Conférence 00:00:00

    Introduction : Pierre Laplane, Directeur général de l’ADEUS 00:00:37

    Animation : Vincent FLICKINGER, ADEUS 00:03:03

    Sylvain GRISOT : 00:05:43
    Urbaniste, fondateur de dixit.net, agence de recherche urbaine engagée dans les transitions de la Fabrique de la Ville

    Questions de la salle : 01:03:44

    La Terre s’effrite sous nos pas, les crises s’enchainent et nous ne savons plus comment faire la ville. Or nous n’avons plus le temps de rêver à la « ville du futur », il nous faut donner un futur à nos villes et nos territoires en engageant dès aujourd’hui les chantiers de leur adaptation. Comment avancer ? En s’inspirant du travail des femmes et des hommes qui explorent des voies de traverse pour faire la ville dans le bon sens. Ce livre est le récit d’un voyage à leur rencontre, à Paris, Montréal, Bruxelles, New York, Amsterdam, Rennes, Grenoble, Bordeaux, Lyon, Dreux, Poitiers et ailleurs. À partir de visites et de témoignages concrets, autour d’actions bien réelles ici et maintenant, il analyse les enjeux et perspectives de six grands chantiers : la canopée, le temps, le bâti, l’espace urbain, le foncier et le territoire.

    Celles et ceux qui font la ville au quotidien y trouveront des pistes pour mener la redirection de leur organisation et de leur territoire, et constateront qu’elle est aussi joyeuse que nécessaire.

    Sylvain Grisot est urbaniste et fondateur de dixit.net, une agence qui accompagne les territoires et les organisations qui font la ville dans leur redirection. Consultant, conférencier, enseignant et chercheur, il est aussi l’auteur du Manifeste pour un urbanisme circulaire (Apogée 2021), et de Réparons la ville ! avec Christine Leconte (Apogée 2022).

    Bonsoir à toutes et à tous merci d’être venus nombreux pour assister à cette clôture du cycle de conférence qu’a organisé laadus sobriété une nouvelle prospérité nous sommes très heureux d’accueillir Sylvain grisau à vrai dire nous tenions vraiment à sa présence et je parle au nom de toute l’équipe de laeus et

    Particulièrement aussi au nom de Florence Bourquin qui avec son équipe a préparé et organisé cette conférence dont le modérateur sera à notre collègue de l’adus Vincent Flickinger alors je je rappelle qu’au cours de ce cycle sobriété une nouvelle prospérité nous avons pu partager les paroles fortes d’Alexandre Monin sur la question de la

    Sobriité et des renoncements justes nous avons aussi pu revenir sur l’histoire de l’énergie avec l’historien Jean-Baptiste fresso et nous sommes interrogés sur les les voies et moyens pour mettre fin à l’étalement urbain avec l’architecte clémence de Selva donc ces moments de de partage et de débat sont sont pour nous des moments

    Très importants et par bien sûr les les interventions des conférenciers mais aussi vos retours vous enrichissez notre réflexion sur ces questions qui sont pour nous essentielles Sylvain grrizau urbaniste enseignantchercheur fondateur de dixit.net accompagne les les territoires et les organisations dans leur redirection écologique et nul doute que son éclairage sera extrêmement intéressant

    Sur ces questions vos réflexions et et vos travaux font font écho assurément aux thématiques que modestement nous essayons de de développer dans notre programme de travail et dans les travaux de de prospective portés par par l’agence merci donc d’avoir répondu à notre invitation et bonne soirée à tous [Applaudissements]

    Bonsoir à toutes et à tous merci d’être venu aussi nombreux je pense que non il y a peut-être pas que des célibataires dans la salle mais voilà alors toutes nos organisations sont des stations de moyenne montagne nous avons tous notre propre or blanc cette ressource vitale dont nous

    Dépendons sans même nous en apercevoir le foncier agricole le béton la logistique mondialisée l’argent pas cher la mobilité automobile l’eau abondante la vue sur mer les étés joyeux sont autant d’acquis de filons inépuisables ce sont nos neiges éternelles voici ce qu’écrivent Emmanuel Bonet Diego landivard et Alexandre Monin qui a été s

    Cité précédemment par Pierre Laplane donc ils écrivent ce beau texte dans héritage et fermeture une écologie du démantellement alors cela fait 50 ans que la fabrique de la ville se consacre essentiellement à son étalement et à la construction neuve ce n’est donc pas nous interpelle Sylvain grrizot un

    Virage qu’il convient de prendre mais un changement radical et brutal nous avons nous devons pardon décider collectivement de consacrer le demi-siècle qui vient à la métamorphose de nos villes nous n’avons pas les moyens d’aller tous vivre la campagne ni le temps de faire la ville autrement car

    La fabrique de la ville prend du temps et en fait nous dit-il encore 80 % de la ville de 2050 est déjà là elle est déjà tout autour de nous rien n’est à inventer nous savons faire nous fourmillons d’idées il va y avoir des crises et des renoncements évidemment

    Mais aussi de de nouveaux métiers et nous commençons à peine à prendre à comprendre pardon que le coût de l’action climatique est moins élevé que celui de l’inaction les rapports du GC qui ont longtemps été ignorés trouvent un écho enfin dans la population et nous aide à comprendre que non seulement nous

    Nous ne pourons plus dire que nous ne savions pas mais que le changement de paradigme de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme est urgent puisque nous sommes entrés dans un monde de turbulence nous n’avons plus d’autre choix non pas simplement de nous adapter mais d’engager une redirection urbaine

    Le récit de la métamorphose heureuse de nos villees est encore à écrire et comment s’orienter quand l’horizon est flou et que la boussole s’affolle ce sont les six chantiers qui nous attendent bonjour bonjour je suis Stéphane champone merci de m’avoir invité à vous raconter mon mon

    Expérience de mère alors on est le 14 février 47 2047 ça fait donc bientôt 30 ans que tout ça a commencé c’est notre turbulente alors faut remonter au début des années 20 pour comprendre je sais pas si vous vous souvenez il y avait une grande pandémie mondiale à l’époque

    Alors je sais ça peut paraître absolument anecdotique après tout ce qu’on a vécu mais mais pour moi c’est c’est c’est c’est le début d’une vraie prise de conscience c’est c’est la fin de l’insouciance on avait une une présidente à l’époque vous savez c’est cette cet écologiste qui a remplacé par

    Surprise ce jeune sortant de de 2020 dont j’ai oublié le nom elle a la sincérité de celle qui assument leur responsabilité et elle parvient à fédérer autour des vrais enjeux de transition mais en vin les discours s’alignent enfin mais toujours pas les actes en fait on réalise que

    L’homme a besoin d’être au pied du mur pour agir on avait encore plus peur de changer que du climat qui change c’est la grande vague de 2025 qui a tout bouleverser il y a d’abord eu ce violent coup de vent qu’on avait pas vu venir puis les images sur nos

    Écrans de de la mer qui enouti le littoral les sirènes le bruit des hélicoptères et puis les bus qui rapatrient les survivants alors on a construit en hâte des camps dans les gymnases dans les stades pour héberger des milliers de réfugiés alors il y a eu tous ces morts bien

    Sûr c’est milliers de victimes de notre insouciance mais ce qui m’a le plus marqué moi c’est regard des survivants le traumatisme et le traumatisme il peut mener à l’effondrement ou au rebond et c’est ce qui s’est passé lors des élections municipales de 2026 c’est le grand chambardement partout les

    Sortants laissent la place à des collectifs citoyens dont le seul programme était d’être enfin à la hauteur des enjeux c’est à ce moment-là que je deviens maire après avoir été désigné candidat par le collectif et on se retrousse les manches pas seulement les élus les militants ou les équipes de la

    La commune mais tous les citoyens dans nos maisons nos rues nos quartiers dans nos façons de nous déplacer de consommer dans nos métiers aussi dans nos vies finalement alors évidemment il y a eu des hésitations des conflits des erreurs aussi et puis certains renoncements ont été plus douloureux que d’autres mais on

    Fait quand même notre part on décarbone notre cité on l’adapte au Nau au risque on se débarrasse des énergies fossiles on repense nos modes de vie sans laisser personne de côté on libère aussi nos rues des voitures on brise le bitum on régénère les sols et on y plante des

    Arbres pour atténuer les inondations et les canicules et on découvre que nos rues peuvent peuvent être des espaces de vie et de jeu alors je me suis engagé à ne faire qu’un mandat j’ai donc laissé ma place à d’autres en 2032 mais je quitte pas le navire j’ai rejoint l’équipe canopé

    Chargé de semer des graines partout dans la ville je suis l’homme qui plante des arbres pas pour moi pas pour maintenant mais pour les autres et pour demain finalement on a évité le pire la B de vastes parties du territoire les étés qui tuent les pénuries les

    Violences on est appris à nous adapter en préservant l’essentiel à partager les efforts sans sombrer dans le conflit à nous serrer les coudes ça n’a pas été simple mais une poignée d’année notre ville a connu une vraie métamorphose alors vous l’avez compris je ne suis pas Stéphane champon hein je

    Ne suis pas élu local mon nom est Sylvain grigeot je suis donc urbaniste et céiste parfois prof un peu chercheur euh et consultant surtout j’accompagne celles et ceux qui se posent des questions dans leur organisation et leur territoire pour pour faire autrement et ça m’amène à à parcourir la France et

    Parfois un peu plus loin pour rencontrer celles et ceux qui essaient de faire la ville autrement ça fait 5 ans que j’ai commencé sans trop le savoir cette espèce de voyage cette espèce d’enquête dont je témoig dans dans ce bouquin qui est un retour du un retour du terrain

    Alors je vais vous partager là quelques quelques doutes encore parce qu’il y en a encore beaucoup et puis quelques certitudes mais d’abord un petit mot de bienvenue Bienvenue dans les 30ente turbulent 2020 la pandémie mondiale et depuis une guerre en Europe des crises énergétiques on a un porte-coneneur qui

    A loupé son créneau dans le canal de suè qu’est-ce qui va arriver demain on n sait rien en fait en fait depuis 2020 c’est le bordel on est rentré dans ce temps des turbulences hein après les tentes glorieuses les tentes insouciantes on rentre dans ces 30entes turbulentes qui nous sépare de 2050 en

    Tout cas espérons qu’elle dure que 30 ans donc bienvenue Bienvenue dans ce que certains appellent l’anthroposè ce moment on réalise qu’on est en train de de CER la branche sur laquelle on est assis en fait le 20e siècle il vient de commencer vous vous souvenez le le le

    Pardon le 21e siècle le 20e siècle avait commencé avec la guerre de 14 je pense que le 20e siècle a commencé avec la pandémie bienvenue au 21e siècle et il se trouve que la fabrique de la ville elle est au cro cisement des crises qui marque ce momentl climat

    Biodiversité ressources la fabrique de la ville elle est au cœur des responsabilités et donc nécessairement au cœur des solutions problème c’est qu’on est aujourd’hui dans l’impasse dans les impasses la première des impasses c’est la monoculture automobile vous la connaissez celle la Ford T ce moment où bah Henry Ford divise une tâche complexe

    Construire une voiture en tâche simple 4000 tâches simple pour faire une for de thé ce qui permet de massifier la production mais il y a une condition à ça il y a une condition à l’industrialisation tout est industrialisé autour de nous hein tout est massifié tout est construit à la chaîne

    Automatisé la condition c’est c’est quoi c’est pas que il y avait déjà du salariat et vous savez qu’ Henry Ford disait que la meilleure choix qu’il avait fait c’était de bien payer ses salariés ça a été oublié par beaucoupin derrière l’énergie oui mais on a une surproduction au niveau au moment du 20e

    Siècle parce que avec l’électrification on a finalement un problème de débouché pour le pétrole et à l’époque au début du 20e siècle l’essence était un sous-produit du raffinage qui était jeté à la rivière avec toute cette bonne conscience qu’on connaît aux industriels pétroliers non non ce qu’il faut et on

    L’oublie toujours c’est la standardisation la condition pour arriver à massifier c’est de faire toujours la même chose et HRY for disait très bien les Américains ont choix de la couleur tant que c’est du noir 1920 on a plus de 50 % des véhicules vendus aux États-Unis qui sont

    Des véhicules de la marque Ford mais c’est pas que des véhicules de la marque Ford c’est des Ford de thé noir du même modèle que celui qui est sorti en 1908 l’ambition d’ Henry Ford c’était d’équiper tous les ménages américain d’un véhicule durable et réparable il avait même imaginé fermer ses usines

    Quand l’ensemble du pays serait équipé ça s’est pas passé comme ça 1900 on est le jour de pâack sur la 5è avenue c’est la grande par on a déjà une voiture au milieu des calèches 1913 on a plus qu’une calèche au milieu des voitures c’est la révolution de l’iPhone

    Mais pas dans nos poches dans les rues américaines et ça se passe très mal 1920 on a 14000 morts pour cette seule année dans les rues américaines une majorité d’enfants on sonne le glas dans certains États fédérés quand quand un enfant se fait écraser il y a des débats sur

    L’opportunité d’interdire la voiture en ville je suis en train de parler des États-Unis en 1920 pas du conseil municipal de Paris en 2020 pourquoi parce que en fait la voiture est rentrée dans le système urbain dans la rue très vite et dans un système qui était pas pensé pour elle qui était pas

    Hiérarchisé comme il est aujourd’hui il y avait pas une place pour chacun la place la rue était pour tout le monde et la voiture est arrivé beaucoup plus vite que les autres système et c’est pour ça que ça s’est mal passé 1925 la première réglementation qui oblige le piéton à

    Rester sur le trottoir évidemment c’est à Los Angeles l’épicentre de la culture automobile c’est le moment où commence à hiérarchiser l’espace public c’est la naissance finalement de de de cette de ce trottoir et de cette rue hiérarchisée 1925 ça fait donc moins d’un siècle qu’on a commencé à adapter la ville à la

