Cycle de tables rondes pour accompagner l’arrivée des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024
    Conférence du 02 mai 2024 : Biologie de la performance sportive

    Intervenants :
    Sonia Garel, Professeur du Collège de France
    Claire Thomas-Junius, Professeur à l’université d’Évry Paris-Saclay, directrice du Laboratoire de biologie de l’exercice pour la performance et la santé
    Emmanuel Laurentin, Journaliste et historien, producteur de l’émission “Le Temps du débat” sur France

    Le développement extraordinaire des performances sportives, qui continuent à battre des records et semblent toujours reculer les limites physiques, s’appuie sur une connaissance de plus en plus fine de la physiologie et du corps humain. Mais que savons-nous aujourd’hui des recherches qui permettent l’entraînement des athlètes ? Jusqu’où peut aller la recherche de la performance ? Cette table ronde interrogera notamment :

    -les adaptations physiologiques et les mécanismes cellulaires en réponse à l’exercice physique ;
    -ce que dit la biologie du sport, pour éclairer et valider les pratiques d’entraînement et de récupération ;
    -l’utilisation des biomarqueurs en biologie du sport ;
    -le rôle du sport comme moyen de préserver une bonne santé, mais aussi comme une thérapie non médicamenteuse dans un contexte de pathologie chronique ;
    -la démarche du chercheur en biologie du sport, du point de vue de l’éthique et de l’intégrité scientifiques.

    Retrouvez le programme et le texte de présentation du cycle de conférences :
    https://www.college-de-france.fr/fr/jeux-2024

    En partenariat avec France Culture et avec le soutien de la RATP, de la Ville de Paris et d’ARTE. Ce projet a été labellisé par Paris 2024 dans le cadre de l’Olympiade Culturelle.

    Le Collège de France est une institution de recherche fondamentale dans tous les domaines de la connaissance et un lieu de diffusion du « savoir en train de se faire » ouvert à tous.
    Les cours, séminaires, colloques sont enregistrés puis mis à disposition du public sur le site internet du Collège de France.

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    [Musique] [Musique] bonsoir à toutes et bonsoir à tous et merci d’être là malgré la pluie pour cette 4e séance de notre série Les jeu au Collège de France après avoir parlé d’histoire histoire de l’immigration d’émigration lié au sport histoire de la notoriété des sportifs histoire de l’histoire du sport c’était la dernière séance la semaine dernière nous allons ce soir changer de registre en nous intéressant aux évolutions de la biologie des performances sportives car les outils et les études dans ce domaine se sont multipliés ces dernières décennies et permettent de singulariser par exemple aujourd’hui la préparation qui précède les épreuves sportives mais aussi la récupération qui les suit pour les sportives et pour les sportifs d’aujourd’hui l’échéance des Joos de Paris d’ailleurs qui a été la la raison de cette série de TBL rondes et de discussions ici au Collège de France l’échéance des gios de Paris a d’ailleurs mobilisé chercheuses et chercheurs dans ce domaine rendant beaucoup plus fine peut-être aujourd’hui qu’il y a quelques années encore les connaissances sur la performance nous sommes en compagnie de Sonia Garel qui va m’accompagner comme intervieweuse ou comme cointervieweuse de la deuxème invitée de ce soir Sonia Garel vous la connaissez elle est professeure au Collège de France et titulaire de la chair neurobiologie et immunité à côté de de moi de ce côté-ci claire Thomas Junius bonsoir chanté bonsoir vous êtes professeur à l’Université d’evvri Paris saclé et vous êtes directrice du laboratoire de biologie de l’exercice pour la performance et la santé je pense que les deux termes performance et santé vont ensemble vous nous expliquerez pourquoi vous avez choisi de nommer votre laboratoire ainsi alors est-ce que justement cette question de l’évolution des techniques de connaissance du corps est une question importante pour comprendre où vous en êtes aujourd’hui dans les recherches sur la performance sportive et d’où vous êtes parti d’une certaine manière vous avez été vous-même sportive de de haut niveau et vous avez ensuite gravi les échelons de la recherche pour pouvoir monter ces structures dans lesquelles vous êtes pour l’instant est-ce que entre le moment où vous exerciez et aujourd’hui vous avez vu une grande évolution justement de la connaissance du corps de la connaissance des performances sportives alors avant de parler c’est la première fois que j’entends le mot corps et qu’on parle toujours nous de sujet dans sa globalité la tête et les jambes donc c’est vrai ce matin qu’on a commencé à discuter de parler du mot corps on en a parlé avec Sonia tout à l’heure on était surprise puisque le mouvement des dépend du cerveau c’est le mouvement le cerveau qui va déclencher le la contraction musculaire le geste sportif donc on a vraiment la tête et les jambes la tête et les jambes et le corps ensemble voilà il faut préciser aussi qu’on est dans une séquence ici au Collège de France où il y a beaucoup d’historiens d’historiens et la grande découverte ou une des grandes découvertes de l’histoire récemment de la recherche historiographique c’est la question de l’histoire du corps c’est-à-dire que cette histoire du corps a pris beaucoup de place parce queelle permet d’évolquer à la fois les structures sociales qui permettent au corps de s’exprimer à l’intérieur de ces structures sociales mais également toutes les activités humaines et que cette question de l’histoire du corps est devenue non pas prépondérante mais très importante dans la recherche actuelle et donc je parle un peu comm comme un historien et je m’en excuse auprès des g complémentaire en tout cas nous cette approche on l’a vraiment sur sur la globalité de l’organisme donc sur sur le les réponses à l’exercice comment optimiser le est sportif et donc vous évoquez voilà que ça fait une trentaine d’années que maintenant je bue dans le monde du sport et de la la récupération et qu’il y a eu des évolutions tout à fait en terme de technologie qu’on a commencé dans les années 60 pour mesurer la consommation d’oxygène avec des la tubulure et des masques et on mesurit ensuite les échanges gazux on pourrait sur tapis roulant ou sur des vieux vélos maintenant on est capable avec des outils miniaturisés d’être en situation dite écologique donc on a des appareils portatifs depuis une vingtaine d’années qui nous permettent d’aller sur le terrain de produire les compétitions les variations de rythme en compétition on a également des différents outils qui nous permettent non pas juste d’avoir une gooutte de sang et d’étudier des paramètres tels que la lactathémie qui sont connus donc l’acide lactique qui sont connus depuis une trentaine quarantaine d’années mais d’aller beaucoup plus loin en terme de prélèvement salivaire de microARN vous avez entendu parler des ARN messagers lors du covid maintenant on a des biomarqueurs qui sont extrêmement puissants et qui nous permettent à la fois de calibrer l’entraînement mais aussi d’avancer en terme de recherche fondamentale et d’avoir des applic des sciences du sport dans le domaine sociétal et cela vient disons de de quel côté comment cette recherche est-elle mu elle estmue par des volontés de chercheur et chercheurs j’imagine mais elle estmue aussi par des institutions qui qui j’imagine des institutions sportive mais aussi votre laboratoire est financé en partie par le ministère de la Défense qui ont intérêt à essayer de comprendre la la position alors moi je encore utiliser le terme de corps la position des corps dans des dans des des moment extrême pourrait-on dire de fatigue ou ou d’épuisement et que tout cela permet justement d’avancer ensemble entre chercheurs et institution alors il y a vraiment tout un dialogue hein donc vous parliez vous aquez le ministère des armées on travaille nous aussi avec sous la tutelle du ministère de l’enseignement supérieur donc on a une feuille de route de l’université et c’est aussi tout un dialogue avec les fédérations sportives parce qu’on peut pas se passer les acteurs du sport pour pouvoir travailler sur les problématique d’entraînement un exemple on a travaillé avec la Fédération Française de Cyclisme il y a quelqu quelques années avec les meilleurs mondiaux sur la compréhension des effets des séences d’entraînement alors sur le corps sur les réponses des athlètes à des séances d’entraînement soit à haute intensité alure constante ou bien de comprendre