De ce général du génie des guerres de la Révolution et de l’Empire, on ne savait presque rien.
Et pourtant Armand-Samuel de Marescot a connu une carrière rapide et brillante. À son époque, il n’était certes pas un inconnu. Aristocrate de naissance, en butte aux Jacobins, il n’a jamais émigré. Au contraire, à la tête de ses troupes, il a risqué sa vie à chaque instant pour la Patrie. Il méritait mieux que l’oubli. Injustice réparée grâce aux recherches conduites par Gérard Ermisse surtout dans les archives publiques, faute d’archives privées plus intimes. Surnommé le Vauban de Napoléon, Marescot fut, de 1800 à 1808 – date de sa chute spectaculaire – un lointain successeur du maréchal de Louis XIV, comme lui à la tête du génie et des fortifications. Il a contribué à nombre des célèbres victoires de son chef, mais dans l’ombre. Il fut aussi le grand « fortificateur » de l’Empire français, comme Vauban, donc. Au sommet de la hiérarchie militaire et de la haute société impériale, il fut, avec sa famille toute entière mobilisé au sein de la Cour, un des supports du trône, sans être un proche de Napoléon.
Rendu coupable de la catastrophe de Baylen en 1808, dégradé, humilié, il paye sa prétendue faute de quatre ans de prison sans jugement. Rendu à la vie civile, après la chute du tyran, il entame une carrière de libéral assumé à la Cour des Pairs sous la Restauration, jusqu’à sa mort en 1832.

Archiviste-paléographe, historien et juriste, Gérard Ermisse a d’abord exercé son métier dans les Archives départementales, puis a dirigé des services patrimoniaux du Ministère de la Culture à Paris comme la Mission du patrimoine ethnologique, l’Inventaire général, l’Inspection générale des Archives de France et enfin les Archives nationales.

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faire aussi en même temps que de parler de d’un homme c’est vous vous parlez aussi d’un personnage cert à peu près oublié je crois que à part quelques spécialistes de l’époque et quelques habitants de vant de moi plus personne ne sait qui qui a été le premier inspecteur général du génie et j’ai trouvé dans les éditions de de la corésance générale ce surnom que j’ai donné en sous-titre à l’ouvrage Le vaauan de Napoléon ce qui le fait quand même ce qui le situe un peu et ce qui permet quand même d’avoir un titre un tout petit peu plus vendeur que Maresco que personne ne ne ne connaît donc ce qui m’a intéressé c’est de voir non seulement l’homme mais aussi tout ce qu’il y avait derrière lui car je trouve que la figure de Napoléon est un peu écrasante celle de des des gens de la première du premier cercle les un peu aussi et que c’est pas inintéressant de s’intéresser au second cercle tous ces gens qui étaient peut-être de 2è ordre de 2è importance vous le verrez tout à l’heure en écoutant un peu le détail de tout cela mais qui je crois dont la vie révèle beaucoup de choses de l’époque et d’une certaine manière dont la vie révèle aussi beaucoup de choses y compris du premier cercle y compris de de l’empereur lui-même don quant à le relation quant à à son à son caractère donc je vais organiser cette soirée cette conférence en deux temps le premier c’est une première partie destiné à à vous donner une vue un peu un peu large un peu synthétique de ce de mon héros de manière à ce qu’on vous le présente un peu d’abord par vous sachiez d’abord un peu un peu qui il est vous présenter l’homme en somme et ce faisant j’essaierai de tirer les enseignements et de dégager un peu les lignes de force de la vie vous le verrez assez mouvementé de de ce militaire né sous Louis XV et mort sous louis- Philippe et je partagerai avec vous j’espère les conclusions d’une dizaine d’années de recherche alors pas à pleinemps je vous rassure j’ai fait d’aut choses en même temps mais quand même à peu près 10 ans de recherche depuis une première rencontre à Montoire sur les terres de de cet homme puisqu’il habit un château qu’on verra tout à l’heure où nous avons fait un colloque où François était là thry n’avait pas pu venir civier Boudon était là Charles loivial aussi enfin toutes sortes de gens intéressants euh et qui ont donc pour la première fois fait un colloque autour du personnage de l’époque et du génie de de Napoléon en 2015 il y aura une seconde partie dans laquelle Catherine nous passera un de diapositives de de photos que que je commenterai pour entrer un peu plus dans les dans les dans les détails de de cette vie et et vous détailler un peu quelques quelques aspects alors pour commencer cette introduction su je commence par une citation après tant de travaux de courses de fatigue et de dangers pour le service de Votre Majesté devais-je m’attendre à tant de sévérité tels sont les mots que le premier inspecteur général duugénie Armand Samuel de Maresco CELI qu’ nomme donc le vaupan de la Grande Armée ou le vaupan de Napoléon adresse à l’empereur en septembre 1808 il vient d’être saisi au colollé par un gendarme emmené sous escorte et enfermé ensuite de Marseille à la sinistre prison de l’abaye à Paris lui qui pourtant est grand officier de l’Empire grand aigle de la Légion d’honneur lui dont l’épouse suivante et l’une des dames du palais de l’impératrice Joséphine dont la fille est une filleu des bonapares celle qui est dans les bras d’épouse dont le fils Samuel à l’arrière a été premier page de l’empereur suivant Napoléon bot à botte campagne de Prusse et et oui campagne de Prusse en 1806 et 1807 contre la Russie de cette position supérieure au sein de l’élite et de la cour impériale nous avons donc cette très belle image portrait familial monumental aujourd’hui encore toujours dans le château familial même s’il a quitté la famille depuis peu de temps et ce ce tableau est l’œuvre de fortune et du faau peintre élève de David obscur du faux dit-on souvent dans les dans les articles ou dans les dans les ouvrages qui mérite d’être un peu plus étudié ce que j’ai je fais comme étant un pintre relativement officiel euh pendant une période de sa vie entre 1800 et 1808 et est très proche de de Maresco alors c’est cette image c’est vraiment l’image de la splendeur des Maresco d’une famille on peut le dire tout entière au au pied du trône tout entière à part la la personne de gauche qui n’a pas d’intérêt pour nous tout entière tourné autour de de la la cour impériale avec des fonctions très importantes ayant le droit des entrées présente lors des audiences solennelles et autres parades mais qui ne reçoit ça c’est clairement attesté ni Principauté ni dotation son titre de grand officier de l’Empire le place au sommet de la hiérarchie militaire et politique d’où sa place du reste sensible lors du du sacre il est parmi les derniers qui ferment le grand cortège qui va des Tuileries à la cathédrale Notre-Dame de Paris comme ses collègues chefs d’arme il clot le le cortège impérial et à l’entrée dans la cathédrale alors oublions l’image traditionnelle que nous avons du sacre de l’empereur il va être détourné vers ce grand trône cette espèce de monument érigé à l’ouest côté de la façade occidentale de Notre-Dame et il va être placé tout en haut des gradins dans cette partie de de l’édifice juste au pied du Grand trône où se tient l’empereur sa famille est est grand dignitaire et et donc il va être de ceux qui écouteront le plus près l’Empereur le fameux seron républicain que le pape s’est bien gardé d’écouter puceque lui s’est réfugié comme vous le savez tous à la sacristie pant pendant ce temps alors ce ce statut aussi prestigieux que que fragile