Le 22 février 2024, le Shift Project organisait la deuxième édition des Rencontres Académiques, sur la thématique des puits de carbone.

    Consacrées aux enjeux énergétiques, climatiques et d’épuisement de nos ressources, les « rencontres académiques » du Shift réunissent une fois par an un réseau transdisciplinaire d’experts et de chercheurs travaillant sur ces thématiques. Ces rencontres sont l’occasion de confronter les points de vue et d’alimenter tant les réflexions que les actions collectives sur les sujets traités. Interventions d’experts, tables rondes et débats se succèdent tout au long de la journée. L’objectif : acquérir des connaissances sur les avancées des sujets émergents, organiser des débats basés sur des critères scientifiques et encourager un dialogue éclairé et collaboratif permettant aux différents acteurs de mettre en commun leurs connaissances, leurs expériences et leurs points de vue.

    Programme :
    • Isabelle Czernichowski-Lauriol, Anciennement chargée de mission Recherche et Politiques Publiques sur le sujet CCS et l’atténuation du changement climatique, BRGM
    • Grégory Nocton, Chercheur au CNRS, Enseignant à l’Ecole Polytechnique, Président de CenTRA

    ⚠ Rappel : mieux qu’une vidéo légère, pas de vidéo du tout !
    👉 Pour écouter cette vidéo sans charger l’image : tinyurl.com/mvk8dk8u

    Donc pour commencer je vais vous rappeler la cause principale du du réchauffement climatique c’est que l’homme par toutes ses activités a déstocké du carbone des forêts des sols mais surtout du carbone fossile c’est-à-dire le le charbon le pétrole le gaz naturel qui qui a été extrait sous terre

    Voilà alors avant le début de l’ère industrielle il y avait un équilibre entre les concentrations en CO2 de l’atmosphère de l’océan de la végétation et les sols c’est les flèches vertes à l’équilibre euh qui garantissaient une concentration dans l’atmosphère de 280 ppm mais depuis que l’homme surtout Déstock du carbone du sous-sol mais

    Aussi la déforestation et des sols voilà il y a des énormes quantité de de CO2 qui sont émises dans l’atmosphère heureusement les puit de carbone naturel dont on a parlé ce matin atténu de moitié ce phénomène mais il y a quand même la moitié du CO2 qui se retrouve

    Dans l’atmosphère et il cause le changement climatique alors l’idée c’est puisque la cause du problème vient qu’on a déstocké du carbone du sous-sol et ben on se dit ben pourquoi pas le renvoyer dans le sous-sol et en fait c’est pas une idée farfelue puisque par exemple en France

    Mais aussi dans de nombreux pays dans le sud-est de la France vous avez la province carbogazeuse française où il y a beaucoup de CO2 naturel d’origine volcanique et ou manentellique qui remontent des profondeurs de la terre vers la surface parfois il donnent des sources carbogazeuses bien connues c’est

    Les petits points rouges les eau sont exploitées par exemple Perrier badois Vichi et cetera et par endroit les grosses étoil blanches c’est desgisement naturel de CO2 c’est du CO2 pur qui est là depuis euh des plusieurs millions d’années euh et et qui montre que les formations géologiques peuvent piéger de très

    Grandes quantités de CO2 pendant des pendant une durée euh permanente voilà on les a trouvé d’ailleurs en cherchant du pétrole et du gaz quand on a foré en croyant trouveré du pétrole et du gaz naturel c’était du CO2 pur voilà donc on se sert de toutes ces ces manifestations naturelles de CO2

    Soit les gisements soit les émanations dans les sources pour étudier les phénomènes comment les formations géologiques retiennent le CO2 de manière permanente et comment il peut migrer à travers les failles jusque vers la surface du sol d’où l’idée de mettre en pratique toute une technologie qui est en fait un

    Assemblage de diverses technologies c’est d’abord la captage du CO2 de tout type d’industrie du CO2 résiduel qu’on arrive pas à à comment dire à réduire autrement on peut aussi d’ailleurs en capter dans l’atmosphère mais les concentrations à COD sont beaucoup plus diluées dans l’atmosphère après on peut pas le

    Stocker n’importe où dans le sous-sol il faut que les conditions géologiques des des conditions favorables donc il va falloir prévoir de le transporter par différents modes jusqu’à un lieu de stockage adopté adapté et puis il y a une partie du CO2 qu’on peut aussi essayer de valoriser en par exemple en

    Formant des carburant synthétique en le combinant de l’hydrogène ou en forment des minéraux ou des plastiques et cetera ou en utilisant dans les ser donc vous avez tous ces acronymes alors c’est le le terme anglais qui est le plus connu CCS quand on y ajoute aussi la

    Valorisation du CO2 ben ça fait CCUS ou CCU si c’est que captage et utilisation donc vous voyez c’est tout un assemblage de technologie qu’ va falloir combiner et et mettre en œuvre et euh tout ça pour réduire les émissions résiduel de tout types d’industries dont les assiries les cimenteries les

    Incinérateurs de déchets les les raffineries dans certains pays les centrales thermiques à charbon aussi la production d’hydrogène et cetera mais d’autrees part retirer du CO2 de l’atmosphère ce qu’on appelle les émissions négatives si on capte le CO2 sur des centrales biomasse où on le capte directement dans l’atmosphère pour

    Après le stocker sous terre et alors je vais vous expliquer à quoi ressemble le sous-sol sous nos pieds c’est un milfeuille de cou géologique poreuse et perméable tel que les grés les calcaires qui contiennent de l’eau c’est en bleu et des couches argileuse imperméable euh qui sont en marron voilà donc la la

    Nappe l’acquifère le plus superficiel ici il contient de l’eau douce utilisée pour l’eau potable mais plus on va en profondeur plus l’eau devient salée plus à lesclot de mer et donc on n’utilise pas du tout ces aquifères donc l’idée c’est de stocker euh le CO2 dans les dans les roches poreuses et perméables

    Euh en entre les minéraux des roches dans les aquferes salin profond ou alors localement c’est ça euh localement il peut y avoir des des des anciens réservoirs de pétrole ou de gaz qui ont fait la la preuve qu’ils ont contenu euh des des des fluides et qui peuvent être

    Utilisés aussi pour stocker du CO2 alors je vais vous montrer le petit principe en vidéo euh dure une minute sur un projet en mer du Nord en Écosse voilà vous allez voir en jaune sous la mer du Nord il y a un aquifè graiseux c’est un sable consolidé qui pe offre de grandes

    Capacités de stockage donc les Écossais prévoient de capter le CO2 de différentes industries euh pour le transporter par canalisation jusqu’à une plateforme en mer voilà où ils vont l’injecter dans un aquifère salin profond alors vous verrez c’est très profondément il y a énormément de couches géologique c’est au-delà de 800

    M profondeur dans ce cas-là c’est même à 2400 m 2 km4 et le CO2 qui est sous forme d’ comme un liquide en fait il est plus gazeux à cette profondeur il est un peu plus léger que au salé du réservoir donc il va un peu