ce qui se passait sur des séances d’entraînement avec des allures variables donc là on était à une échelle on va dire on peut pas très invasive on peut pas aller très très loin sur les athlètes de haut niveau on peut pas faire de biopsie musculaire on peut pas aller voilà on peut pas les déranger entre guillemets pour mieux comprendre la recherche fondamentale et ça ça a été un projet qui a été fait dans la continuité de la séance de l’athlète de haut niveau sur le terrain sur les cyclismes des équipes de France qui préparaient les équipes de France et on est allé ensuite jusqu’à des travaux beaucoup plus fondamentaux en collaboration avec des équipes internationales notamment l’équipe de Victoria University à Melbourne pour travailler sur la compréhension cette fois au niveau cellulaire moléculaire des réponses des séances d’entraînement donc on a vraiment une approche j’allais dire du du terrain du sport de haut niveau jusqu’à des compréhensions cellulaires moléculaires inf à partir de biopsie musculaire est- qu’on peut pas faire chez les athlètes de haut niveau Sonia Garel comme coinvieweuse mais moi je je je rebondis sur ce que vient de dire ce que vient de dire claire donc moi je suis pas du tout spécialiste je je ne suis ni ancienne sportive de haut niveau ni spécial pourtant mais ni spécialiste de la biologie du sport donc moi je suis ch chercheur je un travail assez fondamental je travaille sur le le cerveau l’interaction avec le système immunitaire mais je suis particulièrement intéressé et admirative des travaux qui sont faits dans le contexte de la biologie de la performance sportive parce que c’est moi je pense que c’est un domaine qui a énormément qui s’est énormément développé ces dernières années comme il a été dit en utilisant des technologies nouvelle tout ce qui est de l’ordre de de la génétique de des approches qu’on appelle omic c’est-à-dire que maintenant on peut aller très facilement séquencer le génome de tout un tas d’athlètes mais d’individus de patients et cetera on peut regarder l’ensemble des métabolites c’est-à-dire des composés qui sont présents dans le sang qui vont arriver en réponse à un effort à une activité sportive et cetera de manière globale on peut aller regarder ça chez l’homme on peut ensuite aller émettre des hypothèses revenir sur des modèles expérientau chez l’animal et tester là les liens de causalité donc pas uniquement rester dans la corrélation mais dépasser ça et vous disiez la performance sportive donc ça pour moi c’est c’est passionnant mais dans le contexte des j moi je je je rêverais he d’être une alète une athlète euh j’ai j’ai une grande admiration mais quelque part aussi par rapport à une approche de biologiste c’est aussi une manière de de de regarder les organismes dans des conditions un petit peu extrêmes de perturber des équilibres naturels qui sont fondamentaux pour la physiologie alors je vais dire de nos organismes pour pas rester sur l’idée de nos organismes et qui au-delà de ce que c’est fondamental apporte pour la compréhension de la performance sportive dans des contextes d’athlète dans des contextes de la pratique du sport de personnaliser la pratique du sport nous apprennent énormément de choses sur la physiologie sur aussi l’implication le rôle par exemple de certaines pratiques sportives dans des contextes comme claire le disait de pathologie de de thérapie appliqué donc de revenir sur des choses personnalisées individualisées dans un accompagnement de la santé et que finalement cette nouvelle approche on va dire très rigoureuse sur un plan scientifique qui a émergé ben grâce à des gens comme comme claire permet vraiment finalement de d’établir des bases scientifiques sur des pratiques des croyances euh de de de dégommer des idées reçues de faire avancer vraiment euh la science le savoir scientifique dans le contexte de la physiologie de manière beaucoup plus large donc je pense que c’est c’est une thématique qui est très riche parce que ben voilà il y a euh le sport le métabolisme qu’est-ce qui se passe dans les organismes euh comment on peut utiliser ça dans la pratique sportive comment on peut essayer d’utiliser ça pour comprendre mieux euhh la physiologie comment on peut essayer ça pour faire de la prévention thérapeutique ou de la santé et puis également essayer ensuite de de de de de faire on va dire un parfeu à tout un comment dire voilà moi quand je fais des abdos je trouve que c’est beaucoup mieux de boire du thé avant mais ça c’est pas de la science alors justement arrêtons-nous un peu sur cet aspect justement claire Thomas junus en particulier sur ces idées reçues c’est-à-dire que quand on est on a été sportif comme vous j’imagine qu’on a un entraîneur qui vous dit il faut pas faire plus de temps de pompe par exemple ou de temps de d’exercice physique avant avant l’exercice avant le l’épreuve il faut récupérer de telle et telle manière quelles sont les idées reçues que vous avez dû avec votre laboratoire sinon combattre en tout cas tenter de mettre à distance pour pour pouvoir véritablement avoir une approche comme le dit Sonia Garel scientifique de ces questions qui sont souvent des des des idées reçu qui sont transmises de génération en génération d’entraîneur ou génération en génération de sportive et sportive alors j’avais la chance d’avoir un entraîneur qui était très curieux et qui beaucoup mais je pense que si j’interroge la salle et que je demande quel est l’impact de l’acide lactique ouais qu’est-ce qu’on va nous dire on va nous dire c’est un déchet ça génère des cramp je suis sûr que vous avez cette idée là et en fait oui non je sais pas et l’acide lactique en fait ça a été montré que c’était produit donc certes dans les exercices de haute intensité ouis et donc là voilà ok donc on génère de l’acide lactique effectivement mais dans les exercices de hausse intensité on stimule les fibres rapides donc c’est normal qu’on produise voilà pour produire de l’énergie indirectement on va produire de l’acide lactique puisqu’on va utiliser les sucres et puis cet acide lactique en fait depuis 30 ans il a été démontré qu’il pouvait être utilisé par les fibres lentes et ê un substrat énergétique donc on est passé d’une conception d’un déchet ça génère des crampes a au contraire un substrat ça veut dire que quand le muscle a le choix entre utiliser du glucose ou utiliser de l’acide lactique qui circule dans le sang et ben grâce à des travaux sur de la radioactivité des molécules marquées on a pu mettre en évidence que le muscle préférait capter de l’acide lactique et donc ça permettait de limiter une hypoglycémie donc vous voyez derrière vraiment un rôle de substrat et un rôle bénéfique de cet acide lactique qu’on a toujours considérer comme un poison donc comme un poison pour et en même temps quand vous libérez de l’acide lactique entre le muscle et le sang vous vous allez transporter des protons les protons c’est ce qui acidifie le le compartiment musculaire et qui peut être générateur de fatigue et donc quand vous produisez de l’acide lactique en faisant sortir cet acide lactique dans le sang vous contrecarrez l’acidose donc l’acidité du muscle qui est donc un un contributeur de fatigue et si je vais un peu plus loin depuis ces dernières années depuis une dizaine d’années maintenant on a démontré donc voyez ce rôle bénéfique à l’exercice de l’acide lactique était considéré comme un poison mais maintenant considéré comme un stimulateur des adaptations à entraînement et depuis une dizaine quinzaine d’années on montre que ça peut stimuler les capacités d’endurance donc ça voilà on voit que l’acide lactique en plus d’être un substrat pour les fibres langes peut aussi stimuler les capacités d’endurance au niveau musculaire donc encore une autre conception qui est démontrée et puis depuis allez 3 4 ans ah oui c’est très récent voilà très récent et on a un travail de thèse qui a démarré au mois d’octobre cette année avec un re nos étudiants qui est sorti donc du Master de notre université qui qui travaille sur l’impact de l’acide lactique cette fois non pas au niveau de capacité d’endurance mais également sur la communication entre le muscle le tissu adipeu le foie donc vraiment un rôle aussi de communication interorgane donc on parlait voilà des effets sur le corps mais aussi sur l’organisme on n’est pas uniquement à l’échelle du muscle mais on est à une échelle beaucoup plus Glob globale pardon de communication et de régulation entre les organes et encore des travaux qui sont allés maintenant vraiment à l’échelle encore de de modèle expérimentaux c’est