Canovélo: in search of the perfect moment.
    Director / producer: Paul Villecourt.
    Protagonists : Christian Barbier and Paul Villecourt.
    Editor: Arnaud Miceli.
    Production date: March 2023.
    Running time: 50 minutes.
    Film also available in French without English subtitles.

    Short synopsis:
    A 900 km bike to canoe adventure to link 4 rivers in France… and forget the miseries of confinement.

    Long synopsis:
    Directed by Paul Villecourt, the film “Canovélo: in search of the perfect moment” tells the story of a 900km journey, in France, by canoe and bike in the spring of 2021. Christian Barbier and Paul Villecourt spent 26 days on their own, canoeing 4 rivers from their home base: Drôme, Loire, Ain and Rhône. The Canovélo concept: on the road, the bike pulls the canoe on a trailer. In the canoe: everything fits inside.

    Over and above its original mode of transport, this highly personal film shows its maker’s quest for freedom as he emerges from 3rd confinement. It’s an almost therapeutic experience, with emotionally-charged images alternating with some pretty ‘leaden outbursts’. This film, which could also have been called ‘Une si belle galère’, is a sort of sequel to 2017’s “La Grande Traversée”, in which the author linked Geneva to the Atlantic by canoe (1,500 km in 2 months). Selected for the Bordeaux (2023) and Saint Etienne (2024) adventure film festivals, as well as the Brignais (2024) travel film festival and the Eurre (2024) river film festival, ‘Canovélo’ is being screened throughout France and abroad in the form of screenings/lectures.

    About the author
    Paul Villecourt is a photographer and journalist specialising in adventure sports and outdoor tourism. Author of the “Guide du canoë en France”, he is also the organiser of the Open Canoe Festival, Europe’s largest gathering dedicated to touring canoeing.
    Website: www.villecourt.com
    Contact: Paul Villecourt on 06 63 30 17 28 and paul@villecourt.com

    [Musique] voilà j’y suis enfin c’est ce que je cherchais c’est pour ce moment que j’ai fait tout [Musique] ça je ple sur l’eau le temps s’est arrêté je me rempli de chlorophy je suis dans un rêve en apesanteur dans un Baillou éphémère [Musique] avec les oiseaux dans cette forêt d’émerude je voudrais rester là pour [Musique] toujours il y aura peut-être encore des moments de grâce comme celui-là il y en a eu quelquesuns ces trois dernières semaines mais il n’y a pas eu ça et rien ne s’est passé comme je l’avais imaginé il y a aucune raison qu’on ait pas encore eu la grêle il y a de la pluie il y a pas de raison qu’on est pas la grêle mais ça va pas durer hein je ne sais pas grand-chose de la vie mais je sais juste que la rivière me fait du bien elle me calme on ne s’y ennuie jamais j’adore explorer les rivières mon imagination décole à la vue du moindre ruissau je Pagis depuis toujours j’ai commencé par le kayak d’ovive la version adrénaline de l’exploration des rivières en vieillissant j’ai cherché à ralentir le tempo faire des parcours plus faciles mais beaucoup plus longs c’est pour cela que je me suis mis au canoé de randonné en 2017 avec mon ami Philippe nous traversons la France en canoé entre Genève et l’Atlantique 1500 km de vie sur l’eau à la vitesse d’une tortue pour revenir nous faisons 8 he de voiture ce que nous avons mis de à parcourir c’est brutal je n’aime pas cette sensation d’arrachement à la nature je mets toujours longtemps pour redescendre d’une aventure je cherche une façon de repartir étrangement du jour au lendemain je me mets au vélo moi qui suis un coureur de rivière je découvre les possibilités infinies du voyage à deux roues mais nous sommes à la fin de l’hiver 2020 une période que je ne suis pas prêt d’oublier une montagne vierge mais interdite pour tous parti seul en ski de randonnée ce matin stéphane est prié de rentrer chez lui la France est confinée et nos dirigeants annoncent que se promener dans la nature devient illégal on marche sur la tête je vais devenir fou moi qui mise tout sur la liberté pour chercher le bonheur je vis ce confinement comme un innocent mis au cachot avec un boulet à chaque pied et pendant ce temps d’enfermement je cherche la porte de sortie est que est que je suis avec attention