A l’occasion du SITEVI 2023, France Olive a organisé une conférence ayant pour thématique : Création et implantation d’une oliveraie : les facteurs clés de réussite. La conférence est présentée par Hélène Lasserre du pôle Conservation & Recherche de France Olive.

    Bienvenue à tous en tout cas je vous remercie pour votre présence dédié bien sûr un thème qui nous tient qui nous tient tous à cœur c’est l’olivier et puis c’est vrai qu’on m’avait suggéré comme thème de cette présentation certes la création d’une oliveré mais surtout facteur clé de réussite donc on va

    Essayer de de travailler en ce sens en tout cas donc je me présente Hélène lasser je travaille ça marche pas qui c’est qui a meilleur doité que moi Anaïs dit Alexandra de venir j’ai BO appuyer donc rapidement je travaille à l’interprofession de l’olivier qui s’appelle France olive enseignement à

    Fidol et qui donc vous accompagne en tout cas essaie d’accompagner toute cette filière au léicle qui est répartie sur nos départements traditionnels au léicle que sont ronalpe province enfin situé en ronalpe Provin et puis Occitanie et puis al si je faisais un sondage de l’Assemblée peut-être que d’autres seraient issus de ces fameux

    Nouveaux territoires oléicol que nous sommes en train de de découvrir et d’accompagner et c’est vrai que bon euh vous avez pas la diapo on la passera rapidement mais on essaie d’être présent sur tous ces territoires donc le pôle administratif et produit sont sur enfin se situe sur ex en Provence qui est le

    Site administratif vous avez une antenne sur la région Ronal pagons vous avez tout le pôle communication et puis sur N pôle ocitanie vous avez donc le pôle Recherche conservation et agronomie donc on est plus sur la production ça veut pas défiler donc ça je vous l’ai dit c’est déjà

    Fait je le fais avec ça donc voilà donc les différents pôles qui accompagnent donc cette filière et je voulais juste vous dire que si on avait résumé puisque nous avons l’honneur d’avoir un espagnol à côté de nous qui est juste le premier pays producteur au monde que nous sommes

    Une petite filière puisque nous produisons que 4 % de notre consommation nationale c’est dire si la marge de progression est importante on on va voir ensemble que bon on a un certain nombre de moulin et de confuseur qui sont dédiés à cette production on va dire d’excellence il comprend pas tout donc

    Au moins on peut dire plein de choses mais en tout cas c’est une petite filière et il nous envie beaucoup les Espagnols parce qu’on arrive à bien valoriser notre notre production alors cette non non cette cette oliculture française elle est un petit pic parce que c’est

    Vrai que si on la compare aux autres à nos voisins on va dire ben nous nous sommes des petits quand tout à l’heure je lui dit que la moyenne française de production elle était autour de 5000 l 5000 tonnes pardon euh tonnes d’huile d’olive bon il n ah oui que ça bon oui

    Bon il n même pas dit que ça parce qu’il a eu la gentillesse de ne pas le dire mais ce qui fait notre spécificité c’est que en fait nous avons un long héritage puisque on parle d’oléiculture là pour le moment traditionnel et et la majorité de nos apporteurs en terme de nombre sur

    Les 40000 à peu près que nous avons sont des amateurs amateurs parce que soit ils sont passionnés ou parce qu’ils ont eu un héritage et on sait très bien que de nos racines rurales aujourd’hui nous avons hérité des petits trésors qui sont souvent endormis en tout cas qui sont

    Pas trop productifs qui font qu’on a une très une importante production issue voilà artisanal on va dire issu de de famille vous voyez qu’on a à peu près 50 un peu plus de la moitié de nos exploitants qui ont moins de 1 hectare et qui ne produisent finalement qui

    Représentent que 14 % du Verget français il faut prendre conscience que cette oliciculture française elle est très morcelée et que les gros ollyiculteurs ils sont peu nombreux puisque vous voyez qu’on a que 7 % des exploitations qui ont plus de 5 hectares mais si vous regardez finalement la deème ligne la

    Dernière ligne 70 % de la production est réalisée par 1/4 des oliiculteurs donc voilà c’est une filière un peu un peu atypique mais au combien enthousiasmante puisque quand même on a un tiers qui est produit en bio un/art qui est produit en AOP en Espagne différ oui en Espagne

    C’est différent et donc vous voyez que sur le le pourtour méditerranéen et sur les zones oléicoles traditionnelles françaises nous avons pu valoriser cette histoire cette qualité cette typicité de production autour d’un certain nombre de de signes de qualité notamment nos AOP puisqueaujourd’hui on a 14 AOP en Oliv

