Dès 1930, la jeune philosophe Simone Weil prit conscience des méfaits du colonialisme et elle n’eut de cesse de le dénoncer. Ses analyses de la logique de domination à laquelle nous nous soumettons facilement, résonnent encore puissamment aujourd’hui. Elles peuvent nous aider à y voir plus clair dans les temps chaotiques que nous traversons.
Lors de cet atelier, j’ai présenté quelques idées de la philosophe, puis nous avons questionné un passage de “l’Enracinement” (ouvrage majeur de Simone Weil) et mis en oeuvre l’intelligence collective pour l’interpréter.
CONSULTEZ LES ACTIVITÉS DE PRATIQUE PHILOSOPHIQUE : https://www.laurencebouchet-pratiquephilosophique.com/formation-en-pratique-philosophique
Lire les extraits que nous avons étudiés lors de ce cycle consacré à la philosophe : https://docs.google.com/document/d/1un0ycVYUe2M03s6emH6ITQP95IT2wFUKAyVh4ft0rCk
ah voilà personne qui arrive ah bah oui il y avait encore Elodie et berérénis bonsoir [Musique] bonsoir donc elle a écrit enfin elle a écrit pas mal d’articles contre le colonialisme et ces articles ont été réunis dans un petit texte dans un petit livre auquel on a donné le titre de contô le colonialisme donc je voulais commencer par une petite anecdote euh hier j’étais dans un café à Besançon je sais pas s’il y en a qui ont lu mon poste sur Facebook mais j’étais dans un café et euh à côté de moi il y avait deux jeunes qui étaient assis euh deux jeunes 18 ans à peu près un peu bouteneux je ne sais pas si ce détail est important pour les comprendre mais et il y en a un qui disait à l’autre ouais moi ma grand-mère elle a une immense propriété au Gabon c’est magnifique c’est le paradis regarde c’est Tahiti alors il lui montrait des photos et l’autre était impressionné ouais ça fait plusieurs générations que alors ils étaient bien blancs he boutonneux bien blanc ça fait plusieurs générations que dans ma famille on a une grande propriété là-bas euh regarde e comment on mange bien et puis les gabonnais quand on arrive alors il prépare le jardin le gamin il disait moi quand j’ivais je suis accueillie comme le cingral cette cette expression m’a frappé parce que je trouvais ça bizarre dans la bouche d’un d’un gamin de 18 ans et puis ensuite oh je voudrais tellement t’inviter tu verras c’est le kiffe enfin bon puis j’ai compris que c’est sa famille travailler dans une compagnie pétrolière d’où elle doit tirer beaucoup d’argent euh parce qu’il y a total énergie je crois qui est installé au Gabon hein il y a de la France je crois que le Gabon fait encore un peu partie de la France-Afrique hein enfin je suis pas spécialiste de la question mais je sais que pendant longtemps ça a été la France-Afrique le Gabon hein et donc voilà ça m’ ça m’a interpellé de de les entendre parler comme ça en toute sans du tout comprendre les les enjeux qu’ peut y avoir derrière moi je me dis qu’ils ont 18 ans peut-être ça changera mais puis j’ai fait la comparaison après avec euh Simon veille qui euh bah elle était à peine plus âgé queeux je pense mais en tout cas à 21 ans donc en 1930 euh elle prend conscience de ce que représente la colonisation en lisant des des articles sur la répression d’un soulèvement en Indo-Chine hein puisque donc c’était au Tonquin le Tonquin c’est le nord du Vietnam et là il y a eu un un soulèvement de de soldats vietnamiens qui a été réprimé dans avec beaucoup de violence et là ça ça la ça la choque vraiment et elle dit que bah qu’elle a honte de ce que fait la France quoi et elle a honte aussi de de ce que fait son propre camp c’est-à-dire bon ben vous l’avez compris c’est une femme vraiment de de gauche euh avec des valeurs d’égalité et de justice mais elle est très choquée que bah son propre camp à gauche bah finalement ne ne condamne pas le colonialisme et même parfois le le justifie quoi donc elle constate cettead cette contradiction entre des idéaux émancipateurs et des pratiques de domination de violence de discrimination et donc là elle elle va avoir une critique du du colonialisme très forte elle est peut-être parce qu’on est dans les années donc en 36 elle commence en 36 je sais pas à l’époque combien de personnes critiquaient le colonialiste de façon aussi forte mais elle est quand même une des premières quoi à souligner cette violence qui est faite à certains peuples et donc ben mais ça va un petit peu dans la ligée aussi de finalement elle va va critiquer cette civilisation qui déshumanise alors on l’a vu les fois précédentes dans les méthodes de production comme le taylorisme dont on a vu qu’elle fait la critique mais aussi dans le dans le colonialisme parce que dans les deux cas l’homme n’est qu’une chose dans le cas du tayorisme au service de la machine et dans le cas de la colonisation au service d’intérêt économique mais peut-être d’ailleurs t tout ça j’y pense en disant je crois je sais pas si elle le dit mais ça ça semble être une une sorte de pour suite de ce qui a commencé avec la traite des noirs et peut-être même j’ai vu une émission sur magéan il y a une très bonne émission sur haré que je vous recommande l’histoire de magéan alors c’est passionnant parce qu’il a pris des risque que c’est incroyable c’est la vie qu’il a vécu en décidant de faire le tour du monde en bateau mais d’un autre côté on voit l’Espagne et le Portugal mais qui se il se coupe le monde en deux et puis il dit ça c’est à moi ça c’est à toi et c’est le début de de l’appropriation enfin ça avec Christophe Colomb aussi hein l’idée qu’on s’approprie d’autres territoires et d’autres peuples donc alors je reviens à à à Simone veille donc elle va dénoncer cette logique de chosification de de l’autre et elle observe donc c’est là qu’elle va forger son concept d’enracinement en en en voyant justement ce que produit le déracinement elle comprend la nécessité de l’enracinement il faut dire que le déracinement elle l’a elle-même vécu en tant que femme juive étant obligé de de fuir la France et donc le l’enracinement c’est le titre d’un ces livres sur lequel je reviendrai tout à l’heure et donc pour elle la la colonisation ne soulève pas seulement des questions politiques mais aussi des des problèmes d’ordre spirituel intellectuel et et moraux ah voilà mar qui arrive donc est-ce qu’elle va elle ce qui ce qui la préoccupe c’est les ravages que ça fait dans l’âme des des personnes qui sont colonisées de qui vont subir cette domination parce que dans son texte justement qui s’appelle l’enracinement elle va parler des besoins de l’âme certes le corps a des besoins mais elle va montrer que l’âme a un certain nombre de de besoins et que c’est besoins sont évidemment mis à mal avec le colonialisme alors elle a deux séries de textes où elle dénonce le colonialisme d’abord des textes donc elle a écrit beaucoup d’articles en 1936 et donc là c’est en lien avec ce qui se passe au Front populaire et donc là elle est très choquée par exemple il y avait un mouvement qui s’appelle l’étoile nordafricaine je crois que c’est un un mouvement algérien à vérifier je sais pas si tu ça te dit quelque chose Bachir oui oui oui et donc ce mouvement- là bah qui demande la suppression du code de l’indigénat hein le code de l’indigénat il avait été mis en en place en 1887 qui donnait évidemment des des droits très réduits au peuple autochton par rapport au colons hein et donc ce mouvement nord-africain va demander la suppression du du code de l’indigéna mais les les les partisans du Front populaire bah ils n’acceptent pas et donc vont réprimer ce mouvement et elle ça la Choque dit mais comment on peut faire le tri parmi les opprimés vous vous êtes opprimé dans les dans les usines vous êtes une classe opprimé et vous ne comprenez pas que il y a des des gens qui à l’autre bout de la terre ou en Algérie ou et qui on fait travailler dans des mines et qui sont également opprimé al vraiment elle comprend pas qu’on fasse ce et là elle dit mais qu’il faut être capable de regarder en face ses propres pratiques de domination quoi ce que les mouvements de gauche n’arrivent pas du tout à à voir alors à ce moment-là elle va comparer la colonisation anglaise et la colonisation française elle dit à la limite la colonisation anglaise bah au moins eux ils affichent qu’ils ont des buts commerciaux et ils sont moins hypocrites que les Français parce que les Français leur façon de coloniser c’est très par particulier hein si vous connaissez un peu l’histoire euh c’est que la France prétend civiliser les peuples qu’elle colonise c’est en particulier les théories de de Jules Ferry qui dit qu’on va aller instruire des peuples arriérés sans du tout se soucier évidemment de la culture des peuples colonisés donc la France enfin peut-être Bachir pour tu pour nous dire ce que tu en penses aussi la France moi je m’en suis un petit peu rendu compte en allant au Maroc et en Tunisie euh c’est-à-dire à la fois j’ai l’impression qu’on représente des valeurs issues de la Révolution française d’égalité de liberté d’émancipation mais en même temps on a pratiqué l’inverse donc euh elle voit une grosse contradiction dans la dans les le comportement des des colons français quoi alors elle elle écrit euh j’accuse l’État français et les gouvernements successifs qui l’ont représenté jusqu’à ce jour y compris les deux gouvernements du Front populaire j’accuse une grande partie des colons et des fonctionnaires français tous ceux à qui il est arrivé de traiter un arabe avec mépris ceux qui font verser le sang arabe par la police ceux qui ont opéré et opèent l’expropriation progressive des cultivateurs indigènes ceux qui colon industriels traitent leurs ouvriers comme des bêtes de somme ceux qui fonctionnent accepte réclament qu’on leur verse pour le même travail un tiers de plus qu’à leurs collègues arabes voilà quels sont ceux qui s’im en territoire africain la haine de la France et bon je trouve que ça fait écho à des choses qui se passent aujourd’hui parce que moi je vais sur des murs de Facebook de de de personnes qui vivent au Burkina Faso par exemple et je vois qu’il a il y a une haine de la France