À l’occasion de la présentation de l’ouvrage “40 idées reçues sur les transports et pourquoi elles nous empêchent d’avancer”, son auteur André Broto dialogue avec Gilles Dansart, directeur de Mobilettre, média leader de l’information stratégique sur la mobilité.

    Il s’entretient avec un panel d’experts venus débattre avec lui, parmi lesquels Étienne Chaufour (France Urbaine), Ingrid Marschal (Fédération Nationale des Transports de Voyageurs), Olivier Shnneider (Fédération des usages de la bicyclette)…

    Nous sommes ravis de vous accueillir ici dans les locaux de Léonard je suis Alphonse Coulot chargé de mission mobilité à la fabrique de la cité la fabrique de la cité qui est le sing Tang des transitions urbaines et qui travaille sur l’évolution des ville au sens large que ce soit sur

    L’artificialisation des sols la production l’énergie l’adaptation la résilience au changement climatique chaleur risque climatique inondation la production évidemment d’espaces publics le rôle des populations dans les villes en fonction de l’âge et puis évidemment le sujet qui nous intéresse aujourd’hui la transition énergétique climatique sociale des transports de la mobilité routière de la

    Mobilité en centre-ville aux abords des villes et nous étions très heureux il y a presque 2 ans maintenant d’accueillir André et un premier ouvrage qui s’appelait transport les oubliés de la République qui est l’ouvrage violet que vous avez tous sûrement lu aujourd’hui on parlera de l’ouvrage qui est en

    Couverture bleue qui lui s’attachait au déplacement long du quotidien à cette franche de déplacement qui est encore beaucoup beaucoup sur les routes et dépend beaucoup de la voiture avec une petite sensibilité dès lors qu’on parle de changement de mode de transport ou de changement de formes urbaines et ce

    Qu’André montrait c’est toutes les solutions qui existent qui sont facilement mises en œuvre qui peuvent l’être et qui existe dès aujourd’hui alors pourquoi vous direz avoir écrit un deuxième ouvrage sur le même genre de sujet en fait cette ce deuxième ouvrage travaille sur les idées reçues et brasse un peu plus

    Largement toutous les obstacles à la décarbonation du transport qu’il concerern les centres-villees qui concernent les zones rurales qu’il concneent la mobilité routière ou les transport en commun à peu près toutes ces idées reçues et surtout qui sont en place et j’allais dire malheureusement en place depuis longtemps l’idée n’était

    Pas de faire un focus comme le premier ouvrage sur les déplacements du quotidien mais de revenir sur peut-être 30 35 ans d’aménage ement du territoire de politique publique sur ces sujetslà je ne vous en dis pas plus Gill lanard et et André brotau vous en diront plus

    Tout à l’heure je voulais vous remercier d’être présent vous avez à votre disposition l’ouvrage d’André bien sûr ainsi que deux notes de la fabrique de la cité sur les transports l’autocar express et puis un ouvrage un peu plus littéraire sur la route que je vous

    Engage à lire à prendre et je suis à votre disposition pour toutes questions sur les travaux de la fabrique ou autres sur la la mobilité je voudlais ensuite maintenant donner la parole à Monsieur Philippe Duron donc ancien maire de camp ancien élu et grand spécialiste des politiques publiques en matière de

    Transport et de leur impact qui nous fait l’amitié de pouvoir introduire ce propos et ensuite le l’événement sera à la main donc de Gilles danssard qui est le le rédacteur en chef du média spécialisé dans les transports mobyett qui passera André à plus à l’épreuve de plusieurs questions avant et je les

    Remercie ici de donner la parole à nos participants contradicteurs ou amis d’André nous verrons bien qui reprendront des idées reçues du livre et qui pourront creuser avec eux et avec nous et avec vous surtout le livre ses messages et pour aller plus loin et enfin à l’issue de cet événement nous

    Avons un moment de cocktail déjeuner pour poursuivre les échanges et continuer à discuter voilà merci beaucoup merci pour votre présence et Monsieur Duron si vous voulez venir me rejoindre par exemple c’est à vous merci beaucoup mesdames et messieurs monsieur le Président mesdame et Messieurs chers amis c’est un honneur pour moi de

    Présenter le livre de notre ami André brotau c’est un honneur mais aussi un défi un peu périlleux parce que je remplace au pied levé quelqu’un que vous attendiez certainement avec beaucoup d’intérêt et beaucoup d’impatience à Marie Idrac qui n’a pas pu être là ce matin donc André m’a demandé de bien

    Vouloir venir faire cet exercice alors j’ai lu son livre ça a été vraiment une belle occupation pour un weekend plutôt mossade et j’ai retrouvé toute à la fois les sujets de prédilection d’André mais aussi sa grande connaissance du monde des transports du monde de la mobilité du monde des infrastructures qui lui

    Permet à la fois bien évidemment de regarder les sujets qui concernent la route parce qu’il y a passé vie professionnelle il lui a été consacré la vie d’un grand ingénieur la vie d’un dirigeant d’entreprise la vie d’un homme curieux hein de tout ce qui se fait dans

    Le domaine des transports et de la mobilité alors il fait là il je dirais il sort un peu de son sa zone de confort comme on dit aujourd’hui il va un peu au-delà un peu au-delà pour regarder les autres modes pour les comparer pour les analyser pour pour parfois les critiquer

    Et puis il regarde aussi les idées reçues que nous avons les uns et les autres sur telle ou telle pratique en matière de mobilité ou tel ou tel mode de transport et il le fait avec beaucoup d’humour ce qui lui permet d’éviter le panflet hein et qui l’emmène sur les

    Traces d’un écrivain qu’il est peut-être allé j’allais dire à qui il est peut-être les rendre hommage en allant à ifto ce weekend je pense à flauert hein qui est le premier à s’être risqué sur cette critique des idées reçues il ne s’agit pas il ne s’agissait pas à

    L’époque de transport mais plutôt de santé mais plutôt d’hygiène mais l’exercice part je dirais d’une méthode qui est commune alors si vous voulez quand on parle de transport depuis la révolution des transports ou les révolutions des transports on s’intéresse j’allais dire à la technique Comment se déplace-t-on on s’intéresse aux énergies comment les

    Matériels que l’on utilise pour se déplacer vont pouvoir se mouvoir on s’intéresse sur le territoire comment le desservir de façon la façon la plus pertinente on s’intéresse également sur la demande sociale ou le refus des populations face à tel ou tel mode de transport mais depuis quelques temps il

    Y a un sujet qui s’est invité dans le débat depuis 30 depuis le début du siècle la fin du siècle dernier c’est la question climatique depuis le protocole de Rio depuis les différentes cop de rapport de GC en rapport de GC et bien c’est un sujet qui s’est imposé qui s’est

    Imposé aux décideurs politiques qui s’est imposé aux professionnels des transports des infrastructures des travaux publics qui s’est imposé aussi à l’opinion publique et aujourd’hui on peut dire que j’allais dire les les climatosceptiques sont moins audibles dans le débat public et une grande partie de nos concitoyens sont inquiets

    Par rapport à l’avenir de la planète et je crois que la plupart des grands pays se sont lancés dans des politiques de lutte contre le réchauffement climatique et de réduction des émissions de CO2 et dans certains domaines ça marche dans l’industrie ça marche dans le logement ça marche dans bien d’autres secteurs moins

    Visibles les moins important c’est en cours dans les transports dans la mobilité ce travail il est engagé depuis maintenant presque une quinzaine d’années souvenez-vous c’était en 2007 200008 le Grenel de l’environnement on a fait de lois derrière des lois ambitieuse puisque fondé sur le transport de la grande

    Distance fondé sur la vitesse le TGV semblait s’imposer comme standard en matière de de mobilité ferroviaire on a également euh éprouvé le besoin dans la période politique qui a suivi de mettre en place une stratégie nationale bas à carbone avec des objectifs avec des méthodes avec des

    Scénaris pour pour faire en sorte que on réduise cette cette empreinte carbone sur le territoire et qu’on essaye de maîtriser voire de faire reculer cette empreinte pour ce qui concerne notamment la mobilité et puis plus récemment hein il y a eu les assises de la mobilité la loi

    L’homme et encore maintenant la mise en place par le gouvernement d’Élisabeth borne he d’une comment dir d’une stratégie hein ou plus exactement une planification hein pour euh les questions climatique et alors quel est le résultat de tous ces efforts et bien il est relativement faible pour ne pas dire qu’il est je dirais

    Absolument inopérant nous étions il y a quelques années avec 30 % des émissions produites par le transport le chiffre n’a pas beaucoup oup varié comment est-ce que c’est possible où est-ce que l’on s’est trompé euh est-ce qu’on a fait des impasses c’est tout cela que met en évidence

    André brotteau dans son ouvrage quand il nous dit par exemple que les évaluations les indicateurs n’étaient peut-être pas les mots hein quand on comptabilisait dans les enquêtes ménage déplacement le nombre de déplacements peut-être aurait-on dû regarder la longueur des déplacements plutôt que le nombre de déplacements quand on fait

    Une évaluation hein d’abord la faiton systématiquement la faiton assez souvent la faiton de façon est-elle exploitée C cette évaluation ça reste à démontrer j’ai fait avec quelques autres une expérience lorsque nous examinions tous les projets d’infrastructure dans la commission mobilité 21 et on avait demandé au ministère à la DGITM et au conseil

    Général de l’environnement et du développement durable de réévaluer tous les dossiers de les actualiser on a été très surpris du résultat quand les jeunes ingénieurs des pont qui avaient fait le travail sont revenus tout fiier nous présenter la liste des priorités nous trouvions au sommet de la liste le les autoroutes alors pierre

    Copé ne s’en plaindra pas ensuite venent les routes puis les lignes à grande vitesse puis les autres lignes et enfin euh ont terminé bien évidemment par ce qu’on oublie toujours c’est-à-dire les voies d’eau les canaux hein ce ce résultat nous a dérouté il était complètement orthogonal avec les

    Attentes à la fois de ceux qui avaient com mis en place cette commission le le ministère des Transports mais aussi de l’attente de l’opinion publique sans doute il y avait-il un biais dans l’évaluation il a été corrigé depuis par les équipes qui sont en charge de l’évaluation et qui sont

    Euh composé de gens remarquables efficace et notamment dans l’évaluation des projets ils sont généralement très bons simplement la donne avait changé simplement la question climatique s’était imposée ça c’est une chose importante ce que André aussi met bien en évidence dans son livre et vous le

    Verrez si vous ne l’avez pas déjà lu ou si vous ne connaissez pas bien André c’est euh et bien une capare importante des gens qui se déplacent qui étaient passés sous le radar cétait euh ce qu’on appelle les navetteurs ce qu’on appelle aussi les gens qui font des déplacements