    Remonter vers la base vers la base vers le sommet de l’aquifère à la base de la roche couverture imperméable argileuse qui va empêcher sa remontée et là il peut être piégé pendant de manière permanente dans le sous-sol voilà c’est tout je vais passer à l’autre diapo c’est le

    Principe ah oui alors comme je vous le disais euh au-delà de 800 m de profondeur le CO2 n’est plus à l’état gazeux à cause du gradient de pression et de température il est à l’état super critique au ce qu’on appelle l’état thermodynamique et en fait il ressemble

    À un liquide donc il est très très comprimé il écupe très peu de place et il va baigner les ports des roches un peu comme une éponge qui emprisonne le CO2 euh il y a quatre mécanismes de piégeage vous ai parlé de la couverture imperméable qui est au-dessus

    C’est le piéage structural il il a aussi un piégeage résiduel c’est-à-dire quand le le CO2 plus ou moins liquide migre dans la roche aquifère réservoir il y a des bulles isolées qui restent piégé c’est le piégage résiduel du fait des forces de capillarité au fil du temps il y a de

    Plus en plus de CO2 qui se dissou dans l’eau salée et comme l’eau salée enrichit en CO2 est plus lourde ça a tendance à migrer par vers le vers le la base du réservoir donc ça accroit de le piégeage et et la sécurité aussi et sur le très long terme selon la composition

    Minéralogique du réservoir il peut y avoir de formation de minéraux carbonatés ce qu’on appelle un piégeage minéral voilà les quatre types de piégeage et ces quatre mécanismes de piégeage ça varie dans le temps la le piégeage par solubilité par piégage minéral c’est sur le très long terme que

    Il devient de plus en plus important euh mais au début c’est surtout sous forme dense piégeage structural et aussi un peu résiduel que que c’est piégé voilà alors faut savoir que le CCS c’est déjà une une réalité industrielle puisque ça cette carte elle date de 2020 vous voyez

    Les gros ronds c’est les de déploiement industriel des projets déployés à les taille industriell et les petits points c’est des test pilotes qui ont été réalisés en rouge c’est en opération ou en construction en bleu c’est en développement donc vous voyez que toute l’Amérique du Nord l’Europe surtout

    L’Europe du Nord mais aussi l’Asie l’Australie et cetera le Moyen-Orient s’intéresse à ces technologies et font des efforts pour la développer et mais il y a un Chau d’échelle considérabl à atteindre pour passer de 40 millions de tonnes de CO2 par an à en 2050 7,6 milliards de tonnes de CO2 d’après le

    Scénario net z0ro de l’Agence internationale de l’énergie donc en fait on en est au tout début et le véritable enjeu maintenant au niveau européen au niveau mondial c’est de faire décoller cette technologie pour Ben pour qu’elle contribue à à l’atteint des objectifs de neutralité carbone alors en 2020 23 il y

    A 41 installations CCS en opération dont deux en Europe slner c’est depuis 1996 en Norvège parmi ces 41 il y en a trois qui sont lié à de la production d’éthanol donc ça c’est du Bex c’est-à-dire ça retire du CO2 de l’atmosphère grâce à la

    À la la biomasse il y en a une qui capte le CO2 dans l’atmosphère c’est en Irlande et il y en a 26 à construction donc six nouvelles en Europe don par exemple une en Norvège norsen light qui est très connu qui va démarrer l’injection cette année

    Et il y a aussi deux autres centrales BX lié à de la cogénération bomass biomasse à Oslo et Rotterdam il y a trois Dax aussi en construction en Irlande en Oman et en US aux USA voilà et cette carte qui vient d’être produite par l’agence européenne cinea euh montre que il y a

    98 projets qui ont été financés depuis 2018 alors en Europe alors en vert c’est des projets euh de recherche et dem de recherche en fait par le programme Horizon Europe horizon 2020 euh en violet c’est le fond de l’innovation européen et en bleu c’est le le mécanisme euh le le mécanisme d’interconnexion en

    Europe la partie énergie notamment des réseaux de transport vous voyez de de CO2 pour aller d’un Pier à l’autre pour permettre le le le transport transfrontière euh alors qu’est-ce qu’il en est en France en France bon sont représentés en rouge là les les émetteurs supérieurs à 500000 tonnes de

    CO2 par an euh donc en fait ce qui est intéressant en France c’est de réfléchir à des scénarios pour décarboner les territoires mais vraiment en en s’adaptant aux spécificités par exemple géographique géologique socio-économique et aussi au besoins des territoires et où on pourrait stocker en France parce que actuellement tous les projets de

    Stockage qui sont en cours ou en grand développement en Europe c’est tout sous la mer du Nord parce qu’on a beaucoup ctériser le sous-sol pour toutes les activités pétrolières et gazières il est connu mais ailleurs on connaît beaucoup moins bien le sous-sol et alors en France on a la particularité d’avoir

    Trois grands bassins géologiques sédimentaires propices au stockage de CO2 c’est tout le Bassin parisien ici avec les couches de profondeur là vous voyez des couches géologiques le bassin aquittin vous voyez qui ça va même offshore donc il pourrait y avoir des possibilités de stockage aussi offshore onshore et le bassin du Sud-Est

    Aussi même offshore il pourrait peut-être y avoir des possibilités de stockage mais ça a pas encore été étudié euh donc je je voulais juste parler de ce projet européen qui est déjà terminé depuis 2 ans et qui était coordonné par le BRGM et qui qui s’attaquait à des à des régions

    Industrielles du Sud et de l’Est de l’Europe parce que beaucoup de choses se font au nord mais qu’est-ce qu’on peut faire au sud et au l’est de l’Europe et donc là l’idée c’était de réfléchir à des scénarios territoriaux locaux avant de d’envisager des grandes connexions par par exemple à les stocker entre CO2

    Jusqu’à sous la mer du Nord et donc c’est ces scénarios ont été fait en collaboration avec des comités régionaux de parties prenantes et je vous donne un exemple de scénario qui évidemment c’est à continué à creuser à et cetera mais c’est intéressant pour voir comment on peut essayer de réfléchir parce qu’en

    Fait c’est en mutualisant les efforts qu’on peut arriver euh aux meilleures solutions à un moindre coût par exemple ici vous avez Paris ici au ici donc c’est tout le sud et sud-est de Paris sur à peu près 40 km et là les principals émetteurs de CO2 ont été

    Répertoriés et notamment il y a il y a une usine chimique euh en en verre il y a cinq usines d’incinération de déchets et puis euh une centrale une centrale euh énergétique ici et euh scénarios ont été euh euh produits et calculés estimer euh du niveau technicoéconomique pour par exemple

    Commencer par eu capter les trois plus grandes sources de trois aller les envisager de les stocker dans un site de stockage qui est ici et un peu plus tard raccorder les autres sources et mettre aussi en œuvre en deuxième site de stockage voilà dans le dans le sous-sol

