Webinaire : “L’impact sanitaire des polluants éternels : que savons-nous aujourd’hui ?”

Le 11 janvier 2024, France urbaine a organisé un webinaire relatif à l’impact sanitaire des polluants éternels.
La journaliste d’investigation du Monde Stéphane Horel, l’universitaire de l’Université Paris-Cité et chef d’équipe à l’INSERM, Xavier Coumoul, ainsi que Pauline Cervan et Yoann Coulmont, toxicologue et chargé de plaidoyer à Générations futures, ont ainsi apporté des éclairages complémentaires sur cet enjeu majeur et encore méconnu.

Particulièrement François chedzel et Patrice Michot Patrick Michot pardon donc qui l’un et l’autre présideent un groupe de travail de la commission santé france-urbaine sur la santé environnementale santé environnementale que nous avons jugé être un un un sujet majeur à traiter spécifiquement au sein de cette cette commission de santé santé

Franceurbaine euh et donc B j’en profite pour les remercier de nouveau de d’être les les les chevilles ouvrières de ce de ce groupe de travail et c’est dans le cadre de ce de ce groupe de travail qui nous a été que nous avons considéré qu’il était pertinent utile de euh

D’explorer le sujet d’pfas enfin des poloin éternels mais surtout de ne pas traiter ce sujet uniquement dans le cadre de la commission santé france-urbaine mais d’élargir et bien nos travaux nos réflexions euh à d’autres euh à d’autres parties participant à d’autres membres de France urbaine et c’est pour ça que aujourd’hui

Et bien alors je n’arrive pas à voir je vous avoue sur mon écran combien précisément nous sommes mais en tout cas les uns et les autres les unes les autres vous êtes pour certains membres de cette commission santé pour d’autres ce n’est pas le cas mais je me réjouis

Aujourd’hui justement que l’on puisse ouvrir très très largement ce webinaire à d’autres membres que ceux de la commission santé alors alors ce sujet des despéface pour en dire quand même quelques mots il est d’ d’une très grande complexité il soulève beaucoup de questions c’est ce qu’on va voir grâce à

Nos intervenants d’ailleurs que que je remercie pour leur présence avec nous cet après-midi il il nous pose à nous notamment responsables politique mais aussi techniciens dans les dans les différentes directions et et services des villes et agglomérations un certain nombre de questions elles sont d’abord on va dire relatives aux différentes

Politiques publiques que nous menons puisque que ces ces poloant éternels euh peuvent impacter nos politiques industrielles agricoles celles qui concerernent bien évidemment euh l’eau mais aussi bien sûr les questions de santé et d’environnement euh la question des polons éternel soulève aussi des questions démocratiques puisque euh on peut l’entendre parfois en discutant

Avec nos concitoyens et nos concitoyennes euh et bien des inquiétudes euh des inquiétudes être soulevé euh et nous sommes élus ou technicien en difficulté parfois pour pour répondre euh aux questions qui nous qui nous sont posées du fait on le sait notamment euh euh on va dire de la

Science qui avance et qui est encore en train d’avancer sur le sujet mais pas que hein euh nous sommes parfois dans l’incapacité de pouvoir répondre précisément euh sur des questions aussi simples que quelle est le quelle est le la contamination en fait de nos de nos

Sols de de notre eau euh on sait que ce sujet d’épéface soulève aussi la question de la bonne échelle d’intervention il y a assurément parce qu’on est sur une problématique pratique une échelle locale qu’il nous faut investir mais cette question des polons éternels elle relève aussi de réglementation nationale et même

Européenne donc sur dimension échelle qu’il nous faut aussi pouvoir adresser donc faire en sorte que nous maîtrisions déjà bien le sujet au niveau local est une est un impératif et puis j’ai envie de le dire à titre presque personnel En tant que maire de Lyon en tant que citoyen d’un territoire qui est

Lui-même directement concerné par une pollution au au au au pface et bien je me sens en premier chef concerné par par ce sujet euh et moi-même en phase de questionnement sur voilà le bon niveau de réponse la bonne nature des réponses à apporter à la fois

Bien sûr euh au maire que enfin au citoyens que je suis en tant que maire mais aussi tout simplement au citoyens que je suis qui est aussi voilà qui vit sur ce territoire qui est parent et qui a besoin d’avoir des réponses euh à des questions très très pratiques donc ce

Séminaire euh il a vocation à faire en sorte que nous puissions partager euh tous ensemble tout ensemble et bien un un niveau commun de jeallis dire de connaissance euh euh de savoir de manière à nous acculturer je vais le dire comme ça à la question des polluant éternels pour nous encapaciter aussi

Dans notre enfin pour être plus plus à même de répondre à la fois aux questions qui nous sont posées mais aussi pour mener les politiques publiques qui conviennent en réponse aux questions qui sont soulevées par la présence des polluants éternels euh c’est pour pouvoir muscler nos connaissances que nous avons souhaité

Dans ce webinaire et bien inviter des personnalités qui viennent nous nous apporter des éclairages avec différents différentes perspectives d remercie hein madame Orel monsieur kouou et puis nos deux amis de de génération futur qui sont là aussi pour nous donner cette perspective militante j’ai envie de dire enfin d’ONG

Qui est aussi qui est aussi importante bien sûr et puis un un remerciement spécial aussi à à Régis et à et à Jean pour la préparation de de ce webinaire euh j’ai déjà remercié Françoise et Patrick tout à l’heure mais je sais pas si l’un et l’autre voulaiit dire un mot

Aussi en complément de cette introduction qui est déjà un peu trop longue j’en conviens mais sinon si ni Françoise ni Patrick ne voulait prendre la parole je laisserai volontiers madame Orel tout de suite et bien engager son propos voilà Françoise me dit oui du regard voilà exactement merci je vous

Laisse je vous laisse et bien engager votre propos merci à vous encore bonjour Merci pour cette cette introduction et merci pour pour cette invitation euh vous les élus vous êtes vous êtes en première ligne je pense pour euh pour sur cette question des des pifas pour protéger vos concitoyens donc

Je suis je suis évidemment euh ça pour moi c’est très intéressant d’interagir avec vous et de vous expliquer un peu ce que j’ai compris en tout cas de de cette problématique despipace à travers cette enquête qu’on a faite donc en en février dernier et sur laquelle je continue à travailler aujourd’hui

Je vais partager mon écran je vous ai préparé je suis toujours assez nul pour ce genre de truc vous me dites si vous voyez bien mon écran on voit très bien pas de problème et vous voyez vous voyez bien vous voyez bien juste la la la diapositive de présentation vous voyez pas l’ensemble

De mon écran c’est ça non on voit la diapositive de présentation tout va bien ok très bien très bien bah écoutez alors n’hésitez pas à m’interrompre si a c’est quelque chose que qui n’est pas clair dans dans dans mon explication donc je vais comme on m’a on

M’a demandé de le faire je vais je vais revenir sur sur cette enquête comment on a travaillé estce que ça ce que ça dit en fait de la pollution au au pface en Europe mais aussi en en France juste un mot d’abord sur le sur la l’enquête en

En soi attendez une petite donc qui s’appelle le le Forever pollution project le le projet sur la sur la pollution éternelle c’est euh l’objet qu’on a publié en en le 23 février c’est cette carte interactive de contamination de l’Europe sur lesquel il y a plusieurs niveaux de

De lecture que je vais que je vais vous expliquer donc c’est ce qu’on appelle appelle un projet crossborder donc en français on dit transfrontalier c’est un peu plus moche euh c’est des en fait des collaborations internationales type Panama papers mais évidemment avec un un un champ beaucoup plus réduit un nombre

De participants beaucoup plus réduit on était une trentaine de journalistes et pas 300 ça c’est ce sont les les différents partenaires donc on a publié dans dans 12 pays dans dans 16 médias différents pour s’assurer qu’on qu’on éécrivait pas n’importe quoi et qu’on prenait les bonnes décisions pour pour faire cette carte parce

Que évidemment il y a l’aspect où là j’ai un écho terrible tout d’un coupun coup là c’est parti merci vous m’entendez toujours parfaitement bien tout va bien ok d’accord pardon j’ai eu un un écho donc comme cette évidemment on a parfaitement conscience quand on est journaliste que quand on publie ce genre

D’information les émotions des lecteurs peuvent être importantes quand vous découvrez que il y a un endroit juste à côté de chez vous qui est contaminé donc l’aspect la la peur que ça peut susciter c’est quelque chose qu’on qu’on prend en compte pour moi pour moi c’est plus important d’informer les gens c’est ce

Qui est plus terrifiant c’est de ne pas savoir euh donc ce qui est important c’est de fournir une information qui est la plus correcte possible donc pour ça on s’est entouré d’un en fait de manière assez informelle d’un d’un groupe de de scientifiques d’experts de différents de différentes disciplines qui nous ont

Aidé à prendre les les bonnes décisions au fur et à mesure pour euh pour pour remplir en fait une base de données qui qui allait permettre de de faire cette carte donc le premier niveau de de lecture euh c’est les sites de de attendez c’est bizarre il

Il je vois pas les mêmes ok c’est les les sites de contamination détectés c’est-à-dire des endroits où des prélèvements ont été faits dans l’environnement et on a mesuré des des pfaces donc ça c’est un c’est un effort qui qui a pris des semaines on a récupéré une centaine de bases de

Données à travers toute l’Europe ce qui incul évidemment la France avec les les bases nayad et Hades qui collectent les informations sur les EAU DE sur face et les eaux souterraines respectivement et donc on a on a récupéré toutes ces bases qui é évidemment dans des formats complètement différents les une des

Autres pour les harmoniser ce qui était un gros travail au niveau de la data qui avait jamais été fait auparavant et dans ces sites par donc parmi ces sites de contamination détecté on a considéré que les usines de pfas qui n’avaent jamais été attendez pardon clac les usines de pfas qui n’avaient J

Été localisé en Europe faisait partie de sit par défaut qu’on pouvait considérer comme comme contaminé et donc on en a localisé 20 à travers toute l’Europe 6 en Allemagne 5 en France donc on est quand même en France dans les dans les plus gros les plus gros pays en terme de

Contamination potentielle des populations autour des sites industriels trois sites en Grande-Bretagne et suite ça c’est Italie Belgique Pays-Bas Pologne et Espagne donc cette C ce niveau c’est le premier niveau de la carte donc le niveau contamination détectée on a été obligé de faire des des clusters en fait parce

Que il y avait il y avait trop de de points sur sur la sur la carte ça la rendait complètement illisible et donc on a choisi de ne de n’avoir que les données au-dessus de 10 nanogram par litre qui est qui était pour un certain nombre d’années auparavant c’était la

Limite de détection c’est on narrivait pas à détecter avant donc on on a on a on a fait cette espèce de de choix euh que pour des questions de purement pratique et de lisibilité de la carte et donc le résultat de de cette de de de

Cette collecte de données euh on a 20 plus de 20000 sites de contamination détecté donc plus plus de 20000 sites auudessus de 10 nanogramm par litre euh et 2200 hotspots donc cluster de hotspots c’est des des ce sont des localisations où la concentration en piace est supérieure à 100 nanogram par

Litre donc 100 nanogram par litre comme vous devz sans doute le savoir c’est la valeur limite européenne pour les 20 20 on va dire 20 PIAC préoccupant ça veut pas dire que c’est les plus préoccupant parce qu’il y en a d’autres qui sont pas inclus dans dans ces 20 piaces et la

Valeur limite pour tous les piaces c’est 500 nanogram par litre donc c’est qu’il y a 2200 h spot qui sont au-dessus de de C de cette limite qui est pourtant considéré comme la limite pour être un endroit dangereux par les experts c’est-à-dire qu’il y a il y a il y a une

Énorme différence un fussé entre le entre cette valeur limite européenne qui a été élaboré en fait il y a quelques années à un moment où on avait moins de moins de connaissance sur les effets sur la santé mais ça monsieur koumou vous expliquera ça mieux que moi et sachant

Que l’autre l’autre donnée a laquelle avec laquelle on peut comparer ça c’est qu’ au Danemark la valeur limite c’est 2 nanogram par litre pour certains experts un nanogramme par par par litre on a enfin c’est pas pour ça des études ont montré qu’ un nanogramme par litre on a

Des effets sur les réponses immunitaires des enfants au vaccin ensuite le deuxième niveau de la carte c’est la contamination présumé la PR la contamination contamination présumée presumptive contamination en anglais et pour faire ça en fait on a adapté une carte qui a été qui a été publié aux

États-Unis en ligne ouioui ben oui oui oui c’esti c’est plus compliqué il y a quelqu’un qui a remis son son son il faudrait desésactivités désactiver les micros ré vous pouvez peut-être le faire ah normalement c’est bon donc c’est c’est bon donc c’est cette carte donc à droite à gauche vous avez la

Carte de contamination détectée aux États-Unis et à à droite la contamination présumée et donc les les chercheurs on ont à l’époque l’été 202 avait pas encore publié euh leur papier avec la méthodologie donc on est entré en contact avec eux donc il ils font partie des des experts de de notre panel

Et ils nous ont aidé à adapter en fait la méthodologie qu’ils ont employé aux États-Unis à la France donc le ce qu’on appelle un site de contamination présumé c’est des sites où il y a il n’y a pas de résultat de prélèvement euh concret mais on peut les présumer contaminé en raison de

L’activité industrielle économique ou l’activité tout c qui s’est déroulé sur la base d’études scientifiqu et d’Avid expert et pour chacune pour chacune de ces chacun de ces sites faudrait faut qu’ quatre sources différentes donc ce sont des sites où au moins quatre sources différentes documentent une un usage d’épipace et quatre sources différentes

Et fiables documentent une émission de pipas dans l’environnement donc c’est c’est l’ensemble de ces critères qui qui produisent cette cette catégorie de contamination présumée donc en en en Europe il y a donc c’est ces catégories il y a quatre types trois types pardon de de de sites de contamination présumée le premier

C’est l’usage de mousse extinctrice de type B donc c’est des mousses qu’on utilise pour éteindre des des feux d’hydrocarbur par qu’onon peut pas éteindre avec simplement de l’eau donc ce il y a plus de 600 sites militaires donc ça t très difficile de les localiser parce qu’évidemment par

Ces temps de guerre les ministères de la Défense était pas forcément très très enthousiaste à nous l’idée à l’idée de nous donner les les jeux localisation les aéroports où il y a des entraînements très régulièrement ou des incidents très régulièrement ces mousses sont sont utilisés les sites d’entraînement à la lutte anti-incendie

Donc là les flandr la Suède et la Norvège ont fait le travail de répertorier ces sites en France ça n toujours pas été fait et puis c’est pas au programme que que je sache et en Suède et en Flandre aussi ils ont répertorié les les sites où des

Incidents euh de lutte anti-incendie ont eu lieu c’est-à-dire par exemple un train un wagon un camion c’est plutôt on est plus ça c’est plutôt les États-Unis euh le un camion qui a un accident sur l’autoroute qui transporte des matières plastiques et qui prend feu c’est un incident de mousse extinctrice

Potentiellement contenant des des pifaces deuxème type de catégorie c’est les sites de traitement des déchets euh donc on a sélectionné euh les plus grosses stations d’épuration en Europe donc ça veut dire qu’il y a potentiellement beaucoup plus de de sites et les sites de traitement des déchets donc décharges pour déchets

