Amiens Hip Hop Stories « Hors série » épisode N°4 est consacré à l’artiste Rocca, qui a laissé une empreinte indélébile dans le rap français avec son groupe emblématique La Cliqua, avec qui il a enflammé la scène amiénoise dès 1995. Avec plus de 30 ans de carrière, Rocca continue à impacter l’histoire de la musique tant en solo qu’avec son groupe Tres Coronas.

    Rencontre avec Rocca, enregistré en 2023 sur http://amiens-hiphop-stories.fr
    #Rocca #Cimarron #Rap #RoccaelOriginal
    Vous pouvez retrouver Rocca sur
    YOUTUBE :
    Rocca : https://www.youtube.com/@RoccaelOriginal
    Tres Coronas : https://www.youtube.com/@TresCoronasOficial

    INSTAGRAM :
    https://www.instagram.com/roccaeloriginal/

    Amiens Hip Hop Stories est une série d’interview qui retrace l’histoire du Hip Hop Amiénois de 1980 à 2000. Témoignage, rétrospection, de groupes et d’artistes qui ont marqués cette époque.

    Je fais partie de l’histoire du rap français je fais partie de l’histoire du rap latinos aux États-Unis et je fais partie du rap colombien ici en Colombie je te laisse unon comm de comme unre je m’appelle Roca sastien RA je m’estime un fils du hiphop je me suis

    Plus représenté dans celle du Ming celle que j’applique depuis plus de 30 ans j’ai commencé à Paris en France où j’ai commencé à rapper en français et dans les années 90 début des années 90 j’ai eu la chance de faire partie d’un groupe qui a été mon école qui s’appelle la

    Clica et j’ai sorti des albums solo vers 2001 j’ai immigré aux États-Unis où j’ai monté mon label Parco production et sorti mes albums avec trè Coronas ici en Colombie je continue à sortir les albums solistes des albums de 1 Coronas et à faire des tourné des musiques de film

    Beaucoup et là je suis revenu au rap depuis quelques années et voilà j’arrête pas de sortir on sort de un à de album [Musique] pardon pour moi c’était la logique du chaos c’est ve dire la société est chaotique la situation est chaotique et le hip hop c’est le moyen d’expression le plus fort

    Culturellement parlant dans lequel on se on se sent tous concernés et impliqué dedans que ça soit par la danse le graffiti le diging le beat making le rap tout ça c’est une expression qui n’a pas de limite et donc pour moi c’est la logique du chaos de rien on construit

    Quelque chose d’incroyable d’ SLE on fait une mél incroyable d’une simple RIM onont fait bouger le monde un simple coup de traade sur un mur peut faire changer aussi les choses c’est ça le Hipop pour AR le rap c’est une des disciplin du Hipop c’est la discipline la plus commercialisée du Hipop j’ai

    Commencé dans plusieurs disciplines la danse et un petit peu le graphi vendal le TAC tout ça j’étais pas un big artiste de graffiti je changeais je faisais du vendal j’accompagnais les mecs de mon quartier à à taguer j’avais plusieurs changé de signature tout le temps j’avais pas un truc spécifique je

    Suis resté dans celle où où je m’épanouissais le mieux et où je sentais que j’avais plus de de dextérité de fluidité c’était le rap c’est avec ça que j’ai senti que je pouvais m’exprimer le mieux que je pouvais me développer en tant que homme dans la société je

    Sentais que c’était mon arme c’est pour ça que je l’ai toujours bien chargé bien lavé bien préparé parce que pour moi c’est mon arme c’est avec ça que je me défends c’est grâce grce à ça que je vis depuis plus de 30 ans c’est grâce à ça

    Que j’ai fait changer des choses tu vois dans les continents quand j’ai commencé dans le rap m’appel maresta mais les Français n’arrivaient jamais à prononcer mon nom donc comme mon nom de famille c’était Roka et tout le monde m’appelait Roka ça c’était c’était je dis ahesta et

    Roka tu vas faire quoi c’est Roka donc j’ai gardé le nom Roka et [Musique] heureusement j’ai découvert ça les années 80 par rapport au hip hop dans les quartiers là où j’ai grandi c’est ce qui s’écoutait la musique la plus significatif celle qui nous représentait tous et moi en sudaméricain encore plus

    Puisque le hiph hop vient de la culture latino-américaine et afro-américaine des États-Unis donc moi je me suis senti directement impliqué ça s’écouté déjà dans les sur les dans les terrains vages dans les quartiers on dansait dessus et puis il y avait Radio Nova le dimanche tout le monde enregistré sa cassette de

    Radio Nova il y avait la partie de de rap américain et après la partie de rap français et puis après on a commencé tout ça enfin ma génération les gars comme moi qui avion du verbe on a commencé à freestyler en français sans penser que ça allait devenir une

    Profession j’ai pas pensé que j’allais être un artiste et que j’allais vivre à l’âge que j’ai du rap mais dès que j’ai vu que je pouvais faire quelque chose de bien de ma vie avec j’ai pris ça au sérieux c’est pour ça que je me suis détaché de plein de de personnes qui