le projet bike to boat de collègu aventuriers Allemands ils ont traversé les Alpes à vélo en tirant leur kayak sur une remorque objectif écumer les plus grandes rivières sur leur passage le concept m’intéresse et si je faisais la même chose en canoé mais sans jamais quitter le vélo quand j’ai une idée je sais qu’elle ne va plus me lâcher je cherche à voir ce qui se fait sur la planète s’il y a d’autres zinzins qui ont pensé à la même chose on arrive tous à la même idée mais avec des solutions très diverses qui ne me conviennent pas des remorques trop lourdes pas démontables et pas assez solides voilà ça comme ça du coup je me mets au boulot et j’embarque dans cette aventure mon ami Christian le vrai cycliste de notre duo accrocher une remorque à un vélo n’est pas très compliqué mais poser un canoé de 4 M50 dessus présente quelques challenges deux modèles de remorques à canoé existent sur le marché on les teste on manque de casser la première incapable de supporter la charge envisagée l’autre ne se démonte pas facilement et elle est trop lourde moyen de jouer on se dit que l’on peut faire mieux Christian soude un prototype en acier et on branche une usine du coin pour sortir une version d’ aluminiumou [Musique] 8 8 ouais 8 kg génial en même temps on se demande quel serait le vélo parfait pour une telle aventure serait-il possible de tirer une charge de 80 kg sans assistance pendant un temps nous pensons au vélo électrique test en penteteride assistance moyenne et ça passe bien très tenté nous ne succomberons pas voulant rester autonome et ne disposons pas d’une rallonge électrique de 900 km les meilleures idées sont les plus simples on partira avec nos vélos musculaires mais doté de frein surboosté pour ne pas terminer dans le fossé au premier virage et surtout équiper de changement de vitesse capable de monter aux AR des petit trous et ben ça y est 23 mars on a fini d’en parler et enfin c’est temps de jouer ça marche nos tests sont concluants mais il va falloir pas mal de petits réglages des protections pour ne pas abîmer la coque du canoé quand les vélos sont démontés des petites boîtes étanches pour ne rien perdre du savon pour nous laver les mains après chaque manipulation de vélo un ami voyageur m’a dit un jour ton sac c’est le poids de tes peurs plus que jamais le paquetage doit être ramené au strict essentiel car tout ce qu’on emmène se sentira dans les jambes canoé 30 kg matos de camping et vêtements 20 kg matos photo et vidéo de Paul 5 kg bidon cuisine porté par Christian 10 kg kit réparation 4 kg réserve d’eau 10 L remorque 10 kg poids total tracté 80 85 kg un test de 2 jours en condition hivernal nous permet de mettre ça au clair mais donc c’est parti nous devenons expert d’une discipline qui n’existe pas enfin presque expert puisque le jour du test je manque de laisser ma selle de vélo au bord de la rivière ah j’allais oublier une autre particularité de notre aventure canovélo la règle numéro 1 interdiction totale de passer à l’eau notre matériel est à peu près attaché au canoé mais il y a fort à pariller que nous perdrions des pièces essentielles au moindre dessalage vasy tu es fou toi ou quoi can le projet Canau vélo attends attends attends attends approche un peu super quand tu veux Christian Christian c’est le vrai cycliste il pratique le vélo sous toutes ses formes et depuis longtemps je l’ai rencontré devant l’école du village il y a 15 ans depuis chez moi je voyais sa maison de loin avec un canoué posé dans son jardin je me présente un matin lui dit que moi aussi j’aime bien barboter sur l’eau il me répond tu fais quoi là on fait une descente il est comme ça Christian il sourit tout le temps et il est toujours partant pour tout pas bien mars 2021 nous sortons du 3è confinement je propose à Christian un trip de 900 km au départ de la maison un mois en liberté pourier qu rivièr et fleuv le tout sans assistance le jour de notre départ première surprise la Drome est en crue en kayak ça passerait mais en canoé c’est un peu chaud quand même on va la jouer vélo on va se rabattre làdessus tu imagines si on était que en canoé bah là c’est 5 jours d’attente avant de partir ça valide le concept [Musique] [Musique] [Applaudissements] jeun Barbier dur tu veux rentrer fatigué fa pas