aussi que l’acide lactique pourrait avoir un rôle sur la contraction musculaire et sur la régulation de la masse musculaire donc sur des voies de signalisation donc d’activer le contrôle de la masse musculaire et donc ça ça peut également avoir un un intérêt quand vous avez une blessure musculaire est-ce que finalement il peut y avoir là encore euh des régulations qu’on nimaginait pas encore il y a 2 3 ans donc les travaux vraiment sont sont très récents et la science évolu en ce sens est-ce que ces travaux sont des travaux qui sont internationaux est-ce que ce sont des travaux qui sont euh euh lié à certains types de laboratoire comme le vôtre à é sa clé et comment justement s’organise d’une certaine manière euh cette recherche internationale autour de la la question de la biologie de de la performance sportive alors chaque laboratoire a sa spécialité hein de de thématique après on travaille grâce à des plateformes on a une plateforme qui est accessible à tous qui s’appelle PM publication médicale he donc P et qui permet vraiment de voir les travaux internationaux des autres équipes on a des congrès aussi internationaux qui permettent de rencontrer les autres chercheurs et ensuite de créer des connexions bah comme je vous disais avec l’Australie avec différentes équipes internationales qui vont travailler sur des sujets peut-être un tout petit peu différents mais dont la rencontre va faire qu’on va mettre ensemble toutes nos forces pour pour mutualiser nos compétences Sonia Garen vous vouliz réagir ou rajouter une autre question à ce que disait cl Thomas junus non moi je me demandais justement par rapport parce que performance sportive en fonction des sports c’est pas la même chose et je me demandais justement est-ce queil y avait des réseaux internationaux ou nationaux dédié plus est-ce qu’on regroupe les sports d’endurance les SP ou est-ce que c’est vraiment sport par Sport ah c’est pas sport par sport ça va plutôt être thématique par thématique c’està dire que nous notre laboratoire est spécialisé en biologie de la performance ENF l’exercice pour la performance et la santé donc on a cette approche là avec différentes thématiques après vous allez avoir des laboratoires qui vont être plutôt spécialisés en biomécanique d’autres en physiologie en psychologie du sport donc on va voir différentes approches puisque la performance est multifactorielle et donc c’est vraiment d’avoir cette approche après intégrée qu’on va pouvoir retranscrire en fonction du sport et de la performance demandée donc par exemple sur le rugby sur l’athlétisme on va voir différentes compréhension du sport mieux mieux comprendre pour mieux entraîner avec les différents facteurs c’est comme ça qu’on va se regrouper alors vous avez par exemple effectivement une spécialisation dans votre laboratoire sur le rugby 7 voilà une discipline nouvelle arrivée dans les Jeux Olympiques je crois c’est en 2016 pour la première fois donc le rutby 7 n’existait pas aux Jeux Olympiques il existe désormais il va être évidemment très présent parce qu’on aura Antoine Dupont qui sera sur le terrain donc tout le monde va supporter Antoine Dupon en France les Jos 2024 et d’ailleurs il a fait ce choix d’être dans cette équipe de rugby à 7 parce que j’imagine qu’il avait l’intention de de remporter des médailles avec l’équipe française de de rugby à 7 en quoi la la performance de rugby à 7 est-elle différente de la performance de l’athlétisme et dans l’athlétisme le 400 m le 800 m ou le 100 m par exemple tout à fait le rugby c’est c’est un sport ce qu’on appelle intermittent c’est-àdire qu’on a des phases de course des phases de récupération re guillemets et puis aussi des phases de combat la différence d’un 200 m ou d’un 400 m ou d’un 800 m qui va être une épreuve continue donc chaque spécialité chaque sport a sa demande énergétique à ses contraintes spécifiques et donc en fonction on va adapter les connaissances euh sur le sur le sport donné pour améliorer la performance en ce qui concerne le rugby a 7 c’est là où la Fédération française de rugby est quand même très très précurseur parce que depuis 2009 où j’ai participé aux premières réunion euh ils ont monté une cellule recherche euh donc à la tête Julien Pichon avec qui je travaille même depuis on était étudiant ensemble donc il y a 25 ans et il a monté ce qu’on appelle des tès chiffres c’est des testes qui sont subventionnés par l’Agence Nationale de la Recherche et Technologie la NRT et donc ça permet vraiment de mêler le monde du sport avec le monde de la recherche donc ça c’est extrêmement intéressant et quand il y a eu le voilà cet appel des Jeux Olympiques pour Rio pour le rugby à 7 et donc en 2012 on a démarré un travail de thèse pour mieux comprendre les exence physique du rugby à caractériser l’activité du rugby à on est allé en tournoi international européen avec l’équipe de France on les a accompagné on les avait équipés de GPS on les avait équipés de cardioofréquence mètrre et dès qu’ils sortaient du terrain ils avaient 3 minutes pour venir se dépêcher de nous retrouver dans les vestiaires et on leur faisait des prélèvements sanguins pour caractériser l’activité physique donc ça nous a permis de comprendre quel était le nombre d’accélération quell étaient les vitesses quelles étaient les intensités en match et quelle était la demande énergétique pour après euh travailler avec les entraîneurs et les préparateurs physiques donc mieux comprendre l’activité pour mieux l’entraîner alors on comprend bien effectivement euh la spécificité du rugby a 7 mais on a peut-être moins de compréhension en tout cas pour les profanes que nous sommes entre le 400 m et le 800 m parce qu’on se dit qu’on fait oui c’est certes le double de la de de de la durée sur le sur le sur la piste mais néanmoins on se dit c’est assez proche comme comme distance en quoi par exemple peut-on faire une différence entre un 400 m et un 800 m la durée la durée donc plus l’effort va durer plus on va solliciter euh donc des donc la filière énergétique hein des différentes filières énergétiques et on va voir plus l’exercice va être intense et long plus on va avoir une contribution dit aérobie aérobie ça veut dire qu’il consomme de l’oxygène on disait toujours attention le métabolisme aérobie il faut 3 minutes pour l’activer ça aussi c’est une fausse conception parce que vous allez courir après le bus aussitôt votre fréquence cardiaque va augmenter et donc votre transport de l’oxygène va augmenter donc si vous augmentez votre transport de l’oxygène aussitôt vous allez utiliser l’oxygène par les muscles donc la différence entre le 400 m et le 800 m va être cette part aérobie cette part du système qui utilise l’ oxygène pour fournir de l’énergie sur 400 m encore grâce à progrès de la recherche et a les outils miniaturisés on a pu reproduire ce qui se passait en compétition équiper les athlètes et vraiment leur faire courir un 400 m on a mesuré les temps de passage à chaque des à chacune des à chacun des 100 m et puis ben 400 m je sais pas si vous avez déjà vu à la télé c’est un départ rapide et après l’athlète doit essayer de résister contre la baisse de vitesse obligatoirement il va terminer complètement épuisé il sera incapable d’accélérer dans la dernière ligne droite et donc avec avec mes collègues de l’inep ce qu’on a fait c’est qu’on a reproduit ensuite les séquences de 100 m 200 m 300 m à l’allure du 400 m pour essayer de comprendre métaboliquement et physiologiquement ce qu’il se passait dans ces différents transs de la course et notamment dans le dernier 100 m où là les athlètes en fait quand vous envoyez un qui double l’autre en fait c’est que l’autre est en train de plus ralentir que celui qui double c’est pas du tout une accélération donc c’est vraiment nous après ce qu’on a travaillé là-dessus c’est qu’on a exactement mis en évidence où là on disait que le système robobi il fallait donc 3 minutes pour l’activer un 400 m ben ça dure beaucoup moins que 3 minutes et on a mis qu’ à peu près qu’and 300 250 300 m on était même capable d’atteindre les capacités maximales de la consommation d’oxygène sur ce type d’épreuve Sonia Garel vous vouliez ajouter mais mais peut-être justement par rapport à ça est-ce que vous pouviez un tout petit peu ben repréciser justement ces phases de métabolique ces phases m de métabolisme donc d’utilisation de consommation énergétique dans des phases sportives entre euh la consommation d’oxygène des pH enfin les les différentes étapes de consommation d’énergie notamment par par les muscles tout à fait donc on a ce qu’on appelle