Dimanche 16 juin, la Promenade des Anglais fut le théâtre d’un festival qui n’a rien à envier à son voisin Cannois : l’IRONMAN DE NICE ! 🏊‍♀️🚴‍♀️🏃‍♀️

    Cette année, place aux élites féminines qui nous ont offert un spectacle chargé en performances et en émotions fortes.

    🔥 Nous étions sur place et nous recevons trois invités qui entretiennent un lieu particulier avec l’Ironman : Yves Cordier, directeur de la course, Mathieu Thullier aux manettes du film “Second Souffle’“ et Alix Noblat, qui a bouclé son premier Half-Ironman !

    Sunday Night production l’Iron Man de Nice vient tout juste de se terminer et on débriefe de cette édition spectaculaire en terre nissoise avec celles et ceux qui écrivent l’histoire de l’Iron Man c’est parti bienvenue sur le Podcast dans la tête d’un coureur l’émission de toutes celles et ceux qui aiment courir trail route piste ou encore triathlon chaque lundi venez améliorer vos connaissances sur l’entraînement l’alimentation et la préparation mentale du coureur tout en vous amusant bonne écoute soyez les bienvenus dans le podcast dans la tête d’un coureur et aujourd’hui nous vous proposons un épisode spécial enregistré à Nice à l’occasion de la 19e édition du Qatar airway Iron Man France Nice et la 6e édition de l’Iron Man 70.3 et dans cet épisode nous allons en première partie plonger dans l’organisation d’un des événements les plus spectaculaires découvrir l’histoire de l’Iron Man en France et en deuxème partie nous allons également avoir l’occasion de rencontrer Matthieu tulier qui a troqué ses habitudes de fumeur et de consommateur d’alcool contre le défi de participer à l’Iron Man et on recevra aussi en toute fin d’émission Alix nobla qui a participé elle aussi à son tout premier Iron Man format 70.3 bref que vous soyez un passionné de triathlon ou que ce sport vous semble encore très étrange cet épisode vous promet de vous captiver pour pour commencer cette émission je vous propose d’accueillir Yve Cordier ancien triathlète professionnel et pionnier de cette discipline en France à une époque où le triathlon était encore très peu connu et pratiqué par une poignée d’irréduptible de l’endurance aujourd’hui il est directeur sportif de l’Iron Man salut Yve comment est-ce que ça va après cette très belle édition riche en record alors je je vais bien sûr être satisfait mais pas totalement puisque on a pas fini hein il faut pas négliger euh encore tous ceux qui vont terminer la course jusqu’à jusqu’à minu et c’est encore euh aussi très important parce que ce sont pour eux certainement euh beaucoup plus d’émotions que que ceux qui qui ont l’habitude d’en faire euh donc on est toujours à cheval bah de bien commencer mais aussi de bien terminer pour tout le monde donc euh oui ça a plutôt bien commencé aujourd’hui avec un un temps magnifique on va dire des températures un peu moins élevées que d’habitude mais bon c là sur la ligne d’arrivée je crois on avait tous chaud quand mê ou un peu chaud il y avait un peu de vent on va dire comparément aux années précédentes donc le vent on sait que c’est quand même très sympa quand il fait chaud ça permet de mieux thermoréguler et c’est vrai qu’il a pu faire plaisir au au coureurs mais il faisit quand même bien chaud moi j’ai envie qu’on parle de de l’Iron Man de Nice puisque je crois que cette année vous avez battu les chiffres sont pas encore officiel mais j’imagine que vous allez les révéler dans dans quelques quelques jours un record de participation et c’est vrai que il y avait beaucoup de monde aujourd’hui à Nice et ce parcours niceois il est particulier il est particulier déjà parce qu’il est extraordinaire les paysages sont magnifiques hein Lucy Charles disait que c’était l’un des plus beaux Iron Man sur lesquels elle a participé j’imagine que pour toi l’organisateur ça fait plaisir mais il est aussi assez redoutable avec du dénivelé et tu me disais tout à l’heure les chronos ils veulent pas dire grand-chose ici à Nice est-ce que tu peux nous parler un peu de de ce parcours de pourquoi l’Iron Man de Nice il est particulier dans le circuit bah il est particulier parce que j’ai été triathlète et j’ai pas voulu faire un un un standard un standard Iron Man ou voilà le but est de faire des des choses qui vont très très vite j’ai vraiment voulu montrer la sauce nissoise les les éléments qui qui sont qui sont beaux chez nous donc bien sûr la la la probl des Anglais pour nager le matin bon le le le le cadre est splendide avec un public qui est vraiment incroyable année en année donc c’est vrai que ça fait déjà le petit la petite émotion les la chair de poule le matin quand on donne le départ et puis bon voilà les les images que je connais bien sûr de l’arrièrepays qui qui passent de de de la mer à la moyenne montagne voir même des des paysages qui pourrai ressembler à à la Savoie ouais c’est ça la Savoie j’allais direou 2400 m de dénivelé positif sur la partie vélo ça grimpe ça grimpe et en plus contrairement à à certains certains grand col où derrière on peut descendre à 7080 km/h les descendes sont pas très rapides elles sont vraiment très signueuses où on atteint on narrive jamais à vraiment monter des moyennes donc c’est aussi une particularité technique pour certains je pense que c’est aussi pour ça que Lucy a décidé de de ressentir un petit peu comment c’était la course en la faisant et puis voir même anog ce matin sur le le le 70.3 euh je pense ça ça montre bon un cachet qui est vraiment unique et et c’est pour ça aussi que les championnats du monde l’historique des championnats du monde où dans les années 80 Hawaii et Nice se battaaiit sur des distances différentes se sont retrouvés un peu dans dans une historique de qui qui qui est qui est plutôt belle de de se retrouver à partager les Championnat du Monde hommes et femmes d’année en année pendant 4 ans et en tout les cas je suis vraiment fier parce que bon mon parcours a débuté en 83 ou voire même 82 quand j’ai vu cette première édition et ben voilà maintenant plus de 42 ans ça fait quand même beaucoup de chemin c’est une très belle concrétisation et c’est vrai que voilà pouvoir accueillir les championnats du monde à Nice on l’a vu l’année dernière avec en plus un français qui a gagné quand même Sam l l’ qui a gagné la première édition c’était quelque chose de magique et là on a hâte hein surtout avec le spectacle qu’on a aujourd’hui d’être à septembre pour pouvoir voir les les filles concourir alors justement Yve à tout seigneur tout honneur tu le disais euh ça fait pas mal de temps que tu es sur le circuit tu es un ancien athlète professionnel tu as commencé le triathlon dans les années 80 début des années 80 il faut se rendre compte hein personne ne connaissait encore ce sport là très peu de personnes quelques initiés le marathon on était encore assees prémises au début de la popularité du marathon toi tu étais déjà sur le format triathlon comment est-ce que tu as découvert justement le triathlon et ça ressemblait à quoi le triathlon l’Iron Man dans les an 80 en France alors l’Iron Man n’existait pas en France c’était le triathlon X ou l’Iron Man d’Hawai et euh donc le triathlon Nice était sur une distance différente avec 3,m 2 de natation 120 km de vélo et 32 km de course à pied donc on va dire un un petit tiers en moins et euh à ce jeu-là bah dev Scott gagnait la distance Iron Man à haw tandis que marqu gagner la distance à Nice euh c’était déjà un peu une tradition de savoir quel calendrier choisir mais bon c’est vrai que il y a eu des icônes qui ont permis le développement du sport on se retrouvait en join à Nice les Américains les les Allemands les Hollandais et parce que vous étiez une poignée de pratiquant à ce moment-là j’imagine que dans le ce qui tournait un peu bien vous vous connaissiez tous mais précisément toi comment tu as entendu parler de ce sport là et qu’est-ce qui t’a attiré dans ce sport là où les défis d’ultra endurance alors aujourd’hui il y a l’ultra tray il y a plein voilà mais c’était c’était le tout début ces distances ça devait elles sont déjà enorme aujourd’hui mais à l’époque déjà le marathon les gens comprenaient pas comment on pouvait courir 42 km 195 alors en plus avec du vélo de la natation donc concrètement comment est-ce que tu as entendu parler de ça bah on l’ on on l’a découvert pour beaucoup d’entre nous grâce à Antenne 2 ex France 2 qui avait diffusé d’abord un premier reportage des images d’Hawai où on voyait Julie MOS terminer dans une souffrance terrible en rampant jusqu’à la ligne d’arrivée mais c’était des choses qui étaient à l’époque le sport était dans ses balbuements dans dans une codification et là on nous mélangeait des choses que on pouvait pas imaginer on disait le cycliste ne doit pas mettre