le film premier jour des trip canovélo on est parti ce matin d’ou et donc à partir de maintenant on a un petit 70 km sur une piste cyclable qui est absolument magnifique qui est une des plus belles d’Europe la dulcheva et et donc c’est un bonheur puisque là à partir de maintenant ben on n pas partager la route avec les voitures que les vélos et les piétons et les oiseaux et le beau temps voilà pour la première journée canovélo qui se déroule à merveille ça fait bizarre de penser que l’on est encore soumis au couvre-feu la France est enfermée et nous on mange une fondue dehors drôle d’époque non 5 mai 3e jour tape qui pique 58 km et 1000 m de dénivelé à grimper 2 ans que je me demande si on va y arriver le moindre degré de variation de pente ce sent c’est comme si il y avait deux copains qui vous font une blague et qui retiennent le la caravane avec les mains et la sensation est des fois pas très agréable et là c’est une étape un peu symbolique parce que cette étape là c’est 20 km là ça fait 2 ans que je gamberge dessus à me dire c’est pas possible je vais pas y arriver il y a trop lourd à porter vraiment de 2 ans de de doute à M rendre malade et là on j’aperçois 1 km la ligne de partage des EAU entre bah les eaux qui partent en Méditerranée et les eau qui partent sur la Loire et en même temps cette ligne de partage des EAU ben c’est la fin de l’interrogation parce que et ben cette maudite côte on a pu la faire et c’est chouette l’aventure est pas finie mais c’est une super étape de fête et les incertitudes se lèvent parce que TR les 80 kg derrière le vélo pas gag mission accomplie il n plus laisser glisser jusqu’à Retournac est pas bien là [Musique] [Musique] nous sommes arrivés à Retournac ça y est objectif atteint au bout de 3 jours de vélo à partir de demain c’est canoé pendant au moins 5 [Musique] jours c’est le moment de se mettre en mode canoé il faut démonter le vélo et la remorque pour tout ranger dans le bateau on l’a pas fait si souvent Christian plus débrouillard négocie l’affaire en 20 minutes pour ma part il me faut plus du double ne rien oublier ce souvenir de l’ordre du rangement sangler des différentes pièces ensemble au cas où même si le cas ne doit pas arriver heureusement que cette manipe n’est pas à faire tous les jours à une époque on a rêvé de vélo pliant qui nous auraient fait gagner du temps mais on a privilégié des modèles plus roulants avec de bons dérailleurs et des super freins résultat je galère toujours au démontage c’est parti pour la Loire [Musique] [Musique] [Musique] la Loire le fleuve roi je me suis peu renseigné sur le parcours on sait juste que ça passe infos essentielles c’est 200 km à parcourir entre Retournac et Digouin deux grands barrages à porter mais pas plus de détail ça fait du bien d’être libre après cette année de merde qu’on vient de passer de se souvenir que tout ça existe que c’est à nous qu’on a le droit d’y aller qu’on y est bien qu’on fait de mal à personne ça fait du bien de revenir ici [Applaudissements] juste pagiller glisser sur l’eau se remplir de de la chlorophyle qu’il y a ça sur les jeunes pouces des arbres et en plus on a du soleil on a eu droit à un petit passage super sympa qui est qui éviter un méandre un petit passage sous un pont et et un petit vent un petit vent Sud qui nous pousse un peu c’est très très [Applaudissements] sympa nous arrivons au barrage de grandjan qui marque la fin de son lac un petit portage d’un km et nous nous remettons en mode au viive barrage de grandan réglé presque ciao ciao on ne sait jamais à quoi s’attendre avec les barrages en général on espère juste qu’il lâche ni trop ni trop peu en réembarquant on découvre que celui-ci a piqué toute l’eau la navigation devient alors plus technique chaque rapide doit être inspecté notre progression est ralentie par une multitude d’ouvrages impossibles à franchir des pieds de Pont des petits radiers truffés de rochers saillants qui risquent de casser les canons on va glisser sur le rocher de gauche ah non on peut passer au milieu là il devrait avoir des sentiers de portage pour les éviter mais aucune trace les risques de coincement de pied sont importants Christian il laisse une jambe qui ne récupérera jamais complètement voilà le pont de Vauche une belle