    Voiture c’est extrêmement récent 1925 c’est le moment du croisement des courbes entre le nombre de chevaux en circulation et le nombre de voitures en circulation aux États-Unis c’est aussi la date d’invention des premières boîtes de nourriture pour chiens et oui il fallait bien faire quelque chose des

    Chevaux en trop on les a mis dans les boîtes la ville se transforme toujours pas territoire il faut attendre la seconde guerre mondiale pour qu’on invente le suburbe c’est un des fils les h les wianson c’est une entreprise générale de construction qui rentre de la campagne

    Euh de la campagne d’Europe hein et il bossait dans le génie avec pour mission de construire des baraquements en suivant l’avancée des troues alliés et il décide de transposer les modes de production de la voiture à la maison hein c’est alors c’est Ford mais plutôt la version de General motor c’est-à-dire

    C’est Ford plus l’obsolescence programmée c’est euh euh des couleurs qui changent et puis vous savez des légères subtilités des changements esthétiques de la carrosserie tous les ans qui fait que votre voisin a toujours une bagnole plus récente que la vôtre hein bah c’est ça et il décide de faire

    La maison sur catalogue on vient standardiser l’objet on peut massifier la production grâce à la construction or site sauf que pour faire ça il faut un foncier standard pour une maison standard alors ils décid de sortir de New York ils vont sur Long Island et ils font l’acquisition de champ de patate et

    De champ d’oignon hein c’est important euh le long de de l’ancêtre de l’autoroute américaine qui est le parway et il lance ses premiers suburb ses premiers quartiers et tout le modèle est là on est en 1949 tout est là initiative privée consommation de sol agricole standardisation massification de la production monofonctionnalité on habite

    Là on va chercher les autres services ailleurs grâce au système automobile c’estàdire la route plus l’équipement des ménages en véhicule mais y a pas que ça c’est aussi l’homogénéité sociale les premières les ton sont réservé au blancs et aux anciens combattants parce qu’ils créent ils inventent une économie c’est

    Le moment où ils arrivent à s’appuyer sur les futurs propriétaires sur leur capacité à s’endetter parce que les anciens combattants bénéficiaient de garanti garantiese d’emprunt par l’État fédéral donc c’est une économie scalable comme on dit dans la startup nation et on peut reproduire le modèle sauf qu’il

    Faut 20 ans aux États-Unis pour que le modèle il se déploie parce qu’il y a pas la route il y a pas l’autoroute faut attendre le milieu des années 50 un grand plan d’investissement lancé par 60000 km d’autoroute construit en 10 ans 20 ans pour se pour se diffuser

    Finalement aux États-Unis avec les versions commerciales les versions tertièires et cetera 20 ans aussi pour traverser l’Atlantique avec les W Suns qui construit 5000 maisons en île-de- France et on a une bascule du modèle hein deuxième impasse l’artificialisation des sols vous avez j’ai réussi à le

    Prononcer on a un virage sur l’aile des politiques de l’État au tout début des années 70 avec comme symbole la chalandonette c’est l’abandon du modèle de la reconstruction grands ensemes bailleurs sociaux modèle locatif et puis Albain Chalandon avec sa chalandonnette lance le modèle finalement commence à à inventer le modèle

    Pavillonnaire une autre forme urbaine on s’appuie sur des acteurs privés hein dont certains ont fait fortune et sont des grands du BTP dont un qui commence par B mais je citerai personne et puis c’est le début d’un d’un slogan une France de propriétaire c’est pas Sarkozi c’est très vieux tout ça alors

    Politique de droite évidemment et de gauche c’est le en même temps mais de l’époque faut attendre les lois de décentralisation souvenez des dates on est à Lena pardon faut pas dire Lena c’est li je sais pas quoi pas 81 mitteran 82 83 les lois de faer la décentralisation on file les clés du

    Camion au maire le camion de l’époque c’est le poste le Plan d’Occupation des Sols l’ancêtre des PLU et et l’État assigne comme mission au maire de créer le foncier qui permet au loottisseur de construire la maison des Français ils font le job non seulement ils font le job assigné par l’État mais ils

    Inventent un contre mododèle qui a à l’exode rural qui a vraiment saigné nombre de territoire aujourd’hui en France regardez les statistiques démographiques des territoires qu’on appelle aujourd’hui périurbain le milieu des années 80 c’est le moment du retournement c’est le moment où hop ça repart parce que ces élus locaux bou de

    Lotissement par bout de lotissement ils ont créé des solutions pour leur territoire ils ont accueilli de nouveau ménages ils ont maintenu des écoles ouvertes ils ont maintenu des services publics maintenu des commerces c’est un nouveau modèle qui se crée c’est ces territoires en rouge dans lesquels on

    Dort dans lesquels les gamins vont à l’école on va dans les commerces les services publics dans lesquels on vote mais dans lesqueles on ne travaille pas c’est un/art un tiers de la population française qui habite dans ces territoires là et en fait c’est un modèle qui s’est déployé extrêmement

    Tard dans la vie de nos villes et pourtant on a tous ici toujours connu que ça dans notre vie consciente c’est une référence on a un problème de référentiel comment imaginer qu’on puisse faire autrement alors que c’est le parcours normal de passer par l’acquisition de troquer quand on a le

    Deuxième enfant qui arrive finalement un bout de jardin on abandonne l’appartement on fait l’acquisition d’un bout de jardin en échange de kilomètres pour aller au boulot c’est la vie normale c’est un modèle de développement c’est un modèle de société et on croit qu’on a toujours vécu là-dedans c’est

    Très récent et ça a quelques effets sur le réel 20 à 30000 hectares de sol consommé tous les ans en France he pour faire la ville c’est CIN stades de foot toutes les heures ou sinon je dis aussi 20 notre-dam des Landes tous les ans je suis nanté donc chacun son sa référence

    En surface alors évidemment on va retrouver la géographie de la croissance hein c’est territoire en rouge où l’artificialisation des sols est la plus intense on va retrouver les métropoles régionales un certain nombre de territoires transfrontalier frontalier évidemment l’île-de-fance le littoral et cetera parce que qui dit plus d’habitants on

    Dit plus de villes il y a une logique à ça et en même temps quand on regarde en arrière on s’aperçoit que nos villes elles grandissent trois à quatre fois plus vite que leur population donc cette équation qu’on a en tête il y a une forme de

    Disproportion il y a un truc qui mais quand on y regarde plus précisément en fait on s’aperçoit qu’on a cette référence en tête cette équation elle n’existe pas on a un/4 des surfaces de lottissement qui sont consommés en France dans des communes qui perdent des habitants il n’y a pas de relation entre

    La dynamique d’ territoire et sa consommation d’espace vous pouvez prendre comme référence le nombre d’habitants le nombre de ménage le nombre d’emplois ou le PIB il n’y a pas de relation statistique entre la consommation de sol d’un territoire et sa dynamique je le répète il n’y a pas de relation entre la consommation

    D’espace et la dynamique donc ça veut dire que quand on nous dit mais si on consomme pas du sol on va tous mourir en fait ça marche pas vous pouvez continuer et quoi qu’il en soit continuer à mourir il va pourtant falloir qu’on trouve d’autres solutions et changer de

    Référentiel parce que ça a des effets sur le sur nos entrées de ville et sur nos sorties de ville aussi dont on parle pas assez je trouve sur notre capacité de production agricole 80 % de l’étalement urbain se fait sur des sols agricoles sur les écosystèmes et aussi sur les

    Fragmentations sociales c’est une forme d’urbanisme à fragmentation qu’on a réussi à déployer ces 50 dernières années trème app celle des ressources fabrique de la ville c’est le premier consommateur de ressources minérales et puis il aimet aussi quelques déchets he si fois plus que les ménages si vous

    Vous êtes un élu local si vous êtes un professionnel de la ville arrêtez de trier les déchets chez vous concentrez-vous sur ce que vous pouvez faire au boulot il y a un impact absolument énorme de la fabrique de la ville sur ces questions là et puis évidemment l’impacee climatique si on

    Prend le bilan le bilan carbone d’un Français alors un Français moyen ce qui veut pas dire grand-chose statistiquement on est ici hein absolument pas auud ton he puisque c’est indexé sur la CSP et que statistiquement à priori vous êtes ici au-dessus de la moyenne générale donc on doit être allez

    Entre à peu près 15 et 20 tonnes par tête de pipe aujourd’hui dans la salle l’objectif c’est 2 tonnes je sais pas si vous avez essayé je sais pas si vous avez fait les la comptabilité moi je sais que je suis très loin hein et donc

    J’ai pas compté parce que j’ai peur du résultat dans ces 10 tonnes moyennes on a la moitié qui sont déterminé soit par le bâtiment donc la ville en elle-même son fonctionnement la construction et puis les mobilités du quotidien qui sont dicté par la forme de la ville ça veut

    Dire que la fabrique de la ville tient dans ses mains 50 % de l’impact carbone mais la ville elle est aussi en première ligne inondation recul du trait de côte submersion marine canicule incendie ici on est à lighton vous vous souvenez de l’on on est au Canada pas très loin de

    Vancouver 250 km un village de 300 habitants qui bat pendant 3 jours le record mondial de température il s’arrête à 49,6° 4e jour l’on brûle à 90 % à cause d’un incendie il fait en moyenne 25°r au mois de juin he les normales saisonnières si ça veut encore dire quelque chose et pas

    50°r mais surtout c’est absolument pas un territoire qui est soumis au risque incendie vous vous souvenez le même été il y a eu des grandes inondations en Allemagne vous vous souvenez ces photos là ces images d’hélicoptère avec des effondrements de terrain vous croyez vraiment que les Allemands ils respectent pas les plans

    De prévention des risques inondation do avoir un mot en allemand pour ça un peu long non c’est des territoires qui avaient jamais connu le risque inondation et on oublie ça c’est-à-dire que le bouleversement climatique c’est des coups plus fréquents plus violents mais c’est aussi une nouvelle géographie

    Des risques qui est en train de de se dessiner sous nos yeux alors qu’on a l’habitude de regarder le passé pour anticiper l’avenir toutes nos gestions des risques urbains est associé au passé on modélise en fonction des références passées c’est les crus de référence par exemple où les accidents industriels et cetera et

    Cetera aujourd’hui tout ça est obsolè toutes les cartographies tous les plans tous les plans de risque sont obsolète on est face à la naissance de nouveaux risques dans des territoires qui aujourd’hui se croient complètement à l’abri alors comment faire la ville encore autant destrentees turbulentes hein parce que on a quelques enjeux

    D’ici 2050 faire notre part en décarbonant s’adapter quoi qu’il en soit un climat qui change et puis inventer une nouvelle résilience qui nous permet de de vivre aussi et de se confronter à ces nouveaux risques non voilà c’est pas une transition on peut parler de transition douce

    Transition verte et cetera et cetera on peut même fumer de l’hydrogène si on veut certains le font visiblement c’est un gaz hallucinogène la question n’est pas de changer le carburant dans la voiture c’est même pas changer de modèle de voiture c’est une question de mode de

    Vie c’est une vraie brutalité et un vrai changement radical c’est donc une redirection alors le zéro artificialisation net vous en avez peut-être entendu parler alors il y a pas de logo officiel j’ai trouvé que ça et et visiblement c’est c’est à la régliss et si on si on abuse ça donne

    Des palpitations et je crois que le Z ça donne des palpitations à certains élus locaux euh pas qu’utour de Lyon hein même si là-bas visiblement ça ça cogne fort le zéro artificialisation nette pose de très bonnes questions et nous fait un grand cadeau c’est on a le grand

    Débat national sur la fabrique de la ville alors certes c’est à cause d’une politique du chiffre une loi sans doute mal écrite et un mot imprononçable artificialisation certes on a mis zéro et on commence à penser avec avec Excel c’est dommage certes on parle de net on

    Sait pas où est le brut on sait pas ce que ça veut dire et cetera il y a plein de problèmes mais pour une fois enfin on parle du comment on fait la ville c’est le grand cadeau du an avec une grosse erreur c’est qu’en fait le Z artificialisation net s trompé de

    C’est trompé de problème là moi j’ai écris un bouquin mon premier bouquin qui était contre la contre l’étatement urbain et à la fin je dis ben en fait je me suis trompé de sujet c’est pas ça le problème l’étalement urbain c’est un symptôme l’artificialisation des sols c’est un symptôme faut pas confondre la

    Grippe ou le covid et la fièvre l’artificialisation des sols est un symptôme d’un problème beaucoup plus structurant qui un problème systémiquein le fait que on a concentré les 50 dernières années à faire la ville facile on standardise des produits immobiliers qu’on sait produire de façon répétée on vient massifier les opérations

    Massification des opérations constructives les grandes agles les grandes opérations et cetera essentiellement dans l’étalement urbain à part quelques quelques exceptions que peuvent être des grandes opérations de recyclage dans le cœur des métropoles mais qui sont aussi assises sur le même procédé qu’on va retrouver dans l’usine Ford en 1906 standardisation des

    Produits massification de la production baisse des des coups de production c’est la ville facile il va falloir qu’on passe à la réparation qu’on change finalement de cap qu’on passe de d’un travail sur sur le UF hein c’est 20 20 % qui nous reste à construire sans doute moins d’ailleurs d’ici 2050 pour

    Vraiment se poser des vraies questions sur le vrai problème c’est les 80 % déjà là donc moi je veux bien qu’on ait plein de débat sur combien de bâtiments neuf il faut construire dans les prochaines années c’est hyper important mais c’est complètement secondaire la question c’est comment est-ce qu’on adapte

