Organisé en plusieurs “Conversations” qui feront dialoguer des think tanks et des grands témoins au cours de formats brefs et percutants, le forum proposera également trois moments forts “Face aux think tanks” qui mettront trois invités face aux principaux think tanks français devant un public d’environ 1000 personnes, et qui débattront de thématiques politique, économique et de société. Les Rencontres des Sablons adopteront un format très moderne et innovant en rupture avec les tables rondes traditionnelles.
Programme : https://www.rencontresdessablons.com/17496-le-programme.htm
Merci à notre partenaire Square Management pour la préparation des conversations et des débats avec les think tanks et les grands invités de ces premières Rencontres des Sablons.
On a une deuxième question euh qui est très importante pour la cohésion nationale c’est quelle est la gestion de ce modèle social euh et je pense que le paritarisme en tout cas l’idée que les responsables euh civils euh et CIVI euh de de devrait pouvoir jouer un rôle dans la
Gestion de nos systèmes sociaux il y avait ce matin une interview du nouveau président de lunedi qui dit à peu près la même chose euh le l’idée que tout remonte au pouvoir politique euh et au pouvoir politique central cette idéelà aussi est une faiblesse française à mes yeux là je
C’est pas en tant que commissaire plan que je parle c’est en tant que responsable politique engagé depuis longtemps le le système des retraite vous savez que je me suis j’ai j’ai mal vécu la réforme des retraites j’ai mal vécu la réforme des retraites parce que nous avons mis au plan en
Évidence les vrais chiffres que le Conseil d’orientation des retraites avait oublié de mettre en évidence je dis oublier parce que je ne suis pas dans dans la profondeur des consciences je ne sonde pas les reins et les cœurs et donc et les vrais chiffres c’est que alors que l’institution officielle
Chargé de donner aux citoyens tous les éléments de compréhension du problème des retraites disait il y a pas de problème on est à l’équilibre l’étude que nous avons fait la première euh à montré que en réalité c’est entre 30 et 40 milliards par an d’argent public qui venait équilibrer le système des retraites
Français et et je trouve que tout faire de tout cela un problème directement politique et quand on dit politique en France directement lié au gouvernement central du pays qui doit décider à la place des acteurs c’est une faiblesse française et donc je je plaide pour une réflexion poursuivie continuée dans le sens d’une
Prise de responsabilité euh de des acteurs de terrain eux-mêmes ceux qui savent euh ce matin le nouveau président de l’Unedic dis dans cette interview que j’évoqua euh c’est nous qui connaissons le mieux le marché du travail en France il y a aucun doute de ce point de vue là et on pourrait
Étendre évidemment à d’autres à d’autres cette cette certitude et donc le le l’idée que moi j’aime beaucoup la définition d’un philosophe qu’on ne cite pas plus jamais ou pas souvent qui s’appelle Mar Sandier et qui dit la démocratie c’est l’organisation sociale qui porte à son plus haut la conscience et la responsabilité des
Citoyens la conscience et donc l’information le débat publ ce qui a été complètement manqué sur la réforme des retraites le gouvernement avait les chiffres il l’a pas donné pour une raison alors les partenaires tous publics partenaires du pas donner pour des raisons tactiques on va dire désastreuse moi j’ai essayé de plaider
Pour que non seulement on les donne mais qu’on en faceasse avec les citoyens le sujet du débat j’étais persuadé qu’on aurait gagné un référendum sur ce sujet parce que si vous dites à des parents vote vote les retraites d’aujourd’hui celle de ceux qui qui ont chaquene chaque mois une pension elles
Sont payées Paros petits enfants mais on est dingue et c’est pareil à certains égards pour les assurances sociales qu’on emprunte pour investir ça devrait être ça la loi que vous reporte que vous partagiez avec les générations qui viennent les hôpitaux les écoles les universités et
Le et le et les réseaux dont ils auront besoin pendant 30 ans ça c’est légitime c’est juste c’est de bon sens mais que on fasse payer les dépenses courant de la vie de tous les jours en empruntant des dizaines de milliards par an mais on est c’est de la non assistance à enfant
Sans danger c’est de la non assistance à à système social en danger nous sommes irresponsables et tout le monde se cache comme ça très très assidument pour ne pas affronter cette responsabilité voilà les deux choses que je les deux grands chapitre que je voulais aborder bon
Alors là on va pas se cacher pour essayer d’y répondre puisque on est sous la lumière vous avez soulevé beaucoup de de questions sur la responsabilité politique la responsabilité individuelle la responsabilité des des des corps intermédiaires Laurent capelletti vous avez ce même type d’interrogation il me semble oui euh monsieur le haut
Commmissaire cher François berou bonjour donc je vais rebondir sur creuser ce que vous avez avez avez dit donc sur le est-ce qu’on peut s’accorder sur une chose oui on dit Baayou comme on dit Bayonne monsieur on s’accorde alors je veux pas vous dire comment on dit capelletti avec avec le
Bon accent parce que ce serait trop compliqué ah j’aime j’aime euh cher François beayou euh donc vous avez soulevé le le le premier point qui est que un des enjeux de notre société singularité française c’est notre système social unique d’une certaine façon au monde de
Par son poids he plus de 45 % du du PIB et de par ces résultats aussi qu’il faut rappeler qui fait que nous sommes un des pays développés où les inégalités contrairement à ce qu’on entend toujours sont les plus faibles les écarts de revenus disponibles après redistribution
Sociale entre les plus pauvres et les plus riches qu’on mesure par le coefficient de GIE ce coefficient est extrêmement stable depuis 40 ans et un des plus plus faible des pays développés donc il est important que ce système ne déraille pas se pérénise parce que quand on voit le ressentiment
Français la violence les manifestations régulières avec un tel système on se demande dans quel état on serait s’il n’existait pas donc ça pose la question de sa pérennité donc de sa gestion donc effectivement il y a des travaux à faire vous en avez vous avez fait des premières propositions sur
L’amélioration de sa gestion et puis il y a effectivement des réflexions à avoir sur sa source de financement et vous l’avez très bien dit ce qui finance si on résume ce qui finance notre système social c’est la valeur ajoutée créée par le travail et quand cette valeur ajoutée
N’est pas suffisante on est obligé d’emprunter alors cette valeur ajoutée créé par le travail pu le travail c’est le seul facteur actif de création de valeur vous avez montré que y a il y avait une problématique quantitative effectivement il faut des bras pour travailler et on
Manque de bras donc je vais pas creuser ce point-là mais il y a aussi une problématique qualitative du travail en France sur lequel vous avez travaillé je le sais sur un centre de PO au Commissariat au Plan et l’Institut sapiens nous y avons travailler également ainsi qu’au qu’au knnam et
Donc il y a cinq si je résume et je vous interroge là-dessus il y a cinq il y en a sans doute d’autres mais il y a cinq macro dysfonctionnement voire giga dysfonctionnement qui entraînent des giga coupt cachés c’est-à-dire des pertes de valeur ajoutée caché parce
Qu’on les mesure pas et qui en fin de d’année finalement sont des pertes de PIB qui manque pour financer notre système et si on les résolvait on trouverait là en fait des des sources de financement pour leopérénisé alors le premier vous le savez très bien c’est la désindustrialisation que nous avons
Connu ces 40 dernières années qui nécessite en fait effectivement une réindustrialisation parce que la création de valeur ajoutée dans l’industrie est supérieure aux autres secteurs que nous avons voulu ces 40 dernières années exactement et et et d’ailleurs on pourrait sans doute avoir le même raisonnement sur est-ce qu’il
Faudrait pas aussi un choc de Ré réagriculturisation comme vous savez nous l’avons nous avons sorti quand quand on voit les cûts cachés de perte de souverereaineté alimentaire et cetera que ça incombe ça c’est le le premier gros dysfonctionnement le deuxième c’est on parle beaucoup d’absentisme au
Travail on a fait une étude fameuse à l’Institut sapience qui montre que quand on agrège les coûts cachés les pertes de valeur ajoutées à en fin d’année de l’absentisme au travail en France on arrive à plus de 100 milliards d’euros par an c’est-à-dire TR qure points de
PIB ça rejoint ça un troisième point sur lequel vous avez également travailler qui est le défaut d’attractivité du travail en en France lié on va résumer en fait à sans doute un des modes de management assez anachroniques qui font que sur certains secteurs des problèmes pour fidéliser les talents pour les
Attirer pour les motiver pour les faire bien travailler on a un taux d’engagement au travail qui est un des plus faible au monde 4èe problème ça ne vous surprendra pas donc le des défaut j’allais dire de robotisation d’utilisation de L a là-dessus on travaille beaucoup et l’Intitut sapience vous le savez je
Rajouterai apprivoiser c’est-à-dire il s’agit pas en fait de mettre de li de la robotisation pour remplacer des personnes qu’on va mettre au chômage ù en retraite il s’agit en fait d’utiliser l’IA et la robotisation pour gagner en productivité et libérer les humains pour qu’ils travaillent sur des tâe à plus
Forte valeur ajoutée donc les études montent d’ailleurs que ce sont les pays les plus robot btisé et iisé où les les taux de chômage sont les plus bas et enfin dernier point et non des des moindres de ce macro dysfonctionnement euh je parlerai les normes alors je
Parlerai de gestion des normes on le voit aujourd’hui avec ce qui se passe au niveau de l’agriculture le problème ne serait pas tant de les simplifier mais en fait de les mieux équilibrer entre les normes environnementales économi sociale tantz si bien que quand on fait les calculs les coûts cachés engendrés par les
Conflits normatifs en fin d’année sont aussi en terme de temps perdu de bureaucratie très conséquent dernier point pour conclure les défauts de plutôt les inadéquations de formation professionnelle entre on consacre 30 milliards à peu près d’euros par an à la formation professionnelle mais les inadéquations entre la formation professionnelle et
Les emplois d’aujourd’hui et d’avenir engendre des coûts cachés une étude sapiens on les a évalué à au moins 90 milliards d’euros par an voilà donc il y a sans doute d’autres dysfonctionnements voilà les principaux qui ressortent de nos travaux ma question en fait c’est justement puisque tout ça contribuerait
L’amélioration de tout ça contribuerait à paricocher péréniser notre système social par une amélioration de la qualité finalement du travail quelles sont les zones sur lesquelles quelles seraient vos vos propositions vos solutions les zones sur lesquelles vous pensez que puisqueun c nom de solution dépendent des dirigeants d’entreprise
Des managers là il s’agit de les accompagner mais il y a quand même des choses notamment sur les aspects normatifs ou formation professionnelle où les Politi public ont un rôle à jouer voilà j’aurais souhaité vous entendre sur ce sujet c’est très simple bon évidemment vous avez abordé l’essentiel des très grands sujet
De de mal-être et de dysfonctionnement de la société française et de l’économie française par voie de conséquences évidemment le le claquement de doigt qui réglerait tout ça n’existe pas donc mais on peut on peut essayer de réfléchir de réfléchir une seconde c’est d’ailleurs très étroitement lié à ce que
Monsieur bueno a annoncé qu’il traiterait parce que c’est la même question que celle de la démocratie française alors au fond il y a deux sortes de réponses sur ce de réponses possibles sur ce sujet il y a des gens qui croient que la démocratie ne correspond plus aux exigences de
L’heure et c’est une conviction qui a gagné beaucoup sur la planète de si vous regardez queles sont en géopolitique les très très grands acteurs du monde vous verrez que il y en a beaucoup qui ont choisi un modèle parle de la Chine je parle de la Russie
Je parle de qui ont choisi un modèle dans lesquels on considère que c’est désormais plus efficient de choisir j’emploie des mots peut-être trop brutau de choisir une dictature éclairée que de la démocratie le problème c’est que les dictatures ne sont jamais éclairés il arrive que la démocratie non plus ne le soit pas
Mais en tout cas ma conviction profonde c’est que dans les pays comme les nôtres dans l’Occident développé si vous narrivez pas à convaincre l’opinion publique la réforme est impossible et voilà pourquoi j’ai tellement bataillé autour de cette histoire de retraite sans y arriver vraiment pour que on ait un
Temps je n’aime pas le mot pédagogique mais un temps civique dans lequel on partage avec les citoyens les raisons inéluctables de la réforme on l’a pas fait euh au sortir de la réforme des retraites euh il y avait à peu près 60 % des Français qui pensaient que la réforme était pas
Utile parce que quand vous avez des institutions qui euh n’émettent que des messages rassurants et que les décideurs politiques sont obligés de prendre des décisions un peu abruptes euh benah vous créez des vagu d’incompréhension et de mécontentement et donc le le le travail très profond qui consiste à
Convaincre c’est un travail qui doit être assis sur des politiques publiques pensé et penser pardon de caractère un peu abstrait du mot penser systémiquement et c’est pourquoi pour moi la question de l’éducation est la première question et chologiquement et du point de vue de de de l’urgence la
Première question parce que tout ce que vous avez traiter tout ce que vous allez traiter touche à l’aptitude à l’adaptabilité est-ce que une personne un groupe social peut s’adapter aux exigences des temps qui viennent et je suis désolé de dire que la première réponse est la culture générale et fondamentaux et la capacité
À savoir vaguement où vous en êtes dans le temps c’est l’histoire dans l’espace c’est la géographie et à maîtriser votre langue tout ce que nous avons tout ce que vous venez de faire comme exercice ça n’est pas autre chose que la capacité à traduire en en mot compréhensible par vos
Concitoyens les exigences que vous analysez donc un cyviquement autant qu’économiquement l’urgence est à l’éducation et à l’éducation générale le l’idée d’une spécialisation précoce qui a triomphé ces dernières années cette idée n’est pas la mienne je pense que que plus on garde un éventail large ouvert de connaiss s
Élémentaire je vais prendre un exemple qui choquant on est devenu un peuple frappé de discalculi de de le calcul mental essentiel au civisme a complètement disparu j’étais j’ai une histoire qui qui m’a fait rire j’étais dans dans une émission importante de télévision et au moment des retraites j’ai dit voilà 30 ou 40
Milliards par an qu’on donne au système de retraite à partir de l’argent public donc on emprunte et je dis 30 ou 40 milliards vous savez que 1 milliard c’est 1000 millions et donc c’est 40000 millions d’euros alors on sort de l’émission puis journaliste vient me voir dans dans la
Cabine de maquillage ou de démaquillage en l’occurrence il me dit vous êtes sûr que 1 milliard c’est 1000 millions c’est pas gentil j’ai dit oui enfin de mon temps c’était ça et et on est donc devant le le le une question civique parce que si vous n’avez pas la capacité
À vous mettre en présence des ordres de grandeur je dis pas le la virtuosité qui vous fait calculer pi jusqu’à la milliè décimale mais les ordres de grandeur à savoir [Musique] que je suis depuis très longtemps il y a un sondage que j’ai envie de faire c’est
Entre 2 milliards et 830 4 millions quel est le plus grand et bien si vous regardez les calculs aujourd’hui de l’école française vous allez avoir des surprises de ce point de vue-là le le les règle de tro je dis pas ça parce que j’aurais la moindre à
L’esprit la moindre nuance de de retour en arrière il faut pas qu’on aille en arrière il faut que désormais on reprenne cette question et la place de PISA la place de la France dans les études de PISA c’est un drame national j’ai étit enfant dans un petit village très petit village 300 habitants
À l’époque tout le monde il y avait pas de livre dans toutes les maisons hein tout le monde passait le certificat des étude et le certificat d’étude du point de vue du calcul du point de vue de la grammaire du point de vue de l’orthographe je vous jure que c’était pas
Rien alors nous l’avons fait et pas avec des populations qui était culturellement homogène il y avait beaucoup beaucoup de familles où n’entrait jamais un livre et il y avait des immigrés venus de de loin de moins loin que maintenant mais il y en avait beaucoup et des Polonais et des Italiens
Et des gens à qui il a fallu donner cette ce ce ce patrimoine culturel donc y compris pour la formation professionnelle l’éducation de base les les la culture générale pour l’adaptabilité c’est une chose très importante deuxièmement vous avez évoqué les normes bon un de ses jours heureusement
On va avoir une secouse de ce point de vue-là je la sens venir dans le monde agricole je veux dire en en réponse au monde agricole on va bien être obligé de regarder les choses euh peut-être vous certains se souviendront d’une émission qui qui avait fait un peu de bruit à
L’époque j’avais apporté le le code du travail français et et le code du travail suisse le code du travail suisse c’était euh je sais pas 80 pages ou 50 pages et le code du travail français c’était le pavé que vous savez euh moi je me résous
Pas du tout à ce que alors à ce que quoi je vais essayer de le dire en terme généraux je ne me résous pas à ce que le monde soit illisible pour les citoyens de base c’est c’est c’est impossible le le un jour euh je vous assomme pas des des des
Anecdotes un jour une j’étais en après la dissolution antique de 97 euh j’étais sortant et je me représentais aux élections dans la circonscription des Pyrénées que j’ai représenté pendant toute cette époque chez moi donc et je me souviendrai toute ma vie euh c’était incroyable euh on avait commencé la discussion politique et puis
Il y a une jeune femme qui lève le doigt et qui dit s’il vous plaît soyez indulgent ne vous moquez pas de moi j’ai jamais pris la parole en public j’ai jamais participé à aucune manifestation mais faut que je vous dise quelque chose le mercredi après-midi comme les enfants ne sont pas
À l’école je repasse et je regarde les questions d’actualité à la télévision tous les mercredis et j’ai deux choses à vous dire la première vous vous tenez mal et si mes enfants à l’école se tenaient comme ça j’accepteraiis pas et encore elles ne savaient pas ce qui est un scandale pour moi
Insupportable qu’on coupe les micros de l’hémicycle pour qu’on entende quelque chose de celui qui parle à la tribune on ne laisse ouvert que les micros de la tribune et les micros de l’orateur tout le reste on coupe les micros autrement on entendrait rien et alors depuis presque 2 ans alors ça atint le
Comble du comble et deuxièmement dit-elle je ne comprends rien à ce que vous dites et c’est une jeune femme tout à fait je veux dire pas du tout culturellement décalé et personne ne comprend rien ce qu’on dit les normes les injonctions les le zan le les sigles moi j’ai une inaptitude aux acronymes
Mais tous les élus savent ça le on vit dans un univers de concept incompréhensible et moi je crois que ça part participe profondément à la rupture entre la base de la société française et le sommet soi-disant décideur parce que moi je crois qu’il décide pas grand-chose en
Tout cas moins que on ne le dit euh et ne plus avoir de langue commune pour pour euh appréhander euh les problèmes les défis les enjeux qui viennent et y apporter des réponses civiques c’est-à-dire simples compréhensible et si elles le sont pas si c’est compliqué il faut expliquer faut prendre le temps
D’expliquer en méthode on fait comment en méthode bah ça se joue beaucoup on le disait à l’éducation nationale et ça se joue beaucoup dans dans les choix les les les manières d’être des décideurs majeurs quand on se retrouve avec situation actuelle de de notamment dans l’agriculture avec des surtranspositions de normes des conflits
De normes que que que vous évoquez qui concern pas que l’agriculture évidemment il faut mettre tout le monde autour de la table il faut qu’il ait une autorité qui le fasse qui prenne cette décision de de rassembler les acteurs et de faire le nettoyage de toilettage qui permet
D’éviter les incohérences mais c’est ce qui va se produire dans les heures qui viennent il n’y a qu’un issue il n’y a qu’une issue possible à la crise qu’on est en train de vivre et pourquoi n’y a-t-il qu’une issue possible parce que c’est une crise européenne c’est pas venu de
France le mouvement nu d’Allemagne et bon et ça touche tous les pays européens fondateurs la France l’Allemagne la Belgique l’Italie l’Espagne c’est fascinant voilà que c’est au cœur de de de ceux qui ont vous l’Union européenne que se développe un mouvement auquel il n’y a qu’une réponse possible c’est oui
On va se mettre autour de la table pour que on nit plus l’absurdité d’avoir des normes insupportables pour les uns dont les autres s’abstrait et c’est évident que ça va se produire comme ça et c’est une bonne nouvelle au fond on verra tout à l’heure alors on
Attendra de de voir le l’issue Antoine buenau vous avez notamment travaillé sur la transition et et et sur ces enjeux quel est votre interpellation à François Baayou alors je je veux commencer par quelque chose d’essentiel mon nom ça se dit bueno ou bueno euh en fait c’est vraiment comme
Vous voulez je sais même pas moi-même comment il faut le prononcer bon ça c’est une première chose euh ensuite cette rencontre c’est François Baayou face au S tank mais moi je représente pas un sy tank je suis une sorte une sorte d’anomalie enfin le seul s tank
Que je représente c’est celui que j’ai entre les deux oreilles donc c’est pas pas grand-chose alors du coup il faut que je vous raconte comment j’ai atterri ici c’est une histoire qui remonte à il y a pas très longtemps c’était hier en 21h30 quand je reçois un message
D’Olivier babo qui me dit en substance hein euh on est dans le caca puisque on a une intervenante qui nous claque entre les doigts elle peut pas venir est-ce que tu peux la remplacer on on l’excuse au passage voilà on l’excuse et je crois que elle est souffrante donc on lui
Souhaite un PR pr rétablissement euh donc évidemment je lui dis oui hein parce que je vous laisserai ma carte mais je fais toutes sortes d’animations donc vous me direz euh voilà et et donc techniquement je suis ce qu’on appelle un bouche-trrou euh mais euh mais c’est un bouch-trrou
Consentant et on sait que aujourd’hui le conscentement c’est quelque chose de de très important et aussi un bouche-trrou honoré parce que il se trouve que François baayrou est l’un des hommes les plus importants de ma vie alors comme je suis pas là pour vous la raconter ma vie
Si vous voulez en savoir plus on se voit après vous me posez la question et je vous explique pourquoi alors une fois que j’avais accepté il fallait trouver un thème de mon intervention euh donc Chloé Morin qui devait intervenir elle devait vous cuisiner sur le RN mais moi
Le RN ça m’intéresse pas du tout et alors en plus j’y connais rien au RN donc il fallait bien trouver autre chose c’était pas exactement ça ah bon ben j’ai cru pardon alors j’ai cru alors mon premier mouvement c’était d’interroger François Baayou sur la future extinction
De l’humanité parce que moi je fais de la prospective et quand on fait de la prospective on se rend compte que notre futur se situe quelque part entre une extinction écologique hein c’est le thème de du collab de l’effondrement et une une pardon j’ai dit une extinction technologique je voulais dire une
Extinction écologique et une extinction technologique avec la prise de pouvoir de liya des robots et cetera mais Olivier n’était pas convaincu par ce thème alors on sait non non bon on en reparlera bon bref donc on a voulu se rabattre vous allez voir un peu le
Périble jusqu’où on arrive voilà on on a voulu se rabattre sur l’Europe qui est quand même au cœur de l’engagement de François Baayou et là nouveau message j’avais fait une bel entretien voilà belles questions et cetera nouveau message ce matin à 9h10 d’Olivier qui me dit c’est pas possible on fait machine
Arrière on arrête tout parce qu’on est en période pré-électorale voyz c’est le moment où on commence à s’éponger un petit peu le front et en fait mon thème d’intervention il était tout à fait naturel je l’avais sous les yeux depuis le début c’est celui de mon dernier livre mais je voudrais que vous
Compreniez vous AZ vous comprenez le cheminement je voulais pas je voulais pas ça je voulais pas faire de l’autopromo c’est nécessité fa loi bon alors puis je vous rassure vous le trouverez même pas à vendre là voyez l’innocence est tot donc alors dans ce livre qui s’appelle faut-il une
Dictature verte la démocratie au secours de la planète j’interroge un sujet qui me semble absolument majeur qui qui est l’enjeu politique de la transition environnementale ça me semble majeur et ça me semble assez peu exploré je vois relativement peu de débat sur ce thèmel euh et pourtant il y a au moins trois
Enjeux majeurs euh un premier enjeu qui est immédiat euh qui est de constater que euh l’anti-écologisme et le climatoscepticisme alimentent aujourd’hui les populismes donc c’est un un enjeu je dirais presque électoral presque un enjeu de civilisation immédiat ensuite euh il y a un enjeu qui porte sur nos institutions euh cette
Crise environnementale et la transition qu’il faut mener remet d’une certaine manière en cause nos instituts quand je parle de nos institutions c’est nos institutions démocratiques représentatives parce que pour mener cette transition elles ont un certain nombre de handicap j’en cite quelques-uns nos institutions ce sont des machines à faire du consensus ce qui
Est juste génial pour maintenir la cohésion sociale c’est hyper pratique mais comme le dit François gemmen l’écologie n’est pas un consensus l’idée elle est assez simple à comprendre si on doit arriver à la neutralité carbone ça veut dire qu’il faut baisser drastiquement ses émissions et on peut
Pas faire un consensus entre la gauche et la droite pour dire bah allez on va couper la poire en deux et on baisse nos émissions que de 50 %. ça ne fonctionne pas autre handicap le système électoral par définition il défend les intérêts de ceux qui votent il il défend les
Intérêts du corps électoral or les les les premières victimes de la crise environnemental ne sont pas dans le corps électoral les générations futures elles ne sont pas dans le corps électoral les Africains ils sont pas dans le corps électoral français qui est un gros encore un gros émetteur de gaz à
Effet de ser les pays développés de manière générale les forêts les océans il votent pas non plus et cetera donc ça pose un problème je dirais structurel notre système institutionnel il est lié aussi au cycle électoral il est courtermiste alors que l’environnement ben évidemment c’est une transition de
Long terme et puis des enjeux de très long terme c’est un système qui est aussi déresponsabilisant pour pour nous autres les électeurs les citoyens c’est facile on met son bulletin dans l’urne et puis après on a accompli son devoir citoyen et puis on attend que ce soit
Les autres qui fassent et en plus c’est très pratique parce que on n jamais content on peut se plaindre on peut leur cracher dessus ce qui intellectuellement c’est c’est moralement c’est c’est vraiment très très confortable mais ça pose quand même un véritable problème pour l’action et puis dernier problème
Que je vous liste qui sont liés à nos institutions c’est que que je sache pour gagner les élections il faut quand même faire un minimum rêver hein quand on promet du sang et des larmes le dernier qui a fait ça il a gagné la guerre he il
S’appelle Churchill mais il a quand même perdu les élections et ben la la transition environnementale c’est pas un chemin de rose c’est des contraintes c’est difficile et ça fait pas rêver donc ça c’est le deuxième grand enjeu me semble-t-il politique qui est posée par la transition environnementale et puis
Il y a un troisième immense enjeu c’est que d’une manière ou d’une autre cette transition elle remet en cause la croissance économique et le capitalisme euh parce que ah merci parce que parce que alors justement non alors je vais vous dire ce que je pr de moi mais on pourra en
Discuter et je soumets ça à François Baayou parce que le capitalisme tel qu’il est aujourd’hui et surtout le libéralisme non contrôlé est à l’évidence destructeur sur le plan écologique voir donc suicide idire de ce point de vue là et que en plus on ne peut pas imaginer une transition environnementale sans
Redistribution là là je suis en train de retomber avec mes petites pattes de chat agile sur votre thème qui est celui du modèle social le modèle social il est forcément profondément interrogé par la crise la crise écologique alors la thèse moi ce que je prône dans mon livre je vous donne quand
Même la solution je veux pas faire mariner tout le monde c’est que il faut passer pour l’écologie à la démocratie directe et à mon sens c’est l’immense leçon que nous a donnéah le président de la République en mettant en en place la convention citoyenne et donc les conventionnels les membres de la
Convention citoyennes qui nous ont montré que en nétant pas des écolos acharnés au départ et ben on peut courageusement en responsabilité en démocratie directe prendre des mesur extrêmement ambitieus et surtout pas l’autre volet versé dans la décroissance mais faire mais mais à tout craint de la redistribution kénésienne et jouer sur
Les mécanismes de prix pour taxer ce qui pollu et au contraire détaxer ou subventionner ce qui verdit donc en un mot parce qu’il y a quand même beaucoup de choses François Baou la question que je vous pose c’est comment le modèle social est à l’épreuve aujourd’hui de l’environnement
Ou je vais pas répondre directement à cette question je vais répondre à votre approche vous dites obtenir une neutral carbone euh c’est un sujet très important majeur et je me permets de ajouter une question une neutralité carbone ou parce que parce que toutes les les raisonnements tout le débat politique
Que vous avez brillamment explicité euh c’était dans le cadre hexagonal c’est si si non non non non laissez-moi essayer de dire ce que tous les débats c’est la neutralité carbone en France or la France c’est en surface 1 milliè de la planète et en émission de gaz à effet de serre moins
De 1 % euh et donc tous les débats que nous avons ce sont des débats de on peut le dire de plusieurs manières d’exemplarités euh et parfois de faux semblant parce que la question comme vous l’avez à juste titre dit c’est l’Afrique c’est la Chine c’est l’Inde l’Inde le Premier ministre indien la
Semaine dernière ou il y a de semaines a dit euh lors du grand rendez-vous annuel euh a dit excusez-nous mais non nous n’allons pas arrêter euh nos centrales à charbon euh pas d’ambigué on pourrait faire semblant mais on vous dit qu’on narrêtera pas de central à charbon et la transition
Africaine sont des pays dans un degré de développement que nous connaissons qui aspire et donc la question pour l’Afrique c’est comment on fait pour que il pour que ce qui est bois soit les calories l’énergie qu’on tire du bois qui est très émetteur de gaz à effet de
Serre on le fasse descendre si on peut en sautant le charbon et puis après avec des énergies qui sont beaucoup moins et la question c’est tous les efforts que nous demandons que nous consentons je suis dans une ville qui a dit on sera maire d’une ville on sera à la neutralité carbone en
2040 et on fait tout j’ai j’ai créé des transports en commun les premiers du monde à hydrogène qui marche très bien on a mis en place des réseaux de chaleur qui sont alimentés à plus de 80 % en énergie renouvelable dans je comprends très bien qu’on soit exemplaire
Mais je ne comprends pas que le débat ne porte pas sur l’évolution planétaire porte pas du tout c’est c’est c’est l’enjeu des cops oui mais on on vient de voir que l’Inde a dit excusez-nous non et l’Allemagne les choix de l’Allemagne impacte directement l’atmosphère européenne et ils ont décidé
Ils sont pas les seuls que bon ils s’éloigneraient du nucléaire mais que donc pour eux il y aurait des centrales à charbon si on ne fait pas de ce débat un débat qui dépasse l’hexagone et les affrontement de dire le capitalisme va être mise en
Cause oui quand et où parce que je le monde tel que je le vois il est pas en train de s’éloigner du capitalisme on peut dire en France on peut faire croire qu’on pourrait sans c’est pas vrai donc toute la question c’est que et c’est pourquoi je suis européen en dépit de toutes
Les insuffisance lourdeur enlisement de l’Europe qu’est-ce qu’on peut trouver d’autre comme réponse qui peut dire on va faire la France tout seul c’est si tu me prends pour un imbécile oui mais non on peut pas faire la France tout seul et donc oui je suis pour qu’on pose la question
Géopolitique la France c’est le pays qui a fait le allez le plus d’efforts dans le monde et on peut pas résumer la question écologique à une simple question hexagonale ça n’a aucun sens et cependant si vous me permettez d’ajouter un élément de plus je crois que les solutions existent nous venons
De sortir euh il y a il y a quelques mois une analyse sur la géologie qui a changé sur la géothermie qui a changé complètement le le le l’inscription de cette euh technologie euh élémentaire dans le paysage euh la géothermie nous sommes assis en l’occurrence debout quelquefois
Sur le le la plus grande source d’énergie gratuite et éternelle qu’il suffit d’aller euh recueillir pour que on puisse se chauffer et se rafraîchir euh presque gratuitement gratuitement le le le gain en géothermie en utilisation d’énergie pour se chauffer c’est de 80 %. si vous dépensez
1 kW euh pour les pompes à chaleur c’est l’équivalent de 5 à 6 kW en chauffage éternel et en rafraîchissement c’est quasiment gratuit 98 % de gains bon pourquoi on le fait pas pardon mais Françis baayerou dans votre étude vous soullignez aussi qu’on manquait de main d’œuvre et de main d’œuvre qualifié
Pour mettre en œuvre cette j’allais y ven dire c’est pas seulement de main d’œuvre il faut qu’on forme 7000 forreurs po c’est la capitale nationale du forage depuis le gaz de lac on a une école de forage faut former 7000 forreurs et c’est pas cher en 7 mois en
Forreur sans formation initiale et sans diplôme et formé et les foreuses c’est tout à fait accessible ça dure 20 ans ça coûte 900000 € c’estàdire qu’il suffit de trouver le financement et c’est un financement garanti cette énergie est gratuite et éternelle et on peut ainsi nous avons montré encore une fois
Dans ma ville que l’hydrogène ça marche très bien venez voir les transports en commun à hydrogène que nous avons ça marche très bien et alors ça c’est zéro émission de gaz à effet de serre et et la méthanation et la méthanisation tout ça ça marche très
Bien donc nous sommes je suis pas du tout pour ma part en situation désespérée nous avons les instruments pour passer ce cap de la transition mais ça veut dire de la conscience et de la responsabilité c’est toujours le même la même idée est-ce que je peux juste r minute et
Jean-omas leic second alors d’abord je je suis totalement d’accord avec vous je précise que les effets politiques je je les je les voyais pas que pour la France hein les populismes alimentés par le climatoscepticisme c’est vrai en Hollande c’est vrai au Brésil c’est vrai en Argentine c’est vrai partout dans le
Monde aux États-Unis c’est vrai aux États-Unis exactement Trump c’est ça donc c’est pas que la France la question de nos institutions représentatives c’est tous les pays démocratiques représentatifs qui sont mis en cause ou don dont les institutions pourrai être remis en cause par par cette cette question fondamentale et et le la remise
En cause du capitalisme là aussi c’est planétaire mais je suis complètement d’accord avec vous il faut quand même et je pense ne pas trahir votre pensée en disant que il faut faire sa part c’est c’est pas parce qu’on représente peu que ça nous exonère de ne pas faire parce
Que à ce compte-là plus personne ne fera rien mais vous avez raison sur l’échelle globale disons que nous avons fait et faisons ça c’est vrai plus que notre part et il est juste de le dire aussi notre part bah euh quand on a l’électricité la plus
Décarbonnée au monde on fait sa part on a fait on fait plus que les autres mais malheureusement c’est pas encore assez voilà voilà allez le retourner et on enchaîne Jean-Thomas luciur merci Nicolas Prisset je vais vous emmener François baayos sur des sujets plus politiques vous êtes au
Commissaire au Plan mais vous êtes aussi un responsable politique depuis longtemps et un responsable important de de de l’actuelle majorité je souhaiterais donc vous interroger sur ce que j’appellerai le prérequis politique à l’existence même du modèle social dont vous avez parlé tout à l’heure je je veux dire qu’un modèle
Aussi aussi ambitieux aussi étendu dans ses champs d’intervention aussi total en quelque sorte comme vous l’avez dit comme vous l’avez dit tout à l’heure aussi coûteux aussi on peut on peut on peut le rappeler et bien un tel un tel modèle social réclame pour être accepté et et soutenable une société unie prête
Aux efforts que demande cette solidarité une société qui croit au bien fondé de cette solidarité et qui constate factuellement que l’exercice de cette solidarité est juste et équitablement distribué en sommes une société qu’ a confiance or et c’est là que ce que j’appelle le prérequis politique à l’existence du modèle social intervient
Nous ne sommes plus dans la société de confiance dont parlait Alain perfit dans son beau livre de 1995 et qui en faisait je le rappelle la condition cinequanon la confiance a été la condition sineéquanone au développement harmonieux des sociétés nous avons basculé dans une société qu’on peut appeler défiance pour faire
