Merci à Gilles Collombet-Gourdon et toute l’équipe de la ferme du lycée agricole de Merval pour nous avoir accueilli et partagé leur expérience !
    Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du projet CoAgroEco, avec le soutien de la région Normandie et de l’Union Européenne.


    Chapitrage :
    00:00:00 Zapping d’introduction
    00:01:11 Contexte et objectifs de la ferme
    00:11:09 Historique et évolution vers le tout herbe
    00:18:48 Evolution de la ration
    00:32:01 La fromagerie
    00:38:15 Evolution du travail
    00:42:08 Evolution économique
    00:47:37 Pédagogie
    00:55:00 Système de culture
    01:01:34 Mise en place du système pâturant
    01:05:31 Gestion du pâturage
    01:15:09 Les pré-vergers
    01:30:46 La cidrerie
    01:34:02 Elevage et santé du troupeau
    01:42:29 Autonomie et interconnexion des ateliers
    01:57:06 Commercialisation et coûts de production
    02:12:05 Bilan social
    01:19:21 Perspectives d’avenir
    02:25:25 Un conseil pour se lancer dans le tout herbe ?

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    sur tous les vergers aujourd’hui on a de la pomme on a de l’herbe on a du fromage et ce sont les surfaces aujourd’hui les plus les plus rentables de l’exploitation le système herbag économe c’est quand même un système qui est beaucoup plus serein au quotidien pour les éleveurs quoi en fait on attend moins de lait par vache avec le passage tout TER on a eu beaucoup moins de problèmes sanitaires aussi on dépense de carburant divisé par de ou par TR on a la chance d’avoir 107 hectares groupé autour de la ferme qui a permis de mettre en place ce système paturant autonome et économe parce que c’est vraiment la condition essentielle si on veut bah minimiser les coûts en élevage bovin laitier pour que les animaux puissent circuler plus tranquillement on a relevé ce qu’on appelle les plateaux de production donc on a ébranché sur une certaine hauteur alors évidemment il y en a qui ont crié au loup et bien en fait en fait la production de pommes se maintient moi c’est Gill Colombet je suis directeur de la ferme de Merval depuis septembre 2023 donc assez récemment nommé donc ici on est sur la ferme de Merval sur 120 heares de surface agricole utile essentiellement de la prairie temporaire et permanente et des prévergés donc on a une exploitation laitière transformation fromageère transformation cidricole donc on fait du fromage nechâel en AOP en agriculture biologique et des produits cidricoles pomau Calvados cidre jus de pomme aussi en agriculture biologique sur les 10 dernières années la ferme a vécu une transition agroécologique on va dire en passant à un système tout herbe avec deux logiques derrière la première logique plutôt sur les ateliers de production donc de passer sur dans un système autonome économe c’est-à-dire couper toutes les charges opérationnel et une grosse partie des charges de structure et après sur les produits transformés valoriser les produits transformés qui étaient déjà avec un savoir-faire une AOP et une qualité au juste prix avec en se basant sur les coûts de production pour fixer les prix et en préservant un taux de marge qui permet de faire vivre tout le monde donc aujourd’hui on est 10 personnes un collectif de 10 personnes à travailler sur la ferme 9 personnes enfin 8,5 ETP sont payé par la structure le fonctionnement économique de la structure et moi-même qui suis payé par l’état car c’est une ferme de lycée agricole et donc une grosse partie de mes missions sont dites improductives au sens de l’agriculture mais productives au sens de des mission de service public alors c’est des terres argileuses hydromorphes euh vous avez énormément de points d’eau ce soit des cours d’eau des mars lié en fait au Souss argile qui fait en sorte que le l’eau ruisselle sur les sur les parcelles et aussi alors sur l’exploitation en particulier une grosse hétérogénéité en terme de sol vous pouvez avoir des les sols qui sont là-haut qui sont extrêmement argileux très denses et d’autres un peu plus sableux mais globalement vous avez pas de limon quoi enfin vous êtes pas sur des terres des terres à céréales donc c’est à la fois un inconvénient dans le sens où bah on fera jamais des rendements céréaliers énormes mais c’est un avantage parce qu’on fera jamais des rendements céréaliers énormes et du coup on fait de la prairie et on est sur un système paturant voilà c’est aussi lié au quand même au climat normand avec une pluvométrie autour de 850 mm avec qui est assez constante toute l’année ce qui fait qu’ici et en fait de manière générale sur toute la façade maritime jusqu’à la Bretagne le système qui est le plus adapté à des types de sol comme ceux qu’on a c’est les systèmes laitiers herbag de préférence si on a le foncier pour c’est ce qui permet en fait de produire au moindre coût en en système laitier l’objectif c’était vraiment de reconstituer les productions traditionnell normande ici en pays de BR c’est-à-dire production laitière en normande transformation en fromage ne châel et sauvegarder l’appellation AOP et pomo de Normandie dans le pays de bris le pays bris c’est une zone géologique bris ça veut dire Bou connu pour ces terres argileuses terre parfois ingratte historiquement depuis le 19e une zone de production laitière on n’est pas loin de gourner en bre qui est le berceau de l’usine gerva et du petit suisse et du coup cette idée c’était à la fois un aspect traditionnel préserver les productions locales mais avec quand même une idée qui était celle des années 90 de la spécialisation par Atelier donc on avait l’atelier lait qui produit sur des surfaces destinées à la production laitière donc déjà à l’époque une grosse partie en prairie mais aussi avec une ration maïs soja une grosse partie de l’hiver et de l’autre côté des surfaces destiné à la production cidricole qui n’était pas paturé et qui était plutôt planté en verger bastigge et depuis 2017 une transition a été engagée en augmentant à part de pâurage en fait ce système économiquement était soit à l’équilibre soit déficitaire et l’objectif ça a été de le rendre économiquement viable et se fixer des objectifs à la fois de pouvoir rémunérer la main d’œuvre de pouvoir le faire sur le temps long de donc de lancer un cycle d’investissement de d’avoir aussi un système qui est environnementalement viable tout ça dans le cadre d’une ferme de lycée agricole avvec quand même un certain nombre de contraintes c’est-à-dire une main d’œuvre où toutes les heures sont rémunérées et bah une charge pédagogique qui est quand même non négligeable ferme de lycée agricole aujourd’hui ce qu’il faut garder en tête c’est que on est financé par notre activité économique on fait environ 850000 900000 € de chiffre d’affaires par les productions qu’on vend sur ces 850000 900000 € on a 12000 € de prime pédagogique qui sont conçus en dédommagement de l’accueil de stagiair donc on a deux stagiaires à la traite et deux stagiaires à la fromagerie chaque semaine pendant toute la période scolaire ce qui est plus une charge qu’un avantage au niveau de la production ça a été démontré dans beaucoup de fermes de lycée agricole globalement c’est c’est plus une charge et ces 12000 € ne comp compensent pas en fait entre guillemets le manque à gagner économique après les avantages qu’on a en ferme de lycée agricole c’est globalement la structure foncière qu’on a aujourd’hui c’est le la qui nous met à disposition les terres donc les une centaine d’hectares à la base après des terres ont été acquises par la par la ferme mais une centaine d’hectares nous on a la chance d’avoir une centaine d’hectctares 110 hectares tout autour du site de production en fait donc 110 hactes accessibles ou rendu accessible par la transition de système et c’est ce qu’on verra après on est dans un gros établissement public établissement public local d’enseignement ce qui fait que dans cette structure juridique il y a des exploitations agricole il y a des centres de formation pour adultes des lycées mais on a chacun une compa séparée ce qui fait que on si on est en déficite bah on est en déficite la simple différence c’est qui est non négligeable et c’est un des gros avantages de lycée agricole c’est qu’on a une trésorerie commune donc les les sujets trésoreries qui peut y avoir sur les exploitations agricoles n’existe pas en tout cas ici à Merval ce qui est pas forcément le cas de d’autres lycées agricoles où en fait vu que la trésorerie est commune si la ferme plonge les l’établissement d’enseignement plonge avec elle et inversement proportionnel en fait donc je vous ai dit que sur sur le niveau de la production l’idée c’était de couper toutes les charges parce qu’en fait on est on a une main d’œuvre qui est rémunérée à l’heure y compris les heures supplémentaire donc la charge dans laquelle on ne peut pas tailler c’est globalement la main d’œuvre parce qu’on a besoin de cette enfin on a besoin de gens compétents sur le sur le lycée qui sont à la fois capables de gérer un atelier de production dans cadrer des élèves et aussi de faire progresser la ferme selon des directives du ministère notamment bah en terme d’agroécologie des choses comme ça donc globalement on peut pas on peut pas tailler dans cette dans cette charge là puis aussi l’objectif c’est de dire on est capable de montrer un système qui rémunère la main d’œuvre correctement donc globalement les seules choses dans laquelle on peut tailler c’est les charges opérationnelles donc l’alimentation du bétail les frais vetau et cetera et cetera et la porte d’entrée pour en fait sabrer ses charges ça a été le pâturage on est passé d’une ration où on essaie d’équilibrer à tout prix à une ration une ration la moins déséquilibrée possible on n pas des gros techniciens ici globalement quand vous mettez du pâurage dans la ration vous maîtrisez beaucoup moins l’équilibrage de la ration parce que forcément vous maîtrisez moins la part d’Herb qui est mangée par la et alors que dans votre tableau Excel vous aimeriez bien avoir tous V PDIN que ça s’équilibre parfaitement et et donc globalement not trtion est perpétuellement déséquilibrée mais la question c’est un la moins déséquilibré possible parce que quand même les animaux doivent être en état il doiv être enfinil les ves doiv être productrices de lait mais en même temps le coût qu’on devrait payer pour équilibrer la ration qui ne serait pas en fait par le pâturage ou ou alors ça serait fait par des cultures donc ça ve dire des frais de mécanisation en plus et cetera et cetera bah en fait le gain apporté par l’équilire de la ration se retrouverait pas en fait on payerait des charges en plus quoi donc donc globalement l’un dans l’autre c’est pas c’est pas intéressant quoi le fourrage le plus intéressant c’est le pâurage enfin c’est tout ce qui est pâuré doit l’être voilà donc augmentation de la part de pâurage commence ça s fait ça s’est fait avec deux leviers le premier levier c’était le plus simple c’était augmenter les surfaces de pâturage donc globalement tout ce qui était en blé et en maïs a été mis en prairie euh pâuré on on a construit des chemins enfin enfin l’équipe et Bertrand ont construit des chemins des points d’eau pour pouvoir paturer et après récupérer les surfaces de verger qui était pas pâturé à la base mais le deuxième levier qu’on peut citer bah c’est mise en place d’un pâturage rationnel pâurage tournant dynamique globalement on a aussi augmenté la quantité d’Ar produit à l’hectare en rationnalisant le pâurage oui donc moi c’est François je travaille au lycée depuis pratiquement l’ouverture qui a eu lieu en septembre 89 et à l’époque on m’avait proposé un poste de maître d’internat faisant fonction de conseiller d’éducation puisqu’il n’y avait pas de poste euh titulaire et euh et moi mettre en place ce lycée ça m’intéressait donc j’ai dit oui seulement la 3e année un titulaire a demandé le poste et moi j’ai trouvé le projet de Merval tellement riche que j’ai souhaité rester j’ai créé mon poste ici et aujourd’hui je m’occupe depuis 25 ans 26 ans de la transformation de la pomme àcid alors Roland moi j’ai travaillé ici sur l’exploitation pendant une trentaine d’années à partir des années 1989 le système était déjà pas mal construit au départ il y avait un quotat de 400000 l de lait ce qui était important pour l’époque et et donc je me suis occupé du troupeau laitier Fabienne alors moi je suis là depuis 25 ans donc je suis la plus jeune quand même [Rires] moi je suis arrivée ici pour un poste en fromagerie c’était le prier la première création de CDI en fait de la fromagerie à l’époque on transformait 80000 90000 L de lait donc j’avais un mi-temps transfo et puis un mi-temps expérimentation avec le syndicat du ne Châtel où à l’époque il y avait eu la mise en norme des fromageries et ils avaient collecté des souches dans toutes les cave ancienne du pays bris et donc on a fait plein d’essais pendant une quinzaine d’années de ces souches on a créé des ferments enfin voilà CIT le début le démarrage de mes débuts à Merval et puis après ben la fromagerie elle a grossi grossi grossi après il y a eu aussi un peu l’aspect cidre à l’époque oui on faisait le cidre ici donc je faisais un peu les suivis de technique du cidre euh il y a eu les douanes qui m’ont rattrapé aussi et puis après après il y a eu les factures oui voilà enfin bon le poste après voilà il est devenu’ sur responsable d’AT de transfo c’est très vaste c’est je toutes les journées changent voilà donc au départ euh on parlait on parlait de l’AOP mais sans plus hein parce que c’était le système était pas encore assis vraiment l’évolution s’est faite dans les années 1990 95 où là la partie encilage on pouvait on pouvait être 100 % encilage donc on est passé 50 %. alors au début on était dans un système qui était préconisé dans les à cette période là donc on était formaté quand même sur un système intensif hein donc on recherchait un maximum de production laitière donc on montait on a monté sur les en production on a monté à 7000 l voire plus et donc et on était sur des sur des systèmes maïs enilage plus en rubanage ou au début même c’était même enilage d’herme donc quand c’était 100 % en silage et pendant 6 mois de l’année 6 mois de l’année c’était c’était herbe à 100 % quand la op a évolué bah on est obligé de mettre 50 % d’encilage donc là les performances sur les vaches laitières ont baissé de à peu près de plus de 1000 l 1500 l même c’était quand même important et donc et donc là on s’est posé la question de faire un de en fonction en fonction de la op de gérer un petit peu plus d’ermees quoi et donc il y a eu un projet de séchage en grange donc on s’est rendu compte que économiquement pour que ça tienne le coup fallait qu’on passe en bio parceil fallait augmenter le prix des fromages parce que autrement en conventionnel ça payait pas du tout le enfin c’est on était vraiment de retour quoi quand même et donc ça s’est pas fait parce que c’était le début du séchage en grange on a fait beaucoup de visites on a vu beaucoup de systèmes et et donc euh on était assez partisans tous hein oui et puis la profession la profession était dans la demande aussi les productur de le châel franchement il dans la demande de que quelqu’un essae justement ou ou ouais par contre au niveau politique et cetera c’était bon c’est non c’était au niveau de la la Chambre d’Agriculture était pas plus favorable enfin bon c’est contexte était pas encore mû pour ça voilà donc donc le problème c’est que ce projet-là nous a handicapé pendant 15 ans presque ça a commencé en 2000 9 parce que en fait on était toujours sur le système que à vouloir articuler avec l’ER mais en fait on pouvait pas donc euh donc euh ce qui fait qu’on on a fonctionner avec avec avec de avec de l’enbanage plus avec une stratégie de production intensive de lait quand même hein on était toujours sur les 6000 6500 l prè avec un troupeau très calé sur la fromagerie et un troupeau qui était très calé sur la fromagerie oui c’est-à-dire que l’objectif c’était de pas descendre moins de 1200 l de rép en par jour pas moins et plutôt 1400 dis donc que oui il fallait produire pour pouvoir sortirfin du enfin il fallait du volume parce que c’est oui le prix au kilo d’une châtelle en fait était tiré vers le bas quoi on était les plus chers à l’époque déjà en ne Châtel mais on avait enfin il fallait déjà sortir quelque chose d’exceptionnel pour pouvoir sortir le volume qu’on faisait parce que tout était tiré vers le bas c’était du volume et on baisse le prix quoi euh en France je je crois que la op la moins chère c’est le ne Châtel et le Cantal qui sont autour de 8 € en conventionnel aujourd’hui c’est peut-être 10 12 j’espère que ça évolué alors quand on voit certains qui sont à 15 voir plus ça fait ça fait une différence quoi là je suis arrivée ici et il y avait un grossiste on le vendait à moins d’un € oui ou 98 centimes oui oui ah ben nous ça a été la seule solution pour pour pouvoir monter le prix au kilo d’une châtelle c’est vrai que on le vend pas on le revendique pas sous