    Et en huile hein sur le continent et je sais qu’il y a des Corses donc je vais pas oublier l’île les insulaires aussi alors une formation je reviens rapidement une une une image auécole un peu perturbante aussi parce que du coup comme il y a beaucoup d’artisans et et

    De de FAM d’olliiculteurs familiaux ces gens-là ben avance un peu plus dans la vie et notre moyenne d’âge elle est pas très jeune et c’est vrai qu’il faut prendre conscience que l’histoire de cette oliciculture française et finalement le le côté empirique de cet accompagnement de l’olivier peu ont eu

    Une vraie formation agronomique pour être performant en terme de productivité puisque c’est c’est le vœux Pieux de notre président fait que quand on parle de facteur clé de réussite ça veut dire que on doit atteindre des objectifs on doit se fixer des objectifs et pour avoir des objectifs ben bien sûr il faut

    Avoir un minimum de prérequis et c’est vrai que dans les prérequis ben ça veut dire il faut connaître l’olivier il faut maîtriser un certain nombre de de connaissance ne serait-ce que sur les besoins propres de l’olivier en terme de lumière en terme de température en terme

    De besoin en eau et même j’ai mis le vent parce que beaucoup oublient que le vent peut avoir une importance et puis par rapport à ce contexte là bien on va accompagner l’arbre avec une conduite culturale on va mettre des intras on va mettre des produits il faut connaître

    Ces produits ce matin le Président dans son application a rappelé combien c’était important de de connaître la spécificité de de chacun et de voir toutes ces relations qui va y avoir entre tous ces éléments donc quand je réfléchis comme certains d’entre vous aujourd’hui pour me dire bon je veux créer une

    Oliverire comment je m’y prends on va le faire simplement mais déjà il faut réfléchir il faut prendre ce temps de réflexion certains nous appellent et nous disent voilà dans 2 mois je veux planter non c’est pas possible il faut réfléchir pour savoir ses objectifs et ensuite savoir quel choix je vais

    Adopter pour mener à bien pour réussir mes objectifs pour atteindre mes objectif et ensuite dernier levier c’est euh bien implanter son oliveré et dans un bon contexte alors ce temps de la réflexion c’est allé trop vite et se poser les bonnes questions voyez c’est euh se dire bon qu’est-ce que je vais envisager

    Quand je vais planter des oliviers certains vont me dire je vais juste végétaliser les abords de ma de mon exploitation mais ça on va pas en parler aujourd’hui on va plutôt se dire bon est-ce que je l’envisage plutôt comme une activité complémentaire ou une activité principale et c’est vrai

    Que du coup par rapport à à à ce questionnement là est-ce que je suis dans un souci de diversification et si je demande à certaines dans la salle si j’ai quelques viticulteur et si vous leviez la main peut-être seriez-vous nombreux à vous dire bon sorti de ma

    Monoculture de la vigne est-ce que je peux m’orienter pour X raison vers d’autres espèces vers d’autres productions avec cette notion bien sûr derrière on a parlé de productivité de rentabilité pendant longtemps on s’est contenté de ce que pouvait nous apporter l’olivier aujourd’hui on se dit que vu

    Les prix de l’huile d’olive et vu le marché on pourrait se on pourrait penser qu’on pourrait améliorer en tout cas notre revenu et puis il y a un dernier élémen on en parlait tout à l’heure on a bien tous constaté le changement climatique et dans ce contexte de

    Changement climatique il y a des nouvelles idées en tout cas des anciennes nouvelles idées on parle de se dire comment gérer le climat de ma parcelle même si je suis viticulteur et tiens penser à grosoforesterie est-ce que l’olivier aussi n’aurait pas sa place là-dedans donc vous voyez que ce

    Sont des premières question que peut-être vous serriez pas posé en vous disant comment j’envisage la place de l’olivier dans mon exploitation et puis après et là ça sera peut-être le thème de la deuxième partie plus de façon plus concrète on va parler cycle de l’olivier

    Il y a 20 ans allez il y a 30 ans nous n’aurions même pas aborderé le sujet puisqu’on vous aurait dit culture traditionnelle donc cycle long donc vous allez penser pour vos enfants vos petits enfants et tout l’héritage que vous avez laissé que vous allez laisser

    Et puis depuis 25 ans est apparî un nouveau concept dans l’oliculture qui vraiment s’est calé sur l’arboriculture c’est de se dire on pourrait penser l’olivier comme un pommier et donc penser fruitières et c’est vrai que quand on nous parlons avec notre cœur on n pas tendance à à à à parler fruitière