    À 2 km de profondeur dans les grés du Trias dans un aquifère salin profond donc dans ce scénario il y a un transport de CO2 par 120 km de canalisation et les calculs montrent sur la période 2025-250 c’est que pour les émissions irréductibles de CO2 de ces industrie ce

    Scénario permettrait de stocker à peu près 30 millions de tonnes capté et stocké dont neuf qui provienent de la biomasse via les centrales d’incinération donc ça ferait des émissions négatives ce qui reviendrait à un coût de 39,4 € par tonne de CO2 évité et ça ferait des quotas d’M mission sur

    Le marché du carbone européen économisé à hauteur de 2,5 milliards d’euros d’près les hypothèses qui ont été prise voilà les les types de choses qu’il faut commencer il faut mettre toutes les parties prenantes autour d’un territoire autour de la table pour réfléchir à tout ça qu’est-ce qui fait le plus sens il y

    A des initiatives dans le sud-ouest de la France initiatives à dunker il y a des initiatives au Havre dans l’estuire de la Loire et cetera alors quel potentiel global de de2 en France on le sait pas encore très bien parce qu’il y a eu beaucoup de projets antérieurs financés mais qui restent encore

    Théorique et donc vous voyez que c’est t tout ça c’est partiel dans dans dans toutes ces régions les les chiffres donnés mais c’est montre qu’il y a un potentiel et donc il y a vraiment la nécessité de de préciser les possibilités pour des stockage géologique sur le territoire

    Français onshore et offshore parce que on a le savoir-faire en France de pouvoir le faire et pour des questions de souveraineté de balance commerciale si on peut le faire en France ça peut être mieux que d’aller envoyer son son son CO2 sous la mer du Nord en Norvège

    Et puis aussi il y a la nécessité de caractériser finement des zones de stockage en France était proposé un pilote ce qui est en train de d’être fait dans le projet européen de recherche pilot stratégie sur un secteur du bassin parisien voilà alors les lignes de conduite pour la sécurité d’un

    Stockage de CO2 c’est étudié depuis longtemps euh on peut pas stocker n’importe où il faut vraiment j’ai pas le temps de détailler mais il faut vraiment choisir les bons sites bien les caractériser bien les mener bien surveiller et avoir un plan d’action de mesures corrective et il existe une

    Directive européenne qui existe qui encadre tout ça depuis déjà 2009 et il y a aussi des normes isons internationales quels impacts en cas de fuite à de CO2 à la surface de sol alors le CO2 il est pas inflammable il est pas explosif il est inodor on le reste on

    L’avale dans les boissons gazeuses il est pas toxique la f dose contrairement au CO et il y a que quand il dépasse 1 % dans l’air que là il peut y avoir commencer à avoir des problèmes évidemment s’il y a beaucoup trop de CO2 par absence d’oxygène et ben il y a un

    Risque d’asphyxie mais ça ça peut se produire uniquement dans des des caves ou dans des dépressions du sol ou le CO2 plus lourd de l’air va s’accumuler parce que sinon il se disperse dans l’atmosphère la plupart du temps le CO2 s’il y avait une fuite il se disperserit

    Dans l’atmosphère euh ou au fond de l’océan ce qui anile évidemment l’objectif écologique du stockage mais provoque pas une catastrophe sanitaire et euh pour vous montrer tout ça par exemple en auverges on est aller récemment visiter un site où du C naturel bulle c’est la source du Grand

    Saladis là de temps en temps il y a un giser toutes les 20 minutes qui sort il y a une usine d’embouteillage de gazeuse à côté et là les chercheurs mesurent sur le gaz le teneur de CO2 dans les gaz du sol voilà donc tout le monde a en tête

    La catastrophe du lac NIOS au Cameroun en 1986 c’était pas du tout d’un contexte de stockage géologique puisque c’était de du CO2 qui était accumulé dans le lac d’unun dans le dans l’eau d’un lac de cratère et qui a dégazé brutalement où il y a eu grand nombre de morts dans le

    Cas d’un stockage de CO2 il y a que l’éruption d’un forage qui pourrait provoquer de grandes quantités de CO2 mais il y aurait les debis seraient moin bien moindre et voilà il y a très peu de risque de provoquer des accidents mortels s’il y a des fites par les

    Failles les fractures et les failles du sous-sol là elle serait vraiment très localisé et très faible donc ce qu’il faut surtout surveiller c’est les forages ou les anciens puits les anciens forages voilà et pour finir euh pourrais dire que la la France est très engagée dans toutes ses recherches depuis

    Longtemps et le club CO2 qui est une association regroupe actuellement 75 membres entreprises organismes de recherche pour justement permettre de développer ces technologies en France et dans le monde je vous [Applaudissements] remercie euh bon d’abord merci beaucoup pour l’invitation donc je suis ravi d’être ici pour présenter euh des

    Activités autour du captage du dioxyde de carbone dans l’air euh donc moi je suis grégoryi Nocton donc je suis directeur de recherche au CNRS je travaille à l’École polytechnique euh donc je suis un chimiste je suis un spécialiste des métaux en particulier des métaux lourds des terres rares et de

    L’uranium euh j’ai je suis aussi professeur chargé de cours à l’École polytechnique et donc j’enseigne des cours de spécialités alors je suis une année un peu un peu charnière où j’arrête des cours de spécialité et je vais meorienter plus vers des cours un peu plus en relation avec le le

    Développement durable justement et toujours mon cours sur la chimie atmosphérique alors euh direct air capture capture directe ben du coup par rapport à ce qu’on a vu ce matin où on a vu des puits de carbone naturel des arbres on a parlé de forêt on a parlé d’océan quelle est la différence entre

    Ce bel arbre et euh des ventilateurs monstrueux dans le désert alors c’est pas très joli d’accord on est d’accord sauf que on sait très bien que on un problème avec notre dioxyde de carbone et ce qui est intéressant c’est de regarder un peu les ordres de grandeur et l’argument qu’on utilise souvent

    C’est que finalement un arbre c’est à peu près 40 kg par an de capter alors 40 kg c’est la fourchette haute he mais vous avez vu c’est un gros un bel arbre euh et donc du coup sur sur un sur un équipement d’AC on va à des quantités

    Donc là c’est un équipement au de 400 tonnes de CO2 par an mais sur les projets industriel dont je vais parler pas mal aujourd’hui c’est 1 million de tonnes de CO2 par an et ça ça correspond à la for for des ardenes qui me tient particulièrement à cœur en tant

    Qu’ardonis c’est juste pour donner une petite idée des ordres de grandeur de quoi on parle alors le problème principal il vient de ce chiffre là alors personne ne voit dans la salle parce que je l’ai mis tout en bas hein ça c’est le la quantité de de CO2 que

    L’on que l’on que l’on que l’on a en trop dans l’atmosphère par an et ce chiffre il est trop grand peu importe dans quel sens on prend le problème on peut mettre des arbes partout sur Terre de toute façon ce chiffre il est trop grand ça correspond à plus de 100 fois