    Étaient négatifes autour de moi et construire des équipes de mecs solides de mecs qui p comme moi qui ont un large [Musique] horizon c’était vraiment les références qu’on recevait nous tu vois c’est C qui m’ont le plus inspiré mais celui qui m’a vraiment mis dans le fait de faire du m c’estakim avec

    L’album et j’avais déjà écouté l’album mais quand arrivé l’album là je suis vraiment j’étais vraiment dans le Ming j’ai commencé vraiment j’écrivais j’écrivais j’écrivais j’écrivais dans ma famille on est tous musicien et donc depuis petit moi j’ai joué du violon j’ai joué du piano j’ai fait la batterie des percussion jou de

    La batterie dans tous les groupes de qu’ avait à l’école dans le B je faisais et un jour je faisais du regga un jour je faisais du blues un jour du Scy un jour je faisais jazz rock du f donc c’est de là que j’ai commencé et puis j’avais

    Beaucoup de rythme le Big Boox le rap c’est la même chose c’est et j’ai tout de suite capté les sonorités et les swings des flots des Américains c’était ma première influence j’ai capté par les NTM les nikomo ai les assassins qu’on pouvait rapper en français mais ma base musicale faisait directement partie de

    L’école du rap américain j’ai analysais comment il se plçait dans les rimesalys la musique la musicalité du flow la rythmique entend et donc tout de suite la percussion de la percussion donc facile pour nous c’est iné j’ai commencé tout de suite à écrire et à avoir tout de

    Suite un flow percutant et c’est ça qui m’a donné C ce côté original qui m’a fait sortir du lot du rap français qui était plus parlé ou ou c’était une autre école moi je venais d’une école différente voilà et je me suis entendu avec d’autres gars qui venaient de la même

    École que moi tu [Musique] vois on fait des groupes dans le quartier j’étais avec mon DJ DJ far qui s’appelle après DJ gos DJ mon gars on éta en même bah il avait des platines il venit les gagner dans un concours moi je faisais du rap les peu de Viny qu’ avait

    Éta efficace il avait des phes B on commen à rapper puis après il a acheté un sampleur on a commencé à sler à faire des bit et on a commencé à monter des groupes avec des gars de mon quartier on avait plusieurs gars du groupe ça changeait tout le temps on avait

    Plusieurs noms de groupes on s’appelait Urban Concept après on s’appelait Jasco après on s plein de noms puis après je suis revenu en solo et on travaillait avec Farid moi et plein de d’autres MC qui gravitaient autour on faisait des des radios et la radio Nova c’est fini à

    L’époque donc on faisait m bon system avec ma Franine Nina Karine qui était présentatrice là-bas elle était aussi de mon bu remarqué que j’avais des habilités dans le rap elle m’ainité à son émission c’était sur RFI on allait là-bas après on allait sur Radio àigre les radio beur tout ça toutes les radio

    Qui faisait un peu de freestyle on allait là-bas on se faisait connaître on allait d’une MJC à l’autre il y avait des battles dans le 13 à Paris avec les gars de département eu dans les péniches j’ai allé là-bas faire du freestyle et puis un jour Farid GGO il fait des des

    Scratchs pour le premier single de d’adory il est jaloux jaloux il pose les fameux scratch agat AG et de là il me connecte avec Dady avec les autres mbres de la CCA et puis très rapidement je fais partie de la CCA et on commence à faire des holdp dans

    Toutes les radios dans toutes les les discothèques les soirées toutes les MJC on commence à à se faire connaître et voilà je suis arrivé au bon moment à une période où il y avait une grande émulation d’artistes émergents et qui avait vu l’exemple déjà des pionniers du

    Rap français on a suivi un peu les leur pas et puis après on a trouvé vite fait notre indépendance et on a et on a fait notre truc on a regardé derrière on a vu qu’on avait développé une scène en de Boin à part celle qu’ avait qui était en

    Train de se faire avec les NTM les Little MC IAM solar il avais toute une génération qui était derrière qui était la génération la CCA notre génération à nous on a pris directement la courbe et on est rentré par la force et par le talent de tapis rouge d’autographe je ne

    Suis pas une star mais un jeune de la rue qui Ta de nature dure de future Mo de imagine 30 lascar qui ont la dalle qui commencent à recevoir un peu d’argent et qui achètent des machine la SP12 la mpcana il y a 5 si producteurs musical

    Il y a je sais pas combien d’EMC combien de breakers combien de mecs de Ban qui te racontent des histoires qui te donnent aussi des valeurs de la street parce que moi j’étais très jeune encore et imagine l’émulation de tous ces quartiers qui se retrouvent dans la

    Clica cette jeunesse tu vois on avait moi je devais avoir 17 18 ans imagine et Raphaël elle avait 13 ans il y avait d’autres gars du monde qui avaient des 25 des 26 ans tu vois c’est pour ça d Lord il était déjà daron tu vois c’était

    Déjà une légende la street urbaine de Paris les Black Dragon les Dalton tout ça ce qui me concerne je commence à à être une éponge qui absorbe tout qui absorbe toutes les mentalités tous les qui connectent tout et qui le connecte au rap tous les autres membres du groupe