Cette fois référence aux travaux de de Yan AlGaN des économistes AlGaN et et cahuk hein dont le le petit livre paru en 2017 était soustittré je le rappelle aussi comment le modèle social français s’autodétruit euh cela veut dire que la crise du modèle social français est est
Est une crise en fait politique parce que c’est une crise de la société et de la confiance c’est peut dire aussi je vais vite que le pays va mal c’est pas nouveau sans doute mais le malaise semble grandir à vue d’œil hein je je je vous abreuve pas de chiffre mais j’en
Cite quatre tiré de de l’enquête fracture française d’Ipsos paru en octobre dernier 45 % des Français se sentent appartenir à une France en colère et contestataire plus 9 % en un an 82 % des Français ont le sentiment d’une France en déclin plus 7 % en un an
Et 91 % des Français ont le sentiment de vivre dans une société plus violente une société violente pardon plus de points cette fois mais 88 % des Français pensent que la société est de plus en plus violente je m’attarterai évidemment pas sur la description de ce malaise
Français on pourra en parler tout à l’ et c’est quelque chose d’assez documenté mais face à lui on voit un modèle politique et j’entends par modèle institution hommes et pratiques vous avez évoqué certains aspects tout à l’heure on voit un modèle politique qui semble incapable d’y répondre de répondre depuis plusieurs décennies
Frappé de ce qui me semble pouvoir être appelé une magistrale impuissance convenez qu’entre la comédie amère de la loi immigration et de la censure du Conseil constitutionnel aussi opportune pour le gouvernement et la crise agricole dont on sait vous l’avez dit que l’essentiel du problème se joue à
Bruxelles convenez que les Français sont fondés à se demander ce que peut réellement faire le gouvernement et l’exécutif français celui-ci ou un autre je vais vous interroger François Baayou dans dans 2 minutes sur les causes de cette impuissance en admettez-vous le constat d’abord et le cas échéant comment l’expliquez-vous et
Comment y remédier mais je voudrais faire trois remarques 2 minutes hein vraiment qui m’amèneront à trois questions subsidiaires ce qui permettra de nourrir un peu un peu notre échange je crois d’abord donc je suis vraiment sur le cette idée du modèle politique je crois d’abord que pour ma
Part et je pense que c’est quelque chose que vous partagerez que la logique de la 5e République l’hyperccentration du pouvoir qui a peut-être rendu des services par le le passé à notre pays est aujourd’hui devenu un poison c’est l’absolutisme inefficace dont parlait le le grand Jean-François
Revel jadis qui ne cri qui ne critiquait pas d’ailleurs avec cette formule pas seulement l’hyperburaucratisation de notre pays la dépense publique et cetera il critiquait aussi une certaine conception du pouvoir ultra centralisé et d’une logique institutionnelle pyramidale extrêmement forte êtes-vous d’accord avec ce premier point deuxième point qui
Qui le suit naturellement il me semble qu’un grand mouvement non seulement de décentralisation mais en fait de dévolution de liberté et de compéten aux acteurs de terrain vous en avez dit un mot tout à l’heure commune association entreprise famille syndicat et cetera serait indispensable pour concentrer et renforcer l’État sur ses compétences
Indiscutables parce que évidemment l’État doit doit demeurer mais devrait à mon avis concentrer son action et sur ses compétences propres et également faire vivre et renforcer cette ce mouvement de dévolution euh l’espace local qui est je le rappelle aussi dans le cas de la crise démocratique dont on parle le dernier
Espace de confiance politique dans notre pays pourquoi ne regarde-t-on pas du côté du Royaume-Uni et du programme dit leveling up qui est actuellement conduit par le gouvernement Tori mais dont le labor a déjà dit qu’il le maintiendrait s’il remportait les prochaines élections et enfin il ne fait pas de doute que la
Question de la souveraineté sera au cœur des élections européennes de de juin prochain elle est en effet centrale dans notre pays l’article 3 je le rappelle de la Constitution proclame que la souveraineté nationale appartient au peuple qu’ l’exerce par ses représentants et par la voix du référendum les deux exemples dont j’ai
Parlé à l’instant ils sont il ont directement trait le rôle que vient de jouer le Conseil constitutionnel dans le destin de la loi immigration pose la question du rôle des cours souveraines nationales mais aussi européennes dans le le processus de décision publique et la crise agricole pose celle de l’Union
Européenne et des moyens d’action réels dont dispose un État membre si vous voulez un troisième exemple très différent mais mais convergent en quelque sorte je vous dis comment est très court oui est très court je vous diraiis que pas plus tard qu’hier l’acnil a autorisé l’hébergement des données de l’Assurance Maladie
C’est-à-dire des données de santé de tous les Français par Microsoft en l’absence de prestataires français ou européens capable de le faire ce qui interroge quand même sur notre formidable dénuement en l’espèce numérique et sur notre capacité à agir souverainement bref la question de la souveraineté pose celle du pouvoir et de
Son exercice où est le pouvoir selon vous François Baayou aujourd’hui en répondant à ces trois petites questions et à celle de l’impuissance publique nous feront je crois uvre utile pour réformer le modèle politique français et ramener un peu de confiance des citoyens vers lui bon j’avais plaidé avant
Pour sortir du mouvement de de concentration des pouvoirs entre les mêmes mains c’est comme vous savez c’est pour moi une position cardinale de de toute ma vie politique euh alors où est la souveraineté la souveraineté est dans le peuple citoyen elle n’est pas là où entre leurs mains parce que la
Constitution le dit elle est entre leurs mains parce que sans adhésion populaire il n’y a aucune politique possible on croit qu’il y a il y a pas le j’ai souvent expliqué ça Clémenceau pouvait envoyer la troupe elle tirait alors il y avait un article dans le journal pour ceux qui disisaient
Le journal mais tout ça est complètement fini si vous avez une manifestation avec une jeune fille de 15 ans qui a l’arcade sciliaire ouverte le et le visage plein de sang devant les caméras le gouvernement ne peut pas continuer et on n’a pas trouvé la clé à
Tout ça je l’ai plaidé tout à l’heure en parlant de la réforme des retraites je suis persuadé qu’on aurait pu avoir un vrai débat si civique informé si j’avais été le gouvernement comme on dit au café du commerce j’aurais envoyé à tous les Français chez eux les chiffres de ce que leurs
Enfants et ceux qui sont pas encore nés allit devoir payer tout au long de leur vie et je suis persuadé qu’au moins on aurait traité vraiment du sujet et que c’était un sujet là précisément qui s’y prêtait admirablement parce que ça heurte tellement le le le le sens
Inné de la responsabilité des parents sur les enfants que je suis persuadé on aurait pu en tout cas nourrir le débat euh l’idée qu’on décide en haut euh qu’il y a quelqu’un qui décide je Antoine buenau tout à l’heure reprenait une formule que que j’ai entendu dans dans la bouche d’élu aujourd’hui disparu
Il disait euh euh je vais vous dire la différence disait-il ceux à qui je pense euh entre la démocratie et la République la démocratie il se trompe sur la République mais enfin la démocratie euh euh conçu euh comme elle est chez nous là fonctionnement des institutions c’est
Je vote pour toi je te hisse sur le pavoie je j’applaudis et je te fête et puis je te regarde je dis maintenant occupe-toi de tout et ceci est un mal français spécifiquement plus français que d’autres c’est parce que nous av nous nous sommes habitués à
Une je sais pas comment on peut dire rétention du pouvoir et ça arrange tout le monde comme vous l’avez dit qui est nous dans votre phrase nous sommes habitués qui est nous les Français l’ensemble des Français la population benah c’est comme ça que ça marche ouais vous êtes convaincu que les
Français ne sont pas prêts à prendre un certain nombre de choses en main quand quand un un tiers des Français adultes sont actifs dans une association par exemple ça veut bien dire que il y a du don il y a de latention j’espère mais excusez-moi parce que je vais mettre en
Cause votre votre présentation dans une [Musique] minute vous dites faut un grand mouvement de dé centralisation mais la décentralisation c’est un bazar pour pas employer un autre mot vous avez si vous n’êtes pas capable de simplifier la vie politique locale bah la décentralisation est un leure vous avez des
Régions par exemple dont personne ne connaît les élus un peu quand même pas du tout il y a des présidentes et des président Ré ou vous avez un président au-delà de leur propre région un président vous connaissez absolument pas un conseiller régional vous nêtes pas capable de m’en citer
Cinq vous qui êtes qui êtes un observateur avec un petit effort je pense non non non vous y arriveriez pas et on ferait dans la salle en dehors du nom du président fera un sondage personne n’en connaît un seul même moi dans mon département il y
En a 17 si j’en connais qure ou 5 c’est déjà pas si mal et parce qu’ils ont été mis sur les listes modem pas seulement je connais un ou deux autres mais parce que j’ai une opposition dans ma ville aussi de moins en moins opposante de
Plus en plus coopérative mais bon et les régions elles disent on finance tu parles en finance c’est l’argent de l’Union européenne qui est redistribué par les régions et les présidents de régions mett ici la Région finance ça n’existe pas il n’y a pas de discussion sur la sur la fiscalité régionale et
L’utilisation de bon alors il y en a de sympathiqu sans doute je je ne généralise pas mais c’est une institution qui n’existe pas pardon de faire référence à un temps précédent les conseils généraux ça existait qu’il avait des conseillers généraux parcanton alors c’est un temps un peu archaïque et on connaissait le président
Du conseil général aujourd’hui on connaît le maire grâce à Dieu et on connaî le président de l’intercommunalité quand il y a des intercommunalités et c’est quelquefois le même en tout cas c’est votre cas dans les dans les communautés bien inspirées c’est comme ça que ça se passe et donc
Bon et on connaît rien au-delà de tout ça donc votre vaste mouvement de décentralisation encore faut-il dire vers qui je l’ai dit pas seulement les institutions c’est dévolution de liberté c’est le modèle anglais oui la société anglaise permettez-moi de pas adhérer complètement c’est une société de de caste la société
Britannique c’est une société dans laquelle le le le l’origine sociale joue tout au long de la vie un rôle absolument considérable et le modèle français a au moins cet avantage là qu’on peut le qu’on peut rêver espérer euh penser croire euh que la naissance ne fait pas tout
Euh et donc j’aime beaucoup le je suis très très anglophile donc on peut pas aimer le rugby sans être anglophile et donc donc la question de la dévolution de responsabilité au plus près du terrain à toutes les communautés famille entreprise c’est une pensée vous imaginez qui m’est familière et aux collectivités locales
Elle suppose un effort de simplif et d’identification de ceux qui prennent les décisions aujourd’hui dans la vie locale qui prend les décisions je suis maire et président d’agglomération d’une communauté de de 165000 personnes c’est pas énorme mais c’est un petit quelque chose surtout dans un département qui ont fait
600000 c’est une des communautés les plus importantes de de la nouvelle Aquitaine des deux ou trois les plus importantes en dehors de Bordeaux je n’ai jamais eu une réunion avec le président de la région qui est sympathique que je connais bien à la Roussé jamais eu une réunion stratégique
Qu’est-ce qu’on fait pour la région qu’est-ce qu’on fait pour l’électronique l’aéronautique le le l’hydrogène qu’est-ce qu’on fait jamais une réunion et aucun de mes collègues maire et président d’agglomération n eu la moindre réunion l’autre jour je parlais avec un élu normand très important dont je croyais qu’il était don dont je savais
Qu’il était membre du même parti politique que le président de la Région Hervé Morin que je connais bien bien parce qu’il a été c’est pendant longtemps euh et bien le président de ce département membre du même parti politique me dit je ne pas jamais je ne suis consulté par le président de la
Région pour ce qu’on doit faire dans mon département on a construit comme ça des isolas euh des fermés sur eux-mêmes euh et les et les présidents et responsables de la vie publique locale ont tous l’impression qu’ils sont rois dans leur royaume moi aussi hein en plus c’est une ville royale donc
Mais tous et chacun pour soi tant qu’on ne remet pas en question de manière explicable à tout le monde cette c’est cette insularisation croissante de collectivités dont personne ne connaît les les les élus et le mode de fonctionnement il y a que la mairie dont on connaisse la mairie on sait très bien
Il y a des maire et des conseillers municipaux et il y a une vie publique locale le reste est aujourd’hui les conseils départementaux aujourd’hui c’est très difficile a expliqué qu’elle a dit quel quelles sont les compétences entre une une intercommunalité de taille et un conseil départemental comment on réparti les
Compétences entre les deux et la région n’en parlons pas surtout des régions comme la mienne il faut 7 he pour aller d’un bout à l’autre de la région et on quroi que c’est une région et c’est pareil pour le Grand Est et c’est pareil pour Auvergne ronalpe c’est des ce sont
Des constructions artificielles qui ont été décidé là il y a un responsable c’est François Hollande qui a décidé ça sans consulter ni un géographe ni un historien ni un sociologue il a consulté une seule chose la calculatrice électorale et bien ceci a donné des régions qui sont qui n’ont pas
D’identité et une entité sans identité ne peut pas avoir de projet y a une mission en cours qui a été confiée à à Eric wt on verra quelles sont ses conclusions dans dans les prochaines semaines Laurent capelti je vous laisse réagir très brièvement et après je vra quand même qu’on prenne
Quelques questions de la salle il nous reste peu de temps merci voilà très brièvement donc c’est pour souligner on m’av dit que j’avais le droit de le faire donc deux points que vous avez soulevés sur de principes dans lequel je je je mes travaux en fait nos travaux
Vous rejoignent c’est sur le fait donc de pour nourrir la décision politique pertinente mais également d’ailleurs entrepreneuriale c’est la négociation la cont actualisation mais de façon systémique et holistique ça ça veut dire que le capitaliste dont on a montré que il avait un rôle très important pour
Nourrir le social qui ne tient pas compte du social et de l’environnemental il a rien compris il doit négocier effectivement des objectifs économiques qui tiennent compte de l’environnement et du social mais de la même façon l’écologiste qui ne tient pas compte des contraintes sociales et économiques de
La même façon il a rien compris parce que il aura bien évidemment en face de lui des révoltes sociales et des crises économiques et il y a un élément et j’en terminerai là-dessus vous avez donné pour bien négocier bien contractualiser que je retrouve aussi et que je développe dans mes recherches en
Comptabilité figurez-vous qui est l’ordre de grandeur la réhabilitation de l’ordre de grandeur parce que on ne peut pas négocier l’exactitude et l’exhaustivité donc il faut effectivement se mettre d’accord sur des ordres de grandeur économiques sociaux environnementaux sur lequel effectivement on a du grain à mout pour négocier et trouver des équilibres merci
Laurent capti je me tourne vers Dominique qui a les les question de la salle vous allez avoir le micro merci beaucoup donc on a eu beaucoup beaucoup de questions je vais essayer de les les synthétiser en une seule quelques quelque part le le fil directeur le fil conducteur de ces
Différentes questions c’est comment parvenir à penser contre soi-même à travers les différents changements qui nous qui sont face à nous premièrement éducatif comment est-ce qu’on parvient à apprendre tout au long de la vie à faire apprendre tout au long de la vie aux différentes personnes aux différents acteurs avec les différentes mutations
Qui sont face à elle deuxièmement comment est-ce qu’on parvient à penser d’un point de vue organisationnel contre lui-même comment est-ce qu’on parvient à faire un changement réellement endogène à tous nos systèmes qui aujourd’hui semblent obsolète et enfin d’un point de vue générationnel comment est-ce qu’on arrive à penser contre nous-même en se
Disant que nous ne vivons pas pour notre propre génération mais pour la survie notamment environnementale de celle qui viennent avant nous donc comment fait-on dans ce monde profondément individualiste comme vous l’avez dit Monsieur buen pour penser contre nous-même pour préparer au mieux l’avenir al un ensble de questions
Pardon monsieur vous avez une question comme ça on les regroupe et vous pouvez y répondre ensemble merci Christophe dubien président du comité économie d’ingénieurs et scientifique de France entre autres activités monsieur Baou de deux questions la première vous nous vous nous dites à juste titre que la France est très bon
Élève dans le domaine de l’écologie pour faire simple et et que face on est face à une dimension internationale certes mais je n’ai pas très bien compris toujours les ordres de grandeur non mais j’ai très très bien merci beaucoup mais la réalité c’est que des copes internationales existent alors est-ce
Que c’est pas tout simplement parce que quand l’ le le le Premier ministre indien dit je continuerai avec des chentrales à sbon bah on n’arrive pas et l’Afrique pareil pour première question c’est parce que on n’y arrive pas parce que la France n’y arrive pas parce que
L’Europe n’y arrive pas à à à faire fléchir la deuxième question que j’ai pas compris non plus c’est que vous nous avez dit vous avez parlé de forage vous avez parlé d’une d’une énergie gratuite et cetera vous vous pensez à l’énergie de la Terre vous pensez à l’hydrogène
Vous pensez à quoi je pense à la géo l’hydrogène c’est c’est peut-être possible mais c’est pas pour tout de suite la géothermie c’est-à-dire la température du sous-sol que l’on peut capté par des pompes à chaleur euh et qui est réversible on peut s’en servir l’hiver pour chauffer et l’été pour rafraîchir
Cette énergie est immédiatement disponible dans les couches les plus les plus supérieures les plus proches de la surface même dans les 10 premiers m et aller jusqu’à 150 m ce qui est de les forages je je visitais hier un forage une un chantier de forage le chantier les 150 m du forage
Sont fait en 24 he donc c’est immédiatement disponible cette énergie là gratuite et éternelle qui est l’énergie de la planète elle est immédiatement disponible et quant quant au au changements qu’on peut espérer obtenir dans une dans un débat géopolitique qui concerne l’ensemble de nos pays ça ne peut se faire que s’il y
A des entités puissantes l’Europe pourrait en être une en sera une j’espère à commencé à en être une des entités puissantes qui peuvent parler d’égal à égal ou presque d’égal à égal avec la Chine avec les États-Unis avec les très grands intervenants avec le Brésil avec les grands intervenants de
La de de la politique sur la planète et donc c’est c’est important je voudrais essayer de vous de vous répondre parce que comment pensez contre nous-mêmes oui alors moi je vais aller encore un peu plus loin penser contre soi-même c’est une nécessité et ça ça prend mais le en fait quand je
Réfléchis dans ma vie politique j’avais 20 ans je pensais les mêmes choses qu’aujourd’hui à peu près je me suis engagé dans le parti politique qui représentait le centre à l’époque j’avais 20 ans et c’était ma maison j’étais à l’aise dans cette pensée j’ai changé sur deux points un quand j’étais jeune j’étais
Autogestionnaire et maintenant je pense qu’il faut des leaders que la démocratie consiste en particulier à dégager des leaders parce que si c’est pas incarné ça existe pas la démocratie participative si on la pratique on voit que c’est très compliqué et très difficile de dégager des vous avez parlé
Des conventions il y a un problème sur les conventions moi je ne sais pas qui les forme c’est pas qui sont les gens qui décident prétendument à ma place or la démocratie ça consiste à ce que tout le monde ait la responsabilité de décider et le deuxième point sur lequel
J’ai j’ai bougé je suis arrivé à quelque chose qui qui franchement pour moi est mieux que ce que je pensais je pensais comme tout le monde que la démocratie ça consistait à faire triompher ses idées sur celle des autres et j’ai compris aujourd’hui que de la vraie démocratie ça consiste à
Organiser le débat pour que chacun y trouve sa place que mes idées trouvent leur place mais que les autres aussi trouvent leur place euh et c’est ce à quoi la France a été rebelle pendant si longtemps c’est l’organisation du pluralisme nous étions un pays de bipolarisation et il y a rien de plus
Stupide que la bipolarisation nous avons perdu des décennies parce que ce qui arrivait détruisait ce qu’avait fait ceux qui partaiit or je suis un homme du centre mais je pense qu’il faut des gens de droite faut des gens de gauche et que c’est assez facile une fois qu’on
Accepte que l’autre soit différent de vous c’est assez facile de discuter avec lui et d’essayer de trouver des terrains d’entente mais pour ça il faut des organisations ça vous étonnera pas que en disant ça je défende une loi électorale juste proportionnelle qui fasse que chaque sensibilité et la certitude d’être représenté et
Donc comment apprendre à penser contre soi-même en discutant avec des gens qui sont pas de votre avis en acceptant que le débat ce qui est absolument le contraire à l’Assemblée nationale aujourd’hui que le débat permette mais qui existe au Parlement européen par exemple que le débat
Permette que le la vision des uns se confronte et passe de manière hostile à la vision des autres le le les attentes par exemple la droite c’était l’identité la gauche c’était le social il se trouve qu’on a besoin des deux on peut pas se passer d’identité et on peut pas négliger l’aspiration
Sociale et ça ça ne peut pas se faire dans une confrontation euh euh face à faceace bipolarisé on a besoin que des sensibilités nouvelles puissent s’exprimer puissent apparaître euh et cette organisation du pluralisme est terriblement déficiente en France et et on a beaucoup de mal à faire à faire
Entendre cela on est le seul pays en Europe le seul qui ne sait pas organiser ça avec la Grande Bretagne un peu peut-être un chantier un débat pour de prochaines échéances électorale merci beaucoup François Baou nous sommes arrivés au terme de cette table ronde merci Laurent capelliti Antoine buenau
Et Jean-Thomas leur d’être venu ici pour exposer vos idées défendre vos arguments je souhaite à toutes et tous excellent appétit ici au Sablon à très [Musique] [Musique] bientôt [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique]
[Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] alors on va démarrer peut-être parce qu’il est l’heure bien micro monsieur l’auditorium dans la
Grande salle parce qu’on avait un nombre d’inscrits supérieur à la jauge de la de la petite salle donc par précaution on a un petit peu de marche de manœuvre euh dans cette grande salle donc un petit côté un peu moins un petit peu impersonnel par rapport à l’auditorium
Mais néanmoins on aura la sérénité du public voilà bon avec Olivier babo pour cette tout première édition des Rencontres des Sablons et cet après-midi qui va démarrer bienvenue à tous ceux qui nous rejoignent ici dans ce beau théâtre de Neili comment les entreprises peuvent-elles s’engager davantage pour la transition écologique peu
Et j’ai le plaisir donc de vous accompagner il y aura une partie on va introduire un peu les débats et bien entendu il y a des micros qui et puis ils vont s’exprimer chacun quand partenaire de cette journée et qui est enseignant à Dauphine Raphaël borouau
Qui est membre du boord du sing et c’est pareil voilà et qui est économiste professeur d’économie à la Paris School of Business Alexandre Jost qui lui ê vous êtes de formation scientifique ingénieur centralien et berky avenir économique gérud Gibert conseiller maître à laque et qui vient de publier le grand malentendu climatique aux
Éditions de l’Aube il y a un grand défaut dans cette table ronde donc mais en revanche en terme je dirais de d’ nous avons quand même la chance d’avoir Angeles Garcia Poveda qui est présidente du conseil d’administration de le le leader mondial de l’équipement électrique pour vous dire le milliard de chiffre d’affaires
On attend les résultats 2023 dans dans quelques jour au mois de de février et au premièrees loges de la transformation vers la décarbonation de notre économie et de nos de nos industries alors d’abord c’est comme ça que ça se passe pour tous les débats on pose un ce vos
Vos travaux notamment au sein de du centre de recherche de Square management la manière dont aujourd’hui elle est plutôt aujourd’hui à tirer la contradiction entre économie d’un côté écologie de l’autre pas tant sur l’industrie on le voit dans notre actualité d’aujourd’hui que sur l’agriculture mais au fond c’est un peu
La même question qui se pose d’introduire ce sujet euh de développement durable développement durable avec la question centrale qui est de savoir comment est-ce que les entreprises peuvent-elles contribuer davantage à la transition écologique important de rappeler pourquoi pourquoi est-ce que c’est important de contribuer davantage à la transition quand on
Regarde le pourquoi on peut regarder sur les dernières décennies l’activité des effets négatifs sur la planète sur la société des événements extrêmes on peut également en tout cas la rééflexion de certaines matières premières on a également la la pour origine l’activité de l’homme et donc ça ça implique bien
Cette nécessité de contribuer davantage à cette transition si jamais je dois c’est la quantité de carbone qu’on a qu’on a le droit de s’autoriser à émettre si on veut s’assurer que dans un temps imparti on on n pas un réchauffement de température qui excède un certain degré 300 g tonn ça paraît
Peut-être assez énorme en revanche si jamais on regarde la réalité aujourd’hui c’est à peu près 40 Go tonn qui sont émis chaque année dans le monde ça veut dire qu’il y a 10 % tous les effets négatifs que je vous évoqué avant au comment quels sont les leviers d’action
Et donc sur les leviers d’action on peut on peut en évoquer trois trois qui vont concerner principalement le secteur non financier je parlerai du mesure pourquoi parce queun entreprise qui cherche à mesurer les efforts qu’elle peut potentiellement engagement des engagements pour réduire cette émission puis c’est également un moyen d’être
Plus transparent avec les consommateurs pour que eux-mêmes comprennent quelle est la source de cette augmentation de l’intensité carbone ça peut ça ne pourra que conduire potentiellement une attenation ou en tout cas un changement ensuite la le deuxième volet j’ai évoqué l’efficacité on peut penser à tout ce qui est secteur énergétique on peut
Penser donc à tout ce qui est production d’énergie plus verte mais on peut également penser à polluant passer par des réunions à distance pour pour éviter potentiellement des des trajets longs long en avion qui seront fortement fortement émetteurs donc c’est à la raréfaction de certaines matières premières si jamais on essaie de
D’activer ce levier là pour une entreprise ça va passer par potentiellement de la proximité du local pour éviter les les les pourquoi parce que c’est quelque chose qui va permettre potentiellement de ralentir cette raréfaction de matières premières mais c’est également quelque chose qui va permettre d’atténuer la pollution des
Sols de l’eau ou ou ou ou de l’air c’est eux qui financent l’économie et donc en finançant l’économie ils ont on va dire ce cette capacité à essayer d’entraîner les acteurs avec eux pour aller vers un monde un petit peu plus durable un peu plus responsable et donc essayer
D’atténuer tout ce qu’on a pu évoquer jusqu’à maintenant à savoir les émissions de CO2 donc par exemple si on prend l’exemple d’une banque une banque dans ses processus d’ctro elle peut essayer de réfléchir à prendre en compte des critères environnementaux des critères de durabilité on peut penser également qu’un acteur de l’assurance de
Mettre en place des engagements afin de continuer à les assurer mais sous conditions voilà pour cette cette brève introduction ce qui est formation et engagement au sein de l’entreprise pour que l’ensemble des collaborateurs que ça soit les salariés ou les dirigeants ai bien conscience de ces enjeux et qui
Puissent eux eux-mêmes être embarqués dans les engagements qu’une société pourrait se fixer et puis enfin si si si on si on réfléchit aussi à décider décider on va dire avec avec un monde plus incertain il faut aussi avoir en tête que les dirigeants doivent prendre en compte les critères financiers qui
Sont aujourd’hui un Bron driver de de leurs activités mais également tout ce qui est extra financier parce que ça ça ne peut aller que de paire il faut que ça aille de paire si jamais on veut on veut que ça aille dans le bon sens voilà
Et du coup je vais vous rendre merci merci Quentin d’avoir tracé ces ces quelques pistes sur la pratique des d’ailleurs pourquoi la fabrique Spinoza d’ailleurs que que vient faire Spinoza dans cette aventure et bien parce que Spinoza est un philosophe de la joie et nous pensons que la joie est une manière
De motiver d’embarquer de donner de l’espérance et une motivation profonde tout à il y a un autre grand philosophe de la joie qui s’appelle Henry Berkson je fais ma pub parce que j’ai je lui ai consacré un livre qui dit tout philosophe et pourtant il était pas du
Tout spinosiste mais tout philosophe a deux philosophies la sienne et celle de Spinoza donc voilà c’est c’est très très inclusif et vous pouvez pas le dire mais je sais que votre livre paraît le 14 février on n pas préparé ça en poche mais lu a pas le l moi j’ai le droit de
Le dire donc elle l personne le penseur de l’imprévisible chez alpha comme ça vous savez tout euh je reviens malgré tout à are sujet mais c’est pas si éloigné de de de de ce qu’on vient de dire parce que au fond on a parlé là des entreprises mais je
Voudrais aussi qu’on parle des individus parce que est-ce que au-delà des des actions des axes euh il y a pas quand même une question globale qui est posée à notre société sur nos comportements et sur la modification de nos comportements descart disait l’homme doit peut se comporter comme maître et possesseur de
La nature le COM est très important d’ailleurs autant que la deuxième phrase souvent l’oublie et il disait aussi mieux vaut changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde c’est-à-dire que il faut aussi s’adapter à un cycle de la nature qui ne permet pas tout B le dans
Le la phrase de descart on peut aussi noter qu’el commence par l’homme doit et on pense qu’aujourd’hui il faut dessiner des récits qui ne s’appuient pas uniquement sur les obligation moral mais aussi sur des motivations plus profondes et l’approche à farck Spinoza je m’appuie sur cette étude nature santé
Engagement vous pouvez la retrouver sur notre site et bien c’est de dire que derrière tout chef d’entreprise homme ou femme se cache un être humain et nous cherchons à voir comment susciter une envie profonde chez cette personne ce décideur économique d’agir en faveur de la planète et la recherche nous éclaire
Là-dessus en définissant un concept assez Tennant qu’il nomme le ça de awesome donc AW émerveillement stupéfaction fascination et ce mot désigne comment on se sent devant une nature une nature grande un glacier une forêt verticale une étendue d’eau sauvage lorsque nous vivons ce moment de reconnexion au vivants très bref et bien
Nous en ressortons disent les chercheurs avec un sentiment diminué de préoccupation de soi un sentiment et une envie d’engagement pour l’autre et pour la planète accrue et une manière de résumer ça pour nous c’est de dire on ne protège que ce que l’on aime on aime que ce que l’on
Touche et donc nous pensons à la Fabrique SUISA qu’un chemin inattendu et non moralisateur et pour l’ensemble des acteurs économiques en tant que personne et bien de se reconnecter au vivant alors là tout le monde se dit très sympathique on a pris notre aprèsmidi pas très opérationnel et bien Gérard
Boss le directeur de la biodiversité worldwide louicn vous savez l’ICN c’est l’organisme qui préfigure et organise les les cops et bien Gérard emmène des chefs d’entreprisees hommes et femmees en montagne ils reviennent après avoir cheminé devant la grandeur du vivant avec un mot à la bouche qui est
Reconnected et le lundi matin au travail ils prennent des décisions qui sont plus proenvironnementales qu’il ne l’auraiit fait et donc notre philosophie c’est de dire et si nous imaginons un monde dans lequel nous trouvons des mécanismes opérationnels concrets du quotidien pour reconnecter au vivant les citoyens et parmi les citoyens les dirigeants
Économiques alors quel qu idées làdessus la première et bien c’est de dire renaturons les espaces les espaces de travail oui il y a du télétravail pour 60 % des gens qui sont en capacité de le faire et pour autant dans un état de fatigue chronique de des des
Travailleurs et bien avoir du vivant au travail c’est puissant il y a thrapine qui a travaillé sur 14 principes biophiliques pour renaturer les espaces de travail qui au passage pour parler cerveau droit cerveau gauche génère une plus grande efficacité parce que restauration des capacités de cognition donc premier chemin renaturer lesesace de travail
Renaturer la ville renaturer les écoles deuxième approche se dire et si nous appliquions les principes du vivant et je crois que Quentin l’a un peu dit tout à l’heure et bien au fonctionement même de l’organisation c’est l’UICN qui parle de nature based solutions on peut aller chercher des grands principes et voir
Comment ils s’appliquent comment ils permettent à l’entreprise de prendre des décisions différentes alors j’ai marqué une page est-ce qu’elle est cornée suffisamment la diversité principe du vivant l’information et erreurs les cycles l’opportunisme la coopération l’interdépendance et la temporalité et si nous appliquions cela au fonctionnement même comme des métaprcipes de l’entreprise alors l’un
Des grands principes et je suis conscient du temps que j’ai donc j’ai encore une minut 30 environ et bien en terme l’un des M principe de l’entreprise c’est sa gouvernance et là-dessus vous connaissez le livre reinventing organizations désolé de parler en anglais he c’est pas par snobbis mais il y a beaucoup de
Recherche en anglais ce livre-là a été nommé par le New York Times le plus grand livre de management de tous les temps et il décrit les stade d’évolution de conscience des entreprises en terminant par le stade organique c’est-à-dire un stade dans lequel chaque individu travailleur se comporte avec un
Maximum d’autonomie pourvu qu’il soit équipé d’une vision à laquelle il il contribue et si on faisait rentrer une gouvernance biophilique dans les entreprises un biométicien au CODIR et cetera et je terminerai peut-être en disant que si on tire le fil de tout cela la plus belle place à faire à la
Nature dans l’entreprise dans l’organisation c’est se dire et si c’était sa mission l’entreprise à mission n’est plus une anecdote un millier d’entreprises sont à mission aujourd’hui et sans que nous l’ayons vu en tout cas en tout cas peu parmi nous et bien en décembre l’Assemblée nationale a voté l’obligation de passer
Certains vont avoir peur de devenir entreprise à mission pour les entreprises privées gestionnaires des pad pourquoi ne pas imaginer progressivement que les entreprises à définir au-elà d’une certaine taille selon le secteur avoir le timing et l’obligation de définir leur propre mission raison d’être et qu’ell se fixe ainsi elle-même un cadre qui
Potentiellement potentiellement sera au service du vivant et je reterminerai en disant en résumant cette pensée à part la phrase du début on ne protège que ce que l’on aime et on n’aime que ce que l’on touche retouchons le vivant de toutes les manières possibles et imaginables dans le corps
De l’entreprise et qu’est-ce que c’est le vivant ah bah le vivant on en a une définition assez large évidemment le règne animal le végétal mais le vivant ça peut aussi comprendre l’eau ça peut on pourrait le définir comme ce qui n’est pas manufacture et ce que ce qui n’est pas
Artificialisé ce qui nous permet de retoucher à spina dit quelque chose qui est doté d’une conscience combien même ce serait un degré de conscience moindre une pierre serait dotée de conscience et à ceux qui à nouveau pourrai sourire il y a une entreprise américaine qui a décider que un tiers que pour trois
Salariés il faudrait qu’il y ait un chien alors vous allez revenir lundi en vous disant on a des bonnes stratégies pour nous transformer et en même temps et bien la présence d’animaux au travail et la nécessité de réinventer ses règles de travail donc créer du dialogue apaiser les conflits politiques parce
Que on touche le vivant au sens pur et puis bénéficier finalement et bien de d’une reconnexion à ce qui est au cœur de nous-même et qui nous relie les uns aux autres pardelà nos différences de poste ou de vision de l’entreprise re est-ce que ça vous parle vous en tant
Que dirigeante d’entreprise que vient de nous raconter Alexandre oou est-ce que vous dites bon il nous fait du syvin tesson mais il est pas très conect à ré al bien sûr ça me parle parce que la réalité c’est que les entreprises sont des organisations humaines donc Infiné c’est une somme de
Conversation c’est une somme de décision c’est une somme de vision sur le monde et d’action et donc on ne peut pas euh imaginer que l’on puisse mener à bien la transformation qui doit être menée sans toucher à ce qu’il y a de plus profond et de plus individuel dans
Chacun d’entre nous donc ensuite on on parler aura peut-être de plus plutôt de d’outils de mécanismes de mesures de de choses qui sont nécessaires aussi mais nous on a commencer la maison par les fondations et les fondations c’est notre raison d’être et et sans cette raison d’être qui est au centre de notre