un transport de l’oxygène donc vous allez voir que vous démarrez un exercice vous avez une inspiration expiration vous augmentez votre débit ventilatoire pour transporter de l’oxygène de l’air ambiant vers les poumons arriver au poumon l’oxygène va se fixer sur l’hémoglobine des globules rouges donc vous avez le sang qui passe au niveau des poumons et qui va se charger en oxygène et à ce moment-là ce sang très riche en oxygène va se diriger vers le corps le cœur pardon et le cœur bah là au repos vous voyez c’est comme si vous aviez un petit ruisseau mais à l’exercice ça va devenir une rivière voire un torrent vous allez augmenter le débit cardiaque et l’augmentation de ce débit cardiaque va permettre d’expulser le sang riche en oxygène notamment vers les musclles actifs qui sont demandeurs d’oxygène pour produire de l’énergie et à ce moment-là l’oxygène va arriver faire les muscles et diffuser à l’intérieur des muscles où il sera utilisé et donc la consommation d’oxygène est la résultante entre le transport et l’utilisation au niveau des muscles par le pour produire de l’énergie alors vous travaillez dans des conditions extrême parfois puisque vous travaillez à la fois sur des milieux très froids mais aussi des milieux chauds j’imagine que courir à 100 m à Dubaï ça n’est pas la même chose que courir un 100 m à une sinky et donc à partir de ce momentl il faut donc adapter la performance sportive au milieu dans lequel elle s’exerce j’imagine et ça c’est un un des travaux ça fait partie des travaux que vous menez avec votre laboratoire tout à fait c’est là où on a vraiment le voyez l’intérêt de travailler en équipe de travailler à plusieurs c’est qu’on travaille avec l’Institut de recherche biomédicale des armé donc à brtinie surorge où ils ont se sont donc c’est un institut des armé où ils se sont dotés d’une chambre climatique donc c’est un progrès technologique qui nous permet vraiment de comprendre ce qu’on appelle l’acclimatation à la chaleur donc c’est-à-dire en fonction des conditions extrêmes de chaleur d’humidité ou d’ambiance sec de prendre en compte également le vent et cetera donc effectivement entre elsinki et Dubaï c’est pas du tout les mêmes conditions climatiques mais on retrouve des problématiques similaires aux sportifs et des problématiques similaire au militaire un sportif qui doit aller faire un match de rugby à 7 à Dubaï et un militaire qui doit aller en mission pour les armées en Afrique mais va se retrouver au problèm de confronté d’acclimatation à la chaleur alors pour ça mes collègues travaillent sur mener des travaux de test sur cette acclimatation à la chaleur donc tout d’abord l’exercice aérobi un exercice d’endurance quand vous allez faire un footing de 45 minutes 1 heure vous allez transpirer vous allez chauffer votre organisme et donc là vous allez avoir une mini situation de chaleur où vous pouvez commencer à acclimater votre corps donc c’est vraiment vous voyez des séances de longue durée parce qu’un spring de 100 m on va pas avoir la même sollicitation thermique que un effort de longue durée donc on va com commencer à acclimater le corps par des exercices aérobies ensuite on a effectivement une acclimatation à la chaleur qui peut se faire grâce à des chambres climatiques et des chambres thermiques qu’on va retrouver dans les maintenant à l’INP à la Fédération française de rugby se sont doté ces chambres climatiques à l’IRBA aussi pour adapter pour que les athlètes et les militaires puissent s’adapter à la chaleur c’est comme tenter de monter dans les Alpes avant d’aller faire exactement exactement c’est exactement la même chose on a des chambres hypoxyques donc des chambres en altitude où on se retrouve avec le même la même pression partielle qu’en oxygène que si on était à 1500 ou 2000 m d’altitude là on va se retrouver avec les mêmes conditions climatiques donc on va pouvoir faire des séances d’entraînement à la chaleur pour pouvoir s’adapter ensuite quand vous allez arriver euh sur les pays chauds on va dire à ce moment-là il faut surtout pas rester confiné dans sa chambre climatique il faut continuer continuer d’aller faire des exercices d’endurance pour continuer à adapter le corps et là mes collègues ont observé à ce moment-là une meilleure régulation thermique c’està-dire une meilleure production de sueur puisque la suur finalement c’est ce qu’un mécanisme qu’on appelle de thermolis donc thermolise Lise pour dégradation donc dégradation des hautes chaleur adaptation et donc à ce moment-là en allant en pays chaud on conseille il conseille de pouvoir faire des séances d’endurance ou tout de suite de maintenir une séance d’endurance pour adapter les mécanismes de suur voilà de perte de chaleur mais à ce moment-là l’effet inverse c’est que si vous avez une adaptation très rapide d’une acclimatation à la chaleur vous risquez une déshydratation donc il faut absolument adapter l’hydratation pour éviter une déshydratation donc hydratation boire de l’eau suffisamment en quantité suffisante mais quand vous transpirez vous perdez aussi des minéraux donc une adaptation dit qualitative avec un apport de minéraux quand vous arrivez à un ambiance chaud donc vous pouvez déjà préparer en amont avec des séances d’endurance qui sont des micro situation de chaleur vous pouvez pour les sportifs de haut niveau les militaires préparer avec des séances dans des chambres cl et puis ensuite maintenir une activité physique dès que vous arrivez en payschaud est-ce que il y aurait parce que le sport aujourd’hui est mondialisé est-ce qu’on pourrait déterminer des écoles nationales de travail justement sur la performance est-ce qu’il y aurait une école comme on a eu des écoles soviétiques dans les années 1950- 1970 de préparation corporelle particulièr sans compter effectivement les les les dopages afférents mais des écoles américaines est-ce qu’ aujourd’hui on peut dire préparer un sportif c’est la même chose aux États-Unis au Chili en Côte d’Ivoire en Chine ou ou en France où est-ce que c’est différent il y a d’aut différentes approches justement de de ces organismes par par les les centres de recherche et les les gens qui travaillent sur cette question de la performance sportive alors on a des thématiques communes et puis voilà il faut en avoir donc sur la nutrition la nutrition d’lè d’un Américain ou d’un anglais va peut-être pas être la même qu’ qu’un athlète français donc là il peut y avoir des des spécificités après je suis pas entraîneur donc c’est vraiment aussi aux entraîneurs non mais même des chercheurs des écoles de recherche d’une certaine manière qui travailleraient sur plutôt sur tel ou tel telle ou telle approche de l’organisme et tel ou tel type de performance à à faire avancer oui apr alors là c’est plutôt après des problèmes éthiques ça veut dire que nous en France on va être capable pour comprendre les adaptations à l’exercice de faire une biopsie mais ça va être au repos donc vous voyez en situation on va dans un à l’hôpital on fait une biopsie au repos et puis ben on fait 3 semaines un mois d’entraînement on revient on peut refaire une biopsie au repos pour comprendre ce qui se passe dire qu’il y a d’autres types de alors que on va dans d’autres pays comme les pays scandinaves ou les d’autres pays les États-Unis le Canada ou d’autres pays à eux vont pouvoir faire les biopsies musculaires immédiatement après l’exercice et avoir même jusqu’à h biopsies alors que nous voyez on fait qu’une donc on n pas du tout la même compréhension ça veut dire que les organismes étiques qui encadrent la recherche par exemple sont enfin on des approches différentes aussi considère que la biopsie immédiatement après la performance au moment de la performance c’est c’est autorisé dans certains pays pas dans d’autres alors une biopsie chez l’enfant aussi il y avait des pays scandinaves qui faisaient également des biopsies chez les enfants de 11 mois pour comprendre l’évolution des fibres musculaires impossible de faire ça en France voyez donc après dire qu’il y a des écoles ou pas maintenant la recherche est tellement internationalisée que enfin il y a des choses qui sont autorisées d’autres qui voil voilà son g vous vouliez réagir oui mais c’est vrai que sur un plan éthique et j’ai envie de dire c’est pas c’est pas plus mal heureusement voilà c’est ça il y a il a il y a un fort cadre il y a un fort cadre légal juridique dans lequel l’ensemble des recherches en fait tombe donc ça c’est quelque chose qui est qui est extrêmement on va dire dire encadrer légiférer et et positif d’une certaine manière oui je pense que on peut