Depuis la circulaire de 2013 proposant le référentiel de labellisation E3D plus d’une décennie s’est écoulée et ce sont près de 10 000 écoles, collèges ou lycées qui sont labellisés établissements engagés dans une démarche globale de développement durable. A l’horizon 2030, c’est la totalité des établissements qui devrait être labellisée.
Le champ de l’éducation au développement durable n’est plus seulement une approche disciplinaire. C’est désormais une vraie politique, une action systémique qui est déployée sur le territoire national. Les communautés éducatives nouent des partenariats avec les collectivités territoriales et s’engagent activement dans des projets collaboratifs et coopératifs. Les élèves sont devenus des acteurs à part entière, en témoigne l’engagement dans les rôles d’éco-délégués par exemple. Il ne s’agit plus désormais d’enjeux uniquement écologiques mais de développer et d’accompagner également les transitions économiques et sociales.
L’Éducation nationale, à tous les niveaux s’engage dans la formation d’élèves citoyens, conscients et responsables. C’est ainsi qu’un pilotage national, académique et local encourage les projets où l’action, la réflexion et l’analyse se conjuguent pour un avenir plus serein.
Diffusion : Le 13 février 2024 à 11 heures sur le site de l’IH2EF et sur sa chaîne Youtube
Lors de cette émission, nous tenterons de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :
– Quels sont les enjeux d’une politique globale et transdisciplinaire par rapport aux dispositifs institutionnels ?
– Que dit la recherche sur l’éducation au développement durable ?
– Comment piloter une démarche globale, de projets collectifs aux niveaux national, académique et territorial ?
Intervenants :
– Béatrice CHEUTIN, chargée de mission EDD (DGESCO)
– Léa GOTTSMANN, enseignante-chercheuse (ENS Rennes)
– Laurent MARIEN, IA-IPR, chef de mission EDD (chargé de la labellisation E3D_Académie de Poitiers)
– Julien FRAPPIER, professeur agrégé SVT (académie de Poitiers)
Animation : Marc-Antoine LAINÉ
Contactez-nous sur X avec le hashtag #auperiscope –
Madame monsieur bonjour à toutes et à tous soyez les bienvenu ici dans l’amphithéâtre du vage de ZF pour un nouveau numéro de votre émission au Périscope aujourd’hui consacré à la isation des établissements et en particulier au label E3D école ou établissement démarche globale de développement durable nous sommes
Ensemble pour une heure comme d’habitude pour débattre de ce sujet et vous le savez vous aurez la possibilité de réagir au propos de nos intervenants sur la plateforme X avec le hashtag opériscope vous pouvez donc poser vos questions et éventuellement réagir au débat je vais vous présenter justement
Nos quatre intervenants du jour qui sont avec moi en plateau à commencer par vous Béatrice chtin vous êtes chargé de mission éducation et développement durable à la DGESCO bonjour bonjour à tous tous à votre gauche Laurent Marien vous êtes IA IPR chef de mission EDD dans l’Académie de Poitier donc est
Particulièrement chargé de la labilisation E3D bonjour bonjour à votre gauche la gotzman agrégé préparatrice à l’ ns reenn nous vous avions reçu il y a quelques mois dans une émission consacrée à l’EPS et vous nous faites aujourd’hui le plaisir de revenir pour nous éclairer sur l’éducation à l’environnement de façon plus globale au
Travers de vos travaux de recherche bonjour bonjour et enfin Julien Frappier vous êtes agrégé en science et vie de la terre au collège jeanvillard à la crèche dans la Poitier bonjour bonjour bien merci à vous quatre comme je l’ai dit on va donc être ensemble pour 1 heure on va
Diviser la l’émission en deux parties une première consacrée aux enjeux une seconde plus au témoignage de terrain et donc pour introduire cette partie consacrée aux enjeux je vais me tourner vers vous Béatrice chetin avec une question sur ce labelle 3D qui a maintenant plus de 10 ans est-ce que
Vous pouvez revenir sur sa création et nous préciser les objectifs qui ont été poursuivis dans le cadre de l’ODD oui donc pour revenir sur sa création je vais replacer cette labellisation dans histoire de l’éducation au développement durable euh au sein de notre ministère on a d’abord parlé d’une éducation à
L’environnement et c’est au début des années 2000 que les termes éducation au développement durable ont été utilisés et que c’est construit progressivement les fondements de cette éducation transversale que se sont construits progressivement les fondements de cette éducation transversal donc en 2004 une première circulaire de généralisation de l’éducation au au développement durable
Et puis progressivement la construction de ses fondements aussi dans les fondements de l’éducation au développement durable on va retrouver deux piliers le premier pilier c’est euh connaître et comprendre en lien avec les enseignements et le second pilier c’est agir et donc tout naturellement euh au bout de quelques années donc j’ai évoqué
Cette circulaire de 2004 euh l’idée d’une labellisation qui vienne reconnaître les écoles les établissements particulièrement engagés dans une démarche globale comme vous l’avez dit dans le le terme labelle e 3D il y a un mot qu’on entend pas c’est le mot global mais qui est un mot important aussi donc démarche globale de
D’éducation développement durable et et donc l’idée de ce label c’est vraiment euh qui qui qui qui se cré en 2013 hein donc une petite dizaine d’années après euh la la première circulaire sur l’éducation au développement durable de reconnaître l’engagement l’idée c’est vraiment de reconnaître l’engagement global de l’école de l’établissement scolaire euh
Pour cette éducation au développement durable alors très concrètement ça se traduit comment une démarche globale alors euh il y a plusieurs principes hein qui fondent cette démarche globale mais la la la première attente c’est celle d’un engagement collectif au sein de l’école et de l’établissement donc d’un engagement de la communauté
Éducative le plus largement possible donc ça veut dire que travaille ensemble à cette démarche bien sûr les enseignants les élèves les personnels de de direction les personnels d’éducation mais aussi les personnels de de l’établissement les personnels qui gèent la restauration scolairire les espaces extérieurs l’entretien des espaces intérieurs et ce sont vraiment
Des acteurs très très importants mais également les familles aussi qui font partie de cette communauté éducative alors vous le disiez aujourd’hui 10 ans pour ce label 3D quels sont les perspectiv sur l’avenir est-ce qu’il y a des objectifs chiffrés notamment oui il y a des objectifs chiffrés qui ont notamment qui
Figurent notamment dans la dans les 20 mesures pour la transition éc écologique à l’école hein qui c’est c un engagement qui a été publié à la fin du mois de juin 2023 euh et donc cet engagement chiffré donc nous sommes actuellement à 12500 structures scolaires qui sont labellisé en France
Euh cet engagement il donne pour objectif de de d’arriver à 20000 structures scolaires labilisées en 2025 et 100 % d’écoes et d’établissements labellisés en 2030 donc c’est un engagement fort pour le développement de de ce label donc une perspective de généralisation à l’ensemble des écoles et des établissements scolaires de cette démarche globale
Aujourd’hui c’est quoi c’est est-ce que c’est bien réparti entre les écoles collèges lycées ou est-ce qu’il y a des établissements qui sont peut-être plus représentés alors on a une mobilisation on va dire des résultats en terme de labellisation qui sont un peu plus élevés pour le second degré donc pour les collèges notamment
Et pour les lycées euh un petit peu moins de fait pour les écoles il y a une explication euh peut-être la plus évidente euh c’est vrai que les établissements du second degré sont un peu plus habitués à ces démarches de labéisation il y a d’autres labels qui s’adresse spécifiquement aux
Établissements du second degré euh et puis euh on a aussi des tailles d’établissement qui qui sont un petit peu différentes et qui peuvent faciliter des démarches globales comme ça et des démarches collective mais justement pour veiller à entraîner l’ensemble des structures scolaires euh avec cet objectif de de développement et la