forme de bio mais l’étiquette bio nous a permis quand même de de passer le le seuil minimum d’e châtelle dans une autre catégorie en fait bah où là on a été libre entre guillemets de fixer le prix qu’on voulait quoi 2017 enfin 2018 janvier 2018 on a commencé le fromage c’était novembre 2017 le passage en bio du lait et le fromage nous on a passé la commercialisation janvier 2017 il y a eu une transition pendant pendant 2 ans vu qu’on était assez proche du bio on l’a pu on on a pu le faire quand même en 2 ans parce qu’on était assez proche il y avait que les étares qui était en culture sinon comme les Hermes comme toutes les prairies étai c’était des prairies permanentes donc il y avait pas de il pas de contrainte forte on était sur euh sur vraiment comme comme je l’ai dit avec deux rations complètement différentes une ration qui était davantage maïs déséquilibré en protéines et euh l’hiver et l’été on était on était sur l’herbe et donc euh les conséquences au niveau zo technique étaient quand même importantes c’est que le fait que la vache laitière à horreur qu’on change d’alimentation tout le temps hein ça met à peu près un mois voir plus que ça on dit un mois mais c’est plus que ça en fait et donc euh à partir de là on avait quand même des problèmes de reproduction on avait on avait des animaux qui qui qui faisaient de lactations voir un petit peu plus c’est tout et donc malgré qu’on les conduisait bien le fait de faire des transition de manière importante et et en fait le le fait qu’on soit passé tout Herme là ça a vraiment changé c’est-à-dire que en fait été comme hiver printemps automne c’est que de l’air et là et là la vache elle est peut-être moins en état mais par contre en terme de longévité on a gagné en terme de repro on a gagné parce que avec avec la simination on avait des taux de réussite qui étaient autour de 50 % é es content mais on é plutôt autour de 30 bah oui alors de depuis qu’il y a eu le taureau on est passé sur à 80 % voir plus moi je je me souviens toujours de la première fois que j’ai fait que les échographies à chaque fois à chaque fois qu’on faisait des éch des échographies dans l’ancien système même la veille hein boyau j’étais vraiment tordu hein je me suis dit combien de pour combien ça va faire et tout et pourtant on faisait attention on mettait on mettait une autre vache avec une autre on on évitait tout stress mais malgré ça ben ça marchait pas trop parce que parce qu’il y avait il y avait il y avait l’aspect l’aspect transition qui jouait et l’aspect moment de l’insémination ou moment c que le taureau il va vraiment au moment pile quoi et ça ça change tout quoi alors on nous a fait croire longtemps que c’était parce que il y avait de la consagénité sur la race mais en fait on s rendu compte que c’était faux et et la première fois quand j’ai fait des 100 % j’is pas et je me bien que l’échographe qui é à la fois inséminateur autant moi j’avais une mine réjouie que lui il est commencé à fond parce que s dit il est pas là de reprendre l’insémination et je me souviens toujours de la tête de la tête de Franck et et je me souviens comme un gamin j’ai monté dans le bureau de Bertrand j’ai dit 100 %. il dit ça arrive dit ça arrive moi j’ai jamais vu ça de ma vie donc voilà et donc en fait pour dire que dans le système Herme on a on est un petit peu plus tranquille à une seule condition c’est qu’il y ait suffisamment d’herbe par vache alors alors là le chargement à l’herbe c’est primordial c’est-à-dire je pense que c’est difficile de descendre à moins de une vache une vache par hectare je pense que c’est difficile même donc et et après à partir qu’on est dans le système a faut pas non plus avoir trop de vaches à un moment parce queà ce moment-là faut mieux avoir moins de vaches qui allit suffisamment à manger que trop bah on crée une pénurie pour tous c’està-dire qu’on paturit alors les bonnes terre était était était réservé pour les céréales et le maïs et les mauvais terr pour les vaches laitières et les Genis donc en fait est ce qui faisait qu’on qu’on paturait 6 mois 6 mois par an maintenant c’est 10 mois donc donc c’est une grosse différence et on était sur des charg qui était de l’ordre 30entard par vache au printemps et l’été on était sur 55 quoi grosso modo par vache on on mettait pas d’engrais de fond seulement un petit peu de un petit peu de Marne un peu de CR quand les pH étaient trop bas et on mettait au printemps pour que l’ pousse plus vite au printemps 35 unités d’azote c’est tout on n jamais bu beaucoup plus et en fait l’herbe ça quand même beaucoup de choses et à partir que qu’on gère que de l’herbe on se concentre uniquement que sur ça et et c’est beaucoup plus plaisant d’être dans les prairies que d’être dans les silos l’herbe ça apporte un confort de travail une sécurité on produit moins alors moi je me suis dit le fait que le fait que le troupeau est quand même 40 ans de génétique qui était suivi par l’UPRA et tout par l’UPRA normande et tout je me suis dit on va descendre à 5000 ah mais non c’est l’her alors là je me suis rendu compte que c’était pas la vache qui commandait c’était c’était l’herbe c’était la prairie et donc si la si la prairie permet de produire que 4000 la vache ça va faire 4000 on peut on a beau mettre une une primochetaine à 15000 L de lait à fera 4000 hein peut-être au début selle est en état va prendre sur son état mais une fois que son état est arrivé àa àa 4000 alors c’est c’est un petit peu à l’heure parce que on nous a fait croire que en en montant en production que c’était grâce parce qu’on sélectionnait les taureaux en fait c’est parce que quand on y pense quand on nourrit les vaches avec du maïs grain essentiellement avec du concentré B en fait elles ont que du concentré donc la ration est tellement riche qu’elle peut produire beaucoup et c’est uniquement grâce à ça parce que c’est pas grâce je pense je pense que la sélection ça joue un petit peu mais c’est surtout tout ce qui est alimentation et et après on a eu beaucoup moins avec le passage tout terme on a eu beaucoup moins de problèmes sanitaires aussi mais avant on était quand même assez faible en frais vétérinaire on n jamais été élevé mais beaucoup moins de maïs très peu de mamites des mamites qu’on soigne facilement parce qu’il suffit qu’on trit plus le trayon voilà et c’est le problème parce que vu que la vache elle produit moins bon ça ça moins de conséquence au niveau du parasitisme euh à partir que qu’on tourne sur des que les vaches reviennent tous les 60 jours bah ça annule aussi l’effet euh donc les frais vétérinaires sont réduits fortement les freins au minéraux aussi parce que faut pas croire que l’herbe il y a des oméga3 en terme alors faire un produit là je pourra en parler longtemps aussi c’est-à-dire que c’est c’est c’est plus le même lait hein et donc donc beaucoup moins d’achat de minéraux et sur et en un trant ben le soja zéro concentrer un petit peu mais pas beaucoup et et en plus une résilience qui est quand même beaucoup plus forte parce que euh si le prix du soja augmente de 50 % bah on s’en me partir qu’on met zéro bah et et surtout en dépense de de de de carburant divisé par 2 par 3 c’est énorme c’est-à-dire que quand les vaches purent B le tracteur il tourne pas télescopi qui consomme beaucoup bah à partir qu’on consomme pas bon la vache elle fait tout et donc donc on s rendu compte avec avec le temps c’est que une vache c’était surtout un ruminant et ça consommait de l’herbe ça paraît évident on un enfant de CM2 mais souvent en tant en tant qu’éleveur à un moment on a perdu ce repère là au début tous les représentants nous disaient c’est ça va être l’échec he r tu avait un voilà tu vois pas le de avait un un magnifique troupau et tout et et même maintenant même même dans les commisses agricoles j’y vais plus parce que à chaque fois moi je me il dis oh les vaches sont pas terribles mer qu’elles sont pas mal mais mais avant ce qu’il veulent c’est un profil de vache quoi et donc par contre économiquement je leur dis il y a pas photo quoi dans le système en fait on est beaucoup beaucoup moins dépendant des de tout ce qui est tout ce qui représentant et ce qu’on produit en terme de traçabilité ça c’est important c’estàdire que tout ce qu’on fait les produit sur l’exploitation là on a aucun doute à avoir parce que à partir qu achète à l’extérieur même des aliments qui se disent bio certains aliments il faut se méfier tandis que là on a pas de problème de traçabilité alors en fait avant je remplissais j’avais beaucoup de lignes à remplir et là j’avais plus de ligne à remplir alors on nous dit bah on a de plus en plus de contraintes faut faire des papiers de plus en plus en ce moment on entend parler mais dans le passage euh herbe tout herbe bah en fait j’avais plus rien à mettre quoi j’avais plus il y a plus d’aliments qui rentent en traitement j’en ai deux fois moins en terme en terme d’antibio et cetera donc j’ai deux fois moins de travail et après les problèmes en terme sanitaire l’hystériia et ch chacoli beaucoup moins aussi alors on était avant avant de brancher une vache on faisit 7 opération parce que fallait qu’on soit zéro point de point de vue germe quoi on nous avait impulqué ça maintenant ils en font combien deux trois c’est tout en fait quand les animaux sont dehors il y a beaucoup moins de problèm le bovin il est fait pour vivre dehors essentiellement du temps c’est et voilà donc à tout à tout point de vue le système herbe et est bon quoi ouioui moi je pense à autre chose parce que je trouve que ça pororte sur la partie troupeau pour les gens qui travaillent un vrai confort c’est les veau làppeil on changé le système c’est une petite révolution qui a l’air de rien mais mais c’est extraordinaire avant les voau étaient dans des bâtiments qui étaient froid pas bien exposés et cetera c’était il y avait quand même pas mal de diarrée pas mal de problèmes et aujourd’hui c’est vach nourriiss ou je sais pas comment vous appelez ça tétine quoi ouis ouis ouou dehors et en fait en fait les les veau se portent très très bien les Normandes je parle des vaches sont quand même sympas et acceptent d’être nourriiss voilà euh et et en plus enfin il y a il y a un côté vachement sympa quoi c’est c’est agréable et pour les les gens de l’élevage c’est c’est vraiment réconfortant quoi par rapport à ce qu’on a connu quand on a des vélages à des moments où il fait froid griise vieux et cetera et c’est là qu’on voit qu’on parle vraiment de la de la physiologie de la vache parce que la vache dans un système intensif on dit qu’il faut faire une préparation et il faut effectivement pour qu’une vache monte à 40 L de lait il faut faire une préparation qui est forte en allant de manière progressive jusqu’au vage par contre dans le système her ce qu’on fait c’est que c’est c’est que on fait pas de préparation elles sont quand même conduites avec quand même de l’herbe pas trop de pas trop de l’herbe jaune parce que ça peut avoir des conséquences en terme on fait quand même gaff CER du foin du foin ou des choses comme ça et et donc et donc la vache elle V au près on laisse le veau 3 qu jours alors on dit la prise de colostrome ils vont pas le prendre et tout j’ai jamais eu de souci parce qu’en fait sur terre ben par rapport à du béton V igliss il arrive pas à attraper le pis ben problème si dans les 5h il a 5 6 he le chostrome n’est pas pris c’est une diarrée après tandis que là euh tout se passe bien naturellement et la vache quand on la remet dans le troupeau là elle a pu un potentiel de 30 l elle a descendu son potentiel en fonction aussi du veau s’adapte et donc c’est beaucoup plus facile à conduire donc on se retrouve avec beaucoup moins de problèmes de mamite au niveau des villages voilà voilà c’est ça quoi du coup la particularité ici donc on fait d’une châtelle àop fermier donc il y a des petites spécificités à savoir par rapport à ça donc qui est une aup donc on a un cahier des charges donc la recette que je vais vous dévoiler bah c’est pas un secret en fait c’est une obligation qui doit être réalisée par l’ensemble des producteurs et nous la petite annotation supplémentaire c’est qu’on est en fermier c’est-à-dire qu’on n’a pas le droit de réchauffer le lait donc on prend le lait de fois par jour fait on a un lactoduc qui est relié entre la salle de traite et ici on est sur un système de moulage à la main alors le ne châel a la particularité d’avoir si six formes au total nous on en a choisi qu’une voire deux on le moule essentiellement en cœur de 200 g et on fait aussi des cœurs de 600 g moulage mécanique la pâte va être beaucoup plus serrée en fait beaucoup plus matraqué on va avoir des fromages beaucoup plus onctueux c’est moins tassé et puis nous la pâte elle ne change pas de température un moulage mécanique on est forcément O refroidir la pâte au au réfrigérateur donc pour qu’elle soit froide pour passer en machine nous elle garde ben la température là tout tout au long de son processus ben la question se pose dans le sens que c’est quand même des gestes répétitifs et après c’est des réflexions d’ensemble après la mécanisation coûte très très cher après on est lycée agricole donc on a des élèves aussi est-ce que pour eux l’intérêt de voir une machine ou de mouler à la main est-ce que ça après moi je peux enfin voilà c’est ça c’est des projets d’équipe c’est pas c’est c’est des réflexions à avoir mais l’avantage quand même du moulage à la main c’est qu’on on sent sent le produit quoi donc on a un contact on est capable de dire rien qu’ toucher dire mais la pâte va être bien aujourd’hui le fromage il va être nickel quoi puis à contrario si on sent que la pâte est pas bien ben on attend on fait autre chose et on revient sur le mouage al que la machine elle le dira pas ouais donc là nous avec nos mains on arrive à sentir et donc c’est pour ça qu’on arrive aussi à avoir un produit qui est constant derrière qui nous même mon point de vue de l’équipe c’est le moment convivial parce qu’on va être 2 heures tous ensemble autour de la table on peut parler ben de chos et d’autres sujets variés qu’ on un lien avec le travail mais aut aussi donc c’est un moment d’échange aussi important aussi sinon on est tous partis chacun dans notre coin dans l’exploite dans nos missions qu’on a chacun à faire et là par contre c’est vrai que c’est le moment de convivialité quoi rien que la fin la fin des ensilages la fin l’enilage apporte une acidité en fait sur le fromage donc on a même les odeurs dans la fromagerie et puis après sur la qualité gustative des fromages c’est que le tout herbe en fait aujourd’hui notre réseau commercialisation il a évolué pas parce qu’on est passé en bio mais il a évolué parce qu’on est passé en toute herbe vraiment du fait qu’on est en en ration herbe toute la nue quoi oua ça apporte vraiment de la douceur et puis ben du du jaune aussi enfin il y a il y a enfin il y a tout ouais alors je vais dire une régularité déjà parce que au départ on avait vraiment des grosses variations au moment des changements de ration c’est-à-dire à la mise à l’herbe et à la fin quand on est rentrit dans les bâtiments à chaque fois on avait quinzaine de jours où là on pas dire qu’on maîtrisait rien mais c’était vraiment des gros changements et ça on les a plus par contre on a autre chose c’estàd qu’on a des phénomènes changeants tous les jours en fonction des parcelles des vaches les préries temporaires pré permanent ça nous on le voit en fait en fromagerie on le voit même les hauteurs d’herbes les fins c’est tout les fins de parcelle en fait il y a rien l’égoutûtage c’est aux étapes égoûtage et pressage où là on voit en fait on se rend compte et ouais là enfin en général on sait qu’ils les ont changé on sait enfin on sait beaucoup de choses sans qu’on nous le dise c’est vrai qu’il y a plus l’effet de transition alimentaire comme il pouvait y avoir à chaque coup comme Fabien disait quoi donc là en fin de compte que ça soit de l’herbe pâurée ou de l’herbe en rubané ça reste le fond de ration c’est de l’herbe donc et c’est des petites variations que nous on peut justement régler bah là sur en montant les les sacs sur 3 ou sur 10 enfin voilà ça ça on adapte à ce niveaulà et c’est vrai que cette étape là mécanisé moi me poseraai souci parce que bah il existe des filtres Berg hop on met une pression sauf que le lendemain si on arrive et puis que on a une pâte qui est amoulable en plus à la main enfin je c’est ouais des choses que là du coup c’est bien que ce soit manuel parce qu’on régule vraiment pour essayer d’avoir la même qualité de pâte avec un lait différent tous les jours quand il y a des soucis en fait c’est vrai qu’on va avoir tendance à essayer de comprendre mais qu’est-ce qui se passe par exemple là on a eu un épisode problème de croûte dans les alloires décembre janvier bah on a mis du temps et puis à un moment donné on a sorti enfin moi cherchait la bibliothèque la la bibliographie puis je dis mais oui mais on dirait de l’ium et là romain m’a dit ah oui mais cette année la paille elle est pas la même qualité que