Sondage OpinionWay pour Humanesens, enquête menée en ligne du 20 au 21 septembre auprès d’un échantillon de 1009 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. https://urlz.fr/nLSJ
Communiqué de presse
https://urlz.fr/nQPM
Dossier complet
https://proteger-nielles-stmalo.bzh/octopus
74% des Français sont favorables à un retard sur la construction des parcs éoliens en mer afin de les doter de technologies dernière génération pour doubler leur production annuelle et réduire les factures d’électricité. Ce sont 3/4 des Français dont les avis convergent quels que soient les partis politiques considérés : Ecologistes, Renaissance, Rassemblement national, Républicains, Insoumis, MoDem, Reconquête, Horizons, Socialistes, Communistes,…, les âges, régions et classes socioprofessionnelles.
Le 1er aout, le gouvernement a réduit le bouclier tarifaire destiné à protéger les Français de la crise de l’énergie. Ce faisant, le tarif réglementé de l’électricité a augmenté de 10% après une hausse de 4% en 2022 et de 15% en février 2023. Une nouvelle hausse de 10% est attendue en février 2024 et le gouvernement va arrêter le bouclier tarifaire fin 2024. Or, selon le dernier baromètre de la pauvreté IPSOS/Secours Populaire, 45% des Français ont des difficultés à payer leurs dépenses d’énergie.
Pourtant, l’exécutif se refuse à toute augmentation de la puissance des 6 premiers parcs éoliens en mer en plus d’empêcher le développement du marché français de l’éolien en mer. Des lauréats d’appels d’offre se désistent les uns après les autres par manque de puissance des turbines commandées par l’exécutif au vu de la réalité concurrentielle du marché.
Or, augmenter la puissance des parcs éoliens revient à les éloigner hors de vue de la côte, préserver la biodiversité côtière, protéger la pêche artisanale et réduire le coût de l’électricité pour les Français.
Le 7 septembre, un recours a été déposé devant le Conseil d’Etat pour qu’il se prononce sur la trajectoire prise par l’Etat quant au déploiement des 6 premiers parcs éoliens en mer (Saint-Nazaire, Saint-Brieuc, Dieppe, Fécamp, Noirmoutier et Courseulles sur Mer) dès lors qu’il se refuse à saisir l’opportunité de modification contractuelle à sa disposition, contrevenant au besoin de protéger les Français de la hausse du prix de l’électricité et de répondre à l’intense électrification des usages à 2030 en plus de ses objectifs climatiques.
ILS L’ONT DIT:
« La capacité de produire plus d’énergie à partir d’une seule turbine signifie un plus petit nombre de turbines dans l’ensemble du parc, ce qui se traduit par une réduction des dépenses d’investissement pour le reste de l’installation et une réduction des risques dans l’exécution du projet puisque la durée du cycle d’installation est réduite. L’exploitation et la maintenance du parc éolien s’en trouvent également simplifiées. Tout cela réduit les coûts d’investissement et d’exploitation pour les promoteurs, rend les projets d’éoliennes en mer plus rentables et, en fin de compte, réduit le coût de l’électricité pour les consommateurs . »
John Flannery, Président et Directeur général de GE Renewable Energy, Saint-Nazaire, 1er mars 2018
« Le projet Noirmoutier hérite de conditions qui n’apparaissent plus optimales aujourd’hui, mais qui avaient été fixées à l’époque. Il sera ainsi constitué de 62 turbines de 8MW chacune, quand des puissances de 15, voire 22 ou 23MW seront prochainement la norme. Quand on augmente la taille des turbines, on peut produire davantage et l’on réduit les coûts, tout en abaissant le nombre de pilotis et le câblage »
Sergio Val, Directeur des activités renouvelables d’ENGIE, 6 avril 2023
« Viser 250MW, ce n’est pas vraiment très attractif au regard des moyens mobilisés. Il l’est d’autant moins au regard du délai qui devrait s’écouler avant la mise en service du parc vers 2031, date à laquelle, nous serons dans des tailles de 1 GW pour de l’éolien flottant . »
Vattenfall, Projet A06, Mer Méditerranée, 4 juillet 2023
STATISTIQUES:
75% des Français préfèreraient que la France prenne le temps de construire des parcs de nouvelle génération pour retrouver la baisse des prix de l’électricité sur les factures.
74% des Français seraient favorables à un allongement de 2 ans du délai de mise en service d’un parc si cela permet de doubler la production d’électricité du parc.
77% des Français déclarent que l’éloignement hors de vue du parc depuis la côte est un critère important de même que la limitation du nombre d’éoliennes (76%).
93% des Français pensent importante la protection de la biodiversité,
89% des Français considèrent importante la préservation de la pêche artisanale,
85% des Français jugent que la concertation avec le grand public est importante.