Le Dewoitine 520 est un avion mythique de l’aviation française. Appareil aux lignes élégantes produit dans les usines toulousaines, il fut le meilleur chasseur à la disposition de l’aviation française pour tenter de résister à l’invasion allemande en mai et juin 1940. “Trop peu, trop tard”, écrit-on souvent à son sujet : livré en trop petit nombre, il ne put avoir un impact significatif sur les combats malgré de bons résultats. Il servit ensuite dans l’armée de l’air du régime de Vichy et combattit contre l’aviation britannique en Syrie en 1941, puis contre l’aviation anglo-américaine lors de l’opération Torch lors du débarquement des alliés en Afrique du Nord au mois de novembre 1942. De nombreux Dewoitine, capturés par les troupes allemandes en zone sud, furent ensuite utilisés par la Luftwaffe dans ses écoles de pilotage, mais également au combat par des pays satellites de l’Axe en 1943 et 1944, dans les aviations italiennes et bulgares, attaquant les bombardiers américains. Il finit ensuite sa carrière opérationnelle en 1944 et 1945 en étant remis en service par les Forces Françaises de l’Intérieur contre les troupes allemandes en fuite.
David Méchin, historien de l’aéronautique, vous racontera l’histoire de cet appareil dans cette série de vidéos en quatre volets :
Partie 1 : De la conception à la production du Dewoitine 520 à Toulouse.
Partie 2 : Mai-Juin 1940, le Dewoitine 520 au combat contre la Luftwaffe.
Partie 3 : Le Dewoitine 520 au service de l’Axe (1941-1944)
Partie 4 : Les Dewoitine 520 des Forces Françaises de l’Intérieur (1944-1945)
Bonjour à tous chers amis ! On va commencer un cycle de quatre conférences sur le Dewoitine 520. Ces conférences sont animées par David Méchin, rédacteur de nombreux articles dans la revue “le Fana de l’aviation”. Aujourd’hui la conception de l’avion : Comment Dewoitine a été amené
À construire cet avion, quels ont été les modèles qui l’ont précédé. La semaine prochaine, deuxième volet, le combat. Qu’est-ce qu’il vaut, cet avion, au niveau performances ? On va essayer de répondre à la question que se posent de nombreux historiens : Si cet avion avait été produit assez tôt
Et en assez grande quantité, est-ce qu’il aurait permis d’inverser le cours des événements et de contrer l’avancée des Allemands dans les Ardennes ? 3eme volet, après l’armistice. Cet avion est utilisé d’abord par Vichy, puis par l’armée allemande. Est-ce qu’il servit mieux les intérêts des forces de l’Axe que des forces françaises ?
Enfin, dernier volet. Après la libération de Toulouse, quel usage est fait de cet avion par les Alliés lors de la débâcle allemande ? Amis internautes, bonjour ! Aujourd’hui nous allons parler d’un avion mythique pour les passionnés de l’aviation française de la Seconde Guerre mondiale, le Dewoitine 520. C’est un avion
Mythique parce que c’était le seul chasseur doté de performances qui lui permettaient de se mesurer efficacement au Messerschmitt 109 E, le chasseur principal de l’Allemagne nazie quand celle-ci se mit à envahir notre pays au mois de mai et juin 1940. Avec sa silhouette élancée et ses lignes
Élégantes, le Dewoitine 520 est assurément l’un des plus beaux avions militaires produits par notre pays lui confiant un statut de légende au même titre qu’a pu l’être le SPAD pendant la première guerre mondiale ou le mirage III dans les années 60. Donc je vous détaillerai dans cette vidéo toute l’histoire
De sa création et de sa production en série. Avant de commencer par l’histoire de cet avion il faut nous intéresser un peu à celle de son créateur, monsieur Émile Dewoitine, alias “Mimile bras de fer”
Pour les intimes. C’était une petite teigne d’ 1m61 quelque peu complexé par sa taille il faut bien le dire. Emile Dewoitine est né le 26 septembre 1892 dans l’Aisne où son père était marchand de vin en gros. Il était donc issu de la bourgeoisie. Il va se montrer très doué pour les études
Tout en étant passionné par les vols que font les premiers faucheurs de marguerites et dès son enfance il commence à bricoler des maquettes de planeurs. Ses parents pouvant lui payer des études, il entre au collège de Reims puis étudie à Paris à l’école Bréguet de la rue Falguières,
Qui dispense un enseignement en mécanique et en électricité. Il va quitter cette école sans en avoir le diplôme parce que, alors qu’il n’a pas encore 19 ans, il s’engage volontairement dans l’armée le 20 février 1911 comme un simple soldat au premier régiment du génie de Versailles qui héberge
Les premières expériences aéronautiques de l’armée française. Il y sert avec application et peut approcher les premiers avions à défaut de pouvoir les piloter. Le 25 septembre 1912 il est muté au centre d’aviation militaire de Biskra en Algérie, à une époque où l’armée française expérimente
L’aviation pour explorer le Sahara et où il vole à travers le désert sur un Henry Farman HF20 en tant que mécanicien volant derrière un pilote. Il est très ingénieux à tel point que, promu au grade de caporal, il va inventer un curieux véhicule surnommé “la sauterelle”, propulsé par une hélice