    L’ensemble de la ville et du tissu existant à un climat qui change comment est-ce qu’il fait sa part en terme de décarbonation et comment on l’adapte au climat simplement pour maintenir l’habitabilité de nos espaces urbains C’est ça la vraie question et elle est maintenant parce que c’est long de faire

    La ville il faut qu’on passe de forme d’urbanisme linéaire consommation d’espace urbanisation à usage unique à obsolescence programmé multiplication des friches des logements vacants des bâtiments sous-utilisés et cetera et cetera on est passé en 10 ans de 2 à 3 millions de logements vacants en France on a aujourd’hui autant de friches à

    L’île métropole dans le grand passif industriel qu’on connaît au territoire que dans les nouvelles zones d’activité du territoire hein on on on a en fait une forme de construction à obsolescence programmé qui génère les friches en même temps qu’on fait du neuf il faut qu’on passe à un urbanisme circulaire mieux

    Utiliser nos bâtiments en intensifiant leurs usages en les transformant mieux utiliser aussi les espaces déjà urbanisés en densifiant en construisant du neuf là où c’est possible et c’est souhaitable et parfois en recyclant c’est-à-dire en démolissant et en reconstruisant et puis parfois admettre qu’on a des espaces urbains qui ont

    Vocation à retrouver des usages naturels j’ai rien inventé on sait faire et on fait très bien ici la question c’est comment ça devient le nouveau normal comment on passe à l’échelle comment c’est ça finalement le quotidien de la fabrique de la ville et pas l’exception pas le projet emblématique pas le projet

    Vert pas le projet qu’on va mettre sur les couvertures des journaux municipaux et on a six chantiers devant nous six chantiers qui ont un commun d’être massif important mais six chantiers qui ont aussi en commun d’être connu d’être déjà avancé déjà amorcé en fait on sait ce

    Qu’il faut faire on n pas besoin de demander au ministre ça Tom bien vous allez me dire euh on sait ce qu’il faut faire la question c’est comment on s’y met vraiment premier des chantiers c’est celui de la canopée vous connaissez l’histoire hein ah non mais une petite

    Histoire d’abord la rue des floralis rue des floralis c’est une petite rue où on a quelques citoyens qui ont envie de planter des des plantes au pied du mur et puis un un fonctionnaire zellé qui a comme mission de refaire l’enrobé parce que vous savez tous les 30 ans on refait

    L’enrobé c’est important de refaire l’enrobé hein sauf que là de l’enrobé on en a partout on a des vastes des des vastes espaces de parking et cetera et cetera alors il discute avec son entreprise de travaux qui dit bon vous voulez refaire le l’ enré mais vous pouvez me mettre de

    La terre végétale oui d’accord on évite de faire un avenant parce que c’est compliqué il discute avec les gens des parquet jardin qui dit écoute moi j’ai pas le temps de venir planter par contre j’ai des plantes à côté au lycée au lycée agricole et très bien tout ce

    Petit monde s’entend et au black en fait ils font une opération de renaturation 350 m² c’est pas grand-chose hein mais c’est planté par les voisins euh un petit échec là il voulait faire une noue végétalisée et en fait c’est complètement imperméable finalement les gamins sont dans la boue et tout le

    Monde est content on va laisser ça comme ça et la presse débarque les élus débarquent regardez c’est la première réalisation du plan de renaturation des sols de la ville de Nantes le fonctionnaire était pas au courant de l’existence du plan ça veut dire que petit à petit mètre carré par mètre

    Carré quand on a des gens consciencieux j’appelle ça des aligneurs d’étoiles souvent des aligneuses d’ailleurs on arrive à faire mais la question c’est le passage à l’échelle comment est-ce que pour lutter contre les zilos de chaleur urbain comment est-ce que pour lutter contre les inondations on recrée des sols perméable

    Et on vient simplement mettre de l’ombre avec quelques arbres dans nos villes alors quand je dis quelques arbres faut réaliser l’ampleur c’est pas des ces espèces de peau de géranium qu’on a sur sur les places de devant chacune de nos gares là ces trucs avec un panneau solaire et Machin c’est pas quelques

    Arbres au milieu du parking hein c’est doublé la canopée de nos ville il y a un caractère absol massif pour sortir du décoratif il faut qu’on retrouve des sols vivants au-delà bien au-delà de l’espace public l’évaluation qui est faite à Lyon par la métropole de Lyon

    C’est dire qu’on a 10 % du potentiel de développement de la canopé qui est dans la rue dans l’espace public on a 30 % sur des sols qui sont maîtrisés par les opérateurs publics les lycées les collèges et cetera et cetera ça veut dire qu’il y a 70 % dans le privé ça

    Dire c’est chez vous en fait qu’elle doit se faire la canopé dans votre jardin dans votre copropriété dans votre entreprise alors la métropole de Lyon a changé de braquet et au lieu de faire les projets bah maintenant ils font du Conseil ils font du financement de privé pour planter des

    Arbres sauf que ça va demander de changer de pratique aujourd’hui faire la nature en ville c’est importer de la terre végétale issue c’est un sous-produit de l’étalement urbain on vient décaper les sols agricoles pour faire un lotissement et on ramène la terre végétale pour faire la nature en

    Ville déjà on a un problème puis après on plante des arbres des grands sujets 10 an 15 ans qui viennent d’où de la pépinière parfois on me dit de la forêt non ils viennent d’Italie de Hollande ou d’Allemagne ils reviennent en portechar donc aujourd’hui la nature

    En ville c’est ça donc il faut apprendre à planter petit planter local planter pour le climat dans 50 ans en réactivant les sols en place et donc accepter finalement de planter ce qu’on pourra planter sur les sols qui sont déjà là avec les technique qu’on est làabord

    Mais on sait faire on a déjà des gens qui font ça par contre il faut assumer la lutte des places il va falloir dégager de la place en premier lieu la voiture qui stationne et à l’arrêt et puis massifier considérer que ce chantier de construction de la canopée

    C’est pas de la décoration c’est pas un plan où on va compter des arbres hein dans les programmes on a un million d’arbres un milliard d’arbres je sais pas ici à combien on est hein chacun a un chiffre souvent rond hein la question c’est du pourcentage faut qu’on passe de

    15 % de couverture à 30 % de couverture hein c’est les pourcents qui compent après si vous avez un grand arbre ou des petits voilà sauf que c’est l’équivalent du métro du Grand Paris c’est l’équivalent d’ansman c’est l’équivalent des j hein donc c’est des lois d’exception c’est des moyens financiers

    Des organisations dédiées c’est un grand chantier pour créer une nouvelle infrastructure de résilience deuxième chantier suit des temps le temps le temps c’est par exemple au marché gantalon un équipement public hein on est à Montréal un équipement qui s’adapte en fonction des saisons évidemment parce qu’on a des productions

    Végétales différentes mais vous savez que ilver cogne à Montréal alors on ériige des murs hein et et finalement le marché vient se se rétrécir dans un petit périmètre avec des murs temporaires qui sont posés quand vient le printemps on enlève les murs et là on va pouvoir se mettre sous desâes qui

    Sont ouvertes au 80 et quand vient le weekend l’été et ben on dégage les bagnoles de toutes les rues adjacentes et le marché envahit complètement le quartier on a des saisonnalités des rythmes différents dans le même bâtiment jou avec les temps c’est finalement exploiter des temps morts comme ici dans

    Cette école à Noirmoutier ou plutôt que d’avoir une école vide tout l’été bah tous les étés depuis 20 ans on enlève les les Tabl et les chaises on installe des cuisines et des lits et on crée des logements touristiques en li et place de ces h salles de classe c’est une école

    Qui est pas videite tout l’été et puis c’est huit logements qui ont pas été créés finalement et qui ser réviteent toute l’année travailler les temps c’est travailler sur les équipement public comme ici à Grenet dans la médiathèque qui est pas qu’une médiathèque parce que ça pouvait pas une médiathèque dans dans

    Une ville comme Grenet qui est extrêmement pauvre et surtout pas une médiathèque ouverte 30h par semaine comme la plupart donc celle-ci é est ouverte 56 he par semaine c’était pas suffisant donc évidemment on a un accès Internet évidemment on a une salle de spectacle évidemment on a des salles de

    Pratiques c’est aller plus loin il y a les assistantes sociales de la CAF qui sont dans la médiathèque au fond de la médiathèque vous êtes harcelés par les bouquins quand vous allez voir la l’assistante sociale et cétait pas assez alors ils ont ouvert un bistro sans doute le seul bistro de France financé

    Par la caisse d’allocation familiale il y a les temps courts aussi les temps intermédiaires l’urbanisme transitoire ici on est à sésur j étais à midi plus de 20000 m carré occupé pendant de ou 3 ans le temps que les chantiers arrivent le temps que les travaux arrivent et on

    Invente des choses il s passe des choses et on verra bien ce qui s’y passera est-ce qu’on va y inventer on a des temps morts dans la ville qui peuvent être exploités et puis le temps comme mode comme mode d’intervention ici c’était il y a une quinzaine d’années à

    Times Square souvenez Times Square à New York au cœur de New York 6 mois avant les municipales Michael Bloomberg le maire de l’époque décide de rendre Times Square piéton vous imaginez le fou alors qu’est-ce qu’ils font ils posent des grands côes oranges là au milieu de la

    Rue et puis il voit ce qui se passe et ce qui se passe c’est que les New Yorkais arrivent les touristes arrivent tout à coup les gens envahissent la place alors ils font l’acquisition 376 transat de plage chez un grossiste du coin parce que tout le mobilier qui

    Avait été commandé était en retard et tout à coup tout New York parle de ça de ce mobilier pourri indigne d’une ville comme New York et tout le monde s’engueule sur l’esthétique du mobilier plus personne ne parle de l’opportunité ou pas de couper la circulation sur S

    Square eTTH on vient élargir et puis progressivement on vient péréniser tout ça c’est ce qu’on a fait à notre échelle euh à mon école euh il y avait cette question vous savez des rues aux écoles comment couper la circulation et ben il y a 108 écoles à Nantes il y a une

    Vingtaine école sur lequel on voulait faire une rue aux écoles et c’était une politique publique mais pas nous parce que nous c’était trop compliqué parce que les camions poubelles parce que les voisins parce que les machins parce que les trucs et on a beaucoup discuté jusqu’au moment où quelqu’un dans la

    Salle a dit et si on essayait simplement et on a décidé d’essayer pendant 15 jours et on a un autre fonctionnaire zellé qui a dit moi j’ai une barrière en plastique et il est venu le lundi matin avec la barrière en plastique certains parents d’élèves ont convoqué quelques élus via Twitter et

    Pendant 15 jours on avait un élu local différent devant la barrière on a essayé pendant 15 jours et on s’est engueulé beaucoup sur la façon de gérer sur qui devait tenir la barrière et cetera et cetera mais le sujet n’était plus doit-on ou pas couper la circulation

    C’est un acquis on l’a fait une fois plus personne ne veut changer plus personne ne veut revenir en arrière désormais la barrière est métallique le bâti chantier immense vous le connaissez c’est pas un chantier de réhabilitation thermique hein on a des grands débats en ce moment làù on veut simplifier le

    Complex ou complexifier le simple je sais plus c’est le chantier de la seconde vie he la vraie question c’est pas que dans les émissions thermiques he et et l’isolation du bâtiment la vraie question c’est comment on prolonge la durée de vie du bâtiment parce que les objectifs de décarbonation du secteur du

    Bâtiment ils sont là ils sont affichés c’est pas pour le neuf hein c’est pour l’ensemble du secteur du bâtiment Mo ins 94 % d’émission carbone d’ici 2050 on a encore 3 million de chudier fu en France on a 85 % des ma Prim Renov qui sont hors sujet on n’ pas commencé le

    Chantier et en fait ça pose même c’est d’une telle ampleur que ça pose un vrai problème et une vraie question non plus sur les émissions et le chauffage par exemple ou les énergies mais sur les matériaux la vraie question elle est là hein le carbone il est dans la matière

    Donc la question elle est sur la durée de vie et donc cette logique de seconde vie c’est se dire comment on réintervient sur un bâtiment autant qu’il faut pour relancer sa vie de 30 à 50 ans ça veut dire c’est pas une question technique qu’il faut laisser à

    Des thmiciens ou à des vendeurs de W de cellulose ou de polystyrène il faut vraiment repenser l’organisation repenser l’architecture repenser finalement la vie et relancer lesid pour au moins 30 ans ça veut dire que comme la CAT et Vass le disent désormais tout est patrimoine or aujourd’hui vous savez on

    Est dès qu’on regarde un bâtiment obsolète c’est 12 hommes en colère vous souvenez du film alors vous avez une réunion vous avez le maire vous avez l’ingénieur vous avez le promoteur l’architecte et cetera et cetera on parle du bâtiment sur lequel on va qu’on va raser évidemment pour construire un

    Nouveau bâtiment et comme dans 12 hommes en colère le gamin est coupable c’est bon je vais pas louper ma séance de cyé on va pouvoir y aller quoi et on a besoin qu’ a quelqu’un parmi les jurés qui lève la main qui dit non non non quoi tu peux tu penses vraiment qu’il

    Est pas coupable non c’est pas la question je veux qu’on en discute sincèrement et aujourd’hui on en est là la question c’est comment est-ce qu’avec sincérité on essaie de donner une seconde vie aux bâtiments qui sont obsolètes comment est-ce qu’on les regarde dans leur structure dans leur programmation dans leur implantation

    Comment est-ce qu’on oublie les c’est trop compliqué les ça va être plus cher que le neuf oui mais on va renoncer à une capacité de densification et cetera pour maintenir tout ce qui est là en fait tout est patrimoine pourquoi parce que dans ces structures béton on a mis

    Notre patrimoine carbone c’est dans le béton armé que finalement on a créé des émissions c’est du stock qu’on va perdre si on moli hein aujourd’hui il vaut mieux conserver un bâtiment mal isolé que faire une opération démolition reconstruction en tout cas sur une période de 40 à 50 ans le bilan bien