aussi hein quand on lit ces textes là contre le colonialisme quand on les lit aujourd’hui je trouve qu’il y a des échos avec ce qui se passe en ce moment qui sont qui sont assez intéressants alors elle dit que cette pratique française du colonialisme aboutit avec ces contradictions une forme d’hypocrisie puisqu’on prend des valeurs d’émancipation mais on les pratique pas du tout enfin pas du tout on les pratique quand même un peu hein on va peut-être pas trop noircir le trait quand même mais en tout cas elle dit ça va produire deux attitudes chez les peuples colonisés soit finalement le rejet de ses valeurs qui se prêtend universel donc rejet des droits de l’homme rejet peut-être de la démocratie rejet des valeurs d’égalité parce que finalement bah c’est pas appliqué avec bah peut-être finalement le le choix de propre des valeurs des des peuples autochtones hein donc on rejette vraiment ces idéaux de qui est censé que sont censés incarner la France soit deuxième attitude et bien les ces valeurs sont appréciées par les peuples colonisés mais ça va susciter un sentiment de révolte très fort parce que comment c’est possible de les proclamer et en même temps de de priver certaines personn de de ses droits quoi donc elle dit qu’il y a ces deux attitudes he soit révolte au nom de ses valeurs mêmes soit finalement rejet de ses valeurs donc ça c’est en 1936 ensuite en 19 938 c’est intéressant parce que je vous avais dit au départ elle est pacifiste et puis là elle se dit non c’est pas possible avec ce qui se passe avec Hitler on peut pas être pacifiste quoi il y a un moment il faut s’opposer à ce qui se passe et en fait elle donc là elle va écrire elle est même allée en Allemagne alors elle fait le mouvement inverse he tous les Juifs fuit l’Allemagne tous ceux qui peuvent elle elle y va pour comprendre ce qui se passe euh donc elle fait un séjour d’été je sais plus exactement quelle date mais elle va essayer de comprendre ce qui se passe en Allemagne et là elle voit des liens entre la pratique d’Hitler et les méthodes coloniales justement elle elle pense que Hitler ne fait que reprendre des pratiques qui ont été utilisées qui sont utilisées dans les colonies effectivement l’Allemagne est un pays qui n’a pas de d’Empire comme la France ou l’Angleterre et Hitler cherche à étaler son empire finalement en Europe hein donc il colonise de la même façon que que les les les les Français et les anglais l’ont fait dans le monde eux lui il colonise l’Europe en reprenant des méthodes où finalement le et en les poussant quand même à leur paroxisme où où l’homme n’est plus qu’une chose quoi et ça finit par wiit ou euh où les êtres humains ne sont que de la matière à traiter quoi donc elle écrit l’hitlerisme consiste dans l’application par l’Allemagne au continent européen et plus g et plus généralement au pays de race blanche des méthodes de la conquête et de la domination coloniale et et donc alors elle voit qu’ il y a un point commun dans ses méthodes et voilà elle critique nos états démocratiques qui qui appliquent dit-elle des des contraintes dignes d’un État totalitaire dans dans certains pays colonisés quoi alors c’est là donc qu’elle va forger son son concept d’enracinement et qui euh s’oppose évidemment à celui de déracinement et donc là donc c’est une série de textes cette fois-ci écrit B peu avant sa Mortin en 42 43 euh donc ces de de Gaules vous vous souvenez que je vous avais dit qu’elle voulait être parachutée comme infirmière en France et de GA lui dit non non non vous êtes pas il va vous arriver des tas de choses affreuse ça serait plus intéressant que au service de la France vous mettiez votre intelligence en marche et lui demande d’écrire un texte pour prévoir euh l’après-guerre quoi qu’est-ce qu’on va établir après- guerre et c’est là qu’elle écrit donc l’enracinement et le sous-titre c’est prélude à une déclaration des devoirs envers l’être humain alors c’est intéressant parce que elle parle des devoirs en envers l’être humain alors de Gaul ne va pas retenir son texte hein il va retenir il va rester dans l’idée de droit des droits de l’homme qui va texte qui va être pris après par l’ONU euh il va y avoir une nouvelle rédaction des droits de l’homme mais elle elle écrit des devoirs envers l’être humain alors peut-être on verra ça la la prochaine fois pourquoi devoir plutôt que droit euh parce qu’on reprendra un texte de l’enracinement mais en tout cas elle insiste déjà sur cette idée de de devoir quoi qui serait plus fondamentaux que les droits euh donc je reviens au concept d’enracinement et elle dénonce euh une forme d’impérialisme qui déracine et elle dit bon bah évidemment Hitler c’est ce qui pratique en en exterminant des peuples en les faisant se déplacer mais elle est très méfiante en fait aussi à l’égard des États-Unis hein elle dit il y a deux dangers qui menacent l’Europe il y a l’impérialisme nazi ou américain alors elle dit qu’il y en a un qui est quand même plus violent que l’autre mais euh elle voit une violence déracinante dans les deux cas alors chez Hitler c’est évident he parce qu’il y a une négation des cultures des des peuples qui sont exterminés mais chez les Américains aussi y voit une une façon de déraciner en particulier dans le rapport à l’argent qui peut être aussi l’argent déracine en fait euh parce que c’est ce qu’elle dit dans la deuxième partie de l’enracinement l’argent c’est quelque chose après quoi on court très facilement et qui nous fait oublier nos nos valeurs donc euh dans ces formes d’impérialisme pour elle ce qui est dramatique c’est que ça empêche toute forme de rencontre des cultures et [Musique] oui alors elle va comparer elle elle est elle regarde dans l’histoire de de de l’Europe et de l’Occident et elle dit que Ben par exemple il y a il y a eu des des formes d’ de de colonisation moins violentes que d’autres par exemple les gre gre et ils ont imposé leur langue mais ils ont ils se sont aussi fondus dans la culture de ceux qu’il colonisaient hein donc parfois on voit des mélanges dans les parce que c’est pas nouveau que des peuples enconisent d’autres hein ça fait partie de l’histoire humaine mais il y a plusieurs façons de faire et et parfois le peuple colonisateur va s’imprégner aussi de la culture mais pas toujours hein euh dans le pire des cas finalement on va avoir un peuple dominateur qui impose ses façons de faire un autre peuple et ils ne font que coexister de façon totalement séparée hein c’est ce qui s’est passé pas mal quand même avec la colonisation française alors il y a quand même des intellectuels qui se sont intéressés au aux cultures des peuples colonisés hein mais ils sont quand même pas très nombreux et et et et le le le le gros problème pour Simon ve c’est que la culture du colon va supprimer les traditions locales et ça c’est c’est terrible pour elle parce que ça veut dire que les les individus colonisés sont sont coupés de leur racin euh ils vont apprendre par exemple nos ancêtres les Gaulois hein euh et ils vont oublier leur propre histoire en fait on va nier leur propre histoire or pour elle dans parmi ce qui fait partie des besoins de l’âme il y a l’idée de elle dit que l’âme a besoin qu’on d’honneur on a besoin d’honneur non non pas qu’on ait besoin de d’être honoré mais on a besoin euh de se reconnaître par rapport à des sorte de de de personnes honorabl dans le milieu dans lequel on se trouvein euh alors elle dit elle dit par exemple chez les les mineurs hein ceux qui travaillent dans les mines c’est un métier très dur mais qui peut quand même avoir du sens parce que on sait que il y a des gens qui qui ont eu des attitudes remarquables quoi et on les oublie pas ça fait partie de l’histoire mais pareil dans dans l’histoire d’un pays hein c’est pas seulement une corporation de métier dans l’histoire d’un pays il y a des gens wouah c’est un peu des phares hein dans nos cultures la culture française on a plein de pH je sais pas on peut penser à Victor Hugo enfin bon euh mais le le problème c’est que les peuples colonisés ben on leur coupe euh justement ces ces figures dans lesquelles ils pourraient se reconnaître et on fait comme si elle n’existait pas d’ailleurs on s’y intéresse pas du tout et ça pour elle c’est quelque chose de de terrible parce que les individus non ne peuvent pas se s’identifier en fait alors ensuite oui voilà ce ce qu’elle analyse c’est la la le fait que ça va détruire moralement les les peuples les peuples colonisés on brise toute espoir de résistance et elle dit que le problème c’est que comme on casse des certaines valeurs chez les personnes colonisées elle risque de se mettre à penser dans le cadre des colon hein donc c’est c’est très courant celui qui domine euh et soumet une autre personne bah l’autre personne qui est soumise elle va se rebeller pour ressembler au dominateur donc on reste dans dans un cadre finalement qui est imposé par le colon et c’est pour pourquoi elle se elle est un petit peu méfiante à l’égard de certains mouvements décoloniaux dont elle dit qu’il risquerait de de basculer dans le nationalisme parce que on leur a imposé cette vision de des choses et il risque d’être à leur tour s’ils sont pris dans cette passion du nationalisme et ben de chercher l’affrontement parce que quand on est le nationalisme produit finalement le le désir de domination et donc le dominer d’hier risque de devenir le dominant de demain et on arrive on a du mal à sortir de cette logique là je trouve qu’elle a des textes intéressants quand elle dit que il faut pas se tromper d’ennemis l’ennemi elle dit c’est pas l’autre nation l’ennemi c’est le déracinement c’est ça l’ennemi et c’est pourquoi par exemple elle se méfie aussi bien de l’impérialisme américain parce que avec l’impérialisme américain ouais on change de camp mais on reste dans cette logique de domination donc il faut pas euh identifier l’ennemi à un peuple en fait donc pour Simon veale donc le le tyran l’ennemi c’est pas le tyran c’est pas une nation mais c’est un esprit qu’il faut arriver à combattre aussi bien en l’autre