Généralisation souhaitée il y a aussi une une modification de la forme du label euh et ça a été introduit par la circulaire de 2020 20 donc on les structures scolaires ont la possibilité de candidater à titre dit individuel donc à l’échelle de de l’école du collège ou du lycée mais euh le le
Ministère propose aussi et pousse à une labellisation de territoire donc qui qui engage plusieurs établissements scolaires euh sur un même secteur sur un même territoire et donc qui font travailler ensemble ça peut être un collège et ses écoles euh ça peut être un bassin ou un réseau pédagogique ça peut être une
Circonscription euh ça peut être un réseau d’éducation prioritaire une cité éducative donc là il y a aussi une possibilité d’entraîner plus largement et puis finalement d’entrer plus facilement dans cette démarche là dans un collectif alors je vais vous poser unere question c’est aujourd’hui il y a beaucoup de label en France euh
Peut-être aussi dans l’éducation nationale comment aujourd’hui emmener toutes ces établissements en leur disant bah voilà d’ici 2030 vous devrez être 100 % des établissements à être labellisé avec ce label là comment lui donner de la cohérence à ce label alors la réflexion c’est c’est une réflexion
Enfin le point que vous soulevez est un point intéressant effectivement euh il y a une réflexion qui est menée actuellement sur la cohérence des labels qui est menée au sein de la la direction général de l’enseignement scolaire hein euh parce que effectivement il y a des sollicitations établissements autour de différents
Labels euh qui ne sont pas exactement qui ne travaillent pas exactement les mêmes objets mais ce sont des objets qui ont des points de de rencontre euh donc je peux citer deux autres labels hein c’est euh le label etdu santé dans le cas de l’école promotrice de santé euh
Et le label Égalité fille garçon également euh bah vous voyez ces deux labels parce que la la référence pour le label 3D euh une une des références importantes et la référence de l’éducation développement durable ce sont les objectifs de développement durable définis par l’ONU les 17 odd alors évidemment quand on fait référence
À la santé les il y a un odd spécifique qui s’appelle santé bien-être donc on voit bien les liens entre EDD et éducation à la santé et puis il y a un odd également sur l’égalité entre les femmes et les hommes hein donc là on on voit bien que
Ce sont des objets communs donc il y a une une réflexion globale sur ces labels là peut-être pour faciliter l’accès des écoles des établissements rendre les choses très lisibles euh la réflexion elle conduit quand même à dire que les ces différents labels ont leurs objectifs propres euh ce qui est travaillé c’est une
Entrée globale qui permettrait aux écoles aux établissements de mieux s’y retrouver et de pouvoir naviguer facilement d’une démarche de la bellisation à une autre bon on va élargir un peu on va on vaélargir le spectre en s’intéressant plus à l’éducation à l’environnement de manière plus globale je vais me tourner vers
Vous les godzman peut-être pour faire un point un point d’étape sur ce que dit la recherche et qu quel est l’état des travaux scientifiques sur ce sujet il y a beaucoup de travaux qui sont menés en France mais aussi à l’international sur les dispositifs pédagogiques qui éduquent à l’environnement et il y a
Plusieurs principes ou conditions qui qui qui ressortent et qui enfin qui interrogent aussi le rapport qu’on a à la forme scolaire un peu traditionnelle à l’école aujourd’hui et au regard des travaux scientifique on a besoin de s’éloigner peut-être de cette forme des élèves en classe statique avec cette
Transmission de connaissance donc le le premier principe c’est clairement de passer du temps en pleine nature euh les états sur le le manque de de temps passé les élèves enfin aujourd’hui les enfants passent beaucoup plus de temps sur les écrans que en pleine nature on a aussi des études qui montrent l’état général
Des connaissances sur la nature qui est vraiment qui est de enfin qui se réduit par rapport aux générations précédentes et donc le premier principe c’est clairement de passer du temps de se reconnecter à cet environnement pour rapprocher la distance qu’on peut avoir on a une vision qui est très anthropocentrique de l’environnement
C’est-à-dire que on considère qu’on nappartient pas forcément à cet écosystème et donc l’enjeu c’est aussi de se rapprocher de cet environnement et du coup de de réduire la distance d’un point de vue aussi sensible et corporel par rapport à ça ensuite il y a un deuxième principe c’est évidemment transmettre des connaissances sur
L’environnement mais d’un point de vue systémique c’est-à-dire de pas aborder les choses que d’un point de vue disciplinaire mais aussi de pouvoir rendre compte sur des thématiques générales pour pouvoir avoir cette dimension systémique et et il y a même des auteurs qui vont jusqu’à une éducation au politique c’est-à-dire
D’avoir un regard critique aussi sur le système de consommation dans lequel on est sur aussi le rapport qu’on a à l’environnement et donc c’est transmission de connaissance mais d’un point de vue d’un point de vue aussi un peu critique et neutre et peut-être un troisième principe qui et je rejoins les
Propos tout à l’heure sur la démarche globale c’est de sortir aussi d’une vision qui est parfois centrée sur les échogestes individuels et de sortir de cette vision qui cherche à parfois à déculpabiliser parce que j’ai fait mes échogestes et j’ai fait mon travail du quotidien mais justement de revenir à
Cette vision globale et critique pour interroger l’ensemble des composantes du système et de ce qui pose problème aujourd’hui à l’échelle globale et pas uniquement mon échogeste individuel euh si on va au-delà quels sont les enjeux par rapport au dispositifs institutionnel comme justement ce label E3D aujourd’hui benah justement c’est
Cette démarche globale et collective qui est importante on voit bien que les enseignants qui sont engagés dans ces dispositifs là ils sont engagés parce qu’ils ont une sensibilité particulière donc là la question c’est aussi maintenant comment est-ce qu’on forme mieux et on accompagne les équipes pédagogiques sur cette thématique là euh
C’est c’est souvent ouais des enseignants qui ont développé des dispositions dans le cadre de soit leur parcours personnel soit dans le cadre d’engagement associatif ça on le repère dans les études donc c’est comment aussi aujourd’hui on forme mieux les enseignants à la fois en terme de connaissance sur l’environnement mais
Aussi en terme d’accompagnement des élèves en pleine nature comment est-ce que je gère une classe en pleine forêt comment je sors de cette forme scolaire traditionnelle à laquelle on est formé c’est-à-dire j’ai des élèves qui sont assis face à moi je transmets des connaissances comment est-ce que du coup
On accompagne les collègues pour que on sorte de ce système-là on soit amené aussi à répondre à des questions qui peuvent amener à des débats éthiques politiques quand je disais tout à l’heure sur l’éducation politique c’est aussi euh comment on appréhende ces questions-là qui sont moins figées que des savoirs disciplinaires qu’on avait
Peut-être avant y a-t-il des spécificités en fonction de des disciplines euh qui sont pratiquées et sur cette question justement euh ouais l’enjeu c’est justement de faire des liens entre les disciplines sur des thématiques globales euh après c’est sûr que si je prends l’exemple par exemple de l’éducation physique phique on a tout
Un courant qui essaie aussi de voir comment est-ce que se rapport à l’environnement d’un point de vue plus sensible et corporel justement pas uniquement sur la transmission de connaissance on voit dans les études que c’est pas la quantité de connaissance qui fait que on a des comportements proenvironnementaux c’est beaucoup plus
Le rapport sensible et empathique à la nature c’est la sentiment d’y appartenir justement c’est le fait de se sentir appartenir à ce système là et donc il y a un vrai enjeu aussi de passer par la sensibilité par le fait de se reconn émotionnellement de prendre le temps
Aussi en pleine nature et donc de sortir justement de cette transmission de connaissance donc le PS en lien avec les autres disciplines a une vraie particularité par ce rapport au corps ça se traduit comment concrètement sur un une session de PS par exemple comment on se reconnecte à la nature est-ce que