on peut dire ça on peut dire que c’est positif parce que c’est comment dire c’est c’est c’est avec une intention de de de protection des patients des individus qui participent à ces études dans le contexte des expérimentations des modèles expérimentaux sur l’animal qui sont quand même assez c’est essentiel pour pouvoir vraiment avancer dans la compréhension des mécanismes moléculaires et cellulaires pour pouvoir vraiment aller on va dire déterminer la causalité essayer de chercher des molécules ou des facteurs qui peuvent influer sur certains aspects ou d’autres du métabolisme c’est aussi bien évidemment extrêmement encadré et régulé au niveau éthique au niveau du bien-être au niveau de ce qui est possible et de ce qui n’est pas et donc voilà tout ce contexte là qui va des individus sains des sportifs des patients jusque aux animaux qui sont inclus dans dans les recherches c’est effectivement extrêmement régulé ça est très fortement en France al on rentre dans un cadre européen bien sûr mais par rapport à d’autres pays et ça c’est quelque chose qui qui qui est très important parce que ça ça permet effectivement de d’être dans des conditions éthiques pour nos recherches qui qui qui sont qui sont fondamentales et cela c’est c’est important et et j’imagine que quand on est bercé dans la recherche française justement avec cette forte dimension éthique on ne se pose pas la question de la limite maximale à laquelle on peut on peut aller à une certaine limite maximale mais on la dépassera jamais est-ce que cela c’est quelque chose qui est important même par rapport à aux chercheurs qui participent à à vos votre laboratoire ou jeunes chercheurs jeunes chercheus qui se lance dans ce type de recherche pu de leur dire tout n’est pas possible dans ce domaine de la performance au sporttif oui on on a une énorme une énorme formation chez les chez les jeunes même dès le master à l’intégrité de la recherche à la au domaine éthique et c’est aussi pour nous le moyen de j’allais dire de contourner c’està dire que si on peut pas faire 15 biopsie après un exercice on va essayer de chercher d’autres biomarqueurs puis des évolutions aussi très récentes mes collègues maintenant on est capable d’aller en en championnat de travailler sur du sur des réponses même de patrimoine génétique à partir d’un prélèvement de saliv donc on peut suivre à l’entraînement on peut suivre en compétition le stress neuroendocrinien tout simplement à partir d’un prélèvement de salive donc dire qu’il faut donner il y a une intelligence de la recherche d’une certaine manière qui se qui se se love dans la la possibilité ou l’impossibilité de faire certaines certains actes non c’est l’évolution aussi des connaissances hein des biomarqueurs au niveau et puis des modélisations mathématiques voilà et puis comme le souligné ma collègue aussi la voilà de la prise en compte d’essayer de remplacer au maximum l’utilisation de modèles expérimentaux de pouvoir voilà trouver d’autres biomarqueurs qui vont nous renseigner sur les adaptations à l’exercice alors là c’est le domaine des sciences humaines donc c’est un petit peu le mien mais il y a tout de même quelque chose qu’il a fallu dépasser pour votre laboratoire et et et ceux et celles qui travaillent avec vous c’est certaines vision euh du corps de l’homme et du corps de la femme de la manière dont on fait du sport quand on est un homme et quand on est une femme or vous étiez je ne dirais pas aveugle auparavant mais quasiment aveugle puisque la question de du travail sur la performance sportive chez les femmes était quasiment inexistante inexistante et même moi-même la première on faisait des en tant que chercheur on nous donnait on se donnait comme critère on s’auto censurit on se dit disant il faut recruter pour faire nos recherches des hommes entre 18 et 35 ans il faut enlever tous les bi méthodologiques liés aux réponses hormonales voilà ça c’était pendant 15 ans on a fait de la recherche comme ça et puis en séparant voilà en se disant on recrute des hommes on travaille sur les réponses chez les hommes et puis une première étude un jour on cherchait voilà des athlètes entraînés en cyclisme donc quand même une spécificité assez particulière parce que c’était vraiment pour faire des tests extrêmement intenses d’une minute et puis s’est présenté une jeun qui était 4e au championnat du monde de BMX on s’est dit bah pourquoi pas on va l’intégrer alors à part sa vitesse de sprint puisqu’elle avait des muscles qui étaient plus faibles qu’un homme finalement elle a eu les mêmes réponses physiologiques et on l’a intégré dans notre poule de sujet c’est la première fois qu’on a intégré une fille et c’était quand ça là pour la première fois 2000 2012 donc ça fait 12 ans que les filles sont intégrés dans une une fille une fille et là c’est la le premier projet de tèse que qu’on dirige où on a recruté à la fois des filles et des garçons pour préparer les Jeux Olympiques sur 400 et 800 m où on a vraiment mixé les athlètes qu’on a pris des filles et des garçons à la fin au championnat de France championnat National 1 pour travailler chez les athlètes qui vont préparer qui préparent les jeux et puis travailler sur des modèles de de nutrition de réponse au stress à la fois chez les hommes et chez les femmes on parlait du rugby a 7 tout à l’heure notre première chose on travaille chez les joueurs de l’équipe de France masculine en 2020 21 les fils sont vischampionn olympique donc voilà un nouveau sujet de recherche et donc mes collègues du rugby on a lancé une autre test CIFRE pour essayer de comprendre quelles étaient les réponses spécifiques aux femmes par rapport aux hommes puisquen effet la différence va être sur la masse musculaire on a chez les hommes on va trouver des eau qui sont plus plus longes donc des leviers auosux des gestes sportifs plus importants on va trouver une augmentation de la masse musculaire li à la testostérone ok mais après voilà on a un peu plus de graisse chez la femme et un autre travail qui nous a interpellé aussi c’est avec la demande de la Fédération Française d’aviron on a travaillé avec eux dans l’optique des jeux de 2024 et 2028 donc un projet sur le long terme et il se posait la question euh de l’entraînement en fonction chez les jeunes en fonction des stades de puberté des stades des stades de croissance avant pendant ou après la puberté bien entendu on se posait la question chez les garçons et les filles étaient les bras croisés dire bah et nous nous qu’est-ce qu’on pourrait et donc on a lancé un deuxième projet de thèse qui a été soutenu l’année dernière et qui a montré les différences à la fois en terme de puberté mais également en terme de des réponses au sexe donc désolé messieurs mais les femmes sont un peu moins sensibles à la douleur à l’exercice que ces messieurs et sinon après au niveau métabolique à part la masse musculaire qui était plus importante et donc ben qui permet de générer plus de puissance on avait à partir de 14 15 ans voilà et chez des filles qui sont entraînées à l’adolescence finalement on va pas avoir de euh de différence fondamentales entre les filles et les garçons donc vraiment jusqu’à l’âge de 11 ans vous voyez pas de différence ça veut dire que la séparation donc genré pourrait-on dire des épreuves pourrait très facilement euh être dépassé avec un hnisport homme-femme jusque à cet âge là au minimum ah bah jusqu’à oui jusqu’à 11 ans 12 ans avant la puberté les filles et les garçons les mêmes réponses après c’est nous qui allons mettre aussi des stéréotypes hein des stéréotypes j’allais dire de genre sur le sur la différence entre les qualités supposé des exactement sur la Fédération Française d’Athlétisme éit interrogé sur les résultats des filles disons ils sont peu moins bons parce que ils vont prendre vont être plus plus sécuriser leurs études par rapport au garçons vont prendre moins de risque puis en fait ils ont fait des des études et ils ont vu que les 25 premiers et les 25 premières avaient pris la même prise de risque en terme d’étude là-dessus la même étude réalisée sur la confiance en soi entre les l’ équipe de France féminine et masculine de foot le même questionnaire fait aux États-Unis on voit qu’aux États-Unis les joueurs et les joueuses al pas l’équipe de France mais les équipes américaines ont exactement le même niveau de confiance en soi en France les filles ont moins de confiance en elle que les garçons donc vous voyez il y a des choses qu’il faut aussi qu’on et on peut également interroger des différences culturelles pour culturelles voilà pareil mes collègues