ne l”empêche pas de subir bien des des mauvais traitements des offenses et même des humiliations publiques par seul a sûement beaucoup d’autres sa carrière au service de l’empereur s’achève par 4 années de prison et c’est en cella qu’il est le plus connu finalement c’est par sa chute et c’est et c’est ces difficultés de en partir de prisonnier entre 1808 1812 4 années de prison à l’abaye je l’ai dit puis dans une autre prison militaire un peu moins un peu moins dure là où se trouve la bibliothèque saint-genève aujourd’hui et c’est la dégradation on lui enlève toutous ses grades c’est le bannissement une fois qu’il sort de prison il est banni jusque à la chute de l’Empire à 40 lieu de de la capitale pourquoi de cela parce que Napoléon lui impute le crime le plus grave pour un officier de son empire en armée c’est la faute contre l’honneur faisant de lui une des victimes emblématiques de ce qu’on a appelé la tyrannie du régime et de son chef c’est pourquoi ne se sentant et Nant je le crois ni coupable ni responsable marisco tombe de très haut lors de son arrestation il est il écrit aussitôt à à l’empereur à Napoléon ces mot que je vous ai lu tout à l’heure pour lui rappeler ses états de service brillants son ail à le servir leur proximité aussi tentant par ses mots d’apitoyer son souverain et de se défendre de la colère d’un Napoléon rendu furieux par la toute première défaite en race campagne d’une de d’une de ses armées c’était celle évidemment de Dupon à baellen en juillet 1808 comme l’a dit françoisck à are col lo de Montoir il y a eu quelques quelques quelques vaisselles ou quelques plats qui ont dû connaître une fin précipité lors de l’annonce de cette défaite à Bayonne alors retenons peut-être reprenons peut-être un par un des mots que Armand Samuel dans sa supplique à l’empereur a a utilisé j’ai évoqué d’abord les les dangers si on prend le premier mot celui de danger c’est d’abord danger de le at com commun depuis la première rencontre qui est Toulon nous y reviendrons tout à l’heure en image en 1793 quelques grande campagne commune ensuite celle de maringo en 1800 lorsque Maresco lui sauve la mise on peut le dire je crois très nettement et authentiquement c’est un peu grâce à Maresco qui a pu faire sauter le verreou du fort de bar que l’armée de réserve a pu franchir après le mythique passage du col du Grand Saint-Bernard a pu réussir à franchir cette ce barage et à se vers Milan et donc verire maringo sinon on ne sait pas trop ce qui se serait passé mais Hal à l’histoire fiction ils sont aussi ensemble à Auster austerl s attesté en 18055 pendant quelques journées où ensemble ils arpentent le champ de bataille future en mettant en place des retranchements des des redoutes pour détourner les Russes de leur chemin normal et les pousser dans le piège célèbre de pratsen pensons aussi au comp de Boulogne et à tout ce littoral que qu’il faut fortifie que Maresco fortifie contre les anglais lors de ce grandiose et inutile projet de descente en Angleterre il y eu tant de marche tant de bivoac tant de discussions sur le champ de bataille ou au tuilerie ou à saintclou cartes à l’appuie il y eu de 1793 à 1808 tant de plans déchafaudés ensemble pour s’assurer de la victoire en tout cas éviter la défaite la déroute en cas de en cas de de défaite le premier inspecteur général du génie a été si souvent au côté de son empereur indispensable à son service jour et nuit partageant avec lui les dangers de la guerre que sa chute pouvait à juste titre passer pour parfaitement incompréhensible et quelque peu injuste alors les travaux alors qu’est-ce à dire les travauxant durant 8 années de 1800 à 1808 il a été chargé de penser en accord avec le chef de de l’État bien sûr tout le système fortifié de la France nouvelle et de l’emprire étendu au Contin il avait entretenu avec l’empereur un dialogue constant avec des haut et des bas je l’ai dit des convergences des divergen desquerelles même parfois violent qui révèle beaucoup de leurs deux caractères difficiles et de leur conviction que chacun avait une science supérieure à celle de l’autre ce qui a pu marcher pendant un certain temps mais partir de certain dat vis-àvis de Napoléon ça marchait plus très fort donc c’est un peu des explication de le querelle permanente du fait que a perdu la bataille ils sont tous les deux issu effectivement des meilleures écoles et sur l’un et l’autre de leur savoir de leur supériorité de l’un sur l’autre ils ne sont pas toujours en accord sur la stratégie là évidemment Maresco défend l’héritage de vauan tandis que l’autre s’il ne le méprise pas autant qu’on a pu le dire le le connaît mal le comprend mal et assez mal à l’aise avec la guerre de siège et surtout avec ses lenteurs Maresco a durant des années arpenté l’Empire adressant à l’empereur d’innombrables rapports un véritable continent archivistique qui est un vcen aujourd’hui est-ce qu’ sent la construction d’une véritable ceinture de fer autour de la France démesurément agrandie par les conquêtes de la Révolution et par ses victoires de de l’aigle jusqu’en 1808 Maresco est sans cesse en voyage sans cesse en course mot qu’il utilise il se précipite pour aller prendre possession des pays conquit après les victoires il l’a fait après marago et le refrapp à peine aual gagné Napoléon l’envoie prendre possession de toutes les forteresses italiennes qui reviennent désormais à la France et il ne mesure pas ni sa peine il ne mesure ni sa peine ni sa fatigue comme il l’a évoqué lui-même ayant tout vu par lui-même Mar noirci des pages et des pages de rapport destiné à Napoléon ils conçoivent ensemble un système fortifié complexe qui fait de forteresses combiné entre elles de Fort détaché de redoute d’ouvrage à corordne de de casmad de caserern de routes fortifiées de lignes de communication pour assoir la logistique de l’armée il imagine de grandes place de dépôt c’est la demande de l’empereur des forteresses imprenables CAPAES de résister à l’ennemi le temps nécessaire à la contreoffensive c’est dit dans cette phrase effectivement à Alexandrie dont l’empereur disait qu’il devait tenir une année en cas de perte de l’Italie du Nord pour que survienne une armée de secours et permettre ainsi la contreofensive c’est le second âge d’ure de la fortification française nous ditons et je crois à très juste titre pour la défense du territoire d’abord mais pas seulement l’AR de la fortification est bien plus important dans la dans la manœuvre napoléonienne qu’on ne le pense généralement donc marisco de ce point de vue est bien un second vant car il est le responsable principal d’un développement spectaculaire de la fortification française sous le règne de Bonaparte c’est pourquoi on peut parler aussi autant des forteresses de Maresco que des forteresses de l’Empire il ne les a ne les a pas tout dessiné en détail mais les a en général planifié conçu et fait implanter au bon endroit et ce durant les anné de son règne de 1800 à 1808 il est l’expert en ce domaine très technique dont appelon a besoin pour fortifier son empire et indispensable aussi durant ces différentes campagnes dans les fortifications dans les forteresses et et aussi avec les armées en campagne de rôles du génie à cette époque Armand Samuel mérite bien de ce point de vue son surnom de Sonon vomban de notre histoire mais alors occupe-t-il vraiment la même place que Boban occuper dans l’esprit et le cœur de son maître voilà une question transversale un fil rouge de cette biographie quelles sont ses relations personnelles