Tensions diplomatiques entre le Mali et la Mauritanie après des enlèvements à la frontière

Vives tensions diplomatiques entre deux pays frontaliers, le Mali et la Mauritanie après la mort, l’enlèvement d’au moins d’une dizaine de civils mauritaniens à la frontière des deux pays… Nouakchott parle d’exactions répétées subies par ses ressortissants.

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vous êtes sur France 24 et vous avez raison bienvenue dans votre journal de l’Afrique à la une ce soir de vive tension entre le Mali et la Mauritanie après la mort et l’enlèvement d’au moins une dizaine de civils mauritaniens à la frontière entre les deux pays matchot accuse l’armée malienne et les combattants du groupe russe Wagner mais Bamako fait silence radio élément de réponse à suivre à la Une aussi Nairobi sous les eaux la capitale kenian a subi de fortes précipitation ces derniers jours des arbres se sont couchés au milieu des routes de nombreuses rivières sont sorties de leur lit et en quelques minutes des centaines de logements sont devenus inhabitables le dossier politique de ce dimanche soir nous amemènera au Togo le pays traverse une séquence politique à quelques jours des législatives qui se tiendront le 29 avril le pays a changé de constitution et de régime politique passant de présidentielle à parlementaire l’opposition et des membres de la société civile sont vent debout certains dénoncent un coup d’état constitutionnel le pouvoir au contraire argue d’une plus grande stabilité politique d’un régime parlementaire pour décrypter tout ça cette séquence nous sommes avec le journaliste indépendant et chercheur associé à Liris Francis lalouo le ministre de la Défense mauritanien a été reçu à Bamako une visite pour évoquer les tensions diplomatique qui existent entre les deux pays frontaliers en effet au moins une dizaine de civils mauritaniens auraient été tués ou enlevés une situation qui a provoqué la colère de nochot qui parle d’exaction répété subies par ses ressortissants les explications de notre correspondant régional Serge Daniel convocation de l’ambassadeur du Mali en Mauritanie par le ministère des Affaires étrangères en voie d’une mission spéciale de Nook tababaco pour porter un message officiel la Mauritanie proteste contre ce qu’elle appelle les exaction subies par ces ressortissant civil à la frontière entre les deux pays dans au moins trois villages à ses frontières selon nos sources une dizaine de civiles à mauritaniens tués blessés ou même enlevé la Mauritanie pointe du doigt des groupes armés non identifiés mais également lesffce de défense et de sécurité du Mali Nook n’a pas aussi apprécié il y a environ 2 semaines l’intrusion sur son territoire de groupe Wagner d’élément du groupe Wagner venu du Mali qui était à la poursuite d’éléments armés nous n’allons plus rester les BR pas croisé expliquet-on à NOOC pour dire que la sécurité sera renforcée le long des deux frontières on passe au Burkina Faso où les habitants de Diapaga dans l’est du pays ont décidé de braver les risques et de manifester contre les attaques terroristes il demandent également un ravitaillement en vivre indispensable soulignant la montée alarmante des exactions terroristes qui ont déjà coûté la vie à des milliers de personnes maamara cette semaine plusieurs des centaines de personnes ont manifesté dans les régions des villes de Diapaga de Mouna et dans d’autres localités du Burkina Faso dénonçant une insécurité grandissante et appellant les autorités à prendre des mesures face aux attaques diadistes récurrentes les organisateurs de ces manifestation pointent du doigt le manque d’action du gouvernement face à la multiplication des attaques diadistes ces manifestations interviennent alors que l’armée bkinabé a acquis de nouveaux matériels dans une volonté de moderniser ses équipements selon une source militaire bkinabé avec qui nous avons échangé pour cet exper en sécurité il est urgent de faire face à cette réalité pour éviter de tomber dans un cycle de crise perpétuelle si le Burkina et les pays voisin ne cherche pas une solution concrète pragmatique mais mettre l’idéologie en avant oui il y a ce r de perpétuation de de de de la crise en fait pas la crise de la violence ne pas rester enclavé physiquement et ajouter un enclavement politique morale et commercial je pense que pour un peuple de grands travailleurs ce serait la double peine depuis 2015 les attaques terroristes ont coûté la vie à plus de 20000 personnes et ont contraint des milliers d’autres à fuir créant ainsi une situation de déplacement massif le Kenya victime de précipitation intense ces derniers jours la saison des pluies en cours affecte grandement Nairobi durant la nuit de samedi à dimanche la capitale s’est retrouvé sous les eaux des arbres se sont couchés au milieu des routes des nombreuses rivières sont sorties de leur lit et en quelques minutes des centaines de logements sont devenus inhabitable la correspondance de Bastien renoué il va falloir s’habituer à ces pluies préviennent les