petite saloperie ça fait de TR portages qu’on est obligé de se taper comme ça sur des on est obligé il y a pas de passe pour passer à la cordelle et encore moins en bateau tous ces portages commencent à nous fatiguer on aurait besoin d’un petit coup de pouce notre V est exaucé le vent se lève et du bon côté ou si c’est pas le bonheur ça c’est ça y ressemble on est on va fait du 10 km sans pasillite à ce momentl on comprend prend pas encore que ce coup de vent annonce une tempête on voulait de l’eau on va en avoir il pleut ça donne pas envie de sortir on est bien au chaud dans la tente et dehors tout est mouillé mais il faut y aller quand même c’est parti et voilà le premier joli pont de la descente d’aujourd’hui sur une rivière en crue avanthier on se plaignait de manquer d’eau et aujourd’hui la Loire est en crue elle a dû monter d’un m et c’est très bien pour cette étape qui va nous mener à Villeray si je ne mange pas la pile de pont qui vient vers moi sur la la rivière nous rencontrons Basile et Anthony sans grande expérience et avec un matériel de fortune ils se sont lancés dans une Loire quasi intégrale le courant passe immédiatement entre nous c’est le cas de le dire ça fait 2 ans que le projet en cours suite à la lecture d’un livre de David Olivier puis ben voilà on vouit on est des passionnés de Loire on vit au bord de la Loire depuis qu’on est gamin et et c’est un peu le rêve d’escendre la Loire c’est c’est le myth quoi c’est vraiment des moments sauvages surtout en ce moment avec le covid nous on est complètement h du monde là on est on est sur notre petit nuage c’est c’est notre nouvelle façon de de profiter de la vie on va dire ça va peut-être être à la mode pour les deux derniers jours sur la Loire en crue nous prenons Basile et Anthony sous nos ailes on se comprend en peu de mots les motivations sont les mêmes la fascination d’un fleuve l’envie de courir les bois de sortir de la routine on a soif d’aventure et de découverte et le fleuve nous gâte à plusieurs reprises comme lors de cette rencontre avec un pêcheur de silure à peine de de 20 et votre corps étant 2 [Musique] 40 au pied du barrage de Villeray le fleuve est en furie des infos parcellaire nous indique que la traversée de Ran pourrait brasser à la sortie de la ville un petit barrage m’inquiète si nos amis tomb à l’eau en amont ça risque de mal se passer c’est curieux quand le mental se met en route l’inquiétude devient contagieuse embarquement barrage de Villeray il y a 300 m³ de flotte ça va à 20 km/h c’est impressionnant et on va à toute bombe vers ran ça brassouille un peu quand même exercice du jour c’est de rassurer nos deux collègues Basile et Anthony c’est juste un peu ambiance Colorado mais c’est cool n’est-ce pas maître Barbier ça me convient bien moi j’aime bien ouais pass c’est du grat caillou au gros volume c’est assez étonnant bon les gars de Saint-Florent le vieille là comment ça se passe vous PZ serer à droite hein vous restez à droite serz un peu à gauche serz un peu à gauche vers là où je suis là je pense qu’on va passer un peu dans les arbres voilà il y a des marmites Jol mais après je vous ai fait un coup de bache là changement de cap au dernier moment le Mississippi [Musique] [Applaudissements] [Musique] on cherche un spot de bivoac mais tout est noyé autour de nous et quand c’est pas noyé et ben c’est des champs avec des vaches de partout et c’est pas très conseillé de planter sa tente dans des champs de vaches parce qu’elles sont très curieuses et elles peuvent se prendre les les pâes dans les fils et et nous on peut se prendre une tonne 5 sur la tronche au beau milieu de la nuit donc voilà le petit jeu c’est de trouver un spot dans cette espèce de Baillou c’est vraiment une ambiance géniale on est le jeudi 13 mai on termine aujourd’hui ce matin notre descente de 200 km sur la Loire au moment où je vous passe où je vous parle il y a un petit ragonin on a des super spectacles la Loire est assez fantastique il y a des cigognes de partout des hondelles de partout des égrettes et puis plein d’autres piafes dont on connait pas le nom et surtout on croisé personne en 10 jours à part nos deux compagnons de voyage Basile et Anthony qu’on a croisé il y a 3 jours et avec avec lesquels on fait ces derniers