On l’appelait « la plastiqueuse à bicyclette ».

Jeanne Bohec, née à Tourlaville, travaille comme aide-chimiste à la poudrerie de Brest. Refusant de servir les Allemands, elle s’enfuit en bateau vers Plymouth en juin 40.

Son Histoire commence ici.

À Londres, elle rejoint les Forces françaises libres. D’abord secrétaire, elle devient chimiste au centre de recherche en explosifs. Grâce à un soutien, elle suit une formation pour devenir instructrice en sabotage.

Parachutée depuis un Halifax près d’Alençon, elle récupère une bicyclette et traverse la Bretagne, formant des groupes de saboteurs dans des fermes isolées.

Son courage ne s’arrête pas là.

Avant le Débarquement, Jeanne mène des sabotages sur les voies ferrées pour ralentir l’acheminement des renforts allemands en Normandie. Elle contribue également à la libération de Quimper. Elle restera surtout l’une des cinq femmes parachutées en France durant la guerre.

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