L’enseignant va dire aux élèves bah reconnectez-vous pratiquez en vous reconnectant à la nature bah ça ça passe par un des dispositifs pédagogiques donc on travaille justement là-dessus sur quels sont les dispositifs pédagogiques aujourd’hui qui qui permettent cette reconnexion là mais ça nécessite de s’éloigner des des sports traditionnels
Si je prends un exemple en cours d’orientation on a une forme traditionnel qui est de chercher des balises le plus vite possible en pleine nature donc qui va un peu à l’opposé de cette ambition de vouloir passer le plus de temps en pleine nature et de le mieux
Le connaître donc on il y a des propositions qui justement cherchent à faire des parcours en pleine nature où on s’intéresse plus à l’expérience que les élèves vont vivre passer sous un Tron d’arbre prendre du temps s’allonger dans l’herbre écouter les bruits plutôt que d’aller chercher des balises de
Façon un peu déconnectée donc c’est des réflexions qui sont en cours mais ça ça interroge aussi le rapport à la culture qu’on a le rapport au sport voilà donc mais c’est des enjeux qui sont fondamentaux aujourd’hui sur et quand on s’intéresse à l’expérience que vivent les élèves dans ces dispositifs là en
Pleine nature on se rend compte en terme d’émotion en terme de rapport à l’autre que il y a vraiment des des vrais des vrais plusvalue et qu’il faut développer encore plus ces dispositifs là h bon c’est parfait ça me fait une bonne transition vers les exemples le terrain on va s’intéresser dans quelques
Instants mais avant cela je vous propose de découvrir la minute juris celle vous est présentée par Raphaël Mata du Vigot Erasmus plus bonne pratique ewinning euroschol école maternelle bilingue Élysée école ambassadrice du Parlement européen E3D et gens passe autant de labels qui prolifèrent à l’éducation nationale en effet les
Labels sont désormais si répandus que même s’ils n’en comprennent pas toujours la signification les citoyens ne peuvent les ignorer en vérité le procédé du label connaît depuis quelques années un très fort engouement auprès des pouvoirs publics qui semble y voir une manière alternative et disons-le peu coûteuse pour l’état de contrôler et ou
D’encadrer les comportements des entreprises des particuliers voire des personnes publiques elles-mêmes comme les EPLE mais juridiquement quel est leur impact une réponse rapide et claire pourrait être la suivante aucun une fois n’est pas coutume je ne parlerai pas directement du sujet mais tenterai plutôt de replacer cette tendance dans un contexte plus général
D’analyse des nouvelles modalités d’action de la puissance publique un label est tout document certificat ou attestation qui prouve que les ouvrages les produits les services les procédés ou les procédures en rapport avec un objet particulier remplissent certaines caractéristiques pour obtenir ce label il n’y a pas de définition juridique
Précise du label toutefois il s’appuie toujours sur un cahier des charges dont le respect des critères conditionne son obtention par ailleurs les labels ne sont pas obligatoires et les organismes labellisés se sont donc engagés dans une démarche volontaire pour l’obtenir il existe des labels privés mais aussi et surtout des labels publics
Ces derniers représentent des outils au service des politiques publiques en effet la labellisation constitue une démarche originale de la puissance publique qui ne s’inscrit pas de manière claire dans une catégorie juridique bien délimité et s’applique à des domaines très diversifiés elle présente un intérêt car elle a paraît comme une
Nouvelle manière d’intervenir de l’État qui est à priori séduisante il ne s’agit plus d’imposer mais de mettre en évidence un produit un service ou un établissement en le distinguant des autres elle représente l’une des modalités contemporaines d’action des Pirs publics qui constitue une forme donc de reconnaissance le label peut prendre
Plusieurs formes une garantie de qualité un dispositif de reconnaissance et de promotion des marques d’appartenance on en trouve beaucoup par exemple en mati agroalimentaire labelle rouge AOP AOC bio ou alors sur la qualité des produits norme NF normees ce normes ISO ou alors de servic caliopie service plus labelle
Mariane haute valeur environnementale et cetera le plus souvent la mise en place d’un label se réalise dans le prolongement d’une politique publique éventuellement en complément d’un socle législatif existant il vise en effet à encourager des pratiques vertueuses dans un secteur donné développement durable égalité des sexes inclusion construction européenne il récompense alors les
Entités les plus avancées et les valorise auprès des usagers le domaine de l’éducation connaît plusieurs labels outre ce cité en introduction le label qualité et du for à l’article d122-9-1 du code d’éducation ou encore le label école de la deuxè chance l’ à l’article D 214-9 ou encore le label
Lycée des métiers à l’article d335-3 ou enfin le label campus des métiers et des qualifications à l’article d335-34 du code d’éducation les labels ne sont pas seulement d’origine française ils sont il sont aussi et nul ne peut s’en étonner d’origine européenne les politiques dans les différents champs d’action de la
Puissance publique passe habituellement par lesdicction d’actes qui peuvent avoir la nature d’actes législatifs ou réglementaires l’acte de l’autorité administrative peut-être un acte d’autorisation de prescription ou d’orientation mais la labellisation ne semble pas pouvoir entrer dans ces catégories classiques sa délimitation fait appel à plusieurs angles d’analyse une première caractéristique
Est celle de la valorisation valoriser c’est d’abord donner une plus grande valeur marchande à un produit une deuxième caractéristique est celle de la distinction des produits organismes ou services qui bénéficient du label par rapport à d’autres cette distinction est justifiée donc par la qualité estimée supérieure de ces produits et services
En vérité la labellisation est une forme de légitimation on le voit la logique qui inspire la labellisation n’est plus une logique autoritaire une logique de commandement mais une logique d’accompagnement ou d’encouragement les autorités attribuant les label étant très diverse tout en maintenant dans certains domaines ces procédés traditionnels d’intervention l’État a donc très
Progressivement eu recours à de nouveaux procédés moins voire pas du tout coeritif il a été conduit parce que les destinataires n’étaient plus les mêmes il ne s’agissait plus de s’adresser à des citoyens mais à des consommateurs la logique qui guide les pouvoirs publics est celle de l’accompagnement en ce sens que ces
Derniers doivent intervenir de manière souple ils doivent être à leur manière une nouvelle forme de main invisible la fonction de la labilisation semble être triple donc identifier distinguer valorisé ces considérations sont une illustration du droit souple caractéristique aujourd’hui des transformations de mode de production normative si vous me passer l’expression
Les labels attribués apparaissent un peu comme une sorte de bénédiction laïque donnée par ces derniers à toutes sortes d’activités produits établissem ou service je l’ai déjà dit la multiplication des signes de reconnaissance peut par contre provoquer des risques de confusion cette multiplication est de nature à brouiller les messages que les pouvoirs publics
Entendent délivrer aux citoyens parce que ces derniers peuent peuvent être désorientés par cette multiplicité les régimes juridiques applicables au label sont tout à fait disparates il convient donc de se référer au cahier des charges respectifs pour connaître les procédures et conditions d’obtention d’un label d’une part et pour déterminer les effets
Juridiques d’une telle labellisation d’autre part sur ce point et de manière générale on peut citer une reconnaissance officielle le droit d’utiliser le label et le logo dans la communication de l’établissement des avantages financiers ou administratifs des moyens supplémentaires des aides pour développer des projets spécifiques et cetera cela implique aussi en retour