Stratégie de tout ce que l’on fait des types de produits que l’on a envie de vendre de des types de clients que l’on a envie de servir de notre façon d’engager nos fournisseurs de notre façon de parler à nos consommateurs tout cela aurait peu de je dirais on on
Pourrait imaginer d’imposer des choses mais on serait beaucoup moins efficace parce que on ne peut pas prévoir tout ce qui se passe donc infé il faut que chaque collaborateur est une je dirais une étoile du Nord qui lui permet en cas de doute de prendre la bonne décision et
C’est à ça que ça sert les raisons d’être quelle est la raison d’être de le V c’est améliorer les vies alors vous me direz comment peut-on améliorer des vies avec des prises électriques des inter interrupteurs et des armoires de data center en fait c’est très simple on opère autour des bâtiments des bâtiments
Comme celui-ci mais aussi des bâtiments résidentiels des bâtiments commerciaux et et les êtres humains passant beaucoup de temps dans les espaces on a vu l’importance d’un espace quand plusieurs milliards de personnes nous sommes retrouvé enfermés chez nous pendant le covid tout d’un coup on prenait conscience du fait que l’endroit où on
Était était important et avait aussi un impact sur notre bien-être et bien notre mission c’est d’améliorer les vie en améliorant les espaces donc on les rend plus verts plus connectés plus frugau plus lumineux et plus agréable pour ceux qui les occupent alors Quentin borouo vous êtes d’accord Raphaël Bou
Raphaël pardon non je vous en prie non je suis assez content parce que en général chaque fois qu’on parle de transition énergétique ou écologique on nous présente ça comme une contrainte comme si elle devait être par les entreprises et les citoyens alors que il y a des leviers pour
Concilier économie et écologie ou économie et lutte contre le réchauffement climatique alors que souvent on nous présente ça comme on présente souvent la décroissance comme solution mondiale unique pour répondre au réchauffement climatique ou le fait de dire que il va falloir complètement oublier la croissance économique parce
Que elle est incompatible avec le climat alors elle est quand elle est productiviste avec le train fou du productivisme et du consumérisme mais quand vous avez une croissance sobre et sélective elle peut être découplée des émission de CO2 il y a des pays qui ont commencé à ouver à ouvrir la voie
Là-dessus et donc dire que le seul remède c’est la décroissance et c’est avec les fruits de la décroissance qu’on va y arriver je pense que c’est pas mobilisateur au niveau mondial aller expliquer au Brésil à l’Inde ou au Togo ou au Mexique il faut de la décroissance
Ils vont vous dire écoutez c’est un débat d’Europe de l’Ouest et et d’Amérique du Nord nous déjà si si on a un peu de croissance économique pour sortir les millions de ménages de la pauvreté on sera déjà content il y a un milliard de personnes qui ont pas accès
À l’électricité dans le monde Je je le rappelle donc nous on propose une troisème voie une troisème voie entre qui permet de sortir de deux impasses celle de la décroissance mondiale qui est ni souhaitable ni faisable et l’autre celle d’une croissance productiviste carbonée qui nous mène à
Ce qu’on a dit aujourd’hui ce qu’a dit Quentin 85 % du budget carbone est déjà utilisé et tous les 10 ans on prend plus 0,2 degrés et comme on est déjà à 1,2 on risque d’atteindre les 1,5 d’ici 2035 mais il y a des leviers et les
Entreprises ont un rôle majeur à à jouer elles doivent pouvoir se transformer en saisissant cette cette décarbonation comme une opportunité pour se différencier et comme source d’attractivité de l’industrie le problème c’est pas l’industrie c’est l’intensité fossile de l’industrie le problème c’est pas le progrès technique c’est un progrès technique qui n’est pas
Orienté vers des économies vers des technologies pardon qui soient décarbonées et des infrastructures qui soient décarbonées donc faire de l’Europe puisque j’interviens au nom d’un sy tank européen un îlo décarboné qui serait sans souveraineté sans industrie sans compétitivité et avec un pouvoir d’achat des ménages qui serait
Très faible ce serait pas une transition énergétique réussie une transition énergétique réussie c’est une transition énergétique qui contribue aussi à la souveraineté à la compétitivité et à une qualité de vie des ménages et on a des leviers pour y arriver le problème c’est que parfois ces leviers ont été mal
Utilisés je vais pas revenir sur la taxe carbone et gilets jaune mais c’est pas le problème c’est pas le levier c’est la méthode il y a des pays qui ont mis en place une taxe carbone en aidant les entreprises et en aid dans les ménages
Et ça s’est pas traduit par des mois de gilets jaune et ça a pu financer la transition donc le problème c’est pas la c’est pas l’outil lui-même c’est la manière dont on l’utilise alors il y a pas mal d’entreprises qui ont des prix internes du carbone elles se sont dit
Nous on va pas attendre de voir comment le marché européen du carbone va être à 5 € la tonne 60 ou 70 dès le début elles se sont mis un prix interne du carbone pour allouer les investissements la Red et l’orienter alors maintenant la question c’est de savoir quel est le
Rôle du politique par rapport à ce cadre et pour les entreprises est-ce que le politique doit fixer un cadre et un cap alors je pense à la Commission européenne ou au gouvernement en disant voilà il faut atteend tel objectif de décarbonation et laisser aux entreprises on va dire dans une forme de neutralité
Technologique le choix des stratégies ù est-ce qu’il faut faire comme on l’a fait en Europe et ce sera intéressant d’en discuter avec vous imposer une technologie comme c’est le cas pour les véhicules électriques en disant on interdit la vente des véhicules thermiques en 2035 donc on donne un cadre d’investissement aux boîtes mais
Est-ce que les boîtes européennes seront prêtes est-ce que face à une Chine qui est en avance sur les Red actuels et les Red futures des voitures électriques qui a un marché intérieur qui lui permet d’amortir ses dépenses de Red euh qui qui qui maîtrise 80 % de la chaîne de
Valeur euh et des minerais des métaux qui sont nécessaires à cette transition on sera cap on sera capable pardon en tant que Français européen d’y faire face il faudrait pas ne pas anticiper les nouvelles dépendances donc je pense aux dépendan en terme de métaux et substituer finalement la géopolitique de
L’énergie qui nous a guidé pendant trois décennies et qui a amené à un système système énergétique dominé à à 80 % par des énergies fossiles et un système électrique dominé au 2 ti3 par des énergies fossiles un à une géopolitique de la transition énergétique et des minerais parce que sinon c’est vous
Substiuez une dépendance à une autre vous substiuez des rapports de force énergétique avec le Moyen-Orient par des rapports de force avec la Chine ou la Russie qui disposent de nombreux métaux donc tout ça il faut l’anticiper et quand je vois ce que font les États-Unis avec le inflation reduction Act de 370
Milliards de dollars en se disant nous on n pas peur d’avoir une politique industrielle quand je vois la Chine pays tous les paradoxes qui certes consomme énormément de charbon mais qui est numéro 1 mondial dans les renouvelables et l’Europe au milieu entre ces deux blocs offensifs protectionnistes ces
Deux titans qui dit écoutez nous non il faut qu’on privilégier la concurrence on va réformer le marché de l’électricité mais il faut pas trop qu’on aide nos industries parce que sinon ça risque d’être en terme de doctrine c’est mauvais on va se retrouver avec toutes les cinttech qui seront aux États-Unis
Ou en Chine et on sera finalement un marché un débouché pour ces deux puissances donc je pense que on on peut pas avoir de décarbonation sans politique industrielle on peut pas avoir de politique industrielle sans subvention subvention c’est pas un mot grossier et sans avec des subventions on a des champions industriels comme
L’entreprise le grand avec ou sans subvention d’ailleurs et on peut avoir des champions sur des filières émergentes et l’industrie du futur parce que cette décarbonation est un facteur à la fois d’attractivité et de compétitivité de notre industrie merci merci à vous et en contrepoint je vais à nouveau demander à vous demander entrer
Là re Garcia Poveda ce que ce que vous pensez de ce qui é notamment sur l’idée que il y aurait deux impasses qui consisterai à opposer économie et écologie je pense qu’on on a dépassé un peu le stade de la contradiction en la matière on aujourd’hui on a on parle de
Création de valeur globale et je connais peu d’entreprises qui se posent encore la question de savoir s’iles ont les choix hein le on est on est n’est pas dans une dans une opposition on n’est pas dans une je dirais dans dans dans des débats idéologiques on est dans le faire alors la difficulté
Effectivement c’est qu’est-ce qu’il faut mettre en place pour que ça se passe et et ça ça suppose non seulement une volonté et des plans d’action CLA et nous on en a parce que on a on a commencé il y a déjà 15 ans cette année on notre 5è feuille de
Route en fait elles sont toutes pluriannuelles où on a des objectifs mesurables sur plusieurs sujets mais évidemment sur la décarbonation aussi sur l’économie circulaire et et d’autres mais il faut aussi les technologies il faut aussi les talents il faut aussi un cadre réglementaire qui permette d’avancer et il faut aussi la
Création d’écosystèm et de filière parce qu’en fait on est tous dépendants des uns des autres on est tous le scope 3 de quelqu’un d’autre en fait et on ne peut pas avancer si on ne travaille pas ensemble et notamment sur l’économie circulaire si l’on parle de recyclage si
L’on parle de sourcing de matières premières recyclé dans les métaux ou dans le plastique même si aujourd’hui on avait la volonté de faire du 100 % on ne pourrait pas parce que la la réalité c’est que ces matières ne sont pas disponibles et donc soit on travaille en filière coordonnée y compris parfois
Même avec des concurrents ce qui est contraire à tout ce qu’on nous a appris en fait quand on prenait des leçons d’économie mais on est obligé de passer par la collaboration on est obligé de passer par la coconstruction alors ensuite il y a la question du financement que vous abordiez tout à
L’heure et celle des des subventions effectivement il faut une implication des états euh que je pense nécessaire en terme d’incitation à l’investissement incitation à la mise en place de nouvelles technologies incitation à la collaboration à la construction de filière il faut aussi mobiliser l’épargne privée puisquen fait
Aujourd’hui on se rend compte qu’ en France on a l’IFD a publié un rapport il y a peu de de temps euh on a un investissement marginal chaque année qui va être d’entre 30 et 60 milliards pour arriver à réussir cette transition on a aussi la chance d’avoir des taux
D’épargne privé élevés simplement on n’ pas créé les ponts pour que euh les particuliers s’intéressent suffisamment à ce type d’investissement et il n’y a pas assez de d’incitation en fait euh pour à orienter cette épargne vers des projets verts donc il faut qu’on arrive à faire en sorte que tous ces différents
Acteurs se parlent je crois que vous vouliez je sais pas ah d’accord non moi je voulais dire qu’il y a deux catégories d’entreprises qui ont un peu snobé la transition écologique snobé la transition écologique il y a les pétrogasier bon on peut le comprendre avec un prix du
Pétrole aussi élevé ils vont se dire finalement business à Usel donc pétr vous dites quand il parle de transition écologique ils font du Green wasing ou non pas du tout je dis que ils investissent insuffisamment dans les énergies renouvelables et qui Contin continu à miser sur la rente pétrolière
Alors que il faut faire un shift dans le business model alors je peux me tromper on va en débattre avec plaisir et les banqu également ell aussi elles investissent pas assez c’est ce que vous vouliez dire dans la finance climat je veux dire vous avez la finance climat c’est une niche
De la finance mondiale il y a aucun problème de ressources il un problème d’allocation de ressources et le risque climatique pour les banques c’est un risque financier c’estàd que c’est pas ça peut jouer sur leur solvabilité et déstabiliser le système financier donc les banques aussi doivent jouer leur
Rôle la finance privé a été une partie du problème doit une partie de la solution en se détoxant oui je pense d’ailleurs que le point sera encore abordé tout à l’heure puisquil y a une une table ronde plus sur les aspects de de financement puis on pourra peut-être
Dire un mot de la fiscalité je me tourne vers GIR Guibert je disais vous êtes donc responsable et président du S tank la fabriquec logique mais vous avez une carrière politique importante derrière vous vous êtes aussi magistrat la Cour des comptes puisqu’on parle un tout petit peu de politique quand même on
Peut pas vous avez cette expérience être ici totalement dans une bulle étanche à ce qui se passe à l’extérieur parce que le mouvement qu’on est en train de vivre avec les agriculteur il est quand même symptomatique de quelque chose qui est en train d’exploser ou de la
Limite de ce qui a été imposé au nom de la transition écologique à une profession qui dit on nous a fait aller trop loin on nous fait aller trop vite et les mêmes citoyens qui aujourd’hui soutiennent les agriculteurs dans leurs revendication se sont dit aussi bah oui
Il faut éliminer les les pesticides des cultures et cetera donc on on a l’impression de vivre ce nœud de contradiction certes il faut pas opposer écologie économie mais là je voudrais savoir quel est votre regard sur ce moment qui nous dit que entre une entre une profession à qui on a mis
Beaucoup d’injonction et qui n’arrivve pas à les supporter avec la temporalité qu’on lui impose de de de suivre et l’ambition qu’on peut avoir d’une agriculture plus responsable plus agroécologique on semble aujourd’hui dans un moment de tension assez exacerbé merci beaucoup de d’abord de l’invitation la fabrique écologique est
Très heureuse de participer à à ce forum on travaille beaucoup avec les entreprises sur la transition écologique évidemment et les grands esprits se rencontent parce que dans les trois petite remarque que je voulais faire c c’est la première remarque voilà voyez on on a bien préparé mais sans en avoir
Parlé directement voyez première remarque c’est que le contexte donne l’impression que il y a en effet une contradiction extrêmement forte entre l’action climatique ou l’action sur la biodiversité et le monde économique je crois que c’est une erreur d’optique évidemment la transition écologique est stratégique pour la quasi-ttalité des entreprises y compris
Agricole d’ailleurs je remarque dans la crise actuelle que les agriculteurs ne contestent pas la volonté d’aller vers une transition écologique il conteste un certain nombre de modalités de de retard de de de surtransposition mais il ne conteste pas la nécessité absolue d’y aller et je crois que ce il faut rappeler ça en
Permanence le le monde économique d’ailleurs donne l’exemple d’une certaine façon puisque en terme de gaz à effet de serre euh c’est lui qui a fait le plus ces ces 15 dernières années ces 20 dernières années et il y a un sorte de contraste et je terminerai là-dessus
Ma première remarque il y a une sorte de contraste avec cette situation et une situationù disons on a l’impression dans le monde politique que il y a un certain nombre de de forces de gens qui considèrent que c’est un sujet devenu négligeable ou que c’est un sujet euh
Qui qu’il ne faut pas aborder très directement avec des proposition très concrète donc je crois que c’est extrêmement important que les entreprises montent et la quasi- totalité d’ entreprise montre à quel point elles sont engagées derrière ce sujet et à quel point elles ont envie de faire des choses naturellement de
Manière différencié selon la taille des entreprises selon les secteurs j’y reviendrai pas mais c’est c’est évident que une PME ne peut pas évidemment faire la même chose qu’une grande entreprise sur ces sujets alors à partir de là et c’est ma deuxième remarque pourquoi finalement il y a ces
Difficultés et et je pense que on mesure encore mal la transformation extrêmement profonde qui exige la transition écologique et et je dirais que peut-être le dernier exemple plus évident pour le monde économique c’est la directive CSRD pourquoi parce que CSRD c’est la directive européenne qui définit les obligations de reporting pour les
Entreprise qui entre en vigueur à partir du 1er janvier 2024 et avec un un étalement de la de la de l’application sur les prochaines années qu’est-ce que dit finalement quelle est l’orientation extrêmement forte extrêmement nouvelle que disent ces ces textes ils disent que l’entreprise doit non seulement mesurer
Son résultat financier mais doit aussi mesurer son impact social environnemental et de gouvernance et et de ce point de vue-là c’est une transformation extrêm pourquoi ça pour une raison évidente c’est que si elle ne le fait pas et et madame vous l’avez très très bien rappelé si elle ne
Le fait pas évidemment elle sera en décalage très vite avec l’évolution de la société soit pour recruter soit pour vendre des produits soit pour faire face aux risques qui vont intervenir en matière climatique et donc évidemment cette mesure de l’impacte elle est extrêmement importante mais on voit bien
Que c’est en train de changer d’une certaine façon une logique d’entreprise ça ne veut pas dire que le résultat financier n’a plus d’importance évidemment il continue à avoir d’importance mais il faut avoir une vision de moyen terme il faut avoir une vision de l’impact parce qu’on sait très
Bien que l’impact que vous aurez aura une conséquence sur les résultats à moyen terme de l’entreprise et donc de de ce point de vue-là je je vraiment ces directives et ces nouvelles méthodes je pense qu’il faut vraiment les prendre extrêmement au sérieux parce qu’elle montre un changement de méthode et un
Changement de méthode qui fait dire et ce sera mon troisème point qu’à partir de ce changement de méthode il faut aussi un renouvellement des outils et je dirais j’insisterai parce que on a pas beaucoup de temps et on pourrait en parler très longuement sur le prix du
Carbone tu en as parlé Raphaël on on pourra en parler sur beaucoup de beaucoup de sujets moi je dirais peut-être le plus important à nos yeux sur le renouvellement des outils c’est d’avoir la conscience très net que tout ça doit se faire avec des parties prenantes c’est-à-dire ça doit pas se
Faire en vas clou y compris sur les bilans carbones y compris sur l’impact biodiversité y compris sur l’impact social il est aujourd’hui extrêmement pour les entreprises naturellement et je vais pas y revenir une fois de plus en fonction de manière différente selon la taille des entreprises et des secteurs
Mais il est extrêmement important de prendre conscience que l’entreprise doit avoir une concertation permanente avec ces parties prenantes d’abord pour mesurer l’impact et ensuite pour mesurer les progrès qu’elle fait par rapport à cet impact et de ce point de vue là c’est une garantie économique pour l’entreprise si elle arrive à monter ce
Type de modèle de gouvernance c’est évidemment une garantie pour l’entreprise qu’elle va prendre en compte les enjeux globaux qui sont devant nous quoi qu’on en dise parce que on le sait bien le problème du changement climatique problème de la biodiversité c’est pas demain qu’on va en sortir donc ils sont devant nous et
Le monde économique a tout à fait les moyens il est en train de le faire et il faut que évidemment que ça s’accélère mais c’est en train de s’accélérer pour prendre pour prendre en en main ces sujets voilà en quelques mots et et de
Ce point de vue là je dirais que moi je dirais pas sauf si vous m’interrogez dessus mais je je dirais pas je parlerai pas du rôle de l’État dans ce domaine je crois vraiment qu’ c’est une nécessité pour l’entreprise d’aller dans ce sensl si on raisonne par rapport à sa à son
Propre fonctionnement et de ce point de vue-là ça devrait suffire me semble-t-il pour faire avancer les choses ça veut pas dire qu’ensuite il y a pas toute une série d’incitations possibles et cetera mais c’est d’abord ça je pense sur lequelle il faut insister quelle est votre réaction avant
De d’enevenenir plus spécifiquement à le grand par rapport à ce que vient de dire Jéro Gibert sur le les les règles européennes sur le ce que fait l’entreprise elle-même ce qu’elle est enjointe de faire de l’extérieur l’entreprise est détient la solution en fait je pense que quand vous regardez la proportion d’innovation technologique
Dans le monde qui viennent de l’entreprise on est à plus de 80 % et et et de la même façon face à un problème de cette magnitude je pense qu’on a énormément d’atout pour faire partie de de la solution et nous c’est ce qu’on essaie de faire et on essaie de le faire
Parce que on y croit bien sûr les hommes et les femmes qui sont à la tête de de le grand mais aussi parce que c’est une attente de nos collaborateurs c’est une attente de nos consommateurs c’est une attente de nos prêteurs c’est une attente de nos investisseurs donc pour rejoindre ce que vous
Disiez on fait pas seulement ça parce qu’on y croit on le fait aussi parce que ça fait partie intégrante d’un modèle de création de valeur au pluriel qui si si on veut le maintenir c’est c’est absolument incontournable alors ensuite je voudrais pas être angélique ce n’est pas facile ce n’est pas facile parce
Que d’abord parce qu’on le fait depuis longtemps et en fait fait ça chaque étape supplémentaire devient de plus en plus exigeante on en est à la 5e feuille de route je le disais tout à l’heure chaque pas marginal en avant rend l’ascension plus difficile pour les équipes qui disent mais attendez là
C’est vrai que on est il nous il nous manque le 30 % final mais celui-là on n’arrive pas on sait pas comment faire aidez-nous donnez-nous des solutions o on trouve pas les fournisseurs ou les partenaires avec qui on pourrait pour travailler donc chaque pas est plus difficile et c’est difficile aussi parce
Que évidemment ça nécessite de se poser en permanence la question des modes opératoires la question de la Red la question de la façon de concevoir les produits alors la bonne nouvelle c’est que dans ce long chemin d’ascension que l’on fait pour la cause de la transition et la cause de la
Décarbonation de temps en temps il nous arrive de cueillir quelques pasêes auquel on ne s’attend des pas qui viennent en fait démontrer tout l’intérêt d’un point de vue productivité et d’un point de vue positionnement et je vous donemple je vous donne un exemple très concrets nous fabriquons un
Des produits de grand on a 300000 références et 150 famille de produits donc il en a beaucoup mais l’un d’entre eux ce sont les signes que les plaques de signalisation qu’on met au-dessus des portes pour les panneaux de de d’évacuation si vous voulez que vous
Avez tous vu dans vos vies avec un petit bonhomber qui court à travailler no portes on nous produisant cela on a nos équipes de Red travaillent en permanence pour essayer de réduire l’impact carbone de nos produits et aussi l’utilisation des matières et donc ils ont développé un une plaque de
Signalisation qui remplit tout à fait ses fonctions mais qui pèse en fait 300 g de moins que son nîné et ben c’est 300 g de moins quand on traduit cela en impacte carbone sur le transport sur la production mais aussi sur leshésitation des matières ça a un
Impact colossal en fait à l’échelle de Leron et ces 300 g de moins ce sont aussi 300 g de moins en matière acheté donc c’est c’est un exemple petit mais c’est c’est c’est un un un je pense un exemple de l’effet papillon que des initiatives comme ça peuvent avoir à
L’échelle d’une d’une entreprise la même chose sur les l’utilisation de l’énergie évidemment on a a lancé euh des euh des initiatives sur nos sites de production même si on n’est pas très énergivore par rapport à d’autres d’autres industrie pour réduire notre consommation énergétique on le retrouve sur notre
Scope 1 mais on le retrouve aussi sur nos factures et la même chose sur le fait de chauffer nos nos bureaux à 19 depuis depuis la crise énergétique donc ces changements de comportement en fait nous euh que l’ n’aurait probablement pas eu si nous n’avions pas eu cette feuille de route nous
Nous nous enfin fournissent des des opportunités de création du valeur financière aussi oui quand quand vous dites donc vous FZ des objectif et qu’on en est à la 5e feuille de route quel est par exemple l’objectif de cette 5e par rapport au au chemin précédent que vous avez parcouru alors chacune d’entre ell
Est un peu différente des précédentes parce qu’on apprend aussi en marchant qu’on introduit de nouveaux sujets par exemple exemple ce n’est que dans cette dernière 5e feu de route qu’on a commencé à mettre en place des objectifs concrets en terme d’économie circulaire de recyclage mais on a par exemple des
Objectifs on a interdit tout simplement le plastique à usage unique euh produit c’est beaucoup beaucoup de plastique mais là je vous parle du plastique à usage unique qui qui qui est le plastique qui vient en fait dans les emballages voyez bon donc il a fallu se creuser la tête trouver des façons
D’utiliser des cartons des cartons recyclés des et et nos équipes sont en permanence en train de réfléchir à tout ça donc on a quatre piliers sur les quatre piliers deux ont à voir avec l’environnement un c’est sur l’économie circulaire et un autre sur l’impact carbone et et donc la prochaine se
Prépare elle est actuellement en pleine réflexion le conseil d’administration doit la revoir et l’approuver cette année et notre objectif c’est de à chaque fois trouver les sujets qu’on n’a pas été capable de saisir dans les prés édente et il nous en reste beaucoup je prends un exemple
C’est celui de la biodiversité je pense que c’est un sujet que nous avons choisi de ne pas euh inclure dans la précédente et qui sur lesquelle on réfléchit aujourd’hui pourquoi non pas parce qu’ on ne voulait pas s’en occuper mais parce que on voulait pouvoir mesurer concrètement on voulait pouvoir avoir
Des objectifs très concrets on voulait pas juste des des beaux titres sur des planche pour présenter le jour de l’assemblée générale et et ça ça demande beaucoup de travail des équipes ça demande beaucoup travail de recherche ça demande d’interroger beaucoup les parties prenantes et c’est ce que nous
Faisons avec nos enquêtes de matérialité donc c’est c’est un travail de titan derrière chacune de ces de ces initiatives mais aujourd’hui il fait complètement partie intégrante de notre façon d’opérer et en fait c’est c’est on n vraiment pas les seuls pour revenir à vos remarques de tout à l’heure
Aujourd’hui on a complètement dépassé le stade de se demander si on devait et d’ailleurs on me posait la question euh à une table ronde Pr précédente de savoir si la crise énergétique nous avait poussé à stopper nos efforts est-ce que parce queaujourd’hui vous avez d’autres priorités et bien non parce que
Paradoxalement l’augmentation très forte des prix de l’énergie que nous avons tout subi a rendu certains des projets que nous avions dans les cartons pour investir et pour changer les mode d’approvisionnement les a rendu beaucoup plus rentables alors qu’il ne l’était pas auparavant donc en fait on a on a
Des variables qui bougent en permanence il faut juste garder le cap il faut pas que l’étoile du Nord bouge mais ensuite dans les modalités dans la façon d’agir on est obligé d’être très agile parce que le monde est en train de changer à toute vitesse on a de nouvelles possibilités technologiques
On a de nouvelles routes qui sont ouvertes par d’autres et encore une fois je reviens à la notion d’écosystème qui me paraît absolument essentiel parce que ce n’est pas quelque chose qu’on pourra faire seul oui est-ce que vous souhaitez réagir à à ce que vient de dire entr
Ajouter un un mot de commentaire vas-y je en fait j’ai pris le micro mais je vais peut-être glisser de sujet et si tu as une réaction bon euh j’allais dire que à la question de savoir quel est le rôle de l’État des pouvoirs public vis-à-vis de du monde économique il me
Semble qu’il y a un rôle de pilotage ou même de prise de hauteur qui est important et on a parlé de CSRD on a parlé d’indicateurs il me semble que euh on on on devrait dans la ligée de la Commission stigl and fit se doter à l’échelle nationale d’indicateurs qui
Établissent comment on se porte en tant que nation au-delà de l’économie donc la commission s’appelait Commission pour la mesure de la croissance économique et du progrès social et nous dans notre langage Fabrix spa on app ça l’épanouissement citoyen quelque chose de cet ordre là et ça nous paraît
Important parce que finalement ça serait une manière de réinterroger le mix d’activités le mix sectoriel qui permet de délivrer le le meilleur épanouissement en tout cas de créer le cadre favorable à cet épanouissement pourquoi est-ce que je dis ça et bien parce que il me semble que si on se
Livrait à cette analyse on découvrirait que la production de biens matériel n’est pas nécessairement corrélée à un plus grand épanouissement il y a beaucoup de travaux là-dessus il y a un article s’appelle the cost of mis predicting utility c’est Daniel canman le prix Nobel l’économie qui dit on est
Des très mauvais prédicteurs de notre utilité future de notre bonheur futur finement on surconsomme des biens matériels en comparaison de biens relationnels de biens expérientiels le mettre en avant via des indicateurs nationaux ce serait guider une politique d’investissement derrière et oui je pense qu’il faut à la fois investir nos
Industries pour maintenir une ou développer une souveraineté nationale il faut encourager une décarbonation de ces industries mais faut aussi se dire qu’il y a des secteurs d’avenir au sens de l’épanouissement et que les secteurs du service à la personne de la culture de l’information du C c’est secteurs là les
Secteurs du vivant sont des secteurs qui sont susceptibles de délivrer plus d’épanouissement et au passage en plus et bien de faciliter la décarbonation et je pense qu’on on on concilier les deux donc vous êtes un partisan du BNB le Bonheur National Brut c’est ça je l’ai
Pas utilisé parce que ça ça prête à sourire et les gens pensent au bouton et dit on n pas le bouton donc non je pense qu’ nous on est correspondant officiel de l’OCDE en France sur la mesure du progrès social donc on aurait à bâtir de manière démocratique nos propres
Indicateurs mais c’est illusoire me semble-il de croire qu’on aura pas besoin de passer quand même par des transferts de masse de certains secteurs quand même probablement industriel vers des choses qui ont plus trait au bien relationnel expérientiel culturel vous y pensez à ça vous trouvez qu’ rêve un peu
Là par rapport à la vie de de l’entreprise le bonheur est un bon moteur et d’ailleurs c’est pas le sujet aujourd’hui puisque on parle davantage de transition écologique mais les entreprises ont aussi commencé à s’intéresser beaucoup plus qu’ell ne le faisait au à au bien-être de leurs collaborateurs à leur état de santé
Mentale à leur niveau d’engagement à leur niveau de motivation donc il y a évidemment un rapport fort entre euh ces ces éléments-l d’ailleurs qu’il y a ce matin une étude qui sort sur le rapport au d’un S tank si je dis pas de bêtises demande s’il y a pas la
Fondation jeores dedans sur le le rapport au travail qui n’est pas aussi dégradé qu’on veut bien le dire chez les jeunes générations voilà je suis bien d’accord ouais et d’ailleurs on en débattait avec Olivier babo il y a quelques quelques mois ouais voilà Jér Guilbert puis on va prendre des questions et vous
Interviendrez aussi ouis parce que juste un mot d’abord j’étais très très intéressé par votre votre intervention je je pense qu’il faut distinguer quand même des des secteurs comme les vôtres o où je dirais presque spontanément dès lors que vous êtes dans l’électrique il y a quand même une
Logique assez forte et puis et puis des secteurs qui vont être amenés progressivement à se reconvertir à changer d’activité et cetera et cetera et et de ce point de vue-là je pense que là ça aura beaucoup plus de mal à à être vraiment spontané d’avoir une action suffisamment forte et spontanée donc
C’est là où je pense que le rôle des pouvoirs publics je dis de façon générale d’ailleurs que ce soit l’État les collectivités local enfin beaucoup de gens ou l’Europe le le rôle des pouvoirs publics sans faire de réglementation précise forcément mais mais ça doit être quand même de réguler
Un certain nombre d’activités et je pense c’est un élément alors par exemple ça a été commencé à être fait sur les les fameux 50 sites industriels là sur lequel il y a il y a un effort considérable qui est fait de décarbonation mais je pense que cette logique générale pour un certain nombre
De secteurs qui sont amenés forcément parce que soit ils émettent beaucoup soit c’est parce que leur activité soit c’est parce qu’ils sont obligés de se reconvertir euh je pense que là pour le coup il faut les accompagner et peut-être les accompagner bien avantage que qu’aujourd’hui ouais vous vouliez
Rajouter un petit mot Raphaël puis on va prendre deux trois questions rapidement euh parmi vous oui très rapidement je voulais dire que il y a il y a pas de solution miracle unique je veux dire il y a ceux qui vous disent uniquement la technologie nous sauvera ceux qui vous
Disent ce sera uniquement la sobriété euh non il y a pas de remède unique ça va pas être que avec la sobriété d’ailleurs il faut distinguer sobriété subie qu’on a qui est la pauvreté et la sobriété choisie il y a déjà a beaucoup de ménages qui sont dans une sovriété
Subie notamment dans des appartements ou des logements avec une grande précarité énergétique à la fois au niveau européen c’est un ensemble de solutions qu’il faudra mettre en place une sorte de package de solution il faut pas croire en la technologie miracle de captage du carbone peut-être qu’elle va fonctionner
Captage et stockage mais on on n’ pas le temps de miser en continuant comme ça sur une technologie miracle de même pour la sobriété et ce que je voulais dire aussi c’est que donc il faut une combinaison des deux hein parce que parfois dans le discours politique il y
A il y a cette idée un peu qu’on appelle technosolutionniste comme quoi c’est même un peu macronien d’ailleurs sans être polémique il faut une approche plus large de tous les levier y compris la fiscalité environnementale quand elle est bien utilisée la finance climat parce que les États européens sont très
Endettés et donc la finance privée a son rôle à jouer et le dernier point c’était sur le le fait que tous les échelons sont nécessaires local on voit des territoires comme La Rochelle très en avance sur la décarbonation nationale européen que les cops sont pas inutiles elles peuvent tracer un chemin pour les
Entreprises et investisseur et euh je me souviens plus du dernier point donc je reviendrai dessus après ça va vous revenir vous inquiétez pas euh une question peut-être si vous souhaitez intervenir on se donne encore quelques quelques minutes ou une une remarque pour nos monsieurs alors mais ce qui
Serait bien c’est que vous ayez un micro je sais pas s’il y en a en plus sinon on va alors il y a Monsieur voilà merci de vous présenter ça ça facilitera le dialogue allez-y chocelin cuirou oui aujourd’hui on voit que les agriculteurs sont dehors parce que en
Europe parce que il voit des produits importés d’autres régions qui ne respectent pas forcément les règles qu’il y a en Europe qu’en est-il au niveau de l’économie des PME de l’industrie où on impose on parlait des CSRD on impose un certain nombre de de de contraintes liées aux objectifs de
Développement durable de de l’ONU qui sont pas forcément respectés par par les autres cont et qui peuvent créer une concurrence déloyale sachant que c’est très compliqué d’imposer des droits de douane par rapport à une empreinte carbone ou des problèmes de de déchet et cetera merci votre question voulez apporter
Quelques des éléments de réponse sur ces distorsions de concurrence on va ah du coup on repasse le micro je je vais le chercher voilà si une Giro Gubert oui non non mais vous avez tout à fait raison si on pousse le raisonnement jusqu’au bout de distorsion de concurrence il faut supprimer le
Commerce avec les pays en voie de développement il faut et cetera et cetera qui évidemment ont un côte de la main d’œuvre moins cher qui ont des normes moins élevées euh voilà donc la réalité est elle est je pense beaucoup plus nuancée c’est-à-dire que sur l’agriculture on est quand même dans une
Chose très particulière parce que c’est vraiment ce qui est dans votre assiette et et pour le coup les normes de les normes de production rentre en conflit direct avec avec des normes de production extérieure sur d’autres sujets il faut admettre mais l’Europe l’a toujours admis que on puisse commercer avec des
Gens qui ont des coûts de production moins cher ça veut dire qu’il faut monter en gamme ça veut dire qu’il faut améliorer sa qualité ça veut dire qu’il faut et donc ça pousse au progrès et et de ce point de vue-là je pense que la la réflexion qui qui on a l’impression de
Se dire il faut s’enfermer sur les frontières européennes ou ou voire même il faut s’enfermer sur les frontières françaises est une réflexion qui n’a pas beaucoup de sens ce qui est vrai par contte c’est qu’il faut que dans les accords commerciaux et ça c’est pas
Encore du tout le cas quoi qu’on en dise parce que la Commission européenne a bien du mal à évoluer dans ce domaine dans les accords commerciaux je me suis occupé dans une dans une vie antérieure très antérieure il faut que ces accords ne soient pas uniquement de de libre
Échange sur les droits de douan et cetera mais qui soit aussi sur des engagements de de de de trajectoire sur les des accords de Paris des engagements sur la qualité en effet d’un certain nombre de normes essentielles voilà ça ça c’est ça c’est très important donc ça veut dire qu’il faut vraiment
Transformer le modèle d’accord commercial que nous avons avec ces pays-là ce qui est quand même pas tout à fait le cas aujourd’hui hein quoi qu’on en dise on on est toujours on a toujours une commission européenne qui est sur une logique la direction de la du commerce et sur une logique vraiment de
