Animé par Adeline HAUMONT, Chargée de mission Méthanisation – Association dInitiatives Locales pour les Energies et lEnvironnement AILE
Nicolas Dagorn – Arvalis
Grégory VRIGNAUD – Association Valeurs Agri Métha
Florent LAVAVASSEUR – INRAE
Battle KARIMI – Novasol Expert
Pierre MULLIEZ – CHAMBRE REGIONALE DAGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE

Vous pouvez télécharger les supports de présentations depuis cette page : https://www.bio360expo.com/Page/1099/programme-2023

Bonjour à tous et bienvenue à la conférence alors aujourd’hui comme son nom l’indique on va parler de CIV et de digesta et plus largement de l’impact des la méthanisation sur le fonctionnement des exploitations agricoles parce que leur fonctionnement est impacté par l’arrivée des materniseurs par l’intégration des cultures

Intermédiaires des cives on va utiliser beaucoup cette acronyme culture intermédiaire dans l’assolement qui peuvent des modifications des pratiques d’épandage du coup on va se poser la question quelle qu’est-ce que quels sont les nouveautés de la recherche ou qu’est-ce que qu’est-ce qu’aujourd’hui on peut dire la cherche dessives sur l’impact sur le stockage de

Carbone sur le rendement des cultures ensuite quel rendement peut espérer qu’elle préconisations peut faire en fonction de sa région on l’a conférence va se dérouler en deux temps un premier temps plutôt consacré aux cultures intermédiaires avec nos trois intervenants donc Nicolas Dagorn darvaliste feront Levavasseur d’inrae et Grégory Vignerot Dacia métallisation il

Se représenteront tout à l’heure ils auront chacun leur intervention qui va s’enchaîner puis nous prendrons un temps global sous format plutôt table ronde pour prendre vos questions nous aurons ensuite un deuxième temps consacré à la valorisation des digestats et aux impacts des digestats sur le fonctionnement des sols donc dans un

Deuxième temps voilà donc je vais tout de suite laisser la parole à Nicolas Dagorn voilà merci bonjour à tous donc Nicolas Dagorn donc je travaille chez ravalis sur les questions de bio ressources et à l’animation du projet récital un réseau d’essai sur sur les cultures intermédiaires à vocation énergétique ou

On travaille l’agronomie de Cécile et l’impact sur sur les cultures suivantes aussi un petit peu de ça tourne ça retourne vraiment de global sur cette question de CIV en essayant de d’adapter en fait les préconisations au contexte régionaux puisqu’en fait on a énormément de variabilité sur la production de

Cécile et elle s’intègre selon le les systèmes de culture qu’on a en région alors pour faire le point sur qu’on parle tous bien de la même chose dès le début de cette matinée donc quand on parle de si on parle de culture intermédiaire à vocation énergétiques donc on s’inscrit en fait dans des

Systèmes de séquences de trois cultures en deux ans ou cette civile vient s’intégrer entre deux cultures principales et c’est cette culture principale qui qui a entraîne la définition de cette cible là et les cultures principales sont définies dans un nouvel arrêté qui a été publié au 4 août dernier donc qui

Définit ses cultures principales et de fait définitive donc si vous voulez un peu connaître la définition de cette cible là je voudrais faire à ce à cet arrêté qui a été actualisé au cas où dernier et puis vu qu’on l’exporte on la valorise en énergie bah c’est une

Nouvelle production et on a aussi des questions d’intérêt économique pour pour les systèmes agricoles cependant cette production mais on a on a vraiment un objectif de rendement et on va pas la conduire comme une CIPAN ou un couvert agronomique donc on va essayer d’adapter et d’optimiser sa conduite pour maximiser le rendement et

Maximiser le biocoopy la question derrière pour les agriculteurs c’est donc de positionner sur quelle espèce de choisir quelle date de semis et optimiser l’ensemble de la litière technique pour cet objectif de production de biogaz est-ce qu’on a remarqué c’est qu’en fait on a énormément de variabilité à l’échelle nationale entre des systèmes

Dans le Sud-Ouest où on va être dans des systèmes maïs avec des forts potentiels de rendement et des systèmes plutôt dans le nord-est où on est des systèmes à base de culture divers ou on a une phase hivernale et un printemps qui peuvent être des fois plus

Secs qui sont un peu plus contraignants pour pour la production de biomasse donc l’idée du projet récital c’est de se baser sur un un réseau d’essai à l’échelle nationale pour essayer de définir un petit peu les meilleurs identités techniques et quels sont les potentiels de cessive quels sont les meilleurs optimums de

Date de récolte de semis pour pour ses cultures donc on arrive à la fin de ce projet récital donc on commence un petit peu à faire l’ensemble de diffusion de ces résultats avec les partenaires on a notamment dans la région Ouest une une journée de restitution le 3 mars

Prochain donc je vous invite à aller sur le stand help pour avoir plus d’informations sur sur cette journée et donc on fait la restitution région par région dans les dans les six prochains mois je vais maintenant passer dans le dur alors sur ces sites la première question qu’on se pose c’est souvent

Quels sont les espèces alors je vais vous parler de deux types de cible divers qui va venir s’introduire sur sur la période hivernale sur un semis d’automne et récolté au printemps sur sur la fin avril début mai et l’acidité dans un deuxième temps où je vais passer peut-être plus rapidement qui va venir

Se semer courant joint alors la nouvelle réglementation du du Katou de dernier oblige maintenant à un semis qui va forcément se produire en juin ou plutôt entre le premier et le cas et le 15 juin suivant la région et qui vont être récoltés généralement cours donc là d’abord sur sur ces 6

Divers on est en général sur des céréales classiques des siècles des tricks des orges des avoine pourquoi une base de céréales parce que c’est elle qui porte le rendement quand on va passer sur sur deux types de culture d’espèces je pense notamment à des colza des Brassicacées on a des des

Freins des freins techniques pour pour produire de la biomasse ou alors s’ils on est sur des légumineuses toute seule on est des fois un peu juste en terme de biomasse et aussi sur des contraintes techniques en termes de matières sèches qui font quand même que la graminée et

Les céréales dominent dans les sites qui sont produites parmi elles on a notamment le sec qui domine chez les agriculteurs alors dans les essais c’est pas forcément le sec qui produit le plus on a parfois des triticales voire des orges dans des bonnes conditions qui qui font des rendements équivalents

Sur sur une récolte de début mais alors dans dans la région West je vais dire que que le sel a quand même une bonne place souvent en mélange avec des légumineuses le la contrainte que peut avoir le sexe et c’est sa sensibilité à l’inverse quand on est sur des hauts rendements

Ce qu’il faut retenir c’est que potentiellement toutes ces espèces là c’est être TIC alors Jean ont des intérêts et peuvent être mis en mélange et il faut plutôt regarder quels sont les freins qui peut y avoir des freins liés à la tolérance au gel à la sensibilité maladie à la sensibilité la

Verte etc pour estimer le potentiel de rendement alors les on a mené des travaux pour évaluer ce potentiel de rendement à partir de somme de température donc on voit que on a un graillon qui se fait entre le sud-ouest de la France et le nord-est de la France

Début mai on peut facilement atteindre dans le Sud-Ouest notamment des 8 10 tonnes de matière sèches enfin avril dans nos essais sur notre station de Montardon on est on est tous les ans autour de ces de ces potentiels de biomasse là ici dans l’Ouest au 20 avril je vais dire qu’on va être

Aux alentours de 6 tonnes au 10 mai on va on va quasiment atteindre les 8 tonnes de matière sèches c’est ce que représente quasiment cette carte là qui est basée sur les sommes de température après ce potentiel il évolue il évolue de façon assez importante sur cette

Période là on va dire qu’on gagne une à deux tonnes de matière sèches par semaine mais ce qu’il faut voir c’est que le gain que je vais avoir sur sur ma production de biomasse sur macive je vais potentiellement impacter mon ma culture suivante et dans une logique

D’acceptation à un des pratiques liées à ces nouvelles cultures à destination non alimentaire il faut veiller à ce que on retrouve le bon équilibre entre production énergétique et production alimentaire donc là je vous présente des essais qui ont été réalisés dans le Sud-Ouest donc c’est un des essais où on

A le plus de retour sur la succession entre Steve et culture alimentaire donc on est dans des systèmes maïs sud-ouest et on voit que dans des systèmes maïs sud ouest on impacte d’au moins 10% le rendement du maïscrin suivant avec un maïs qui est pourtant à

Une CIF qui est pourtant récolté sur sur la fin avril donc plutôt une récolte précoce qui reste avec des potentiels de 6 à 8 tonnes sur ces aisselles donc cet impact il est il est à prendre en compte après l’impact ne dépend pas forcément de l’espèce c’est pas parce

Que je vais mettre un seigle ou un tritical ou une arche que l’impact va être plus important alors on a mené des aisselles là dessus on voit pas de différence entre les espèces de CIF que l’on met en place et l’impact sur le mail suivant on a plus d’impact suivant

La date de récolte que l’on va choisir pour la cive et son précédent là la référence c’est le l’histogramme tout à gauche c’est une destruction avec un une 6 pans à voile donc là on est plutôt dans un système classique où on va détruire notre couvert agronomique au

Cours de l’hiver et on va semer le maïs à la mi-avril c’était sur nos stations de boisnierville et on voit que quand on met une CIF quelle que soit la le précédent enfin le type de CIF que l’on met l’impact est statistiquement non différents on va avoir un impact de l’ordre de 10%

Également sur cet essai là sur l’année 2021 sur le maïs après ce qu’il faut voir c’est que l’impact peut être beaucoup plus fort dès qu’on retarde encore plus la récolte alors on n’arrive pas à expliquer tous les phénomènes qui qui permet d’expliquer l’impact sur le rendement de la culture

Suivante l’une des explications peut être notamment les stress hydriques peuvent subir la culture suivante après la récolte de la cive ces cartes là elles présentent nos dames notamment l’évolution du réservoir utile du sol suivant la date de récolte de la cive et on voit que quand on

Réalise une récolte en avril fin avril on est dans des situations où la scie va moins consommer la réserve le réservoir utile du sol que si on fait une récolte au 10 mai si on fait des simulations avec une récolte aux 15 20 mai et bah cette

Ce le risque va être encore plus élevé c’est à dire qu’on aura consommé encore plus la réservoir utile du sol et on aura moins d’eau potentiellement disponible pour la culture suivante donc la culture suivante qui va être plus rapidement à stress hydrique à savoir

Que le mois de mai est l’un des mois les plus vieux en France même si on a le changement climatique peut faire évoluer un petit peu c’est normal mais c’est souvent au mois de mai qu’on reconstitue le réservoir utile du du sol et qui permet d’avoir de l’eau disponible pour la culture

Suivante alors c’est là les cartes sont présentées sur un réservoir utile moyen bien sûr plus les réservoirs utiles et faibles plus le risque est élevé donc sur les des sols superficiels je pense notamment sur les sols séchant plutôt type Pays de Loire le risque est assez

Élevé quoi alors on a moins de risque sur la partie Ouest Bretagne c’est ce qu’on voit sur les cartes avec la zone la zone verte en Bretagne en ce qui concerne les CFDT lessive d’été on va être comme je l’ai dit en introduction sur des semis de joints là

Le stress hydrique va subir la cive donc c’est plus la culture suivante qui subit le stress mais c’est bien la cive rend son se contentiel assez aléatoire et là pour pour limiter et maximiser la production des cils c’est sur surtout semer le plus tôt possible un semi avant

Le 10 juillet et recommandable quel que soit les les régions alors ici en zone ouest on a des potentiels qui peuvent être intéressants sur les bords océaniques plus arrosés mais on peut être face à des facteurs d’échec quand on a des été avec des sommes de température

Et des avocats un peu transpiration très importante forcément on a des problèmes de levée ou après la levée des dédications des sols qui sont tellement importants que que les plantes donc là c’est bien maîtriser son le choix d’implantation de ces CIF par rapport au potentiel de l’année par

Rapport à son précédent et peut-être limiter les coûts que je vais investir vis-à-vis du rendu que je peux avoir quoi si je vois le temps qui tourne si je parle plutôt coup de production alors si on regarde le coup de production d’une cible là je présente les coûts de production de civivers faut

Bien savoir de quoi on parle et qu’est-ce qu’on intègre dans ce coup de production alors ici on prend des évaluations qu’on a fait dans dans le cadre de d’un outil qu’on appelle l’outil système sur une fermet type Grand Ouest et on a évalué le coup de la cive sur un système

Blettant de maïs ensilage où on a introduit la CIV d’hiver entre le blé et le maïs et vous voyez ici une évaluation des cours entre des rendements de la CIV à 6 tonnes 8 tonnes ou 10 tonnes et on a fait le choix de présenter ce

Ses coûts en coût complet donc c’est à dire qu’on prend l’ensemble des charges de qui s’affectent à la cive donc effectivement des charges d’opérationnelles qui sont les charges de semences les charges d’intrants notamment des charges liées à la fertilisation de la cive des charges liées à la mécanisation

Notamment au SMIC pour la préparation du sol à la récolte qui est une charge assez importante c’est c’est plus de 200 euros voire plus de 250 euros mais non de coût de récolte avec l’augmentation le commandant des coûts actuellement on pourrait réactualiser ce chiffre ces chiffres là à la hausse c’est le c’est

L’histogramme violet qui s’affiche c’est des coins assez important et on présente en cours complet aussi les charges fixes donc des charges de fermage diverses charges fixes qui qui qu’on applique à la CIF alors ça chaque agriculteur est libre de prendre en compte ces charges là ou pas on peut

Toujours y avoir le débat est-ce que ces charges fixes sont on les prend en compte à la CIV parce que la cive en toi c’est juste la culture intermédiaire et si je mets des charges fixes sur la culture intermédiaire ça veut dire que j’en ai moins sur la culture principale

Et on a aussi présenté sur ce graphique donc la dernière barre en bleu en bleu qui s’affiche le bleu un peu cassé c’est l’impact sur la culture suivante donc on a estimé en fait suivant la le potentiel de rendement un potentiel de rendement à 6 tonnes de matières semestre comme je

Vous l’ai dit tout à l’heure c’est plutôt un semis une récolte et un semis de la civil de récolte de la excusez-moi à la fin avril et un SMIC du maïs qui va se faire dans la foulée fin avril donc on va décaler d’une quinzaine de jours une date classique de maïs mais

Potentiellement l’impact va être même pas de 10 % sur ce maïs par contre quand je vais être à 8h on va être sur une récolte de l’Acif qui va être au 10 mai et un impact beaucoup plus important sur le maïs et encore plus extrémisé sur un rendement additone qui va être au-delà

Du 15 mai ou là on a pris un impact à plus de 20% sur sur rendement du maïs et donc on voit que quand on regarde à l’échelle de cette succession et ben on peut on peut réfléchir au coût donc à 8 tonnes de matière sèche avec un

Une prise en compte de l’impact sur le mail sans silage mon le coup complet qu’on a qu’on a évalué les aux alentours de 100 € tonnes de matière sèche donc c’est des coûts qui sont déjà assez élevés donc il faut bien faire attention à ce calcul