    Quotidiens longs on connaissait bien on avait des données on construisait des politiques pour le déplacement de proximité on les on était très bon aussi sur les déplacements interurbains encore que quand on habite à ClermontFerrand on peut avoir une opinion sensiblement différente hein mais euh ici il y avait

    Des gens qui faisaient 15 20 30 km par jour et qu’on ne voyait pas ceux qui nous ont réveillé ce sont les gilets jaunes qui étaient précisément ceux qui habitaient dans le grand pri urbains ou dans les zones rurales et ici et bien pour eux est-ce que le train est pertinent est-ce que

    Le les mobilités actives sont suffisantes elles sont souhaitables elles sont agréables même et elles sont je dirais en pleine évolution depuis quelques années on a fait il y a une semaine un débat avec la fumbe notamment avec T qui nous a bien montré tous les progrès qui étaient fait dans ce domaine

    Mais mais c’était pas à la mesure du problème qui se posait à la fois une partie importante de la population mais aussi au décideur public donc ici André nous amène ou nous propose des solutions des solutions pour réhabilité d’abord la route qui a vécu un dénis je dirais important souvenons-nous qu’elle n’était

    Pas invité au Grenel de l’environnement souvenons-nous que lorsque on a signé le décret pour le la PO lourd qui malheureusement n’a pas vu le jour euh le ministre n’a pas voulu le signer personne n’a voulu le signer c’est le le directeur des transports qui a dû entre les deux tours d’une élection

    Présidentielle le signé et vous voyez ces dernières années vous avez rarement vu le les ministres parlit de la route soutenir des projets routiers ou autoroutiers certains certaines modernisations sont nécessaires donc ici et bien on voit aujourd’hui que il faut revenir à la route pour régler une partie une partie importante des

    Mobilités qui ne peuvent pas être desservies de façon satisfaisante par les autres modes alors Express comment diraisje toute une série de mesures que je vais pas défleorer maintenant parce que après André n’aurait plus rien à dire mais voilà ce que nous apporte ce livre il est je dirais pertinent il

    Est gentiment impertinent et puis et puis il est il nous permet d’avoir une vision à c’est global à la fois des avantages et des inconvénients de tous les modes parce que tous ont une place dans les solutions qu’il nous faut mettre en place tous ont une place à

    Condition qu’on les occupe dans leur domaine de pertinence voilà je veux pas être plus long pas être trop long et je vais laisser la place à Gill dansard et à André bonjour à tous tous je suis ravi d’ d’être avec vous aujourd’hui pour cet exercice un peu particulier mais qui j’espère vous intéressera

    Euh le le livre de d’André ass ceci de bien c’est qu’on peut pas le résumer ou alors faudrait résumer 40 40 résumés euh donc on a choisi avec avec les avec Alphonse notamment un format un peu original on va discuter pendant quelques instants avec André parce que je vais

    Essayer de le titiller un peu sinon c’est trop facile hein André et puis ensuite on aura cinq intervenants Étienne choffour Marie Chéron Adrien taon inrit maréchal Olivier schneeder qui eux-mêmes viendront parler de ce qu’ils douront de ce qu’ils ont lu de peut-être certains chapitres qui leur sont plus plus proches enfin la parole

    Sera libre pour prolonger un peu cet échange et faire en sorte que finalement on soit dans dans dans dans l’aair du temps c’estàd de d’échang et que les les formats en présentiel ne soient pas gindés donc on va essayer de tenir cette cet objectif parce qu’en fait le livre

    D’André alors je sais pas s’il est bleu pour moi il est un peu vert quand même dans tous les sens du terme le livre d’André euh est très très dans dans dans l’air du temps parce que il prend acte comme le disait souligné Philippe Duron il prend acte que les transports sont

    Devenus un objet politique et donc finalement André qui nous avait plutôt habitué à non pas faire des thèses mais à faire des bouquins très étayés on voyait bien ces lignes de force mais c’était relativement classique comme comme façon de faire bah il change un peu de de de de mode de de

    De recherche puis d’écriture pour finalement mettre sur la place publique un certain nombre de réflexion et donc il nourrit finalement le débat public alors vous serez d’accord pas d’accord peu importe c’est œuvre utile puisque ça met un certain de choses et sous un format très lisible on découvre un

    André à la plume agile je me disais un moment tiens je pourrais peut-être t’embaucher un petit peu pour mobyettre hein puisque manifestement tu as une une une retraite extrêmement dynamique et heureuse donc voilà voilà un peu ce qu’on va essayer de faire dans quelques instants mais je voudrais commencer avec

    André par poser une question toute bête hein quand même c’est quelle est ton intention quand tu t’es mis à faire ces 40 40 idée idée reçu quand tu t’es qu’est-ce qui t’a motivé à faire ça parce que on est a priori c’était pas le format qu’on attendait de ta part un

    Format qui est finalement assez polémique journalistique enfin peu importe qu’est-ce qu’est-ce qui t’a motivé quelle étit ton attention merci Gill peut-être un petit mot je voudrais remercier Philippe de de des mots qu’il a tenu euh je ne suis pas un expert des transports et ce que tu as dit Philippe

    Moi ça me rappelle ce que Patrick Gandil m’avait dit il y a 24 ans euh il était directeur général des routes à l’époque il m’avait demandé de donner le cours de candidater au cours de route à l’École Nationale des pontes et chaussée et je lui ai dit mais écoute Patrick 1 je n’ai

    Pas suivi le cours de route et de je n’ai jamais été enseignant c’est pas sérieux il m’a dit tu n’as rien compris ce dont on a besoin c’est quelqu’un de passionné par les infrastructures linéaires et ça tu tu vas pas me dire que tu sais pas faire donc mon expertise

    J’ai envie de dire c’est euh la maîtrise d’ouvrage ça j’en ai fait pendant une trentaine d’années chez coffieroutin mais c’est surtout la passion la passion et cette passion ben je l’ai trouvé un petit peu sur le terrain au contact des populations auxquelles on venait expliquer qu’on allait faire une

    Autoroute ou un tunnel et qui posait toute la même question mais pourquoi faire et donc il fallait remonter à la source et pour remonter à la source comme je n’était pas expert il fallait que j’ai des amis alors ils sont dans la salle hein il y a Jean-Pierre orfeuille

    Hein quand j’ai un problème d’économie je vais le voir j’ai voulu m’intéresser à l’analyse du cycle de vie je vois Fabien Laurand il est là bon mais c’est Fabien Olivier gneder ben je l’ai souvent écouté sur les vélos euh voilà Marie Cheron blablac car c’était plutôt Frédéric j’étais allé voir voilà donc ce

    Sont des amis qui sont venus avec qui j’ai échangé alors pourquoi AJE changé de braquet après avoir écrit un livre très documentaire a des graphiques des schémas et cetera et bien parce que euh je pensais avoir euh mis dans ce premier livre et puis les débats qui ont

    Eu lieu en 202 et 2023 m’ont titillé en quelque sorte hein c’està-dire que le contexte avait évolué effectivement euh les on avait compris qu’il y avait un vrai problème sur le déplacement du quotidien long mais euh et c’est je crois euh François du rovré qu’il a le

    Mieux exprimé dans un rapport qu’il a fait en mai il a écrit quelque chose du type la pertinence du modèle n’est plus à démontrer le vrai problème aujourd’hui c’est de voir où où sont son les freins et les obstacles et je dois avouer que le débat qui a eu lieu à l’Assemblée

    Nationale au mois de mai sur les service express métropolitain lessm service express régionaux métropolitain ma’ titillé ma’a titillé parce que je me suis dit ça y est on est reparti hein comme au moment du Cronel de l’environnement lorsqu’on avait dit la solution c’est les modes alternatif à la

    Route et bien on va faire l’histoire bégay on va faire la même chose et donc suivant le conseil de Monsieur durouvré je me suis dit ben au fond il faut aller sur le terrain des idées reçues hein puisque la pertinence du modèle ne pose plus problème ce qui est le problème

    C’est au fond euh comment se fait-il que on continue à ignorer d’une part ce segment des déplacements long du quotidien même si il est dans tous les discours et d’autre part euh le potentiel que pourrait apporter d’autres d’autres modèles il n’y a pas que le ferroviaire si on

    Améliore le ferroviaire c’est c’est bien mais il faut aussi aller voir s’il y a pas d’autres solutions ailleurs et pour reprendre ce que disait Philippe à propos des constats d’échec euh sur l’industrie et sur euh l’énergie entre 1990 et aujourd’hui nos émissions de CO2 ont baissé de 50 et 40 %

    Respectivement et sur les transports elles ont augmenté de 4 % alors que au titre du Grel de l’environnement c’est du BC de 20 %. alors évidemment on va me dire oui mais il est beaucoup plus facile de convaincre une dizaine d’énergéticiens qu’il faut changer de politique ou quelques centaines ou voir

    Milliers de grandes entreprises qu’il faut décarboner l’industrie c’est beaucoup plus facile que d’expliquer à 40 millions d’automobilistes ou à 30 millions de ménages qu’il faut changer de comportement c’est vrai mais comment expliquer que sur le bâtiment alors on a réussi à faire moin 30 alors on me dira

    Ben oui mais dans le bâtiment il y a aussi les bureaux les entreprises et cetera oui mais quand on regarde en détail dans les documents du sect du sirette on s’aperçoit que euh pour tout ce qui touche au chauffage et euh à à la production d’ choses sanitaires on était

    À 66 millions de tonnes en 1990 et on est à 40 millions de tonnes donc nos 30 millions de ménages ont changé de comportement sur la manière de se chauffer et de produire de l’eau chaude ou de s’isoler et ils n’ont pas changé de comportement sur la manière de se déplacer pourtant c’est

    Les mêmes ils ont la même conscience du changement climatique ils ont les mêmes problèmes de fin de mois et donc je me suis dit bah il faut peut-être regarder peut-être que dans le domaine du chauffage ils avaient sur l’tagère des offres de la part des industriel des des

    Chaudières au gaz ou ou des pompes à chaleur ou ou de l’isolation euh qui correspondait à leurs besoins et peut-être que ce qu’on leur propose depuis une trentaine d’années sur les transports ne correspond pas à leurs besoins d’où d’où d’où d’où cette volonté d’aller avec passion avec passion c’est certain alors justement

    Restons sur cette question là parce que tu condamnes assez fermement les investissements en faveur du report modal qui en fait quand on prend les par modal effectivement n pas beaucoup évolué mais en fait euh à ce moment-là du bouquin puisque quand tu évoques cette cet échec finalement on a l’impression que tu