avec son empereur et sur un autre plan notre général a-t-il la même renommée que Vau ban bah pas vraiment évidemment puisquil est sorti de nos mémoires je l’ai dit il est sorti de nos manuels d’histoire et il n’est plus guerre connu que de quelques spécialistes je l’ai dit et de quelques habitants du vent au mois son pays d’origine successeur de Van perçu comme tel en son temps c’est certain mais jamais étudié vous l’avez rappelé et sans biographe jusqu’à aujourd’hui quasiment tombé dans l’oubli rayé de nos mémoires alors est-ce que ça valait la peine de s’intéresser à ce second rôle cet obscure second couteau de l’épopé impériale surtout connu pour sa chute spectaculaire à quoi bon révéler la vie de cet obscure générale et bien de mon point de vue la vie d’un homme comme le chef du gunnie impérial peut apporter des éclairages sur des aspects inconnus de la guerre sur la haute hiérarchie militaire et politique du temps et indirectement sur Napoléon lui-même je dirai plus largement sur la période qui a précédé autant que sur la période qui va suivre la chute de de l’empire de l’Empire oui d’accord excusez-moi et cette vie est encore plus largement révélatrice des tribulations et des déchirements de toute une génération d’officiers français formés aux écoles du roi dans les écoles de roi celle qui a qui a 20 ou 30 ans en 1789 et qui a été ballotée par des événements furieux et qui constamment confronté à des à des choix dramatiques sa vie entière n’est faite que de choix cornélien premier dilemme fallait-il en 1792 chute de la monarchie choisir de poursuivre avec la monarchie mais ailleurs et donc s’exiler et finalement émigrer peut-être combattre d’autres Français fallait-il au contraire demeurer au pays et servir une république exagérée sanguinaire celle de Robespierre et de la terreur malgré ses convictions profondes lui l’officier aristocrate je il est guillemet qui s’impose mais dans les deux sens du mot il est né dans l’aristocratie et il est aristocrate au sens de l’époque qui a menacé qui a été menacé un jour tout simplement d’être par Saint-Juste une tranchée devant le devant la ville de de charleseroi qui n’a été sauvé que de justesse par un général Jourdan plus courageux que la moyenne qui a réussi à à à lui sauver la à sauver sa peau et il y a trois Maresco ils sont tous les trois dans les armées il y en a un dans l’artillerie celui que la correspondant générale cite au tout début dans le tout premier volume qui a fait qui était à aon en même temps que que Bonaparte et bonapar dit dans une de ces lettres n’oubliez pas de saluer Maresco de ma part mais c’est pas le mien c’est son frère qui a été élève de l’artillerie et et l’autre qui a lui aussi fait le génie aucun des trois n’a émigré ce qui prouve quand même espèce de permanence de la volonté de rester pour des officiers formés par le roi au service de la patrie fut-elle celle des Jacobins des ultra révolutionnaire déshonoré mais fort injustement 1808 par un souverain impitoyable déchut de tous ses titres et fonctions il est libéré de prison au bout de 4 années sa vie semble schefé en 1812 au moment où on le juge et on lui propose une retraite honteuse en Touren mais comme vous le savez à cette époque l’histoire roule un train d’enfer après sa chute inattendue survient celle aussi inattendue et pour lui miraculeuse de Napoléon lui-même qui tombe du trône en 1814 alors en 1814 fallait-il refuser la main du destin évidemment il ne le fait pas le B alors et on lui propose de il retrouve son honneur car on lui propose de retrouver son poste et nous le verrons tout à l’heure dans la partie imagée de la conférence il retrouve son poste de premier inspecteur général duugénie dès le 8 avril 1814 donc parmi les premières mesures du gouvernement provisoire de de talrand et cette cette réhabilitation est surtout d à l’inattendu ministre de la guerre qui est DUP pont le vaincu de Ben qui évidemment en blanchissant Maresco se blanchit un peu lui-même évidemment on peut comprendre la raison profonde mais un an plus tard 1815 diable que faire l’empereur revient que faire le retour de l’aide panique un certain nombre de gens et en particulier maresc en premier et bien tout simplement il repart à tour en exil se remettre dans la position où il était au moment où l’empereur rnait régnait encore mais quand même pas tout à fait stupide il interroge le ministre de la guerre en lui demandant quelles seront les instructions d’empereur à son égard et là il y a cette cet stille invraisemblable l’empereur fait répondre par d’avou tout est oublié et donc on passe l’éponge car ça ça se passe très vite dans les jours qui ont suivi le retour de de l’aigle et et aussitôt il le reçoit au tuilerie et Maresco de dire il m’a fort bien reçu il l’invite à dîner un banquier un peu officiel dans les jours qui suivent mais Maresco toujours aussi malin évite de s’engager trop loin dans le radimement au S jour et cétait pour ne pas être à waterloot et ne pas être impliqué dans la campagne de Belgique il a un poste qui n’a aucun intérêt quelque part sur une frontière du Jura et donc il se tient quand même relativement à à l’écart pensant et sentant que la fin était inéluctable 1815 malgré enfin à cause de ce ce miralimo son jour il est mis à la retraite en septembre mais sa vie politique ne s’achève pas en 1815 il ressuscite une deuxème fois et fait partie de ce qu’on a appelé la fournée libérale de la chambre des pères de 1819 nommée par Louis XVI pour retrouver une majorité gouvernementale favorable à son gouvernement et à son jeune ministre qui est qui est le célèbre de cases et le voilà ressuscit réconcilié avec lui-même en tant que monarchiste modéré et libéral convaincu j’ai eu le sentiment que la première restauration était le régime selon son cœur dans la mesure d’autant plus que Louis XVI faisait une sorte d’amalgame entre la résurrection la reç la remise sur le trône de de la monarchie légitime et l’héritage de la Révolution ça ça lui convenait je crois parfaitement bien on a quelques quelques éléments pour affirmer cela et il ne dévira pas de sa ligne politique tombant dans l’opposition dès la chute de deux cases et dès la PRU de pouvoir sous Charles X en particulier par les par les ultras et donc il finira à la fin de son existence par rallier sans aucun problème un certain Louis Philippe pour un dernier serment en réalité conforme au premier à ceux de sa jeunesse en faveur d’une monarchie constitutionnelle au modèle anglais sa carrière au combien mouvementée ne manque pas d’intérêt elle est notre conviction telle est notre conviction et la raison même de cette publication mais tenter d’aller plus loin de cerner l’homme privé dans toute l’étendue de sa personnalité de son caractère de ses opinions de ses sentiments de ses affections se révèle délicat pour ne pas dire impossible en l’absence d’archiv personnellement en tant qu’archiviste j’ai toujours couru après les correspondances familiales ou les correspondances personnelles après des journaux après des des archives privé et il se trouve que manifestement tout ceci a été brûlé par sa veuve après sa mort en 1832 et on ne retrouve que quelques épaves qui m’ont beaucoup servi que j’ai vraiment don j’ai extorqué tout ce que je pouvais extorqué pris tout ce que je pouvais prendre mais fort heureusement l’homme laisse deviner tout de même ses opinions politiques à travers quelques moments d’éloquence et il le fait trois fois d’abord en 1787 quand tout jeune trentenire capitaine du génie il prononce