les les les les jambe dans l’eau ça va ramollir le courur à pied il doit avoir de l’élasticité donc c’est pas possible de faire du vélo euh le nageur il est trop fragile il peut pas courir et là on on rassemblit sur des distances incroyables cela avec bien sûr des reportages qui ont tout de suite sensibilisé en tous les cas moi euh avec un reportage qui était en en 1982 d’un marcalen qui qui aussi souffre sur la fin qui qui a du mal à finir moi de mon côté alors quel était mon parcours j’étais j’étais j’étais à l’époque nageur j’étais en sur la fin de j’avais fait le tour parce que je je n’aurais jamais fait les les championn les Jeux olympiques ou championnats du monde et bon la natation c’était quand même très difficile parce qu’on était dans dans l’époque où il fallait borner euh donc j’en faisais partie je je faisais plus de 3000 km par an en natation euh et j’étais déjà assez fan de de la longue distance pour dire que je me serais bien lancé dans dans un record du bond de de 24 heures mais le le triathlon est arrivé ça m’a coupé la chic et voilà alors je sais pas quel était le mieux ce soit le 24 heur ou le ou le ou le triathlon en tout cas ça t’a bien réussi puisque tu as décroché pas mal de de titres de de de champion de France et est à brillé dans cette dans cette discipline aujourd’hui bah c’est ultra populaire aujourd’hui c’est plus réservé à des anciens pros de natation de vélo ou de course à pied aujourd’hui presque monsieur tout le monde peut se lancer ce défi fou à condition bien sûr de de de s’y préparer comment tuexplique- toi cette popularité déjà est-ce que tu tu aurais cru voilà quand tu dans les années 80 que il y allait avoir autant de personnes autant de monde est-ce que c’était imaginable pour toi le marathon c’était quelque choseincroyable et et aujourd’hui de rassembler 4200 300 concurrents dans une dans une même journé dans des conditions où où il y a quelques années on aurait dit bah aujourd’hui il faut pas faire de sport il fait trop chaud donc c’est vrai que comme pour moi dè maintenant quand je vois effectivement tous les efforts des trailers sur des ultras ça me paraît pour moi presque IR et mais c’est ça démontre en tous les cas la capacité de l’homme à pouvoir se surpasser euh non pas à une minorité d’athlètes qui qui qui qui veulent devenir des élites mais à tout le monde aujourd’hui l’homme est conçu pour pour marcher courir en apprenant à nager aussi mais voilà il a il a des qualités et des énergies qui que l’on que l’on soupçonne pas et et sans on pourrait raconter des histoires incroyables dans l’Iron Man ou dans le triathlon de gens qui ont décidé de faire à la suite d’un défi à la suite d’une maladie en l’espace d’un an un Iron Man et pas forcément des gens qui ont des prédispositions j’en connaissais un professeur ici le professeur Laurent castillot qui n’était pas du tout sportif et a fait je ne sais combien de fois de Nice et et c’est c’est ça le c’est ça qui est beau parce que notre sport on mélange les élites et les amateurs et c’est aussi la promesse de de de de l’Iron Man c’est-à-dire que finalement tout le monde peut réaliser l’impossible et on le voit aujourd’hui tu le disais c’est vrai que les amateurs sont quand même bien représentés c’est pas une distance réservée à à quelques surhomme ou surfemm voilà qui aurait été touché bénis par la main des Dieu l’Iron Man c’est rien n’est impossible et tout le monde peut arriver à à réaliser des choses incroyables condition bien sûr de de s’en donner les moyens et on l’a vu cette année avec un monsieur 84 ans qui prend le départ du 70.3 je sais pas si vous vous vous rendez compte C et ceux qui nous écoutent mais 80 83 ans un 70.3 mais c’est c’est phénoménal quoi et à Nice et à Nice en plus je CIS que c’est jamais eu vous avez jamais eu non non non mais c’est c’est aussi ça la beauté de notre sport et et des défis qui montrre que bah quand on a une bonne santé ou justement pour avoir une bonne santé le sport en tous les cas est une source de d’une énergie qui peut permettre bah de de d’éviter le stress d’éviter le cancer d’éviter plein de choses euh et en tous les cas un lieu de rencontre quand on regarde ce matin sur la plage tout le monde est à égalité il y a pas de il y a pas de niveau de classe sociale que ça soit la la les meilleurs jusqu’au ceux qui font pour la première fois on n pas l’impression que ils ont ils ont une différence ils sont tous avec le même regard et c’est clair la diversité aussi des profils des jeunes des vieux des grands des petits des personnes assez corpulente même qu’on qu’on va faire ça c’est quand même le courage qu’il faut quand même franchement pour se pour se lancer voilà des fois nous on est un peu sportif on a quelquefois quelques kilos de trop et on se trouve plein d’excuses et quand on voit ces personnes qui se lancent dans ces défis là c’est c’est complètement c’est complètement incroyable et cette année le plateau élite était bien bien garni alors la particularité sur le circuit Iron Man c’est que une année sur deux l’élite homme ou l’élite femme en fait sont sont mis à l’honneur donc c’est en alternance alors c’est vrai que moi j’étais un petit peu au début voilà on n pas forcément habitué à ça dans le milieu de l’athlétisme ou le milieu même du du tril et un peu rétiscent mais finalement c’est une super exposition pour le sport féminin et tous les regards sont braqués sur les femmes et puis surtout dans l’ultra tray on peut pas vraiment il faut des moyens énormes pour pouvoir suivre les deux courses et c’est très compliqué journalistiquement parlant on doit faire des choix et donc c’est toujours au dépend des hommes ou des femmes et là bah voilà c’était quand même beaucoup plus simple et on a eu beaucoup de spectacles et en tout cas l’engouement du public il est exactement le même que ce soit fille et garçon enfin là et quand je dis le public c’est même les les amateurs la performance les saluer il y a aucun changement aujourd’hui c’était c’était la folie pour le passage de Lucy on a été les premiers à réaliser un championnat du monde le samedi pour les femmes le dimanche pour les hommes donc déjà c’était une grande grande avancée mais néanmoins euh il y a toujours enfin les hommes prenaient toujours la partie la plus importante dans dans ce weekend là avec les médias et cetera euh beaucoup de femmes me disait bon oui on joue avant les hommes mais bon c’est c’est demain la la grande exposition donc l’an dernier en tous les cas à Nice il y avait que les hommes donc il y avait pas il y avait pas sujet et euh quand je suis allé un mois plus tard à Kona euh il y avait que des femmes et là il y avait au niveau des des des journaliste il y avait pas il y avait pas photos c’était on parlait en plus je pense que on est on est on est gâté chez les femmes parce que il y a des nouvelles générations il y a des icônes qui ont qui ont marqué on va dire leur histoire avec Daniel Harf puis bon c’est Lucy char qui était quatre fois 2e qui gagne avec euh une grande sagesse un grand professionnalisme euh oui c’était c’était en tous les cas pour moi j’étais c’était émouvant alors justement on va parler un peu des des des élites féminines alors luciy Charles c’est luciy Charles Barkley athlète britannique euh évidemment très connu dans le monde du du triathlon mais comment tu peux nous la présenter parce que aujourd’hui euh voilà encore ce qu’elle a montré euh surdomine alors pour donner une petite comparaison mais c’est un peu dans le trail la courtené de Walter voilà il y a dans le tra on on peut avoir bah c’est voilà un peu la cour de Walter de l’Iron Man qu’est-ce que tu peux nous dire sur cet athlète extraordinaire et qui est en train en fait de voilà de de calmer un peu tout le monde la concurrence aujourd’hui surpasse vraiment le lot quoi je je pense pas qu’elle qu’elle pense comme ça mais en tous les cas se donne les moyens de quand je je la vois effectivement franchir la ligne d’arrivée je m’attendais pas à un tel un tel cri de joie parce que bon c’est vrai que quand on bah on est champion du monde et que on vient normalement sur une course où on n’ pas les meilleurs du monde pour se faire on va dire challenger bon voilà on gagne mais si on est un petit peu on est un petit peu c’est un peu attendu quoi mais vraiment j’ai on a je sais pas si tu as entendu elle a vraiment dans dans son expression montrer une une grande joie de de de triompher euh je pense que c’est c’est quelqu’un qui a certainement beaucoup de respect quand on quand on passe effectivement quatre championnat du monde à terminé 2e on peut très bien se dire à un moment donné est-ce que est-ce que finalement je vais gagner un jour et c’est vrai que l’an dernier c’était c’était le moment c’était le