    Oublies un peu les volumes euh c’est-à-dire c’est un peu comme si les gens avaient dû acheter 10 chaudières les la mobilité c’est considér considérablement développée et euh tu rends d’ailleurs hommage à à l’Île-de-France euh qui a euh développé son son offre de transport collectif mais est-ce que finalement tous les

    Efforts qui ont été faits n’ont pas été absorbés par la croissance des déplacements et que donc se sont soldés par un report modal quasi nul et que finalement c’est pas trop la faute des modes ou des euh ou des acteurs mais c’est la faute à un modèle de de

    Développement un modèle de vie euh on avait dans les années 70 euh euh je crois que c’était 5 à 6 km par automobiliste par jour et c’est monté à quasiment FO x 8 ou x 9 en en en en 50 ans est-ce que c’est pas finalement l’échec d’une société plus que l’échec

    De de de responsables transport qui ont couru couru pour essayer de de de répondre à cette demande à cette explosion des mobilités individuelles qu’est-ce que tu en penses oui alors les les économistes disent que les transports sont un bien supérieur et pour prendre un exemple ils disent si

    Vous avez envie de glace un jour d’été vous allez manger des glaces si on vous propose beaucoup de glaces au bout d’un moment vous allez arrêter parce que vous n’en pouvez plus si on vous propose par contre plus de déplacements des modes de transport plus rapide moins cher vous

    Allez consommer de plus en plus de transport sans vous arrêter il y a pas de limite un peu comme pour la culture d’ailleurs et donc c’est vrai qu’il y a eu un un effet rebond c’est-à-dire que nous avons mer tous les progrès technologiques et les gaines de pouvoir

    D’achat pour aller plus loin ou plus souvent en vacances ou plus loin chercher l’emploi idéal ou ou le bon tout on peut même dire que la société culpabilisait les demandeurs d’emploi qui ne voulaaiit pas faire 30 ou 40 km fois 2 par jour pour aller chercher un

    Emploi il y a eu il y a 30 ans c’était une vraie culpabilisation on a encouragé les gens à faire beaucoup de voitures tous les jours ceci dit le vrai sujet c’est de changer les comportements pour changer les comportements euh on a commencé à le faire sur la longue

    Distance avec avec blablacar avec lesc Macron et avec le TGV et dans un certain sens on a réussi sur la courte distance dans la ville on a réussi à changer les comportements des gens c’est-à-dire queavec plus de bus de métro de BHNS et cetera on a diminué la part de la

    Voiture dans la ville mais en faisant cela on a tapé sur la proximité et sur les voyages les voyages ça ne pèse que 35 % des kilomètres parcourus en voiture la proximité 15 % et on a négligé un poste qui pèse en fait 53 % du total non

    Seulement on a négligé ça on on s’en’est pas occupé de ce segment intermédiaire des déplacements du quotidien long mais en plus c’est le segment qui augmente le plus c’est-à-dire que le segment de des voyages augmente comme la population a augmenté de 7 % en 10 ans le segment de

    La proximité c’est-à-dire le déplacement court c’est-à-dire ce qui se passe à l’intérieur de la commune ou de la ville a baissé de 10 % en 10 ans et on a continué à investir là-dessus et on a oublié d’investir sur le le volume le plus important qui est non seulement le

    Plus important qui est celui sur lequel la part modale des transport collectif est la plus faible et qui a augmenté de 20 % en 10 ans et donc c’est vrai que quand vous faites le total euh on a l’impression qu’on ne voit on ne voit rien mais quand on regarde en détail on

    A réussi au debout et on n pas on a ignorer cet angl mort des politiques publiques est-ce que tu crois qu’ on on peut aboutir à un peu de des mobilité ou en tout cas de de stagnation des mobilités oou est-ce que tu penses que c’est encore une idée reçue euh ou une

    Erreur qu’est-ce que tu en penses fondamentalement je je je pense que euh d’abord on a le devoir de de réduire nos mobilités sinon c’est c’est le climat qui s’en chargera qui nous imposera ou la le picoil he il y aura plus de pétrole enfin bref donc on est on est

    Obligé de réussir qu’on le veuille ou non on ira peut-être à reculant si on y va pas volontairement on devra y aller et le vrai problème c’est le chemin pour moi le chemin c’est celui qui permet d’actionner les différents leviers de décarbonation dans le bon ordre c’est-à-dire en prenant en compte

    L’acceptabilité sociale des différents leviers la maturité technologique euh par exemple le véhicule autonome bon c’est pas mur technologiquement hein euh et et pour en revenir à à ta question euh pour moi le vrai sujet c’est de cibler maintenant les déplacements du quti long c’est ce que propose le secrétariat général à la planification

    Écologique qui fait un très bon boulot sur ce registre là d’ailleurs en mettant à l’œuvre les leviers dans un bon ordre et pour moi le bon ordre quelqu’un parlait des gilets jaunes tout à l’heure ça commence par offrir une alternative à la voiture aux ménages modestes qui

    Habitent dans les périphéries et qui ont leur emploi dans les grandes villees ce faisant on rendra service également à tous ceux qui se rendent dans la ville pour d’autres raisons que ça soit lancé aignement l’accès aux soins ou la culture mais la priorité numéro 1 c’est une équité territoriale offrir une

    Alternative à la voiture à tous ces ménages à tous ces travailleurs essentiels dont on a découvert l’existence au moment du covid qu’on a applaudi pendant 3 semaines et qu’on a oublié depuis alors tu as cité tout à l’heure les CERMES les services express régional métropolitain dont on a compris

    Qu’il n’était pas trop ta tasse de thé euh tu modul un peuprès dans dans le chapitre qui est qui est qui est consacré est-ce que tu tu pourrais un peu préciser tes tes réserves moi j’étais pour tout dire on a on a tous compris qu’il y avait c un peu

    Une pompe à financement à un moment mais que finalement quand on regarde projet par projet il y a beaucoup de choses intéressantes dans les métropoles que ce sont pas simplement des infrastructures très coûteuses loin de là il y a beaucoup d’optimisation des la existant et beaucoup d’intermodalité euh train

    Plus plus bus train plus vélo train plus car et que finalement ces CERMES pourraient peut-être accoucher de quelqu chose de de moins comment dire budgtivore que que que ce que l’on craignait est-ce que est-ce que tu vois un peu cette évolution quand on rentre dans chacune des aglomérations concernées

    Oui on voit on voit une évolution d’abord bon la prise de conscience du besoin est fondamental et celle-là elle a eu lieu bon elle a eu lieu au niveau du sgpe elle a a lieu déjà dans les au niveau des métropoles et des régions euh alors est-ce que c’est suffisant je je

    Je nenis rien sur les sur les sm euh évidemment quand on fait un un livre sur des idées reçues pour éclairer des angles mors on insiste sur les angles mors on met la lumière sur les angles morts on l’ met pas sur ce qui marche ce qui pourrait marcher un

    Petit peu mieux hein euh il est évident que avec un RR on peut faire de belles choses Philippe tout à l’heure que j’étais allé à Normandie à rang j’ai pris le nomade à l’allée au retour ben il marche bien ce ce TER hein et donc si on peut l’améliorer évidemment il faut

    L’améliorer mais là où ça ne va pas c’est quand on me dit que on va miser presque tout comme c’était au début l’idée sur le projet de loi à l’Assemblée nationale sur le ferroviaire pourquoi je dis ça parce que je pense il y a un point qui me paraît très

    Important c’est ce qui se mesure s’améliore et donc il faut se donner des bons indicateurs et donc si on décide que il y a un bon indicate ur c’est par exemple toutes les personnes qui ont leur emploi à plus de 10 km Jean-Pierre met la limite à 20 km peu

    Importe on prend 10 ou 20 peu importe et bien il faont prendre ce nombre de naveteurs regarder combien il y en a en France et voir qu’est-ce qu’on fait pour eux et si je prends cet indicateur et que je le teste à l’échelle de trois régions pour avoir un gros échantillon

    Oxitanie ça vous étonnera pas à Kiton à quiten et au verg ronalp j’ai 20 millions d’habitants il y a 2600000 actifs qui on le à plus de 10 km combien il y en a-t-il qui habitent dans des villes ou des petites villes ou des communes de plus de 5000 habitants

    Sur 2006 à peine 1 million tous les autres habitent dans des communes de moins de 5000 habitants ça veut dire quoi ça veut dire qu’il y a une très grande inégalité territoriale et que ces gens-là il faut aller les chercher là où ils sont ils sont dans des petites

    Communes ils sont dans des communes où il y a pas de gare non seulement c’est là qui en valeur absolue le nombre le plus important mais en pourcentage ramener au nombre d’actifs de ces communes c’est là aussi que les pourcentages sont les plus élevés sur toutes les communes de plus

    De 5000 habitants il n en a que 1/ 4 qui ont leur emploi à plus de 10 km dans les petites communes 44 % c’est-à-dire que en valeur relative en perception par les gilet jaunes c’est là aussi que le problème est le plus grave si je regarde les paramodales elles sont mauvaises

    Partout sur les communes de plus de 5000 habitants il y en a à peine 10 % qui prennent les transports en commun ferroviaire et routiers et sur les petites communes à peine 3 et demi % donc vous voyez que si on prend un critère combien il y a-t-il de gens de

    Ma commune qui vont qui ont leur emploi à plus de 10 km et que je me donne des des des analyses à partir de ce critère je constate avec stupeur que la priorité c’est les petites communes quel que soit le critère et donc ben voilà il faut des

    Modes de transport sur étagère on a trois grandes familles de véhicules pour le report modal des véhicules de plusieurs centaines de places ça s’appelle des trains des véhicules de quelques dizaines de places ça s’appelle des autocars quand on veut être assis et avoir une ceinture de sécurité des

    Voitures quand on a que quelqu quelques places et ça s’appelle le coiturage et il faut jouer de ces trois leviers ils ont chacun leur mode de pertinence et pour le moment le discours politique est trop axé sur le véhicule à tout faire qui est fait pour le transport de masse on a

    Bien compris le qu’il faut aller au plus près des des gisements de de mobilité il y a aussi des usages différents hein il y a de plus en plus dans nos société contemporaine de plus en plus de raisons de se déplacer qui ne tiennent pas forcément au travail on voit qu’explose

    Les déplacements alors on a 10 loisirs mais il y a aussi les déplacements pour les services pour la santé pour pour plein de de choses que les agglomérations ont plutôt capté d’où d’où l’importance de ces de ces déplacements oui euh je je pense qu’il faut offrir à nos concitoyens des