De coût une cible une cive c’est pas simplement je sais mais et je récolte il y a des coûts qui sont affiliés pour réussir cette cette culture là pour produire 8 tonnes de matière sèche début mais faut pas la conduire comme un simple couvert alors on a aussi fait des évaluations

Environnementales alors là je présente la consommation d’énergie qui est liée à la production au champ de la culture donc quand je dis consommation d’énergie c’est les consommations pour semer pour lier à la fertilisation la consommation d’énergie liée à la récolte donc ça c’est l’histogramme en bleu qu’on a

Qu’on a converti en mégajoules par hectare et la production d’énergie en mégajul par hectare c’est en fait une conversion de l’énergie que que permet les cultures que ce soit le maïs ou le blé en fait on a on a converti les rendements en énergie en mégajoules et quand on fait ce rapport de

Production et de convention de consommation donc l’efficience énergétique l’efficience énergétique globale à l’échelle de ces rotations elle augmente donc la cive permet bien de produire plus d’énergie même si en introduction cette culture là on va consommer de l’énergie pour semer pour récolter pour la fertilisation c’est souvent quelque chose qui est mis contre

Contre ces cultures là mais quand on regarde à l’échelle du champ c’est bien une évaluation à l’échelle du champ ici on a quand même une efficience énergétique qui est améliorée alors si on convertit ça en sur des des mesures qui parlent peut-être un peu plus à monsieur tout le monde c’est ou

Un peu moins de 15000 kWh par hectare c’est près de 30 000 30 000 km parcourus pour une voiture qui consomme 5 litres au sang ou un virgule deux maisons chauffés alors on a pris des références du ministère de la transition énergétique alors si on veut faire le bilan alors

C’est si qu’elle soit des civils divers ou dessives d’été on a bien des objectifs de services rendus par ces cultures-là de couverture des sols de limitations de l’érosion de de limitation de la perte d’éléments nutritifs de l’excivilisation notamment de l’azote on cherche aussi à avoir une couverture du sol de restitution de

Matières organiques j’ai pas évoqué mais ce serait évoqué par je fais la transition pour pour Florent pour la fertiliseration des sols l’activité biologique le carbone et la matière organique on peut aussi se poser la question de la biodiversité biodiversité fonctionnelle la biodiversité peut être aussi par l’introduction de légumineuses donc ça

Je tends la perche pour Grégory mais c’est aussi des services économiques donc là par la vente de la cive attention au coût de production de ces cultures là c’est pas à prendre à la légère et c’est une production énergétique donc ça je laisserai les les spécialistes de la méthanisation en

Parler il y a des évaluations d’analyses de cycle des vies qu’on qui ont été faites notamment par les inray on en fait aussi une dans le cadre de récital pour évaluer l’ensemble des impacts que tu peux avoir ces productions là avec des systèmes des systèmes qui introduit des sites dans

Les intrants de la méthanisation et on peut se poser aussi la question de du changement climatique et de l’opportunité en fait de ce changement climatique pour introduire de nouvelles cultures parce que les cycles avec des sommes de température ou ou des temps de des hivers peut-être plus plus chaud comme actuellement on a

Peut-être des potentiels des pensées potentialités pour aller chercher de la biomasse produire de la biomasse peut-être plus facilement qu’avant mais attention tout ça ça nécessite du travail trois cultures en deux ans c’est plus de plus de technicité notamment des pics de travail où il faut être réactif

Ou faut avoir de la main d’oeuvre et réussir à faire les travaux dans les temps surtout avec des fois des volumes à réaliser qui sont importants attention à la question de la compétitivité par rapport à d’autres ressources et après l’ensemble de la gestion de d’un site de méthanisation de manière de manière générale

Voilà merci Nicolas donc comme je le disais on va enchaîner les trois présentations puis prendre les questions après donc gardez bien vos questions noter les six besoins on pourra revenir juste après sur sur le diaporama donc maintenant Florent voilà ça va ça va fonctionner bonjour donc je suis Florent lavasseur

De l’inrae à Palaiseau en Île-de-France donc je vais vous présenter quelques éléments de recherche sur le stockage de carbone avec les cultures intermédiaires à vocation énergétique donc pourquoi cette question donc bon j’en reviens pas sur le potentiel dessive pour la méta la conduite de la culture comme ça vient

D’être présenté juste avant c’est en général l’intensifier par un apport un couvert non récolté pour augmenter la production de biomasse donc avec notamment la fertilisation une protection Phyto une période de culture allongée en contrepartie on peut avoir une baisse de rendement des cultures principales suivantives comme ça a été dit aussi

Juste avant et également l’insertion des cils sur une exploitation peut amener à modifier les successions de culture pour pour pouvoir intégrer plus de cives sur la ferme et par ailleurs les sites sont presque toujours codigérée avec d’autres coproduits ou déchets donc pour toutes ces questions ok merci donc pour toutes ces pour

Toutes ces raisons on se pose des questions sur l’effetif sur le carbone du sol qu’on a des éléments plutôt négatifs dans la balance sur le fait que la plupart du carbone dessive est quand même extrait pour faire du biogaz c’est le but de faire des cils et on a une

Possibilité de rendement des cultures suivantes et donc des entrées carbone associées ces cultures suivantes sur les éléments plutôt positifs il reste quand même du carbone le carbone résidualisé dans le digestat et dans les co-produits qui ont été méthanisés on a aussi une augmentation de la potentielle de la production de

Biomasse à l’échelle de la parcelle et donc des et aussi des entrées de carbone racinaire et le carbone du digesta a été stabilisé par le processus de méthanisation et le côté modification des successions là ça peut jouer à la hausse ou à la baisse selon les modifications qu’on fait donc

Voilà on se pose des questions quel est l’effet finalement de ces systèmes sur le carbone du sol donc pour répondre à ça on a il y a deux projets qui ont traité un peu de sujets un premier projet qui était financé par GRDF sur où on regardait un système théorique en

Fait où on serait à un système de culture et dessives et un méthaniseur 100% sensibles donc ce qui est pas forcément la réalité et où on ramènerait la quantité de carbone correspondant à la cible etc sur la parcelle exactement enfin voilà c’était un cas de très théorique ce qui se passe

Pas dans la réalité en général chez un agriculteur il n’amuse pas réallouer exactement son digesta en termes de carbone de ce que chaque parcelle a produit en termes de cible donc voilà c’est un cas très théorique avec du coup la qui visait à répondre à la question finalement quelle différence de stockage

De carbone entre un système de culture et active et retour de digesta et un système sensible ni digestif là on l’a traité sur une diversité de contextes pédoclimatique et de système de culture en France et une étude du coup un peu plus ancrée sur des cas des

Types réels mais du coup ancré en Île-de-France qu’on a fait pour pour l’adriaff en Île-de-France pour qui visait évaluer les performances à grand environnementales des systèmes de culture associés à la méthanisation sans élevage on a regardé tout un tas d’impacts mais notamment le stockage de carbone et là par contre on a regardé

Des systèmes de culture réelle qui intégré des changements de système de culture et des coproduits digérés et ainsi de suite donc je vais vous présenter brièvement les résultats de ces deux projets d’abord le projet carbo Sims alors donc c’est le projet repose sur une approche par abonnéalisation pour

Quoi bon c’est parce que des essais enfin le carbone dans les sols ça bouge pas très vite et des essais longue durée où on aurait des systèmes avec si comparés sur la même parcelle avec du système sensible avec la bonne dose de digesta ça existe pas donc c’est

Pourquoi on a fait appel à la modélisation donc pour faire cette modélisation on a d’abord commencé à définir des quatre types qui correspondent à un type de sol des types de cils et ainsi de suite et pour chacun de ces quatre types en France on a estimé les entrées de carbone associées

Donc les entrées de carbone par les couverts donc d’intercultures enfin non récoltés ou récoltés les résidus de culture les productions de racines à partir de référence de la littérature on sait que pour tel niveau de rendement aérien on a tel niveau racinaire ainsi de suite et puis on a un petit modèle

Enfin un petit modèle un modèle 6 méta qui va estimer qui va simuler ce qui va se passer dans le méthaniseur en terme de dégradation du carbone donc on va dire modèle il mange temps de suivre tant de carbone de civile qu’est-ce qui me reste dans le carbone dans mon digestif

Et toutes ces entrées de carbone on les a injectées dans le modèle AMG un modèle un des modèles les plus utilisés en France pour simuler les stocks de carbone à 30 ans alors juste pour donner un exemple de 4 types donc on les a défini par grande région française par expertise ou

Enquête alors c’est quand même des Cathy un peu simplifiés encore une fois on prend pas en compte des changements de système fort donc c’est quatre types sont associés à des types de sols des climats moyens donc des rendements et des rotations à donner et pour chaque Katy pour définit deux systèmes donc un

Système sans méthanisation ou l’interculture va être nue ou couvertes mais avec une CIPAN enfin plutôt piège à nitrate donc non récoltés ou un scénario avec méthanisation là où on va insérer une cive avec un rendement donné donc comme j’ai déjà dit lassive on la considère sans modification de la

Rotation mais par contre une perte de rendement de la culture suivantive notamment quand on dépasse 5 tonnes de matière sèche par hectare de civil avec des pertes de rendement croissante de la culture suivante avec le rendement de cible donc là juste un cas type pour l’Île-de-France donc type de sol c’était

Vraiment le principal donc des sols limoneux profond et on a conseillé des rotations donc un peu un peu simpliste mais qui existe avec par exemple ou la première ligne ou vous voyez la rotation colzablée maïs B donc dans le scénario de référence l’interculture avant maïs un interculturelle est plutôt couverte

Avec une moutarde des niveaux de biomasse moyenne de l’ordre de 2 tonnes de matière sèche par hectare et ça c’est à dire d’enquête lessive divers en Île-de-France et très majoritairement des céréales d’hiver donc comme ça a été expliqué avant avec des niveaux de rendement lors de 10 tonnes de matières sèches

On a aussi défini des scénarios juste le deuxième par exemple ou là on insère plutôt des sites d’été par exemple après la moisson d’une ange d’hiver et avant la le semis d’un blé dans le cas type de référence on n’a pas de couvert d’un interculture c’est des intercultures

Nues et le pareil le cas type Île-de-France était un maïs si avec un rendement très variable mais en moyenne de 6 tonnes de matière sèche par hectare donc voilà on a défini ces quatre types pour différentes régions je vais pas vous les détailler mais vous pouvez vous

Dire qu’on a fait ce travail un peu dans chaque région alors et dernier point donc deux méthodes pour expliquer les le enfin un point de méthode sur le carbone du digesta parce que donc c’est un point important dans dans les hypothèses le modèle si ce méta donc

Ici je vous ai mis ce qui prévoit quand on lui dit qui mange d’ici 20 il simule la digestion aérobique et le stockage du digestat et les pertes de carbone qui prévoit qu’à environ 80% du carbone et extrait en fait sous forme de biogaz on

A une petite donc la part en bleu là sur le graphique on a une petite perte au stockage mais qui est minime et donc finalement il reste à peu près 20% du carbone décide dans le digestif c’est hors de grandeur là c’est de la modélisation on a quand même validé

Enfin sur tout un tas de méthaniseurs on a échantillonné du digestat pour vérifier que les teneurs de carbone de digesta prédites par le modèle sismétate et conforme à ce qu’on analysé donc ça nous a rassuré sur les capacités du modèle donc on utilise cette ordre de grandeur là pour pour estimer le carbone

Qui nous reste et après au-delà de la quantité de carbone ce qui est important aussi c’est la stabilité du carbone donc c’est à dire la contribution au carbone du sol donc là on a été échantillonné des DJ des digestats dans des méthanisations où c’était vraiment une ration principalement de CIV et si vous

Avez donc une boîte à moustache la qui représente l’indicateur stabilité de la matière organique du carbone des digestats vous voyez que la médiane est autour de 50% quand les racines la stabilité du carbone des racines et au-delà de 40 enfin et autour de 40 et les résidus aériens plutôt autour de 20

À 30 donc ça montre que le carbone d’indigestat est plus stabilisé que les carbone brutes végétales et donc pour une même quantité de carbone contrer contribuera davantage au carbone du Japon donc on injecte tout ça dans dans le modèle donc d’abord si on regarde les entrées de carbone juste pour un cas

Assez simple avant de vous parler de stock vraiment de les juste les données d’entrée les entrées de carbone pour notre cas type Île-de-France ici vous avez les voyez que les entrées les deux barres compare donc à gauche le système de référence à droite du système Alexis mais vous voyez que dans notre

Système Alexis les entrées de carbone associés au couvert augmente pas dû en fait à l’augmentation de la partie racinaire c’est la petite barre vert foncé sur le graphique qui augmente comparé à notre système de référence on a une légère baisse des résidus de culture en orange du fait de la baisse

Du rendement du maïs grain suivant la cible donc on a moins de carbone qui rentre mais si on rajoute enfin le digestack et la partie rouge vous voyez que la barre de droite finit par être plus haute que la barre de gauche donc globalement on a plus d’entrée de

Carbone dans notre système à l’hectare que donc ça c’est des moyennes à l’échelle de la rotation c’est une moyenne un hectare annuel donc on a plus d’entrée de carbone et assez logiquement du coup notre modèle de stockage de carbone les stocks de carbone sont en grande partie déterminées par les

Entrées de carbone va nous simuler ici sur la courbe grise vous voyez au bout de 30 ans on a une tonne de carbone par hectare en plus que dans la qu’avec la courbe de référence qui est en noir un point important pour expliquer tout ça qui est un peu enfin vraiment à la

Base de des résultats si les rendements qui sont considérés donc les hypothèses de rendement donc là toujours sur le même cas type ici je vous mets les stocks de carbone en fonction de la biomasse du couvercle qu’on a considéré dans les hypothèses suivant le cadre référence donc c’est la barre noire la

Ligne noire donc c’est la en fait c’est la biomasse du gouverne non récolté la CIPAN donc la moutarde la barre grise donc c’est la biomasse de la cive dans le cas où on ramène le digesta au sol et grise pointillés c’est biomasse de cive sans retour du digestat correspondant première chose qu’on voit

C’est que bon les stocks augmentent avec la biomasse produite ça c’est logique mais également que la barre la ligne noire et au-dessus des grises donc ce qui veut dire qu’en fait pour une quantité biomasse identique on stockerait plus de carbone à remettre les couverts dans les sols

Plutôt qu’à les exporter à faire du yogase et à ramener le digestat cependant vu que le fait de faire des ci comme on a dit tout à l’heure ça tend à faire qu’on produit beaucoup plus de biomasse donc ici c’est les points que vous allez sur les lignes c’est les

Rendements de référence considérés donc vu qu’on produit plus de biomasse on produit on stocke plus de carbone avec CIF que avec le rendement moyen de 6 pans et notamment si on voulait faire stocker autant qu’avec une cible de 10 tonnes de matière si vaditton de matière

Sèche il faudrait faire une moutarde à 4 tonnes de matière sèches moutarde non récoltée ce qui peut se faire ce qui arrive mais qui est quand même pas le rendement moyen observé en France et inversement avec des ci va partir des moments qu’on fait plus de 3,7 tonnes de