travaillaient sur l’impact s’interrogeai sur justement l’impact de ce les stéréotypes de genre et travaillait sur la la question de la maternité et qui dit maternité dit femme et finalement si on interroge sur la parentalité dans le parcours des athlètes de haut niveau on inclut les hommes aussi Sonia Garel sur ce point non non mais mais c’est vrai que de manière générale dans les études en biologie on a eu pendant très longtemps un une idée reçue un un B ce qu’on un B que un bien cognitif voilà qui était de considérer que finalement euh alors chez les che chez dans les modèles expérimentaux les femelles chez chez les êtres humains les femmes que globalement c’était des individus d’identité sex qui avait une physiologie d’un individu d’identité sexuelle mal avec des hormones en plus qui allait perturber les études c’était vraiment une idée reçue aussi bien pour les étud en comportement en neurobiologie que pour pratiquement un grand nombre d’études avec également aussi bah un biaet par exemple dans les études où on va prendre préférentiellement des individus européens avec très peu d’études sur une diversité on va dire de population dans le monde et cetera donc on a une l’idée qu’on a de la physiologie aujourd’hui est quand même biaisée par par par des des des années et des années voilà des décennies des d’études biaisées de cette manière mais c’est quelque chose qui est en train de changer ça va même aussi sur des impacts sur la santé parce on a un étudiant qui est parti qui était formé en activité physique en STAPS donc vraiment un chercheur en activité physique et qui maintenant est directeur d’une équipe de recherche à pain state aux États-Unis et qui travaille dans une équipe de cancer pédiatrique vous allez me dire quel est le lien entre cancer pédiatrique et euh questionnement sur le genre et en fait l’espérance de vie est nettement supérieure chez les garçons après des leucémies que chez les filles et en fait ils ont essayé de travailler la compréhension pourquoi l’espérance de vie chez les garçons est-ce que c’était lié à des problèmes de réponse hormonal spécifique et en fait ce qui vraiment mett en évidence c’est que les garçons leur dit allez il faut que tu continues de bouger il faut que tu ailles jouer avec les copains faut que tu aillees per du foot il faut que tu sortes il faut que tu ailles faire de l’activité physique oui donc c’est une dimension culturelle là encore exactement là encore et chez les filles on leur dit non tu es malade il faut que tu restes à la maison on les protège donc vous voyez là encore ça l’activité physique peut avoir un bienfait sur sur l’organisme et sur la prise en charge de la thérapeutie et peut avoir des impacts jusqu’à la sur la thérapie l’espérance de vie alors justement votre laboratoire s’appelle le laboratoire de biologie d’exercice pour la performance et la santé moi je m’intéresse à ce et qu’est-ce qui justement unifie la question de la performance d’un côté et la question de la senté on pourrait se dire il y a la performance pour l’form ance meilleur connaissance justement des organismes vivants voilà et de l’autre côté la santé c’est autre chose en quoi justement l’ensemble fait un ensemble justement de de recherche avec des groupes de chercheurs qui travaillent ensemble ce qui nous a rapproché qu’on a construit ce laboratoire justement c’était cette dualité et aucun des chercheurs de l’unité ne voyait une séparation entre performance et santé on travaille donc nous chez des sujets sains chez des sujets sportifs mais également chez des sujets militaires voir des marathoniens diabétiques de type 1 donc tout un panel de d’individus qui ont des des réponses différentes et chez les athlètes de haut niveau il faut être en bonne santé parce que sinon vous ne pouvez pas performer donc c’est vraiment d’accompagner à travers des stratégies nutritionnelles d’entraînement de sommeil à travers voilà des choses sur la santé peutêtre avoir un individu en bonne santé pour qu’il puisse être performant à travers aussi les notions de stress donc vraiment d’avoir un individu dans sa globalité en bonne santé pour pouvoir performer mais c’est également valable chez le militaire l’ il faut qu’il soit adapté on parlit ou un sportif adapté on parlait tout à l’heure de la chaleur il existe ce qu’on appelle des coups de chaleur d’exercice donc qui peuvent être même mortel et il faut que les militaires ou les sportifs soient capable d’être performant à la fois au niveau physique au niveau cognitif dans les prises de décisions et sans avoir de risque de coup de chaleur donc d’acclimatation donc être en bonne santé et être performant on parlait aussi de l’exemple du diabétique entre guillemets il est malade mais finalement il veut avoir une bonne performance donc là encore avec les collègues de l’hôpital sudfancilien qui sont venus nous rejoindre dans l’équipe donc le centre d’exploration et de traitement d’intensification du traitement du diabète ça a été une évidence de mettre ces deux mots côte à côte quand on a créé le laboratoire et diabète de type 1 évidemment n’est pas semblable au diabète de type 2 j’imagine vous avez des des des travaux différenciés selon les les deux alors tout à fait mes collègues travaille sur le diabète donc diabète de type 1 pour rappel c’est une maladie autoimmune avec une destruction du pancréas le panc n’est plus capable de produire de l’insuline quand vous mangez vous augmentez votre taux de sucre dans le sang et aussitôt votre pancréas libère de l’insuline pour réguler ce taux et revenir à une un taux de glycémie normale donc pour que le sang le sucre puisse rentrer dans les dans le foid et puis dans le dans les muscles tissu adip donc chez le diabétique de type 1 on est obligé d’apporter l’insuline de manière exogène par des pompes à insuline et là chez ces patientsl mes collègues ont développé des pancréas artificielle grâce à l’intelligence artificielle ils étaient capable de prendre en charge la régulation de la glycémie au repos à jeent en réponse au repas mais la prise en compte de la de l’activité physique était compliquée vous ne savez pas faire et grâce au développement de l’intelligence artificielle maintenant la le sujet diabétique de type 1 est capable d’aller activer une heure avant son activité physique sa dose d’insuline et de pouvoir réguler si oui ou non le pancréas bas injejectter de l’insuline ou au contraire on va dire indiquer au patient prends du sucre pour pouvoir faire ton activité physique donc ça c’est tout un tout un des travaux de test qui ont ét aussi réalisé par ma collègue syvia Fran qui est médecin physiologiste de l’exercice chez le diabétique de type 1 pour pouvoir adaptter donc c’est le pancréas artificiel au besoins de l’activité physique et au besoins en sucre du du patient donc ça ce sont des travaux chez le diabétique de type 1 on va dire maladie acise iné pardon vous avez le diabétique de type 2 donc voilàise qui va plutôt voilà avoir une insuline qui ne va pas être efficace et à ce moment-là on a travaillé on travaille sur des projets de recherche en ce moment sur essayer de comprendre donc on sait les bienfaits he de l’activité physique dans toutes les maladies dites de la sédentarité et donc de travailler sur les bienfaits de l’activité physique et non pas de dire au patient il faut absolument que tu fasses temps d’activité parce que si la personne n’a jamais fait de sport dans sa vie c’est très compliqué de trouver les leviers motivationnels et donc là maintenant ils sont dans leur globalité à essayer de renforcer l’activité physique dans sa globalité et de tester si en augmentant l’activité physique en général c’estàdire plutôt que de marcher de prendre l’escalator vous allez marcher plus de de prendre la voiture vous allez essayer de venir en vélo de renforcer l’activité physique dans sa globalité pour que le patient adhère au programme de réentraînement et ils ont également développé un autre programme c’est-à-dire est-ce que des parents qui sont diabétique est-ce qu’il peut y avoir un impact chez des enfants de parents diabétiques de type 2 donc là on est aussi sur des travaux et puis également sur des facteurs de risque prédictifs est-ce qu’il faut est-ce qu’ à travers des équations sur lesquelles qui mêlent à la fois des réponse physiologique mais aussi génétique ou d’autres types de réponse de créer un facteur de risque et de déterminer si oui ou non le patient sera répondeur à l’activité physique alors j’imagine que à partir de là on peut aussi réfléchir puisque les jeux sont des Jeux olympiques et paralympiques à la