    Et l’année dernière Raoul lorsqu’on était ensemble m’a dit mais tu sais Hélène quand on part sur la frutière il faut vraiment plus du tout penser avec notre cœur il faut penser à agronomie et conduire commere comme n’importe quelle autre culture et ne pas passer à l’héritage que l’on pourrait laisser

    Donc c’est vrai que dans l’inconscient collectif de nos provençau de nos de nos langodossiens et de nos corses et c’était difficile de se d’envisager autrement l’olivier et pourtant on va voir que d’un point de vue performance ça peut être intéressant et puis bien sûr ce matin on a posé la question hein

    Bon on peut poser on peut réfléchir ce dire est-ce que je vais faire une de l’olivier pour uniquement faire de produire de l’huile d’olive est-ce que selon je suis je pourrais pas le valoriser en confiserie sur des olives de bouche et quand vous regardez le prix

    Des olives de table c’est vrai que ça fait réfléchir hein on va on va regarder ensemble peut-être que même on pourrait faire les deux on réfléchira encore un peu plus donc c’est vrai que c’est des questions qui peuvent se préciser alors j’ai oublié juste en parlant trop vite

    De vous imagez ce qu’on venait de parler donc au centre vous avez ce Verget traditionnel euh qui a vraiment j’allais dire au-delà de du du complément de revenu peut avoir une fonction paysagère et puis sur la sur votre gauche vous avez la et frutière donc ces arbres qui

    Ont une densité de plantation qui est au-delà de 1000 hectar de 1000 arbres par hectare et donc qui ont ben comme des vignesin un verger qui est pasissé et où là on a comme un maître mot comment optimiser les coûts de production et avoir un maximum de revenus tout en

    Ayant une production de qualité j’insiste là-dessus et puis sur le la dernière photo où c’est vrai qu’on a pas l’habitude de regard de concevoir L’Olivier vous pouvez avoir donc des rangés de vignes au milieu des oliviers ou je vais dire peut-être différemment des oliviers au milieu des vignes mais

    En Espagne on voit bien qu’aujourd’hui des producteurs de bière ont mis de l’orge au milieu des oliviers et puis un dernier article m’a montré qu’ussi les Espagnols amusagent de faire de la Perge au milieu des oliviers mais bon ça c’est plus compliqué avec la verticiliose

    Euh en tout cas on est aller un peu trop vitefi le plus vite de euh on va y aller par là voilà dans le dans le le questionnement que je me pose sur ce verger traditionnel ou ce verger et fruitière j’allais vous dire si je veux implanter des variétés françaises si je

    Suis sur un territoire reconnu avec les AOP et si je veux laisser quelque chose derrière moi bien sûr que il me semble cohérent de partir sur un verger traditionnel par contre si je suis pas sur un territoire àopé par exemple dans le Bordelet par exemple ou sur d’autres territoires en

    Tout cas ou euh je suis aussi peut-être viticuteur en tout cas j’ai j’ai pas suffisamment de main d’œuvre j’ai pas suffisamment de temps et je pense optimisation de mes coûts de production je pense méc anganisation je sais pas s’il y aura un reprire derrière moi donc

    Je sais que j’ai 20 30 années devant je me dis que peut-être c’est plus pertinent alors de partir vers la froutière c’estes deux conceptions complètement différentes avec des investissements qui sont aussi différents et on verra avec Raoul plus tard comment on réfléchit alors c’est sûr que si on est sur ce territoire tout

    À l’heure je vous l’ai montrer vous voyez que presque tout notre pourtour méditerranéen est maillé par des signes de qualitéin tout au nos pas encore les Pyrénées Orientales mais on l’espère un jour en tout cas ça commence de l’héros et vous voyez l’éros le Gard nance la province la vallée des

    Beauau spécialement les hautes provinces la région nissoise et et la Corse donc on a plein de voilà on a des territoires déjà où on a des reconnaissances de qualité qui nous permettent je vais pas m’y faire voilà de voir sur sur quelle orientation je peux réaliser mon oliverie et puis je

    Vous parler de de de type de produc de de production on a parlé donc de la de la finalité est-ce que je pars sur de l’huile ou de l’olive et puis on pourrait se dire est-ce que je fais du bio ou pas est-ce que je fais du raisonner plutôt est-ce

    Que est-ce que j’ai l’eau à disposition c’était le thème de ce matin ou est-ce que je suis en sec est-ce que c’est pertinent aujourd’hui de faire de l’oliverée en sec et bien je vais vous dire déjà si vous avez pas de personnel si vous avez pas d’eau si vous êtes viticulteur faites