Matière sèches on stocke plus que avec une moutarde ce qui est quand même un rendement de civil divers qu’on atteint toujours en moyenne et puis dernier point juste pour dire tout ça ça a été fait donc sur l’ensemble des quatre types que je détaille pas ici mais vous voyez la

Barre ici c’est le stockage à 30 ans vous voyez que c’est positif dans tous les cas donc dans tous les cas types considérés on stocke du carbone et un des déterminants notamment de ce stockage de carbone c’est qu’est-ce que remplace la cive et en fait là où on va

Stocker plus de carbone enfin ce qui peut être assez intuitif c’est quand même une CIF divers va remplacer un sol nu donc en fait une civile avec un gros potentiel de biomasse qui remplace un sol nu où on stocke un peu moins c’est quand une CIV d’été qui globalement des

Rendements plus faibles en place un sol nu ou quand ils suivent divers remplace un gouvernement récolté parce que là on avait déjà une biomasse retournée au sol c’est juste qu’on a augmenté la biomasse et finalement le cas où on stocke le moins c’est si on remplace un couvert

Non récolté par une CIV d’été qui est quelques casibres qu’on a considéré qui est sur le terrain donc voilà donc en conclusion à production égale de biomasse une civrée avec retour digesta c’est important en secret légèrement moins de carbone dans les sols qu’un gouvernement récolté mais vu que les rendements de civils sont

Supérieurs au rendement des gouvernants récolté on a un stockage supérieur avec Steve bon il y a quand même des grosses incertitudes dans tout ça mais le ça semblait les résultats semblent assez robustes c’est de la modélisation mais ça semble assez robuste aux hypothèses quand même un point important c’est les

Entrées racinaires des cibles qui sont qui restent assez incertaine on n’a pas beaucoup de mesures dessus et donc tout ça ce qui est fait c’était une étude à système de culture constant hormis lessive vous voyez on n’a pas modifié ce système on a juste modifié une si pan par une civile dans la

Réalité il y a des changements de système possible donc de rotation culturelles et aussi des imports déchets extérieurs qui vont ramener du carbone sur l’exploitation donc tout ça c’est aussi des effets à considérer sur le stockage de carbone donc ça on l’a traité tu enfin je vais vous présenter plus

Brièvement dans la seconde étude donc là qui était ancrée en Île-de-France donc là on a on a enquêté un certain nombre d’agriculteurs méthaniseurs en Île-de-France sur 21 fermes et globalement on a défini un cas type moyen qui représenté ce qui pouvait se passer en Île-de-France alors c’est une

Grosse moyenne mais la première ligne vous avez on a défini donc des successions d’une dizaine d’années pour correspondre à peu près aux a seulement observés la première ligne c’était avant méthanisation la deuxième ligne après mes états et tout ce qui est en couleur c’est ce qui est ce qui est changé en

Moyenne donc vous voyez que dans certains cas on peut avoir des six pans remplacés par des civils d’été c’est le premier cas avant la betterave on a du blé qui est substitué par de l’orge d’hiver pour avoir une récolte plus précoce et permettre de faire des CIFS

D’été après la récolte de l’orge d’hiver donc on est dans des systèmes où il y a beaucoup de civilités notamment et moins de civilières et une fille d’hiver quand même un place de six pans avant avec une perte de rendement estimé par les agriculteurs c’est dire d’enquêtes de l’ordre de 20%

Et puis on a testé différentes variantes avec plus ou moins de 6 plus ou moins digesta ou autre et on a estimé les performances agro-environnementales de ces deux systèmes avant après notamment sur le stockage de carbone avec le même modèle KMG donc enfin AMG donc c’est cohérent ce que je vous ai présenté

Avant donc pour directement arriver au résultat en termes de stockage à 30 ans ici vous avez tous les systèmes avec mes dignité méthanisation en bleu et sans méta en orange et donc notre système de base vraiment tout à gauche et la première barre à gauche où on stocke pas

De carbone c’était enfin voilà on est appris un système à l’équilibre et vous voyez que la première barre bleue donc c’est une autre système moyen de base après méthanisation c’est que je vous ai présenté juste avant vous voyez qu’on stocke ici lors de deux tonnes de carbone par hectare

Donc on stocke du carbone il y a si on est à peu près sur les mêmes niveaux de stockage qu’un système agriculture de conservation des sols qui est le deuxième bar orange et par contre on stocke beaucoup moins qu’avec des systèmes on apporterait des composés déchets verts enfin qu’on a considéré en

Île-de-France là qui est une pratique assez courante du fait de la proximité de la ville alors c’est pas pour dire que la méta c’est moins bien que le compost mais c’est juste pour donner des des ordres de grandeur dans les termes de stockage parce qu’on veut stocker du

Carbone si on dépend deux fois du compost dans la rotation on se croit beaucoup plus que qu’on insérant d’ici et autre point qu’on a vu c’est globalement on stock plus de carbone en augmentant la fréquence des civils plus on a t-il dans notre succession plus on stock de carbone notamment via les

Entrées racinaires et puis bah le fait qu’on fixe du carbone et puis on apporte de digester les deux étant pas forcément corrélés ce qu’on avait des unités de méthanisation ou la où il y avait beaucoup d’import de déchets extérieurs donc ça faisait des apports de carbone via le digesta qui était pas forcément

Corrélés avec faire plus de cible et puis il y avait un peu de culture dédiée dans ces systèmes et donc bon c’était le 15 la double dédié double encillage on a simulé ce qu’il pouvait se passer sur des exploitations qui faisaient qui enseigné à la fois la

Civile d’hiver et le maïs suivants et donc là on stock moins que dans le scénario de base qui était le 6 la quatrième barbe ce qui est assez logique si on si on encile tout il y a moins de retour au sol donc voilà pour conclusion sur cet

Aspect là c’était en comparaison à l’étude carbo Sims avant là on est bon c’est toujours la modélisation donc mais en considérant des scénarios réels avant après m’aider niation qui inclut des changements de succession de culturelles et de rendement ainsi qu’un port de déchets de produits globalement par monisation ça semble indiquer un

Stockage de carbone qui va se limiter mais dans tous les cas qu’on a considéré voilà merci [Applaudissements] alors toujours pareil gardez bien vos questions après avoir parlé des diversités dessives de leurs impact sur les rendements du stockage du carbone on va élargir un petit peu le sujet aux autres services environnementaux qu’on

Va pouvoir faire avec lessive avec Grégory bonjour à tous donc Grégory brignot je fais du conseil auprès de méthaniseur en fonctionnement ou en études au sein de ma structure qui s’appelle Ace méthanisation principalement sur l’approche agronomique aussi bien sur lessives que la valorisation des digestats et j’interviens aussi pour l’association

Valeur agrumetta qui est une association des méthaniseurs de nouvelles Aquitaine filiales enfin filiale association de l’AMF également donc on est une centaine d’adhérents dont 70 méthaniseurs sur lequel on travaille beaucoup lessive donc j’ai une partie des résultats qui vont se baser sur ces réseaux de parcelles

Donc par rapport à ce qui a été dit en faisant un petit constat ou une petite synthèse sans prétention mais on voit que la partie production biomasse en civile divers notamment avec la mono espèce de graminées plutôt céréales seigle ou orge c’est un fait on sait que

Ça fait du rendement mais on est sur une monoculture quand même enfin une mono espèce plutôt que monoculture la réflexion de l’azote on nous dit toujours est-ce qu’il faut mettre de l’azote sur la scie ou pas est-ce qu’on met de l’engrais minérale du digestif mais si je remets tout le digestat de

Massive finalement je crée pas de azote en plus dans mon système je l’accélère le système mais je crée pas forcément plus d’azote le carbone tout ce qui a été présenté tout de suite c’est plutôt rassurant sur l’aspect quantitatif du carbone on ramène du carbone au sol du

De ouais du carbone au sol en quantité il y a la notion de qualité quand même le carbone énergétique est pas forcément le même que le carbone unifaire donc si on peut travailler sur les deux et on avait des réflexions aussi d’agriculteurs qui s’aiment à couvert relais avant de semer la cive d’hiver

Donc ils vont se met un sorgho un tournesol et il ressent une cible divers derrière donc finalement ça fait deux semis des coups de mécanisation donc derrière ce constat il y en a certainement d’autres c’est la réflexion c’est comment on peut améliorer l’intérêt de ces couverts végétaux de

Cessives de ces Sims avec un unique semi donc je vous propose de revenir sur quelques retours d’expérience donc du réseau Vannes et du programme pompac que je vais vous présenter et pour ça pour synthétiser un peu le présentation je construis un peu la spécif en trois niveaux le premier s’il

Divers à base de graminées qui a pour objectif toutes les couvertures du sol enfin les mêmes objectifs qu’un couvert de base avec un production de biomasse que j’enrichis un petit peu en azote en disant tiens est-ce qu’on peut aller un peu plus loin sur l’autonomie azotée et

J’appelle ça le niveau 2 CIF divers plus légumineuses donc on reviendra en association voir avec des luzerne et le dernier niveau qu’on a commencé à tester avec quelques agriculteurs pourquoi pas avec le même semi en rajoute encore quelques petites graines pour être en logique biomasse pour le sol biomasse

Pour le méthaniseur mais biomasse énergétique aussi pour le sol donc avec des associations que je vous présenterai tout à l’heure pour aller plus loin sur les enjeux de biodiversité faune flore dans nocives donc d’abord le réseau pampa donc le réseau pompe à vient de d’un réseau qu’on avait fait

Avec l’association VAM avec des légumineuses et d’une manière de décès de parcelle on est passé un peu en réseau pour aller à un peu plus loin dans la représentativité des essais donc c’est on est une vingtaine de partenaires chambre de la culture sur laquelle on est parti sur l’objectif

Comme le voyez intérêt des associations de légumineuses pour lessives deux objectifs dans ces essais implanter les légumineuses et voir ce que ça peut apporter techniquement agronomiquement économiquement et essayer de travailler un peu sur l’itinéraire technique donc voir ces associations là jusqu’où on peut aller donc le réseau a été fait sur deux

Campagnes et les plus motivés ont même fait une troisième campagne donc elle est en cours on a essayé de garder un protocole commun c’est à dire on travaille sur les sites divers je répète principalement nouvelles Aquitaine n’essaie un petit peu de décès en région Centre avec les partenaires de la

Chambre de la culture région Centre nous on est parti sur des seigles VITALO on a fait le choix de la féverole la première année en termes de légumineuse rajouter le tritical aussi bikini qui est très très précoce avec la féverole des niveaux de fertilisation 0 x la 2x et la

Dose x / 2 et en 202122 on a rajouté la Vesse comme légumineuses qui nous semblent également intéressant sachant que quand on dit la dose 0 azote au printemps sur certains parcelles que c’est des parcelles en bande il y a plus avoir du digestat liquide au SMIC ou du

Digestat solide pour les départements dont on a le droit au niveau réglementaire la base j’écris tout en bas c’est des semis à 250 gm² de la légumineuse et la féverole 20 gras et la veste de grains au mètre carré bon le plan des réseaux mais je vais

Passer vu que j’ai pas mal de diapos derrière mais une vingtaine d’essai quand même chaque année au moins semer je dis pas que tout a été récolté mais c’est aussi ça la force du réseau c’est de voir pourquoi ça n’a pas marché dans tel ou telle condition donc des

Conditions de type de sol très variable entre des Landes sur le sableux avec des remontées d’eau pas mal d’hiver où il reste pas grand chose sorti d’hiver et des argiles localcaires dans la plaine argelo calcaire très superficielle mais très drainant donc plutôt des potentiels assez intéressants

Donc je vais pas vous montrer tous les essais mais avant de voir le côté légumineuse renforcé ou ce qui a été dit tout à l’heure par Nicolas sur l’enjeu de la date de récolte avec 20 essais on a évidemment une plage de données de semis très variable et plus on sème tôt

Plus on a des degrés jour la plante assimile des degrés jour plus importants donc on va quand même une corrélation forte entre les degrés jour qui sont en bas et le rendement final donc à date équivalente de récolte au mois d’avril au mois de mai on fait toujours plus de

Rendement par rapport à une date de semis un peu plus près cosse donc les dates de semis variées du premier septembre jusqu’au 15 voire même 1er novembre parfois donc hormis l’enjeu de la verse quand même des semis précoces fait de la végétation et on en a vu tout

À l’heure le sexe d’un peu plus versant mais en condition de récolte debout on reste on laisse pas de fourrage au sol on a quand même un effet de rendement de l’ordre de une tonne à une tonne et demi de matières sèche supplémentaire à la

Même date de récolte en ce moment on va dire un mois plus tôt donc c’est déjà dans l’itinéraire technique on a un petit peu approfondi ce point là donc ça c’est pas forcément la partie légumineuse donc si on va sur la légumineuse je vous ai dit fait relevez

On a essayé le poids mais systématiquement et disparaissait parce qu’on récolte un peu tardif il retourne au sol alors on peut dire c’est pas grave il va nourrir le sol mais on retrouve pas de légumineuses dans la cive donc on en aura pas dans le métiseur donc on n’aura pas enrichi le

Digesteur en azote donc on est resté sur la féverole qui a quand même développement important le rôle de tuteur mais le côté maladie il est quand même là on le voit cette année hiver d’où semi précoce là les féverolles elle est bien noire il rassera sans doute pas

Grand chose au moment de la période de récolte mais on a quand même des développements de de volume et la veste alors comme on est sur un essai un peu en protocole on a tous pris la même veste la veste nickel sachant qu’on peut travailler entre la veste commune et la

Veste velue il y a un petit peu d’écart mais là aussi on l’a rajouté parce que c’est des plus petites graines un peu plus facile d’assumer que la féverole parce que quand on mélange tout ça dans ce mois si on n’est pas équipé comme il

Faut au niveau ce mars ça peut être un peu galère de mélanger tout ça le trèf nous semblait pas adapté à l’échelle d’une culture pour avoir un développement de trèfle suffisamment au cours de l’hiver c’est compliqué le seuil est quand même assez agressif et enfin la luzerne c’est

Plutôt sur des essais plus réels et je vous le présenterai à part mais c’était pas intégré dans le réseau pompe pas donc deux et deux rendements enfin de graphiques par rapport aux essais la première ça c’est sur la moyenne 2022 la proportion de la légumineuse dans le

Couvert au moment de la récolte donc on s’amuse à récolter l’ensemble des couverts qu’on sépare la légumineuse de la graminée et on pèse en matière sèche la quantité de légumineuses qu’on a dans le mélange donc vous voyez ça va des résultats les plus faibles il y avait plus de légumineuses à certains qui

Avaient 50% de la masse de matière sèche en légumineuses donc je fais 7 tonnes de matière sèche j’ai trois tonnes et demi de matière sèche uniquement de féveroles ou de vestes en fonction des essais la moyenne est donc à 10-15% et de la veste on a quand même plus de vestes

Tout simplement parce qu’elle est pas maladies et va au moment de la récolte elle est présente et elle explose au mois de mars alors que la féverole se méto elle est plutôt pas dire en fin de cycle mais déjà un peu attaqué par les maladies donc elle est moins présente