moment rêvé mais bon il fallait le faire quoi et et je pense quand la dit cet hiver qu’elle ferait probablement pas Nice enfin elle a annoncé qu’elle faisait pas Nice pour ses raisons de de toutes les forces qu’elle a mis pour pour pour gagner l’an dernier je pense qu’elle a non seulement mis beaucoup de force beaucoup d’énergie et en plus même on va dire un muscle à céd en tous les cas son son molet a été euh on va dire en grande souffrance pendant 4 mois après après Hawai je pense qu’elle avait quand même donné beaucoup et euh c’était à mon avis normal moi j’ai expliqué les gens étaient un peu déçus ouais les champions du monde machin alors j’aurais pu dire aussi ouais je suis déçu mais j’avais le respect parce que je sais que je l’ai vu à haw j’ai vu la la souffrance qu’elle a eu et on peut l’imaginer on peut l’imaginer par contre comme je disais aussi à la conférence de presse j’étais presque plus heureux parce qu’elle nous a pris un peu en surprise de nous annoncer que il y a 3 semaines bon elle ferait elle fa rénis donc voilà c’est c’est une belle surprise et c’est c’est le c’est ça que j’ai un peu aujourd’hui on parle de poatchar qui est quelqu’un qui qui qui joue avec j’ai l’impression que c’est c’est la génération que moi j’aimerais que tous les athlètes soient comme ça très challengeer le jeu pas montrer toujours le côté professionnel enfin c’est là je lui apporté tout à l’heure un petit gamin qui voulait faire une photo elle a pas très accessible très ACC mais souvent comme les grands champions c’est un peu ce qui c’est un peu ce qui fait aussi les grand champion la chance d’en quantoyer beaucoup ils ont quand même cette particularité c’est que c’est des gens très humains euh et très très tournés vers le vers le vers le public vers les sportifs amateurs les adversaires aussi il y a beaucoup de respect et c’est ce qui fait la fibre en fait des grands champions et voilà un grand champion il ils ont toujours ce ce trait de caractéristique alors Lucy dès le départ sur la natation elle a pris les devant elle avait presque 500 m d’avance sur sa poursuivante elle avait des turbines c’était euh c’était voilà c’était impressionnant de l’avoir nager j’étais sur le bateau je l’ai vu nager impressionnant je pense que même certains élites masculins auraient eu du mal à rivaliser avec elle c’est une très très grande nageuse lu alors c’est une très grande nageuse il faut se rendre compte que quand elle concourt sur des des championnat où la veille c’est les filles et le lendemain c’est les hommes elle fait le 4e ou 5e temps tout confondu donc oui c’est du très haut niveauau et euh je crois qu’il y a pas si longtemps pas l’an dernier ou l’hiver dernier elle avait fait un 15in00 en 1630 qui qui dénote on va dire des qualités assez exceptionnelles aujourd’hui même chez les filles c’est sa spécialité je pense qu’elle adore nager elle a conserver ce point fort parce que aussi voilà c’est c’est important surtout dans une Merin un peu agité comme on aour ouais voilà en plus j’ai connu aussi des nageurs qui pouvaient nager vite en piscine dans bassin mais voilà elle a la nage qui prend l’eau la nage qui peut permettre le dégagement des épaules c’est une nage un petit peu combative mais qui est très efficace en tous les cas dans une mer légèrement houleuse comme on a eu ce matin et euh ouais a on avait l’impression d’ê de voir une mouette ouais c’était c’était dingueta c’était dingue hein donc pas étonné parce que bon voilà j’adore le sport je suis tout et et voilà j’ai j’ai j’étais j’étais ravi de de l’avir je pensais que effectivement en vélo elle livrerait pas parce que bon comme elle l’a dit en vélo elle elle a plus temporisé j’ai eu l’impression alors je sais pas parce que bon voit ça de notre côté un peu d’utre fauteuil devant devant la télé le parcours est difficile je pense qu’elle a pas voulu prendre de risque d’accident de tomber elle elle a elle a voulu découvrir parce que comme elle l’expliquait lors de la conférence de presse le souci c’est si on si on veut faire la course et reconnaître mais que on a un petit peu tapé dedans pour les championnats du monde c’est finalement c’est pas c’est pas une super expérience donc je pense qu’elle a elle a fait exactement ce qu’il fallait se faire plaisir et du coup bon je lu je lui ai dit qu’elle avait super bien couru je sais même pas si c’est pas son son son meilleur son meilleur temps sur marathon oui justement j’allais conclure par le marathon alors là le marathon elle a fait le spectacle je crois que sur les allures on était sur elle a fait elle a fait 249 elle était sur du du 15 à l’heure voilà donc c’est remarquable he plus rapide que Samel l’ sur sa part parti marathon quand il a fait champion même si on sait que Sam c’est pas son point fort non non non Sam Sam c’était 2 38 238 sur le sur le championnat monde oui oui oui oui ou et encore une fois c’est ce qui c’est ce qui va nous mener à à à dire que finalement perdre 10 minutes sur les meilleurs hommes c’est pas grand-chose voilà donc euh le sport d’endurance on l’a on a quelques exemples aussi dans dans les Ultra Trail euh de femmes qui sont euh très costaud hein je pense que bon c’est euh c’est ça qui est intéressant et et on va parler bientôt de jeux olympiques ou de dans certaines dans certaines catégories de sport on pourrait avoir il y a il y a je crois c’est au tir à l’arc ou ou je pense que c’est le tir àarc on peut on peut être médaillé où c’était avant on pouvait être médaillé il y avait qu’une seule médaille et donc ça je trouve que c’était très chouette alors du côté de de nos françaises on annoncait Justine Matthieu Justine Guérard et puis finalement c’est Nikita du Club de Monaco qui qui s’est imposé pour son premier Iron Man on l’attendait pas forcément première française sur cette course mais est-ce qu’on peut dire pour autant que c’est une surprise alors dernièrement justement elle a fait quand même une belle course je je crois que c’était sur un challenge je il y a un peu près 3 semaine à moi d’ailleurs elle avait déjà battu Justine guerrard enfin pas battu parce que Justine avait abandonné je pense c’est un peu ce qui se passe chez les garçons on a une génération de de jeunes filles qui sont on va dire assidus talentueux qui donnent les moyens et et c’est pas étonnant de de voir bon cette jeunesse s’approprier de de de de belles performances donc oui bravo pour Nikita Justine qui termine un peu plus dans la souffrance Justine Guérard pour son premier donc qui finit à sécroule à l’arrivée elle a vraiment tout donné elle est parti sur sur un fauteuil à la vraiment tout donneré oui oui voilà après c’est faut pas faut pas foler le public des fois c’est simplement parce que voilà il y a il y a plus d’énergie il y a plus de voilà on a on a pass assez bu il y a plus de il y a plus non non non non voilà j’imagine bien qu’elle va retrouver son son énergie son son humour dès la soirée et puis bonà certainement la la déception c’est c’est c’est Justine Mathieu qui est finalement une bonne natation elle sort bien de l’eau le vélo elle a quand même pas mal donné jusqu’au 120e km après c’est un peu c’est un peu bûché malheureusement en fait c’est celle qui qui représente le le palmarès de la nouvelle génération le plus le plus beau puisque elle a fait je crois quatre podiums sur sur Iron Man donc elle venait bah certes euh chercher sa qualification pour Nice je pense qu’elle haw tu vois non non je pense qu’elle est déçue parce que bon elle a choisi elle avait choisi ici pour pour effectivement faire comme Lucy Charles bon ça marche pas tout le temps et j’espère qu’elle rebondira parce que voilà le le but c’est c’est d’avoir une équipe de France enfin une équipe de France il y a pas d’équipe mais on va dire desfanaises comme on a chez les garçons parce que j’ai entendu l’an dernier ouais à Nice bon les Français ils ont brillé parce qu’ils étaient ils étaient ils étaient à la maison mais c’est c’est les mêmes qui ont brillé l’année d’avant Hawa donc Clément mignon Sam lelau voilà et Denis chevraau enfin voilà donc on a on a une génération qui qui qui est très forte et et je l’espère d’ici d’ici à moi aussi à Paris et du coup chez chez les filles pour les championnats du monde de Nice en septembre prochain est-ce que selon toi je pe dire que luci course gagn mais concrètement est-ce que tu vois quelqu’un la battre aujourd’hui faudra se méfier parce que on a toujours cette sur prenante Anne HOG qui ne vieillit pas et qui euh euh qui qui sera je pense très habile sur ce parcours Laura Philippe euh et puis je pense bien d’autres hein enfin les le podium là derrière Lucy Charles je connaissais pas ces jeunes filles elles ont réalisé une belle performance donc je pense que les générations