    Faire de l’olive de bouche c’est compromis parce que ça se récolte à la main il faut qu’il y ait du calibre donc en règle générale on voit le contexte climatique aujourd’hui il faut arroser et puis il faut trouver du voilà il faut trouver du personnel et puis il faut pas

    Vendanger au même moment même si cette année j’aose pas vous demander quand ét les vendanges mais elles ont elles sont précoce et c’est vrai que du coup si à l’inverse de ces paramètres là ben si on n pas de personnel éventuellement si on a pas d’eau mais il vaut mieux avoir de

    L’eau si on est viticulteur c’est V que c’est plus facile de partir pour planter des oliviers et faire spécialement de l’huile mais l’un n’est pas incompatible avec l’autre en tout cas ce que je veux bien vous faire comprendre que si vous avez pas d’au vouloir faire de la

    Confiserie c’est compromis si vous avez pas de main d’œuvre et on en parlait tout à l’heure en Espagne il me disait que les 90 % des plantations aujourd’hui sont euh sur de laaille frutière parce qu’il n’y a pas de main- d’œuvre aussi donc euh voilà il faut il faut réfléchir

    Vraiment à ce contexte-là et puis d’un terme en terme de rentabilité si on veut une rentabilité rapide et directe je vous ai des petites croix vous comprenez bien que peut-être sur le court terme il y en a qui sont un peu plus rentables que d’autres alors bi raisonné chacun ses convictions je vous

    Ai mis c’est une affaire d’éthique c’est aussi une affaire de rentabilité parce que vous voyez bien que quand on est en bio on narrive jamais à atteindre en règle générale à part que quelques performances agricoes les la productivité d’un résonné mais j’ voulais vous dire j’allais vous dire que

    L’olivier est une culture rustique qui a peu de ravageurs il a peu de pression sanitaire même si pour nous elles sont importantes parce que quelquefois elles sont pas trop bien géré on a principalement les maladies de feuillage avec l’œil de pain et après on a la

    Mouche et qu’en plus on a des bonnes solutions pour accompagner cette protection hein la mouche aujourd’hui les barrières minérales sont très efficaces et puis si on gère bien les applications cuivrique je me tourne vers le responsable du P agronomie ce qui n’est pas toujours le cas et bien c’est

    Vrai que finalement le bio c’est bien en plus en terme de commercialisation et d’image vous avez un produit qui a une valeur plus accrue déjà que l’huile d’olive a une bonne valeur une bonne image donc c’est vrai qu’on parle d’allicament he pour un produit qui peut

    Nous faire du bien nous faire plaisir et puis accompagner notre quotidien donc on s’est posé les trois premières questions et puis la dernière le type de commercialisation est-ce que je pars sur un circuit long un circuit court ben j’allais dire ça dépend ça dépend ça me stresse je peux plus me reconnaître

    Voilà ça dépend bien sûr si vous avez dé gà vous êtes bien placé si vous avez un local pour vendre si vous avez du goût pour le commerce si vous avez du temps pour ça pour ceux qui font de la vente directe il savent combien c’est chronophages mais c’est mieux valorisé

    Que si vous travaillez sur un circuit plus long avec une Cope qui se charge de tout donc chacun voit midi à sa porte mais il faut bien prendre conscience de ce contextel alors une fois qu’on s’est posé toutes ces questions on en vient au choix il a la pertinence des choix

    Déjà voyez choisir la parcelle les modes de conduite on les a évoqué on va parler des variétés si on parle de variété on va parler densité de plantation hein et puis en finalité choix des plans ces questions là en fait on je vous engage ah tiens je voulais prendre un guide de

    L’oliculteur à nouvel Olivier pour faire la pub vous avez beaucoup d’informations mises à votre disposition gratuitement ne serait-ce que sur le site internet franceolive et vous avez déroulé ce cheminement de réflexion si vous allez à à plantation en tout cas quand on parle choix de la parcelle bien sûr le maître

    Mot c’est l’exposition à la lumière tout à l’heure on a parlé des prérequis le soleil c’est important donc on va bien sûr choisir une exposition qui soit favorable à la production qui soit pas trop humide pas trop gélive et qui soit pas en ombrage pour permettre la un

    Optimum de production et donc comme Julien vous l’a dit ce matin pour ceux qui étaient présents connaître son sol pour bien accompagner l’arbre c’est primordial et et dans les conseils quand vous choisissez une parcelle faites un profil de sol demandez s’il y a pas eu une analyse de sol déjà pour connaître