    Souvent il est plutôt préférable chauffer les oiseaux plutôt que de reconstruire parce que c’est dans la matière qui est le carbone c’est la matière qu’il faut préserver on a un vaste chantier qui s’ouvre devant nous et qui va demander aussi à chaque fois qu’on construit du neuf de penser à

    Faire un œuf qui dure comme ici hein avec les Black Swan des bâtiments qui sont pensés dans leur organisation juridique technique et architecturale pour pouvoir changer d’usage pour éviter l’obsolescence d’un usage et finalement relancer la vie avec une capacité à revoir les plans et revoir les aménagements faire durer ce qui est là

    Et construire des choses qui durent parce que finalement la vraie conception bacarbone c’est pas le béton baccarbone c’est encore moins la compensation c’est le fait de ne pas construire la vraie conception bas carbone c’est finalement arriver avec un programme de construction neuve et se dire bah est-ce qu’on pourrait pas avoir

    Les mêmes usages dans un bâtiment existant ne pas construire éviter de déconstruire et de perdre la matière moins construire c’est-à-dire limiter le nombre de mètres carrés qu’on va qu’on va construire en regardant sérieusement nos usages c’est la question des usages qui est première et après finalement on a toute la déclinaison technique mais

    Quand on en arrive à choisir un béton bar carbone c’est déjà qu’on a perdu la bataille le 4è chantier c’est celui de l’espaceur alors aujourd’hui tout le monde cherche sa friche he le zan a créé une une vaste quête hein donc c’est la friche hein c’est la friche où la

    Solution serait la reconversion de bureau en logement on a encore un ministre qui l’a dit là c’est bon c’est gagné on va encore avoir une loi tous les deux ans on a une loi sur la reconversion de bureau en logement euh c’est une des solutions en fait hein

    Mais tout à coup ben on regarde plus le foncier agricole comme avant alors on cherche sa friche alors la friche industrielle la friche commerciale on a un grand mouvement là on a tous les acteurs commerciaux qui sont en train d’y penser même le gouvernement y pense c’est dire on on se retrouve avec

    Finalement des zones commerciales qui sont obsolètes et qui pour un certain nombre d’entre elles présentent un intérêt est-ce qu’on ferait de la vraie ville à la place d’une zone commerciale mais pourquoi pas à l’entrée de ville avec deux questions la première question c’est cette zone commerciale qui a tué

    Le centrebourg qui a tué le centre de la ville moyenne avec le déport des commerces est-ce que en plus il va falloir vooir qu’on y mette les logements comme ça au moins on trace une fin de vie au au centre-eville et on arrête de se battre ça demande d’ y

    Regarder en tout cas faut pas laisser les opérateurs commerciaux prendre la décision pour nous c’est une vraie question politique et un enjeu démocratique et puis l’autre question qu’on peut poser aux opérateurs commerciaux qui s’intéresse à au 20 à 25 % des zones commerciales qui peuvent avoir une nouvelle vie l’autre question

    À leur poser c’est et les autres et les 3/4 des zones commerciales qui vont être obsolètes dans les prochaines années vous allez nous les laisser sur sur les bras là au point où on en va on on y va comme dans tous les grands plans français c’est-à-dire qu’on est en train

    De mutualiser les pertes et de privatiser les recettes on peut densifier dans les zones industrielles travailler les entrées de ville il va falloir de toute façon qu’on s’occupe des des des zombies hein ces bâtiments tertières mortsvvants qui sont encore un peu utilisés mais qu’ils sont tellement peu que très

    Prochainement ça va devenir des friches on a une multiplication aujourd’hui des mètres carrés vides on va bientôt passer la barre des 5 millions de mètres carrés vides dans les bureaux en Île-de-France uniquement on a un cycle d’obsolescence qui est en train de s’accélérer extrêmement rapidement avec le double effet du télétravail et

    Desnmes et et des enjeux des enjeux thermiques on peut faire la ville sur la ville y compris dans les lotissements la maison n’est pas l’ennemi le loottissement n’est pas l’ennemi notre ennemi c’est la nouvelle maison construite à 45 minutes de l’emploi dans le nouveau loottissement les lotissement

    Construit dans les années 80 90 2000 sont proche des centes souvent et peuvent être densifiés les terrains sont grands il faut réhabiliter de toute manière les maisons et on peut rajouter des maisons pour des nouveaux ménages ou pour les ménages existants j’habite dans une maison des années 80 j’ai 75 ans

    Peut-être que je pourrais construire pour moi au fond de mon jardin une maison de plein pied me permettant de rester chez moi jusqu’au bout alors pas dans ma maison mais en tout cas dans mon jardin et puis vendre la maison en façade pourquoi pas il y a plein de

    Solutions si on accepte simplement d’avoir notre qu qui se transforme et puis faut aussi qu’on réapprenne à densifier dans la ville dense aujourd’hui on a mis au point collectivement c’est pas la faute au promoteur ce que j’appelle la recette du paté urbain on est sûr d’un truc à l’issue

    D’une opération densification dans la villeed c’est que tout le monde se fait la gueule l’architecte le promoteur les voisins le maire tout le monde fait la gueule parce que on est parti finalement d’un droit à construire qu’on a lâché on a maximisé l’équation que et puis finalement le projet dépend de

    L’équation économique dépend d’une rivalité entre opérateurs pour faire l’acquisition du foncier alors tout le monde se fait la gueule mais il y en a un qui fait pas la gueule c’est qui c’est le vendeur c’est le propriétaire du foncier une politique du logement sans politique foncière c’est de la

    Décoration c’est le 5è des chantiers aujourd’hui on a un certain nombre d’usages urbains qui sont trop importants pour ne pas exister qui pour autant ne trouve plus la place dans nos villes en tout cas dans les villes attractives le logement abordable le logement social les rz-de-chaussé commerciaux les services normaux

    C’est-à-dire pas les boutiques Zara ou autres hein les services du quotidien qui nous permettent de vivre la ville et d’animer l’espace public mais aussi l’activité industrielle l’activité productive qui même dans les périphéries est poussé toujours plus loin par des décathlons ou des supermarchés on a une forme de gentrification à la fois social

    Et fonctionnel dans nos espaces urbains parce qu’on laisse filer les valeurs parce qu’on laisse filer le prix du foncier alors revient reviennent ces questions et et puis on peut regarder ce que font déjà les gens à Genève c’est pas nouveau à Genève il y a pas que des banques

    Genève il y a pas que des sièges de l’ONU à Genève il y a aussi des camions poubelles il y a aussi des entreprises de déconstruction il y a aussi des gens qui font du curage de fausse sceptique à Genève c’est une ville il faut vivre et

    Pour préserver ça en fait très tôt en fait Genève a figé 3 % de son territoire et à identifier un seul usage qui serait possible ce sera un usage industriel ce foncier est géré par la FTI la Fondation des terrain industriel qui est qui est propriétaire d’une grande partie de ce

    Sol elle anime les zones d’activité économique elle est propriétaire des sols elle construit des bâtiments et elle gère tout ça avec une logique pérenne sa mission principale c’est de préserver l’activité industrielle à Genève ben vous savez quoi ça a donné des idées de l’autre côté à anemas

    Anemas qui se transforme en banlieu de Genève et qui voit finalement dépérir l’activité secondaire à anmas on ne peut plus acheter de foncier de terrain pour construire son entreprise dans l’aglo d’anmas on ne peut plus trouver de terrain pour construire une entreprise dans les quatre aglos autour d’anmas on

    Peut plus trouver de terrain l’ensemble du terrain des nouvelles zones d’activité des friches qui sont recyclées par les acteurs publics sont mis dans les mains d’une foncière publique qui reste propriétaire du sol la seule façon de s’assurer de la présence d’un usage sur territoire c’est d’avoir un acteur public ou collectif

    Qui s’assure par la propriété du sol de la pérennité de l’usage c’est ce qu’on fait aujourd’hui sur un certain nombre de sols dédiés au logement abordable he c’est les offices fonciers solidaires inspirés d’un certain nombre d’expérimentations dont je parle notamment les community Land Trust dans le monde dans le monde anglo-saxon on a

    Un certain nombre d’initiatives sur les réde-chaussé commerciaux et même à NotreDame des Landes Notre-Dame des land c’est une expérience assez c’est intéressante et discrète parce que c’est un abandon et un renoncement d’un projet aéroportuaire ok mais il s’est passé quoi après après il y a eu la volonté d’un

    Certain nombre d’acteurs politiques de sortir par le haut de ce conflit y compris des acteurs qui ont soutenu le projet d’aéroport notamment le président du Département de l’époque et il décide de devenir un acteur de la suite sortir par le haut c’està-dire accepter le fait

    Que le projet ne se fera pas et que la décision est définitive et se dire que quoi qu’il en soit il s’est passé quelque chose sur le territoire et notamment il s’est passé des choses mais aussi il ne s’est pas passer des choses ce qui est assez

    Marrant c’est que en fait il y a pas eu de surmécanisation de l’agriculture sur ce territoire parce qu’en fait il a été figé pendant 30 ans l’activité agricole a 30 ans de retard en terme de mécanisation en terme de produits phytosanitaires et cetera et puis finalement c’est un territoire dans

    Lequel il y a beaucoup de jeunes agriculteurs alors qu’on les cherchent partout ils sont là ils sont là ils sont militants mais sauf que pour faire un vrai projet agricole en fait il faut tenir le foncier et euh le département décide de récupérer le foncier auquel il a droit et de faire

    L’acquisition de l’ensemble du foncier ils en sont à 900 hectares en pleine propriété qui sont mis ensuite en location avec des beaus agricoles et environnementaux ils vont arriver à 1200 hectare ce qu’ils sont en train de faire c’est de changer le paysage de créer un nouveau paysage agricole à une échelle

    Qui est complètement inconnue en France et ce qui est assez fascinant c’est qu’ils sont en train de figer dans le paysage ce périmètre là qui est un périmètre m qui est dicté par quoi par les CNES les côes de décollage et d’atterrissage des avions du projet aéroportuaire ils sont en train

    D’inscrire dans le paysage de façon définitive le projet d’aéroport mais ce sera un aéroport agricole le dernier des chantiers c’est celui des territoires écoutons écoutons les autres ça sert à rien de d’imaginer je vous ai raconté une histoire mais quelques quelques semaines après avoir écrit ce ce texte

    Là j’ai eu un échange avec Maxime PEDN Jobin que j’ai rencontré que j’ai rencontré r au Québec Maxime c’est l’ancien maire de gatino gatino c’est pas pas un village de 300 habitants hein c’est 300000 habitants juste en face d’Otawa de l’autre côté de la rivière des utawé c’est la 4e ville

    Du Québec et pendant qu’il était en campagne pour son 2uxèe mandat en 2017 il y a un scandale parce que bah tout le monde se demande à quoi ça servait de dépenser 1,5 millions de dollars pour construire une salle de gestion de crise sur le toit de la caserne des pompiers

    Et on l’accuse d’ avoir jeté l’argent par les fenêtres mais en 2017 il y a aussi une inondation la rivière des utawé déborde elle avait jamais déborderé 4000 réfugiés en 2018 il y a une tornade qui vient démolir 1200 logements ils ont la même année trois des événements plusvieux les plus

    Importants du dernier siècle en 2019 il y a une nouvelle inondation plus forte encore que celle de 2017 alors comprendrez que en 2021 Maxime Jobin a décidé de pas se représenter hein il a passé l’ensemble de son second mandat dans la salle de gestion de crise et aujourd’hui il témoigne hein il témoigne

    Il explique notamment aux élus locaux en quoi c’est pas demain en quoi c’est déjà aujourd’hui et il faut qu’on prenne en compte tout ça au moment où ben on fait des grandes cartes des grands schémas des grands machins hein on fait de la planification urbaine on fait des

    Scénarios on choisit un scénario vous savez on a scénario A B et C scénario a est médiocre le scénario C on sait pas se le payer scénario B c’est souvent le scénario volontariste he donc on fait de la planification urbaine et alors dans les pays territoire en décroissance

    C’est le moment où hop hein les Parisiens arrivent les jeunes ménagent les enfants rouvre des écoles un peu partout dans les métropoles c’est le moment où justement ça se calme hein on arrête la tension et cetera et cetera c’est le scénario parfait en fait sans doute il fait même revenir l’être

    Aimé mais au moment des trendes turbulentes on peut plus payer le luxe de choisir un futur c’est plus ça la question comment est-ce qu’on arrive à imaginer postuler des scénarios et ensuite se dire comment on va les atteindre comment est-ce qu’on peut imaginer faire de la planification même

    Écologique alors qu’on sait pas ce qui va se passer demain j’ai assisté à une réunion absolument passionnante où on a représentant de l’État qui nous a annoncé dans une autre métropole que la vôtre que il y aurait une un renouvellement d’une concession aéroportuaire en 2038 ces mecs-l savent pas ce qui va se

    Passer demain ils sont incapables de négocier le renouvellement en ce moment he la concession aéroportuaire à Nantes et ils nous disent qu’en 2038 non non ça sert à rien d’en discuter on a déjà décidé comment est-ce qu’on peut imaginer planifier alors qu’on sait pas ce qui se passe demain la question

    Aujourd’hui c’est comment on repense nos territoires par les vulnérabilités par un regard sincère à la fois sur les risques mais aussi sur nos dépendan avec la première des dépendances une dépendance absolument déterminante sur notre mode de développement urbain sur notre quotidien sur notre vie qui est notre dépendance

    Automobile modélisation à 2050 sur le grand Genève le Genève transfrontalier modélisation par les services du Grand Genève qui sont pas des rigolos hein sur la courbe de décarbonation et l’impact en terme de réduction de la mobilité automobile dans des hypothèses relativement optimiste 100 % de bascule à l’électricité du parc automobile 100 %