Dangereux et non dangereux et les incinérateurs ensuite la dernière catégorie c’est les sites industriels donc il y a un certain type d’activités industrielles qui sont documentés comme utilisatrice de de pifas notamment les papéteries euh le traitement des surfaces des métaux euh le les plastiques les les produits pétroliers les textiles comme par

Exemple le Scotchgard ou le le gortex ce que je ge c’est plutôt enfin c’est c’est c’est énormément de d’applications ou le le traitement des cuirs l’impermabilisation des cuirs qui utilise qui a longtemps utilisé des des pius et donc ce ce chiffre 3000 quasiment 3000 sites industriels il faut savoir que c’est largement sous-estimé

C’estàd queon avait pas on n pas de base de données en Europe qui permet de géolocaliser toutes les activités économiques donc on a dû ruser et croiser différents types de bases de données pour arriver à une base qui est le registre des émissions européennes des émissions industrielles pour avoir une géolocalisation d’un

Certain nombre d’activités mais donc VO donc c’est il y a encore je je pense qu’on est on n même pas on n même pas au 10e de du nombre de sites utilisateurs de de pifas en Europe et enfin la troisème niveau de de lecture c’est les les sites de de pardon

Ça c’est la carte finale de des sites de contamination présumé qui est évidemment très impressionnante parce que l’Europe est quasiment couverte et c’est pas parce que il y a des endroits où il n’y a pas de de petits petit rond euh qui ne se passe rien c’est simplement parce

Qu’il y a pas de données parfois sur c’est ça le le problème et donc la la trisème catégorie c’est les utilisateurs de pifas donc au fur et à mesure de notre enquête on avait on a il y a des connaissances qu’on a qui se sont dégagées qui où on

Avait des sites où on avait pas de données de prélèvement euh et euh euh on était un un degré d’évidence supérieur à présumer parce que les sites Internet des usines documentai l’utilisation de de pifas donc on a créé avec l’accord des scientifiques américains cette catégorie utilisateur

De pifas qu’il qu’ils sont en train de réutiliser aux États-Unis pour cartographier ces sites de l’autre côté de l’Atlantique maintenant pour parce que c’était un bon c’est évidemment c’est ce type de projet journalistique c’est assez c’est assez peu courant et c’était assez innovant dans la dans la méthodologie donc ce

Qu’on ce qu’on a décidé de faire c’est de c’est de publier cette méthodologie comme article scientifique dans une revue à à comité de lecture pour permettre euh au régulateur qui souhait utiliser C cette méthodologie pour identifier des sites à tester parce que c’est notamment la la les on pourra en

Reparler mais les sites présumés contaminés ça c’est une boussole pour les régulateurs pour prioriser des des prélèvements parce que les coûts des prélèvements sont sont sont énormes et donc là c’est en ce moment en cours de de de relecture on espère une publication on va dire dans les d’ici le

D’ici le Pr dans cette dans cette revue qui est des revues de référence qui publie beaucoup sur l’épéface puis je voulais terminer par quelques chiffres même si je pense que les les autres intervenants vont pas manquer de de d’insister là-dessus sur pourquoi est-ce que ce sujet est aussi

Important moi-même j’avais pas même si je suis la question d’épiphas depuis une quinzaine d’années j’avais pas pris conscience avant de faire ce travail de la gravité de la situation euh je pense que j’ai entendu plusieurs experts dire que c’est la plus grave crise de pollution que l’humanité jamais eu à à à

À affronter et le que les les effets sur la santé sont sont extrêmement difficil à évaluer parce qu’ils sont ils sont monumentaux donc on estime qu’ a 15 millions et demi de personnes affectées par lespface en Europe en France on est à quasiment 2 millions de personnes donc

C’est affecté au sens large c’est autant les personnes qui vivent autour des usine que des personnes euh qui ne qui ne sont pas directement concerné par une activité industrielle on a tous des des pfaces dans dans le sang l’estimation qui a été faite pour les les systèmes de

Santé en Europe c’est entre 52 et 84 milliards par an mais ça ne concerne que certaines maladies donc on est encore dans une dans une grande sous-estimation de ces coûts ensuite en terme de décès c’est je trouve c’est des c’est des chiffres qui sont peu utilisés mais qui

Sont pourtant disponibles euh il a été estimé que 12000 personnes par an décèdent de d’une exposition au piface de par leur leur localisation à proximité d’une usine de fabrication et que seulement l’hypertension donc qui est un des effets des des pifas entîne la mort de 10000 personnes par an

En Europe et là on parle pas de personnes autour des des usines c’est la population générale puis ce dernier chiffre qui est assez vertigineux donc c’est une c’est une étude après c’est c’est une étude quand même très rigoureuse qui qui a été faite publié l’an dernier qui qui qui a

Quelqu culer que à l’époque où le PFOS et PFOA étit encore autorisé aux États-Unis entre 99 et 2015 ça représentait 15 % des décès au total aux États-Unis donc 382000 morts par an ce qui est assez monstrueux et je pense que ce sera assez intéressant d’essayer de faire ce type d’évaluation également

Pour le pour l’Europe problème c’est que ce sont des des des études assez complexes à réaliser les experts capables de les faire ne court pas les rues voilà c’est c’est voilà ce que je voulais vous vous expliquer vous pouvez trouver toutes les productions du projet on a publié plus

De 80 articles podcast émission de télévision donc dans plusieurs langues et toutes les tous les liens toutes les références sont répertorié sur sur le site du Forever potion project et je suis évidemment ravi de répondre à vos questions merci euh donc voilà il faut voir vous pouvez donc poser vos questions

Même si on y reviendra ensuite après les trois interventions donc pour l’instant moi je vois pas régie Jean je ne vois pas s’il y a des mains levées j’ j’envoie deux personnes une question de Repin pour vén de Marseille et une question de Céline de Laurence que j’en profite pour saluer et

Remercier puisque c’est elle qui avait suggérer en octobre que sollicit Stéphane Orel pour pour évoquer ce sujet oui bonjour donc dis comme vous disiez donc ville de Marseille merci pour la présentation c’était très intéressant j’ai des questions par rapport donc vous parliez des tous les bases données qui

Ont été utilisé en Europe et vous avez parlé donc de la France avec ades et nayad et c’est vrai que ça avit des bases de données de contamination de l’eau et est-ce qu’il y avait d’autres types de données d’autres matrices qui ont été regardé en fait merci merci pour votre question en

France vous voulez dire en France ou en Europe en fait dans les données qui ont été regardées parce que vous avez parlé de la France et de ces données qui sont quand même spécifiques à l’eau il me semble voilà pour savoir si quellees matrices ont été regardé en fait la carte de

Décontamination elle couvre le sol les enin de la quel quel type de matrice ah oui on a bah il a il y a il y a à peu près en fait quand vous survolez la carte et vous cliquez sur un point vous avez l’information précise sil s’agit de

Prélèvement dans dans de l’eau des sols des sédiments ou des du Biot enfin la matière vivante des des animaux euh parce qu’ il y a un certain nombre de prélèvements qui ont été faits dans ce ce sensl et le donc les en France on a il y a NAD ades

Il y a aussi des des prélèvements qui ont été faits la campagne de l’ANC dans l’eau potable au début des années 2010 dont on a obtenu des localisations suite à une demande cada parce que c’est localisation n’était pas publique le rapport parlait de contamination 130 points de prélèvement mais on avait

Aucune idée de de quoi il s’agissait même les usines sont anonyisé donc on a obtenu ces ces données et après le tout le reste des il y a aussi des données qui en France ance je ve dire qui sont qui sont issus de d’études scientifiques pour l’Europe évidemment

Il y a pas NAD et ades ce sont des ce sont des études scientifiques ou des des données prélevées par les agences supplémentaires merci beaucoup et je précise que que on a la sur le site du du monde la base de données est intégralement téléchargeable et réutilisable gratuitement merci pour l’information

Je propose régist parce que vous devez mieux voir que moi donc c’est maintenant une question de Céline de Laurence effectivement au maire de Lyon merci bonjour à toutes et à tous j’en profite oui pour saluer et remercier stéphanel d’avoir participé on sétait rencontré à Lyon à l’occasion d’une des projections

Dark c’est vrai que extrêmement riche d’avoir votre vot présentation et et à Lyon on s’est beaucoup appuyé aussi sur le Forever pollution project pour pour comprendre en fait ce qui ce qui ce qui nous arrivit euh donc c’est c’est c’est vraiment ça a été très utile et je pense

Qu’il faut que vous en ayez bien conscience pour tout le monde vos travaux et et là je dirais que j’ajouterai une petite étape d’utilité c’est que j’avais pas forcément identifié que vous aviez chiffré comme ça le coût euh le coût en en santé et en

Soin euh et et du coup alors j’ai noté les sources sur l’article cost of inaction j’irais j’irais peut-être fouillé un petit peu mais je sais qu’à Lyon le lien entre pfas et impact sur la santé est encore difficile à documenter et compris avec des parlementaires on a des débats qui sont parfois complexes

Mais aussi avec des soignants sur bah alors enfin voilà avec un peu cette cette culture parfois du doute qui qui continue de d’être d’être diffusé sur le lien et la démon déonstration du lien entre exposition et et et pathologie donc je serais vraiment curieuse de de bah de déplier un petit

Peu cette information pour en apprendre davantage et voir comment est-ce qu’on peut aussi l’utiliser nous pour pour démontrer des choses au niveau local alors je sais qu’il y a probablement des des collègues de la métropole de Lyon qui doivent être connectés et qui pourront présenter aussi les projets qui

Sont faits mais voilà c’était juste un clin d’œil et vous remercier et dire que voilà la la curiosité et l’intérêt qu’ se poursuiv je vous remercie beaucoup je je je transmettrai au reste de l’équipe parce qu’on est assez assez heureux que que ce travail puisse être utile concrètement c’est pas forcément tous

Les jours quand on fait un travail journalistique que que qu’on soit qu’on soit utile à plus que trois personnes et sur sur ce ce lien c’est c’est effectivement c’est c’est très important aujourd’hui c’est pour ça que c’est si important de faire des études éémiologique sur des des localisations particulières ça des

D’une part des études d’imprégnation pour mesurer l’imprégnation de la population au niveau local près d’une usine ou d’un site pollué et ensuite une étude épidémiologique qui va qui va qui va chiffrer documenter l’impact de cette imprénation sur la sur la santé des personnes et c’est malheureusement c’est

Quelque chose qui est toujours très mal compris euh en général cette cette différence qu’il y a entre la connaissance qu’on a des effets sur la santé au niveau statistique c’est qu’on sait que les piaces sont liés à un certain nombre de de maladies hein mais de pouvoir dire

Avec certitude telle personne qui vit à côté de Pierre benénit est malade de son imprégnation au c’est c’est quasiment impossible à faire c’est qu’on est même pas capable de faire ça au niveau d’un agriculteur qui a été exposé au glyphosate et qui souffre dans dans l’ymphum d’un nonkinien ou de la maladie

De Parkinson parce qu’il a utilisé du paraqua toute sa vie c’est que c’est cette cette cette causalité direct elle est elle est elle est impossible à faire au niveau individuel et c’est c’est malheureusement c’est c’est un truc de culture scientifique en fait les gens comprennent très mal ce truc je pense

Que c’est très très important de vulgariser en fait cet aspect là merci il y avait ensuite une question de pierreandré Juven ou Juvin oui bonjour à toutes et à tous pi donc à Jo de de Grenoble en charge de de la santé euh je m’associe au remerciement

De de Céline de Laurence pour à la fois la présentation de de Stéphane D et pour euh la qualité et l’ampleur du travail qui a été réalisé hein dans le cadre de ce de ce projet ça étit euh vraiment vraiment remarquable moi j’avais deux questions qui sont un petit peu liées

Euh et aussi un petit peu lié à ce que vous venez de dire euh la première c’est qu’elle a été ou quelles ont été les réponses des industriels concernés euh à cette série d’enquête euh est-ce que vous en avez eu est-ce que il y a eu des

Des communiqués euh et ça va de paire avec la question suivante mais qui a à voir avec ce que vous venez de dire hein c’est dans quelle mesure est-ce que la euh les travaux que vous avez mobilisé et les enquêtes que vous avez produites ont été contestées

Euh par ces acteurs industriels ou par d’autres acteurs intéressés euh au au sujet et euh dans quelle mesure est-ce que la la contestation de de ces savoirs a eu un effet sur la façon dont le pouvoir euh politique s’en est s’en est saisi dans les dans les semaines et les

Mois qui ont qui ont suivi et j’auraai une toute petite question supplémentaire mais qui est beaucoup plus simple c’est est-ce qu’il est possible de disposer de votre présentation à postériori merci beaucoup merci à vous alors sur le sur le premier point la réponse des

Industrieles en fait non il y a il y a eu aucune réaction particulière en dehors de une une une entreprise italienne qui a signalé qu’elle était dans la catégorie utilisateur de pifas alors qu’elle ne faisait que du commerce c’est qu’ ils étaient pas ils avaient pas les mains dans le dans l’épiface

Concrètement qu’on a évidemment enlevé tout de suite de la carte et une entreprise de traitement des métaux en Suisse italophone qui a qui a utilisé 1 1000 recours et astuces légales pour empêcher la diffusion d’un programme de collègu italiens qui c’est appuyé sur notre carte pour enquêter sur

Cette cette entreprise donc en dehors de ça c’est c’est une usine qui en plus qui fabrique des lingots d’or c’est quand même assez comme comme anecdote mais on n pas on n pas eu de contestation des données de la part d’aucun acteur en fait ce ce qui est c’est pour ça que

C’est je me dis c’est quand même assez utile de blinder au niveau scientifique avec des experts pour être sûr de ce qu’on fait et être très rigoureux parce que évidemment j’ai bien conscience que si on publie ça et il y a la moitié des données sont erroné euh enfin c’est

C’est c’est au-delà du projet c’est la crédibilité même du du journal qui est et du journalisme qui est qui est en cause donc on peut pas se permettre de de faire ça et après on n’est jamais à l’abri dans une une base de données de 40000 lignes il y a toujours des erreurs

Euh on a fait des erreurs on les a corrigé au fur à mesure mais on n’ pas eu de contestation directe après sur la donc ça a pas eu d’impact sur est-ce que les pouvoirs publics se sont emparés ou pas des données moi ce que ce qui m’a beaucoup surprise en interagissant avec

Euh euh les pouvoirs publics au niveau national c’est le c’est j’avais l’impression qu’il n’avait même pas vu notre enquête un mois après publication euh la la catégorie site présumé contaminé ça avait l’air d’être complètement nouveau pour eux alors que le papier est publié depuis octobre 2022 là l’équipe américaine et

Que notre notre enquête était s’appuyé explicitement dessus donc et ensuite au niveau local c’est je du coup je me permets de de dire ça parce que je pense à ça j’ai quand même pas un peu parlé avec des personnes dans les ARS les dral et cetera et je je suis sidérée par à

Quel point les gens partent de zéro quoi c’estàd que il se c’est tout le monde s’est pris un gros gros mur alors que ça fait 15 ans que le sujet aurait dû être traité et du coup les gens partent de zéro on sent bien qu’ils font des

Efforts que c’est pas leur faute mais ils sont pas aidés non plus on les aide pas à se former rapidement quoi il y a deux demandes d’intervention de nos deux co-présidents de du groupe de travail santé environnemental Michot et FR et je vous propose ensuite de passer