    Les compétences de votre sol concernant les modes de de conduite bien sûr vous avez compris des des depuis tout à l’heure que je parle intrinsement de l’eau c’est vrai que c’est un facteur limitant en terme de de conduite culturale et de productivité et puis aussi il faut penser à à une bonne

    Organisation du travail et se dire que selon le mode de conduite que j’ai choisi par rapport à ce que je fais comme are culture il faut que tout soit bien orchestré en terme est-ce que je me suis ça va marcher voilà en terme de choix variétal alors je suis française et je

    Vais vous dire déjà choisissez français on a la chance en France d’avoir plus de 150 variétés françaises qui font la richesse de notre biodiversité et qui font notre patrimoine et la typicité de notre production donc soyez logique si vous plantez en tradition i il va pas me dire

    Le contraire ne prenez pas des variétés étrangères plantez français mais tout à l’heure il va vous dire mais si vous voulez faire de les frutières planté dire espagnol italien grec parce que les variétés françaises ne sont pas adaptées pour le moment à la conduite culturale en frutière donc vous voyez

    Que cette diversité Mo je dire qu’on a dans tous nos départements alors vous voyez que le Var il est encore plus riche que d’autres les les arts des choix c’est pareil dès qu’il y a des petites vallées on a ben des adaptations de de d’Olivier qui ont

    Évolué qui ont fait que on n pas que nos variétés phares je sais si j’aime la picheline le caillotier la bouteilla et tout mais vous avez d’autres petites variétés qui ont leur importance on va le voir sur la diapo suivante parce que donc on va les retrouver sur la typicité

    De nos cahiers des charges des AOP hein si je suis bien vous voyez euh on va franchir le Ron et on va aller en Provence on a la Bouteillan la glandoau la Verda le desbouche du Ron ou la cayane et ça ce sont des variétés principales après on a des variétés

    Secondaires et maintenant même on trouve des variétés anciennes donc c’est important sauf que quand je regarde sur la gauche de ma diapo je vois des grosses flèches vers des nouveaux territoires jusqu’alors il y a 2 ans si tu es vu j’ai vu des bordel arriver me dire on serait intéressé pour faire de

    L’olivier j’aurais dit jamais eu d’Olivier dans le Bordelet et puis 2 ans plus tard nous accompagnant les Bordelet voilà dans dans cette nouvelle oléiculture qui résulte bien d’un contexte qui évolue hein on en reparlera tout à l’heure mais qui montre bien que l’olivier aussi c’est s’adapt et Raoul

    Me disait tout à l’heure et nous avvec la sécheresse en Espagne c’est un vrai problème parce qu’on se dit que bien sûr on a eu on recherche des nouveaux territoires où l’olivier peut pousser sans facteur limitant haut bien sûr que aujourd’hui ce qui est important de connaître c’est si je

    Choisis une variété il faut que je connaiss ses compétences ces compétences déjà est-ce que toutes les variétés peuvent faire de l’huile oui est-ce qu’elles peuvent faire toutes de l’olive de table non donc il faut connaître les compétences de chacune de ces variétés en terme de transformation ou d’évolution mais surtout aussi connaître

    Les compétences des variétés d’un point de vue agronomique si vous plantez une variété qui a une vigueur excessive avec une densité de plantation très restreinte vous allez créer beaucoup d’ombrage si vous créez de l’ombrage vous aurez des maladies du feuillage en tout cas vous aurez moins de productivité puisqu’on sait que la

    Lumière est un des facteurs numéro un de la productivité pour la photosynthèse la phénologie de la florison et cetera donc c’est important de connaître les caractéristiques du végétal savoir si une variété est précoce ou pas parce que chez nous c’est pas leur problème mais chez nous au printemps avec c’est c’est

    Des bourromins de plus en plus précoce de la végétation bien on se retrouve avec des stades de d’évolution de la phénologie plus avancé qu’avant et donc on peut avoir des risques de gel on les a vu les trois dernières années passées et puis ben on a des contextes où on a

    Des variétés qui sont plus sensibles à certains pathogènes que d’autres c’est vrai que si on reparle des nouveaux territoires auic comme la région du Bordelet où on n’ pas de point de repère on se dit ah c’est région un peu riches de brouillard et de nu image que nous avons

    Voilà dans notre image de la du Bordelet est-ce que c’est propice à la culture à la j’allais dire à la culture du champignon non à la culture de l’olivier et bien ben on sait pas parce qu’on a pas de référence et c’est tout le travail notamment de la chambre