    La la la la surface de forêt qu’on en France il faut réduire ce chiffre c’est très important et ça doit être la priorité d’AC ou pas d’AC il y a pas de solution il faut absolument réduire ce chiffre d’accord donc ça c’est le point important le deuxième la deuxième chose

    C’est que finalement un arbre on connaît son moteur soleil eau alors pas que de l’eau pure il a un peu de d’aminoacides dans dans l’eau pour que ça fonctionne euh mais du coup quel en est-il de de la DAC quelle énergie quelle ressources quelle utilisation mais c’est ce que je

    Vais essayer de vous montrer aujourd’hui alors comment ça marche alors ça marche avec les grands ventilateurs donc on envoie un flux d’air je vous rappelle l’air c’est 422,8 euh aujourd’hui je crois euh de ppm dans l’atmosphère euh donc pour les climatologues c’est beaucoup pour un chimiste c’est pas beaucoup euh et donc

    On envoie ce flux d’air sur des matériaux donc une ressource ça va purifier l’air ça va l’air va ressortir aux alentours de 100 ppm de CO2 et le matériau va s’être gonflé en CO2 euh à partir de là le matériau soit on fait de la séquestration carbone directe avec le

    Matériau mais et du coup on perd le matériau et donc on est obligé d’en racheter des nouveaux et ça c’est un problème de ressources euh ou alors la deuxième solution c’est une deuxième étape qui va être le relargage de du CO2 du matériau donc on va chauffer très

    Fort enfin on va utiliser de l’énergie pour ressortir le CO2 et le CO2 il va pouvoir le relarguer alors pas dans l’atmosphère hein sinon ce serait pas très malin euh mais on va essayer de le stocker ou de le valoriser euh alors euh quels sont les matériaux qu’on va

    Utiliser en particulier il y a plusieurs types de matériaux il plusieurs types de chimie que je vais présenter en détail donc les premiers sont des matériaux qui sont des solvants euh donc des amines de la potasse de la chaud qui sont dans l’eau la deuxième type de matériaux sont

    Les sorbants solides donc sont des un sorban c’est un matériau qui va être capable de capter le CO2 ou d’absorber le CO2 j’en parlerai un peu plus en détail puis d’autres méthodes dont je parlerai assez peu la première chose qui saute aux yeux c’est on voit la température de régénération là-bas en

    Droit en bas à droite pour ceux qui voient le tableau euh 900° donc il va falloir chauffer très très très fort pour ressortir le CO2 et évidemment puisqu’on parle d’énergie bah de combien d’énergie on parle et ben on parle de beaucoup beaucoup d’énergie he pour les méthodes qui utilise la chimie et la

    Chau et la potasse c’est un un peu plus d’un MWh par tonne de CO2 si on prend le projet tout à l’heure de 1 million de tonnes de en captage pour donner une ordre de grandeur ça fait près 500 éolienne pour faire tourner le le système donc c’est beaucoup d’énergie l’sorption c’est un

    Peu moins d’énergie pour pour la dessorption du du CO2 mais de façon globale ça reste 13 énergivore donc en fait les choix technologiques sont différents mais au final le coût complet énergétique est globalement le même alors justement quels sont les acteurs industriels et de quoi on parle au

    Niveau des ce qui développe en ce moment donc on parle plutôt de jeune pous start-up entre guillemets donc les premiers c’est climworks qui est une société suisse qui utilise la technologie des serbant solides j’en parlerai tout à l’heure et avec des des des plusieurs pilotes un peu partout en

    Europe en particulier un en Islande donc utilise la géothermie pour son énergie le deuxième c’est le nordaméricain carbon engineering avec leur projets ils ont plusieurs projets à 1 million de tonnes de CO2 de capter euh alors avec un plan qui va être utilisé don qui va être fabriqué qui est construit en ce

    Moment au Texas dans un État des États-Unis où le gaz naturel est pas très cher et donc du coup il va utiliser le gaz naturel comme comme source d’énergie euh puis de de de d’autres acteurs un plus récents global thermostat et airloom alors airloom c’est intéressant c’est ils ont compris

    Queil fallait utiliser de l’énergie bas carbone ils sont largement financés par Bill Gates et V en particulier utiliser du solaire en Californie bien euh alors on va parler un petit peu d’argent combien ça coûte tout ça l’IEA et la société américaine de physique a estimé

    Les coût à peu près 300 et 500 dollars par tonne de CO2 capté et David case qui est euh prof à Harvard et qui a créé la la société carbon engineering a estimé les coûts euh sur son projet Stratos donc 1 million de tonnes de CO2 entre

    Une centaine et 250 dollars par an effectivement c’est ce coup-là qui va permetre de développer ou pas la technologie de façon importante alors on a besoin de beaucoup d’énergie mais du coup est-ce que ça a du sens en gros allumer du gaz pour capter du CO2 c’est

    Pas très sérieux euh du coup euh il y a des analyses en cycle de qui ont été réalisé donc là je vous présente une des analyses qui a été effectuée qui est qui est assez complète et ce qu’on voit sur ce graphique c’est que finalement ça dépend énormément de l’énergie que vous

    Allez utiliser si vous utilisez l’énergie du réseau en Grèce par exemple ben on voit que ça sert à rien du tout parce que en gros tout l’intensité carbone que vous utilisez pour l’énergie vous la récupérez pour votre captage et ça a une efficacité carbone de 9 %. en

    Revanche dans les pays où le le le le réseau a des des des énergies bas carbone comme l’Islande par exemple ou la Norvège on voit que là il y a des efficacités carbone qui sont beaucoup plus importantes 92 95 % et là la technologie commence à avoir du sens

    Alors si on regarde un petit peu les autres aspects de la CV on voit que c’est très relié à la consommation énergétique et finalement c’est une technologie qui va être intéressante seulement et seulement si vous avez de l’énergie bacarbone et c’est bien la problématique de la régénération de CO2

    Qui va poser problème alors je peux pas résister je suis profpre de chimie je vous ai mis un peu de chimie euh donc je vous présente un peu les différentes solutions de sorban euh donc pour carbon engineering par exemple ils vont utiliser des méthodes basées sur des

    Solvants donc qu’est-ce qui se passe en gros c’est qu’on utilise de de l’eau basique donc avec de la potasse qui réagit avec du CO2 et qui forme des carbonates solubles jusque-là rien de d’exceptionnel en chimie c’est ce qui se passe à l’état naturel depuis des millions d’années sauf que là on veut

    Accélérer le process ensuite des carbonate soluble on les transforme en carbonate insoluble avec de la chaud et on forme du carbonate de calcium qui est globalement de la crèie et ça c’est un des problèmes parce que si les réactivités les réactions chimiques sont très connues marchent très bien c’est