D’où aussi c’est très flexion si on veut faire de la biomasse qu’on est sûr de récolter la veste nous paraît un petit peu plus adaptée mais vous voyez des la photo en bas à droite où on a eu des essais ou la féverole a exploser et a

Plutôt bien attaquer la le seigle aussi donc des proportions de légumineuses qui peuvent être un petit peu problématique pour l’enjeu de la récolte puisqu’on aura des couverts plus humides plus on aura un taux de matière plus on aura un pourcentage de légumineuses importants mais la légumineuse est là donc on va

Voir les enjeux et les intérêts au niveau rendement aussi la synthèse vous retrouvez donc les cinq modalités du seigle sigle veste tritical tritical férol enfin je sais que le féverole pardon et le tric TIC Alves qu’on a rajouté la deuxième année à chaque fois 2 x 2 x donc la réponse

La réponse au rendement c’est pas c’était de cette flèche là la réponse au rendement est quand même systématique qu’on dit ce que je fertise ou pas l’azote bon il y a un plateau à pas dépasser mais le seigle répond à l’azote bon c’est pas c’est pas une surprise ça

Reste une graminée on veut du carbone toujours le ratio carbone azote il faut un peu d’azote pour que ça pousse donc on garde ce qu’on voulait voir c’est si avec de la féverole on pouvait diviser un petit peu la dose d’azote finalement je mets une féverole je mets une veste est-ce que ça

Me permet de gagner 30 40 50 unités d’azote par rapport à mon seigle pur en 2021 c’est plutôt ce qu’on a remarqué on a pu gagner 40 à 50 unités d’azote le fait de mettre la légumineuse en 2022 c’était plus c’était moins flagrant quand on mettait de l’azote on

Augmentait encore en rendement donc on va dire mitigé même s’il faut continuer à creuser la question mais un petit peu plus mitigé la flèche bleue c’est pour montrer le pourcentage de matière chaleur récolte sans surprise non plus mais ça a intégré pour les producteurs par rapport à la qualité de mise en silo

De l’ensilage la cive est plus humide puisque la légumineuse est plutôt à entre 15 et 20% de matière sèche à la récolte quand on le sait que des têtes déjà à 25 ou 30 donc on récolte plus humide donc soit en préfane soit on coupe pour récolter ou alors faut

Récupérer les jus dans tous les cas mais il faut faire attention pour que la qualité de récolte reste convenable et qu’on fasse du gaz et qu’on maintienne un bon stock d’énergie dans le tanensilage mais on avait des moyennes de rendement donc à 7 tonnes 3 l’année dernière toute modalités confondues et

Si tome 6 l’année précédente l’autre élément de gain d’intérêt c’est est-ce qu’on enrichit la cive la teneur en azote de la cive en mettant la légumineuse la réponse est oui c’est les teneurs d’azote en matière sèche en fonction de la légumineuse ou pas donc dès qu’on a des légumineuses c’est comme

Les éleveurs qui vous faites de la luzerne ou on veut enrichir la ration lazote donc oui on va chercher de l’azote en plus dans ces mélanges donc là je vais ramener la matière sèche mais pour tenir un chiffre une cive c’est entre 3 et 4 kg d’azote par tonne de

Produits brut même si pur si on rajoute de la légumineuse avec 15 20% de féverolles ou de veste on va gagner 1 2 points de concentration d’azote dans ma cible pour le mécaniseur ça change pas grand chose sauf si vous avez des rations très riches en azote par contre

On va enrichir un peu en azote derrière le digesta donc si on a réussi le digesta c’est autant d’azote qu’on va pouvoir retrouver dans le digesta et fertiliser un peu plus de surface et dans la logique je crée plus d’azote pour mon système donc les différents objectifs qu’on

Avait ils sont certains atteints ou d’autres bon on n’est pas sûr donc la partie productivité entre le résultat 2022 et 2021 et 22 on était en produisait un petit peu plus ou à peu près pareil en avec légumineuses pardon en 22 c’est pas très flagrant taux de matière sèche bon ça on

L’avait en hypothèse c’était sûr on baisse le pourcentage de matières sèche donc ça c’est intégré on n’a pas vu des faits sur les adventistes avec ou pas légumineuses c’est plutôt l’effet de l’épaisseur du couvert on arrive à avoir un petit peu de concurrence l’état du sol sur le reliquat faut qu’on

Revoit mais il y avait pas forcément plus de reliquats à sauter derrière les légumineuses au moment au moins de la réalisation du reliquat on sait que dans la dynamique du sol le temps que les racines se détruisent peut-être qu’on aura du faire le reliquat un mois ou un

Mois et demi après avoir détruit lessives et aux côtés économique il y a un enjeu de coups de semences en plus mais on arrive un petit peu même résultat que présenter Nicolas tout à l’heure si on fait pas 5 tonnes de matière sèche ou 6 tonnes maintenant aujourd’hui avec le

Prix du fioul de toute façon la cive est difficilement rentable si on va pas chercher ce rendement là dans la continuité de massive niveau 2 là c’est plutôt le réseau VAM introduction des cils dans les luzerne on est en Poitou-Charentes quand même assez riche en argile au calcaire la

Luzerne se porte bien est-ce qu’on peut pas de densifier nos luzerne en seulement une sive au mois de septembre dans des luzernes en place la première coupe part à la méta et la deuxième ou troisième selon les types de sol continue soit en fourrage pour les animaux restitution au sol donc ça fait

Deux trois ans qu’on fait ça vous avez deux photos en haut un quart en bio là où la photo début octobre se met au combiné on a mis du digestat la semaine dernière et on va récolter la première coupe qui va au méthaniseur et ce Biot là qui est un agriculteur bio enceral

Pur mais il se fait son azote par ce système là la deuxième photo c’est du SMIC direct dans tous les cas on récolte plus de couverts en densifiant forcément la luzerne elle est plutôt repos végétatif elle a tendance un peu à salir l’été c’est à dire à l’hiver donc on

Récolte plus donc on voit le marron Maron rouge un petit peu plus faible le rendement de luzerne dès qu’on met de du sel où j’avais fait un essai avec de l’épeautre également l’univers un peu plus propre c’est la luzerne fourrage mais on travaille aussi ça pour la

Luzerne porte graine parce que le panel porte graine avec les désherbages diminue et la porte graine souvent il faut faire une première coupe ou broyage donc c’est aussi des débouchés qui pourraient interrompre intéressant pour ramener de l’intérêt économique et pas avoir à semer quelque chose derrière la

Civile la luzerne est déjà en place par rapport aux questions de prise de risque sur la culture suivante là cette cet enjeu là est plutôt limité par ça et l’effet légumineuse sur la culture suivante ma photo date un peu certains d’entre vous ont peut-être vu c’est un

Essai que j’avais fait en Mayenne où j’avais semé dessive et là la photo vous voyez le maïs qui suit la cive enfin lessive donc il y avait 5 types de cils dans les trois cinq sixs récoltées au 15 mai 1 au 25 avril 25 avril c’est avec un

Ray gras on a des chaumets 3 fois passer aux combiné au 15 mai vous voyez le même raie gras on a su en direct dedans vous voyez la photo du maïs pas top alors qu’avec la sec avec du de la fesse et du Trèfle beaucoup plus développé le CIPAN

Couvert direct va un peu de fin d’azote donc il est mieux que le regratre mais moins bien que le seigle veste ce qui fait qu’en termes de rendement c’est le précédent mélange seigle veste trèfle ou le maïs sort à 19 tonnes de matière sèche c’était en 2019 il y avait de

L’eau on est en Mayenne faut remettre dans le contexte mais ça ce qui est important c’est la comparaison des bandes donc plus de rendement avec le seigle légumineuse et ma barre rouge enfin le trait rouge c’est la mate deux points de plus de mat dans le maïs qui

Avait une civile avec de la légumineuse donc même si on n’a pas vu dans le réseau pampa là on le voit pour un essai ponctuel avec ces suivis là qu’on a bien l’enjeu de la légumineuse sur la culture qui suit donc en conclusion pour le niveau 2

Tout en bas on gagne un peu d’économie d’azote les cils un peu plus concentrés en azote donc à l’hectare on peut gagner 80 à 100 unités d’azote quand même donc si vous faites le calcul 1 voire 2 euros l’unité d’azote c’est à rajouter dans la balance de l’intérêt des cils

Et pour terminer sur le niveau 3 le niveau 3 bah ça allait dans des réflexions d’associations de culture plutôt que de se mettre de culture est-ce que je enfin de semer deux fois avec un couvert relais ce que je pourrais pas avoir semé des couverts qui

Vont geler dans le sol enfin je vais dans le sol je l’ai dans l’hiver restituer au sol du carbone un peu plus la bile pour ensuite le récolter massive au mois de au mois d’avril mai classiquement donc deux trois essais donc vous voyez les plantes que j’ai appelé plantes compagne des plantes

Plutôt gélives type sarrasin tournesol des plombs un peu biodiversité enfin au de la phacélie trêve d’Alexandrie pour avoir un effet donc de bonification plus on a des espèces plus le sol fonctionne plus on a des équilibres entre les bactéries et les champignons du sol dans quelques photos ça c’est mes semis

2021 donc on voit bien la diversité au sol de fin septembre au mois de décembre ça tombe bien le tournesol pas d’intervention Phyto il gèle tout seul le sarrasin tout seul j’ai enlevé les photos mais entre les deux il y avait du sarrasin à Honfleur donc au mois

D’octobre vous avez des fleurs pour la biodiversité que vous n’avez pas trop dans les systèmes classiques à cette période-là c’est un peu table rase au niveau des floraisons mais avril le seigle en dessous avec un petit photo de facilit et de et puis de colza pour un

Rendement entre massif pur et massif dit associés avantages à la scie associée même si le carré vert vous voyez de de seigle j’étais plutôt plus faible que massif pur parce que j’avais mis un petit peu trop de navettes alors c’est au début qu’on essaye mais la navette un

Peu étouffée mon seigle donc j’avais beaucoup de navettes un peu trop de crucifères à mon goût pour l’intérêt du méthaniseur mais dans la logique de faire de la biomasse et répondre à différents objectifs on pouvait y arriver et dernière illustration ça c’est en bio c’est à côté de Rennes on a semé fin

Juillet début août à seigle sous couvert de enfin en même temps en féverole très Alexandrie tournesol avec du seigle en dessous en disant je sème de bonheur mais je veux pas que mon seigle avance trop vite donc on lui met un couvert dessus on avait trois quatre tonnes de

Matière sèche enfin deux à quatre tonnes de matière sèche de tournesol féverole on a broyé le couvercle pour restituer au sol et j’avais laissé une bande non broyée mais on apprend aussi comme ça mais vous voyez le seigle a complètement disparu sous la féverole et le tournesol

Pour nourrir le sol d’où l’intérêt de broyer la photo du milieu aujourd’hui trèfle le seigle est là il va continuer et on va pouvoir le récolter au mois d’avril mais entre temps on est à introduit quatre tonnes de matière sèches de carbone la bile jaune énergétique au sol tout en ayant fait un

Seul semi début août pour valoriser les degrés jour de août avec du tournesol alors que le seigle loot il est un peu en repos végétatif c’est pas c’est pas les le soleil qui il apprécie à cette période là donc des associations assez intéressantes creuser bon la même chose j’ai passé sur

Lessive d’été pour ne plus avoir ça il reste une minute donc vous pourrez regarder les diapo après je n’imagine qu’elles seront envoyés donc en conclusion les fameux SIM donc Sims pour moi c’est vraiment un outil hyper intéressant au niveau de l’agronomie un seul semi on arrive à faire l’énergie

Renouvelable des énergies pour le sol de la zone de la biodiversité donc j’ai pas dire que demander de mieux mais presque pas de Phyto là dessus donc mon niveau mon mon ma réflexion à trois étages à vous la voyez bien on arrive à être au sol à l’énergie la biodiversité tout

Cela quand même rappelons-le c’est la photo synthèse plus on couvre les sols plus on fait du carbone plus on fait du carbone plus ça respire plus ça transpire donc plus on fait de la précipitation aussi dans la réflexion irrigation bassine par chez moi c’est un

Peu à la mode un peu compliqué donc faut aussi mettre cet enjeu de place de l’irrigation là dedans et la boîte à outils que je cite souvent la boîte à outils du méthaniseur et des civile bah répond à tout le méthaniseur peut faire une réflexion de couvert végétaux de

Produits organiques de rotation travail du sol donc on peut être dans une bonne logique de faire décoller nos Sims ensemble et bon c’est un petit peu d’ailleurs je sais plus ce que j’ai écrit la méthanisation durable voilà merci [Applaudissements] merci Grégory on va avoir quelques minutes pour prendre vos questions et

Questions de la salle je vois qu’il y a deux micros qui vont circuler donc n’hésitez pas pour rebondir sur ou pour poser question si ce n’est pas compris non plus certaines choses parce qu’on a pas mal on a été sur pas mal de sujets des sujets qui sont aussi assez assez

Pointues donc n’hésitez pas à poser vos questions ou pour élargir les les sujets autour des cultures intermédiaires alors on a une question là-bas au bout voilà de Sofia bonjour à toutes et à tous merci beaucoup pour ces exposés qui étaient très très intéressants et précis et c’est assez rare merci beaucoup moi

J’avais une interrogation sur sur l’ensemble des interventions mais au départ qui était celle de Nicolas sur la ressource en eau la réservoir utile en eau comme vous l’avez dit il y a un contexte de changement climatique qui a aussi nécessité pour l’ensemble de nos systèmes agricoles d’être résilient vis-à-vis du changement climatique de

Pouvoir s’adapter donc si on se met à produire aussi plus de biomasse sur sur les terres agricoles il faut aussi penser la ressource en eau sur la réserve utile en eau comment enfin comment vous vous évaluez cette ressource utile sur la durée en fait si on a plusieurs années

De rotation successives avec des cives est-ce que vous avez fait des simulations dynamiques sur le temps sur cette ressource en eau et justement est-ce qu’on peut en sortir des une pratique sur les dates de récolte sur justement la comment trouver le juste équilibre entre l’implantation de sive

Dans la rotation et le fait de garder en fait maintenir un minimum de rendement sur les cultures principales merci c’est effectivement des préoccupations j’ai pas j’ai pas les réponses on n’a pas fait de simulation sur sur les dynamiques ou sur en remettant en fait des des itinérateurs techniques dans des climats futurs donc

Ce travail là n’a pas été fait pour voir quel est l’impact de potentiel climat futur sur sur la dynamique de du sol sachant qu’en plus c’est des simulations qui sont techniquement un peu pointus parce qu’en fait on combine des approches climatiques donc des hypothèses sur des successions de pluie

Et derrière des recharges de réservoirs réservoir du sol qui implique de l’évapotranspiration enfin tout un système qui est simulé après ce que si j’essaye de d’y répondre quand même on a on a des règles qui peuvent être générales c’est-à-dire que le changement climatique on peut le voir