question justement des des performances sportifes par par implique en quoi justement les laboratoires comme les vôtres peuvent permettre de travailler justement sur ce type de performance qui sont peut-être différent je ne sais pas des performances des des athlètes olympiques alors je vais rester dans mon couloir je ne travaille pas sur le handicap voilà mais vous avez des relations j’imagine avec des des laboratoires qui travaill oui parce que donc à l’Université Paris sacré on est maintenant regroupé entre plusieurs universités et complémentair sur les thématiques de recherche et c’est tout l’intérêt de travailler tous ensemble nous on va travailler donc sur les aspects physiologiques cellulaires moléculaires et puis mes collègues qui sont à 30 km à Orset vont travailler sur l’impact euh de la biomécanique de du handicap et cetera donc eux vont avoir une approche beaucoup plus globale euh sur ces aspectslà de de handicap après moi ce que je peux revenir sur ces notions de handicap c’est aussi sur la définition de la santé qu’est-ce que c’est qu’être en bonne santé il y a une définition de 1948 donc défini par l’OMS qui dit que la santé est un état complet de bien-tre être physique mental social et ne consiste pas seulement une absence de maladie ou d’infirmité et ça après ça a été repris par la charte d’Ottawa qui dit que c’est la possibilité à chacun de réaliser un projet donc on est voilà sur une dimension toute autre que plus holistique d’une certaine exactement tout à fait Sonia Garel et et et et pour revenir sur bah sur la question du du handicap mais aussi sur la question de de d’avoir on va dire des projets adapté en fonction du contexte du contexte diabétique non diabétique de certains handicaps de différentes pathologies d’un âge de l’identité sexuelle au-delà du du genre moi je me demandais sur la performance sportive des choses qu’on peut se demander c’est finalement est-ce qu’il y a une grande la variabilité interindividuelle qu’est-ce qu’on sait qu’est-ce qu’on sa de la part de de base génétique d’entraînement de vous parlez de facteur environ mentaux de chaleur de conditions de d’entraînement et cetera qu’est-ce qu’on sait à l’heure actuelle de ça et finalement dans quel contexte est-ce qu’on peut développer des programmes on va dire adaptés et et voilà à et personnalisé ce que beaucoup de salles de sport essayent de faire avec qui sommes pas des sportifs olympiqu oui mais justement les salle de sport oui justement c’est justement on voit bien la différ on a ce qu’on appelle une susceptibilité individuel on est tous différents on a tous un patrimoine génétique différent donc c’est vraiment non pas de se dire allez on va tous faire la même séance d’entraînement on parlait des adolescent tout à l’heure entre le petit jeune qui qui a 13 ans et qui a pas fait sa croissance et celui qui a fait sa croissance voyez bien qu’on peut pas du tout lui proposer les mêmes types d’entraînement on n pas la même chose d’ailleurs vous avez des propositions vous prenez des gens du même âge du même sexe et et vous voyez bien qu’effectivement ça n’est pas la la même performance pour les uns et pour les autres c’est pas parce qu’ils ont le même âge que ça donne même mêés exement et ça je peux vous dire voilà on peut le déterminer aussi très très simplement avec des outils vous mesurez l’enfant debout vous mesurez l’enfant assis donc la taille le tronc vous prenez sa son poids sa date de naissance et la date où vous faites le test et vous pouvez déterminer à 6 mois après ou est-ce qu’il en est au niveau de sa croissance par rapport à la puberté avant après ou post-pubertaire donc ça voilà c’est l’individualisation on va parler nous d’individualisation et de personnalisation de l’entraînement alors on a une suscepti ité individuelle aux réponses à l’entraînement 50 % en gros va être lié à la génétique mais après on va avoir des statuts d’ répondeur ou non répondeur à l’entraînement donc on peut se dire bah oui on n’est pas répondeur à l’entraînement aérobie à l’entraînement en endurance en fait peut-être qu’on fait pas l’entraînement approprié peut-être que dans la salle de sport je sais pas on va vous donner un planning d’entraînement qui va être celui-ci et vous allez essayer de le respecter et finalement c’est pas celui qui vous convient mais qui conviendra à la à la personne à côté de vous et donc ça c’est c’est déterminant des répondeurs non répondeurs a été interrogé par des chercheurs cette question de de la susceptibilité individuelle sur les les répondeur et ils ont comparé certains travaux ont montré la comparaison entre différents types de contraction muscula donc ils ont comparé différents programmes d’entraînement des programmes d’entraînement en endurance ils ont repris les mêmes sujets ils ont évalué leur capacités leur progrès à l’entraînement en endurance ils ont laissé 3 mois de de repos puis leur ont dit maintenant on va voir quels sont vos progrès avec l’entraînement en C training en résistance en force et puis en fait ils se sont aperçu que pour les mêmes sujets certains allaient progresser avec le programme d’entraînement puis d’autres allent progresser plutôt avec le circuit training donc là on parlait d’activités contractille qui était différent et qui allait permettre à des nonrépondeurs par exemple au programme d’entraînement d’endurance de progresser avec un autre type de d’entraînement on parlait aussi de la notion d’intensité d’entraînement finalement est-ce que là encore si on fait un footing le dimanche matin est-ce que c’est suffisant ou pas donc augmenter peut-être la fréquence d’entraînau et là encore des chercheurs se sont interrogés sur des gens qui faisaient deux trois séances d’activité physique de sport par semaine et puis on chez certains ben bien sûr on voit des progrès dans leurs conditions physiques qu’on peut déterminer à partir ben comme je vous parlais de la condition physique du transport et l’utilisation donc ce qu’on appelle la consommation d’oxygène qui est pour nous un index de conditions physiquees et de santé et puis de niveau aussi he pour le pour les athlètes de haut niveau donc vraiment avoir cet index de conditions physique et puis on voyait qu’avec trois entraînements par semaine certains progressai et d’autres étaient non répondeurs à l’entraînement ils ont pris ces sujets non répondeurs au trois séances et puis leur ont rajouté deux séances d’entraînement par semaine donc ils sont passés à 5 et puis là encore il y en a qui étaient pas répondeurs donc ceux qui étaient pas répondeurs ils ont encore augmenté la charge le nombre de la fréquence d’entraînement comme ça jusqu’à 6 séances par semaine et au bout de 6 séances 5 6 séances tout le monde était devenu répondeur à l’entraînement donc vous voyez il y a aussi besoin de stimulis pour donc de répéter les stimulis d’adaptation à l’entraînement pour pouvoir augmenter les adaptations à la fois on parlait du transport là je vous donne cet exemple là du transport de l’oxygène et au niveau des muscles donc ça c’est aussi la prise en compte de la fréquence d’entraînement mais après ça peut être le type d’activité contractile ça peut être l’intensité aussi d’exercice et donc tous ces facteurs ben font que vous allez devenir obligatoirement répondeur et est-ce que la précocité de la de l’exercice sportif par exemple peut conduire une performance sportive supérieure ou est-ce que disons est-ce que l’organisme répond à une certaine durée dans le temps de de l’exercice sportif ou est-ce qu’on peut commencer beaucoup plus tard par exemple devenir un sportif sur le tard et possible pour pouvoir avoir cette réponse est-ce qu’ y a des période critique oui je peux mettre à sportif de haut niveau si je reprends l’exemple de la position physique déterminé par la VO2 max malheureusement vous avez passé l’âge moi aussi vous aussi puisque c’est jusqu jqu’à 25 ans qu’on peut augmenter sa consommation d’oxygène maximale et après elle va diminuer à partir de 30 ans de 1 % par an à partir de 50 de 2 à 3 % par an donc on va pas non plus être dans l’amélioration à notre àousâ maintien mais un maintien voilà donc après il y a le ce qui mais si les enfants commencent le sport à 5 ou 6 ans par exemple est-ce qu’ils ont plus de chance selon leur leur capacité effectivement la capacité de le leur organisme et d’avoir plus de performance que ceux qui commenceront le sport à 7 8 ou 9 ans où est-ce que ça n’a rien à voir il y a une aussi une maturation avec la la croissance le système neuromusculaire va être vraiment performant qu’à partir de 9 10 ans donc vraiment