    D’agriculture de girande de voir comment dans ces nouveaux territoires pionniers qui ne sont pas traditionnels comment s’expriment nos variétés d’olivier et puis donc c’est vrai que je vous dis si on est en il faut penser plutôt à des variétés qui soient précoces par rapport à la mouche de l’olive mais il faut

    Faire attention selon le territoire où vous êtes parce que si vous avez des risques de gelé et bien ça sera pas cohérent en tout cas il faut prendre en en considération tous ces paramètres de rendement de qualité pour choisir la bonne variété je vous ai listé dans ce

    Tableau les finalités de chacune des principale variété vous l’avez après en sur notre site ce qui est important par contre que beaucoup ont oublié c’est que tout le monde est d’accord dans tous les pays pour dire que l’olivier n’est pas une variété autofertile comme la vigne qui a besoin de polliniseur et que

    C’est simple je vous ai l’avancé de nos travaux pendant 4 ans a permis de voir que on a on a que deux groupes de variétés le groupe 1 et le groupe 2 les variétés qui sont du groupe 1 vont polliniser les variété du groupe 2 et inversement mais deux variétés dans le

    Même groupe ne peuvent pas s’interpolliniser je m’explique dans le premier groupe si on prend ben Baguet Baguet et au ben c’est la 3è et 4e ligne ces deux groupes de G1 si vous les plter l’une à côté de l’autre en théorie elles vont c’est sûr elles

    Vont pas se polliniser mais si je prends sur l’autre ligne une variété du groupe 2 elle pourrait se polliniser à condition qu’elle soit synchrone en floraison donc qu’elle soit je vous ai pris deux exemples un peu idiots parce qu’ils sont pas de même territoire il faut bien sûr qu’il soit du même

    Territoire du même terroir j’allais dire et qu’elles ai cette phénologie de floraison qui soit synchrone ce qui nous amène à dire que chez nous quand on plante un Verget d’Olivier un traditionnel mais en fruitière aussi il faut donc diversifier ces variétés ça c’est très important ne ne partez pas à planter une monoculture

    Variétale parce que vous n’aurez pas une pollinisation optimale donc je vous ai listé là dans ce tableau toutes les variétés par rapport au cahier des charges des AOP et vous voyez qu’à Nice par exemple la variété leader étant le caillotier elle est du groupe 1 si je la

    Plate avec l’araban des Alpes maritimes qui est aussi du groupe 1 ça va pas se matcher par contre si je la mets avec du blancotier ou de la blavée ben oui elle est du groupe 2 et donc théoriquement même je vous conseillera de mettre plusieurs polliniseurs quand on est en

    Province ils ont de la chance en province ils ont déjà quatre variétés principales qui sont chacune du G1 ou du G2 donc qui peuvent en plantant les quatre déjà avoir une mixité une une mixité pour la pollinisation par contre en xitanie c’est pas de chance bien sûr

    Il faut qu’il y ait des exceptions à la règle et on a des variétés comme l’ luuc et l’olivière ben elles peuvent être pollinisé mais elleses sont mal stériles donc c’est beaucoup plus compliqué de les utiliser comme polliniseur donc ce choix des variétés pour la fruitière Raoul dans quelques

    Minutes hein tu as vu il on est dans des vergers in dans la région de de Cordou chezau d’olive pour pas faire de publicité euh il va il va vous en parler beaucoup mieux que moi bien sûr une fois qu’on a choisi ces variétés je vous ai dit il y

    A des ports il y a des cahiers de charges des AOP et donc on va choisir la densité la mieux appropriée je vous ai parlé de gestion de lumière d’aération d’ensoleillement voilà verger traditionnel on est sur des plantations euh en carré ou en Quinon des fois c’est

    Plus un peu plus compliqué en tout cas aujourd’hui si vous êtes en irrigué on a tendance à vous dire attention si vos arbres ont beaucoup de vigueur plz plutôt large même du 8 par 8 hein et si vous êtes en bio ou en sec allez on

    Accepte 6 par 6 mais après vous allez 20 ans plus tard vous retrouvez coincé avec des charpentières qui font touche touche avec la voisine et en terme de taille en terme de lumière d’ombre ça va être galère bien sûr de l’autre côté vous avez le Vergin et fruitière où là on est

    Dans une autre dimension alors j’ai mis une photo du lifapa où travaille Raoul où il y a eu un essai de densité de plantation et où vous voyez que on est en règle générale l’optimum aujourd’hui entre de rang et de 4 m et 1 m demi sur le