    Très sélectif il y a pas de produit il y a pas d’autres produits qui sont formés le problème c’est qu’on forme littéralement un caillou et de la créie et donc c’est très très très stable et donc du coup quand on veut régénérer la

    Chaud et la et le CO2 ben du coup on va être obligé de chauffer très fort 900°g et c’est c’est c’est un des problèmes l’autre problème c’est que pour ceux qui connaissent un peu de chimie potasse et chaud sont des produits qui sont corrosifs et donc du coup on va avoir

    Une des problèmes d’investisement on va d’investir énormément pour sur des très grandes infrastructures pour que le process soit rentable et ce qui explique pourquoi carbon engineering construit des très très très très très grosses usine American style d’accord euh la deuxième solution que je vous proposais tout à l’heure ce sont les sorbants

    Solides donc principalement ce sont des Amin qui sont sur des supports alors une amine c’est une molécule chimique qui un atome d’azote euh ça réagit également donc c’est basique également ça réagit avec le CO2 pour former des carbamates des bicarbonates donc vous voyez la chimie est un peu moins sélective un

    Petit peu plus compliquée mais ça a l’avantage de former des des des produits qui sont beaucoup moins stables ce qui fait que la régénération par chauffage va être beaucoup plus facile alors comment ça marche globalement on met on supporte des amines sur sur des supports solides on fabrique des filtres

    On envoie le le de l’air avec des gros ventilateurs pour accélérer le flux sur ces filtres et quand le filtre est plein ben on vide c’est principe d’un aspirateur euh alors c’est c’est c’est c’est assez pratique comme technologie ça permet de ne pas développer des énormes infrastructures

    Parce que c’est juste un filtre qu’il faut qu’il faut vider finalement euh et donc la la société clamworks qui une société suisse euh a réussi à à à coupler finalement les activités d’AC avec des de l’utilisation du dioxyde de carbone directement pour faire par exemple des boissons gazeuses donc qui

    Se sont installé juste à côté de de de de quelqu’un qui faisait des boissons gazuses ils utilisaient le CO2 qui capture dans l’air pour faire des boissons gazeuses ils sont un un installé à côté de d’une serre qui fabriquait des qui fait pousser des tomates et donc il utilise le CO2

    Directement en fertilisant Agricole vous voyez c’est beaucoup plus adaptable on n’est pas obligé de construire des groses grosses usines et il y a une diversification des applications alors il y a quand même deux trois problèmes parce que il faut gérer en particulier la chute de pression parce que quand

    Vous envoyez de l’air très rapidement sur un filtre et ben ça fait que le filtre hypercolle et ça les ingénieurs suisses ont fait des beaux développements je vous encourage à lire les brevets il y a plein de beaux schémas et pour ceux qui aiment la mécanique c’est super intéressant euh et

    Puis ensuite il y a les matériaux émergents donc ceux que que qui qui qui arrivent sur le marché qui sont un très bas niveau de TRL donc les éolites qui sont principalement des aliminosilicates euh donc la chimie des éolites est connue depuis nombreuses années c’est c’est des aluminosilicat pour eux euh

    Principalement la chimie qui qui est reliée à la DAC c’est qu’on va modifier les les les éolites en mettant des amines à l’intérieur pour augmenter la surface de contact et donc augmenter la capacité de de de capture du CO2 et puis la technologie mu MU pour métal organque

    Framework donc ce sont des technologies donc on voit où on a des métaux qui sont reliés avec des liant organiques et ce qui ça crée un espace donc ça fait des matériaux pour eux et donc quand on change le Lian et quand on change le le

    Métal on peut moduler la taille de la cavité et donc faire des adsorptions sélectives alors pour ceux qui sont intéressés à cette chimie pour le CO2 en particulier pour la DAC donc c’est une technologie qui est déjà présente sur la capture carbone mais en en post

    Combustion euh donc c’est ce que venê de vous expliquer ma collègue donc directement quand on a des concentrations de CO2 beaucoup plus élevées à dans les cheminées des usines entre 4 et 20 % ça marche bien 400 ppm on est à 0,04 %. il y a beaucoup d’eau

    Dans l’air c’est très embêtant et donc du coup ça pose POS des problèmes de sélectivité donc c’est pour ça que on est à assez bas niveau de TRL l’autre avantage des mu c’est qu’on va pouvoir combiner l’adsorption du CO2 et la transformation chimique vous avez vu je

    Vous ai dit il y a des métaux et sur des métaux on peut faire de la chimie et donc on va pouvoir combiner récupération du CO2 et transformation du CO2 directement et ça c’est un gros intérêt parce que ça va modifier pas mal le business model parce que si vous

    Fabriquez une molécule que vous pouvez vendre forcément vos coûts globaux vont diminuer de façon importante donc de façon générale vous voyez on est un peu re entre les entre deux entre deux systèmes donc entre fabriquer des cailloux don ça on sait très bien faire mais c’est très très difficile et très

    Énergivore pour relarguer le CO2 et des matériaux qui sont certainement beaucoup plus prometteurs mais où il y a pas mal de problèmes de sélectivité où on est on a ses bat TRL et finalement les amines elles sont un peu intermédiaires entre entre cel euh alors quels sont les lieux

    D’innovation vers où on va donc un des points intéressants ça serait de limiter la régénération et donc du coup de faire des DACs pass donc ça c’est l’idée du de l’arbre artificiel de claos Lachner qui est arizona state donc qu’est-ce qui se passe là-dessus donc en fait vous voyez

    Ça ce sont des filtres donc le le CO2 le vent fait souffler le CO2 sur ces filtres qui sont composés de de de polymères d’Amine qui récupère le CO2 qui capte le CO2 et la nuit les filtres sont hop mis dans la petite guitoune là qui contient de l’eau et l’eau remplace

    Le CO2 dans les ports de la de de du du polymère et le CO2 est relibéré de cette façonlà et là journée hop le filtre ressort le vent sèche les filtres bon c’est c’est super intéressant comme technologie très très très très utile euh le seul problème c’est que clos il

    Habite en Arizona dans le désert le plus sec du monde et donc du coup le problème c’est l’eau quand on est dans un endroit un peu humide ça marche un peu moins bien c’est quand même une super technologie avec beaucoup d’innovation et de belles chimies pour la suite vous

    Avez compris c’est les méthodes de régénération qui vont être importantes et la combinaison entre les matériaux qu’on utilise et les méthodes de régénération qu’on utilise et je vous en cite quelquesunes donc les plasmas la photochimie les fours solaires les membranes l’électrochimie la radiolyse il y a pltor de l’itérature sur les

    Nouvelles méthodes qu’on va pouvoir utiliser en orange je vous ai mis celle qu’on regarde un petit peu plus en particulier à l’X donc avec les plasm parce qu’il y a un labo de plasma très performant sur le sur sur l’X et puis aussi en photochimie donc là l’idée