    Alternatives nombreuses tout un bouquet d’offre pourquoi d’abord c’est ce qu’on a fait pour les voyages si vous voulez voulez aller de Bordeaux à Paris vous avez le choix entre le train plus ou moins rapide l’autoroute plus ou moins rapide l’avion euh le car Macron blablacar donc vous avez tout un bouquet

    D’offre si vous voulez aller d’ici à euh opéra ben vous avez tout un bouquet d’offre aussi c’est une des politiques de multimodalité que nous avons appliqué sur les voyages sur la proximité il faut aussi l’appliquer sur les distances intermédiaires c’est ce que font des grandes villes comme Madrid qui est un

    Exemple remarquable et c’est ce que fait aussi un département qui est celui de l’iser entre Voiron et Grenoble ou le grésivodan et Grenoble ou le la vallée qui est au sud et Grenoble et on voit d’ailleurs que Grenoble a du coup avec mon indicateur des navettes longues un

    Très bon résultat Voiron a un résultat exceptionnel également et que les petites communes autour de Voiron elles aussi ont un résultat exceptionnel et c’est au fond cette combinaison de mode cette offre ce bouquet de mobilité qui permet de modifier le comportement des habitants du secteur en les incitant à

    Pratiquer l’enchaînement flu de des mods de l’intermodalité qu’est-ce que tu mettrais comme hiérarchie entre les trois chocs que je vais citer choc d’offre choc de simplification choc d’usage et de tarification qu’est-ce que tu mettrais en tête le choc d’offre ça tout choc d’offre sous forme de service et sans passer par la case

    Tisement sans passer par la case de projet sans passer par le projet à 10 15 ans qui est budget tivor qui est long et qui n’apporte pas au à nos concitoyens des des solutions assez rapides c’est ça oui oui on a on a trop tendance alors ça

    Vous étonnera de la part de quelqu’un qui a constru enfin qui a participé à la construction de barrages de centrale nucléaire de 250 km d’autoroute de tunnels mais peut-être justement parce que je sais que dès lors qu’on met le doigt dans l’engrenage des projets on

    Est parti pour 10 ou 15 ans à partir du moment où il y a le feu sur le plan du climat le feu au niveau des gilets jaunes et bien il faut rentrer dans ces sujets-là par les services par exemple mettre en service comme ils l’ont fait

    Du côté de Bordeaux une ligne d’autocar ou une ligne de covoiturage au début sans investissement c’est très rapide ça veut pas dire qu’il faut pas des voir réserver il en faudra un jour enfin il y a beaucoup de lignes qui fonctionnent sans voix réservée et d’ailleurs le jour

    Où vous voulez faire la voie réservée si le service et déjà là la population va va être plus apte à vous croire et à vous dire ben oui au fond si vous faites cela c’est pour améliorer le service le transport public merci je pense qu’il est temps de

    Donner la parole à à ceux que tu as convié pour pour un échange je vais commencer par par Étienne Chaufour Fran urben quelques remarques parole libre sur l’ouvrage un ou deux chapitres ce que vous voulez André a je sais pas si c’est de la modestie ou de l’intelligence mais probablement les

    Deux avec son titre 40 idé reçu a en fait donné une sorte de leçon au décideurs nous sommes dans un débat où il n’y a que des experts avec des acronymes des experts qui débattent entre eux c’est absolument incompréhensible et les décideurs n’ont quasiment rien et j’aurais tendance à

    Conseiller à tous ceux qui doivent décider de commencer par lire cet ouvrage et à plus forte raison aux universitaires de le lire également sur peut-être quatre domaines ce qu’il a évoqué des mobilités longues du quotidien pour ce qui est franceurbain nous on l’a vu sous le prisme ZFE zone à

    Faible émission ok en soi c’est vertueux sauf que expliquer à un habitant qui est à 20 km qu’ doit déjà prendre sa voiture pour aller se soigner pour accéder à la culture alors qu’il en a pas du tout envie mais simplement il n’y a plus d’option locale pour aller travailler et

    Qu’en plus sa voiture est un diesel pourri et que en gros ce sera un gêneur dans le territoire poser un vrai problème on peut l’appeler gilet jaune on peut l’appeler autrement mais globalement on a oublié que la problématique des mobilités était cent tripète on a résolu le problème de

    Manière centrifuge on a commencé par le centre-eville on a fait au tour et on s’appelle hier soir et là juste un chiffre 50 % des émissions que nous avons dans nos grandes villes dans nos métropoles viennent de l’extérieur de cellees-ci ça veut dire qu’on peut raisonner comme on veut si on ne

    Travaille pas sur ces mobilités longue nous passerons à côté de la cible deuxième élément qui m’a fait sourire André dégomme un tout petit peu l’idée de la ville du quart d’heur ça m’a fait sourire parce que il dégomme carrément en oui oui quand je dis un petit peu je

    Mais la ville du quard d’heur c’est génial pour les 2 % de Français qui peuvent en bénéficier c’est c’est fabuleux après faut pas oublier qu’il y a 98 % de Français pour qui le sujet est tout autre et peut-être qu’il rêvent déjà de la ville de la demiheure ou de

    La ville des trois/art d’heure et je pense que là aussi il faut mettre un tout petit peu de pragmatisme et pas seulement de de l’idée qui apparaît généreuse et qui peut être une idé un tout petit peu égoïste euh enfin égoïste de territoire égoïste 3ème sujet il a

    Parlé avec bienveillance de la loi sererme moi je oui c’est très bien d’avoir parlé des services express régionaux métropolitain et en fin de parcours parlementaire de ne pas avoir oublié le covoiturage l’écart Express éventuellement le vélo pour autant ça était un combat difficile et n’oublions pas que dans cette loi on ne

    Peut être labéisé cerme que si c’est accoller un projet ferroviaire ce qui en soi paraît ridicule on a 10 projets en France qui sont ciblés comme potentiellement RER métropolitain dans 10 15 ans et on a 42 territoires urbain qui devront mettre en place une zone à faible émission je suis pas certain que

    À pérugux ou à beau l’enjeu soit de déployer le ferroviaire avant même de mettre en œuvre des car Express ou du covoiturage organisé il y a qu’un point sur lequel je débattrai avec André mais en off il décomme également la gratuité des transport j’avoue que j’ai j’ai longtemps défendu

    Cette cause j’ai passé 3 jours à Montpellier avec les décideurs de la gratuité sur la notion de service obligatoire j’ai au moins été convaincu par deux éléments qui valent ceux qui valent et qui sont adaptés à Montpellier peut-être pas ailleurs le premier c’est que dans la terriification

    Sociale 50 % des habitants qui devraient en bénéficier ne demandent pas leur cte c’est le problème du non recours qu’on a dans toutes les activités sociales donc malgré tout c’est aujourd’hui un problème social deuxième problème et je trouve que ça a été bien expliqué à Montpellier on sort sur le

    Trottoir en fait c’est pas gratuit on le paye par les impôts qu’on prenne sa poussette qu’on marche à pied on prend son vélo c’est pas gratuit on le paye sur les impôts on utilise la chaussée c’est pas gratuit on le paye sur les impôts on met son enfant à l’école c’est

    Pas gratuit on le paye sur les impôts et on veut une fluidité de mode de déplacement et on considère que la mobilité pour le coup on ne devrait pas la payer sur les impôts mais la payer par une forme de redevance qui par rapport à la chaîne de l’utilité collective interroge est-ce que

    Globalement la transition écologique doit être financé seulement par les usagers ou par tous les habitants j’avoue que c’est un vrai débat mais ce sera peut-être l’objet d’autres livres effectivement un débat quasi philosophique sur la définition du du bien commun juste vous qui connaissez bien les les métropoles euh est-ce que

    Vous pensez qu’on a enclenché un peu pas un retour en arrière mais un mouvement pour essayer de d’éviter cet éloignement des centres de consommation même des centres de travail de là où vivent les gens dire que qui sont d’une certaine façon un peu entre guillemets obligés de faire beaucoup

    Beaucoup de déplacement tous les jours notamment en voiture est-ce que est-ce qu’il y a une prise de conscience est-ce que aussi bien des aménageurs que des des habitants des villes que c’est un peu vain de faire autant de déplacement pour autant de de besoins c’est je vais être très modeste hein je

    Pense qu’il y a une prise de conscience pour autant est-ce que on inverse cette réalité on le voit sur le problème de la santé avec la permanence de soins André l’explique bien sur les choix d’habitat hein on peut toujours dire mais habiter plutôt dans la ville centre non si pour

    Des raisons financières ou des raisons de choix personnel j’habite à la périphérie c’est c’est ma volonté donc aujourd’hui on s’est bien rendu compte qu’on avait créé des kilomètres évitables je crois tout le monde en a conscience est-ce que pour autant on est prêt à sacrifier ce qui a fondé le

    Phénomène de centralité pour globalement le réinstaller dans une ville moyenne et peut-être en cohérence avec des solutions de mobilité intellectuellement c’est évident dans la prise de décision ce n’est pas encore totalement naturel c’est oui un jésuite comme réponse mais on comprend que c’est c’est on n est pas

    Encore de ce point de vue-l y compris pour une raison qui est liée à l’organisation institutionnel vous avez des des responsables de grandes villes et de métropole et vous leur dites c’est la même chose d’ailleurs pour les mobilités interurbaines vous leur dites écoutez il faut que vous fassiez un effort mais

    Pour les habitants les usagers qui sont à l’extérieur de votre territoire ce qui n’est pas évident et souvent payé par les impôts de vos propres habitants donc il faut effectivement faire un effort dans ce sens-là d’alliance des territoires que aujourd’hui nos institutions ne favorisent pas et Gilles Savari est

    Beaucoup parlé de cette question dans son dans son récent bouquin la ville inaccessible qui effectivement est assez éloquente du point de vue de la difficulté de l’organisation institutionnelle à répondre à ces à ces besoins merci Étienne Marie B on va suivre un ordre logique qui n’était pas prédéterminé euh quelques réflexions à

    La lecture du du livre d’André et après on redonnera aussi la parole à André hein qui qui peut s’il n’est pas d’accord qui n’hésite pas à à à prendre la parole alors moi j’avais plutôt préparé des questions al ben très bien voilà euh alors la la la première remarque

    Maiselle fait suite à la discussion qu’on vient qu’on vient d’avoir sur le l’idée reçu numéro 3 c’estes mauvais français qui font 30 km par jour pour aller travailler et c’est vrai que ça revient dans dans notre discussion c’est vrai que je c’est appréciable de voir un peu comment vous pointez l’allongement

    Des distances et qu’ bien cet allongement des distances rend caduc la vision des transports tel que tel qu’elle est chez nos chez nos décideurs et cette B en fait l’inefficacité d’aller demander sans cesse des alternatives à la voiture combien les taxes également sont inefficaces pour faire changer les

