Atouts et limites des algues marines pour des bio-solutions en productions végétales et animales

    Les bio-solutions contribuent à la transition agro-écologique des exploitations agricoles. Elles cherchent à répondre aux attentes sociétales en conjuguant performance agronomique, rentabilité économique et préservation de l’environnement.
    En productions végétales, les bio-solutions englobent le cycle végétatif complet en utilisant des synergies entre les technologies afin de réduire l’utilisation des intrants agrochimiques de synthèse comme les engrais et les pesticides, de limiter les besoins hydriques et de contribuer ainsi à la décarbonation de l’agriculture :
    – Les biofertilisants sont des produits biologiques qui contiennent de microorganismes vivants qui, lorsqu’ils sont appliqués aux semences, aux végétaux ou au sol améliorent la croissance et le développement par différents mécanismes tels que l’augmentation de l’apport de nutriments, l’augmentation de la biomasse ou de la surface racinaire ou encore l’augmentation de la capacité d’absorption de nutriments par la plante (Vessey, 2003 ; Macik et al., 2020).
    – les biostimulants sont des produits qui stimulent les processus de nutrition des végétaux indépendamment des éléments nutritifs qu’ils contiennent, dans le seul but d’améliorer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes des végétaux ou de leur rhizosphère : l’efficacité d’utilisation des éléments nutritifs ; la tolérance au stress abiotique ; les caractéristiques qualitatives ; la disponibilité des éléments nutritifs confinés dans le sol ou la rhizosphère. (Règlement UE 2019/1009 du 5 juin 2019).
    – Les produits de bio-contrôle protègent les plantes contre les stress biotiques ; ils regroupent l’ensemble produits phytopharmaceutiques qui sont composés de micro-organismes, de médiateurs chimiques tels que les phéromones et les kairomones, ou de substances naturelles d’origine végétale, animale ou minérale. (Article L. 253-6 du code rural et de la pêche maritime)
    En productions animales, les alternatives aux antibiotiques, la couverture des besoins essentiels en micro-éléments, et les enjeux de réduction de production de méthane par les ruminants font également appel à des biosolutions.
    On parle beaucoup des algues marines parmi ces bio-solutions, mais quelle part prennent-elles parmi toutes les solutions déjà sur le marché ou en développement ? Quelle est leur efficacité et peut-on envisager un changement d’échelle dans leurs utilisations.
    Les intervenants de cette séance apporteront leurs réponses à ces questions

    Vos commentaires et questions sont les bienvenus ci-dessous, ils doivent concerner uniquement le fond (et non la forme) des sujets traités par les intervenants qui vous répondront. Le tout bien sûr dans la plus grande courtoisie, merci.

    N’oubliez pas de cliquer sur le petit pouce levé si la vidéo vous a plu et de vous abonner à notre chaîne si les sujets que nous traitons vous intéressent.

    Vous pouvez retrouver nos séances de 2012 à 2020 en vous rendant sur notre chaîne secondaire “Archives de l’Académie d’agriculture de France”.

    Ite la sonnette voilà signal de départ de la séance donc aujourd’hui une séance sur un thème très original en fait hein qui qui porte sur les algues marines et leur contribution à la production végétale et animale donc c’est c’est une séance qui est euh coorganisée par les

    Sections 5 et 6 donc interaction être vivant et la section 5 et la section 6 sur la biologie et euh organisé par de deux membres de chacune des sections George Barbier section 5 donc je suis particulièrement heureuse d’accueillir George Barbier on s’est connu je sais

    Pas il y a il y a 20 30 ans dans dans les sphères de la Bretagne en fait la microbiologie était aussi dans l’environnement terrestre voilà et Philippe potier potin excusez-moi potin euh section 6 donc c’est une c’est une séance voilà qui a été qui a été fixée à une date qui s’est

    Finalement monté je dirais plus rapidement que ce qui était prévu et donc nous aurons sur les quatre intervenants trois intervenants en visio et donc je salue tout le monde en fait d’avoir fait l’effort de tenir la séance en visio ou en présentiel sur une très belle séance qui était programmée alors

    Pour vous tous nouveaux intervenant je rappelle un petit peu la la règle du jeu donc George Barbier va nous faire une introduction puis nous aurons quatre interventions d’une vingtaine de minutes avec une ou deux questions précises à l’issue de C ces interventions et une discussion générale qui va nous

    Permettre finalement de faire le lien entre les quatre intervention et puis la conclusion de philipptin et on essaiera de déborder très très modérément du 17h prévu voilà et bien je vous souhaite à tous bonne séance ici nous sommes je quand même présenter donc Marion Guillou président 2024 ne pouvait être là et

    Donc Michel Dron vice-président président qui sera 2025 est là et Patrice Robichon trésorier de l’Académie bien à vous la parole alors à toi George très bien alors juste une petite suggestion c’est que la discussion finale ait lieu après la d’accord que la discussion finale a lieu après l’intervention de Philippe

    Qui va apporter des éléments complémentaires en fait en dehors de de sa conclusion au sens strict voilà donc bonjour à toutes et tous chers consœurs chers confrères mesdames messieurs permettez-moi d’abord de me présenter je suis George Barbier je suis membre correspondant de la section 5 intitulé interaction milieu être vivant de

    L’Académie je suis aussi professeur émérite à l’Université de Bretagne occidentale en fait j’ai une carrière qui se déroulé principalement à l’RER pendant 18 ans et pour pendant la même durée à l’Université de Bretagne Occidentale je je vous dis ça simplement pour vous dire que j’ai eu une activité

    De recherche dans le champ de la microbiologie marine d’abord agroalimentaire ensuite et que donc je ne suis pas un spécialiste des microalg malgré le le le le thème du jour alors en fait la section 5 enfin comme toutes les section d’ailleurs attant de ses membres des propositions de séance et

    Sur des sujets d’actualité et il nous a semblé à Philippe Petin ici présent qui est directeur de recherche CNRS la S biologique de Roscof fait lui spécialiste des microalgues que le sujet de l’utilisation euh des microalges en tant qu’un Tran pour les productions agricoles était un sujet euh intéressant

    Et qu’il pourrait faire l’objet d’une séance d’où l’objet de la séance du jour euh dont vous avez le le titre à l’écran alors l’utilisation euh des microalgues par pour l’alimentation des les animaux de ferme et en tant que disons amendement organique en complément des fumiers dans les exploitation agricole est pratiqué

    Depuis des siècles ce que veut illustrer cette image tant en France que dans d’autres pays on peut citer par exemple l’Irlande l’Islande les pays scandinaves où où ces pratiques existaient et ici donc cette image de de gemonier en Bretagne Nord et bien montre la récolte d’algues pour la fourniture d’amendement

    Organique donc qui en fait a a cessé à partir du moment où l’utilisation des engrais minéraux s’est développé et aussi l’intensification de l’élevage donc après guerre après la Seconde Guerre mondiale pour être précis donc c’est l’observation des effets bénéfiques des apports d’algu sur les cultures bretonnes qui a été à l’origine

    De la création d’une société mentionnée ici les laboratoires Guemar par Monsieur RV à saint-malou en 1971 entreprise qui produisait des des extraits d’algu brune en tant biostimulant pour les cultures euh des travaux d’ailleurs j’avais l’occasion de rencontrer Monsieur Hervé au début des années 90 si je me souviens bien et des

    Travaux étaient effectués sur des vergers californiens qui démontraient des des effets tout à fait prouvé si je peux dire les choses comme ça par contre les mécanismes étaient à étudier et c’est ainsi que la la station biologique de roskov en partenariat avec cette entreprise d’ailleurs dans le cadre

    D’une unité de recherche avec cette entreprise euh a permis d’identifier des molécules identifiées en l’occurrence la l la laminarine pardon le fucoïdane qui sont des polysacarides produits par les algues brunes et ceci a abouti en 2005 à l’homologation d’un premier stimulant des réactions de défense naturelle des plant actif sur blé et sur

    Orgege aujourd’hui ce que veut montrer cette diapositive c’est que le nombre d’acteurs industriels et commerciaux euh c’est considérablement développé et structuré vous avez ici les logos d’un ensemble d’entreprises qui peuvent être pour certaines des productrices d’extraits d’algues pour la formulation de produits biostimulants euh et ou selon les cas productrices et

    Distributrices de produits biostimulants pour l’agriculture en France ce que va montrer les petits drapeaux que vous avez là la Bretagne est bien représentée et je peux signaler la création en avril 2023 de l’association cluster ALG Bretagne qui pour reprendre les termes de l’association souhaite positionner la la région en leader du développement

    Économique de la filière algue la liste que je présente ici n’est pas exhaustive et pardon et les comment dire les quelques entreprises étrangères que j’ai mentionné ont simplement pour fonction de montrer que le les entreprises de ce type sont présentes à l’échelle européenne et à l’échelle mondiale comme je l’indique très

    Succintement ici toutes les productions agricoles sont visés par les distributeurs de biosolution et les biostimulants commercialisés sont majoritairement basé sur l’utilisation d’ d’ascophyum pardon nos deux homes alors cette algue que je vous présente ici est celle dont la biomasse accessible à la collecte est la plus importante en Atlantique Nord euh les

    L’air de répartition est importante puisqu’elle va de l’Arctique au Portugal pour l’Atlantique est et de l’Arctique au New Jersey pour l’Atlantique ouest en production végétale les termes biostimulants produits de biocontrôle ou encore bio fertilisants sont utilisés toutefois les produits commercialisés sont essentiellement présentés comme des biostimulant ce qui teste l’existence de

    L’ European biostimulant industry Council qui regroupe actuellement selon ce que j’ai pu voir 69 membres dont comme vous pouvez le voir des des poids lourds du secteur phytopharmaceutique les Bic j’ai repris les déclarations de l’association déclare que les biostim ul permettent d’augmenter les rendements de 5 à 10 % les biostimulants végétaux que

    Le marché européen représentant voy environ la moitié du marché mondial et que le taux de croissance de ce marché est de l’ordre de 10 %. la réglementation européenne décrit définit les biostimulants comme des produits qui stimulent les processus de nutrition des végétaux indépendamment des éléments nutritifs qu’ils contiennent dans le seul but

    D’améliorer une ou plusieurs des caractéristiques mentionnées ici l’efficacité d’utilisation des éléments nutritifs la tolérance au stress abiotique les caractéristiques qualitatives et la disponibilité des éléments nutritifs confinés dans le sol ou la risosphère pour les animaux d’élevage les algues marines sont principalement employer en tant qu’additif pour la production d’aliments euh l’Union

    Européenne fournit un cadre réglementaire pour les additifs qui sont définis comme des substances qui incorporé aux aliments des animaux sont susceptibles d’influencer favorablement leurs caractéristiques la Banque mondiale a édité en 2023 un rapport sur les marchés nouveaux et émergents concernant les algues marines ce document rapporte que 10

    Marchés mondiaux d’algu marines ont un potentiel de croissance globalement de l’ordre de 12 milliards de dollars à l’échéance de 2030 c’est ce que présente cette diapositive l’abscisse que vous avez ici indique chronologiquement le développement des marchés qui sont répartis en trois catégories comme vous pouvez le voir

    Court terme ce qui signifie avant 2025 moyen terme 2024 2028 et long terme au-delà de enfin après 2028 l’ordonnée indique la probabilité de réalisation pour chacun des marchés qui sont représentés par des cercles proportionnel à leur importance à l’échéance de 2030 les marchés à court terme les plus prometteurs pour les algues marines

    Selon cette étude sont les biostimulants comme vous pouvez le voir ici l’alimentation des animaux d’élevage et des animaux de compagnie et les additifs de réduction du méthan cet ensemble devrait atteindre à peu près 4,4 milliards de dollars à l’échéance 2030 en rentrant un peu plus dans le

    Détail vous voyez que le marché des biostimulants représente représenterait à l’échéance 2030 de l’ordre de 2 millions 2 milliards pardon de dollars sachant qu’il est actuellement à peu près au niveau d’un milliard de dollars avec une croissance qui se situe à 10 % par an les biostimulants issus d’algu

    Marine représentant 40 % du marché les additifs pour l’alimentation animale si on globalise ça fait aussi de l’ordre de 2 millions de dollars pour 2 milliards de dollars pardon pour cet ensemble le marché des additifs de réduction du méthane ceci est plus modeste l’échéance 2030 en tout cas devrait être plus

    Modeste et il est estimé à l’uteur à hauteur de 300 millions de dollars j’indique au passage que les nut les nutraciutique pardon représenterait un marché à peu près équivalent 4 milliards de dollars en ordre de grandeur simplement la nécessité d’étude clinique fait que ce marché devrait se développer plutôt à moyen terme

    Alors cette étude de marché indique pardon que des défis existent néanmoins pour réussir à atteindre ces chiffres en particulier le besoin de recherche de façon à apporter des preuves d’efficacité sur ces produits et la description des mécanismes d’action de ces produits par ailleurs le besoin de recommandation d’utilisation robuste particulier euh d’itinérair technique

    Bien définis à l’intention des utilisateurs euh devra être développé euh enfin évidemment ce marché ne se développera que si les ressources algales sont disponibles à la hauteur des besoins tant au plan qualitatif que quantitatif et euh à des prix adaptés au besoins des marchés visés bien évidemment en ce qui concerne l’activité

    De recherche en reprenant les mots clés de cette étude sur sur la base de données de Scopus ce que j’ai fait en début de semaine on constate en fait et en jouant sur les mots clés ça ne change rien à la forme de la courbe on constate

    En fait un un développement de la production scientifique assez net depuis le début des années 2010 sur ces sujets voilà donc j’en ai fini pour l’introduction je vais simplement ajouter que nous aurons quatre intervenant successivement le premier le docteur Bruno d’idon qui est membre correspondant de la section 6 depuis la

    Fin 2023 qui est directeur r des PL de CER du groupe hmix qui est une des entreprises que j’ai cité précédemment euh ensuite le docteur Gabriel crou présent ici directeur de recherche CNRS à l’Institut des Sciences des plantes de Montpellier interviendra puis le docteur Philippe Etienne maî de conférence HDR à

    L’université de CA et membre de l’UMR INRA 950 écophysiologie végétale agronomie et nutrition euh le dernier exposé sera présenté par le docteur Milka Popova chercheur in ras et à l’UMR 1213 herbivore à saint-jeuness champanel Philippe Petin apportera des informations complémentaires et conclura cette séance ensuite alors à l’intention

    Des intervenant je rappelle que le temps d’intervention prévu est de 20 minutes a que la présidence de séance me fera signe lorsque le quart d’heure sera passé donc je reléai l’information vers les intervenants euh enfin ou ou Philippe en tout cas l’un de nous deux euh par ailleurs effectivement une