Actionnée par un moteur en étoile récupéré sur un Farman. A bord de la sauterelle le général Laperrine, qui commande les forces françaises du Sahara, va réussir une traversée entre Biskra et Toggourt, un itinéraire de près de 200 km dans le désert. Démobilisé avec le grade de sergent le 20 février
1914 au terme de son contrat d’engagement de 3 ans, Émile Dewoitine va s’installer à Versailles et va travailler dans une fabrique de motocyclettes. Au moment de la mobilisation il est rappelé sous les drapeaux et dans les premiers mois de la guerre il va être affecté comme mécanicien dans
Une escadrille de bombardiers Voisin, l’escadrille V.21. En 1915, dans le courant de l’année, il va rejoindre l’escadrille MF 99 S qui stationne près de Belgrade et offre à l’armée serbe une couverture aérienne dont elle est dépourvue. En raison de son expérience sur le bombardier Voisin il est alors
“prêté” par la MF99 S à un détachement de l’armée russe qui vole sur ce type d’appareil et qui doit venir s’installer en Serbie. Alors Emile Dewoitine va rejoindre ce détachement en Russie en naviguant sur le Danube et il arrive à la ville de Reni qui est à l’embouchure du Danube et c’est là
Qu’il embarque sur une des barges sur lesquelles sont montés les appareils. Donc un petit convoi naval se forme et remonte le Danube vers la Serbie. le Danube est une voie de navigation internationale. Mais ce petit convoi naval va être attaqué et massacré par les troupes bulgares qui sont au au sud du
Danube. Jusque-là, la Bulgarie était neutre mais elle est entrée en guerre du côté de l’Allemagne le 6 octobre 1915, pas de chance ! Émile Dewoitine fait partie des survivants. Du coup il se réfugie sur la rive nord qui est en Roumanie, un pays encore neutre, et de là il
Regagne la Russie et il se met à disposition du consul français local d’Odessa qui va l’affecter à une société aéronautique russe, la société Anatra, où on va très vite utiliser ses compétences. La société Anatra construit sous licence des avions français Voisin. Donc Émile Dewoitine est chargé
De superviser la chaîne de montage. Au printemps 1916 il est même chargé de mettre en place une seconde chaîne de montage à Simferopol, près de Sébastopol en Crimée. Et c’est là qu’il se trouve quand éclate la Révolution russe. Dans le chaos, il parvient à rentrer en France au terme d’un voyage rocambolesque
Via Moscou, Saint-Pétersbourg, la Suède, la Norvège. Il revient en France en 1918 et c’est là qu’il va être affecté comme ingénieur chef de projet dans la société Latécoère de Toulouse,
Qui construit sous licence des biplans Samson 2A2. Il va être démobilisé en 1919, et là il souhaite diriger le bureau d’études de la société Latécoère. Mais le patron Pierre-Georges Latécoère ne donne pas suite à sa demande. Alors Mimile est furieux ! Il claque la porte de Latécoère et créé en 1920, à Toulouse,
Sa propre entreprise, la C.A.E.D. (Constructions Aéronautiques Emile Dewoitine) qui installe ses bureaux au centre-ville de Toulouse, rue La Fayette, et un petit entrepôt dans lequel il installe ses ateliers. A cette époque la CAED n’emploie qu’une cinquantaine de personnes.
C’est une PME. Mais cette PME va commencer à réaliser un planeur, puis une aviette, et va surtout se distinguer en donnant naissance à un appareil réellement novateur, le Dewoitine D1. C’est un chasseur monoplan à aile haute, à l’armature et au fuselage entièrement métalliques, dont seules les ailes sont entoilées.
Ce Dewoitine D1 va être un vrai succès et va décrocher une commande de la marine française d’une trentaine d’exemplaires plus plusieurs autres commandes à l’étranger, mais surtout une commande importante du gouvernement italien qui le fait carrément construire sous licence à
142 exemplaires par la société Ansaldo sous le nom d’Ansaldo AC2. Au total, on a 230 exemplaires qui vont être produits, ce qui est très bien d’ailleurs dans le contexte des années 20 où les commandes militaires n’étaient pas si énormes que ça. En tout cas, cela permet à la CAED de se développer,
De réaliser d’autres modèles et d’implanter son siège social à Châtillon-sous-Bagneux en 1924, l’année même l’année même où la société se transforme en CAD (Constructions Aéronautiques Dewoitine) Son pilote d’essais à ce moment-là est Marcel Doret qui va en fait essayer tous les prototypes produits par Dewoitine.
Malheureusement pour la société, les modèles suivants que va développer Émile, comme le chasseur D9 qui est construit à 150 exemplaires sous le nom d’Ansaldo AC3, et le D27 qui sont tous des chasseurs monoplanz à aile haute et de construction métallique, ne remportent pas autant de succès.
La CAD, qui comportait 130 salariés à son point culminant va connaître des difficultés croissantes au point de fermer ses portes en février 1927. Alors Émile rebondit en travaillant en Suisse durant l’année 1928 pour superviser le montage de ses Dewoitine 27 dans les atelier fédéraux de l’armée suisse
Qui l’a invité et qui fait construire le D.27 à 66 exemplaires. Emile Dewoitine revient ensuite en France durant l’année 1928 même pour y fonder une nouvelle société, la Société Aéronautique Française (SAF) dans laquelle en fait il n’a pas le contrôle, il n’est qu’actionnaire minoritaire.