    D’électricité verte globalement on peut on peut filer une Tesla à tout le monde et et on aura des panneaux solaires partout ils seront peut-être en France et peu importe donc autant vous dire que c’est déjà assez optimiste ils font l’équation parce que une Tesla une voiture électrique même si

    Tout est décarboné et cetera c’est quand même de la matière donc c’est du carbone le carbone est dans la matière l’estimation c’est une réduction du nombre de kilomètres parcourus de 80 % dans la métropole de Genève ça veut dire qu’on avait une salle qui était en train de travailler sur l’extension de

    L’autoroute et une autre salle qui travaille sur qu’est-ce qu’on va bien pouvoir des autoroutes en 2050 aujourd’hui on est face à une équation qui ne marche pas on ne sait pas décarboné tel qu’on se le dit en maintenant les mêmes modes de développement territoriaux çaàut dire qu’il va falloir regarder regarder les

    Territoires en pensant les futurs les futurs toujours au pluriel s’il y en a qu’un c’est soit qu’on fait on se fait rêver soit qu’on a payé un consultant mais ça ça marche pas comme ça il faut à la fois préparer se préparer à tout tout et notamment se préparer à ne pas gâcher

    Les crises on sait aujourd’hui qu’on on n’arrive pas à faire les grandes transformations avant que le risque advienne l’homme a besoin d’être au pied du mur pour agir ça veut dire que la façon d’agir c’est pas de trépigner de se dire il faudrait que il faudrait que

    Il faudrait que non c’est de préparer le plan c’est d’en parler pour que le jour où le risque advient on ne reconstruise pas à l’identique la condition pour ça c’est d’en avoir parlé avant c’est que les les plans soient prêts et puis nous est des liens hein parce que faire

    Territoire c’est finalement du lien et et ces liens là c’est c’est l’essentiel de la résilience c’est le fait de se parler Maxime PNO Jobin c’est un franc militant du municipalisme au Québec le municipalisme c’est pas rien là-bas et notamment quatre maires de des quatre plus grosses communes qui ont pas la

    Même étiquette politique mais sont devenus un contrepouvoir un gouvernement qui vient plutôt des suburbesin qui est plutôt un gouvernement SUV et pickup vous voyez mais les quatre ont cré créer un mouvement municipaliste et il me dit moi je suis un un franc militant l’autonomie municipale sauf que là les inondations

    Elles venaient de 100 km plus haut et l’eau on a rien à fitre on a rien à des périmètres des périmètres administratifs donc il faut qu’on se parle hein mais pour arriver à faire tout ça il faut le chantier des chantiers comment on avance parce que tout ça on

    Sait en fait ce qu’il y a à faire la question c’est comment on y va comment on le fait vraiment c’est ça la redirection la redirection concrète politique pour nos territoires mais aussi des organisations qui F la ville aujourd’hui tu le disais tout à l’heure toutes nos organisations tous nos

    Territoires sont des stations sport divers de moyenne montagne et la citation est de moi en fait et pas d’Alexandre on a tout tous notre or blanc auquel on tient alors pour les station sport diviver c’est l’or blanc pour certains c’est le foncier agricole illimité pour d’autres c’est la vue

    Surmer c’est le béton qu’on peut couler c’est l’argent pas cher et cetera et ca la vraie question c’est où est la neige chez vous où est la neige chez vous c’est quoi cet or blanc cette neige que vous croyez éternelle et vous êtes en train de réaliser qu’elle va manquer et vous êtes

    Confronté comme tout directeur station sport d’hiver à une question compliquée puisque vous savez pas quand elle va manquer est-ce qu’on rachète une paire de canon à neige ou est-ce qu’on pense à la suite il va falloir faire des vrais pas de côté parce que demain et c’est sans doute déjà

    Aujourd’hui va cou les boins de béton il va falloir changer de matière grise miser sur les intelligences la créativité qui est pas que formelle mais qui est aussi sur les montages financiers les montages opérationnels les modes de dialogue et cetera et cetera il va falloir être extrêmement inventif c’est une grande chance pour

    Nous faiseur de ville hein d’avancer finalement dans ces moments-là encore faut-il accélérer et pour accélérer pour travailler avec des organisations qui se posent des question fondamentales qui sont passé du comment je limite mes impacts à comment la planète est en train de me menacer finalement et menace l’existence

    De mon territoire ou l’existence de mon organisation ben pour ça on a on est obligé de se décaler hein de se décaler pour construire une forme de nouvelle résilience de de ces de ces organisations mais aussi pour passer au Cap d’après c’està-dire quel est votre rôle quelle est votre participation dans

    Les six grands chantiers de l’adaptation pour ça il faut faire un détour prospectif renouveler la prospectif non pas pour se trouver un futur mais pour en explorer plusieurs hein et revenir et prendre des décisions ce que appelle le triple A de la redirection le prier da on sait faire adapter adapter nos

    Pratiques changer nos modes de faire et ça on le fait en continu le deuxè DA on le fait assez bien en général c’est le vendredi c’est un séminaire hein et on fait un plan d’action c’est le adopter c’est les nouvelles actions c’est une partie importante he du PIB de la France

    Qui est consacré à ça c’est du paiement de consultant c’est important j’en suis un c’est de la chat postite hein c’est et cetera et et puis et puis vous savez lundi lundi le manager arrive il fait la réunion d’équipe et dit c’était super vendredi super bon par contre on a

    Quelques urgences je vous raconterai la prochaine fois des plans d’action on en a partout vous alleer voir on a un nouveau ministre on va avoir un nouveau plan d’action on a des plans d’action partout on a plus de vision on fait de la tactique on a complètement oublié de

    Faire de la stratégie et puis on a oublié un a abandonner on renonce à quoi pour faire de la place pour avoir du pour avoir des crédits pour avoir de la surface à quoi on renonce pour faire donc nous on fait ça on organise des trucs ces espèces de séminaires sur

    Lequel on fait des plans d’action et cetera et CETA puis quand tout le monde a bien fosphoré coller des postites c’est important faut coller des postites en variant les couleurs et là on dit hop fin de la récrée maintenant on arrête maintenant on va se dire ce qu’on arrête d’abord qu’est-ce qu’on abandonne

    Qu’est-ce qu’on met de côté à quoi on renonce et après on se dira pourquoi renoncer c’est pas une fin en soi renoncer c’est pour faire renoncer il y a une forme de magie du renoncement c’est les grands projets inutiles et cetera et cetera mais tout grand projet inutile qui s’arrête c’est une capacité

    À faire vous avez vu sur NotreDame des Landes ça ça crée des espaces de potentiel qu’est-ce qu’on arrête qu’est-ce que vous vous arrêtez hein demain lundi non demain allez jeudi parce que le renoncement ça s’apprend le renoncement c’est au début c’est dur hein c’est comme la gymnastique avec un peu d’entraînement finalement on

    S’habitue on travaille avec une boîte de promotion c’est pas les plus prompte au renoncement deux associés il y a un des associés il m’appelle il était dans sa voiture j’imagine une voiture allemande plutôt ha de gamme mais Sylvin ton histoire de renoncement c’est super je

    Passe mon temps à dire non plus je dis non plus je signe des contrats il me dit la dernière fois il y a un collègue qui est venu il m’a dit faut qu’on on parte sur une opération c’était à Avignon alors on a fait ce

    Qu’on a dit c’estàd on est on est allé sur le terrain tu avais raison c’est vachement bien d’aller sur le terrain quand même et on a vu ça on a dit mais c’est n’importe quoi faut pas faire ça et donc on lui a dit non ah bah quand même faut

    Que je trouve un autre partenaire non non là on le colle maintenant non seulement on l’emmerde on lui dit nous on y va pas mais toi tu vas pas non plus et là j’ai pris rendez-vous avec le maire il faut absolument que cette opération ait pas lieu en fait ils

    Savent qui ils sont ils ont du mal à dire ce qu’ils font parce que tout le monde dit ce qu’on fait tout le monde fait du plus vert que les autres et cetera et cetera nous on sauve la planète et vous avez un rapport RSE vous avez qu’est-ce que vous faites pas et

    Dit maintenant on arrive et on se présente en disant tout ce qu’on fait pas et ça marche vachement bien parce qu’on sait qui on est et ça on peut le dire le renoncement ça sprend ça s’apprend et en même temps il y a des essais il y a des erreurs si on

    Connaissait le chemin on l’aurait déjà emprunté et je serais pas en train de faire le guignol ou ou d’écrire des bouquins ce soir il va falloir tester des choses on rentre dans une décennie d’expérimentation alors oui l’erreur est urbaine mais encore faut-il commencer à essayer commencer à emprunter ces

    Chemins là parce que ne nous trompons pas ceci n’est pas une crise on en parle partout de la crise de l’immobilier he c’est le début l’ouverture d’une parenthèse alors on commence à avoir les premiers paris sur la fin de la crise ça va être plus long que la précédente

    C’est plutôt la version année 90 que la version 2008 et Cera donc ça fait des éditos et on relance le marché de la tribune on produit beaucoup de tribunes j’en publie une demain sur la crise qui s’intitule ceci n’est pas une crise parce que non c’est pas une crise c’est

    Pas l’ouverture d’une parenthèse c’est la fermeture d’une parenthèse c’est la fermeture d’une parenthèse heureuse dans lequelle on a pu faire la ville facile avec des matériaux qui étaient là du béton qu’on pouvait couler du carbone qu’on pouvait émettre du foncier agricole pour qu’on pouvait consommer et même l’argent était pas cher c’est la

    Fin d’une parenthèse et attendre la fin de la crise c’est attendre sa mort comment est-ce qu’on fait aujourd’hui pour que cette sensation de crise soit considérée comme le moment de l’accélération de la redirection ça doit être mobilisé il faut qu’on explique tout ça à chacun de façon à ce que

    Chacun s’y metre et se dise bon ça va être quoi ma place demain comment je réduis mes impacts ok comment j’assure la survie de mon organisation peut-être les organisations vivent et meurent ce qui compte c’est les femmes et les hommes qui comptent qui sont dedans et on a besoin d’eux et puis surtout

    Quelle est ma part quelle est notre part collective comment est-ce qu’on met en œuvre enfin ces six grands chantiers de l’adaptation Merci à VOUS [Applaudissements] pub merci beaucoup Sylvain grrizau ou Stéphane champum je ne sais plus mais je crois que Hélène Peskine avait raison dans la préface de cet ouvrage

    Lorsqu’elle écrivait que vous êtes un orateur hors père militant épanoui et apporteur de solution alors pour celles et ceux qui ne le saurait pas al Peskine est la secrétaire permanente du PUCA donc c’est quelqu’un qui a une parole autorisée je suis certain que pendant que je disais ça euh vous avez les unes

    Et les autres penser à un certain nombre de questions je vais vous prêter ce micro qui va circuler euh et je vois déjà des doigts se lever je suis sûr qu’en plus on a quand même le président de l’école de la rénovation urbaine avec nous ce soir qui aura une une question à

    Tous les coups non il dit non il était là inconnu incognito comment comment vous sentez-vous en fait on n pas obligé de faire le jeu de la question au conférencier hein on peut rentrer dans la discussion c’estàdire comment on s’y met quoi où est la neige chez vous on prend la deuxième question

    Immédiatement la première a toujours longue à venir en tout en tout cas moi ce que j’ai retenu sans vouloir faire peur à tout le monde c’est que on est face à de nouveaux risques dans des territoires qui se croient à l’abri y compris chez nous certes si on est encore à l’abri du

    Recul du trait de côte on parlait tout à l’heure de des inondations qui ont eu lieu en Allemagne il y a pas très longtemps et c’était surtout pas très loin d’ici c’est-à-dire que ça aurait pu tomber là cette fois-ci c’est pas tombé ici mais peut-être que demain ou un autre jour ça

    Tombera ici et Strasbourg vacira aujourd’hui on a des opérateurs immobiliers importants qui qui sont en train de rescanner leur territoire le leur patrimoine en fait CDC Habitat a fait une nouvelle cartographie avec 13 risques ils appellent ça les nouveaux risques l’OID a publié des cartographies euh on garde énormément de pincettes

    Là-dessus non pas que les modélisations soi soumis à à condition le travail scientifique est est pertinent c’est qu’en fait on a une variable qu’on ne maîtrise absolument pas dans l’équation climatique à 2050 c’est- ce qu’on va faire le job de la décarbonation la variable centrale qu’on maîtrise pas dans la modélisation c’est

    Nous est-ce qu’on va vraiment décarboner ou pas et donc avoir un impact d’atténuation sur les effets du climat aujourd’hui les opérateurs sont en train de regarder leur patrimoine de façon très différente hein euh on a déjà notamment sur le retrait gonflement d’argile des des angoisses assez assez

    Importantes finalement on a on a la première question du président de l’école de la rénovation urbane merci Vincent président de l’école du du renouvellement urbain mais aussi collaborateur de de la cers qui est quand même l’aménageur de de la ville et de l’Eurométropole et de la collectivité it européenne d’Alsace non

    En fait vous parlez peu de de l’acceptabilité on voit bien ce qu’il faut faire on a une idée de la temporalité même si elle reste encore floue probablement qu’on sait faire et d’ailleurs ici il y a un certain nombre de choses qui sont qui sont mises en

    Œuvre mais il y a la question de l’acceptabilité on n’est pas tout seul on a des des habitants des citoyens qui sont de classes différentes aussi qui ont des moyens différent et je crois que au-delà de ce que vous avez pu dire il y a cette question de comment on fait en