météorologues Kenan la saison des pluies au Kenya a démarré il y a près de 3 semaines en cette saison elle peut durer environ 2 mois et ce que l’on peut dire c’est qu’en ce moment elle é extrêmement violente après près de 3 ans de sécheresse alors plusieurs régions ont été touchées monbasa la 2uxème ville du pays et Nairobi la capitale sont particulièrement affecté avec des rues totalement submergées avec des maisons remplies d’eau de très nombreux habitants on dû faire leur valises pour quitter leur maison se réfugier chez des amis chez de la famille en ville ou parfois même à la campagne pour essayer de trouver des solutions momentanées en attendant que la saison des pluies ne s’arrête de très nombreuses maisons étaient notamment rempli de boue ici à Nairobi toute la journée on a pu voir des habitants tenter de partir de chez eux alors il n’y a pas de bilan à l’heure actuelle le comité de Nairobi n’a pas communiqué par rapport aux personnes déplacées aux maisons sinistrées et ce que l’on peut dire c’est qu’au cours des deux dernières semaines au moins 80000 personnes au Kenya ont été déplacées il y a eu une quarantaine de morts et le pays n’est pas le seul touché dans la région puisque la Tanzanie est-elle aussi touchée par une saison des PLU extrêmement violente au moins une soixantaine de personnes ont été tuées il va falloir trouver des solution momentané il va falloir s’armer de patience préviennent les météorologues car les bulletins des prochains jours des prochaines semaine sont particulièrement alarmants allez on ouvre notre dossier politique de ce dimanche soir consacré à l’actualité politique togolaise le pays vous le savez a basculé dans une 5e République à la faveur d’un vote des députés dont le mandat avait déjà expiré des décembre dernier le Togo est ainsi passé d’un régime parlementaire présidentiel à un régime parlementaire ceci à quelques jours des législative du 29 avril et pour aller plus loin on retrouve Francis lalouo journaliste indépendant chercheur associé à Liris Francis merci d’être notre invité nous aider à décrypter merci à vous la séquence justement politique qui se déroule au Togo alors d’après la nouvelle Constitution le pays vient de passer à un régime parlementaire qu’est-ce que cela implique déjà cela implique que désormais si on se penche sur le texte le président de la République ne sera plus élu au suffrage universel qu’il sera élu par les députés et que le président devrait se défaire de certaines tive au profit d’un président du Conseil des ministres voilà un résumé en fait ce que cela implique cela implique don donc la suppression du siffrage universel en ce qui concerne la désignation du président de de la République ce qui signifie quand même une modification majeure parce que le suffffage universel c’est quand même ce qui reconnaît en fait le souverain primaire c’estàdire le citoyen qui se prononce pour désigner le dirigeant d’un pays quoi donc il s’agit en fait d’un changement majeur d’une réforme d’une grande ampleur radicale et on peut s’étonner que pour passer je dirais à cette étape on n pas eu recours à un consensus national très large c’est-à-dire notamment un référendum un référendum on en parlera je préfère qu’on là maintenant qu’on écoute Skou soking bé voilà vice-président du groupe parlementaire de la majorité unir qui nous donne certaines motivation de ce changement justement et on en parle juste après le régime parlementaire offre une plus grande stabilité politique aux États et si nous jetons nos regards dans la sousrégion nousons constaté que les régimes politiques dans ces pays sont cristalliser sur les présidents de la République et personne ne pourra dire que tout est fait pour que le Président de la République si demain il dienait président du conseil pour qu’il reste indéfiniment au pouvoir alors est-ce on peut le croire est-ce que le régime parlementaire va mettre fin au super présidentialisme l’opposition une partie de la société civile disent qu’au contraire c’est qu’un moyen pour que le président forassimbé se maintienne au pouvoir en fait c’est une monarchisation de la faonction présidentielle tout simplement c’està-dire c’est une manière finalement je dirais de déresponsabiliser aussi le président de de la République je suppose que le président actuel forassingb va se représenter en tout cas serait candidat pour prolonger son mandat prochainement après en avoir effectué quatre quatre mandats et donc pouir voilà donc le président du Conseil des ministres dont on ne connaît pas encore très bien les prérogatives à part que le fait que il voyagerait à la place du président représenterait le président devant cette certaines instances internationales tout cela en fait me semble tout à fait euh disons curieux parce que la question fondamentale que l’on se pose c’est de savoir si c’était une priorité aujourd’hui au Togo de procéder à cette révision constitutionnelle dans un pays qui est confronté quand même à des urgences chroniques hein en matière d’éducation de santé formation formation des