    C’est pareil donc s’il y en a un qui déchire pour l’autre qui déchire c’est la compétition qui fait que le hiph hop ne meurt jamais c’est pour ça que les P break sont toujours de plus en plus ouf les djin pousent le niveau toujours plus haut le batming est toujours de plus en

    Plus fort et à ce moment-là ben il y avait cette émulation là entre les MC et ça faisait en sorte que les MC fallait qu’il déchire et donc on a commencé nous-même à à être super compétitif entre nous et cette compétitivité elle a fait que après quand on se retrouvait

    Sur le terin avec d’autres groupes il y avait il y avait pas photo et pas tout le monde rappait après la CC ça c’est clair ça c’était clair et net même les grands qui avaient déjà des noms et des albums dans dans la street ils se planquaient quelque part pour pas

    Qu’on les appelle au micro et on avait la dalle céit une autre ambiance a duré un an un an et demi comme ça de folie jusqu’à ce que on commence à sortir nos premièes mixtape avec chiller puis là après on a commencé à prendre un une autre notoriété et on est

    Arrivé à un autre niveau un autre stade voilà ass ass on voilà assz le système SEM s le dilme système on enregistrait tous les jours tous les jours on maquettait on freestylait on dormait là-bas tout à la fourche c’était un truc de fou et on avait plein de morceaux et un jour solo

    Et et assassin viennent nous voir il faisait partie du 18 là où on était aussi la fche gimok tout ça place Clichy PAL il viennent nous voir il n demande e les gars tout le monde parle de vous est-ce que vous avez un morceau là pour

    Envoyé sur la compilation de la haine et nous on avait un morceau d’Ady et moi on avait fait déjà avant la CCA même on avait monté un esquadron qui ça la Squadra la Squadra de la CCA c’était l’africano et le colombiano c’était le côté un peu plus grin de la CCA et on

    Avait déjà plein de textes parce que dad et moi on était assépable tout le temps donc nous on avait plein de textes en commun et il fallait lâcher un morceau tout de suite et et on était prêt nous et on les a dit bah vas-y il faut que ça parle de la on

    Avait un thme s’appelitqm c’était l’époque de Graas tout ça on avait plein plein de textes et on a lâché ce texte là sur un instru de chimiste des ch de fr pouraven pas besoin de pour m’ on me colle on m’isole en de m en camiso mes paroles prnent le ranony l’time victime

    Que le régimee dans le crime que je m’anime dans la R s CEN la dalle à la recherche d’un Pascal Le jeunes de la rue craque pour quelqu B le tombe dans la messe cont Parè de crise c’est le premier enregistrement que je fais officiel dans un big studio

    Et c’était l’ingénieur de son de public etemi qui était là c’était un big studio un des meilleurs studios à Paris de l’époque la double CCL un truc de fou j’avais jamais vu un truc comme ça Daddy et moi on arrive là-bas et on enregistre on one shot le morceau parce que nous on

    Était habitué à rapper en one shot c’était à l’époque des bandes il y avait pas de TR tools tout ça fallaitter une bande c’était toujours relou une ou deux prises et voilà on choisissait la [Musique] meilleure [Musique] je ouis le con pour durer on se fait connaître là ça y est

    Là on retourner le rappel de la mien bien sûr que j’ai joué plusieurs fois pas une seule fois je pense officiellement ça y est on commence à voir des dates de tournée un tourneur un booker on se structure les gars de la clica commen à monter le label Arsenal

    Production qui signne très rapidement avec poldor à l’époque et on commen tous à sortir sur le nom du label et on sort accomp le vrai hip hop les petits boss et tout ça le cercle vicieux plein de gens arrivent dans le groupe c’est une grosse clic ça met tout de suite la vare

    Très haute dans le rap français aussi parce qu’on était très exigeant dans les productions dans dans les mix moi je commence à sortir des morceaux aussi en solo je par à New York à dnd avec chimis faire le remix avec PF cuting qui avait à l’époque un morceau qui était numéro 1

    Dans les CHS s’appelait D et avec blasé blasé je vais là-bas il font le remix le Hipop mon Ryon je le sors en single et c’est la première fois que là à ce moment-l grâce à DJ CDE l’ mission hypnotique big dédicace à DJ mon premier morceau sort sur les ones

    Radio sur Radio Nova et tout ça le Hipop mon royaum [Musique] hi pour l’amour du rap pour l’amour du Mike j’ai préféré être dans les bacs que sur les ban de la fac chaque projet de ma vie prend enfin forme persuisive comme un magnum je laisse mon album

    Terminé je le premier on sort un autre Sortez le vre je serai là pour celui qui kidnapping de mic est parti Radi j’aic tout Paris de mot la mon four partout où nous avons été les gens se souviennent encore de nous à partir de là il se passe plein de

    Choses et on fait des tourn PAP et j’arrive à faire mon album solo en premier d rentre boxeur professionnel et caphonique se sépare à ce moment-là donc fondo il faut qu’il se restructure dans sa personnalité musicale parce qu’il c’était un duo même un trio parce qu’il y avait Raphaël aussi qui était dedans