    Sorte aujourd’hui il y a plein d’enquête d’opinion qui montre que la pétence ou en tout cas la prise de conscience de de de la question climatique elle elle traverse toutes les toutes les classes toutes les couches de la population après il y a il y a cette question de

    L’acceptabilité comment on arrive à faire accepter des mesures dont on sait qu’elles seront radicales qu’elles doivent être radicales et cette radicalité elle est plus ou moins supportable aujourd’hui dans le prolongement de de ce qui dit Philippe bis il y a l’acceptabilité je dirais il y a aussi l’envie parce que entraîner le citoyen

    Entraîner tous les acteurs c’est c’est bien sûr faire des constats ceux-là sont implacables euh en même temps si si si si s’il y a pas quelque part un désir de se prendre en main ça peut pas fonctionner parce que euh sinon il y a le réflexe de dire toute façon c’est la

    Catastrophe bah encore encore euh encore une heure monsieur le bourau euh voilà donc il y a il y a il y a une vraie question c’est qui se pose à tous les responsables comment on peut animer comment on peut euh euh j’allais dire entraîner euh les les acteur parce que

    Sinon les politiques suivront pas et quelque part on peut aussi les comprendre parce que s’ils partent tout seul et qu’il se retourn et que derrière il y a personne on y arrivera pas plus donc aujourd’hui on a des professionnels qui se posent la question de l’acceptabilité on a des citoyens qui

    Attendent les politiques on a des professionnels qui attendent les politiques et cetera et cetera enfin c’est qu’on appelle le triangle de l’inaction hein tout le monde s’attend je pense que le et et et vous allez retrouver ça dans un quartier sur sur une opération de densification vous

    Allez retrouver ça quand on va parler de mobilité à l’échelle d’un territoire vous allez trouver ça dans une organisation quand il va falloir changer de métier changer de braquer changer de marché hein on va avoir exactement les les les mêmes phénomènes moi je pense que le premier des sujets c’est de plus parler

    D’acceptabilité je pense que la question à un moment doit être beaucoup plus respectueuse et qu’il faut qu’on sorte nous professionnel finalement de tout le travail qu’on a fait depuis 20 ans sur la densité alors elle est heureuse elle est intense à les machins les trucs et

    On est on a assiné à tout le monde que c’était comme ça qu’il fallait faire et globalement vous êtes des abrutis vous connaissez pas le métier et il serait temps que vous acceptiez il y a une étude britannique hyper intéressante qui a été faite sur la densification je vais

    Prendre ça comme exemple parce que je pense que le jour où on résout la question la densification dans un quartier et et on transforme ça en dialogue en conversation pacifié et où on fait bien on aura tout gagné après tout le reste ce sera facile une étude britannique là-dessus où ils

    Ont mis des des gens face à à des photos des images de synthèse de d’opération potentiell et cetera et cetera mauvaise nouvelle la densité se voit plus vous mettez des Chelles plus vous mettez des tages moins les gens ils ont envie deuxième mauvaise nouvelle vous pouvez faire ce que vous voulez planter

    Des arbres enlever du parking rajouter du parking mettre des toits pointus machin tout ça c’est des Ig oui le taux d’acceptabilité il est à peine à peine touché par les formes architecturales par l’esthétique et cetera deux éléments absolument déterminants sur l’acceptabilité de la transformation de son quartier on transforme le quotidien

    Des gens c’est pas rien premier élément accepte beaucoup plus que les autres les gens qui répondent oui à la question y a-t-il une grave une grave crise du logement à Londres quand on sait pourquoi on change notre quotidien on accepte on est en train de faire accepter des opérations on n’est pas en

    Train d’expliquer qu’on a besoin de logement et d’ailleurs voyez aujourd’hui comment même au niveau national on nous parle systématiquement de construction neuve plutôt que de nous parler de production de logement ce qui est pas tout à fait la même chose la construction neuve est une des modalités de production de

    Logement on a un discours qui est complètement inaudible sur le pourquoi il faut construire en fait il faut construire pour vos gamins en fait c’est pour vous en fait on a un vrai problème social en fait ah d’accord et le deuxième élément déterminant qui change complètement l’acceptabilité c’est oui

    Ma voix a une influence sur le projet qui sera fait dans mon voisinage donc ça veut dire qu’on est sur une question démocratique on est sur une question de réinvention démocratique par le bas je cite une députée qui dit qu’il faut repolitiser la question oui ça doit être

    Une conversation locale et pas la conversation sur le nombre d’étages ou la couleur de la façade mais sur l’opportunité ou pas de faire et sur ce qu’on doit faire et une des hypothèses c’est de construire je vous cite Catherine bocl qui urbaniste au Québec qui travaille sur ces questionsl

    Qui fait justement le dialogue dans des quartiers sur lequel c’est parti en vrille dans un territoire où existe par exemple une procédure qui est le référendum de quartier vous pouvez demander à construire plus en tant qu’opérateur en tant que promoteur on appelle ça un développeur là-bas sous

    Réserve de faire un référendum dans le quartier et que les gens soient d’accord donc en tant que promoteur Vous adressez au voisins en disant regardez je vais en faire plus mais mais c’est bien pour vous c’est intéressant comme processus pas idéal mais c’est intéressant ce qu’elle dit on savait que la crise

    Climatique la crise de la biodiversité la raréfaction des ressources allait amener des bouleversements mais les gens ne savaient pas que ça irait jusqu’à changer la vue depuis la fenêtre de leur chambre à coucher c’est ça respectons-le on est en train de toucher l’intimité des gens on peut pas arriver comme des

    Professionnels sachants on peut pas arriver comme des élus au pouvoir de tout hein c’est des tion à avoir avec les voisins qu’est-ce qu’on doit faire est-ce qu’on doit construire pour qui pourquoi et cetera et Cera alors oui ça va prendre du temps mais il y a plein de

    Pay on prend le temps de la discussion et on fait les projets nous on prend pas le temps de la discussion et on fait les procès il y avait il y avait une question voilà le le micro arrive attention oui bonsoir et merci déjà pour cette conférence puce que c’était très

    Instructif sur ce ce sujet très complexe qui plaît à tout le monde où on voit effectivement alors c’est vrai que à la lecture de votre ouvrage ou en vous écoutant ce soir on a l’impression qu’il y aurait une partie du pays qui serait très réfractaire euh de manière

    Majoritaire et finalement quand on vous écoute ce soir on se rend compte que finalement cette partie réfrectire celle qui bloc finalement les avancées et l’acceptabilité finalement c’est une partie très minoritaire mais qui a le pouvoir de bloquer ou de débloquer les choses tout casand nous en Alsace on le sent un peu

    Comme ça puis qu’on voit que il y a eu un concours en 2020 à la campagne électorale où je crois il y avait SEP écuries tous les jours on en avait un qui nous disait on va planter 700 arbres l’aut il arrivé derrière on va en mettre

    1000 et le arrivé derrière il dit va mettre 2000 et au final on voit que tout le monde panique pour une réduction du stationnement au centrre-ville h parle pas de de la ville et c’est vrai que dans ce que j’aime bien ce soir c’est que vous avez mis des chiffres et

    Effectivement sur la partie carbone sur la partie comment réduire l’impact négatif parce que on aura comme vous l’avez bien dit on aura pas le choix euh le jour où on aura un cumul de tempête à l’américaine notre territoire n’est pas prêt euh le jour où il y aura

    Des inondations comme en Allemagne on n’est pas prêt clairement euh Pau protection cibile qui devrait gérer le tout avec les les collectivités là où c’est intéressant c’est effectivement vous avez mis des chiffres sur la voiture si je retiens bien principale choses à gommer euh par rapport à notre environnement l’usage de

    La voiture la viande consommation de viande si je me rappelle du tableau j’eni pas parlé je croisable pas mes chifres ou c’est pas mes chifres et en fait pour être militant associatif et assez actif sur des actions de distribution alimentaire au plus précaire je peux et je suis

    Habitant d’un quartier populaire je peux vous dire que euh la grande majorité de cette ville et les chiffres encore montrés avec des nouveaux quartiers populaires qui sont déclarés ils étaient là avant hein c’est juste que nos technocrates ont dit bah tiens dans les chiffres il y a encore plus de pauvres

    Finalement euh c’est pas les les les les strasbourgeoises ou les Strasbourgeois qui euh sont le plus consommateurs finalement euh dans leur majorité de de voitures ou de consommation de de viande si on cible ces deux points-là euh c’est les autres et euh c’est vrai que c’est sur les autres où effectivement on se

    Rend compte que bah quand vous parlez d’AC acceptabilité ça ça fait ticket parce qu’on se dit ben nous on s’est adapté depuis très longtemps à abandonner la voiture et prendre le tram pour aller travailler prendre le bus s’il faut euh faire des correspondances bah oui c’est c’est la vie euh c’est du

    De la mutualisation de moyens finalement par la mobilité euh quand on est petitte assos bah on s’attend pas à avoir un grand bâtiment de 2000 m² mais le petit le petit local partager avec d’autres copains pour optimiser le le local et la seule chose qui manquait finalement ce

    Soir et je voulais votre avis là-dessus c’est que j’ai l’impression qu’en France on vous avez parlé de créativité pour la solution faire appel à notre créativité moi je suis entièrement d’accord mais avant peut-être de faire appel à la créativité et avoir un truc madead in France en terme d’idée en terme des

    Révolutions sur les points de l’urbanisme le logement ou ou tout autre tout autre sujet il y a quand même pas mal de solutions qui sont développé et qui sont mis en exemple un peu en en en teaser les Finlandais ont trouvé une manière de construire différente c’est génial c’est magnifique dans tel village

    Vous avez fait beaucoup appel à des exemples canadiens et à un moment donné comment on est-il possible qu’on attend que la solution vienne de chez nous alors que ça tombe il y a un paquet de solutions qui existe déjà par ailleurs et qu’on pourrait juste s’approprier et

    Adapter au territoire ais moi je crois qu’il y a pas de solution en fait il y a pas une solution et il faut arrêter de courir après les solutions en fait avant tout par contre aller voir comment les uns et les autres ils font chez eux c’est pas pour réimporter les choses

    C’est pour s’inspirer moi je si je déborde des frontières françaises c’est pour aussi regarder la France différemment et oui ça amène des idées et cetera je suis pas le seul à le faire euh voilà et et d’autres le font le font à l’envers il y a énormément d’échanges

    Qui se font notamment dans les seres professionnels le monde par exemple de l’occupation temporaire qui déborde aujourd’hui sur la question des tierslieux qui déborde sur la question des community Land Trust donc donc des foncières solidaires et cetera et cetera c’est un monde qui est complètement internationalisé et qui

    Échange sur les solutions après chacun son contexte culturel juridique et cetera et cetera mais globalement on a tous les tous les outils pour faire si on n’est pas sur un problème on n pas besoin de repasser par la paille c’est d’inventer un nouveau truc on n pas on a

    Donc aucune raison d’attendre hein la vraie question c’est comment on avance sur des solutions qui sont pas simples qui sont pas celle que qu’on va qu’on fait d’habitude et ce parce que si on sort de la ville simple c’est qu’on rentre dans la ville compliquée hein et

    Personne n dit que le 21e siècle c’est facile oui moi je me pose la question plus au niveau macroéconomique sur le modèle macroéconomique parce qu’on est dans une société quand même plutôt d’inspiration néolibérale et on voit qu’il y a à la fois besoin d’investissement public massif et de sobriété et l’équation là

    On a vu plein de de de bonnes pratiques de bonnes idées et cetera mais au niveau macro qu’est-ce qu’on peut inventer pour soutenir cette transition ça va avec non j’ai évidemment pas la réponse définitive je travaille avec un groupement de Bur sociaux globalement on est en train

    D’arriver à la conclusion qu’on va pas y arriver AR c’està-dire que l’hypothèse qu’on fasse le – 94 % reste une hypothèse he euh vous parliez moi je autant autant parler parler d’acceptabilité je pense qu’on on peut l’ouvoyer au-delà du du du mot hein mais c’est c’est aussi notre notre façon

    Notre façon de faire regarder les attachements et cetera et cetera il y a énormément mais il y a un truc qui est à peu près clair c’est qu’on n pas le fric aujourd’hui pour faire le boulot de décarbonation ne serait-ce que que du parc public donc là on a les équations

    On connait les besoins on a des acteurs qui savent faire il manque juste du fric mais c’est quelques milliards et et et globalement j’ai pas l’impression que Bercy est trop pas envie euh et il y a l’idée que même le monde du logement social aurait trop d’argent bref euh

    Donc il est pas sûr qu’on y arrive du tout et je pense qu’on arrive à un moment où il va falloir faire des choix beaucoup plus drastiques des choix sur les projets et des choix de sobriété dans les projets he et qui vont pas être baisser le curseur qui vont être de vir

    Virer le plan et de revenir et de repenser le truc ce qui pose des questions importantes on sait faire du temporaire on sait faire du 30 à 50 ans on sait pas faire du 10 à 20 ans comment est-ce qu’on fait des projets définitifs évolutifs plus modestes et cetera restandardiser faire

    Des économies tout ce qu’on veut mais aujourd’hui on a l’économie de la promotion immobilière qui est touchée le financement des collectivité locale associée la production du du logement social qui paraît fait rebond et touché aussi hein donc l’ensemble de cette économie l’ est touché l’économie des aménageurs aussi hein dans le

    Questionnement le modèle de la ZAC est aussi la ZAC en tant que grande opération pas le pas l’outil juridique mais la grande opération sur lequel on vient globalement mutuelliser des recettes et des dépenses euh et par la vente du foncier on va arriver à avancer

    Et en fait on est en train de constater que on a de plus en plus d’acteurs publics de collectivités d’opérateurs euh qui vend le plus le foncier et ça change complètement l’équation économique parce qu’à partir du moment où on est sur une équation de flux c’est-à-dire j’achète le terrain