kilomètres jusqu’à Digouin on va se mettre en mode vélo et c’est pas mal aussi ça nous ça va faire du bien de de changer d’ambiance aussi de de pédaler un peu de sortir de l’humidité pense et ce qui est chouette c’est de se dire que de toute façon dans 5 ou 6 jours on retourne sur l’eau puisqu’on sera sur l’un l’imprévu fait partie de l’aventure une série de barrières nous empêche de passer en mode vélo casselon tienne on n’est pas à 3 km près on continue en canoé et tant qu’à faire on prend l’une des plus grosses douches du trip euh pardon monsieur que pensez-vous du réchauffement climatique et de la sécheresse en général pas tout pour l’étape suivante je redoutais un peu une épreuve physique c’est la pluie qui va tester notre mental jusqu’ici c’était humide à partir de là ça va devenir vraiment mouillé nous pédalons maintenant le long du canal du Centre qui relie la Loire à la SA nous aurions pu emprunter le canal en canoé mais un canal c’est terriblement plat et chaque écluse aurait demandé un portage pour ces k de vélo nous allons emprunter l’Eurovélo 6 piste cyclable mythique qui traverse l’Europe à partir de Chalon sur sa c’est la bressane qui nous mènera à lonce leier pour rejoindre enfin pont de poîte malgré quelques éclaircis ce sont des litres d’eau qui nous accompagne pendant ces 4 jours de pédalage mais ce qui est bien c’est qu’il y a des escargots en canoé on a l’habitude d’être mouillé et puis l’équipement est adapté en vélo c’est une vraie galère pourquoi fais fais-tu sécher tes slips sur ton canot et kayak parce que plus de slip on saute sur chaque fenêtre de soleil pour faire sécher les affaires mais ce n’est pas suffisant et toutes les occasions sont bonnes pour dormir à labas [Musique] on va bientôt sortir de ce bazar et retourner au vert les piqueenqu sous la pluie c’est pas exactement ce que j’avais espéré nous navigons entre résignation et pétage de plomb des fois tu te demandes pourquoi tu fais tout ça la météolocale est plutôt bonneanch il n’y a que les mois de juillet et aoûtù on se les pêle ce sont les deux mois où on arrête le chauffage j’en ai marre de cette journée pourave sous la pluie et le vent sur la bressane alors que j’attaque une descente et que je peux même pas avoir les deux mains sur le Kidon maître barvier me disait il y a du bon partout profite et ben je profite de la pluie sur la tronche nous sommes le lundi 17 mai on est à Pont de poîte au bord du lac de vouglan après une étape de 50 km entre Louan ETP de poîte via lonelonier et puis on comptait embarquer sur ce joli lac de vouglan et d’enchaîner et de se perdre un peu dans la nature mais la météo encore une fois décidé de autrement ça tonne encore et on va attendre que tout ça passe on va profiter d’une nuit relativement au sec et puis demain sera un autre jour mais là aujourd’hui on a eu notre dose de flotte [Musique] amenez-moi sur de la Mentalo et j’oublie tout le lac de vouglan est pour nous tout seul nous en explorons chaque pépite les averses sont finalement un cadeau toutes les cascades sont en nous je fais le plein de beauté je m’apprène des couleurs du printemps sur les arbres le vert des nouvelles feuilles m’hypnotise voilà pourquoi on part et voilà ce qu’on cherche et on a trouvé [Applaudissements] [Musique] [Musique] après de jours sur le lac nous devons porter le barrage et nous remettre en mode vélo vouglan nous a fait planer l’atterrissage est brutal il y a aucune raison qu’on a pas encore eu la grê il y a la pluie pas raison qu’on est pas la grê mais ça va pas durer hein ça va pas durer je redoute l’inconnu mais encore plus la monotonie la bonne nouvelle c’est que l’ va pas s’ennuyer sur l’un et c’est parti pour cet épisode de lin petite succession de barrage des coins super sauvages ça va être chouette et aujourd’hui il fait beau on va en profiter la rivière n’en est pas vraiment une plutôt une série de lacs entrecoupé de plusieurs barrages comme sur la Loir rien n’est prévu pour les contourner facilement alors il faut improviser 1 2 3 pas exagérer non plus il aurait pu neiger aussi il y a pas à se plaindre il y a beaucoup de gens qui rêvent d’aller dans la jungle et ben nous on y est à peu de frais finalement entre deux galères les paysages sont sublimes on a l’impression de