se rapprochent on peut aussi imaginer donc pour la euh pour la France hein une belle place aussi de margeoline Pierret qui qui a fait aussi une grosse performance l’an dernier dès son premier Iron Man qui connaî très bien le le parcours aussi bien sûr elle est ici elle s’entraîne parfaitement pour pour cet objectif et puis depuis 2 ans le retour de Jeane Colonge qui est la vétérante qui a qui a fait aussi seconde àanzarot il y a quelques semaines bon c’est intéressant en tous les cas on pourrait en parler longtemps on pourra en parler longtemps on se reverra peut-être même en septembre pour pour pour en reparler je vais pas teetenir long parce que la course encore son plein voilà tu nous accordé une petite demi-heure pour pouvoir enregistrer ce ce débriefing bah merci beaucoup y c’était un plaisir de te recevoir bonne fin de bonne fin Deah de compétition et puis bah rendez-vous maintenant en septembre pour les championnat du monde féminin avec grand plaisir je vous propose maintenant d’accueillir Mathieu tulier un étudiant de 22 ans en quête de sens qui s’est lancé le défi de réaliser un Iron Man en moins d’un an en changeant complètement de mode de vie salut Mathieu comment est-ce que ça va aujourd’hui à Nice dans cette très belle ville que que tu connais pas encore parce que tu as déjà fait un Iron Man je crois mais c’est du côté de Vichy bonjour guaum ben merci de me recevoir ça fait très plaisir d’être là ouais on est à Nice aujourd’hui j’ai déjà fait un alpha Iron Man ici donc je connais bien le parcours et ensuite oui j’ai fait l’Iron Man de Vichy pas trop est-ce que demain ça va courir toi tu vas être supporteur pas trop frustré de pas prendre le départ parce que ah c’est vrai que des fois là quand on voit tous toutes ces adrénaline de coureur on est on a envie d’y aller on a envie de participer à la fête ouais clairement j’ai voulu prendre un dossard mais bon il y en avait plus mais clairement j’ai très envie de de de tourner sur une course et mais d’un autre côté être du côté de ses amis aussi c’est c’est riche en émotion je suis très content pour eux et j’espère vraiment que la course va se passer comme ils le veulent alors Mathieu on te reçoit aujourd’hui dans le cadre d’un projet d’un documentaire même que tu as lancé nouveau souffle euh tu t’es lancé un défi fou celui de de devenir finisher d’un d’un Iron Man en en 1 an alors que tu pratiquais pas du tout ce sport tu viens plutôt des des SPORTCO je crois le rugby c’est ça c’est ça alors à 7 ans j’ai commencé le rugby j’en ai fait pendant 10 ans jusqu’à que je me fracture la clavicule et donc petit à petit bah je me suis tourné vers le triathlon parce que ça sollicitait moins mon épaule et au final bah je me suis lancé le défi de faire cet Iron Man pour plusieurs raisons alors justement on va en parler puisque dans ton documentaire tu veux aussi sensibiliser à les gens autour des problèmes d’addiction notamment l’addiction à l’alcool à la cigarette au mode de vie festif qui c’est vrai et est très démocratisé notamment notamment en France et toi tu commences justement ton documentaire en disant que tu as 22 ans et que tu étais addicte à l’alcool alors c’est vrai que moi ça m’a surpris parce que 22 ans c’est très jeune tu emploies pas le mot alcoolique je crois mais clairement tu tu étais addicte à l’alcool à 22 ans c’est vrai que ça peut être surprenant c’est si jeune ouais tout à fait non je me considère pas comme alcoolique ou alors je connais pas très bien la différence je préfère laisser parler les addictologues sur ce sujet là euh aujourd’hui on commence de plus en plus tôt à boire et à fumer moi en tout cas ça a été mon cas je commencé à boire en 3e puis au fur à mesure où j’aiévolué bah je me suis accoutumé je voulais faire comme les copains pour être bah dans lesffit de groupe tout simplement et ensuite je suis rentré en école de commerce et c’est un peu partout pareil aujourd’hui les jeunes que ce soit en université en école d’ing en école de commerce en médecine on a tendance vraiment à à rentrer encore plus dans l’addiction à boire de plus en plus à fumer de plus en plus parfois aller encore plus loin et quand on est accoutumé après c’est très dur d’en sortir et à quel moment tu as tu t’es dit là il y a quand même un danger que ça bascule du côté festif au côté dépendant c’est j’ai eu mon déclic quand vraiment j’arrivais plus à m’en sortir et et je me disais bon j’en ai marre là maintenant il faut que je trouve un quelque chose qui me force à arrêter qui me force à sortir de ces addictions et pour moi en tout cas ça a été cet Iron Man donc quand je me suis lancé ce défi j’avais plus le choix parce que pour faire un Iron Man en fumant et en buvant c’est quand même compliqué et ça a été pour moi ma solution quoi donc tu t’es dit pour finalement arrêter une addiction je vais changer de mode de vie c’est beaucoup plus simple que fament juste d’arrêter va falloir changer aussi de mode de vie mais pourquoi les Iron Man tu aurais très bien pu faire un semi-marathon te mettre à courir pourquoi pas faire du tennis pourquoi l’Iron Man parce que c’est pas la discipline la plus accessible ouais non très clairement mais en fait il y a eu plus plusieurs causes il y a une première cause qui est addictive pour me forcer à arrêter il fallait quelque chose de vraiment difficile et ensuite il y a des causes un peu plus personnelles c’est dire que j’avais besoin dans ma vie d’aller au bout de quelque chose de vraiment difficile de me prouver des choses à moi-même et parfois aussi aux autres donc il y avait des motivations intrinsèques et des motivation extrinsèque et et aussi bah dernièrement la la cause physique j’avais plus de clavicule j’ai encore des plaques dans l’épaule et il me fallait quelque chose pour me remettre en celle donc c’est plusieurs causes qui ont fait que au final je me suis lancé ce défi là en particulier donc si j’ai bien compris si le défi finalement n’était pas extrême il t’aurait pas motivé à changer de mode de vie et à t’entraîner vraiment rigoureusement il fallait quelque chose d’extrême pour que ça marche c’est ça j’étais un moment dans ma vie où où je me posais tellement de questions qu’il fallait vraiment que que je trouve quelque chose d’important et et d’extrême comme tu dis alors quand tu as annoncé à tes proches à tes amis qui t’ tu es plutôt le mature qui fait la fête qui aime bien fumer des cigarettes et boire des verres en faisant la fête comment est-ce qu’ils ont pris cette cette nouvelle de te lancer dans dans un dans un Iron Man très clairement au début ça a été un peu difficile il y a eu beaucoup d’incompréhension parce que déjà j’étais dans un milieu qui était pas forcément très sportif ou alors mes potes il faisaient du rugby donc il connaissaient pas cette discipline il savaient pas que ça demandait autant d’engagement et et de rigueur donc il y a eu de l’incompréhension et et parfois aussi un peu d’éloignement parce que ben je sortais plus beaucoup on se voyait plus eux ils étaient un peu plus dans dans le côté festif donc forcément ça nous a éloigné au début ça a été dur pour te comprendre mais au fur à mesure tout va bien maintenant quoi alors c’est vrai que c’est tu soulignes quelque chose d’intéressant puisque chez un jeune la consommation d’alcool elle est très normalisée finalement dans la société c’est normal qu’un jeune fume c’est normal qu’un étudiant à l’école de commerce se voilà s’alcoolise le weekend pendant les fêtes mais un jeune finalement qui va faire du sport qui va se lever à 6h du matin pour aller courir pour aller faire du vélo pour all nager c’est presque lui qui est anormal c’est presque lui qui est qui est un peu jugé quoi tout à fait ouais ben je sais pas quoi répondre à ça tellement c’est la vérité aujourd’hui si tu bois pas et tu fumes pas tu es pas tu es considéré comme quelqu’un de pas cool et par contre si tu fais des Iron Man tu es considéré comme quelqu’un de malade donc c’est presque limite mais tu es jeune tu es tu vois on essaie presque de te dissuader ce soit ça ou même le marathon souvent ça des fois ça inquiète même plus les proches c’est vrai que c’est c’est bizarre comment tu tu l’expliques toi ça c’estàd quel aspect le côté que ça peut faire peur aux proches et aux amis en vérité je le comprends parce que l’Iron Man ça reste quand même une discipline assez extrême c’est parfois plus de 10h d’effort même 15h donc je comprends que ça est frais et que et que des gens se disent c’est hors norme et c’est vrai que c’est hors norme donc d’un côté je les comprends mais parfois on a besoin de ça pour avancer dans la vie et et il faut pas faut pas marginaliser les gens justement alors toi ton initiation au triathlon et à la très longue distance