    Et Raphaël était encore trop jeune pour sentir un album et bah les gens se sont pchés sur moi fa Roka est-ce que tu es fa pour sortir un album et on a fait l’album entre de monde en un mois bah on a bouqué ça et l’album a été un succès

    Ce qui m’a permis moi de développer une carrière en solo jusqu’à l’heure d’aujourd’hui qu’ débque s ton cul sa du cycle infernal du jeune que le bon détraque de l’ignorance la délinquence la violence soit des ans de ma chance que toimême s par négligenceche mauvaise compagne qui te

    Trahissent fils des molibour conit ce que tu négliges et Jad je crois en moi en toi le futur est entres mains et rien ne doit pouvoir barrer nos chemin pour tous les jeunes de l’univers ce message univers jeésés pour [Musique] que pourous les jeunes de l’univers ce M universauourd’hui c’est tonour pour

    Ouais c’est le clip de avec groupe bah ça c’est comme si cétait un clip de la CCA oui mais c’est mon premier morseau à moi sur liste mon premier clip va mieux j’ai enfin s mon dis tu vois quand on veut on peutal à prosequer mais amis Taem déj

    Achet on veut pas savoir c’est parfois là au bon moment arriv avec le morceau qu’il fallait au bon moment le public était apte à l’écouter il y avait une super équipe aussi j’avais une équipe de street team ch là-bas tous les gars de dédicace à les graffeurs qui étaient

    Derrière qui ont plardé Paris de sckers et tout ça et il y a eu une émulation qui s’est fait autour de ça un buzz et ce buzz là m’a permis de de rentrer dans les charts et de rentrer dans le grand public du public français qui me connaissait absolument pas cétait

    Vraiment un artiste de l’ et d’ailleurs cet album c’est il est très en de Bo tu même à l’heure d’aujourd’hui tu demandes comment ça se fait qu’il a vendu autant par rapport à la dureté de son message à la réalité même qui est dite et écrite

    Et et rappée et la couleur des sonorités com le B tap DESS c’est très r mais ça a marché c’est comme ça on peut pas [Musique] savoir c’est terminé en 99 avec l’alump avec la licorne le truc [Musique] voil FLI en escorte sinon la nuit semble morte mais portable à réveil s’annonce

    En fin les soirées préviens ton qui sait comment c’est la terminé c’est chacun pour soi mais la mme pour n tous ça s dans cette B dou cosmopolite City du 13 au 18e le temps ons pour le Nord le Sud par CD 75 j’ai

    Deux amours mon de blé et C qui me r dingue si les vach pour nous comme un monopolie tu gages tu perds pour être top suffit pas que poli c’est notre état d’esprit a pas que nous le les du 9 du 9ésente le 9 le 9 mon son claque

    98 j’aime bien je trouve qu’il il a une vibe il raconte vraiment exactement ce qu’on vivait à ce momentl nous il a imprégné cette époque là 98 99 c’est cette ambiance là qu’on vivait et ce qui a été cristallisé dans cet album là et là ça s’est terminé et on est rentré

    Dans l’ère de l’an 2000 bam c’est à ce moment-là que je je commence à traîner de plus en plus à New York et a commencé à teinter mes albums avec une couleur différente de ce qui se passait un peu dans le rap français à l’époque c’est là

    Que je rencontre big rade c’est là que je rencontre Sébastien Faron qui devient mon manager et que je j’arrive à signer un un très bon contrat avec Universal Barkley où je sors l’album élévation qui connaît un bon succès d’ailleurs dans cet album là élévation il y a mon oncle

    Qui a fait les arrangements il y a ma tante qui joue du le Chello il y a mon oncle qui joue de la FL traversière il y a plein de gens il y a plein de gens j’ai pas en tête là mais il y a il y a

    Beaucoup de mes de ma famille qui vent sur cet album là j’avais les moyens pour pour les faire venir j’avais des gros moyens pour pouvoir faire des albums que je voulais avec l’ING son que je voulais comme je voulais et musicalement j’ai vraiment fait ce que je voulais tu veux ton nom pour

    [Musique] [Musique] originais fait uneans qui est en fr une en espagnol et qui me permet de passer sur le continent sud-américain et aux États-Unis DJ Camilo tous ces DJ là commenc à le maîre et c’est mon mon passeport pour rentrer dans le rap américain parce que j’avais aucun tout

    Ce que j’avais fait c’est 10 ans de Rap Français me servait absolument à rien aux États-Unis quand je suis arrivé là-bas aux États-Unis j’ai dû recommencer de zéro tout j’ai dû refaire tout un répertoire de classique de morceaux en espagnol parce que il y avait j’avais qu’un seul morceau et l’original je

    Pouvais pas pas faire un concert avec un seul titre c’est là que je commence à freestyler en espagnol à écrire en espagnol à m’installer là-bas et à refaire tout un répertoire nouveau en espagnol et à partir de là je me fais connaître en Amérique latine et c’est à

    Partir de ce moment-là en 2001 que je commence vraiment à faire des allers-retours 3 mois 3 mois parce qu’ ne pouvait pas rester plus de par rapport au visa jusqu’à ce que je j’arrive à avoir un visa et je m’installe à New York et je monte le