Le contrôle en revient à un groupement financier qui possède également une société aéronautique, la société Lioré et Olivier qui a des moyens industriels plus importants que la la SAF. Le siège sociale de la SAF est à Paris, le bureau d’étude à Châtillon et la production reprend à Toulouse,
Et une nouvelle usine dite de Saint-Eloi va ouvrir ses portes dans la ville en 1933. Mais cette usine est toujours on va dire semi-artisanale. Les moyens de production de Dewoitine restent limités et en fait l’essentiel des commandes vont être construites par Lioré et Olivier qui va produire
L’essentiel des appareils sortant du bureau d’études Dewoitine. La période des années 1930 est une période qui est en fait assez faste du point de vue des créations pour la SAF, qui réalise de très beaux appareils. Citons le magnifique appareil de transport monoplan trimoteur, le Dewoitine 338,
Qui est développé en 1935 et dont une trentaine d’exemplaires vont être construits pour la société Air France. Dans le domaine militaire, citons le Dewoitine 37 et ses dérivés (371, 372, 372, 376) qui lui est sorti en 1934 et donc 88 exemplaires vont être réalisés.
C’est le dernier des monoplans de chasse métallique à aile haute, parce que l’appareil le plus emblématique de cette période c’est le Dewoitine 500 et ses dérivés Dewoitine 501 et 510 qui sont équipés d’un moteur-canon.
Eux, ils vont être commandés en grande série par l’Armée de l’Air du moins encore une fois dans le contexte des années 1930. 383 exemplaires vont être construits et même 47 vont être exportés. Ce Dewoitine 500 va illustrer les limites de la SAF parce que la SAF elle-même,
À Toulouse, elle n’en produira que 82 et 261 vont être construits par Lioré et Olivier et même 40 par un autre sous-traitant la société Loire. Cela illustre bien le manque de capacité industrielle d’Emile Dewoitine. Les cadences de sortie de production sont très longues entre le premier vol
Du prototype qui a lieu en juin 32 et la première livraison à une escadrille en mars 35. Ce sont près de 3 années qui s’écoulent à une période en où les progrès de l’aéronautique vont très vite.
Il faut savoir que la plus évoluée des versions du Dewoitine 500, le Dewoitine 510, est le premier chasseur français à atteindre la vitesse des 400 km/h. Il a eu son prototype qui est sorti d’usine
Au printemps 1934 mais il ne va être livré, et donc utilisé dans les escadrille Françaises qu’au mois d’octobre 1936, soit 6 mois avant à peine, avant que le Bf 109 B n’entre en service dans une escadrille allemande. Donc il y a bien un temps important entre la définition d’un avion et sa livraison aux unités opérationnelles.
L’armée de l’air qui est consciente de ce retard, de l’obsolescence de sa flotte d’avions de chasse, lance un nouveau programme d’armement, le programme C1 en 1934, qui est finalisé au mois de novembre de cette année et qui exige des constructeurs un avion de chasse
Capable d’atteindre les 400 km/h, exigence qu’ils modifient en novembre 1935 à 450 km/h. Alors que va faire Émile ? Tout simplement relever le défi pour remporter le marché de l’avion de chasse qui prendra la génération suivante de son Dewoitine 500.
Inspiré par le Heinkel 70, un avion allemand qu’il a pu observer lors du salon de l’aéronautique en 1934, et qui a une aile elliptique, il va concevoir un avion de chasse, le Dewoitine 513, monoplan métallique à train escamotable et à cabine fermée qui est équipé d’un moteur en ligne hispano 12YGrs de 860 chevaux.
C’est le même que le celui du Morane-Saulnier 405. Malheureusement l’avion de Dewoitine est loin d’être une réussite. Il est testé par Doret le 6 janvier 1936, alors que le Morane 405 lui a déjà déjà fait ses essais 5 mois plus tôt. Ce Dewoitine 513 va se révéler très instable et le mécanisme de son train d’atterrissage,
Qui est complexe, va causer de nombreux déboires. Pire encore, il va peiner à atteindre la vitesse de 400 km/h Alors, de l’avis même d’Emile Dewoitine, c’est un beau loupé. Cela ne fait pas ses affaires parce que ça prive sa société de toute perspective d’avenir,
D’autant plus que le Morane 405 va vite être sélectionné officiellement comme vainqueur du programme C1 de 1934. Donc, ses usines, qu’est-ce qu’elles deviennent ? En 1936 tout ce qu’elles ont à se mettre sous la dent, c’est le solde des commandes de Dewoitine 510 à terminer, c’est à dire pas grand-chose,
Et c’est alors que l’attelage bancal qu’il forme avec Lioré et Olivier va le pousser à la sortie. Devant le faible nombre de commandes, Emile Dewoitine va alerter les pouvoirs publics justement de la faiblesse de son carnet de commande et il dit “il faut que je licencie du personnel !”