un discours extraordinaire devant l’Académie d’aras c’est celle de Robespierre ça évidemment vous le savez déjà celle de Carno son ami comme lui du génie et comme lui en garnison àas en tout début de carrière tous les deux sont élus à l’Académie d’aras tous les deux font parti d’un club de poètes herosati j’ai découvert je ne sais pas l’existence d’erosati club de poète de la de l’artoi c’est l’anagramme d’Artois Rosati et si vous vous savez peut-être moi je ne savais pas si les enfants c’est le fils de Carno s’appelle Sadi je m’étais toujours demandé pourquoi diable a-t-il appelé a-t-il donné ce prénom à un de ses enfants c’est parce que sad dit est le nom d’un poète perant du 12e siècle qu’affectionnait particulièrement Carnaud et qu’il a dû chanter dans un ces textes à lui et il a gardé longtemps cette cette pratique d’homme de lettrre de poète c’est une face inconnue une faceette inconnue de la de la personnalité de de Carno qui n’en manque pas donc c’est ça c’est des 787 et en 1814 donc je l’ai dit il est rallé au Bourbon remis sur son siège et voilà qu’on l’envoie pacifier l’armée ex-impériale en province on voit à angoulem pour parler devant quatre ou cinq divisions là-bas présente là-bas et là il se fait le chantre d’une monarchie paternelle modérée pacifique et point essentiel je l’ai dit acceptant toutes les avancées de la révolution c’est c’est le fond même de son discours à angoulem c’est la première Restauration celle qui lui a rendu son poste qui lui a rendu son honneur de plus et enfin une trè fois en juillet 1830 alors alors alors qu’il est père de France dans l’opposition le gouvernement polyiaac l’envoie présider le collège électoral de vandô qui doit voter pour les législatives et donc élire un un candidat et là il se montre clairement libéral hostile aux idées ultra et qu’il trouve parfaitement tinepte du ministère polyniaque mais tout autant hostile aussi au au au aux idéos républicains et et révolutionnaires surtout que c’est le moment où il y a des incendies inexpliqués à cette époque juste avant le la chute du régime de de Charles X et qu’on a un peu peur de voir la révolution reprendre son cours et là clairement il il s’y oppose en disant mais non n’ayez pas peur ça ne arrivera certainement pas et et votez donc pour pour le candidat libéral n’ayez pas crain de voter pour un candidat libéral voilà les trois grands moments il y en a pas beaucoup d’autres d’expressions politiquees de notre héros sont des moments rares mais qui quand même sont révélateurs de la persistance de ces de ces opinions alors je l’ai dit ni journal ni ni correspondance donc on va devoir se contener contener notre travail aux aspect proprement militaire et et un peu politique comme je voulais un peu expliquer à l’instant même de de sa très longue vie tâchant de le comprendre de le restituer sa vie et de tirer des archives le maximum non sans une certaine empathie para que c’est toujours le cas dans les biographies à l’égard d’un homme auquel on ne peut que s’attacher par ses qualités humaines et par ses qualités professionnelles et on tirait finalement une conclusion Maresco a traversé un siècle extrêmement chahuté de 1858 à 1832 rgne du règne si brillant et raffiné de Louis XV à ce PL et grisâtre du roi bourgeois Louis Philippe que de changement que de mutation le monde n’est plus le même il est bien ce traînard que pointe château brillant parlant de lui-même dans une de ses lettres il a vu mourir tous les siens et s’écroulé tout un monde un traînard dans ce monde a non seulement vu mourir les hommes mais vu mourir les idées principes murs goût plaisir peine sentiment rien ne ressemble à ce qu’il a connu il est d’une race différente de l’espèce humaine au milieu de laquelle il achève ses jours on peut château brignant le disait de lui-même on peut l’appliquer à Maresco qui aurait pu dire la même chose en 1830 1832 à la à la fin de sa vie j’en ai fini avec ce propos un peu général et je vais laisser maintenant Catherine officier pour la suite un certain nombre de d’image que je pourrais commenter au fur et à mesure je vous a peut-être beaucoup gêné non je m’excuse voilà donc un jeune homme né en 1758 au milieu de ce paysage ENF en fait il est né à tour mais il a vécu toute sa petite enfance dans ce paysage que vous avez découvert lors du cololloque de Montoir nous sommes dans la vallée du Loir voilà le château tel qu’il est le château de familial des Maresco qui s’appelle chalet et dans lequel se trouve le grand portrait que de que j’ai montré tout tout à l’heure al suivante il a commencé un cycle de 14 années d’éducation sous trois dans trois entités différentes d’abord le collège royal de la flèche qui forme les cadets que vous voyez là-haut en uniforme où on leur apprend déjà quelques talents de dessinateur et où il a reçu des éloges quant à ses aptitudes et à son caractère c’est quelques épaves de de Château de Chalem il y en a vraiment très très peu suivante ensuite il l’intègre alors la flèche été dirigée par les mêmes personnages qui dirigeaient l’école militaire de Paris assez connu assez célèbre et il y passe 4 années alors Napoléon je crois n’y a passé qu’une seule année lui il passe 4 années et il connaî tous les exercices militaires dans le champ de Mars actuel les monté à l’assaut de de redoute d’exercice qu’on appelait le fortin brune du nom du directeur de de l’école et qui amusait beaucoup les par comme on voit sur cette gravure suivante il intègre ensuite après au moment même où il y a une grande réforme 1700 4 1700 77 oui c’est ça à droite on voit le le texte de la réforme de la grande école de méia ils sont il y a un concours extrêmement sélectif il y a quatre lauréat et pas plus tout ça est gouverné par M qui n’est pas n’importe qui et il il reçoit une une une un enseignement théorique un peu mais surtout pratique durant C t sé jours non pas à mesè mesère il n reste que 2 ans il y a 2 ans dans un régiment d’infanterie et il y a 2 ans dans un dans une forteresse avec un un un plus ancien dans le corps qui apprend au plus jeune le métier suivante voilà ce qu’il est capable de faire ça c’est encore un des morceaux des épaves des des archives personnelles dans le château de dans le château de chalet voilà ce qu’il est capable de faire quand il est élève à à mère alors on en trouve des exemples identiques dans le fond des fortification vin des milliers d’exemple de planans euh de la vie ainsi euh ainsi dessiné donc très fort quant au au dessin de de cette nature ensuite alors les premières garnisons il a écrit à un moment de sa vie il a écrit une petite notice anonyme autobiographique et qu’ dont on devine tout de suite qu’elle est l’auteur c’est-à-dire lui-même pour se défendre en 1821 mais c’était avant la mort et c’était en janvier 21 donc c’était avant l’annonce de la mort de l’empereur et il dit mais s’il y avait pas eu la révolution jeaurais fait une modeste arrière de filier duugénie que j’aurais quitté à 40 ans pour épouser une jeunesse et et et et jouir d’une retraite ce que son père avait fait son grand-père avait fait exactement ce que tous les la petite noblesse vendomoise avait fait autour de lui et alors ça ne se vérifie pas vraiment as je vous en ai parlé je vous en dirai pas plus mais dans le livre vous aurez l’occasion de lire des pages sur ce fameux discours de d’aras qui pour moi marque vraiment ce quiétait que la philosophie de cette époque il est plutôt voltarien que rousoïistste et il est amateur de tout ça va de l’art des jardins à la mode en passant