Concurrence qui est qui est un peu daté maintenant voilà et qui la transformation est quand même un peu lente à mon avis merci autre question B je vais vous donner le micro au premier rang on me dit que c’est la dernière alors si on a on va les regrouper pour
Pas qu’il ait de frustration merci d’être bref de vous présenter et on regroupe les deux ou trois questions et vous quelqu’un conclura globalement allez-y monsieur oui une question qui concerne plutôt notre jeunesse parce que quand quand on voit effectivement on l’a évoqué il y a la question de la sobriété
Qui peut renvoyer évent ement à de la décroissance et puis la question de l’investissement des technologies qui sont plus liées comme on comme on l’a dit à la à l’entreprise et j’ai l’impression que la jeunesse ne voit plutôt le le côté sobriété uniquement ce qui peut générer effectivement des
Esprits un peu écho anxieux comme comme on peut le voir donc qu’est-ce qu’on pourrait faire pour le le redonner au moins à connaissance que certes on peut dire que le capitalisme est une partie du problème mais c’est aussi une partie de la solution et dans une France quand
Même assez assez antiapitaliste euh on a on a quand même assez peu conscience de ça notamment au niveau de la jeunesse qu’est-ce qu’on pourrait faire pour leur faire comprendre ce qui semble aujourd’hui être une évidence au regard du débat qu’on vient d’entendre alors le message à la jeunesse madame non vous
Vouliez pas poser une question allez une dame quand même parce qu’en plus on n’est pas du tout on respecte pas du tout la parité c’est ce que je nous reprochais tout à l’heure donc je vous donne le micro soyez breves et là ce sera la dernière je suis désolé pour vos
Collègues allez madame oui bonjour Merci à tous moi je je lis parce que c’est un peu compliqué on parlait tout à l’heure de biomimétisme dans les CODIR moi je trouve l’idée vraiment sympa et je pousserai plus loin je pense qu’il faut mixer du biomimétisme un petit peu dans tous les secteurs et
Notamment en économie et je pense notamment penser au multicapitaux euh aux données extra financières parce que là aujourd’hui c’est criant il y a quelque chose dont on n pas du tout parlé c’est tout ce qui est l’aspect vivant au-delà des chiffres au-delà du bien-être humain faudrait peut-être parler aussi du bien-être de
La nature parce que c’est notre habitat donc je voulais savoir qu’est-ce que vous en pensiez le biomimétis c’est considérer les organisations dans lesquelles nous vivons comme des vivants justement peut-être je je vois qu’il va répondre à cette question sur la jeunesse qui veut dire un mot la jeunesse justement nous on est
Une table ronde consciente constructive et porteuse d’espérance donc la jeunesse a intérêt à venir écouter justement des des gens qui ne leur disent pas parce que il y a aucune solution qui n’est pas de défaut je veux dire quand on dit les voitures électriques on vous dit on aura pas
Assez de cuivre quand on leur dit recyclage des batteries voilà telle solution nous dit ça ça marchera pas quand on leur parle de transition énergétique en disant c’est la première fois qu’il faut substituer des énergies par des énergies décarbonées et pas simplement saupoudrer par-ci par là de renouvelable on nous explique ça a
Jamais été fait donc on y’y arrivera pas c’est pas parce que les solutions ne sont pas parfaites qu’il faut les disqualifier donc s’il fallait en une phrase répondre à la jeunesse dont une partie est ttanisée parce que on lui dit voilà l’avenir qui vous attend il y aura
Il y aura plus d’ours polaire et tout il faut voir que à l’échoanxiété nous on préfère l’écho l’échoconscience avec clairvoyance et lucidité comme disait Berkson que vous avez cité alors je peux me tromper dans la citation mais l’avenir sera ce que vous nous voudrons qu’il soit exactement vousêtes pas du
Tout Tromp bra très bien je remerci allez-y rapidement juste juste un mot euh la jeunesse elle elle est radicale et elle a raison HM parce qu’on est en retard globalement le monde est en retard sur ce sujet donc elle a raison d’être radicale moi je pense que la
Vraie réponse c’est de lui montrer à quel point les évolutions dont on vient de parler on pourrait en en multiplier change les choses y compris change le capitalisme parce que c’est bien be de dire on veut sortir du capitalisme mais si on sait pas ce qu’on veut mettre à
Côté à la à la place ben çaavance ça ne fait pas avancer d’un pouce le sujet si on dit en contraire on veut faire évoluer le capitalisme et puis ensuite est-ce que dans 20 ans du coup ce sera encore le capitalisme je n’en sais rien mais là ça pourrait être l’occasion d’
Toutes des rencontres sur l’économie circulaire l’économie de la fonctionnalité l’économie de l’usage toute chos qui se développe totalement j’arrête là et mais mais voilà je pense que la réponse de dire ce qui est en train de se faire peut être radical et peut répondre à à vos préoccupations moi
C’est ça je pense la meilleure solution alexand peut-êre sur l’autre question et puis dernier conclusion avec juste point de de factuel on travaille sur un sujet qui s’appelle redonner faire confiance à la jeunesse qui montre que les jeunes sont pas plus engagés pour l’écologie factuellement ils le sont dans les
Discours donc je pense qu’il faut pas idéaliser la jeunesse en revanche lui garder le pouvoir des mots et son incitation à nous bouger les faess et inventer autre chose restons laissonsleur l’esprit de la Révolution et et essayons de la mettre en œuvre avec nos moyens et sur le
Biomimétisme et bien oui je pense que c’est puissant et je prends un exemple de de transformation opise inspiré de ça il y a le nombre de Don bar de l’anthropologue qui est 150 ça serait la taille des groupes humains optimaux en tant que homoapience sapience la taille
De notre néocortex suggère que on se sent bien on dans des groupes de 150 personnes parce qu’on se connaît tous on a nos noms donc on est un pe peu plus nomux un peu plus nombreux on est peut-être de fois50 on se sent bien quand même mais dans ce groupe là on se
Sent bien et inspiré par ce nombre là de l’anthropologue il y a des entreprises qui se sont réorganisé autour de ce nombre magique là not l’entrise gore avec des unités sub opérationnelles 250 personnes pour retirer partie de la magie du vivant donc oui je pense que le vivant a beaucoup à nous enseigner
Jusqu’à l’intérieur même du fonctionnement de l’entreprise un dernier mot c’est pour vous la jeunesse ce sont les dirigeants de demain et donc pour moi le meilleur investissement que nous pouvons faire c’est de les former de les leur ouvrir les portes de nos entreprises et de transformer de façon
Profonde la façon dont on on enseigne aujourd’hui le business dans les écoles merci à tous les C bravo merci d’avoir répondu très directement aux enjeux que nous voulions soulever cet après-midi et sans plus attendre on va passer à la suite je sais pas qui qui l’annonce voilà mais m’envoillez pas pour les
Quelques secondes de retard mais on avait commencé avec quelques minutes de retard [Musique] je vous demande de ne pas quitter la salle car nous allons enchaîner nous avons pris un peu de retard donc il y a pas de pause il il n’y a pas de pause et
On enchaîne donc restez bien restez bien ici [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] ah on me dit on me signale que le son est un peu fort donc à la Régie si vous pouviez baisser un tout petit peu pour ceux qui sont là en tout cas cette parti
Alors je propose de vous asseoir chers participants alors bonjour à toutes et à tous Merci de d’être là donc pour décarbonner l’économie faut-il taxer ou subventionner on pourrait attendre la tombée de la nuit c’est vaste sujet on pourrait imaginer qu’ici c’est le camp de ceux qui veulent taxer et ici le camp
De ça fait très Parlement britannique hein voilà alors je sais pas dans quel sens voilà et si je fais cette boutade c’est parce que justement il faudrait pas qu’il y ait que ce soit une discussion un échange binaire une logique binaire ceux qui veulent taxer ceux qui veulent
Subventionner on va essayer de dépasser c’est ce qu’onit fait depuis ce matin grâce à ces rencontres de dépasser les contradictions voilà pas pas un camp contre un autre alors comme je sais que le temps est parti est assez court on a pris un peu de retard par galanterie je
Vais commencer par vous madame Isabelle Patrier donc est présente est arrivée il y a un quart d’heure déjà et vous devez partir à 25 si je suis bien informé donc Isabelle Patrier pour ceux celles et ceux qui ne la connaissent pas donc elle est la directrice France de Total
Énergie oui voilà bonjour à tous et face à elle mais avec elle c’est pas face-face il y a donc deux représentants de FANK donc un monsieur que je connais depuis longtemps que je suis vous avez eu des activités ministérielles vous avez été aussi à NIS au membr du
Directoire je me souviens donc Michel de verdeu et François Xavier olivau donc est le directeur associé et vous avez beaucoup de titres je peux pas dire tous les titres on va faire vite Le Vot Fing Tang c’est donc génération libre pourquoi libre parce qu’on est des amoureux de la liberté et
Comme disait Flobert des libéraux enragés voilà on aime on aime beaucoup la liberté et toutes les libertés donc vous ê enragé alors oui plutôt libéral enragé mais quand même enragé un peu ouis le ton est donné alors le ton est donné donc pour en guise d’introduction je vais vous laisser vous présenter donc
Vous êtes Édouard Sivel et ça serait peut-être mieux debout comme moi que je sois pas le seul debout et je vous demande juste de je vais un peu je suis le maîre des horloges désolé je vais être un petit peu perfouettard mais on a moins de temps que pour l’autre et comme
Ce serait formidable qu’il y ait des échanges avec la salle quelques-uns donc on va essayer de gagner en en dans la première partie Édouard Sivel pourquoi pourquoi ce c’est terme du débat faut-il taxer subventionner alors on on est rattrapé par l’actualité quand même là oui on on est rattrapé alors on est en
Même en phase parfaite avec l’actualité j’ai envie de dire brûlante puisque notamment la la crise qu’on qu’on a vu voir sociale avec les agriculteurs ces derniers jours se cristallise notamment autour de Ben cette évolution qu’a voulu le gouvernement d’une fiscalité brune vers une fiscalité verte en tout cas
C’était les mots de Bruno Le Maire il y a encore 2 mois pour qualifier cette augmentation progressive de la tarification du GNL alors taxer ou subventionner alors c’est c’est un vieux débat bon on a vu dans le dans le dans le panel précédent qu’il fallait décarboner l’économie que même si alors
Croissance ou pas décroissance il faudra réduire finalement ce l’empreinte carbone que l’on a et donc réduire l’intensité carbone de nos économies mais finalement la taxation c’est l’idée qu’on va essayer de rajouter un coût supplémentaire aux solutions qui sont aujourd’hui émettrices de CO2 c’était la fameuse taxe carbone c’était la
Fiscalité sur le GNL et d’un autre côté il y a il y a des solutions où on a recours à plutôt des subventions pour essayer de rendre moins cher des solutions qui sont peu carbonées alors il y a il y a finalement un peu quatre nœuds à ce débatl le premier c’est celui
Sur le pouvoir d’achat notamment des ménag avec Ben une fiscalité carbone qui vient en général gréver finalement le pouvoir d’achat des ménages alors qu’on peut s’imaginer que les subventions vont les aider à à passer le cap on a un autre n de débat qui est celui de la
Désindustrialisation si on met une taxe carbone est-ce qu’on a pas le risque d’avoir des productions qui viennent de havre de pollution ailleurs dans le monde où les normes environnementales ne sont pas les mêmes ù les coûts environnementaux ne sont pas les mêmes et qui seraient ensuite revendu et qui entraînerait donc une
Désindustrialisation de des des zones où on a imposé ses prix et d’un autre côté on a aussi des problèm sur des questions d’efficacité et de sobriété parce qu’en fait si on met une taxe carbone ça permet aussi d’envoyer les incitations aux individus à faire de l’efficacité énergétique à avoir un usage plus
Raisonné de l’énergie et le dernier débat c’est quand même et pas des moindres c’est le débat des finances publiques parce que on peut vouloir subventionner tous les usages de l’énergie et les nouvelles technologie mais il y a un moment où on a parlé ce matin du modèle social français que l’on
Veut préserver et qui est coûteux et donc il faut savoir comment on arrive à financer d’un autre côté toutes ces toutes ces subventions donc c’est un peu les les quatre nœuds de ce débat là merci Édouard sur le comment ce sera vers la fin Michel dedev
Je vous vois avec des des notes beaucoup de notes donc ça ça démarre bien sucement si on peut sur ce sujet qu’est-ce que vous avez envie de répondre est-ce que d’ailleurs c’est bien posé subventionner taxer qu’est-ce que qu’est-ce que ça vous inspire ce ces terme du débat d’abord si vous me le
Permettez je je voudrais saluer le maire de nei Jean-Christophe frommentin qui a eu l’idée d’associer les S tank à la réflexion sur les sujets du jour pourquoi parce qu’il faut le dire je sais pas si ça a été dit ce matin et sont un peu les parents pauvres de la
République c’est-à-dire qu’on les oublie et par rapport à d’autres démocraties européennes vous regardez l’Allemagne l’Espagne l’Italie où la culture des laboratoires d’idé fait partie du modèle national on a tout un chemin à faire devant nous et nous avons signé avec Dominique Calmel une tribune dans Le Monde avec 30 aut personnalités au mois
De novembre je vous y renvoie pour plus de développement mais que une ville comme Neï est pensé structurellement à construire C é change avec les King tank c’est un signal positif que je ne pouvais pas ne pas ne pas souligner la raison de notre présence et c’est la
Raison pour laquelle il y a autant de mondes qui sont inscrites subventionn ou taxer ça dépend comment taxé il aurait fallu ça été abordé tout à l’heure il faudrait avoir en même temps qu’on a des cops qu’on a un dialogue international sur la réduction des émissions de CO2
Une règle commune autour du CO2 un prix du CO2 une taxe mondiale une approche commune on n est pas là donc ça veut dire que tout ce qui peut être fait y compris moi qui suis un Européen convaincu de toujours à l’échelle européenne se heurte au fait que on aura
D’autres continents qui n’auront pas les mêmes outils paradoxe l’Europe en 2003 crée le premier marché européen du carbone les Chinois l’adoptent quelques années plus tard au niveau d’une province les États-Unis l’adoptent aussi mais ce chantier là d’un grand adjournamento en terme fiscal autour du carbone n’a pas été mené ça renvoie
Autre chose qui n’a pas été évoqué tout à l’heure mais j’é écouté attentivement la première table ronde c’est le décalage grandissant entre le discours les promesses les engagements le blabla comme dirait l’autre et la réalité des décisions et là deuxième point du raisonnement on a un problème de savoir
À quelle maille on travaille subventionner mais qui subventionne l’Europe la France et si on est en France comment peut-on subventionner avec un déficit de nos finances publiques tel qu’il est comment peut avoir un pays endetté à 110 % de son PIB et parler de subvention donc on voit
Bien que pour des raisons stratégiques et en même temps d’efficacité vis-à-vis des Chinois et des États-Unis s’il y a des subventions envisagées c’est au niveau européen qu’on peut le faire à travail un effort commun et des priorités communes de ce côté-là nous avons en Europe avancé avec un pacte
Vert depuis 2020 mais il y a pas encore de mécanisme permettant d’aller massivement de la même manière que les Américains ont mis en place l’IRA c’estàdire un encouragement aux industries décbonés nous sommes très pauvres mais pourquoi l’Europe c’est nous vous savez Jacques del lor avait l’habitude de dire ne renvoyez pas sur
Bruxelles les technocrates et tout l’Europe c’est ce que nous voulons qu’elle soit et nous sommes dans une contradiction entre des mots on parle d’union de l’énergie on parle d’union des marchés de capitaux et derrière une réalité qui fait que chaque État souverain ne pense pas des solutions communes ou pense peu de solutions
Communes et donc se retrouve en situation de pouvoir critiquer l’Europe quand il y a quelque chose qui ne va pas tout en étant lui-même autour de la table du conseil quand les décisions sont prises une ambigué c’est une schizophrénie dernier point dernier élément du raisonnement c’est cuit de
Notre état notre état dont je disais qui était aujourd’hui dans un état compliqué quant aux finances publiques bah il y a aussi des contradictions au moment où la loi sur l’accélération des énergies renouvelables est voté des mécanismes fiscaux sont mis en place à Mercy permettant de récupérer une partie de la
Rente en Guillemé pour alimenter le bouclier énergétique mais ça ça se fait au détriment des producteurs de renouvelables qui à un moment donné ou quand ils étaient d’ne nationalité ont déserté la France ou se sont retrouvés dans des difficultés structurelles donc ça c’est un point important l’État c’est
Quoi c’est un visionnaire à moyen long terme de politique énergétique qui va essayer de fixer le cap je crois que tout à l’heure madame Garcia Poveda souligné l’intérêt de garder le cap est-ce que l’État est dans cette fonction ou est-ce que l’État va être à travers l’énergie sur des solutions de
Court terme on l’évoquit en préparant cette table ronde l’État perçoit tous les ans 40 milliards d’euros au titre de la taxe sur le la pompe et en même temps l’État encourage le basculement au véhicules électrique merci pour la transition merci que va devenir que va devenir cette recette de poche si vous
Me permettez voilà Isabelle Patrier alors là forcément je me tourne vers vous les taxes avant de je crois que récemment vous disiez taxe subvention ce qui compte c’est qu’on y voit clair oui moi je parle en tant que multi-énergéticien puisque total énergie aujourd’hui dans toutes les énergies dehors du nucléaire euh et
Effectivement total énergie euh son rôle c’est d’apporter l’énergie d’aujourd’hui et préparer les infrastructures du monde de demain euh total énergie aura 100 ans en 2024 elle est arrivée en sentant à avoir les positions qu’elle a aujourd’hui elle est dans le top 5 des major pétroggazières elle a une deuxième ambition qui est
Très forte c’est de préparer le monde de demain et d’ dans le top 5 des producteurs d’électricité renouvelable ce qui est quand même un nouveau métier dans notre entre dans notre compagnie depuis 5 ans et d’être dans le top 5 ça veut dire gérer à la fois une demande
Mondiale et répondre à cette demande mondiale à la fois décarboné pour pouvoir préparer ce monde avec un impact le plus bas possible de CO2 et de méthane parce qu’en fait il y a pas que le CO2 de demain donc décarboné taxé ou ou subventionné j’ai envie de vous dire il va falloir nous
Donner une vision c’est un peu ce qu’on se dit avoir une continuité quand on est un industriel on fait pas un investissement pour 2 ans on fait un investissement pour 15 20 25 ans on a des des raffineries qui ont été inaugurées dans les années 60 qu’on est
En train de reconvertir on a fermé la moitié de nos raffineries en France pour les reconvertir dans des bioraffineries ou d’autres investissements c’est ça l’enjeu l’enjeu c’est de nous donner une visibilité et et je dirais pas taxer je pense qu’il y a plusieurs points un donner une visibilité ça veut dire quoi
Quand on a une tirer qui est une taxe qui force à avoir des taux d’incorporation de biocarburants dans les carburants c’est bien d’avoir cette cette tierte qui nous pousse à investir pour faire des biocarburants pour faire des usines de biocarburants et d’investir régulièrement par contre ce qui ne va
Pas dans le système français c’est que tous les ans on se repose la question du taux d’incorp et on se repose la question de la taxe je peux vous le dire en 2022 je vais vous le dire là aujourd’hui en 2022 comme la taxe n’a pas été réévaluer
L’amende en fait si vous n’incorporez pas alors vous payez une amende mais comme l’amende n’a pas été n’a pas été augmentée en fait vous n’êtes pas incité incorporer sauf que l’investissement vous le faites pas pour 24 mois vous le faites pour une durée très très longue deuxièmement le biojet quand vous avez
L’Union européenne qui vous dit il faut avoir une progressivité dans l’incorporation de biocarburant aérien dans le jet hein qui est le kérosè en fait hein pour pour l’aviation commerciale et bien si vous avez une vraie vision bah vous investissez ce qu’on a fait par exemple la raffinerie qui a été inaugurée en
1967 en cenmarne on l’a arrêté ça sera une unité de biocarburant aérien elle se trouve bien située entre horly et roissi ça va nous permettre ça mais il faut aussi cité c’està-dire que incité ça veut dire on parlait de subvention tout à l’heure quand on a des subventions
C’est bien que l’Europe que le Green Deal que la France metent des fonds publics parce qu’il s’agit de fonds publics pour inciter des filières mais après l’incitation il y a la protection on est dans un monde global on se l’ dit donc aujourd’hui l’énergie elle peut venir de n’importe où je vais prendre
Notre exemple il y a 3 ans on a fermé nos deux usines de fabrication de panneaux photovoltaïque en France pourquoi on les a fermé aucune protection pour importer des panneaux solaires chinois parce que au fond y compris la commande publique va chercher le prix va pas chercher le fait que ce
Soit fabriqué en France ou que ce soit performant parce que basé sur une recherche française qui aura permis un meilleur rendement et cetera deuxè deuxème sujet vous avez aujourd’hui et et c’est un vrai sujet aujourd’hui on a inaugurer nous avec stellentis et Mercedes en mai la première gigafactory de france pour
Faire des batteries pour les véhicules électriques parce que la mobilité demain elle sera électrique parce que pour abattre le CO2 des carburants il faut absolument se décarboner passer à cette électricité à cet électron c’est une réalité on a fait cette première unité le premier véhicule c’est un 3008 qui va sortir de
De des chaînes de stellantis dans le nord de la France avec ses premières batteries françaises jamais vu hein c’est les premières batteries françaises produites sur notre territoire en même temps je peux vous le dire on en parla avec Thierry Breton l’autre jour il y a 60 portecontainire pour des véhicules
Électriques qui ne qui sont en train d’être construits en Chine pour des importations de véhicules électriques en Europe y compris en France voilà et donc inciter c’est aussi se protéger et le CBM hein ce ce système de de protection du CO2 aux frontières de l’Europe en tout cas de l’Union européenne est un
Système qu’il faut absolument mettre en place et absolument solidifier parce que sinon nous bah à un moment donné on est globaux et on est dans 130 pays et donc on voit ce qui se passe ailleurs et ce qui se passe ailleurs c’est un peu ce qui se passe aujourd’hui aux États-Unis
Avec l’Iran vous avez un inflation reduction Act qui vous permet quand vous achetez un véhicule électrique en leasing aux États-Unis d’avoir une une déduction de 7500 dollars sur votre véhicule à condition que ce véhicule soit assemblé sur le territoire avec des batteries construites sur le territoire voilà et
Et en fait c’est c’est la comparaison ce qu’il faut se dire c’est qu’on n pas sur une île on se compare tous nous-même industriel on regarde ce qui se passe ailleurs si demain il fallait qu’on fasse on parle beaucoup de fou synthétique hein après les biocarburant euh c’est une technologie qui mélange le
CO2 et et l’hydrogène et qui fait de l’énergie c’est très énergivore c’est des milliards une unité de méthanol c’est 7 milliards à peu près aux États-Unis tout le monde vous le dit hein euh c’est ce pays-là vous incite à investir chez eux ils vous disent à tel endroit vous aurez les compétences
Mettons Philadelphie vous allez mettre votre unité à Philadelphie elle va vous coûter 7 milliards et bien l’IRA américain va vous permettre d’avoir une déduction entre 800 et 1 milliard ça ça vous incite vous voyez et donc euh c’est pas forcément taxé c’est pas forcément subventionné c’est un mix de tout un tas
De d’appareils qui vous permettre quand vous êtes un industriel quand vous êtes une entreprise d’avoir ce cette capacité de décider à investir à se transformer et à se décarboner et c’est ce que nous faisons mais attention nous sommes dans un monde global donc nous le faisons total ennergie investit désormais 5
Milliards par an dans la SA décarbonation pour produire de l’électricité renouvelable dans le top 5 en 2030 mais aussi en 2003 mais aussi des biocarburants et des biomolécules et du biogaz et de l’hydrogène vert mais on le fera là où il y a une rentabilité et une vision et une visibilitéindustrielle
Une visibilité monsieur olivau de génération libre vous qui êtes un enragé de la liberté comme vous avez dit taxer subventionner c’est des mots qui vous font mal à la tête ou vous auriez un autre verbe pour à proposer ce qui est assez amusant c’est que le débat est
Étonalement posé parce que finalement si vous donnez aux gens le choix entre taxer subventionner autre que vous préférez plutôt recevoir de l’argent ou plutôt payer des impôts a priori vous aurez un consensus assez fort sur le fait que recevoir de l’argent c’est quand même mieux je voudrais simplement
Rappeler que ce sont les deux phases d’une même pièce si jeose dire que derrière toute subvention il y a une taxe on a dans ce grand monument du génie français qui est le bonus réparation récemment mise en place qui vous permet de de réparer vos fermetures
Éclair pour 8 € ou 15 € en fonction de de la taille de la fermeture éclair vous avez derrière une taxe qui est sur les vêtements neufs donc et à chaque fois que vous avez une subvention derrière il faut pas oublier que quelque part l’argent ne vient pas de nulle part et
Inversement quand vous avez une taxe vous avez des recettes que vous pouvez utiliser pour faire d’autrre choses donc ce sont les deux phases d’une même pièce et donc la question qu’on a envie de poser c’est deux choses d’abord un est-ce que l’État doit intervenir ou pas dans la transition écologique ça c’est
Quand même une question importante en règle générale chaque fois que l’État intervienant dans quelque chose il faudrait qu’il se pose la question est-ce que c’est une bonne idée que j’intervienne assez souvent c’est une mauvaise idée là c’est pas forcément le cas puis la deuxième question une fois
Qu’on aura si si on répond positivement à la première c’est comment est-ce qu’il le fait le mieux c’est-à-dire comment est-ce qu’il arrive à maximiser l’impact sur le carbone économisé pour le minimum de coût et donc il y a une un impératif d’efficacité et donc la question c’est de savoir comment sur la première
Question est-ce que l’État est légitime pour pour pour s’intégrer dans cette logique là nous on pense que oui on pense que oui on n’est pas forcément des gens des fans de l’État comme vous avez compris on est plutôt pour que le marché sil peut faire mieux que l’État soit
Puisse faire et ensuite l’état l’état vient en substitution en l’occurrence il y a une anomalie de marché le fait que si je prends ma voiture le matin pour aller à un endroit et ben je vais mettre du CO2 je vais mettre des particules fines je vais polluer et cette pollution
Ne met pas ne me coûte rien ne me pas refacturer donc il n’y a aucun aucun incitation aucune incitation de marcher aucun mécanisme qui m’empêche de polluer donc il y a ce qu’on appelle une anomalie de marché et donc il y a une logique à ce qu’à un moment donné la
Puissance publique ça peut être l’état ça peut être l’Europe dise attention on intervient pour corriger cette anomalie de marché donc la question c’est comment intervenir qu’est-ce qui est le mieux qu’est-ce qui est le plus efficace qu’est-ce qui est le plus juste alors qu’est-ce qui est le mieux à vos yeux
Sans rentrer dans le détail alors alors à mes yeux il se trouve que c’est pas uniquement mes yeux il y a un truc qui fait consensus parmi les économistes et ça je je vais faire une pause pour pour vous que vous vous rendiez compte ce que c’est qu’un consensus parmi les
Économistes c’est une aurore boréale c’est un truc que vous voyez une fois dans votre vie Voilà il se trouve que ce truc qui fait consensus c’est la taxe carbone redistribuée c’est quelque chose qui a été formalisé par un notamment un article du Wall Street Journal dans en
Janvier 2019 qui a été une pétition qui a été signée par 5000 économistes dont 28 prix Nobel et 4 en dirigeant de la de la fédéral réserve donc c’est vraiment un truc vous avez toujours des économistes qui sont pas exactement dans le consensus mais là vraiment vraiment
C’est un avis général et le schéma c’est quoi c’est un un prix unique du carbone c’estàdire que chaque type de pollution un chaque chaque tonne de carbone est mise à un prix et c’est le même prix quel que soit la le le la source de l’ tonne de carbone ça peut
Être du méthane voilà ça peut être ça peut être de l’énergie carboné ça peut être une tranche de viande et donc l’idée c’est de dire on met ce prix unique en fonction de ce qui ce qui pollue la deuxème idée c’est effectivement que si vous êtes dans une zone géographique donnée vous devez
Faire un ajustement aux frontières pour éviter qu’il y ait une concurrence déloyale et le troisème point et ça c’est un point très important la taxe carbone elle doit servir surtout pas paradoxalement à financer la transition c’est pas le boulot de la taxe carbone de financer la transition pour qu’une
Taxe carbone soit efficace elle doit être intégralement redistribuée c’estàd que c’est juste un flux qui passe par l’État c’est juste un signal prix l’intérêt de la taxe carbone c’est quoi c’est pas de financer la transition c’est de dire la pollution va vous coûter plus cher et donc ça veut dire
Que chaque acteur individuellement sur le terrain chaque entreprise chaque personne en fonction de ses propres contraintes de ses propres voilà si j’ai une maison qui est classé G sur le plan énergétique peut-être que c’est très embêtant parce que je l’habite 12 mois par an peut-être que çait pas parce que
Je l’habite que l’été et dans ce caslà j’ai pas besoin de changer de mettre des double vitrage en tout cas c’est pas forcément ça qui va avoir un impact positif sures émission de carbone parce que finalement je pas ça donc l’idée c’est de dire cha chaque personne individuellement en fonction de ce surc
Qui est attribué au carbone va faire ses propres décision d’investissement ça vaêtre naturellementcision plus relle pasé cont et on en lationz ta€ ton Jeon je vais payerablement 900 € en tax jeioir les an un divid carbone comme ça qui finalement le retour de cette taxe carbone comme je
Suis dans Layne 900 € je vaisoir 9 € je€ je suis un gros je cons ton de carb par parce quepav je vais payer 3000 € je vais 00 € va coû l’argent je vais dédommager la collectivité pour la pollutionis plus jeueux carb Mo bhiste et que je ne
Consomme que 4 ou 5 tonnes par an je vais toujours€ payer 4ou 500 je vais gagner d’argent et parurs j’améliore encore mon je vais continuer à gagner l’argent vraiment une logque de redistribution celui qui pourel pas deç pour pasé des problèmes ça éé utilisé par pour au contraire tout b et je préfère
Comme ce sont les de même pièce par de divid car tax carinister sur le fait qu’on reçit qui est financé par une taxe la polluil ceon propose auaucomistore une FO propose exact vretion rapport c’estneètement intégré notre s pas un seuljet cheg qui n’est pas évalué avec une tonne de CO àllar donc
Exementure ce qui nous permet aussi de valider des projets qui nur peut-être pas été valid par le passé mais qui aujourd’hui nous permett de faire un nombre d’investissement dans la transition énergétique dans la décarbonation pour dire moment ollar bien sûr que vous allez être hyper volontariste sur des projets comme ça et
Et je retiens effectivement le principe de se dire à un moment donné il faut pasand même mine il va falloir quand même accompagner ceux qui ont besoin de l’être et donc le dividende CO2 qui est quand même lié à cette cette redistribution de toute façon elle est nécessaire on voit bien
Qu’aujourd’hui en France y a y a une dizaine d’années le parc de véic envir aujour’hui on est plutôt 11 12 not par de véhic parce fait les G moy d’acheter un véhicule aussi souvent que par le passé etis votre véhiculeeux et pu votre véhicu un moment donné faut arriver à
Résoudre ce problème de ceux qui doivent avoir accès qui accompagner qui sont les plus fragiles et puis c’est un peu ce qu’on essaie de faire quand on accompagne un certain nombre de population dans la redistribution du chèque énergie d’un certain nombre de principes comme ça qui nous permettent aussi d’accompagner des population
Fragile dans leur transition énergétique en tout cas de d’inciter ceux qui ont les moyens à aller vers ces investisement personnel ou d’entreprise dans cette dans cette décarbonationich qu-ce que vous en pense réaction vouses à 360 de sur cette idée de divid carbone on taxe pas on responsabilise vous en pensezang en
Europe pays comment ça passeab pionère pour mettre en place un marché du carbone 2003 c’est un marché don on voit que qu’ embre une série de domaines transp logement et il a des ré ré parce qu’on voit bien que ça va moment donné fragilis peut dans tel ou
Tel étatembre partie de la population et donc a un problème d’acceptation d’un nouveau mécanisme qui peut être méconnu dans sa profondeur son efficacité donc il a une donnée éminment politique qu à l’affectation du cross mécajustement carb au frontières ila dit quand il a adopté sous présidence française de
L’unionait vers des fonds en Faur de la transition justete ce justement limité en terme de milliards récoltés on vaoutir à 5 ou 6 milliards d’euros donc c’est pas avec ces sommes qu’on va accompagner les plusunis les plus précaires qui partout en Europe développ à vitessev comment on
Boucle tout ça et ça renvoie si vousz une ambigé aujourd’hui des traités européens puison a un Article 96 dans les traités qui nous dit paragraphe 1 on travaille ensemble sur la sécurité deapprovisionnement les interconnexions donc là pour les Européens de la se dit ch avan parhe 2 nous dit nonstant lestatsemes la possibilité
De définir le mix énergé aujourdhui rest encore des poliques national et on regarde la fiscalitéénergie encore plus nationale queques égétiqu donc comment on peut mettre en place un marché européen V des années 929394 éricité gaz dans le même temps pas avoir harmonis les règles du je et j’urais envie direême Mo éta
Dansrener pas réuss à CR Chion europé où 20s5s laarité donc on a on a une grande différence entre discours etexigence qui ser harmonisation etoch coordonné entre les différem sur les Chan priorir vous rendre optimiste leséchang de cet après-midi à évidence la richesse des propos passer coup de voilà ce qui
Pourrait me rendre optimiste c’est qu’on fasse je pense que c’est équé par d’autres souvent coïcider les projections les mot le verbe et la réalité c’estàd qu’il faut à mon avis pour message politique soit perçu qu’on vérifie qu’il a pas trop de distorsion entre l’un et l’autre parce que sinon le
Citoyen il s’en rend compte et il est plus parole parole BL la chans j’ai peut-être une idée quand même dans des entreprise pour être optimiste dans des entreprises on évalue à d’indicateurs très réguli la réalité de ce que nous faisons donc on des objectifs on a des projets et puis tous
Les mois on regarde ce qu’on a réussi ce qu’on a produit ce qu’on a gagné ce qu’on a perdu je pense que nostat gagnerit à suivre par des indicateurs la réalité de ce qu’ de ce qu’ mettent dans les lois les réglementations les ambition et le stratégie quand vous vous
Dites en 2015 accord de Paris je vais réduire les le CO2 de temps je vais produire tant d’électricité renouvelable avec des renouvelables éoliens Solair hydro je vais multiplier par X l’efficacité énergétique en fait ne le faites pas il vous vous retrou en 2024 refaire la mêmes de trajectoire en vous disant j’ai raté
L’atterrissage je le réévalue à un autre niveauah c’est parce qu’ fait vous n’z pas suiv V indicateurs donc suivons de façon plus forte nos indicateurs je pense qu’il y a quand même quelque chose on a vu la COP 28 on parle de décarboné taxé ou subventionné la décarbonation de
Cette COP 28 je pense qu’il y a eu trois choses qui étaient quand même très importantes la première c’est faire FO sur la production des renouvbl ici 2030 la France ne fait pas donc peut-être que sielle suivait au moins tous les trimestres qu’ellearrive à produire en électricité renouvable le faisait
Vraiment peut-être qu’elle se rendrait compte qu’il faut simplifier pour aller plus vite parce que complexeme solaire en France 14 permis je dis 7 ans 10 ans une ferme éolienne 12 ans une ferme éolienne offshore donc autant dire que est quand même c’est sûr qu’on est toujours les derniers de l’Union
Européenne mais on sait pourquoi d’une part et il y a un deuxième sujet qui est le X de sur l’efficacité énergétique depuis 2030 la France a dit qu’elle le faisait mais faisonsle vraiment donc faisons vraiment le fois 3 faisons vraiment le X 2 et puis réduisons aussi
Tout notre CO2 en appliquant ce qu’on dit qu’on fait on dit ce qu’on fait puis après on fait ce qu’on dit en ce moment on dit ce qu’on fait mais on fait pas ce qu’on dit exactement c’est un peu en à ce que disait Françis beou je bien
Prononcé frisou tout à l’heure ce matin disait en gros en substance il disait faudrait un état stratége vision juste ch intérés je P que vous alleztisfaire de résultat par que on gagam pouruger investissement dans les renouvelables je vous dis comme ça parce que comme vous saz vous verrez l’ que ça
Donnera mais mais mais en même temps euh je crois qu’ il y a quelque chose qui est important c’est de se dire qu’on se compare c’est c’est en fait l’école ça ne ser jamais et on regarde t ceux d’un secteur et nous-même on se compare avec nos concurrents de chacun de ces
Secteurs alors avant ça ét le pétrro et gaz aujourd’hui on se compare dans des renouvlaabl il y a eu un classement à la fin du mois de décembre dernier tout le monde attendit un classement des plus grands développeurs de solire au monde et tot énergie P Mo j’en suis F j’esèi
Tot énergie numéro 1 du développement du solaire au monde le deè derrière nous deè indien ne fait que la moitié vous dites en fait maintenant on a une pression ger notre position et regarder qui sont ceux qui sont derrière pour y arriver on y est arrivé on est français