Donc les pouvoirs publics disent OK et lui commandent finalement quelques pièces détachées pour ses Dewoitine 510 et pour les Dewoitine 338 trimoteurs mais cette commande de pièces détachée, eh bien c’est Lioré et Olivier qui va se l’approprier pratiquement pour ses usines pour la plus grande part,
Et même elle va payer Dewoitine selon les accords financiers qu’ils avaient, va le payer avec retard. Au mois de mai 1936 il y a un conflit social qui éclate dans son usine comme partout en France dans l’aéronautique, le Front populaire arrivant au pouvoir. Il va résoudre rapidement ce
Conflit social en accordant les augmentations de salaire que demandent ses ouvriers, et le 10 juillet 1936 il démissionne carrément de toutes ses responsabilités à la SAF. Il se retrouve seul au fond du trou en homme libre mais il va très vite rebondir parce qu’il va créer
Un bureau d’études privé qu’il va financer de ses fonds propres et qui s’installe dans une petite maison maison de ville à Toulouse au 12 rue Deodora et il y a embauché une petite équipe d’employés, qu’il paie encore une fois de ses propres deniers, dont notamment deux de ses principaux
Collaborateurs de la SAF les ingénieurs Robert Castello et Jacques Henrat. Donc Emile Dewoitine entendra définir un chasseur qu’il concevra lui-même et absolument sans aucune contrainte de l’Etat. Il n’a pas manqué de remarquer que l’industrie britannique venait de tester les prototypes du Hawker Hurricane et du Supermarine Spitfire qui ont atteint respectivement
Une vitesse de 505 et 560 km/h grâce à leur excellent moteur Rolls-Royce PV12 de 1025 chevaux, dit le Merlin C, et qui ont été commandés immédiatement par l’Air Ministry. Donc il va concevoir un chasseur selon à peu près le même cahier des charges et c’est bien pensé,
Car l’Etat-Major français décide de lancer un nouveau programme d’avion de chasse, le programme C1 de 1936 au mois de juin 1936, dans lequel ils demandent un chasseur qui doit atteindre la vitesse de 500 km/h et plus généralement des performances semblables à celles du Hurricane.
C’est précisément l’objectif que c’était fixé Emile Dewoitine à son bureau d’études.Et il a un coup d’avance parce qu’il étudie son appareil pour l’adapter à la production en grande série avec des techniques de construction limitant le nombre d’heures de main d’œuvre. Ainsi pour son projet il évalue qu’il
Faut seulement 6000 he de travail pour alors que le Moran 406 qui est commandé en grande S lui il faut 14000 he par appareil donc à la fin du mois de septembre 1936 l’avantprjet de son avion
Qui n’a pas de nom qu’on appelle l’avion de chasse 500 km/h est prêt ile dewatine en fait a abandonné l’All elliptique du dewatine 513 la jugeant trop coûteuse par rapport au gain aérodynamique il abandonne également le lourd radiateur volumineux du dewatine 513 et présente un appareil aux lignes
Très pur don le fuselage et la dérive sont assez semblables au d513 mais la ressemblance s’arrête là néanmoins quand il présente son projet au ministère de l’Air et ben celui-ci a revu à la hausse les exigences ayant conscience que demander maintenant au constructeur un appareil
Filant à 500 km/h condamne celui-ci à être périmé au moment de sa livraison qui aura lieu au mieux 2 années plus tard donc un nouveau programme qui est refait à la dernière minute et qui va devenir
Le 12 janvier 1937 le programme A23 il exige désormais une vitesse maximum de 520 km/h ben ceci a pour conséquence de faire rejeter le projet de de boîtine mais mumile pas de problème il revoit sa copie il modifie légèrement son projet il réduit l’envergure et la surface de la voilure il
Ignore royalement une récrimination du service technique de l’aéronautique sur le logement du train d’atterrissage et présente sa seconde étude au ministère de l’IR au tout début de janvier 1937 baptisant son projet de botine 520 en clin d’œil à la vitesse exigée par le programme fait notable
Il est conscient de la faiblesse de puissance des moteurs français qui sont actuellement disponibles puisque l’Hispano 12y grs qui est qui est le gros moteur de l’époque en France n’atteint que les 860 chevaux et bien il va étudier sa cellule pour qu’elle puisse recevoir le futur
Moteur hispano 12z qui est prévu pour faire 1200 chevaux et qui n’est encore qu’en développement donc là avec ce de gutine 520 on a un chasseur évolutif est conçu pour la production de masse mais cette fois-ci présenté au ministère il va être accepté mais accepté pour la compétition
Parce que d’autres concurrents entr en list dans le cadre du programme3 le Moran Sonier MS 450 CAO 200 le Codron Renault 780 et même rejoint par le bloc 152 et l’arsenal vg30 c’est à ce moment là que Émile dewatine va récupérer des moyens ses moyens de production par le biais des lois de
Nationalisation il faut savoir qu’après l’arrivée au pouvoir du Front populaire au mois de mai 19 36 je vous ai dit des grèves dures ont éclaté partout en France et plus particulièrement dans l’industrie aéronautique le gouvernement leéon Blom fait voter une loi de nationalisation de