    J’aménace je revends un promoteur qui lui achète le terrain qui va construire qui va revendre et cetera ou chacun fait sa marge et fait son truc on est sur une économie du court terme notre enjeu de la mesure carbone et sur la durée de vie du bâtiment sauf que tous les gens qui

    Sont là le promoteur l’aménageur l’architecte tout le monde s’est barré avant la fin de la la garantie décenale donc personne a intérêt finalement à l’horizon du temps long c’est pour ça que je parle de l’homme du l’homme qui plantait Desarbres de de gonau c’est l’image de quelqu’un qui plante des

    Arbres mais pas pour lui pour pour le temps long et là on retrouve des acteurs du temps long avec des collectivités qui sont en train de renoncer à la vente du foncier euh et ça change toute l’équation en fait euh donc à un moment c’est plus une dépense et à un moment ça

    Fait partie aussi des des assets du capital de la structure et cetera donc en fait on est en train là on est tellement confronté à une impasse sur l’équation économique qu’il faut qu’on change non pas les termes de l’équation mais l’équation elle-même et vraisemblablement on fera moins on fera

    Plus rustique euh et on sera moins dispendieux c’était en partie la question du foncier de la vente du foncier c’était en partie justement questions vous avez déjà répondu euh mais comment comment on intervient du coup sur les 80 % de la ville déjà là quand on maîtrise pas le foncier ah bah

    Ça veut dire que les acquis i vont se faire progressivement enfin c’est toujours pareil hein vous savez c’est comme une politique foncière c’est comme planter un arbre il y a deux bons moments pour planter un arbre c’est aujourd’hui il y a 20 ans une politique foncière a deux bons moments pour la

    Commencer c’est aujourd’hui il y a 20 ans alors j’étais vous savez à Rennes ils font ça depuis longtemps ils y vont Franco et cetera j’en discuté avec natthalie àéré je dis bah chez vous c’est bon oui vous avez raison monsieur grzo nous on achète du foncier on a des

    Réserves foncières on est propriétaire de centaines d’hectctares de terre agricole on a du foncier mais on a pas pas le bon mer par contre ils ont une politique assez simple dès qu’il y a un truc qui bouge ils achètent ils disent au pire on revend dans un an avec la

    Hausse des prix de toute manière c’est un bon placement ouais mais il y a une ingénierie derrière ça veut dire qu’ vise ça veut dire que il y a un travail et cetera ce qu’on a oublié c’est que la politique foncière c’est pas une politique qui permet de faire un projet

    D’établir un projet c’estàd qu’on fait pas les acquisitions pour faire le projet si on fait des acquisitions en vue d’un projet autour de la Garde d’EMAS il y a eu plus de 10 ans d’acquisition foncière avant que avant que le plan de la ZAC soit écrit parce que quand le plan est fait

    Ben on a créé les valeurs et les acquisitions foncières sont complexes enfin vous connaissez l’histoire et nous on a cette tradition en France on fait les infrastructures publiques on fait le tramou et cetera et cetera on a les commerçants qui gueulent pendant le chantier mais ils viennent pas nous voir

    Après pour nous dire bah finalement le le chiffre d’affair a bien augmenté et cetera qu’en France on fait ça à copenhag vous avez une clause de retour à bonne fortune vous achetez un appartement et si finalement il y a une bouche de métro qui a moins de 500 m

    Pendant 15 ans vous allez payer une surtaxe bah c’est normal vous bénéficiez d’une plusvalue lié à des investissements publics et cetera et cetera donc allons-y Franco quoi et je pense que faut qu’on sorte de la naïveté ce qui pose des vrais problème de capacité à faire d’ingénierie de capacité financière et de stock

    Financier en fait entre l’urgence et 10 ans ouis mais c’est toujours trop tard on aurait toujours dû commencer avant je je discuté j’étais hier avec faut pas que je dise de nom ni trop de bref j’étais avec un directeur d’un service d’Urba d’une grande métropole et cetera et cetera qui me parle d’un

    Projet j’ai mais tu sais que moi j’ai fait une étude pour l’aménageur à l’époque sur ce foncier là allez il y a entre 10 et 15 ans et on avait l’offre hein et la métropole à l’époque a pas voulu acheter dit c’était combien j’ai 1 million et et là

    25 une usine qui ferme ils ont recasé tous les salariés ils ont démonté l’usine hein j’ai fait l’étude en disant bon faut attendre parce que vous comprenez c’est un secteur qui va bouger mais pas tout de suite l’industriel il réembauche des salariés il remonte des lignes de production temporaires et il

    Dit bah très bien moi je vais faire la spéculation foncière si la métropole en veut pas ils ont ils sont occupés pendant 15 ans et là c’est bon ils vendent ouais enfin faut sortir du du truc donc le le truc où on regarde de loin non ça

    Veut dire qu’on est un acteur conscient et on est un acteur incisif et moi ce que je vois c’est de plus en plus de collectivité et très clairement he de gauche et de droite et et sans doute avec moins de complexe à droite contrairement à ce qu’on pourrait le

    Dire euh qui vont aujourd’hui euh aujourd’hui Franco l’action foncière c’est pas nécessairement l’acquisition hein c’est aussi la menace c’est aussi le chantage c’est aussi euh les des tribunaux c’est aussi ça c’est toujours fait comme ça mais on a déposé les âes il y a 20 ans moi j’ai une question aussi sur la

    La temporalité est-ce que l’urgence de la redirection est compatible avec le temps du dialogue que vous mettez en avant sur le débat démocratique qui est nécessaire on le voit bien certains pays on a tendance tendance à revenir en arrière et donc c’est c’est quand même assez inquiétant et du coup moi c’est

    Toujours ce débat démocratique et urg climatique que je vous avez parfaitement raison euh donc l’enjeu fond enfin on se l”est pas redit mais l’enjeu fondamentalement il est social et donc il est démocratique partage des risques partage des recettes partage des efforts partage des ressources et aujourd’hui on n pas

    Raccord quoi enin on commence à taxer on taxe la mobilité du quotidien et le ministre va passer le weekend à Ibiza quoi en détaxé donc comment voulez-vous pour le coup enfin c’est même plus de la c’est du respect voilà donc comment voulez-vous que ça se passe correctement donc fondamentalement c’est comment

    Est-ce qu’on arrive localement et nationalement à avoir un débat pacifié pour avancer et là moi je vois aussi des écarts de culture politique qui sont extrêmement importants et sur lequel il faut qu’on arrive à trouver les bonnes voies de la négociation et du dialogue comment est-ce qu’à la fois on arrive à marquer

    L’urgence de commencer pour avoir une trajectoire et qu’on sorte des trucs du grand soir moi je crois pas du tout au grand soir et je pense que c’est c’est la voix directe sur Urban ou son équivalent à la française si vous voulez hein dont on a les noms voilà

    Donc j’ai fait travailler d’un groupe d’étudiants il y a 3 jours hein sur un scénario prospectif où Jordan Jordan machin là est réélu ouais bah ouais enfin je veux dire aujourd’hui c’est pas c’est c’est c’est ça fait partie des scénarios sur lesquels il faut regarder enfin nous on

    Regarde quand je vous parlais de bailleurs sociaux aujourd’hui il y a des alignements politiques il y a des bailleurs sociaux voilà et et siil y a un désalignement politique c’est pas une hypothèse complètement folle hein donc il faut qu’on gère ces questions là donc c’est pour ça que moi le enfin c’est un

    Appel à la prise de pouvoir et au dialogue enfin et à la discussion mais la question et donc on revient sur moins l’acceptabilité et moins l’attente de l’élu ou de de de de de la toujours plus d’arbres à planter et cetera et cetera comment est-ce qu’on arrive à faire

    Comprendre que la question de la fabrique de la ville est un enjeu social important alors qu’aujourd’hui c’est résumé au meilleur des cas à la question du logement comment est-ce qu’on arrive à faire comprendre aux élus que c’est donc un enjeu politique et comment est-ce qu’on arrive à avoir

    Un propos qui permet d’embarquer et d’avancer aujourd’hui on a besoin d’une vision du territoire on a besoin d’une vision de la France on a besoin d’ besoin une vision du quartier qui emporte et qui donne envie et on n pas aujourd’hui des élus qui portent ça ça hein donc on a un

    Défaut de vision et en fait on retrouve une nécessité non pas de faire une mise en récit prospective de la ville rêvée ou de la ville du futur non on a besoin de gens qui font de la politique qui nous disent que demain un peu plus loin ce sera mieux mais qu’

    Milieu bah il y a quelques efforts voilà des gens qui font de la politique pour de vrai donc on en enterre en ce moment hein peut-être qu’il faut qu’on en fasse naître bonsoir qu’est-ce que vous pensez de la politique zéro artificialisation net est-ce que pour vous c’est une

    Mesure qui va dans le bon sens ou qui vise un peu à côté c’est super ça va euh je discute alors en fait moi j’ai trempé là-dedans il y a même un sénateur qui dit que c’est à cause de moi euh ce qui est tout à fait faux tout ça

    Se fait et j’ai remonté j’ai eu l’occasion de remonter l’histoire de l’élaboration de cette loi parce que j’ai pu le vivre aussi de l’intérieur avant pendant et après le euh le le le vote et dialoguer aussi très précocément avec les memes de la convention citoyenne euh qui ont qui ont

    Travaillé qui ont posé ça en fait c’est un accident de l’histoire cette loi c’est complètement fascinant c’est Don déjà ça s’appelle zan parce qu’il y a une fonctionnaire d’État alors qui est plus fonctionnaire d’État j’ai son nom elle a changé de poste euh elle est dans

    Une collectivité locale qui a écrit Z a n sur la pochette en carton et c’est devenu leant voilà c’est pas du tout une grande réflexion sur le positionnement le storytelling et tout c’est un accident euh c’était un plan biodiversité vous savez on a vous vous avez remarqué qu’on a un nouveau plan

    Biodiversité hein personne s’en a aperçu en fait on s’en fout c un plan biodiversité donc autant vous dire que c’était pas une loi çaavait pas vocation à toucher le réel c’est une incantation euh qui a qui a finalement euh les 150 de la convention citoyenne se sont approprié le sujet qui est un

    Accident il y a eu 13 mesures Infiné mais très longtemps pendant les débats ça a été mis de côté et il y a eu à la fois des gens qui ont porté ce truccl parmi les 150 et il y a une animatrice dont je citerai pas le nom qui est sorti

    De son rôle d’animatrice et qui a dit mais et la question de l’artificialisation des sols vous l’avez mis de côté mais c’est important quand même voilà et 13 mesures qui arrivent sur les 150 149 mesure 13 mesures qui sont associé à l’artificialisation des sols c’est pris en main par une

    Ministre qui change de ministère et qui garde le truc et c’est une ministre que j’ai eu l’occasion d’interviewer il y a quelques mois sur ce moment-là c’est une ministre qui découvre Emmanuel vargon qui découvre les enjeux d’étalement urbain et les enjeux socio et politiques de l’étalement urbain sur les ronds-points

    Parce que souvenez-vous il fallait un ministre quand même pour gérer le grand débat pendant la crise des gilets jaunes évidemment il fallait que ce soit une femme c’est pas un mec qui allait se coller un truc aussi piégeux hein pour rester poli et elle a compris l’importance que ça avait et elle

    Faisait le lien entre carbone mobilité du quotidien enjeux sociaux et étalement urbain et elle a décidé de porter ce truc là donc par rapport ces 13 mesures sur les 149 c’est les seules qui étaient porté par le gouvernement et ils font une proposition de loi qui est une proposition de loi d programmatique

    Parce qu’ils étaient pas prêts parce qu’ils savaient pas dire comment on compte c’est quoi un seul artificialisé et cetera et cetera c’est en commission parlementaire à l’Assemblée nationale où on vient préciser les concepts on vient préciser les modes de comptage où on dit qu’il y a une première période qui fait

    Et on rentre sur l’ingénierie et la mécanique du tableau Excel c’est confirmé par les sénateurs et il se retrouve accident encore de l’histoire il se retrouve qu’il y a une commission mixte paritaire qui devait échouer et je vous rappelle que les commissions mixtes paritaires c’est le seul moment où le

    Gouvernement n’est pas présent dans le débat parlementaire et ça marche il négocie l’association la MF s’est aperçu du vote de climat résilience sans doute 6 mois après si vous voulez le vote de clima résilience donc tout le monde s’est fait complètement bananer donc moi j’été sollicité sans arrê j’avais qu’un

    Truc à vendre c’est mon bouquin et je le referai en général donc en fait c’est un accident ce qu’il faut comprendre c’est que y compris les gens qui ont écrit la loi initialement pens qu’on est en train d’en débattre et moi je considère qu’on est sur une controverse c’està-dire

    C’est le moment où c’est pas qu’on est en train on sétripe sur la question mais en fait on n pas encore d’accord sur on sét tripe sur la réponse et en fait on n’est pas encore d’accord sur la question c’est hyper intéressant donc ce qui est génial c’est qu’avec une

    Politique du chiffr tout à coup on provoque des réactions on provoque des débats localement à tous les niveaux dans n’importe quel patelin on a des discussions et en fait les les les comportement change hein c’est pour un élu de la MF qui gueule ou ou pire de l’Association des me Rureau de France

    Euh qui gueulle il y en a combien qui bossent et qui cherchent des solutions et et moi je vois partout en France des gens qui fontin alors c’est sans doute pas nécessairement les les gens qu’on voit le plus et qu’est-ce qu’ils font en fait ils découvrent qu’il y a d’autres

    Solutions et ils sont en train de les mettre en œuvre hein donc donc c’est génial parce que ça fait avancer le débat après il y a plein de de trous dans la raquette et honnêtement je pense qu’on en a encore en effet pour 10 ans d’ajustement et cetera et cetera