    C’est d’utiliser de de de de de charger entre guillemets des matériaux de CO2 la nuit et d’utiliser la photochimie l’énergie photochimique du soleil la journée pour euh régénérer le matériel et qu’est-ce qu’on en fait de ce CO2 bon ben c’est très bien on a eu une intervention sur l’enfuissement donc

    Effectivement l’enfuissement c’est un des choix qui a été fait donc avec carbon climworks par exemple et qui est associé à carp fix en Islande pour faire de l’enfuissement 4401 dans le Sultana Doman mais la deuxième chose c’est qu’on peut en faire de la chimie et ça ça modifie énormément le le le business

    Model du système parce que si ici ça ça le business mod modèle c’est la compensation financière des gros producteurs de CO2 ici vous allez fabriquer quelque chose vous allez combiner par exemple le la la la capture du CO2 avec un électrolyseur qui va transformer le CO2 en monoxyde de

    Carbone et avec le l’hydrogène fabriqué à partir de l’électrolyse de l’eau vous allez faire du gaz de synthèse et donc c’est la brique élémentaire vers l’industrie vers toutes les industries chimiques du monde et donc là vous avez quelque chose que vous pouvez vendre et donc ça ça va forcément faire baisser

    Les coûts et la dernière chose c’est la valorisation passive c’est-à-dire euh utiliser la photochimie des approches bactériennes pour fabriquer à partir du CO2 de la biomasse donc c’est on remonte ce que nous avvez montré le collègue ce matin donc on a part de petites molécules pour remonter pour faire des

    Biopolymères ben là on est très très bas à niveau TRL et on s’intéresse à ça Alix voilà pour conclure euh actuellement la Dax c’est 27 implantations implantation alors en cours ou validé par les autorités euh mais il y a plus de 130 projets d’ici à 2030 pour 5 à 10

    Millions de tonnes par an euh à l’horizon 2030 75 millions à à l’horizon 2050 des coûts variables mais à la baisse 300 vers un peu moins de 100 euh donc on a vu le problème de l’enfuissement donc il faut trouver des sites géologiques ad adaptés donc c’est parfait qu’il y a des recherches

    Là-dessus euh l’intérêt de du du Power 2x donc de fabriquer du gaz de synthèse par exemple ou des choses qu’on peut vendre c’est que il va y avoir un un surplu d’énergie et on a besoin d’énergie bac carbone attention à l’effet rebond on va avoir un surplu

    D’énergie il va falloir se méfier qu’on on brûle pas du charbon pour augmenter pour avoir cette énergie là et euh la le le la les captures directes passives sont en train d’arriver mais c’est au stade de la recherche alors on reste des rêveurs donc c’est en train c’est en

    Train d’arriver mais on espère que ça va arriver euh mais voilà pour l’instant on on est là je vous remercie de votre [Applaudissements] attention bonjour Anne bringo du Réseau Action Climat question pour les deux on a vu qu’on peut effectivement capter le CO2 dans combien de ces projets il y a

    Réellement une séquestration c’est que si on utilise après le carbone pour faire des boissons gazeuses ou des fuels ben on va rejeter finalement le le CO2 dans l’atmosphère donc on aura pas gagner grand-chose sauf peut-être économiquement mais du coup dans combien des projets en cours ou des projets à

    Venir quelle est la part dans lesquel il y a une réelle séquestration je peux parler pour la DAC alors en fait ce qui s’est passé c’est c’est assez intéressant c’est qu’horiquement tous les projets d’AC il y avait de la séquestration associée euh donc le l’idée c’était d’être carbone

    Négatif et puis le C le CC le CCU donc carbon capture utilisation est arrivé les financements en particulier européens l’Europe a mis beaucoup d’argent là-dessus pour transformer le CO2 en quelque chose qu’on peut vendre et forcément le business model a complètement changé forcément les gens se sont rendus compte que avec le CO2

    Qui récupérait ils pouvait vendre quelque chose et du coup maintenant euh sur les nouveaux projet c’est pratiquement que du Power 2x mais sur les projets originaux c’était de la séquestration la partie utilisation permettre de de peut-être de boucler un peu le le le modèle économique de l’ensemble mais euh euh à part les

    L’utilisation ENF forme par exemple des minéraux carbonatés ou certains peut-être béton enrichiant en CO2 en carbone beaucoup de produits utilisés en fait dès qu’ils sont formés dès qu’ils sont utilisés ils remettent du CO2 par contre ça peut permettre de d’éviter de de de produire du du carbone fossile en

    Recyclant ce CO2 voilà mais l’essentiel du piégeage sera quand même par le stockage géologique qui va se faire euh je suis là Jean-Pierre d’erlin shifter voilà je poser une question sur le la pertinence de l’endroit où vous posez vos DAC parce que sur votre photo de présentation on l’impression que

    C’était au milieu du désert mais c’est peut-être mieux à côté du périf parisien par exemple alors j’adore cette photo parce que c’est une photo commerciale c’est pas vraiment quelque chose qui existe et c’est l’idée c’était de se dire on va mettre enfin les gens enfin vont vont

    Vont mettre de la DAC et en particulier c’est des grosses entreprises sont en train de construire donc on va les mettre dans un coin où il y a pas grand monde euh à côté du péf ça peut être une excellente idée mais pour ça il faut adapter la la technologie dans les

    Couloirs de métro aussi avec les courants d’air euh il y a certainement des choses à faire si on aime la technologie à raisonner alors je pense qu’il y a des gens qui réfléchissent mais d’abord il faut maturer la technologie vraiment être capable de de le faire après on peut imaginer pas mal

    De choses dès qu’on a un courant d’air ça sera pas mal de l’utiliser ouais oui excusez-moi alors AAD kamnishi Adem alors juste si je peux réagir sur cette réponse à à la base le directeur capture l’idée c’était de supprimer la brique transport donc on capte le CO2

    Directement à l’endroit où il y a le site de stockage et on l’injecte si c’est pour aller le mettre n’importe où et loin des sites de stockage on règle pas le problème du transport moi j’avais une question sur les coûts que vous avez annoncé alors les coûts qu’on voyait

    C’est ce qu’on espérait pour du CCS hein donc pour des fumé où le CO2 est concentré entre 10 et 20 % on voit qu’aujourd’hui après plus de 20 ans 30 ans de recherche on arrive pas à réduire les coût donc comment vous arrivez à moins de 100 dollars la tonne de CO2 je

    Suis impressionné faudrait poser la question à David case effectivement il argumente énormément sur sur les coûts qu’il propose pour son sa son entreprise qui est en construction he ça veut dire c’est c’est pas encore construit euh c’est mi mi 2025 donc dans un an et demi ça va commencer et puis dans une

    Quinzaine d’années on saura si a raison sur les coûts c’est vrai que ça paraît un petit peu faible une des raison principale je pense c’est un peu commercial c’est que ce qu’on dit c’est que pour que la Dax soit économiquement viable il faut arriver à 100 dollars 100 dollars la

