Le décès de l’ancien ministre Jean Luc MALEKAT.
    Né le 25 novembre 1951 à Brazzaville. Il est le fils de Félix MALEKATi et Firmine LEZOii.

    Sa scolarité se déroule au gré des affectations de son père « Haut fonctionnaire » dans les différentes régions du Congo-Brazzaville. Il commence à l’école de Saint-Vincent de Poto-Poto (Brazzaville) et termine son cycle primaire à l’école officielle de Dongou dans la région de la Likouala. Il poursuit ses études secondaires à Chaminade (Brazzaville) et au Lycée de Kinkala dans le région du Pool.

    Collégien brillant, il s’envole ensuite pour la France, et poursuit ses études à l’institut Saint-Martin de Rennes, où il obtient son BEPC et son Bac en 1970.

    Faculté de Sciences Economiques de Rennes, puis Grenoble avec l’obtention d’un Doctorat en Sciences Economiques. Il s’inscrit en parallèle à l’Institut d’Etudes Commerciales de Grenoble, et à l’Ecole Nationale des Impôts de Clermont Ferrand dont il a été diplômé.

    Début 1980 de retour au Congo, il intègre l’Administration fiscale où il gravit tous les échelons du simple agent vérificateur, chef de division, chef de service, directeur central, pour devenir Directeur Général des Impôts en 1989. Il participe à la conférence Nationale Souveraine de 1991 en tant que patron du fisc.

    En parallèle, il était chargé de cours à l’Université Marien Ngouabi à Brazzaville et à l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature où il enseignait les finances publiques et le Droit fiscal. Au sein de l’Union Douanière des Etats d’Afrique Centrale (UDEAC) l’actuel Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), il participe à l’instauration de la TVA dans les pays de l’Union.

    Après la Conférence Nationale, il devient en 1991 Secrétaire d’Etat chargé du Budget dans le premier Gouvernement d’André MILONGO puis Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan jusqu’au passage de relais à la présidence de Pascal LISSOUBA.

    Au sortir du gouvernement, il réintègre l’Administration fiscale au poste de simple agent vérificateur. Néanmoins, cela lui permet de collaborer tant avec des cabinets privés dans différents pays africains pour des audits qu’avec les administrations fiscales pour faire évoluer leur législation. Ce jusqu’à ce jour. Il n’a jamais cessé, également, de suivre attentivement les engagements financiers de son pays d’origine.

    Il s’était engagé politiquement aux côtés de Messieurs Paul KAYA, Bernard GALIBA et Edouard EBOUKA BABAKAS pour créer le MDS. Il a eu la responsabilité d’inscrire le mouvement dans l’Internationale de la Démocratie Chrétienne. Dans ce cadre, il a eu à faire de nombreux déplacements en Amérique Latine, dans l’Union Européenne. Il a eu également à participer aux Conseils des Ministres des ACP.

    1 Comment

    Leave A Reply