bah ça tu vas faire quelques erreurs on va dire et la première c’est que tu as voulu gérer un petit peu ça tout seul et puis surtout ça va devenir presque obsessionnel un peu comme si tu te libérer d’une adduction pour t’en attacher une autre celle du sport ouais tout à fait alors au début j’étais quelqu’un de borné j’étais un jeune simplement je je pensais que je pouvais arriver à tout faire tout seul donc que ça soit mes études réaliser un Iron Man monter un documentaire donc bah je me levais tous les jours à 6h du matin pour aller m’entraîner pour ensuite aller en cours et forcément c’est pas la recette magique qui marche je récupérais pas donc je mangeais mal parce que pour moi manger bien c’était manger moins je m’entraînais n’importe comment à chaque fois que je sortais faire une sortie c’était pour me donner à fond et faire les distances donc c’est vrai que c’était pas la bonne méthode donc clairement mentalement j’étais au fond du trou ça a des répercussions sur le mental quoi donc la notion de plaisir elle a elle était pas présente c’était vraiment le côté obsessionnel tu vas perdre beaucoup de poids euh tu vas t’isoler aussi un peu de tes proches euh ça j’imagine que ça dû être compliqué à gérer qu’est-ce qui a fait que tu t’es dit là je fais n’importe quoi et il faut si je veux aller au bout de mon défi que je sois un petit peu plus intelligent dans ma façon de faire bah j’ai eu la chance et la clairvoyance d’esprit quand même de m’inscrire dans un club de triathlon là c’est bébé donc à Boulogne là où j’habite et c’est là où j’ai rencontré mon coach Iron Man bon ça tu les gens le verront dans le documentaire mais il m’a beaucoup aidé Adrien Adrien exactement il m’a beaucoup aidé et il m’a permis de prendre conscience de toutes ces notions de nutrition récupération d’entraînement qui sont importantes pour avoir un bon mental et progresser tout simplement une fois que je les ai mis en pratique bah j’ai tout de suite vu les effets et que ça soit mentau et sur la performance l’erreur que tu as faite toi c’est de tout vouloir caler c’est-à-dire que tu travaillais à côté tu étais aussi étudiant tu avais ton projet de documentaires tes entraînements tu as voulu tout rentrer dans une journée et là malheureusement bah le corps il a ses limites quand même c’est ça tout à fait clairement j’étais je sais même pas aujourd’hui j’ai même pas les mots pour le décrire je me rends même pas compte je sais pas comment j’ai pu faire ça et si à refaire je le ferai pas mais d’un autre côté je me dis que ça m’a permis aujourd’hui de créer ce magnifique documentaire et de rencontrer des personnes incroyables donc je me dis je sais pas quoi en penser donc finalement Adrien va t’aider il va te j’imagine te proposer un plan d’entraînement il va peut-être aussi un petit peu freiner tes tes envies frénétique d’entraînement limiter un peu à les sessions la vitesse structurée plus ton organisation et tu vas ire tu vas prendre le départ de cette Iron Man de de Vichy comment tu t’es senti sur la ligne de départ et ben bizarrement j’étais pas forcément bien c’est-à-dire que certes j’avais cette très bonne préparation de la de la part d’Adrien tout était carré tout était parfait mais mentalement j’étais à zéro c’est que j’avais plus de force j’avais pas envie de prendre le départ pour moi c’était insignifiant en fait de prendre le départ çaavait plus de sens finalement ça avait plus de sens j’avais aucun plaisir j’ai pas envie de je vais pas spoiler le documentaire mais vous verrez le marathon est quand même assez parlant mais oui mentalement j’étais à zéro et pour faire une bonne performance il faut que à la fois le physique et le mental soit au rendez-vous sinon clairement on prend plus de plaisir et on narrive pas forcément à à atteindre ses objectifs ça dépend h et finalement tu es allé au bout de cette épreuve même si on va pas spolier voilà le le le le documentaire aujourd’hui quel défi tu as envie de te lancer est-ce que tu as envie finalement de poursuivre l’aventure Iron Man est-ce que tu as envie d’aller peut-être sur d’autres épreuves comment tu vois la suite des choses alors aujourd’hui c’est sûr que ça reste quand même assez flou là ça fait maintenant un an que j’ai fait cet Iron Man j’ai fait un marathon il y a quelques semaine avec un ami euh clairement c’était le but cette année c’était de prendre du plaisir et réussir à à garder un équilibre euh que ça soit pro perso et sportif euh c’est ce que j’ai essayé de faire cette année ça s’est plutôt bien passé euh et j’espère continuer à faire ça est-ce qu’aujourd’hui tu bois encore est-ce que tu tu fumes encore est-ce que euh ce mode de vie un peu plus festif est-ce qu’aujourd’hui voilà quel rapport tu gardes par rapport à ça yes bien sûr aujourd’hui je bois plus et je fume plus et après mon Iron Man je me disais peut-être que c’est un peu extrême on peut garder du plaisir en buvant quelques verr ou voilà sans forcément être alcoolisé et bon ça m’a pas plu parce que clairement ça me dégoûte maintenant et et donc non je bois plus et ça me correspond très bien par contre je continue à sortir je peux rentrer à 5h du matin sans avoir bu une goutte d’Al l’cole et c’est trop bien parce que le lendemain je peux Allis faire du sport quand même quoi alors tu as quel âge aujourd’hui aujourd’hui j’ai 23 ans tu as 23 ans et donc tu as lancé voilà ce documentaire nouveau nouveau souffle tu étais pas forcément vidéas tu connaissais pas forcément le monde de la vidéo du du documentaire comment tu es venu l’idée justement de faire ce projet bah en janvier 2023 une fois que bah j’ai rencontré Adrien que j’ai réussi à sortir un peu de tous mes démons d’entraînement de récupération nutrition et que j’ai un peu compris tout ça et que j’étais aussi sorti de mes addictions alcool et tabac je me suis dit là je me sens bien et je peux pas garder ce parcours pour moi tout seul il faut que je le partage aux gens pour qu’ils puissent potentiellement s’en imprégner pour que pour que ça puisse les aider et donc j’ai décidé de faire ce documentaire là accompagné de tous mes amis parce qu’on trouvait que c’était une superbe expérience bah Mathieu moi c’est pour ça aussi que je voulais te recevoir parce que je trouve que c’est quand même assez incroyable tu es parti d’une idée Tu as constitué une équipe tu as cherché aussi des financements tu as réussi à faire financer ton projet parce qu’un documentaire voilà pour nos auditeurs moi j’ai vu euh je sais combien ça coûte he on parle de plusieurs dizaines de milliers d’euros hein c’est c’est quand même voilà c’est c’est c’est un coût ça ça coûte cher de faire aujourd’hui un documentaire donc toi tu as tout tu as tout géré de A à Z tu es allé chercher voilà tes financements tu as pris ton petit ballon de ton de pèlerin et tuas tu as eu cette idée tu l’as monté tu es allé jusqu’au bout tu as eu des obstacles et moi je trouve ça quand même incroyable parce que c’est vrai qu’à 23 ans faire ce que tu as fait c’est quand même génial quoi c’est enfin tu te rends compte un peu de de tout ça bah clairement clairement je suis très très content mais il faut surtout souligner que j’ai été accompagné euh le documentaire il est porté par une magnifique association qui s’appelle ent addict j’ai tous mes amis qui étaient derrière moi j’ai une boîte de prod qui s’occupe de pas une boîte de prod mais un collectif qui s’appelle sucrevision qui s’occupe de tout le côté technique qui sont aussi mes amis et euh donc j’ai vraiment été soutenu moi j’étais vraiment euh le porteur de projets mais euh tout ça a pas ça aurait pas été possible sans mon équipe et je le remercie vraiment non mais c’est ce que je trouve assez fabuleux aujourd’hui dans cette nouvelle génération euh euh de sportifs de jeunes parce que c’est vrai que il y a la critique facile tu vois des anciens qui trouvent souvent les jeunes voilà un peu plus besogneux un peu plus feignant un peu plus qu’ on du mal un rapport au travail un peu un peu compliqué je pense qu’elle est pas c’est pas tout à fait exacte en tout cas de moi ce que je constate c’est que vous avez accès à une multitude d’informations aujourd’hui il a internet en fait voilà vous vous vous formez un petit peu tout seul et euh et c’est vrai qu’on voit des choses complètement dingues quoi donc moi je je salue vraiment ce que tu as réussi à faire euh parce que voilà tu as tu as tout fait pas tout seul mais en tout cas tu as tu as mené ce projet jusqu’au bout et tu as surmonté pas mal de difficulté jusqu’au financement et c’est quand même c’est quand même assez compliqué ben écoute félicitations Mathieu ça a été un plaisir de te recevoir ici à Nice à l’occasion de de l’Iron Man je te souhaite plein de bonnes choses et puis qui