    Tonne et donc du coup stratégiquement il faut absolument annoncer 100 dollars la tonne voilà mais c’est c’est c’est une projection financière et les projections financières voilà ils ont certainement tenu coup de l’augmentation de l’énergie du gaz fossile qu’il vont utiliser euh il y a a y a de l’argumentation dessus

    Av voir une fois que ça sera construit et juste pour finir excusez-moi parce que j’avais une question double c’était sur l’énergie DAC vous avez beaucoup insister sur le fait que c’était très énergivor je suis totalement d’accord avec vous et donc vous avez parlé d’énergie fossile ou par exemple on peut

    Utiliser du gaz pour faire fonctionner ce DAC et je me demandais la pertinence d’aller développer des ENR pour aller capter ce CO2 et maintenir des énergies fossile et pourquoi on travaillerait pas sur vraiment la décarbonisation de l’énergie et avoir l’énergie qui ne relarue pas du CO2 évidemment c’est c’est c’est c’est

    Enfin le point de vue le plus logique je vous ai dit hein le projet héritage là airloom qui qui en Californie c’est des des des centrales solaires monstrueuses financé par Bill Gates donc l’idée c’est d’utiliser des des énergie pas carbone euh après il y a un problème de coût on

    Parlait du coût tout à l’heure la raison pour laquelle il arrive à 100 dollars c’est parce parce que le gaz au Texas il coûte pas cher euh oui bonjour euh je m’appelle Louis jellie je suis géophysicien à Ifremer et alors il m’arrive il m’est arrivé les dernières années d’expertiser

    Pour Bruxelles des dossiers de recherche soi-disant sur ce sujet de euh carbon capture and storage et bon et et la et la dernière fois enfin l’année dernière sur 10 dossiers il y en avait neuf qui étit soi-disant des projets dit de recherche financé par des fonds publics sur des sujets qui sont

    Archionnus l’industrie pétolière depuis 30 ans travaille sur ces sujets donc je vois pas pourquoi des fonds publics vont aujourd’hui à financer la recherche sur ces sujets moi je je je comprends pas je voudrais qu’on m’explique sur le plan alors c’est pas pareil pour Grégor ou bon c’est un sujet que je connais pas

    Mais il y a visiblement de de la recherche fondamentale mais en terme de recherche sur le carbon capture storage c’est c’est archi connu archi connu alors que vient faire pourquoi il y a des fonds publics qui qui payent sur ce truc pourquoi c’est pas les compagnies pétrolières elles-mêmes les pollueurs qui sont les

    Payeurs c’est une vraie question et donc l’État devrait plutôt légiférer que financer des recherches qui n’apportent rien sur le plan euh sur le plan fondamental alors là moi je suis pas tout à fait d’accord parce que en fait ça s’est développé pourquoi cette technologie c’est les fonds publics

    Justement il y a y a 30 ans le premier projet de recherche européen qui a financé non non parce que c’est pas du tout pareil d’extraire du pétrole ou du gaz naturel que de d’injecter du CO2 sur le long terme c’est bien sûr euh euh les pétroliers ont une connaissance du

    Sous-sol qu’il faut mettre à profit pour déployer ces stockages de CO2 d’ailleurs la Commission européenne maintenant les je crois dans un dernier texte les les comment dire les presque les obligent à le faire voilà mais il y a il y a c’est c’est tout des procédés

    Nouveau qui a fait 30 ans de recherche maintenant on est prêt à déployer mais il y a toujours de la recherche à faire pour améliorer les procédés que ça soit de captage réduire les coûts pareil pour le stockage le transport pour le stockage il faut bien comprendre les mécanismes

    Physico-chimiqu qui se passe dans le réservoir il faut développer des méthodes de surveillance à tous les niveaux qui soient en temps réel de plus en plus précise pour pouvoir intervenir si jamais quelque chose se se passa pas comme prévu et surtout l’enjeu c’est de déployer ces technologie dans le plus

    Grand des contextes possibles donc au début c’est des comment dire à slpur c’est un en Norvège premier bah c’était un un réservoir qui a les qualités de très très bonne perméabilité de porosité et cetera mais si on veut le faire dans le plusendroits possible y compris ailleurs en Europe et cetera les

    Réservoirs géologiques sont différents enfin il y a y a il y a et et plus on aura d’ailleurs de cas d’étude nouveau industriel que les chercheurs pourront étudier plus on sera à même de préciser tous les mécanismes les méthodologie et cetera pour déployer massivement dans le plus grand

    Nombre d’endroits et tous les projets d’ailleurs industrielsin actuellement ils ont besoin aussi de soutien de fonds publics pour démarrer parce que jusqu’à présent le marché européen du du du carbone a étéès très bas c’était pendant très longtemps à 5 € la tonne ça permet absolument pas de de démarrer les

    Projets parce que c’est très capitalistique et il faut vraiment planifier parce que c’est comme je disais c’est un assemblage de technologie il faut capter le CO2 il faut le transporter il faut le stocker donc ça doit vraiment être pensé et de manière aussi à minimiser les coûts en

    Mutualisant les efforts et pour ça pour vraiment le démarrage c’est pour ça que la Commission européenne vient de publier là il y a quelques jours sa stratégie de de management du carbone industriel et elle met bien l’accent sur ça disant que les premiers projets comme d’ailleurs le font la Norvège euh les

    Pays-Bas l’Angleterre et cetera les États-Unis il y a des des fonds publics des pour démarrer ses premiers projets et la France est en train aussi de se préparer pour ça euh Karina Zundel Air Liquide je j’ai une question par rapport au direct air capture pour moi il y a il

    Y a une il y a déjà quelque chose qui fonctionne pas parce qu’on a parlé jusqu’à présent de stockage de ou depuis donc de stockage à flux et là on parle de capture pour moi ça c’est pas la même c’est pas le même sujet ENF c’est autre

    Chose la capture ne résout pas le le stockage mais le le sur le sur ce que vous présentez euh j’ai du mal à comprendre où est votre dépense d’énergie vous je vous montrer une life cycle qui est fortement dépendante de l’énergie j’ai quand même l’impression que la la vraie énergie de cette

    Solution là elle provient de la mine donc pas du tout justement de là où vous vous positionne parce que effffectivement se positionner à côté d’unénergie renouvelable ce serait intéressant mais euh ça me paraît beaucoup beaucoup beaucoup de matière pour euh 400 ppm je donc dans votre life cycle combien de

    Cette énergie est à la mine et combien de cette énergie est insitue al je je suis pas sûr de comprendre le le le rapport avec la mine ben c’est du c’est de la matière vous faites un immeuble pour attraper 400 ppm donc c’est c’est c’est des c’est c’est du métal c’est du

    Métal qu’il allit fallu chercher dans une mine qu’il a fallu transporter et cetera et cetera et cetera donc le le dans dans quand on fait un live cycle assessment ENF on regarde combien de matériaux on a du oui bien sûr mais dans dans le dans le graphhe bon il est plus