l’année dernière donc c’est certainement à cause de la paille et du coup c’est vrai que depuis que bah voilà et ça on est obligé mais euh en fait quand ça va bien on se rend pas compte mais quand ça va pas mais on est on est étroitement lié hein et là aujourd’hui euh on a retrouvé le volume qu’on faisait avant de passer en bio en fait on est monté tranquillement en conventionnel on était arrivé à 350000 l là on est passé en bio forcément que Ben tous nos clients nous ont pas suivi même on a renouvelé quasiment 80 % de notre clientèle et on est redémarré à zéro et puis ben là aujourd’hui on a ratteint la production qu’on faisait auparavant quoi enfin nous fromageabilité on le voit plus sur le rendement c’est-à-dire que Ben les rendements fromagés ont largement chuté mais après ça compense la qualité du produit enfin avant l’hiver on pouvait utiliser 1,1,2 l de lait euh aujourd’hui on est à 1,6 1,7 L de lait donc ça c’est des gros des grosses différences hein ça c’est sûr ouais et l’été l’été bon ça a pas changé parce qu’on était déjà en système herb herbag avant on était euh plus sur de la grande distribution alors on a une AOP donc c’est une chance et du coup l’AOP ben déjà on essaye on est LCÉE agricole donc on voulait pas forcément faire de concurrence locale avec les producteurs fermiers du coin montrer que le ne Châtel il pouvait vraiment partir ailleurs parce que voilà on a cette chance d’avoir une AOP donc on a beaucoup été sur le mine de ringis et après ben ça partait vraiment en grande distribution enfin c’est un peu l’image qu’on en avait et le fait de passer en toute herbe là ça a vraiment révolutionné notre notre com cialisation et aujourd’hui on est chez du crémer fromagé grande distribution c’est vraiment très très peu et voilà on est monté en gamme et puis et puis on vient nous voir quoi c’est surtout ça qu c’est on n pas vraiment fait de démarche commercial en fait on est plutôt venu nous trouver ça donne aussi des des situations qui sont pour nous bien moins stressantes qu’à l’époque où il fallait sortir du volume du volume du volume quels que soient les ateliers et je trouve qu’on vit tous notre métier beaucoup plus sereinement que qu’au paravant après voilà tu parlais des chiffres tout à l’heure nous on a tous les trois on a connu l’époque où à partir de octobre des fois novembre on pouvait plus passer un bon de commande parce que ah oui c’estoi même changer changer des manches au trayurs fallait fallait faire durer quoi al ça pouvit être un risque à terre je dirais que c’est c’est pas le même type de stress je pense qu’il y a moins de stress quand même les dernières années je trouve que non non on a moins de stress à condition de de pas être trop gourmand non plus c’est-à-dire que si si on peut mettre que que 60 vaches faut pas en mettre 80 parce que là là là c’est ça peut être catastrophique quoi justement c’est ça qu’il faut toujours bien caler quoi faut quand même êre faut pas faut quand même bien réfléchir à ce qu’on peut faire quoi alors ici le gros à tout c’est qu’il y a une centaine d’hectares autour quoi donc ça nous permet quand même beaucoup de latitude et et les prairies sont diversifiées donc il y en a qui poussent plus au printemps d’autres plus l’été et cetera donc on peut on peut jongler un petit peu plus quoi oui du coup alors avant en conventionnel moi mon poste était exclusivement sur la production donc avant on avait des céréales on avait du maïs donc système classique donc système po culture élevage donc avec on faisait 18 hectares entre 18 et 20 hectares de maïs après une dizaine d’hectares de blé donc moi j’étais plutôt sur cette toute cette partie là donc c’était tout ce qui était pandage fumier la Bour d’hiver après c’était BMI des céréales tout ce qu’allait avec une culture de céréales en classique donc les interventions phyo les pendageis tout ça donc du jour où on a passé en bio donc c’est vrai que ça a été un un changement ement complet mais après moi j’aime bien faire de tout donc j’aimais bien déjà venir entre deux en dépannage à la fromagerie donc après mon poste il a basculé comme ça tranquillement et comme j’étais ouvert à à ça donc ça m’a pas dérangé plus que ça de voir un autre aspect de la production qu’on pouvait avoir sur l’exploitation je passe un peu moins de temps dehors que qu’avant quoi automatiquement parce que là en moyenne c’est 3 He ouais tris bonnes heures par jour dans la fromagerie donc c’est sûr que c’est pas le même métier après c’est intéressant aussi hein parce que ben là à la limite on parle d’un produit brut moi qui suis souvent dans le tracteur en train de faucher de l’herme pour donner à manger au vaches et là j’arrive au produit fini parce que ben je vais aussi à la traite donc je trait les vaches et après ensuite tu viens ici tu transformes le lait que tuas donc tu vas vraiment de la fourche à la fourchette parce que tu arrives à un produit fini derrière donc ça c’est intéressant aussi dans la démarche quoi c’est pas comme quelqu’un qui va juste produire du lait et puis qu’ va le livrer quoi donc là on a vraiment d’un produit brut on perd pour arriver à un produit fini euh donc ouais là c’est c’est vraiment la boucle et bouclé quoi donc sur l’exploitation c’est vrai qu’en plus on a plusieurs ateliers donc on a la transf ici donc fromagère on a la transformation s sidricool pardon et du coup on a la production en tant que tel et moi du coup en tournant sur tous les ateliers comme je peux faire j’apporte du lien parce que il y a des moments quand les filles sont tout le temps que dans la fromagerie voyez pas forcément ce qu’on fait dehors et comme ça ben moi comme je touche un peu à tout je peux leur expliquer ben pourquoi on fait ceci pourquoi on fait cela ou pourquoi tel investissement pour faire avancer cela quoi donc comme ça ça apporte du lien et il y a moins de questionnement et puis ça fait moins cloisonn les ateliers vraiment cloisonnés globalement c’est une équation assez simple hein vous diminuez les charges opérationnelles vous augmentez le produit bon vous avez augmenté quand même les salaire donc voilà mais euh pas tant que ça pas tant que ça mais de manière globale euh il y a du du bénéfice qui se crée ce bénéfice est utilisé en partie dans l’investissement et euh qui améliore les conditions de vie et globalement du coup vous vous trouvez dans un système où bah le cycle d’investissement on a il y a une relance dans un cycle d’investissement ça on pourra en parler aussi de l’état dans lequel était la ferme autour de 201526 euh avec Ben même Fabien peut-être que tu peux en pour ça était on on en a parlé le fameux projet séchage en grange qui a bloqué tout toutes les investissements sur la ferme et du coup ça c’est un point important en fait le pourquoi ça a bloqué les investissements parce qu’on était encore dans une logique où on allait attendre de la région des investissements sur l’exploitation on est sur une ferme de lycée agricole donc le les bâtiments et le foncier appartiennent à la région et en théorie pour moderniser les bâtiments on attend un investissement de la région sauf que ce qui était vrai il y a quelques années voir quelques dizaines d’années ne l’ plus aujourd’hui en fait entre le moment où on fait la demande euh d’investissement ou de mise en place d’un bâtiment et le moment où le bâtiment est effectivement réalisé euh le projet a changé trois fois les besoins ont changé trois fois et on se retrouve avec un bâtiment qui est plus adapté enfin qui n’est plus adapté aux besoins au départ c’est même pas nous qui étion dans la demande he en fait c’était le président de région qui voulait mettre son séchage en grange il y avait deux ou trois séchages en grange qu’il allent mettre sur la scène maritime et il y avait merbal ou et c’est vra que cette ingérence euh en fait n’a plus lieu d’être à partir du moment où l’exploitation génère sa propre capacité d’autofinancement et du coup fait ses investissements propres quit à avoir recours à des subventions mais qui sont disponibles pour l’ensemble des agriculteurs mais à partir du moment où on a l’autonomie financière on a du coup l’autonomie sur nos investissement et aussi la flexibilité de mettre des choses en place rapidement et de répondre à un besoin alors pas immédiat parce qu’il y a toujours certaines lourdeur administrative mais mais assez rapidement donc je je pense que le plus gros ça a été ça et et l’autonomie financière permet aussi l’autonomie dans le système derrière parce que du coup on est maître des choix qu’on fait sur le système et personne ne viendra nous dire non vous ne faites pas ce choix-là euh parce qu’on a pas de dépendance financière ce qui n’est pas le cas pour toutes les exploitations licé agricole enfin je je ri ce matin sur sur les 850000 900000 € de chiffre d’affaires c’est 12000 € de prime pédagogique donc 1 vir quelque chose pour c’est c’est pas ça et déjà ça ne rembourse pas le l’investissement fait dans la pédagogie euh et du coup voilà par contre quand vous en avez imaginons on aurait 100 ou 200000 € rêvons de non cauchemardon je ne sais pas de de subventions pédagogiques à partir du moment où soit la région soit n’importe quel acteur extérieur verse ce montant bah il est endroit et ce serait normal de demander des retours techniques et de de conditionner le système technique de système de production et et la c’est là qu’on rentre dans un cercle vicieux où du coup vu qu’on perfusionne on a la décision sur sur le choix technique on prend des décisions qui ne sont pas cohérentes au niveau systémique donc on on alordit le déficit et du coup on subventionne encore plus euh alors capacité plutôt parler en bénéfice 2017 moins – 15000 euh 2022 120000 ouais c’est ça ouis c’est voilà et globalement ça ça augmenté alors cette année en 2023 ça a un peu baissé euh lié à plusieurs phénomènes notamment le nouveau chef d’exploitation mais non voilà en gros notre objectif de capacité deofinancement grimpé aussi les charges les charges ont grimpé puis il y a aussi un mais en gros globalement aujourd’hui en capacité d’autofinancement on se fixe un peu près comme objectif 120000 € de capacité d’autofinancement cette année on est à 100000 l’année dernière on était à 220000 voilà c’est c’est lié aussi à des phénomènes d’alternance aussi d’alternance de charge sur les sur certains atelierers donc on se repose pas sur nos laers mais on c’est un peu plus serein en terme de à la fois de capacité d’autofinancement d’année en année et de fond de roulement on est passé de 0 à 220000 230000 € de fond de roulement en 5 ans enfin 6 ans quoi donc derrière c’est certes on peut se on peut se permettre d’avoir une année difficile parce que derrière aussi on a on a le fond de roulement en face qui qui viendra en matelas au cas où sur l’exploitation on a besoin de personnel compétent et on veut pouvoir aussi le garder et ça passe en partie par la rémunération ça ne passe pas que par la rémunération mais ça passe en partie par la rémunération donc globalement la masse salariale ce n’est pas le le poste de dépense dans laquel on va couper on arrête certaines choses il faut les remplacer par d’autres au niveau de la pédagogie je pense que la transition de système S fait plus vite que la transition pédagogique mais on on est en train de travailler dessus c’estàdire qu’une fois qu’on a fait transition le système oui effectivement plus d’écornage donc plus de TP d’écornage par contre euh beaucoup de TP enfin destp herbomètre des TP sur le fonctionnement du du système euh on aimerait bien mettre en place plus de TP sur le système herbag euh enfin voilà c’est c’est c’est toutes ces chosesl et je enfin là c’est notre fonction de lycée agricole de de travailler avec les enseignants qui sont t les jours sur l’exploitation c’est pas facile à expliquer parce qu’on est on est on est peut-être moins dans le faire mais en fait on est en fait il ce qui compte c’est surtout la réflexion qu’on a on est plus dans l’être ce qu’on essaie de faire quoi par exemple quand on va chercher des vaches bah on regarde les prairies à côté comment que ça a poussé on regarde donc on travaille enfin il y a d’autres il y a d’autres choses qu’on travaille c’est moins c’est disons que c’est moins rigoureux quoi enfin dans dans dans le sens qu’une ration classique est faite à loge ben on utilise certains critères tandis que là on c’est c’est plus difficile à expliquer peut-être pour des élèves mais c’est une démarche aussi justement il faut acquérir cette démarche là qui est une démarche de de senti de ressenti et voir telle prairie qu’est-ce qu’elle peut faire aujourd’hui il pleut par exemple c’est est- ce que ben on va pas mettre on va pas mettre les vaches si par exemple la veille on a prévu mettre les vaches dans telle prairie mais c’est la prairie est très humide bah on change de prairie enfin on est tout le temps en train de changer et et après une fois qu’on est dans ce mécanisme là on y pense plus c’est c’est enfin on y pense quand même mais c’est automatique donc on c’est le le mode de penser c’est c’est plus difficile à la limite à expliquer que de faire une décileuse on va faire la décileuse tous les jours à la même heure tandis que les vaches à l’herme non non si par exemple le TRF pousse un petit peu plus ben on peut dire bon tant que tant qu’il y a de la rrosée bah faut pas trop mettre les vaches enfin il y a plein de il y a plein de critères donc ça ça rend alors souvent on dit c’est moins intéressant non justement c’est beaucoup plus intéressant parce qu’on est vraiment en contact avec le vivant on est plus on est plus acteur quoi bah oui parce que là là on est vraiment dans dans dans l’expertise éleveur quoi le regardou le regard de l’éleveur est-ce que je les mets là est-ce que je les mets pas on peut très bien se dire je vais chercher les vaches parce que c’est l’ORS de la traite ah si je laisse encore une heure elles auront terminé la parcelle et puis demain je pourrais les changer tranquillement qui est de refus et tout je repars et je reviens dans une heure la grosse différence c’est qu’on devient acteur tandis qu’avant on était plutôt passif parce qu’en fait on écoutait surtout dans un lycée agricole d’ailleurs parce que des fois avec tout ce qui ravite autour euh on écoutait le contrôleur laitier on écoute le marchand d’aliments on écoute on écoute la formation qu’on a eu aussi on a été formaté par une certaines cultures aussi donc on écoute on écoute tout ça et euh et donc on est beaucoup plus beaucoup plus passif tandis que pour gérer de l’herbe il faut quand même inventer faut être créatif il faut faut pas avoir peur de bouger les choses des fois et donc donc c’est beaucoup c’est beaucoup plus intéressant ça apporte une dynamique au quotidien quand même enfin on est très regardé on est très questionné et puis quelque part on doit servir aussi un peu d’exemple entre guillemets après puis ça nous permet de nous interroger aussi au quotidien parce que ben oui c’est on a les questions des étudiants donc forcément il faut enfin oui on se remet en cause tout le temps mais je trouve que ça apporte une dynamique dans le travail du quotidien ouais ici on part du principe qu’on a une surface et qu’à partir de cette surface on va produire du lait et à partir de ce lait on va produire des fromages eu ça a pas toujours été la logique dans beaucoup de lycées euh soit parce que ça a été pensé comme ça à la base et qui aujourd’hui N ils sont fait grapiller du foncier ils ont plus assez foncier euh soit ça a pas été pensé comme ça et du coup aujourd’hui on a des soit des systèmes qui achètent beaucoup euh qui essaent de produire beaucoup pour se pour ressembler à l’exploitation classique de la région avec des contraintes que n’ont pas les exploitations classiques de la région euh les contraintes euh contraintes qui pevent être desavantage euh toute la main d’œuvre alors ici on est 10 personnes à travailler 9U personnes sont payées par le résultat économique de l’exploitation ets sont payés du coup à l’heure ets sont payés du coup ou for cadre à l’heure du coup avec des heures supplémentaires payées ce qui n’est pas le cas dans une exploitation classique où si on ramène souvent le le revenus final au taux horaire enfin au nombre d’heur fait euh parfois ça peut être un peu violent quoi euh donc ça c’est une des contraintes qu’il a et la seconde contrainte c’est qui est aussi un avantage c’est-à-dire cette charge d’enseignement ou si n’est pas de l’enseignement d’encadrement des élèves dans les ministages soit à la traite soit à la fromagerie soit à la cidrie ou sur d’autres plans qui n’est pas toujours rémunéré à sa juste valeur donc on a cette double contrainte qui fait que si on est pas sur un système soit autonome économe soit avec des productions t à forte valeur ajoutée globalement le l’exploitation de lycée agricole est chroniquement déficitaire ce qui est le cas de 2/ des exploitations agricoles de lycée en France et c’est pas parce que elle travaille mal c’est parfois parce que bah elles sont mises dans des conditions