    Pratiques ça fait du bien aussi de le répéter oui on a besoin d’autres choses vous insistez sur le fait qu’on a un nouveau contrat social un contrat culturel aussi mais moi je reviens sur ce que vous avez dit euh il y a aller aller habiter plus loin

    C’est pas forcément un choix il y a un arbitrage qui est fait mais il est quand même contraint aussi par des politiques économiques par des politiques d’aménagement et pour dépasser ces idées reçues si on veut pas que juste travailler sur les déplacements long distance c’est indispensable et vous

    Avez raison de le souligner c’est un gros manque mais est-ce que si on se contente de ça on ne tombe pas dans une autre idée reçue qui serait de penser que bah voilà c’est un choix et finalement c’est l’optimum et les choses sont comme ça et on ne peut rien y

    Changer alors finalement il y a quand même des gens qui travaillent sur des politiques d’aménagement il y a je crois des gens qui travaillent sur le logement est-ce qu’on aurait pas intérêt quand même à ce qu’il y ait une politique qui soit beaucoup plus euh euh ben collective et moins silotée sur ces

    Sujets qui sont structurels aller habiter loin c’est pas un choix quand quand je suis contrainte financièrement d’aller habiter loin c’est parce que je n’ai pas les moyens et ça ça n’est pas euh euh non ce n’est pas un choix rationnel on fait on peut pas faire je pense d’un choix rationnel quelque chose

    Qui serait euh euh qui serait un optimum euh donc voilà je c cette ouverture des politiques vers le reste est-ce que finalement pour sortir des résidées reçus on n a pas ex un besoin urgent André merci euh c’est marrant parce que je vais lier un peu les deux sujets

    Euh en 2018 la ville de Paris la région Île-de-France et le préfet de région et puis d’autres entités avaient demandé une réflexion sur le futur des voies rapides en Île-de-France aux horizon 2030 et 2050 et c’était ça s’adressait à des urbanistes et nous faisions partie d’une équipe Ave avec euh Mangin Carles

    Liop Carlo rati et cetera et euh on avait posé la question ben Olivier était dans le CS aussi hein et puis il y en avait d’autres he il y avait des économistes je sais pas où ils sont et donc on avait demandé à beaucoup d’acteurs qu’est-ce que vous avez comme

    Idée pour 2050 et tout le monde avait beaucoup d’idées mais le problème c’était qu’est-ce qu’on peut faire les deux ou tris années qui viennent et là c’était beaucoup plus compliqué et c’est un peu à ce moment-là qu’on s’est dit le vrai sujet c’est le chemin donc euh oui

    Il va falloir arrêter cet état allement il va falloir le freiner et là j’ai envie de me tourner vers les économistes et de de leur faire confiance et eux qu’est-ce qu’ils disent ben il y a pas de mystère hein des outils de régulation il y en a pas beaucoup il y a

    L’interdiction il y a l’incitation il y a les quotas et puis il y a le signal prix un moment donné faut faut mettre un frein à cette envie d’aller chercher toujours plus loin ou plus souvent ce que peut-être on pourrait trouver de presque aussi bien pas trop loin et donc

    Moi moi je p pense qu’un moment donné on va être obligé de passer par cela on va être obligé de de repasser par une taxe carbone ou je ne sais trop quoi mais le problème c’est le chemin on peut pas faire ça tout de suite d’ailleurs on a

    Essayé ça n’a pas marché et donc il faut commencer par euh ben régler le problème de l’équité territoriale de ceux qui sont déjà installés assez loin et qui ont leur toubit dans une grande ville ou leur emploi dans une grande ville et et et ça c’est c’était la première phase du

    Projet New Deal que nous avions proposé hein la première phase c’était équité territoriale pour qui alors on était en région Île-de-France hein pour les habitants de la grande couronne il est d’ailleurs intéressant de constater que la première région qui a un projet euh avec un schéma directeur approuvé et un

    Protocole de contrat de plan approuvé en décembre c’est la région Île-de-France pour la grande couronne c’està-dire que les élus de grande couronne ont obtenu que l’on fasse que l’on programme 46 lignes d’autocard express parce que malgré ce système de RR de Transilien que le monde entier nous envit et bien

    Les autoroutes continuent à être pleines donc il faut trouver une solution donc ils vont faire ça il va y avoir un effet rebond je pense qu’il y aura un effet rebond c’est-à-dire qu’il y a des gens qui vont en profiter pour s’installer plus loin dans l’étape d’après ben ce

    Sera de de jouer un peu sur les prix mais ce que ce que pose Marie si je ne me trompe c’est est-ce que du fait de l’échec des planifications urbanistiques des des plans nombreus et variés dont que tu évoques aussi dans ton livre est-ce qu’il faut y renoncer est-ce

    Qu’il faut renoncer à l’ménagement du territoire est-ce qu’il faut renoncer à l’urbanisme est-ce qu’il faut renoncer à ça parce que ça a pas marché c’est ça un peu la questionut roncaménagement justement pour pour moi il y a pas eu assez de politique d’aménagement pensé pour le long terme on a un peu laissé

    Faire on pe ou je je ne suis pas compétent en urbanisme je constate que lorsque les villes nouvelles ont été faites en région Île-de-France ils avaient créer suffisamment d’emploi au regard de la population des universités des hôpitaux et tout ça a bien marché pendant un certain temps et quand on a

    Regardé via toujours pareil les mêmes indicateurs euh en 2011 euh et bien on s’est aperçu que les comportements les les ça avait explosé à Marne la vallleée pour être très précis sur 130000 de mémoire 110000 130000 actifs 110000 emplois et bien il y avait que 40000 actifs qui daignaient occuper l’un des

    110000 euh emplois de de Maron la valleé les autres allaient chercher leur bonheur beaucoup plus loin et du coup ça créé un vide qui a tiré d’autres personnes par contre il il y a des villes qui ont semble-t-il été plus performantes encore une fois je suis pas

    Compétent mais la ville de Vienne en Autriche a réussi à conserver beaucoup d’étudiant beaucoup de de de travailleurs essentiels dans la ville je crois aussi que dans certaines capitales ben on essaie de faire en sorte que les employés de des transports en commun les policiers et des logements dans la ville

    Voilà il y a il y a des choses à faire je je je dis pas qu’il faut l’abandonn je dis simplement qu’il faut faire attention au chemin le chemin doit d’abord régler les problèmes d’équité territoriale et il faut continuer à travailler sur ces de leviers mais qui

    Eux ont des des des des effets à moyen et long terme hein euh les leviers mais je parle sous le contrôle de Jean-Pierre les leviers relatifs à l’urbanisme c’est des échelles de temps assez longues deuxème interpellation Marie oui j’avais une deuxième petite question sur un sujet dont on a déjà pas mal discuté

    André sur les petite voiture puisque vous finissez ce chapitre sur ces Français en disant bon bah on aura toujours besoin de la voiture effectivement mais quelle voiture donc vous vous évoquez le fait que les voitures pourraient être en partie plus petite ma question est c’est le bonjour on est en plein dans l’actualité

    Euh qu’est-ce que ça veut dire pour la route parce que moi des questions que je me pose toujours parce que je défends ardemment le fait que les véhicules doivent être plus petits plus légers plus sobres euh si on les met un si on met un petit

    Quadricycle sur la route à côté de de d’autres gros véhicules des et su qui font plus de 2 tonnes sachant que ceux qui sont mis sur la route aujourd’hui ils vont rouler encore au moins 15 ans donc du coup on va avoir cette diversité de véhicules sur la route qu’est-ce que

    Ça veut dire est-ce qu’il faut faire des voies séparées est-ce qu’il faut je sais pas réduire les vitesses je sais pas est-ce qu’il y a pas là quand même une question sur l’avenir de la route alors effectivement Frédéric eran propose et puis d’autres laadem enfin bref ils sont

    Nombreux un un continuum entre le vélo et la voiture avec des tas de véhicules soit à propulsion manuelle soit à propulsion manuelle et électrique à deux roues trois roues quatre roues euh plus ou moins couverts plus ou moins gros plus ou moins rapide et la vraie question c’est comment on fait vivre

    Côte à côte tous ces véhicules aussi différents les uns que les autres je je n’ai pas beaucoup d’idées si ce n’est que euh la route à quelque chose de d’extrêmement résilient depuis la nuit des temps elle a elle a accueilli tous les modes elle a survécu à toutes les

    Modes euh on a su par endroit ben faire des voies réservées pour les vélos à d’autres endroits faire des plans de circulation on a beaucoup de plan de circulation pour la ville avec des des des des rues qui sont apaisées des boulevards où ça roule plus vite enfin

    Bref des voies réservées et cetera on peut imaginer des plans de circulation pour le monde rural qui intéresseraiit probablement le monde le monde de la du du cyclisme euh et peut-être des véhicules de taille intermédiaire pour faire 20 ou 30 km à 30 km/h quoi voilà

    Mais euh je je dis j’ai pas de de réponse précise je dis simplement que la route elle dessert tous les lieux de vie et elle est assez maléable voilà c’est tout et peut-être qu’en milieu urbain la route doit aussi se réinventée parce qu’on voit bien que la coexistance

    Des usage c’est pas simple et peut-être c’est un peu ça le sens de de votre question oui j’ai j’ai l’impression qu’on a un énorme chantier sur le réaménagement de la route sur y compris dans ces espaces intermédiaires zone un peu moins denseù on a tendance à avoir

    Des lignes droites à 90 km/h qu’avec une façon unique de rouler bah peut-être que il faut réinventer ça pendant 40 ans l’objectif de de des routes c’était d’aller de résoudre enfin de pardon de de retracer les courbes pour éviter des endroits accidentogènes et favoriser la vitesse enfin il y a toute une culture

    Qui a été qui a été qui est aujourd’hui interpellé puisqu’on voit qu’on réduit la vitesse et que on a penser beaucoup beaucoup d’argent pour l’augmenter d’une certaine façon au au Japon il faudrait voir un peu ce qu’ils font au Japon ils ont une toute petite voiture depuis plus

    De 50 ans qui s’appellent la c ki car euh qui sont toutes petites il y a il y a tout un écosystème alors évidemment elles sont limité en longueur en largeur en hauteur en puissance 600 cm³ je crois et euh il y a tout un écosystème c’est-à-dire que le stationnement coûte

    Moins cher l’assurance coûte moins cher euh le le l’assurance enfin bref le k coû moins cher tout et et ils ont réussi à réduire à décarboner un peu la route au Japon justement grâce à ce véhicule là qui se répend très vite et je crois que ils ont