On est dans0 pays France on a réussi à produire le plus on a aujourd’hui 2,5 GW projet sol en attente de permis c’est à peu près de réacteur nucléaire bloqué parce qu’on va TR fois moins vite que auxtats-unis de FO Allemagne ça aussi c’est que suivons nos indicateurs
Regardons comparonsnous et soyons fi de ce qu’on arrive à faire parce qu’on est conscient de nos défauts parce qu’on est conscient de faiblesses zc marché deénergie en France au milieu de quoi ma carrière il y a 35 ans un grand président de qui esté au ctire
Deit à l’épo unt fort et un opérateur public de référence fort aussi compé auourd’ui 3 plus on est dans un payage un peu différentutre ça peut-être faire confiance au marché entrepris indicateurs au citoy je pense que de problèmes est entre les deux on a la nostalgie de
Laure très efficace très forte hier on n pas complètement dans un fonctionnement de marché et dans cette entre deux on est dans la zone de tous les risques parce que dans les autres pays européens les mutations on é fa donc les compétiteurs de total de T les énerg
Français se retrouent dans un autre paysage pas génération libre mais peutêtreir pour qu’on parle de ces sujets vra compétition peut amener à envoyer des bons indicateurs on encore dans le rtro rétroviseur et puis on pas pas une forme parfois d’ut pe ça Mo je voz journalistussi alors pour faire un cocorico sera
Pasj changera ou de faire tout à l’heure réagir aussi je suis totalement d’accord avecich sur le fait que levier de transition environnemental il est chez les entreprises beaucoup c’est vraiment une opportunité à tê priv je suis j’accompagne les entreprise dans le transition environnementale en tantinvestisseur et il y a des
Opportunités monumentales dans la transition environnementale je pense que le rôle de l’État autour de ça il est aussi de donner un cadre stable fiable et simple et et prévisible et ça c’est vraiment il y a vraiment beaucoup plus de besoin dans les entreprises de ça que d’avoir des subventions des mécanismes
Des machin des trucs inventés par c’est absolument essentiel complètement d’accord avecus c’est vraiment avoir une stabilité et une logique de simplification administrative il y a eu un exemple sur sur la loi sur l’agrivoltaïsme sur le fait qu’on s’est aperçu finalement que en fait on pouvait mettre des panneaux photovoltaïques sur
Des sur des champs effectivement et permettit à la fois bénéfici pour la particulture et pour production et c’est pass au Parlement mais il y a eu des une complexification et un alourdissement des procédures et de la loi et des contraintes autour de ça on ralentit en fait la transition environnementale à
Cause de contraintte de Contra rglementaires peut-être un point aussi sur les subventions moi je suis pas un grand fan des subventions pourquoi parce que assez souvent c’est décidé d’en haut ça ne laisse pas forcément le choix en local et et vous avez finalement un surcoup qui est très fort sur la
Transition environnementale aujourd’hui le plan français de de transition environnementale il est il valué à 66 milliards pour un gain de 138 millions de tonnes ça coûte environ 480 € par tonne d’investissement public pour pour pour pour mettre en NRE ça en fait c’est assez cher et et c’est lié au fait qu’on
A choisi d’abord de dire bah on va décarboner tel secteur tel secteur tel secteur et ensuite on s’est posé la question de savoir combien ça coûte et en fait en fonction des leviers ça coûte entre 10 20 € la tonne et jusqu’à 1000
Plus de 2000 € la tonne et on est on n pas on n pas parti de du coup en se disant mais où est-ce que c’est le moins cher où est-ce qu’on va mettre l’effort pour que ce soit le moins cher il y a d’autres endroits où c’est un peu cher
Parfois les souvent les technologies évolue ce qui est cher un jour les pas lendemain en 2008 on a mis en place un plan solaire au grenal de l’environnement ça coûta extrêmement cher on en pie encore aujourd’hui le le le coût sous forme d’une taxe sur la facture d’électricité et ça c’est le
Coût de 2 ans où on a essayé de développer le solaire alors que la technologie n’était pas mûre aujourd’hui on fait en quelques semaines ce qu’on a fait en 2 ans à l’époque pour un cût bien moindre pour un cûp à fait derisoire donc il faut aussi sentir le
Rythme de l’évolution des technologies il y a il y a des subventions qui arrivent trop tôt parce qu’elles sont beaucoup trop cheres aujourd’hui subvention un véhicule électrique 700 € la tonne de carbone économisé est-ce que c’est un bon usage de l’argent public point d’interrogation donc donc l’idée
C’est vraiment de de de partir de façon sont très rationnels de combien ça coûte et d’allouer les moyens sur les les les ce que les anglesaxons appellent les low hanging food donc les fruits les plus accessibles c’està-dire les mesures les moins chères pour décarbonés et ça c’est effectivement fait beaucoup plus
Facilement via une taxe que par une subvention vous l’avez dit il y a des choses qui partent d’en haut à la française et vous Isabelle Patrier vous dites si j’ai bien compris si je vous suis bien vous dites faudra d’abord savoir ça part d’en haut mais identifier
Les besoins savoir on peut pas faire tomber quelque chose d’en haut sans ça paraî peut-être évident mais on est dans un marché en fait on est dans un marché où qu’on soit on est dans un marché euh je rejoins ça les les subventions ça des limites c’est surtout que dans un monde
Où on est à des frontières proches quand on vous êtes en France en plus euh je vais vous donner un exemple euh on vient de vendre l’année dernière toutes nos stations services en Europe il nous reste plus que le réseau de stations servic en France hein puisque
Euh à terme l’Union européenne a décidé qu’en 2035 il y aurait plus de véhicule thermique donc nous on sort du réseau de station service il nous reste celle de notre pays parce qu’on est français c’est tout on a vendu 3 milliards et demi notamment on est sorti d’Allemagne ces 3
Milliards on les a réinvestis en Allemagne en répondant à un appel d’offre sur de l’éolien en mer en Allemagne pourquoi en Allemagne mais parce qu’en fait en Allemagne vous allez beaucoup plus vite qu’en France par exemple parce que une partie de l’électricité que vous allez produire avec votre champ éolien elle va vous
Appartenir alors qu’en France elle appartient à l’État donc est-ce que une entreprise privée comme total energy a intérêt à être une régie juste de fabrication d’un champ éolien offshore peut-être pas parce que les garanties qu’on vous demande pour faire un champ éolien offshore en Allemagne c’est deux fois moins qu’en France donc vous
Sécurisez du et vous immobil iser des fonds deux fois plus importants en France qu’en Allemagne donc évidemment vous regardez et puis parce que vous avez un système qui va vous permettre de suivre l’inflation de de pouvoir vous adapter sur vos prix je regardais l’autre jour un communiqué de presse
Qu’on a fait la semaine dernière il est assez intéressant ce communiqué de presse parce que pour la première fois dans un communiqué de presse on explique que l’inflation en aux États-Unis sera prise en compte dans le projet de 20 ans d’un champ éolien offshore que l’IRA viendra réduire de 30 % en crédit
D’impôt les investissement que nous faisons pour les accompagner bah en fait c’est exactement ça donc en fait la visibilité que nous avons on l’a sur 20 ans le montant est est prêt il est dans le contrat tout est organisé pour nous donner cette visibilité encore une fois je pense qu’il faut donner une
Visibilité aux gens il je pense il faut raisonner économie de marché c’est très bien que les États fixe des obligations de limitation de CO2 il faut absolument abotre ce CO2 et laissons les industriels et les entreprises faire les investissements pour atteindre ces objectifs en les incitant à les
Atteindre et en les incitant à investir dans les pays dans lesquels on veut qu’elles investissent d’ merci alors est-ce que dans le public de ce côté-là ou de ce côté-là comme ça fait vraiment penser au Parlement britannique est-ce qu’il y a des réactions ou des questions mais quand je dis questions ça vraiment
Question hein parce que parfois c’est ah il faud peut-être qu’on éclaire davantage alors à moins de faire un petit sprint on va essayer de faire venir un micro sauf si vous avez une ah voilà monsieur arrive en courant je vous demande de vous présenter et de grâce vraiment une
Question on a plus beaucoup de temps bonjour Merci Alban Godard je vais faire juste deux petites remarques pour expliquer ma question la première c’est que j’ai l’impression qu’on mélange quand même pas mal de choses dans sur notamment sur le marché européen il y a quand même trois types quand on parle de
De marché du CO2 il y a les quotas d’émission la taxe carbone et la compensation carbone et les prix sur ces différentes entités sont très différentes notamment alors j’ai eu la chance de travailler avec Total notamment les prix qui sont annoncés sont pas les mêmes quand on parle de
Compensation carbone donc on parle de la manière dont on dont on fixe le prix du carbone en interne et donc je pense que une réflexion sur la comment est-ce qu’on assure une espèce de cohérence entre ces différents prix serait serait fondamental deuxième remarque vous avez beaucoup parlé de qui va amener ma
Question vous avez beaucoup parlé de la la possibilité de créer un dividende carbone alors sachez que depuis l’année dernière il existe ça s’appelle le climate dividend c’est une initiative qui a été lancée notamment par mirova enfin des acteurs équivalents ou laadem et l’idée est justement de pouvoir montrer les effets positifs au-delà d’un
Bilan carbone les effets positifs d’une projet ou d’une entreprise sur sur le carbone comme sur le climat comme comme un dividende financier ça amène à ma question en fait l’intérêt du du climate dividends c’est que il n’est pas financiarisé c’est-à-dire que ce n’est pas un prix qui est mis ce n’est pas un
Dividende financier c’est un dividende carbone qui est non financiarisé quand on voit que le prix de la tonne l’année dernière il évolué entre 1 centime de dollars et 154 centimes de dollars on voit bien et on se dit bien que un prix de 1 centimes la tonne c’est pas la même
Chose qu’un prix de 150 dollars la tonne vous l’avez très bien dit on a des tonnes qui sont très différentes est-ce qu’on a’urait pas intérêt à ne pas finanariser ces ces ces ces éléments et créer d’autres systèmes de mesure qui ne soit pas financiarisé et mesuré uniquement sur le dollar ou l’euro une
Première réponse de Monsieur olivot en quelques secondes si on peut alors dans quelques secondes oui donc il y a plusieurs effectivement plusieurs éléments dans votre question il y a d’abord l’élément de la convergence des différents systèmes carbon et ça je suis tout à fait d’accord avec vous il y a
Besoin d’avoir une convergence aujourd’hui il y a plusieurs systèmes il un système qui s’appelle le système ets qui est un système de quota d’émission et c’est ce qui ce qui aboutit en fait donc on on régule par les volumes ce qui aboutit à un prix variable et le système
De taxe c’est plutôt une régulation par les prix avec des volumes variables donc effectivement sans rentrer dans la technique il y a il y a besoin d’harmoniser clairement ce ce type de de de de de de taxation ENF en tout cas de de mécanisme de régularisation
Euh donc effectivement on a pas mal de travail sur trouver un un système qui fasse converger certaines taxes carbone qui existent en Suède c’est 120 € la tonne en France il y a une taxe carbone qui existe toujours qui a été gelé avec les G zone mais qui 45,60 la tonne avec ces
Systèmes de de quota donc il y a clairement un énorme travail de de de d’harmonisation et de synchronisation sur la question de la redistribution je pense que c’est pour le coup très important que le dividende soit financiérisé l’idée c’est vraiment de dire on capte une alors ça ça dépend
Effectivement des mécanismes qu’ utilise mais l’idée c’est si vous avez une recette fiscale qui est qui est perçu par l’État ou l’Europe elle doit être intégralement redistribué et ça c’est la seule façon de traiter le 4è nœud du problème que Edouard mentionnait qui est le le
L’impact sur le pouvoir d’achat ou le le premier je sais plus donc l’impact sur le pouvoir d’achat vous neutralisez collectivement l’impact sur le pouvoir d’achat si vous redistribuez l’intégralité des recettes et c’est pour moi un élément essentiel d’acceptabilité vous pouvez pas mettre en place un système de taxe carbone si vous ne
Redonnez pas tout et inversement si vous redonnez tout ça devient acceptable de se dire bah finalement l’assiette de la taxe augmente puisque certes je vais payer un peu plus mais de l’autre côté je vais aussi recevoir un peu plus et donc on accentue l’écart entre ceux qui
Pollu beaucoup et ceux qui ceux qui pollu peu donc ça je pense que c’est au contraire très important que le le dividend de carbone qui est pas la même chose que ce que vous décrivez vous comme divid carbone effectivement c’est le même nom mais mais c’est pas la même
Chose que ce dividende là qui est finalement la redistribution des recettes de la taxe carbone c’est très important que soit effectivement financiarisé pour les personnes qui voudraient en savoir plus on peut aller sur votre site alors on n’ pas encore sorti notre rapport mais mais vous pouvez attendre avec impatience notre
Notre rapport vous abonnez une notre page hyper intéressant a sur plein de choses euh à quelle durée dans combien de temps euh dans quelques semaines temps voilà il y a un peu de voilà aussi des éléments sur le site de confrontation au pluriel Europe alors je rappelle qu’il y a des stands dans
L’Espace Agora il y a un espace librairie il y a des stands si vous n’êtes pas déjà allés je vous encourage moi j’y suis allé j’ai appris plein de choses j’ai eu envie de m’inscrire un peu à tous les il y a tellement de de diversité de sensibilité voilà avant que
Vous ne partiez Isabel Patrier j’ai voilà attention ma montre on y est presque ce matin des des intervenants sont sortis en disant j’ai franchi un palier dans ma réflexion sur ce sujet et c’était le c’est le but de ces rencontres des Sablons c’est qu’on voilà on fasse avancer le chmilblic comme on
Disait autrefois qu’est-ce que vous avez appris aujourd’hui et qu’est-ce qui va à la limite vous rend renforcé dans votre activité de tous les jours par rapport à ce qu’on vient de dire mais je crois que ce que je et je je reviens sur ce qui a été dit en introduction de cette table
Ronde ce qui est intéressant c’est de confronter des idées nous on a un vécu qui est un vécu terrain d’industriel d’entreprise dans des économies de marché un peu partout sur la planète et on confronte des idées avec ceux qui voient un peu tout le monde dont nous
Mais pas queux et et je crois que ça permet de cheminer merci encore pour l’organisation de ces débats parce que finalement en amont de la préparation de cette table ronde on a échangé pas mal d’idées et je pense que ça va faire son chemin chez vous aussi d’ailleurs qui
Qui écoutez tout public parce que évidemment quand on dit zéro émission net en 2050 ensemble avec la société c’est ensemble avec la société et ensemble avec sa société c’est avec des gens qui ont dévécu des expériences et des idées qui sont pas forcément les mêmes que les nôtres mais en fait c’est
Ensemble qu’on progresse et c’est comme ça qu’on atteindra nos objectifs et nos ambitions donc un grand merci pour avoir organisé ces débats je pense que tous les sujets alimentent nos réflexions aliment la façon dont on les aborde et dont on aborde nous-même des projets qui sont dans la réalité de leurs
Investissements de leurs financement de combien il coûtent et de en combien de temps on est capable de de les réalisé et qu’est-ce qu’ils vont avoir comme impact d’abattage de ce CO2 qu’il faut qu’on abatte tous collectivement puisque c’était le thème de cette table ronde décarbonés donc les Fing tank c’est pas
Seulement des des organisations qui réfléchissent c’est aussi de l’action quelque part puisque il pousse il vous pousse à agir encore plus en fait il nous pousse à essayer de trouver les meilleurs moyens pour tous les axes qui pèsent sur notre environnement sur les états sur les réglementations sur les
Taxations sur les subventions à à trouver le bon équilibre toutes est questions d’équilibre toujours merci on termine sur c’est le mot de la fin l’équilibre l’équilibre alors justement pour rester dans l’équilibre on va continuer à vous donner des information publique spectateur spectatrice par le site par différents billets des synthèses grâce à
À Maxime qui est là et toutes sortes d’informations sur les f tank le vôtre confrontation Europe le vôtre génération liv évidemment ce que vous allez proposer bientôt je voulais avoir un scoop mais je sens que je vais l’avoir peut-être après merci beaucoup pour vos participation et à vous aussi et à vous aussi
[Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] est-ce que ça marche c’est bon alors on peut attaquer peut y aller souveraineté industrielle mythe ou réalité pour la France de demain vaste sujet pour parler de de cette pour aborder cette question pour y répondre
Est-ce qu’on y répondra mais en tout cas pour essayer d’y répondre et donner des pistes surtout on le voit depuis ce matin ce qui est intéressant c’est les pistes qui sont données même si c’est pas toujours facile après la l’action mais en tout cas on va réfléchir ensemble et pour réfléchir d’abord
Romain schwezer de Square management va nous faire une présentation de du sujet en fait pas trop longue on est toujours pris en fait c’est comme un coureur un coureur de marathon voilà il faut qu’on on vérifie à chaque faut qu’on fasse attention donc je vous laisse d’abord planter le décor et après
Je vous présente les les acteurs là il n’y a c’est les acteurs il y a pas d’actrices les acteurs du débat très bien bonjour à tous alors l’avantage de passer en dernier c’est effectivement un certain nombre des des éléments de mon propos introductif ont déjà été évoqués euh pour rentrer dans
Le sujet moi j’ai décidé de partir un peu en négatif en en considérant les effets de la désindustrialisation qu’a connu la France depuis disons quatre ou 5 décennies maintenant je vois quatre points qui sans être exhaustif sont peut-être des points saillants euh c’est une conséquence du moins la première
C’est la perte d’indépendance vis-à-vis de certaines productions dont on a pu expérimenter notamment au cours de covid à travers l’affaire des masques euh les conséquences or si la souveraineté industrielle n’a rien à voir avec une forme d’autarcie il s’agit très certainement au moins de de choisir nos dépendances plutôt que de les subir
La seconde conséquence de la désindustrialisation dirais-je c’est la conséquence sociales on sait que si le territoire n’a pas été touché de façon uniforme certaines régions ont au moins souffert grandement de cette partielà réindustrialiser ou envisager une forme de réindustrialisation c’est peut-être donner ir à une partie des populations
Qui ont été touché par ces ces questions là la troisième c’est relativement à la question de la création de valeur sur notre territoire on reste avec une balance commerciale déficitaire en France s’il existe évidemment une multiplicité de canaux de création de valeur l’industrie en est une et ça
Permettrait peut-être de de résoudre en partie cette question la 4è enfin qui est peut-être la plus récente mais en même temps la plus urgente au égard à la à la crise à laquelle on on fait aujourd’hui face c’est euh la reprise la la question écologique évidemment c’està-d qu’en ortant massivement tant des produits
Finis que des produits semi-finis on se rend dépendant des trajectoires carbones des pays desquels on importe les ces produits tout en nous-même se fixant un certain nombre d’objectifs particulièrement ambitieux euh or le sibam qui va très prochainement entrer en ou le macf pour parler en en en bon français qui va qui
Va très prochainement entrer en vigueur permettra sans doute de jeter une lumière crue sur ces questions la Bonne Nouvelle dirais-je c’est qu’il semble émerger une forme de consensus à propos de ces questions au moins sur la nécessité d’envisager une forme de réindustrialisation et si je dis une forme c’est précisément parce que la
Forme elle-même souffre d’un défaut de consensus un peu infiniment plus plus délicat à résoudre euh j’ai et ce d’autant plus qu’on dispose d’un certain nombre d’expériences historiques récentes euh qui montre que la tâche n’est pas forcément aisée et peut dépasser la simple volonté politique j’ai en tête les étatsgénéraux de l’industrie de 2009
Il me semble euh les 34 plans du ministère du redressement productif d’ bbourg de 2012 ou plus récemment les 54 milliards qui ont été mis sur la table et qui pour l’instant forcé de constater ne sont jamais traduits par un rebond massif de l’industrie dans l’économie française euh aussi sans doute va-t-il falloir
Envisager la question à travers les obstacles à la auxquels la France fait face en la mat ti j’en vois deux la première c’est que la désindustrialisation en France n’a pas forcément été synonyme uniquement de fermeture de sites industriel ça a été également la synonyme d’une forme de perte de savoir-faire d’une perte d’une
Forme de culture industrielle et dirais-je même d’une forme de d’habitude de cohabitation avec l’industrie et les risques qu’elle peut engendrer et cetera je pense à tous les phénomènes Nimbi dès qu’il est question de rouvrir des mines en France et cetera voilà pour les problèmes interne ces problèmes internes
Pourront trouver un certain nombre de solutions moi je pense en particulier à une revalorisation notamment du travail manuel qui peut-être en France plus qu’ailleurs je pense à l’Allemagne où le travail manuel est peut-être plus valorisé une forme de revalorisation de ce cette forme de travail je pense à à
Renouer avec une certaine forme de temps long dans en matière d’investissement euh voilà pour la la catégorie des des problèmes internes auxquels on doit faire face la seconde catégorie externe cette fois-ci a été largement évoqué dans les débats précédents c’est évidemment la la la direction dans laquelle on semble se
Diriger à présent cette forme de régionalisation de la production par grand bloc Asie États-Unis et cetera et ce d’autant que ces grands blocs semblent sê dotter d’outils particulièrement efficac le l’ination reduction Act a été évoqué précédemment il y a le plan également made in China 25 qui est en route euh et
Ce d’autant que ces grands blocs ont à peine dissimulé euh ou alors très mal leur volonté d’utiliser l’Union européenne comme débouché au moins partiel à leur production euh donc dans ces conditions problèmes internes problèmes externes je vous pose la question et je lance le débat euh la réindustrialisation et la souveraineté
Industrielle est-ce un mythe ou une réalité pour la France de demain merci Romain merci Romain pour donc je pour parler de ce sujet donc je vous présente rapidement ils peuvent même se présenter d’ailleurs romain Alexandre mansino donc vous représentez le le Fing tank le cercle Orion est-ce que c’est exagéré de dire
Que vous êtes un peu le porte-parole ou le porte-voix la jeune génération sans sans faire c’est ça Orion oui oui c’est ça alors le cercle orion est un est un f tank effectivement de de jeunes et de moins jeune puisque nous avons une nous sommes intergénérationnel nous avons des
Combat signature que nous portons dans le débat public parmi lesquelles la souveraineté l’industrie en font partie mais oui effectivement je crois qu’on peut dire qu’on est un collectif de jeunes mais je je je défends vraiment ardemment le l’intergénérationnel parce que je crois vraiment que le le côté le
Le partage est absolument essentiel et vous êtes mouche du coche hein vous n’hésitez pas à les ah ben on essaie effectivement de de mettre de pointer du doigt les les les les les les sujets qui comptent et de avec son son langue de bois donc on essaie effectivement de
D’avoir un langage de vérité mais d’apporter toujours des solutions concrètes et tangibles aux solutions quefin aux problèmes que nous que nous pointons du doigt Jonas Adad vous êtes avocat vous êtes avocat oui voilà oui je le suis et oui vous l’êtes et moi je suis journaliste alors prof les plus détestés de de
France avec les politiques he oui oui c’est vrai bon on ira boire un verre après alors conseil régional de Normandie mais vous êtes aujourd’hui vous êtes au titre de vous êtes présent au titre de vous représentez vous êtes présid c’est quoi le titre fondation concordprésident ou coprésident coprésident de la Fondation Concord donc
Qui fait des propositions je suis allé voir sur votre site des propositions assez concrètes notamment sur le la souveraineté européenne dans les paiements c’est assez technique je me suis plongé dedans je suis pas sûr d’avoir tout compris mais ça l’air voilà c’est au moins c’est c’est du concret
C’est pas du blab bla bla comme on disait dans le dans la rencontre précédente je développerai peut-être justement sur le sujet mitéalité mais juste pour vous dire une chose c’est que à la Fondation la seule chose qu’on voit c’est que pendant des années s on a beaucoup prêché sur le la question
Deindustrie et il y a 10 15 ans si on fait un peu d’histoire économique encore cette version de la réindustrialisation était perçue comme quelque chose d’assez ringare je dois vous le dire parce que toutes les écoles de commerce cell que j’ai fait celle que un certain nombre
D’entre vous ont pu faire étai sur la théorie du fabless le fait de casser les chaînes de valeur parce que c’était formidable et cetera et en fait on est en train de devenir vintage voyez il y a une forme de de bascule qui est en train de s’opérer et je vous expliquerai
Pourquoi parce qu’en fait les crises qui ont été traversées font que ce qui en réalité était un myth c’està-dire la possibilité d’avoir une France qui soit totalement désindustrialisée devient une réalité c’est-à-dire qu’on a plein de crise d’accord Olivier redouè vous êtes directeur des études de Rex code comment
On dit Rex code oui tout à fait Rex code qui a toute une histoire he j’ai j’ai regardé ça remonte à voilà il y a eu des des rachats des fusionssolument c’était un peu pour challer je encore un mot à la mode pour challenger l’INC à l’époque
Et vous êtes un peu l’héritier de tout ça tout à fait alors ex C codes c’est trois métiers dans un institut d’études au service des entreprises la conjoncture le le suivi c’est son métier originel c’est-à-dire prévoir et des entreprises à appréhender et prévoir leur environnement économique euh les
Études de plus économiqu donc ça c’est quelque chose qui est venu un peu plus tard euh c’est participer au débat public c’est quelque chose qui date des années 80 et puis un peu plus récemment on a mis mis en place un pôle d’analyse des politiques de croissance et de décarbonation c’està-dire comment
Concilier croissance et transition écologique d’ord alors comme pour tout à l’heure face à vous et mais avec vous donc nous avons un dirigeant d’entreprise donc Philippe berterotier vous êtes directeur général de je vous laisse vous présenter c’est plus sympathique finalement je vous laisse vous présenter oui Philippe
Berteroutière je suis PDG de GTT qui est une entreprise qui est un groupe qui conçoit les métagers donc les navires qui transportent le GNL pour le monde entier essentiellement construit en Corée et en Chine qui est aussi une entreprise qui fabrique des électrolyseurs qui est la seule qui aujourd’hui en France construit des
Électrolyseurs et puis enfin qui travaille énormément dans les solutions digitales pour améliorer l’efficacité des navires alors messieurs les représentants des f tank on va d’abord commencer par vous et vous choisissez votre ordre de passage mais myth ou réalité on ça fait penser un peu un devoir de d’économie on pourrait passer beaucoup
De temps dessus et si on a bien suivi romain il y a déjà des formes de réalité quand même et c’est plus comme vous disiez comme vous disiez c’est plus réservé à certains la souveraineté quelque chose de d’asbide ou de traditionnel ou de c’est vraiment surtout depuis le on pourrait dire
Depuis le covid voilà qui est-ce qui commencer ben vous avez le micro Alexandre voilà qu’est-ce que ça vous inspire ce sujet oui alors vous avez raison on est clairement dans un changement de paradigme c’est-à-dire que avant le covid parler de souveraineté c’était très vite perçu comme étant comme étant
Radical et on était très vite étiqueté dans dans le le le dans les chiquier politique aujourd’hui on voit très bien que la réalité s’impose à nous et que par conséquent aujourd’hui c’est un terme très à la mode si je dire euh pas plus tard qu’enfin le dernier gouvernement avait je crois trois
Ministères qui comportaient le le nom de souveraineté dans l’appellation exacte de de de de dein du ministère donc on voit bien que c’est un que c’est un sujet qui qui s’impose à tous qui s’impose pour la France qui s’impose pour pour l’Europe même si parler de souveraineté européenne est un peu est
Un peu déplacé moi je parleis plus de d’autonomie stratégique mais je crois qu’effectivement aujourd’hui depuis le covid de puis la guerre également puisque le retour du tragique en Europe le retour de la guerre on l’a vu en Ukraine ce qui se passe dans le monde la recomposition de la puissance dans le
Monde et bien nous impose et bien de de réaffirmer notre indépendance de sécuriser nos gênes de valeur et et interroge en réalité ce qui fait ce qui fait ce qui fait la Nation ce qui fait ce qui fait notre indépendance qui fait notre souveraineté et donc oui pour
Répondre à votre question je crois que c’est un on est dans un changement de paradigme on est dans un dans une prise de conscience dans un réel élan de lucidité mais tout tout reste encore à faire je est-ce qu’on est à la croisée des chemins qu’est-ce qui peut vous
Rendre sur ce sujet optimiste pour qu’on sorte des débats il y a un camp face à un autre voilà quel est votre sentiment vous faites vous prenez beaucoup de positions là-dessus vous faites beaucoup de chose qu’est-ce qui voilà dans dans votre activité parce que vous êtes à la
Fois avocat élu F tank qu’est-ce qui peut vous rendre optimiste est-ce que ça bouge vraiment alors d’abord on peut pas se payer le luxe du pessimisme c’est simple par que les résultats sont concrets en quelques décennies on est passé d’un des pays les plus industrialisés
D’Europe à un pays je sais pas si toute la salle connaît cette statistique on est au même niveau d’industrialisation que la Grèce ok donc on est en dessous de 10 % du PIB qui est drivé par l’industrie alors vous avez des régions qui s’en sortent bien
La Normandie est à 20 % auverg ronalp est à aux alentours de de 20 % mais au global sur le pays on est tombé à 10 % donc on peut pas se payer le luxe du pessimisme deuxièmement et en quoi on ne peut pas espayer le luxe du pessimisme
C’est que en fait les mouvements qui ont provoqué C les mouvements économiques la théorie économique je je vous disais je vous parlais tout à l’heure du fabless je connais plus personne qui aujourd’hui va vous dire faut tout délocaliser heureusement cette vision est est tombée à l’eau mais en revanche pendant ce
Temps-là bah le monde ne nous a pas attendu donc nous nous avons connu la désindustrialisation on a eu la vague de numérisation qui n’a pas été prise notamment dans la production de nos outils industriels sauf par des gens qui ont réussi à le faire et enfin troisième vague qu’on doit maintenant
Gérer c’est l’émergence du travail indépendant et du rapport au travail donc même si on veut réindustrialiser comment on fait pour que des gens acceptent de venir travailler dans l’industrie puisque aujourd’hui même les gens qui réindustrialisent vous disent je cherche des gens et ils ont du mal à recruter c’est ça le par paradoxe
Aujourd’hui c’est-à-dire en gros non seulement il faut qu’on si pour reprendre un terme qui a été lisé on réarme économiquement sur l’industrie mais on réarme aussi les gens qui soient prêt à revenir rebosser dans les usines quel que soit le niveau et j’en terminerai par là par rapport à ça pour
Vous expliquer que en fait encore une fois on peut pas se payer le luxe du pessimisme parce que si on regarde bien les trois grandes crises qui ont connu dans ce ce qu’on considère maintenant comme étant un septena depuis 5 + 2 ans en fait pour moi alors c’est une analyse
Qui est peut-être vu du petit bout de la lorgette elles sont toutes liées à l’industrie la première crise même si on regarde ça avec ce prisme là les gilets jaunes pour nous en tout cas au sein de la Fondation Concorde c’est une crise qui est profondément liée à l’industrie
Je je vous donne notre théorie elle vaut ce qu’elle vaut lorsque dans chaque ville de Tal moyenne vous aviez une petite industrie lorsqu’on était à 20 % du PIB qui était industriel et bien ça faisait vivre autour le restaurant il y avait forcément le service public et
Vous avez aviez pas tous les matins à faire 1 heure en bagnole allere 1 heure en bagnole retour il y avait le SECC vertueux autour donc en réalité vous n’aviez pas le même impact sur vous que pouvait avoir l’augmentation de l’essence crise 1 gilet jaune crise 2
Covid on en a parlé je pense qu’on est tous d’accord sur le fait que la désindustrialisation nous a tapé plus fort suite au covid et on en parlera peut-être tout à l’heure aussi la crise de l’agriculture et j’en reviens à tout à l’heure j’étais en Normandie c’était
Pas non plus que la crise de la production agricole la crise majeure c’est la crise de la transformation agricole aujourd’hui la plupart de nos produits même si nous produisons pas mal d’un point de vue agricole sont de plus en plus transformés à l’extérieur on ne transforme plus les les les bœfs on a
Quasiment plus d’abattoir je pourrais lier ça et donc en fait là un abattoir c’est pas de l’agriculture c’est un maillon de la chaîne industrielle et donc encore une fois cette cette crise et il a à la désindustrialisation ce qui montre bien que là où il y avait un myth de
Désindustrialisation le mur de la réalité c’est que toutes les crises de ce septa sont lié à la désindustrial isation merci Olivier Redou c’est quelque chose que vous mesurez à travers vos études vous avez peut-être même une étude qui va sortir que vous pourriez annoncer pour les en fait elle vient de
Sortir hier effectivement alors avec ces codes vous nous avez comparer à l’INC en fait nous n’oserons pas nous prétendons pas du tout challenger l’INC loin de là nous en sommes au contraire de très grands utilisateurs et admirateurs de ceux qui produisent peut-être sur pour venir sur votre questionnement
C’està-dire une allusion à Raymond bar qui avait dit à lin c’est très bien mais c’est bien qu’il est aussi un institut privé voilà ce soit mixte effectivement de ce point de vue là mais mais les temps ont changé lin aussi c’est muscé euh pour revenir sur votre question c’est-à-dire réindustriisation
Myouralité moi je répondrai pas un troisè mot qui est défi euh effectivement nous avons sorti il y a pas plus tard qu’hier notre rapport annuel sur sur la compétitivité et et et qu’est-ce qu’on voit on voit déjà alors pour compléter les le diagnosti on on fait mes deux collègues la la
Désindustrialisation c’est d’abord l’attrition de la base industrielle française au niveau européen ça se mesure quoi ça se mesure en part de la France des exportations européennes en part de la France dans l’emploi industriel européen en parle de la France de la valeur ajoutée industrielle européenne et donc on a tout un tas
D’indicateurs qui sur longue longue période 20 ans 30 ans montre que la France a une forme d’attrition euh le consensus en faveur de de l’industrie il date déjà d’une petite dizaine d’années il a pris forme il s’est musclé c’est le rapport Galois c’est le pacte responsabilité ce sont les baisses
D’impôts de production et effectivement on a fait beaucoup d’efforts financiers aussi politique en terme de réforme est-ce qu’on voit la réindustrialisation on voit plutôt une stabilisation on voit pas encore de rebond et c’est pour ça que c’est un vrai défi parce que cette fenêtre de consensus favorable à
L’industrie on voit bien que tout un tas de pour tout un tas de raisons un risque en tout cas de se fermer on voit sur on prend les intentions d’investissement à l’étranger on a des signes qui sont plus modéré que dans les années précédentes et on n pas encore complètement amorcé
Une trajectoire de rebond on a stoppé l’hémorragie mais pour se redresser il faut encore sans doute faire beaucoup d’effort monsieur Berte rtière la est-ce que ça vous inspire ce cette première partie d’échange alors effectivement la réindustrialisation on en parle depuis plus longtemps plus longtemps que la souveraineté et c’est c’est une
Préoccupation qui remonte à à la fermeture de nombreuses usines on a pris conscience il y a une dizaine d’années qu’il fallait réagir il y a un début de de remontée puisque il y a 100000 emplois industriels de plus euh c’est très peu he par rapport au nombre
D’emplois en France on parle de 0,4 % des emplois il y a 100 usines en plus c’est aussi très peu mais il y a le début d’une remontée maintenant est-ce que c’est un début ou est-ce que c’est un petit sursaut avant dans la dans une continuité d’une d’une d’une descente et
Il faut forc de constater que les impôts de production qui ont été réduits mais pas suffisamment ils sont encore toujours extrêmement élevés et par par exemple par rapport à l’Allemagne ils sont de l’re de quatre fois plus élevés en France qu’en allem euh le le coût du travail en France
C’est quelque chose d’incroyable c’est-à-dire que il pèse énormément sur les entreprises et les salariés ont le sentiment d’être très mal payé donc tout le monde est très mécontent sur ce sujet là c’est évidemment le poids des charges sociales qui est considérable en France mais qui est extrêmement frustrant pour
Tout le monde et qui empêche un dialogue social positif puisque on ne sait pas comment résoudre ce problème entre partenaires sociaux voilà et puis il y a un autre indicateur qui lui est catastrophique c’est que le déficit commercial hors énergie continue à se dégrader et donc nous ne gagnons pas de