Cette industrie et qui va aboutir donc à la nationalisation des 4/5e des constructeurs français ainsi que des principaux motoristes et c’est une nationalisation partielle ce qui fait que l’État exproprie une partie des actionnaires et devient l’actionnaire majoritaire et il permet
Aux anciens possesseurs de ces usines d’en être les administrateurs délégués donc euh qu’est-ce qui se passe à la SAF où il y a plus de directeur bah Émile dewatine euh obtient de se faire nommer administrateur délégué de ses anciennes de son ancienne usine de la SAF et euh il va même tenter
De faire incorporer à la Société Nationale des constructions aéronautiques du Midi qui est censé regrouper toutes les usines du secteur la snkm donc qui est crée le 4 mars 1937 il va tenter d’y faire intégrer les usines la tekr ça vous rend une revanche qu’il avait à prendre avec cette société
Depuis l’année 1920 ce sera malheureusement pas le cas bien qu’il ait quand même entrepris de déstabiliser la tcor en y débauchant une partie de son personnel suite aux grves qui s’y déroulit donc la snkm ne sera en fait limité qu’aux anciennes usines de Watine de la de la SAF
Alors il a un projet d’avion il a une usine il y a plus qu’à le construire et bien non il espérait une commande rapide de son appareil mais rien ne se passe de ce compt là parce que l’État va perdre
Du temps à faire tester les autres appareils du programme A23 et va même ordonner au Société Nationale des commandes sur l’appareil qui est sélectionné dans le cadre du programme C1 de 1934 à savoir le morantonier 406 y compris à la snkm qui soit notifié une commande de 130 exemplaires
Alors qu’elle a pas les moyens industriels de le faire finalement elle produira un sous-ensemble c’est-à-dire l’empenage des empenages de Moran 406 les produira en 1939 donc pour alure la snkm doit continuer d’assurer la production des trimoteurs de transport de Watine 338 euh d’air
Frrance et euh émil bah il va recevoir l’ordre de tenter d’améliorer le dewatine 513 pour lequel l’État euh est intéressé par la facilité de fabrication au grand dam d’em000 dewatine qui sait que son dewatine 520 et bien meilleur donc toute l’année 1937 va être littéralement
Gaspillé à tenter d’améliorer ce dewatine 513 qui est dans une impasse et qui va effectivement être abandonné clandestinement sans la moindre commande officielle Émile dewatine va avancer dans les études de son dewatine 520 en janvier 1938 il y a deux dessinateurs de la snkm sous
La supervision de Castello et hrad qui reçoivent l’ordre de préparer des liaces de plans pour la fabrication du prototype se salariés sont affectés au développement des plans du prototype en février 1938 puis en fait on arrive à 23 au mois de mars et euh même les trois premiers ouvriers sont
Détachés de la chaîne d’assemblage du trimoteur de transport de Watine pour préparer l’outillage de la production il y a même finalement quand il reçoit une commande officielle de l’État le 8 mars 1938 qui passe en commande de prototypes il y a déjà 35 ouvriers qui travaillent sur cet
Avion donc l’état demande de prototypes le premier doit lui être livré le 1er novembre 1938 et le 2 1er janvier 1939 c’est un dret très court mais mimil a anticip tout ça il y a une maquette en
Bois en grandeur nature qui est produite au mois de juin 38 et très vite les pouvoirs publics qui sentent le potentiel du projet impose un secret le plus absolu sur l’appareil néanmoins ce secret va être largement éventé dans dans la pagaille qui régit les pouvoirs publics de l’époque il y
A une première mention de l’appareil qui paraît dans la presse au début du mois d’octobre 38 et qui annonce l’imminence du premier vol puis il y a une maquette de l’avion qui est exposée au 16e salon de l’aéronautique au début du mois de décembre 38 début 39 la censure cherche encore
Des noises à la revue les ailes qui souhait publier une photo de l’appareil alors que la censure a pas vu que le quotidien Le Matin l’avait déjà fait le 8 décembre 1938 tout comme d’ailleurs la revue allemande fluxport qui a eu pour source une photo fournie par
L’office français du commerce extérieur excusez du peu quoi qu’il en soit la presse française va rendre compte finalement des différents essais en vol et va souligner d’une part les excellentes performances de l’appareil qui est présenté par l’avion le plus rapide potentiellement en
Service dans l’armée de l’air et qui va souligner aussi sa facilité à être construit en grande série venons-en maintenant directement à l’appareil odwatine 520 son premier vol sur un prototype qui est la propriété du constructeur a lieu le 2 octobre 1938 aux mains du fidèle Marcel doré
Le pilote DC à titré d’Émile dewatine dans toutes ces compagnies précédentes et maintenant qui est pilote de la snkm dans ce premier vol l’appareil qui est équipé d’un moteur hispano 12y25 de 860 chevaux et d’une hélice en bois 10 pales ne rentre pas son train d’atterrissage il est juste
Là pour tester les qualités de vol la cellule est parfaite l’avion n’a aucun vis majeur tout va bien le véritable vol à pleine vitesse n’a lieu que 6 jours plus tard là on lui a mis une élce tripale métallique et il rentre son train d’atterrissage doré l’emmène plein gaz déception l’appareil