À la présentation de Xavier koumou pour tenir notre déroulé il y aura d’autres question réponse ensuite euh merci beaucoup madame orurel d’avoir d’abord accepté d’intervenir et de votre intervention donc moi je suis vice-présidente à Strasbourg métropole sur les questions de santé environnement notamment vous avez répondu en partie à

À une question puisque ma question est vous vous dites que vous travaillez sur le sujet depuis 15 ans et que de fait en France on découvre alors qu’il y a quand même eu ce film documentaire sur le les PFOA dans je ne sais plus quel quel territoire des États-Unis qui montré cet

Avocat donc la lutte de cette et qui a débouché sur sur l’interdiction des PFOA donc j’aurais voulu savoir euh quelle était votre analyse sur le fait que est-ce qu’on a mis de la poussière sous le tapis enfin une grosse poussière ou est-ce que il c’est lié à aux

Médias et cetera et cetera et puis j’avais une deuxième question voilà votre interprétation une deuxième question vous avez parlé des de la contamination du sol de la contamination des EAU euh il me semble mais c’est la question que je voulais vous poser euh que il y a aussi des contaminations dans

L’air mais qu’on en sait semble-t-il beaucoup moins mais mais je voilà c’est les questions que je voulais vous poser merci beaucoup pour des question assez dense sur le film Dark wats il date il est assez récent en fait mais il raconte une histoire ancienne euh le la découverte du site de parkesberg de

L’usine de Dupon ça date de la fin des années 90 et donc le premier procès la première procédure de Rob Bilotte l’avocat qu’ qu’on voit dans dans Dark wats c’est c’est au c’est à la fin des années c’est en 99 si ma mémoire est bonne et la première victoire judiciaire c’est en

2001 à partir de du moment où il a enclenché ce processus le l’Agence de Protection de l’Environnement américaine le PA a a pris un certain nombre de de mesures et en en 2006 il y a quelque chose qui s’appelle ce qu’on a appelé le stewardshipip donc qui est une demande

De sortie du pifois euh pour toutes les entreprises qui fabriquent il me semble qu’il y avait huit entreprises qui fabriquaient du pifois aux États-Unis mais dedans il y a des usines il y a des entreprises européennes il y a solev donc de l’autre côté de l’Atlantique on

Est parfaitement au courant et qu’il y a un problème et qu’il faut sortir de du pifoa d’ailleurs le l’fsa l’Autorité européenne de sécurité des aléments fixe une valeur limite pour la consommation dans les aliments pour le le pifos et le pifois à cette à cette même période donc les pouvoirs publics sont parfaitement

Au courant qu’il y a un problème on va dire en en 2006 il y a plus moyen de dire qu’on n pas au courant le c’est c’est une grande interrogation pour moi pour les scientifiques les sociologues qui travaillent sur ces questions là pourquoi il y a ce trou entre 2006 et et

Aujourd’hui pourquoi est-ce que la la prise de consci sence a pris euh a pris aussi aussi longtemps évidemment un des aspects c’est ce qu’on appelle la manufacture du doute la fabrique du doute des industriel pour pour maintenir leur certitude sur la la dangerosité euh des despipas mais je pense qu’il y a il

Y a bien il y a d’autres éléments et notamment le euh donc c’est un concept que j’ai rencontré pendant cette enquête c’est le le le le le crime ou le dommage industriel facilité par l’État que corporate state facilitated corporate crime qui a un concept de criminologie

Et que je trouve très utile dans le dans le contexte d’epipas c’estàdire que ce ce ce crime industriel environnemental que représente la contamination du monde par par l’épiphace il a été euh rendu possible par l’absence de réglementation euh et de limite de des pouvoirs publics sur les émissions des industrielles et

Donc on en vient à cette question de l’air euh effectivement euh enfin les les émissions de des des usines qui qui fabriquent où utilise des des pifaces enfin existe enfin parkisberg le parmi les endroits les plus contaminés c’était de l’autre côté de la rivière rivière AUO c que le pifois partait dans dans

L’air et avec les précipitations la pluie retourne dans les sols et mais effectivement on a on a beaucoup moins les outils pour mesurer les émissions son sont sont sont pas aussi sophistiqué que ceux qu’on a pour détecter les l’épiphas dans dans les dans les dans le dans les sols l’eau et cetera notamment

Du fait qu’ils sont extrêmement volatiles donc c’est c’est très c’est très compliqué en fait de de mais bon il il y a pas mal de de modélisations et de travaux qui sont en cours pour pour mieux comprendre le déplacement des des pifac dans dans l’air merci beaucoup bonjour Patrick

Vous aviez une intervention une question je crois oui je je vais être très très rapide d’abord je souhaite remercier Madame orurel pour cette présentation et euh parce que je je je découvre je découvre un petit peu ce problème euh j’ai été absolument effaré par ce chif

De 15 % de décès liés euh au pifos et au pifoa donc aux États-Unis et la question que je voulais poser bien Françoise a posé pierre-endré l’a posé c’est-à-dire quel devant de tels chiffres quelle a été la réaction des autorités euh sanitaires euh française parce que on on ne peut absolument pas rester

Indifférent bien évidemment et puis euh je voulais savoir si vous pouviez nous éclairer peut-être sur les possibles aussi contaminations alors c’est peut-être un peu plus anecdotique mais les possibles contamination cutanées et les contaminations également par les emballages merci pour pour C pour vos pour vos questions euh la réaction des autorités ben j’ai

Envie de dire on l’attend un petit peu toujours quoi enfin il y a eu cet arrêté en juin pour qui qui en joint les un certain nombre de de sites industriels de mesurer le l’épiphase dans leurs émissions àuses on attend toujours d’ailleurs les les résultats hein qui

Étaient promis des premiers en début de de la en fin de l’année dernière euh mais en il y a ce qui est très frappant c’est que même à Lyon même à Pierre benit il n’y a pas il y a pas eu de l’État n’a pas réagi en disant va on va

Évidemment digentter une étude d’imprégnation une épudémie imunologique et c’est ça qu’il faut faire en fait c’est que faut faut mesurer l’impact de cette pollution sur sur les habitants pourquoi est-ce qu’il y a pas d’étude en cours à rumille ou l’usine de bon probablement de tfal parce que même si

Il y a il y a quand même des des doutes sur les émissions de Salomon le fabricant de de ski qui avait aussi une usine où on utilise du des des pifas euh enfin rumis il a il y a il y a des des une contamination très importante il y a

Eu une contamination très importante de de l’eau du robinet elle a été consommée par les habitants ce serait quand même intéressant de savoir euh combien de personnes on ont souffert de cette de cette contamination donc réaction des autorités sanitaires bon ça veut pas dire que c’est que santé publique France

N’a pas envie de faire ses études mais en tout cas euh au sommet de l’État on n’a pas donné les instructions pour les faire est-ce que je trouve comme enfin comme comme euh enfin citoyenne totalement anormal et puis comm journaliste c’est très difficile de moi je parle à des personnes qui vivent dans

Ces endroitsl c’est quand même très difficile de parler avec eux en disant bah allez bonne journée quoi raccrochant après avoir parl qui qui m raconé la situation les maladies de reproche qui penseent peut-être lié à à cette à cette exposition euh et ensuite sur sur le deuxième

Aspect je vais peut-être laisser les euh les les experts ou monsieur kouou répondre sur la les sources de les voies de contamination je pense que c’est c’est parce que il y a des aujourd’hui on considère que c’est l’alimentation la première source de de de contamination mais je vais vous je vais vous laisser

Je vais vous laisser peut-être développer monsieur koumoule oui toute façon c’est François chzel qui parle là je pense que la transition est parfaite pour donner la parole à Xavier koumou et on reviendra certainement sur la question au niveau de no de nos territoires à notre niveau comment est-ce qu’on effectivement on interpelle les

Autorités publiques je pense à l’adreal je pense aux ARS et cetera pour voir c’est bien l’objectif de cet après-midi c’est de voir comment on peut être nous élus mieux outillé et comment et quel type d’action on peut mobiliser dans nos territoire donc ce que je propose donc

C’est à VOUS Xavier coumou merci d’avoir accepté d’intervenir venir et je vous laisse la parole oui euh bonjour vous m’entendez bien très bien parfait bien merci merci beaucoup pour l’invitation Françoise merci à ré mon micro réactivé ok j’ai réactivé mon micro je pense que vous avez coupé

Le micro pour tout le monde et du coup ça m’a coupé la chic euh je cherchais à éviter un écho excusez oui est-ce que là vous m’entendez bien oui tout à fait d’accord merci à Stéphane pour sa première intervention qui permet de de parler de la contamination environnementale moi je

Vais revenir sur les aspects de contamination humaine alors pour la présentation c’est très bizarre parce que moi on met que le partage est suspendu alors je sais pas ce que vous voyez parce que quand j’essaie de partager d’habitude ça fait pas ça sur teams vous voyez quelqu quelque chose

Non voyz rien bon voilà on voit rien c’est bizarre parce que pourtant j’ai fait partager le document fenêtre pace non ma partage est suspendu bon je vais arrêter je vais passer ça sur l’écran 1 hop tac je vais réessayer comme ça alors je partage tout simplement mon

Écran donc là vous voyez et puis du coup vous voyez alors qu’est-ce que vous voyez maintenant est-ce que vous voyez effet d’épipas sur la santé humaine vous voyez en entier oui oui on voit bien j’y vais j’ai préparé une vingtaine de diapos parce que j’ai vu que j’avais 20 minutes

À peu près donc sur les effets d’épiphas sur la santé et donc je m’appelle Xavier koumou je suis professeur de toxicologie à l’Université Paris Cité je dirige l’équipe mettatox de l’unité inserme t3S et donc je vais vous parler d’épiphase donc pour faire quelques rappels sur les molécules en tant que

Telles puis on parlera des effets sur la santé humaine puis on parlera un peu des mécanismes moléculaires parce que c’est important d’en parler mais j’ai essayé de de vraiment faire quelque chose d’accessible et un peu de réglementation aussi derrière l’acronyme pace se cache le terme de PA et poly fluoroalchyl substance en

Anglais pour résumer ce sont des molécules qui vont contenir une très forte proportion d’atomes de carbone et de fluor vous avez deux représentants euh ici sur la diapositive euh il y a eu une question dans le chat sur le piipos euh à laquelle j’ai répondu et donc vous

Avez la structure qui est en bas euh pipos le S vient du fait qu’il y a aussi un atome de soufre qui est présent dans la molécule mais en gros ce que vous voyez c’est que vous avez des molécules qui comportent de nombreuses liaison carbone fluor or euh si on s’attarde un

Tout petit peu sur ce qu’est le fluor euh il faut savoir que c’est un atome euh qui comme le chlore comme le brome appartient à la famille des halogènes on connaît le terme d’halogène par rapport au lampes halogène mais il faut savoir que ce terme d’halogène il se réfère à

Des à des atomes donc fluor chlore brome et en fait si vous regardez euh au niveau pollution en toxicologie euh un très grand nombre de substances qu’on appelle des pollonss organique persistant ce sont souvent des molécules euh qui vont comporter des atomes de chlore des atomes de brome euh des

Atomes de fluor l’épipace on va reparler de la persistance dans un instant euh les atomes de chlore il y avait les dioxinnes à une certaine époque les furanes euh les atomes de brome vous aviez les polybromés qui étaient aussi très utilisés au niveau industriel et puis vous avez bah les paires fluorées

Les polyfluuroalkyl substanceces comme ceux qui sont présents ici qui ont toujours une origine humaine ou anthropogénique euh contrairement par exemple au dioxine où il y a peut y avoir une production de dioxine aussi par le volcanisme ou par des feux de forêt là l’épiphas c’est vraiment quelque chose qui est produit par l’h

Par l’être humain pardon donc il y a à peu près 9000 composés donc lorsqu’on parle de pifas on a parlé d’épidémiologie et d’exposition on va revenir sur la notion de d’exposition c’est extrêmement difficile à évaluer et bravo à Stéphane pour tout le travail qui a été effectué et qu’elle a pu

Présenter euh c’est les composés qui sont fabriqués depuis les années 50 donc ça fait plus de 60 ans 70 même on va dire et on peut du fait de leur chimie est classé en 33 catégories donc en gros le terme à retenir pour l’épiphasque c’est que il y a une complexité dans

Leur nature et dans leur diversité euh pourquoi est-ce qu’on les a produites c’est une vraie question euh parce qu’elles ont au départ ce sera la seule diapo positive sur elle probablement elles ont des propriétés intéressantes et uniques euh imperméabilisant anti-adhésive autement stable chimiquement et thermiquement ça ce

Terme de stabilité ça doit toujours nous alerter hein quand on nous dit ça euh et donc il y a elles ont de nombreus usages ces molécules euh et quand on dit nombreux usages c’est que souvent dans un objet on va pas rencontrer un seul piface on va rencontrer plusieurs euh

Soit sous la forme de piipace soit sous la forme de polymère bon euh lesquels des imperméables des textiles euh des objets de la cuisine euh qui peuvent être des poils mais aussi des objets qu’on va acheter de manière récurrente eu notamment dans les emballages alimentaires euh ça a été dit dans les Mouss

Anti-incendie dans des peintures des ameublements des revêtements de sol dans des cosmétiques des vernis à ongles du papier des cartons donc il y en a dans beaucoup d’objets euh c’est ça qu’il faut retenir et donc euh du fait de ces propriétés que je viens de présenter et notamment du fait de leur stabilité

Chimique et thermique chimique ça veut dire que ça résiste à l’action de produits chimiques ou d’enzymes euh thermique ça veut dire que ça résiste à l’action de la température et du fait de leur nombreux usages j’ai souligné que forcément on doit se poser une question sur leur persistance à la fois dans les

Écosystèmes mais aussi au sein de nos organismes je vais y revenir leur large usage fait que bah du fait de leur persistance ça pose forcément des questions sur leurs actions sur la santé humaine d’autant qu’il y a peu de données de toxicité ou d’exposition réel

Hormi ce qui a été présenté mais il y a il y a énormément de molécules donc évidment c’est c’est un milestrom à explorer et donc si on prend par exemple lefsa dont on a souvent parlé depuis quelques temps notamment sur le sujet du glyphosate elle a récemment réellement évalué 4

Pi voilà mais pas beaucoup plus parmi les 9000 d’un point de vue de leur du point de vue en tout cas de l’évaluation réglementaire alors comment est-ce qu’on est contaminé on vient de parler de de la contamination environnementale du des objets dans les lesquels on peut les rencontrer

Euh voilà comment est-ce qu’on est contaminé on est principalement contaminé par ingestion d’aliments contaminés eux-mêmes aussi un peu par l’air ambiant notamment l’airintérieur tout simplement parce qu’on les rencontre dans les objets donc les objets portent des pipaces et puis ces ces pipaces peuvent effectivement se retrouver dans l’air c’est pour ça que

La recommandation d’aération des logements c’est quelque chose d’important euh et et pas que pour pas que pour les les épiphas d’ailleurs euh une fois qu’ils sont ingérés ils vont évidemment bah être dans la bouche puis dans l’ésophage le stomac l’intestin et ils vont pouvoir parce que ce sont des

Molécules qui sont pas des MACR molécules mais des petites molécules il vont pouvoir passer la barrière intestinale et passer dans le sang et typiquement euh dans le sang ils vont pouvoir se lier à une protéine du sang qu’on appelle l’albumine et ainsi être transporté à hauteur de tous les organes