    Séance de question plutôt centré sur la la compréhension ou des précisions sur les exposés euh on a prévu de l’ordre de 5 minutes pour chaque exposé donc rapide de telle sorte qu’il nous reste comme cela a été dit une le temps d’une discussion finale après l’exposé de Philippe Petin voilà

    Je j’en ai fini pour l’introduction et je suis disposer à passer la parole au premier intervenant pour peu qu’il puisse se connecter et il est pas connecté me dit-on actuellement je vous remercie donc à ce momentl on va passer au à l’exposé numéro 2 en espérant avoir

    La connexion avec l’exposé numéro 1 en cours de route donc je passe la main au docteur Gabriel crou voilà je vais vous laisser faire ça c’est ça c’est donc bonjour à tous j’ai été pris un peu de cours parce que je devais pas parler tout de suite donc je m’excuse pour ce petit

    Cafouillage et j’étais pris de cours aussi un petit peu mais merci quand même pour l’invitation Philippe c’était c’était super de je je suis vraiment heureux d’être là dans cet illustre endroit mais tu m’as demandé de faire un exercice qui me sort largement de ma zone de confort pour deux raisons la première

    C’est que je vais présenter des résultats qui ont quelques années là maintenant qui ont 7 8 ans mais qui concern vraiment le sujet et le deuxième c’est que le sujet du de la séance c’est sur les algues et moi j’ai jamais vraiment bossé sur les algues donc je

    Vais essayer de vous expliquer quand même pourquoi je suis là d’accord euh je travaille essentiellement donc mon travail au laboratoire à Montpellier s’intéresse donc ça c’est le plan de ma présentation je vais essayer de le faire en quatre parties une intro très générale pour vous expliquer comment mes

    Recherches peuvent éclairer un peu le sujet de la journée ensuite on je vous expliquerai les travaux qu’on a fait pour étudier l’effet combinés des hormones végétal et des nutriments parce que vous allez voir que c’est assez important vis-à-vis de la compréhension des de des phénomènes de biostimulant ensuite on parlera de

    Résultats qui ont été obtenus dans le laboratoire de Philippe en en interaction avec la société goemar je vous présenterai quelques résultats qui permettent de de de voir et d’illustrer comment est-ce qu’on étudie l’effet de certains biostimulants et j’ai eu une contribution tout à fait mineure sur ce projet là mais je vous la

    Présenterai et en conclusion j’essaierai de vous faire une ouverture sur des choses qu’on fait aujourd’hui au laboratoire à Montpellier où on utilise en particulier l’intelligence artificielle pour comprendre des phénomènes biologiques et en guise d’ouverture j’essaierai de vous donner quelques détails de ce qu’on fait et de comment ça peut être étudié utilisé pour

    Étudier les phénomènes des des biostimulants donc en guise d’introduction moi ce que j’aime beaucoup montrer c’est c’est cette vidéo j’espère qu’elle va bien passer donc sur cette image là ça résume et ça illustre vraiment très bien je pense la question qu’on a au laboratoire donc là dans vous voyez une plante de

    Une plante d’arabidopsisaliana cette plante modèle qui pousse sur une boîte de de milieu gélosé sur lequel il y a deux parties du système racinaire qui ont été séparées là vous voyez c’est un projet qui est porté dans le laboratoire par Sandrine Ruffel qui est une chercheuse àinerae et vous voyez

    Clairement que la plante elle a la capacité de coloniser le côté de la boîte où on a fourni de l’azote par rapport au côté de la boîte où il y a pas d’azote qui est fourni donc la plante elle a la CAP la capacité de diriger sa croissance pour aller

    Chercher les nutriments et vous le savez sans doute c’est que le développement des plantes il est il est il est drivé en particulier par l’activité des hormones végétales euh donc notre question au laboratoire c’est de comprendre ces phénomènes là comment les plantes perçoivent les nutriments et en particulier l’azote dans le milieu et

    Comment elles répondent d’un point de vue développemental à cet azote une autre façon de le voir en particulier la source d’azote qu’on étudie beaucoup dans laboratoire s’appelle le nitrate for oxydé d’azote et là vous voyez à nouveau une plante qu’on dit en splitroot où les racines ont été

    Séparées qui a la capacité à coloniser ce côté de la boîte où il y a du nitrate non seulement elle a la capacité à coloniser ce côté de la boîte mais en plus par unité de Racine elle est capable d’absorber plus vite le nitrate

    Du côté où il y a le nitrate comparé à l’autre côté donc on se pose des questions sur quels sont les phénomènes biologi moléculairire derrière ces phénomènes là de manière à éventuellement essayer d’améliorer la nutrition des plantes je vous le fais très vite parce que c’est pas trop le

    Sujet de la journée mais la façon dont on étudie cela c’est en particulier sur la poche transcriptom donc le criptom c’est l’étude de l’expression des gènes vous sa que les gènes dans les organismes vivants ils ont ils peuvent s’allumer et s’éteindre et nous on est on étudie l’allumage et l’extinction de

    Ces gènes de manière coordonnée dans les plantes de manière à essayer de trouver les gènes qui sont responsables des phénomène que je vous ai décrit juste avant euh si cette fois-ci maintenant on fait un pas de côté ou un pas en arrière et qu’on essaie de comprendre comment la

    Plante se développe finalement la plante je c’est système qui catalyse la perception via la l’utilisation de la lumière l’utilisation du CO2 et des nutriments pour créer de la biomasse d’accord et c’est cette biomasse là qui rentre dans les chaînes alimentaires là si on prend une plante

    Qui vit une vie normale et au cours du temps au bout d’un moment elle peut rencontrer un déficit d’apport en nutriment dans le milieu en particulier de l’azote si nous on travaille sur l’azote et on peut se poser la question qu’est-ce qui fait que cette de nutriment va limiter la

    Croissance la chose qu’on avait dans la tête depuis des années enfin il y a au moins une vingtaine d’années c’est que l’azote il est tellement essentiel dans toutes les molécules vivantes du vivant il se retrouve il il peut représenter jusqu’à 8 % de la matière sèche végétale

    On pourrait se dire que comme il manque par la simple loi d’action de masse il y aura un défaut de croissance la réalité c’est que c’est beaucoup plus intéressant et beaucoup plus complexe c’est qu’il y a des réponses spécifiques des plantes à l’absence de nutriment en particulier et ça c’est une étude qui

    A été très essentielle à la compréhension de ces phénomènes c’est que lorsquon fait pousser des plantes dans des conditions de nutrition un peu contrasté avec des des conditions qui vont limiter la croissance de la plante comme à droite on est capable de mesurer la vitesse de la croissance de la

    Feuille et on s’est rendu compte dans cette enfin les auteurs se sont rendus compte dans cette étude que la vitesse de croissance de la feuille elle s’arrête dans les heures après les condition qui sont un peu stressantes pour la plante avant même que la teneur anzote des plantes ou les métabolites

    Associés à l’azote soi modifié donc ça veut dire que la plante a une activité quasiment volontaire de restriction de sa croissance et nous on s’intéresse à ça et aussi on essaie de détourner ces phénomènes physiologiques pour essayer de voir si on peut pas appliquer des biostimulants pour contrôler la croissance des plantes donc

    La relation entre la la nutrition des plantes et la et l’accumulation des hormones j’ai trouvé un pap des années 40 qui déjà étudia ça vous voyez là par exemple l’accumulation de l’oxine en réponse à une fourniture contrastée d’azote aux plantes ne me demandez pas comment on mesurit l’oxine dans les

    Années 40 je suis je suis pas trop je sais pas trop comment il faisait à l’époque mais en tout cas c’est des résultats que que qui commencent à dater maintenant donc il y a des phénomènes actifs dans les plantes moléculaire qui contrôle la croissance et la nutrition

    Des plantes et c’est ce genre de phénomène là que les bio simulant peuvent venir euh utiliser pour pour modifier la croissance et la production végétale là c’est juste pour vous citer les deux articles dans laquel on a résumé quand même pas mal de phénomènes qui lient la nutrition des plantes et la

    Croissance et on a montré aussi et on discute beaucoup de cela dans la littérature que la croissance elle-même via les hormones peut envoyer un signal qui va modifier la nutrition des plantes donc c’est un cercle vertueux qui lie la croissance et la nutrition des plantes en parti particulier voyez que là ça

    C’est l’assimilation de l’azote qui est un peu que une forte de schéma et vous voyez que certaines hormones végétal comme l’oxine ou les cytookinines ont une capacité de régulation de la nutrition des plantes donc il y a c’est ce phénomène là qu’on étudie donc maintenant je vais vous

    Montrer comment on a étudié ça et comment ça peut nous aider à comprendre les effets combinés des molécules qui peuvent se trouver dans une dans une un mélange un extrait d’algue par exemple ça c’est un travail qui a été initié il y a il y a il y a plus de 10 ans

    Maintenant dans les années 2010 qui a été publié en 2016 c’est un travail que j’ai fait en postdoctorat à New York où on a étudié la la combinaison exhaustive de C moléculle signal deux nutriments l’ammonium et le nitrate deux sources d’azote et trois hormones végétales l’oxine la cytoquinine et laab1 et là

    Vous avez le tableau de la combinatoire de ces cinq signons donc quand c’est blanc c’est que la molécule n’est pas présente et quand c’est rouge c’est que la molécule est présente d’accord donc ça crée 32 combinaisons exhaustives de ces cinq euh éléments pardon ok ok je change de prénom

    Ok donc il y a 32 conditions euh qui sont étudiées et de manière exhaustive sur à la fois la croissance des plantes mais aussi on a regardé l’expression des gênnes c’est-à-dire l’umage et l’extinction des gênes comme je vous ai dit au démarrage voilà le type de résultat qu’on obtient donc là c’est

    Pour la croissance des plantes et là c’est les différents paramètres de la croissance de la racine des plantes donc là par exemple vous avez la la longueur de la racine primaire le nombre de racines latéral leur densité et cetera et là cette sur ce sur ce sur cette

    Carte de chaleur hit map en anglais euh vous avez plus c’est jaune et plus le paramètre est fort et comme vous pouvez le constater ça c’est c’est la réponse aux 32 conditions euh avec la présence ou pas des cinq éléments combinés dans les 32 conditions ici et vous voyez

    Clairement que il y a un signal qui contrôle drastiquement le développement des racines latérales c’est la présence de l’oxine Li a là ce qui est ça c’était vraiment connu bien avant l’étude qu’on avait mené c’est que l’oxine a un effet drastique sur la croissance des racin latérale qu’elle est fournie de manière

    Exogène par contre ce qui euh cette analyse a permis de de démontrer et de découvrir c’est c’est c’est la chose suivante donc si vous suivez ici c’est la c’est la densité des racines latérales en réponse aux 32 conditions et vous voyez à chaque fois qu’il y a

    L’oxine le il y a plus de racines latéral en tout cas la densité est augmenté ce qu’on a pu montrer dans ce travail-là c’est que vous voyez de cet endroit-là à cet endroit-là il y a une augmentation et de cet endroit-là à cet endroit-là il y a aussi une augmentation

    Et je vous le fais assez court c’est que en fait c’est la la présence de l’ammonium qui promut la l’effet de l’oxine c’est-à-dire que c’est un effet combiné de l’ammonium et de l’oxine qui promut la croissance des racines et ça avant ce travail là ça avait pas été vu

    Tout ça pour vous dire qu’il y a un effet combinatoire des molécules lorsqu’elles sont fournies de manière exogène sur la croissance de la plante et si on l’étudie pas ou qu’on a pas ça en tête on peut passer à côté de certaines choses euh très rapidement on a fait des

    Analyses statistiques et l’effet combiné de l’ammonium et de l’oxine vous pouvez le trouver ici euh avec ce carré de couleur euh marqué mais vous voyez qu’il y a beaucoup d’autres euh molécules qui ont un effet par elles-même ou en combinatoire en particulier l’effet de l’oxine et des cytookinines qui sont des

    Des des travaux qui sont en cours en ce moment juste pour vous montrer ça c’est au niveau de l’expression des gènes l’expression des gènes elle suit à peu près la même logique vous voyez ici par exemple que vous avez un gène dont l’expression est augmentée uniquement

    Quand il y a la présence de l’ABA et du nitrate en même temps quand laaba est seul ou le Nitrat et seul vous avez pas d’effet mais la combinatoire des deux a une augmentation sur le niveau de l’expression du gène donc c’est bien la combinaison de molécules qui a un effet

    Sur le euh sur la réponse des plantes donc tout ça pour vous dire que la combinaison des molécules dans les les biostimulants peuvent avoir des effets radicalement différents sur l’expression des g et où la réponse physiologique des plantes donc il s’agirait de penser maintenant différemment de penser les

    Aspects combinatoires ce qui augmente la difficulté de l’étude de ce genre de de de produit donc maintenant on passe à la troisième partie qui est comment déconvolue l’effet deun mélange complexe et ça c’est les résultats de la thèse de Céline Conan qui ont été fait dans le laboratoire de Philippe potin en

    Collaboration dans une thèse CIFRE euh une dans la euh dans le laboratoire goemar donc ça c’est pour illustrer l’effet des des extraits d’algues euh et leur effet sur la croissance de l’étu en condition contrôlée donc là vous avez les plans de contrôle vous voyez qu’elles ont un développement modeste et lorsqu’on

    Applique différents excrés d’algues sur les plantes vous avez une promotion de la croissance la question donc ça c’est assez intéressant parce que ça permet de le faire dans des conditions contrôlées pas au champ donc tout est contrôlé dans ce genre de système maintenant la question c’est comment dans un extrrait

    D’algu qui est constitué de plusieurs dizaines voir centaines de milliers de molécules on trouve les molécules actives lesquelles est-ce que çaen est qu’une est-ce que c’est des combinaisons de molécules et cetera donc le travail qui a été fait pendant la thèse donc là c’est pour vous montrer l’aspect

    Quantitatif ça c’est la la la la la la taille de la partie aérienne la la le poids frais des parties aériennes de l’ittu et vous voyez l’effet l’effet stimulateur par rapport aux conditions contrôle l’effet stimulateur de la prod de la fourniture de ce par de ces deux extrait

    D’alles qui ont été étudiés en particulier qu’on appelle g 142 et G2 bis ces extrait d’alg ensuite qu’est-ce qu’on fait ben on va les séparer alors pardon d’abord ce qui a été montré c’est le type de molécules qui ont un effet un effet positif sur la croissance

    Des plantes don ce qui a été fait c’est différents types d’extraction une extraction haueuse au méthanol au au dichlorate de méthane et à l’exane pour voir quel type de moléculle est-ce que c’est plutôt des molécules solubles ou des molécules solubles dans des solvants qui ont un effet et on voit