Un certain nombre d’obligations de contraintes et de procédures non seulement pour conserver le label mais aussi pour le mettre en œuvre les procédures et les effets de la labellisation des EPLE sont abordé par les experts dans ce périscope je n’y reviens donc pas une question polémique
Demeure la course au label conduit à ce que les établissements ne souhaitent pas se faire remarquer par l’absence de telle ou telle reconnaissance certes les label repose sur le volontariat mais l’un des effets est que pour démontrer sa qualité au sens large chaque établissement voudra les obtenir
Sinon tous du moins un certain nombre si cela peut avoir plusieurs vertus cela peut aussi produire certains effets pervers dès lors on ne parle plus de labellisation mais de normalisation voire de standardisation des comportements or comment concilier avec le principe de l’autonomie des EPLE établissement public à administratif
Autonome en charge un service public national c’est bien la question je le rappelle en vertu de l’article r421- 2 du code d’éducation le ple est censé disposer d’une autonomie pédagogique et éducative il adopte un projet d’établissement qui détermine l’horizon et la cohérence des activités créé par
La loi Filion de 2005 un décret du 27 janvier 2010 a détaillé la composition et le fonctionnement d’un conseil pédagogique d’établissement il existe donc bien une certaine autonomie chaque EPLE doit pouvoir développer son propre projet et déterminer quelles actions doivent être prioritaires à cela s’ajoutent des processus de
Différenciation entre les EPLE ce qu’on appelle l’effet établissement et entre les territoires sur lesquels ils œuvrent l’effet pervers que je soulligne avec provocation est donc le suivant face à cette course à l’échalote que peut représenter cette course au label quel est en définitive la marge autonomie des établissements l’avenir nous le dira
Bien mais en vérité et dernière provocation de ma part et si l’autonomie de leeple résidait dans la volonté affichée de se démarquer en nétant pas labellisé merci beaucoup Raphaël pour cette minute juriste je le disais juste avant on va passer sur notre deuxème phase consacré aux exemples terrains euh
Et donc on va s’intéresser à nos deux témoins de l’ de l’Académie de boitier pardon à commencé par vous Laurent Marien je rappelle vous êtes i pr chef de mission EDD dans l’Académie de Poitier notamment chargé de la labellisation E3D euh on va on va s’intéresser à l’exemple de votre
Académie quelle est l’impulsion académique dans dans l’Académie de Poitier par exemple pour commencer en terme de résultat ou en terme de mobilisation bon on va commencer par la mobilisation peut-être alors en terme de mobilisation je crois que l’Académie c’est’est plutôt bien mobilisé depuis les cadres jusqu’au jusqu’aux élèves très concrètement madame laarrice a
Souhaité par exemple l’établissement d’une feuille de route qui intègre évidemment la labéisation du 3D elle a porté aussi le message notamment dans à l’occasion des réunions de rentrée en direction des chefs d’É issement des corps d’inspection aussi donc il y a une mobilisation des cadres qui était assez
Fortte une sensibilisation qui a été assez forte et ensuite notre rôle au niveau de la mission EDD évidemment de l’Académie a été de de poursuivre cet effort en direction des enseignants d’une part alors à l’occasion de formation d’initiative local de formation continue par exemple dans le cadre du du plan académique de formation
Et puis également en direction des élèves avec deux pistes qui sont qui sont poursuivies aujourd’hui les élèves qui sont notamment des élus lycéens ou collégiens donc qui relèvent des conseils de la vie collégienne et conseil de la vie licéenne et le deième élément évidemment la deuxième focale c’est l’entrée par les écodélégués qui
Là aussi sont présents dans pratiquement tous les établissements aujourd’hui alors de manière plus ou moins égale si j’ose dire en tout cas avec des modes aussi parfois de de nominations un peu différentes on on promeut évidemment une élection ici ou là on a encore quelques groupes de volontaires ce qui peut paraître
Important quand même de de continuer à mobiliser ces ces ces élèves qui sont tout simplement volontaires pour s’engager sur cette démarche là alors si on s’intéresse au résultats et surtout aux enjeux qui sont présentés 20000 établissements 2025 100 % des établissements 2030 ça vous paraît cohérent alors pour moi c’est 2027
L’échéance dans l’académie puisque larice a voulu qu’on atteigne 100 % en 2027 cohérent oui oui c’est important qu’on arrive jusqu’au bout c’est-à-dire jusqu’à ce % alors dans un premier temps évidemment avec ce type de démarche on est plutôt sur de l’excellence une reconnaissance de l’excellence mais derrière on a une ambition
Éducative et puis on a l’ambition aussi de former des citoyens qui sont à même de de percevoir les enjeux en terme de développement durable on le voit bien changement climatique il y a suffisamment d’éléments aujourd’hui qui nous montrent que on est sur une préoccupation essentielle de de notre
Avenir et du coup c’est important que personne n’échappe finalement à cette à cette démarche là et ce 100 % il prend son sens là en fait que si ça reste réservé à une petite élite qui fait très bien c’est une bonne chose mais l’ambition c’est que tout le monde se
Sente concerné et soit formé pour identifier et le caséchiant réagir à à à ce qu’on va vivre rapidement voilà ce qu’on vit déjà d’ailleurs alors concrètement sur le territoire comment ça se traduit je vois que vous avez travaillé sur une offre de dispositif et de programme partenari en faveur de
L’EDD est-ce que c’est c’est une des étapes pour aller vers cette labalisation alors en fait très concrètement évidemment il y a il y a un dossier de candidature pour une labellisation mais vous imaginez bien que quand le dossier arrive dans une école ou dans un établissement on s’en
Enempar pas nécessairement et en tout cas pas tout de suite donc l’idée c’est en amont déjà de de travailler ces démarches donc c’est la raison pour laquelle on développe et on favorise de nombreux dispositifs ou programme dans l’académie en direction des écoles des collèges des lycées avec des associations ou des fondations le
Fondation type Tara qui qui développent dans l’académie notamment les graines de reporter scientifiques grs qui développe aussi deux ou trois autres dispositifs que qu’on a aussi accompagné qu’on fait connaître de la même façon on travailler avec les collectivités territoriales un exemple il y a un appel à projet par exemple de
Du département de l’achante maritime qui a été lancé cette année pour la première fois en liaison avec les espaces naturels sensibles donc nous avons travaillé voilà de pair si j’ose dire portant aussi leur appel à projet euh et aujourd’hui on a eu 8 collèges dans le département ce qui représente 20 % des
Départements du de charante maritime qui se sont engagés dans cette démarche là donc l’idée c’est de promouvoir ces ces différents dispositifs et programmes pour qu’il rentre finalement dans cette éducation au développement durable alors souvent avec un lien environnemental mais pas systématiquement et l’ambition c’est de faire not évidemment une
Appétence une curiosité et puis derrière une mobilisation et un engagement puisque derrière on a effectivement une démarche collective ça veut dire se mobiliser sur plusieurs thématiques éventuellement se mobiliser collectivement enseignant ça a été dit tout à l’heure par Béatrice élèves personnel des collectivités et donc ces dispositifs et programmes sont destinés
À accompagner à faire vivre cette EDD avant qu’elle soit finalement au final en quelque sorte inscrite dans une labellisation E3D ça rejoint ce que disait godzman tout à l’heure sur justement ce besoin de se reconnecter à la nature aujourd’hui et d’autre part de travailler son esprit critique oui alors
Pour revenir sur le propos de l’ effectivement il y a notamment le une forme scolaire qu’on va appeler la classe engagée ou l’école l’école dehors pardon ouou la classe dehors très clairement l’ambition c’est qu’effectivement il se passe plus de choses si j’ose dire que ce qui peut se