Part de marché malgré ces quelques usines de plus malgré ces emplois industriels de plus donc il y a des des efforts considérables j’en suis l’entreprise que je dirige en est le bénéficiaire par exemple sur le plan hydrogène il y a les plans sectoriel mais si on veut vraiment réindustrialiser massivement il faut
Pouvoir s’attaquer à ces sujets là à ces trois sujets là et je dirais en particulier à l’attractivité du des métiers industriels alors l’attractivité des métiers industriels c’est des beaux métiers mais il faut que on puisse on puisse y trouver son intérêt c’est-à-dire qu’il puisse plusiss gagner
Plus dans ces métiers là donc c’est un véritable sujet de de de de revenus de temps de travail aussi puisque le temps de travail en France est toujours un problème même si c’est complètement tabou on parle des impôts de production on parle de des salaires mais le temps
De travail est un sujet dont on ne parle pas qui n’est pas sur la place publique et donc on ne voit pas comment les choses peuvent bouger si on ne parle pas de ça donc il faut pouvoir avancer et si on veut vraiment avancer sur ces sujets-là il faut pouvoir attaquer euh
L’ensemble de ces sujets parce que en fait le le le sujet est un peu bloqué aujourd’hui si vous faites quelque chose pour la réindustrialisation rapidement vous allez avoir des industriels qui vous disent B écoutez c’est très bien mais j’arrive pas à embouucher et c’est le cas de tous les industriels d’ailleurs
Euh ça a été dit euh et c’est vrai un peu partout euh en France donc il y a euh vraiment euh un certain nombre de curseurs qu’il faut pouvoir bouger peut-être sur le chômage peut-être sur les rémunérations euh de façon à pouvoir orienter beaucoup plus de personnes vers
Les métiers industriels qui pour moi d’ailleurs sont des métiers passionnants qui sont des métiers qui après quelques années peuvent beaucoup plus rémunérer euh qui ils sont des métiers qui forment euh voilà euh donc il y a un gros travail je suis tombé l’autre jour sur une un magazine newsletter disons qui
S’appelle matière première et qui montre tous les métiers modernes et d’avenir dans le monde industriel merci et je trouve ça devait être diffusé plus largement même dans les lycées parce que on voit que voilà il y a toujours cette image de l’industrie pour beaucoup de
Jeunes et ça m’a frappé cette je fais de la publicité mais voilà matière première monsieur Hadad vous avez publié une tribune sur le le travail ou en substance vous disiez on travaille moins en France bon et on peut faire le lien entre le travail et toutes ces questions c’est
Pas il y a pas la souveraineté ou l’industrialisation en soi c’est par rapport aux impôts aux taxes par rapport au temps de travail si vous voulez intervenir là-dessus alors pourquoi j’ai fait cette tribune il y a quelques mois parce qu’il y a une étude européenne qui est sortie qui fait référence en la
Matière sur les temps de travail et j’en avais marque que dans les colloques pas comme ici he évidemment dans d’autres colloques où les gens sont pas aussi brillants euh la grande tendance ce soit de dire c’est fini le temps de travail après le covid les gens on ont plus envie de
Bosser moi je crois pas du tout à ça je crois simplement que ce qui se passe c’est que on s’est tous mis dans un mythe qu’on allait travailler moins et qu’on allait être plus productif alors que la réalité européenne je parle au niveau européen c’est que on est encore
En train de décrocher en terme de temps de travail par rapport aux autres donc c’est ce qui était ce qui sortait de cette étude européenne qui monrait bien qu’on était encore parmi les pays qui travaillent je crois qu’on est avant-dernier en Europe en temps de travail mais pour la première fois ce
Qui me choquait beaucoup c’est qu’on perdait de la productivité tous les économistes même les économistes kénésiens donc vous voyez c’est pas des marxistes disaient oui c’est vrai on travaille moins mais notre temps de travail est plus productif or en réalité on voit bien dans cette étude que pour la première fois notre productivité
Décroit on a perdu 3 % en un an sur le temps de travail donc contrairement à toutes les idées reçu qui consiste à dire ah mais faut faut travailler moins parce que si vous proposez 32h ou la semaine des 4 jours à vos salariés vous
Allez voir ils vont revenir moi je ma ma conviction c’est que c’est l’exact opposé qu’il faut amener alors après ça veut pas dire que les gens veulent travailler de la même façon et pour reprendre un slogan de quelqu’un que cette ville a bien connu je pense que si
Vous ressortiez le travailler plus pour gagner plus aujourd’hui ce serait pas exactement dans la doctrine économique en revanche le fait de dire que le temps de travail il y a des choses qui sont incompressible je pense que c’est extrêmement important dans l’industrie il y a des choses qui sont
Pas télétravaillables et dans lequel on peut pas passer à 32 he et tant qu’on dira pas ça aussi dans le débat public plutôt que d’avoir que des gens qui ventent le droit à lappesse ben je pense qu’on s’en sortira pas je sur un article au Japon il y a une expérience dans
L’industrie de télétravail dans l’industrie alors c’est c’est le chef d’équipe qui à distance grâce à la robotisation peuvent travailler de chez eux dans par rapport à une usine j’ai trouvé ça très intérant si on a massivement robotisé oui sauf qu’on est très en retard sur la robotisation aussi
En France un autre sujet hein Alexandre oui je crois qu’il faut réfléchir collectivement sur les les les les causes pourquoi en sommes-nous arrivés là c’est qu’on l’a déjà un peu évoqué mais je crois qu’il faut quand même rappeler que nous avons tous collectivement pêché en France et en Europe depuis tant et tant
D’années et ce qui explique qu’aujourd’hui nous en sommes arrivés là et que nous nous nousous nous sommes contraints à faire ce constat de de de de de nécessaire réinducralisation et qu’ qu’on pointe vraiment le côté indépendance étatique pour précisément contrecarrer l’émergence d’autres puissances internationales comme comme
La la Chine d’un côté les États-Unis de de l’autre qui eux ont fait des choix différents d’année en année je crois que il faut d’abord euh euh s’accorder sur le le diagnostic et le le diagnostic consiste à dire que dans les années 80- 90 et bien l’Europe a fait des choix euh
Nous avions une suppression des doigts de douanes mais avec une absence d’homogénéisation fiscale sociale qui a fait qu’en réalité nous avions nous avons eu à l’époque un dumping social fiscal salarial qui a euh euh poussé nos salariés euh euh français euh entre autres vers d’autres pays qui avaient
Justement une main d’œuvre bon marché et donc je crois qu’il faut vraiment euh euh faire de la pédagogie sur les causes de euh de cette euh de cette problématique de de désindustrialisation euh au niveau européen c’est pareil parce que vous euh sous un tropisme juridique puisque à mes heures perdues
Je suis aussi avocat euh le droit de la concurrence euh typiquement euh ça ça a été un vrai frein alors même si les choses ont évolué on voit bien que l’échec de deun certain nombre de fusions en fusion acquisition à St sienmans il il y a quelques années sous prétexte que le
Sacroin droit de la concurrence P et parfaite nous empêcher de créer des mastodontes industriels européens par rapport à la Chine par rapport aux États-Unis qui eux ne se gênai pas précisément pour subventionner leurs industries nationales par des aides publiques en Chine ou en mettant en place un protectionisme intelligent aux
États unit et bien aujourd’hui nous en payons le prix donc je crois qu’il faut aussi euh et je suis d’accord avec ce qui a été dit hein mais peut-être repartir aussi de de la base précisément pour s’accorder sur les causes de cette désindustrialisation et pour maintenant y apporter des solutions je crois que
L’Europe a un vrai rôle à jouer dans son autonomie stratégique euh mais à travers un droit de la concurrence qui doit -être même si les choses ont un peu évolué depuis le covid euh mais avec notamment Thierry Breton qui qui a fort qui a fait en sorte de de de d’amincir
Si je puis dire un peu les les règles et et de les rendre un peu moins contraignantes pour nos industries mais néanmoins voilà je crois qu’il faut vraiment le droit à la concurrence européen typiquement je pose le débat je je mets le débat dans dans la place publicque parce que on l’a vu
Historiquement et c’est encore le cas cette techno une certaine forme dech technocratie européenne le le droit évidemment et c’est pas l’avocat qui va dire le contraire il est nécessaire pour réguler les rapports sociaux mais la règle la régulation ne doit pas se faire au détriment de l’innovation et je crois que nous avons
Pêché collectivement sur sur sur ce point ce qui nous empêche aujourd’hui même si les choses évoluent mais ce qui nous empêche d’avoir des des champions industriels mais encore une fois je ne suis pas pessimiste et tout reste à faire je crois que c’est c’est important de de s’accorder et vous Olivier
Rou oui peut-être je pourrais revenir sur sur la question du temps de travail c’est qu nous publions une étude aussi sur sur ce sujetl où nous examinons précisément la durée de travail effectivement pour pour pourlacer les choses un peu plus d’ haut la production de richesse et économie
C’est de la productivité et de la quantité de travail donc bon la productivité c’est ça obéit a pas mal de déterminants type la structure productive l’innovation les qualifications mais la quantité de travail c’est quelque chose de beaucoup plus quantitatif et la France se distingue par une quantité de travail
Globale euh plus faible que les autres pays donc c’est là aussi où on a notre déficit extérieur notre déficit public notre niveau de vie qui est plus bas que ceux des États-Unis ou ceux de l’Allemagne c’est aussi une affaire de quantité de travail et et sur ça il y a
Le sujet des des heures de travaill par personne qui est l’un des plus bas en Europe le 2è pour les salariés à temps complet il y a aussi le fait que que la quantité de travail on a un taux d’emploi qui est faible c’està-dire que les gens qui travaillent travaillent
Moins je pas des salariés à temps complet pour les indépendants travaillent en des indépendants travaillent en général plus qu’ailleurs mais euh mais après on a peu de gens qui travaillent on a un taux d’emploi de l’ordre de 68 % on est 9 10 points dessous de l’Allemagne c’est équivalent
Si on met ça en point de PIB autour de 15 points de PIB si on avait la productivité constante donc c’est vraiment considérable l’enjeu de la quantité globale de travail alors on a réglé le taux d’emploi des sior ou en tout cas on est en voloi de le régler
Euh avec le sujet des retraites mais il y a pas que les seniors il y a aussi les 1,3 millions de jeunes qui sont sans emploi sans étude ce qu’on appelle les et qui ensuite voilà qui ensuite vont se retrouver durablement pour une partie d’entre eux euh au dans le rang
Des chômeurs des inactifs sur toute la population active donc il y a il y a un travail à faire en terme de mobilisation du facteur travail euh sur les questions de concurrence je suis pas du tout expert du droit de la concurrence je pense que si on regarde le je souvenir qu’au
Moment de la la fusion à St Siemens il y avait quand même la question de euh des prix pour les utilisateurs notamment les les entreprises de transport ou autres qui onurent été confronté peut-être à des prix plus élevés c’est c’est toujours un équilibre difficile euh dans dans ce genre de question de savoir
Est-ce que on prend le risque d’avoir des concurrents étrangers ou de faire payer des prix trop chers aux utilisateurs français qui sont en fait chacun à un maillon de la chaîne de la production économique euh cela étant le sujet de la désindustrialisation il est surtout et d’abord un sujet français depuis avant
D’être un sujet européen il est depuis très récemment un sujet européen mais jusque en 2018-29 la France é encore pardon l’Europe la zone euro était encore le champion industriel du monde c’est plus le cas parce que la Chine a considérablement rattrapé son retard à multiplier son son excédent commercial
Par deux ou trois et donc là on a vraiment un sujet mais il faut pas je pense qu’il y a une partie des sujets qui vont se régler au niveau européen mais nous-même on a un travail à faire au niveau français pour être compétitif si on remonte dans le temps les autres
Pays européens ils ont fait face aux crises pétrolières ils ont fait face à l’arrivée d’automobiles asiatique ils ont fait face au textiles chinois ils ont maintenu plus d’industrie que nous donc nous on a aussi ce travail là à faire est-ce que dans parmi vous dans je m’adresse au public au SPECT
Voilà madame voilà tout de suite alors une question alors bon je peux m’approcher hein je suis resté assis il a long moment alors une question attention hein je voudrais savoir vous avez dit que la France a perdu en terme d’ d’industrie quelles sont les industries
Qu’on a fermé qui ont fait qu’on a passé de leader mondial au niveau de la Grèce merci c’est précis oui c’est précis d’abord le type d’industrie et puis après la raison que nous on a identifié le type d’industrie principalement qui a été remise en cause c’est des industries qui sont
Paradoxalement celles qui ont été les plus utiles dans le cadre de la révolution des usages je vous donne un exemple tout bête Alcatel on ne produit plus de téléphone en France non mais non mais la production de de de téléphonie de choses qui sont produites en France deuxièmement ce qu’on ne produit
Plus en France aussi évidemment c’est tout ce qui est parti sur des sur des évidemment sur le continent asiatique dont vous parliez mais qui n’a plus aucune j’allais dire valeur ajoutée dans sans qu’il ait de volume évidemment le textile mais ça c’était très ancien les machines outils tout a été aspiré
Quasiment par l’Allemagne donc si on avait encore quelques spécificités sur un certain nombre de machinees outil et enfin dernier point ce qui a a beaucoup baissé et ce qui n’a pas été rattrapé c’est le virage de la logistique vous regardez toutes les entreprises qui sont liées à la logistique elles ont surtout
Euh basculé vers tout ce qui est euh Belgique Pays-Bas et cetera notamment en raison du manque de compétitivité de nos ports pour aller plutôt vers la Belgique pour tout ce qui est de l’ordre d’Amazon et cetera donc en fait toute cette industrie qui est aussi de l’industrie
De la distribution ça a disparu ça c’est c’est c’est l’é typologie maintenant parce que faut quand même donner un peu d’optimisme dans tout ça il y a un avantage comparatif dont on a certainement parlé dans le reste de la journée qu’on avait failli totalement écraser qu’on est en train de remettre
En route c’est l’énergie si on a un seul avantage compétitif dans notre pays qui nous permet de réindustrialiser c’est bien l’énergie c’est parce qu’on avait une énergie qui était peu chère avec le nucléaire qu’on arrivait à garder la tête au-dessus de l’eau on a failli couler objectivement on a tous failli
Collectivement couler par le fait de dire que on passe de 70 de 75 à 50 dans le mix du nucléaire dans l’énergie on a failli couler aujourd’hui nous pourrions être les rois sans faire de mauvais jeux de mot du pétrole parce que nous pourrions produire matériellement beaucoup d’énergie que nous exporterions donc ça
C’est le type d’industrie sur lequelle non seulement c’est une industrie direct donc on peut vendre directement et c’est une industrie indirecte dans lequelle on gagne de la compétitivité parce qu’on gagne pas la compétitivité par rapport à l’Allemagne sur le coût du travail vous l’avez très justement dit et on gagne
Pas la compétitivité par rapport à l’Allemagne sur le positionnement haut de gamme des machines outil qu’ils ont donc le cœur des choses que nous on peut on peut travailler c’est énergie et peut-être un petit peu à la marge effectivement en fait encore faire des réformes je pense sur le marché du
Travail parce qu’il faut quand même des choses un peu positives aussi parfait merci beaucoup monsieur voulez intervenir je vous laisse vous présenter après madame oui dans toutes les raisons que vous évoquez pour la désindustrialisation il y en a une que vous oubliez ce sont la responsabilité de nos dirigeants et vous avez cité
Alcatel c’est un très bon exemple puisquealcat vous avvez Serge tur qui lui-même prenait une société sans usine alors là je voudrais quand même qu’on arrête un petit peu les dégâts parce que des dégâts on en a connu énormément vous aviez des groupes comme CSIS qui a vendu toute son imagerie
Médicale à général électrique nous étions les premiers dans ce domaine donc il faut arrêter de je pense que nous avons notre élite et ça je je suis très dur là-dessus qui est responsable de cette désindustrialisation et le cas d’Alcatel est patant moi je me souviendrai toujours de de Serge turuc
Allant aux États-Unis parlant à CNN prenant la désindustrialisation et prenant finalement des sociétés sans usine merci monsieur madame je je vous laisse vous présenter je suis Rachelle capelan j’ai une entreprise en France depuis 20 ans et vous êtes américaine je crois on s déjà on s’est croisé oui vous êtes
Américaine de New York oui je suis américaine de New York alors j’ai une double culture et la chose qui me frappe en tout ça depuis que je suis en France c’est que il y a un rapport au travail et à l’argent qui est malsin et dans les
Écoles et après ce n’est pas un valeur ajoutée de gagner de l’argent d’inventer des choses de créer des choses sauf peut-être dans le luxe et la mode et encore Arnaud quand il voulait donner 100 millions d’euros au resto du cœur on lui a tapé dessus il est sponsor des
Jeux olympiques on le crache dans la soupe vous ne pensez pas qu’il faut faut avec vos think tank changer un peu les mentalités surtout les gens qui rentrent sur le marché du travail moi j’ai aussi eu des gens dans mon bureau des Français ok des Françaises le travail pas d’intérêt et
C’était quand même dans un métier agréable l’événementiel tourisme culturel j’avais un mur de livres sur la France et sur l’Europe il y a seulement une personne dans les 20 ans qui a pris un livre qui voulait lire elle était de l’Écosse pas de la France OK et j’ai
Embauché des gens qui ne savaient même pas que Paris avait 20 arrondissements et Ctait B plus 5 et je leur envoyé à l’Office de Tourisme pour prendre une carte ok on a je voudrais savoir est-ce que les think tank ici et ailleurs encourage et vont changer les idées sur le travail
Sur l’emploi deuxè question qu’est-ce qu’on va faire faire avec toutes ces personnes qui ont été virées à 48 ans et qui doivent cotiser jusqu’à 60 ans 62 ans 64 ans et qui veulent travailler qui trouvent pas du travail c’est mes deux questions Alexandre sur la la jeunesse sur voilà sur le
Premier sujet oui vous avez toutition oui vous avez vous avez tout à fait raison vous savez je on est dans dans une conception française qui est très différente de la conception anglo anglo-américaine avec avec un triomphe de de l’égalité qui aujourd’hui tend vers un certain égalitarisme et il faut
Dire les choses vers un événement par par le bas le sens de l’effort ou le le le travail la valeur travail très à la mode aussi tend à s’effriter de de plus en plus alors vous avez vous avez des des des philosophes comme comme toville
Qui l’ qui l’a très bien dit hein comme vous avez yum tous ces tous ces philosophes libéraux qui avec cette éthique protestante not ment et philosophiquement je pense que c’est important de le rappeler parce que vous avez tout à fait raison dans dans dans dans le dans l’imaginaire collectif historiquement et
Philosophiquement la France est un pays qui n’a jamais été ENF on est on est des révolutionnaires on a coupé la tête du roi et je crois que historiquement ça ça s’explique par par notre histoire et et par cet héritage alors après vous avez raison monsieur c’est vrai que nous payons aussi un certain
Nombre de décisions politiques qui ont été prises euh dans les dernières décennies les 35hur par exemple même si un certain nombre de débats sur la productivité qui qui ont été évoqué tout à l’heure ont été mis sur la table mais mais néanmoins voilà on pie aujourd’hui
Le prix d’un certain nombre de de de de politique publique qui désincitaent à l’effort et qui aujourd’hui on le voit bien et puis j’ajoute que et là je représente peut-être aussi une jeune génération c’est vrai que depuis le covid alors c’est ça n’est pas un un
Jugement de valeur je crois que même que c’est positif mais mais on on a une vraie réflexion sur sur le sens aussi du travail euh on voit très bien que moi j’étais à l’initiative d’un du manifeste du monde d’après covid c’est-à-dire que dans mes deux écoles j’avais mis 400
Personnes autour d’une table précisément pour réfléchir aux causes de la crise covid d’un point de vue environnemental d’un point de vue social d’un point de vue économique et sur ce qu’on pouvait en tirer d’un point de vue philosophique d’un point de vue économique et c’est vrai qu’aujourd’hui on le voit
Aujourd’hui il y a encore quelques années les meilleurs d’une génération moi j’ai fait une école de commerce euh après HC euh tout le monde voulait faire du MNA avocat d’affaires banquier d’affaires consultant en stratégie aujourd’hui je crois que les meilleurs d’une génération euh créent leur start-up euh et veulent de l’impact
Veulent du sens veulent euh créer du mettre du sens dans derrière la valeur travail donc je c je crois que les mentalités évoluent euh mais vous avez raison et nous nous ce qu’on ce qu’on pr et ce qu’on défend c’est bien évidemment le goût de l’EFF et et et le nivellement
Par le haut parce que je crois qu’aujourd’hui on regarde l’actualité brûlante et regarde enjeux qui nous font face on ne peut pas se permettre justement et bien de cet attentisme et ce nivellement par le bas donc je suis tout à fait d’accord avec vous sur le constat mais je reste optimiste sur la
Suitees merci yonade alors je bien sûr que je vais aller dans votre sens mais je je vais même mettre un cran plus haut il y a une statistique un sondage qui est sorti récemment et qui m’a glacé le sang on parle beaucoup ces derniers temps de l’immigration ok on parle pas
C’est de l’émigration dans ce sondage il était dit clairement que les 18 34 ans tenez-vous bien un jeune sur deux a envie et envisage de partir travailler ailleurs que la France pourquoi parce que cette divergence de motivation d’énergie de capacité à entreprendre avant peut-être que c’était uniquement le monde anglo-saxon mais aujourd’hui
C’est quasiment l’intégralité du monde vous regardez l’énergie que vont chercher un C nombre de jeunes dans les pays du GO golf vous regardez ce qui se passe par exemple même récemment en Arabie Saoudite le le le le développement fulgurant de ces zonesl fait qu’en fait l’axe du monde est en
Train de pivoter et que cette concurrence d’optimisme parce qu’en fait l’économie ça reste de l’optimisme ça reste du du wishful thinking pour le dire en mauvais français en fait maintenant elle est mondiale il y a plus que le monde anglo-saxon qui est ambitieux ils sont tous ambitieux ils
Ont tous envie de réussir et et c’est pour ça que j’ai fait cette tribune c’est parce que faut pas croire qu’en fait le monde entier est en train de dire oui mais il faut moins travailler le droit à lappisse non le monde entier au contraire ils sont très ambitieux ils
Ont envie de beaucoup plus réussir donc en fait cette concurrence elle est encore plus accru que ce que vous disiez par le passé simplement c’est vrai que ce que tu dis est très juste dans le sens où la nouvelle génération qui arrive elle est pas comme ça elle a des
Formes de complexes qui sont en train de sauter notamment dans sa tête vous accompagnez des gens aujourd’hui parce que il y a les réseaux sociaux parce qu’il voi des documentaires et cetera ils sont extrêmement ambitieux alors ils sont pas ambitieux de la même façon que
Leurs aînés ils se dis pas je vais faire je vais rentrer dans une boîte après je vais devenir cadre après je vais devenir super cadre et après je deviendrai mais il font des choses et ils bougent et ils sont assez innovants et c’est pour ça que je me dis que dans cette concurrence
Mondiale de l’optimisme on peut avoir notre part parce que finalement avec l’émerg l’émergence de l’intelligence artificielle qu’est-ce qui fera fondamentalement la différence c’est l’énergie c’est la capacité à être motivé et et la génération moi que je vois là en dessous de 30 ans ils sont parfois est assez réticent au travail
Traditionnel mais quand vous leur dites qu’ils veulent entreprendre ils ont vraiment faim et ça fait du bien donc gardez ce petit côté américain en vous pour garder un peu d’espoir pour la France aussi merci et et garder cet esprit aussi de j’aime bien l’idée de la mouche du coche empêcheur de penser en
Rond que vous avez vous les Fing tank et là je m’adresse à tous les Fing tank Philippe bertertière pour on se rapproche de la fin malheureusement oui juste petit mot quand même pour parce que réduire les charges sociales augmenter le temps de travail c’est assez compliqué surtout
Quand le sujet n’est le sujet est tabou ce qu’il est le mais même même remonter le niveau d’éducation qui dont vous parliez parce que le à la base de la baisse de la productivité il y a quand même le niveau d’éducation et on a on a d’excellents ingénieurs mais globalement le niveau d’éducation
Comme ça l’ montré par les études international ne progresse pas mais simplement euh je vais vous parler d’une expérience personnelle parce que il y a des choses quand même très concrètes à faire euh au carrefour des politiques publiques se trouve que je préside la filière des industriels de la mer donc
C’est un dialogue entre les industriels de la mer et l’État pour mettre en place un certain nombre de politiques publiques ça marche assez bien l’État met de l’argent en parfaite concertation avec les industriels pour essayer de développer cette industrie et puis euh à un moment l’État ou ces ces organismes dans la
Périphérie de l’État a besoin d’un d’un bateau alors il lance un appel d’offre et puis finalement bien le gagnant ça va être un chantier par exemple turc alors on regarde ça et puis on voit que finalement ce bateau il coûte 50 millions et que l’écart de prix c’est
Peut-être de 500000 € 500000 € c’est c’est 1 % du prix du navire ça paraît ridicule alors même que les 50 millions d’euros auraient pu être versé sur un territoire français et aur ait pu faire complètement sens avec les efforts considérables que les les que l’État met en place pour
Réindustrialiser et donc on se tourne vers l’état et vers l’organisme public qui a fait ça on l’ mais comment avez-vous pu faire une chose pareille et il dit voilà on a obéi au Code des Marchés on a respecté le code des marchés publics voilà tout est dit tout
Est dit vous avez une personne en responsable de un haut fonctionnaire très respectable qui n’a pris aucun risque qui n’a pas qui n’est pas allé d’ailleurs au bout du code des marchés publics et qui qui s’est complètement détourné d’un achat qui aurait pu avoir beaucoup de sens pour tous les efforts
Que l’État met en place par ailleurs et donc bon il y a une schizophrénie au niveau de l’État qu’il faut pouvoir traiter pour avoir des actions concrètes relativement rapidement et sinon on va continuer à verser de l’eau dans le sable de l’eau dans le sable et puis aussi de l’encre pour alerter les
Tribunes et puis des des coups de téléphone je sais pas peut-être tous vous unir les Fing tank pour faire bouger le le mamouth le le côté cfcayen en dehors des même des questions politiques de d’étiquettes politiques même si franchement on a l’impression que parfois il y a c’est dur hein c’est
Depuis ce matin ce que j’entends il y a plein d’idées extraordinaires des innovations et puis il y a ça bloque ça freine ça décourage et ça rend fou je repense je pense aux agriculteurs qui sont en ce moment en train de de les tout ce qui arrive desnmes des choses
Incroyables voilà il est temps vraiment de de faire quelque chose collectivement vous voulez conclure monsieur Haddad on peut pas conclure sur un tel sujet mais le mot de la fin si si vous le souhaitez juste une chose c’est que on mène je vais pas reprendre le nous
Sommes en guerre par que c’est pas du tout le cas mais on mène une véritable course contre la montre sur la désindustrialisation dans cette course contre la montre puisque c’est une guerre le nerf de la guerre c’est le financement ce qui manque pour moi encore aujourd’hui qu’on n pas évoqué
Peut-être une guise de conclusion pour évoquer cela c’est que fondamentalement on manque de capital dans l’industrie c’estàd que cette capacité que les fonds d’investissement puissent prendre le risque d’aller sur des investissements qui évidemment sont moins rentables que des sujets extrêmement financiers et TER arisé ça manque et c’est pas un appel au
Don du tout ne le voyez pas du tout comme ça mais parce que j’ai fait une autre tribune dans ce senslà avec un C nombre de s tank qui sont là il faut aussi que les S tank se mobilisent et donc pour se mobiliser il faut qu’il
Collectent un petit peu de sous et je le dis en général pour les gens qui réfléchissent faut pas hésiter à développer aussi notre propre financement parce Queen fait si vous on parle des États-Unis les S tank aux États-Unis ils sont 100 fois plus dotés et ils vont chercher des sous ils ont
Cette porosité avec le monde économique et si on veut pouvoir influencer le débat public il faut aussi qu’on ait les moyens de notre ambition donc à la fois les fonds d’investissement pour mettre de l’argent à l’intérieur de cette industrie qui est pour moi le ner de la
Guerre et aussi les S tank se réarmer pour faire en sorte qu’on puisse peser sur le débat public comme vous le faites très bien aujourd’hui et tout simplement adhérer alors je vous incite et je vous invite à aller à l’Espace Agora si vous voulez ou même ici échanger avec les
Intervenants puisque on s’est limité à deux questions franco-américaines et voilà et merci et merci messieurs messieurs et euh à bientôt ça [Applaudissements] [Musique] [Musique] continue [Musique] une petite annonce ça va reprendre les rencontres vont reprendre à 18h n’est-ce pas laurenceceville avec avec jean-Dominique Senard sur des sujets
Assez proche de ceux qui viennent d’être évoqués donc le le président de de Renault ça se passe ici à 18h vous pouvez venir un petit peu avant même avec le président de Renault merci [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique]
[Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] très bien propose aux uns et aux autres de de s’asseoir pour euh terminer notre première journée belle journée avec beaucoup d’échanges beaucoup de débats euh beaucoup de rencontres ce qui est
L’objectif de ce moment de ce moment tour des enjeux autour de l’économie autour de ce que la société interpelle dans ce monde bien agité bien accéléré et donc pour terminer cette journée euh j’ai le grand plaisir d’accueillir jean-Dominique Senard on ne présente pas le président de de Renault qui nous a
Fait le plaisir d’accepter pour parler d’industrie pour parler d’énergie pour parler de mobilité pour parler de géopolitique puisque voilà le le le le l’automobile qui était un secteur finalement assez assez propre qui était dans son silot il y a il y a quelques décennies est un secteur qui aujourd’hui
Agrège des débats dans tout un tas de domaines qui dépassent de loin les quatre roues le moteur et et les sièges qui sont le les composantes de base d’une automobile et qui interpellent sur plein d’enjeux ça sera le ça sera le le sujet de notre face au sintang qui se présenteront tout à
L’heure et je remercie Emmanuel Bota de capital de d’animer et donner le rythme qu’il faut à ce à ce beau débat un grand merci à vous [Applaudissements] tous bonsoir bonsoir à tous écoutez je je suis ravi pour commencer d’animer cette rencontre qui auraort thème donc investir demain éclairer les transformations économiques
Organisationnelles et technologique alors avant de démarrer je me dois de vous rappeler que vous pouvez préparer les questions qui auront donc un petit court moment d’échange entre le public et et les débatteurs en allant soit scanner le QR code qu’il y a sur le programme qui vous a été remis à
L’entrée ou soit en allant sur wooklap.com avec le mot de passe Sablon voilà ça c’est fait nous avons avec nous ce soir effectivement jean-Dominique Senard le président du groupe Renault en face de vous vous avez Sonia bellit vous êtes docteur en économie et chef de projet pour la fabrique de l’industrie
Bonsoir Olivier babo j’allais dire vous êtes un petit peu chez vous ici puisque vous êtes le le cofondateur des rencontres de Sablon avec le maire de nely Jean-Christophe Fromentin et enfin Philippe chalmain vous êtes président fondateur de Cyclope que l’on considère à juste TR très souvent comme la bible des matières première Jean-Dominic
Scenard je vais peut-être vous laisser poser le cadre si je peux dire c’est pourquoi y a-t-il nécessité à la fois de réindustrialiser la France et en même temps de poursuivre la décarbonation de de notre économie bien merci beaucoup de votre accueil d’abord merci Jean-Christophe d’avoir pris cette initiative qui je
Crois est vraiment heureuse euh parce qu’évidemment on on on se situe aujourd’hui dans un dans un contexte mondial j’allais dire d’une complexité relativement impressionnante où où les interférence de toutes sortes que ce soit des des des sujets géopolitiques politiques économiques sociaux environnementaux j’en passe identitaire et autres
Interfère je dirais de façon croisée à peu près en permanence et quand je considère le titre progresson voilà euh et donc et donc c’est heureux de d’avoir ce genre de débat parce que évidemment pour répondre à cette question euh on est obligé d’avoir un peu d’intelligence collective on ne peut pas
Être tout seul dans son coin et réfléchir et donc faut des débats et puis il on a mieux on se porte et je crois que les débats qu’on va aborder ce soir sont sont tout à fait de d’actualité et et évidemment son porté par une entreprise comme Renault mais mais pas que alors
Évidemment j’ai j’ai vécu 15 ans à ClermontFerrand à l’époque où je dirigeais Michelin et Don je suis devenu un peu famille ilier d’un d’un grand philosophe qui s’appelait B Pascal que vous connaissez tous il avait une phrase je crois qui restait célèbre qui disait qu’on ne travaille jamais que pour
L’incertain C n’empêche pas un peu de méthode malgré tout et quand on pense qu’il a fait lui dans les années 1650 inventant cette machine incroyable qui était la pascaline qui était aprè en terme d’innovation quelque chose absolument insensé que les gens connaissent relativement peu d’ailleurs
Quand on pense que c’est lui qui a été probablement la première étape d’un début d’intelligence artificielle quand il a créé le premier réseau de transport parisien et cetera tout ça avec un degré de calcul et de probabilité on se dit que finalement les soucis dont on parle aujourd’hui remontent assez loin et que
Les questions d’intelligence artificielle aujourd’hui qui prennent dimension dont je suis certain qu’on va parler parce que ça recouvre une grande partie des sujets que vous avez évoqué sont une vraie question par rapport à la complexité C dont je viens de parler un mot peut-être pour introduire le débat sur Renault
Qu’est-ce que ça veut dire pour Renault que décider dans un environnement in certain évidemment c’est c’est il faut intégrer notamment ce que vous venez de dire qui est que nous nous retrouvons aujourd’hui dans une situation où nous avons à faire face à quatre révolutions simultanées je dis simultané parce queon
Aurait pu imaginer qu’elles étaient consécutives mais non elles sont simultanées ce qui rend la chose un peu plus piquante à l’évidence la question de la décarbonation dont vous parlez de révolution j’allais dire de de transition énergétique la révolution technologique qui est une conséquence de cela la révolution digitale que vous
Connaissez bien mais qui ent en son ampleur aujourd’hui à travers ce qu’on appelle l’intelligence artificielle et puis la révolution des usages s’agissant de la mobilité vous savez tous ici que les choses évoluent c’est pas forcément une question générationnelle mais ça l’est un peu quand même évidemment une entreprise comme Renault avec toutes les
Autres révolutions doit tenir ça en compte ça fait beaucoup de choses sachant que en même temps nous avons décidé de faire le Paris de la France par une grande partie de nos activités notamment à valeur ajouté seront sur la France et avec leas desméo directeur général et toute l’équipe qui l’entour
Nous avons fait ensemble ce Paris que personnellement j’ai toujours fait dans ma vie industrielle qui éit de tout faire pour que l’industrie reste en France et qu’on sa je dirais ce qui d’abord ce qu’il en reste et surtout on recrée cette industrie je crois que vous avez eu un
Débat là-dessus tout à l’heure donc je ne sais pas si on y reviendra mais quoi qu’il en soit ce Paris de la France n’est n’est jamais gagné et mais je suis bien décidé à faire en sorte qu’on le gagne voilà ayant dit ça on a devant nous des défis considérables on
Doit aller chercher bien entendu tous les vecteurs de performance à travers les produits à travers à travers notre recherche à tr l’innovation le socle de tout ça et vous serez pas surpris si je vous dis ça c’est le socle de tout ça c’est la cohérence qu’il y a dans l’entreprise
Aujourd’hui à travers une raison d’être qui est maintenant bien définie une raison d’être qui qui porte une signature qui dit que nous nous nous faisons battre le cœur de l’innovation afin que la mobilité nous rapproche les uns des autres c’est une phrase qui est assez belle et quand vous y voyez les
Notion de cœur et les notion innovation vous retrouverez Renault et cette innovation est au cœur du système stratégique du groupe c’est pour ça que c’est cohérent et quand on parle d’innovation on parle pas uniquement j’allais dire de technologie Dieu sait si pourtant nous sommes plongés là-dedans depuis maintenant s 20 ans on
Parle d’économie circulaire mais aussi on parle de d’organisation parce que les révolutions que nous connaissons en ce moment chez Renault passent par un changement d’organisation assez puissant à l’intérieur du groupe dont je pourrais vous parler si vous voulez parce qu’il y a une dimension de responsabilisation qui est à mes yeux