qui font que c’est c’est c’est techniquement pas possible quoi on leur demande des missions qui sont antagonistes entre elles et et en fait il y a deux visions sur une ferme de lycée agricole soit on propose un panel de technique pour présenter à présenter aux étudiants pour qu’il se testent sur toutes les techniques ce qui est un objectif mais du coup on n pas de cohérence système et si on fait ce choix-là alors il faut il faut perfusionner par des subventions soit on fait le deuil de certaines pratiques on a une cohérence système on dégage une rentabilité économique mais du coup il y a tout un panel de technique qu’on pourra pas présenter aux élèves et il faudra aller les voir à l’extérieur soit sur d’autres fermes soit sur d’autres lycées agricoles et et ça il faut trancher il faut trancher entre les deux modèles et bon nous on a tranché et du coup on a pris la seconde voie quoi mais qui du coup vis-à-vis des élèves peut avoir parfois des des aspects négatifs he euh ils arrivent potentiellement en ça sur des exploitations qui sont très très différentes de la nôtre et et oui mais c’est tant pis parce qu’il ils sont pas formés sur les techniques deexploitation sage mais tant mieux parce qu’il voi un autre modèle ils vont au lieu de voir un modèle dans leur scolarité ils voient deux modle ou deux systèmes de production parce qu’on va pas parler de modèle et du coup plus de diversité et ben romain responsable de troupeau je suis là depuis 2019 juillet 2019 et donc nous on gère le troupeau et la surface Émilien je suis là depuis 2021 27 ans origine agricole et je m’occupe aussi du troupeau avec Romain c’est vraiment une gestion en binôme quoi 117 hectares de SAU euh donc 70 % de prérie permanente 30 % de prairie temporaire euh 4 hectares de métaille tritical poid destiné au grain moisson euh 50 quinteau sur les 5 dernières années en moyenne et et 11 hectares de préverger ouais on a la chance d’être sur un territoire qui est très bocagé et donc il y a pas mal de d’arbres et de d’Al de de donc les prix permanentes bah c’est des parcelles soit fortement pentu soit humides donc on est en pays de bris donc c’est une zone hétérogène et qui qui présente de grosses disparités quoi donc ouais les praires permanentes c’est soit de la prairie humide soit pentue quoi ce qui va faire qu’on va faire un métail sur la surface c’est la baisse de productivité de la prairie temporaire c’est une appréciation de notre part que ce soit en densité en facilité de pâturage en l’éloignement de la parcelle entre 5 et et 8 ans pour retourner une prairie temporaire à la remettre à la remett en bétail pour détruire la prairie il y a un labour euh en bio on n pas trouvé d’autres alternative que le labour pour détruire la prairie ensuite c’est un smid du méteil en combiné classique rotatif semoir donc c’est un peu au mois d’octobre octobre on essaie de retarder un peu les dates de semi euh donc ensuite le métail est tritical poid est récolté en grain et c’est ça repart de nouveau en prairie temporaire donc semé fin août début septembre donc là on essaie de pas utiliser de la Bour pour implanter la prairie donc il y a juste un déchamage et un semi au combiné au niveau des espèces dans les prairies temporaires c’est euh diversifié c’est 8 10 espèces quoi pour bah pour avoir un mélange équilibré et assez pérenne quoi et depuis cette année le méteil est semé Sousou enfin la prairie est semée sous couvert de méteil on teste et on aé notre méteille et puis quoi 2 TR jours après on a de l’herbe dessus l’idée c’est de gagner du temps sur l’implantation de la prairie quoi et de pouvoir l’exploiter directement l’année revenir plus vite après la moisson sur ces parcell et ben pour l’instant les résultats il y en a pas tellement parce que c’est la première année qu’on le fait mais visuellement entre que si vous voulez sur la parcelle il y a les deux modalités la modalité historique qu’on faisait avec le SMI la Bouri et on Smera la prairie plus tard et on a la prairie souscouvert et pour l’instant visuellement il y a pas de différence mais on verra la moisson on essaie de répartir la matière organique sur la surface donc les fumiers sont vieillis vieillis en dépôt et épendu donc sur les prairies ou des fois avant l’implantation d’un mteil les lisier bah pareil on essaie de les répartir au mieux sur la surface selon les années et la portance des fois il y en a sur le mteille ou ou non mais là on doute de la enfin de l’efficacité du lisier sur le méteil quoi en fait avec le travail du sol et euh de la la prairie il y a pas forcément besoin serait peut-être à l’origine du fait qu’il y ait beaucoup de tritical et pas beaucoup de poids dans notre méteille mais c’est vrai que c’est un élément clé quoi la gestion des des amendements organique dans un système économe c’est vraiment clé c’est la seule matière dont on dispose pour pour fertiliser quoi ouis sachant qu’on fait un échange pas fumier avec un voisin effectivement la problématique du système toute herbe c’est très peu de paille donc on palie ça en achetant un peu de paille et en faisant deschanges pa fumier et aussi en diversifiant les sources de de litière en faisant la litière bois sur les vaches taries et les Génis sur les prairies c’est entre une 25 tonnes de de fumiers ou 20 25 tonnes de fumiers vieillis et en une vingtaine de mètres cubes de lysier sur certaines préies quoi et dans le système où en fait c’est la maximisation de la du pâturage donc en fait ces effluents divers ça concerne un/ 5e à peu près des des effluant parce que les 45e sont déjà épendus par le pâurage donc bien réparti sur sur chaque parcelle et l’idéal ce serait de plus avoir à faire de gestion de défuents d’élevage quoi dans le système idéal ce serait paturage 100 % toute l’année quoi c’est déjà été un gros levier d’actionner ici ces dernières années c’est de réduire la période hivernale donc faire du report sur pied en période automnale et d’aller le platurer au maximum tard dans la saison que ce soit avec des laitières ou avec d’autres catégories d’animaux si pour percellement accessible quoi le vu que l’objectif c’est paturer au maximum la question c’est comment on fait pour continuer à pâurer en hiver et en été en été quand l’herbe ne pousse plus en hiver quand les sols sont peu portants avec l’herbe ne pousse plus non plus quoi et et ensuite en en saison euh comment on fait pour pas être enfin pour pas accélérer à contre-temps ou prendre du retard sur le pâturage parce qu’en fait le le métier il c’est un il vient en appui dans dans le système mais en fait la bas c’est quand même la fréie quoi l’essentiel de nos réflexions par rapport au coût de au coût de production du lait c’est de réduire la part de concentré dans le dans le système quoi h h et on en garde aujourd’hui 1 kg par vache et par jour d’hiver en moyenne à peu près 100 kg par vache et par on a la chance d’avoir 107 hectares groupés autour de la ferme donc ce qui a permis de mettre en place ce système paturant autonome et économe parce que c’est vraiment la condition essentielle si on veut minimiser les coûts en élevage bovin laitier c’est d’avoir de l’accessibilité donc on a cette chance là donc euh on a cette chance là mais encore faut-il se donner les moyens d’aller chercher cette accessibilité donc il y a 3,m et5i de chemin qui ont été fait donc l’artère principale a été fait en macadam et en béton et les chemins secondaires ont été empierrés soit sable ou soit copau de bois on essaye plusieurs modalités aujourd’hui on est plus parti sur copot de bois quoi HM parce que le sable inconvénient c’est que ça peut raviner de l’érosion dans les pentes quoi et du coup chemin clôture point d’eau 70 points d’eau sur toute la surface avec bah un système de enfin voilà des canalisations qui amènent l’eau directement et pas de transport de tonne à eau ouais tout est sur le réseau tout sur le réseau pour éviter un le temps de travail et deux de rentrer avec des ton àau dans des parcelles et les problèmes on va dire de qualité de l’eau quoi parce que du coup on est l’eau de la concession et on essaie de vidanger les bacs les abrevoir à chaque tour de paturoche donc une fois qu’on a ces conditions là il tout qui en place pour purer le maximum on a les clôtures électriques en fil Liss autour de ce qui était déjà existant soit en barbelet ou en lisière de bois ou en en délimitations vraiment de parcell sur le périmètre et à l’intérieur sur les bords de chemin du chemin historique principal qui existait sinon le reste c’est piquet fer mobile en rouleur et un bon poste de clôture sur le secteur après on n pas de taille de padoc fixe c’est-à-dire enfin les les Padox fix sont de 1 à 5 hectares et ensuite on les redécoupe en fonction de la pousse de de l’herbe ouais et du nombre d’animaux vu que tout a été fait en fil lisse et c’est très facile ça aujourd’hui c’est le weekend c’est une ouverture de un élastique à remettre ailleurs et puis c’est reparti quoi globalement le système donc 150 UGB ça permet tout seul de faire à peu près des journées de 7h euh tout seul le weekend donc samedi dimanche peu importe la saison quoi en ayant un quad voilà quad élément central du système ça fait partie des indispensables en système paturant voilà avec beaucoup de surface les vaches peuvent aller jusqu’à 1 km5 à peu près de la la salle de traite d’où l’idée de stabiliser aussi des chemins 1 km5 par jour voir plus en fait 6 km 6 km par jour 6 km par jour sachant que tout a été fait sur l’aspect matériel mais c’est aussi sur l’aspect compétenence romain a la compétence de par heure donc tout le parage est fait en interne euh si jamais on a des soucis de de boatterie aussi il faut dire que c’est quand même un petit problème sur la Normande quoi oui en gros nous on est en normande parce que c’était le projet initial du lycée c’est aussi 60 % de norm de normande dans le CAH des chargge ne châel euh mais il c’est pas forcément le meilleur choix en terme de pâurage gabarit un poil trop gros même si nous euh par sélection les gabarits ont été réduits et après bah les PES pas forcément fait pour le pâurage quoi la gestion des prairies permanentes il y a pas vraiment de gestion différente des praires temporaire sauf sur la partie euh non mécanisable c’est dire qu’on va prioriser le pâturage et le retour sur ces parcelles là par rapport à aller chercher de la temporaire ou ce qui est fauchable ici sur la surface quoi donc globalement on est sur une sortie au 15 février 15 20 février on attend ça équivaut un peu à 150 der jour au 1er février en base z0ro on va aller chercher d’abord là où il y a le plus de biomasse peu importe la portance du sol parce qu’on part du principe avec un temps de séjour court ça a très peu d’impact sur la compaction temps de séjour court du coup ça veut dire au départ 6h ou et après augmenter à 12h en P en période de pleine saison de pâurage quoi donc un une nouvelle parcelle à chaque traite donc là au niveau du premier tour on va chercher à peu près un hectare et demi par jour avec les avec les S vaches laitières ça correspond à peu près 600 kg de matière sèche donc un/ers la ration qu’on va chercher en ce moment en fin février enfin début mars dans ce premier tour quoi au niveau de la sortie au péturage au 15 février là c’est plutôt visuel que que mesurer euh la première année où on est arrivé on passait l’herbomètre toutes les semaines aujourd’hui il y a la Chambre d’Agriculture pour l’observatoire de l’herbe qu’ le fait pour nous sur une partie de la surface euh donc donc avec l’erbomètre on a un stock et du stock qu’on arrive à avoir un nombre de jours d’avance euh c’est le nombre de jours où les vaches vont pouvoir manger jour et nuit si la pousse s’arrête aujourd’hui et que j’ai 40 jours elles vont pouvoir manger pendant 40 jours jour et nuit euh on a quelques repères au printemps ça va dépendre de la dynamique de pouces mais on va être entre 15 et 20 jours de 15 et 25 jours de retour euh au printemps quand ça pousse donc on estime au-dessus entre 80 et et 120 kg de matière saèche quoi par jour et on peut monter à 80 ou 90 jours de de temps de retour sur la parcelle quoi entre le 15 juin et et le 15 septembre c’est vrai qu’on n’hésite pas à sortir dans en condition humide si le temps séjour est court euh et du coup VO sur des avec un il peut y avoir même un chargement important mais derrière à la période printanière ça se refait très rapidement et vu qu’on a le luxe d’avoir un tempsfin un temps de retour long avec beaucoup d’accessible bah c’est ça qui nous permet aussi de paturer tôt même quand les conditions sont pas tout à fait optimales parce quand le temps de retour est très long c’est quelque chose qu’on peut-être n’oserait pas si on avait que 40 hectares d’accessible avec un troupeau et du coup dans ce CASL peut-être qu’on se dirait que le troupeau est est trop le chargement est trop élevé mais mais euh mais voilà quoi équ d’où l’idée de dire que technique de pâurage elle est adaptée à notre disponibilité foncière et et aussi à nos contraintes en terme de main d’œuvre c’est-à-dire on cherche les méthodes les moins chronophages possibles faire du stock c’est cher parce que c’est aussi chronophage B aujourd’hui on distingue quoi trois méthodes de pâurage pâure sens ça grosso modo je rentre à 12 cm herbomètre je sors à 5 euh tout ce qui est a dessus de 15 je le fauche je le stocke donc pour moi ça c’est une pratique pour faire quand même beaucoup de lait à la vache euh et qui est coûteuse en stop quoi aujourd’hui nous ce qu’on fait c’est globalement on rentre dans une parcelle on prend 50 % de la biomasque qu’on rentre à 12 ou à 15 16 comme c’est arrivé quand on peut manger du report sur pied au Moe du juillet août quoi globalement 50 % de la biomos et ça pour pâure sens euh on en laisse sur le on en laisse dans la parcelle quoi on en gaspie voilà on en gaspille et ils sont pas habitués à ça euh la méthode baissière je trouve qu’elle est pas très adaptée sur des préries permanentes parce que de ce que j’ai compris c’est de l’écrémage l’écrémage de prairie quoi on prend juste le premier tiers juste le le l quoi ouais juste le Lim sans sans attaquer la gaine je trouve ça un peu compliqué à gérer de par la diversité de la flore sur les prérries permanente moi ce que je vois c’est que les vaches elles vont attaquer plus un type de Flor que l’autre et que pour une pour une date d’entrée en fait tu as des espèces qui sont et pied ou quasiment et d’autres qui sont à deux feuilles et demi quoi on essaie de prendre la moyenne de ça mais c’est pas mangé pareil quoi c’est pas homogène même avec un chargement instantané élevé au-udessus de 100 GGB hectare quoi il y a toujours sur un sur notre terroir qui est éérogène on a toujours des zones surpaturées et d’autres souspaturé quoi bah on essaie justement de d’avoir un chargement instantané le plus élevé possible quoi donc on déjà la première première chose c’est de délimiter les les padog de la manière la plus homogène possible donc on essaie de quand même s’adapter pour avoir des padooc homogènes enfin le plus homogène possible et après en saison on peut avoir un lot esclave par exemple qui va passer après le lot de vach clétière donc un lot qui a moins de besoin et qui va terminer certaines parcelles surtout des praires permanentes euh parce que justement euh souvent les pré temporaires sont plus homogènes et donc les vaches laitières euh arrivent à consommer de manière plus homogène le la prairie quoi en deuxème lot on fait passer euh un lot de vach tari donc euh toujours environ entre 10 et et 25 euh 25 vaches euh et des taureaux au repos aussi euh donc en second lot et qui vont consommer ce qui reste dans les parcelles quoi la limite de ça c’est qu’on allonge les temps de présence donc euh on essaie de d’être surd pas 12h sur les vaches latières et euh maximum euh maximum 24 heures après pour le second lot euh en fonction des des conditions mais jamais plus de jamais plus de 3 jours de présence quoi on peut pratiquer par exemple le topping dans certains cas sur des parcelles un peu épillées ça permet bah de gérer les vivaces et de faire consommer plus de enfin maximiser la consommation de biomasse à une enfin par exemple au mois de juin quoi quand il y a un peu d’épillaison quoi topping ou fauche de prépaturage en fait au lieu de gérer les refus après le passage des animaux on les gère avant et donc on va on vient faucher directement l’herbe et on fait paturer les endins par les animaux directement après donc on fauche le soir pour maximum une journée derrière pour les animaux et globalement on trouve à peu près 95 % de consommation qui sur les après c’est une chose qu’on faisait ces dernières années mais c’est vrai que ça permet de gérer les vivaces chardon et rubex mais ça entraîne un peu de temps de travail et de mécar mécanisation globalement sur des prairies on va dire homogènes on essaie de de faire l’impasse sur le sur le toping quoi c’est vraiment dans des soit dans des zones très hétérogènes ou soit dans des parcelles vraiment avancé un autre avantage