Comme une opportunité comme je disais à la fin ou on a la possibilité avec des sommes de température plus importantes de raccourcir des cycles si on raccourci des sites on peut aller rechercher plus tôt la biomasse et laisser du temps disponible pour l’implantation des cultures suivantes et

Limitée en fait les impacts et réussir à partager la ressource de manière de manière à ce que chaque culture y trouve son compte quoi donc ça sera forcément des compromis et c’est pas en maximisant et en en maximisant la biomasse produite pour de l’énergie qu’on qu’on arrivera à

Trouver le bon compromis donc faudra forcément d’un côté faire faire un compromis sur une biomasse qui acceptable en termes de de résultat économique pour supporter le coût d’implantation de la cive mais pas aller trop loin parce que sinon derrière j’arrive dans certains cas dans des sols superficiels on parlait d’argile

Localcaire ou ils sont ils sont face à des murs parce qu’ils le semis du maïs derrière et ça donne ça donne rien ils arrivent à justement pour rebondir et peut-être je pense je vois Grégory tu prends le micro est-ce que du coup ça pousse pas aussi

L’avantage de la CIF divers c’est que on est du coup en période hivernale en période de recharge en période où on a moins de risques parce que le changement climatique c’est moins d’eau mais aussi c’est peut-être aussi de l’eau à des périodes différentes des périodes de sécheresse qui peuvent être plus longues

Plus précoces donc c’est aussi peut-être pousser les agriculteurs à les changer aussi leur rotation leur et c’est déjà dans la tête de certains agriculteurs de profiter de cette période hivernale ben pour produire de la cive mais pas forcément enchaîner sur un maïs du coup qui lui a besoin d’eau au mauvais moment

Au moment de l’été donc ça change pas mal de choses ça questionne aussi du coup l’alimentation fourragère quand il y a des bêtes derrière du coup voilà et je pense que ce que tu as présenté Grégory aussi c’est vers des systèmes qui se diversifient qui diversifient aussi les cultures

Qui vont permettre aussi de produire du fourrage pas forcément en été oui et dans des zones finalement de faibles potentiels de toute façon il n’y a pas de culture d’été donc si on fait une cive et on dit en plus on va faire une culture d’été là c’est très très

Hypothétique toutefois il faut bien changer les rotations nous collaborges c’est la fin enfin faut arrêter au niveau Phyto au niveau des herbages ça marche pas donc si on fait une cive qu’est-ce qu’on sème derrière d’où l’histoire de la luzerne pour pas rose mais quelque chose après c’est des coups

De poker c’est sûr mais la résilience pour moi elle vient aussi dans la diversité de la rotation j’ai deux exemples de cette année on a grêlé très fortement enfin comme certains d’entre vous et ben les endroits où ça agréés ceux qui avaient précocement des tournesols maïs c’était ravagé par

Chance mais c’est tous les ans ça va être un peu un compromis ce qu’on fait de la cible ils ont fait nickel leur école de cils ils avaient semé le tournesol ou sarrasin derrière il a très bien levé on peut dire c’est un coup de chance mais sauf que l’agriculteur qui a

Pas fait tout ça il s’est fait d’assurance en mettant pas tous ces dans le même panier et le changement climatique pour moi ça va être aussi ça c’est ses accoups climatiques qui fait que une année ça va marcher une année ça va pas marcher c’est vrai mais

Ça fonctionnera quand même si on met pas toutes les deux dans le même panier et dans la même idée la grêle quelqu’un qui a se met en striptyle donc travaille très simplifié de son maïs derrière sa cible le terrain donc là j’étais sous l’orage j’ai fait la photo 2 minutes

Après là je l’ai pas mise là le strip-tease on a sorti une eau très peu d’eau du chant très clair et le voisin qui avait labouré en maïs et enfin qui avait labouré se met enfin tournesol d’ailleurs tout était en bout de champ donc derrière ça la réponse à la réserve

D’eau est pas si simple par rapport à ses accoups climatiques et je pense que si on pousse pas trop la rotation et pas tout à l’extrême évidemment mais ça reste un outil performant et une ce qui sera vrai une année sera peut-être pas vrai la même année mais en moyenne on

Sécurise quand même merci sur les enjeux du dérèglement climatique est-ce qu’il y a d’autres d’autres questions dans la salle n’hésitez pas sinon je vais en reposer quand même quand même une sur le stockage du carbone parce que c’est très lié aussi à l’azote au final parce

Qu’en fait on a vu que le stockage du carbone il est quand même proportionnel ben au rendement qu’on va faire et donc à la fertilisation qu’on va apporter et comme tu l’as bien dit dans les modèles pour bien comparer finalement on a pris des systèmes très théoriques à l’échelle

D’une parcelle où on regarde sans sens et puis avec si puis la même quantité digestat mais finalement ce qui peut nous intéresser derrière et ce sur quoi on est souvent questionné de la part des agriculteurs mais aussi de la société civile de voilà nous on intervient souvent face à des élus face

À qui se questionnent beaucoup sur et sur le long terme quand on intensifie ces systèmes finalement à l’échelle d’une exploitation il faudrait qu’on ait des modélisations à l’échelle d’une exploitation sur les entrées et d’azote et de carbone pour regarder effectivement l’impact sur le sur le long terme d’un

Point de vue et énergétique et carbone je sais pas si dans les perspectives des projets de recherche c’est des choses qui peuvent être sur le côté enfin azote comme ça a été dit une sleeve ce qui est une légumineuse ça fixe pas d’azote donc effectivement tous les et ça reste c’est

Peut-être pas le modèle souhaitable mais c’est quand même le gros modèle majoritaire pour l’instant c’est quand même de la céréales d’hiver fertilisé y compris avec de l’azote minérale et donc les entrées d’azote sur les exploitations sont quand même dues à à de l’azote minérale qui rentre pour

Venir fertiliser ses cils qui est aussi dû en bonne partie là on l’a vu sur les systèmes en Île-de-France au coproduit qui sont importés sur la partie des méthaniseurs que végétaux il y a pas du tout défiant d’élevage mais malgré ça la part de si variée je

Crois de mémoire de 15 à 70 %. donc le reste c’est des coproduits agro-industriels qui ramène de l’azote donc du coup malgré ça malgré le fait que lessive étaient fertilisés on avait des économies d’engrais à l’échelle de l’exploitation notamment du au fait de cette un port de co-produit en fait

Et c’est une question qui va vraiment se poser au méthaniseur très végétaux parce qu’ils vont devoir certifier leur site par rapport à la directive red 2 et dans cette certification il y a un volet stockage de carbone qui va devoir être certifié et donc ils vont vraiment

Devoir se poser la question de leur système vraiment là cette fois-ci à l’échelle du méthaniseur mais sur globalement sur le long terme leur impact leur impact sur le carbone pour continuer sur la partie azote quand on met l’aspect légumineuse si on met 50 à 60 unités à l’hectare à 7

8 tonnes faut considérer qu’on va sortir entre 100 et 150 unités d’azote qu’on va retrouver dans le digestat donc finalement l’investissement azote si on en met 50 c’est pour en récupérer 120 ou 150 alors certes on prend le reliquat on valorise la minéralisation mais on produit quand même de l’azote si on sur

Faire tennis pas la cive et notamment avec l’enjeu de la légumineuse donc grâce à ça quand même on doit le bilan même si on met du minéral sur le sec parfois c’est parce que derrière digesta qui va être fait avec la cive c’est qu’on préfère le mettre sur un colza ou

Un maïs parce que c’est plus pratique de mettre 48 unités de minérale en engrais et mettent 20 mètres cubes de digestage sur le maïs plutôt que de sortir la tonalité au mode février ou la portance des sols et pas terrible donc il faut aussi raisonner l’azote au niveau du

Système et pour le carbone on travaille aussi avec la tout ça c’est la photosynthèse de regarder combien de watts on reçoit un mètre carré et on s’amusait à faire quelques petits calculs et finalement le système on est le plus fort en énergie c’est plus on a du panneau solaire en végétal plus on

Capte donc la réflexion tout à l’heure de tournesol Steve maïs sur ce qu’on reçoit une année donc je crois que c’est 107 watts sur 1000 heures de fonctionnement du enfin en moyenne le soleil envoie 107 watts je crois au 110 watts max sur l’année ça ça doit faire

110 et des brouettes on est capable avec une sleeve et un maïs d’avoir un équivalent énergie sans à 120 donc l’efficacité énergétique à partir du moment où il y a de la photosynthèse on est au top quoi mais il faut du verre de toute façon faut du verre pour faire du

Carbone pour sur les racines et puis la transpiration répète qu’on a 100 mm de précipitation sur un territoire à 70%, ça vient de la respiration de la plante et 30% des mers mais c’est pas l’eau de la mer qui revient à 100% donc le cycle

De l’eau est très lié à la verdure de d’un territoire c’est pas l’échelle de la parcelle ce que je raconte mais sur un territoire plus large donc plus on sera vert ça sera aussi des éléments je pense qu’il faut voir indirectement sur la réponse à l’irrigation enfin à

L’irrigation ou à la pluie tout simplement merci merci beaucoup à tous les trois je pense qu’on peut vous applaudir voilà on va passer à la deuxième partie de la conférence donc je vais appeler pierre Mullier et François Trubert à venir tout de suite Grégory tu vas

Pouvoir rester parce que tu vas tu vas également pouvoir peut-être contribuer à la table ronde suivantes donc pierre Mulliez et François vont s’installer et pendant qu’il s’installe notre prochaine intervenant donc battle Carimi intervient depuis Lyon à distance voilà donc si voilà le temps que ça se connecte très bien on a l’air d’avoir

Le diaporama qui est pas encore tout à fait en plein écran voilà donc je laisse la technique réglée impeccable voilà impeccable battle on te voit bonjour je vais te laisser te présenter donc comme battle comme vous le voyez est à distance donc battle Carimi aura une quinzaine de minutes de présentation

Puis nous prendrons tout de suite quelques questions s’il y a des questions de compréhension sur le travail que tu vas présenter c’est à toi merci Adeline bonjour à tous donc battle Carimi donc je suis à Dijon pas à Lyon mais c’est dans l’est quand même donc je vous présentais des travaux qu’on était

Menés en 2022 sur l’impact des digestats sur la qualité microbiologique des sols et c’est un travail un peu particulier parce qu’il s’agit d’un travail de synthèse des connaissances académiques donc c’est une revue de la littérature académique à l’échelle internationale pour faire un peu un bilan de ce qu’on connaît

Alors pour me présenter un petit peu donc je suis directrice scientifique du bureau d’études Nova sol expert et je suis docteur en écologie microbienne des sols pardon et travailler quelques années à l’inrae en écologie microbienne des sols à l’échelle de la France entière alors je vais repartir [Musique]

Alors pour vous remettre un petit peu le contexte de l’origine de cette étude qui a été menée c’est c’est une demande c’est un besoin qui a émané de discussions qui ont eu lieu au sein du groupe de travail méta rêve qui a un groupe de travail autour donc de l’impact des de

L’épandage et digestat sur la qualité des sols avec un focus plus particulier sur la qualité écologique des sols alors je vais vous redéfinir juste après ce que ce qu’est la qualité écologique des sols mais donc ce groupe de travail il réunit pas mal de structures différentes que ce soit des instituts de recherche

Académique comme une Rae l’Institut agro Dijon l’Université de Rennes il va aussi réunir des bureaux d’études qui travaillent soit sur la biologie l’écologie des sols ou alors dans le domaine de la méthanisation alors je pars vers citer d’ailleurs les logos de Jimmy sont pas du tout exhaustifs il y a

D’autres structures qui interviennent dans ce groupe de travail mais je pouvais pas tous les mettre et ce groupe de travail de façon assez intéressante il réunit aussi des des associations du coup qui sont engagées sur ces questions là et des industriels qui eux vont être plutôt à l’origine de la mise en place

D’une unités de méthanisation et de l’utilisation de cette de cette énergie qui est produite par les unités méthanisation alors du coup à gauche vous avez un schéma un peu de finalement de un résumé de la filière de méthanisation entre les matières premières qui vont nourrir la méthanisation donc l’agriculture tout ce

Qui est déchets alimentaires les activités humaines de façon générale avec notre déchets mais aussi au niveau de l’agriculture donc il va y avoir les 6 on a parlé avant mais aussi du coup les effluents d’élevage et ce qu’on va voir en sortie de la méthanisation donc de cette digestion

Anaérobie ça va être à la fois de l’énergie renouvelable via le biométhane l’électricité mais aussi des sous-produits qu’on appelle les digestes qui sont des résidus du processus de digestion anaérobie et c’est digestat ils sont systématiquement on va dire assez généralement et pendu sur des sols agricoles alors pourquoi les éponges sur

Les sols agricoles parce que ils ont un effet fertilisant qui reconnu maintenant qui a été étudié assez largement par contre ces digestas qu’on maîtrise assez peu finalement ça va être leur impact sur la biodiversité sur la biodiversité du sol et aussi leur intérêt en termes de séquestration du carbone dans les sols

Donc la qualité écologique des sols qu’est-ce que c’est avant de parler de qualité écologique des sols on va parler d’écologie des sols l’écologie des sols ça va être les interactions qu’on a dans le sol entre la composante chimique donc tout ce qui est élément nutritif pH la composante physique donc les aspects

Vraiment textures du sol structure du sol porosité et le patrimoine biologique du sol qui est constitué des acteurs qui vont permettre le fonctionnement du sol et tout ça va être moduler par notre utilisation des sols donc que ce soit au niveau du couvert végétal ou des différentes pratiques de gestion des

Sols qu’on va avoir qui peuvent avoir soit un effet perturbation soit en effet levier alors un petit focus sur le patrimoine biologique parce que c’est ce qui va nous intéresser ces acteurs biologiques dans le sol ils vont finalement avoir le rôle central en termes d’écologie des

Sols et c’est ça c’est eux qui vont impacter finalement la qualité écologique des sols puisqu’on ils sont à l’origine de très nombreuses fonctions réalisées par les sols comme la minéralisation de la matière organique ils vont aussi permettre d’assurer la stabilité structurale du sol en partie ils vont avoir un rôle dans la

Dépollution du sol dans la dégradation de certains polluants et ils vont entre autres fonctions être capable de réguler aussi les pathogènes dans le sol et c’est fonction biologique vont pouvoir se traduire en fonction écosystémique que ce soit au niveau agricole ou dans d’autres dans d’autres systèmes comme la

Production du masse végétal le stockage du carbone l’utilisation du sol comme support de construction la régulation de l’eau et la régulation de l’état sanitaire du sol donc c’est ça qu’on va appeler la qualité écologique c’est la capacité que va avoir le patrimoine biologique du sol à assurer ses fonctions biologiques écosystémiques

De façon on va dire normal donc on va se concentrer sur cette qualité biologique cette qualité écologique du sol dans notre travail alors l’idée au début c’était vraiment d’essayer de tirer des informations sur l’ensemble de la biodiversité des sols qui est assez variée puisque elle est constituée à la fois des

Micro-organismes elle est constituée de la microphone tout ce qui est nématodes tout ce qui va être c’est cette faune qui est presque invisible à l’œil nu elle va aussi être constituée de la mésoforme tout ce qui est microartropodes typiquement les colle en bol si certains d’entre vous connaissent et aussi la macrofoune du