    Clairement que c’est l’effet que le que la fraction haueuse c’est elle qui promet la la croissance comparativement aux autres types de fraction donc ça permet de réduire le champ des possi ensuite il y a une séparation en chromatographie avec différentes euh parties qui ont été séparées de F1 à F6 et ces différentes

    Parties sont appliquées sur les plantes et vous pouvez voir qu’en particulier c’est la partie F3 qui est capable de de retrouver l’effet de de la de la du mélange lui-même cet effet F3 du coup on sait maintenant que c’est dans cette dans cette fraction particulière qui a

    Les Molé ul qu’est-ce qui est fait ensuite c’est une nouvelle on continue à fractionner cette partie-là en sousfaction de s1f1 à SF6 et juste pour vous faire une histoire un peu longue la plus courte possible il a été montré que finalement et de manière intéressante et étonnante à cette époque làà c’est que

    Toutes les sous-fractions de la fraction 3 donc de la fraction de la sousfraction 1 à la sousfraction 6 ils ont tous un effet promoteur de la croissance quand vous comparer au plan de contrôle donc ça il y avait plusieurs hypothèses pour expliquer ça Philippe le fera mieux que

    Moi mais en particulier soit c’est une multitude de molécules qui se retrouvent dans différentes sous-fractions soit c’est une une une molécule qui a tendance à traîner dans la façon dont on la sépare et qui se et qui est tellement abondante qu’elle se retrouve dans toutes les sousfractions je rentrerai

    Pas dans les détails mais philiip et son équipe on identifié deux molécules candidates dans ses sousfractions et je crois qu’il y a un brevet qui a été pris c’est ça ouais tout ça pour vous dire que moi ma micro contribution à ce projet c’est pour ça d’une certaine manière que je

    Suis là c’est que cette sousfraction ou ces fractions la particulier la fraction F3 que je vous ai montré ici elle a été appliquée sur des plantes d’Arabidopsis et ensuite on a regardé quel était le comportement de la l’expression des gènes comment la réponse de ces gènes là était changé en

    Réponse au aux molécules de manière à savoir voir quelles étaient les fonctions de la plante qui étai directement régulé par ces molécules donc on a fait ça en en utilisant la fraction F3 et aussi l’extrait d’algue directement et ce qu’on a fait c’est qu’on a regardé à la fois la l’effet sur

    La croissance des plantes et en amont de ça on a regardé des réponses moléculaires très précoces qui précède le l’effet du développement des plantes de manière à essayer de signer quelles sont les fonctions de la qui sont modifié par ces par ces molécules donc là c’est un cluster de gènees donc là ça

    Vous de sur cet axe là vous avez les différents traitements aux différents temps et sur cet axe- là ce sont différents gènes et plus le point est jaune et plus le gène est exprimé c’est-à-dire allumer et vous voyez clairement qu’il y a un cluster qui est vraiment intéressant c’est ce cluster 11

    Qui se retrouve à ce que les gênnes qui sont allumé par la fraction 3 vous voyez à chaque fois que la fraction 3 est présente ces gênnes sont allumées et c’est cette fraction 3- là qui nous intéresse donc on essaie de comprendre quelles sont les fonctions qui sont

    Contrôlées par la fraction 3 et ce qu’on regarde quand on a collectivement des gênnes qui bougent dans dans ce cluster on peut regarder quelles sont les fonctions qui sont surreprésentées par rapport à ce qu’on pourrait attendre par hasard d’ point de vue statistique et il y a un certain nombre de fonctions qui

    Ont été découvertes euh en particulier l’effet de l’optech de de de de de nitrate de mémoire euh l’effet sur des le chloroplastes et et potentiellement la traduction des protéines aussi donc tout ça pour vous dire que l’utilisation des transcriptomes et l’expression des gènes je suis à 5 minutes non je suis

    Bon euh c’est c’est oui oui il faut que j’accélère ok [Musique] euh je suis dans l’état ça ça vous permet de voir de vous montrer comment est-ce qu’on peut utiliser la transcriptomique et la génomique pour essayer de lire les réponses des plantes et avoir une idée de l’effet euh des

    Molécules en particulier soit sur la défense des plantes soit sur la la nutrition et cetera donc j’arrive à ma conclusion et aux aspects d’ouverture sur l’intelligence artificielle parce que tout ce que je vous ai présenter effectivement c’est un exercice un peu particulier parce que ça fait 8 ans que

    J’en ai pas parlé euh je vais vous montrer ce qui se fait aujourd’hui dans le laboratoire et ça peut avoir un tout petit peut-être une petite ouverture sur la question d’aujourd’hui je pense que vous avez entendu parler de l’intelligence artificiel à chaque fois qu’on allume la radio aujourd’hui on a

    On peut pas y couper euh et en biologie il y a eu une avancée majeure qui a été faite récemment et qui s’appelle alphafold alors alphafold c’est un peu technique mais l’idée c’est que il y avait un mystère dans la biologie c’était de savoir comment les protéines

    Se replient les protéines c’est des des longs filaments de polymèr d’acides aminés et elle se repris en trois dimensions et cette structure 3D porte la fonction d’une certaine manière et un laboratoire anglais de Google a réussi à entraîner uneintelligence artificielle qui part de la séquence primaire et et

    Qui va être capable de prédire la structure 3D de la protéine quand c’est sorti avec des collègues du lirme à Montpellier on a on s’est amusé littéralement amusé à essayer de faire le chemin inv c’est-à-dire qu’on prend une intelligence artificielle on lui donne une protéine et une certaines formes on

    Lui masque les acides aminés on lui dit maintenant que tu connais la forme et la localisation de tel endroit est-ce que tu peux me dire quel acide aminé ça serait et en fait ce que fait lia c’est qu’elle fait le chemin inverse lui donne une forme et elle invente une protéine

    Qui a la forme attendue ce qui est vraiment intéressant dans ce travail là c’est que lorsque vous partez d’une protéine dont on connaît la forme et la fonction ici c’est la GFP c’est une protéine qui fluoresse en verre qui est utilisée énormément dans les laboratoires euh on est capable

    D’inventer une protéine synthétique qui va se folder de la même manière que la protéine rouge la rouge c’est l’original et la synthétique c’est la NRE c’est la bleue et ça a été inventé par petribert qui est notre modèle d’intelligence artificielle et quand vous compare comp la protéine originale et la protéine

    Synthétique elles ont quasiment pas d’homologie et elles ont quasiment pas de similarité ça c’est intéressant parce que lia elle invente des nouvelles molécules qui ont les capacités d’être des molécules qui ressembl à celle de la vie sauf que ces protéines elles ont jamais existé sur la planète en 4 milliards

    D’années donc on s’est déjà posé la question est-ce que certaines cellules sont capables de les fabriquer donc on a synthétisé les gènes de zéro avec une société et on est capable de les faire fabriquer à des bactéries donc là la plupart de celles qu’on a essayé 13 sur

    15 on arrive à les les faire fabriquer dans les prot dans les bactéries donc comme c’était une protéine fluorescente ça c’est la protéine contrôle la GFP fluorescente quand elle est dans des bactéries vous voyez elle est clairement fluorescente on se posait la question est-ce que nos protéines synthétiques à nous elles sont

    Fluorescentes et il s’avère que non ça a été l’échec total mais un échec relatif pourquoi parce que quand j’ai parlé ça à un collègue il m’a dit un collègue qui fait de l’interaction protéine et qui est un spécialiste de la structure des protéines il m’a dit GAB tu aurais

    Jamais dû utiliser la GFP c’est une erreur c’était voué à l’échec parce queon connaît que la GFP il suffit de lui faire une ou deux mutations elle s’éteint je suis trop long c’est ça oui oui je vais vous finir alors je je je finis donc ce qu’on sait c’est que cette

    Intelligence artificielle elle est capable de elle a appris les règles de de fol des protéines la question maintenant qui est qu’on se pose c’est sachant ces règles est-ce qu’on est capable de définir des peptides qui pourrait venir se fixer sur une autre protéine et donc on est en train de

    Faire ça et là on est plus au sujet dans le sens où euh on est capable de définir des nouveaux types de biostimulants qui ressemblent à la vie qui ont été inventés par uneia et qui serait capable de se fixer à ces protéines donc l’avenir dans notre laboratoire en tout

    Cas c’est de tester l’effet des des plantes sur les plantes de ces peptides qui seront en interaction avec des protéines données voilà je vous remercie de votre [Applaudissements] attention bien je voulais juste remercier pour l’excédente exposé cétait très intéressant merci Gabriel Crook et je vous laisse vous choisir intervenant

    Précédent alors c’est peut-être le temps quand même pour quelques questions rapidement c’est pour ça que je me levais avec les micros est-ce que quelqu’un dans la salle souhaite intervenir pour approfondir tel ou tel aspect éventuellement la conclusion qui a été un peu rapide par la contrainte du temps

    Oui oui merci Gabriel le quand je dis hor sujet c’est c’est c’était très ça c’est très générique je reviens d’ soir et effectivement on a parlé des qui leur protéines et ils ont exactement les mêmes approches donc donc c’est c’est très très générique et elle et là enfin moi ce qui m’importait

    Aujourd’hui c’est vraiment les algues et les microalgues parce que euh donc je connais très très bien de la peau de tu le sais de de Montpellier et je sais à quel point ce que vous faites est excellent euh ceci dit les biostimulants on peut les on peut on peut les avoir de

    Différentes manières et et moi ce qui m’intéresse vraiment c’est quelle est la contribution des algues et microalgues puisque c’est une partie des sujets alors on l’a vu tout à l’heure sur la dimension économique hein puisque on va dire sur l’exploitation des algues aujourd’hui ça pèse très lourd ceci dit euh personnellement au jour

    D’aujourd’hui je relativise beaucoup puisque les produits phytosanitaires classiques on va dire entre guillemets de synthèses chimique sont coupées donc si tu veux ça favorise on va dire pratiquement toutes les autres approches dont celle-là et et je suis pas sûr qu’à l’horizon de 20 ou 30 ans si tu veux les

    Biostimulant extrait d’algu seront aussi soutenus que que maintenant et c’est un peu ça qui m’intéresse alors je sais que c’est difficile pour toi de répondre à ça vu ce que tu nous as dit mais mais mais comment comment tu vois ça c’estàdire que que les algues produisent on va dire des des des

    Homologues on va dire d’hormones on va dire de croissance végétale bon ça on le sait depuis longtemps euh et Philippe a a contribué à ça sur les algues euh après qu’est-ce qu’on peut vraiment attendre on va dire du du monde des algues qui me semble un monde vraiment extraordinaire en terme de

    Potentiel vis-à-vis on va dire de l’agriculture on va dire de des productions végétales puisque c’est un peu la question ou ou des problèmes vétérinaires puisque je crois que c’était aussi abordé dans le titre al moi je suis pas vraiment spécialiste pour répondre à cette question hein je

    L’ai dit d’emblé euh moi je suis je suis plutôt un biologiste moléculaire donc la vision pour l’agriculture franchement ma réponse ça sera tout à fait personnelle et euh je pense qu’on ignore un potentiel gigantesque de tout ce qui est molécule signal que ce soit des algues ou n’importe quoi d’autre he

    Je veux dire il y a des pratiques du jardin qui sont capable de montrer qu’il y a des effets des purines qui sont appliqués sur les plantes qui marchent qui marchent donc moi je pense qu’il y a un vrai potentiel euh le seul truc c’est qu’il faut absolument euh convaincre moi je

    Suis un scientifique alors je sais que dans l’industrie ça se passe pas comme ça mais de convaincre à la fois des mécanismes c’est ma c’est ma vision du système c’est ça ça ne prendra que lorsqu’on saura comment ça marche et d’avoir l’aspect mécanistique quasiment de de des molécules sur lesquelles les

    Ça s’attache quoi ou ça interagit merci Gabriel c’est effectivement je pense que Michel en fait a parfaitement fait la transition avec le fait l’intervenant qui devait intervenir avant avant Gabriel donc à cause des problèmes techniques de zoom on a on a inversé les présentations c’est vrai que

    À la lumière de ce que va présenter Bernard d’idon qui appartient au grolmx directeur de recherche on va avoir peut-être des réponse à tes questions et puis bien sûr au fil de la session de la séance d’aujourd’hui on les aura et on y reviendra justement c’est pour ça qu’on

    Veut avoir une discussion générale donc on va arrêter là pour les questions maintenant j’espère pas frustrer personne si Michel non il y a Bernard c’est une question spécifique ou ça peut être une question dans la discussion générale dans la discussion générale ça te va Bernard ok revenir ouais par ça permettra de pas

    Trop per perdre de fil effectivement et surtout ben bienvenue Bruno désolé pour tous les problèmes les tracas que ça t’a causé de te connecter à la à la à la la à la séance donc maintenant tu vas avoir la main tu vas pouvoir partager ton écran et nous présenter ce que tu avais

    Prévu donc de de nous présenter sur les solutions que propose mix provenant essentiellement donc des algues marines bonjour Est-ce que vous m’entendez très bien je vous remercie et et je vous prie de bien vouloir m’excuser on a eu des problèmes de sécurité euh bloquer l’accès bon maintenant c’est rétabli je vais je vais

    Passer à à la présentation est-ce que est-ce que vous la vous la voyez oui on voit bien oui je le mets en plein écran merci de mettre en plein écran fa que tu mettes en plein écran ouais alors je vais mettre en plein écran si j’arrive j’arrive à trouver le

    Diaporama cliquez sur diaporama et ensuite diaporama au centre [Musique] oui mais j’ai un petit alors attends attendsends j’ai euh diap j’ai le l’onglet diaporama en haut au centre en fait il faut que il faut que tu coupes ça ouais voilà tu vas sur diaporama en haut ouais je veux nouveau nouveau partage

    Ok au centre de la diapositive en haut il éc diaporama voilà et en cliquant sur diaporama met oui oui j’ai un écran par-dessus voilà qui qui me gêne voilà ok voilà ok tout à gauche à partir du début voilà merci j’avais juste un écran qui me fais obstruction je suis désolé

    Euh voilà donc je vais je vais je vais vous présenter ce que le groupemix fait à partir des algues et et je pense ce sera ce qui a déjà été présenté ou ce qui sera présenté ensuite juste un slide sur ce ce que ce ce SK mix bon nous

    Sommes une une ETI une entreprise de taille intermédiaire qui collecte fractionne les algues et bâtit des solutions à la fois euh pour euh la nutrition santé végétale et pour la nutrition santé des animaux aujourd’hui je vais vous parler uniquement de ce qu’on fait dans le domaine végétal sachant que ma collègue pinival euh

    Est travaille sur la red pour les animaux euh nous nous collectons les algues en Bretagne avec deux famem d’algues donc des des algues vertes qui sont plutôt sur la côte nord des algues rouges qui sont plutôt sur la côte Bretagne Sud et Vendé et euh qui sont qui provoquent des