Euh il y a pas de métabolisme hépatique et j’ai un peu résumé sur la diapositive suivante ce comportement d’épiphace je sais pas si vous voyez mon pointeur mais je pense que oui d’habitude ça marche donc vous voyez ces piases sont effectivement ingéré et ils vont être

Absorbé au niveau intestinal il y a pas de métabolisme hépatique il y a une circulation sanguine qui est importante il y a une distribution notamment au niveau des tissus qui vont plutôt exprimer des protéines donc ça c’est une vraie spécif ité d’épiphas par rapport aux dioxines qui vont être aussi

Persistant les dioxines les furanes sont des molécules qu’on va plutôt avoir tendance à retrouver au bout d’un moment dans le tissu ad peeu là on va on va pas retrouver principalement l’épipace au niveau du tissu adipeu on va plutôt les retrouver au niveau du sang au niveau du

Fooie au niveau des muscles par exemple donc des organes a riche en protéines et la bonne nouvelle mais il y en a une mauvaise la bonne nouvelle c’est que il peut y avoir une excrétion de cpifas hors du corps qui est une excrétion biliaire ce qui signifie que ça repart

Dans l’intestin mais on a une réabsorption qui peut se faire alors pas au niveau de l’intestin grê là c’est une erreur de ma part mais au niveau du colon ce qu’on appelle le cycle antérohépatique euh je vais pas trop rentrer dans le détail mais c’est quelque chose qui est très utile pour

L’organisme par exemple pour recycler ses acides bilires pour la digestion on fabrique des acides biliaires on les sécrète pour digérer et à la suite de cette digestion euh on on réabsorbe nos acides biliaires ce cycle ça fonctionne malheureusement pour certains poin exemple la Chor d’écone ça fonctionne

Très bien pour la Chor d’écone c’est pour ça que la chlor d’cone est persistante relativement persistante chez l’être humain euh voilà comparé au dioxines par exemple c’est pas du tout les mêmes demi-vies mais c’est quand même très persistant et pour l’épiphas c’est très persistant parce qu’il y a

Cette réabsorption donc ça rentre ça sort mais ça rentre en en permanence c’est un peu ça le message donc il y a une toute petite excrétion fécale vous voyez que là c’est en pointillé mais quand on commence à en absorber c’est vrai que si on est exposé de manière

Récurrente et récurrente et récurrente on finit par les accumuler donc il y a une excrétion biliaire et est potentiellement urinaire bon voilà mais il y a une réabsorption qui se fait au niveau biliaire notamment et un petit peu au niveau effectivement urinaire mais en fait il y a une réabsorption au

Niveau de ce qu’on appelle le néphron au niveau bon je vais pas rentrer trop dans le détail mais ce qu’il faut donc retenir c’est que ingestion contamination par ingestion principalement passage dans le corps liaison plutôt à des tissus protéiques et aux protéines du sang euh élimination potentielle mais réabsorption importante

Euh alors en conséquence cette diapo elle est un peu chargée en texte je suis désolé il y a deux il y a il y a deux per fluoré qui on qui on qui ont fait l’objet d’une attention assez importante depuis quelques années qu’on appelle PFOA et PFOS j’ai déjà parlé du PFOS le

PFOA c’est si c’est son équivalent sans souffre euh dans la Convention de Stockholm qui montre que leur demi-vie chez l’être humain est de plusieurs années euh demi-vie qu’est-ce que ça signifie ça signifie que si vous en ingérez au T 1 g euh la demi-ve c’est quand vous en avez

Éliminé la moitié en gros donc par exemple pour la dioxine de ces vaiseaux donc je parle qui n’est pas un piface mais c’est 8 ans euh là pour l’épipos et l’épipoa on est sur plusieurs années aussi donc c’est vraiment des poins organiques persistants euh pour des composés qui sont plus courts on estime

Comme le ftoh 8 2. 2 on estime que la demi-vie est plus courte de quelques jours euh ce qui je sais pas si c’est une bonne nouvelle mais en tout cas c’est mieux que le que le pifoa et le PI pifoas ce qui veut pas dire que ça peut

Pas poser un problème au niveau des écosystèmes malgré tout he évidemment euh on a pu constater que les concentrations sanguines en piface sont en général plus importantes chez les hommes que chez les femmes euh avec une tendance à une exposition interne qui est plus importante chez les populations

De niveau d’éducation plus élevé ça peut être dû à des pratiques de consommation particulières c’est c’est c’est aussi visible pour certains peu loin euh comme par exemple les produits de la mer qui sont pas nécessairement facilement accessibles pour des populations qui ont euh des revenus qui sont plus faibles et

Ce qui peut conditionner par un niveau d’éducation plus faible évidemment faut pas faire de généralité mais c’est quelque chose qui se constate et évidemment l’exposition augmente avec l’âge avec des niveau de dépassement qui sont fréquents par rapport aux valeurs qui sont recommandées par l’fsa on estime que chez les adolescents

Européens on est sur des niveaux euh de dépassement de l’ordre de 15 %. euh voilà là je parle d’exposition interne mais il y a des variations géographique euh parce que le la valeur de 14 % c’était en moyenne en Europe vous voyez qu’en Europe de l’Ouest du Nord c’est

Des niveaux qui sont plus élevés et ça correspond relativement bien à ce qui a été présenté préalablement par rapport à la contamination environnementale ensuite sur les effets sur la santé euh les données elles sont elles sont très difficiles à estimer du fait du nombre de PIAC on est noyé sous la somme

De molécules qu’il faudrait étudier dont il faudrait étudier la toxicité la question qu’on devait pres plus se poser c’est pourquoi on met ces molécules sur le marché alors que la toxicité est pas suffisante caractérisé et on sait qu’au niveau réglementaire sur de nombreux aspects il y a probablement des évolutions qui

Doivent se faire pour mieux protéger les populations même si en Europe on reste quand même probablement plus protégé que dans d’autres régions du monde alors en terme de contamination et en terme de toxicité il y a des effets sur la santé qui sont connus qui sont en tout cas

Suspectés ou très suspectés ou probable enfin voilà cancérigène reprotoxique immunotoxique je je vais les dérouler euh des perturbations pas que endocriniennes on va avoir métabolique et ça a du sens par rapport à leur mode d’action et c’est ces toxicités dépendent de la nature d’épiphaces de la taille de cespiphaces du nombre d’atomes de

Fluor qui les caractérise du fait qu’il soit fonctionnalisé alors c’est le fameux s tout à l’heure par rapport au a et le problème un des gros problèmes c’est que en épidémiologie et Stéphane un peu parlé euh c’est c’est que en plus de la difficulté de de translater une observation épidémiologique statistique

Sur une population à des cas particuliers euh il y a une énorme difficulté qui est celle de du nombre de piyace auquel on est exposé et donc des mélanges et on reviendra sur la notion de mélange dans un instant sur les effets cancérigènes liarc le cirque euh

Qui est qui est à Lyon donc quelque part euh ça rend aussi hommage à votre ville Monsieur le Maire le CIRC caractérise le le le le PFOA comme un peut-être cancérigène parce qu’on manque encore de données il y a des indications vous voyez il y a la classification du CIRC à

Est rappelé ici euh par exemple le cireon en a beaucoup parlé avec classifié le glyphosate en groupe 2A donc probablement cancérogène pour l’homme pour le pour le le PFO c’est Deb euh du fait de preuves limité chez l’être humain et et chez l’animal pour ce qui est des des évaluations

Américaines euh c’est c’est pas établi sur certaines molécules comme le PFOS par contre pour parler d’autres effet que le cancer parce qu’on a toujours cette cette tendance à aller regarder le cancer sur des molécules euh sans regarder nécessairement leur mode d’action et c’est aussi quelque chose qu’on peut translater au glyphosate de

Manière intéressante par rapport à ses effets sur le microbiote on va pas parler du glyphosate ici c’est que les piphaces ont des effets qui sont euh hépatotoxique métabolique thyroïdien avec des démonstrations qui peuvent être le fait d’expérimentation initro et d’expérimentation inv Viiv on sait que ce sont des molécules qui font euh

Grossir la taille des hépatocytes qui sont les cellules qui composent le foie euh elles sont capables d’augmenter euh des flux métaboliques lipidiques qu’on appelle par exemple bettaoxydation je vais pas rentrer trop dans le détail euh le PFOS en particulier est connu pour altérer les concentrations de cholestérol sanguin on sait tous que le

Cholestérol sanguin c’est un biomarqueur utilisé dans certaines pathologies notamment artéosclérotique et puis on en parle pas si souvent que ça mais ça commence à venir au niveau du système thyroïdien on sait que des expériences d’exposition chez le rat conduisent à une augmentation de la taille des follicules thyroïdiens et une augmentation donc une

Hypertrophie et une augmentation de la taille des C cellules on sait aussi et ça a été dit qu’il y a de l’immunotoxicité pour donner un exemple il y a une corrélation entre les niveaux de PFO sanguin et la baisse des niveaux d’anticorps Stéphane a aussi dit que plus les concentrations de piipas

Étaient importantes dans les organismes mais ça c’est des études récentes menées chez l’être humain plus il y a une efficacité vaccinale notamment vis-à-vis du covid qui est moins importante donc évidemment des effets indirects du point de vue de la santé et on sait qu’en terme de de développement il peut y

Avoir une corrélation entre les concentrations de pihase sanguin en général qu’on fait la somme des piace et la réduction de poids à la naissance de rongeur on sait qu’il a peut y avoir des altérations du squelette et des poids diminuer des portées à la naissance par

Exemple sur certains types de PF de de piface ensuite en terme de mécanisme et j’en ai presque terminé euh pour vous donner un petit peu quelques indications essayer de comprendre comment tout ça ça fonctionne en fait on a au sein de nos cellules des des des sortes de sentinelles euh qu’on appelle des

Récepteurs et donc on a ce qu’on appelle des récepteurs nucléaires peu importe ça rien à voir avec l’énergie nucléaire he on a des noyaux dans les cellules bon voilà mais en gros il faut imaginer des des cellules comme des fors et euh dans les fors il y a des sentinelles et des

Soldats évidemment les sentinelles sont là pour surveiller s’il y a des assaillants qui vont rentrer dans le fort et les soldats sont là pour défendre le fort mais les soldats peuvent pas être éveillés à tout instant pour défendre le fort ils ont aussi besoin de dormir et en gros le le pifas

C’est un récepteur qui fonctionne comme une sentinelle il va être capable de détecter des signaux comme par exemple des lipides comme par exemple des molécules inflammatoires et en les détectant bah il va déclencher des signaux qui vont réguler le fonctionnement du foie euh le pipar

Alpha est un de ses récepteurs le R de Pipard c’est pour pour récepteur Pipard PP pour proliférateur de péroxysome peu importe et ce récepteur possède donc des ligant endogènes qui sont des acides gras des dérivés des coszanoïdes molécules on va dire inflammatoirees et donc il faut comprendre une chose c’est

Que ces molécules ell elles vont fonctionner de manière cyclique dans l’organisme et vont faire en sorte que le foie fonctionne correctement et que celui-ci permettre le bon fonctionnement d’autres organes c’est aussi ce récepteur qui est capable donc de lier des molécules produites par le corps on va dire ligant endogène un récepteur de

Médicament on est capable de le cibler pour orienter quelque part son fonctionnement et c’est le cas des fibrates qui sont utilisés pour orienter le fonctionnement de ce récepteur vers une meilleure dégradation par exemple des on va dire des graisses voilà une régulation en tout cas du métabolisme

Lipidique par contre ce qu’on ne veut pas c’est qu’il y ait des perturbateurs externes qui viennent VI perturber tout ça qui viennent soit perturber le fonctionnement endogène des molécules endogènes soit benah des médicaments qu’on donne à un moment donné mais volontairement pour modifier une fonction mais on va

Dire de manière contrôlée et ça peut être le cas d’épiphac lespipac sont des ligants du pipar alpha dont je viens de parler ce fameux récepteur et c’est un petit peu comme si voilà il venait imaginez que la sentinelle a une trompette et que l’épiphace joue le rôle

De bouchon de la trompette ils vont empêcher plus ou moins une signalisation qui serait une signalisation de défense et donc du coup c’est ces piiphoa pipos et cetera sont suspectés du fait de ce mode d’action d’altérer le métabolisme des acides gras euh le fonctionnement par exemple du protéazome qui est une

Sorte de éboueur cellulaire qui permet d’éliminer un certain nombre de protéines dégradées dans la cellule donc de de de de de permettre entre guillemets une forme aussi de recyclage euh de de ces protéines et ils vont avoir aussi une réponse sur la un impact sur la réponse inflammatoire donc en en

En en ciblant ce récepteur et là je suis au niveau molléculaire vous revenez au aux fonctions dont j’ai parlé précédemment de perturbation je vous ai parlé de perturbation métabolique lipidique mais évidemment toutes les cellules du corps potentiellement peuvent être impactées par cespiface parce que vous allez avoir ce récepteur

Qui va être exprimé dans un certain nombre de ces cellules et parce que il y a également d’autres cibles de ce récepteur qui sont énumérés ici le pipar Gama qui est un cousin du Piper Alpha le récepteur car qui est un récepteur de polent et puis par exemple le récepteur

Er Alpha qui est le récepteur aux ustrogènes et évidemment quand on parle de récepteur aux ustrogènes la liaison de tout corps étranger sur ce récepteur bah peut provoquer une perturbation ustrogénique les ustrogènes étant des hormones perturbation endocrinienne ce qui a un sens par rapport au au au modes

D’action qui sont présentés avant on sait que les piphases peuvent aussi entraîner un stress Occident qu’ en terme de réglementation et j’en ai presque terminé euh on va se focaliser sur deux plans le niveau international et le niveau européen on sait qu’au niveau international il y a trois substances qui sont réglementées une

Seule est interdite sans dérogation euh la Convention de Stockholm sur les polons organiques persistants qui datent de 2001 à euh voilà parce que ça pe ça a évolué euh limité la production l’utilisation et la mise sur le marché du pios depuis 2009 interdit la production l’utilisation il a misise sur

Le marché du pifoa depuis le mois de juillet 2020 je crois mais il y a des dérogations d’autres molécules depuis juin 2022 donc ce qui est à noter c’est qu’il y a quand même des dégrogations qui existent pour certaines productions et certains usages je les ai pas tous en

Tête hein parce que je travaille sur beaucoup de molécules donc je peux pas retenir non plus tous les détails pour toutes les molécules et et par contre au niveau européen ce qui nous rapproche quelque part ici voilà on est à peu près sur les mêmes types de de de de de mesures

Limitation de la production de l’utilisation et de la mise sur le marché du pifos depuis 2010 une interdiction du pifoa depuis 2020 toujours avec ses dérogations au niveau européen on identifie des substances préoccupante donc c’est c’est je dirais voilà c’est c’est y a il y a pas énormément de

De au final de de réglementation à ce stade on pu en peut dire il y a néanmoins des initiatives de restriction puisque le 13 janvier 2023 il y a quasiment un an jour pour jour il y a une proposition de restriction d’épifas persistante qui a été présenté à l’Agence européenne des produits

Chimiques qu’on appelle aussi eeka il y a cinq prod pays européens qui l’ont proposé Allemagne danemarque Norvège Pays-Bas et Suède avec un un soutien de la France euh qui visait à limiter des paces sur 18 mois avec une interdiction totale ou avec des dérogations bon mais