Absolument essentielle et nous avons donc ces ces ces grandes ces grands changements qui sont en cours j’en j’arouterai peut-être un si vous voulez bien c’est qu’aujourd’hui l’entreprise Renault comme bien d’autres mais en est bien consciente ne peut plus vivre seu nous vivons dans un système que j’appelleraiis élargie d’écosystème
Où les entreprises ne peuvent plus fonctionner seules mais elles fonctionnent en collaboration avec d’autr autrees le meilleur exemple que je puisse vous donner pour nous c’est l’alliance avec Nissan et Mitsubishi que j’ai l’honneur de présider et qui en réalité déjà en tant que tel un réseau qui nous permet de répartir les tâches
Chez les uns chez les autres par exemple chez Nissan les grands travaux sur les futures batteries euh qu’on va appelle les batteries sèches et cetera mais qui qui sont qui sont probablement la technologie d’avenir et chez nous nous nous occupons par exemple beaucoup plus de toute la recherche sur les futurs
Véhicules et les futures architecture électronique de véhicules qui sont sont qui sont absolument essentiells pour l’avenir de la mobilité voyez-vous un autre exemple j’en arrêterai là mais nous avons créé avec Lucas des Mo un ensemble qui s’appelle la software Rpublique un terme que j’aime bien finalement et qui consiste à mettre
Renault au cœur d’un système où avec des dasso systèm des oranges des Atos des St micro electronic nous faisons un groupe de grands travaux d’experts qui sont en train d’imaginer la mobilité du futur avec déjà des résultats très impressionnants mon point voyez-vous c’est que la Révolution la l’innovation c’est pas simplement la
Technologie c’est aussi l’écosystème et c’est aussi l’organisation voilà ayant dit ça je voudrais surtout laisser la parole au grands experts qui sont là je suis ravi de pouvoir échanger avec vous vous en savez dans certains cas beaucoup plus que moi mais mais bon si on peut au moins partager quelques observations et
Surtout quelques convictions vous m’envoyez ravi donc je vous merci encore pour votre accueil merci merci Monsieur sén [Applaudissements] qui qui dit décarbonation dit aussi et le plus souvent électrification Philippe chalman on a échangé avant cette cette conférence vous vous m’avez effectivement confié si je puis dire votre inquiétude enfin ce que vous me
Disiez effectivement je je reprends pas vos mots mais vous posiez la question est-ce qu’on a pas-ce est-ce qu’on s’est pas mis dans une très grande insécurité dépendance en faisant ce ce choix de l’électrique au niveau européen éidement et en y allant j’allais dire pied au plancher alors même qu’on est dans une
Grande dépendance notamment par rapport au métorar je pense au cobalt au lithium qui qui qui sont nécessaires à la à la chimie des batteries et qui sont dans une très grande majorité sous la domination chinoise vous vous trouvez en tout cas que c’est c’est une une vraie menace qui pèse sur
L’Europe incontestable excusez-moi incontestablement je voudrais simplement reprendre un petit peu ce que disait Jean-Christophe Fromantin en introduction c’est vrai que pendant longtemps il me semble l’industrie automobile pendant presque tout le 20e siècle a fonctionné pratiquement sur le même paradigme c’était quand même pas très compliqué il y avait quatre rou un
Volant et un moteur je vous signale d’ailleurs qu’au départ on a eu quelques doutes puisque la première le premier véhicule a dépassé les 100 km/h fut la jamais contente de Camille genénetzi constructeur belge qui était une voiture électrique ça n’a pas duré on s’est bien assis sur le moteur thermique alors
Certes les voitures ont un peu évolué on a mis de plus en plus d’électronique mais au fond je caricature peut-être à l’excès mais il me semble qu’il n’y a pas eu énormément de modifications euh je dirais euh en terme de conception presque depuis la Ford té on a rajouté
Quelques japonaises ou coréen mais au fond on était un petit peu sur le même métier et puis c’est peut-être à ce moment-là que euh vous entrez en scène euh au moment euh où vous vous prenez la présidence de Renault on est face aujourd’hui à trois chocs majeurs le
Choc que vous avez mentionné celui de la transition énergétique je vous rappelle quand même que l’année dernière non il y a 2 ans la tonne de carbone en Europe a failli atteindre les 100 €os baisser depuis mais ça veut dire que l’on était capable au niveau européen pas au niveau
Mondial de mettre un prix sur le carbone on a eu qu’on le veut ou non quand même un choc technologique on va en reparler l’électrique l’hydrogène dont il faudra quand même dire un mot et puis aussi quand même un choc géopolitique les Japonais les les Coréens on les avait
Apprivoisés nous avons maintenant euh la Chine et puis surtout une géographie des ressources minières euh qui devient quand même relativement difficile à maîtriser et au fond c’est ça euh qui me semble important aujourd’hui pour une entreprise dans un secteur comme celui de l’automobile comment éclairer ces transformation sachant que vous avez
Aussi à gérer euh le choc entre eux le rationnel qui c’est celui de la technologie qui est celui de l’économie et appelons un chat un chat l’irrationnel des politiques alors revenons sur un petit peu ma spécialité les véhicules électriques admirable idée bien entendu qui ne se qui ne finalement
N’adhère à l’idée qu’en 2035 on ne fabriquera plus que des véhicules électriques en Europe qui n’y aura plus de véhicules à moteur thermique très bien est-ce que l’on n pas mis quand même un petit peu la charrue de l’électrique avant les bœfs et le bœuf des ressources naturel vous venez de le
Dire nous avons quand même des problèmes dans les technologies actuelles dans une batterie il y a un côté l’anode où vous avez du graphite de l’autre côté on met du lithium on met du cobalt on met euh on peut mettre du nickel et cetera donc on a un certain nombre de métaux
Électriques dont on vient de se rendre compte que au niveau mondial nous avions un approvisionnement qui pouvait être aléatoire avec des dépendances les 2 tiers des réserves mondiales de cobalt sont dans un pays sympathique où règne la charité et l’amour du prochain la République démocratique du Congo ça pose quand même
Un certain nombre de problèmes j’ai cité lithium le cobalt on pourrait citer la le le nickel avec le poids de l’Indonésie et là derrière bien entendu au delà même de la fonction minière le fait que comme vous venez le dire l’essentiel de la métallurgie se trouve pour des raisons
Environnementales concentré sur la Chine je vous rappelle que pendant longtemps la France fut le cœur de l’industrie des terres rares Ron poulink devenu Rodia puis seevé était à la rechelle c’était le hub de production des terres rares c’était relativement polluant et on a tout fait pour euh que aujourd’hui la
Métallurgie des teres rares soit concentrée à 80 % en Chine il en est de même pour le lithium il en est de même pour le cobalt et cetera je vous rappelle aussi que on se focalise toujours sur tous les métaux électriques mais dans la transition énergétique dans
Une voiture à moteur thermique il me semble qu’il y a 25 kg de cuivre dans une voiture à moteur électrique il en a 55 kg dès cette année dès 2024 nous allons rentrer dans une situation de déficit structurel sur la la scène mondiale du cuivre sachant que chaque
Fois que l’on veut ouvrir une mine en France on ne parle plus d’ouvrir de minine en Europe ça devient de plus en plus difficile mais même dans le reste du monde nous avons tous les activistes écologiques de la planète les mêmes qui sont des partisans de la transition
Écologique qui disent non nous ne voulons pas cette mine dans notre bacyarde vous ne croyez pas pardon monsieur Chalm vous ne croyez pas du tout et on a entendu Thierry Breton NOTAM parler de possibilité de rouvrir des des mines en tout cas évoquz la la possibilité vous n’y croyez pas vous
Pensez que l’acceptation sociale est trop là il faut quand même être raisonnable en terme de ressources minières sur ces métaux dit stratégiques on a quand même pas grand-chose et si je prends le cas du lithium on commence et ramettre commence à sortir du lithium alors il gêne personne parce que ça sort
Par des forages d’eau en Alsace et puis il mériss a découvert quand même que sous une carrière de caolin il y avait quelque part du côté de ClermontFerrand il y avait une mine de lithium immédiatement tous les écolos du coin ont dit mais non mais non il ne faut
Surtout pas y toucher je vous rappelle que la Serbie a le plus gros potentiel de lithium en Europe ils ont refusé le développement proposé par yotinto on a des potentiels de lithium au Portugal mais ne nous faisons pas d’illusion en terme nos nous n’avons pas de cobalt nous
N’avons pratiquement pas de cuivre si ce n’est en Pologne donc le côté minier je dirais pratiquement mais la Chine n’est pas dans une si bonne situation aussi l’autre gûle d’étranglement polluante et donc avant que l’on arrive à les objectifs de la commun de la commission c’était 15 % de ressources minières 35 %
En terme métallurgique on en est est quand même relativement loin et de toute manière il faut bien se dire que le vrai le vrai goulot d’étranglement à mon sens et non seulement pour l’industrie automobile mais pour l’ensemble de l’industrie au travers d’une transition énergétique fondé quand même sur l’électrification ben le cuivre
Est incontournable et le cuivre nous allons de plus en plus en manquer même si nous faisons d’énormes progrès en terme d’économie circulaire la vraie question aussi qu’il faut se poser c’est de savoir nous imaginons qu’aujourd’hui le lithium et le cobalte sont à peu près incontournables le seront-ils demain le
Seront-ils demain en ce sens que il quels seront les batteries jeandominiic Sénard vous parliez des batteries sèches bon il y aura peut-être aujourd’hui l’essentiel des batteries utilisées dans nos véhicules y compris dans les vélos électriques ou les trottinettes qui ont permis à tous nos amis de nous rejoindre
Ce soir et bien ce sont des lith ion est-ce que demain les technologies n’auront pas évolué une des grandes questions que doit se poser un industriel c’est pas tant de savoir qu’est-ce qui est stratégique aujourd’hui mais qu’est-ce qui sera stratégique dans 10 ans parce que c’est aujourd’hui que l’on peut préparer
Éventuellement les mines de demain mais aussi les mines urbaines que peut-être le recyclage j’ai parlé des véhicules électrique j’aurais voulu qu’on dise un mot aussi de l’hydrogène parce qu’aujourd’hui l’hydrogène c’est véritablement la tarte à la crème h lesous disent vous inquiétez pas l’hydrogène ça va être la solution le problème c’est que la
Rentabilité électrique de l’hydrogène est extrêmement faible que c’est quelque chose qui est extrêmement difficile à promener à balader et que d’autre part l’hydrogène ce serait la pile à combustion pour les automobiles j’ouvre un autre chapitre celui des platinoïdes réparti entre la Russie et l’Afrique du Sud ce qui vous
En conviendrait n’est pas forcé ément extrêmement euh euh pratique donc la question que j’aurais tendance à poser à jean-Dominique Senard revenons sur les véhicules électriques bon on va imaginer que dans 50 ans il y aura encore des voitures ça c’est peut-être d’ailleurs pas une certitude mais imaginons qu’il y
Ait encore dans 50 ans des voitures avec quoi fonctionneront ces voitures imaginons qu’elles seront électriques ils auront fait le saut mais quels seront les métaux qui seront intégrés dans les batteries de ces voitures c’est là une question majeure sachant que nous voyons bien que nous mettons la tête sur
Le bot de dépendance en terme de matière premières le côté minier de dépendance métallurgique en terme de première transformation voire quand même en terme même de batterie puisque aujourd’hui les leaders mondiaux des batteries bah c’est C ATL c’est BYD je vous le fais en français ce sont
Des fabricants chinois il n’y a pas dans les dans les 10 premier des batteries dans le monde aujourd’hui il n’y a pas un européen il y a des Chinois des Sud-Coréens et quand même quelques japonais voilà je m’en arrête là vous avez cité bles Pascal je vais tordre
Huard Eluard il disait qu’il fallait jamais regarder le passé avec les yeux d’aujourd’hui je me demande si on peut regarder l’avenir il ne faut surtout pas regarder l’avenir avec les technologies d’aujourd’hui et pour moi l’interrogation majeure c’est l’interrogation technologique c’est l’anticipation qui aurait anticipé il y
A 20 ans que nous allions connaître ce choc sur les véhicules électriques tout le monde imaginait qu’on pouvait en faire Eton musk qui est un horrible personnage nous a démontré que c’était faisable en grand masse et au fond c’est lui qui a initié cette révolution que nous vivons aujourd’hui la seule
Certitude que j’ai c’est qu’il y en aura encore bien d’autres demain Jean Dominique Sénard merci pour cette fresque écoutez il y a énormément de choses que vous avez évoqué je vais essayer de de prendre un peu en synthèse peut-être si vous me permettez de deux remarques juste pour relever le fait que
C’est faire peu de cas de d’incroyable travail de génération de techniciens et d’ingénieurs dans l’industrie automobile que de dire qu’il s’est rien passé entre 1905 et et et aujourdui je vous le dis simplement parce que quand même il y a eu une évolution phénoménale parce qu’en effet et là vous avez certainement
Raison en Europe nous étions arrivés à un degré de technologie sur les moteurs thermiques absolument exceptionnels voilà ces moteurs consommés de moins en moins et j’allais dire presque quand on s’en occupait pas soi-même la réglementation s’en chargeait puisque les 1 2 3 4 5 6 sont fait que petit à
Petit donc il y a eu un énorme travail voilà juste la deuxième remarque peut-être c’est que simplement dire que tous les hommes et femmes politiques ne sont pas irrationnels je regarde Jean-Christophe au moment où vous disiez ça j’en connais un au moins qui lui est très rationnel voilà donc je pe marquer
Le coup alors au-delà de ça le diagnostique que vous avez fait je ne vais pas le contester une seconde d’ailleurs c’est pas faute en avoir parlé avant que les décisions soi prise à Bruxelles seulement nous l’avons fait à un moment donné où l’industrie automobile était un peu près inaudible
Euh à cause du scandale Volkswagen je vous fais l’histoire courte pendant cette période là où il y a eu un vrai problème chez Volkswagen l’industrie automobile est devenue inaudible et donc tous les propos que nous pouvions tenir en France à Bruxelles ou ailleurs euh n’était tout simplement pas écouté je
Rappelle simplement une chose lorsque on a fait une convention citoyenne sur l’environnement je rappelle simplement que les organisateurs ont juste oublié de faire parler un cadre un ingénieur un président d’ l’industrie automobile personne n’a été entendu pendant 6 semaines après ça comment voulez-vous vous étonner que la conclusion soit un
Peu bancale je ferme la parenthèse sur le diagnostic oui vous avez raison la Chine depuis 25 ans on peut pas leur reprocher une vision stratégique depuis 25 ans à mis sur 65 à 70 % des mines dans le monde nécessair à la fabrication des batteries vous avez cité tous les matériaux vous
Avez oublié le manganaise enfin il en fait en fait partie le ce qui est pire c’est que dans le même temps elle investit des milliards d’euros pour raffiner ces métaux parce qu’une chose est de les extraire n pas le seul repousser un peu plus l’échéance à 2040 notamment sur les
Moteur hybrid qui sont absolument remarquables je garantis je suis venu avec une voiture qui est un moteur hybride qui est absolument exceptionnel j’en profite pour faire un peu de publicité si vous avez l’occasion je prends les commandes à la sortie mais je voilà mais tout ça pour dire que
Que il y a là si vous voulez une décision qui a été prise dont acte à partir du moment où elle est prise il faut savoir comment on fait ce que je reproche à cette décision c’est qu’elle a été prise sans la moindre analyse d’impact cherchezla vous ne la trouverez
Pas or c’est tout de même de mon point de vue la base me d’une décision politique au sens large du terme que de faire une analyse d’impact social économique et stratégique et la question stratégique que vous évoquez bien réelle nous nous sommes retrouvés d’un seul coup avec un défi phénoménal dont on a
Commencé à parler l’année dernière vraiment pas avant ce défi fondamental que vous avez décrit sur lequel je ne reviens pas qui fait qu’aujourd’hui nous sommes globalement dépendants de la Chine en effet sur des livraisons considérables et de batterie et j’allais dire de de de technologie dans la
Matière alors ça ce défi il est devant nous la question est de savoir comment on va faire je voudrais aussi vous laisser au-delà de ce diagnostic sur une note d’optimisme si je disais tout à l’heure que nous avons décidé Renault de porter sur la France tout notre effort qui va
Consister à créer les véhicules électriques de la gamme d’ici 2030 c’est en faisant un Paris formidable nous sommes décidés à arriver à faire en sorte de j’allis dire de nous confronter à cette à cette je dire compétition phénoménale qui nous vient de Chine aujourd’hui notamment à travers la
Question des batteries bien sûr mais notamment aussi tout simplement à cause des véhicules qui arrivent aujourd’hui en France vous savez qu’aujourd’hui les bateaux qui traversent les océan sont pleins de voitures chinoises qui sont en train d’arriver en Europe pourquoi parce qu’elles peuvent pas aller en Inde l’Inde s’est fermé ne peuvent pas aller
Aux États-Unis parce que les États-Unis ont compris le truc ils ont fermé en 15 jours leurs frontières ils font le travail chez eux ils font une transition absolument incroyable mais chez eux avec des moyens considérables qu’est-ce qui reste il reste l’Asie du Sud-Est et puis l’Europe et donc la Chine est en train
Pasce qu’elle a des problèmes économiques chez elle d’exporter massivement ces véhicules chez nous ils arrivent moins cher pour la raison simple c’est qu’ils sont subventionné naturellement dans tous les coins en particulier en amont à cause de ses fournitures de métaux et que la Chine maîtrise et le grand défi que nous avons c’est
D’arriver à réduire nos coûts dans cette technologie électrique que nous savons parfaitement maîtriser les réduire suffisamment pour faire très vite face à cette concurrence je vous laisse avec cette note d’espoir un défi énorme mais une volonté absolument déterminée de l’équipe de Renault le cademo son équipe et puis moi-même évidemment d’arriver à
Contrer C cet événement qui est un défi considérable la la question de la question de du du coût est évidemment au cœur de cela faire le Paris de la France c’est vous le savez bien faire Paris de la compétitivité on a encore un peu de chemin à faire vous le savez vous
Pourrait rentrer dans les détails enfin tout de même les questions de la fiscalité la question du coût du travail sont au cœur de tout cela ce sont des débats que nous avons aujourd’hui vous vous en doutez avec toutes les autorités qui vont bien il va bien falloir évoluer dans ce domaine si
On veut gagner notre Paris et puis aussi on a notre propre travaux à faire pour arriver à reconcevoir nos véhicules vous l’avez dit tout à l’heure Tesla me disiez-vous était le le le le je dire le fabricant qui a réussi à innover de façon instantanée il l’a fait oui c’est
Vrai il faut le reconnaître mais il est parti d’une page blanche il est parti aussi dans un univers nord-américain qui lui a favorisé la vie pendant des années alors quiil perdait tout ce qu’il savait que jamais une entreprise française n’aurait pu dans ce contexte làà
Supporter plus de 2 ans et donc il a été porté par un système j’allais dire sans sans exagération politicoéconomico-mitaire qui est la force de frappe des États-Unis qui ont permis de survivre et de créer à partir d’une page blanche quelque chose de tout à fait exceptionnel qui aujourd’hui est
Effectivement enviable et que nous qui nous oblige à reconcevoir complètement nos véhicules pour arriver non seulement au même résultat mais à des couts qui vont bien on va le faire je vous le promets on va le faire nos équipes sont déjà complètement branchées là-dessus on n’est pas en train de rester dans nos
Deux sabots on est en train de le faire ça va prendre un petit peu de temps mais on va y arriver l’autre chose et qui est un éléement également d’espoir c’est que vous avez parlé d’innovation en matière technologique et je crois que nousavons le droit de penser que la dépendance que
Nous avons aujourd’hui à cause des matériaux nécessaires pour ces batteries peut éventuellement changer déjà aujourd’hui on est en train de se pencher sur la question des batteries dites LFP c’estàd lithium fer phosphate c’est plus tout à fait les mêmes métau au passage d’ailleurs ils sont plutôt plus économiques bien c’est une voie
C’est pas la seule mais c’est possible et l’autre est évidemment peut-être plus incertaine mais enfin Pascal nous a dit qu’on travaille pour l’incertain c’est ce travail sur les nouvell catégorie de batteries qui serait j’appelle les batteries sèches ou quasi sèches qui font appel à si vous voulez des technologies de matériaux un peu
Particulières notamment les céramiques qui permettraiit je dire de de réduire considérablement le coût de fabrication de ces batterie et surtout de leur donner une durée de vie beaucoup plus longue et et et d’une manière générale une efficacité ça n’est pas encore là je suis d’accord mais on parle de 2028 2028
2029 c’est pas très loin si jamais ça ça marche ça change la donne je suis d’accord avec vous euh ça voudra dire quand même un changement majeur de paradigme dans la dans les usines de fabrication de batteries mais euh mais c’est possible et si ceci existe pourquoi pas
Je voudrais vous dire aussi que face à tous ces défis c’est notre responsabilité la mienne en particulier mais pas seulement de prévoir des aléas parce que vous avez raison de dire que les aléas peuvent arriver j’étais le premier à dire aux plus haut d’ autorités de l’État français ici que les
Crises géopolitiques ça existe si crise géopolitique arrivait dans des conditions compliquées d’ici 2 3 4 ans voyez-vous ce que je veux dire les 93 % de graffite qui nous viennent de Chine qu’est-ce qu’on fait il y a pas plus d’un mois la Chine a décidé parce qu’on trouvait il trouvait qu’on les
Chatouillait un petit peu trop sur les questions de justement de subvention véhiculle et cetera a décidé simplement de restreindre l’accès au graphite peu de gens en ont parlé mais comme vous l’avez dit pour faire une anode il faut du graphite imaginez-vous ce qui peut se passer si la Chine décidait de généraliser ces
Mesures de restriction à l’accès de façon très aimable à ces on a un vrai problème alors chez le groupe renao on a décidé d’avoir un plan B ce plan B consiste à conserver nos usines de moteur thermique on les conserve on conserve leur technologie on conserve la la la
Volonté de les faire encore progresser on a des équipes extraordinairement pointus qui sont dédiés parce qu’on a le la conviction que le moteur thermique de toute façon dans les 30 ou 40 années qui viennent dans le monde entier on en aura bien besoin et queon ne voudrait pas
Laisser se marcher à d’autres personnes ça c’est la première chose la seconde c’est qu’on associe à ces moteurs thermiques la recherche et là aussi on ne travaille que pour l’incertain mais la recherche sur des carburant alternatif c’est quoi les carburants alternatifs vous avez évoqué l’hydrogène en pourant dire un mot c’est aussi ce
Qu’on appelle l’ fou que parfois certains dénigrent aujourd’hui parce que c’est assez cher c’est pas encore économique mais l’U c’est la chose suivante ça consiste à capturer du carbone dans l’air ou à la sortie des usines et de le mélanger de façon chimique avec de l’hydrogène vert et ça
Vous donne un carburant alternatif qui neutralise instantanément le carbone que vous générez quand vous l’utilisez vous le capturez dans l’air vous le ressortez c’est sûr après la circulation du véhicule mais vous le neutralisez du jour au lendemain si ceci est possible et les grands experts pétroliers qui nous accompagnent dans cette aventure disent
Que ça serait possible d’ici 3 4 5 ans maximum à un coût économique valable et bien d’un seul coup d’un seul vous décarbonez brutalement l’ensemble des moteurs thermiques actuels parce qu’ vous n’avez pas besoin de les changer pour prendre ce carburant je voudrais pas être trop long mais je voudrais vous
Dire que on est hyper conscient de ces défis vous les avez très bien d’analyser je vous dis qu’on n pas toutes les réponses mais qu’au moins on va se battre pour y répondre et que si on n arrivait pas on a un plan B reconnaissez que c’est notre responsabilité de
Protéger l’avenir de notre entreprise de protéger les 12000 personnes de Renault qui travaill je ne veux pas qu’un jour ou l’autre on puisse me retourner en me disant mais qu’adons-nous fait on savait mais on n pas fait ce qu’il fallait pour protéger l’avenir de cette industrie on revient merci on reviendra plus en
Détail effectivement sur les problématiques de de recherche et et les perspectives que la RD pourrait donner mais j’aimerais bien qu’on revienne un petit peu effectivement sur le danger effectivement d’être dans la main en tout cas en terme deapprovisionnement de des pays asiatiques et plus particulièrement de la Chine soniaabellite la fabrique de
L’industrie a justement produit une étude qui qui montre que le secteur automobile a déjà fait face à un certain nombre de crises d’approvisionnement sans jamais mettre dites-vous en tout cas de véritables plans d’action de sécurisation est-ce que vous pouvez nous nous en dire un peu plus oui enfin dans
Cette étude on montre enfin les les deux auteurs montrent à quel point c’est difficile pour les entreprises pour les pouvoir public de mettre en place des stratégies de sécurisation d’approvisionnement et donc il est aussi montré que finalement le secteur automobile il a été traversé par plusieurs crises du fait de ses
Dépendances plusieurs grandes crises d’approvisionnement en 2007 avec les platinoïdes en 2011 avec les terrar du fait d’un incident diplomatique entre la Chine et le Japon donc la Chine avait décidé de restreindre ces exportations de terres rares euh en 2018 avec l’alumine alors là c’est il s’agissait de de sanctions américaines à l’égard
D’oligarques russes qui détiennent on s’en est rendu compte finalement à ce moment-là une raffinerie d’alumine qui appartient donc au russe et qui fournit 80 % de de l’industrie européenne et puis récemment 2021 après la crise covid une forte demande et là encore une fois les constructeurs automobiles sont confrontés une p uite semi-conducteur
Puisque enfin soumis très dépendant d’une entreprise TSMC voilà qui les approvisionne à hauteur de 80 % il me semble et qui a choisi de privilégier la filière électronique plutôt que les constructeurs automobiles et avec les conséquences qu’on connaît notamment des arrêts de production donc voilà donc il y a des risques géopolitiques sanitaires
Qui sont pas sans conséquence sur le secteur automobile et qui sont pas nouvelles enfin ce sont pas nouveaux ces risques et pourtant et ce que montre l’étude c’est que les stratégie de sécurisation d’approvisionnement elles sont limitées et pourquoi elles sont limitées pour plusieurs raisons parce qu’en réalité il est difficile
D’anticiper d’anticiper un événement géopolitique un événement finalement on il y a beaucoup d’incertitude donc comment se prévenir d’un risque qu’on ne connaît pas ensuite il y a des risques qui ont une probabilité d’occurrence qui est très faible et dans ce cas-là est-ce que ça vaut vraiment le coup de se
Prévunir de ce risque qui est très faible donc il y a des analyses coût bénéfice et finalement car ça un coup effectivement voilà si c’est plus coûteux on va pr on va préférer gérer le risque plutôt que s’en prémunir plutôt que l’anticiper et puis ça a été dit il
Y a des changements technologiques donc à l’instanté le cobalt on en a besoin mais peut-être que finalement on va on va mettre en place la recherche grâce à la recherche et développement on va développer des nouvelles batteries euh dans lesquelles on n’ pas besoin de cobalt et dans ce caslà notre stratégie
De sécurisation d’approvisionnement en cobalt sera obsolète donc voilà donc ça c’est une première question que j’aurais quelles sont aujourd’hui les stratégies de sécurisation et des approvisionnements dans le secteur automobile puisque je pense qu’il y a une vraie prise de conscience peut-être depuis la crise covid puis avec la transition énergétique écologique qui en
Marche et toutes les dépendances en métau auquel on est soumis c’est une première question oui c’est mais ça relie bien à ce que nous avons évoqué tout à l’heure mais vous avez été plus loin alors vous avez évoquer d’autres dépendances et vous notamment la question des semi-conducteurs qui a été effectivement
Un moment de crise épouvantable on en a connu quelquesunes depuis 4 ans j’avoue que je enfin j’ose pas vous dire mais enfin j’ai accumulé un nombre de crises sympathique celle-là j’allais presque l’oublier j’allais dire elle nous a paralysé la moitié de nos usines pendant pendant un certain temps pour
Les raisons que vous venez d’évoquer n’est pas le le covid au moin a eu ce ce mérite c’est que ça a ouvert les yeux d’un certain nombre de de responsable en Europe sur la dépendance incroyable que nous dans laquelle nous étions et on a parlé des médicaments on parler des
Vaccins euh les semiconducteurs en étaient une une autre et donc vous voyez bien que que la question de de comment ce que l’on fait aujourd’hui on parle beaucoup aujourd’hui à tort de souveraineté dans ce domaine je pense plutôt qu’il faille parler de sécurité stratégique sur ces points-là qui
Commence à motiver non seulement l’État français mais aussi l’Europe qui réalise que là il y a un vrai risque et un vrai danger toujours temps d’être lucide n’est-ce pas parce que ça permet quand même Mme de commener à réfléchir à comment résoudre le problème j’aurais préféré qu’on le fasse avant mais bon on
Le fait maintenant on commence à y réfléchir aujourd’hui les entreprises sont à peu près condamné pour ce qui concerne les européennes dans tous les cas à à se reposer sur des contrats long terme la difficulté comme vous l’avez évoqué c’est de tirer le bon terme pour avoir suffisamment de souplesse le
Moment venu s’il y avait des changements technologiques majeurs aprè on n est pas à un prês et ça peut bien arriver mais c’est quand même la seule façon aujourd’hui de pouvoir le faire on peut être aidé par j’allais dire les pouvoirs publics dans une diplomatie que j’appelle une diplomatie économique diplomatie des
Métaux mais qui reste encore je veux être honnête avec vous assez balbuciant la grande différence entre nous qui sommes en Europe au point de vue au cœur de nos activités et ce qui se passe aux États-Unis ou en Chine c’est que précisément la puissance publique que j’appelle la puissance c’est pas une caricature
Militaroéconomque icoltique fait ce qu’il faut pour accompagner l’industrie et faire une transition énergétique extraordinairement intelligente jearête de vous dire on en subit les conséquences mais ce qui se passe aux États-Unis et que Biden a mis en place est assez génial parce qu’en réalité il s’agit de faire exactement ça c’est-à-dire transformer décarboner
Notamment la mobilité avec des subventionsque pardon vous parlez de l’IRA je parle de l’IRA qui s’appelle l’inflation reduction act on se demande pourquoi d’ailleurs ça n’a strictement rien à voir c’est c’est clairement une politique que je qualifierai de protectionniste mais plutôt intelligente parce qu’il il conditionnent non
Seulement une aide massive de l’État à la participation du secteur privé et surtout au fait que les les éléments de de conception et de fabrication des véhicules soient de plus en plus issus de d’Amérique du Nord c’est vrai pour les batteries c’est vrai pour tous les éléments et cetera donc la transition
Est très intelligente et au passage ont fermé leurs frontières euh au véhicules chinois si si je vous dis ça c’est que aujourd’hui en Europe on en est loin il y a une volonté de bouger il y a une volonté de réfléchir de sécurité et cetera vous en entendez parler tout le
Temps mais on est encore au balbuement et ça ça vait être un peu notre notre requête Lucas DeMeo directeur général de Renault qui préside aujourd’hui et je suis très heureux l’association des constructeurs européens d’automobile vient de effectivement faire une je dirais une demande extrêmement précise et officielle sur le fait qu’il est
Temps que l’Europe s’occupe de la politique industrielle notamment dans l’automobile parce que sinon nous allons nous retrouver avec des vulnérabilités dont on a passé notre temps à décrire tout à l’heure donc il y a un énorme sujet politique là vous savez pour moi je peut-être enfin peut-être vous avez
Trouvé que je caricature mais nous sommes dans une confrontation j’allais dire très violente quand je suis dans les usines et que je parle aux équipes et tout je dis vous savez ça va être à balle réelle mainant mten non il y aura pas de cadeau les Chinois envoient des
Voitures en Europe massivement euh nous avons ce problème de vulnérabilité que vous avez évoqué il va falloir tout de même se réarmer comme on dit aujourd’hui et quand je dirai armé le mot n’est pas absurde je continue à penser que les la question géopolitique devient prégnante
Dans notre dans notre vie elle est en train de mener la danse de la vie économique mondiale et que cette géopolitique se fonde notamment sur quelques passion sur quelques nationalisme mais surtout quel sur les forces militaires et le réarmement du monde n’est pas totalement anodin à cet égard là je caricaturerai presque le
Propos en disant que les futures guerres sont des guerres de métaux des guerres d’approvisionnement des ressources rares et je suis pas étonné que les États-Unis s’intéressent beaucoup à l’Australie parce que nous savons très bien ce qu’il y a en Australie et qui et donc pour moi pour prendre un peu un peut-être quelque
Chose d’un peu un peu j’allais dire excessif mais la question des sous-marins était totalement secondaire est-ce que vous voyez ce que je veux dire bien une fois que j’ai dit ça vous voyez où se situe l’enjeu et pour répondre à votre question je sais que l’enjeu est
Un enjeu géopolitique et donc de rapport de puissance et qu’il est temps que l’Europe se réveille sur ce sujet-là parce qu’elle n’en prend pas encore vraiment le chemin si elle veut vraiment ne pas être pris en éo entre ces grandes forces politico militaire économiqu qui nous entourent et qui regardent l’Europe
Aujourd’hui avec un espèce de sentiment de bon mon Dieu qu’est-ce qu’on va en faire mais c’est un peu un terrain de jeu plus qu’une puissance voilà excusez-moi d’être un petit peu cache comme on dit aujourd’hui mais je crois que si on ne prend pas ça au sérieux de
Façon collective on se prépare des moments compliqués voilà mais je vous ai dit qu’on réfléchissait à des plans B je vous ai dit tout ça et qu’on on va se battre vous avez devant vous le patron d’une entreprise où les équipes sont décidées absolument à se battre et on
Est capable de se battre en France je vous assure contrairement à ce que certains pensent mais je vous fiche mon billet qu’on va y arriver mais bon le contexte il vaut mieux être lucide voyez-vous je suis un optimiste lucide ça vaut ce que ça vaut mais au moins ça
Permet de commencer à réfléchir au vrais [Musique] problèmes serit armé pour je reprends vos vos propres mots ça ça passe aussi par la recherche et le développement Olivier babo on avait aussi échangé là-dessus effectivement pour vous c’est un levier absolument essentiel dans dans dans cette course en tout cas dans ce double
Défi réindustrialisation décarbonation mais votre premier constat effectivement c’est que l’Europe la France l’Europe est aujourd’hui pas au rendez-vous que fent effectivement les États-Unis qui sont avec l’IRAC et la Chine où les subventions sont sont totalement ouvertes on n’est absolument pas à la hauteur et que là il y a un
Vrai risque de déclassement oui nous allons bien avoir besoin d’ d’une autre pointe d’optimisme car j’ai bien peur de partager avec vous des inquiétudes et un diagnostic qui ne sera pas tellement plus optimiste que celui de mon estimé collègue le professeur chalmain vous avez mentionné les technologies le réarmement et l’importance naturellement de
L’innovation qui est au cœur de de Renault alors c’est vrai que dans l’histoire s’il y a bien quelque chose qu’on apprend c’est que le peuple qui a la meilleure technologie et souvent celui qui a le le pouvoir militaire créi et hasin cour les Anglais avaient les longbau qui ne
Craignaient pas la pluie et nous avions de magnifiques arbalettes qui tiraer deux fois moins de de carreaux à la minute et évidemment ça a été beaucoup moins efficace je ne veux pas revaloriser la chevalerie française mais bon on était pas aidé et bien sûr si on a gagné à Castillon devenu Castillon la
Bataille c’est parce qu’on avait les meilleurs les meilleures artilleries et malheureusement au 21e siècle les règles du jeu sont à peu près les mêmes alors on dit souvent qu’une forêt qui pousse fait moins de bruit qu’ un arbre qui tombe malheureusement une forêt qui meurt fait pas de bruit beaucoup non
Plus euh il y a beaucoup dans les les déchéances françaises dans le décrochage français des des choses qui qu’on connaît aujourd’hui malheureusement qui sont documentées qui qu’on connaît tous celle de l’école par exemple il y a des classements on le sait il y a il y a un décrochage malheureusement qui se voit
Beaucoup moins qui est à bas bruit c’est celui de l’innovation nous avons des dépenses intérieures en en recherche de 54 milliards d’euros c’est 2,3 % du PIB on est en dessous du niveau fixé par l’Union européenne dans le cadre de sa stratégie Europe qui est à 3 % déjà hein
On est en de ça de la moyenne de l’OCDE qui est à 2,5 % avec des progressions qui sont beaucoup moins fortes que ceux des Allemands qui eux pendant ce temps-là font des efforts importants on dépense beaucoup d’argent mais on dépense de l’argent malheureusement plutôt pour du fonctionnement pas
Beaucoup pour de l’investissement on a on ambitionne d’être une nation innovante mais enfin on ne s’en donne pas les les moyens on est 15e au sein de de l’OCDE euh on dépense 2,8 8 points de moins de PIB qu’Israël 2,5 points de moins que la Corée du Sud et même la