    Rang voilà alors si on avait à comparer fruitière et traditionnel ce qui outre le choix des variétés outre la densité de plantation ce qui différencie c’est la mécanisation puisque le but de partir sur de l’aille frutière c’est de réduire les coûts et d’avoir un Verget hautement mécanisé

    Aussi bien en terme de taille qui soit facile à être rapide à être taillé et qui soit facilement récoltable donc on ne gère pas ces notions de mneur mais il faut de l’eau et même si certains essayent maintenant de partir sur des vergers à haute densité en sec la productivité

    Sera bien sûr moindre et beaucoup moindre je sais pas si je parle Français là non alors dernier point choix du pépinériste c’est vrai que là on va fermer la porte peut-être et je vais vous dire attention vous achetez les plans parce que la qualité d’un plan c’est primordial aussi pour la

    Bonne réussite de votre verger aujourd’hui France olive a signé une charte avec les pépineristes qui se sont engagés à ce qu’il n’y ait pas d’opacité sur l’origine du plan c’est-à-dire que on a analysé une partie de leur pied mère pour être s de l’authentification variétale de l’authenticité variétale et

    Puis sur la qualité du plan aussi vous avez beaucoup de pépinéristes qui sont aussi on va dire plus sur de l’ornement en tout cas paysagés et qui ont cette double activité mais qui vont s’approvisionner qui ne sont pas producteurs fabricant de plant et qui vont s’approvisionner outre frontière

    Alors je dirais si on va du côté des Pyrénées c’est pas trop grave mais si on va du côté des Alpes et nous aimons beaucoup nos amis italiens mais vous savez que on a cette pression avec zilela fastidiosa qui est qui est prénante sur laavenir de l’oliculture

    Mondiale et on vous dit attention pour des gens qui ne font pas trop attention à la traçabilité des plans et qui pourrait malheureusement importer des plans de mauvaise qualité dans le dans le moindre cas mais surtout dans le pire desk des plans infestés on sait très bien que nos frontières voilà c’est

    Compliqué alors vous avez sur le site de France olive et puis si vous allez sur le cahier de l’olliiculteur la liste des pépinéristes qui sont officiel et je vous conseille de les contacter on travaille tous main dans la main et en tout cas je vous ai

    Présenter deux types de PL un plan d’un pépiniériste français à droite qui est pour du verger traditionnel qui en règle générale met au moins 14 à 18 mois pour pas dire 24 pour pousser donc avec tout le cœur des pépinéristes et leur savoir-faire et puis à gauche vous avez

    Un plan plutôt pour de la et fruitières qui est un matre brun et c’est vrai qu’on disait ensemble que 40 cm de PL ça peut suffire sous certaines conditions pour la bonne reprise du plan hein en tout cas voilà il faut savoir ce qu’on achète et le mieux c’est toujours de se

    Déplacer d’aller voir le pépiniériste d’aller voir l’homogénéité de son travail de dépoter aussi un plan pour regarder le système racinaire tout à l’heure on parlait attention quand ça chignonne et que les planss ils sont restés un peu trop longtemps dans les godés voilà on a et puis vous voyez bien l’année dernière on

    A il y a 400 hectares en traditionnel qui ont été plantés N pépinériste français ils sont débordés si vous ne réservez pas la à l’avance vos plans vous allez être obligé d’aller chez les Espagnols donc non je rigole mais c’est vrai que il il va m’en vouloir son hein

    Euh dernière partie le chantier de plantation alors c’est vrai qu’avant de planter il faut aménager sa parcelle on a parlé de l’irrigation euh voilà j’arrête de vous dire que ben si vous avez de l’eau tant mieux si vous êtes à côté du canal de Provence ou de BRL c’est super

    Euh ça ça optimise vraiment la productivité de votre verger et puis euh si vous voulez prendre conscience de l’équilibre écologique de la parcelle euh pensez aussi à aux infrastructures autour de votre parcelle bon quand on est dans l’olivier on en a déjà bien conscience mais c’est l’aménagement pour accueillir la biodiversité est

    Importante donc ce chantier de P il passe bien sûr par la préparation du sol vous si vous êtes viticulteur ou harbau vous savez comment on prépare un sol je vais pas m’attarder là-dessus attention risque de pourier et attention au précédent culturaux de type Solac au cucurbitac parce qu’il y a un champignon

    Là qui est commun à tout le monde c’est le Verticilium d’Alia et en fonction de certains de ces précédents là on peut avoir des risques de contamination tout à l’heure me poser la question j’arrache ma Vig je replante de suite de l’olivier attention entre deux cultures pérenes