    Des effoiges massifs et que l’on récolte quand elles sont fraîches euh et allmix a su organiser euh toute la chaîne depuis la collecte l’extraction le lavage l’extraction euh la stabilisation des extraits et la formulation euh pour ensuite obtenir des ingrédients que et les qualifier dans les

    Produits dans dans la chaîne de dans la chaîne de euh de travail notre notre objectif est euh et le bénéfice client et le en fait c’est c’est l’intégration de l’ensemble de de la connaissance c’est-à-dire choisir le sourcing euh travailler sur les procédés d’extraction euh que l’on peut faire à chaud à froid

    Avec des acides des bases ou sans sans additif utiliser ou non des enzymes voilà l’enchaînement des procédés le fractionnement tout cela va influencer sur la la qualité des extraits que ensuite on va euh formuler et tester euh à différentes doses les positionner sur des stades végétatifs optimum ou les

    Intégrer et les intégrer dans des programmes euh complets euh tout tout cela fait l’efficacité et conditionne le le résultat au bénéfice des clients voilà ce qu’on fait euh et plus précisément dans le domaine des des biostimulants donc on on guide on guide nos nos choix par l’efficacité agronomique

    Euh on on travaille sur la connaissance des des des actifs au sein des extraits et sur le leur mode d’action pour faire de l’amélioration dirigée guider donc le process pour plus d’efficacité euh et travailler également les ingrédients les plus concentrés possibles euh avec des sources qui sont pas uniquement algales

    Mais qui sont toutes plutôt naturelles ou circulaires qui peutvent venir des végétaux des animaux des micro-organismes de poudre de roche et et et d’un Tran circulaire euh l’objectif étant d’être le plus bas carbone possible à la production et à l’utilisation chez nos nos clients agriculteur avec des cibles de de

    Biostimulation euh qui sont sur le feuillage sur la semence ou sur le sol et on on va pouvoir rentrer dans dans un petit peu dans les dans les modes d’action et notre démarche pour décomposer et comprendre ensuite alors ce qu’il y a dans les algues c’est c’est relativement large et

    Et varié euh là j’ai pris l’exemple de l’algue rouge soleria cordalis alias les cordes de Solier qui qui est l’algue qui que l’on trouve Bretagne Sud et et Vendé et quand on regarde sa composition bon il y a des grandes masses avec les les minéraux les polysaccharides sulfatés

    Qui sont les les caragénanes euh comme polysaccharide majeur les protéines et tout un tas de de molécules bioactives il y a des phytoohormones comme comme dans les plantes ce sont les mêmes des antioxydants euh avec un C nombre de pigments de polyphénol des mycosporines euh des osmolyites comme le

    Fluoridoid des bétaïnes euh voilà donc euh donc un grand spectre de de molécules qui ont toutes des activités biologiques et on conçoit bien que selon la nature des procédés selon le rendement d’extraction ou la sélectivité de l’extraction on va obtenir des des compositions différentes et donc des efficacités ou des activités biologiques différentes

    Euh ça autorise à à à concevoir des produits pour des applications euh spécifiques la la démarche que nous suivons euh dans une démarche de de connaissance euh c’est travailler les les solutions les ingrédients et les produits formulés à différentes échelles on va travailler avec des collaborations scientifique sur

    Les modes d’action identifier les les actifs les modes d’action B plutôt avec des des les organismes de de de la recherche ensuite on va travailler à l’échelle plante c’est-à-dire réaliser des biotests en condition contrôlé et du phénotypage euh avant d’aller au champ avant d’aller au champ l’étape l’étape des biotests en

    Condition contrôlée est importante parce que c’est le le seul moyen de de n’avoir que du stress par exemple hydrique ou que du stress thermique et de contrôler leur leur niveau l’intensité des stress euh c’est aussi pratique pour aller plus vite que sur une saison culturale au champ on sait générer du stress oxydatif

    Voilà on sait calibrer la nutrition on sait créé du gel dans des conditions contrôlées et donc voilà au champ la difficulté c’est que tous les tous les stress peuvent intervenir interférer et ça complique les interprétations mais le champ est capital pour valider en conditions réell et ça c’est réalisé

    Avec des prestataires privés agréés bonne pratique d’expérimentation et quand on arrive à aligner les réponses ou avoir des réponses cohérentes aux différentes échelles voilà c’est on on on peut dire qu’on a une connaissance de du produit et de ces de ces usages al les cibles fonctionnelles euh

    On on va décomposer voilà les les bénéfices sur la plante en cible fonctionnelle et stimule les font partie euh permettent euh de produire mieux avec avec moins moins d’engrais euh pour avoir une nutrition plus efficace permettre d’améliorer la résistance au stress abiotique euh et de contribuer à la

    Qualité des récoltes euh les cibles sont sur la feuille ou sur le le le sol et ce qu’on cherche à à obtenir c’est euh bah stimuler la photosynthèse stimuler le développement végétatif accroître stimuler l’acquisition des éléments nutritifs avoir la nutrient use efficiency accru pour plus d’efficacité des des engrais stimuler l’enracinement

    L’activité microbienne dans la rizosphère stimuler la micorisation des racines et favoriser le recrutement des micro-organismes PGPR par la plante et tout cela on le fait avec des des mesures spécifiques euh on recherche des marqueurs biochimiques on fait des mesures d’expression des gènes euh des mesures phénotypiqu tout ce qui va être

    Rendement composante et euh voilà ça permet de discerner l’impact des produits par rapport à des témoins positifs ou négatifs et et de proche en proche de sélectionner les meilleurs les meilleurs outils alors on va commencer par les solutions ressourcé développé pour application au sol ensuite on passera sur le

    Feuillage alors c’est une affirmation qui vient de l’expérience les algues stimulent l’enracinement euh sur la sur la gauche euh vous avez une série d’expériences qui avait été mené avec velliance et sur un modèle de linra de de Dijon avec l’Université de Bourgogne on travaille sur de la de la

    Vigne des plans de vigne en condition stérile donc on a que les effets directs sur la plante sans les effets de la risosphère et dans ces conditions on a pu mettre en évidence que que un grand nombre d’extraits à très petite dose permett de de stimuler le développement des racines et

    Et des poil absorbant sur la la la la droite de l’écran vous avez des expérimentations menées en condition non stérile donc sur un sol avec donc une microflore et on peut on on a mesuré donc dans ces réseotron que des produits sur base algue permett de développer l’enracinement en terme de de

    Ramification de longueur totale d’enracinement et donc la surface d’échange avec entre le sol et la plante est favorisé par les produits à base à base d’AG ça on peut l’établir en utilisant des outils comme wi risau pour phénotyper les les racines alors au-delà de l’enracinement si la

    Racine a des bons partenaires ça marche mieux ça fonctionne mieux et nous avons pu vérifier à de nombreuses reprises que les algues stimulent la mcorisation pour se faire nous avons utilisé des méthodes classiques la méthode trouve l’eau qui est une on décolore les racines lavées et on recolore les les micoris pour pouvoir

    Faire un comptage en intensité en fréquence et ce qu’on a vérifié au champ après l’avoir fait en laboratoire c’est que là je vous présente que deux résultats sur la gauche le site d’eille et le site d’ville sur du maïs on obtient des caractéristiques de micorisation accru en terme de fréquence d’intensité

    Surtout de micorisation par les arbuscules euh qui sont favorisés par les par le produit T21 qui contient des algues et sans azotes sans phosp et qui se comporte assez bien par rapport à un starter classique donc on a un effet stimulation de l’enracinement stimulation de la myicorisation au champ qui est

    Relativement robuste à la nature du sol et à la variété de maïs sur la droite on est en condition contrôlée euh une collaboration avec vellance à Dijon et on a pu appliquer des algues uniquement des algues au semi de maïs et on voit une série de de graphiques

    Euh sur la hauteur moyenne des plantes par rapport au témoins qui est en bleu donc on a une hauteur de plante à 28 jours qui est plus élevée avec les l’application des algues qu’elles soient rouge verte ou brune on a un développement du diamètre de tige de

    Maïs accru avec les algues et on a une activité photosynthétique évaluée par par la chlorophyle sur le avec une un spad euh qui permet donc un fonctionnement un meilleur fonctionnement de de la plante quand on va regarder les les racines quand on va regarder le sol euh avec des des

    Analyses métagénomiques du sol on a constaté que la microflore fongique euh s’exprime différemment avec un certain nombre de champignons micorisiens identifié euh qui sont euh dont la fréquence est signif significativement accru euh que ce soit avec des algues rouges vertes ou brunes par rapport à une au

    Sol au sol témoin qui bon qui révèle l’impact sur sur le sur cette microflore et sur la relation sol plante ici on est sur la l’impact sur la la microflore bactérienne du sol risosphérique euh et donc euh nous avons travaillé avec euh du du ray grass du ray grass dans lequel

    Euh dans lequel on a pour lequel on a suivi euh le profil métabolique du sol avec des avec des biologues ecoplates ce sont des substrats carbonés et euh sur une microplaque 96 puit dans laquelle on peut euh visualiser euh la consommation des substrats plus la couleur change plus

    C’est consommeré plus c’est intense plus c’est consommé et donc on peut évaluer l’évolution l’impact d’une modalité de fertilisation à l’impact d’un d’un ingrédient biostimulant sur l’activité biologique du sol ce qu’on a vérifié c’est que les algues je vous le présente c’est pas présenté ici mais stimule la croissance du du Régin

    Et quand on regarde quand on on analyse comparativement les consommations de de substrat carbonés de ce sol euh avec la biologue écoplexe on s’aperçoit que le le profil métabolique du sol risosphérique est différent selon qu’on utilise des algues rouges vertes ou brunes c’est ce qui est euh présenté

    Dans le dans le dans le graphique dans le graphique de gauche euh on on on peut euh voilà on peut on peut visualiser al on l’a pas fait par métagénomique là c’est le métabolisme du sol on a des des impacts qui sont différ selon les les modalités de de

    Fertilisation alors maintenant on peut on peut passer à un produit là là on est plutôt sur une application commerciale donc on est sur un produit qui s’appelle Explorer qui contient un peu d’azote un peu de phosphore un peu de soufre mais ce produit est utilisé comme starter et

    Quand il est quand il est utilisé sur du maïs ici donc du maïs comparativement à à des ter azote phosphore ben on peut on peut obtenir un rendement euh qui est significativement supérieur à à ce qu’on obtient avec la pure chimie avec moins d’azote et moins de phosphore et c’est

    Grâce au levier au levier de l’activité biologique du sol on obtient ce ce genre de résultat au champ euh une meilleure grâce à la meilleure efficacité de la nutrition donc ça ça donne un retour sur investissement à l’agriculteur qui est qui est direct si on regarde les leviers

    D’action dans sur les parties aériennes euh donc on a pu vérifier et c’est cohérent avec la littérature que les extrraès d’alg appliqués sur feuill stimulent la photosynthèse on peut le vérifier au niveau des gènes donc on l’a fait avec vegenov et linra sur tomate où on on on on on peut

    Montrer que les gènes de des réaction lumineuse de la photosynthèse sont significativement surexprimé euh après application d’un d’un jus d’algue d’un extrait d’algu euh là ça a été visualisé avec un outil comme mapman sur les résultats transcriptomique sur la tomate on peut faire beaucoup plus simple sur la droite avec simplement des

    Chlorophy mteurs ou un ou un Dualex ou même un un drone équipé de de caméas multispectrale pour visualiser l’ffet champ euh sur la la la photosynthèse vous avez parler des des hormones euh on s’y intéresse également et on a voulu décomposer l’effet des extrait d’algue ou plutôt de d’une série

    D’extraits d’algues ou de fractions d’extrait d’algue sur la signalisation hormonale de la plante pour se faire on a travaillé sur le biotest de silk lman qui a fait un un qu’a mis en place à l’université Bretagne Sud au lbcm et on lui a demandé de de screener un certain nombre d’extraits alors en

    Orange vous voyez des extraits d’algue rougge vous avez un extrait d’algue verte et vous avez trois extraits d’algue brune je vais me permettre de vous demander de d’accélérer pour aller vers la fin de l’exposé si c’est possible puisque on est est au bout du temps merci et et on a regardé la

    Signalisation de la voie des oxines donc plutôt la croissance la voie de l’acide absissique plutôt la le stress abiotique ou les deux voies acide salicylique et acide jasmonique et on s’aperçoit que euh selon les extraits on obtient euh on obtient des des des des stimulations de signalisation hormonale sensiblement

    Différente d’une d’une d’un d’un extrait à l’autre ça veut dire qu’on peut concevoir des procédés euh pour obtenir des effets euh soit sur la croissance soit sur le stress soit sur la défense euh à partir des des algues je vais passer je vais accélérer euh puisque puisqu’il le faut

    Euh et euh je vais passer ça je suis désolé mais je passé ici euh maintenant on a on travaille beaucoup l’efficacité de la nutrition parce que c’est c’est un c’est un critère biostimulant euh du du nouveau règlement et c’est un critère d’efficacité euh d’efficacité avec un roi agriculteur assez direct euh ici on

    A résultat rendement et exportation des éléments minéraux de dans le grain dans le grain d’orge sur un ESS bpoch champ mené par antd0 et on a des modalités dans la colonne de de gauche le témoin non traité l’esrit d’AG de la silice des oligoléments et puis tous les mélanges

    Possibles ALG silice ALG oligoléon et l’assemblage des troit et on s’aperçoit d’une chose c’est que l’efficacité de nutrition est accrue quand on assemble les ingrédients et c’est ce qu’on fait entre l’asylice l’extrait d’algue et les oligoéléments on obtient des exportations c’està-dire des acquisitions d’éléments nutritif supérieur sur l’azote sur le phosphore

    La potasse le calcium et le magnésium euh c’est des synergies qui sont très intéressante à faire à faire jouer et qui constituent des cibles pour pour notre formulation de de produit au champ et je j’en termine par cet exemple là on est encore dans un exemple commercial

    Euh donc il est le pendant de de l’essai BPE précédent où on a un produit qui contient ALC silice et oligoéléments euh avec un impact rendement sur sur l’orge de de donc 0,38 tonnes ça fait 3,8 quinau c’est pas rien et euh on vérifie qu’en condition de production on a aussi

    Plutôt plus d’exportation de certains éléments nutritifs euh dans les dans les parties euh dans les parties aériennes euh donc euh ce sont autant de signes de de l’efficacité des des biostimulants en comparant le la modalité traité et non traité avec un retour euh bon agriculteur là qui est qui peut être

    Chiffré à ici c’est 71 € de de l’hctare euh voilà c’était c’est une une présentation euh synthétique j’espère que j’ai pas trop dépassé le le temps euh et je je vous redonne la la parole je vous remercie merci beaucoup désolé de vous avoir pressé un petit peu sur la fin parce que l’exposé