Suède encore plus inquiétant on dit qu’en France on n on n pas de pétrole on a des idées mais en avons-nous vraiment puisque la part des publications scientifiques de la France dans le total mondial est passé en peu de temps de 4,2 à 2,8 %. quelques quelques idées sur le le
Décrochage et après j’aimerais vous interroger sur évidemment les les solutions les raisons de ce décrochage d’abord sans doute un manque de culture scientifique alors on sait que nous perdons le le sens des mathématiques mais c’est peut-être peut-être encore plus plus profond hein on avait fait un baromètre
Je crois y a un an notre dernière version chez sapiens qui montrait que seul 58 % des Français comprenaient réellement les enjeux des grandes découvertes scientifiques seulement 50 % pensent que grâce à la technologie on vivra mieux à l’avenir et c’est un taux qui a chuté on a perdu 10 points en très
Peu de temps les gens sont de plus en plus pessimistes vis-à-vis de l’avenir depuis 2006 le nombre de diplômés d’un master scientifique a baissé d’un point en France et il a augmenté de 10 points pour les sciences sociales j’adore les sciences sociales mais il nous faudrait beaucoup plus d’ingénieurs les raisons aussi
Désengagement de l’État sans doute en 40 ans la part du financement de l’État dans les dépenses intérieures de de Red est passé de 54 à 32 % 54 à 32 un désengagement qui est massif celle des entreprise en parallèle est passé de 40 à 57 %d que les entreprises ne peuvent
Pas absolument suppl à à tout l’effort de l’État qui n’est plus là mais elles essayent hein et puis on pourrait aussi parler des restrictions au aux investissements directs étranger hein la France est est plutôt dans les les plus restrictifs et sans doute la complexité c’est devenu un thème à la mode depuis
No nos amis agriculteurs mais enfin on est nombreux à le dire depuis très très longtemps hein une complexité trop importante c’est un sujet qui est pointé maintenant mais qui existe depuis longtemps cette complexité l’OCDE avait évalué son coût entre 60 et 80 milliards d’euros par an à l’économie française
Euh selon le Global competitive competitivess du Forum mondial he le Global index la France se situerait au 115e rang sur 140 des nation ou l’organisation administrative est la et la plus pesante une entreprise privée comme Renault est lancée à fond dans la voie de l’innovation est-ce qu’elle se sent
Aujourd’hui épaulée par les pouvoirs publics quel type de complémentarité entre recherche fondamental dans ce qu’on appelle souvent l’invention et et l’innovation comment on peut progresser de ce point de vuelà là aussi effectivement vous posez un diagnosticque assez dur mais ça fait rien il faut regarder les choses en face
Encore une fois la lucidité c’est la première des vertus vous avez compris que je n’étais pas j’allais dire discret sur ce sujet vous avez raison on a un déficit de recherche c’est les chiffres en parlent déficit d’investissement global la France oui mais pas que si on
Prend l’Europe en général on a le même sujet par rapport aux États-Unis y compris par rapport à la Chine encore que les chiffres soient difficiles à mesurer dans ce pays comme vous le savez mais le décrochage de l’Europe par rapport aux États-Unis depuis 10 ans est assez impressionnant se traduit
Notamment quand on cherche les causes dans la la la faible relative la faiblesse relative de la de la Red en Europe bon vous connaissez les causes l’éparpillement de l’Europe les la question de de la non consolidation des différents organismes de recherche je vais pas revenir là-dessus c’est c’est l’expression même de la faiblesse
Globale politique de l’Europe en tant que telle pour la France je crois que là aussi on a pris conscience du problème mais on se retrouve avec un problème de ressources l’industrie automobile je crois fait son devoir je veux pas parce que je suis un peu en charge de de de
Essayer de la vter particulièrement mais les dépenses de Red de l’automobile tout confondu sont quand même assez considérables et dans le pays ça représente entre 10 15 % des dépenses de recherche globale pour l’industrie c’est quand même considérable parfois c’est même plus on dépense des milliards r tout ce
Qu’on s’est raconté tout à l’heure ne peut se faire que si on est capable de le faire mais si on prend le problème de façon plus générale alors un mot sur Renault quand même on dépose entre 400 et 500 brevets par an c’est pas ridicule
On est plutôt dans les 5 ou 10 premiers dans les entreprises qui déposent des brevets la question c’est pas tellement le nombre de brevets c’est la qualité ces brevets vous savez ça sachez que pour moi depuis des années la question des brevets est un élément totalement stratégique nous avons vécu en France
Avec des traditions étonnantes vous savez qui consistait à dire il faut surtout pas déposer de brevets parce que si on dépose des brevets on va découvrir nos secrets quand j’étais président de Michelin j’ai eu un certain mal à inverser la donne et en transgressant si
Je puis dire ce qui était au fond une culture de fond de l’industrie française j’ai porté la notion de breev et de stratégie de brevet comme un élément fondamentalement stratégique que je présidais moi-même c’est vous dire que le sujet est est important donc je crois qu’on on fait notre travail mais on
N’est pas suffisamment porté globalement le paradoxe dans cette histoire c’est que nous avons contrairement à une idée reçue des personnes extraordinairement compétente qui sortent de notre système scolaire on va le dire si je peux me permettre cet élément des gens extraordinairement brillants qui aujourd’hui sont tous aux États-Unis c’est pas compliqué j’ai pas
Plus tard que ce matin je discutais avec un dirigeante d’une grande entreprise technologique française de niveau qui se lamentait parce qu’elle disait mais tout les sujets sur l’intelligence artificielle les entreprises françaises même qui travaillent dessus ont leur cadre aux États-Unis et c’est là-bas que ça se passe pourquoi parce qu’en Europe
On est contraint on a des dmes on commence à nous bloquer on commence à réfléchir à régulation alors même qu’on a même rien créé alors qu’aux États-Unis on a la liberté et figurez-vous la Californie mais même maintenant Boston tous ces zones là sont peuplés de français brillantissimes qui cré des entreprises
Extraordinaires mais il le font aux États-Unis c’est là où on a un paradoxe qu’il faut arriver à corriger et on touche directement la question du financement parce que si on arrivait à financer dans la durée nos startup et bien je pense que on aurait une chance de retenir quand je dis financer
Je dire à la manière o les Américains l’ont fait pour elon musque ou d’autres c’est-à-dire dans la durée et je pense que évidemment on revient toujours aux questions d’une air de la guerre le grand problème de l’Europe pour ne pas parler que de la France mais on pourrait parler que de la France
Aussi c’est qu’aujourd’hui nous sommes un telle situation de déficit budgétaire dans une telle situation de dette j’aime bien qu’on utilise ce mot dette parce que c’est récemment dans les discours officiels je n’ai même pas entendu le mot nous sommes dans une situation qui nous rend totalement exang et vous savez
Quoi le pire c’est que nous avons en Europe comme en France une épargne assez considérable mais cette épargne elle est orientée vers le financement de la dette publique le sans risque les obligation d’État les assurances vie sont à 80 % 90 % orienté vers ça comment voulez-vous que cet effet
D’éviction je dire ne bloque pas le système et là il faut qu’on renverse la vapeur et ça va être encore un sujet politique au niveau européen on ne va pas s’en sortir si on continue comme ça il faut créer des conditions pour lesquelles cette épargne européenne se réoriente massivement sur les capitaux
Des entreprises européennes nous avons un déficit par rapport au reste du monde qui est assez flagrant si nous ne compensons pas nous aurons des conséquences forcément globales ement sur la recherche en Europe ne vous étonnez pas pourquoi nous n’avons aucun gar femme si je pu dire équivalent chinois en Europe ça vient de
Là et quand on rentre dans le micro et bien on retrouve le même problème voilà donc on a un énorme sujet qui n’est pas forcément la responsabilité des entreprises on fait tout ce qu’on peut et dans l’automobile je vous prie de croire qu’on fait vraiment tout ce qu’on
Peut d’ailleurs la preuve c’est qu’ on est capable de sortir des technologies assez extraordinaires mais globalement votre sujet est central il est stratégique et au niveau de l’Europe il doit être pris mais comme un premier élément stratégique mais ça passe par le la conversion de l’orientation de l’épargne européenne et française sur
Les capitaux propres des entreprises et là vous commencerez à voir la différence effectivement on ne retrouve pas de de gfam européen et et c’est bien malheureux Sonia bellit vous faites effectivement de votre compté ce ce constat qui a que ça soit en France ou en Europe d’ailleurs qu’on soit très en
Retard sur tous les champions mondiaux de la carbonation là je pense évidemment au véhicules électriqu à l’hydrogène au carburant durable c’est c’est c’est c’est quoi le problème c’est quoi votre analyse qu’est-ce qui fait qu’on est incapable entre guillemets de créer des des des champions euh je vais d’abord
Faire le diagnostic parce que vous parliez de brevet on a justement là très récemment publié une étude dans laquelle on fait une analyse de brevet pour évaluer le positionnement de la France vis-à-vis des autres pays des de de ses principaux concurrents sur les domaines dont on parlait tout à l’heure donc ce
Qu’on appelait donc des innovation de rupture dans le sens ce sont des vraies ruptures dans l’usage mais elles ont un contenu technologique assez important donc c’est pour ça qu’on s’est intéressé au brevet et donc dans ces 12 domaines on a les batteries pour véhicules électriques l’hydrogène décarbonés les carburants
Durables j’en passe les les éoliennes en mer et cetera et ce qui a été frappant c’est que finalement on constate une sorte de désalignement entre le leadership de de la France et de l’Europe en matière de décarbonation mais plutôt sur le plan réglementaire et son manque de leadership technque
Technologique parce que donc sur la base de cette analyse de brevet ce qu’on constate sur ces disons il y a 12 domaines mais H qui concourent à la transition écologique sur sur ces 12 domaines en vérité ce sont souvent les quatre quatre ou cinq mêmes pays qui sont les leaders donc c’est-à-dire les
États-Unis la Chine le Japon la Corée du Sud et parfois on alterne entre la Chine et l’Allemagne l’Allemagne pe évidemment se retrouve parmi les leaders sur la moitié des domaines un deuxième résultat important c’est qu’en plus il concentrre les brevets c’est-à-dire que sur chacun des domaines les quatre premiers
Déposants de brevet les quatre premiers leaders concentrent au moins 50 % des brevets très souvent les 3/4 parfois près de 90 % dans le cas des batteries pour véhicules électriques et dans le cas d’hydrogène décarboné et puis un troisème constat et vous l’avez compris la France n’apparaît jamais parmi les
Leaders et la plupart des pays européens non plus hormis l’Allemagne et hormis quelques pays dans les éolienne en mer dans les éolienes en mer alors ensuite ce diagnostique il faut évidemment le le mettre en lien avec la situation de la France c’estàdire que la France elle a une industrie qui est sous-dimensionnée
Et c’est évidemment aussi lié à ça ensuite les résultats sont aussi à mettre en cohérence avec le PIB c’est-à-dire que les quatre premières puissances mondiales sont la Chine les États-Unis euh le Japon et l’Allemagne donc on les retrouve aussi très souvent parmi les leaders donc c’est évidemment à mettre en perspective avec ces
Résultats-là mais malgré tout ce qu’on essaie de mettre en évidence c’est que la Corée du Sud elle est toujours très bien placé à une recherche publique de pointe aussi et pourtant n’est pas ne fait pas partie 8e je je l’ plus le chiffre en tête mais en tout cas elle
Fait pas partie des des principales puissances mondiales et donc lorsqu’on regarde aussi le palmarès des des brevets notamment dans le domaine des batteries pour véhicules électriques on s’étonne qu’il n’y ait aucun constructeur français qui n ait que des constructeurs japonais allemand notamment sud-coréen et donc une question qu’on se pose c’est quelle est
La quelle est la stratégie vous en avez un petit peu parlé tout à l’heure mais quelle est la stratégie d’un d’un constructeur comme Renault est-ce qu’on est dans une stratégie de rattrapage ou alors de rupture pour vraiment voilà devenir leader sur un autre type de batterie malgré tout quand on regarde
Les brevets et qu’on s’intéresse à des nouvelles chimies de batteries des des batteries un peu prometteuses les brevets sont assez rares en réalité hein on est encore sur les batteries Lithium mon et puis j’avais une autre question sur les leviers financiers et notamment le rôle des pouvoirs publics
C’est-à-dire que on sait donc il y a l’IRA les États-Unis ont une politique industrielle très offensive euh la Chine aussi la Chine elle a consolidé sa politique industrielle à coût de subvention les batteries pour véhicules électriques c’est 50 milliards sur les dernières années donc qu’est-ce que vous pensez de la politique de la
France en la matière est-ce que vous est-ce que les les pouvoirs publics soutiennent suffisamment je pense au pays A4 au programme d’investissement d’avenir est-ce que voilà en orientant les investissements en subventionnant dans vers ces domaines-là est-ce que voilà est-ce qu’on pvez pensez qu’on pourrait rattraper ce retard oui merci
De de remettre ce sujet parce que c’est tellement important je je pense que franchement l’État français a a pris conscience de ce sujet-là et tous les grands programmes depuis j’allais dire monsieur montebour on va dire qui se sont succédés ont été dans la bonne direction alors c’est une question d’ampleur
Parfois mais quand même les derniers plans sur France 2030 et cetera c’est des montants en dizaines de milliards d’euros qui sont pas néglig et qui qui qui sont fléchés vers des projets de recherche dont Renault d’ailleurs a bénéficié aussi et et franchement on va pas s’en plaindre donc il faut il faut
Comprendre que tout n’est pas à jeter au contraire il y a eu il y a eu quand même réveil sur cette idée de la réindustrialisation passant par notamment l’amélioration des des projets de recherche avec des subventions de l’État ou des aides que je peux pas négliger alors maintenant c’est une
Question d’ampleur et j’ai évoqué tout à l’heure globalement le déficit global par rapport au reste du monde l’autre façon de faire c’est pas simplement se reposer sur l’état mais c’est de nous-même essayer de promouvoir de la recherche à travers ou des start-up ou des start-up industriels dynamique qui peuvent
Permettre de renverser la vapeur à terme alors on a évoquer les nouvelles recherches sur les batteries je pas dans les détails effectivement des technologies qui se préparent qui peuvent être quand même très intéressante mais nousmême en France pour prendre l’exemple de Renault puisque finalement nous nous avons contribué considérablement à l’existence
Et à la naissance d’un d’une société qui s’appelle vercor qui est une est une société qui fabrique des batteries et qui va d’ailleurs construire avec nous une usine de batterie dans le nord de la France elle est cette société française elle est grenobloise on espère qu’elle
Va réussir on fera tout pour si Renault n’était pas là cette société n’existerait pas nous la portons et on va la porter jusqu’au bout et nous aurons au départ effectivement des batteries chinoises mais nous aurons aussi celle-là voilà donc on est en train d’essayer de renverser la vapeur par une
Action qui est dans nos mains dont nous prenons nous-mêmees la responsabilité et que nous allons essayer de faire émerger avec des chimies nouvelles avec des laboratoires de recherche très particuliers et cetera on est parfaitement capable de le faire mais il faut que ces gens-là se sentent soutenus
Voilà de la même manière que tout ce qui se fait dans l’ dans le l’intelligence artificielle des sociétés comme Mistral et autres que vous connaissez simplement il faut tout faire pour éviter que ces sociétésl émigre voilà donc j’espère avoir répondu à votre question c’estàdire que nous avons dans le
Contexte que vous avez évoqué tout à l’heure qui est pas facile il y a tout de même quelques démarches positives par les aides des états de l’État français il y a aussi surtout des engagements de l’entreprise elle-même pour porter des innovations à travers des start-ups que nous allons sout soutenir pour de pour
D’évitantes raisons voilà je je crois avoir à peu près cerné le sujet mais votre votre diagnostic je n pas une virgule à enlever simplement je vous donne quelques éléments de on a parlé financement on a parl recherche et développement on a parlé approvisionnement mais une thématique qu’on a pas encore abordé c’est celle
Des des ressources humaines une thématique qui qui vous a cher depuis même à l’époque vous étiez directeur général de de Michelin vous vous êtes vous intimement persuadé que pour réussir à à à à passer à réussir ce Ce à nouveau ce ce double défi réindestrisation décarbonation il faudra forcément ça passera forcément par
Gagner la guerre des talents ce qui m’amène une double question est-ce est-ce qu’on peut encore euh gagner cette guerre des talents sachant que cette guerre est aujourd’hui mondiale et et et la deuxième chose c’est effectivement est-ce que l’industrie ne souffre pas encore d’une image j’allais dire peu sexy face effectivement si on
Revient au au ou num oui oui oui Non Merci de d’évoquer ça parce que à la limite c’est j’allais presque dire c’est le premier sujet euh juste pour vous donner une idée en ordre de grandeur aujourd’hui on estime dans notre industrie que nous avons en
France à peu près 8 à 9 % de personnes de collaborateurs qui travaillent dans l’entreprise qui sont capables entre guillemets au sens anglais du terme de changer de métier dans les fameuses révolutions dont je vous parle vous avez compris que l’automobile c’est plus tout
À fait ce que c’était il y a 5 ans euh vous aviez déécrit ça avec un volant re qu rou et cetera c’est un petit peu raccourci mais enfin euh aujourd’hui c’est un j’allais dire en caricaturant un téléphone sur roue quand même donc nous sommes nous sommes 35 % de la
Voiture c’est la batterie ou 40 % même le reste c’est du software euh et c’est-à-dire du logiciel et donc euh on a changé de métier c’est ça la Révolution et nous avons aujourd’hui entre 8 ou 9 % de nos équipes qui sont capables de passer quand je vous disais
Tout à l’heure qu’il y avait urgence cont tenu de tout le contexte qu’on a évoqué vous sentez que là pour le coup il y a une énorme urgence et donc la question de la formation est juste essentielle j’aurais préféré qu’on l’anticipe une fois de plus je va pas
Revenir sur les décisions qui on été prise sans aucune analyse d’impact donc maintenant on a ça sur les épaules il faut s’en débrouiller ça veut dire qu’il faut former des milliers de collaborateurs à un rythme extrêmement rapide sur des formations lourdes de changement de métier je vous parle pas
De stage de 3 jours à daauville je vous parle je vous parle de truc lourd des semaines de semaines quelqu’un qui travaille dans le thermique qui se met à travailler dans dans dans dans les rotors des moteurs électriques c’est juste un autre monde et donc il faut
Transformer ça quand au logiciel je vous je je vous dis pas ce que ça faut ve dire aussi ça rejoint d’ailleurs tout ce qu’on disait tout à l’heure sur les questions de la technologie et de la recherche donc il faut former formation formation formation c’est probablement le plus gros investissement que nous
Devons faire aujourd’hui si on veut réussir de passer ce cap avec l’optimisme que j’ai essayé de vous transmettre si on rate ça alors pour le coup là je sais plus très bien ce qu’il faut penser il faut comprendre que dans le monde entier vous l’avez dit il y a
Des milliers d’étudiants qui sortent des universités indiennes chinoises pour prendre que ces deux pays-là c’est massif j’étais en Inde l’autre jour j’étais mais fasciné de voir ce que ces milliers d’étudiants ont tend la tête et ont soif de faire c’est pour ça que de temps en temps j’ai dis aux étudiants
Français quand vous êtes là manifester sur les questions de verre pas vert et cetera j’ai dit écoutez faites un peu attention parce que si vous voulez pas venir nous aider en interne pour faire évoluer le le problème c’est d’autres qui vont s’en charger et ils ont soif et
Ils sont très bons nous avons en en Inde aujourd’hui pour Renault Nissan probablement un des labos de recherche sur l’intelligence artificielle qui est un des meilleurs au monde c’est juste fascinante de fait de jeunes Indiens vous les voyez vous êtes scotché donc il faut comprendre que si
On ne réagit pas vite en France sur ce thème là on là pour le coup on a du souci à se faire alors qu’est-ce qu’on fait on a créé une université interne on s’associe avec les universités des régions à Flin on a reçu l’autre jour du gouvernement un formidable label
D’excellence et cetera très bien pourquoi parce qu’on fait marcher un système un écosystème on ne on forme non seulement les équipes de Renault mais aussi les fournisseurs les équipes autour et cetera c’est des milliers de gens nous avons formé 12000 en un an et demi il nous faut
Arriver à 25000 avant la fin 24 et on vise 40000 à 50000 formations lourdes avant 28 c’est juste énorme on n jamais vu ça mais mais c’est la condition fondamentale du succès sinon je vous garantis que tout ce qu’on R tait tout à l’heure on peut en parler c’est sympa
Mais mais ça va pas aller très loin voilà donc merci de poser cette question parce que c’est au cœur du sujet et et on y veille comme le lait sur le feu et on y consacre toutes les ressources possibles voilà peut-être dans la dans la continuité effectivement qui dit rage
Dit aussi organisation parce qu’on n pas les les talents d’aujourd’hui ne ne sont pas ceux d’hier enfin dans dans le sens effectivement certainement qu’il faut que l’entreprise dans son organisation soit soit différente euh est-ce que l’organisation pardon est-ce que les entreprises doivent aussi réinventer le organisation pour faire
Face à la fois encore une fois ce double défi mais aussi plus simplement pour pouvoir accueillir ses meilleurs talents pour pouvoir leur donner un environnement qui leur donne envie est-ce qu’il y a aussi cet enjeu oui la réponse est oui et tout ça j’ arrive en même temps
Euh pour résumer un peu la situation j’ai j’ai une conviction incroyablement forte qui vient probablement des travaux que j’ai pu faire avec Nicole nota quand on a rédigé le rapport sur le rôle des entreprises qui vient du fait que j’ai co-présidé les assistes du travail l’année dernière et qu’on a travaillé de
Façon extraordinairement intense sur ces problèmes de d’accès au travail de sens et cetera je vais pas passer trop de temps là-dessus mais mais mais il faut bien comprendre que nous avons un souci global que je partage avec vous qui est que notre pays souffre considérablement d’une absence globale d’écoute de et de
Reconnaissance et que si on ne traite pas ce problème au fond tant dans les entreprises privées que dans la fonction publique que dans l’organisation des territoires et de l’état on se prépare des moments difficiles pardonnez-moi ce raccourci parce que ça mériterait des développements plus importants et je
Pense que je vais m’attacher à les développer ayant dit ça lorsque l’on regarde les sujets de d’organisation globale si on veut faire en sorte que la reconnaissance soit effective ement au cœur de nos organisations il faut être capable de se réorganiser l’autonomie concédé la responsabilité des personnes en
Autonomie tout ça c’est beau à dire c’est pas facile à faire il y a un moyen d’accélérer l’histoire j’ai mis pour ma part 8 ans dans le groupe Michelin et je considère que ça a été ma principale action comme dirigeant du groupe à renverser cette entreprise qui était une
Culture totalement vertic vers une culture responsabilisante je vous assure que c’est horriblement difficile à faire aujourd’hui dans le groupe Renault nous prenons une voix qui est encore pas tout à fait affirmée mais qui se traduit par une décentralisation assez significatif de pôle d’excellence vous avez sans doute
Entendu parler d’empère qui est le pôle électrique notamment en France vous avez le pôle des moteurs thermiques dont j’ai parlé tout à l’heure vous avez alpine vous avez Mobiliz qui est la filiale de service à la mobilité vous avez également les véhicules utilitaires pour tout ceci n’est plus dans une boîte
Noire qui s’appelle Renault c’est Renault mais dans des organismes décentralisé qui ont plusieurs vertus qui est celle d’accélérer le principe de la responsabilisation parce que tous ces pôles ont bien entendu responsabilité de résultat mais du coup au-delà de cette responsabilisation qui est extrêmement vertueuse elle fait émerger des talents que l’on
Ne voyait pas avant parce qu’ils étaient noyés dans une irresponsabilité totale dans une boîte noire que j’avais du mal à lire tout ceci mériterait des demi-heur d’explication et de d’approfondissant mais si je peux laisser avec vous ce message fort que j’ai bien l’intention de porter le plus
Vite possible euh dans notre pays parce que je crois que fondamentalement c’est une inspiration dont nous devons j’allais dire être conscient et et porter la responsabilisation est à mon avis une ambition nationale traduite dans les entreprises ça se traduit par des réorganisations par des des formations massives de de de révolution managérial
Ceux qui ont la curiosité de lire les conclusions deser du travail verrons que la principale conclusion c’est que nous recommandons une révolution managériale dans le pays dans l’ensemble des secteurs que ce soit la fonction publique qui n’en peut plus d’êt y responsabilisé le secteur privé qui a encore énormément de chemins à faire
Pour sortir de la verticalité qui existe beaucoup plus couramment qu’on le pense de même que dans l’organisation de l’état des territoires il y a là une soif incroyable qui sort par tous les ports de la peau dans ce pays nous souffrons trop de verticalité il faut absolument en sortir et je prétends que
C’est le combat des années qui viennent merci beaucoup monsieur Senard il nous reste une petite dizaine de minutes je crois qu’on peut passer au au questions porté par le public alors je vous propose trois questions liées au financement la première qui est vous nous avez parlé de la décarbonation des
Moteurs thermiques avez-vous reçu des aides au sens large pour cette recherche ù allez-vous en recevoir de la part de la France et de l’Europe on est dans le domaine de l’espoir si je puis me permettre monsieur dans ce domaine pour l’instant nous en prenons un peu la responsabilité
C’est vrai que tout seul nous ne pourrions pas faire grand-chose mais nous allons nous associer vraisemblablement avec un très grand pétrolier mondial qui depuis 10 ans a consacré ses recherches sur ces domaines vous comprenez bien que il faut vite accélérer l’histoire et qu’on peut plus faire ça tout seul ça fait partie de
L’écosystème dont je parlais tout à l’heure donc à travers cet écosystème je pense qu’on va trouver des fonds nécessaires pour l’instant c’est c’est ça va pas au-delà bien merci quelqu’un revient sur le problème de l’électrification un rythme forcé et nous dit si cela devient un échec et que
L’UE revient sur sa décision de 2035 les chaînes de production pour pourront-elles s’adapter et faire marche arrière vous l’avez un peu évoqué mais là on parle vraiment d’arrêt de c’est c’est une excellente question c’est d’ailleurs ça fait partie de la responsabilité d’avoir pris une décision de ce type comment voulez-vous qu’on
Poursuive de façon tout à fait paisible plusieurs voies technologiques mais quand on pense à l’investissement nécessaire pour porter une technologie comprenez-vous que c’est quand même pas simple d’orter plusieurs à la fois donc c’est c’est une des raisons pour laquelle nous avons fait le choix courageux d’avoir un plan B je reviens
Pas là-dessus parce que malgré tout c’est quand même ce qu’on va faire mais mais la la question est plus que pertinente et la réponse est tout sauf évidente voilà et il faut comprendre aussi que l’électrique tels que sont les choses même avant même la décision de
Bruxelles sur le 35 sur 2035 était une voie pratiquement fatale j’allais dire puisque il y a des réglementations depuis très longtemps en Europe qui s’appelle le café pour ceux qui sont familiers avec cela qui consiste à fixer dans le temps des limites supérieures au gram de CO2 que vous pouvez émettre dans
Votre moteur en 2030 ça sera 50 aujourd’hui c’est 96 et nous arrivons mais vous vous rendez compte de ce que ça veut dire comment voulez-vous atteindre ces réglementations sans moteur électrique là où il y a un biais mais c’est quand même ça qui est intéressant c’est parce que on n’a pas
Forcément regardé les choses du bon côté c’est c’est que ce café dont je vous parle C réglementation concerne les j’allais dire le véhicule lui-même c’est-à-dire du réservoir à j’allais dire à la sortie du moteur le vrai problème de la décarbonation c’est pas le véhicule tout seul c’est l’ensemble du cycle de
Produit qu’on dit de façon simple du berceau à Labe c’est-à-dire qui démarre à l’extraction des métaux nécessaires dont on parlait tout à l’heure à leur raffinage à l’usine elle-même de batterie à l’usage du véhicule jusqu’à sa fin de vie c’est le seul moyen de comprendre ce qu’est la
Décarbonation et dans ce domaine là on a enfin fait quelques progrès je dois souligner parce qu’il faut être tout à fait objectif que la disposition française sur laquelle on a un peu travailler mais qui consiste à dire qu’à partir d’un certain moment seront subventionnés les véhicules seuls les véhicules qui auront
Une équation carbone mesurée de cette manière-là de façon correcte et la bonne mesure le problème c’est qu’on le fait pour la France donc saluons cette initiative mais il est urgent qu’elle soit faite au niveau européen parce que sinon elle ne sera pas très impactante donc voilà ce que je vouais vous dire
C’est que il faut avoir conscience que en effet il y a un risque mais que si on veut soutenir le développement harmonieux du de l’électrique dans l’avenir ce qui sera en Europe quand même une voie évidente il faut bien mesurer ce qu’on appelle la décarbonation la chance qu’on
A en France c’est qu’on a une énergie décarbonée on retrouve là au moins le bonheur du nucléaire il était temps qu’on s’y remette n’est-ce pas mais ça fait partie de l’équation donc on est plutôt privilégié de fabriquer des voitures électrique en France parce que l’équation décarbonation est meilleure
D’accord mais bon on est en France et on est pas seul en Europe voilà ce que je voudrais dire donc bien conscience que on n’ pas vraiment le choix mais pour avancer il faut au moins qu’on a la bonne mesure voilà j’essaie de résumer le sujet merci alors des participants demandent
Pourquoi nos amis américains qui ont une dette énorme un déficit budgétaire énorme se lance à financer leur industrie comme ils le font avec l’IRA bien évidemment et pourquoi l’Europe ne le fait pas alors on a compris que Europe était très endetté vous nous l’avez rappelé mais pourquoi deux traitements dans des conditions
Similaires les États-Unis ont toujours été dans une sitation particulière par rapport à la dette dont je considère qu’ effectivement elle arrive à des niveaux impressionnants mais elle reste quand même la première économie du monde c’est que la grande affaire dans cette histoire là c’est que oui les États-Unis se sont endettés mais reconnaissons
Aujourd’hui quand on regarde la situation économique mondiale que les États-Unis dont on pensait que la Chine allait les dépasser c’est les les broyers et cetera non seulement c’est pas le cas mais demeure et aujourd’hui et de façon très nette la première très grande économie mondiale ça je tiai à la
Limite la dette on peut peut-être l’assumer d’accord dans ces conditionsl regardez ce qui se passe la croissance aux États-Unis l’économie enfin c’est incroyable y compris dans l’automobile c’est impressionnant en Europe c’est pas tout à fait le cas d’abord le morcellement de l’Europe fait que les dettes ne sont pas euh globalisées
Et donc chacun se retrouve avec sa gestion de dette et encore il a pas beaucoup de solutions pour le trouver mais il manque cette unité européenne qui ferait que seul des empruns au niveau de l’Europe pour financer ce type de développement serait la solution pour imiter les États-Unis nous avons besoin de
Globalisation et aujourd’hui comme vous le savez c’est l’objet de discussion sans fin d’autorités politiques qui parler même les traités de l’Europe ont une difficulté majeure pour s’entendre euh c’est possible mais aujourd’hui en Europe c’est encore terriblement terriblement paralysé d’accord salrois intervenir sur cette derère question je voulais simplement réagir même sur la
Question d’avant rappeler que vous aviez tout à fait raison qu’il faut intégrer l’ensemble de la trace carbone je dirais de la mine à l’automobile et que il est admirable pour la Chine d’avoir la première industrie automobile électrique mondiale mais de rappeler que quand même 60 % de l’électricité chinoise est
Produite à partir de charbon et même de ligite précis c’est précisément pour ça que quand on met des barrières intelligentes qui intègrent les impacts environnementaux on fait quelque chose d’intelligent et c’est beaucoup mieux même que de fermer les frontières avec des droits de douanes voilà les États-Unis l’ont parfaitement compris
C’est ce qu’ils ont fait dans l’Iran les États-Unis un autre petit avantage c’est qu’avec le dollar ils ont une sorte de troit de cuissage sur l’économie mondiale et que Monsieur Biden cette année il roule à 7,5 % de déficit public sur le PIB ça c’est quand même un petit avantage comparatif nous
C’est ce que je disais tout à l’heure ou tout à fait voilà est-ce est-ce que je peux rajouter ma dernière question bien sû c’est pas la mienne je vous en prie mais moi je suis celle qui nous parvient on nous dit vous citez le problème des financements de la recherche des
Start-ups de l’industrie le problème ne vient-il pas largement de l’absence de fonds de pension dû au tabou de la retraite par capitalisation ça ne concerne pas que l’automobile mais c’est la discussion pour les deux prochaines heures oui c’est c’est ça mais je vais quand même essayer de répondre rapidement parce
Que soyons clair il me semble que nous manquons courage va dire collectivement parce que cette question des retraites aurait dû intégrer à mon avis le le le principe de capitalisation même marginalement quand on pense que nous sommes dans un pays où on refuse de façon dogmatique ce principe là pour les
Retraites du secteur privé alors que l’ensemble de la fonction publique fonctionne avec une capitalisation pas négligeable d’une partie de leur retraite c’est quand même un vrai semblable alors là en temps vous savez vous êtes perplexe hein donc je pense que c’est une question de courage à un moment donné parce que on sera
Probablement obligé de le faire un jour ou l’autre vous savez c’est comme en France on est on est très bon pour ça on a des murs comme ça alors on dit le nucléaire c’est l’horreur il faut fermer F pour fermer tout ça et cetera et puis
Un moment on se trouve devant un bec et on dit finalement le nucléaire c’est génial et on contourne voyez-vous alors sur la mobilité d’ici 2030 j’ai une thèse et comme je je j’espère être là pour le vivre mais je pense qu’il y aura plusieurs voies de mobilité en Europe il
Y aura une grande part d’électrique ça c’est sûr pour toutes les raisons que je viens de dire et parce qu’on na pas tellement le choix mais il y aura pas que ça et j’espère qu’il y aura une part de carburant alternatif intelligente économique et une part d’hydrogène à travers les pil à
Combustible notamment dans les camionnettes et les transports de BI et les camions et je perçois qu’il y aura plusieurs modes sur lesquels il faudra jongler en fonction des circonstances voilà un peu comment je vois les choses peut-être que je me trompe mais écoutez moi il y a 5
Ans j’ai été nommé président de Renault dans des conditions absolument invraisemblables je je voilà bon je j’insiste pas trop euh je je j’étais j’ai été auditionné par grande commission économique du Sénat également la Assemblée nationale très vite alors les gens s’attendaient à ce que je leur parle de des circonstances un peu
Compliqué dans lesquelle je vivais en fait je leur ai dit la chose suivante je m’entends encore en train de le dire je leuri dit dans 5 ans nous allons assister à un tsunami de véhicules chinois et j’ai rajouté pour not d’humour nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer bien certains journalistes très
Aimablement repèent aujourd’hui que j’avais dit ça pourquoi je disais ça je disais parce que je viens de vivre comme patron de Michelin en 5 ans la prise de part de marché en Europe des pneus chinois qui était de 5 % en 2012 en 2018 elle était de 30 % je ne
Sais pas si vous réalisez ce que ça veut dire pour des industriels et j’ai rajouté je m’en souvirai toujours j’ai rajouter la différence avec les pneus c’est que les pneus michelins pour ne parler que de sont une catégorie technologique bien supérieure à ce qui arrive en Europe des
Pneus chinois même si elle nous rend très difficile la vie notamment sur la valorisation le véhicule chinois et je dis à l’époque il sera au point je je de temps en temps c’est sympa de se dire qu’on avait raison ça sert pas à grand-chose mais au moins je
Voilà je me dis un chien parce que c’est exactement ce qui est en train d’arriver voilà donc maintenant ça suffit d’en parler on se bat voilà merci merci beaucoup monsieur Senard belle conclusion merci aussi à vous Sonia bellit euh Philippe chalmain Olivier babot pour cette cet échange très riche merci merci à [Applaudissements]
Vous très très bien je n rappelle très bien cette phrase [Musique] vousz [Musique]