favoriser l’activité motrice chez les chez les jeunes après ce qu’on peut voir alors on parlait voilà de performance de précocité euh quand on regarde les mes collègues qui ont fait cette cette analyse là et ça a été repris aussi dans le journal Le Monde c’est qu’on retrouvait dans les académies donc à partir de 14 15 ans qui commencent à recruter des athlètes en sportifs de en devenir que des jeunes qui étaient nés entre janvier et mars et puis les jeunes qui étaient nés en fin d’année finalement bah on les retrouvait pas dans ces académies tout simplement parce qu’ils n’avaient pas fait leur croissance et donc ils étaient entre guillemets en retard ceux qui sont nés en novembre- décembre par rapport à à à la norme et vous voyez là encore on a un changement de de mentalité parce que c’est la première fois en mars 2024 donc mars 2024 he donc c’est très récent que la Fédération Française de Ski a pris en compte cette âge biologique dans un classement de performance de compétition ils ont pris en compte en fonction de la prédiction de l’âge adulte et ils ont fait des classements vous en êtes à 80 %, 85 90 100 % de votre travail adulte pour faire un deème classement vous Azz le classement général au ski et ils ont fait ce classement à partir de l’âge biologique et ils se sont aperçus que le le petit jeune qui était 31e au classement général va se retrouver premier dans sa catégorie et ça peut aussi avoir un impact dans la stimulation dans les encouragements dans la la confiance en soi dans la poursuite de la pratique sportive qui est quand même aussi à 14 ans un âge charnière où on voit des jeunes qui décrochent qui arrêtent l’importance des écrans malheureusement qui prend un rôle sur le sur la prépondérance de l’activ sur l’activité physique et donc cette importance d’encourager les jeunes à pratiquer l’activité physique et à à continuer et ça peut passer par ça par cette prise en compte de l’âge biologique dans les sélections et dans les encouragements dans compétition alors on a entendu on entend fréquemment effectivement que en particulier dans le domaine militaire on parle d’un homme augmenté d’un soldat augmenté est-ce que cette question là ce sont des questions que vous vous posez justement en tant que laboratoire ou est-ce que ce sont des questions qui sont hors de votre champ même si vous êtes financé par en partie par par par par les armées euh alors personnellement on travaille pas dans ce champl et tout ce qui est du domaine de exosquelette intelligence artificielle il y a d’autres laboratoires qui travaillent dessus voà mais c’est ça n’est pas ça fait pas partie du cœur de votre non ça fait pas partie n on est vraiment voilà ce qui nous a vraiment nous réuni comm voilà sur on a cet homme augmenté cet homme dans sa globalité en terme de biomécanique et nous ce qui nous rapproche au sein de notre de notre laboratoire c’est vraiment les aspects physiologiques de compréhension avoir une approche translationnelle de l’homme en mouvement passant par les réponses cardioespiratoires musculair cellulaire moléculaire donc on est voilà sur une complémentarité mais on n pas sur les exosquelettes ou l’hom Sonia vous voulez sur l’homme augmenté la femme augmenté le soldat augmenté alors je suis encore moins compétente non mais peut-être sur d’autres d’autres questions ce sujet non non c’est vrai que alors dans ce domaine là il y a eu des effectivement des des petites révolutions sur les prothèses le le développement de de de on va dire de prothèse aussi en lien avec la neuroplasticité qui qui se développe énormément qui sont efficaces dans le domaine du sport moi je connais un petit peu plus des choses qui sont dans le domaine de la réhabilitation on va dire et et donc là peut-être qu’on pourrait replacer ça dans le contexte de qu’est-ce qu’on appelle une performance sportive c’estàdire que là on est dans le cadre des Jeux olympiques mais c’est vrai que à chacun sa performance dit la personne qui n’est pas athlète et je pense que dans certains cas aussi de récupér par rapport à des pathologies ou à des lésions il y a tout un contexte aussi de de récupération et de réhabilitation ou là aussi justement la compréhension de la physiologie des réactions des on va dire de de de tout ce qui est de l’ORD de du métabolisme de la remise en place d’un métabolisme et cetera peut être effectivement extrêmement important donc t tous les aspects qui sont en lien avec le développement on va dire des approches de de de prosthétique de de lien on va dire aussi de connexion d’interface neuroplastique avec ces prothèses effectivement très important effectivement là on sort un peu du cadre de de la biologie de la performance sportive mais il y a des aspects plus physiologiques qui peuvent être très importants dans ce contexte là sur ce point oui pour avoir la meilleure performance possible il faut savoir quel sport on cible et adapt au maximum mais il faut vraiment adapter les entraînements les différents types d’entraînement si vous voulez être fort en endurance si vous voulez être fort en production de force si vous voulez être fort on parler du 400 m on va avoir des des entraînements qui vont être complètement différents euh vous allez faire un trail vous allez faire des descentes vous allez courir en descente vous allez avoir des douleurs pas possibles si vous n’avez jamais fait de d’entraînement spécifique pour préparer votre corps à l’entraînement puisque vous allez induire des dommages musculaires et mes mes collègues ont travaillé également sur la prise en compte de différents types d’exercices qui peuvent renforcer et permettre d’améliorer la force musculaire et d’éviter les dommages musculaire en travaillant sur ce qu’on appelle l’exercice donc je donne un exemple he l’exercice excentrique vous en faites tous les jours l’exercice excentrique excentrique c’est que vous allez allonger le muscle et le contracter lorsqu’il est allongé et donc vous descendez les escaliers vous avez une contraction excentrique et en fait répéter ces contractions excentriques ben si c’est la première fois que vous en faites vous allez induire des dommages musculaires et donc mes collègues ont travaillé alors dans le champ du sport mais également dans le champ des militaires sur des exercices de 45 minutes en descente fatigue énorme dommage musculaire lésion perte de force voilà fatigue totale c’était la première fois qu’il faisait ça ils ont recommencé 15 jours après 15 jours après vous dites ou là c’est pas beaucoup amélioration de la force pas de dommage musculaire et diminution de la fatigue il y a eu un ce qu’on appelle un effet protecteur de l’exercice qui a permis grâce à des adaptations au niveau cellulaire moléculaire de pouvoir prévenir d’augmenter la force musculaire et donc d’être prêt pour la performance en excentrique donc quand vous intégrez tout ça dans un programme d’entraînement vous allez potentialiser les adaptations il y a une question qui taraude un peu les instances olympiques et on le sait c’est la question des athlètes trans c’està-dire sur cette capacité qu’il y aurait à passer d’ d’une catégorie catégorie Homme à la catégorie Femme ou inverse qu’est-ce que vous pouvez dire là-dessus parce que c’est une question qui travaille beaucoup les les instances les fédérations réfléchissent à ces question là est-ce que on peut faire donc sur un même terrain ou sur une même piste courir des athlètes trans m to female ou female to Maale avec des alètes qui ne sont pas trans et est-ce que ces questions là sont des questions intéressantes pour la chercheuse que vous êtes ou pour le laboratoire que vous représentez est-ce que ce sont des question qu’on se pose non voilà parce qu’on a tellement de champs de recherche à traiter que effectivement c’est une question extrêmement intéressante de puisque ça pose cette question ça pose cette question de justement des adaptations à l’entraînement des relation aussi homme-femme et de ces ces athlètes trans et justement de leur impact au niveau performance malheureusement on peut pas tout traiter voilà dans et vous avez pas demande de la part de fédération particul pour l’ANT ça pourrait ça pourrait tout à fait venir et après il y en a pas non plus beaucoup dans chaque compétition est-ce que il y a des questions nous sommes là depuis 1 heure des questions que vous vous posez à l’écoute de cette discussion entre Sonia Garel et CLIRE Thomas Junius sur la question de la performance sportive je vois une main qui se lève ici on va vous faire passer un micro [Musique]

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