    À vérifier euh des zones urbaines où la vitesse est limitée et du coup les problèmes de sécurité ne se posent plus comme il se serait posé si on avait toujours des vitesses à 70 km/h dans certaines parties de la ville merci Adrien taon donc André évoque pas mal

    Dans son dans son livre des des solutions de de partage de covoiturage et cetera vous êtes bien bien placé à ababacard desi pour savoir que c’est pas simple mais que c’est un objectif qui est proclamé à peu près tout le monde est tout le monde dit alors c’est c’est

    Un chapitre hein il faut réduire l’autosolisme bon tu tu y fais allusion à cette injonction mais je laisse tout le monde lire ce ce chapitre mais c’est pas facile de de faire venir nos nos concitoyens des usages partagés quelques mots sur le le livre d’André quelques remarques quelques interpellations oui complètement et

    Merci beaucoup de me laisser l’opportunité d’échanger avec vous André aujourd’hui moi j’ai pu voir blablacar pendant 10 ans ça fait 10 ans que j’ai rejoint la boîte sur du covaturage longue distance classique puis aujourd’hui spécifiquement sur Black blackardelli qui est du domicile travail ce qui a raisonné pour moi dans le livre

    Il y a beaucoup de passages mais y a notamment je trouve un fil rouge de la théorie ingénieur de trouver les bonnes bonne solution parfois quand elle se heurte au réel et au comportement elle fonctionne pas et c’est quelque chose que dans beaucoup de domaines on a

    Tendance à faire se dire que quand on trouve la bonne solution B les gens vont l’adopter naturellement alors qu’en fait il y a un travail énorme de communication de marketing de rendre soit la solution soit le comportement désirable sur spécifiquement le covoiturage sur les déplacements quotidiens long doncacar on y est venu

    Il y a quelques années seulement et en fait si je prends un peu de recul sur la longue distance le modèle est un petit peu plus facile à développer puisqueil y a un équilibre économique entre passagers et conducteurs et qui permet de rebouler un chapitre de la gratuité

    Ou pas quand je dis équ économique c’est que une conductrice qui fait un trajet de 2 3 heur va se dire ok c’est vraiment coûteux je suis prêt à prendre des passagers les passagère à partir de 15 20 € par passager j’ouvre la portière nous on peut prendre un frais de mise en

    Relation on a un modèle qui tourne et qui tourne entre les gens quand on a essayé d’appliquer ça à les trajets plus courtes distance et BL Cardell spécifiquement c’est les trajets moyens 30 km donc je pense qu’on est dans les déplacement quotidien long on est entre

    20 et 60 km en général mais ce dont on se rend compte c’est que pour motiver de l’offre de covoiturage donc des gens qui se disent je suis prêt à partager il faut qu’il y ait une motivation économique de 2 3 4 € minimum par passage transporté quand on demande aux

    Gens de le faire pro bono ça marche pas à grande échelle et déjà même avec l’instation financière ça marche à une échelle limité donc de ce côté-là les conducteurs qui vont avoir besoin de quelques euros et de l’autre côté quand on demande à des gens quand on propose à

    Des gens de laisser leur voiture au garage quelques jours dans la semaine de temps en temps pour devenir passager là se passe un équilibre un arbitrage économique oou si on leur demande de payer les 2 3 4 € ils disent NON pour ce prix-là je préfère la liberté complète

    De la voiture et je vais pas devenir passager donc on cherche nous on travaille avec beaucoup de collectivités avec une centaine de collectivités pour cofinancer cet usage parce qu’il faut un signal fort un vrai avantage économique pour les deux passagers et conducteurs ça ne suffit pas malheureusement

    Aujourd’hui de se dire on va mutualiser à deux et prendre la voiture de chacun une semaine sur deux on va économiser ça suffit pas en perception pour motiver assez de gens et donc on cherche ce cofinancement ce qui amène un peu le le côté perception du coût du trajet on

    Arrive quand même à faire payer les passagers de l’ordre de 50 centimes 1 € mais assez peu et je pense que ce assez peu il est lié au fait que tous les trajets du quotidien par les transports mutualisé transport en commun sont subventionnés à grande échelle donc on a

    Une perception de de ce cout unitairement qui est assez faible et dès que ça monte un petit peu on se dit non non c’est bon et d’autant plus que ma voiture individuelle une grande partie des coups sont plus ou moins fixes en fait sont déjà budgétisés dans le foyer

    Des ménages pour l’année euh mon assurance le remboursement du prêt et il reste les cûts variables de fonctionnement qu’on va venir mutualiser mais donc il y a vraiment un enjeu financier qui est très très fort et un enjeu de désirabilité dont je parlais moi je me souviens quand j’étais plus

    Jeune les les pubs pour les voitures c’était vraiment une seule personne dans la voiture une voie de GPS super sympa une belle route de montagne et la liberté le plaisir c’est assez récent de voir des pubs avec plusieurs personnes dans la voiture des familles des groupes

    D’amis et de mutualiser et donc on se bat encore nous pour développer le covaturage sur de l’inertie long terme où comme vous l’avez mentionné hein pendant des décennies ça a été voiture la liberté statut social comment on peut aller plus vite plus facilement et là en

    Peu de temps la voiture est de la voiture thmique est devenu le mal donc il faut la mutualiser euh changer ça donc on se passe sur euh changer cette perception qui prend un petit peu de temps et je voulais revenir sur le sur spécifement le coaturage un des enjeux

    Est vraiment ce côté de perception de coût où quand on prend la terrure on se dit mais deux voisins il suffit de mutualiser la voiture il y a beaucoup d’économie ça suffit pas aujourd’hui euh alors peut-être ça marcherait si le cûp d’énergie éit beaucoup beaucoup plus cher aujourd’hui il faut arriver à

    Mettre un une carotte au milieu un tampon qu’on a pas sur d’autre types de covoiturage pour le développer à bonne échenne et c’est comme ça qu’on travaille avec les collectivités et ça fait des économies très tangibles pour passagers et conducteurs mais même pour les les collectivités parce que ça

    Revient à du 10 à 15 centimes au kilomètre passager c’est vraiment peu cher par rapport à beaucoup d’autres moyens de transport à développer à bonne échelle mais donc on en est à changer la perception des usagers potentiel euh ceux qui sont déjà convaincus bah pas besoin et des décideurs pour montrer

    Qu’il y a besoin de ça là où pendant longtemps c’était mais c’est le temple du privé on entre les voitures ça ils vont se débrouiller tout seul est-ce que vous notez quand il y a par exemple des pics de sur le prix de l’essence est-ce que vous notez un peu plus de

    Covoiturage oui ça fait passer des caps psychologiques euh donc c’est pas corrélé directement il y a pas une causalité directe plus que les pics c’est les buzz médiatiques c’est ah tiens ça a repassé 2 € l ça a passé 2 € lit où là psychologiquement il y a le

    Bah oui je sais que ça me coûtait cher mais je l’avais budgtisé là c’est le moment de changer mon habitude ce qui est hyper intéressant c’est qu’à l’inverse quand ça redescend on voit pas du tout de descendre de l’usage ça vient je pense que les le coup l’énergie quand

    Il passe des sails psychologiques ça vient accélérer des gens qui se serait mis au covoiturage dans les trimestres années à venir et qui disent ok c’est le moment de M mettre il y a une vague qui se lance à ce moment-là André Le le covoiturage Adrien

    Vient de dire que c’était pas facile de changer les habitudes notamment en zone urbaines périurbaine il y a du covoiturage puisque tu as travaillé beaucoup sur les autoroutes de covoiturage à proximité des des péag d’autoroute qui qui fonctionnent très très bien il y y a il y a vraiment des

    Choses qui sont capables qui sont possibles oui alors ce qui est marrant c’est les premiers parkings de couiturage que nous avons fait quand quand j’étais en activité à cofierout nous les avions fait dans l’esprit domicile travail on en avait fait un qui est à 50 km de

    Paris et dans dans notre tête on se disait ben Doudan Paris et puis euh dès qu’il a été mis en service avec des collègues on avait parfois des réunions à ang à tour et cetera et le réflexe a été bon on se donne rendez-vous sur le parking ok donc on utilisait le parking

    Pour faire 300 km et j’ai l’impression qu’on était pas les seuls voilà donc je raconte l’anecdote hein parce que au fond c’est toujours l’usager qui décide quelle est la l’utilité d’un ouvrage hein il faut il faut qu’onna de l’humilité par rapport au comportement des usagers ça c’est le premier point le

    Deuxième c’est que euh mon sentiment mais franchement je n’ai vu ça qu’au travers de l’Association mondiale de la route les voies réservées aux USA quand même ont un un effet intéressant sur le coiturage c’est-à-dire que euh pour un conducteur je parle sous le contrôle de pierre de Jean-Pierre orfeuille pour un

    Conducteur avoir quelqu’un dans sa voiture c’est une pénalité en quelque sorte et c’est ce qui explique qu’on a besoin de de créer une incitation quelque part et l’incitation qui consiste à dire au conducteur si tu prends un covoitureur tu tu as droit de le droit de prendre une voie réservée

    Qui va te faire gagner 5 minutes ça ça de la valeur voilà alors je je sais pas évidemment en France on n pas beaucoup de voies réservé mais c’est un moyen d’inciter le couvoiturage non seulement organisé mais aussi informel ce que vous venez dire c’est un équilibre coût bénéfice qu’est-ce qu’on met comme

    Bénéfice en face de covoiturer de partager son trajet le temps est un bénéfice tangible les économies financières aussi je reoin ce que vous mentionz sur les infrastructures l’avantage du covoiturage c’est qu’on peut amorcer la pompe assez simplement l’Infra on peut consider qu’elle est complètement là avant de passer à des

    Voies réservées pour véhicules partagés euh ça permet de faire émerger un peu d’usage se dire à tel endroit on pourrait aller encore plus loin en structurant ça et de pas tout de suite mettre une infra complexe sans savoir si va être adopté là on peut faire émerger

    Un petit peu d’abord l’usage avant de le l’accélérer comme ça comme moteur de changement la conviction écologique André ben écoutez ça a marché lorsque les centrales nucléaires étaient enfit en grande parti en réparation l’hiver dernier donc enfin pas celui-ci l’autre donc ça peut marcher ça peut marcher oui

    Ça ravira Marie queon faut pas renoncer à à cette à ce levier Ingrid maréchal délégué général de de la fn TV il y a un micro là même question même opportunité de réagir à ce que tu as lu euh oui alors moi quand j’ai lu le livre

    Passionné euh je je me suis tout de suite dit on est dans la semaine où le ministre délégué ou la future ministre délégué au transport sera nommé il faut absolument que ce soit son livre de je faet toutes les administrations sont en train de préparer un dossier ministre