Passer en classe en lien avec la nature et que promouvoir cette forme scolaire c’est aussi promouvoir ce rapprochement cette nouvelle relation cette ce lien qu’on va reconstruire finalement qui est parfois un peu perdu souvent on est sur le goudron et on vit sur le béton et là l’ambition c’est qu’on puisse retrouver
La terre ferme et qu’on puisse retrouver derrière la faune la flore et les différents enjeux qui vont avec merci beaucoup Laurent Marien on va revenir vers vous tout à l’heure pour l’instant je vais me tourner vers Julien Frappier vous êtes agrégé de sciences et vie de la terre au collège jean-villard la
Crèche dans l’Académie de Poitier euh j’imagine que vous partager ce que ce qu’on dit vos collègues dans un premier temps oui complètement je vouis repartir sur ce que disait monsieur Marien sur la laabilisation c’est vrai que ça demande une réflexion quand même assez poussée dans les établissements alors nous en fait dans l’établissement
L’historique si on peut commencer par l’historique tout a débuté en fait par le projet écorse donc qui mêlait en fait des des thématiques sur l’environnement entre école primaire et collège et donc euh et aussi le le côté sensible puisque on était fortement à l’extérieur de des établissements euh et justement le la
Multiplicité des cerveaux nous permettait aussi de résoudre ces ces problématiques par exemple on a réfléchi sur les les ha dans notre environnement qui av disparu le les les zones humides enfin des des des thèmes vraiment euh qui touchent les élèves puisque ils sont dans le territoire euh du collège en fait ensuite
Euh si on remonte un petit peu par la suite pardon euh on a évoqué euh ensuite la la la poursuite de de cet engagement en terme de développement durable puisque on a enchaîné par des projets qui était on va dire plus ambitieux je va je citer un exemple en
Lien avec une une entreprise locale qui nous a demandé en tant qu’exert potentiel sur le les questions de développement durable de réfléchir à un aménagement d’un territoire industriel donc là cette réflexion nous a permis de d’évoquer le fait de pouvoir maintenant passer à une dimension autre et c’est-à-dire demander une labellisation
Un engagement fort de l’établissement qui était déjà reconnu par par l’extérieur et euh on a de ce fait demandé euh via le le questionnaire qui a été donné par l’Académie la laabilisation niveau 1 puis niveau 2 et euh maintenant on continue à à travailler mais on voit que pour passer
Au niveau expert il va falloir poursuivre la la réflexion puisque je pense que la labilisation euh qui est au trois niveaux donc niveau 1 niveau 2 niveau 3 ne peut pas être acquise en 3 ans et cette réflexion là il faut la maîtriser euh et il faut aussi impliquer
L’ensemble de l’équipe puisque souvent il y a un ou deux pilotes dans un établissement et l’engagement de toute une équipe c’est mine de rien assez compliqué il faut aussi prendre en compte l’essoufflement des équipes qui qui euh avec la multitude des des des projets font que voilà il faut y aller
Progressivement mais lorsqu’on voit la motivation des élèves suite à à ces ces réflexions hein justement très voilà à ces réflexions lié à l’environnement au-delà justement de des disciplines on est sur quelque chose de d’intéressant à poursuivre en fait c’est intéressant ce que vous dites sur l’engagement des élèves aujourd’hui on on assiste quand
Même à l’apparition de de de porte-voix si je puis dire dans les jeunes générations qui n’hésite pas al Greta tenberg forcément sur le l’échelle internationale mais on en a aussi nationalement sur des des générations 18 25 ans qui sont de plus en plus présents est-ce que vous sentez que vous
Aujourd’hui c’est un sujet qui qui concne les les jeunes générations dont elle s’emparent réellement dès le collège et dès le lycée par exemple peut-être pas peut-être moins à l’école là je j’ouvre le débat je sais pas qui veut répondre à cette question moi je peux oui je peux juste commencer juste
Pour dire que historiquement c’est vrai queon travailler sur l’environnement ça ça date dans les programmes au moins de SVT même de MC ça date d’un petit peu longtemps en fait et souvent on a on a travaillé sur l’environnement sur des connaissances pures et les élèves commencer un petit
Peu à être déconnecté entre la connaissance et ce qu’il pouvaient vivre à côté et une petite lassitude dire ou il faut protéger toujours l’environnement et je rejoindrai ce que disait la grosse pan tout à l’heure c’est par ce ce reconneecté par rapport au côté sensible et le fait de d’être
Acteur de de d’ acteur d’un certain nombre de projet fait que justement la motivation né et euh des citoyens naissent justement par rapport à à ces à ces pointslà h je voudrais juste compléter euh avec sur la question des des jeunes et de l’engagement des jeunes hein euh donc
Enfin vraiment le ministère notamment à travers la généralisation des écodélégués le fait de les rendre obligatoires dans toutes les classes de de collège et de lycées et d’inciter aussi à ce qu’il y ait des échodélégués sur le cycle 3 à l’école primaire il y a un soutien fort à cette question de
L’engagement des jeunes et c’est un objectif l’objectif c’est vraiment comme ça a été dit aussi euh de veiller à ce que cet engagement et cette prise de conscience de ces enjeux fondamentaux pour le 21e siècle que sont à la fois la question de la crise climatique mais
Aussi la crise des ressources la crise de la biodiversité euh de faire en sorte que ces enjeux-l ils soient pris en compte largement et pas par quelques-uns dans quelques lieux voilà mais que vraiment on est une génération qui est à la fois des éléments des éléments liés à des con
En lien avec des enseignements mais aussi des éléments qui passent par une relation sensible avec le vivant qui a certainement il y a un éloignement effectivement qu’on peut constater c’est important qui est ce ce cette expérience concrète du vivant pour mieux comprendre les enjeux aussi et pour mieux les comprendre aussi
En référence avec des des choses qu’on va dire des connaissances qu’on va apporter dans les enseignements donc l’enjeu c’est vraiment que cette mobilisation des jeunes elle ne soit pas le fait de quelques-uns mais qu’elle soit largement partagée et je pense que quand on est près des écoles et près des
Établissements c’est quelque chose qu’on peut voir c’est-à-dire quand il y a cette démarche globale quand il y a ce travail qui fait le lien entre ce qu’on dit dans le cours de SVT d’histoire géo de PS mais même de langue vivant enfin toutes les disciplines finalement pas celles auxquelles on on pense peut-être
Plus ement euh et une expérience concrète et la rencontre avec des partenaires sur son territoire que ce soit des centres de recherche des acteurs économiques des associations euh on voit comme les jeunes ont envie de se mobiliser et d’agir aussi à leurs échelles euh et et et c’est une
Mobilisation qui ne se contente pas de l’échogeste je rejoins aussi tout à fait ce qui a été dit c’est vrai qu’il y a peut-être eu une entrée à un moment donné qui visait à identifier euh de bonnes pratiques euh voilà c’est vraiment pas l’entrée de l’éducation au développement durable si on fait un
Geste c’est parce qu’on a compris ce qui se passe avant ce qui se passe après quel est le sens de ce geste là et on fait pas de geste à vide parce que on nous a dit que c’était bien c’est une éducation hein donc une éducation ça
Veut dire que il y a une compréhension globale du sens de l’action et je fais juste une référence rapide he il y a euh enfin pour pour montrer aussi le degré de maturité de l’éducation au développement durable il y a un référentiel de compétences qui est paru euh au mois
D’octobre 2023 euh avec quatre grands domaines de compétences euh et qui sont vraiment la base de l’action et de la base aussi du soutien à l’engagement des jeunes je vais vite mais ces quatre domaines de de compétences le premier il fait référence à la complexité des questions du développement durable c’est vrai que
Quand on s’y penche euh on voit qu’on a un champ vraiment avec une complexité mais c’est cette complexité aussi qui donne envie qui motive l’action euh voilà l’autre l’autre domaine c’est la question de l’esprit critique qui a été également aborder le 3e et le 4e sont autour de