par la cosmologie l’erboristorie enfin et et bien sûr les mathématiques la physique la chimie qui était son domaine de de prédirection c’est un discours assez extraordinaire et plein plein d’enseignement Aven n’a rien dans son dossier et ensuite il arrive à lî suivante alors lî ça se passe pas très bien suivante parce que c’est le début des garres de la Révolution et donc il est le premier coup de feu est donné au P de bisieux en avril 92 et il en est et il est un des acteurs du pas de Bais yeux et des massacres qui ont suivi et on va le retrouver aussi un peu plus tard dans un deuxème moment toujours à Lille pour le bombardement de lî don je reparlerai un peu après alors la première le premier épisode c’est celui-ci où on le propose la croix de Saint-Louis car il a tenté de sauver la situation donc les les Français quittent l’île et le territoire national pour franchir la frontière de à bieux et aller attaquer à tourner les l’armée autrichienne pensant que comme elle était composée de soldats belges pensant que on les accueillerait à bras ouvert trois coups de canon et toute l’armée française se se débande et et se précipite en craignant la trahison dans les murs de la citadelle de la ville de de Lille on prend unensemble d’officiers général Dion est massacré à coup de baayonnette et ensuite il est son corps est brûlé sur un bcher public et son le chef de Maresco aussi et deux personnes essayent de faire ce qu’elles peuvent pour empêcher la rentrée des autrichien dans l’île qui aurait été une perte considérable c’est Dupont qu’il rencontre pour la première fois je crois et Maresco donc une promesse de proposition de récompense suivante non en suivante non c’est à l’envers tu es à l’envers là ma pauvre amie t trompe de sens voilà voilà voilà voilà voilà voilà alors le bombardement de l’île ça aussi une découverte de mon travail sur Maresco je j’avais zappé comme pour le parler pour le dire vulgairement cet épisode qui se situe juste après Vali évidemment toutes les armées françaises sont allées en Champagne barrer la route de Paris elles sont toutes allés à célèbre victoire de famille dégarnissant complètement le front du Nord et les Autrichiens en ont profité dans les jours qui ont suivi et ont tenté de faire le siège de lî mais pas assez nombreux eux aussi avaient envoyé leur troupe ailleurs ils n’ont fait qu’un bombardement et là mares cousé était seul au aux affaire et il a été d’un courage et d’une intelligence telle que il a été un des héros de la de cet épisode qui est oublié au niveau national mais n pas du tout au niveau local le centenaire a été furieusement célébré à l’époque de de Morrois merire de lillele donc au siècle précédent suivante alors là c’est fondateur si je puis dire c’est la toute première rencontre avec le futur empereur avec Bonaparte lors du du siège de de Toulon et ça ne s’est pas trop bien passer mais chacun cherchant un peu se mettre en avant et prétendant peut-être être à l’origine du plan génial il y a pas d’autres mot on dit que c’est génial mais tout l’ je trouve que c’est tout aussi génial dans la mesure où voyez la ville est au fond tenue par les Anglais révolté contre la convention drapeau blanc on reconnaît le roi de France Louis XI la rade la petite et la grande rade sont parfaitement occupé par la marine anglaise très fortevi les autres marines piermontard et napolitaines et cetera et au lieu d’attaquer la ville ce qu’on pourrait pas faire bien tout simplement on va attaquer la grande redoute anglaise qu’on appelle le petit Gibraltar dans dans la pointe de l’aiguillette qui quelque part ici et et c’est Maresco et bonapar à la tête des colonnes assut qui prennent cette redoute très bien défendu par les Anglais dès lors que cette redoute était prise on tourne les canons sur la rade et on attaque les vaisseaux anglais que font les Anglais évidemment il décampent donc c’est la victoire du siège de tout le monde siège qui n’a jamais eu lieu et ça se passe mal entre eux et dans sa petite notice de 1821 dit on parle même d’un duel dit non quand même pas on n pas allé jusqu’à tirer l’p mais enfin il a une querelle assez violente suivante alors l’année 94 l’année suivante c’est ce que j’appelle l’année glorieuse parce que là c’est le moment où il monte en grade à toute vitesse comme d’autres pas le seul et il est au précré de Van il défend il attaque selon les besoins et en particulier là il il attaque charlereroi et en réalité en prenant après trois é c’est là où il a faill être fusillé par Saint- Justus tellement Saint- justust trouva qu’il allait trop lentement pour pour prendre cette ville et en arrivant à prendre ces ville il a permis à l’armée de Jourdan de se dégager et de se positionner autrement et il a provoqué ainsi la bataille de Fleurus et et la victoire de Fleurus alors si on voit un ballon c’est le premier exemple d’aérostation ça vous le savez déjà qui dû au corps du génie mais pas du tout à Maresco un de ses collègues et qui n’aura pas de lendemain premier ballon qui observe le champ de bataille c’est le le drone de l’époque suivante alors il se couvre de gloire dans des taaque comme celle de la forteresse réputée imprenable de mastrich sur le bord de la Meuse qu’il prend 11 jours exécutant un siège comme à l’école de mesère un exercice pratique paraî-il absolument parfait d’après ce que on en lit chez les historiens de cette époque et plus récent alors ça c’est un plan qu’il a signé de sa main donc des attaques qu’il a organisé avec toutes les tranchées les tirs contre la la la ville forte de de Maastrich suivante oui alors ça on veut passer rapidement c’est pour simpleement pour montrer qu’à chaque fois il qu’il prend une ville ou qu’il défend bien une ville il montre en grade et que à chaque fois c’est le comité de Salut publique qui lui fait passer les les grades là vous avez noté la date chef de brigade le 25 juillet 1794 donc un petit peu avant le le 9 termidor et là un peu plus tard oui voilà 1er septembre là on le voit c’est général de brigade toujours par le comité de Salut publique et en toujours en récompense et dit dans ses lettres j’espère me rendre digne de cette faveur voilà suivante s’il te plaît et après ouais novembre oui merci voilà il est au semi du grade avant un certain bon appart qui peut-être peut laisser quelques mauvais souvenirs suivante alors ensuite oui alors la période de qui suit est un peu plus confuse euh de 1794 et 1799 donc il en fait un petit résumé que je vous laisse lire en fait on constate à lire cela ce qu’il a écrit dans cette notice que vous avez sur la partie gauche de l’écran c’est qu’il passe son temps à aller d’une armée à l’autre à servir un général puis à peu près tous les généraux importants de l’époque il les a servi les uns ou les autres avec certains je veux dire maén ça c’est plutôt mal passé Morau ça s’est très bien passé ils avaient bien sûr des concordances ou des discordances selon euh leur leur tête leur leur caractère ou ou leurs compétences donc je je passe vite là-dessus mais c’est une période de mouvement où il est chef du génie désarmé en campagne et en même temps vas-y suivons s’il te plaît non dans l’utre sens et en même temps il est reconnu il est nommé inspecteur général 94 il est membre de l’Institut ce qui est une faveur euh euh reconnaissant d’une capacité de parmi les savants de l’époque et dans la classe des sciences physiques en 1896 et il en est averti par un certain sias NRE ce nom il est attaché militair auprès du directoire et à un moment donné assez