évidemment qu’en soi-même l’ennemi il est en nous aussi c’est pas juste l’autre là le méchant qui veut me dominer c’est moi aussi qui est cette volonté de dominer donc elle a cette formule le combat ne peut avoir de sens que s’il est motivé par une horreur non de la personne ou de la nationalité mais de l’esprit des méthodes et des ambitions de l’ennemi c’est ça qu’on qu’on condamne c’est pas c’est pas la nationalité c’est pas le fait qu’il soit allemand ou ou tout ce que vous voulez ou russe aujourd’hui mais c’est ça peut être l’esprit la méthode et l’ambition de l’ennemi c’est ça qu’on qu’on condamne euh alors elle dit aussi cette chose que je trouve intéressante parce que quand elle écrit la guerre n’est pas finie hein on est en 42 43 elle dit si on veut résister à Hitler sans tomber dans ce piège de la domination et ben il faut nécessairement aussi entamer un processus de décolonisation ça marche forcément ensemble parce qu’elle dit nous pourrions ainsi persuader non seulement aux autres mais à nous-mêmes que nous sommes vraiment inspirés par un idéal parce qu’il s’agit pas de combattre les Allemands pour montrer qu’on est les plus forts et que c’est nous qui sommes la nation la plus forte c’est pas du tout ça pour elle mais c’est vraiment être défendre des des des des valeurs quoi et si on défend des valeurs bah ça veut dire que ouais ok il faut combattre Hitler mais alors il faut aussi combattre le le colonialisme donc l’enjeu de la la guerre est pas seulement militaire mais spirituel pour elle il s’agit de s’opposer au nazi dans un esprit de résistance à toute domination et non de concurrence pour la domination et donc voilà lutter contre ce déracinement et elle dit que voilà les peuples ont vraiment besoin de de racines et ell pense que la France a à la fois ses racines dans l’Antiquité grecque mais aussi dans les peuples d’Orient et qu’on on a tendance à oublier cette racine là hein d’un côté la rationalité peut-être et de l’autre la spiritualité et ça on l’oublie et c’est le risque peut-être de l’impérialisme américain c’est de nous faire oublier la dimens spirituelle de l’existence humaine or c’est dans le passé qu’on va pouvoir puiser ces forces spirituel qu’on risque de perdre si si on se laisse déraciner et donc l’Europe le danger qu’elle voit c’est qu’elle risque d’être engloutie par le modèle venu des des États-Unis qui pourrait la faire plonger dans un niilisme et de perte de valeur et de donc elle voit une forme par exemple elle voit aussi le le déracinement de des paysans qui viennent habiter les villes hein elle voit aussi le le chômage elle voit l’habitude de l’horreur de la guerre et elle dit bah tout ça ça ça nous fait perdre nos racines voilà ben justement ce que oui alors si dernière chose oui parce qu’elle elle est très marquée aussi c’est quelqu’un vraiment qui est passionné par l’histoire elle est très intéressée par le modèle des catars hein dans le pays d’c dans le sud de la France et par leur spiritualité et elle elle a cette citation à propos des qatars elle dit au pays d’c au 12e siècle pardon le Pays d’Oc au 12e siècle était éloigné de toute lutte d’idées les idée ne s’y heurtait pas elle circulait dans un milieu continu telle est l’atmosphère qui convient à l’intelligence donc elle voit dans cette période Qatar de l’histoire du sud de la France une une émulation intellectuelle et avec l’idée qu’on n pas là pour lutter on est plutôt là pour pour faire circuler les les influence culturelle mais les qatars dit-elle se sont laissés exterminer en fait pour elle ils ne se sont pas assez batttu mais voilà le problème comment faire de la place à des formes de vie sans vocation à la domination et à l’hégémonie lorsqu’on a justement face à soi une puissance impérialiste qui veut nous éliminer donc à un moment on est obligé de faire usage de la force pour permettre à ces principes de survivre mais comment faire parce qu’on risque fort de se mettre à ressembler à l’ennemi qu’on combat alors elle à ce moment-là elle a l’idée en tout cas en ce qui concerne la France elle dit cette idée qu’il faudrait qu’on brûle tous les documents officiels donc que des résistants aillent s’attaquer aussi au documents officiels relatifs au contrôle des individus donc il faudrait aller je sais pas dans les mairies dans les et pour pour euh pour essayer de d’utiliser la force mais euh qui va qui permettrait de faire tomber le régime en essayant de pas ressembler à celui auquel on s’oppose elle dit il faudrait alors ensuite si jamais la France ne se laisse pas complètement écroulé par le régime nazi euh il faudrait que la la France elle a des valeurs peut-être à à promouvoir parce que malgré tout elle pense que les valeurs de 1789 d’égalité de liberté d’émancipation sont des belles valeurs mais que elle ne peut pas chercher à convertir c’est ça n’a aucun sens par exemple si elle avait vu je pense ce qui s’est passé en irac avec les États-Unis ça n’a aucun sens on ne peut pas chercher à convertir par la violence mais plutôt par l’attraction hein en montrant qu’il a peut-être un une influence qu’on peut exercer par des valeurs mais qu’ s’agit de mettre en pratique évidemment voilà donc je vais m’arrêter là et puis ce que je vous propose ben peut-être si vous avez des questions ou des remarques prendre un petit temps de discussion par rapport à ça puis après je vous propose qu’on qu’on g regarde un texte justement où elle parle de l’enracinement oui Céline ouais juste une petite question quand tu quand tu dis que elle dit que la France a des racines dans l’Antiquité grecque mais aussi dans les peuples d’Orient elle parle de de de ses racines juives à elle c’est ça c’est c’est c’est ça qu’elle entend parole l’Orient ou ouais juive et chrétienne euh et chrétienne ok donc c’est chrétien religieuse peut-être même oui religieuse alors elle elle connaissait très bien les religions alors je je crois qu’elle a échangé avec euh euh avec un Algérien musulman ça te dit rien Bachir de l’époque j’ai oublié son nom euh donc oui elle est très intéressée par toutes les dimensions spirituelles et en tout cas en en Orient par les les trois monothéismes mais ça je je connais pas très très bien sa pensée sur le judaïsme je j’ai prévu de lire ça mais je sais que c’est il y a tout un un domaine de sa de sa réflexion aussi sur les les différents courants spirituels ok merci mais en tout cas c’est ce qu’elle voit dans dans l’Orient c’est c’est cette nécessité d’une spiritualité qui nous fait des qui risque de nous faire défut quoi si on n’y fait pas attention est-ce qu’il y a d’autres questions ou remarques Nathalie comment elle a par quel B elle arriv à s’exprimer en fait elle publier des articles dans des journaux ou tu vois comment ou ouais elle publiait des articles dans des journaux dans des revues euh euh des revues communistes anarchistes elle a beaucoup elle a publié énormément article qui a 14 volumes de tout ce qu’elle a écrit c’est c’est gigantesque hein moi j’ai je suis loin d’avoir lu tout ce qu’elle a écrit et puis elle écrivait dans des carnets aussi oui il faut préciser ça aussi qui qui qu’on a retrouvé à sa mort et là ce sont des intellectuels de l’époque en particulier Albert Camu qui on ont servé ses écrits et les ont publié et puis il y a ses parents aussi je crois la la maman de d’Albert Camu de la la maman d’Albert la maman de Simon ve a conservé aussi les écrits a fait en sorte qu’il soit publié et Camu était très fasciné par cette cette femme et avant de recevoir le le prix Nobel de littérature il d’ailleurs aller voir la la mère de Simon veille se recueillir en souvenir de cette femme qui le trouvé exceptionnelle Antoine c’est c’est intéressant un paradoxal parce que les dans c’est dans les années 30 que a eu lieu la grande exposition coloniale à Paris et lorsqu’on va euh qu’on va au musée de la Porte Dorée on on c’est ça qui est ce musée donc de la de l’immigration qui reste encore et qui est très valorisant quand on rentre dans ce musée ce qui est mis en avant c’est la valeur de ces cultures là oui oui oui et donc et donc c’est là c’est là où c’est très paradoxal parce que ça tombe à la même époque je pense que Simon ve n’en parle ouis alors je sais pas si elle en parle de ces expositions coloniales mais il y a un historien français qui s’appelle Pascal Blanchard qui est spécialiste des expositions colonial je sais pas si il y en a qui le connaissent Pascal Blanchard ouais et il montre re comment ça ça fait partie d’une espèce de folklore qui déshumanise beaucoup les peuples autocttone he puisqueon les montre parquet on va les voir commment on va aux EAU et la thèse de Pascal Blanchard c’est que c’est ça va être le une naissance d’une forme de racisme chez les Français par exemple parce que Pascal Blanchard dit qu’un paysan breton et un paysan sénégalais a priori ils ont tout en commun quoi il y a aucune raison qui se déteste mais quand les paysans français vont à la capitale et qui voi euh euh parquer comme des animaux euh des personnes qui viennent d’Océanie de et là euh bah il se il se croit tout tout d’un coup supérieur à à ces personnes quoi et sur les expositions coloniales c’est c’est intéressant ce qu’il dit Pascal Blanchin mais c’est assz c’est vraiment affreux hein parce qu’il y a vraiment des des EAU des os humains quoi HM mais on assiste depuis quelques années à une remise en question de tout ça une condamnation et une valorisation tout ce qui s’est fait dans C dans ce musée donc de la Porte Dorée oui ouais c’est c’est de tout de tout en l’air quoi ouis oui je suis aller dans ce musée c’est très intéressant où on va au contraire bah montrer la richesse de ces cultures qui qui a été nié quoi h ouais ok bien mais si vous avez pas d’autres questions ou remarque ben je vous propose de de regarder donc ce qu’elle écrit de l’enracinement alors je vais vous le copiercoller dans le Google Doc tu nous redonne le lien du logo ouais alors je donne le [Musique] lien alors pourquoi je vois pas le chat ouis donc ce texte là c’est le début de la deuxème partie de