Dans cette vidéo, nous explorons l’audition de Monsieur Jérémie Pellet, directeur général d’Expertise France, de Monsieur Samuel Fringant, président directeur général de Défense Conseil International (DCI), et du Général (2S) Didier Castres, président de Geos Groupe, par les députés français. Cette audition s’inscrit dans le cycle organisé par la commission de la défense intitulé “Les sociétés africaines, leurs transformations, leurs relations avec le pouvoir et l’extérieur”. Face à la montée des aspirations à l’indépendance de nombreux pays africains vis-à-vis de la France, découvrez les enjeux et les perspectives de la coopération française en Afrique.

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bonjour bonsoir et merci encore de suivre nos vidéos sur notre chaîne MD Entertainment donc tombé sur une vidéo et qui m’a tout de suite frappé non mais vraiment parce que ça concerne toujours l’Afrique au moment où les certains pays africains font tout pour récupérer leur pays pour pour ne pas dire prendre leur indépendance et se détacher de cette main mise coloniale de la France à l’Élysée ils sont en train de faire des réunions essayer de voir quelle stratégie emprentter pour toujours rester en Afrique le futur c’est l’Afrique ils le savent tous tout est en Afrique que ce soit côté ressources humaines que minière tout est en Afrique l’Afrique ne manque de rien du tout seulement d’une bonne volonté politique d’une union et vous verrez l’Afrique sera comme Dubaï ou Qatar et pour se faire il faudrait qu’il prennent conscience de cela mais chez les autres il te soutiennent même si vous avez des rêves de fou il les soutienent jusqu’à ce qu’il réalise quelque chose euh voyez avec Elon Musk qui amène les euh la NASA est en train de faire une collaboration avec Space X la compagnie de Elon Musk pour amener pour la destruction de la satellite et aussi essayer de visiter la planète Mars faire des voyages aller-retour entre l’espace et la terre si vous dites ça à nos frères africains ils vous diront mais vous rêvez c’est tout ce qui manque à l’Afrique l’union et la croyance en nous-même parce que pendant que vous êtes en train de vous chamailler de gauche à droite les autres sont en réunion et cette vidéo je vais vous la montrer tout à l’heure vous allez le voir vous allez voir qu’ils sont en train de dérouler un tapis un agenda pour se dire soit on va passer par une cooporation ou bien euh par la santé c’est-à-dire euh les séances de vaccination la lutte contre certaines maladies ou bien ce sera coopération défense militaire ce sont tous des systèmes pour vous infiltrer pour préparer leur pion un valet qui va obéir aux ordres de l’Élysée c’est tout simplement cela donc soyez prêts et regardez la vidéo et vous me dirait ce que vous en pensez dans les commentaires merci ah la table ronde mes chers collègues notre ordre du jour appelle ce matin euh la tenue d’une table ronde sur la souveraineté monétaire des États africains et la question du devenir du franc CFA et c’est est devenu ces ces derniers temps avec notamment les tumultes politiques qui ont marqué les relations entre la France et une partie des États africains est devenu d’une grande actualité ces derniers temps euh les critiques émises dans certains pays africains à l’encontre de ce qui restait ce qui est perçu euh à ToR ou à raison comme une réminiscence de la franceafrique et euh en raison de l’importance et de l’écho grandissant de discours politique appelant euh à une sortie du français ça on ne peut pas évidemment ne pas avoir présente à l’esprit que c’était un des grands thèmes de campagne du nouveau président du Sénégal donc on est effectivement confronté à une une demande une demande politique à laquelle notre commission se doit de pouvoir adresser des réponses techniquement nourr euh FAA soit vu comme un Simp de la rémanence comme vous l’avez dit monsieur le Président du fait colonial et de l’absence de souveraineté monétaire deuxème remarque Cette collabor cette coloration symbolique est tout à fait tout à fait logique cont tenu de ce péché originel a conduit parfois des présentations erronées de ce système je ne développe pas car vous en avez parlé mais il est souvent dit dans les arguments notamment dans les pays africains mais aussi en France que c’est la France qui aimait les Fran CFA et le francomoriia et cette confusion est entretenue par le fait que la Banque de France fabrique les billets et d’ailleurs maintenant à Vic lecte et plus à chamalière puisque elle a regroupé ses son système de production mais comme vous l’avez dit c’est complètement faux la France n’aimait pas ces billets ces billets sont c’est n’aimit pas ces monnaies ces monnaies sont émises par les banques centrales des trois zones et et le la France ne contrôle pas la politique monétaire comme vous l’avez dit elle n’a que et encore plus d’ailleurs en UMOA qu’une voix très minoritaire et son influence n’a cessé de diminuer depuis le début des indépendances et donc il y a il y a il y a il y a pas de réalité à cette présentation mais cette présentation évidemment elle ressort du fait que le débat est très teinté idolog logiquement par ce péché originel un autre facteur qui entretient un petit peu la confusion sur ce sujet c’est que les pays signataires des accords de coopération monétaire n’ont pas effectivement de souveraineté monétaire pourquoi ils n’ont pas de souveraineté monétaire c’est pas parce que ils l’ont transféré à la France ou que la France l’exerce d’une quelque manière mais c’est parce qu’ils ont fait deux choix qui la limitent fortement le premier choix c’est celui d’être dans une union monétaire et là évidemment comme on le sait et comme on le pratique aujourd’hui en France c’est le transfert de la souveraineté monétaire et c’est-à-dire à la possibilité de faire des mesures de politique monétaire discrétionnaire au niveau de l’Union et ils ont fait le choix d’avoir un taux de change fixe et comme vous le savez mécaniquement un taux de change fixe ça limite les marges de manœuvre de la politique monétaire donc il n’y a pas de souveraineté nationale mais