L’action mais le 3è fait référence à l’éthique du comportement et le 4e à des démarches et un engagement à des actions individuelle et collective voilà mais pour dire que voilà cet engagement des jeunes on le perçoit effectivement et l’objectif c’est qu’il soit bien soutenu dans toutes les situations et qu’il
N’appartiennent pas seulement à quelques-uns dans les quatre domaines que vous dites il y en a quand même qui peuvent aussi servir sur d’autres enjeux sociétaux finalement bien sûr mais enfin la la la question question de ce qu’on appelle le développement durable elle concerne tous les enjeux sociétaux
Alors c’est vrai que alléa gosman a fait référence à une éducation politique aussi c’est-à-dire à une éducation à l’action à des choix individuel et collectif à la collaboration aussi je pense que c’est sont des éléments importants c’est un élément important de la démarche globale on agit dans un établissement on agit collectivement
Par des échanges aussi par des controverses par des choix par des consensus que l’on peut dégager pour privilégier tel ou tel type d’action et c’est en ce sens-là une vraie éducation politique pour le 21e siècle et pour toutes ces transitions qui concernent qui nous concernent et qui concerneront
Les les génération à venir il y a une question à laquelle vous avez partiellement répondu et que je veux poser du coup à vos collègues euh le geste aujourd’hui comment faire en sorte qu’il ne soit pas perçu comme une contrainte c’est justement la la la démarche globale et le regard critique
Et la compréhension de ces gestesl les jeunes ils ont envie de s’engager et en même temps le rendre positif c’est aussi une façon de de réduire aussi l’anxiété que ça peut générer les jeunes générations oui elles sont plus engagées les chiffres ils sont là aussi mais en
Même temps il y a des phénomènes aussi d’écoanxiété et d’inquiétudes qui sont très importants sur les générations donc c’est comment rendre ces gestes là pas contraignant on a eu plein d’actions les établissements qui étaient d’aller ramasser des déchets dans des zones locales euh c’est plutôt comment rendre la chose positive
Justement sur un rapport plus positif à l’environnement et surtout bien comprendre c’est ce que disait tout à l’heure les collègues sur comment on comprend le système global et qui du coup donne du sens au gestes que je fais et de sortir vraiment de cette vision du geste individuel pour un esprit critique
Et et un sens à ça quoi c’est sûr oui vous voulez compléter le geste est compris il y a plus de contrainte en fait oui il y a plutôt une adhésion bah on pense souvent au tri par exemple qui a un geste aujourd’hui qui qui est rentré dans lesmurs mais qui
Pour certains est encore perçu comme une contrainte alors pourtant on comprend l’intérêt vous voyez ce que je veux dire c’est toujours je dois faire quelque chose en plus pourquoi je le fais en plus les élèves les gestes il les voient aussi ils comprennent vraiment trier il voient très bien la finalité le problème
C’est qu’il peut y avoir aussi une petite frustration des élèves disent bah je le fais mais en fait je vois pas le résultat au final et je rejoins un petit peu ce que tu vous disais tout à l’heure c’est c’est vrai que ce queôté anxiogène de pas voir le résultat
Euh c’est c’est c’est compliqué à gérer et du coup je pense de d’avoir d’accès vraiment ce cette réflexion globale sur l’esprit critique dire bah voilà on a un développement durable moi je le vois par rapport à l’entreprise qui nous avait solité sollicité c’est une plateforme logistique donc il y a transport
Beaucoup de transport euh par camion donc donc on se dit bah oui mais là c’est c’est pas logique par rapport à ce qu’on en ce moment on parle du feroutage et cetera mais non mais là il y a pas il y a pas de de possibilité de faire
Autrement mais on a voilà unes volonté de faire d’aménager donc il faut il faut tout associer et avoir cette réflexion globale même si un moment donné vous souz tout à l’heure que un acte il est peut-être pas forcément on va dire transposable tout le temps et partout
Mais avoir au moins cette réflexion je pense que c’est si on arrive à faire émerger ça dans la tête des élèves je pense qu’on on a gagné puisque voilà ils auront réfléchi de manière globale et voilà je pense que c’est c’est un axe important mais c’est un vrai frein ça de
Pas pouvoir voir l’acte enfin le résultat directement et sur d’autres thématiques aussi he sur la santé pourquoi est-ce que là on fait un mois sans alcool ou faut arrêter de fumer on voit pas l’effet directement enfin en tout cas voilà et et c’est surtout l’effet contrainte aussi votre question
C’est comment est-ce qu’on aménage les environnements et les opportunités d’action pour les élèves comment aussi on repense les établissements les les cours de récréation l’accès par vélo voici cl pour aussi encourager il y a un vrai enjeu sur les mobilités actives par exemple qui répond à la fois aux enjeux
Environnementaux et aux enjeux aux enjeux de santé comment on sort du modèle individuel de la voiture mais ça passe par un aménagement conséquent des établissements scolaire pour que on puisse venir en vélo en toute sécurité pour que et puis même la végétalisation des établissements c’est aussi un enjeu
Donc c’est pas que moi mon comportement mais c’est comment est-ce qu’on offre les opportunités d’action à partir de l’aménagement de l’environnement qu’on permetf qu’on offre aux élèves oui compléter oui je veux bien rebondir sur l’exemple de l’a sur les mobilités actives enfin en tout cas le vélo euh
Bah euh c’est là où on voit bien euh euh la la logique hein cette questionlà euh par exemple on peut la travailler en référence aux enseignements euh sur euh les enfin le le le le les les effets des circulations euh avec des énergies fossiles le montrer l’enjeu de de circulation décarbonés montrer l’enjeu
Santé l’enjeu environnement l’enjeu qualité de l’air et chercher à à ce que les élèves agissent moi j’ai quelques très beaux exemple en tête de mobilisation des écodélégués sur cette question des aménagements cyclables où les écodélégués ont pu agir directement à l’échelle de leur établissement en interpellant d’abord la direction de
L’établissement puis la collectivité territoriale sur les aménagements qui permettent de de garer son vélo et en en ayant comme ça une expérience concrète de ce que ça veut dire que la transition écologique c’est on interpelle c’est quelquefois on n pas de réponse immédiate il faut revenirilà mais nos écoodélégués ils ont une vraie
Légitimité à agir dans l’établissement et sur leur territoire et à interpellé différents acteurs ils ont interpellé donc à l’échelle de l’établissement mais aussi euh le maire la communauté de commune pour en montrant très concrètement en faisant un travail en expliquant comment il venait des zones les plus peuplés jusqu’au
Collège par exemple et en montrant qu’il y avait des ruptures de circulation c’était dangereux à tel endroit et cetera et donc ils ont pu ainsi avoir un un dialogue avec la collectivité territoriale pour proposer des aménagements et il y a des évolutions certaines aussi qui sont favorisé par l’action des écodélégués
Sur leur territoire et là une action collective avec quelque chose aussi d’assez positif enthousiasment qui fait que les élèves ont envie aussi de participer à à cette dynamique alors ça fait partie des leviers pour pour encourager la dynamique est-ce qu’il y a des freins selon vous euh ou voir des
Des points de tension qui qui sur lequels il faut veiller pour pour le développement durable et la mise en place de cette labilisation alors pour pour la pour la mise en place de la libisation bon on l’a soulevé tout à l’heure un petit peu le le frein c’est
C’est vrai que c’est un dossier à remplir et que voilà il y a il y a la réflexion à mener mobiliser les équipes durablement pour le coup ça c’est c’est peut-être un frein après un autre frein aussi c’est pour on va dire les les actions qui sont fait
Dans les collèges moi je parle pour les échodéléguéés parle là qui essaent de végétaliser le le notre notre collège euh et ben c’est c’est compliqué justement d’interpeller les collectivités il y a une voilà il y a il y a une vraie euh des des questions qui sont pas forcément euh qui don pas