l’enracinement parce que dans la première partie elle a développé justement les besoins de l’âme humaine et [Musique] donc là elle parle d’ de cette autre besoin très particulier celui de l’enracinement donc bah ce que je vous propose déjà c’est qu’on le lise et puis ensuite qu’on le questionne alors sil y a une personne qui veut bien le lire ouais vas-y Antoine ok l’enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine c’est un des plus difficiles à définir un être humain a une racine par sa participation réelle active et naturelle à l’existence d’une collectivité concerne vivant certains trésors du passé et certains pressentiments d’avenir participation naturel c’est-à-dire amener automatiquement par le lieu la naissance la profession l’entourage chaque être humain a besoin d’avoir de multiples racines il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale intellectuelle spirituelle par l’intermédiaire des milieux don il fait naturellement partie je continue ou quelqu’un d’autre [Musique] prend continue il y a pierre qui se propose vas-y pierre les échanges d’influence entre milieux très différents ne sont pas moins indispensables que leur insignement dans l’entourage naturel mais un milieu déterminé dont recevoir une influence extérieure non pas connue comme un apport mais comme un stimulant qui rend sa vie propre plus intense il ne doit se nourrir des apports extérieurs qu’après avoir digéré après les avoir digéré et les individus qui le composent ne doivent les recevoir qu’à travers lui quand un peintre de réelle valeur va dans un musée sonig son originalité est en en est confirmée pardon il doit en être de même pour les diverses populations du globe terrestre et les différents milieux sociaux quelqu’un d’autre je continue il y a Céline ouais vasy Céline il y a déracinement toutes les fois qu’il y a conquête militaire et en ce sens la conquête est presque toujours un mal le déracinement est au minimum quand les conquérrents sont des migrateurs qui s’installent dans le pays conquis se mélangent à la population et prennent racine eux-mêmes tel fut le cas des hélèes en Grèce des Celtes en Gaulle des mors en Espagne mais quand le Conquérant reste étranger au territoire dont il est devenu possesseur le déracinement est une maladie presque mortelle pour les population soumise il atteint le degré le plus aigu quand il y a déportation massive comme dans l’Europe occupée par l’Allemagne ou dans la boucle du nigère ou quand il y a suppression brutale de toutes les traditions locales comme dans les possessions françaises d’océan s’il faut croire gogin et Alain gerbau ok alors on va ben questionner ce texte euh donc je vous propose de poser les les premières questions de d’interprétation du texte et puis après ben c’est vous qui en poserez aussi je vous pose la première et bien on peut questionner tout simplement la première phrase pourquoi c’est un racinement est-il un besoin méconnu donc voilà je vais noter la question je vous laisse relire je la je la note en [Musique] dessous dans un premier temps on pose des questions d’interprétation du texte pour essayer de bien comprendre ce qu’elle dit puis ensuite on verra si on pose des questions qui problématisent ou qui s’éloignent du texte des questions de réflexion tu as écrit la question Laurence ou pas oua je je l’ai écrite en dessous de ok merci en dessous du document je vais la mettre en couleur alors il y a pyon anonyme qui est en train d’écrire déjà une question je sais pas qui c’est python anonyme je je vois apparaître python anonyme je sais pas qui c’est qui a écrit la question là personne peut-être je sais pas y a il y a il y en a quelquesuns qui ont sur leur clavier je sais pas je dirais peut-être Antoine Bachir mais les autres ont pas l’air d’écrire si je sais pas où quelqu’un qui nous entend pas moi j’ai j’ai écrit j’ai mis en toi mais j’ai mis la question ah c’est toi pyon anonyme d’accord ok non mais déjà dans un premier temps ce que je prend c que tu dit qu’il fallait qu’on mettre des questions ah non non mais j’ai j’ai peut-être n’ai-je pas été clair déjà dans un premier temps si vous vouvez répondre à la question que j’ai posé puis après on choisira des questions d’autres d’accord d’autres questions tu veux que je retire ça déjà ben B c’est pas grave tu peux la laisser mais donc déjà si vous avez des éléments de réponse puis que elle nous parle de cet enracinement qui est un besoin très important mais elle dit que c’est méconnu alors on pourra se demander mais pourquoi pourquoi c’est un besoin méconnu et donc on va voir vos hypothèses et quand vous en avez vous faites un signe de la main vous c’est pas vous faites comme vous voulez vous les écrivez ou pas dans le google doc mais en tout cas on va prendre encore un petit peu qui qui aurait déjà une hypothèse sur pour répondre à cette question je sais que il y a des gens rapides parmi vous et il y a des gens moins rapides on va attendre un petit peu quand même tu n’a pas la moindre hypothèse de réponse à cette [Musique] question non personne se manifeste jeen déduis donc que tout le monde a une petite hypothèse modeste ok ben alors qui nous la propose alors mais Antoine t’as déjà entendu alors je donne la priorité aux gens qu’on a un peu moins entendu Nathalie on a pas encore trop entendu là vas-y Nathalie je dirais que c’est c’est difficile parce que c’est multiples il y a de multiples facteurs qui qui situle enracinement c’est une difficulté parce que ça touche de nombreux domaines d’accord alors on va rester un peu chez Nathalie donc parce que il y a de nombreux domaines ce qui fait que ça serait méconnu alors peut-être est-ce que tu saurais préciser ce serait quoi ces nombreux domaines où on peut parler d’enracinement ben elle dit que le le le le fait d’être né n né dans un dans un endroit bien précis ça a des influences à la fois sur notre morale sur notre intellect et sur notre spiritualité h donc il y a des des facteurs divers qui interviennent sur des aspects divers donc c’est c’est pour ça que c’est compliqué ça veut pas dire que c’est impossible mais que c’est complexe d’accord c’est complexe puisque l’enracinement il peut être spirituel moral et intellectuel ouais euh mais alors du coup ça ça serait une réponse à la question euh que ça ça le rendrait méconnu ouais estce que ça va la réponse de Nathalie ça va ou quelqu’un voit un problème est-ce que quelqu’un voit un problème dans sa réponse non ouis le dit natthalie a répondu pourquoi il est difficile de le définir à la question pourquoi il est difficile de définir leracine oui elle a plutôt répondu à cette question là qu’à la question pourquoi c’est un besoin méconnu mais pourquoi mais en même temps c’est une en fait on peut aussi voir ça comme un un début de question parce que il est méconnu justement parce qu’il est difficile à définir et à reconnaître ouais ok hein donc à la fois elle critique mais en même temps elle valide he tu as vu comment elle fait le dit donc il est il est difficile à reconnaître parce qu’il est complexe et ce qui le rend du coup euh je sais plus comment tu as fait le lien méconnu méconnu oui ce qui le rend en même temps euh méconnu difficilement connaissable ouais puisqu’il est complexe d’accord bon alors du coup on valide ta réponse est-ce que que quelqu’un une autre réponse pierre moi j’ai envie de j’ai envie de peut-être dire que c’est aussi une des premières à essayer de définir l’enracinement euh pour pour pour une demande finalement qui qui lui a été qui lui a été faite mais euh mais que donc c’est pas c’est pas un terme forcément très très courant et très très utilisé par par l’ensemble des gens de son entourage ou en tout cas de la la du du monde dans lequel elle se trouve et que ça devient c’est pas c’est pas connu parce que pas défini en fait c’est ça reste flou comme comme notion l’enraassinement peut-être pour pour bon nombre de gens alors j’essie de résumer ton propos pourquoi C cet enracinement est un besoin méconnu alors je je n’arrive pas à résumer ton propos en fait ben je méconnu parce que parce que parce qu’il elle est il est pas il est pas il il n’a pas été souvent comment dire défini oui ou en tout cas enigné je sais pas comment dire d’accord parce que c’est elle qui nous sort ce été utilisé en fait voilà c’est tel qu’ le définit une des premières qui en fait vraiment une définition complète on va dire et complexe aussi ouais alors euh ensuite si tu dis ça est-ce que tu as ta réponse est-ce que tu réponds vraiment pourquoi est-ce que c’est méconnu bah parce que finalement c’est méconnu quoi parce parce que parce que ouais c’est pas c’est pas une réponseou c’est une réponse partielle mais disons que c’est elle est dans les premières à essayer d’y répondre en fait ouais alors ensuite tu vois là la question ta réponse elle a un côté un peu totologique pourquoi c’est méconnu parce que c’est M connu il faudrait se demander mais pourquoi finalement on s’est jamais interrogé là-dessus pourquoi elle est la première à le faire si c’est si important comment ça se fait quelle tu vois on pourrait essayer de questionner ça le sort ou bien sûr hein pourquoi alors elle nous dit que c’est très important puis en même temps c’est c’est la première à conceptualiser cette idée d’enracinement donc comment expliquer ça alors on a une explication c’est c’est tellement complexe que finalement alors on a du mal à en rendre compte mais est-ce que tu verrais une autre raison non ou pas ou alors voir est-ce qu’il y a de personnes qui verrai une autre raison Céline est-ce que ça pourrait être parce que c’est quelque chose de de naturel et donc don les gens n’ont pas conscience oui et et du fait que qu’il n’en a pas conscience euh bah il le il le conceptualise pas ou il le théorise pas et et elle elle elle elle fait ça parce que elle on se demande comment elle a fait mais elle a pris conscience justement oui de cette de cette idée enfin elle a elle a réfléchi euh elle a réussi à à créer ce concept d’enracinement ou je sais pas où est-ce qu’elle l’a déniché ou si elle a fait