jeunes l’emploi des jeunes et j’en passe l’économie le pouvoir d’achat et cetera donc euh les Togolais se demande effectivement si c’était une priorité effectivement aujourd’hui de passer à cette révision est-ce que cela apporte davantage de stabilité au Togo personne n’en sait rien c’est un Paris je dirais que un Paris solitaire du pouvoir et c’est une initiative solitaire du pouvoir qui dénote par ailleurs d’ailleurs une forme de privatisation avancée des institutions de la République alors les les oppos au texte avancé comme argument que la voie référendaire justement vous en parliez pouvait permettre ce changement de Constitution à votre avis pourquoi le choix de fait a été fait de le passer par l’Assemblée nationale ça sappelle le passage en force ouis c’est passage en force parce c’est une initiative privé de pouvoir qui a son agenda et mais cela étant ce qui se passe là je cette constitution est en cohérence avec avec ce régime qui est quand même vieux de 57 ans ouis et et qui n’a jamais mis à son agenda dans la notion d’alternance au sommet de l’État donc c’est une sorte je dirais de c’est un nouvel épisode tout simplement dans la captation par un régime depuis 57 ans des levier de l’état des levier du pouvoir mais au au vu de des résistances de justement de de ces on a vu des manifestations on a vu quand même une mobilisation de la société togolaise est-ce que vous diriez que cette crise elle est annonciatrice de quelque chose de plus grand est-ce que le pouvoir des des niassimbé est menacé ou oh vous savez trop depuis 50 ans on a parlé souvent de de grandes menaces vous savez dans la région ouest africaine le Togo c’est une usine à crise hein et on en a vu depuis depuis 50 ans des crises à rebondissement des c’est un épisode de plus face à une opposition qui est fragmentée quand même qui est parfois fatiguée déboussolé et de temps en temps on a vu aussi des opposants devenir des alliés objectifs du pouvoir pour des raisons particulières donc voilà il s’agit d’un épisode de plus dans la captation de levier comme je disais de levier du pouvoir par un régime cinquantenaair et bien plus encore alors c’est ces législatives du coup deviennent importantes cruciales même parce que ceux qui remporteront ces élections en tout cas pourront prendre la tête du pays finalement donc je propose qu’on écoute justement pour l’opposition on écoute Brigitte cafoué Adia Mabo Johnson du front touche pas à ma constitution et on en parle juste après nous on ne reconnaît pas cette constitution mais si on s’ent tête et qu’on nous on nous la présente au début nous disons c’est très simple nos chers compatriotes donnons-nous les moyens qu’il faut donnez-nous ces moyens là dès qu’on arrive à l’Assemblée ce qu’il croi à voir fait contre nous nous allons le défaire Francis l’opposition a la quand même néanmoins une carte à jouer est-ce qu’elle peut se fédérer pour ces élections présent ai c’est une question récurrente aussi que vous posez constante depuis plusieurs années depuis des décennies celle de savoir si l’opposition pouvait constituer un front uni et compacte face au pouvoir la réponse malheureusement au fil du temps a été non et aujourd’hui à la veille de cette le paysage politique togolais se présente au fond de la même façon que il y a quelques années encore c’est-à-dire fragmenté avec des oppositions qui n’ont pas forcément toujours le même agenda et qui effectivement pour objet simplement de de croire de manière un peu incantatoire que chaque élection pourrait changer la donne or l’histoire nous a prouvé l’istoire to nous a prouvé que systématiquement d’élection en élection tout les d les d étai soit en tout cas les jeux étaient faits à l’avance et je ne pense pas qu’on aurait une surprise de ce point de vue à l’issue de cette législative les résultats étant pratiquement fixés d’avance est-ce que ces élections est-ce que les conditions d’ailleurs sont réunies pour des condition pour une des élections libres et transparente bah déjà vous savez c’est une ce sont on parle de de la CDAO qui doit envoyer une mission aussi oui bon la date de législative a déjà été enfin reporté par de fois l’ti toujours du pouvoir c’est le pouvoir qui impose son chronogramme et qui impose son agenda drôle de démocratie quand même drôle de compétition électorale dans dans un système où finalement je dirais le l’ordonnateur finalement de du jeu électoral c’est l’état et ce je n’ai pas partagé avec les autres forces vives de la nation avec les autres partis politiques donc il n’y a pas je dirais une coproduction du jeux électoral par le pouvoir et l’opposition donc cela nous amène à craindre une fois de plus un résultat qui est pratiquement écrit d’avance ben on suivra ça évidemment les élections c’est le 29 avril on suivra ça sur France24 merci Francis loupo d’être venu sur ce JTA de France 24 merci beaucoup merci à tous ceux qui nous ont suivi partout dans le monde et en particulier de l’omé à Cara en passant par Palimé restez avec nous car l’actualité continue sur France 24 [Musique]