curieusement euh je crois sous l’influence de CS partie des modérés partie des des révisionnistes de la Constitution il a failli faire partie du directoire et ou un peu plus après de devenir il a faillli devenir ministre de de la guerre à la suite du départ de bernadot mais politiquement il était pas dans le courant qui risquait trop de gagner ses élections là les chambres étant plus au bain des néojcobins que du grand réformateur et pour le consoler c le fait envoyer à maance où il s’ennuie beaucoup mais il y a preuve de cette liaison entre si et lui il y a dans les archives de cè aux Archives nationales un petit Pillet un petit échange de lettres on voit très bien qu’ils sont en conivance et il lui dit vous m’aviez un peu oublié à Maan s’il vous plaît pensez à moi voilà alors de cette ou oui non non jeis pas je sais pas où tu voilà c’est ça merci voilà alors la question que je me suis posée bien sûr c’est non ça s’est fait ça on passe à la suivante en quoi est-il le v Napoléon suivante s’il te plaît donc il est il est nommé le 5 janvier 1800 donc au tout début du du consulat définitif dans un poste qui est créé pour lui de premier inspecteur général du j en même temps on le nomme et en même temps on crée le poste et il est nommé comme vousan près de était près du grand roi il est nommé auprès du du Premier Consul avec bien sûr des liens à voir avec le ministre de la guerre c’est évident suivant bonà on a déjà vu ah oui sinon intéressant quand même sur le grand tableau famili Catherine a fait un cercle là-haut parce que on verra jamais où c’est au-dessus de la pyramide familiale des de cette famille au pied du trône il y a un médaillon et je voulais agrandi à gauche et à ma grande surprise quand j’ai examiné ce tableau la première fois je m’attendais à trouver le visage de l’empereur évidemment 1806 quand même et pas du tout qui qui voiton là van voilà son Commentaire suivante van dont il a fait un éloge funèbre splendide je dois dire un très beau morceau d’éloquence quand il a été chargé par l’empereur de de l’opération de transfert du cœur de fouant comme il y avait eu celui de turen aux Invalides qui deviennent le pantéon militaire al turen c’est 1804 je crois de ce mémoire et là nous sommes en mai 1808 et un peu malicieux notre cher Napoléon choisit de commémorer la victoire de la prise de Dancing donc il prend le le jour de de de l’ascension de cette année qui est exactement le jour anniversaire de daning et il met en valeur le rôle de le Fère je crois si je me souviens bien et le rôle de toute l’armée impériale et diminue un peu le le le rôle de de Maresco donc en plus il s’arrange pour organiser l’absence donc il prépare un monument qui n’est pas celui-ci celui qui existait avant qui certains éléments sont encore là il prépare le le monument il le fait il le conçoit il le fait exécuter il prépare la la revue des troupes et la cérémonie il fait l’éloge funem mais il est pas capable de le prononcer puisquil est à en train d’assister au piège tendu au roi d’Espagne dont il ne dit pas grand bien dans ses dans ses écrits érieurement suivant alors qu’est-ce que le génie évidemment vous vous le savez mais tout le monde le ne le savait pas moi le premier avant de m’intéresser à marescou c’est d’abord le domaine des fortifications avec les retranchements les batteries les souterrains euh les les pavés les chemins les ponts les fontaines c’est tout un ensemble assez extraordinaire c’est tous les bâtiments militaires qui dépendent du ministère de de la guerre finalement les casernes les prièr les cores gardes et de la qui dépendent aussi du ministère de la Marine et des Colonies il était dans son empire aussi sur les ports et même jusqu’à Saint-Domingue et il a parmi ses dans dans sa besace il a tout le matériel ça c’est normal mais aussi le personnel y compris les bureaux qui au ministère de la guerre sont chargés de contrôler le génie donc c’est un système assez bizarre où il se contrôle lui-même et il a bien sûr le dépôt des archives dépôt du génie et il a aussi les plans reliefs he voilà ce qui était le la compétence de cet homme alors le grand dessin de Maresco qu’il partage avec l’empereur c’est de faire de mettre sur pied un système notre système un système fortifié européen à la dimension du du Nouvel Empire avec en suivant l’extension de cet empire au fur et à mesure de l’extension de des des conquêtes et des victoires de l’aigle on change de stratégie quant aux fortification à en place successivement et on se pose bien sûr la question que faire des anciennes fortifications et Marcou raconte qu’il a eu beaucoup de querelles avec son empereur pour lui convaincre qu’il ne fallait pas détruire le précaré de vauan les forteresses belges ou les forteresses hollandaises l’ disant mais enfin vous pensez qu’un jour j’aurai un nouveau besoin vous voulez donc parler de ma défaite et lui pied à pied empêche en tout cas si elles ne sont pas entretenues si elles ne sont pas réparées qu’elles ne soit pas détru et ils sont en 1814 évidemment alors de cette époque il y a cette ce monument extraordinaire je sais pas si vous l’avez déjà vu que je vous montre en quelques images d’abord il montre que la frontière c’est pas une frontière mais c’est une marche profonde c’est l’atlace de l’an 12 offert en eten au prier consul le 1er janvier de l’an 12 1804 par Maresco et tout le corps du génie siis chacun a été a été ENL lui a demandé on a demandé à chacun des directeurs des fortifications de faire les notices de ses fortifications et au chevalier Allan qui est aussi un personnage très intéressant qui était le secrétaire du comité de fortification de rédiger toutes les notices et vous voz à qu volumes don vous azcevez un peu la voilà et et vous avez à chaque fois des frtispic dessiné par tel ou tel capitaine du génie qui sont des merveilles absolu qui prouvent qu’amè on n’apenait pas seulement à tracer des des fortifications mais aussi que le dessin d’ornement avait avait sa part voilà les don tu peux passer et à chaque fois bien sûr des attributs particuliers de chacune des frontières le dernier c’est naturellement les ports et frontière maritime et et donc les attributs maritimes superbe en superbe alors il y a deux exemplaires l’un entre les mains de notre ami Martin Barros à la bibliothèque de Vincen avec le timbre B il a appartenu donc à Bonaparte et le second que nous avons découvert à chantil dans les archives Condé c’est-à-dire du duc d’Omal et noté comme ayant appartenu au col du général Maresco donc il fait faire deux exemplaires un pour lui un pour Bonapart et celui au a dû faire acheter ou faire acheter l’exemplaire Maresco et il se trouve aujourd’hui à chantillly on peut le le consulter suivante proche de de Maresco je dit que c’était effectivement de mes lignes rouges oui alors la première partie de section là c’est les honneurs on peut le penser quand on voit ce document ce document c’est l’acte de les actes des actes de baptême de Saint- Thomas d’quin en 1803 et on voit la petite fille du tableau tout à l’heure se faire baptiser avec comme Parin et comme Marine c’est peut-être pas très original mais enfin c’est quand même notable Joséphine donc elle s’appellera Cécile Joséphine Cécile comme sa mère Joséphine comme Joséphine et Premier Consul comme comme Parin suivante je voulais montrer tout à l’heure c’était quand même pas rien que d’être au sommet des gradins au plus près Trô donc pas besoin d’y rentrer à nouveau dans en détail mais ça fait partie des des honneurs importants avec tout