du topping c’est qu’elle elle mange plus que elle mange ce qui on tout ce qui a été fauché alors que si on les met dans la parcelle sans avoir fauché il y a quand même beaucoup plus de refus l’élevage desvau c’est vache nourrice pour le renouvellement euh les vomoles vendu à 15 jours 3 semaines sont élevés au Milk Bar donc on met nos vaches S nourriss et on gère on va les mettre sur la surface accessible mais éloigné et là où on aime pas aller avec les vaches laitières parce que c’est loin parce que les chemins sont un peu moins larges qu’ailleurs c’est moins pratique quoi et on les fait tourner tous les 2 3 jours ces vaches nourrices là en délimitant c’est pareil on a une surface de quelques hectares et on redivise pour pour qu’elles a manger pour 3 jours ici au niveau niveau vergers on a une partie des vergers haute tiche traditionnel donc là on se pose pas la question il est naturel que les que les ruminants euh pâtures euh en dessous par contre dans les vergers euh bastigge donc pour mémoire conventionnellement les lignes sont espacées à 5 M50 6 m et puis sur une même ligne les arbres sont plantés tous les 2,50 là euh en fait on avait essayé sur un verger adulte verger bastige adulte de faire passer le le troupeau pour voir si si c’était jouable de purer ces vergers bastigge par par des laitières normandes adultes bon on avait discuté un petit peu avec Roland on se disait c’est une drôle d’aventure on l’a fait on a laissé les vaches un petit peu trop longtemps donc il a eu un petit peu de ce qu’on appelle chez nous de taille zoechnique voilà qu’on a rattrapé derrière au sécateur mais du coup du coup on avait compris que il fallait apprendre à gérer et aujourd’hui en fait ça se gère très bien dans des jeunes vergers des petites génises les arbres protégés par des fils par de part de la clôture et puis dans les vergers bastiges adultes et ben les les les vaches ont en production et et honnêtement il y a pas de il y a pas de problème alors après bastige ça veut quand même dire que les premières branches sont basses donc effectivement pour qu’elle ne soit pas abîmée et pour que les animaux puissent circuler plus tranquillement on a relevé ce qu’on appelle les plateaux de production donc on a ébranché sur une certaine hauteur alors évidemment il y en a qui ont crié au loup en disant mais qu’est-ce que vous faites et bien en fait en fait la production de pommes se maintient ça ne change pas on n pas de volume de pomme moindre que qu’auparavant l’arbre il a son potentiel à produire de la pomme il produit il produit de la pomme et donc aujourd’hui bah le système fonctionne très bien les deux personnes romain et Émilien ont très bien appréhendé cette partie là sur des petits vergers on met toutes les vaches pendant une journée de journée sur les grands vergers on fait des padoc on tire des fils elles vont passer 24 heur ou un peu plus elles vont dans le dans le padoc d’à côté et et ça se gère bien et honnêtement il y a pas de il y a pas de taille zo technique donc du coup sur tous les vergers aujourd’hui on a de la pomme on a de l’herbe on a du Frage et ce sont les surfaces aujourd’hui les plus les plus rentables de l’exploitation auparavant les vergers hautetige comme aujourd’hui les vergers bassetigge et bien bien l’herbe était broyée ça veut dire tracteur broyeur et cetera euh donc un gros broyeur pour faire les bandes centrales et petit un petit broyeur qui se qui se replie un broyeur satélite alors là là on y passe des jours des jours on va à 2 à l’heure pour faire entre les arbres donc décharges de mécanisation euh Gasol compris et puis un bonhomme qui passe énormément de temps et moi j’ai connu aussi l’époque où on voulait que les vergers bastiges ressemblent à des terrains de golf quoi donc complètement hérétique toutes les 3 semaines systématiquement toutes les 3 semaines on passait le broyeur bon après aujourd’hui fini donc là on est dans le verger de la gaise qui était historiquement à verger bastige l’idée comme je vous au départ la logique c’était d’avoir des terres dessinées à la production cidricole et du coup planter en bastige ça permettait d’avoir une plus grande densité d’arbrees à l’hectar des arbres qui produisent plus vite et donc enfin voilà c’est optimisé spécialisé pour la la production cidricole en fait la spécificité de des prévergés c’est globalement ça va être une herbe qui va être disponible au printemps donc globalement là où tuas le plus d’herbes et arrivé en juillet ou août va falloir arrêter de pâurer ses surfaces parce que les pommes vont commencer à bien se développer et forcément les vaches aiment les pommes et vont commencer à à manger les pommes donc mais c’est aussi la période de l’année où en théorie tu dois bah débriller des parcelles et et les rajouter dans la rotation de pâturage parce que l’herbe pousse moins vite donc on en parlera dans les différentes techniques de pâturage mais ces parcelles-là elles sont pâurées différemment c’est-à-dire on va un stade plus précoce on va tourner plus vite sur revenir plus souvent sur ces parcelles là au printemps parce qu’on sait qu’on va les perdre en été quoi donc on se permet d’avoir un temps de retour un peu plus court et du coup pendant tout l’été bah on peut pas passer parce que les pommes sont en développement et après il y a le ramassage des pommes mécaniquement mais c’est du stock sur pied qui va revenir à la fin de l’automne voir en enfin alors en hiver un peu compliqué parce que les par les parcelles sont qume quand même très argileuse mais en tout cas à la fin de l’automne c’est des parcelles qui vont revenir avec du stock sur pied quoi par contre les services écosystémiques de l’arbre oui il y en a globalement le premier c’est l’ombre Bertrand et et les gars s’étent amusé à mesurer la température sur prairie sans arbre et température sous arbres et tu as 8 degrés de différence qui est non négligeable en été parce que derrière bah c’est à la fois du bien-être animal et des de la production laitière euh après tu as pas besoin de brosse qu’elle se frotte aux arbres euh il y a aussi un un aspect bénéfique des du piétinement sur les campagnoles dans les vergers globalement tu vas réduire la pression campagnole avec le piétinement eu et après on en parlera après mais globalement il y a des interaction entre les différents ateliers euh avant donc tous les ateliers étaient séparés dans leur fonctionnement aujourd’hui bah la taille des arbres la taille des vergers et la taille de certaines ha est utilisé en brois en litière à bois sur les vaches taries et les vaches laitières pardon sur les vaches taries et les Génis donc tous les animaux non non productif derrière c’est répendu sur les arbres et en fait le le petit lait produit enfin le sousproduit de la transformation fromageère est utilisé en traitement sur les vergers donc donc globalement il y a un cycle qui se boucle ce qui était pas le cas avant quoi donc donc il y a beaucoup plus d’interaction entre les ateliers donc c’est des surfac face qu’on enlève de des vaches alors qu’on a besoin de surface à ces périodes là comment on gère ça on va essayer revenir régulièrement c’est de faire du lait à la vache de sortir beaucoup de beaucoup de lait à la vache sur ces hectares là on va revenir plus souvent que sur sur le reste de la surface euh et c’est des surfaces qui vont être délaissées alors ça va dépendre des années puisque le pommier c’est alternant une année beaucoup de pommes l’autre pas beaucoup quand il y a beaucoup de pommes ça nous est arrivé au 14 juillet de boucler la parcelle et et de plus y retourner jusqu’au 15 novembre la spéf spécificité aussi sur la structure c’est que on bâure aussi des vergers bas ties quoi haut et basse ties quoi avec des bovins adulte donc c’est vrai que pour limiter la concurrence et Lafin la consommation de de branche par les bovin on va dire la la taille zoechnique comme on appelle ça entre nous on essaie de faire pâurer de l’herbe assez riche et feuillu quoi pour inciter le bovin à vraiment consommer l’herbe et non pas ne pas toucher à l’arbre quoi sachant qu’il y a différents types d’animaux qui peuvent aller dans les dans les vergers euh en fonction aussi des stades des des pommiers quoi euh les vaches laitières sur les vergers les plus âgés sur les vergers les plus jeunes plutôt orienter petits animaux Génis euh avec des fils de protection réglable adapté à la taille de l’animal quoi bah sur les vaches lestir c’est le même principe c’est un chargement instantané élevé au-dessus de 200 UGB hectare et un temps de présence court ça c’est c’est indispensable pour ne pas que les animaux touchent aux arbres et le l’eau esclave ne passe pas forcément dans les vergers pour justement limiter limiter le risque au niveau des arbres et ben objectivement sur ces surfaces on sort moins d’herbes et on sort moins de pommes que si on était en prairie strict ou verger strict mais au global on fait plus de valeur ajoutée sur cette surface c’est les surfaces les plus rentables de la ferme en fait si on veut parler de ce ce tout nouveau verger haute tige euh sur 17 hectares il faut savoir que pour planter ce même nombre de pommiers on aurait pu aisément faire le choix de bloquer 5 hectares de cette parcelle on avait la place et en fait l’idée est venue du prédécesseur de Gilles qui s’est dit mais cette parcelle là elle est grande elle est quand même pas très bien foutue et il y a pas un seul arbre sur la parcelle ce qui à Merval paraît pratiquement hérétique et donc de là a cheminé l’idée d’étaler les plantations sur l’intégralité de la parcelle et puisqu’on a ici en même temps des abeilles l’abeille noire de Normandie et bien l’idée est venue d’intégrer dans le verger des des variétés mélifères d’une part pour pour les abeilles et d’autre part pour les retenir au moment de la floraison des pommiers parce que le pommier est en très peu mélifère sitôt qu’il y a un champ de colsa pas trop loin elle se rue sur le colsa et elles oublient mes pommiers et après on s’est dit aussi que ce serait sympa d’intégrer des essences plutôt forestière en fait l’idée c’est de voir jusqu’à quel point ça va remonter l’eau en sur face puisque les racines sont plus profondes hein le pommier a vraiment des petites racines qui ne vont pas loin dans le sol donc relativement sensible au cess avéré qu’on a depuis quelques années on va pas parler de 2023 2024 pour le moment mais mais voilà et ensuite là-dessus donc on s’est dit que c’était un gros travail euh pour la réflexion et donc on a opté sur euh un stagiaire 6 mois école d’ingénieur qui a donc travaillé euh essentiellement avec trois personnes donc avec euh le directeur d’exploitation avec euh avec moi et puis avec Hélène qui est l’animatrice du verger conservatoire parce que c’est elle qui a la connaissance des variétés locales anciennes puisque nous comp euh remettre en production ces une partie de ces variétés là et là le travail a été compliqué parce qu’on voulait faire des blocs de pommiers qui est des époques de maturité euh analogue et et des saveurs qui qui se ressemblent plus ou moins hein et après on répétait avec un bloc de pommierers avec d’autres saveurs et cetera mais d’autres une autre époque de maturité ensuite il fallait penser au cahier des charges Calvados puisque Brémontier Merval heureusement euh dispose de l’appellation sur tout le territoire communal donc donc voilà ce stagiaire a donc établi euh un plan qu’on a visé pareil à 3 avec Bertrand l’ancien directeur d’exploitation hélène et moi et ensuite dernier point on a voulu absolument que l’intégralité des élèves de Merval participe à la plantation donc ça historiquement C des parcelles qui étaient en maïs et en blé c’était ce sont les toujours les parcelles les plus productifes de la ferme c’était des parcelles qui étaient pas pâuré à la base parce que le il y a un chemin en macadame qui a été fait pour permettre de paturer ces parcelles là l’idée ici c’est de se dire on a quand même un bocage qui nous offre des avantages une ressources en bois des service écosystémique de l’ombre mais qui nous embête quand même pas mal pour la mécanisation parce que globalement le bocage a été conçu à un moment où il y avait pas de mécanisation donc on voudrait avoir les avantages de l’arbre et les avantages de la mécanisation euh donc globalement ce qui ce qui se fait en fait dans les systèmes herbag maintenant c’est des systèmes herbag agroforestiers on va planter des intraparcellaire et on va penser l’implantation de C avec les techniques de pâturage et l’ergonomie au pâturage donc globalement on a des blocs de pommers espacé de 10 m en quinconse une bande de 40 m et après une ligne d’arbre mélifère ça c’était plutôt sur l’aspect biodiversité avec une floraison étalée pour avoir des ressources mélifèr toute l’année en tout cas toute la saison apicole pour la préservation de la bigN noire qu’on a sur le site le système de protection des arbres a été pensé en lien avec le pâurage donc c’est surtout les tuteurs vous avez en fait des piquets en T qui permet d’avoir un filet électrique qui passe de part et d’autre enfin un filet électrique permanent ou derrière vous pouvez redécouper vos padoces comme vous voulez parce qu’il y aura toujours du courant qui passera dans le fil électrique et donc vous avez les avantages de l’arbre donc là des pommiers haut de tige qui produiront que dans 10 ou 15 ans euh mais aussi des points d’eau pour le pâturage et si jamais vous voulez labourer cette parcelle là pour faire un méteil bah vous pouvez parce que voilà vous avez une bande de 40 m et derrière vous remetteettez en culture quand vous voulez quoi et voilà c’est c’est pas figé c’est figé dans le sens où on on a un trapercéire qui va pas trop bouger mais mais c’est pensé pour travailler au pâturage il y a deux deux phénomènes sont intéressant au niveau de la ciderie il y a un premier phénomène qui est une alternance économique et il y a un deuxième phénomène qui est l’arbitrage entre le temps court et le temps long je vais commencer par le deuxième parce que c’est un point important en fait vous récoltez des pommes une année N vous devez arbitrer entre est-ce que vous allez transformer en Calvados qui sera vendu dans 20 ans donc absorber des coûts immédiats pour des gains qui n’auront lieu que dans 20 ans ou est-ce que vous faites transformer en cidre en jus de pomme ou même en pomau où c’est des pas de temps 1 an 2 ans 3 ans quoi et ça c’est un arbitrage qui est pas facile parce que enfin globalement on est assez àerse au risque de manière générale donc on a plus tendance à vouloir transformer rapidement et en même temps on a une clientèle sur le S on a une clientèle sur le jus de pomme faut pas qu’il a des trous dans la enfin voilà sur sur une année aujourd’hui on a voilà donc ça c’est un premier arbitrage qui se fait on n’est pas encore rôé sur ce qu’on transforme mais globalement on a plus tendance à se dire sur le Calvados on essaie de pas avoir de trous dans les millésimes pour avoir une production constante et pour on travaille aussi pour les prochaines générations on va dire euh et après sur le phénomène d’alternance il y a eu donc le pommier à cidre et le pommier en général euh présente une alternance au niveau de la production une année il va beaucoup donner ça va mettre en dormant certaines capacités de production pour l’année d’après et ensuite peu de production ce qui fait qu’une année où ça donne beaucoup bah vous avez beaucoup de coup de transformation parce que vous transformez tout l’année N ou l’année n + 1 mais vous faites des stocks mais vous il faut avoir la capacité financière d’encaisser les fortes charges l’année N et ensuite vous écoulez les stocks sur les années d’après donc pour donner des chiffres parce que vous voulez des chiffres euh oui il y a des années où si vous comptez pas les stocks mais c’est absurde en cidricole on va dire sans stock résultat net en fait vous pouvez être en négatif autour Mo- 5000 quoi mais il y a des années quand vous en fait vous avez pas trop de transformation et que vous écoulez beaucoup de stock et on a beaucoup de stock euh voilà vous arrivez à 30 40000 € de marge net donc donc et et c’est c’est toute cette et en fait on pourrait être à plus si on on écoulait les stocks de viux compte de elvados et mais c’est c’est c’est c’est une question de gestion de stock en fait et de quel type de produit on veut faire on a quand même une chance et ça je n’osais pas l’espérer c’est le jus de pomme jus de pomme bio c’est de la folie et ça finance et ça finance une partie de du vieillissement des Calvados autant on a pu se moquer de moi quand j’ai dit le jour où on fera 2000 bouteilles de pomau aujourd’hui on a dépassé les 3000 et puis un jour j’ai dit le jour où on fera 6000 bouteilles de jus de pomme mais jamais j’aurais pensé qu’un jour on en ferait le triple quoi le taux de renouvellement aujourd’hui c’est 20 % donc il faut qu’une vache chez nous fasse en moyenne 5 lacttations bah les vaches sont moins poussées donc longivité est meilleure quoi globalement