    Était extrêmement intéressant et je ne doute pas qu’il aura soulevé des questions que je me propose donc de vous transmettre en en passant le micro à la salleé Bruno tu as bien entendu la question j’ai pas entendu la question non la question a été pour toi de savoir si le

    Groupemix avait beaucoup de concurrents que ce soit en France ou à l’étranger donc tu peux répondre peut-être synthétiquement là-dessus dans dans le monde des biostimulants il y a il y a beaucoup d’acteurs je crois qu’en Europe il y a 150 entreprises et si on élargit Amérique du Nord Amérique du Sud

    Asie on a encore beaucoup plus de monde après il y a il y a moins beaucoup moins de sociétés qui qui interviennent depuis la l’extraction la collecte l’extraction des algues jusqu’à la production de de biostimulant la plupart des acteurs achète des extraits et formule des produits finis

    Ou non non mais je crois que il est terminé je crois que tu entends pas bien les questions de la salle donc les répéterai s question du tout je suis désolé d’accord je va mettant le micro ici pour les relayer oui Bernard ambolet section 9 moi je

    Suis très intéressé par par vos exposés je vous remercie euh moi j’avais beaucoup d’espoir dans dans tout ce qui est extrait d’algue et c’est pas d’aujourd’hui quoi je dire qu’ il y a eu beaucoup de travaux de fait sur les algues je vois que ça progresse

    D’ailleurs il y a il y a des connaissances certainement nouvelles pour comprendre les mécanismes mais moi je me pose toujours une question c’est euh la l’écart qu’ a entre les résultats qu’on peut obtenir au laboratoire et on l’ vu aussi avec les poly sacaride par exemple au niveau assinire les choses

    Comme ça est-ce qu’on peut réellement en attendre au niveau des parcelles et pour plusieurs raisons parce qu’on a des interactions dans tous les sens avec l’interaction vous l’avez vu d’ailleurs vous l’avez signalé avec les les les formes minérales qui sont présentes dans le sol avec des micro-organismes qui

    Sont présents dans le sol c’est pas à vous que je vais apprendre que la complexité au sein de de de l’arisosphère et euh moi je me demande si euh si on veut pouvoir euh avancer d’une façon euh importante comme vous l’ signalz avec les chiffres hein de de 2

    Milliards d’espérance avant 2025 il va faire vite parce que si j’ai bien compris on est 1 milliard aujourd’hui donc il va falloir doubler en un an euh je me demande si euh en dehors de cette connaissance on va dire de de de laboratoire ou de ouou de bio de

    Bioessais est-ce qu’on met suffisamment de moyens pour essayer de comprendre ou éventuellement d’avoir suffisamment de de de résultats alors peut-être pe-être alors il y a beaucoup de sociétés qui travaillent on a une collègue Marie Emmanuel samacari qui travaille chez Fressin par exemple je me demande s’il y aurait pas intérêt à à

    Globaliser tous ces résultats d’essaiis pour essayer de faire une base plus large pour essayer de comprendre ces ces mécanismes alors peut-être d’ailleurs avec l’aide de l’intelligence artificielle pourquoi pas à partir de moment où on aurait un nombre de données suffisantes et je crois qu’on pêche me semble-t-il par un manque de données en

    Terme de recherche appliquée au niveau des parcelles et ça devient très difficile pour les les gens qui qui font du conseil auprès des agriculteurs bah de le de leur dire bah dans sa situation ça va plutôt bien marcher dans telle situation bah c’est c’est peut-être pas ce type de produit qu’il faudrait en

    Terme de biostimulant je reste dans la partie biosimulant mais on pourrait faire la même chose en terme de d’utilisation des produits biosourcés en terme de protection des plantes on est un peu près dans dans dans le même problème je me demande s’il y a pas une carence énorme sur la

    Com compréhension au niveau de de ce qui se passe dans les parcelles et donc une difficulté pour les les conseillers agricoles de de de donner les les les les conseils pertinents au producteurs alors moi je suis toujours étonné aussi dans dans vous avez présenté quelques résultat

    Alors c’est c’est mon c’est mon côté un petit peu taquin c’est dire des fois les expérimentations sont pas tout à fait orthogonal quoi et moi ça me choque toujours de voir par exemple vous allez mélanger uno un biostimulant avec des des solutions minérales et bon on va prendre les solutions

    Minérales et puis vous n’avez pas [Applaudissements] à le le témoin avec C ces mêmes quantités de de solution minérale quoi que ça soit très orodable merci Bernard de la remarque c’est une remarque générale et je propose qu’on y réponde dans la discussion générale est-ce que vous en êtes d’accord toutit voà mais c’est

    Voilàintérêt général secrétual ou effectivement euh Rena je sais pas si tu avais entendu donc céit ouais bon tu avais bien l’entendu donc là je pense que ça demandera effectivement de de de pouvoir plus étaler on n pas forcément trop le temps mais je pense que Ben l’exposé suivant aussi qui va être donné

    Par Philippe Étienne donc de l’UMR Eva donc inrae université de camp va aussi nous éclairer puisque justement sur ces effets combinés à la fois d’extra d’Al et et de minéraux hein donc notamment Philippe travaille beaucoup sur le silicium actuellement il va à travers son exposé nous éclairer je pense et et

    Continuer à à alimenter notre discussion à la fin alors j’ai j’ai des éléments de réponse à la question précédente si vous voulez on on va on va être obligé de passer ouais ce fait serait très rapide alors Bruno si tu avais en 2 minutes effectivement la réponse à la question donc euh les

    Les le le point sur la variabilité de résultat au terrain par rapport au aux conditions contrôlées euh on l’a travaillé avec l’INRA et une des causes c’est euh euh la balance entre croissance et défense c’est-à-dire que quand on si on stimule beaucoup on peut mobiliser à l’excès des

    Ressources de la plante qui pénalisent la croissance euh je je je c’est schématique hein ce que je dis mais mais mais on l’a vu et dans ce cas-là on baisse les doses et on a beaucoup moins de d’ennui euh enfin dans nuit c’est-à-dire on on est moins déçu par par des résultats euh

    Parfois en baissant les doses simplement parce que euh trop de stimulation gaspille des ressources de la plante euh et et c’est une des causes des aléas et et et le problème c’est que ça se cumule avec les stress multiples sur le terrain il y a des microstess qui peuvent être thermique hydrique

    Nutritionnel ou biologique qui se cumulent et des interférences au niveau des métabolismes de la plante qui qui crée ces difficultés euh au niveau des des résultats ok merci Bruno donc je pense que maintenant il est temps de passer la parole à Philippe ettienne donc Philippe merci donc d’être là et donc de

    Continuer n éclairer sur les effets effectivement des extrait d’algues et et des leurs interactions avec d’autres éléments sur la physiologie de la plante et et les pratiques agronomiques donc je vous laisse la parole est-ce que est-ce que vous m’entendez bien ouais parfaitement très bien c’est bon ok donc ben tout d’abord

    Merci je remercie notamment phiptin pour m’avoir donné l’opportunité de présenter des travaux qui sont déjà un peu anciens puisqu’il datent de 2012 sur l’utilisation des algues marines comme bi stimulant et mon titre est des effets bénéfiques avérés on a eu des exemples à travers les les présentation ation précédente mais des

    Mécanismes d’action compliqué on a aussi eu des exemples notamment avec la présentation de Gabriel donc je suis Philippe Étienne donc je suis enseignant chercheur c’est bon vous entendez bien mal d’accord et mal et est-ce que vous avez partagé votre écran parce que là on voit pas ouais c’est fait

    Ok pour av la est-ce que là ça va mieux ou rien savoir si vous pouvez attendre quelques secondes là il y a quelques réglages qui se font et euh on vous dira quand on est prêt de notre côté le problème vient de chez vous oui ça vient de che chez nous parce que

    On n pas l’image sur grand écran c’est ce qu’on attend ok si je retrouve un souris oui si vous pouvez arrêter le partage d’écran comme çazy maintenant pour allez-y allez-y voilà reprenez le partage d’écran si vous pouvez [Musique] euh voilà voilà ça c’est mieux parti oui et maintenant plein écran et

    On on sera bon le powerpo moi il lance pas le powerpointin écran votre présentation oui on le partage ne marche plus et il n’était pas en plein écran cou ça donc si vous pouviez reprendre on voilà ça va aller mieux faible alors je vais essayer de changer [Musique] de voilà on

    Voilà est-ce qu’il est en mode Présentateur il faut pas se mettre en mode présentation avec la la diapo d’ côté il faut décliquer donc dans ici dans paramètr re d’affichage oui il faut enlever euh paramètre d’affichage et dupliquer ouais pr dupliquer ouais paramètres d’affichage paramètres d’affichage vous pouvez dans ouvrez votre votre

    PowerPoint à part et couper le mode présentation sinon vous y arriverez pas voilà et là vous vous mettez en diaporama c’est bon là on a le truc mais il faut se mettre en diaporama c’est bon merci c’est bon bien merci bien on est prêt pouvez y aller quand vous voulez est-ce que le

    Son est bon oui oui ça ira pour le son faut parler fort mais ça va bon ben j’ai parlé fort bien donc merci après ces petits problèmes techniques donc je recommence donc merci notamment à Philippe potin de m’avoir donné l’opportunité de présenter mes travaux qui sont un peu

    Anciens puisqu’il datent de 2012 et et qui sont là à travers un exemple immersif pour illustrer que les effets les effets biostimulants des extrait d’algu mais aussi qui a des mécanismes compliqués qui régissent tout ça donc personnellement je m’appelle Philippe ptienne donc je suis enseignant chercheur en physiologie végétal et euh

    J’appartiens à l’UMR inrae unicant qui est UMR depuis 92 et qui est en cotutelle entre l’Université de camp et le centre Inra Normandie Bretagne et don la thématique générale consiste à euh gérer durablement les agrosystèmes pour améliorer la production végétale dans un contexte de dérèglement climatiques et de transition écologique et pour ceci

    L’UMR peut compter sur 18 scientifiques qui sont répartis en deux équipes de recherche une équipe d’écologues qui travaille sur les préres humides et l’équipe in cas interaction nutritionnelle conduite et contreintabotique auquel j’appartiens et qui travaille sur les plantes de grande culture et en particulier le cols qui

    Sera le la plante modèle pour les travaux que je vais vous présenter donc cette équipe un cas pour thématique générale de d’optimiser l’efficience de d’usage des minéraux pour améliorer le rendement et la qualité grainière des plantes de grande culture dans un contexte de limitation en un Tran et de

    Dérèglement climatiqu donc pour ça on développe plusieurs thématiques de recherche et je me vous entendez bien et euh donc je me concentrerai sur les deux dernières qui seront qui qui consistent à essayer d’identifier des mécanismes impliqués dans l’efficience d’usage des éléments et à développer des pratiques culturales innovantes et c’est

    Dans ce cadre-là que on a été contacté par non pas par goemar à l’époque mais par la une société malwiine également euh la société roulier tibaacagro excmi en 2007 pour évaluer l’impact des biostimulants d’origine algale donc un sujet qui était euh plutôt nouveau à l’époque et et euh qui a pris de

    L’ampleur depuis donc en 2008 ça s’est concrétisé par un gros projet financé par le fond Unique Interministériel le projet asostimer qui avait deux objectifs principaux un premier objectif qui consistait à répondre à des enjeux environnementaux et notamment à réduire la pollution atmosphérique et la pollution des EAU en développement des des inhibiteurs de

    Nitrification et du réas et un deuxième qui nous concerne plus aujourd’hui qui était d’utiliser des extraits d’algues pour optimiser l’usage des intrants par les plantes de grande culture en vue d’augmenter leur biomasse et leur rendement donc nous on va se concentrer sur le WP2 et le volet agronomique et

    Dans ce cadre là on avait CIN extraits algo à notre disposition fourni par teamacagro tr trois extraits de fucus cératus et deux extraits d’ascophyod nedosome donc des albes brunes avec comme comme contrainte de les imposer au niveau racinaire à des doses qui nous avaiit été préconisé donc le premier

    Défi c’était de mettre au point une méthode de screening qui qui en faisant un peu de littérature on avait pas trouvé de méthode de screening pour évaluer ces effets biostimulants donc après mou mout Réunion on s’est mis d’accord sur un protocole de culture en hydroponie en condition contrôlé en ser avec une

    Solution ogland 1/art à 1 millimolire de nitrate que l’on renouvelait lorsqu’il n’y avait plus de nitrate dans le bac et pour chaque extrait d’algue un bac témin contenant 18 plantes et un bac traité avec les extraits d’algues l’autre dilemme c’était comment évaluer l’effet biostimulant euh comment avér montrer qu’il av avait

    Un effet biostimulant donc pour ça on a défini des paramètres de mesure qui soient simples et facilement mesurabl c’està-dire des paramètres de biomasse des des teneurs en chlorophy et des efficiences d’utilisation de l’azote qui nous intéressaient particulièrement parce que c’est quand même une des thématiques sur lequel on travaillait

    Dans l’équipe in cas donc voilà un exemple du dispositif en ser avec les différents extraits galg et les témoins bien sûr on tournait les bacs régulièrement pour que il ait pas d’effet position du bac et voilà quelques résultats que je peux vous présenter donc à savoir que tous les résultats sont

    Exprimés comparativement au témoins relativement au témoins donc voilà par exemple les résultats obtenus avec les différents extraits d’alg euh pour ce qui concerne les biomasses aussi bien biomasse totale tout à droite que biomasse racinaire au milieu et biomasse foliaire donc le témoin est la ligne verticale au milieu tous les

    Histogrammes qui se décalent vers la droite sont des effets positifs et tous les histogrammes qui se décalent vers la non vers la gauche sont des effets positifs et ceux qui se décalent vers la droite sont des effets négatifs des extrait d’algu sur les paramètres mesurés qu’est-ce qu’on voit ben qu’on

    Voit on voit que finalement la majorité des extrait d’algu n’avait pas d’effet sur la biomasse ou voire des effets délétaires comme par exemple ce qui a pu être observé pour haszal 3 et que Azal 5 avait un effet bénéfique sur les trois les trois paramètres de biomasse au niveau des teneurs en

    Chlorophy même représentation avec cette fois-ci tous les extrait d’Ales qui avaient des effets bénéfiques sur la teneurs en chlorophy et euh Azal 1 qui n’avait pas d’effet sur les teneurs en chlorophy au niveau de l’efficience même euh même représentation avec cette fois-ci la globalité des extraits d’algues de