sait peut-être qu’on te retrouvera dans une autre épreuve sportive extrême tout à fait ben merci Guillaume de m’avoir invité en tout cas je te dis à très bientôt salut Mathieu je vous propose maintenant d’accueillir Alix nobla elle est tout juste finicheuse de son premier Iron Man 70.3 et même peut-être de son sûrement de son tout premier triathlon salut Alix comment est-ce que ça va après ta petite escapade dans les runissoises pas trop fatigué et ben écoute je me sens terriblement bien j’ai pris un plaisir fou sur cette course et non j’ai j’ai je suis rempli d’ondes positives c’est c’est incroyable bonne expérience alors si j’en crois les premiers mots et ben écoute bonne expérience et j’ai vraiment hâte de de de faire un retour avec moi-même pour un peu réaliser ce qui s’est passé final alors Alix c’est vrai que je connais un peu ton parcours pour t’avoir déjà interviewé je sais que tu viens plutôt du monde du fitness ensuite tu t’es essayé un peu au crossfite après à la course à pied au tril mais le triathlon c’est c’est tout nouveau qu’est-ce qui t’a donné envie d’aller dans cette discipline dans cette épreuve combinée et ben écoute en en 2023 j’ai enchaîné deux ultra je dirais septembre et octobre à 3 semaines d’interval et puis derrière j’ai eu un un petit down en course à pied et puis c’est passé l’hiver on a plutôt fait du enfin j’ai plutôt fait du ski rando et puis j’arrivais pas à me remotiver et puis les dossard arrive je m’étais engagé sur un un très gros ultra celui de la Restonica tril le 110 et puis je me suis dit ok comment faire du volume de manière ludique et là en discutant lors d’un brunch avec des amis m’ dire ah ben nous on fait Nice on fait 70.3 tu devrais venir ça va te plaire et puis et puis j’ai signé quoi alors bon le ludique ça dépend de la définition qu’on met au mot ludique parce que je suis pas sûr que voilà alors c’est tu avais aucune expérience finalement sur sur triathlon non c’est ma tout c’est mon tout premier triathlon effectivement ouais alors c’est ça qui est intéressant parce qu’il y a peut-être des auditeurs des auditrices qui nous écoutent et qui ont peut-être eux aussi envie de se lancé dans cette dans cette aventure parce que c’est vrai que la marque la franchise Iron Man le triathlon c’est une discipline qui plaît de plus en plus et puis tu dois le constater c’est vrai qu’avant les gens étaient très monodiscipline on était PISTAR on était marathoniens on était trailer on était triathlète et puis c un monde cloisonné mais aujourd’hui il y a toute une nouvelle génération de coureurs bah qui aiment bien comme des petites puces aller un peu d’une discipline à une autre après il faut se préparer toi concrètement comment est-ce que tu as fait pour préparer ce triathlon est-ce que tu as voilà est-ce que tu as fait ça LA ONE AGAIN est-ce que tu as vu un coach voilà comment tu as préparé tout ça alors déjà mes entraînements de trail sont un peu à LA ONE AGAIN et je t’avoue que pour la pour le triathlon c’était beaucoup au feeling beaucoup à la sensation je me sentais bien quand j’allais nager ok là je mettais un peu de nage sur les dernières séances quand j’étais dans le sud bah je suis allée essayer l’E libre aussi c’est un monde tout à fait différent de la nage en bassin h et puis puis voilà mes sponsors aussi bah ils ont je pense que ce qui m’a énormément aidé aussi c’est que mes sponsors pour C iron c’est c’est ils m’ont vraiment motivé ils m’ont vraiment encouragé dans ce projet là donc c’est vrai que bah ok je suis monté sur un vélo de route et là d’un coup gros coup de cœur pour le vélo de route et là je me dis ok je pe tuavis jamais fait de vélo avant enfin un petit peu comme ça mais pas un petit peu un petit peu de Gravel comme ça mais non jamais jamais de vélo de route et puis puis les routes autour de chez moi que ce soit de Alpes ou dans le sud du côté d’obagne sont sont formidables sont magnifiques puis en fait je sortais et puis je me suis aperçu que le le le vélo donnait un petit peu la caisse le rythme pour pour la course à pied donc j’ai j’ai su m’améliorer aussi sur ma sur ma course à pied donc là l’un app planant l’autre en fait voilà comme ça et puis j’ai j’ai juste jonglé avec les entraînements avec le feeling tout simplement donc tu as pas forcément suivi le plan d’entraînement tu as plutôt essayé de pratiquer donc nager faire du vélo et et courir et c’est comme ça que tu as que tu as fait ta caisse quoi mais c’est exactement ça moi je me donne toujours alors j’ai pas de jours de repos dans la semaine mais je varie je varie la pratique je varie les sports et je passe toujours au minimum une heure dehors en fait le je passe du temps sur le terrain finalement peu importe le sport peu importe le sport je bouge tout simplement alors là l’objectif c’était pas forcément de faire un chrono c’était plus de de d’être finicheuse en fait si je si je si je comprends bien c’est exa exactement ça et puis surtout d’apprendre la la gestion de course mettre en place ma stratégie nutrition parce que c’était très important ça aussi pour moi de savoir ok est-ce que est-ce que vraiment je sais de quoi je parle et bah ça a bien réussi ça a bien réussi et est-ce que c’est pas une discipline qui parce que c’est intimidant quand même tu vois le triathlon parce que déjà bon tu as trois disciplines qui sont pas forcément en plus parce que les qualités pour être une bonne nageuse c’est pas du tout les qualités pour être une bonne coureuse mais morphologiquement on voit c’est pas c’est pas la même chose quoi c’est des sports qui sont pas antinomiques mais qui sont pas forcément les plus complémentaires euh il y a aussi l’aspect mécanique il faut peut-être changer des fois un pneu on crève il y a tout un côté mécanique tu vois avec le avec le vélo l’entretien comment choisit le vélo est-ce qu’il est adapté à ma taille les équipements euh voilà la dimension aussi sécuritaire tout ça ça peut être intimidant toi si tu as pas fait peur de te lancer dans ces disciplin là alors je dis ça parce que moi j’ai déjà eu le projet de faire un tréatlon et puis c’est vrai que j’ai un peu lâcher en en route bon il y a aussi le covid mais en fait c’est vrai que tu as tellement de choses à apprendre à à après en que en plus avec le travail à côté c’est des fois ça peut être décourageant toi tu as pas ressenti ça h mais écoute c’est enfin je l’ai ressenti jusqu’au dernier moment je stressais pas et puis hier on m’a demandé si mon encore une fois si mon vélo c’était un tubelesse pas un tubelesse et cetera enfin mais mais finalement effectivement oui ça ça peut être un peu stressant il faut il faut savoir que initialement moi je voulais pas faire un sport où je dépendais d’un d’un du matos en fait euh le triathlon oui ça dépend du matos mais en fait c’est aussi le bonhomme qui a sur qui a sur le vélo qui qui qui fait la perf je veux dire j’ai doublé des des des personnes avec des des vélos ultra chers ultra héros et cetera je me suis fait gratter en côte avec par des par d’autres personnes qui avait un vélo qui payait pas de mine ça veut absolument rien dire donc il faut vraiment pas être intimidé le vélo ne fait pas tout enfin le voilà la logistique matérielle ne fait pas tout j’imagine alors sur ces trois disciplines la la quelle tu redoutais le plus entre le vélo la natation ou ou la course à pied tu l’as dit la natation en plus on est en eau libre et c’est différent dans bassin bah finalement celle que j’appréhendais le plus c’était la course à pied parce que c’est curieux ça c’est c’est ça c’est tout le monde me dit ouais tu fais du trait la course à pied ça va bien se passer je suis pas une couruse très rapide je suis pas une couruse de plat quand ça ça up and down quand il y a du nuvel il faut pousser avec les bâtons et là je me suis dit ok la transition après 90 bornes de vélo et 1003 ça va être ça va être compliqué ça s’est bien passé et finalement celle où je pensais un petit peu me faire plus plaisir c’était la natation parce qu’il y avait un un facteur que je n’avais pas pris en compte c’est les autres finalement c’est voilà je je suis rentrée dans l’eau au bout de 100 m je me suis pris un coup de pied une lunettes ont ont volé alors qu’elles étaient sous un deuxième bonnet j’ai fait les techniques que je voyais un petit peu autour de moi et puis bon bah voilà là j’ai un peu paniqué je dis ok je remets les lunettes je les rince j’ai bu la tasse j’ai fait trois brasses et hop c’est reparti et à la sortie pareil 100 m avant de ressortir je me suis repris un un coup de talon dans dans dans la tête mais finalement voilà c’est un petit peu mon baptême de la natation et puis puis je saurai je saurais quandment me défendre pour la prochaine fois tu Nagais bien quand