les le troupeau est en meilleure santé on a beaucoup moins de pathologie alors c’est des pathologies différentes euh mais on a beaucoup moins de pathologie de manière générale quoi le schéma de sélection historique depuis quelques décennies a fait que on a voulu faire la Normande une hstein à lunette et du coup la hstein c’est très peu pâurant quoi c’est fait pour des rations maïs donc chez nous pas adapté après au fur à mesure des générations chez nous on voit quand même une amélioration des une adaptation des des genisses enentr quoi donc ça se traduit par des gabarits qui diminuent euh des aplonss qui sont meilleurs des animaux qui perdent moins d’État donc en fait qui ne cherch pas la production à tout prix et qui se préserve aussi euh pour pour durer quoi donc c’est vraiment notre objectif quoi de faire durer les animaux et avoir des vaches qui nous embêtent pas quoi pourquoi le taureau parce qu’on est trois salariés sur le sur l’élevage laitier et il faut surveiller les chaleurs quand on est en insémination artificielle les contraintes c’est de surveiller les chaleurs et on est pas tous autant animaliers les uns que les autres on peut pas toujours tous être présents autant les uns que les autres et toute l’année quoi on et toute l’année et au pâturage c’est difficile de parce qu’il faut bloquer la vache et compagnie sorti aujourd’hui à la traite en saison disons quand elle pasur jour et nuit elles ressortent elles s’en vont et pour faire des vaches à 4500 l nous on n pas besoin spécialement de génétique quoi enfin en tout cas pas celle qui est vendue par les organisme de sélection puis c’est aussi les économies en fait elles sont simples hein tuachètes pas les doses tuachètes pas les prestation d’ sémination et le taureau est-ce que c’est une charge oui tu le nourris mais en fait tu euh nous déjà on achète les taureaux je on les élèv et derrière bah tu as quand même un prix de reventere sur le taureau au final quoi c’est quand même une bête où tu vas valoriser de la viande dessus quoi donc et quand on a acheté le taoron on l’avait acheté 1500 € on l’a revendu 1500 € et quand tu as des fourrages qui coûtent pas grandchose parce que c’est du pâurage et entre moment où on l’a acheté et ce moment où on l’a vendu il a fait 200 vaau à 100 entre 100 et 150 € le jour avec un taux de réussite à 80 % quoi et d’avoir le tau constamment dans le troupeau il est vraiment plus calme enfin que un taureau qui est isolé dans un boxe tout seul quoi donc même avec les élèves que ce soit ENF avec nous ou les élèves ou des intervenant extérieur il y a jamais eu de problème avec le taureau quoi parce que c’est vrai que les deux choses qui là on voit l’interaction avec l’aspect mission pédagogie arrêt de l’écornage et arrêt de l’insémination artificielle euh niveau niveau pédagogie ça fait peur à deux égards premier le sujet sécurité les corne sur les bêtes et le taureau est-ce que demain je vais pas me retrouver avec un élève bah voilà en blessé ou des choses comme ça euh et de deux bah il y a plus de TP de on présente plus l’insémination artificielle sur site euh et du coup il y a plus de TP d’cornage et nous notre point de vue c’est dire pour le premier problème c’est dire bah nous on préfère apprendre aux élèves à interagir avec le troupeau qui a des cornes et du coup globalement un troupeau qui a des cornes qui a pas de cornes enfin ça peut vous mettre en danger dans les deux cas mais bon quand il y a des cornes on fait deux fois plus d’attention quoi et et pour le taureau bah c’est ben voilà c’est la même logique c’est apprendre la gestion du risque sur une exploitation et après sur les TP bah c’est dire ok on a plus de TP écornage OK on a plus d’insémination artificielle mais ça veut dire aussi plus de concours donc aussi pour le lycée agricole c’est en terme de en terme d’impact on perd toute une socialisation par les concours voilà il y a eu le salon de l’riculture il y a pas longtemps on aurait pas pu amener une bête on en parlait hier faudrait faire un concours de la bête la ce qui coûte le moins cher quoi ou la plus petite ou je sais pas ou la plus rentable voilà la bête la plus rentable quoi mais en fait on peut pas juste se permettre de supprimer ces éléments là de la Vie pédagogique et c’est pour ça que ça va plus vite à supprimer qu’à remplacer et par contre faut les remplacer par d’autres événements que ce soit des travaux pratique ou voilà de enfin donc le problème c’est sur les concours concours de la plus belle prairie Fleury j’en sais rien quoi voilà on peut faire ça euh ouais on remplace un TP un TP cornage par un TP estimation de la valeur fouragère d’une prairie et ce travail il est encore à faire on on il travaille il y a des il y a des profs qui qui sont qui sont volontaires là-dessus sur le parasitisme on a pas tellement de problèm euh généralement ce qu’on fait sur les gises de première année donc qui sont aussi en pâurage pâurage tournant généralement sur celle-là euh il y a un antiparasitaire chimique parfois au cas par cas sur certaines besestioles pendant l’année mais sinon jeuniss de secondes de 2è année et euh jusqu’à 2 ans et demi jusqu’au village puisquon va à 28 mois il y a rien du tout au niveau antiparasitaire c’est du curatif un un des leviers aussi qu’on a trouvé c’est de donc allonger la date au sevrage des veau donc ils ont dû ler plus longtemps et donc en fait on constate le enfin ils ont du lait plus longtemps tout en étant déjà à l’herbe donc le temps de contact s’allonge et euh et il se protège aussi de ça des parasites quoi par le système vachenour du coup are pathologie les mamites mais ça reste un sujet mais c’est marginal par rapport à d’autres systèmes qu on est on entra combien 15 20 par an une quinzaine principalement sur la période hivernal qui correspond à l’illé sachant qu’ on a dit elles sont plus propres pâurage mais du coup on a quand même 2 mois 2 mois et demi d’ Mme un peu plus quoi en fait la nuit en a Paillé ça commence au 15 vendre euh et du coup plus de pailles sur la couche de fond trois bottes de chaque trois bottes carré de chaque côté euh donc six bottes en tout et une botte de chaque côté chaque jour ça fait une couche de fond à 4 kg par M Carr et après les jours suivants quand on repaille on met 1 kg par m²r à peu près donc dans l’idée de et ça on l’a vu immédiatement à un moment donné on a mis moins de paille sur le sur la couche de fond sur la couche de fond et directement mamite qui apparaissent quoi donc voilà c’est effectivement c’est quelque chose c’est un système bon c’est c’est pas c’est pas la mort parce qu’on a un temps de un temps de stabulation qui est court mais assez consommateur en paille quoi mais bon avec le système échange pas fumier c’est l’idée c’est de pas être en autarsie quoi donc on forcément il y a des systèmes qui vont spécialisés en élevage des systèmes qui vont spécialiser en en grande culture euh euh mais l’idée c’est toujours d’avoir des interactions entre les deux systèmes quoi à défaut d’avoir de la poculture élevage dans toutes les fermes mais de manière générale sur les pathologies le système rbag économe c’est quand même un système qui est beaucoup plus serein au quotidien pour les éleveurs quoi en fait on attend moins de lait par vache et donc on est beaucoup plus serein au quotidien des coups de véo là je les ai pas en tête tout mais sur 115 vach c’est entre deux 4000 € quoi ça va dépendre des années des interventions c’est ça et puis de quand il passé la facture quoi moins de 10 € du 1000 l quoi ouais on n’est pas encore autonome ce qui va être contradictoire avec ce que j’ai dit précédemment en disant que normalement en théorie on par de la surface pour savoir ce qu’on peut produire en terme de litre de lait et derre ce qu’on peut produire en terme de fromage euh donc paradoxalement on n’est pas encore autonome en fourage donc on a l’équivalent de 9 hectares d’herbe sur pied 9 heares de Luserne et l’équivalent de 3 à 4 hectares de d’ rubané à l’extérieur c’est lié au fait qu’on ça permet de saturer le Capac l’outil de transformation en fonction du nombre de personnes employées euh c’est aussi là on voit l’interdépendance entre l’atelier from de from fromagerie et l’atelier laitier quoi là on a un peu calibré en forcément il y a des seuils quoi il y a des seuils en fromagerie et là ça fait partie d’un se donc on globalement on est un peu supérieur en terme de de consommation de fourrage par rapport à ce que la surface pourrait nous offrir euh et du coup oui effectivement on recherche du foncier donc n’hésitez pas à nous contacter euh sur non voilà pour être pour être complètement autonome sur ces sur ces choses-là quoi et aussi enfin globalement on a beaucoup d’hectares accessibles et en fait on a quand même une logique qui est les hectares accessiv doivent être réservés aux animaux qui prod enfin au tropau de Vachti voilà productif voilà donc globalement dans l’idéal tout ce qui serait génice vache nourrice et vache tarie ne devrait pas être sur l’accessible euh alors après en terme de gestion de troupeau parfois c’est bien utile qu’elle le soit mais enfin voilà c’est c’est c’est c’est l’idée globale quoi et la deuxième raison aussi c’est parce que bon aussi en tant que lycée agricole et même en tant qu’exploitation laitière il y a toujours cette question des l’engraissement des vomales et du devenir des vomales et bah oui enfin aujourd’hui l’industrie laitière les vomal part à de semaines et on a des veau de race mixte qui pourrait être engraissé mais aujourd’hui enfin voilà sur de l’accessible on voit pas la logique d’engraisser des vomales sur de l’accessible en gros on a 110 hectes d’Acess accessible et 10 hactares non accessible à 2 km 1 km5 2 km voilà aujourd’hui on est à 550 € prix de session interne euh prix Biolet moyen 440 et des patates 472 l’année dernière l’année dernière prix payé prix payé c’est ça prix payé moi j’ai plus et du coup en moyenne vu qu’on livre que 15 % à Biolet on est à 535 un peu plus euros les 1000 litres de l’ vendu quoi donc une fois que tu as dit ça moi je trouve pas ça démentiel comme prix du lait bio AOP euh on est quand même rentable dans le système enfin voilà quand on fait la somme des de la des marges al en fonction des méthodes de calcul mais en tout cas bon l’année dernière j’ai abouti à 30000 € de marge nette finale avecpack et environ ce qui est pas énorme par rapport aux autres années c’est aussi lié au fait qu’il y a les charges qui ont augmenté notamment sur sur le GNR où c’était un peu exceptionnel l’année dernière pas l’année dernière du coup on 2024 donc en 2022 j’ai pas encore F 2023 euh par contre oui forcément tu montes le prix de session interne à 600 c’est et et globalement il y a aussi des contraintes qui sont liées à la production fromageèire c’est-à-dire bah le vage étalé c’est aussi lié parce qu’il faut de la globalement la demande de ne Châtel la gros grosse demande est de septembre à décembre euh donc globalement euh enfin il y a quand même de la demande aussi j’ai enviealent tout l’hiver quoi eu donc c’est pas concevable d’arrêter même c’est pas concevable parce qu’on a des il y a des emplois qui sont en jeu quoi et on est globalement fier de pouvoir dire qu’on rémunère ne9u personnes sur 120 hectares euh donc de dire voilà si on fait un voillage groupé de printemps bah ça veut dire qu’on ferme la fromagerie pendant 2 mois l’hiver et ça c’est bah globalement au niveau de la gestion c’est pas concevable quoi c’est plutôt un avantage d’avoir le pâurage du coup en fromagerie et c’est c’est pas t des contraintes qu’une interdépendant c’est-à-dire que comme j’ai dit l’important c’est de dire à la fin on valorise le lait 1400 € les 1000 l sortis de ferme et ça globalement ensuite savoir quand ce qui revient à l’élevage ce qui revient à la fromagerie globalement ça revient un tout avec des gens qui sont bien rémunérés et ensuite qui ont en plus une prime un intéressement collectif et et après voilà c’est c’est le prix de session interne en fonction de ce qu’on veut ce qu’on veut envoyer comme message quoi donc mais non à part à part les périodes de village et encore on pourrait faire village groupé de printemps et village groupé d’automne oui il pourrait y avoir de périodes il pourrait y avoir deux périodes de vlage je suis pas d’accord avec ça pas d’accord avec ça non je suis pas parce que il y aurait pas assez de il y aurait pas assez de lait sur la période juin juillet août quoi valeur alimentaire de l’herbe descend le stade de lactation est quand même éloigné on doit être à quoi 6 7 mois quoi en moyenne h puis il faut faire des stocks pour septembre de fromage donc ça c’est contraint fromagerie mais c’est pas que contraint fromagerie c’est aussi contrainte lycée agricole globalement l’année scolaire c’est de septembre allez on va dire à début juillet et du coup nous on a des stagiaires à la traite de fois par deux stagères toute la semaine donc globalement on peut pas arrêter la salle de traite en hiver parce que faut former des élèves aussi en hiver les ateliers sont interdépendants et se et conditionnent les modes de production voilà à la fois le fait qu’il y a une fromagerie conditionne par le mode de vlage et le fait qu’on soit en système herbagé conditionne les volumes de la fluctuation des volumes de lait entre le printemps l’été et l’automne l’hiver et du coup l’adaptation aussi de la fromagerie volume là quoi une adaptation concrète c’està-dire quand les volumes baissent on veut quand même maintenir un certain niveau de production de transformation fromageère donc au lieu de transformer bah toutes les traites de la semaine enfin au lieu de transformer 3 jours au printemps par exemple voilà c’est ça en fait on transforme 3 jours au printemps et par contre on on transforme toutes les traites arrivé à l’automne et à l’hiver quoi mais ça veut dire transformer aussi le samedi donc ça veut dire une charge supplémentaire de travail donc c’est ça cette interdépendance ù globalement vu que les volumes diminuent naturellement parce que la la ration de devient moins riche par rapport à de l’herbe paturée bah en fait on on augmente le la charge de travail en fromagerie sur les samedis voilà on vend à Biolet c’est quasiment con c’est très concentré sur les mois de du coup avril mai juin qui correspondent aussi au mois où le prix plus bas donc ce qui est qui pose la question on parlait de développement euh de développement futur de l’exploitation la question c’est comment on valorise ses volumes de printemps effectivement en système bio on est souvent sur des systèmes à l’herbe donc globalement un pic de production qui est qui arrive au printemps parce que c’est là où l’herbe est la plus riche c’est là out et du coup la règle de l’offre et de la demande fait que les prix du lait plongent alors il y a différentes straté pour paser à ça pour paser entre guillemets à ce manque à gagner on peut imaginer notre transformation laitière sur le printemps voilà tout ça c’est des choses qui sont dans les cartons mais qui n’auront lieu qu’une fois qu’on aura restabilisé l’équipe en fromagerie qui aujourd’hui est une nouvelle équipe on a souvent la remarque que ce soit des élèves ou on fait des quelques visites au niveau de professionnel qu’en fait ce système herbagé là tient parce qu’il y a la transformation sur le sur le système mais alors c’est vrai que la fromagerie permet d’AV dégager de la valeur ajoutée supplémentaire et donc d’aller plus vite dans les investissements mais euh on est aussi à cœur de démontrer que le système herbag même en filière longue il pourrait être il pourrait être crédible et financièrement ça passerait aussi donc en gros 107000 € de masse salariale en 2022 euh 400 pour 2,4 t TP 2, 5 TP et 430000 l produits quoi et 430000 l produits et du coup euh bah oui enfin en fait c’est c’est c’est on est toujours en c’est toujours comment tu présentes les chiffres tu es toujours en tension entre bah d’un côté prouver que les ateliers sont interdépendants et parce que c’est le cas factuellement parce que il y a aussi un esprit d’équipe à avoir et de l’autre côté vis-à-vis de la profession effectivement comme tu dis montrer que ce système alors c’est l’idée c’est pas de le copier-coller mais c’est que certaines pratiques de ce système peuvent être reprises et adapté dans un autre contexte sur une autre exploitation qui n’a pas forcément de transformation et voilà et globalement les principes de base Bahin les hectares accessibles au vaches laitières les techniques de pâturage présenter les différentes techniques de pâturage adapter les techniques de pâturage en fonction de la ressource qu’on a bah ça qu’on est de la transfo ou pas et quand et d’ailleurs pas avoir de transfo c’est c’est aussi ça ouvre d’autres portes en termees de gestion du troupeau voilà c’est c’est ça qu’on essaie de faire comprendre aussi quoi et c’est un message qu’on essaie de faire passer que ce soit aux élèves ou à à d’autres visiteurs sur la ferme quoi en fait moins moins on dépense par litre de lait produit plus il en