    Label avec mon SAU piano on monte parero production on lui fait signé avec Universal États-Unis et ma music il à ce momentl C l’explosion du regeton et qui explosait aux États-Unis d’abord avec Dady Yankee donomar et tout ça il y avait toute une nouvelle scène qui qui était en train de

    Se créer dans le rap latinos à ce moment-là parce que ça y est c’est ça rappé en espagnol et c’est à ce momentl que moi je me détache du rap français que je décide de de partir outre atlantique et de faire ma carrière jusqu’à l’heure d’aujourd’hui

    Je sentais que c’était mon au revoir que j’allais faire au rap français et donc j’ai dit je vais je vais faire le plus bel album pour moi à à à ce moment-là à ce niveau que j’avais je vais faire le plus bel album un bel hommage du rap

    Français mais c’est là que j’ai l’ appelé amour suprême par rapport à l’album de John coltrin love supreme qui est un de mes albums favoris de jazz c’est pour ça que j’ai l’ appelé amour suprême c’est l’amour suprême du rap c’est ce que je ressens quand quand je rappe c’est moi

    Et mon autre SAU mon autre acoly colombien qui est colombien mais qui lui vient New York P c’est les initiales de poncho p p p et moi laelle par prod on sort jusqu’ l’heure d’aujourd’hui onarrête pas de sortir un nouvel album qui va sortir cette année en 2001 j’étais déjà en

    Train de sortir des mix New York et en Colombie et en Équateur et au Chili et au Mexique et dans plusieurs États des États-Unis à Miami à Los Angeles à San Diego à Chicago à Washington à Boston on envoyait nos mixtap on les vendait on allait en voiture jusqu’à

    Là-bas on descendait avec la marchandise on avait une une voiture camionnette avec tout n CD et on allit d’un endroit à un autre et et on s’est fait comme ça quand on a monté notre label ça y est j’avais une position pour pouvoir avoir

    Un visa là-bas et ça y est j’ai eu mon visa et puis après je suis resté [Musique] là-bas les trois cournes Paris New York googota les trois villes dans lequell en 2000 j’ai commencé à à faire comme la triade j’arrêtais pas j’étais tout le

    Temps dans ça je pass de 3 mois ici en Colombie à Bogota boum je repartais à New York Bou j’allais à Paris Bou je revenais à New York boum je revenais à Bogota voilà c’est c’est n La trè Coronas parce que dans le Japon colombien coronar couronné une mission

    Ça veut dire réussir une mission dans le langage de la street quand tuenvoie un paquet de ce que tu sais déjà d’un endroit à l’autre le paquet arrive le code c’est coronar la couronne ça veut dire queelle elle est arrivée à destination et donc bah les trois

    Couronnes c’est ça c’est le le les les trois couronnes dans les trois villes dans lesquelles je me suis développé où je me suis fait respecter je me fais respecter où j’ai fait mon histoire et à présent maintenant c’est des villes dans lesquelles j’ai vécu plus de 10 ans à

    Chaque fois à New York j’ai vécu 10 ans et ici à Bogota je vis depuis déjà 15 ans et à Paris là où j’ai grandi et où les gens encore me reconnaissent et me donne mon respect pour moi c’est le plus important plus que de l’argent plus que

    Les succès commerciaux c’est le fait que dans n’importe quel secteur quand je vais là-bas on me donne à chaque fois ma couronne mon respect parce que j’ai gagné et j’ai jamais baissé mon froc et j’ai toujours fait la musique que j’avais envie de faire jusqu’à maintenant regarde comment je m’amuse

    J’arrête pas de sortir des albums et faire ce que jeux et j’arrive à vivre de ma musique on a eu les nominations la tetin gramy on a toujours profité des nominations ça nous a ouvert toujours plein de portes on est des pionniers dans le rap latinos on est les pionniers

    À avoir fait des mix à New York à avoir monté notre label qui a signé avec Universal à l’époque et on est les pionnier du rap latinos à avoir fait ça ce parcours là c’est pour ça beaucoup de gens nous donnent notre respect et on a beaucoup de morceaux qui sont des

    Classiques aujourd’hui du rap latinos j’ai plus de classique en espagnol qu’en [Musique] français [Musique] ouais c’est un furing qui jamais sorti finalement dans le commerce mais j’ai eu la chance d’aller là-bas d’être invité là-bas d’ passer une semaine à New York et là-bas dans les studios et de

    Rencontrer l’équipe de à ce momentl qui me présente les producteurs DJ les collections et furine là et même s’il est pas sorti le fait que moi je l’avais j’avais le Master et que le master était là et que il a bougé dans les maisons 10 ça m’a ouvert

    Beaucoup de porte et au moment donné quand j’étais en train de négocier la distribution avec poncho de l’album 1 Coronas ça qui s’appelait l’album ça m’a beaucoup aidé fait ce fil même s’il est pas sorti pour des raisons de Labelle et de conneries de je me rappelle plus

    Pourquoi il est plus sorti mais mais je l’ai enregistré il a été enregistré et c’est ça le plus [Musique] important à l’époque quand on avait fini notre album on est en train de négocier ça et on est allé à loud on est allé à