Je ne sais pas où ça on est à ce stade euh peut-être que que Pauline aura plus d’information euh à ce niveau-là parce que je je maîtrise pas toutes les arcanes de la réglementation non plus puisque je travaille vraiment au niveau molléculaire euh voilà mais la dernière diapo résume un petit peu cette

Présentation et voilà j’espère que vous avez pu suivre quand même la majorité de la présentation mais pour la résumer j’espère que vous avez compris que cpiphas c’est une chimie qui est très complexe et surtout que un composé peut avoir des effets complètement différents d’un autre composé on est en train

D’écrire une revue de la littérature sur le sujet avec des des des collègues du laboratoire et on se rend compte que au niveau épidémiologique il y a énormément d’études qui sont contradictoires si on dit piface etpiface sauf que dans la réalité lorsqu’on regarde les études épidémiologiques dans les mélanges

Étudié il y a jamais les mêmes donc en fait c’est pas vraiment que les études sont paradoxales c’est que il y a une telle complexité de l’exposition qu’il est extrêmement difficile de pouir statuer au niveau épidémiologique et mécanistique sur la manière dont un mélange va agir sur un organisme et

Quand je dis organisme je dis être humain mais autre type d’organisme les nombreuses applications industrielles euh font que l’exposition humaine est importante avec de nombreux objets du quotidien et évidemment l’alimentation une persistance importante il y a de nombreux effets sur la santé alors qu’on va dire suspecté ou voilà mais avec un

Coût qui est probablement extrêmement élevé comme il a été dit et euh là on parle que d’épipace euh on parle pas aussi de des pesticides enfin bon voilà pour lesquels on sait qu’il y a aussi des coûts qui sont euh extrêmement importants ces effets sur la santé vont forcément dépendre des doses

D’exposition des temps d’exposition des périodes d’exposition euh on sait que il y a des populations qui sont vulnérables ce sont les jeunes enfants et les personnes âgées qui ont des systèmes de détoxication moins euh évolués euh on sait et ça c’est peut-être une bonne nouvelle c’est qu’il y a une diminution

Des concentrations de pipos et piiphoa sanguine depuis plusieurs années dans les populations européennes mais c’est lié évidemment aux fameuses voilà interdictions dont je parlerit préalablement c’est pas le cas pour les autres piipaces et puis évidemment il y a cette problématique des mélanges avec une évaluation au niveau réglementaire

Qui reste encore très limitée j’en ai déjà parlé et qui vraiment soulève des questions quand aux effets des autres pifas voilà j’ai essayé d’être le plus rapide possible et le plus synthétique possible je sais pas si euh si si ça a été facile à suivre voilà merci à toutes de votre

Attention à toutes et à tous merci beaucoup Xavier alors je ne sais pas s’il y a des questions juste je vous demanderais de de regarder s’il y a des mains levées alors je vois une question dans le chat de Julien B vre capacité d’analyse ces molécules et les limites

Technologiques je vois une question de cine deence aussi capacité d’analyse de ces molécules bah tout dépend de quoi on parle c’estàdire que est-ce qu’on est capable de les détecter oui ça on est capable de dire lorsqu’on va prélever un échantillon de plasma par exemple et de

De de donner cet échantillon de plasma à des collègues de dire est-ce que tu peux mesurer dans cet échantillon de plasma la concentration de tel ou tel t piace ça on arrive à le faire après la question c’est comment on choisit on n pas tous exposés à 9000

Molécules faut faut quand même être assuré hein c’est pas on n pas tous exposé à 9000 molécules dans notre quotidien c’est-à-dire ça dépend de là où on va être enfin bon quel objet on utilise de quel aliment on ingère donc l’analyse de ces molécules euh si on veut savoir à

Quelle molécule on est exposé ça on peut le faire en en posant un un a priori entre guillemets euh mais ensuite sur l’analyse de leurs effets moléculaires euh bah le souci c’est que c’est pareil 9000 molécules pour pouvoir savoir si la molécule est diabétogène obésogène si elle est neurotoxique

Cancérigène ENF ça demande des des moyens en RH qui sont extrêmement importants et des moyens technologiques qui sont extrêmement importants il faut faire des testting vitro viv euh voilà enfin moi je considère que à l’heure actuelle la réglementation au niveau FFSA c’est une réglementation qui

Est qui qui est qui pour laquelle il y a des trous dans la raquette qui qui laissent passer des molécules euh voilà ce qu’ils font à leur niveau ça ça peut être pour certaines pathologies en tout cas relativement indicatif mais ilut il faut faudrait qu’on arrive

À aller plus loin mais là on est noyé par la quantité de molécules on va dire euh j’arrive à voir le chat hein donc euh je je vois alors je pense que c’était pendant ma présentation euh même source de pollution de l’air intérieur que l’écov euh bah d’une oui enfin d’une

Certaine manière parce que vous allez avoir effectivement dans les dans les dans les dans les peintures dans les meubles d’abublement voilà c’est des objets qui sont les peintures des matériaux d’origine anthropogénique donc effectivement ça c’est c’est c’est ça rentre un petit peu dans la même type de catégorie d’où l’importance encore une

Fois d’aérer et euh moi c’est c’est ce que je disais l’autre jour dans une dans dans dans une émission sur France interre on me demandait mais voilà les allergies je je disais aux personnes quand quand on on s’attend quand on attend un enfant par exemple une des premières choses qu’on

Fait c’est on on repint la chambre on achète de nouveaux meubles et cetera en fait il vaut mieux ne pas faire ça il vaut mieux entre guillemets acheter des trucs qui datent pour lequel il y a le maximum de molécules on été évacué il vaut mieux REP repeindre enfin

C’est apporter de nouveaux matériaux dans un environnement c’est potentiellement conduire à une contamination de l’air de cet environnement je dis pas que c’est mal de le faire je dis simplement faut avoir cette cette ça en tête euh et il faut se dire que il faut énormément en tout cas

Aérer cet environnement là pour le détoxifier au maximum et ce de manière régulière euh c’est pas du tout quelque chose qui est instinctif par rapport à des injonctions qui sont des injonctions qui sont commerciales et c’est pas une critique que je fais c’est simplement un constat c’est que plus on achète du neuf

Plus ce neuf est potentiellement contaminé ce qui est factuel quelque part c’est pas nécessairement le cas pour tous les matériaux qu’on va acheter mais voilà je je balaye un petit peu les forages sont-ils exposés à la contamination risque-t-on de la retrouver dans les eut de consommation existent-t-il des cas connus je sais

Pas je ne sais pas je ne sais pas peut-être que Stéphane pourra répondre sur cette question là je sais pas si explorer ça et quelqu’un a répondu sur oui c’est possible 2010 dans des répondu au sud de lys il y avait une question de de laenceite de Patrick mich puis Anne r bien

C’est bon ça marche merci euh ma ma question en fait c’est quel est votre avis sur la prise en compte de ces éléments par la communauté médicale est-ce que il y a un dialogue entre vous est-ce qu’il s’approprie ces éléments dans le travail justement de prévention et et d’anticipation des risques de

Développement de cancer aussi mais mais aussi sur les les futurs parents et cetera comment c’est quelle est votre analyse de ce point de de de ce sujet-là alors de manière très proximale j’ai des cliniciens dans l’équipe des cliniciennes euh en gynécologie obstritrique euh euh qui ont été mes

Étudiantes en thès et qui maintenant sont toujours dans l’équipe au niveau clinique et avec qui on interagit beaucoup toujours et qui s’intéresse beaucoup aux aspects fondamentaux mais qui au niveau clinique commence à développer des actions au sein des des hôpitaux pour alerter leurs patientes et pas nécessairement en lien avec la

Pathologie qu’es ont ça peut être des campagnes d’affichage dans les salles d’attente et cetera sur bah aérer euh essayer de ne pas utiliser de de poils antiadhésive mais plutôt des poils en céramique enfin ce genre de choses elles elles ont ces actionsl elles essayent de travailler ces action de

Communication à d’autres niveaux parce que elles considèrent que elles sont dans une action de de prévention potentielle de pathologie euh chez des personnes qui sont des personnes vulnérables euh au niveau euh enseignement parce que c’est quelque chose qu’il faut dire aussi on a monté un diplôme interuniversitaire avec l’université pariais créteille pour

Former des personnels médicaux sur les questions de santé environnementale ça vient juste de commencer donc on avait un certain nombre d’inscrits cette année on espère que ça va monter petit à petit euh ce qui est intéressant c’est que pour avoir aussi donner des des des formations à des médecins

Nutritionnistes sur ces question de contamination alimentaire j’ai le sentiment qu’il y a un certain nombre de personnes dans la communauté médicale qui sont très concerné par ces question est-ce que c’est le reflet de la société au niveau de l’intérêt de la société vis-à-vis des questions environnementales est-ce que c’est le

Même pourcentage je ne sais pas ce que je sais c’est que moi j’ai un billet parce que je travaille avec des gens qui sont qui sont donc praticienne hospitalière et qui ont un vrai intérêt pour ces questions donc mon analyse biaisé c’est qu’il y a un intérêt mais

Que je suis incapable de mesurer de manière factuelle et objective voilà mais en tout cas ça existe voilà je me permet un petit commentaire Françoise chzel je pense effectivement que votre regard est biaisé puisque quand quand même en en discutant avec des médecins par rapport à des formation continue

Conventionné y compris sur les questions de santé environnement mental euh j’ai pas vu jusqu’à présent peut-être que ça commence que euh qu’s en parl dans le cadre de de formation continue donc deaccordord et puis il y a alors quand même au niveau formation initiale hein

Des étudiants en médecine il y a un tout nouveau module sur les questions de santé environnementale qui a été d’ailleurs conçu à Lyon euh mais je ne je sais pas je du point de je sais pas si vous connaissez Xavier mais je crois pas que on parle beaucoup de pollu en chimique

Et encore moins de piace mais j’en suis pas sûr non mais c’est non mais c’est je pense que c’est assez nouveau je pense qu’en fait c’est plus le citoyen avant avant le médecin qui qui entre guillemets citoyenne ou citoyen qui en fait en vient à s’intéresser à ces

Questions là parce que voilà ça les concerne et que quelque part peut-être qu’ils s’étonnent eux-mêmees dans leur formation de ne pas avoir beaucoup de de de de de cours sur ce sujet-là euh je pense qu’aussi sur la question des plastiques qui sont aussi concerné par la question d’épipace hein euh du

Fait de l’épidémie de covid et de la quantité de déchets plastiques qui qui a été généré pendant cette période il y a eu une une question sur les plastiques qui a été euh euh assez prégnante euh dans la dans l’esprit médical de la communauté médicale euh voilà mais après

Euh quand on est rattrapé par la raille terrain un rythme de travail est complètement effrainé peut-être que ces questions là deviennent mineur et que la santé du patient de manière proximale devient le sujet de questionnement plus important et on peut pas les BL làdessus mais mais la question mérite d’être posée en tout

Cas si je propose de prendre simplement encore deux questions celle de Anne rev et Patrick mich pour enchaîner ensuite sur la présentation de nos collègues de génération future merci il faut vous mettre votre micro an votre micro n’est pas mis en route pas pas de souci on Arve j’ai pas

L’habitude de teams mais plus d’autres systèmes mais voilà simplement pour vous faire état du du du travail alors moi je suis conseillère à la métropole de Lyon et je suis vice-présidente de la régie de l’eau publique de Lyon du Grand Lyon et j’ai en charge la question de la qualité de l’eau

Donc je travaille sur cette question là depuis un moment euh ça à savoir que cette régie est née l’année dernière et que dès l’année dernière la métropole de Lyon a lancé un travail en mars 2023 avec l’Institut écocitoyen de Marseille euh sur pour la la la la connaissance en

Fait et donc c’est une étude qui a été lancée d’imprégnation au pifas des populations qui sont directement concernées dans la vallée de la chimie euh ce qu’on appelle la vallée de la chimie donc le sud de Lyon qui est touché par cette pollution au péface

Euh donc ça ça c’est un travail qui est en cours euh mais c’est euh voilà je voulais vous vous en faire état euh donc je voulais aussi faire état du fait que euh l’État a vraiment conscience de qu’il est difficile de de prendre la responsabilité de dépasser des valeurs

Seuil quand on distribue de l’eau et et que l’État nous a autorisé à ne pas faire de demande euh de d’érogation euh qu’il nous avait auparavant conseillé de faire pour pouvoir distribuer cette eau euh en dépassant les les les valeurs seuil euh donc par par ce qu’on appelle un

Bleu de Matignon donc c’est quand même euh c’est quand même des des situ situation très particulière qui nous qui nous auquel on est confronté aujourd’hui qui qui sont finalement pas très bien évalué y compris par l’État ou qui n’ont pas été anticipés qui et je rejoins

Stéphane Orel sur le fait que on avait pas de on est vraiment enfin jeis dire on était bon nous Régis on était récent puisque la régie publique de l’eau potable du du CR lion elle est elle est née l’année dernière mais mais c’est vrai que on tombait du placard

Et j’avais d’autres remarques tout à l’heure sur son sur son sur son travail et notamment quand elle elle parle de enfin on on voit apparaître ce nuage de point on s’est dit que que c’est un état que que bon tout ça va se va se calmer va s’arrêter que les industriels

Vont changer leur production arrêter et cetera il se trouve que dans dans les les communes du sud de Lyon arquema continuent sa production et a décidé de continuer jusqu’à la fin 2024 à la fin 2024 ils songeront certainement de de de de produits que ceux qu’ils utilisent aujourd’hui mais quels sont les produits

Qui vont les remplacer ça c’est aussi une vraie question parce que c’est aussi ce que j’ai entendu sur sur la région d’anesy c’est on va changer oui d’accord mais pour pour quelles autres productions et et et les les produits utilisés ne serontil pas PIR on n’en sait rien aujourd’hui euh et puis euh

Les nuages de points on se dit que c’est stable sauf que nous on voit apparaître ici ou là euh des des des points nouveaux sur sur un certain nombre de de lieux et et on bon on s’interroge parce que effectivement c’est on n’est pas dans un état fini quoi et je voulais

Savoir justement si il est il est question d’étude dans le temps ou je sais bien que ça coûte très cher mais voilà savoir si merci alors il y il y a un grand programme de il y a des grands programmes de biomonitoring européen qui sont mis en place et qui qui vont pas

Être capable de mesurer les 9000 composés donc c’est enfin moi je peux pas je peux pas répondre à la question entre guillemets de manière ferme et définitive la question des alternatives par contre vous la ça a été le cas à un moment pour les bisphénols le bisphénolA et les autr les

Nouveaux bisphénols pour lesquels les toxicités sont moins bien moins bien évalué il a fallu attendre plus de 10000 article scientifique sur le bispenola pour finalement arriver à une conclusion qui était il vaut mieux le essayer de le retirer du marché et encore pas partout euh et le remplacer par des molécules

Qui sont sont sont manifest ement loin d’être [Musique] inoffensive donc la question des alternativ en fait je pense que je je moi je pense qu’en fait la question des alternatives doit toujours revenir à un la question de la la persistance du comportement de la molécule et pas seulement la question

D’une forme de toxicité aigu qui se mesurerait simplement sur le fait que est-ce qu’elle casse l’ADN ou pas casser l’ADN ce qui de manière très résumée parfois souvent le cas il faut essayer de comprendre comment les molécules qui seraient produites vont pouvoir se comporter dans l’environnement niveau de