même tu avais déjà quelques Akis dans ce sport là ou tu pars de zéro à non j’ai j’ai al il y a quelque chose qui me sauve c’est que j’ai pas peur déjà parce que je j’ai vu autour de moi énormément de gens stressé pressés par le fait de se dire ok je suis dans l’eau je peux boire la tasse il y a du mouvement même si on voit que c’est flat il y a beaucoup de mouvements dans l’eau euh j’ai pas peur et oui j’avais quand même je sais nager au sans grande technique mais je sais nagé ouais d’accord bon bah c’est c’est quand même déjà un petit Taki parce que c’est aussi l’un des des premier frein alors tu nous dis j’ai pas peur et ça c’est vrai que c’est intéressant parce que tu t’es lancé dans ce célèbre jeu d’aventure euh ensuite sur le sur le tril à chaque fois c’est vrai que tu avais finalement très peu d’expérience mais moi j’ai l’impression quand je vois ce que tu fais que tu ponces un peu Têt baissée quoi tu vois tu te dis bah vasy j’y vais moi pas de problème comment tuexpliques ça justement cette cette cette fou que tu as de de te lancer dans des choses même si sur le papier tu as rien pour euh tu as pas d’expérience quoi ben en fait euh je pense que c’est les c’est ceux qui m’entourent qui m’inspirent déjà première en premier lieu et puis euh en fait je pars du principe que en fait tout le monde est capable peu importe et il y a quelque chose aussi qui est très important c’est que je mets mon ego de côté en fait euh je pense aussi c’est pour ça que les gens ne veulent pas euh se donner de de de gros défis parce que peut-être qu’il se surestiment ou qu’il se sous-estiment mais oh on met les l’ego de côté juste en fait prends le départ teste vois et puis il y a personne qui te jugera c’est pas parce que tu tu fais 100 au lieu de 992 tout le monde s’en fout en fait tout le monde va être hyper inspiré par la médaille que tu vas que tu vas brandir à à l’arrivée et et je pense que c’est c’est très important à ce niveau-là de de mettre son ego de côté et mais tu vois j’avais un peu perdu cette cette Foug cet hiver et puis bah en fait je me suis fait accompagner pourquoi tu l’avais perdu que comment tu bah je pense que ça a été dû ça a été dû à ce qui s’est passé médiatiquement avec la Patrouille des Glaciers à cette pression qu’on a eu les réseaux sociaux tout ça j’avais du mal à faire le tri le bon le mauvais et puis bah je me suis fait accompagner en prépa mental h euh et là ça ça a été un Game changer incroyable toute cette fou médiatique les réseaux sociaux voilà l’harcèlement que vous avez subi euh alors chacun après est libre d’avoir sa propre opinion sur ce qui s’est passé ou pas mais la réalité c’est qu’on harcèle pas les gens et on on n’est pas fait on n’est pas programmé pour subitement recevoir des centaines et des centaines de messages d’insul des gens en plus qui étaient frustrés parce qu’il participer à une compétition et vous avez fait un peu catalyseur de de toute cette frustration donc ça a été quand même très très violent et j’ose à peine imaginer ce que ça doit ce que ça doit être euh et je pense que personne en fait en tout cas psychologiquement normalement constitué entre guillemets peut peut résister à ça donc effectivement ça a dû jouer sur ton moral euh qu’est-ce qui a fait justement que tu as réussi assez vite à sortir la tête de l’eau qu’est-ce que ta coach t’a dit est-ce qu’il y a eu un déclic qui a fait que tu as pu mettre ça un peu de côté alors déjà il y a les les dossards que j’avais pris en avance qui s’approchaient dangereusement mais en fait elle a su vraiment me donner les clés pour réactiver en fait ses envies en arrêtant bah déjà de me comparer à mon entourage qui est quand même mes proches sont sont quand même de des athlètes de haut niveau j’avais besoin de redevenir créatif j’avais besoin de tout ça je le savais au fond de moi mais je l’ c’était bien bien enfoui en disant ok reste à ta place reste à ta place et je me faisais de plus en plus petite mais en fait en fait non en fait parce que ce que j’aime quand elle m’a posé la question qu’est-ce que tu aimes faire avec tes réseaux qu’est-ce que tu tu aimes faire sur les courses mais en fait moi je veux juste motiver les gens à bouger en fait je m’en fous du chrono je m’en fous ah je suis un peu complé triste quand même tu vois quand je rattrape quelqu’un je su je suis super contente et cetera tu vois mais moi ce que je veux c’est que les gens bougent et tu vois encore là sur le parcours dans une discipline où personne me connais mais j’ai combien de fois entendu mon prénom il y a même une nana or ravito une triathlète qui me dit donc je je l’encourage dis alleer parce que moi j’ai toujours un petit mot pour les nanas quand quand on passe à côté bon les hommes aussi et elle me dit B un truc à la con mais elle me dit bah c’est grâce à toi elle me dit c’est grâce à toi que je suis là entre de deux ver d’eau un ravito sur le 21 born et tout le long en fait sur les SEP dernières bornes j’ai dit c’était fou quoi j’ai pas pu enlever le sourire que j’avais sur mon visage tout le long de la course parce que voilà c’est c’est c’est les encouragements c’est ce que c’est c’est ce que j’apporte à ma petite échelle sur les réseaux sociaux et ça c’est les meilleurs retours c’est les meilleurs retours ouais c’est vrai qu’il faut il faut se il faut se rattacher à l’impact positif qu’on peut avoir alors mais ça c’est c’est valable pour toi à grande échelle mais même tu vois nous notre vie de quotidien notre travail notre famille quand quand quelqu’un fait quelque chose on se dit tiens mais pourquoi pas moi tu vois pourquoi moi je pourrais pas réussir je pourrais pas y arriver donc c’est vrai que il y a un cercle vertueux quand même tu vois du côté côté sportif et on le voit on était à on était à h tous les deux et c’est vrai quand tu vas à H c’est une ville qui est très sportive où les gens courent mais c’est normal quand tu grandis dans un environnement où dès que tu sors tu vois des gens courir faire du vélo euh ça joue au ballon dans dans les parcs enfin c’est vrai qu’il y a tu es baigné en fait dans l’univers sportif donc forcément quand tu es voulu dans ces ces eau là tu tu crées quelque chose de de de positif c’est ce que je dis à tout le monde quoi partagez votre passion sur les réseaux sociaux peu importe que vous ayez mais voilà soyez un ambassadeur du sport et et de se bouger il y en a qui le font à grande échelle à moinds d’échelle je sais que tu étais avec Marine L qui a suivi ta course elle aussi je veux dire s’il y a bien quelqu’un qui a qui a œuvré pour démocratiser le triathlon à une époque où il y avait quand même très très peu de femmes qui qui courait le le le triathlon aujourd’hui il en a un peu plus quoi que je crois qu’il y a quand même moins de 10 % sur sur l’Iron Man mais elle aussi elle a subi aussi pas mal de de d’harcèlement suite à ça parce que ben il y a le côté démocratisation mais on se rend compte aujourd’hui quand on voit les les coureurs les profils je sais pas si tuas tu as tucheté un petit regard mais on se rend compte qu’il y a des des morphologies des âges différents et sur ta ligne départ on en par tout ors il y a un monsieur de 84 ans qui a pris tu te rends compte quoi 84 ans il va faire il va faire un un 70.3 quoi c’est complètement dingue à 84 ans des personnes de plus ou moins corpulentes plus ou moins jeunes des personnes avec des handicaps il y avait une personne avec un bras en moins mais je me dis mais comment vélo a fait quoi imagine l’énergie qu’il faut avoir c’est incroyable de de de de voir tout ça quoi c’est ça et c’est pour ça que c’est important aussi quand on quand on fait quand on a un petit moment de Down sur les courses juste lève la tête s’il y a pas de paysage c’est c’est pas grave regarde autour de toi regarde les gens autour de toi tout le monde est dans le même état et et effectivement il y a toutes les morphologies et et et c’est fabuleux c’est le sport c’est c’est incroyable alors on va revenir un petit peu à ta course un peu surprise par la densité sur le la partie natation c’est un petit peu bousculé comment c’est c’est passé après le vélo et et la partie course à pied bah le vélo j’ai adoré j’ai j’ai adoré je pensais pas un jour prendre du plaisir sur la route en vlo et et non et tout le long c’était c’était incroyable j’ai je suis venue faire la la ro il y a quelques semaines mais c’était tout brumeux et puis là je me je lève la tête je je vois les paysages je suis dans la nature en fait il y a pas d’autres endroit euh où j’aurais voulu être en fait finalement parce que je prenais un plaisir fou et la course à pied du coup la course à pied c’était un peu la lutte alors j’étais vraiment surprise de voir que mes jambes étaient encore là après les 