    VAT on est allé à S et S c’était le label où il y avait le cousin de Big P qui était là-bas et le manager de FAO et voulai sortir notre album mais on était TR en avance sur notre temps à ce momentl cétait en et en 2004 le regeton commençait à peine

    À arriver et le hiphop Laos savait pas comment bouger notre rap et nous fa pas un rap commercial tu vois le regon c’était le côté commercial du latinos qui le mec qui danse après Ming après Ming le cétait parfait tu vois il é habill urbain comme des rappeurs mais il

    Chantai sur du Dembo du jamacain des TR des romanti pour la discothèque on est arrivé avec des morceaux on avait sur l’album on avait infamous m de en furing on avait cor mega en fiuring on avait B bantfou kfou en furing et des gros stars du Panama et on avait

    Negroetro on avait bah des furing qui coll pas du tout à ce que les gens à l’époque voulai caser le rap latinous tu vois ce que je veux dire on était vraiment dans le r Queens bridge on habitait en Queens on était avec les mêmes producteurs qui travaillaient

    Autour de de toute la clique de tous les mecs de le Frack le Frack City qui était la grosse cité où il y avait tous les gars de mob DEP les les capot les norega tout ça et nous on était dans dans ça dans cette mouvance là on travaillait

    Avec les mêmes les mêmes producteurs les mêmes ingessons on se croisait dans les studios mais nous on rappait en espagnol eux Rapp en anglais nous en espagnol et on était un peu un petit peu trop en avance à ce moment-là et Big P enfin public po était déjà mort mais le label

    SRC qui avait signé Terror Squad voulait nous signer à ce moment-là donc on a fait plusieurs réunions avec eux don ECON et tout ça parce qu’il y avait le morceau la top la toop qui allait sortir à ce momentlà et nous on devait faire le remix et finalement ils l’ont fait avec

    Julioto en portourquain qui faisait du regeton voilà mais c’est comme ça c’est la vie c’est normal à chaque fois que tu veux faire quelque chose qui est différent des autres et c’est tu prends toujours un chemin qui est beaucoup plus compliqué et ça c’est quelque chose que

    J’ai compris dans la vie comme je fais pas de concession dans ma musique et ben on va pas me faire de concession dans mon parcours dans mon chemin et je sais que mon chemin va toujours être plus difficile que mes collègues à côté c’est une décision propre à moi moi je le sais

    Mais moi j’aime le faire avant tout le monde parce que c’est je suis toujours un peu en avance comme je suis producteur aussi de son et je suis dans le beatmaking et dans tout ça moi je suis toujours à la fu de toutes les cours musique je toujours pe en

    Avance même de ou [Musique] TR [Musique] mi produit par DJ galbos de la CCAT justement et c’est un des gros hits de trescodon c’est un des morceaux phar de trescon que à chaque fois qu’on fait un concert faut qu’on joue le street album s’appelle mas fuerte en 2007 et l’album

    La musasmi arma 2009-20 on fait une pause avec TR colonas et je je reviens au rap français et je reviens à faire mes trucs en solo et c’est là que je rentre vraiment à faire la musique de film à ce momentlà par exemple j’ai fait la musique du film documentaire de de

    Christian coveda ba s’appelle la vi loca je fais la musique du film à Salto al ciné réalisatrice mexicaine Iria gomemez je fais toute la musique du film somos calentura du directeur de Cal qui s’appelle jorgevas je gagne un prix comme meilleure bande sonore de musique

    De film et c’est là que je commence à faire de musique pour des films documentaires et des et des choses comme ça qui m’intéressaient beaucoup et je commence à exploiter d’autres styles de texture parce que c’était pas du rap je faisais d’autres choses c’était du jazz

    Du du fre de la musique folklore je voulalanger plein de choses avec des solbrités urbaineson appelle et puis c’est là que je rencontre DJ Duke je connaissait déjà depuis mais on avait jamais travaillé ensemble quand je fais l’album Le Cam l’app en 2011 il me produit un son qui est incroyable s’appelle génération

    Hipop te rappelles-tu de tous ces rêves qu’on avait depu gr par qu’on voulait devenir les boss de la villib trop précoce l’avenir dev nous on tout comme des jeunes lou on prenait des coup mais debout c’est là que on commence à parler et à vouloir faire un album en [Musique]

    Commun Bogota Paris C album là il me permet de mettre vraiment ma première empreinte musicale comme soliste Roca c’est pas simplement Roca de 1 Coronas en espagnol c’est aussi un soliste je fais la couverture de RollingStone et je fais une grande tournée une très grande tournée qui au [Musique] moinsais pratiquement personne faisait

    De la trappe en 2014 c’était très rare il a encore plus rare des rappeurs de ma génération et il il a la version en espagnole et la version en français et pareil quand j’ai arrivé à faire ce morceau là en espagnol les gens ils ont pas compris ici c’était pareil le rab

    Latino cétait pas prêt à écouter de la trappe en espagnol et ensuite on décide de faire une compilation c’est lui qui dit qu’ veut faire une compile avec des morceaux inédit à moi et on fait un double album compi où il y a des inéit