Biodécratabilité et si on parle de molécules qui seraient des alternatives au pace vu déjà le niveau de persistance de ces molécules là avant de mettre les autres alternatives sur le marché si l’épiphas devait être interdit je pense qu’il faudrait quand même avoir ir une idée de de leur niveau de persistance parce

Que ça c’est un vrai enjeu la persistance des produits et le bioaccumulation dans les organismes c’est en de toxicologie voilà qui qui est qui est majeur si je vous propose de passer à la présentation de nos collègues de génération future respecter le déroul merci je pense qu’ peut-être ouvrir le micro du

Coup binaire France France urban P démarrer je la présentation je profite pour le remercier pour son invitation et vous remercier tous pour votre présence euh donc je m’appelle Pauline servant je suis pharmacienne et toxicologue donc chez génération futur et je suis accompagnée de Johann cou qui est chargé

De plédoyer donc nous allons présenter euh tous les deux euh en fait les l’état des lieux de bah justement de la réponse de l’État face à cette problématique et les levers d’action que les maires et les agents territoriaux peuvent avoir euh sur ce sujet donc avant tout rapide présenter génération future que vous

Connaissez sûrement peut-être pour nos actions sur les pesticides ça plus de 25 ans que des actions sur sur les pesticides mais ça fait aussi bien 5 ans que nousgi nos sujets sur d’autres pollutions chimiques dans l’épéphase donc là c’est sur la diapo voilà donc là cette diapo là ça résume

Toutes nos nos actions nos principau rapport sur qu’on a fait sur P phase donc le premier daté de juin 2021 et dénoncé la présence de pphase dans des emballages alimentaire en mai 2022 on a participé donc à l’enquête journalistique qui a révélé la donc la pollution à pierrebénit C génération future qui a

Fourni le matériel et participé à au prélèvement d’air autour de de cette usine en janvier 2023 on a fait un état des lieux de la de l’état des lieux de la pollution des autres surfaces d’après les les données publiques de la base NAD quand j’en reparlerai plus plus tard

Dans la présentation euh et en fin de l’année dernière aussi donc on a mené nos propres analyses dans un des sites de production de pfase qui n’est pas encore vraiment très exploré par les autorités euh c’est le site de villère Saint-Paul dans looise où on a révélé

Que l’usine euh qui présente dans cette plateforme chimique dégage ém plusieurs des quantités importantes de pphas dans l’Oise et enfin donc en novembre on a publié un rapport qui dénonce la présence de de San actif pesticides qui appartiennent à la la famille chimique d’péphase parce que les pesticides

Peuvent aussi être despéphases et les cormulant aussi qui sont présents dans les produits pesticides peuvent aussi être despéphases donc voilà c’était ce rapport pour alerter sur cette problématique que les pesticides peuvent être aussi une source d’exposition directe des sols au perfluoré donc voilà tout ça pour dire que génération future

Est très impliquée sur le le sujet d’épphase et donc j’en arrive au sommaire de de notre présentation et les différents leviers d’action qu’on a identifié euh à disposition qui pourrait être à disposition des des mairres et des agents territoriaux tout d’abord le donc le premier point c’est c’est la base de

Tout c’est d’identifier les sources d’émission euh c’est indispensable bah pour avoir des mesures vous pouvez passer la la diapo pour avoir des mesures utiles et pertinentes et et efficaces et donc pour pour ça il faut bien comprendre comment et à quel moment les pfas sont émis dans l’environnement donc là je

Vous ai mis un petit schéma qui est symbolise qui représente le le cycle de vie des des PER fluorés de leur production jusqu’à au traitement des déchets donc il y a quatre étapes donc la production de des substances euh la production de produits contenant des des des PER fluoré l’usage de ces produits

Qui contiennent des PER fluoré et ensuite la la phase de gestion des traitements des déchets donc à chaque à chaqueune de ces quatre étapes des émissions sont possibles en tout en gardant à l’esprit que les principales émissions se se font lors de la production des substances actives et

Lors de la production des produits contenant desphases donc c’est vraim vraiment au moment de de l’étape industrielle que se fait le plus gros des des émissions je dirais à l’exception peut-être de l’utilisation des mousses anti-incendie qui on en a déjà un peu parlé qui sont responsables ben de d’émission directes dans dans

Dans les sols sur les sites au niveau des sites d’entraînement militaire ou d’aéroport ou ou lors d’incendie d’hydrocarbures notamment il y a aussi des émissions Ben qui peuvent avoir lieu lors de l’utilisation des des produit lorsqu’on va laver par exemple des textiles qui qui contiennent despphases ben il y a un relargage qui

Est possible dans lors du lavage mais c’est quand même mineur par rapport au aux émissions industrielles il y a quand même un point à garder en tête c’est le la phase de traitement des déchets qui qui est assez méconnu et on sait exactement quelles sont les émissions à

Ce niveau-là mais on on imagine que on on suppose que les émissions peuvent éventuellement être très importante notamment auprès des incinérateurs euh qui peuvent relarguer despphases dans leur dans leur réget atmosphérique donc pour identifier les les sources d’émissions sur vos territoirees on peut passer ouais euh il

Y a tout d’abord on peut utiliser évidemment le la carte la carte de que Stéphan Orel a présenté qui est un excellent outil pour déjà avoir une première idée des des sitite qui utilisent DESP phases qui sont susceptibles d’en utiliser ça c’est vraiment un premier outil euh à priv

Prilégé et là je vais vous présenter les les actions menées par l’État en fait pour permettre l’identification des principaux sites émetteurs actions qui sont mises en place que extrêmement récemment par l’année dernière principalement qui ont été dévoilés lors du du plan gouvernemental sur lespphases donc le le l’état commence

Seulement maintenant en fait à à se poser la question de où sont émis ces substance et par qui donc la principale mesure qui est qui est qui est en cours en fait c’est l’identification des principaux site ICPE émetteur de de pphase donc il y a toute une campagne de

Mesures qui qui doit être réalisé par les installations icpu en France qui est euh décrite dans l’arrêté du 20 juin 2023 et qui concerne que les les ICPE soumis au régime de l’autorisation euh uniquement et et donc qui qui est en cours ce sera des périodes des des périodes de

Prélèvement de de 3 ou 6 mois si mes souvenirs sont bons euh et dans les résultats les premiers résultats donc c’est que cette campagne de prélèvement en septembre il me semble et donc les premiers résultats sont disponibles sur une plateforme qui s’appelle jidaf en tout cas il ils sont

Inclus dans sur cette plateforme quand je dis qu’ils sont disponibles en tout cas c’est pas par le pas par nous par les en tant qu’acteur de la société civile nous n’avons pas encore accès à ces information j’ai suis encore allé faire une demande hier pour pour avoir accès à ces informations parce que

C’était une des des promesses du plan gouvernemental de d’avoir de la transparence dans dans cette identification des des sites émetteurs donc peut-être que vous en tant que que maire ou agents territoriaux pourraz pouvez avoir accès plus facile ces informations que euh que nous mais en tout cas c’est pour nous un

Un un problème ce manque de transparence évidence quant à ces résultats qui sont déjà disponibles euh par rapport à cette arrêté euh arrêté du 20 juin 2023 je voulais mettre en avant les limites qu’on a identifié euh concernant le les les analyses qui sont demandées par les pour les

Industriels tout d’abord que ces analyses elles sont obligées que pour donc comme je vous l’ai dit pour les ICPE qui relèvent du régime de l’autorisation et donc ça exclut toutes les ICPE qui relèvent du régime de la déclaration donc ça exclut quand même pas mal de de d’industries de site I CPE

Ensuite la recherche des substances elle est elle est elle est assez limitée il y a de façon obligatoire une recherche qui doiv être faite sur 20 substances et après c’est aux industriels en fait eux-mêmes d’identifier quelle substanceces il ils utilisent dans leur process et et quellees substances ils

Sont susceptibles de relarguer et donc c’est c’est en se basant sur ce travail d’analyse qui est fait par les industriels euh qu’ils sert amenés à à analyser d’autres substances en plus des vins qui sont obligatoires le problème c’est que dans les process très souvent il y a des dans

Les process de de fabrication et d’utilisation il y a des sous-produits qui se forment euh qui peuvent se former et être responsablebl d’émissions et c’est ces sous-produits c’est ils sont souvent méconnus ils ne sont pas forcément identifiés par les industriels donc ça c’est une première limite on risque de perdre des informations de

Passer à côté de substance parce qu’on va pas les rechercher parce que ils sont pas utilisés de façon intentionnelle mais ils sont le résultat de sous-produits involontaires dans le process de fabrication il y a une autre limite très très importante qu’on qu’on a mis en évidence c’est par rapport à la

Limitation des laboratoires et des méthodes d’analyse qui sont disponibles qu’ il y a plusieurs substances qui sont en dehors des des 20 substances obligatoires qui qui sont utilisés par les les industriels mais pour lesquels les laboratoires n’ont pas encore développé de méthode d’analyse c’est-à-dire qu’on on sait pas encore la

Méthode existe pas encore pour les analyser dans les rejets à queue et dans ces cas-là et ben si la méthode n’existe pas et bien on en reste là tant pis euh la recherche bah n’est pas n’est pas à faire quoi donc c’est ces résultats de de cette campagne d’identification des

Des sites émetteurs c’est un début mais faut faudra garder en tête que les résultats seront probablement sous-estimés et risque de passer à côté de plusieurs substances euh de nombreuses substances une autre action qui est mise en place par l’État qui est indiqué dans le plan gouvernemental paru en janvier

2023 c’est euh de faire la inventaire des grands incendies d’hydrocarbures depuis les années 50 et les l’inventaire des principaux sites d’entraînement civil et militaire à l’utilisation des mousses anti-incendie donc ça c’est quelque chose que Stéphan Orel a déjà entrepris dans dans son dans son travail sur sur la carte mais voilà l’état est

Aussi en train de faire cet inventaire par contre on on ne sait pas ça en est où est-ce qu’il sera disponible quand est-ce qu’il sera disponible si’il sera disponible à notre niveau en tout cas on on a pas d’information dessus mais c’est quelque chose de très important à savoir pour

Parce que c’est des sites qui sont vraiment responsable d’missions importantes notamment dans les sols donc la deuxième deuxème levier d’action à avoir c’est donc la surveillance des milieux là je vous ai fait une une diapo rapidement pour rappeler l’importance pourquoi il faut suivre la qualité des milieux déjà pour

Avoir la connaissance et et informer la population assurer les les usages et limiter les risques sanitaires si les les autres surfaces ou les eau souterraaines sont utilisées pour la production d’eau potable et qu’elles sont contaminées bien il faut le savoir pour justement bah utiliser d’autres sources pour la production d’eau potable

Également pour assurer les les limiter les risques sanitaires liés à la contamination des denrées alimentaires qui sont la principale source d’exposition de l’homme c’est important de connaître la qualité des milieux pour évaluer les les conséquences bah pour les écosystèmes et enfin aussi pour respecter la réglementation parce que il

Y a différentes réglementations je vais pas toutes les citer mais euh qui doivent être respecté au niveau européen et français sur la qualité de l’eau il y a des substances prioritaires qui sont qui doivent être obligatoirement suivis pour lesquels une norme de qualité environnementale doit être respectée là

À l’heure actuelle pour le l’péphase il y a uniquement le pfose qui est considéré comme prioritaire par la directive cadre sur l’eau et qui a une norme de qualité environnementale à respecter mais il y a la proposition de révision de cette directive 4 sur l’eau introduit la possibilité de considérer

24 substances pfases comme prioritaires et introduit aussi une norme de qualité environnementale pour ces 24 substances à 4,4 nanogram par litre donc c’est très élevé très bas et donc ça c’est donc c’est un projet de de révision c’est pas encore officiellement adopt mais ce sera à suivre à suivre éventuellement dans

Les années à venir on peut passer prochaine diapo là en matière de surveillance je vous ai fait un petit une petite synthèse des des actions que l’État amène en matière de surveillance euh en fonction des différentes matrices environnementales donc je vous ai parlé des des la surveillance des effluants à

Queue des installations classées pour l’environnement euh concernant les autres surface il y a en France une une obligation réglementaire de suivre uniquement cinq substances perfuoré sur on rappelle qu’on a environ 10000 euh donc là dans les autres surfaces en France il faut de manière obligatoire en

Suivre que CIN et c’est en plus très récent cette obligation de surveillance elle date de l’arrêté du 26 avril 2022 également pour les eaues souterraines donc c’estes 20 substances P phase ce sont les 20 substances qui sont euh indiquées dans la directive cadre sur le la consommation humaine qui sont

Suivies dans les eaux souterraines qui doivent être suivis de manière obligatoire depuis 2022 concernant l’eau potable il y a toujours pas de surveillance qui est obligatoire sur l’ensemble du territoire euh de l’eau potable cette surveillance elle sera obligatoire que en 2026 à partir de 6 et elle portera sur 20 substances pphases

Euh voilà donc ça c’est le l’arrêté du 30 décembre 2022 qui est la la transcription en droit français de la directive européenne sur les eaux à destination de la consommation humaine qui liste donc ces 20 20 p phases et qui nous dit que c’est que à partir de 2026 que cette surveillance deviendra

Obligatoire il y a des des endroits en France qui notamment à Lyon et à Rumilly pour lesquels il y a a déjà une pollution qui é avérée où l’État les services de l’État les ARS ont commencé une un suivi régulier d’épéphases en l’eau potable mais à part Lyon et

Rumilly à notre connaissance il y a pas d’autres endroit en France où où l’eau potable est suivie de manière régulière concernant la surveillance des sols c’est une question il me semble posée précédemment il n’y a pas actuellement de surveillance organisée des sols par rapport au au pphas il y a aucune une loi

Qui qui indique surveiller les sols il y a uniquement une petite phrase incluse dans le plan gouvernemental de janvier 2023 qui euh qui laisse supposer que la surveillance des sols sera investiguée mais uniquement à l’occasion des cessations d’activités des installations industrielles euh donc ça reste très vague ça reste limité au sites

Industriels eux-mêmes et uniquement lors de leur cessation d’activité et donc les sols qui sont euh situés par par exemple à proximité des des usines et qui peuvent recevoir des dépôts atmosphériques par exemple pour ça il y a il y a pas de surveillance prévu par l’État concernant les denrées alimentaires donc qui sont

Très importantes à suiv parce que c’est c’est la principale source d’exposition de l’homme il y a pareil que pour les seuls pas de de de surveillance prévue dans la loi euh il y a tout fois des deux plans de surveillance exploratoirees dans les poissons et les

Viandes qui ont été mis en place par la DGL en 2022 et 2023 et qui concerne 16 p phases et concernant les fruits et légumes euh j’ai j’ai vu qu’il y a des certaines drafes notamment en auverne R ronalpe qui ont entrepris des plans de surveillance exploratoire sur les fruits

Et légumes qui portaient euh euh que sur quatre P phases euh mais au niveau national en tout cas il n’y a pas de surveillance pérenne et et organisée de des denrées alimentaires on peut passer la la diapo donc fait un petit focus sur la surveillance des des autres surfaces que

C’est un sujet sur lequel on a on a beaucoup travaillé à génération future on a fait un état des lieu donc de la situation pour les données de 2020 qui était à l’époque de de notre rapport les dernières données disponibles dans la base de données nayad et donc on a