des parallèles ou si elle l’avait déjà d’accord donc déjà on on reste chez chez Céline a qui qui ne comprend pas ce que dit Céline moi j’ai pas compris ok qui qui peut le reformuler euh pourquoi ce concept d’enracinement était difficile à formuler mais que elle elle le fait juste reprendre l’idée de Céline Antoine moi j’ai j’ai compris que Céline considérait que c’était un concept naturel hm hm et que à partir de là il y a il y a il y a pas de prise de conscience puisque il est là de manière naturelle oui oui on n pas de réflexion pour pour aller plus loin quoi oui ça ça va comme idée cette fois-ci pour les personnes qui n’avaient pas compris l’idée de Céline ouais merci ok donc euh qui qui qui n’est pas d’accord avec Céline ça peut avoir du sens ah qui n’est pas d’accord ou vas-y B chire pourquoi tu n’es pas d’accord d’abord que c’est pas aussi naturel que ça je pense que si on prend compte que le déracinement n’est pas naturel donc on se rend compte que l’enracinement c’est pas c’est pas c’est pas un donnée comme ça qui est qui existe nécessairement parce que en fait je pense que Simon par parle plutôt de essaie de parler en tout cas de d’un droit à l’enracinement c’est l’idée qu’elle essaie de défendre alors donc ton ton idée B chir c’est que comme on peut aussi bien être déraciné l’enracinement n’est pas naturel puisqu’on peut aussi bien être dassiné voilà c’est ça oui oui alors euh donc est-ce que ça remet en en cause ce que disait Céline et dit moi j’ai pas compris comme toi ce qu’a dit Bacher même s’il a dit oui mais c’est parce qu’on a été il dit déraciné qu’on a eu besoin de définir l’enracinement et qu’on découvre que c’est un besoin naturel après coup c’est pas iné comme un besoin de dormir ou de manger c’est un besoin qui va se créer parce que soudainement on va se retrouver déraciné et qu’on va découvrir que on a un besoin d’être enraciné c’est ce que d’ d’accord alors je sais je sais pas si c’est ça maintenant que parce que c’était ça Bachir j’ai ce que tu voulais dire ou c’était pas ça j’ai pas alors maintenant est-ce que Elodie avec Elodie ou est-ce qu’elle est avec Bachir et est-ce qu’on arrive à être en même temps avec Simon veille là de mettre toutes nos nos consciences en en lien euh bon alors c’est si on prend ce que tu dis et le dit c’està-dire on prend conscience de l’importance du concept d’enracinement quand on est déraciné en fait c’est ça c’est ça ton idée le dis si on prends ce que tu viens de dire oui c’est un besoin naturel mais qui va s’avérer quand soudainement on en est donc ça ça va dans le sens de ce que disait Céline c’est-à-dire quand c’est naturel bah je me rends pas bien compte mais c’est une fois qu’on me le retire et ben là je me rends compte qu’en fait c’est un besoin ça serait ça hein donc ça ça approfondit ce que dit Céline on a un ement mais si jamais on nou l’autre on se rend compte que finalement bah c’était un besoin important quoi ok donc euh donc on a une notre message à s on a un enracinement mais si jamais en hauteur on se rend compte que finalement je sais pas pourquoi ça se met en marche ce truc fait le coup tous les mercredis soir euh alors où est-ce qu’on en est Céline ça doit être quand je dis un truc il y a il y a l’intelligence artificielle que je ne maîtrise pas de mon ordinateur qui se met à réagir bon euh tu es pisté là tu es exp ouais c’est un peu inquiétant bon euh de pas te faire déraciner là oui je pense que c’est l’intelligence artificielle peut peut-être nous déraciner on verra peut-être on pour poursuivre avec l’actualité je propose qu’on on décortique encore un peu le texte et peut-être à présvoir les échos dans l’actualité enfin donc on était en train de dire voilà c’est naturel mais si on nous l’autre là on se rend compte de l’importance ok donc est-ce qu’on a une réponse à notre question est-ce qu’il y avait des personnes qui avaient d’autres réponses et le dit non seulement c’est sa définition qui est complexe et pour enfin si elle est si méconnue c’est qu’on a du mal aussi à voir dans sa complexité un être humain très vite on arrive à le h à le euh à le rendre comment à le diminuer devant nos yeux à quelque chose mais c’est très difficile de reconnaître ce besoin parce qu’ il faut voir la partie intellectuel spirituel euh sentimental dans son dans sa globalité il faut pouvoir voir l’être humain et là on pourra reconnaître ce besoin qui est méconnu en général d’accord hein donc on a une vision de de l’être humain assez superficielle ce qui fait qu’on ne voit pas toute cette profondeur quoi hein comm tu disait on chosifie ou on le rabaisse devant nos yeux à quelque chose en fait et puis on le voit pas dans sa globalité quoi oui c’est ça ensuite avec des extrémités qu’on qu’on voit dans le nazisme ou dans l’esclavagisme et cetera où on voit juste une marchandise quoi donc ça nous fait trois raisons j’essaie de résumer la la complexité de cet enracinement c’est l’idée de de Nathalie qui fait que on a du mal à le définir l’idée de Céline c’est que cette en racinement en principe il est naturel donc on s’en rend pas bien compte en revanche on va s’en rendre compte quand il nous est ôté et puis ton idée c’est que on peut plaquer sur les les humains une vision extrêmement superficielle et on se rend pas compte de cette profondeur intellectuelle spirituelle et morale c’est ça alors est-ce que Antoine je vois que tu veux te manifester c’est parce que tu nes pas d’accord avec une idée c’est parce que tu veux en ajouter une autre c’est pour quoi faire non j’ai j’ai j’ai j’ai un questionnement quand même par rapport à ce que vient de dire Elodie parce que euh ça se passe quand même dans 1930 tous les philosophes et la question de l’être humain c’est pas nouveau quoi la spiritualité le côté intérieur je dirais que les philosophes l’ont déjà creusé ça donc donc on peut pas dire que c’est méconnu donc ça c’était un point d’interrogation par contre ce que je me dis c’est que quelque part c’est méconnu parce que le colonialisme est et le le déracinement ou le n’était peut-être pas compris ou analyser ou il y avait pour le commun des mortels il était pas conscient de ce qui se passait donc on ben à nouveau tu reviens sur l’idée de d’un d’unconscient de ce qui se passe quoi c’est ça c’est c’est un manque de de conscience de mais donc ça va dans le sens de ce que dit Elodie la personne qui juge de façon très superficielle elle a pas conscience qu’elle est en train de juger de façon superficielle ci c’est ça et le ça ça veut pas dire que l’être humain n’est pas n’est pas déjà connu ou ou ou ou concepts qui sont rattachés à l’être humain ce que j’avais compris de la part d’é Lodi c’est c’est pas tellement ça en fait alors Elodie elle dit qu’on peut avoir cette vision superficielle de l’être humain ça veut pas dire qu’il y a pas des philosophes qui ont montrer que non moi j’ai compris que come come on B attends on va demander à pas on a demandé à Elodie que tu nous redises donc c’est on n pas conscience de l’enracinement parce qu’on a une vision superficielle de l’être humain c’est ça et cette vision superficielle de l’être humain elle viendrait d’où tu dirais le dit non moi je réponds à la question initiale pourquoi le besoin naturel qui est l’enracinement et un des plus méconnus c’est parce que quand on regarde un être humain dans on on oublie dans sa globalité tout ce qui le constitue et dans cette complexité de tout ce qui le constituue il y a des racines tel qu’elle dit enfin je comme disaent Nathalie et Céline j’aiajoutéis la dimension que et justement quand on regarde un être humain on ne voit pas naturellement qu’il est constitué par tout un toute une histoire toutes ses racines et on l’oublie ouais voilà voilà alors ensuite ce que tu disais Antoine c’est que quand même il y a des philosophes et cetera qui ont montré que les êtres humains sont évidemment plus profonds que cette surface oui mais l’enracinement comme besoin on n’a pas été conceptualisé jusqu’à tardivement parce que on dans nos murs et je crois que Antoine c’est ce qu’il disait dans la dans nos pratiques et c’est ce qu’elle dénonce Simon ve on ne voit pas on ne voit pas toute cette dimension là ce qui ce qui fait qu’on oublie l’enracinement le comme besoin naturel on voit pas cette profondeur maintenant on pourrait se demander qu’est-ce qui fait qu’on ne qu’on ne voit pas cette profondeur qu’est-ce quelle est la cause de cette de cet aveuglement quoi Nathalie ouais par rapport à ce qu’a dit Antoine je dirais que les philosophes en fait euh il ils sont quand même du côté des colonisateurs c’est-à-dire que après il y a peut-être il y avait des philosophes peut-être et des gens qui réfléchissaient chez ces peuples mais nos philosophes à nous il voyaient les choses avec le regard de du colonisateur c’est-à-dire que en fait on s’interroge sur ce qui nous fait souffrir donc ils en souffrai pas de ça parce que ils étaient pas dans cet état de de colonisation h donc ils avaient pas le questionnement parce que je sais pas si c’est si on comprend alors tu rajoutes une nouvellité c’est qu’on va se questionner à partir du moment où où on en souffre oui le le colon c’est comme le jeune dont je vous parlais là pour commencer qui était au restaurant il voit pas le problème puisqu’il souffre pas au contraire il en bénéficie par contre s’il était à faire le jardin de la grand-mère en train de trim peut-être là il se poserait des questions donc il aurait le fait de d’en souffrir qui va nous obliger à le questionner ça mais tant qu’on n souffre pas donc ça ça ça serait peut-être une autre raison pour laquelle le concept d’enracinement n’est pas questionné tant qu’on en a pas on n pas souffert du manque de Racine on voit pas le problème ouais bon ce qui approfondira un peu ce que disait Céline puisque c’est c’est naturel c’est à partir du moment où ça nous est Ôé Céline tu veux nous éclairer non pas du tout pas vous éclairer mais je je me demande quand même si on peut dire ça parce que est-ce que on est obligé d’avoir vécu un truc pour échir sur sur cette chose