    Et tout et à partir de là on commence à travailler ensemble sur sur le concept de simaron ensuite il y a yenda l’album qui sort pendant la pandémie qui s’appelle nueva era bah moi j’aime beaucoup cet album là Neva era c’est un album qui a qui a connu un bon

    Petit un bon succès dans l’gan en tout cas faut se rappeler que c’était quand même à l’époque de la pandémie et et là c’est clair qu’avec un Tessa là on fait pas les on a on est beaucoup plus actif avec le le public tu vois le c’est

    Différent on est plus dans la dans l’époque de la pandémie donc là on a beaucoup plus de possibilités avec cet album qu’on vient de sortir c’est clair j’ai sorti un album l’année dernière en France qui s’appelle simaron et là je le sors cette année au mois de mars il sort en

    Espagnol la version espagnole de l’album et c’est nos donand à nous de producteurs c’est le monde de DJ Duke et le monde de Roka qui se fusionne on a vraiment travaillé fifty fifty main dans la main dans les prod c’est pour ça que c’est pas un son de Duke et c’est pas

    Non plus un son de Roka c’est vraiment un son une sonorité qui est unique ça ronne comme un cou de dans un champ de C rolte [Musique] dere et si tuécoutes bien l’album en dehors de la partie rappée ça quand je dis la partie rappée c’est ve dire c’est

    Clair moi je suis un kickur donc ça kick il y a des rimes partout ça croise partout il y a des punchlin partout c’est c’est ça les BU l ils sont ils sont incisifs mais ce qui est très intéressant dans la recherche musicale de l’album c’est que la conceptualité de

    Du simaronage moderne elle est aussi dans le son j’ai pas simplement besoin de le dire moi c’est aussi dans le son c’estàdire la recherche musicale qui a été créé dans l’album Le le mélange des cultures qui fusionne avec le hip hop la musique Yoruba la musique indigène d’ici

    D’Amérique latine desentes la le jazz le blues le F mais très subtilement toujours fait et ben musicalement parlant c’est du simaranage moderne qu’on est en train de faire on est en train de casser la norme du rap on n pas en train d’utiliser tous les kicks ou les que tout le monde

    Utilise les mêmes ses que les gens utilisent on a fait venir beaucoup de musiciens qui son venus jouer jou des percussions en live fusionner les rythmiques ancestrales ici yoluba et de pantou qui qui sont ici du continent sud américain qui sont fusionnés avec les hommes esclavisés qui ont été ramenés

    D’Afrique ici en Amérique latine plus les croyances indigènes ça a fusionné c’est ça qu’on a voulu travailler avec Duke c’est cette racine du simaronage moderne dans la dans la sonorité c’estàd que le simaronage c’est pas simplement ce que je suis en train de dire moi en tant que MC c’est aussi ce que

    Musicalement parlant voulu faire musicalement parlant on a voulu que les gens sentent le simaronage dans la musique c’est pour ça que tu entends les bataard des moyba les moyba c’est des prières ancestrales et on a fait une très grande recherche et on a respectueusement assimiler tous ces

    Éléments là pour créer cet album là c’est un très grand album je pense que c’est à l’heure d’aujourd’hui c’est notre plus grand album il y a pas faute on va parler RIM slow thématique musicalité originalité et comment il se détache absolument de tout ce qui peut y avoir dans le rap à niveau

    Mondial je pense qu’on a fait vraiment un très grand travail il est très logique l’album il est très c’est c’est pas de l’expérimentation et c’est vraiment du savoir-faire siaron en français il est sorti en mars l’année dernière 2023 et au mois de septembre octobre novembre on sort a sorti [Musique] l’essro [Musique]

    Laiuletinesori Tom normalesacun localesular ce morceau c’est la première fois que je travaille avec mon ami Armen Blanco Armen qui est mon ami depuis depuis la CLC TR Coronas qui m’a toujours suivi conseillé et aidé et dans beaucoup de structures qu’on a fait ensemble et c’est là qui me présente les gars de

    Just music beats et qui me disent j’ en a un son de ouf pour trcoute ça il m’envoie la prod et je fais oh et c’est là qu’on commence à travailler ensemble et ils ont produit de s d’ et c’est à partir de ce momentl que je commence à à

    Vraiment sympathiser avec eux et et à s’appeler et c’est là qui me disent Roka tu veux pas faire un album en espagnol avec nos sons à nous et c’est là que je dis bah oui vas-y au début je voulais le faire en français il non non on veut pas

    De français que en espagnol là voilà on est parti dessus là on on est en train de le terminer là en ce moment on est dans la partie des mix album avec J music beats c’est plutôt d’autres styles d’instrumentalisation complètement différent on est plus allé dans la SA mais la SA

    Différ vous écoutiez mais ce projet là il est en espagnol par contre il sera pas en français a un seul Mor qu’on a fait en français que j’ai voulu faire en français que j’ai lâché pour public pour pas qu’il soit trop dépité mais mais l’album il est en espagnol ça c’est