N’arrive péniblement qu’à 480 km/h et encore au prix d’une surchauffe inquiétante du moteur alors mimil encore une fois revoit sa copie supprime les radiateurs d’ qui se révèlent c’est peu efficace et va les remplacer par un radiateur ventral unique tout en agrandissant la dérive et le
Gouvernail doré s’envole de nouveau le 13 novembre 1938 mais n’ atteint que la vitesse de 500 km/h nouvelle modification là Émile fait installer des pipes d’échappement propulsive qui projette les gaz d’échappement du moteur vers l’arrière et c’est à ce moment-là que le 13 janvier 1939
Le dewatine 520 atteint les 520 km/h mais il était temps tout simplement parce parce que les pouvoirs publics se demandaient si l’appareil n’allait pas suivre le même sort que le dewatin 513 donc la snkm livre le premier des prototypes commandés par l’État qui est en fait le deuxème produit mais qui
Porte le numéro 1 de série sur la dérive donc il est lui quelque peu modifié la dérivée un peu plus haute et surtout il y a un équipement militaire dans son armement un canon de 20 mm qui tire à
Travers le moyeau de l’hélice qui est alimenté par 60 obus et deux mitrailleuses de 77 mm qui sont fixées sous les ailes c’est un armement encore provisoire il est livré au Semma centre déessès du matériel aéronautique le 10 février 1939 avec 3 mois de retard sur le contrat et il est testé
Par le célèbre pilote militaire Constantin Rosanov qui l’emmène lui à 527 km/h un autre pilote Tess Léopold Gali atteint pour sa part la vitesse de 800 km/h en piqué et le second prototype officiel numéro 02 mais le 3è appareil produit lui est équipé d’un moteur hispano 12y31 de 860 chevaux le
Même que celui qui équipe les Moran 406 de série et qui est sélectionné par le service technique de l’aéronautique le STAE pour la production de série du detine 520 sur ce prototype numéro 2 c’est là qu’on met l’armement définitif en plus du canon il y a pas deux mais quatre mitrailleuses qui
Ne sont pas fixé sous les ailes mais noyé dans l’aile elles sont alimentées par un boîtier de 650 cartouches qui sera même porté plus tard à 800 cartouches sur les avions de série alors la sérieelle est lancer par une commande officielle c’est le marché 5889 du 7 avril 1939 et on demande
200 exemplaires et on va en demander d’autres et d’autres à tel point qu’au mois de juin 1940 il y aura 1925 exemplaires commandés euh à Émile dewatine donc sur le premier de 200 exemplaires les 10 premiers sont prévus d’être livrés en septembre 39 et les 100 derniers avant la fin du
Mois de décembre et c’est un vu pieux parce que les mêmes services techniques de l’aéronautique euh et ben vont changer d’avis en cours de route et décideré finalement au printemps 39 que l’appareil sera équipé du moteur Hispano Suiza 12y45 qui lui fait 920 chevaux avec un
Compresseur le compresseur sidlowski plagol et ce qui fait que Ben le moteur est un peu plus puissant que le 12y31 des deux premiers prototypes alors c’est une décision qui aura quand même le mérite de faire du D520 l’appareil qu’il sera parce qu’il va filer ainsi équipé à
540 km/h mais ça aussi un inconvénient c’est que ça fait retarder la production parce qu’il faut modifier le bâtimoteur pour allonger la cellule et revoir le centrage de l’avion ce n’est donc que le 31 octobre 1939 que le premier appareil de série peut effectivement effectuer son premier vol alors
Que la guerre est déjà déclarée depuis 2 mois venons-en maintenant à la production en série elle a condu de nombreux déboirs la snkm a pour commencer a dû s’agrandir pour permettre une production en grande série d’un tel appareil alors que les anciens ateliers de la SAF les usines de
Watine ne permettaient de sortir que des petites séries artisanales la nationalisation a permis à la société de s’agrandir et les capitaux de l’ét ont permis l’acquisition et l’aménagement de nouveaux locaux les de watines 520 seront en fait produits dans trois usines toulousaines tout
D’abord les longeron des voilures sont produits dans l’atelier dit de cugot qui pas sur la commune de cugot mais sur la commune de Toulouse le long de l’avenue de cugot à actuellement à l’arrière de du lycée des arènes entre le boulevard Gabriel cing et les Maurice Saro il ne reste absolument
Plus rien de ce site qui a été détruit par l’urbanisation moderne ensuite les longerons de voilure sont livré à l’usine dite de saint-elllois entre la rue du sang de serpe et la rue de la manutention c’est actuellement une usine du groupe abus à proximité immédiate du lycée abus qui forme
Des techniciens aéronautiques et là et bien on construisait les voilures en entier les ailes et l’assemblage final se faisait finalement à usine de Saint-Martin du touche où étaient produites les cellules et et auquel on ajoutait les ailes donc Saint-Martin du touche ce n’est pas une commune
Mais c’est un quartier de Toulouse à l’ouest au nord-ouest exactement cette usine donc est neuve elle a été édifiée en 1939 elle existe toujours et elle appartient actuellement au groupe abus elle est située au sud des pistes de l’aéroport de Toulouse blannac donc cette organisation aurait
Permis à la snkm d’atteindre une C de production de 200 avions mensuels il était prévu d’ouvrir un second site d’assemblage à Tarbe auin pour passer à une cadence de 300 le site a effectivement été aménagé et mais il n’était pas opérationnel au moment de l’armistice il y a même eu un troème