protocole mis autour de la monde Curial des manifestations publiques de du début d’Empire suivante je l’ai dit tout à l’heure j’ai quand même eu l’impression que le fait de ne pas être celui qui rnait par son médaillon le haut du tableau a dû faire Griner quelques dents du côté de l’empereur quand il est passé au salon 1806 devant ce ce monument dédié à vos bandes suivante alors les conflits bon tout long je je l’ai dit donc je ne l’évoque plus plus plus plus plus étonnant pas plus étonnant mais plus vif encore la querelle autour du fort de bar tu peux aller alors cette gravure montre très très bien la situation le fort de bar c’est un tout petit fort rien du tout et personne ne pouvait imaginer qu’il pouvait être un obstacle tellement il était faible et petit mais comme il le dit dans un ses rapport la nature a fait toute la défense le la nature c’est-à-dire la gorge extrêmement étroite le seul passage est une petite route qui passe dans le village mais qui est sous le feu des Autrichiens il y a pas 400 500 Autrichiens il y trois fois plus ils se sont tous réfugiés après l’arrivée au Grand Saint-Bernard ils se sont tous réfugiés dans dans cette petite citadelle il tire à boul portant sur l’armée et seul la cavalerie de Lan a pu passer et faire office d’avantgarde mais toute l’armée est bloqué et alors il y a un témoin j’en ai parlé hier à à François que je trouve absolument fabuleux qui est le père d’Alfred de mus il se trouve que Victor danacien de musé paté était un voisin de campagne né dansandom mois comme Maresco et il l’a pris en partant en 1800 pour l’armée de réserve à peine nommé par pour l’armée de réserve et il prend avec lui dans ses bagages Victor donacien qui a un certain talent de plume qui est un bon auteur et qui fait un volume intitulé Voyage en Suisse et en Italie qui m’avait échappé au début voyage en Suisse en italé je meis dit c’est un guit enfin c’est quelqu’un qui raconte ses voyages B pas du tout c’est la la voyage je l’armée de réserve de Paris Dijon Genève le col la descente du valdos vu au jour le jour par un esprit prè romantique déjà romantique et il y a une alliance intéressante entre l’étude de la nature la force importante à ses yeux des montagnes qui n’avaient jamais connu avant et PE de gens de l’armée de réser devaient avoir connu les montagnes et et et la marche le chaos de la marche de la Grande Armée ce qui m’avait beaucoup frappé c’est en quoi cette marche était complètement chaotique et invraisemblable en tout cas il lui permet de trouver un chemin c’est ce que montre cette gravure dans la montagne en oubliant le fort on passe par-dessus on le déborde et on passe de l’autre côté et le fort tombe bien plus tard alors que il n’est plus un obstacle et donc paringo a lue après alors plus intéressant parce qu’ encore plus inconnu Julier c’est une petite petite ville de du plat pays Renant pas très loin d’ex la chapelle sur une petite rivière s’appelle la reur voilà vous avez le plan tel qu’il est dans le dans les archives de du dépôt des fortifications et continue et les deux responsables euh alors ça ça commence par une une piqûure d’amour propre c’est le moment où Napoléon fait son grand voyage de la chapelle descend visiter la frontière et cetera or pour aller visiter les fortifications proposées par un certain Maresco quiil oublie d’inviter dans son cortège Maresco donc on a une relation un peu effarouchée du directeur des fortifications locales qui dit j’étais tellement surpris de ne pasou voir sortir de la calèche à côté de l’empereur et j’ai dû moi-même répondre aux questions de l’empereur qui m’a été très très bon avec moi très très très doux très bon et mais je n’avais personne pour répondre à ces questions parce que vous n’étiez pas là premier élément intéressant deuxième élément intéressant c’est que à peine revenu à ces quartiers euh l’empereur fait dicte à Bertier une lettre euh pas tendre vraiment alors vous avez là un exemple j’ai sorti un seul extrait donc je Catherine tu peux peut-être le lire la ministre depuis un siècle Mar la aujourd’hui dans les sièg donc on voit que lui Mar s’adapte à l’évolution technique avec progrès de de l’artillerie pas l’empereur ensuite le culot de Esco vas-y osz écrire ça à l’empereur en même c’est en 1804 ça fallait culotter et naturellement il a dû avaler son chapeau le pour Maresco en 1806 le dossier montre que bah il a été obligé de d’en passer par les volontés de l’empereur suivante alors on a par chance il se trouve Queen 1808 l’empereur a voulu savoir où on en était de ces années de ces 8 années de mandat de de Maresco à la tête du génie et trouva bien sûr que ça allait trop trop lentement que ça ne marchait pas comme il voulait c’était l’empereur tout craché donc il il a envoyé une sorte de lettre de cadrage comme on dirait aujourd’hui avec nos charmants zénarc il a cadré dépenses à 12 millions tandis que Mar SC dit non il nous en faut 77 ok pour l’année prochaine 19 me suffiront mais euh il a fait quelques remarques pertinentes il lui dit mais réparez les les sites anciens ceux qu’on a un peu abandonné et puis les finances avant même d’entreprendre des nouveau projets parce que des nouveaux projet il y en a à l’appel et ils sont très dépensiers en homme et en et en argent et de très belles choses qui sont pas forcément construite et il pointte un autre problème bien connu des fonctionnaires français de notre 21e siècle c’est la sous-consommation des crédits ce qui fait que on n’a pas les moyens de consommer l’argent qu’on vous donne parce qu’il ça manque de PR non c’est l’utre sens ah oui voilà et le rêve de cette Europe fortifiée semble tout à fait impossible à réaliser les deux penseurs du système ont perdu un peu le sens des réalités autant an avait pu corseter la France de Louis XIV un peu étroite autant Maresco ne pouvait absolument pas faire la même chose au niveau de toute l’Europe impériale c’est c’est mon opinion ce que ce qui se dégage la lecture de ce bilan intéressant suivante alors la faute quelques moments quelques instant promenons-nous du côté de l’Espagne et et de B alors la faute c’est ça c’est que ce grand tableau du Prado que nous avons vu là il y a pas si longtemps qui représente la rédition par du bon euh Vedel et et et Maresco si je peux l’identifier c’est celui là il ressemble pas pas trop mal au aux autres portraits qu’on a qu’on a de Maresco et devant castagnos le général espagnol qu’il salue voilà toutes les scèes de capitulation se passe un peu un peu de la même manière suivante alors que s’est-il passé à Baon en en un mot je pas métendre sur la bataille de Pen donc on a envoyé donc on a envoyé du pont avec une petite armée de conscrit mal expérimenté peu apte à à faire la guerre on l’a envoyé vers Séville et donc il a suivi sortant de si c’est pas de Madrid c’est à côté suivi la la vallée de guadal kivir et il est allé comme ça jusqu’à Cordou qui s’est empressé de piller de piller la cathédrale le Cordou et de piller les vases sacrés ce qui a rendu diton les Espagnols plus furieux que en avaient violé leurs femmes il peut-être fait les deux d’ailleurs et ce qui ce que j’ai découvert là c’est que c’était guerrier rose peut-être mais le vrai vainqueur de Balog c’est encore beaucoup plus l’armée espagnole l’armée espagnole qui était notre allié jusqu’à la veille au soir est passé d’autre côté est venu donner mains forte au guérrios qui ne sont pas négligeables qui sont de sauvagerie incroyable mais euh mais c’est quand même l’armée qui a fait la bataille et qui a