cette souveraineté nationale relève de deux choix et C deux choix qui ont été faits de façon qui ont été fait et réitérés par les États signataires des conventions monétaires et donc on peut arguer que leur souveraineté monétaire s’est exercé et s’exerce au moment où ils font ses choix et d’ailleurs des pays sont sortis de ce système comme l’a indiqué le président et d’autres pays sont rentrés toutefois on remarquera que les pays qui reste que ce soit dans l’UMOA et dans la CMAC n’ont connu que ce système sauf évidemment la Guinée équatoriale et la Guinée Bissao qui ont rejoint ce système ce fait là peut être aussi invoqué comme biaisant ce choix qui est quand même un choix souverain 4e observation les vrais débats une fois levés les les ambiguïtés symboliques et je reviens pas sur le débat politique mais les vrais débats au niveau économique sont donc sur ces deux option le fait de choisir un taux de change fixe le fait que ce taux de change fixe soit choisi vis-à-vis de l’Euro et l’appartenance à une union monétaire et donc moi je laisserai mes deux voisins répondre sur la pertinence de ces choix je pense que c’est le fond du débat en tout cas sur le plan économique que la réponse est est est complexe et que c’est difficile de se faire une religion mais je ferai quand même trois remarques le premier c’est que le choix d’un taux de change fixe c’est loin d’être un taux de un un choix abérrant c’est le choix choisi par 80 % des pays d’Afrique subsaharienne et par une écrasante majorité de pays en développement que ce soit des taux de change fixe rigide ou un peu moins rigide formel ou informel le choix d’une ancre pour ces régimes de taux de change fixe qui soit l’euro n’est aussi pas un choix aberérrant la plupart des pays qui ont choisi un régime de change fixe le font vis-à-vis d’une ancre de deux grandes monnaies internationales le dollar ou l’euro enfin le choix d’être dans union monétaire est comme vous le savez beaucoup plus rare puisque il n’y a que quatre unions monétaires dans le monde et effectivement l’union monétaire d’Afrique de l’Ouest et l’union monétaire d’Afrique centrale sont des unions monétaires qui sont sous-optimales mais je remarque que quand même les unions monétaires sont la partie la moins contestée politiquement du système car d’une part elles sont le creuser d’une intégration régionale qui répond aux aspirations panafricanistes qui sont souvent des aspirations très répandues dans les opinions qui contestent le système et par ailleurs cette intégration régional a un certain nombre d’avantages économiques et collatéraux qui sont importants 5e remarque ce système il a une grande cohérence d’ensemble et cette cohérence d’ensemble elle été quand même renforcé par plus de 60 ans depuis les indépendances de fonctionnement non sans heurte mais sans rupture le taux de change la cette cette cohérence est lié sur trois faits le taux de change fixe permet la stabilité interne de la monnaie donc probablement mes collègues y reviendront deuxièmement la garantie de la France permet le maintien de ce taux de change fixe et troisièmement l’existence d’une règle de change claire contraint la politique monétaire et faisant elle facilite la renonciation à la souveraineté nationale en matière monétaire et le transfert de cette souveraineté au niveau de l’Union et donc cette cohérence globale elle ne facilite pas les réformes visant à remettre en cause un de ces trois éléments fondamentals une de ces seules options à la remettre en cause uniquement une et pas les autres 6e et avant-dernière remarque je voudrais faire une remarque sur des approximations sémantiques qui sont souvent utilisées quand on parle de la garantie que donne la France on parle de garantie de convertibilité et ça peut créer une ambigué et une incompréhension en pratique comment ça se passe il s’agit simpement d’un engagement de fournir en cas d’épuisement des réserves aux trois banques centrales qui bénéficient d’accord similaires sur ce point des devises de façon illimitée et de façon inconditionnelle il ne s’agit en aucun cas ou il ne s’agit plus en tout cas depuis très longtemps de garantir la convertibilité de cette monnaie si vous allez au Trésor français avec des Francs CFA que ce soit d’Afrique de l’Ouest ou d’Afrique central vous n’allez pas pouvoir les échanger contre des euros donc il y a un peu d’ambigué sur ce terme lui aussi est hérité du passé et enfin peut-être dernière remarque pour ouvrir le débat sur les avantages et les inconvénients de ce système monétaire je pense qu’il faut souligner et un avantage absolument majeur qui est parfois ignoré dans le débat qui est souvent un débat économique et symbolique c’est que ce système protège la monnaie de troubles politiques et sécuritaire quelle que soit l’ampleur et la durée de trouble de ce type qui ont eu lieu dans un certain nombre de pays de la zone CMAC ou de la zone UMOA je pense par exemple à la Centrafrique au Mali à la Guinée Bissao quel que soit l’ampleur et la durée de ces troubles et bien la monnaie a toujours été protégée les populations ont toujours pu avoir accès à cette monnaie et cette monnaie a toujours conservé son pouvoir d’achat cette immunisation est et j’allais dire malheureusement à cause de la montée de la conflictualité dans les pays des deux zones devenu un avantage majeur de mon point de vue du système et c’est un avantage incontestable parce que surt les autres avantages économiques ou d’ailleurs surtout les inconvénients c’est toujours difficile de trouver un contrefactuel là dans le cas des pays que j’ai cité ou dans le cas des troubles qui ont eu lieu en Côte d’Ivoire et bien le contrefactuel il est simple il est éclairé par de nombreux exemples on peut penser par exemple au zimbabweé ou à la République démocratique du Congo et dans ces nombreux exemples contrefactuel c’est que la dépréciation voire la disparition de la monnaie c’est-à-dire la dollarisation complète de l’économie aggrave encore les souffrances de la population qui sont soumis à ces troubles sécuritaire voilà

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