Site qui était envisagé pour augmenter encore la production mensuelle c’était la grotte de bac en Ariège elle n’a reçu aucun commencement d’exécution finalement donc la montée en puissance de la production va connaître retard et pourquoi parce qu’il manquait nombre d’équipements issus
De sous-traitants et notamment les fameuses pipes propulsives qui donnent le petit coup de pied au cul qui permet d’atteindre 40 km/h le plus grave est le fait que les cadences de livraison des moteurs hispanos 12y45 ne suivent pas à tel point qu’ont été envisagés par le bureau d’étude des
Variantes de l’appareil équipé d’autres moteurs d’abord le dewatin 521 euh qui devait être équipé du Rolls-Royce Merlin 3 c’est-à-dire le même moteur que le speedfire 1 il était même prévu que le dewatine en soit équipé après son 250e exemplaire de série lui il était impossible de
L’équiper d’un canon et il était prévu de l’armé de quatre mitrailleuses lourdes dans les ailes il y a bien eu un prototype qui a été construit en février 40 mais trop de problème technique le projet a été abandonné le dewatine 522 lui équipé du moteur hispano 12y31 celui du dewatine 523 lui
Il était prévu de recevoir le moteur 12y 51 de 1000 chevaux c’està-dire le moteur de la génération supérieur au 12y45 avec un compresseur il était prévu que on construise dewatine 523 à comptter du numéro 601 de série jusqu’au 750 ce projet est finalement devenu le deatine 525
Il n’a pas été réalisé du fait de l’armistice et enfin il était prévu de construire le detine 524 après le numéro 760 de série qui devait être doté d’un moteur encore plus puissant le l’ispano 12z
De 1200 chevaux qui étaiti aussi en développement donc en outre il y a eu deux appareils dérivés du dewatine 520 qui ont été conçus pour battre le record du monde de vitesse le deatine 530 avec un hispano qui était gonflé à 1800 chevaux lui finalement ne quitte pas la planche de dessin
Mais le dewatine 550 lui a bel et bien été réalisé construit avec un hispano 12ycs de 900 chevaux et qui piloté par doré va atteindre la vitesse de 650 km/h le 23 juin 1939 et va même dépasser les 700
Kmh le 22 noemb suivant rééquipé d’un moteur 12y51 compressé donc ce detin 550 n’est qu’un avion de course mais il y a une version militaire de l’appareil qui est construite le detine 551 il y a effectivement trois prototypes qui sont sortis des usines mais n’ont pas pu voler avant
L’armistice avec le detin 551 on avait probablement un avion de la classe des intercepteurs du milieu de la guerre comme le speedfire 5 ou le le mcher schmix en 9g il y a même eu une version hydravion à flotteur du detine 520 le HD 780 qui pouvait être embarqué et
Catapulté sur les croiseurs de la marine française sa cellule a été effectivement construite mais il a pas reçu son moteur avant l’armistice et il n’a jamais volé bon résumons-nous avec le dewatine 520 la République française avait un appareil évolutif qui aurait pu donner une
Famille de chasseurs susceptible de rivaliser avec les dernières versions du mécher schmidth 109 voir même du f Glou 190 l’histoire en a décidé autrement revenons à la production du dewatine 520 de voitine 520 le chef-dœuvre d’ém000 devitine qui va aussi démontrer son génie de l’organisation et
La cadence de Stier a été de 200 avions par mois à partir du mois de mai 40 et nous étions équipés à l’époque pour sortir le double 400 les usines de Toulouse travaillent jour et nuit comme je l’ai
Dit le premier exemplaire est sorti de l’usine de la snkm le 31 octobre 1939 d’autres suivent et 2 mois plus tard peut-être constitué la première escadriille d’expérimentation au sein du groupe de chasse 13 qui se battait jusque là sur Morane 406 en Lorine au-dessus de la ligne magino où il
A remporté quelques victoires donc le groupe de chass 1 3 est rappelé du front au mois de décembre 1939 pour s’installer à Cann Mandelieu et recevoir ces nouveaux de Watine 520 tout neuf euh tout neuf mais certainement pas opérationnel parce que pressé par le temps l’armée de l’air a fait
Lancer la production de l’appareil alors qu’il n’est pas tout à fait au point comme il faut aller vite on sort de l’usine des avions dit non bon de guerre qui ne peuvent servir qu’à l’entraînement et que l’on modifiera rétroactivement par un retour en usine on renonce à le faire sur les
50 premiers avions de série qui ne serviront qu’à l’instruction nanmoins devant l’urgence modifiera finalement certains d’entre eux il n’y aura que 28 exemplaires d’instruction non armée tous les autres sortis des chaîne de la snkm sont provisoirement réceptionné par l’armée de l’air et
Vont revenir plus tard en ordre dispersé à Blagnac ou en organise un atelier pour les modifier au standard bon de guerre ce qui nécessite encore 10 jours de travail par appareil ce n’est qu’à partir du numéro 208 que le dewatine 520 est figé dans sa définition et sort des chaînes de montage
En étant bonb de guerre directement on parle là de 2 watin 520 S c’est ainsi qu’il apparaît sur les documents techniques d’usine S pour avion de série en attendant les de watines 520 d’entraînement sont livré à trois groupes en plus du groupe de chasse 13 il vont être livrés au groupe de