là est-ce que est-ce que est-ce qu’un philosophe n’est pas capable de ok de penser des choses qu’il a pas vécu des choses qu’il a pas vécu ouais alors euh parce que on s’éloigne un petit peu de la question de départ pourquoi l’enracinement est-il un concept qui n’avait pas été est un besoin méconnu [Musique] euh parce que si on à ta question là peut-être on pourra la la reprendre après hein mais oui oui moi j’attendais pas une réponse mais cétait juste pour est-ce qu’on a besoin on va déjà poser la question est-ce qu’on a besoin de de souffrir d’une situation pour se questionner sur cette situation bon remarquez on peut partir là-dessus parce que peut-être qu’on a on a suffisamment répondu au fait que c’est un besoin méconnu alors et puis on reste quand même dans notre thème puisque par que quand même le colonialisme c’est une situation qui fait souffrir et certains n’en ont pas du tout conscience et alors donc on va poser on va prendre ta question ça vous va on prend la question de Céline donc est-ce qu’on a besoin de souffrir une d’une situation pour pour comprendre pour la comprendre qu’est-ce que vous en pensez je vois qu’eludie est rapide mais on va laisser un peu de temps aux personnes qui ont un peu moins parler berérénis Bachir elle a un peu moins parlé aussi allez Bachir qu’est-ce que tu nous qu-ce que tu proposes comme hypothèse est-ce qu’on a besoin de souffrir d’une situation pour la comprendre non certainement pas enfin certainement pas c’est une euh je pense que l’exemple même de Simon veille nous dit que c’est une personne qui a cherché à comprendre la souffrance qui est ailleurs oui et qui est allée jusqu’à l’usine pour vivre cette souffrance donc c’est pas ouais ouais c’est c’est on peut être loin de la du de de cette souffrance mais la vivre quand même alors du coup si tu prends l’exemple de Simon veille parce que la question est-ce qu’on a besoin de de de partager cette souffrance pour comprendre alors elle Simon veille au départ elle est dans un milieu bourgeois plutôt favorisé euh mais dans ce que tu dis elle va quand même la vivre cette souffrance elle va l’expéri oui quand on prend quand on prend le l’exemple de Simon veille oui il y en a d’autres qui qui étaient bien loin de la de ce genre de situation et qui ont quand même qui étaient quand même contre le colonialisme en Algérie par exemple il y a Maurice Odin qui était médecin un médecin juif qui qui vivait en Algérie et qui avait une bonne situation mais qui était contre le colonialisme oui donc lui-même n’a pas vécu une situation de de de souffrance à à l’image de Simon qui va carrément vivre ce que vivent des personnes opprimées alors mais pourtant il comprend donc quelle est la condition pour comprendre finalement le l’oppression quoi est-ce qu’il faut souffrir est-ce qu’il fauton a l’exemple de Simon Simon ve répond plutôt oui puisqu’elle va vivre cette oppression il faut souffrir mais alors qui veut se prononcer là-dessus est-ce qu’il faut vas-y berénis je pense que on peut comprendre mais pour comprendre il faut écouter que l’exemple de Maurice odudin il est intéressant je connais pas sa vie en entier mais j’imagine qu’il était enfin il a il vivait dans le milieu du colonialisme et donc du coup il a pu l’observer donc il y a quand même un enjeu de même si on n pas on vit pas les choses directement en tant que colonisé par exemple on est assez proche d’une situation et on est capable d’entendre les témoignages des autres ou de les voir euh et je faeris le parallèle avec le sexisme où du coup il y a des choses qu’on qui ont commencé à changer quand les paroles elles ont été écoué mais tant qu’il y avait pas une écoute sur les situations enfin il y avait pas de compréhension et donc du coup ça se transformz pas donc il il faut une écoute donc c’est il est pas nécessaire de vivre la souffrance des personnes opprimées mais il faut pouvoir les l’écouter h qu’ y aura une grosse différence entre Maurice Odin et puis bah ce jeune dont je vous parlais lui il a pas l’air de du tout de l’écouter la souffrance il la voit pas au contraire il dit que quand il arrive tout le monde l’adore donc qu’est-ce ouais donc il faut pouvoir l’écouter au moins ouais autre chose sur faut-il partager la souffrance et la vive pour comprendre l’oppression etodie déjà depuis Montaigne il dénonçait aussi sans l’avoir vécu il dénonçait toute notre culture colonialiste quand il l’a dénoncé Rousseau l’a dénoncé je dire presque tous les philosophes ont dénoncé ce genre de pratique déjà en Occident donc je suis pas d’accord Nathalie avec toi les philosophes étaient contre ce genre de en Europe en tout cas ils étaient contre ce genre de de pratique et ils l’ont pas vécu tous forcément et par exemple rousou il appelle ça la pitié bon c’est il faut le savoir comment il utilise ce mot he qui peut être très mal interprété dans d’autres registres mais la compassion à fait partie de nous quoi si on on on sait ce que c’est à partir du moment où on sait ce que c’est la souffrance et qu’on a eu un sentiment d’être rejeté on peut le on peut le transposer puis voir que on est capable de faire souffrir quelqu’un d’autre ou que quelqu’un d’autre souffre mais à mon avis si on a jamais vécu on peut pas comprendre si on a jamais vécu de souffrance on a été très privilégié quoi ou bien peut-être il y a des gens peut-être qui ont des des difficultés d’empathie peut-être enfin il y a vraiment en plus techniquement il y a des gens qui ont vraiment du mal à être empathique he c’est ouite il y a des des pathologies des pathologies beaucoup plus beaucoup plus répandu qu’on imagine donc alors on en est où est-ce qu’il faut donc on a dit qu’il faut l’écouter on a dit qu’il y a une sorte d’empathie tu reprends le concept de pitié de Rousseau oK mais qui est synonyme de compassion chez lui il faut le dire pitié ça peut être horriblementi synonyme de compassion c’està-dire je m’identifie à la personne qui souffre en fait non je partage la passion de l’autre je me mets avec ça enfin je ressens sa passion oui mais ça ve ça veut dire dans le Discours sur l’origine de l’inégalité tout d’un coup je je me vois comme l’autre quoi je je me mets à sa place euh donc alors attendez je vois Antoine tu lèves la main mais j’essaie de me retrouver dans mon questionnement là on été est-ce qu’il faut s’identifier est-ce qu’il faut souffrir soi-même mais si on revient à Simon veille elle fait quand même le choix de souffrir enfin enfin c’est pas la sou et pourquoi elle fait ce choix en fait pourquoi elle fait ce choix d’aller travailler à l’usine de se mettre en difficulté de partir à la guerre pourquoi elle elle fait ce choix quand même assez extrême Céline je pense parce que elle a une sensibilité qui lui est propre et qui lui a permis d’observer euh certains phénomènes comme des injustices ou des choses qui lui paraissent anormales et elle veut pouvoir en parler en se sentant légitime elle veut expérimenter ce que vivent ces gens-là pour pouvoir porter leurs paroles de quoi elle parle mais je pense que elle est typiquement quelqu’un qui n’était pas elle est pas née ouvrière elle est née dans un milieu plutôt favorisé et et mais ça l’a pas empêché d’avoir euh cette sensibilité aux autres c’est un truc je pense c’est naturel elle a elle cette empathie naturelle qui l’a rendu sensible à l’injustice oui mais elle a elle a une façon de faire très différente de de Sartre par exemple Sartre il va dénoncer aussi le colonialisme enfin il a il a un peu mouillé sa chemise quand même avec l’Algérie mais c’est quand même pas il va pas aller vivre la vie des opprimés donc elle elle fait ce choix he tu dis pour se sentir légitime et pour comprendre de l’intérieur quoi ouais autre chose sur ce choix qu’elle peuvent faire qui qui est particulier quoi parce qu’ quelqu’un Nathalie tu Levis la main ouais Nathalie parce que tout à l’heure on disait que il fallit écouter les personnes mais moi je me dis qu’en fait pour les écouter il faut il faut qu’ell puisse s’exprimer et si on est distant de la personne en fait on on nentend pas les mêmes choses que quand en fait on vit avec ou quand on est proche des personnes il y a d’autres choses en fait qui vont qui vont s’exprimer que quand on est à distance ou quand on a des paroles rapportées ou voilà et je me dis que c’est peut-être pour ça qu’elle elle voulait être au milieu de ces gens oui donc c’est tu reprends le concept de enfin l’idée d’écoute que proposer ber ouais on peut mieux écouter si on est avec ouais plutôt que de le voir de loin ok alors parce qu’on on est parti sur le concept d’enracinement on est en train de s’éloigner là un petit peuin peut-être on peut continuer à creuser l’enracinement non ça vous va ou vous voulez absolument terminer notre discussion là sur Partager qui veut faire quoi qui veut continuer la discussion sur partager la souffrance est-ce qu’il faut ouais et qui veut reprendre le le concept d’enracinement allez majorité pour la reprise du concept d’enracinement donc grosse frustration pour Elodie et Antoine qui pourront échanger par mail si vraiment c’est c’est insupportable alors si on reprend l’enracinement parce que j’aurais voulu qu’on qu’on voit aussi qu’est-ce que elle écrit un être humain a une racine par sa participation réelle active et naturel à l’existence d’une collectivité qui conserve vivant certains trésors du passé et certains pressentiments d’avenir qu’est-ce que c’est que cette participation réelle active et à l’existence d’une collectivité est-ce que on peut l’illustrer par par des [Musique] exemples ça y est Elodie wou ça a changé de elle a changé son son logiciel elle peut déjà répondre à cette question mais on va je vois que Damien a levé la main alors on va donner la parole à Damien qu’on a pas entendu encore qu’est-ce que c’est que cette participation active tritement dans le fait de faire un café un café Phil soir autour de Simone de du coup on met notre pensée au commun tour d’ sujet et donc on participe à l’existence quelque part ensemble on participerait ça serait une racine Simon