Retiré que en 2020 en en France sur tout le territoire il y a 18 substances qui ont été recherchées au moins une fois euh donc voilà c’est très peu et le le résultat c’est que près de quatre échantillons analysés sur 10 contiennent des pphases en quantité suffisante pour être mesuré donc en quantité

Quantifiable c’est ce chiffre de donc ça fait 36 % des échantillons qui sont contaminés de manière importante par l’épéphase il est c’est important de noter qu’il est il est supérieur de 11 % par rapport au dernier chiffre disponible qui qui date de 2011 d’une enquête de Lan qui qui indiquait à

L’époque 20 uniquement 25 % des échantillons ont été contaminés là ce qu’on trouve en 2020 c’est 36 %. euh ce chiffre est extrêmement à relativiser il est probablement très sous-estimé on peut passer la diapo suivante parce que le principal en fait enseignement de de de notre rapport et

De du travail qu’on a fait sur la base d’extraction nayad c’est qu’on a mis en évidence une que l’effort de recherche est très variable selon les les agences de l’au responsables de de cette recherche DP PHAs dans l’eau très variable par pour trois aspects déjà les méthodes d’analyse utilisées étaient

Très différentes de d’une région à l’autre avec des limites de quantification utilisé extrêmement varibl avec un facteur de 200 euh qui entre la la limite de quantification la plus basse qu’on est retrouvé de 1 nanogram par litre et 200 nanogram par litre pour certaines substances donc évidemment si on mesure on recherche une

Substance avec avec une limite de quantification de 200 nanogram par litre ça veut dire qu’on va pas la quantifier en dessous de 200 nanogram par litre donc c’est comme si elle était elle était pas là euh c’est 200 nanogram par litre c’est extrêmement ça peut paraître faible comme comme quantité mais

Rappelez-vous la norme de qualité environnementale proposée par l’Europe pour l’ensemble de 24 p PHAs c’est 4,4 nanogram par litre donc utiliser des méthodes d’analyse avec des des limites de quantification de l’ordre du 100 nanogram par litre pour les F c’est c’est absurde ce n’est pas pertinent ça

Ça ne sert à rien finalement euh donc ça cétait le premier point le deuxième point qu’on a identifié c’est que le nombre de substances recherchées était très variable selon les régions entre 0 et 11 substances étaient recherchées selon les départements et également la fréquence des recherches était extrêmement variable entre 6 à 440

Échantillon analysés par par département et donc là je vous ai mis la carte la carte des des fréquences de quantification retrouvé dans les échantillons donc plus c’est rouge et plus les substances ont été quantifié dans les dans l’eau et donc on remarque que la Bretagne est plutôt très rouge

Contrairement à la nouvelle Aquitaine par exemple qui est vraiment très vert clair alors ça veut pas dire que la Bretagne est plus contaminée que la kitaine ça veut c’est juste que ça veut dire que l’Agence de l’eau loirebretagne a utilisé dans sa pour sa recherche des limites de itification et des méthodes

D’analyse plus performantes que dans les autres régions donc c’est tout ça pour vous montrer l’importance du choix du laboratoire et de la méthode d’analyse utilisée lors de la recherche qu’on qu’on va faire dans d’pphas dans l’eau de dans les eau peut passer la voilà donc ça c’est un peu la même chose que

Je vous ai dit l’importance du du des méthodes utilisées du choix du laboratoire sur bien faire attention aux limites de détection et des quantifications qui sont utilisées euh également euh choisir des laboratoires qui peuvent avoir des qui peuvent identifier des des pfases qui sont pas forcément euh inclus dans les

Listes habituel des 20 pfas qu’on analyse habituellement euh je vous ai mis notamment le 62 FTS et le le TFA qui sont deux substances qui sont pas listé dans les substances classiques à rechercher de façon obligatoire notamment pour l’eau potable et pour les autres surfaces pourtant le 6 de FTS euh

L’usine de pierrebénit enregène 3,5 tonnes par an d’après une estimation de l’iged euh donc c’est la la principale substance qui retrouvé dans dans le rô à pierrebénit et cette substance elle fait pas partie des des 20 substances obligatoires de la directive sur l’eau potable elle fait pas partie des 20

Substances euh obligatoire à rechercher dans le cadre de la surveillance des CCPE donc ça montre euh l’importance de bien identifier les les les substances qui sont émises dans par les par les entreprises par les industries et aussi l’importance des laboratoires d’être en capacité d’analyser ces substances qui ne sont pas classiquement recherchées je

Vous ai mis aussi l’exemple du TFA le TFA c’est c’est une substance dont on va parler dans les prochains mois parce qu’on va sortir un un rapport dessus début février où on a été faire des analyses sur un site industriel qui n’a pas encore été euh étudié en France et

Dans lequel on a retrouvé énormément de TFA euh on savait que cette usine rejeté du TFA donc on a cherché un laboratoire qui était capable d’analyser du TFA et il s’avère qu’on en a pas trouvé donc on a dû payer en fait le laboratoire pour qu’il développe la méthode pour analyser

Le TFA dans l’eau et on a bien fait parce qu’on a retrouver des quantités assez hallucinantes de TFA dans dans l’eau et dans l’eau potable donc vraiment insister sur le l’importance de cibler les bonnes substances qu’on va rechercher et les bonnes méthodes d’analyse qu’on va utiliser on peut passer la diapo euh là

C’est un focus sur l’eau potable donc je vous ai dit que pas de surveillance obligatoire de l’eau potable à part seulement à partir de 2026 euh donc les données sont extrêmement lacunaires et voire non disponibles donc il y a deux sites à notre connaissance qui ont été

Les plus étudiés parce que la pollution est est av donc c’est Lyon et rumilli euh donc les plusieurs campagnes de de recherche qui ont été entreprises euh dans sur ces deux sites à Lyon on a retrouvé plusieurs analyses qui sont supérieures à la à la future norme qui

S’appliquera à partir de 2026 qui est 0,1 microgr par litre donc plusieurs analyses sont supérieures jusqu’à 0375 microgr par litre et à rue Milly également donc on a déjà parlé on a on a retrouvé 0124 4 microg par litre de PFOA dans dans l’eau potable alors c’est de

Deux à chaque fois donc on parle de ces valeurs sont supérieures à la norme de 01 microg par litre mais ce qu’il faut avoir confiance aussi c’est que cette norme elle est stanel l’ déjà un peu évoqué elle n’est pas du tout protectrice et elle n’est pas elle n’a

Pas été élaborée sur des faits des données scientifiques et pour preuve l’an a établi en 2017 une valeur sanitaire pour l’eau potable pour le PFO à 0,075 microgr par litre qui est donc inférieure à la norme qui s’appliquera de 01 microg par litre donc vous voyez à

Quel point on on marche un peu sur la tête concernant cette norme sur l’eau potable et et donc les le le fait d’avoirrouvé 0124 microg par litre de PFO à Remi ça montre que il y a un risque sanitaire à boire de l’eau potable de l’eau potable

Donc la consé c’est que les les les deux captages identifiés comme pollués ont été déconnectés du réseau de distribution euh un point important qui a été révélé par notamment par Stéphane Orel dans dans une enquête c’est que cette information de la pollution de l’eau potable à rumie a été connu depuis

2018 par l’Agence de l’eau qui était qui avait fait des des analyses mais que ces données n’ont pas été transmises à la RS elles ont elles sont restées endormies dans les placards de l’Agence de l’Eau n pas il a pas eu de de mesures prises alors que en 2018 on savait hein que

Lanè avait déjà euh élaboré sa valeur sanitaire de 0,075 microgr par litre et pour autant rien ne s’est passé euh donc ça montre l’importance de l’accès à l’information et je vous ai remis le petit encart sur concernant le le fameux mail de du directeur de l’agence de la RS occitan

Euh qui était assez flou mais qui laissait supposer qu’il y avait des données disponibles et qui des données assez inquiétante donc il semblerait que des données soient disponibles mais pour l’instant on on n pas connaissance on a fait une demande à génération future d’avoir accès ces données qui n’a pas encore donné

Suite pe passer donc là euh sur la surveillance de l’alimentation je passe très vite par que je vois que l’heure tourne euh il y a pas donc comme je vous l’ai dit de surveillance inscrite dans la loi les différentes plans de surveillance mises en place par la DGL euh

Les résultats ne sont pas encore disponibles non plus pareil on a demandé l’accès aux informations on les a toujours pas euh on peut passer je voulais faire un focus sur la contamination des œufs parce que les œufs sont sont un très bon marqueur marqueur très sensible de la présence de pfas

Qu’ils ont euh ils ont tendance à ACC cumuler en fait ces substances qui sont très lipophiles et à les concentré euh donc c’est très intéressant de d’analyser les œufs pour pour détecter la présence de pphase dans l’alimentation a des données qui sont disponibles autour de pierrebénit à rumie et en région parisienne donc

Pierre bénit c’est des valeurs sont extrêmement supérieurs au valeurs réglementair et donc le le les autorités ont déconseillé la cons la consommation des œufs des part des particuliers à r il y a eu un seul vage de poule en plein air qui a été investigué et pour

Lesqueles il y a pas de dépassement de la valeur réglementaire qui a été retrouvée et je voulais insister sur les données disponibles qui ont été réalisées par l’ARS en région parisienne qui sont très intéressants parce qu’on dans leurs analyses ils ont retrouvé qu’environ la moitié des œufs analysés

Dépassaient la la norme pour l’épéh dans dans les œufs euh donc jusqu’à ils ont surtout retrouvé du pfose euh donc à des concentrations inférieure à celle retrouvée à pierrebénit mais quand même inquiétante et générant un risque sanitaire et ce qui est intéressant dans cette analyse c’est qu’il y a pas de

Source évidente de contamination qui a été identifiée ça ça montre que la pollution elle est vraiment diffuse et c’est pas parce qu’on n’est pas à côté d’une usine de production ou quoi que qu’on est on peut être exemple de de pollution donc tout ça pour dire que c’est important de généraliser en fait

La surveillance sur tout le territoire même si euh il y a pas de source évidente de de contamination passz donc là j’en viens donc au rôle des élus dans des élus locaux dans dans la surveillance euh donc on a vu que les globalement les actions l’action menée

Par l’État est assez lacunaire et permet pas de de répondre aux enjeux donc le rôle des élus en est d’autant plus important euh pour per au manque de l’État et donc il y a une nécessité de dialogue avec les services dé concentrés de l’État Dra ARS et cetera pour bah déjà avoir accès

Aux données disponibles savoir quels sont les les mesures envisagé et et avoir accès à ces données qui pour certaines semblent disponibles mais qui sont pas encore diffusées et il y a aussi la possibilité de participer à l’établissement de de programmes de surveillance par exemple pour l’OT au sein des des stages les

SAGE peut passer maintenant on va passer à à une autre partie euh qui est plutôt sur le traitement de l’eau potable comme on a dit il n’y a pas encore de il a la question a été posée sur la question des techniques et des technologies disponibles donc il y en a plusieurs

Donc vous voyez les noms affichés sur la diapositive les plus efficaces serit celles au charbon active à l’osmose inverse la nanofiltration mais c’est des coûts qui sont extrêmement excessifs on parle de plusieurs milliards d’euros par an et c’est aussi donc les usines de traitement les stations d’épuration ça

Pourrait conduire à une élévation du coût de l’eau qui pourrait se répercuter sur les usagers et donc c’est pour ça que l’une des solutions principales c’est de encore une fois d’identifier et de réduire les émissions de de pface à la source diapositive suivante donc au niveau des solutions

Qui sont à votre disposition il y a agir sur les achats publics et pour ça il faut encore une fois reconnaître où se trouve l’pfast et donc sur le schéma vous voyez un peu tout les objets de la vie courante qui contiennent d’pfac donc c’est à la fois des ensiles de cuisine

Les emballages alimentaires le mobilier peinture et cetera diapositive suivante et donc ce qu’on peut vous recommander c’est en effet bah de privilégier l’achat de produits exemple pfas euh dans les établissements public qui peuvent être de votre responsabilité on peut penser notamment à la question des cantines scolaires ou des écoles à

Les ustensiles de cuisine les fournisseurs de repas ou les aliments essayer de de faire en sorte qu’il ne contiennent pas de pface et donc pour ça on vous a mis deux sources donc il y a kemsec qui a recensé c’est un mouvement d’entreprise qui propose des produits

Sans pfast et vous avez aussi le site pifast central qui est un site où vous pouvez et des produits sans pface diapositive suivante ensuite pour les actions plus politiques donc vous avez la possibité de de vous organiser de vous mobiliser que ce soit au sein d’organisation comme France

Urbain ou sous d’autres modalités là on a mis parle l’exemple des villes et territoires sans perturbateur endocriniens donc c’est un collectif de villes mais aussi de PCI qui ont signé une charte commune et ont pris des des actions communes pour limiter l’exposition au perturbateur endocrinien des populations sur leur territoire euh

Il y a aussi la question d’adoption de motions dans des assemblées délibérantes pour alerter l’état donc là c’est une action qui a plus une valeur symbolique et politique pour en effet encore une fois alerter les l’État et ses services sur la pollution au pface sur vos

Territoires donc on a mis un peu un exemple du département de charante maritime qui a adopté une mention par rapport au chlorotalony qui est un pesticide et en fait les EAU du département étent extrêmement pollué au métabolite de ce de ce pesticides et enfin vous pouvez aussi interpeller les parlementaires et le

Gouvernement directement euh donc on a mis que les sénateurs étant donné que le cén est le représentant des collectivités territoriales les sénateurs pouvaient être un peu plus susceptible d’être à l’écoute de vos problématiques surtout que peut-être que certains d’entre vous font par parti on fait partie du collège de grands

Électeurs qui ont voté au sénatorial l’année dernière et en effet cette interpellation elle peut déboucher sur plusieurs actions donc à la fois sur des questions au Gouvernement sur des missions d’information ou bien sur des initiatives législatives ou réglementaire donc il y en a plusieurs en cours actuellement on pourra revenir

Là-dessus s’il y a des questions diaposi suivante là on a décidé de cibler sur deux outils en particulier donc les contrats locaux de santé euh qui sont conclus peut-être que vous les connaissez qui sont conclus par les ARS et les et les collectivités territoriales pour réduire les inégalités de santé et

Euh l’avantage de ces contrats locaux de santé c’est qu’il permett de mobiliser les objectifs les actions et les moyens euh donc à la fois de la RS et de la collectivité territoriale en question et notamment aussi donc d’intégrer un volet santé environnemental et donc la pollution pface puisque le contrat local

De santé il peut agir aussi sur tous les déterminants environementaux de la santé donc l’alimentation l’air euh et l’eau et il y a aussi la question des plans régionaux de santé environnementale euh et donc qui sont pilotés par les ARS mais qui sont élaborés aussi en concertation avec les collectivité

Territorial et donc on ne peut que vous inciter à participer aux concertations qui peuvent être menées et de faire en sorte que la problématique des pfas soit bien inscrite dans ces plans régionaux diapositive suivante et ensuite il y a la question des instruments juridiques euh donc là on

Vous a mis deux exemples il a au Pays-Bas il y a euh quatre communes qui euh ont intenté une action en justice contre kemour qui est euh une entreprise qui a mé des pfas donc l’entreprise a été euh jugée responsable des dommages causés euh au municipal quité et enfin