reste à la fin donc là on est entre 12 et 15 % de chargeop sur produit brut c’est-à-dire que on moins on dépense pour euh plus on reste à la fin quoi ouais c’est ça en gros l’objectif enin souvent on arrive à une situation de troupau laitier où le produit viande a réussi à réussi à payer toutes les charges opérationnelles euh donc globalement enfin après bon vous toujours les Ch de structure mais mais ouis voilà enfin c’est un donc deux piliers en forcément dans l’agricole soit vous maîtrisez pas le produit fini et du coup vous ne pouvez agir que sur les charges soit vous maîtrisez le produit fini et en plus vous êtes globalement sur un produit euh soit sur une AOP soit sur même un produit fini vous faites une tomme par enop vous avez un petit pouvoir de si vous faites de la qualité vous avez un un pouvoir un petit pouvoir sur les prix alors avoir agir sur les charges c’est bien avoir agir sur les produits c’est bien mais si vous pouvez agir sur les deux bah c’est top quoi c’est top il y a de deux leviers à activer quoi et euh parce que bon imaginons dans une un cas où alors franchement si les systèmes autonomes économ arrivent pas à survivre à l’inflation je me demande sur les autres systèmes comment ça doit y aller mais imaginons que l’inflation arrive à un niveau tel que ça met ça couche tous les systèmes laitiers par terre euh bah nous dans ces cas-là on sera un peu plus résilient parce qu’on a aussi le levier prix quoi il faut accepter de faire un pas de côté au niveau technique et de se dire quel est en fonction de nos objectifs donc ici c’est l’économie de charge et mettre la technique au second plan pour dire en fait c’est l’économique qui prime quoi en fait c’est une autre une autre un autre type de technicité c’està-dire que globalement quelqu’un qui par exemple sur la période hivernale euh enfin c’est si botes d’ rubané dérouler si botes d’ rubané ça peut être aussi fait rapidement appris rapidement des choses comme ça quoi mais en fait à la période d’Estival vraiment juger si une parcelle est bonne à paturer si on doit accélérer on doit ralentir ça c’est vraiment une expertise en fine quoi et en fait je préfère c’est là où il y a toute la valeur ajoutée parce queon fait les économies de charge donc globalement on va couper toutes les éléments dans le système de production qui sont des tâches répétitives où globalement on mobilise pas trop de matière grise depuis que Bertrand enfin Bertrand là-dessus a changé beaucoup de choses c’est-à-dire qu’avant on était un peu isolé dans notre secteur et et et et en fait il nous a fait comprendre assez vite qu’il fallait être inter on était tous dans le même bateau en fait interdépendant donc donc à partir de là on a une approche une lecture qui est beaucoup plus globalètement hein parce que François il a pu me dire oh ben non c’est pas la peine l’herbe moi ça m’intéresse pas l’air mais je vois pas pourquoi les vaches ça m’intéresse pas et donc voyez là ce genre de discussion qu’on aurait pu avoir il y a quelques années qui que maintenant on aurait plus quoi et sur et sur plein de choses comme ça c’est ce qui compte c’est c’est vraiment le système et le système se tient globalement par rapport à ça parce que c’était la productivité parce qu’il fallait c’est vrai c’est volume volume vol volume volume et du coup chacun était dans son truc volume volume volume répondre à la demande et comme la fromagerie faisait une grosse part du chiffre d’affaires mais avec des marge faible par fromage il fallait que Roland se débrouille à produire du lait au bon moment pour répondre au clients de la fromagerieent donc Noël Saint-Valentin parce que c’est joli les petits cœurs et compagnie et Roland devait se débrouiller pour produire du lait et c’est et du coup avec le système qui a été mis en place précédemment et ben s’il y a moins de lait il y a moins de lait s’il y a beaucoup de lait c’est très bien puis s’il y a moins de lait le client bah faudra qu’il comprenne que qu’on demande pas au vas de produire sur c’est le qualitatif qui compte en fait parce que le fromage en même temps c’est je pense qu’on est davantage fier de produire dans un système her parce que le fromage qui est fait tout ce qui est éléments qui sont dans le fromage c’est que des aliments santés quoi pour moi le là où il faut regrouper tout tout le monde sur la données économique c’est la valorisation finale c’est 1400 € les 1000 L en valorisation finale quoi et qui est prix de session interne de la de Z enfin c’est ça quoi et c’est permis enfin en tout cas sur sur la partie fromageère en globalement c’est c’est c’est permis par les deux ateliers quoi en système tout herbe forcément à l’hiver il y a une chute de la production laitière euh cette production de la herbe en herbe en hiver elle est dépendante de la qualité de la fenaison au printemps et à l’été alors il y a des conditions de climat qui font que vous avez des années années à fond années à rien où vous avez de manière global et après il y a les stades de funaison quoi donc être capable de de faucher de faner pile au bon moment et et ça par exemple ça va être quelque chose qui va se déterminer à Ha printemps et qui va être soit subi soit être bénéfique pendant tout le reste de l’hiver quoi et ça c’est un point où je pense qu’on peut encore être encore être plus performant sur C sur cette phase là quoi euh parce que en plus dans le système autonome une fois que vous avez fauché vous avez enrubané votre votre fourrage bah c’est parti pour la saison quoi parce qu’on va vu que notre idée c’est de pas racheter de fourrage en cours de route quoi et et ça ça peut être ça peut être très frustrant euh ça peut être très frustrant de se dire euh mais en fait là euh les volumes baissent euh on est et là je pense que c’est Fabien qui me contredira pas euh de dire mais si les volumes baissent et qu’on arrive plus à répondre à la demande en fromage même si on s’est dit que il faut que les clients s’adapte et cetera euh bah il y a toujours cette peur de perdre des clients quand même et euh et c’est pour ça que certes il y a il y a moins de stress mais il y a quand même ce stress perpétuel euh qui se dit bah on on se met face à la nature et on il y a des moments où non on va pas acheter parce que on sait dans notre for intérieur que faire du lait avec du fourrage acheté ou du concentré surtout du concentré acheté on va pas se on va pas se retrouver on achète on achète des fourrages un peu de fourrage à l’extérieur mais a faire du lait au concentré ça marche pas on le sait quoi mais il y a toujours cette tentation qui qui qui qui peut être là quoi donc et ça c’est un c’est un des points fondamentaux je pense en agriculture c’est la gestion de la et la gestion du risque et ça c’est un franchement dans tous les systèmes de production faut faut avoir les reins solides pour pour pass céder à ça quoi dans les systèmes herbes quand quand on les étudi je parl il y a quelques temps et je crois que ça reste vrai il faut être faut être autour de 120 % des besoins quoi c’est-à-dire faut toujours avoir 20 % de plus hein c’estàdire que si on prévoit pour l’hiver même si on sait que c’est plus court que les vaches pâure plus mais il faut toujours il faut jamais gérer je crois dans les système herb ce qui est catastrophique c’est de gérer je l’ai déjà dit à plusieurs reprises c’est la pénurie quoi et un des systèmes il faut quitte des fois acheter mais je pense que au moins on est rassuré au moins parce que si par exemple on manque un petit peu de nourriture on va tirer un peu bah les vaches vont se mettre à produire de moins en moins et après elles vont produire uniquement pour les besoins pour les besoins d’entretien et les besoins de production vont être vont être limités donc donc ça c’est c’est un souci toujours êre après cette question là du rachat donc on l’a eu il y a peu de temps et c’est vrai que enfin la réponse à porter était que aujourd’hui on a pas de client qui est réclamé on a fourni un peu moins mais on n pas de client en face qui a rallé ce qu’on aurait pas eu au système conventionnel auparavant où là on nous aurait mis une pression et en fait il serait allé voir ailleurs tout simplement en fait ben aujourd’hui la demande en dans notre catégorie A priori elle est plutôt un enfin je pense qu’on est plutôt en position de force dans le sens par rapport au volume il y a plus de demandes que d’offre en fait puis la difficulté je trouve c’est qu’en fait nous on est des producteurs on n’est pas des négociants on n pas une vision euh 360 du marché quoi donc quand on vient voir nos nos grossistes c’est eux qui ont la connaissance du marché et du coup on est dans une situation alors on sait qu’on a un pouvoir de marché mais on on connaît pas l’état du marché et on connaît pas quel fromage est substituable avec quel fromage alors oui on n que trois producteurs bio en no Châtel euh et du coup de fait on a un pouvoir de marché euh jusqu’où on peut le pousser euh nous on le on le pousse euh dans le sens où euh on rémunère correctement pas des 1 et des S tout le monde mais correctement tout le monde et notre système de lycée agricole fait que bah moi je suis directeur d’exploitation mais je suis pas exploitant agricole donc le le le résultat qui reste à la fin il va aller soit au salariés soit à l’investissement parce que il y a un phénomène d’intéressement dont on pourra parler ensuite donc on abuse pas en fait il y a pas un surprofit qui est récupéré c’est côté marxiste qui qui parle mais il y a pas un surprofit qui est récupéré voilà et mais il y a toujours potentiellement cette peur de d’être en asymétrie d’information pas savoir l’état du marché et c’est un peu un équilibre un équilibre de savoir où on se place dans un contexte global quoi il y a un des exercices annuels qui est de calculer production de nos fromages pour repositionner nos prix l’idéal ce serait courant octobre de prendre l’avancement des enfin prendre l’année n-1 prendre les factures de l’année N appliquer des les hausses sur chaque poste de dépense et estimer une hausse des coûts de production et monter notre prix pour préserver un taux de marge net un taux dont je terrai le chiffre mais qui n’est pas très élevé mais mais voilà voilà donc on se fixe un objectif de taux de marge net sachant que un prix de prix d’un fromage c’est constitué à 40 % de main d’œuvre à 40 % d’achat de lait en session interne et 20 % du reste 20 % du resque a tendance à prendre quand même de l’ampleur avec la hausse des charges donc depuis donc l’arrivéefin de Bertrand ce prix de session interne a été fixé à 550 € les lit euh pourquoi parce que 500 € c’était le prix objectif du lait Biolet plus 50 € de prime AOP qu’on pourrait retrouver ailleurs bon vu les prix du lait actuels on n pas à 500 € des 1 litres en les bio actuellement on a gardé ce montant là quand même sachant que c’est un jeu d’écriture comptable entre la fromagerie et et l’élevage euh en en fonction du prix de session interne vous augmentez sur le papier la marge nette de la fromagerie vous augmentez à l’élevage ça dépend en fait de ce que vous voulez envoyer comme message à la fois à l’extérieur et à l’intérieur par le passé il y a pu avoir un jeu modifier ce prix de session interne pour soit montrer qu’un atelier était surperformant soit montrer qu’un Atel était sousperformant euh nous on l’a posé à 550 € les 1000 L pour envoyer voyer on va dire un message aujourd’hui le message qu’on peut envoyer avec un prix du lait qui est assez bas notamment en bio c’est de dire voyz si on prend l’atelier lait on voilà notre système peut quand même s’en sortir avec un prix de session interne à 550 € les millil 530 € prix moyen du lait vendu parce qu’on vend 85 % du lait à la laitterie 85 % du lait à la fromagerie et 15 % du lait à la laterie à viOLet là les nouveaux débats qu’on a actuellement c’est effectivement avec la hausse des charges on a augmenté le le prix de nos fromages mais le prix de s interne n’a pas bougé depuis 5 à 6 ans donc en fait on fait un peu la même chose que souvent les industriels qui augmentent les prix les prix sur le produit et qui repercute pas sur le producteur bon c’est pas grave parce que ce qui compte c’est le le résultat total de l’exploitation et et en fait c’est on fait collectif là-dessus l’impulsion que la ferme passe en bio intégralement je trouve que ça a boosté la cidrerie parce qu’avant on avait des clients cidreries parce qu’ étaai les produits cricoles étaient bio et les prod les fromages qui n’étaient pas bio et depuis que la ferme et intégralement bio on a on a des clients communs entre enfin c’est pas nos clients mais ce que je veux dire c’est je le vois côté facturation c’est que plein de clients prennent à la fois des fromages et des produits cicoles et avant c’était hyper scindé en fait ça a donné vraiment un un élan quoi ouis ouis il y a une synergie qui s”estinstallé oui oui oui en fait pendant pendant bien des années trop longtemps hein euh on voulait transposer un petit peu le modèle fromagerie sur la cidrerie donc il fallait absolument qu’on arrive à faire 18 20000 bouteilles de sidre et cetera avec très peu de moyens avec quand même peu de personnel ou en tout cas peu de personnel qualifié donc c’était très compliqué et euh moi je me souviens que j’avais tiré des sonnettes d’alarme en disant mais le cidre au prix où on le vend quand on voit le temps qu’on y passe je ne pense pas que ce soit rentable et donc on a étudié de très près avec Fabienne les les coût de production voilà on a rempli un gros gros gros tableur Excel et là donc ça c’est 2012 2011 et 2012 et là on s’est rendu compte qu’effectivement à chaque fois qu’on vendait une bouteille de cidre on perdait de l’argent donc là il y avait quand même de sérieuses questions à se poser parce qu’en fait le cidre comme les autres produits cidricoles comme le nechatel sont des produits qui sont tirer vers le bas parce que parce que personne n’étudiait sérieusement les coûts de de de production moi je part du principe que être agriculteur c’est c’est un métier enthousiasm c’est génial mais il faut au moins que que ça paye voilà ou autrement bah on garde un ou 2 hectares et puis on fait joujou euh avec deux petits vaaus et quatre pommiers quoi hein donc donc du coup bah remise en cause de tout ça on a baissé la garde au niveau cidre on a vendu jusqu’à 18000 bouteilles dire 20000 mais 20000 il le seil de rentabilité il est pas possible en fait pour pour avoir les machines pour fabriquer je pense au filtres à tout ça toutes les structures qu’on avait vu c’était 80000 bouteilles minimum pour amortir tout le matériel donc on avait pas l’installation qu’est-ce qu’on fait est-ce qu’on a envie de faire du cidre ou pas nonattend ta répon oui oui non non et et par contre par contre moi je me suis très rapidement du compte en arrivant sur ce secteur de la production de la transformation de la pomme à cidre que il y avait en tout cas sur les deux départements de l’X hautenmandie donc n maritime un syndicat de producteur de s que nous avions aidé à créer avec une technicienne qui était au top voilà mais sur la filière spiritueux donc Calvados pomo sur les C départements normands il y a pas une personne ressource il y a pas de technicien dédiés nous on venait tout juste de sauver l’appellation Calvados son pays de bris et donc je me suis euh immédiatement intéressé à ce spiritueux d’autant que je trouve que le calvado c’est un produit qui est qui est magique je parle pas que des fins de soirée c’est un produit qui est magique et donc euh je m’y suis intéressé et le fait que je m’y intéresse ça a aidé au niveau des ventes puisquen fait les volumes de Calvados et de pomau qui sont vendus chez nous et bien chez les chez d’autres beaucoup d’autres producteurs il faudrait vendre au moins 60 à 80000 bouteilles de Cid pour arriver à ces mêmes volumes de pomau ou de calvados mais comme on sa’est spécialisé là-dessus et qu’on communique là-dessus aujourd’hui les vents sont assez confortables hein maintenant maintenant heureusement heureusement contrairement au fromage qu’on a une boutique sur le site parce que sans la boutique on serait pas à ces volumes là ça c’est sûr le fromage il y a pas de souci on pourrait vendre 100 % à l’extérieur on n pas besoin de la boutique mais c’est bien qu’on l’ en boutique hein mais sur les produit cidricool par contre la boutique est très importante hein et puis maintenant on a quand même euh quelques clients caviste ou épicerie fine qui a qui apprécient ces produitsl maintenant ça ne représente pas de de gros gros volumes mais mais ça le le mérite d’exister et puis très honnêtement je ne prends pas suffisamment de temps pour trouver de de nouveaux marchés hein ça il faut qu’on prenne le temps il faut qu’on cible voilà mais ça reste des produits qui sont difficiles à vendre tout bêtement parce que le Calvados même s’il est en train de redorer un petit peu son blason c’est un produit qui s’est autodétruit après guerre avec la grande époque du café calva comme le beaujolet nouveau a fait du mal au