90 B de vélo j’ai pris un petit rythme et je me suis dit ok je me suis challengé je dis ok tu passes pas sur ce tu passes pas au-dessus de tel rythme et cetera et j’ai su bah j’ai su me gérer j’ai su continuer à manger continuer à m’hydrater euh j’ai fait attention aussi à ne pas trop me mouiller les chaussures ça je l’ai vu aussi régulièrement les gens qui se mettaient sous le tuyau d’arrosage et ça faisait flop flop pendant encore 17 bornes ça a dû être long pour eux aussi mais mais voilà non j’ai je suis resté vraiment lucide en gestion et et puis tout le long tout le long des aller à l’X donc j’ai j’ai couru 21 born avec le le big smile aussi donc ça a été une très belle course vraiment est-ce que ça ça t’a donné envie du coup de d’en refaire un d’aller peut-être sur voilà un autre 70.3 pourquoi pas d’autres d’autres aussi Iron Man voilà est-ce que tu as envie de poursuivre ça ou c’était juste une petite parenthèse et tu vas revenir au trail je vais absolument garder le trail mais je pense que pour une bonne préparation d’ultra tu vas garder le vélo je vais garder ouais mais je c’est coup de cœur le vélo ouais le vélo et puis je vais garder le triathlon finalement parce que j’adore nager j’adore passer du temps sur mon bike courir à plat aussi ça peut être bien pour apprendre à à pour faire de la vitesse truc que je fais pas donc non j’ai envie de revenir évidemment pour un 70.3 je je réfléchis déjà déjà à un Iron Man mais il va y avoir par contre là intervention je pense d’un coach d’une méthode d’une d’une méthode de d’entraînement parce que je je pense P que seul je pourrais pas le faire vraiment là c’est un autre c’est c’est un autre niveau he c’est un autre ah c’est un autre univers vraiment donc non là là je pense que pour un Iron Man si j’ai envie de prendre plaisir je peux pas faire oui j’y vais au talent non non il va falloir que je structure mon entraînement vraiment et puis puis c’est un challenge maintenant j’ai passé la ligne je sais que ça m’a titillé l’esprit donc bon benah écoute en tout cas j’ai j’espère pouvoir voir ça parce que c’est vrai que l’Iron Man c’est quelque chose quand même on a tendance un peu à le banaliser cette discipline et ça c’est le problème aussi avec les réseaux sociaux tu disais tout à l’heure on est un peu peu voilà dans un environnement où on a l’impression que maintenant voilà faire un marathon moins de 3 He on entend plein de fois c’est pas grand-chose en Iron Man c’est pas grand-chose alors que faut se rendre compte quand même quoi c’est 4 enfin 3 km 800 de natation ensuite tu enchaînes avec 180 de vélo là il y a 2400 m de dé plus à Nice he en plus ensuite un marathon à sous 27 28°gr enfin c’est même le corps humain de quoi il est capable de enfin tu te rends compte de ce qu’il est capable d’ d’enchaîner c’est quand même c’est quand même incroyable et il y a les élites mais aussi les amateurs qui arrivent à faire ça à côté ils ont un travail enfin c’est c’est c’est dingue quoi les ressources qu’on est capable de de de d’exploiter le corps humain c’est c’est fou quoi c’est ça et puis faut pas ooublierier aussi que je pense que c’est ce discours là ça doit venir des des personnes qui dans une journée vont aller nager tempant va faire les distances d’un Iron Man ils vont dire oh oui mais moi je l’ai fait non mais derrière il faut pas oublier il y a quand même une limite horaire voilà on peut pas on peut ça dépend de l’intensité que tu vas y mettre en fait finalement donc mais c’est sûr qu’on peut pas venir avec un programme d’entraînement décousu ça j’en suis certaine ouais là effectivement alors la dernière fois qu’on s’était vu à liag c’était au mois de septembre c’était du côté de de chamoni à l’UTMB où tu avais fait l’assistance de de Mathieu et tu m’avais dit voilà peut-être que en en septembre 2024 je prendrai sûrement le départ du tour autour du Mont-Blanc donc de l’ultra tril du Mont-Blanc euh est-ce que c’est une course qui est encore à ton agenda est-ce que tu vois est-ce que tu vas participer à l’UTMB cette année euh alors cette année je participerai pas à l’UTMB mais bien évidemment qu’elle est qu’elle est sur ma sur ma toutdo ma petite todo liste d’ultra mais mais voilà je pense que vraiment il y a une différence entre l’ultra et le et le 100 miles en fait c’est c’est un autre c’est un autre univers et je peux je peux pas le faire seul je peux pas le faire seul donc j’ai j’ai vraimentie envie de finalement de de prendre le temps de de trouver la bonne personne le bon coach sur lequel m’appuyé clairement c’est ce que je vais faire pour pouvoir préparer ce genre de course mais ça c’est hyper intéressant ce que tu dis et et c’est là où on voit aussi que tu sais de quoi tu es capable mais tu connais aussi tes limites c’est ce que tu nous dis tu tu as été plus intuitif sur ta prépa 70.3 mais tu aurait pas du tout eu cette stratégie là sur Iron Man parce qu’on en voit des fois sur Iron Man des gens et après cha tout le monde fait des erreurs moi le premier je veux dire c’est facile avec 15 ans d’expérience en course à pied de juger les erreurs des débutants parce qu’on oublie vite d’où on vient et ce qu’on a fait faut jamais oublier donc je pense que les erreurs on en fait on en continue à en faire on a besoin d’en faire aussi même si on sait on les fait c’est prouve quand même qu’il y a le le corps aussi a besoin de les faire et et et là tu vois sur sur que ce soit sur Iron Man ou sur ou sur ultra tray tu dis voilà là il y a quand même il y a quand même des limites et il faut pas les faut pas les dépasser parce que il y a faire la distance mais aussi prendre du plaisir parce que là tu vois sur N.3 tu nous dis j’ai eu le smile j’ai adoré même quand même quand je prenais des coup de pied en attation finalement c’est quand même des des bons moments et puis c’est ça aussi une aventure sportive faut pas la subir à 100 % si c’est un cauchemar du début à la fin fin euh c’est c’est pas cool quoi c’est ça je te rejoins pour moi c’est très important alors certes oui on on il y a des moments où on va se sentir dans l’inconfort il va falloir lutter avec soi-même et c’est ça qu’on cherche finalement puis c’est là qu’on grandit mais finir une course et être déçu parce que tout le long ça a été un chemin de croix je suis pas sûr que ce soit la meilleure empreinte qu’on peut laisser à à notre corps et à notre têtees sur sur n’importe quelle course d’ailleurs donc voilà donc il y a il y a des moments bah enfin moi je préfère quitte un jour où je me sens pas bien et je suis alignée sur une ligne de départ et ben c’est pas grave en fait je vais aller à mon rythme mais je veux ça fait partie pour moi de du dossard il y a un moment donné faut faut prendre plaisir aussi il y a des moments durs mais il y a un moments aussi voilà donc l’exérience globale parce que c’est dur sur le moment mais après la course on doit se sentir fier on doit se sentir heureux et dire j’ai adoré faire ça et j’ai envie de le refaire ex oui oui oui Non Non mais j’ai eu le smile tout le long mais je vais pas dire ah oui c’était trop facile absolument pas absolument pas euh non non il y a des moments dans la course à pied quand on prenait le quand on voyait l’aéroport au bout on disait il va falloir que je retourne là et que je fasse deux allers-retour c’était c’était c’était chaud mais hop là on sourit on se donne du positif on et on y va quoi donc pas du TMB tu vas rester un peu sur 100 km faire voilà faire tes armes et puis c’est vrai on le voit même sur très haut niveau les coururs de de 200 100 km qu’on on fait la transition sur sur sur 100 miles 170 10 km bah ça se passe pas toujours bien quoi et on voit que les meilleurs coureurs de sang c’est pas forcément ceux qui réussissent après sur sur voilà c’est ces 70 km en plus ça fait quand même toute toute la différence il faut pouvoir apprendre la distance et se laisser du temps aussi c’est vrai que c’est c’est très important et ben écoute merci infiniment Alix c’était trop cool de pouvoir avoir de tes de tes nouvelles je m’attendais pas forcément à te voir ici tu vois comme quoi tout est voilà tout tout est surprenant avec toi mais c’est très très cool et puis bah écoute je te souhaite le meilleur pour pour la suite merci beaucoup merci à toutes celles et ceux d’avoir suivi cet épisode jusqu’au bout on se retrouve dès vendredi prochain pour un épisode avec avec Matthieu Blanchard d’ailleurs où on va parler un peu de la routine post entraînement sur voilà comment prendre soin de soi de sa peau après l’exercice physique ça va peut-être te servir il a fait pas mal de soleil donc tu c’est peut-être des choses qui vont qui vont vous intéresser merci encore à très bientôt

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