    Serait important que ces 40 idées reçu puisse arriver sur sa table de Chevé pour pour s’en inspirer parce que c’est vrai que c’est beaucoup de bon sens euh on on a beaucoup réfléchi au cours des dernières années dans des instances de concertation qui sont appelé le Conseil

    National de la refondation en ce moment on est en train d’être interrogé sur la stratégie de développement des mobilités propres qui doit sortir à la fin de l’année et dans ces deux instances là j’ai retrouvé à peu près le somma maire du livre et donc des 40 idé reçues sauf

    Que les conclusions de ces instances ministériel ou parfois interministériel arrive souvent à l’opposé du résultat des idées reçues donc je voulais proposer peut-être à André de devenir rapporteur de la stratégie de développement des des mobilités propres il pourrait rendre service à beaucoup de monde il y a beaucoup de passages euh

    Qui inspirent euh euh une une évidence en fait qui que qu’il est difficile de faire passer au nom du fait que les politiques publiques sont prises avec une vision très parisienne pour servir les métropoles avec un prisme ferroviaire très fort et on on le sent tous beaucoup depuis de nombreuses

    Années c’est c’était important que ce soit coucher sur le papier euh et il y a plusieurs passages al pas seulement le le dernier dernier passage où les autocars qui sont devenus des carrosses à roulette non des palaces à roulettes doivent retrouver leur lettres de noblesse mais c’est vrai que ce ce

    Parisianisme et puis ce prisme ferroviaire on le sent beaucoup nous à la fn TV depuis longtemps où on essaie de faire passer des messages on a vu que grâce au à la création des des car Macron en 201 on avait pu démocratiser l’image de de ce mode routier de de ce transport

    Collectif routier alors même si c’est encore un transport de niche par rapport à tous les autocars qui roulent en France ça a permis de de donner une meilleure image de ces Palace à roulette euh je trouve que les les les le développement des lignes de car Express euh peuvent aussi

    Contrairement à une idée reçue du livre rester des niches à terme même s’il est très important de les développer et on le on le pousse beaucoup euh mais c’est vrai que le le message qu’on essaie de porter à la fn TV depuis très longtemps euh un peu comme dans l’introduction

    André dit euh il faudrait s’inspirer davantage de ces vieux transports scolaires qui rendent beaucoup de service en France tout le monde croit aujourd’hui que en zone rurale il y a pas de transport alors qu’on a des milliers de de lignes régulières régionales euh et qui qui sont aussi

    Complétés par du covoiturage de manière très utile et alors j’ai j’ai assez peu de choses sur lesquelles j’étais pas d’accord forcément notamment tout le passage où André explique que ces dizaines de milliards qui ont été développés pour le le transport ferroviaire pour essayer de de faire du report modal ferroviaire qui

    Ont finalement été assez peu suivi de résultat si on en avait utilisé quelques pourcents même pas en 10e pour développer le transport collectif routier je pense que on n serait pas là aujourd’hui ma question ce serait plutôt de de se dire euh ok on va développer des cars Express

    C’est moins coûteux ça offre du service c’est facile il y a pas besoin de de voir réserver dans un premier temps voire de parking relais euh et on est tout à fait d’accord avec ça il faut le faire une fois qu’on les aura développé est-ce que les les personnes qui habitent au-delà

    De de ces grandes couronnes qui seront des servies par des car Express est-ce qu’on aura pas de nouveaux oubliés de la République qui font le terreot de nos gilets jaunes et d’autres combats en ce moment oui nous avions il y a une ligne qui March entre Durdan et Massi palzo on

    Avait fait une petite enquête et il y a des gens qui viennent de leur de leur éloire laisser leur voiture à Dourdan pour continuer et donc il y a cet effet rebond dont parlait Marie là tout à l’heure euh et c’est pour ça qu’à un moment donné il faut euh il faut quand

    Même que ce service là ait un prix il a un coût il faut qu’il ait un prix un peu au regard de son coup hein je me souviens que au tout début ces lignes là il fallait trois tickets de métro bon maintenant c’est un ticket de métro sauf

    Si on a le Pass Navigo ben c’est peut-être dommage hein mais ce que je ce que je voudrais dire quand même c’est que pas rêver les car Express c’est peinuts au regard du défi le le sgpe le secrétaire général à la planification écologique rappelle dans une de ces

    Diapots que le problème c’est 780 milliards de kilomètres parcourus par les Français en voiture et il dit en 2030 ce qu’il faudrait le rêve c’est de transférer 28 milliards ce qui fait à peine 4 % vers le ferroviaire 14 milliards ce qui fait 2 %

    À peine vers les car express et les bus et le vélo je sais plus c’est 20 ou 30 de mémoire et le vélo c’est c’est fois 5 ou x 6 par rapport à 201 19 et donc on est stupéfait par l’importance du défi l’importance des efforts qu’il faut

    Faire les fameux 28 % pour le ferroviaire ça veut dire 25 % de plus que ce qu’on fait aujourd’hui euh et pour les autocars aussi à peu près euh et et et la faiblesse des résultats au regard du défi donc ce que je veux dire par là c’est que quand je dis car

    Express car Express car Express faut pas rêver c’est un une contribution qui par contre ciblé sur un territoire et des besoins très précis encore une fois les travailleurs essentiels qui habitent à 20 30 km des grandes villes et qui vont bosser dans cette grande ville et

    Là-dessus c’est pas 4 % c’est plutôt 30 % de de de ce qu’on cible avec les les les TER et le problème c’est et après et après et bien effectivement hein il faut il faudra trouver le moyen quand même de réguler la demande on est un pays d’infrastructure et il y a une

    Infrastructure qui est oubliée de la publ ce sont les les cars multimodal intermodal avec dans beaucoup d’endroits des des conditions d’accueil très très rudimentaire est-ce que là il y a pas aussi un une lacune extraordinaire ah oui je suis stupéfait lorsque je vais à Madrid

    Bien sûr mais aussi à Bilbao et que je découvre sous mon hôtel une gare routière magnifique posée au-dessus d’une gare de de train et de et de métro voilà à Bilbao hein ou euh ou bien à Buenos aïes ou euh en Corée du Sud si vous voulez c’est quand même complètement fou

    Euh vous avez la 600e il y a 3000 gares ferroviaires en France la 600e c’est bourancy elle voit passer 1000 passagers par jour c’est le trafic qui passe à brissouforge une gare routière mais pour le même trafic quand vous avez mode routier dans le meilleur des cas vous

    Avez un abribus et dans le pire des cas vous avez un poteau bon bon écoutez on est quand même en France quoi il faudrait quand même avoir un bâtiment vous l’avez écrit dans un rapport d’ailleurs il y a 5 ou 6 ans fermé chauffé en hiver climatisé en été avec

    Des toilettes c’est banal hein quand même ce serait pas mal non voilà hein donc c’est vrai il y a un problème monstueux là-dessus Olivier schneeder donc président de la FB pour la la bicyclette alors André n’est pas contre le vélo hein manifestement il il est il en parle régulièrement dans dans dans son

    Livre quelques remarques Olivier sur lecture de ce bouquin merci beaucoup Gill déjà je voulais vraiment vous remercier d’être ici ça fait 9 ans que je préside la FUB et quand au tout début quand j’étais président de la FUB j’avais à mon bureau à genheim qui est au premier rang ici et j’allais

    Régulièrement à des conférences notamment où tu intervenais André et Abel m’ dit faudrait quand même que tu écrives qu’il a que des représentants des transports lourds il m’avait même rédigé un mail comme ça donc je je voulais lui rendre hommage et voir tu vois 9 ans plus tard on on a la parole

    Alors qu’est-ce que qu’est-ce que la FUB et comment est-ce qu’on réagit au livre d’André donc la FUB ce n’est pas le syndicat de Cell et ceux qui ont déjà la chance de faire du vélo on n’est pas un espèce de représentant d’un petit groupe d’intérêt qui souhaiteraiit des privilèges

    Supplémentaires nous le but c’est de participer à la discussion sur publique pour rendre possible donner les moyens aux françaises et aux Français qui le souhaitent d’utiliser le vélo seul ou combiné au transport public donc on est vraiment dans un proséitisme et dans dans mais pas juste en disant il faut changer les

    Comportements ce que vous faites c’est pas bien de prendre votre voiture pour aller chercher votre baguette alors qu’il y a que tant de mettre et cetera on est plutôt dans regarder si les gens ne le font pas alors que les les sondages montrent que les gens seraient

    Contents de le faire c’est qu’ils en ont pas les moyens c’est que notamment et donc tu le dit dès dès ton introduction dans le livre on a un récit fort sur le vélo mais derrière bah il y a pas les financements il y a pas le il y a pas

    Les infrastructures du coup la FUB a trois grandes priorités c’est de demander à ce qu’il y a un réseau structurant y compris dans le rural et là-dessus on a fait on a fait une note comment assurer la sécurité des cyclistes en milieu rural la deuxième priorité c’est de construire vraiment

    Penser système et de de construire on a sorti un livre blanc et merci de nous avoir accueilli Philippe à tdiie comment est-ce que comment sortir de la caricature du fait que c’est c’est pas juste l’intermodalité avec je laisse mon vélo devant la gare c’est beaucoup plus

    Large que ça et il y a évidemment une troisème priorité de la FUB c’est l’éducation mobilité vélo euh pour que tout simplement donner dès le plus jeune âge euh les bons conseils les bons réflexes et surtout aussi donner envie c’est dans ce changement de comportement c’est pas juste de culpabiliser c’est

    Pas juste de parler de décarbonation dire vous allez vous avez pas d’activité physique donc vous allez avir un cancer de je ne sais quoi du colorectal ou autre et la planète en plus sera invvable à plus 4 degrés c’est aussi de dire bah c’est agréable et donc construisons ensemble un système dans

    Lequel il est agréable de faire du vélo en ce qui concerne le livre lui-même alors je j’ai j’ai trouvé très astucieux en effet de de comme l’a dit Gill c’est impossible à résumer vu qu’il y a 40 40 chapitre comme ça et c’est vrai que finalement le découper en 40 idées

    Reçues ça ça fait que le livre est très accessible on peut le feuilleter on peut relire trois fois non est-ce que je suis d’accord ou pas d’accord alors je suis d’accord avec ce qu’il y a dans le chapitre mais je trouve que la la formulation est un peu simpliste mais du

    Coup c’est ça mérite d’être d’être provoquant et de provoquer le débat et c’est vrai moi ça me donne des idées parce que croyez-moi tout militant vélo peut vous citer non pas 40 mais 123 idées reçues sur le vélo sur les cyclistes sur l’accidentalité sur les doubles sens cyclables sur les feux