Sol donc on va plutôt se concentrer sur les vers de terre et sur les arthropodes des insectes et donc on l’idée d’origine était d’essayer de capter le maximum d’informations disponibles dans la littérature sur toutes ces pans de la biodiversité et finalement lors des recherches on s’est rendu compte qu’il y avait

Finalement très peu de littérature sur d’autres plans de la biodiversité que les micro-organismes la figure que je vous présente là c’est la proportion de des études donc au total on a identifié 74 articles qui portent sur l’impact des digestats sur la biodiversité du sol et sur ces 74 articles on en avait

Quasiment 90% sur les micro-organismes quelques-uns sur les vers de terre 2 sur la mésophone donc l’école en bol et rien sur les nématodes donc ça met quand même en évidence déjà à ce stade donc c’était on était quasiment au début de l’étude un manque de recherche sur

Une grosse partie de la biodiversité et entre autres sur les vers de terre alors que finalement la sensibilité des vers de terre c’est quand même l’argument qui est le plus utilisé à l’heure actuelle pour juger de l’impact des digestats et on se rend compte que finalement on

Manque quand même de donner générique là dessus pour pouvoir donc on s’est concentré dans l’étude finalement que sur les micro-organismes puisque c’est là où on va pouvoir tirer un peu des grandes tendances génériques sur l’impact des digestats alors quand on est à regarder un petit peu

De camp Datel les études et d’où est-ce qu’elle proviennent on s’est rendu compte que c’est une littérature qui est assez récente qui date surtout de depuis 2008 pardon et que on a eu un pic de publication d’articles en 2015 et en 2020 qui atteint quasiment 15 publications par an mais ça reste encore

Relativement faible par rapport à d’autres points de recherche mais c’est en croissance donc il y a un intérêt croissant sur cette thématique de l’impact digestat sur les sols au niveau de l’origine des études alors on a quand même une grande majorité des études qui viennent de l’Europe mais alors pas de

La France du tout la France est quand même pas mal en retard là dessus les études viennent majoritairement de l’Allemagne et de l’Italie l’Allemagne étant quand même en avance par rapport à comment dire à la diffusion et à comment dire aux dimensionnement de cette filière méthanisation donc c’est assez

Logique on voit aussi sur la carte que je vous présente il y a quelques études qui viennent de Chine et assez peu finalement des États-Unis alors avant de avant de vous présenter dans le détail des résultats ce qu’on a cherché à faire c’est un bilan global de est-ce que

L’apport de digesta quel qu’il soit un impact positif ou négatif sur les micro-organismes du sol et pour faire ça on a été confronté à une petite difficulté c’est la référence à quoi est-ce qu’on compare les digestats en fait on s’est rendu compte qu’en fonction de la personne qui se posait la

Question on pouvait avoir différents niveaux de référence pour des écologues ou des écotoxycologues on va on va avoir envie de comparer la porte de digesta à un apport de rien pour avoir un effet comment dire un effet direct finalement des digestats sur les écosystèmes par contre quand on va parler à des

Agriculteurs à déconseiller à des agronomes eux ce qui va les intéresser c’est plutôt de comparer le digestat à ce qui est apporté classiquement donc soit une fertilisation minérale soit à une fertilisation organique type fumier type compost etc donc du coup on a regardé les trois niveaux de comparaison le premier niveau donc c’est

Quand on compare à aucun apport là on a réussi à réunir dans la littérature 146 résultats donc répartis sur une cinquantaine d’articles et ce qu’on a observé c’est que dans 43% des cas le digestan n’avait pas d’effet différents que pas d’apport finalement donc le digestat a un effet assez neutre sur les

Micro-organismes du sol par contre on a 41% des résultats ou le digesta stimule un des paramètres microbiologiques du sol et il reste 7% de résultats donc c’est quand même pas anodin c’est pas c’est pas non significatif c’est pas on peut pas le passer sous silence on a

7 % des cas où le digestat a un impact négatif sur des paramètres microbiologiques du sol donc du coup ce diagramme ce résultat il nous permet de dire que globalement l’impact du digital il est positif ou nul mais il est délétère dans certains cas donc on peut pas dire qu’il est totalement inoffensif

Lorsqu’on compare les digestats à une fertilisation minérale de synthèse on se rend compte que donc là pour le coup on a un peu moins de résultats on a que 69 résultats identifiés dans la littérature sur différents paramètres microbiologiques et là on a quand même la grande majorité

Des résultats 65% où il y a pas de différence entre digesta et la fertilinérale on a 25% des résultats où le Digeste est quand même plus bénéfique va plus stimuler les communautés microbiennes du sol que la fertilisation minérale mais ça on s’y attendait un petit peu puisque dans les digestats on

Va quand même avoir un ça va dépendre des digestins mais on va avoir un résidu quand même de carbone organique qui va venir un petit peu plus nourrir les communautés microbiennes à la différence d’une fertilisation minérale qui est vraiment orientée végétale et puis on a 3 % de résultats

Alors ces 3% de résultats sur les 69 ça correspond à deux résultats qui ont été identifiés ou le digestat a un effet moins intéressant moins stimulant sur les paramètres microbiens que la fertilisation minérale voilà et dans le dernier cas finalement c’est quand on va comparer les digestats à une autre fertilisation organique

Alors cette autre fertilisation organique soit ça peut être la même matière qu’on va mettre dans le digesteur par exemple du fumier soit on les pend directement sur la parcelle ou alors on le met dans le digesteur et on dépend les digestats ou alors ça peut être de des fertilisations organiques

Complètement différentes par exemple on va soit dans un cas acheter du compost commercial qu’on va épandre et dans un cas on va y prendre du digestat et on va comparer ces deux choses donc dans ce cas là on a 125 résultats qui ont été analysés et ce qu’on voit c’est qu’on a

47% des résultats qui montrent pas de différence entre les deux types de fertilisation digesta ou autre matière organique dans à peu près 25% des cas on a des digestats qui vont être plus stimulants mais dans 17% des cas on a quand même des digestats qui sont moins intéressants que l’autre fertilisation

Organique et c’est sur ces 17% de cas là donc c’est quand même un cas sur 6 donc encore une fois ça c’est pas négligeable parce que une parcelle sur 6 qui serait concernée ça peut être assez important ou bah finalement mettre des digestats par rapport au compost qu’on mettait

Précédemment et bah tout de suite on perd de l’intérêt par rapport aux communautés microbiennes donc voilà un petit résumé de l’impact des digestats un impact global en fonction de différentes références qui apportent une réponse déjà assez comment dire est-ce qu’on peut assez bien formulé qui est que les digestats

Dans la plupart des cas n’ont pas d’effets négatifs dans un certain nombre de cas où vont plutôt avoir un effet positif sur les community microbiennes mais dans certains cas particuliers dans sur certains types de sol avec certains digestats dans certaines conditions d’apport on va avoir un impact moins intéressant des digestats que d’autres

Types de fertilisation voire un impact plutôt délétère du digestat sur le sol alors voilà pour ce premier point qui était très global ensuite on est rentré dans des questions plutôt précises sur l’impact des digestats parce que on a on a les digestats de façon générale mais on n’a pas de digestats qui se

Ressemblent on a différentes fractions qu’on peut étendre et pendre on a différents types d’intrants dans les méthaniseurs qui peuvent avoir un impact sur la qualité du digestat on va avoir différentes doses d’apport du digestat on a aussi un effet typique de sol potentiellement on a un effet aussi de

Temporalité est-ce qu’on va avoir un effet à court terme un moyen terme à long terme et tout ça c’est les questions qu’on est allé investiguer dans la littérature pour voir si on avait des réponses parce que si effectivement on arrive grâce à la littérature à identifier certains sols

Qui sont plus sensibles à certains types de digestats ou pas d’autres ou même des fractions de digestes qui seraient plus intéressantes ou pas pour les conditions de courrier des sols ça c’est des choses c’est des questions auxquelles on on a essayé d’acquérir de l’information là-dessus et finalement on a été assez

Déçu parce qu’on s’est rendu compte que la littérature existante était assez peu générique sur ces questions là donc je vais vous expliquer un petit peu en quoi est-ce que on a réussi ou pas à acquérir de l’information donc sur l’effet de la fraction est pendu finalement les résultats n’ont pas montré différence

Très claires parfois ce sont les digestats liquides qui vont stimuler un petit peu plus que les digestats solides ou que le contrôle sans apport et des fois c’est plutôt le digesta solide et ça ça va souvent dépendre du coup du type de digestat et aussi du type de sol

Sachant que on n’a pas pu intégrer tous ces paramètres là puisque c’est pas la même type de sol et on n’a pas une diversité de sol étudier dans chaque étude et que là quand on fait une synthèse globale voilà globalement il y a pas de différence claire établie sur

L’ensemble des études déjà présentes à l’échelle internationale au niveau du type d’intrant bah finalement encore une fois c’est pas très clair sur enfin c’est pas que c’est pas très clair c’est qu’on a pas mis en évidence de bénéfice particulier des digestats principalement végétaux par rapport aux digestats principalement

Basé sur des effluents animaux ou des digestifs alimentaires ou ménager donc globalement pour l’instant à l’échelle de des connaissances internationales certaines études montrent que c’est plutôt l’un qui a un effet plutôt positif et certaines études montrent que c’est plutôt un d’autres intrants qui ont un effet positif donc les résultats

Sont peu générique parce que chaque étude finalement apporte un résultat on a peu de peu d’études qui se ressemblent donc tirer des tendances vraiment généraliste c’est pas possible à ce stade en tout cas des connaissances sur l’effet dose alors on a quand même beaucoup d’études qui regardent l’effet

Dose que ce soit sur les digestats liquides des digestats solides ou du digestat brut mais on a rencontré une difficulté sur les doses pour pouvoir tirer des tendances c’est que les doses ne sont pas raisonnées de la même manière d’une étude à l’autre une partie des études

Vont résonner la dose en terme d’azote d’autres vont résonner en termes de carbone certaines vont résonner la dose en termes de volume de digestats portés d’autres en thèmes en termes de masse et les doses qui sont apportées n’ont rien à voir d’une étude à l’autre dans le sens où certaines vont apporter

Par exemple 1% de digestat d’autres 2% de 10% donc on a un gradient 1 de 10 et dans d’autres cas on va apporter x 2x3x donc on n’est pas du tout sur des sur des gammes sur des amplitudes similaires d’une étude à l’autre donc la comparabilité des études elle est quand

Même assez compliquée là-dessus par contre ce qui a tendance à ressortir c’est que les études qui vont tester deux ou trois doses généralement vont mettre en évidence un effet d’optimum c’est à dire que la première dose a un effet positif la deuxième dose s’il y a

Que deux doses testées par rapport à un témoin la deuxième dose généralement va avoir un effet moins intéressant que la première dose pour la microbiologie du sol donc c’est à dire que on a vraiment un effet à certaines doses qui sont plus tolérées par le sol voir qui peuvent stimuler les communautés

Microbiennes mais que si on augmente trop cette dose et ben on tombe dans quelque chose alors je vais pas aller de toxique mais en tout cas qui va moins stimuler les communautés moins intéressantes pour ces communautés là enfin si on compare plus dans le détail la digestion de la matière organique

Donc en fait on va comparer l’apport sur le sol d’une matière organique qui n’est pas digéré à la même matière organique qui aura été digéré et qui a porté sous forme de digestat et là on est assez clairement en évidence que le digestat est moins stimulant donc ça rejoint le

Résultat que je vous présenterai sur la dépôt précédente le digestat est moins stimulant et ça va surtout se voir sur trois paramètres microbiens d’avoir l’abondance des champignons qui est moins importante quand on apporte une digestat que la matière organique non digérées l’activité microbienne globale et l’activité enzymatique qui reliée au

Cycle du carbone alors tout ça ça s’explique un par la constitution du digestat par rapport à la matière organique le carbone qui est apporté dans le digestat n’est pas le même qualité n’est pas présent dans même quantité que dans la matière organique non digéré ce qui va avant tout nourrir

Les digestes quand les micro-organismes ça va être la matière organique mais le carbone organique du sol en fonction de sa qualité et en fonction de sa quantité si on continue un petit peu sur les questions qu’on a exploré on voulait se voir vraiment s’il y avait un effet

Typique de sol et si certains types de sol étaient plus vulnérables et là on n’a pas de données il y a une solitude qui étudie plusieurs sols différents avec l’apport de digesta soit similaire soit différent et finalement c’est pas suffisant une étude pour pouvoir tirer de l’information de façon générique

Là-dessus par contre je j’attire vraiment l’attention sur le fait qu’on a besoin d’études scientifiques de projet de recherche qui vont aborder ces questions là pour pouvoir vraiment mettre un cadre aussi pédoclimatique à ses études d’impact des digestats sur la biodiversité du sol et enfin la question s’est posée des effets à long terme

Et finalement à long terme on n’a pas de données et je vais vous montrer après un peu quels sont les cadres méthodologiques sur lesquels ont été obtenus les résultats que je vous présente parce que c’est quand même assez important à avoir en tête quand on va on tire les

Conclusions finalement de cette étude donc en fait les résultats ont été obtenus principalement sur des études en microcosme et en mésocosses donc en laboratoire et très peu d’études enfin beaucoup moins d’études ont été obtenues in situ donc dans des conditions pédoclimatiques et agronomiques réelles et les études en microcosme en ayant

Mésocose mais en fait généralement on prélève du sol une certaine quantité de sol sous en grande quantité on va en labo et on est dans des conditions d’humilité de température très contrôlées et le fait de travailler en microcosme en mésococcose ça nous amène souvent à faire des mesures assez court

Terme finalement après l’apport de digestat et en fait ce délai du court terme pardon il va s’étaler de une semaine à 6 mois dans la majeure partie des cas et après quand on est sur des mesures à moyen terme entre 6 mois et deux ans on va plutôt être sur les expérimentations in

Situ donc voilà ça correspond au 17 études qui sont là mais on a quasiment aucune étude qui porte sur un délai de plus de deux ans or un des apports de digestat qui vont être une pratique qui vont pas se faire ponctuellement qui vont se faire de façon répétée dans le

Temps quand on met en place une telle méthanisation derrière c’est pas juste pour faire un apport ponctuel c’est quand même pour valoriser cette multination et donc les digestats sur un assez long terme pour l’instant on a aucun recul au niveau recherche scientifique sur l’impact de cette digestat sur ces longs termes c’est à

Dire au bout de 10 ans au bout de 15 ans ou de 20 ans voire plus alors voilà un petit peu le cadre de ces recherches c’est à dire que quasiment tous les résultats que je vous ai montré précédemment sur l’impact digestat ce sont des effets à court terme c’est à

Dire 6 mois après un seul apport on n’a pas d’apport répété dans ces études là ou très très peu sur quelques études qui vont porter sur 18 mois ou deux ans alors quelles sont les digestes qui ont été étudiés dans les études dans les articles alors on a quasiment