    Haszal 2 Azal 4 Azal 1 Azal 4 qui avait pas d’effet et Azal 5 qui avait des effets bénéfiques sur sur l’efficience d’utilisation de l’azote qui a été défini comme la quantité de biomasse produite par la plante par gramme d’azote absorbé donc un premier constat c’est que la méthode de screening nous a

    Bien permis de mettre en évidence du contraste sur tout ou partie des paramètres mesurés en fonction des extraits d’alg testés ce qui a permis de valider la méthode et à l’issue de cette étape de screening et ben on a pu faire le bilan suivant sur les différents extrait d’alg c’est-à-dire que seul AAL

    5 qui avait un effet bénéfique sur l’ensemble des paramètres étudiés donc un un un extrdal particulièrement intéressant notamment sur leua euh et ça a été validé sur une deuxième expérimentation en condition de peau cette fois-ci donc on a retenu cet extrait d’algu comme euh aux propriétés biostimulantes pour essayer de

    Comprendre ce qu’il y avait derrière c’est-à-dire qu’est-ce qui conduisait à ces effets bénéfiques donc on s’est euh d’abord euh intéress à des approches ciblées en regardant sur des processus qu’on connaît bien notamment la photosynthèse et comme on peut le voir ici avec le le suivi de la teneur au

    Chlorophy Azal 5 étant la courbe en pointillé on s’aperçoit que les feuilles traitées les feuilles de colsa traité avec Casal 5 ont des teneurs en chlorophy significativement supérieur au plan de témoin après 15 jours et 25 jours de traitement ceci nous a amené à faire un peu de microscopique au focal

    Pour aller voir ce qui se passait dans les dans ces cellues folière et on s’est aperçu que les feuilles de colzot traité avec alzal 5 avait un nombre de chloroplace significativement supérieur au plan de témoin dès le premier jour de traitement et que cet effet était durable puisqueaprès 30 jours de

    Traitement on avait trois à quatre fois plus de chlorophyes dans les cellules et en microscopie électronique on a pu montrer que la quantité d’amyon accumulée dans ces chloroplastes dans les chloroplast de plant traité cas 5 était beaucoup plus importante ce qui signifie une une une accumulation de photoassimila

    Donc une photosynthèse plus efficace on s’est intéressé aussi ben un peu notre cheval de bataille la nutrition azotée en regardant les quantités d’azote cumulé dans la plante au bout de 30 jours et on s’aperçoit que après 30 jours de traitement avec AAL 5 les quantités d’azote cumulé dans

    Les parties aérienne et racinaire ont augmenté respectivement de 21 à 50 à à à plus de 100 % cependant quand on regarde au niveau de la plante entière on avait des augmentations de quantité d’azote qui était proportionnelle à la biomasse qui suggère qu’il avait pas de stockage de d’azote type nitrate euh cette

    Augmentation de la quantité d’azote absorbé a été mise en relation avec l’expression de transporteur dont nous a parlé un peu tout à l’heure Gabriel les transporteurs de racinair de nitrate don don nrt11 qui est induit à partir de 3 jours 3 jours et durablement jusqu’à 30 jours et un une un autre transporteur

    Nrt21 qui a induit de de manière plus modeste à partir de 3 jours également ceci a été corrélé aussi à une augmentation de l’activité folière de la Nitrat réductave qui était 52 % plus élevé par rapport au plan de témoin ces résultats montrant que finalement Azal 5 stimule l’absorption mais également

    L’assimilation d’azote par le colza c’est également intéressé au soufre qui est un élément qui est travaillé au laboratoire avec la même stratégie d’étude quantifier les quantités de souffre dans les feuilles et les racines et on a pu montrer que les plantes traité avec Casal 5 avait des quantités

    De souffre dans les feuilles et dans les racines augmenté de plus de 60 à 130 % respectivement et que cette fois-ci quand on regardait la quantité de souffle totale dans la plante l’augmentation de la quantité de soufre dans la plante était largement supérieure à l’augmentation de biomasse qui suggérait des augmentations de

    Capacité de stockage de soufre en réponse au traitement Azal 5 ceci l’induction de l’absorption a été confirmée par l’étude des transporteurs de souffre BN sul 11 qui est induite à un jour de traitement et à BN sul 1.2 qui est induite après 3 et 30 jours de

    Traitement donc un effet durable sur les transporteurs racina air de soufre qui euh absorbent le sulfate au niveau du sol également au niveau folière on a vu une induction des gènes impliqués dans le stockage de sulfate vacolaire les gènes BN sul 4.1 et 4.2 donc ce qui allait dans le sens d’une augmentation

    De stockage de souffre vacuolaire en réponse à haszal 5 qui a été confirmé finalement par l’augmentation des teneurs dans les feuilles des plantes traité avec A 5 augmentation des teneurs qui montre bien une augmentation de du stockage du souffre vacolaire donc on a élargi à d’autres macro et microéléments en réponse à cet

    Cet extrait d’Al donc je vous reprends ici les principaux macroéléments donc vous retrouvez le souffre et l’azote le soufre qui suit la biomasse et l’azote qui suit la biomasse et le soufre qui est accumulé au-delà de l’augmentation de biomasse et pour d’autres macro éléments comme le calcium phosphore

    Potassium bah ils se comporte finalement comme l’azote c’est-à-dire qu’ils sont plus absorbés mais pas forcément accumulé dans la plante pour les microéléments même constat le bord ressemble enfin à le même profil d’accumulation que l’azote alors que le cuivre le magnésium le mangasum et le sodium ont des niveaux d’absorption qui

    Dépassent l’augmentation de biomasse donc une accumulation de ces éléments dans la plante et fait intéressant pour deux éléments le fer et le zingue où là on n’ pas vu d’augmentation de quantité dans la plante mais diminution de la teneur racinaire au profit de la teneur folière c’est-à-dire un meilleur

    Transfert des racines vers les feuilles de ces éléments en réponse à la zal 5 donc quand on prend en considération tout ça Azal 5 est bien un biostimulant qui stimule la nutrition du colza mais c’est également potentiellement un biofortifiant puisqu’il permet un meilleur un meilleur transfert de certains éléments essentiels à la santé

    Animale tels que le zing et le fer des racines vers les feuilles pour élargir nos connaissance nous avons conduit une approche sans a priori cette fois-ci par transcriptomique comme ceci a été présenté tout à l’heure par Gabriel une approche par puce apimétrique qui a été menée à pops sur la plateforme pops de

    Paris Saclay donc on a comparé à chaque temps aussi bien pour les feuilles que pour les racines le témoin au au au plan de traité avec Casal 5 et on a pu montrer que par exemple si on prend les parties aériennes ici que dans les parties aériennes le traitement avec

    Casal 5 induis enfin provoquit la modulation de 724 gènes à 3 jours et que à 30 jours on avait encore 612 gènes qui étaient modulés même constat dans les racines avec 298 gènes différentiellement exprimé et 439 à 30 jours quand on essaie de regarder un petit peu comment se répartis ces gènes

    Dans les différentes voies métaboliques avec un arranchissement gênontologie bon le premier constat qu’on fait c’est qu’il y a beaucoup de gènes qu’on connaissait pas alors ça c’est dû au fait qu’en 2012 le génome du cols était pas séquencé et qu’il y a beaucoup de gènes qui ne trouvaient pas d’annotation

    Mais parmi ceux qui ont pu être annotés et bien ils se répartissent dans cinq grandes voies la photosynthèse le métabolisme cellulaire le métabolisme de l’azote et du souffle les phytoormones et transport diion et le reste se réparti dans le métabolisme des acides gras le développement de la plante la

    Séesence et la réponse au stress donc si on on fait quelques focus par exemple pour la photosynthèse on s’aperçoit que il y a autant de gènees induits que réprimé c’est à peu près 50 50 parmi les induits les induits c’est surtout les protéines fire soufre impliqué qui cotent des protéines impliqué dans la

    Photosynthèse et qui donne des électrons à des enzymes appliqués dans le métabolisme de l’azote et du soufre et parmi les é surtout des protéines impliquées dans la dégradation des chlorophyes et la division des chloroplastes même constat pour l’azote à peu près 50 50 en terme de de gène induits et

    Réprimés parmi les induits des protéines appliquées dans la synthèse des composés azotés alors que parmi les réprimés des protéines appliquées dans la dégradation des protéines et ou dans la sénnaissance foliaère si on regarde au niveau des gènes du M mabolisme du souffle que ce soit racinaire ou foliaire on trouve

    Quasiment que des gènes induits des gènes impliqués dans la voie d’assibilisation du sulfate au niveau foliaire alors qu’au niveau racinaire des protéines appliquées dans l’absorption du du sulfate racinaire donc des résultats cohérents avec ceux de l’approche ciblée qu’on avait que je vous ai présenté préalablement si on récapitule un petit peu ben finalement

    Nos études menées à l’époque nous ont permis de montrer un ensemble de réponses physiologiques et moléculaires ciblé hein sur des métabolismes bien précis et puis la puce nous a permis d’élargir nos connaissances sur d’autres métabolismes et en particulier sur des gènes qu’on avait pas à l’époque suspectés des gènes de défense et de

    Réponse au stress euh dont on qui nous ont permis de tester si Azal 5 avait bien des effets bénéfiques chez des plantes stressées on avait fait des carences nutritionnelles et du stress salin à l’époque et on a confirmé qu’azal 5 avait bien un effet bénéfique donc dans ce contexte donc quelles sont

    Les connaissances actuelles sur les extréales j’ai refait un petit peu de Bibio parce que moi je me suis arrêté en 2012 donc ça fait à peu près 10 ans un peu plus de 10 ans et aujourd’hui ben si on regarde ben qu’est-ce qui s’est passé bah c’est que le nombre de publications

    A explosé aujourd’hui on connaît pas un collègue qui travaille pas sur les biostimulants donc les les algues ne font pas exception euh la liste s’est élargie la liste des espèces d’Al s’est élargie la liste que des espèces cibles des végétal cibles c’est également élargi et on fait le constat que les effets bénéfiques

    Sont assez bien documenté tant au niveau physiologique que moléculaire mais on a toujours un problème sur les mécanismes d’action donc si on regarde un petit peu les effets bah finalement aujourd’hui on retrouve quasiment tous les effets qu’on avait identifié à l’époque avec AAL 5 par contre ça c’est affiné notamment en

    Montrant des effets bénéfiques sur la qualité des des produits récoltés mais aussi un effet priming qui confèt aux plantes une meilleure tolérance au stress à venir et puis aussi a une boîte qui s’est largement amélioré aussi c’est le sol cette boîte noire nous qu’on considérait à l’époque comme une boîte

    Noire et les extrait d’ ont effectivement un effet bénéfique sur la vie du sol notamment sur les communautés de micro-organismes alors les modes d’action B encore aujourd’hui ça reste énigmatique et comme le disait Gabriel tout à c’est difficile de comprendre ce qui se passe aujourd’hui il y a des modèles

    Comme ce présentés par El Bukari en 2021 dans sa revue je vais me permettre de je vais me permettre de vous demander une accélération vers la fin puisque le le temps imp parti je peux guerre plus accéléré donc on va passer la diapo donc sur les modes d’action

    Personnellement moi j’ai j’ai fait une petite recherche et je trouve qu’il y a il y a un élément intéressant qui a été abordé dans la la présentation juste avant c’est que dans le l’analyse élémentaire des extrait d’Al on trouve systématiquement du silicium un élément qui peut être accumulé jusqu’à 8 à 10 %

    Dans les extrait d’algu et qui est un élément dit bénéfique pour les végétaux c’estàd qui permet notamment de mieux de de leur permettre de mieux résister aux conditions de stress mais pas seulement parce que effffectivement si je avec la petite expérience que j’ai sur le

    Silicium puisque ça fait 7 à 8 ans que je travaille sur le sil avec mon collègue on s’aperçoit que le silicium finalement il a des effets positifs sur tous les facteurs dont on a montré un effet bénéfique des des extrait d’algu donc un élément particulièrement intéressant qui pourrait en partie

    Expliquer les effets bénéfiques observés chez extrras d’algues et il pourrait être intéressant de de de de tester si les propriétés biosimulante d’extrait d’algue euh ayant des teneurs en silicium contrasté euh pourrai pour pourrait être avéré voilà je remercie le personnel Eva et Tim cagro et je vous remercie de votre [Applaudissements]

    Attention merci beaucoup d’être arrivé aussi rapidement à la fin de votre exposé euh donc on va prendre maintenant un un temps de questions avec les auditeurs de la salle qui souhait intervenir oui bonjour Isabelle giroquillin jeune recrue de la section 8 alimentation je vois évidemment la vie depuis ma fenêtre

    Est-ce que vous avez testé dans le cols pour l’alimentation humaine tout de suite les gens de l’alimentation pensent aux acides gras insaturés constitutifs des matières grasses notamment aux oméga3 est-ce que vous avez regardé ce qui se passait de ce point de vuelà parce que vous avez évoqué l’alimentation animale mais qu’en est-il de

    L’humaine bien entendu la question Philippe parti intérêt de intérêt de de donc des ajouts de d’extrait d’algues sur le plan impact du col en alimentation humaine intérêt éventuel entendu à peu près la question c’est sur les produits récoltés si on avait un impact des extrait d’alg notamment sur le ratio

    Oméga3 oméga6 voilà ouais ok donc non non euh à titre personnel c’est c’est un projet qui a duré 4 ans euh et on n’est pas allé jusqu’au stade reproducteur donc euh j’ai pas d’information là-dessus après ça ça améliore la nutrition suffrée et j’ai des collègues qui qui eu ont fait des recherches que

    Lorsqu’on améliore la nutrition souffrée on améliore le ratio en acid gras essentiel dans dans le les graines de colza donc par effet boomerang on pourrait éventuellement penser qu’il pourrait y avoir des effets bénéfiques sur la qualité de l’huile ou merci je pense qu’on va peut-être reste là pour pas trop déborder sur le

    Programme et et pouvoir donner la parole donc à la dernière équipe de recherche de linra qui va intervenir on va donc ben vous aurez le temps de réfléchir effectivement sur les les effets des biostimulants sur les plantes parce qu’on va maintenant parler de quelque chose de très très important qui donc et

    Aussi le potentiel que pourrait avoir les algues pour moduler donc l’alimentation des rinants et en particulier limiter les émissions gaz très fort effet de serre comme le méthane donc c’est des enjeux très très importants donc je vais passer la parole à l’équipe donc de digo maravi et de

    Milka Popova je pense que c’est Milka qui va faire la présentation pour parler effectivement des AL levier pour réduire la production de méthane en élevage et nous parler vraiment d’une question très très importante autour des microbiotes des ruminants qui sont travaillés par par le r donc merci Milka Diego d’avoir répondu

    Positivement à notre invitation on vous laisse la parole bonjour à tout le monde vous voyez bien mon écran très bien donc merci beaucoup pour l’inttroduction merci beaucoup pour l’invitation je suis chargée de recherche à l’unité mixte de recherche des des herbivor en étroite collaboration avec Diego morgavi donc du