veille est elle- même une racine bah oui peut-être qu’elle est on l’a fait vivre comme racine hein ok oui est que ça a du sens qui n’est pas d’accord avec Damien voilà donc on participe activement à faire vivre la racine Simon veille Antoine moi je je pense pas que ce soit une une racine dans le sens tel que Simon ve l’exprime ouais alors vas-y pourquoi ouais pourquoi parce que on est en train de c’est c’est un sujet qui quelque part ne nous met pas dans dans des racines de chacun chacun de nous on a a des racines à part et et le fait qu’on se rencontre pour aborder cette discussion pour moi ne représente pas un enracinement quoi alors collaboration une dialogue enraacinement ou pas enraacinement euh peut on peut on peut très bien terminer là on on a fini avec puis pu puis PF la collectivité peut ne d’accord alors là on cherche à comprendre cette cette phrase un être humain a une racine par sa participation réelle active et naturelle à l’existant d’une collectivité est-ce que le fait de de de réfléchir à ce qu’a pu écrire et dire Simon ve est-ce que ça fait partie des racines de cette participation active ou pas toi tu dirais non parce que on l’étudie puis après on passera autre chose c’est ça ouais Céline je suis pas d’accord avec ce que dit Antoine parce que il me semble je peux me tromper mais il me semble que quand on dit qui conserve vivant certains trésors du passé et certains pressentiments d’avenir il me semble qu’on parle de la culture de la culture et que là on est en train de discuter à partir d’une qui nous est quand même commune ne serait-ce que la langue française et ne serait-ce que notre intérêt pour la philo à divers degré chacun a sa son parcours mais je pense que là on on est quand même on est quand même dans la culture et et ce qu’elle ce dont elle parle l’enracinement c’est l’enracinement dans une culture d’accord et Simon ve fait partie d’une culture commune exactement tu es d’accord Antoine tu changes d’avis je je commence à oui c’est possible d’accord ok super Antoine change d’avis donc on on serait bien en train de de faire fonctionner cette racine culturelle à travers Simone veille on pourrait dire c’est un trésor du passé deviendrait elle-même trésor du passé je sais pas si elle prendrait ce ce compliment et certains pressentiments venir ok donc il pourrait y avoir la culture hein et est-ce que vous voyez autre chose dans la participation réelle active et naturelle à l’existence d’une collectivité donc est-ce que vous avez d’autres exemples bachia je pense que c’est tout simplement la l’appropriation et la perpétuation de d’une idée ou d’une valeur ou d’une h HM du moment qu’on se sent concerné et qu’on est convaincu de quelque chose et ben ça va ressortir quelle que soit la culture à laquelle on appartient c’est ce qui fait le c’est ce qui fait le le point commun entre les humains h donc le le le mot important que tu dis le concept important c’est c’est l’appropriation hein c’est pas juste appropriation et perpétuation aussi oui parce qu’on on pourrait très bien lire Simon veille je sais pas s’il y en a qui l’ont étudié au lycée sans du tout se l’approprier c’est possible hein voilà alors après il y a aussi la appropriation donc dans la participation active il y a l’idée de de s’approprier ouis ok est-ce que il y a d’autres exemples donc là tu tu donnes pas vraiment un exemple mais tu rajoutes une idée qu’est-ce que c’est que cette appropriation que cette activité ça passe par l’appropriation est-ce qu’il y a d’autres exemples Nathalie je sais pas si c’est pas un peu pareil que ce que vient de dire Bachir c’est le la transmission ou euh de je sais pas de de rituel ou de façon de voir la vie ou de je sais rien de valeur de hm hm donc transmission qui pourrait passer par des rituels par exemple HM ok donc ça peut être des rituels évidemment religieux mais en France la religion a perdu beaucoup de de son emprise de son impact euh ce qui est pas le cas je pense en Algérie non en Algérie tu fais le ramadan enin question peut-être indiscrète pas du tout non non voilà en Algérie il y a des traditions quand même très fortes dans les pays du Maghreb en particulier enfin entre autres le ramadan euh tandis que chez nous les traditions religieuses sont devenu plutôt commerciales peut-être avec Noël mais bon enfin c’est plus tellement des rituels quoi OK est-ce que vous avez des exemples de rituel laïqu en France est-ce que est-ce qu’on a des rituels ou est-ce qu’on a complètement perdu ça etodie en BR on a le fessenuse ah oui oui oui les fessnos hein des rituels festifs ou Damien tu as un exemple de Ritu la courtoisie envers les femmes de laisser la parole aux femmes et et de laisser les femmes parler au nom de la liberté ouais un rituel en France mais en France quand même tu rigoles tu pens que c’est je sais pas si c’est un rituel en France ouais pas pour tout le monde c’est vrai de laisser les femmes parler enfin de fait maintenant on les entend quand même pas mal hein mais ça devient peut-être un rituel ouais ok autre on est bon pour cette idée de participation active alors après je voulais encore questionner euh euh il me semble intéressant quand elle dit elle parle de de plusieurs racines alors attendez je reprends le texte je vais être parisseuse je vous je vous laisse questionner vous-même trouver une question et sur cette partie du texte donc elle écrit chaque être humain a besoin d’avoir de multiples racines il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale intellectuelle spirituelle par l’intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie les échanges d’influence entre milieux très différents ne sont pas moins indispensables que l’enracinement dans l’entourage naturel donc là c’est c’est pas c’est pas évident là ce passage donc je vous laisse le relire et puis trouver des questions qui vont nous permettre de de mieux comprendre quoi ce que ce qu’elle veut dire euh dans le passage que je viens de de relire donc là c’est cette compétence he quand on lit un texte c’est de questionner pour arriver à l’éclairer et puis vous pouvez les les noter en dessous du document je vais surligner le le passage qui me semblerait intéressant à questionner voilà ce passage là Antoine j’enlève ta ta question là je la remets auudessus parce que celle que tu avais écrite en premier elle concernait pas ce passage en propose une aussi ah oui c’est je poser la même question que ber ok il me semble que tout le monde a écrit sa question non pierre tu as pas écrit ta question qui non non je n’ai pas écrit question non non ok tu tu vois pierre un petit peu le c’est c’est compétence c’est questionner un texte pour essayer de de faire ressortir ce qui est implicite tu vois alors he donc c’est donc mais toi tu as peut-être pas trop l’habitude de de faire cet exercice hein parce que finalement toutes les personnes qui sont là elles ont déjà elles se sont déjà pas mal entraînées à le faire hein toi pe peut-être moins l’habitude euh j’avais commencé j’ai commencé à noter quelque chose certes mais euh mais j’ai pas c’est pas de question en fait une phrase qui me voilà tu ce qu’on peut faire déjà c’est relire celles que qui ont été proposé donc je voulais je vous laisse les relire puis me dire si il y a une question qui ne vous semble pas correspondre à ce qui est demandé c’est-à-dire une question qui va permettre dont la réponse va permettre d’interpréter le texte alors est-ce que vous voyez un problème avec une des questions je vous laisse les relire est-ce qu’il y a des personnes qui vous verrai un problème avec une des questions non apparemment personne ne voit de problème donc on a peut-être que Ben plein de bonnes questions qui permettent d’interpréter le le texte alors ben on pourrait en choisir une on prend encore une dizaine de minutes ça vous va pour voir une des questions enfin c’est qui n’est pas d’accord avec ma proposition parce que si je dis ça vous va je sais que tout le monde va dire ah oui ça nous va est-ce que quelqu’un n’est pas d’accord vous avez le droit encore 10 minutes bon alors ok euh donc on va choisir une des questions et bien qui qui choisit une question là il dit c’est c’est de de c’est celle-là qu’il faut qu’on traite là elle est bien intéressante allez on va voir s’il y a un avocat une avocate pour une des questions parce qu’on va pas pouvoir les traiter toutes alors Damien tu choisis quelle question posose l’idée de Bachir et Céline comme ils sont deux sur une même question peut essayer de de de voir leur question l’enracinement implique-t-il une fermeture voir un enfermement ok bon euh allez ben on va prendre le choix de Damien parce que c’est c’est vrai que Simon veille elle a été parfois récupérée par des gens de de très à droite et puis des gens très à gauche aussi et parmi les gens très à droite ça va être les valeurs d’enracinement de limite actionnaire voilà et donc cette question elle peut peut-être être intéressante est-ce que le cet enracinement est-ce que c’est un enfermement euh chez Simon veille parce que ça peut être le risque quand on parle d’enracinement alors ben est-ce que vous pouvez répondre à Bachir et à Céline donc maintenant hypothèse de réponse pierre tu dirais plutôt oui ou plutôt non j’aimerais juste que soit défini un peu le concept de fermeture là je t’embête un peu là mais est-ce que tu pourrais juste a priori comme ça de ce que tu comprendre Simon veille est-ce que l’enracinement alors comment ils ont formulé est-ce que l’enracinement implique une fermeture ou un enfermement alors si on prend la question de comme Céline la formule encore plus fort est-ce que tu penses que l’enracinement implique un enfermement pour elle non non tu dirais plutôt non hein parce que il y a quelqu’un qui répondrait oui donc apparemment ah il y a quelqu’un qui répondrait oui tiens intéressant Céline elle veut nous montrer que oui ça implique un enfermement vas-y Céline B la preuve c’est qu’elle dit que euh c’est que attends que les échanges d’influence ne sont pas moins indispensables que l’enracinement dans l’entourage