Un tiers des études qui portent sur des digestats principalement à base des fonds animaux si jamais que mais là c’est vraiment le l’intrant majoritaire à chaque fois qui a été qui a été noté on a un tiers des digestats qui sont principalement sur des effluents animaux un tiers des dégustations de la matière

Végétale et un tiers pardon 15% à peu près sur des déchets on a des digestats qui sont assez équilibrés quasiment 50% effluents d’élevage 50% matière végétale donc ça c’est à hauteur de 6% et après on a des digestifs qui sont assez variés dans certaines études il y

A quand même des études qui ne précisent pas du tout quels sont enfin de quoi sont composés les digestats donc là on perd un petit peu d’informations qu’on a dû faire ça au niveau des effluents à niveau des fland d’élevage pardon on est principalement sur des effluents bovins

Et un petit peu ce qui est volaille au vin et portant au niveau des matières végétales on est finalement on n’a pas un si grand déséquilibre entre lessives et les autres résidus végétaux on a 18% de cils avec du maïs des herbes et d’autres céréales et on a 12% de résidus

Donc de marques de café d’écorce et d’épluchures diverses et variées voilà pour ce qui est de typologie des digesta et après un petit schéma récapitulatif d’un peu toutes les questions qu’on a essayé d’investiguer dans la littérature et les niveaux de connaissances qu’on a à l’heure actuelle

Et en fait on se rend compte que les seuls endroits où on a un petit peu de connaissances finalement c’est quand on compare la matière organique sous forme digérer ou sous forme de non digéré donc là haut sur l’impact des digestats bruts et de leurs digestats brutes solides et

Liquides et de leurs effets dose mais là encore une fois faut remonter sur quels sont les doses qui ont été apportées pour vraiment pouvoir interpréter ça par contre on a finalement pas encore assez d’informations sur l’effet du type d’intrant on n’a pas encore assez de réponses sur la comparaison des digestats par rapport

À des historiques de fertilisation ou d’autres types d’un moment organique qui peuvent être qui peuvent être faits on n’a pas d’information sur les interactions avec d’autres pratiques agricoles comme par exemple les cultures qui sont apportées par exemple avec un travail du sol ce genre de choses là

On a pas du tout d’informations sur l’effet des différents processus que ce soit digestion de séparation de phase ou de stabilisation des digestats sur la qualité du G5 donc sur son impact sur la biodiversité du sol et enfin le dernier point on a comme je vous l’ai mentionné

Avant pas d’informations sur l’effet du type de sol sur cette impact du digestat sur la biodiversité qu’elle accueille et donc pour conclure ce qu’il faut garder en tête donc il y a dans cette présentation il y a un message pour les acteurs de la recherche plus particulièrement donc c’est de d’avoir

Plus d’évaluation d’impact sur la diversité microvienne parce qu’on a pas mal d’informations sur les biomasses les abondances et les activités mais c’est pas du tout si on perd des pentes de diversité microvienne ou pas et c’est des choses qui vont être importantes dans le fonctionnement du sol on manque

Énormément d’études d’impact sur la faune du sol donc c’est ce que je vous montre au début on a besoin d’études d’impact donc sur une diversité de type de sol sur une diversité de type d’intrants mais pour lesquels on voilà c’est vraiment l’objectif de l’étude d’étudier l’impact c’est encore des choses qui manquent

Beaucoup et sur les interactions avec les autres pratiques agricoles au moins aussi d’expérimentation au terrain qui vont être beaucoup plus proche des conditions pédales pédoclimatiques et des conditions d’application des digestats par les agriculteurs et enfin une chose très très importante qui nous manque c’est les études à long terme

Donc au-delà de 24 mois et avec des apports répétés donc ça c’est un peu le message c’est un peu les enseignements qu’on tire pour la recherche et ensuite on a aussi des enseignements pour le terrain pour les agriculteurs pour les gens qui vont accompagner les agriculteurs sur des précautions à

Prendre terrain pour prévenir les risques sur la biodiversité du sol donc déjà une caractérisation complète du digestat qui inclut le carbone organique puisque le carbone organisme vous l’aurez compris c’est quelque chose qui est très important pour pouvoir comprendre ce qui peut se passer derrière sur la fertilité la biodiversité microbiologique du sol

Mettre en place des études d’impact sur la qualité biologique pour les différents types de sol sur lesquels on va dépendre des digestas alors je dis ça parce qu’on sait très bien qu’il y a une il peut y avoir une forte hétérogénéité à l’échelle des exploitations sur les

Types de sol et que si vous épandez du digestat partout mais que vous faites une analyse à un endroit vous saurez pas vraiment si là où vous épandez les digestats vous allez dans le bon sens ou si vous êtes en train de d’affecter de façon trop profonde et peut-être trop

Durable au sol et enfin l’idée c’est quand même de faire un suivi régulier tous les trois quatre ans de l’impact des digestations sur la qualité biologique du sol tant que la recherche n’aura pas apporté de réponses sur ces effets à long terme des digestats donc si les études commencent

On commençait ces dernières années ça veut dire qu’il va falloir encore attendre peut-être 10 ans pour avoir des résultats de recherche exploitables un peu généralisable donc en attendant il faut que chacun prenne soin de ses sols et mettent en place un peu ses suivis réguliers tous les trois quatre

Ans pour pour s’assurer que les digestats n’ont pas altéré la qualité microbiologique des sœurs voilà j’ai fini j’espère ne pas avoir été trop longue c’est résultats ont été publiés dans deux articles en anglais et en français donc les résultats tout est disponible dans le détail dans un article d’une revue qui

S’appelle études et gestion des sols et qui est disponible en libre accès sur Internet voilà merci battle [Applaudissements] merci alors je vais alors tu nous entend bien quand je quand je parle très bien je vais s’il y a des questions directement liées à ce que tu peux plus

Observer dans cette revue revue l’été littéraire on va prendre une ou deux questions alors pas plus parce que on a débordé un petit peu niveau timing ou sur les préconisations que tu as pu faire en fin de diaporama il y en a une merci oui je voulais vous demander si dans votre

Méta-analyse vous avez pris en considération les travaux de recherche de l’équipe de Sabine houhaux et sinon pourquoi vous les avez pas pris je pense que tu fais référencement un article de Victor Moinard sur les vers de terre c’est ça non pas du tout plus largement je pense notamment à la comparaison des

Différents types de digestats leurs composition et sur ce que son impact alors on a pris en compte toutes les tous les articles qui étaient publiés au moment où on a lancé l’étude où on a lancé la recherche bibliographique alors encore une fois là je vous ai présenté que ce qui était microbien

Ce qui est vers de terre du coup j’ai pas présenté sachant qu’effectivement l’étude de Victor Moinard en fait est sorti à peu près dans les mêmes zones on a fini l’étude et comme on n’a pas du tout on a mis de côté finalement les vers de terre parce que on n’avait pas

Assez d’études on a voilà mais on a conscience que c’était du dexiste et c’est une des études qui est assez intéressante parce que elle montre un peu l’exemple de ce qu’il faudrait faire au niveau micro bien il semble pas qu’il y avait des choses déjà publiées à l’époque de la recherche

Sachant que la recherche de bibliographique a été faite en en mai 2021 donc c’est ça commence à dater deux ans donc peut-être que entre temps il y a des articles qui ont été publiés mais à l’époque si c’était publié ça a été inclus je vous avoue que

J’ai pu en tête la liste exacte des articles inclus dans l’étude si ça avait été publié ça a été inclus si ça t’est pas encore publié du coup ça l’est pas en fait pour rebondir le travail qui a pu être fait notamment dans le cadre du projet conceptige a vraiment été sur

Caractériser vraiment les digestats les mais mais n’est pas allé dans une premier temps en tout cas avant 2021 sur l’impact sur la qualité microbiologique des sols et aujourd’hui ce projet a fait suite à un autre projet qui est en cours qui s’appelle fertidige et qui là va travailler alors plutôt sur les

Populations de vers de terre voilà donc mais qui sera publié dans prochaine année donc il n’a pas pu effectivement être inclus dans la revue qui vient d’être présentée moi j’ai une toute petite question avant de passer à pas avant de passer à la suite et ça fera

Une petite transition pour le projet qui va être présenté par Pierre Mullier tu indiques dans tes préconisations des conseils de suivre pour les agriculteurs tous les trois quatre ans mais alors du coup comment avec des indicateurs ou alors en faisant appel à un laboratoire voilà alors effectivement suivre avec des

Indicateurs alors je parlais de la partie microbiologie parce qu’on a plutôt parlé de microbiologie là dans les résultats alors on a effectivement des indicateurs qui sont qui existent pour poursuivre pour mesurer un peu la qualité du sol c’est les indicateurs qui ont été développés entre autres par

L’INRA et Dijon que nous notre bureau d’études en fait on met en oeuvre on est capable on est capable de faire ses analyses là et surtout que les interpréter et d’en conclure l’état de la qualité du sol de la qualité micro biologique du sol donc ça existe

Et c’est faisable ça a un certain coût mais finalement ça a un coût comme les analyses physico-chimiques des sols comme les analyses de digestat mais ça permet de garantir qu’on va pas dans le mur en fait en dépendant les digestats alors je voulais comme les résultats montrent on n’a pas d’effet négatifs des

Digestas sur tous les sols et systématiquement mais dans certains cas on peut avoir des effets négatifs et c’est quand même bien de s’assurer que la pratique qu’on met en place qu’on a n’est pas dans ces 6% dans ces 7% d’effets négatifs ou dans ces 17% de d’effets moins stimulants des digestats

Que les autres matières organiques donc c’est vraiment à titre préventif et par principe de précaution que que je donne ce conseil très bien merci alors on va enchaîner tout de suite parce qu’on a pris un petit peu de retard merci battle on va justement parler un petit peu

D’indicateur mais pas que avec le projet de recherche metabiosol pierre Mullier qui va nous présenter le projet qui est en cours merci Adeline donc pierre Mullier de la chambre d’Amérique culture depuis de la Loire je suis un peu le local de l’étape je viens d’Anger donc je vais vous présenter effectivement métabie au

Sol alors je vous préviens tout de suite vous êtes frustré parce que je vais présenter le projet mais je vais pas pouvoir vous présenter de résultats à ce stade vu que on commence à avoir effectivement les premiers résultats mais qui sont pas du tout interprétés donc un projet qui est issu de métarev

Le même groupe de réflexion que l’étude que bétel a présenté là et qui vient un petit peu dans la continuité des interrogations que pétales a soulevé projet financé donc par cas d’art le ministère l’ADEME graine et puis GrDF ici présent merci je dirais la contribution financière pour pouvoir effectivement mener ce projet

À bien sur le petit machin voilà donc l’effet effectivement je dirais des digestations sur la qualité biologique des sols en fait l’initiative c’est pas forcément pour répondre à des doutes c’est pas une démarche scientifique de répondre à des doutes c’est plus effectivement pour répondre à des questions sans réponse

Aujourd’hui voilà donc voilà Bettel a bien mis en avant effectivement je dirais le panorama des recherches qui étaient en cours qui étaient finalisés et mais aussi effectivement je dirais les les fenêtres vides auxquelles effectivement il fallait il fallait répondre donc du coup le projet est constitué de trois volets

Un volet au laboratoire pour évaluer je dirais l’impact des digestats sur le court terme en maîtrisant les aléas de terrain un volet sur des sites expérimentaux et là ça répond effectivement je dirais à une un point que Beetle a soulevé c’était effectivement de pouvoir voir ce qui se passait

Sur des sites expérimentaux qui dépendent des pros depuis bien bien longtemps pour pouvoir mesurer l’impact de la porte de digestat sur la vie biologique sur des parcelles qui ont un historique d’apport important et le troisième volet c’est sur des parcelles agricoles et là on est plus effectivement sur la mesure du poids des

Pratiques par rapport aux digestants voilà donc on répond quelque part à trois interrogations de Beetle a mis en avant l’impact des sols vu que effectivement on va prélever dans des sites différents au niveau sol j’y reviendrai l’impact des pratiques et surtout effectivement je dirais le poids de l’historique du et du long terme

Alors ceci effectivement je dirais des acteurs de terrain les chandelles cultures assez méthanisation et Grégory ici présent qui a qui contribue fortement elle se présente aussi il y a pas mal acteurs dans la salle le grs il y a effectivement je dirais des porteurs d’indicateurs vu qu’effectivement vous verrez que les

Analyses ont été faits sur des indicateurs avérés avec des référentiels approuvé et puis des établissements d’enseignement alors poursuit alors dans un premier temps il a fallu aller chercher effectivement des digestas quelque part et il fallait aller chercher des parcelles agriculteurs quelque part donc en fait on a on a travaillé sur une typologie

Relativement lourde qui a mené capiloté ma collection libère et Grégory présent pour essayer faire un panorama de ce qui avait en matière de digestat et en matière effectivement je dirais notamment de pratiques agricoles des agriculteurs qui en utilisent donc voilà donc la typologie en gros qui est sorti cette première phase

D’études c’était une typologie de digestat basée sur un secteur biomasse 130 un secteur effectivement y a-t-il des traitements derrière le digesteur et aussi les pratiqués agricoles avec les assolements pratiqués le travail du sol et les fréquences d’apport et c’est ce travail de typologie qui va nous permettre effectivement je dirais

D’aller chercher les digestats pour faire pour les mettre en labo c’est le volet 1 et également d’aller chercher les bonnes parcelles et les bonnes pratiques pour avoir une représentativité sur les parcelles choisies dans le volet 3 voilà alors en ce qui concerne le volet 1 je sais pas si je peux revenir en

Arrière on peut vous rappeler un peu les différents volets voilà voler un c’est laboratoire vous les deux on va prélever sur des sites expérimentaux qui comparent depuis longtemps différents pros et des digesta et le volet 3 c’est des prélèvements dans 80 parcelles agriculteurs en France voilà alors le volet 1 c’est

Effectivement il fallait chercher des digestats pour alimenter effectivement nos mésocoses et nos microcoses donc dans le laboratoire et au regard de la typologie on a été chercher quatre types de digestifs fumier donc lisier non ruminant plus Grèce fumier végétaux lysiuminant et effectivement des digestats à base de cidre alors le

Premier fumier on a des composants on a pris trois types le brut le liquide et le solide ça nous fait effectivement je dirais si digestat qu’on a associé à un témoin lisier un témoin donc les efforts fumier de bovins azote minéral et un témoin haut pour avoir

Des modalités mises en place dans les mésocauses et microcoses je vais y revenir alors les indicateurs qui ont été utiles pour ce projet c’est des indicateurs une bonne partie des indicateurs qui ont été validés dans le cadre du projet agrinove donc des indicateurs sur lequel il y a des référentiels qui sont avérées

Donc micro-organismes donc avec la biomasse mais aussi effectivement la diversité taxonomique et rapports champignons bactéries les nématodes qui parleraient un petit peu plus enfin qui va mettre en avant l’enrichissement et l’aspect structurel de l’environnement biodiversité des sols les lombrics bien entendu les analyses chimiques classiques mais aussi des lutterbags qui mesurent