    Du même groupe et j’ai sollicité aussi pour cette présentation quelques donné du notre collègue Raphaël Minoso qui travaille à l’UMM Mozard euh l’iner Paris Paris sa clé euh donc nous travaillons sur les mécanismes microbien qui conditionne la production de méthane par les rominants et avec Raphaël en particulier on travaille sur le

    Développement de modèles mathématique pour aller plus loin dans la compréhension fondamentale de des interactions entre entre les microbes donc je vais vous parler beaucoup de microbes dans dans dans cette présentation mais je me dois de d’introduire quelques éléments de contexte pour faire le lien entre les reminants le méthane et les

    Algues donc les données que je vais vous présenter ici sont issu du du rapport de 2019 du commissariat général au développement durable et le premier point contexte ça va étonner personne c’est le réchauffement global avec très rapidement sur ce graphe qui présente l’écart des températures moyennes euh par rapport à la période de

    Référence 1961 1990 jusquà nos jours donc un écart qui est largement positif à partir des années 1980 sur le plan mondial mais aussi avec des des records de températur enregistrés en France métropolitaine euh le dioxyde de carbone est le plus puissant gaz à effet de serre alors pourquoi on s’intéresse au méthal euh

    Comme vous le voyez dans ce tableau le méthane bien que les émissions de méthane ont une légère tendance à diminuer depuis euh enfin entre les années 1990 et 2016 euh ces émissions sont très largement supérieures à celles du du dioxyde de carbone en plus le méthane c’est un très

    Puissant gaz à effet de serre son potentiel de réchauffement global est 86 fois supérieur à celui du CO2 ce qui veut dire que pour un kg de méthane dans l’atmosphère il y a 86 fois plus de énergie envoyée vers le sol que comparé à 1 kg de de CO2 cependant euh la durée

    De vie de méthane dans l’atmosphère est de 2 ans comparé à 100 ans pour le CO2 ce qui voudrait dire que si on agissait sur le CO2 seul les effets ne seront visibles que à enfin au bout d’un siècle alors que sur le méthane les effets sont

    Seront visibles à des bien plus court en plus 60 % du méthane produit est issu de des activités humaines et l’agriculture y contribue à hauteur de 40 %. les reminants dans ce contexte contribuent selon les chiffre du du rapport de Global m assessment à hauteur de 30 %

    Par rapport au total des du méthane émis lié aux activités humaines euh et enfin quelle est la place des algues dans ce contexte les algues sont une ressource aquatique importantes ils ont des importantes qualités nutritionnelles sont source de vitamines de minéraux et de acid gras polyinaturé et je vous illustre ici un

    Exemple de de résultat avec un enrichissement du lait en oméga3 suite à une supplémentation en algue de la ration des vaches la euh les algues aussi elles sont doté des parois cellulaires très résistantes ce qui les rend indégestible pour les monogastriques mais les reminants ils

    Ont ils ont une petite armée de de de micro-organismes et j’y reviens tout de suite qui leur permet de de les dégrader aussi les algues contiennent des fleursutanin ou encore des composés halogénés et on va revoir ce point un peu plus tard dans dans la présentation donc sans plus tarder je

    Vous amène vers le système éco l’écosystème microbien du du Ren qui permet au rinant de transformer la matière végétale très indigestible pour pour nous un produit à haute qualité nutritionnelle mais tout ceci s’accompagne avec la production de méthane donc dans le microbiote du rumaine tous les membres enin toutes les

    Domaines du de l’arbre de vivant sont représentés dans cet arbre vous voyez pas les virus et les phages mais ils sont aussi bien présents dans le rumaine les bactéries sont de loin les plus nombreus et leur activité fermentaire est la mieux connue et une des plus importantes dans le humumaine

    Cependant les protozoèes des gros eucaryiotes ils peuvent représenter jusqu’à 50 % de la biomasse euh les champignons ont aussi des activités de dégradation des grosses fibres végétales mais on a encore quelques inconnus sur leur contribution particulière et enfin je viens aux archés méthanogènes qui sont les moins

    Abondantes dans dans le rumen mais on va s’y intéresser de plus près dans cette présentation parce que c’est les principaux producteurs de de méthane donc tous ces microorganismes ils travaillent en concert pour dégrader les grosses fibres végétales donc la celluleuse l’amidon les amicelluleuses en heeuse des carbohydrates solubles plus simples qui ensuite suivent

    Différentes voies de fermentation pour produire à la fin des acides gras volatile donc volatille fattic acid qui sont l’acétate le buturate le propionate et qui peuvent constituer qui constitue jusqu’à 80 % d’ l’énergie nécessaire à à l’animal au cours de C ce processus de fermentation il y a une

    Grande quantité d’hydrogène qui est produit et qui est porté par des cofacteur oxydé pour que le processus de fermentation des carbohydrates puisse continuer se poursuivre euh les cofacteurs ils doivent être ils doivent être réduits et là rentrant en euh les cofacteurs ils doivent être oxydés pardon et là rentre en en en jeu

    Un grand nombre comme vous pouvez le voir ici de réactions qui consomment de l’hydrogène mais la méthanogénèse est de loin la plus la plus abondante pourquoi parce que les arché méthanogènes sont parfaitement adaptés au conditions physique-chimique du rain ils ont une très haute affinité pour pour l’hydrogène et c’est pour ça ilells sont

    Beaucoup plus compétitifes que les autres bactéries qui consomment l’hydrogène et aussi elles ont ils ont développé des relations symbiotiques avec des gros producteurs d’hydrogène comme vous le voyez sur ce schéma là une grosse cellule de de de protozoè et tous les petits bâtonnets dessus sont des archet méthanogènes bien accrochés en

    Attente que l’hydro que de l’hydrogène soit libéré pour le capturer tout de suite il y a trois voies de méthanogénèse dans le dans l’URE humaine mais la méthanogénèse hydrogénotrophe c’est-à-dire la réduction du dioxyde de carbone est de loin la la plus favorable thermodynamiquement comme l’indique les valeurs de l’énergie libre de GIPS ici

    Plus cette valeur elle est basse plus la la réaction est est favorable du pour cette raison 80 % de des des méthanogènes dans le rumaine sont hydrogénotrophes mais la part des méthanogène méthylotrophe peut se voir augmenter en fonction de la ration alimentaire je vous représente ici encore une fois

    Les trois voies de la méthanogénèse donc la réduction du CO2 la réduction du méthanol et la la réduction de l’acétate euh avec toutes les enzymes qui sont impliqué mais je vais pas m’attarder je vais pas les détailler j’attire votre attention juste sur la dernière voie la dernière enzyme ici qui est euh commune

    Aux trois voies et l’avant dernière ici qui ass sur en fait le transfert du euh du méthyl via une méthyle transansférase à la coenzyme m ici qui ensuite elle aussi réduite par une méthylcoenzyme m réductase pour libérer du méthane ces deux enzymes sont importantes parce qu’iles sont inhibé par des composés

    Synthétiques comme le BES Brom insulphonate brome chlorométhane le troanope ou ou encore des composés naturels comme le chloroforme et le bromoforme et quel est le point commun entre tous ces composés vous le verrez tout de suite il ressemble bien de structur au méthane c’est des analogues halogénés du méthane et l’inhibition

    Qu’il qu’il exerce inhibition compétitive ça veut dire qu’il viennent saturer les cites actif des enzymes et les enzymes il sont ces deux enzymes ici sont beaucoup moins efficace pour dans la production de méthane dans la voie de la méthanogenèse et c’est là que j’arrive aux algues parce que les deux composés

    Entourés ici le dibromochlorométhane et le bromopor et le bromophorme sont très présentes surtout dans les algues rouges et l’espèce asparogopsis donc dans une métaanalyse la référence elle a disparu mais c’est fiant et 2022 ils ont réalisé une analyse de composantes principales en tenant compte donc de la supplémentation soit en algue brune en

    Rouge verte ou rouge en bleu euh donc cette supplémentation sur la production de méthane et comme vous voyez plus de 98 % des variations dans les émissions de méthane sont expliquées par la première et la deuxè composant qui sépare les algues brunes des algues rouges et ensuite uniquement avec des

    Données invivau ils ont confirmé que asparagopsis taxiformis c’est l’espèce la plus influente sur la production de méthane dans une autre revue à botéol ont on comparé les les les résultats de plusieurs différentes expériment suentation invitro sur la production de méthane avec une supplémentation en algue brune rouge ouverte et

    Asparigopsis taxiformis encore une fois avait le plus grand potentiel de d’atténuation de de méthane avec une diminution de 100 % pour des deux aussi faibles que 05 % de la matière matière sèche euh par contre en même temps ils ont mis en évidence que à chaque fois que le M

    Pratiquement à chaque fois que le méthane est diminué il y a une baisse dans la production total de gaz total gaz production s’il y a moins de gaz produit ça veut dire que la fermentation se passe moins bien et du coup il y a aussi une baisse dans la production

    D’acide gravolatile donc la source d’énergie pour l’animal et aussi une baisse dans la digestibilité de de la matière organique euh donc ces résultats suggèrent que que les performances des animaux peuvent être compromises lorsque les algues sont données sont supplémenté dans la ration donc pour per à cette problématique nous avons conduit

    Récemment une expérimentation animale avec des vaches àéente en quatre lot des vaches laitières pardon en quatre Lau un l’ témoin qui recevait une une ration standard euh en lot supplémenté avec asparago SARM un lot supplémenté avec de l’acide galique et un lot où on a distribué asparagopsis et acide galique

    En même temps l’acide gallque est naturellement présent dans les plantes riches en tanin et son fermentation dans le rumen produit de l’acétate donc de l’énergie pour l’animal tout un consomment de l’hydrogène donc ce que nous avons voulu faire avec cette cette expérimentation c’était d’inhiber l’action l’activité des méthanogènes du

    Coup il devait y avoir plus d’hydrogène qui s’accumule et qui sera disponible pour les bactéries hydrogénotrophes euh qui ne seront plus en concurrence avec les méthanogènes pour le pour le consommer comme attendu nous avons observé une baisse dans la production de méthane exprimé par euh ingestion ma séchangerit euh aussi bien

    Pour le lot avec asparagopsis seul que pour le Lot où on avait mélangé asparagopsis et acide galque nous avons aussi euh comme attendu observer une accumulation d’hydrogène pour le quand l’asparopsis seul a été supplémenté parce que les méthanogènes ont été inhibé mais cette accumulation d’hydrogène elle était

    Aussi bien bien net quand nous avons supplémenté avec l’acide gallque en même temps qui était donc en puit à hydrogène euh par contre contrairement aux étentes la concentration d’acétate n’a pas n’a pas changé avec la supplémentation d’acide galique et surtout nous avons observé une baisse dans la dans l’ingestion

    Quand l’asparagopsis l’algue euh dans le mix tout seul a été supplémenté avec un effet quand même un peu plus modéré avec l’acide gallque et cette baisse dans l’ING dans l’ingestion s’accompagnait naturellement avec une baisse dans le dans la production de lait donc pour pour mieux comprendre les interactions microbiennes qui dirigent

    Tous ces processus dans l’UR humaine comme je vous l’ai dit on collabore aussi avec Raphaël qui a construit euh ce ce ce modèle ce modèle tient compte donc du de des fermentation dans l’air humaine que je vous ai présenté précédemment mais aussi de l’incorporation dynamique du du bromoforme son action inhibitrice sur

    Les l’activité des méthanogènes et la le métabolisme de l’hydrogène les graph ici vous présentent les les résultats de ce modèle tous les petits points noirs sont les valeurs mesurées et la la droite en pointiller c’est c’est la moyenne la droite rouge c’est la c’est l’estimation du modèle donc comme vous pouvez voir pour

    Toutes les variables à part le propionat les deux droites se recouvre assez bien ce qui permet de dire que le modèle capture de manière assez satisfaisante euh l’effet de asparagopsis sur les fermentation rinal ce qui en fait un outil de pr prédictions potentielles pour évaluer les impacts de de cet

    Additif mais des aussi des additifs avec une action un mode d’action similaire sur la fermentation dans leur humaine et euh avec le développement de tel modèle on peut on on peut espérer arriver à la conception de stratégie nutritionnelle qui euh fonctionne la qui favorise la fonction sindorumaine et réduisent l’empreunte environnementale

    Donc pour conclure les algues rouges peuvent réduire la production de méthane chez les rinants grâce au composés allogéné qu’ell contiennent et un effet direct sur les arch méthanogènes mais ces effets ne devraient pas nuire à la santé des animaux aux performances et la qualité des produits et on a encore des points à

    À étudier comme les effets des algues sur les autres membres du microbiote du Romen puisque les deux enzymes que je dont je vous ai parlé il y en a une la transférace qui est présente dans des bactéries hydr génotrophe donc peut-être en inhibant les les al les méthanogènes

    En inhibbe aussi l’activité de bactéries potentiellement bénéfique pour l’animal euh il faut aussi évaluer l’effet des algues à à long terme parce que la communauté microbienne elle est très très riche très diverse euh très résiliente elle s’adapte assez bien aux différentes perturbations et aussi il faut travailler sur le mode de

    Distribution pour préserver les molécules actives au cours de au cours de nos expériences on s’est rendu compte que le bromoforme fortement volatile euh avait tendance à à s’évaporer et il restait très peu à la fin dans la solution d’algue euh aussi penser à améliorer la pétence parce que pareil on

    S’est rendu compte que les les les animaux il bouent un peu les quand ça sentait un peu trop trop fort l’algue donc voilà merci beaucoup pour l’invitation et merci pour votre attention [Applaudissements] euh merci beaucoup nous allons passer une séance de questions sur votre exposé je regarde si la salle souhaite

    Intervenir pas de question oui merci Milica quand tu vois asparagop 6 tu vois bien que c’est pas cet algue là que tu vas utiliser pour réduire le méthane sur 1 milliard et demi de ruminant donc euh je voudrais savoir ce qui ce qu’il y a derrière l’idée de d’utiliser ce type

    D’algu est-ce que c’est identifier en fait des molécules euh qui puisse effectivement euh on va dire réduire le méthane et donc réduire l’émission de méthane comme tu l’as dit à la fin pour pour éviter enfin tout en évitant qu’il y ait pas d’autres on va dire conséquences secondaires hein donc euh

    Que ce soit y compris sur la qualité du lait euh donc donc donc voilà c’est c’est une de mes questions euh o où est-ce que c’est de voir si ce qu’on trouve chez asparagopsis on le trouverait pas sur des microalgues ù à ce moment-là on pourrait peut-être exploiter de manière industriel je