    Oui merci vous l’avez très bien exposé il est trop tard on va pas pouvoir protéger notre environnement et il n’y a pas de solution par contre ça veut pas dire qu’il n’y a pas de réponse bonne depuis nos territoires que nous pouvons protéger nos milieux et que il y a une réponse

    Qui do se doit d’être politique et si on devait imaginer autre chose aussi en terme de compétences des politiques publiques est-ce qu’en réalité il faudrait pas qu’on se réapproprie des idées qui habituellement sont à droite comme des enjeux de sécurité ou de liberté et la première des sécurités

    C’est celle des moyens de notre subsistance à chaque fois on nous demande combien ça coûte excusez-moi mais le combien ça coûte sans à qui ça profite ça ne sert à rien de se la poser et donc en fait ce sont des choses comme ça que on ne pose pas à l’intérieur du

    Débat et vous l’avez très bien dit c’est c’est un problème non pas de réponse c’est d’abord de poser correctement les n ce qui est la base en fait parce que sinon on va pas seulement faire du hors sujet on va pas répondre aux enjeux de notre époque et c’est là-dessus que je

    Terminerai on na jamais réfléchi aux conditions de l’émergence on parle des trente glorieus très bien mais quelles ont été les conditions des 30 glorieus les 30 insouscients très bien quelles ont été les conditions des 30 insouscientes nous nous savons que que nous allons traverser les 30 turbulente quelles sont les conditions pour que

    Nous puissions les traverser et à l’intérieur de la traversée reconstruire no patri patmoine environnemental et social bah oui non mais je suis d’accord après n’oublions pas une chose c’est que on ne sait qu’on a vécu une révolution qu’après l’avoir vécu ceux qui la vivent il voit pas le début et il voit pas

    L’émergence juste une remarque la question n’est plus du tout de limiter les impacts he c’est pas la question n’est plus pour nous individus pour pour nous professionnels ou pour nos organisations ou territoirees de comment on fait moins mal à la planète la question c’est le retour que nous fait la planète et et

    L’autre question c’est notre participation notre contribution finalement à ces enjeux d’adaptation donc aujourd’hui tout choix ou tout non choix ou la décision de ne pas faire est un choix politique la décision de ne pas basculer sur ces pratiques est aujourd’hui un choix politique qui doit entraîner la responsabilité y compris des acteurs

    Privés et moi je fais partie je suis un acteur privé je suis un chef d’entreprise euh et et je rencontre beaucoup d’acteurs privés qui sont aujourd’hui en train de basculer non pas pour leurs enfants les générations futures et cetera comme entrepreneurs hein et qui disent maintenant maintenant

    J’y vais en fait et maintenant je prends la parole euh et et maintenant on y va tous ceux qui ne le font pas font aussi un choix politique et je crois qu’on arrive dans cette période-là voilà euh après comment on se réapproprier les sujets comment est-ce que il y a des

    Vraies propositions comment est-ce queil y a finalement une vision politique qui se forg et comment les appareils peut-être finissent de s’effondrer pour en laisser d’autres émerger ça c’est d’autres questions qui me dépassent rapidement oui merci pour tout ce que vous nous dites j’étais en train de penser à la

    Question de la ville du quarddeur parce qu’on en parle beaucoup Carlos mAINHO voilà exactement et j’ais aimis savoir comment voilà est-ce que pour vous c’est une des c’est un objectif mais c’est pas si simple à mettre en place est-ce que vous pensez que ça peut avoir un impact

    Aujourd’hui dans la manière de faire la ville c’est politique aussi est-ce que comment les les habitants les citoyens peuvent-ils y participer voilà enfin qu’en pensez-vous parce qu’on en a pas parlé non c’est Carlos qui en parle et euh ce qui est vachement intéressant avec ce ce phénomène là

    Euh on pose la question de la proximité hein qui alors qui est pas une question nouvelle hein mais il a un label Ville du cardur et cetera qui qui qui qui lui redonne finalement une existence on avait ces analyses là vous prenez l’équivalent du plan d’occupation des

    Sols à New York dans les années 30 on a on a des cercles sur lequel on a l’habitat le commerce l’église et cetera et cetera comment à un moment ben finalement la meilleure le meilleur outil de la mobilité c’est la proximité voilà alors on va pas tout

    Faire comme ça mais à un moment on va retrouver dans ses proximités l’accès à la gare la longue distance et cetera et cetera mais en tout cas cette ville du carddeur qui fait un petit peu village gaulois cosi dont on sortirait pas ou 11e arrondissement faut pas non plus le

    Se le se le cacher ce qui est vachement intéressant c’est que ça a raisonné politiquement et ça raisonne politiquement et c’est lisible ça raisonne aussi pour des citoyens ça raisonne tellement politiquement que c’est devenu un étandard contre lequel se battent un certain nombre d’élus américains d’extrême droite avec des complotistes

    Des qanon et cetera et cetera qui font des écrits contre la ville du cardur Carlos est menacé sur les réseaux sociaux menacé et ça va extrêmement loin hein je peux vous dire qu’il l’a mal vécu donc c’est devenu un truc complètement délirant donc moi j’attends que la redirection urbaine soit parce

    Que en terme de vente de bouquin je peux vous dire que ça et donc allez-y c’est un complot millénariste cont juif tout ce que vous voulez mais mais c’est intéressant de voir ce que ça soulève en terme de réaction comment à un moment on touche

    Avec ça et le symbole de la voiture on parlait de la place de parking en place de parking hein c’est alors Donald schup qui est qui est le spécialiste mondial du parking disait mais je pense qu’il le dit plus trop parce que en ce moment l’actualité est douloureuse mais que la

    Place de parking c’est le l’espace le plus disputé au monde juste après la bande de Gaza mais c’est sans doute pas faux euh et et et on voit bien combien ça ça relève des tripes pour rester poli et en tout cas pas du cerveau et combien c’est important et

    Donc c’est identitaire il y a des attachements associés à ça on peut pas dire simplement que les gens sont bêtes les gens achètent un SUV ils sont pas bêtes il y a des propriétaires de SUV dans la salle levez pas le doigt forcément et c’est pas il y a une offre

    Il y a une demande il y a une envie et cetera et il y a des attachements qui sont émin ement respectable les vraies questions elles sont là c’est comprendre vraiment ce que vivent les uns et les autres moi j’ai je travaillais avec un un patron d’un d’un justement grosse

    Structure de logement social qui me dit combien quand il y a eu cette crise énergétique au bureau ils ont fait 19°grés à la maison il a fait 19°grés évidemment dans les logement ils sont passés à 19°grés il m’a dit combien ils s’en voulent parce que il a passé à 19°grés

    Non pas des gens qui ont tout le confort qui sont chez eux propriétaires et cetera mais il a passé à 19 de des gens qui sont pas propriétaires de leur logement donc finalement le la seule propriété la seule sécurité c’est ce bail locatif pour lesquels bien souvent le logement est un

    Refuge pour lequel le rapport à l’emploi peut être complexe qui sont plus souvent à la maison que d’autres hein et là tout à coup quelqu’un là-haut ailleurs leur baisse le thermostat eux ont rien dit on leur a pas posé la question et cetera il s’en veut c’est la même chose on a coupé

    L’électricité les éclairages à 22h dans des quartiers qui craignent un peu et ben quand vous avez pas de voiture quand vous allez en transport en commun pour sortir quand vous avez peur dans la nuit parce que le quartier est peut-être un peu crégos ou autre et ben vous êtes

    Assigné à résidence parce que voilà parce que vous allez bosser dans un vous habitez dans un quartier d’habitat social vous allez bosser en périphérie dans un dans un un centrale logistique à 6h du matin et cetera la zone logistique a jamais vu l’ombre d’un bus ben vous vous avez besoin de la bagnole

    Quoi hein alors que moi bah je me chauffe au bois moi j’ai le choix entre à pied à vélo à tram et cetera pour aller dans mon coworking qui est évidemment une ancienne friche industrielle de centre-ville et cetera et cetera tout y est hein comment avant de décider avant de décider pour les

    Autres on comprend ce qu’on touche et quand on touche le quartier de quelqu’un parfois on touche un truc qui compte un petit arbre un un banc et c’est peut-être pas le projet donc comment on rentre là-dedans quoi je m’égard encore pour une question ah l’intérêt est bonne mais il y a il y

    A un apéro je crois ah on en a une euh la pression là merci euh j’ai j’espère pas être hors sujet mais dans la redirection urbaine quelle est la place de la décroissance euh de la décroissance démographique de la ville euh est-ce que c’est une question

    Qui est euh réfléchi euh dans ce dont vous travaillez alors c’est pas dans le bouquin j’aborde la question de la décroissance moi j’ai j’ai une une vision euh je crois pas que la question de la population d’un territoire soit un curseur que peut bouger un politique en fait je pense que se dire

    Qu’il faut arrêter les politiques d’être activité c’est faire beaucoup de cas aux politiques d’attractivité je pense les politiques d’attractivité ont fait vivre des boîtes de comes des organisateurs de salon et pltor de service qui sont dédiés à ça ça a pas pas eu d’impact mais tellement peu

    Finalement et vous pouvez virer tout le monde et tout arrêter ça va pas changer la face du monde je rappelle souvent qu’il y a une grande campagne de pub dans le métro parisien pour alè il me semble que c’est pas devenu une grande métropole régionale dynamique

    Hein donc si vous voulez voilà moi ce que je rappelle c’est que la décroissance est possible que à un moment avec la démographie qu’on a en France il est normal qu’on ait des pertes de population que notre futur président de la République ancien Premier ministre ah non j’ai trahi un

    Secret maire de la ville du Havre et quand même maire d’une commune qui perd des habitants depuis le recensement de 1982 ceci n’est pas une crise c’est un état stable de décroissance durable on a 15000 communes sur les 35000 communes en France qui perdent des

    Habitants il y a pas pas eu le débat comme il y a eu le débat en Allemagne et pas que dans les landur de l’Est sur la décroissance urbaine en quoi est-ce qu’on peut avoir une décroissance de population et pour autant avoir un futur hein moi j’ai changé avec le maire

    L’ancien maire des pernis président de votre belle région désormais qui me dit tous les ans en janvier il y a un titre du journal qui dit on a encore perdu des habitants tous les ans on me tapent dessus et tous les ans je le vis mal faut que j’apenne à le vivre

    Différemment à expliquer qu’en fait la question c’est est-ce qu’on vit bien éperné ou pas au-delà des soirées de ce qu’on boit euh c’est comment est-ce qu’on a un débat pour se dire qu’on on peut avoir un futur quelle que soit la dynamique démographique ce qui n’empêche pas d’avoir des politiques territoriales on

    Pourrait avoir je sais pas un truc genre un haut commissaire au Plan qui ferait ah non on l’ déjà voilà moi je crois pas à ça si vous voulez je crois plus à la nouvelle data il faut que l’État a une vision de l’aménagement du territoire ça

    Fait 20 ans que j’entends ça donc on peut attendre 20 ans encore mais ça viendra pas on aura pas cette visionl donc on peut faire des choses et je pense que le la chose elle se fait avant tout dans le dialogue rééquilibrer avancer mais surtout assumer le fait

    Qu’on a des mouvements de population qui sont pas des décisions politiques qu’on décide pas de l’attractivité à un moment ou pas d’un territoire on décide pas de la croissance ou de la décroissance j’ai pu parler de l’ipzig l’ipzig c’est intéressant l’under de l’Est des croissances radicales ils font un plan

    D’aménagement un plan à trou où ils viennent travailler les vides ils viennent générer des vides parce qu’on va déconstruire des îlos et on va faire du potager on va faire du machin parce qu’on a une perte de population et donc ils assument la décroissance du territoire première chose et ils font

    Projet quoi qu’il en soit là-dessus on a droit d’avoir un futur on habite là ça se gère aussi la décroissance c’est pas facile hein la sous-occupation dans un immeuble de logements sociaux le la la la sous la comment dire la sous-capacité d’une infrastructure même d’assainissement et cetera se pose des

    Problèmes hyper concrets hein et compliqués quoi je parle pas des budgets des collectivités locales et cetera lasig s’est planté ils se sont organisés pour gérer la décroissance ça a donné envie de liipzig et ils ont retrouvé de la croissance donnons-nous un futur parlons de futur parlons de développement du

    Territoire parlons de dialogue parlons machin et ensuite assumons des aléass on a un million un million de personnes qui sont arrivé en quelques mois en Allemagne il y a pas si longtemps que ça on sait pas de quoi il fait demain honnêtement on sait pas donc donc cette question là voilà

    Soyons soyons modestes et puis répondons à à tous les à tous les à tous les besoins mais en effet on a un burnout métropolitain il faut faire quelque chose on a des décroissances mal vécues il faut faire quelque chose c’est sans doute pas singer les solutions métropolitaines dans les villes moyennes

    Et faire semblant qu’on va attirer les quat Parisiens dans tous les territoires d’ailleurs c’est souvent chiant les qu parisiens je crois qu’on peut à nouveau applaudir Sylvain grzau merci à vous et pour information c’est l’anniversaire de la création de la DATAR aujourd’hui qui a été créée le 14 février

    1963 alors avant avant de vous pour avant de vous livrer deux bonnes nouvelles je voudrais conclure parce que j’ai des lettres en citant Marc Orel face au six chantiers que nous a décrit Sylvain Grizot c’est ouais Marc Orel on remonte loin que la force me soit donnée

    De supporter ce qui ne peut-être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre alors les de les deux bonnes nouvelles maintenant c’est d’abord que Sylvain grizau n’est pas venu les mains videsil a quelques exemplaires à vendre et à dédicacer et

    Puis pour ceux en attendant de faire la file il y a également un buffet qui est ouvert merci beaucoup merci à [Applaudissements] vous

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