naturel parce que elle dit enfin moi je comprends comme ça j’ai j’ai l’impression qu’elle dit l’enracinement c’est quelque chose de très important mais euh il faut aussi qu’il y ait des échanges d’influence entre milieux très différents justement pour éviter que l’enracinement devienne un enfermement en fait la réponse elle est vraiment pour moi cette réponse enfin cette question était facile à répondre parce que la réponse est dans le texte il me semble d’accord donc toi tu l’enracinement peut devenir un enfermement si il n’y a pas comment elle dit ces influences extérieures c’est ça voilà et et elle dit non seulement comme un apport mais comme un stimulant qui rend sa vie propre plus intense donc pour éviter qu’on s’endorme sur nos sur nos racines et sur nos sur notre vision des choses on a besoin d’être stimulé par H h OK donc le le l’enracinement peut produire cet enfermement s’il n’y a pas ces apports extérieurs oui d’accord alors oui parce qu’il y avait plein de personnes qui qui répondaient plutôt non ça n’est pas un enfermement mais en fait on voit très bien que ça peut le devenir s’il n’y a pas ces apports donc ça va si on fait cette réponse là bon ben alors du coup on a répondu mais peut-être ce qui pourrait être intéressant alors Antoine vas-y quand elle parle de cette influence extérieure elle elle considère que c’est bénéfique à partir du moment où c’est stimulant et que ce n’est pas ce que fait le colonialisme en fait oui que l’apport pour qu’il soit on va dire positif il faut qu’il stimule ce n’est pas le cas dans le colonialisme classique donc alors oui c’est c’est la question de de berénis quoi du coup c’est c’est quoi la différence entre un stimulant et un apport parce que comment elle la formule sa question Beran dans quelles conditions l’influence extérieure peut être un stimulant et non apport parce que elle dit que ça ne doit pas être un apport ça doit être un stimulant mais à partir du moment où tu quand tu stimules ça veut dire que tu euh tu reconnais la valeur de ce que tu trouves et que tu viens l’enrichir avec ce que toi tu peux apporter et donc c’est pas c’est [Musique] pas les colons ce qu’il faisait c’est apporter imposer écraser alors que là on par il y a pas de stimulation ou voilà alors que la stimulation c’est reconnaître la valeur de ce qui est là et le stimuler pour pour le valoriser encore plus et le lui permettre de se développer quo ok ça va comme réponse à la différence entre apport et stimulation faudrait pas que ça soit un apport faudrait que ce soit une stimulation de la culture d’origine ça et alors Céline moi j’aurais envie de dire que il faudrait que ce soit juste un questionnement quoi h pas seulement une stimulation mais juste un regard extérieur qui viendrait se met un peu le doute remettre un peu en question faire en sorte ça c’est justement un stimulant si je me questionne sur ma culture ça me stimule ouais ok euh alors maintenant on pourrait s’interroger est-ce que c’est vrai queun culture ne peut pas avoir un apport extérieur et pas juste une stimulation qu’est-ce que vous en pensez Nathalie ça ça dépend ce qu’on entend par stimulation parce que stimulation si soit c’est renforcement de ce qu’on pense déjà h soit c’est euh stimulation c’est ça me bouge et ça me ça me met le doute h alors pour le coup je sais pas qu’est-ce que ça veut dire stimulant peut-être on pourrait l’illustrer par des exemples est-ce que vous avez des exemples de de cultures qui peuvent être stimulé par un apport extérieur enfin non pas par c’est pas le mot apport qui peuvent être stimulé par une influence extérieure si vous avez des des exemples qui pourraient illustrer ça B chier exemple en Algérie il y a une institution qui s’appelle tajmat qui est ancestral et c’est quelque chose que que les Berbères ont appris des Phéniciens c’est une représ représentation du Sénat qui a été donc adapté à de petits villages depuis des siècles donc ça c’est un exemple d’apport oui cel donc un apport sur une pratique une pratique politique alors une mais qui est devenue une institution sociale plutôt pour régler les problèmes entre voisins et cetera ok donc ça c’est un c’est un apport alors un apport oui c’est ce que je voulais dire ou mais alors est-ce que mais il est positif donc un apport si si je comprends bien ça s’appelle comment tu dis cette pratique je sa pas comment la traduire ok donc c’est si je comprends bien c’est une assemblée qui va se réunir pour traiter des des problèmes quel type de problème voilà et qui existe jusqu’à aujourd’hui cab ah oui et au sud ok donc une pratique de de dialogue pour régler des problèmes sociaux c’est ça donc là du coup c’est c’est un apport ou une stimulation alors l’exemple de de bachier alors pour pour nous je sais pas qui connaissez cette pratique don j’ai déjà je n’arrive pas à prononcer le nom [Musique] ok est-ce que vous avez des questions pour mieux comprendre cette pratique c’est pas c’est pas évident de de comprendre la situation vraiment si vous avez des questions ou Elodie j’ai l’impression que Bachir il illustre mieux le texte parce que juste après le l o tu as coloré elle dit si un apport a eu le temps d’être digérer ah oui par la culture il va lui ramener quelque chose de nouveau et ce que tu dis Bachir d’avoir des phéqué de d’avoir pris une pratique qui a pu avoir le temps oui d’être digéré par la culture algérienne et qui a pu apporter quelque chose du coup et c’est pas par personne vous a imposé ça aujourd’hui vous allez faire ça comme pratique quoi ça s fait petit à oui ok donc donc ça illustrerait cette partie là que je viens de surligner pour ajouter donc un apport digéré il peut y avoir des apports digéré c’est c’est juste après la partie sur ouais ok ouais donc un appor digérer qui n’a pas été imposé mais qui tout d’un coup a fait sens et que la une autre culture s appropriée ouais ok donc il peut y avoir des apports digérés ou des stimulations quand les cultures se se rencontrent quoi hein ok bon après on pourrait se demander si on est dans un monde où les cultures se stimulent mutuellement ou pas aujourd’hui qu’est-ce que si on actualise estce que les cultures se stimulent Elodie qu’est-ce que tu en pense je pense qu’une culture est dynamique de toute façon on est toujours stimulé les uns par les autres mais c’est la manière don va se passer cet échange si c’est une rencontre si c’est pas la curiosité des uns et des autres et que on accueille a si on est obligé de subir c’est la différence ouais c’est sûr hein ok ouais est-ce qu’on est dans une période de l’histoire vous pensez que les les cultures on plutôt se stimulent ou ou bien s’affronte enfin bon c’est une généralité maintenant je sais pas oui Antoine tu peux te prononcer là-dessus oui moi je pense que génér généralement il y a il y a une sty ulation il y a des cultures surtout dans chez les jeunes il y a il y a beaucoup de des changes il y a des des groupes par exemple de musique qui qui prennent je prends un exemple en Espagne le flamenco avec le jazz il y a des choses qui se qui s’entremèent qui se partage il y a des festivals où euh peut-être par la par la musique stimulation à la musi aussi dans le cinéma contemporain contb beaucoup dimension artistique autre chose estce des personnes qui on autre point de vue sur les rapports entre cultures dans le Monde contemporainau économ Damien c’estàdire que moi je je fais pas trop de politique ou de géopolitique ou tout ça mais j’ai l’impression que par rapport a a 30 ou 40 ans il y a beaucoup plus de mur entre les États pour qu’il discutent ensemble qui trouvent des solutions quoi aujourd’hui c’est dire que les gens sont sourds les uns les autres ils sont tous je sais pas ce que pourquoi je sais pas c’est sur le plan géopolitique toi ce que tu dis c’est là c’est c’est pas très il y a pas tellement de stimulation mutuelle ensuite sur le plan culturel artistique il peut y en avoir donc ça ça dépend peut-être des plans ouais autre chose sur le rapport entre culture berérénist tu a l’air de t’endormir bon on va on va bientôt s’arrêter allez mais on écoute encore comme ça je sais que ça te réveille si je te dis ça ça te réveille un petit peu tu ou ben c’est toi qui donne la parole à quelqu’un qui lève la main là qui il y avait Elodie et Nathalie tu demandes à qui Nathalie non juste que j’ai l’impression que depuis que on prend conscience là de de de notre problème quand même de réchauffement climatique et tout ça j’ai l’impression qu’on commence à s’intéresser davantage à d’autres façons de vivre sur terre et à d’autres modes de de lien avec l’environnement par exemple h je je vois passer des des posts là-dessus des avant c’est c’était pas très flagrant ça il me semble que que c’est positif oui oui le le la difficulté qu’on rencontre collectivement n nous oblige à nous questionner Prati ouais sur d’autres pratiques eux comment ils font ils ont peut-être moins détruit ouais ok autre chose sur le l’actualité est-ce que les cultures se stimulent ou ou bien est-ce qu’elles s’affondent un autre point de vue là-dessus non bon ben on va rester sur ces observations alors hein bien ben donc on se revoit pour un dernier atelier sur Simon veille alors pas la semaine prochaine hein puce que justement je partirai dans ma philo mobile essayer de de voir si je peux établir des échanges mulant avec les gens que je vais rencontrer je je vous dirai comment ça se passe avec les Belges déjà hein par que je suis en Belgique OK et puis donc on se voit dans 15 jours je sais pas trop ce qu’on fera si jamais vous avez une idée je pense que peut-être un autre texte de l’enracinement mais si vous avez une autre idée après on peut aussi vraiment aller vers des des des des questions plus actuelles sur le colonialisme y a cette vidéo alors elle est très longue mais avec ce chanteur que je trouveis intéressant parce qu’ il aborde aussi ses questions un chanteur ivoirien là bon ENF on a le temps d’échanger si vous avez des idées ben vous m’écrivez d’ici là bien et ben bonne bonne fin de soirée et à dans jour au revoir