Forcément de réponse euh rapidement et les élèves he c’est vrai ils ont besoin de réponse rapide et leur faire comprendre que bah voilà c’est c’est c’est pas si simple que ça euh ça c’est c’est un petit peu compliqué mais d’un autre côté le fait d’être labellisé
Donne aussi un pouvoir je trouve au au au collège puisque voilà on est reconnu comme étant un peu expert et donc du coup on a une force je je trouve qui qui est intéressante lorsqu’on va pouvoir solliciter les collectivités locales vis-à-vis de ces sujets là quoi donc par rapport à ça Laurent Marien
Peut-être sur cette question des des freins justement que des points de vigilance à avoir à l’esprit alors le frein c’est évidemment déjà le choix de s’engager dans la démarche dans la procédure de lab ce qui était évoqué tout à l’heure par mon collègue ça c’est vrai que c’est c’est c’est le premier
Accueil en quelque sorte d’où l’adaptation parfois nécessaire dans la dans l’élaboration du dossier de candidature pour permettre un dossier qui soit tout aussi exigeant si j’ose dire on nabandonne pas ses exigences mais qui permett d’être par exemple rempli plus rapidement pour pour ne pas justement que ce ça devienne une épreuve
En soi le deuxième élément c’est c’est vraiment la dimension collective évoquée tout à l’heure par Béatrice c’està-dire que on on a parfois des projets qui sont portés par une personne deux personnes qui sont parfois un enseignant ou un personnel d’une collectivité mais l’un et l’autres peuvent être absents peuvent muter
Peuvent partir en retraite et comme tout projet ben il peut y avoir une rupture d’où la nécessité de de ce caractère collectif du travail et de l’engagement dans cette démarche globale avec cette idée de de pérenité aussi c’est le troisième élément un peu compliqué c’est-à-dire que l’ambition c’est pas
Juste de faire un très beau projet qu’on va développer dans l’année avec une classe mais un projet qu’on va développer sur plusieurs années et qui vont suivre peut-être évidemment plusieurs classes mais qu’on qu’on va faire si j’ose dire enfin qu’on va prolonger ou qu’on va amplifier avec les
Classes suivantes qui vont s’associer au projet peut-être ou qu’on va associer au projet ça aussi c’est un élément parfois un peu compliqué ensuite c’est la la la la reconnaissance par les les acteurs là aussi ça a été évoqué par par Béatrice la question des élus la question derrière aussi des associations du
Territoire alors que ce soit aussi des acteurs privés avec l’exemple tout à l’heure de notre collègue de de la crèche ça aussi c’est des éléments forts c’estàdire que il faut pouvoir rassembler sur une même table un certain nombre de partenaires et et les conserver et faire de telle sorte qu’il
Puissent s’engager et puis le dernier élément c’est la labellisation elle-même ou plutôt la la dernière étape de la labellisation c’est-à-dire que on n a pas de on n pas d’argent à délivrer on n’ pas d’engagement de ce type là par contre on a un petit label qui est un
Petit label numérique qu’on peut mettre sur tous les courriers de l’établissement par exemple tous les les courriers que l’établissement peut envoyer et notamment en direction de telle ou telle collectivité lorsqu’il y a un appel à projet lorsqu’il y a des demandes de subvention donc c’est un
Élément un petit peu un petit peu fort ici qui qui permet de mettre en exerg en quelque sorte ces établissements qui se sont déjà engagés alors établissement ou école bien sûr donc ça c’est un élément fort et ensuite bon dans l’académie on a choisi aussi d’associer un petit diplôme
Qu’on qu’on remet c’est-à-dire qu’il y a le choix d’organiser une manifestation en fin d’année qui permet aussi de d’échanger les projets les idées qui ont été mis en œuvre développées dans les écoles et les établissements donc il y a aussi l’idée de d’un levier derrière ce
Temps fort qui permet à la fois cette reconnaissance et de redynamiser voilà de relancer les choses bah tout simplement pour l’année suivante ouais de valoriser vraiment l’engagement de l’établissement pour le coup oui et autant que faire ce peut les acteurs qui ont participé en premier lieu évidemment les élèves batr chettin vous voulez
Compéter oui bah c’est très important ce ce qu’a dit Laurent Marien sur euh la la reconnaissance qui qui est liée au label E3D le rapport avec les collectivités territorial il y a aussi un un un avantage intrinsèque c’est pour le système éducatif cette labellisation elle est porteuse vraiment de dynamique de
Performance des écoles et des établissements scolaires euh d’abord parce que on travaille sur le parcours de l’élève euh avec des des relations interdegré et que on vise à ce que à une cohérence de cette éducation et on vise à donner du sens aussi aux enseignements par rapport
À des grandes questions euh qui qui qui qui se pose à à nos sociétés et puis aussi parce que à l’intérieur de l’établissement bah il y a une réflexion globale il y a un pilotage euh et donc ça veut dire que les acteurs de l’établissement travaillent ensemble autour d’objectifs
Commun donc le la labellisation c’est vraiment une démarche qualité hein c’està-dire l’établissement il va se regarder fonctionner sur ces thématiqu et avoir des stratégies d’amélioration à travers un plan d’action et donc il y a aussi des avantages qui sont vraiment directs pour les écoles et les établissements qui s’engagent il y a un
Sujet qu’on a pas abordé c’est celui de de l’écoanxiété peut-être du risque d’écoanxiété si on comm à sensibiliser les élèves à toutes ces questions est-ce queil y a pas un risque quand même qu’à un moment il se disent mais où va-t-on si on en a parlé un petit peu
Tout à l’heure sur comment rendre aussi les actions positives et et vers un avenir plus vertueux après il faut pas non plus se cacher que quand on s’intéresse à cette question là de toute façon ça ça laisse un avenir qui est quand même pas très réjouissant donc ce qu’il faut avoir c’est la
Complémentarité entre les action on a un moment beaucoup eu d’actions sur la fresque du climac par exemple qui se sont développé et qui maintenant sont peut-être complétés avec d’autres ateliers par exemple a l’atelier d’autonne ou d’autres actions qui permettent d’aller jusqu’au bout du processus sur quelles sont les actions
Du coup qui permettre de répondre à l’aspect systémique que la fresque du climat met en avant donc on revient un peu à cette idée que on peut être sur de l’apport de connaissance sur la gravité de la situation mais il faut du coup donner les leviers d’action et les
Opportunités d’agir pour que cet avenir qui est pas hyper radieux quand même puisse permettre aux élèves de de s’engager à son échelle mais c’est aussi comment enfin je trouve aussi qu’il y a cette question de déculpabiliser un petit peu c’est-à-dire que oui il faut réduire notre consommation il faut
Réduire lein il faut moins prendre l’avion il faut moins se déplacer pour autant c’est aussi une gestion des dilemmes quoi et je trouve que nous en formation on essaie d’appréhender ça sous la forme des dilemmes bah est-ce que je fais vivre à mes élèves un super voyage en Martinique pour leur faire
Faire de la plongée qui découvre un espace naturel fou mais quit à ce que bah du coup leur ras de carabonne soit important donc comment est-ce que je gère ça est-ce que je me reconnecte au local mais en même temps je sais que c’est une expérience qui sera peut-être
Moins marquante donc tant qu’on explicite ces dilemmes là et du coup l’impact de chaque choix je trouve que ça permet quand même aux élèves de de prendre conscience des effets mais sans non plus les priver de ce qui fait le enfin notre culture et de ce qui fait
Aussi la on va dire les joies de de vivre aussi et de et de découvrir l’environnement quoi tout est questions de cohérence au final dans le dans le disours ouais ouaisis complètement vous voulez compléter le r c’est effectivement d’échapper dans la mesure du possible au discours un peu
Catastrophiste hm hm et puis dans un second temps aussi pouvoir montrer aussi finalement les succès euh des différentes actions qui sont conduites une marre pédagogique un jardin pédagogique la vie qui s’y développe la réussite du tri éventuellement le garage à vélo qui euh devient trop petit peut-être parce que de plus en plus