beaujolet bah nous on qui n’ont jamais connu cette époque du café calva en parl quand ils en parlent bah c’est pas vraiment en bien voilà donc à nous de positionner des Calvados qui sont des produits travaillés voilà qui sont bien disyés qui qui sont élevés hein et aujourd’hui on a réalisé un de mes vieux rêves c’est qu’on a sorti une gamme de calvados alors je vais pas dire luxe mais prestige voilà avec des produits qui sont qui sortent des sentiers battus à haut degré d’alcool avec des arômes très particuliers et cette nouvelle gamme fonctionne plutôt bien et qui plusé elle est rentable donc c’est bien moi dans le boulot je me sens bien serein par rapport à à d’autres exploitations que ce soit des gens du coin ou ou des gens que j’ai pu voir quand j’ai fait du service de remplacement c’est un système qui amène de la sérénité quoi le travail est simple et tout tout est un peu modulable quoi les pratiques le fait qu’on travaille à deux et qu’on soit tous les deux très présents sur le sur le troupeau je je trouve ça hyper plaisant le fait que ça paye correctement je trouve ça hyper plaisant le fait qu’on aille jusqu’au produit finis en fromagerie le fait qu’on soit neuf je trouve ça il y a vraiment une belle dynamique quoi disons qu’il y a un petit peu charge mentale inhérente à à l’élevage quoi vélage des choses comme ça des maladies des parce qu’on travaille avec du vivant mais euh par rapport à mais par rapport à d’autres systèmes très peu pénibilité physique non parce qu’on on travaille beaucoup avec le quad qui quand même un super engin pour faire de la clôture ou bouger des animaux en salle de traite qui est quand même le facteur pénible normalement aujourd’hui il y a des griffes légères il y a de X 8 postes c’est je trouve hyper égonomique et on tra une fois sur deux avec mon collègue quoi je fais pas 14 TR dans la semaine le fait qu’on divise le travail aussi ça amène de la souplesse quoi pénibilité en fait on s’est équipé euh dans ce qu’on dans ce qu’on voulait faire quoi donc système de clôture système d’abreuvement salle de trait performante euh donc en fait quand quad donc quand on est équipé dans ce que là où on veut aller ça ça va ça va bien quoi de par le système véage étalé euh on a peu de pic enfin de gros pics de boulot enfin un petit peu avec les les récoltes fourage par exemple au mois et demi quoi mais mais euh le fait d’avoir des villages étalés et euh culture peu de culture le boulet un système quand même qui nécessite très peu de mécanisation donc très peu d’ tracteur en plus je me sens surchargé à la période du mois de mai et surtout aux périodes euh aux périodes un peu bâtardes qui sont euh les vaches sortent la journée mais il y a quand même il faut quand même repailler elle dorme ici la nuit et du coup il faut quand même repailler redonner à bouffer une partie de la ration ça en fait c’est la on a toutes les contraintes des deux systèmes la contrainte du système bâtiment et du système paturage non je suis assez fier de ce qu’on a fait ici moi je rejoins romain sur sur beaucoup de points au niveau de la sérénité quoi notamment bah c’est c’est un travail qui est vraiment plaisant agréable et en fait on a plus le même rapport à l’animal que en fait on est vraiment serein et come on attend enfin on sait qu’on a pas un poids de charge sur les épaules notamment financier on attend va beaucoup moins des animaux et ils nous donneent ce qu’ils peuvent quoi au niveau des élèves globalement il y a plus de des systèmes hervagés enfin de la part des élèves qui sont hors cadre agricole il y a un peu plus de mal avec les fils d’agriculteurs qui en fait ça casse trop les codes pour eux par rapport à ce qu’ils ont pu voir soit en stage ou soit dans leur exploitation familiale et du coup au niveau de la pédagogie du du système herbag ça passe mieux au niveau de des horcad agricooles ouais en fait il il y a plus du tout les mêmes les mêmes acteurs qu’avant quoi donc sur les fermes conventionnelles c’est plutôt les marchands qui viennent conseiller les agriculteurs et les rassurés et les rassurés aussi quoi avir au niveau social quoi eu du coup nous en fait comme on s’est coupé en grande partie de ces gens-là on s’est plutôt orienté vers du relationnel avec d’autres agriculteurs quoi qui ont les mêmes problématiques et les mêmes objectifs que nous donc on a un groupe d’herbagés du coin donc les herbes à gbrayons et en fait si on a des des questions des interrogations on se sert de ce groupelà et de la de l’appui d’autres agriculteurs au niveau local pour nous rassurer et prendre certaines décisions quoi mais chez les paysans du coin il y a il y a les deux facettes de ce truc là c’està-dire que il y a des gens que ça rebute complètement qui pense qu’on a qu’on a dilapidé un peu ce qu’ a pu avoir sur la ferme et puis il y a des personnes qui ont une approche plus intéressé du système même sils ont soit pas envie soit pas le bagage technique pour pour le mettre en place chez eux globalement quand même il y a plutôt un attrait pour le pour le système de par le fait qu’il soit atypique déjà ça interpelle et les chiffres quoi la porte d’entrée économique aussi et la porte d’entrée économique qume la porte d’entrée économique globalement c’était la force de Bertrand Bertrand k qu’on n pas encore cité en gros c’est dire avant de parler de technique on parle d’économique et une fois qu’on a présenté les chiffres là on peut parler de technique quoi parce que sinon c’est inaudible des vach à 4000 d’abord on présente les chiffres sur les de be la enfin l’indicateur qui qui est pertinent dans le cadre du système et après on parle technique quoi et et surtout on parle cohérence des techniques entral et vision système quoi donc donc ça c’est et oui effectivement je trouve enfin c’est assez intéressant on a quand même moi je trouve on a beaucoup d’interaction déjà parce qu’on est un lycée agricole et après on a quand même beaucoup d’interaction avec la profession euh d’AES des agriculteurs en direct et même on s’est dit on s’est coupé d’un certain nombre d’acteur mais on après sur d’autres thèmes on est dans le groupe herbe de la chambre groupe groupe la de la chambre groupe herbe du SIVAM on travaille on a fait des événements avec les jeunes agriculteurs sur concours de jugement de bétail on a fait un colloc sur le Carone avec la Confédération paysane enfin on travaille régulièrement avec la chambre là on va faire le bilan carbone avec la Chambre d’Agriculture donc on travaille avec des gens quoi et nous c’est aussi intéressant de voir ce qui se fait ailleurs quoi en fait notre système il est pas bon ou mauvais il est il est adapté à des ressources qu’on a et des contraintes qu’on a et des objectifs qu’on s’est fixés et globalement à partir du moment où il y a ça les autres ont d’autres contraintes d’autres ressources et d’autres objectifs qui se sont fixés moi l’objectif c’est de pouvoir rémunérer tout le monde au même montant en travers moi aujourd’hui on y arrive pas c’estàd qu’on rémunère bien les gens mais il y a quand même une charge de travail qui est non négligeable chez tout le monde donc dans ce sens on a réussi le premier objectif qui était rémunérer les gens correctement euh et sauf que il y a des attentes aussi qui évoluent et il faut aussi en enfin voilà c’est essayer de d’avoir aussi une articulation qui fait que tout le monde peut se remplacer de manière fluide euh alors pas tout le monde parce que chacun a son domaine d’expertise mais que il y a toujours un binôme qui l’un qui remplace l’autre euh ça c’est pas encore tout à fait vrai sur tous les ateliers euh ou sur toutes les sur tous les postes et ça c’est un un travail sur lequel on doit travailler alors ça c’est plus interne à l’organisation deentreprise mais c’est important globalement après si on parle de technique et on parle de production globalement oui effectivement on a été amené sur une transition de système qui aujourd’hui trouve son rythme de croisière mais un rythme de croisière ça veut dire c’est un nouveau défi c’est de montrer que c’était pas juste un coup de chance on n pas surfé sur une vague de la bio on n pas surfé sur et qu’en fait maintenant c’est en fait c’est des fondamentaux de système qui sont là quoi ça ça dépend en fait ça dépend essentiellement des gens qui qui qui travaille et ça veut dire que tout le monde puisse transmettre les connaissances et que soit les personnes restent pendant un certain moment soit les si des personnes s’en vont et d’autres viennent que la transmission de connaissance puisse se transmettre après sur les aspects ça c’est l’enjeu humain sur l’enjeu technique euh il y a un l’adaptation au changement climatique globalement 2022 c’était une année très sèche euh on sait pertinemment que ce sont des années qui reviendront donc comment on s’adapte sur un système tout herbe au changement climatique euh il y a une première option qui est faire de l’affouragement faire du belgising estival qu’on a déjà fait en 2022 il y a l’arbre qui est déjà très présent euh ça peut être essayer de rallonger les les rotation de pâturage avec des sources de fourage ligneux alors prioritairement sur les animaux qui produisent pas de lait il y a un projet j’espère qu’il se fera si c’est pas l’hiver prochain ce sera l’hiver d’après mais en E fourager en test de E fourager l’inrade l’usignant qui travaille déjà là-dessus et nous on veut continuer à travailler là-dessus euh après donc changement climatique sur ces aspectsl euh savoir aussi travailler moi j’aimerais bien travailler à fond alors on est déjà pas mal dessus mais maîtriser à 100 % la prairie permanente quoi euh aujourd’hui il y a toujours cette idée on retourne faut qu’on retourne une enfin de plus en plus on dit en fait une prairie si on doit la retourner c’est qu’on a mal géré notre technique de pâturage donc ça c’est un aspect à à Creus enfin moi qui m’intéresse personnellement et qui vu qu’on a plein de pries permanentes puis il y a des gens qui font des super trucs dans le le Mara breton par exemple qui travaill sur de la gestion de préie permanente dans le Mara breton en V après sur les aspects transformation il y a un enjeu de en fait on est ferme de lycée agricole donc on a une mission de transmission de savoir et c’est de redémarrer de la formation on va faire de l’autopromo mais de la formation sur la transformation on a un super savoir-faire en production fromageire on a un super savoir-faire en production cidricole et je pense qu’il y a des gens qui sont même contents de transmettre ce savoir-faire à condition d’avoir le temps et les moyens nécessaires euh mais voilà c’est apporter de la transmission sur toutes ces connaissances là il y a des essais qui se continuent euh en fait c’est l’idée c’est voir les différentes écoles de pâturage euh pouvoir les tester sur place les comparer et il et et en fait réussir à devenir une référence aussi pour les élèves du Lycée sur les différentes techniques de pâturage quoi et ça ce serait ce serait top quoi que dans dans quelques années on on arrive il y a un cours ce soit technique de pâurage en fonction de vos contraintes et vos besoins et en fait vous les élèves pourront choisir en fonction de la ferme sur laquelle ils veulent aller ou la ferme de leurs parents voilà moi j’ai une contrainte j’ai pas beaucoup de foncier donc quelle technique de patuage je peux prendre euh je suis dans un je suis dans un environnement qui est plutôt séchant plutôt des prairies hydromorphes comment et et voilà vraiment avoir être capable de vulgariser toute cette connaissance là-dessus quoi sur la partie cidrerie spiritueux surtout là on va monter 3 jours de formation avec le CFPPA dito mais la formation se fait chez nous l’objectif c’est de former des petits producteurs qui ne se sentent pas sur deux voilà sur des des techniques et des pratiques entre autres des histoires de mesures de Fû qui sont un peu un peu pas très simple quoi et puis former aussi d’éventuels futur salariés euh de structure qui qui font des des spiritueux ou des gens qui envisageraient de s’installer là dedans donc là c’est une formation qui va durer 3 jours et je fais appel au maître de che des Calvados maoire parce que je trouve que c’est bien de présenter une image ou entre petit producteur fermier comme nous et un industriel on a des terrains d’entente parce qu’on veut lui comme moi que la que les filières progressent il faut commencer par la base je pense c’est-à-dire pour entre 5 et 700 € de l’hectare point d’eau tuyau enterré pour pas avoir à bouger de tonne une fois qu’on a réglé problème là c’est déjà pas mal le chemin stabilisé et clôture facilement modulable c’est le premier premier volet pour sortir des vaches demain matin si on veut quoi ensuite on essaye des choses on fait différents types de pâurage en mais déjà aller chercher au maximum l’accessible prendre un herbomètre calculer le stock qu’on a aujourd’hui pour avoir un nombre de jours d’avance et puis avoir des per de de 15 25 jours au printemps de même 35 jours en été si ça va pas et ben on adaptera plus tard mais avoir ces ces repè là et commencer parce que c’est relativement simple quoi le principal frein il est souvent psychologique quoi dans la tête des éleveurs donc arrêtez enfin essayer de se détacher de la jauge du tank parce que le litrage va forcément baisser quand on passe en enfin si on a la volonté d’un système économe en tout terme on pourra pas faire 10000 l de lait par vache donc essayer de se retirer de ce ce regard là et aller quand même assez je dirais assez vite et assez fort dans les décisions parce qu’en fait quand quand on cumule de système on cumule quand même les contraintes de deux systèmes et donc si on veut passer à l’herbe mais garder du maïs ou garder une partie de ration à loge mais en fait souvent on va quand même s’embêter enfin on va souvent quand même cumuler les contraintes des deux systèmes et euh et s’embêter à court terme quoi donc après c’est plus facile à dire qu’à faire mais moi je pense qu’il faut aller voir beaucoup de systèmes enfin aller voir des fermes aller voir des des gens qui travaillent dans cette dynamique là et ne pas avoir peur de de changer les choses et de se détacher du du volume de production quoi il a quand même la question des annuités des choses comme ça enfin voilà on a pas on a pas parlé toutes ces questionsl des emprunts des choses comme ça comment sortir du cycle du surinvestissement du surendettement c’est difficile de passer en systèmebag quand on est sur endetté quoi mais il faut y aller au fur et à mesure quoi h donc parfois on est obligé de mettre je sais pas un peu de maïs à loge ou du concentré pour pouvoir payer la banque en fait et payer l’investissement qu’on a fait sace que ça arrive de faire des erreurs d’investissement aussion est on pouvait partir dans un système productiviste à la vache par exemple et ne plus en vouloir ou en pouvoir et repartir sur un système économe mais les charges du système productiviste sont toujours là et donc pour faire cette transition on peut quand même ramener un peu d’un Tran à un moment donné pour payer la banque enfin Bertrand donc le prédécesseur de Gill disait toujours on sème des graines et on on verra si ça germe ou pas c’est vrai en licée agricole bah en fait les élèves on se rend compte qu’il y a qu’il y a quand même euh une un comment diraisje un pas forcément d’raé pour ces systèmesl quoi par contre comme c’estit quand même des systèmes crédibles au niveau des de la reprise agricole du renouvellement des générations euh bah on se dit que peut-être dans 10 ou 15 ans d’avoir vu ça en ferme de Liss agricole ça leur euh ça va leur leur ouvrir les yeux sur certains et les les guidé dans leur dans leur choix plus tard quoi h donc moi je trouve ça quand même hyper intéressant qu’une ferme de lycée bah et oser oser aller de l’avant sur ces ce ce sujet là quoi h ouais c’est ça parce que c’est crédible au niveau environnemental social et économique quoi ouais

    6 Comments

    1. Dans cette vidéo nous parlons beaucoup de Bertrand Cailly sans suffisamment lui rendre hommage et le remercier. Il a été le directeur de la Ferme de Merval de 2017 à 2022 et a mis en place le système tout herbe avec les équipes. Avant Merval, il a transformé la ferme du lycée agricole de Pixerécourt dans l'Est en système tout herbe.

      Vous pouvez l'entendre parler de nos systèmes de prés vergers ici : https://www.youtube.com/watch?v=zWUH1dRu90A

      Merci à lui, les lycées agricoles et Merval lui doivent beaucoup !

      Gilles

    2. Bonjour , un grand bravo à vous et félicitations pour votre démarche. Explication simple et clair, c'est très juste ce que vous dites… Je suis en chèvre laitière avec transformation fromagère depuis 5ans et j'ai la même vision que vous ! Ma conduite et mes objectifs sont encore en progression mais j'y travaille constamment. Mon gros point faible le temps de travail car je suis seule ! Bonne suite à vous et plein de belles choses pour l'avenir !

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