Chasse 2 3 33 et 27 qui sont pressentis pour être transformés et chacun d’eux vont recevoir trois appareils d’instruction afin que les pilotes qui se battent sur le front puissent se faire la main sur leur futur monture avant avant de la recevoir en dotation officielle le 28 avril 1940 un second
Groupe le GC 23 est rappelé du front pour être transformé à son tour il s’installe au Luc dans le Var il y arrive le 9 mai 1940 le lendemain c’est l’attaque allemande qui précipite les choses le dewatine 520 va connaître son épreuve du feu je voulais conclure cette vidéo en signalant quelques
Ouvrages pour ceux qui souhaitent se documenter il y a tout d’abord le dewatine 520 écrit par Anel et Jean Cuny qui est édité par les éditions La rivière la même maison d’édition qui édite la revue mensuelle le fan de l’aviation ce livre a été écrit par Raymond Anel donc
Qui était très proche d’Émile dewatine il était lui-même ingénieur aéronautique dans les années 50 il a bien connu Émile dewatin et il a rédigé cet ouvrage que on peut encore trouver je pense assez facilement sur le marché de l’occasion c’est le meilleur ouvrage sur le dewatine 520
Raymond Danel a également écrit d’autres ouvrages sur les avions de Watine et aussi une biographie d’m000 de Watine toujours aux éditions la rivière donc ben je signalerai également le mensuel Le Fanan de l’aviation où de temps en temps vous avez des articles sur le dewatine 520 sur le
Numéro du mois d’avril vous en avez un sur les de botine qui sont ont été livré à la Bulgarie et je tiens à signaler aussi l’excellente revue les ailes de Matthieu coma qui elle est spécialisée
Sur l’aviation française et qui pour à peu près un numéro sur de vous parle du detine 520 tout particulièrement dans le numéro 10 où il parle de l’évolution technique du dewatine 520 tout au long de sa production c’est peut-être un peu technique mais c’est absolument [Musique] passionnant [Musique] [Musique]
14 Comments
Oh oui le D-520 !
Aero Masterclass c'est la meilleure motivation pour ouvrir les yeux le samedi matin à 8 h 🎉
Le spit francais. Enfin!! Danke
De grand David, excellent. Avec on l’oublie souvent notre Olivier. Bravo les gars.
Le 520 est mythique, c'est le Graal ! St Eloi le st patron des travailleurs!
Il n'en reste aucun?
Le D520 doit sa dénomination au 520km par heure si je ne m'abuse
Merci Beaucoup. Excellente vidéo très bien documentée et complète.
Bonjour, il avait fière allure mon D.520 Heller fin des années 70 au milieu des spits et 109 😊, en tant que belge, mon rapport avec cet appareil aurait du être moins fort qu'un jeune français de l'époque, mais je trouvais cet appareil si beau, si gracieux que j'en étais presque tombé amoureux. Aujourd'hui la marque Heller n'est malheureusement plus que l'ombre d'elle même, et heureusement qu'une certaine marque japonaise bien connue à eu l'idée de nous sortir une nouvelle représentation de cet appareil mythique. Merci pour cette vidéo, je me réjouis de la suite avec impatience😊.
Oh, quel beau cadeau pour le jour anniversaire de ma femme ! Bon, elle, elle n'est pas aussi passionnée que moi par l'aviation, ce n'est d'ailleurs absolument pas son truc, mais à raison d'un épisode toutes les semaines, vous devriez clore la série la veille du mien ! Et merci encore pour cet excellent exposé. J'avais eu la chance de pouvoir lire des articles sur le D513 et le D520 issus de certaines de vos sources alors que j'arrivais encore à me concentrer sur des lectures soutenues alors que je suis atteint d'une pathologie qui la rend compliquée, à mon grand désarroi, moi qui avait fait des études d'Histoire. Je crois d'ailleurs que vous répondez à l'un de mes What If si je n'avais pas été malade et avait pu les poursuivre : une spécialisation dans l'Histoire de l'aviation ne m'aurait pas déplue. La vie en a fait autre chose, néanmoins je suis avec passion vos exposés qui me font compenser par la vidéo ce que je n'arrive plus à faire par la lecture. Je ne peux donc que vous encourager à poursuivre cette chaine Youtube, vous et certains de vos collègues qui vous complétez et entretenez la passion pour cet espace de liberté… même si le ciel ne l'est pas vraiment lorsqu'il faut faire cohabiter tout ce qui peut voler, du plus gros aéronef, au plus petit oiseau. Bon week-end et merci encore pour cette vidéo !
au musee de l aviation jacques MAILLARD a warluis pres de beauvais nous avons deux moeurs HISPANO de dewoitine 520
l un d etre eux provenant d un DEWOITINE capture par la LUFTWAFFE crashe pres de PONTLEVOY nous avons aussi le canon axial tirant a traver l helice tordu dans le crash
Un très beau documentaire, merci et vivement la suite!
pour en revenir au moteur HISPANO de dewoitine 520 " germanise" de warluis nous avons au musee tout le detail de ce crash
laisser message pour le demander
a bientot a tous
Sacrée machine au destin un peu triste. Les ailes françaises ont depuis sacrément remonté la barre avec les familles Mystère, Jaguar, Mirage, Rafale et j'en passe. Si cet avion avait pu évoluer comme ses contemporains alliés tout au long de la guerre, nul doute qu'il figurerait au Panthéon