pasagayer en haute montagne ne sur un et son fameux rapide je pense qu’on a bien fait de porter parce que franchement ça brasse nous avons hâte de dépasser ne sur où un dernier petit barrage libère enfin la rivière non il y gauche tout mignon certains rapides boug sérieusement nous n’oublions jamais la règle numéro 1 interdiction de daler on nous a parlé d’un gros tas de branche qui pourrait provoquer un barrage naturel c’est ce que redoute le plus les pagons là encore le cerveau se met en route et envisage le pied notre vigilance est décupé nous ne trouverons jamais cette embac en revanche de grosses vagues nous donneront quelques frayeur tu es pas passé loin les rivières zambéiennes comme ça là c’est pas de demi mesure quand c’est à droite c’est faut tabaser et y aller en FO à droite just 5 après 6 jours à la dure on s’offre un moment de rép dans un palace 5 étoiles avant d’attaquer les 30 derniers kilomètres jusqu’à la confluence avec le rô allez quand même ça fait 3 semaines que je me suis pas vu cette dernière journée sur là amène un peu de douceur un joli courant et des rapides sans difficulté il y a des jours comme ça où tout devient facile je me sens exactement à ma place sur l’eau tout simplement tout petit je voulais être le commandant Coustau explorer le monde avec un bonnet rouge plus tard je ne ratais aucune émission des carnet de l’aventure ou douchoille je me souviens de ces baroueur parlant de la nécessité d’une vie intense qui ne consiste pas à attendre le weekend ou les vacances pour être heureux j’ai organisé ma vie pour atteindre cet objectif chaque aventure sur l’eau a apporté sa petite dose d’adrénaline avec le kayak puis d’indorphine en canoï l’hormone du bonheur belle étape superb ah oui on a l’impression un plus gros déb ouais par contre le changement de couleur est [Musique] flagrant au niveau de la Confluence avec le rô nous entrons par hasard dans un Baillou [Musique] éphémère une forêt enchantée qui offre une seconde fois tout ce que j’attendais de cette aventure un rêve éveillé seulement accessible en canoï l’instant [Musique] parfait j’aime cette sensation privilège l’idée que le sauvage existe encore à 30 minutes de Lyon j’ai l’impression que le commando est terminé je crois que toute cette pluie toutes ces crues avaient quelque chose à me dire si le bonheur se présente en bribe qu’il faut savoir saisir le voyage est encore plus beau quand on accepte toutes ces [Musique] facettes quelques mois plus tard Christian me cite ces quelques veres d’Aragon mais qu’est-ce qu’un beau soleil AK qui a vu l’orage il est peut-être là le secret du sourire de Christian il faut bien se résoudre à quitter la forêt enchantée pour continuer l’aventure l’étape d’après c’est 4 jours sur l’eau 170 km nous ramenons doucement vers la Drome au moment où nous rejoignons le rô nous avons déjà parcouru 700 km à la pagué et en vélo il nous en reste 200 pour revenir à la maison c’est-à-dire 5 jours si tout va bien à l’entrée de Lyon deux gros rapides nous attendent la vague de miribelle et celle de la fessine ça passe mais c’est tendu parce que il y a des grosses vagues il y a des gros remous et nous on peut vraiment pas se permettre de nager parce qu’on perdrait le vélo la remorque et cetera donc on va rester en mode vélo jusqu’à la fessine à 5 km nous traversons lion amusé nous nous sentons comme deux hommes des bois au bord la jeunesse retrouve les joies des barpéniches la vie reprend mais pas celle que nous aimons vraiment alors nous passons notre chemin pour des horizons plus tranquille on est à Vienne on aurait dû passer en canoé mais à l’entrée de Vienne il y avait un un vent de tous les diables et du coup on est passé en mode vélo je mque en vélo parce qu’il y a trop de vent pour faire du bateau et j’ai pas envie d’en chier et comme on a les vélos autant en profiter et une fois que les vélos étaient montés ben le rô était d’huile il y avait plus de vent mais c’est pas grave ça permet d’aller plus vite à à Saint-Pierre de [Musique] buff les sorties de barrage ça brasse toujours un peu mais bon c’est un peu du CLAP juste pour faire peur on se demande si c’est pas la journée parfaite qu’on attendait depuis le début tout est facile on commence à penser au retour alors faut essayer de vivre