permis de battre cette petite armée isolée au fond de alors après avoir pu aller jusqu’à Cordou il pas aller jusqu’à Séville et Cadix qui était son but but de sa mission il est resté il a rétrogradé jusqu’à hondura en attendant tendant les ordres de Savari qui avait remplacé Mura à Madrid lesquels ne venaient pas puisque toutes les estafettes étaient prises les lettres prises par les Espagnols bref et les estafettes massacré en général voilà suivante alors ça c’est intéressant parce que c’est c’est ce qu’il écrit lui-même dans le mémoire dont je vous ai cité les premiers mot là tout à l’heure au début de conférence à peine le général Maresco fut-il à 20 ou 25 lieux donc il est parti de 16 ma de Bayonne et il est allé donc quelques jours après il était à Madrid aussitôt il est parti vers l’Andalousie qui était à feu et à sang déjà à peine le général Marco fut-il à 20 ou 25 lieux au-delà de Madrid se trouva au milieu de pays insurgé ce fut avec la plus grande peine qu’il se réfugia auprès d’un corps français commandé par DuPont qui était à 7 ou h lieux en avant et c’est ça le le nœud de l’affaire c’est qu’il s’est réfugié voyant que beaucoup de ces petit camarad qui avait aussi deux aides de camp et peut-être deux soldats avaient été massacrés de manière horrible il fjet dans l’armée de la plus proche c’estd celle de Dupont mais il n pris lui-même aucun aucune responsabilité à aucun moment dans les décisions de Dupont et s’il a participé à la négociation de la capitulation c’est par bénévolence car Dupont voyant l’unsuccès de de ces tractations avec l’espagnol lui a dit vous vous connaissez le casagos depuis longtemps vous avez des relations cordiales avec lui car vous avez été correct qu vous étiez le vainqueur et qu’il était le vaincu maintenant il est le vainqueur et nous sommes les vaincus essayez deapitoyer et c’est ce qui s’est passé et dans C très belle communication de montoi François tu as beaucoup parlé de de ce de de ce que l’armée a fait signer et a obtenu la signature par l’armée espagnoleune capitulation tout à fait normale conforme au règles de l’honneur pas de problème sauf que le pouvoir politique était la jade de Séville a renié la signature de l’armée et que les Anglais qui assistaient à toutes les négociations sans dire un mot se sont bien garder d’appliquer les résultats de la capitulation qui prévoyait en particulier que tous les soldats aller à aller jusqu’à Séville retrouver quelques vaisseaux français sortis de trafalga et et et même peut-être utiliser la Royal LVI pour être rapatrié en France comme une nouvelle armée de l’empereur à Rochefort ou à Brest il n’a jamais été question ça s terminé sur les Panton de de Cadix et ça s’est terminé à Cabrera comme vous le savez tous voilà alors il fait arrêter à son retour en France le général Dupont plusieurs des généraux qui avaient combattu et Maresco voilà suivante à leur arrivé à Marseille alors qu’il ne s’y attendait absolument pas et la la décision tombe le 4 septembre dès le retour à à Marseille la ben 6 juillet là on est au tout début du mois de septembre le général de Maresco ayant conclu et signé l’infamme capitulation d’endroire et par la couvert son nom de déshonneur et de propre il ne peut plus rester à la tête du corps du génie donc c’est bien ça c’est le c’est le déshonneur tu as bien montré François c’était ça la faute principale donc là je passe he il il est en exil il était en prison pendant 4 ans on ne sait pas comment se sortir de ce piège diabolique de d’un procès des vaincu de Myon lui avait droit à la haute cours assez spectaculaire donc non fr n’ voulait pas personne n voulait pendant 4 ans on a cherché comment on allait se sortir de de ce piège et puis l’empr a fait autre chose à faire entre 1808 et 1812 que de s’occuper du procès des vaincus de de bon et donc à la fin il y a une commission spéciale alors c’est intéressant parce qu’on a la vie de chacun des membres de la commission t person important de du système et certains sont très favorables à Marc c’est injuste que de le condamner d’autres serait bien allé jusqu’à le fusiller enfin bref c’est intéressant à voir dans le détail suivante et il n’est donc pas fusillé ses bienens ne sont pas saisis se retrouve bann donc ça je vlais raconter rapidement voilà ce document intéressant qui rappelle que c’est une décision du prince de de benéant mais je vous l’ai dit euh le vaincu de Balonne est derrière suivante alors voilà la postille après le retour deempereur c’est ce que là vous avez la minute de la lettre qui va être envoyée à Maresco qui sera signée du ministre de la guerre qui est d’ou dans lequel il dit l’Empereur me fait savoir que tout est oublié je vous l’ dit ça c’est juste pour vous montrer sa résurrection 1819 à 1832 où il est membre de cette sublime assemblée réunion d’hommes considérabl comme les Appell Emmanuel de vareskel une espèce de d’imitation de la chambre des Lordes anglaises où on a choisi surtout en 1819 des vieilles familles aristocratiques de la vieille France mais aussi un paquet de généraux d’amirau de sénateurs de conseillers d’État en toute la noblesse et toute la tout le gratin du système impérial est représenté sur plus de 60 mè qui sont nommé tout d’un coup et donc voyz les banquettes qu’on installe à la hâte et le nom de Maresco figure ici à la hâte devant l’amphithéâtre pour pouvoir les faire siéger lors de cette première séance solennelle donc il sera sénateur jusqu’à sa fin de ses jour il est est mort des fièvres comme dit sa femme donc malaria attrapé dans ses différentes campagnes et aujourd’hui il est là dans cette petite chapelle néogothique un peu à l’écart du château de vous l’aveiez vu en divenant je présume à l’écart du château de chalet qui n’est plus dans la famille mais la chapelle reste là et euh voilà alors si euh si je je tente une sorte de de conclusion euh qui fut Maresco un soldat du roi qui a fait toutes les campagnes toutes les guerres de la Révolution de l’Empire un scientifique académie des sciences technicien reconnu et qui a été très très bien formé je il est bien sûr représentatif de la petite noblesse libérale provinciale éclairée qui est tellement typique de la de la fin d’Ancien Régime adepte des lumières confè le discours d’ race officier courageux l’ monre il a été blessé à plusieurs reprises officier patriote au service de la France on l’a taxé pant qu’il se déf qu’il défendait la France contre les Autrichiens on l’a accusé d’avoir émigré alors qu’il avait des possessions en noverne on lui a saisi ses bien saisi ses revenus alors qu’il était pas du tout en train d’émigrer c’est un modéré c’est un libéral il est au semmet de ce régime avec toute sa famille au pied du trône sans être un intime de l’empereur et il n’a pas été récompensé je l’ai je crois déjà dit pas de dotation exceptionnelle pas de Principauté pas de pension il a simplement les revenus de ses charges qui sont pas négligeables c’est quand même 12000 12000 francs à chaque fois et c’est un caractère droit mais quelque peu ombrageux et et faute d’archive privé il garde hélas une grande partie de son mystère voilà je crois qu’avec ces derniers mots euh j’en ai terminé de parler de mon héros et aujourd’hui est peut-être je crois la clôture pour moi d’une série de de manifestation autour du livre qui a été publié l’année dernière et donc je termine à la Fondation Napoléon ce cycle de promotion de de cet ouvrage et je ferme le tiroir Maresco avec vous [Applaudissements]

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