Viennent en vélo voilà tous ces éléments les zyos de fraîcheur euh à l’intérieur d’une cours qu’elle soit plus ou moins couverte ou pas euh voilà il y a des petits éléments comme ça qui sont un peu déterminants la présence d’une Ruge qui vont qui vont aussi rassurer les élèves
Et puis plus largement les acteurs h bon on arrive au terme de cette heure de débat il nous reste 4 minutes je vous propose d’en avoir une chacun je vais vous demander on dit qu’on a fêté les 10 ans cette année du du label 3D je vais
On va se projeter dans 10 ans et selon vous où en sera-t-on dans dans cette manière de s’emparer de de l’éducation développement durable dans 10 ans dans les établissements comment ça se traduira selon vous est-ce qu’on aura avancé sur le sujet est-ce que 100 % des des établissements TR laabilisé je le
Souhaite euh voilà votre vision pour pour 2034 si on se projette oui ben alors euh en 2034 donc la labellisation est généralisée depuis est à 100 % depuis quelques années donc ce n’est plus un sujet c’est-à-dire que tous les établissements ont dans leur projet euh d’établissement d’école euh les objets
De la enfin l’éducation au développement durable la poursuite de l’éducation au développement durable et l’engagement à toutes les transitions écologique énergétique environnemental et cetera euh et travaille avec les élèves à à dciin un avenir qui ne se vit pas dans la frustration mais qui vit avec une référence à la sobriété mais qui
N’est pas une référence à la sobriété dans la frustration mais plutôt dans un engagement collectif qui est aussi porteur de satisfaction avec les exemples qui ont été donnés Laur Marien je verrais bien un établissement solidaire solidaire en interne entre les différents personnels les différents acteurs avec les élèves solidaire vers
L’extérieur aussi hein sur le territoire avec les populations éventuellement commencer par les les parents d’élèves bien sûr mais au-delà avec évidemment le le lien fort avec les élus et puis solidaire aussi dans les projets qui vont se développer y compris en direction de la solidarité internationale par exemple mais aussi
Très localement dans leur quartier ça serait évidemment un élément déjà moteur mais je pense que ce serait déjà une un bon aperçu de de cet établissement dans 10 ans il comm bien l’établissement là les godsman ouais si on veut être complémentaire moi moi je vois surtout un établissement où les élèves sont
Dehors euh une grande partie du temps ou en tout cas à certains moment de leur scolarité et puis cette question des mobilité actif je pense que c’est un vrai enjeu de rendre les élèves actifs et aussi pour des enjeux de santé clairement aujourd’hui quand on regarde les les chiffres sur les les capacités
Des élèves physiques c’est c’est une catastrophe donc on a aussi cet enjeu de par la question environnementale peut-être de rendre les élèves actifs dehors de sortir et de se reconnecter aux autres aussi pas que à son corps mais aussi aux autres donc en lien et Junien Frappier pour terminer pour
Compléter c’est vrai que cette réflexion sur autour du du collège du futur on va dire ben c’est c’est d’avoir ce que les élèves puissent avoir une une connaissance de tous ces odd on en a parlé un petit peu tout à l’heure montrer qu’en fait que tout est tout un
Petit peu lié et avoir cette cette réflexion globale en terme alors soit des actions certes si on pouvait êre on va dire vivre un peu plus dehors apprécier ce qu’on ce que l’on a est-ce que l’on a fait aussi parce que tout à l’heure on a on a soulevé l’anxiété mais
On pourrait très bien détourner en disant bah oui oui mais si on faisait pas ça qu’est-ce qui se passerait quoi déjà si on faisait pas ces ces gestesl ces actions là qu’est-ce qui se passerait donc si voilà si on continue la réflexion je pense que on sera vraiment bien
Hein cette réflection importante et ben je vous propose de se retrouver ici dans 10 an dans cetamphithéâtre on fera le point sur ce sujet en tout cas merci à vous qu d’avoir été présent je vous rappelle que vous pouvez réagir au propos de nos intervenants et à ce débat
Qui qui s’arrête malheureusement et qu’on pourrait poursuivre sur la plateforme X avec le hashtag opériscope avant de se quitter on va forcément retrouver sylven Paul pour la minute biblie vous la découvrez tout de suite en image merci Marc Antoine merci à vous chers invités bonjour à toutes et tous
J’espère que vous allez bien je suis ravie de vous retrouver pour cette nouvelle minute biblie partons sans perdre de temps sur le site Eduscol et plus particulièrement sur la page dédiée à la labellisation E3D on y trouvera les objectifs et la présentation de la démarche E3D E3D qui signifie établissement en démarche
Globale bal de développement durable on parle beaucoup par acronyme ou abréviation et c’est parfois mieux en les développant outre les textes officiels de référence on pourra télécharger le vadmcom pour rduquer au développement durable à l’horizon 2030 ce V ce vadmcom pardon est divisé en quatre parties qui développe les enjeux les objectifs les
Modalité de mise en œuvre et une dernière partie qui est plutôt consacrée au pilotage et à la formation je vous signale au passage un autre document à télécharger et édité également par le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse ce livret s’intitule agir pour la transition écologique dans les écoles les collèges
Et les lycées il date de juin 2023 et il explique pourquoi il est important d’agir pour la planète et il aborde plusieurs champs d’action tels que l’alimentation les déchets l’eau l’énergie le numérique et il donne des pistes de projets pédagogiques à mettre en place dans les établissements sureducation.gouov.fr sont reprises les
20 mesures pour la transition écologique à l’école qui ont été énoncées en juin 2023 et qui ont pour but d’inciter les élèves à l’engagement civique via par exemple les échod délégués et les liens avec les collectivités territoriales sur le plan scientifique maintenant pourra lire ou relire le
Dossier de veille de l’ifet il s’agit du numéro 133 de mars 2020 éduqué à l’urgence climatique dans laquelle sont analysés les textes scientifiques de divers horizons et qui offre un éclairage élargi des réflexions et un état de la recherche en matière de politique de l’écologie toujours dans les écrits de
Recherche je vous propose l’article de Bart sauvé et portera qui est publié dans la revue éducation et socialisation numéro 63 de 2022 et qui a pour titre qu est l’éducation au politique politique au singulier pour les questions environnementales et de développement ce texte fait écho au propos de Léa gotzman qui mentionnait la
Dimension politique de l’éducation à l’environnement il y a quelques minutes pour terminer Monsieur Frappier que je remercie d’illeurs et invité de notre plateau nous a transmis un ensemble de documents portant sur le projet dont il nous a parlé au cours de l’émission à titre d’exemple d’activités pédagogique mené dans son établissement
Dans ces documents on découvrira une vidéo de présentation ainsi qu’une une infographie pardon sur le projet de microforê ainsi que deux fiches projet l’une toujours sur le projet de microforêt et l’autre sur le projet de Mar sur un site industriel voilà c’est tout pour aujourd’hui en ce qui me con concerne
Cette sélection ne représente bien entendu qu’un bref échantillon de toute la littérature sur le sujet je vous rappelle que ces références et les liens d’accès vous seront proposés avec le replay de l’émission sur notre site internet sur la page dédiée au Périscope j’aurai grand plaisir à vous retrouver
Le 12 mars pour un nouvel opus des périscopes qui sera cette fois-ci consacré au développement des compéttences psychosociales je vous remercie de votre fidélité je remercie bien sûr aussi nos invités en plateau et marcanttoine je vous rends la parole comme d’habitude pour le mot de la fin à très bientôt et
Prenez soin de vous merci beaucoup Sylvine pour cette minute biblie on se donne rendez-vous pour le prochain numéro celui-ci aura lieu enfin sera du moins diffusé le 12 mars il s’agira d’une émission opériscope consacrée au développement des compétences psychosociales je remercie à nouveau nos quatre intervenants du jour pour cette
Belle émission et puis je vous donne rendez-vous donc le 12 mars prochain belle journée à tous [Musique]