C’est la serre la plus moderne de France. L’agriculture de précision et le maraîchage high-tech permettent-ils de réduire notre utilisation de pesticides et notre impact sur l’environnement ? Pour le savoir, je pars chez deux pionniers de la démarche ”zéro résidu de pesticides”, Vincent et Davy Clément. Ils ont accepté de m’ouvrir toutes les coulisses de leur “écoserre” dans la Crau, tout près d’Arles. Une serre ultramoderne et bourrée de technique, dans laquelle ils cultivent des tomates commercialisées sous la marque ”Les Paysans de Rougeline”.

    En France, quatre tomates sur cinq sont cultivées hors sol et sous serre, en hydroponie. J’ai envie de voir ce que ça veut dire concrètement. Quelles techniques utilisent ces deux producteurs pour faire pousser leurs légumes en utilisant moins d’intrants et moins d’eau ?

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    « Tous Terriens ! » est une série indépendante, fruit de mon engagement de citoyen et de journaliste pour une information à la hauteur des enjeux environnementaux et sociétaux.

    Auteur et montage :
    Pierre Girard

    Rédaction et caméra,
    traduction et sous-titrage (FR/EN/DE) :
    Geoffrey Schöning

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    #TousTerriens

    21 Comments

    1. C’est une vidéo ultra intéressante ! C’est l’avenir de notre autonomie alimentaire certainement moin de goût que du pleine terre mais de toute façon le gens de la ville ne connaissent pas le goût de la tomate le vrai goût

    2. On a pas tous la chance d'habiter proches de "petits" producteurs. Alors, autant éviter la double peine : production de masse ET pesticides. Ici on élimine les pesticides. C'est déjà ça.

    3. C'est mieux certes… Mais la base n'y est pas, il y a de fortes chances pour ce soit de la tomate F1 et on parles la de mettre tout les moyens possibles pour cultiver un fruit qui à la base n'est pas d'Europe et qui se plaît très bien chez un maraicher qui pourtant met beaucoup moins de moyens en oeuvre pour les cultiver.
      Autant il n'est pas possible d'avoir tout type d'élevage en circuit court partout, autant la plupart des villes avaient une ceinture maraîchère autrefois qui permettaient d'alimenter les citadins avec des légumes de qualité y compris en tomate.

    4. j'imagine bien ce genre de serre à la place de certains toits de nos ville, ça permettrait d'économiser de l'espace et de rapprocher une partie de la production. Si ça peut nous économiser de la surface qui pourrait être une prairie ou une forêt alors on est gagnant

    5. Arrête STP d'appeler de l'agroécologie ce qui n'en est pas… L'hydroponie y a pas plus artificiel, et le goût des tomates est abominable. En effet, tu nourris les plantes aux minéraux, ce qu'elles détestent. Elles veulent de l'organique. Une plante nourrie aux minéraux est beaucoup beaucoup plus fragile, c'est pour ça qu'en hydroponie on utilise tant de pesticides, d'insectes auxiliaires, ou, comme dans le vidéo, une serre en surpression pour empêcher les insectes de rentrer… Si tu veux parler d'agroécologie de tomates sous serre, va voir ceux en hydroponie qui se reconvertissent au maraîchage sol vivant avec François Mulet, y a plusieurs vidéos sur youtube. Ils reviennent à la culture pleine terre, en ajoutant des vers de terre pour que le sol redevienne vivant plus vite. Et la fertilisation ? Du broyat de déchets verts, avec la première année du fumier ou du compost pour lancer la machine. Et ils voient très vite qu'ils se passent de beaucoup de produits comparé aux tomates hydroponie, pourtant c'est la même serre, le même climat, les mêmes variétés… Et comme ils ont les mêmes rendements, mais sans l'installation hydroponique et tous ses produits qui coûtent une fortune, ils s'y retrouvent largement financièrement. A terme plus personne fera de l'hydroponie, c'est de la folie pure d'avoir utilisé ce procédé.

    6. Interesting video Pierre !
      The Dutch are masters in CEA production and export their knowledge globally .
      It will become a necessity to produce agricultural products as arable land decreases on a global scale .
      It will take a lot of knowledge , entrepeneurial skill and of course large investments to do this on necessary scale .
      It’s good to see that you also investigate CEA ( closed environment agriculture ) as a potential means for food security .
      Thank you Pierre !

    7. Un bon moyen de se passer de pesticides et de limiter les apports en eau. Pour une grande partie de la consommation des tomates ce type de production est idéale : sauces, produits préparés, conserves. Et pour une bonne salade de tomates, autant prendre des variétés anciennes cultivées en pleine terre. C'est complémentaire.

    8. Ces exploitants vont dans le bon sens puisqu'ils ont abandonné le conventionnel et les pesticides. Qu'il ne soient pas officiellement "Bio" me semble normal, c'est un label qu'il faut protéger, on y trouve déjà bien assez d'aberrations, n'ajoutons pas le hors sol, les allées bétonnées/plastifiées, les machines et leur source d'énergie pour la maîtrise de la circulation de l'air et le maintien de la pression qui empêche les insectes d'entrer, l'achat de prédateurs pour les ravageurs qui passent quand même… Je suis désolée je suis vraiment consciente des efforts et du travail qu'ils accomplissent, mais je n'arrive pas à adhérer au concept de ferme-usine. Ces deux mots accolés m'ont toujours fait tiquer. Chacune de vos vidéos me conforte dans mon attachement à la terre vivante.
      Merci beaucoup Pierre !

    9. Belle vidéo en toute transparence sur le "zéro pesticide ". Explication très claire sur le lien faune-flore et la valorisation des connaissances en ce domaine afin de diminuer l'utilisation de la chimie. Tout va dans le sens du manger mieux et de notre autonomie alimentaire !

    10. Bonjour Pierre. Je suis juste triste de voir ce genre de chose. Pauvres tomates et pauvres nous si nous en mangeons. Normalement on nourrit le sol et les plantes y font leur marché.
      Le biotope de la tomate est rudéral… Faire pousser des plantes de cette façon me fait mal et je ne pense pas (seulement un ressenti) , que cultiver ainsi les aliments apportent les nutriments nécessaires à notre bonne santé. Je suis curieuse de connaître les frais de fonctionnement d’une telle structure . Enfin, bref, on met tout notre savoir pour faire des élevages ou cultures en surpopulation d’une seule espèce. A force de vouloir tout contrôler on file vers l’abîme. Merci Pierre de nous montrer ce genre de structure, il faut savoir que ça existe. Une question : cette serre abrite des tomates toute l’année ?

    11. Une chose est sûre, mes tomates du potager ont du goût comparé à celles de la grande distribution. Et l'hydroponie doit aussi y être pour quelque chose…

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