    Rouges n’est-ce pas sur la cyclologistique sur la complémentarité justement de la bicyclette et transports collectifs qui prétendument ce serait juste des imbéciles qui essaient de mettre le leur véloos aux hor de pointe dans un train qui est déjà saturer et et j’en passe évidemment de ces ces idées reçues et et d’ailleurs c’est

    Intéressant de partir justement 40 anecdotes mais 40 idées reçues sur les transports parce que ce qui différencie l’idée reçu des stéréotypes des clichés et autres lieux communs c’est fait que finalement les idées reçues c’est souvent une petite phrase simple comme ça qui essaie de manière simpliste de donner des

    Réponses à des questions qui sont éminemment complexe et c’est vrai que dans dans sa préface madame Idrac parle de de fausses évidences et à juste titre parce que c’est ne pas remettre en cause les évidences qui nous empêch d’aller vite et fort euh et bah pourtant on n’

    Pas le choix comme comme comme tu le soulignes bien André l’urgence à la fois écologique climatique l’effondrement de la biodiversité l’urgence du pouvoir d’achat le sentiment qu’il faut vraiment pas sous-estimer d’abandon de certaines et certains de nos concitoyens l’urgence liée aussi à la véritable pandémie de sédentarité un vra problème d’activité

    Physique en France ça va faire exploser un nombre important de maladies et donc là par exemple il y a une idersus c’est que c’est juste l’obésité en fait non c’est aussi des maladies mentales c’est aussi bien d’autres maladies que juste l’obésité votre serviteur en sait quelque chose s’il suffisait de faire du

    Vélo ça ce serurait mais toutes ces urgences appellent des des solutions qui sont fines complexes et adapté au territoire c’est il y a pas on peut pas juste en une phrase dire quelque chose qui fonctionne à peau à Paris et à St Daouas euh et et donc surtout il faut engager beaucoup de

    Force bien que ce enfin on va pas dire on va faire juste trois expérimentations parce que là sinon en effet on va passer de 3 à 3,5 % de par modale et on va être très fier de l’unique collège ou 85 % des gens des élèves viennent à vélo de

    L’unique voie cyclable dansite propre et cetera alors qu’on a pas le temps et il faududrait pas que ces petites actions là exemplaires servent d’alibi euh voilà mais de dire bah regardez tout ce qu’on a fait et finalement ça ça fonctionne pas les gens ne s’en saisissent pas donc

    Je vais évidemment pas détailler les 123 ID reçu sur le vélo ni répondre à à 40 de tes de tes idées reçues André merci pour la réflexion que ça provoque chez nous je vous propose de développer trois enfin évoquer trois pistes de solutions en réaction à ces 40 idées reçus c’est vrai que

    Le en en lisant je me dis quand même faut fautut faut pas tomber dans l’excès inverse c’est pas parce qu’une phrase est pas vrai dans 100 % des cas qu’elle ne cache pas quand même une une partie importante du problème c’est vrai quand on lit la phrase au début on est un peu

    Choqué on rentre on lit le on lit les les deux pages et on se dit oui c’est vrai qu’ il a regardé le le le problème de manière plus plus complète ainsi personne par exemple ne dit que 100 % des déplacements doivent être fait à

    Pied à vélo même en V enfin personne ne le dit en tout cas pas à la fube il y a peut-être quelques extrémistes qui qui ont qui ont qui ont dit ça sans sans vraiment le sérieusement par contre dire qu’il faut faire x 10 ou xis 30 selon

    Les les territoires bah ça c’est ça ne se fait pas avec des petits pas avec une petite bande par-ci et un panneau par là mais entre guillemets en changeant de planète et changer de planète c’est pas juste un réseau même soit-il continu de bande cylable d’ 1,50 de large avec

    Juste la peinture c’est pas quelques panneaux de jalonnement à vélo c’est par ici regardez ça fait que 10 minutes euh non c’est ça ça ça permet d’aller vite et un certain nombre de collectivités l’ont fait euh mais on arrive très rapidement à un plafond de verre selon

    Le territoire c’est 5 7 ou 10 % mais en fait ça ne peut pas toucher tout le monde et donc un changement de planète au contraire c’est de faire un plan de circulation qui soit assumé non pas antioiture mais antiautosolisme et antiraccourci donc hiérarchisé euh et ça

    Existe aussi en milieu rural j’ai vu en air de régèvre des routes qui ont été fermées il y a des des projets dans la Manche là-dessus donc c’est des plans de circulation c’est aussi des pistes cyclables quand on encé faut pas en créer toujours mais quand on enc

    Utilisable de 7 à 97 ans et non pas des autoroutes à vélo qui seraient réservé aux hommes courageux de 25 ans courageux et pressés aussi et troisièmement c’est un véritable système pensé avec les transports en commun et ce livre blanc on l’ cossigné avec la fnot euh c’est

    Pas juste on fait les transports en commun d’un côté le réseau cyclable de l’autre et à la marge on fait quelques petits ajustements pour que ça marche mieux euh faut l’intermodalité mais aussi la multimodalité une Bétique intercompatible une tarification lisible attractive euh des services qui permettent de ne pas surcharger

    Justement l’embarquement euh comme par exemple la location en gare et cetera en tout cas merci beaucoup pour cette lecture euh et euh je ne sais pas si on fera 40 ou 123 idées reçus euh mais en effet j’espère que le ou la futur ministre secrétaire l’État en charge des

    Transports se posera les questions que tu évoques dans ce livre parce qu’on a plus le temps d’attendre et encore une fois la décarbonation oui nous experts c’est ça qu’on pense mais il faut donner un projet qui soit euh vraiment euh désirable pour nos concitoyens et

    Concitoyens et le vélo à ce titre à mon sens doit faire partie de la solution c’est pas encore le cas les parents sont ver de peur de laisser leurs enfants faire de vélo même sur une véloorue comme ce qu’on a ici devant euh la maison Léonard et je pense que c’est

    Avec ce tour de table qu’on arrivera à faire avancer les choses merci merci Olivier vous avez les tous les cinq et plus André peu ouprou un peu dénoncer l’échec des des politiques des quartiers généraux un peu Marie l’a pas dénoncé l’échec et considère faut en faire beaucoup plus mais en tout cas est-ce

    Que finalement vous ne défendez pas tous encore plus de décentralisation encore plus de donné aux échelons locaux les moy de faire des politiques concrètes plutôt que de passer beaucoup beaucoup de temps et tu l’évoques dans ton dans ton livre André à à multiplier les dispositifs les planifications et cetera Étienne décentralisation c’est évident

    Euh c’est un paradoxe quand même que dans un domaine qui dépend de du choix des habitants des choix financiers et fiscaux des territoires que on est encore des décisions qui sont prises d’en haut alors que au contraire on se dit il faudrait peut-être unir les territoires aller audelà de la métropole

    Avec les territoires voisins mais si c’est pour soit tout ramener au niveau de l’État soit tout ramener au niveau de la région qui est une recentralisation rampante on on ira à l’échec donc oui il faut plus de souplesse plus d’intelligence après euh malgré tout je pense et je veux pas

    Du tout euh dire du mal de de mes élus je les je les vénère mais je pense que y compris les élus métropolitains et les maires des grandes villes devraient absolument lire cet ouvrage parce que malgré tout il y a une très forte méconnaissance de l’environnement alors

    Nous on dit même pas les mobilités ni les transports à France urbaine on dit les déplacements parce que ce qui contraint l’habitant c’est de se déplacer c’est pas qu’on lui sorte des termes et je pense que on est encore au àas d’un apprentissage des décideurs André oui euh je suis pas compétent en

    Gouvernance et en compétence hein c’est plutôt Philippe et tienne qui sont compétents mais moi moi ce qui me frappe c’est que lorsque je regarde les comportements de nos concituyens je constate que de fait les villes les grandes villes et les métropoles le ont un destin qui est lié à celui de leur

    Interland de leur périphérie c’est-à-dire que euh encore une fois à partir du moment où sur le 1900000 emplois de Paris il y a 1065000 emplois qui sont occupés par des gens qui viennent de l’extérieur et qui font en moyenne 24 km le vrai sujet on comprend que pour la ville de Paris il

    Est fondamental qu’elle comprenne que sans ce million de travailleurs essentiels la ville s’effondre il y a plus de policiers ou presque plus euh il y a plus d’infirmière ou d’infirmier de de Ben le ramassage des des ordules et cetera mais il y a pas que ça il y a

    Beaucoup de choses et réciproquement les périphéries ont besoin des aménités offertes par les villes qu’il s’agisse de l’emploi de la santé de la culture ou ou de l’éducation et et donc il y a un vrai problème de compréhension par ces entités qui sont de taille très différentes lorsqu’ell so

    S’assoit autour d’une table c’est dramatique qu’elles soi d’une taille différente he parce qu’elles ont du pouvoirs financiers des pouvoirs politiques extrêmement différents il faut qu’ils comprennent que leurs destins sont liés et c’est pour ça que j’ai beaucoup parlé de de ces flux entre les périphéries et les grandes villes et

    Ce qui me frappe c’est que lorsque au titre de l’Association mondiale de la route ou de la fabrique de la cité quand on voyage en Europe j’ai le sentiment qu’il y a une une forme d’égoïsme villes des grandes villes à l’égard de leur interland une

    Méconnaissance et je je je le note à un détail c’est que en général l’élu qui nous reçoit est capable de parler pendant un quart d’heure de sa ville de sa population de ses emploi de ce qui fait la force de sa ville et il oublie de parler des emplois et lorsque je vais

    Sur les autres continents statistiquement l’élu qui nous reçoit très vite il parle des emplois et très vite il va parler des commuters et ayant parlé des commuters il va poser le problème des échanges entre l’interlande et la ville et je crois qu’on a un vrai problème là c’est

    Euh parce que c’est cet un jeu de solidarité qui permettra de de régler les problèmes un mot Marie bon estce qu’on arrive au terme donc de cette de cet échange ce n’est pas que je voulais pas vous donner la parole mais il y a un un moment d’échange là où pourrez

    Interroger André sur sur son bouquin j’avais envie de poser une dernière question André le prochain c’est quoi le premier je m’étais juré d’arrêter et puis c’est la teneur des débats euh de fin 2022 et début 2023 qui m’ont incité à me remettre à la plume mais j’ai neuf petits enfants qui des enfants

    Et une épouse qui se demandent quand est-ce que je vais arrêter et prendre ma retraite des bonnes idées à travers le monde non ça te non bon André brotau merci beaucoup à vous merci à à vous tous et je crois que vous êtes invité à comment on dit un cocktail déjeunatoire

    C’est ça voilà merci à tous et bonne journée bientôt

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