Il y a aussi l’exemple mais là sur la question plus du climat on peut prendre aussi exemple de la saisine du Conseil d’État par la ville de grande sainte euh par rapport aux émissions de gaz à effet de serre de de la France VO donc merci beaucoup on est passé

Assez rapidement mais on est à votre disposition pour répondre à vos questions qu’il y a déjà des questions rég je vous laisse la main merci beaucoup très intéressant métropole de Lyon cette fois je remet mon micro et régie publique de l’eau potable simplement pour dire que effectivement on a vu la question du

Pollur payur mais qui qui dans ces conditions est responsable c’estd que l’industriel lui-même est responsable mais il a eu l’autorisation d’agir qui lui a été donné par les pouvoirs publics notamment par la RS par l’adreal en tout cas donc euh on peut se on peut se poser de la

Question de qui va se défausser sur qui au moment de payer puisque nous on en est dans ces on en est là puisqu’on est en train de mettre en place des procédés de traitement alors qu’il ne coûte pas des milliards de d’euros mais des millions d’euros effectivement euh pour

Pour pour pouvoir fournir de l’eau de qualité aux usagers euh aux usagers du sud de Lyon parce que je précise bien que il y a trois communes de la métropole de Lyon qui sont concernées par cette question là et d’autres communes environnantes de la métropole

Donc et je reprécise que les l’eau de la métropole de Lyon qui est fourni actuellement est de très bonne qualité sur sur le reste du périmètre mais mais voilà c’est qui c’est les procédés sont effectivement très coûteux il y en a certains qu’on est carte d’office et puis et puis même le le

Renouvellement d’un certain type de charbon actif avec des procédés qui sont complètement novateurs parce que ils ont jamais été utilisé en France et que on n pas tellement de référen là-dessus ils sont effectivement aussi très coûteux donc voilà on se pose la question de la responsabilité de toute façon et je

Pense que tout le monde ici se la pose merci sur cette question je je rejoint un peu vosos interrogations mais en soulignant quand même que c’est l’industriel qui qui est le plus au courant de ce qu’il fait dans dans ses procédés de ce qu’il utilise de ce qu’

Rejette que les autorités n’ont pas forcément accès à toutes les informations toutes les fiches donn de sécurité qu’ils utilisent même s’il devrai contrôler et cetera voilà c’est c’est une question complexe mais ce sera pas forcément à nous de d’y répondre mais je moi je j’insiste sur la responsabilité des des

Industriels qui savent très bien ce qui rejette ce qu’ils utilisent et ce qu’ils sont susceptibles de rejeter et surtout qu’il savent qu’ connaissent les dangers depuis depuis plusieurs années quoi et sur cette question de la responsabilité également donc il y a le député Nicolas thier euh qui est très engagé sur la

Question des péfac qui a notamment déposé une proposition de résolution à l’Assemblée nationale pour justement instaurer une commission d’enquête sur ces PFAC mais aussi sur la question des responsabilités publiqu et privé euh de ces pollution et donc si jamais cette commission d’enquête voit le jour elle pourra je pense répondre à à vos

Questions sur ce cet aspect là merci je crois que Stéphane Aurel réagir sur cette question oui merci en fait je voulais euh il y a ce qui est très frappant dans dans cette question des despfas c’est effectivement que la légalité dans laquelle cette pollution se se situe quoi c’estàdire

Que il s’est passé quelque chose au moment de de où on a fait la liste des euh des substances qui doivent être concernées par la directive des émissions industrielles et les pifa c’était pas son ne sont pas dans la liste donc c’est il y a déjà c’est dès

Le départ qu’il y a eu un souci euh aujourd’hui moi comme journaliste je suis confronté à la problématique de je je suis en guerre de demande cada avec lesreal pour avoir des informations sur qu’est-ce qui se passe dans les usines qu’est-ce qu’elles émettent et cetera avec un réflex général qui est de

Protéger l’activité économique au détriment de la santé publique et l’information du public et euh moi je peux faire mes gugers saisir la CADA toutes les 5 minutes mais au bout d’un moment c’est c’est aussi je pense aux élus euh de prendre le responsabilité pour que la réglementation change et et

Que cette cette cette espèce de de forteresse dans laquelle les entreprises sont une forteresse d’impunité et de et de et de d’opacité cesse et dans dans quelques semaines je sais pas exactement quand est-ce que je vais publié mais j’ai j’ai obtenu une décision cada qui je pense est très importante ou qui

Pulvérise le secret des affaires qui était opposé par une entreprise pour ne pas divulguer le nom des substances chimiques qu’elle qu’elle emploie dans dans ses process la CADA a dit non il s’agit de d’émissions dans l’environnement convention deorus s’applique donc vous devez communiquer ses informations donc on parle de

L’adreal c’est l’adreal qui protégeit l’entreprise l’adreal doit communiquer ses informations à la presse et donc quand quand c quand cet avis sera moi j’écrirai là-dessus l’avis sera je le mettrai en ligne et il sera utilisable par par par tous pour arracher ces informations cruciales aux entreprises si il y avait une demande d’intervention

De Françoise cheel à Strasbourg et de ensuite de Xavier kouou votre micro Françoise par rapport à la question de polyor payur il me semble que c’est c’est une question bien plus large que uniquement sur lespface je pense notamment par exemple à tout ce qui est agriculture et eng gr

Et c’est vrai qu’il y a des demandes euh de plus en plus importantes qui émanent soit des collectivités soit d’autres organismes qui dis qui mettent en avant le fait qu’il n’est pas normal que ce soit à l’usager de payer pour des pollutions qui sont liées à l’agriculture et à l’industrie mais

Évidemment la question est bien est bien évidemment complexe puisque derrière il y a des enjeux économiques des enjeux en jeu de modèle de production et cetera et cetera mais cette question me semble-t-il est de plus en plus prignante euh dans le débat public à l’heure actuelle alors je suis contente que

Quelqu’un a cité Nicolas Thierry puisque on l’avait on l’a invité lors de de d’un de nos derniers groupes de travail en santé environnemental et effectivement c’est une proposition de loi proposition qui a éé déposé et et on aura les résultats pour savoir si elle a été acceptée au niveau parlementaire a

Priori en avril si ma mémoire est bonne je le dis pourquoi parce que il me semble que effectivement ça pourrait être intéressant maintenant qu’on a un peu plus de connaissance sur cet enjeu environnemental et sanitaire mais absolument effarant concernant les piifas que dans nos territoires on puisse organiser des

Débats sur ces questions-là alors je sais bien c’est pas facile parce que il ne s’agit pas non plus de d’augmenter l’éco anxiété j’allais dire on est quand même face à des à à à à des problèmes préoccupant mais il y a une question de transparence et d’ailleurs pour cette

Par rapport à cette transparence je peux vous dire que nous à notre niveau collectivité territoriale on a demandé effectivement à l’adreéal de nous de nous transmettre les sites industriels qui qui étaiit ne serait-ce qui était lié à l’arrêté donc de juin 2023 si ma mémoire est bonne nous n’avons toujours pas de

Réponse donc ce que vous venez de dire Stéphane Orel me semble tout à fait intéressant et donc si effectivement vous avez des précisions un peu plus de précision par exemple sur la vie cada ça pourrait être intéressant de nous le transmettre et enfin une dernière chose que je

Voulais je voulais poser une question j’ai vu ça c’est pour Génération Écologie dans la cartographie sur les les actions de l’Agence de l’eau j’ai vu que l’Alsace était grise grand test et Alsace est-ce que ça veut dire que l’Agence de l’eau n’a rien fait ou est-ce que vous avez

Pas eu les données ou parce qu’ priori on a relation au moment de on a fait l’extraction je sais pas si vous m’entendez au moment où on a fait l’extraction c’était en 2022 donc les les les données pour cette régionlà n’étaient pas encore intégré dans la

Base nayad donc je pense ils en ont fait quand même mais elles étaient juste pas disponibles au moment où on a fait le travail quoi on vous entend plus Françoise onentend je voulais encore simplement vous dire pour terminer que notre groupe Santé Environnement est intervenu dans le groupe de travail Europe de France

Urbaine de façon à pouvoir intégrer la question despip européenne it je suppose mais pour ces gens doivent en savoir plus là-dessus que moi j’eni fini merci oui oui pardon de manière très courte parce qu’en fait j’ai une réunion qui a commencé à 16h donc faut vraiment que je

Vous laisse mais la la la question en fait de de l’opposition permanente entre économie et puis écologie je pense que c’est une question qui qui qui qui n’a pas lieu d’être parce qu’en fait effectivement une activité industrielle qui pollue et une pollution qui induit des dommages

Sur la santé humaine et la santé des écosystèmes d’une manière générale elle a un coût à un moment ou à un autre qui qui qui qui qui a un coût économique donc il faut à un moment sortir de cette opposition permanente et poser le problème sur le long terme

Des conséquences des pollutions sur le court terme de leur utilisation on sait voilà ça a été rappelé par Stéphane sur le coup pour l’épiphace on sait que sur les organos phosphorés il y a des études en Europe qui montrent que sur la base de mesure sur la baisse des points de

Cotion intellectuel des enfants qui sont exposés qui étt et qui ont été exposés à des organaux phosphorés qui continuent de l’être même si la l’exposition a diminué on est sur des valeurs estimées moyennes par an en Europe à 150 milliards d’euros par an donc par donc

Faut faut c’est 3 % du PIB européen donc il faut absolument que ces questions là lorsque on commence à dire que il y a une problématique écologique qui va impacter l’activité économique c’est possible mais elle a aussi du fait du des coûts sanitaires et environnementaux et après ça retombe sur les élus qui

D’ailleurs n’étaient peut-être pas là 20 ans auparavant qui se retrouvent à gérer un problème voilà dont ils ne sont pas dont ils sont responsables maintenant mais pour lesquel il n pas responsable initialement voilà il y a il y a quelque part le coût de la cinétique à prendre

En compte et arrêter de d’avoir cette espèce de débat binaire entre voilà c’est il faut raisonner sur le long terme de mon point de vue et je pense que ça c’est un point à un moment ou un autre qui va falloir faire surgir sur le débat au niveau public tout simplement

Ce que je dis est factuel encore une fois ce n’est pas un positionnement politique c’est simplement le fait de de de d’arrêter enfin moi ça m’agace d’entendre ça donc ça a un coup ça a été rappelé par Stéphane et pour d’autres produits chimiques ça a un coup et

Encore là on parle que de deux catégories de produits chimiques donc à un moment ou un autre c’est c’est c’est une question qui doit être posée je je suis obligé de vous laisser je suis désolé je vous remercie encore pour l’invitation et merci aux autres intervenantes et intervenants euh et euh

Et peut-être à bientôt Merci à VOUS mer clavier je crois qu’il y avait une demand intervention de Stéphane Orel et puis ensuite peut-être passer à la conclusion par François chelsel et Patrick Michot merci oui merci en fait je vais je vais être très courte je

Voulais juste réagir à ce que à ce que Xavier koumoule vient vient de dire euh à la fin de l’enquête je vais essayer de calculer combien ça combien les la rémédiation environnementale des pifa avait déjà coûté en Europe et j’ai arrêté parce que j’ai j’ai dépassais les centaines de milliards d’euros juste

Pour ce que ça avait déjà coûté on j’en étais pas arrivé à ce que ça va coûter sur les nouveaux sites identifiés c’est là que j’ai pris conscience en fait de la de la gravité de la de cette situation d’un point de vue de l’impact

Que ça a sur la société donc si on a si on on additionne le les coûts de remédiation environnemental le coût sur les systèmes de santé et en terme de santé moi j’en suis arrivé à la conclusion que la société n’a pas les moyens de se payer les externalités

Négatives ce qu’on appelle les externalités négatives lié au pifas nous n’avons pas les moyens de de de de payer ça en fait au revoir à tous merci beaucoup Xavier je souscris à ce que vous dites à ce que dit vient dire Stéphane effectivement alors je je vous propose donc Régis Jean de conclure

Patrick je te laisserai la parole aussi écoutez moi simplement pour vous dire que j’espère que ce type de proposition qu’on peut faire au niveau de notre groupe de travail vous satisfait évidemment vous permett d’approfondir un certain nombre de sujets sur lesquels effectivement nous autres élus que nous

Découvrons que nous avons pas eu le temps d’approfondir et j’espère aussi surtout que euh cela va nous permettre de de faire d’avancer des initiatives et au niveau des territoires et je dirais au niveau national voire européen au niveau des territoires moi je remercie beaucoup génération futur de nous avoir

Donné un certain nombre de pistes que évidemment je ne vais pas rappeler ici euh ces pistes euh je pense que le groupe de travail santé environnement que j’ai le plaisir d’animer avec Patrick Michot va nous permettre de revenir quelquefois sur les initiatives que l’on peut prendre endre

Chacun et chacune dans not territoire y compris sur cette question là pour effectivement avoir des échanges voir comment on peut avancer dans nos territoires c’est vrai que c’est ce réseau d’échange sur des initiatives j’ai toujours trouvé ça extrêmement enrichissant pour nous autres élus et on vient de le rappeler et au niveau

National il y a des propositions au niveau législatif voir réglement je n’en sais trop rien mais c’est vraiment quelque chose qu’on va continuer à surveiller sur lesquel on va vous donner des informations et je vous l’ai dit France urben est donc également engagé au niveau européen dans le cadre des

Élections européennes pour faire avancer la cause des questions de santé environnementale y compris la cause de la pollution chimique qui prend de plus en plus d’importance euh et c’est pas parce que elle n’existait pas avant mais parce que petit à petit je grâce notamment au médias et et aux

Scientifiques elle est de plus en plus les la le débat public sen en parle de plus en plus je te laisse la parole Patrick voilà merci Françoise je je souhaite d’abord évidemment remercier le l’ensemble des intervenants et puis le la participation de tous les élus à ce webinaire donc tout à fait passionnant

J’avoue que c’est un domaine que je connais très très peu donc j’ai fait beaucoup de découvertes et euh c’était vraiment extrêmement intéressant mais aussi extrêmement inquiétant extrêmement inquiétant et j’ai un peu le sentiment que le problème est quand même devant nous et la question évidemment qu’on peut se poser c’est ben comment

Euh probablement donc Fran Urb a un rôle à jouer comment peut-on sensibiliser l’ensemble donc des collectivités à ce sujet parce que je pense qu’il faut vraiment qu’on sensibilise l’ensemble des collectivités comment aider également euh les collectivité à identifier bah ces fameuses euh sources de production donc

Euh d’épipas euh bon ben voilà c’est un petit peu notre rôle alors je remercie également euh génération future donc il nous a donné euh quelques pistes et qui seront bien sûr à exploiter et puis j’allais dire je terminerai par une question euh euh extrêmement naïve et pour ne pas

Dire peut-être même stupide mais qu’il faut peut-être qu’on se pose ben est-ce qu’on peut se passer tout simplement donc de ces molécules merci Patrick je sais pas si on aura réponse à ta question mais c’est c’est bien de se la poser et ce qui veut donc dire simplement que nos échanges

Continuent que le débat continue et donc à je vous souhaite merci à Jean et à Régis d’avoir préparé cette cette séquence merci évidemment à Stéphane Xavier et à génération futur et je vous souhaite en plus d’une bonne année 2024 je sais pas si on l’a dit mais une bonne fin d’après-midi merci à

Vous merci merci beaucoup tous merci meilleur vœux meilleur vœux également merci pour votre invitation merci à vous