    Clair c’est des choses que je vis ici que je sens ici que je suis en train de vivre en ce moment et c’est en espagn que je la le Hipop il parle en espag aujourd’hui c’est ici que ça se passe c’est plus trop aux États-Unis c’est

    Plus trop en Europe pour voir comment il je sais pas par connaissance je sais pas comment il se passe en Afrique mais je pense que ici en Amérique latine c’est l’âge d’or du hip hop en ce moment et en espagnol dans toutes les disciplines du hiph hop ici des danseurs incroyables

    Des graffeurs des artistes incroyables des big breakers incroyables des MC incroyables ça bouge pas ici c’est c’est incroyable le Hipop il parleesagnol je suis là parce que ici je vis le hip hop cette année je sors trois albums j’ai un album de de 13 colonas qui s’appelle in

    Va sortir aussi c année on sort un nouveau single dans un mois un nouveau clip on narrête pas là on commence la tournée au mois de mars et en parallèle je fais touses tous mes projets à moi en français et j’ai un double album avec Shashi qu’on est en train de terminer là

    On l’a retravaillé en français et en espagnol s’appelle indrix il est très teinté blues rock blues un peu tu vois et hip hop très hip hop là à partir de de l’année dernière jusqu’à ce que je sois vieux je pense que je vais essayer de sortir deux à trois albums par j’ai

    La [ __ ] j’ai envie de faire plein de choses et et j’ai plein d’albums qui sont déjà terminés qui sont là en structure que je sais pas qu on les lancé donc je suis très actif en moment et on va voir si je vais continuer à rapper en français pour le moment les

    Projets sont surtout en espagnol si c’est maintenant le truc le bilan de de de ces années là écouter la musique que je fais arrêtez de toujours écouter les vieilleseries les vieilleries c’est bien mais je continue à travailler là j’ai plein d’albom là je peux vous dire que là je vais sortir

    Beaucoup de choses je suis très content ça va être une année très bien 2024 et 2025 aussi et 2026 et j’espère avoir la j’espère simplement avoir la bénédiction d’avoir une excellente santé voilà pour continuer à faire ce que je fais je suis dans le présent avec une vision du futur

    Aujourd’hui tu m’ là et demain je vaisêtre ailleurs tu com je sais pas comment dire je suis toujours en train d’évoluer et j’essaie d’évoluer en bien de de reconnaître mes erreurs aussi bien artistiques que humaines je les assimile à ma musique à mon art et c’est ça qui alimente toujours ma vision musicale

    J’ai une palette musicale assez large parce que j’ai j’écoute beaucoup de musique énormément de musique en dehors du rap en plus on cherche des S on cherche des S encore plus on écoute de musique donc je suis toujours quelqu’un qui est en train de d’écouter beaucoup de musique beaucoup de musique donc je

    M’influence de beaucoup de choses j’arrive à cristalliser chaque chose que je découvve et j’arrive à les assimiler à ma culture sans perdre ma mon originalité ma base desens donc je suis toujours en train de me développer je vais vers la [Musique] spiritualité l’artiste il a un rôle simplementartiste son rôle à lui c’est

    D’analyser le monde faire une pause et dans ce moment-là de décrypti ce qui est en train de se passer c’est comme une sorte de journaliste qui écrit en poésie l’artiste il fait une pause là où la le monde devient une routine un peu une sorte de de matrice de rouleau

    Compresseur de la vie l’artiste c’est celui qui a la possibilité de par son art et de par sa son analyse et son œil extérieur de de faire une pause et à ce moment-là de cristalliser en musique en rimme en poésie en mélodie et une situation donnée et ça soit par la

    Littérature ça soit par la peinture que ça soit par la danse moi je le fais par la musique et la et l’écriture je pense que notre rôle il est là quoi il il est il est d’être réel avec le temps dans lequel on vit et de toujours avoir une objectivité

    Pertinente de la situation dans laquelle on est en ce moment qui varie qui va il y a des variantes mais c’est toujours la même le même hauteur en gros c’est pour ça que dans Saron je dis c’est pas les temps qui ch c’est juste ccle qui revient tout revient et rien ne bouge

    C’est toujours la même chose le système et la matrice tu veux le faire voir comme siétait oh c’est nouveau mais tout a déjà été fait tout a déjà été inventé on a simplement on change simplement les noms ou la technique mais c’est la même chose c’est pour ça que c’est très

    Important dans le monde actuel avoir ce côté spirituel pas religieux spirituel je suis pas religieux je suis spirituel c’est pas pareil la spiritualité c’est directement tu es connecté avec quelque chose de beaucoup plus profond que un sentiment religieux et je pense que dans la société dans laquelle on vit qui est très

    Matérialiste très futile très dans l’immédiat très consommatrice et très jetable la spiritualité c’est l’essentiel et la musique qui gardera cette spiritualité ça sera la musique qui continuera à être intéressante dans les années plusutures et à créer quelque chose toujours et ça sera toujours les la base la musique spirituel ça ne Meur jamais

    24 Comments

    1. Merci pour cette interview. Rocca reste et restera un monstre du hip hop..la culture en général. Il été là au début et il es toujours là en 2024…respect ses albums sont toujours dans l'air du temps..et le dernier est vraiment incroyable..

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