l’instant présent mais ça va être aussi une nouvelle étape le retour à la maison bien sûr moi j’ai hâte de retrouver ma famille mais c’est un changement de rythme c’est retrouvver le quotidien donc il va falloir redescendre doucement mais c’est pas tout de suite il y a encore 2 jours et demi 3 jours il semble que M nature nous propose d’en profiter ça c’est mon coin préféré du rôme [Musique] [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] le pont derrière nous et le village derrière nous la petite ville c’est la vous c’est la fin de la boucle en fait n pas c’est là il y a 25 jours 26 jours on est arrivé et accueilli d’ailleurs par un petit bouquet de fleurs les voilà [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] [Musique] voilà le trip s’achève c’est les 600 derniers mètres avant d’arriver chez moi et ces deux dernières années je me suis très souvent demandé dans quel étage j’allais arriver pour ce dernier jour de trip canovelo aujourd’hui je le sais en bon état je me disais mais serais-je même capable de décoller de la maison avec ce chargement derrière et puis comment je [Musique] reviendrai c’est juste un sentiment de mission accomplie je voulais voir si ça pouvait se faire ça se fait il y a pas de révolution il y a pas de plus de fierté que ça je suis juste content de l’avoir fait puis le but maintenant c’est de ramener un peu de tout ça à la maison [Musique] dans le sens ce souvenir que voilà quand ça monte ben il y a toujours un plat après la montée donc c’est pas dur tout le temps c’est peut-être ça la leçon être patient aussi avec la météo qu’on a eu de se dire que bon un jour il s’arrêtera de pleuvoir et ça ira mieux c’est peut-être ça les les petites leçons de cette aventure et puis ce qui est [Musique] chouette c’est que c’était une aventure à la maison et que bah la nature elle est là elle m’attend elle nous attend et c’est pas compliqué fa retourner n’importe quand nous sommes sur les bords de Drome on a fini notre voyage mais on était à 25 jours il y a aucune raison qu’on fasse pas un 26e surtout avec les conditions de rêve qu’on a aujourd’hui sachant qu’on avait pas pu faire la Drome au départ on va la faire à la fin à l’arrivée de notre triple c’est parti [Musique] l’instant parfait glissé sur une rivière bleue bercée par le Champ des Oiseaux je suis allé le chercher ailleurs alors qu’il était là à la maison en fait il est caché partout il faut garder les yeux bien ouverts fallait-il EMB baver autant pour réaliser cela je comptais sur ce voyage pour me retaper le moral et calmer les angoisses vécues pendant les mois d’enfermement est-ce vraiment dans l’aventure que j’allais trouver la [Musique] sérénité quelques mois après notre retour je trouvais cette phrase dans un bouquin de Laurent godé il lui fallait le ciel entier plein d’étoiles mouillées pour épencher sa mélancolie il ne demandait rien qu’on le laisse simplement glisser au fil de l’eau en abandonnant derrière lui les tourments du [Musique] monde au bout de ce 26e jour toutes les peines sont oubliées nous terminons dans la facilité la boucle est bouclée sans avoir le sentiment que l’aventure s’arrête brutalement nous n’avons pas grav l’vereste ni descendu l’Amazone je voulais juste faire le plein de lumière et de son nous sommes partis de la maison l’aventure à la liberté ne sont pas ailleurs elles sont chez nous derrière notre porte quelle que soit la destination et on peut partir quand on veut ce voyage n’a pas effacé tous mes doutes il m’a juste rappelé que rien ne se passe jamais comme on l’avait imaginé et c’est mieux comme ça et dans les moments difficiles je me suis souvenu de cette chanson québécoise qui disait parce que je suis libre comme l’air libre de faire demi-tour je vais continuer comment était strip maître Barbier humide [Rires] humide c’était physiquement supportable psychologiquement engagé prochaine aventure aller faire un petit tour sur l’ un petit tour sur l’Ardèche allez et ben c’est juste là c’est première à gauche première à gauche on va y allez on y par contre faut pas se mettre de boîte et nager au milieu du [Musique] rou c’est bien a allez on va faire [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] [Musique]

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