Effectivement la dégradation de la matière organique dans le sol voilà pour agrinov et on a rajouté effectivement le roqueval sur effectivement les formes et les quantités de carbone et des indicateurs cette sanitaires avec des des pathogènes voilà alors premier volet laboratoire alors une part donc en fait laboratoire sur

Deux sites en microcosme que vous avez à gauche donc à Rennes donc là on a 10 modalités je vous rappelle fois trois types de sol alors j’ai pas parlé des titres de sol type de sol sableux qu’on a été chercher dans la région PACA type de sol argileux

En Bourgogne et type de sol limoneux en pédaloa X 4 répétitions 10 x 3 x 4 ça fait 160 je dirais un analyse réalisé et puis à droite oui à gauche donc les microcoses c’est plus pour les aspects pathogènes et microbiologie des sols et à droite mais

On a reconstitué des soldes dans ce qu’on appelle des mésocoses ces espèces de tube qui font à peu près 40 cm de diamètre et là on regardera en plus les indicateurs nématodes lombrics carbone leader bag donc la dégradation de la matière organique et puis les analyses chimiques voilà

En ce qui concerne le mésocoses donc les mésoco c’est les a dansé que ça a été fait donc on les a montés donc imaginez-vous un petit peu la quantité de sol qu’il fallait ramener du sud de la France de la Bourgogne voilà pour pouvoir les les alimenter

Donc ils ont été fertilisés on a introduit après dix jours les lombrics et puis le désassemblage c’est fait 41 jours plus tard pour faire les différents comptages et les différentes analyses donc voilà donc en ce qui concerne mesocauses c’est reparti on a les chimique on est parti effectivement chez lissol pour les nématodes

L’analyse rockevale pour le carbone donc il y a des litterbacks qui ont été glissés effectivement dans les mésocoses pour mesurer par infrarouge la dégradation des céréales dans cette petite poche qu’on appelle les leader back et puis et puis les microcoses donc là on est à Rennes pour effectivement la biomasse et

La diversité microbienne mais aussi les pathogènes donc voilà pour ce volet 1 donc là en fait les résultats sont on les a donc ils sont en cours d’interprétation donc en ce moment voilà alors le volet 2 donc là on est plus Auchan sur trois sites un site d’hygio donc en Alsace au lycée

D’Obernai où on a effectivement des types de digestats ici plutôt défiant de d’élevage avec des épandages depuis trois ans on a un site en Bretagne Eiffel avec un peu plus d’historique là on a 9 ans effectivement je dirais historique avec différents pros mais des digestats plutôt avec des origines

Liciers pour ça et puis prospective en Alsace donc là on est à Colmar avec une des digestats un peu plus diversifiés avec 6 ans de de recul voilà donc vous voyez un petit peu je dirais l’énergie mise dans les différents prélèvements donc là on est sur les différents sites expérimentaux

Et puis le troisième volet donc 80 parcelles agriculteurs donc on travaille sur quatre régions 20 parcelles en Bretagne 20 personnes en Bourgogne 20 personnes en PACA mais aussi on a débordé en oxytanie et 20 parcelles en Pays de la Loire donc la moitié des parcelles a été prélevée

Donc sur février mars 2022 et puis l’autre moitié se termine les prélèvements se sont en cours de finalisation donc en ce moment sur les mêmes indicateurs que les indicateurs que je vous ai présenté précédemment là en fait avec un volet très important c’est l’enquête préalable vu que là on sera

Plus sur l’analyse du poids des pratiques par rapport à l’apport des digestins voilà donc ça c’est le point essentiel c’est pour pouvoir relativiser l’épandages des digestats par rapport aux pratiques réalisées par les agriculteurs et j’en arrive à la fin voilà c’est ce que je viens de dire voilà beaucoup

D’énergie et puis la communication de notre projet vous voyez qu’elle sera diverses avec des cibles les partenaires de projets agriculteurs les accompagnateurs de projets la société bien entendu des institutions les lycées etc et puis on a un site internet qui est branché sur ah non ça c’est notre poster qui

Présente le site qui est qui présente notre projet et puis on a un site internet sur lequel effectivement vous allez pouvoir retrouver le détail de notre projet voilà donc à suivre et bien je vous donne rendez-vous au commissaire de novembre de cette année pour les premiers résultats et notamment les

Résultats des volets 1 et 2 sur les impacts directs donc à court terme en labo et les impacts à moyen terme sur les sites expérimentaux le poids des pratiques ça viendra plus tôt pour 2024 voilà [Musique] merci Pierre donc rendez-vous tu as fait un petit peu de teasing rendez-vous en novembre pour pouvoir

Avoir les premiers résultats de tous ces indicateurs on voit qu’il faut être patient c’est un gros projet qui répond à qui veut répondre à pas mal de questions au final qui a soulevé Beetle tout à l’heure en terme de différents impacts avec un nombre d’indicateurs assez important et puis de regarder en

Mise en microcosme les différents types de sols les différents types de on va mêler toutes ces questions donc c’est vrai qu’il faut être un petit peu patient pour avoir des réponses un petit peu un petit peu consolidées alors pour pouvoir enrichir un petit peu vos questions et la suite de la Table Ronde

On accueille François Trubert qui est méthaniseur depuis 2011 si je me trompe pas voilà éleveur les tiens Ille-et-Vilaine est-ce que tu peux déjà te présenter oui bonjour donc François Trubert je suis agriculteur méthaniseur dans dans le dans en Ille-et-Vilaine auprès de Rennes effectivement je fais de la méthanisation depuis 2011

Et du coup effectivement j’utilise le digestat pour fertiliser mes cultures avec un apprentissage effectivement qui s’est fait au fil du temps voilà voilà tu t’es toujours alors tu fais partie du réseau tu fais partie du réseau des 80 parcelles qui sont analysées dans le cadre de de métabi au

Sol mais pas que parce que tu as aussi été prélevé dans le cadre d’autres projets on est allés dans le cadre du groupe de travail agronomie de l’AMF avec des étudiants aussi sur ton sur tes sur tes parcelles pour les regarder certains indicateurs notamment les lombriciens et tu accueilles des Césars des

Étudiants sur ta femme alors qu’est-ce que cette implication on questionne un petit peu là pour terminer un petit peu cette conférence aussi on voit qu’il y a encore des trous dans la raquette on voit qu’il y a encore des choses des choses à apprendre qu’est-ce que si toi

Ça t’apporte en tant qu’agriculteur de participer à ces projets quel message aussi tu veux faire passer aux chercheurs aussi effectivement comment on est sur notre exploitation on travaille d’une intégrée une station méthanisation sur une exploitation ça a un impact très important ça modifie fortement le l’organisation le mode de fertilisation

Le mode de culture puisqu’on disait tout à l’heure en effectivement on intègre des cives on récolte voilà et on a des questionnements on a aussi on pense avoir des certitudes des fois et je pense que c’est important de les mesurer avec des chercheurs qui ont des méthodes

Un peu plus nous on se rend compte un peu de ce qui se passe on voit un peu comment nos sol réagissent mais est-ce que on est-ce qu’on on se on se donne les bonnes questions et on est vraiment fiable donc du coup c’est vraiment intéressant de

De faire appel de faire un partenariat avec les chercheurs pour qu’ils viennent mesurer un peu ce que les actions qu’on fait et surtout ce qui m’importe le plus c’est que je vois un peu les ce qui est fait en laboratoire et c’est très intéressant mais des fois c’est un petit

Peu déconnecté de de comment on travaille vraiment dans le champ et c’est vraiment vraiment important de retranscrire ce qui est fait en laboratoire vraiment en plein champ et qu’on vient mesurer de façon précise pour voir ce qui se fait et dans le projet meta bio sol c’est ça que je

Trouve intéressant c’est qu’on est venu on est vraiment venus dans dans les parcelles pour mesurer pour compter les variétés et puis effectivement une autre chose qui m’intéresse il y a beaucoup de de comment des critiques ou des questions qui sont données notamment sur le digesta ça ça enlève le carbone du sol

Le digesta ça tue les vers de terre le digesta voilà moi je pense je dis peut-être pas effectivement le fait de mesurer avec avec des études et venir de voir on sait qu’on sait aujourd’hui on commence à avec les différents étudiants on s’aperçoit qu’effectivement peut-être que digesta il a pas d’impact positif

Mais pas forcément d’impact négatif non plus sur les sur les sur une partie de comment de la population du sol moi je travaillais essentiellement avec du compost de fumée de volaille avec un taux de matière organique qui était important dans le sol et en depuis 10 ans globalement mon taux de matière

Organique a pas fortement évolué donc du coup il a pas il s’est pas dégradé et il a pas forcément augmenté donc je vais dire globalement la façon mais ça il faut le mesurer et c’est pour ça que je j’invite tous les méthaniseurs qui sont en début de programme d’aller faire le

Maximum d’analyses de sol déjà pour avoir un T0 pour pouvoir ben intégrer des des des recherches après et puis pour voir dire ben honnêtement la mademnisation elle a elle a un impact un impact on verra après voilà ça rejoint un petit peu le conseil que donner battle de pouvoir suivre et

Pouvoir suivre aussi connaître d’où on part parce qu’effectivement tout le monde ne part pas du même du même Sade est-ce que juste les deux trois minutes avant que qu’on puisse vous laisser et aller manger est-ce qu’il y a des questions des remarques dans dans la salle par rapport à par rapport aux

Pratiques aux impacts du digestat au projet de recherche des questionnements des pistes on en a vu qu’il y en a encore déjà encore beaucoup pas investiguer sur les projets de recherche demain voilà je laisse la parole dans dans la salle s’il y a quelques questions j’en vois pas j’en vois pas pour pour

L’instant bah du coup je vais relancer un tout un tout petit peu globalement on voit que les projets de recherche bah ce monde on les a pas tous cités aujourd’hui là on a parlé de métabiew sol qui qui est en cours qui va investiguer sur l’impact d’éducation là vraiment la fertilité

Globalement biologique des sols est-ce que il y a d’autres d’autres pistes peut-être Grégory sur dans ton conseil aux agriculteurs de questions qui sont remontées pour les projets de de demain en question remontée je pense qu’on a des années pas mal avec les deux projets qui sont en cours mais comme l’on disait

S’il faut attendre 10 ans pour voir un petit peu où on est si on va vers le mur ça va faire un peu tard parce que la filière c’est comme ça fait 10 ans qu’elle a démarré si on attend encore 10 ans donc le retour des reins comme tu le

Présentais est important moi j’accompagne un collectif quoi démarre en 2013 on est en 48 tonnes de digeste apparent le côté visuel observation terrain est important donc des choses faciles qu’on peut faire pas trop cher compter des vers de terre ça va caractériser le carbone là on a besoin des organismes

D’être un combinera ou de laboratoire pour affiner mais le côté terrain est quand même une bonne chose quand on voit que les rendements de décroche pas la fertilisation baisse le besoin en fertilisation minérale baisse c’est aussi des indicateurs qu’on peut mettre en place et c’est un peu ces éléments

Que je conseiller l’analyse c’était une chose l’observation en est une autre et dans la comparaison des résultats je rajouterai ce que disait wattle tout à l’heure où on compare du compost par exemple près du digesta faut savoir ce qu’on compare si on veut remonter de la matière organique des sols avec du

Digesta on se trompe de combat oui il faut réfléchir à peut-être des composts qui ramène beaucoup plus de carbone mais c’est pas parce que je pars en méthanisation que je vais arrêter le compost je sais pas si tu continues encore au compost par exemple ou ça se complète dans la proche fertile quoi

Voilà ce que ce que je vous dis aussi c’est que en disant j’ai eu des expériences malheureusement des fois sur la fertilisation et maintenant je commence à avoir un petit peu plus d’expérience et ça fonctionne effectivement mesurer plus précisément avec des expérimentations participative ce que je sais aujourd’hui c’est que une

Culture elle va absorber va il faut privilégier pendant pour une culture un type de digesta c’est à dire que aujourd’hui moi je sais qu’en blé faut faire il faut bien analyser son digestat pour voir quel taux d’ammonium il y a dedans il faut bien tenir compte si

C’est du blé par exemple bien partir avec la séparation de phase rapide les pandos au pendillard avec des conditions plutôt brumeuses et humides voilà tout ça et c’est super compliqué parce que les pente du est plutôt possible donc j’ai commencé à dépendre du digesta au premier février donc cette année c’est

Pourtant mais des années c’est quand même bien compliqué quoi donc on est on est il y a quand même pas mal de problématiques il faut mettre chaque année n’est pas on peut pas retranscrire tout le temps les années Paris effectivement sur du maïs je mets plutôt du digestat brut on a l’effet comment

Boost avec le l’ammoniac de du digesta et après toute la matière artisante qui va se dégrader qui va se comment minariser au mois de de comment de Juin Juillet va rapporter à nourrir au maïs quoi et des fois sur du comment sur des commandes plutôt au mois de fin

Fin août pour du colza et tout plutôt amener du digestat séparé la partie la matière solide pour amener de la structure au sol quoi et pour rebondir un petit peu sur le Conseil qui peut être donné aussi à ceux qui se lancent de pouvoir garder un comparatif on se rend compte un petit

Peu quand on cherche justement des parcelles pour aller dans les projets de recherche c’est très compliqué sur le terrain d’avoir essayé d’avoir une vraiment comparaison avec sans digestat et donc ça pourrait être aussi une piste une piste aussi dans les groupes de réflexion peut-être dans met un rêve

Aussi peut-être de faire un petit peu une fiche qu’est-ce qu’il faut faire quand on veut avoir une bande témoin pour les agriculteurs je sais qu’on en a discuté dans le cadre voilà de faire tidige mais et qu’on pourrait mettre à disposition de tous les accompagnateurs voilà vous voulez avoir une bande témoin

Qu’est-ce qu’il faut faire ne pas faire pour que demain dans 10 ans elle puisse servir quoi je pense que ça ça pourrait être utile pour continuer enfin amener aussi l’aspect comparaison toujours souvent on montre l’impact d’aujourd’hui des fumiers on compare un fumier rendu aux champs par rapport à digestat mais

N’oublions pas que un fumier de 6 semaines stocké bout de chance à perd 40% de carbone à rien faire à part aller au gaz à effet de serre donc ce point de départ est comparaison est hyper important quand on dit je mets une tonne de fumier versus je mets une tonne de

Digestable mais pour avoir une tonne de fumier en fait j’en ai produit une tonne et demi et il y en a la moitié qui sont fermentés en bout de champ alors que le fumier frais on le met au méthaniseur aujourd’hui pour récupérer ce gaz à effet de serre qu’on a perdu enfin qu’on

Perd dans la pratique actuellement donc c’est important dans les flux de carbone de raisonner à la ferme et pas que à la parcelle effectivement ça va nous faire prendre un petit peu de recul parce que la méthanisation ce n’est pas que l’objectif de produire du digestat quand

Tu le disais c’est pas l’objectif de remonter le taux de carbone dans les sols l’objectif c’est de regarder de se poser les questions de quel est son impact mais en attendant on a produit de l’énergie on a capté des gaz à effet de serre et c’est tout ça qu’il faut avoir

En tête quand on fait de la mét hanisation voilà ça fait le mot pour

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