    Là mais dans le graphe il y a il y a tous les aspects il y a l’aspect énergétique donc de la régénération la construction des bâtiment de l’infrastructure et enfin il y a y a on voyait pas très bien mais on voyait très bien on voyait très bien sur

    L’histogramme qu’il y avait plusieurs parties en couleur et tout a été calculé et en fait ça dépend de quelle énergie vous utilisez pour construire vos vos vos matériaux enfin pour construire vos vos infrastructures et surtout en opération c’est-à-dire lorsque vous captez le carbone et que vous devez

    Refaire le relargage donc vous dites que le le le gros parce que on le voit pas d’iciis désolé le gros du du life cycle l’opération et non pas la rgénération dis ok d’accord mercini la dernière juste une petite remarque avant la question j’avais entendu il y a quelques années clus

    Laner dire que pour que ça soit pour que ce soit vraiment efficace il fallait développ ça à l’échelle de l’industrie automobile aujourd’hui donc c’est pas un petit détail mais la question c’est pas celle-là les exemples que vous montrez je dis au passage je suis Jacques traer et du shift les éclans que

    Vous monttrz c’est la dizaine de millions de tonnes de CO2 chose comme ça alors que l’échelle pertinente c’est 1000 fois plus est-ce que c’est la géologie qui limite la taille des projets ou c’est simplement que c’est en recherche et développement et donc on fait pas des trucs gigantesques parce

    Que c’est pas la peine je je je je dirais que c’est plutôt parce que on est au stade de la recherche et développement l’usine carbon engineering 1 million de tonnes c’est l’année prochaine celle des 36000 tonnes de clim work c’est fin 2025 aussi donc on a besoin de voir d’un point de vue

    Industriel la faisabilité des choses je pense avant de s’engager sur tout un tas de projets qui qui pourrait être un peu risqué on va dire euh maintenant cllaos pas laologie ça va de paire dans dans le rapport de l’IOA que je mentionnais dans une des

    Références en 2022 il y a une étude de des sites géologiques potentiels entre guillemets pour le stockage et c’est pas ça qui a l’air limitant quand on regarde la capacité de capture en revanche je pense qu’on on est un petit peu dans l’attente de voir ce que la direct

    Capture va donner d’un point de vue industriel pour voir si c’est quelque chose qu’on peut développer mais effectivement claos il il explique bien qu’ va mettre à la place des cactus 1 million de d’arbres artificiels dans le désert d’Arizona bonsoir bonsoir euh je suis là euh vous

    Parliez tout à l’heure de 40 millions de tonnes capté en 2020 grâce au CCS euh ma question c’est pour capter ces 40 millions de tonnes vous avez dû en dépenser combien de l’autre côté donc un petit peu par rapport à l’analyse du cycle de vie et couplé à ça et adressé à

    La fois pour le CCS et pour la DAC est-ce que vous avez fait des analyses également d’impact sur la biodiversité terrestre et marine et pas uniquement sur le climat et le carbone merci etint al pour la première question je je saurais pas vous répondre mais il y a

    Des études qui ont été faites euh ces projets en fait l’ordre de grandeur d’un projet en général c’est 1 million de tonnes de CO2 par an un seul projet par exemple spnerur en mer du Nord c’est ça depuis 1996 donc c’est c’est c’est beaucoup plus important que ce que peut faire le DAC

    Actuellement en tout cas voilà sur l’autre question l’impact des plutôt de la partie stockage vous voulez dire sur les écosystèmes oui il y a eu beaucoup de de recherches qui ont été faites aussi en Europe à la fois si jamais il y avait une fuite qu’est-ce que ça pourrait

    Faire sur les écosystème marin qu’est-ce que ça pourrait faire s’il y a une fuite dans une prairie par exemple on a étudier des des des analogues naturels par exemple en Italie où il y a des du CO2 d’origine volcanique qui arrive dans une prairie à la feuille de croisement

    De de fracture de failles donc là la la végétation de la prairie est est affecté très très localement à cet endroit-là et après bon donc il y a eu des des des mesures qui ont été faites y compris dans le Massif Central et cetera mais après normalement si la fuite s’arrête

    La la les écosystèmes reprennent leur en fait sans même parler de fuite alors pour le coup je suis pas scientifique donc c’est peut-être une question ingénue mais euh le quand vous montrez que vous allez jusqu’à 800 m de profondeur euh au-delà de 800 m de profondeur moi ça me fait penser à du

    Forage pétrolier en haute mer et du coup bah tous les impacts néfastes sur la biodiversité marine pardon du fourage pétrolier pourquoi est-ce qu’il y aurait pas les mêmes impacts pour le CCS j’entends que d’un point de vue climatique on per c’est quelque chose qui permet de euh capter du carbone

    Plutôt que d’aller chercher des matières premières qui ont pour but de faire la combustion des énergies faile et donc d’avoir du carbone Infiné mais la production en elle-même industrielle nécessaire pour aller chercher tout ça est-ce que finalement elle a pas les mêmes impacts néfastes sur toutes les

    Autres pans à prendre en compte autre que le climat bah quand enfin injecter du CO2 sous terre il faut faut faire un forage et cetera euh on l’en voit très profondément sous terre donc normalement le le comment dire les écosystèmes de surface sont pas du tout affectés c’est

    Si que si jamais il y avait une une fuite qu’ pourrait y avoir un problème mais sinon tout se passe vraiment très profondément sous terre et il y a pas d’impact sur les les écosystèmes locaux alors ceci dit avant tout projet il est demandé de caractériser avant l’ injection les écosystèmes l’eau potable

    De la dame fréatique et cetera pour pouvoir s’assurer si jamais une fois il y avait un un souci par exemple on trouvit une concentration en CO2 élevée dans un sol pour savoir si ça peut venir du stockage ou si c’est lié à une autre cause il y a eu ce cas

    Par exemple au Canada dans un projet de stockage de CO2 dans le champ pétrolier de weburn à un moment il a un fermier qui a dit ah oui mais j’ai trop de CO2 dans mon champ c’est lié c’est lié à l’injection de CO2 et ça a été démontré

    Grâce à des analyses et des isotopes et cetera que c’était pas lié du tout à ça mais c’était lié aux variations naturelles du CO2 dans le sol lié aux saisons et cetera mais c’est hyper important de caractériter l’État zéro d’un site avant tout début d’injection pour pouvoir dire

    Si si un changement obchergé dans le futur est lié aux opérations de stockage ou est lié à une autre cause il y a eu total avait fait en France dans les années 2010 2013 un pilote de captage stockage et transport et stockage de CO2 dans un gisement à

    4,5 mètr 4,5 km de profondeur là auprès de lac et ils avaient fait aussi toute une série de d’analyses avant injection pendant l’injection après injection avec aussi il y avait des équipes de recherche financées par la NR qui qui ont aussi travaillé sur ce site donc c’est mais tout ça c’est

    Imposé par la directive européenne de stockage de CO2 il faut caractériser le site très bien avant toute [Musique] opération

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