    Pensez à laisser reposer un peu votre sol ce matin on parlait des fondamentaux de l’agronomie on veut aller très vite mais des fois on oublie de laisser aérer le sol de laisser reposer la terre de laisser décompacter naturellement le sol de remettre de la vie dans ce sol là

    Alors il me souffle Julien quoi oui j’ai pas dit les solutions j’ai dit juste qu’il faut laisser reposer la terre et donc j’ai marqué dernière ligne enévert ou amendement donc je l’avais bien mis en tout cas voilà ne partez pas dans la précipitation on a parlé ce matin du

    Choix du matériel d’irrigation alors je regarde les personnes concerné alors choix goutte à goutte microaspersion et cetera en tout cas l’olivier n’aime pas les excès d’eau ni les manques d’eau donc c’est vous alors je pense là nouveau à la région bordelaise où certains avaient planté dans des zones

    Qui étaient un peu hydromorphes un peu trop hydromorpes et où finalement chez vous alors que chez nous on y penserait même pas ils se sont mis à réfléchir à planter en but l’olivier pour essayer de moins être dans des situations asphyiantes et puis bien sûr chez nous

    On a un alliier qui est le mistral mais qui est aussi voilà un élément à prendre en compte pour que notre plan reste bien droit en Espagne ils ont pas ce problème là et c’est vrai que les tuteurs c’est un coup mais sont importants ah ça y est

    Il veut plus m’écouter voilà dans je vous ai mis à droite un tuteur hein un gros tuteur c’est plus de 10 € pièces mais qui permet sans bririmer le plan de le guider avec un attachageant 8 qui est important aussi si vous voulez c’est pas la vigne l’olivier il faut pas

    L’attacher au scotch et attendre qu’il va pousser euh vous approfondirez le sujet mais il faut juste le guider l’accompagner quand on est en frutière un petit BamBou suffira parce qu’il va être attaché sur le palâissage et puis vous voyez qu’on n pas sur les même type

    De PL parce que là c’était juste après une plantation il est où le il doit se reconnaître et après donc les bambous sont placés je vais finir ma diapositive si j’ai du retard c’est pas ma faute euh soin après plantation bien sûr on a fait mais il faut poursuivre l’accompagnement ce

    Qu’on a mis en place et beaucoup j’ai ai vu moi dans le gare qui plantaient leurs oliviers et puis voilà il les laissent tomber et ils oublient qu’ils vont pousser tout seul non hein donc déjà si vous voulez que votre olivier pousse il faut lui donner à boire à manger donc

    L’alimentation des arbres elle est primordiale ce matin Julien parlait de l’efficience des la valorisation des engrais en période de sécheresse il est clair que si vous mettez des engris qui pleut pas derrière ben sans faire g de Florette comme je dis mais si vous pouvez atteler une ton àau des fois pour

    Sauver à des moments cruciaux au moment où l’olivier en a besoin mais ça sera un autre débat voilà d’accompagner l’arbre attention à cette concurrence sur jeune plantation de l’enherbement hein c’est c’est c’est cohérent d’avoir de l’herbe mais il faut la mett maîtriser mais

    Quand on a de l’herbe et donc on a de la vie on peut aussi avoir des ravageurs donc je vous ai cité notamment l’ turink et la teigne sur les jeunes feuilles qui peuvent créer des petits dégâts mais si vous êtes dans eu dans un contexte je

    Pas trop regarder la Girone mais un peu trop humide peut-être que même nous on l’a pas parce qu’on a du vin mais quand on n pas de vin on peut avoir partant brumeux humide des problèmes d’œil de pain et et si on laisse son arbre pour pousser tout seul sans jamais

    L’accompagner on a beau vous dire qu’il faut que l’olivier mette en place son architecture attention NMS il y a des erreurs à ne pas faire notamment quand on a des problèmes de dichotomie il faut prendre dès le départ le temps de repartir sur un maître brain voilà alors

    Réussir la plantation de sonverger ça passe bien sûr par tout ce que je vous ai dit faut pas oublier l’essentiel l’essentiel c’est de connaître sa parcelle ce matin on l’a dit deuxièmement quels sont les objectifs que je veux mettre que je veux finir ma parcelle est-ce qu’elle vaut le coup

    Pour l’olivier ou est-ce qu’il faut pas que je l’améliore et puis bien sûr choisir un â et conscience les bonnes variétés tout cela vous le retrouvez sur les cahiers de l’oliculteur sur le site de France olive sur notre revue le nouvel Olivier je vous remercie je laisse la parole à Raoul

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