    Voudrais savoir un petit peu l’idée qu’il y a derrière euh je j’entends très mal le soleil il était très mauvais très découpé la question c’était si au lieu deutiliser l’algue entière on utilisait les composés actifs pour résumer un gros oui oui oui tu m’entends là j’entends mais en fait

    C’est très lointain et du coup il y a l’amour qui se mélange en peu mais si c’est et et là tu m’entends oui oui asparagopsis va pas pouvoir être cultivé on va dire à très large échelle pour réduire on va dire le méthane dans les polygastriques tels que les bovins

    Puisquil y en a un milliard ard et demi à l’échale de la planète donc donc je voulais savoir qu’est-ce pour pourquoi s’est intéressé à cette algue là est-ce que c’est effectivement comme tu viens de le dire pour identifier des molécules qui pourraient être utilisé on va dire comme supplément alimentairire ou est-ce

    Que c’est pour rechercher dans d’autres algues qui pourrai être cultivé alors des microalgues ou des choses comme ça euh voilà je je je veux savoir un peu si s’il y a une idée un peu d’application derrière ou pas ou est-ce que c’est de la compréhension mécanistique seulement alors l’historique exact il m’échappe

    Pourquoi on est parti sur cette algu là je vous que je ne sais pas peut-être Diego tu sera complété mais oui il y a des composés il y a eu d’abord une recherche de des composés actifs avec la l’action du promoforme en particulier du du promlorométhane aussi bien mise en

    Évidence et l’intérêt ce serait oui évidemment de il peut avoir un effet de de les produire de façon synthétique c’est posé là est ajouté à la supplémentation après pour les autres effets euh plus sur la qualité des produits le lait euh il les produits actifs ils doivent

    Être bien protégés parce que s’ils sont pas protégés ils sont dégradés dans leur humaine et on les retrouve très peu euh dans le lait en fait les résultats que j’avais j’ai présenté ils sont avec des algues protégées contre la dégradation rinale pour que ça puisse passer dans les produits animau derrière pour les

    Oméga3 merci beaucoup toujours ma culture alimentaire vous voudrez bien excuser euh les organos hogénés classiquement en alimentaire sont extrêmement limités en raison de leur très basse limite maximale résiduel admissible je pense à des solevant d’extraction je pense à des Contamin est-ce qu’on n’est pas en train d’aller

    Vers un remède qui sera pire que le mal c’est une très bonne question oui évaluer toutes les effets secondaires qu’on pourrait avoir avec plus que je sur le reminant sur l’environnement aussi question une petite question technique outre les aspects fonctionnels sur les communautés AR est-ce que vous avez eu

    L’occasion de regarder comment évoluer les structures la structure des communautés arkn je n’ai pas compris je suis désolé outre l’impact sur le fonctionnement des communautés Arquennes est-ce que vous avez examiné l’existence d’un impact sur la structure de ces communautés euh oui euh nous pas encore c’est c’est

    En cours mais il y a d’autres travaux qui montrent que oui enfin les hydrogèutropes surtout ils sont il y a ils sont diminués il y a un changement de la communauté vers un peu plus de méthylotrophe merci s’il y a pas d’autres questions on va peut-être enchaîner effectivement

    Merci Milka Diego donc pour votre intervention effectivement les choses sont assez différentes entre les questions lié au au atouts et limites des algues sur les productions végétales et sur les productions animal mais effectivement pour prolonger ce qui vient d’être dit sparagopsis ça fait 8 ans effectivement à peu près que la

    L’effet effectivement de cette algue a été découvert donc en Australie sur les d’abord sur des modèles in vitro hein donc de communautés bactérienne méthanogène et puis ensuite tester sur l’animal il y a encore énormément de travail comme on le voit et puis aussi d’autres ressources potentielles donc je

    Vais à travers la conclusion que je vais adresser assez rapidement pour ne pas empiéter trop sur le le temps de discussion qu’il faut avoir justement rappeler un petit peu tout ça euh on va donc pour présentation je veux bien que tu l’ouvres euh donc réaborder un petit peu et récapituler tout ce

    Qu’on a on a pu voir cet après-midi euh je vais euh donc essayer de de de rituer tout ça dans un contexte effectivement qui qui tentera de de de répondre et c’est vous qui qui pourrez aussi prolonger ce débat sur les atouts et les limites des algues pour les

    Biosolutions HE donc qu’on envisagé pour les productions végétales et animales on a bien sûr été loin d’être exhaustif mais on a eu un un panel d’intervenants vraiment très intéressant qui allait effectivement de chercheurs travaillant dans l’industrie sur des solutions qui sont déjà sur le marché et et donc

    George Barbier l’ avait bien souligné dans son introduction déjà des marchés qui sont significatifs au niveau mondial mais qui sont prévus pour s’accroître donc là on a vu les besoins donc dans dans ce contexte là ils sont énormes en fait en terme de compréhension des modes

    D’action et c’est pour ça que donc des collègues comme Gabriel Kook de Montpellier on ont pu apporter donc leur vision donc aujourd’hui des approches qui seraient nécessaires pour comprendre des mécanismes de signalisation hormonale qui pourrait être impacté par ces extraits des mécanismes liés à la nutrition aussi minéral des plantes et

    Et tout ça ça a été donc assez bien récapitulé par donc les orateurs qui qui qui sont qui se sont succédés y compris avec Philippe Étienne qui a repris donc effectivement des approches que que Gabriel avait introduit on a vu le lien entre les deux même si en fait ces

    Chercheurs ont collaboré avec des équipes qui ne travaillaient pas exactement sur les mêmes extraits d’algu même s’ils ont travaillé sur la même espèce d’alg il y avait effectivement des des des différences et on voit qu’il y a des choses qui qui convergent d’autres qui divergent des questions qui sont complètement ouvertes en particulier

    Bruno d’idon le soulevé est-ce que à travers l’utilisation des extras d’algues on ne stimule pas trop les plantes en fait notamment pour stimuler leur mécanisme de tolérance à des stress qui soient biotiqu voir des stress des résistance à des stress biotiques aussi et que ce qu’on voit en

    Fait comme effet global c’est un effet effectivement de réponse au stress chez la plante et ce qui peut masquer complètement les effets que pourrai aussi avoir ces extrait sur la croissance sachant que la composante effectivement qui qui va induire la croissance elle peut être très très

    Différente de celle qui va induire de la tolérance à du stress abiotique d’où l’importance effectivement de de de de de tous les travaux sur l’identification de molécules Activ dans ces extraits un petit peu comme on voyait pour tout à l’heure la problématique aussi du méthane euh pour aller vers la compréhension des modes

    D’action si on n’est pas capable de comprendre effectivement les cibles qu’atteignent ces molécules spécifiques qui sont dans les extraits d’algu on est incapable d’aller plus loin dans la compréhension des modes d’action et dans l’amélioration en fait de ces extraits donc sur les production de méthane donc on l’a vu aujourd’hui avec tous les

    Approches qui sont menées donc sur le microbiote en général donc chez tous les organismes on a une compréhension à l’échelle de lobion mais bien sûr on là la la question restreinte à l’échelle du rumaine pour la production de méthane donc m Popova l’a parfaitement illustré et a montré là

    Où on en est effectivement de la compréhension sachant que les utilisations effectivement des algues donc dans l’alimentation animale sont pas nouvelle en fait bien sûr tout le monde connaît l’importance et Milka l’a rappelé de des apports minéraux donc que peuvent avoir les algues sur en nutrition animale mais en fait c’est une

    Pratique très très ancestral et il suffit d’aller voir des tableaux de gogin pour se convaincre que effectivement gogin n’avait pas d’hallucination quand il dessiner des vaches sur donc l’estran en fait puisque ces vaches étaient systématiquement mises sur l’estran pour pouvoir donc brouter des algues et complémenter en

    Fin de leur ration il y a aujourd’hui des des des des des animaux donc donc comme des moutons qui sont toujours élevés essentiellement avec des ales comme par exemple sur certaines îles en Écosse comme dans les Orcades donc en fait on a des qui sont pas nouvelles et

    Si on essaie de retracer tout ça dans un contexte effectivement qui est qui est autour de la thématique de la session donc il y a déjà eu donc pas mal d’analyses force et faiblesse de de toutes ces solutions qui qui qui qui sont disponibles donc notamment donc sur

    Internet donc en particulier dans le contexte des biostimulants dont on parle beaucoup aujourd’hui parce que effectivement il y a des rapports qui disent que on peut avoir des marchés très très importants dans ce contexte là moi je vais effectivement le le reprendre dans le contexte de notre session cette analyse donc force et

    Faiblesse donc les pour les atouts effectivement on l’a vu à travers tous les exposé il y a aujourd’hui des bénéfices environnementaux et sociétux des extrait d’algues donc utilisés en l’ agriculture qui sont évidents euh parce que les ces extraits proviennent d’une biomasse qui potentiellement est renouvelable don la récolte ou la

    Culture émettent en fait le moins de gaz à effet de serre par rapport à tous les systèmes productifs qu’on peut avoir tous les études effectivement d’analyse de cycle de vie environnmentaux le montre consomme peu d’eau douce en particulier pour les productions marines et de terre arbl par rapport à à tous

    Les int terrestres qu’on peut qui peuvent aussi apporter les mêmes solutions en agriculture aujourd’hui donc les extraits d’algue marine ils peuvent s’intégrer aussi dans une économie plus circulaire ça a bien été illustré par par par par par Bruno d’aridon puisqueaujourd’hui on est sur des procédés d’extraction de la biomasse

    Algal qui vont vers des des nouveaux procédés plus verts et qui génèent aussi des matières solides qui peuvent être utiliser dans des des des matériaux biodégradables il y a tout un contexte effectivement on est aussi dans dans un contexte où effectivement la gestion de la fertilisation est est devenue

    Essentielle en agriculture et l’usage au biosimulant peut satisfaire effectivement des critères qui sont définis donc à travers des politiques comme le Green Deal et d’autres pour décarboner aussi l’agriculture notamment par l’usage intensif d’engrais donc on l’a vu aussi il y a des nouvelles espèces d’algues qui qui apparaissent qui ne sont pas forcément

    Disponibles à à actuellement en quantité importante par rapport à des espèces qui ont été donc utilisées par le passé et beaucoup d’Al rouges et vertes notamment hein donc il y a aussi par exemple les algues proliférantes c’est typiquement ce que hmix développe aujourd’hui uneoortunité effectivement de biomasse et on le voit

    À travers ce qui se passe dans les Caribes avec les proliférations de sargas là aussi il y a un potentiel effectivement de valorisation qui est très très important qui pourrait représenter des atouts même si aujourd’hui la production d’alg globale donc la production mondiale reste très limitée par rapport aux productions

    Terrestres donc on ne dépasse pas les 30 quelques millions de tonnes fraîches d’algu produitite à l’échelle mondiale et si on prend les sources d’algu don je vais y venir qui sont utilisé en agriculture on va voir c’est encore limité donc l’industrie des algues intègre en fait de plus en plus la

    Valorisation des produits d’extraction et donc forcément par par rapport à à des applications l’agriculture il y a des opportunités des atouts mais les limites elles sont t effectivement nombreuses et George l’avais déjà évoqué Michel l’a évoqué dans ses interventions la disponibilité de la biomasse le soursingne effectivement de

    Ces matière va devenir essentiel les problèmes d’efficacité qu’on a donc balayé toute la journée tout cet après-midi donc sont évidents et les contraintes économiques aussi sont très nombreuses même si aujourd’hui on voit à travers cette carte échelle mondial des des des solutions qui sont proposées par différentes entreprises on a à la fois

    Donc une une grande distribution donc de de la production de ces produits donc il y a pratiquement et même c’est plus vrai le continen américain aussi maintenant produit ce type de d’extrait à travers des algues notamment très très importantes dont on a beaucoup parlé comme l’ascophylome de deom mais aussi

    D’autres algues qui vont des fucus que vous connaissez bien jusqu’à des laminaires qui poussent dans les EAU australes euh et aussi les fameuses sargas donc qui sont qui sont utilisé donc simplement là juste pour vous montrer quelques photos d’alguectiv il y a même des algues de culture qui

    Sont de plus en plus utilisé donc pour faire ces extraits là donc des algues qui vont être surtout cultivé en Asie donc avec particulièrement la Chine qui est le premier producteur mondial mais aussi des des productions qui se développent y compris sur le continent américain par exemple en Alaska sur des

    Des des algues géantes comme les Macrocystis ou les nocystis dont on espère effectivement développer beaucoup de produits donc biostimulants donc l’efficacité et la compréhension des modes d’action de ces produits elle est essentielle on on ça a vraiment été mis en évidence C après et y compris jusqu’au bien sûr stade aussi

    De l’application on a peu évoqué effectivement le fait que beaucoup de ces produits sont sont utilisés en pulvérisation donc à l’échelle folière mais il y a aussi beaucoup de de de possibilités en irrigation et les mécanismes sont sont différents et et on voit effectivement les molécules candidates pour ces effets là sont

    Toujours très très nombreuses en fait malgré tous les travaux qui ont été faits malgré ce que disait Philippe Étienne il y a beaucoup d’équipes qui travaillent mais en fait quelque part il n’y a aucune synthèse globale qui peut aujourd’hui dire expliquer des effets effectivement d’une algue particulière

    Pour expliquer un mode d’action et on l’a vu à travers l’explosé de Gabriel c’est pas simple effectivement ça peut demander plus qu’une thèse pour pour pouvoir résoudre ces questions là donc les les procédés aussi d’extraction des al qui doivent encore procéder vraiment progresser parce que notamment pour la la contrainte économique donc

    C’est une condition essentiellefin pour valoriser demain des algues qui pourrai être beaucoup plus disponibles donc en volume notamment les algues cultivé qui aujourd’hui notamment dans les pays occidentaux atteignent des coups de revien qui sont absolument incompatibles avec des applications enagriculture donc moi je pense que il y a quand même beaucoup d’opportunités

    Actuellement et je pense que c’est ce qu’il faut retenir à travers ce qu’on a essayé de de promouvoir avec George dans cette session il y a l’intérêt de de nouveaux de nombreux nouveaux acteurs au-delà de des des des plans effectivement de développement économique pour ce secteur-là d’analyse

    De marché et cetera il y a des grands groupes comme Nesle pururina par exemple qui se sont lancés dans ce domaineelà de l’agriculture régénérative en général mais aussi la place des des des biostimulant d’algu finançant notamment des études dans les grandes universités européennes comme AV veringen et ce ce

    Misant sur le fait que les algues vont être disponibles aussi à partir de de de système de culture et forcément les les opportunités elles viendront aussi de la production de nouvelles connaissances on l’ vu même si on a l’impression qu’il a qu’il y a eu beaucoup de recherches dans

    Ce domaine-là euh c’est pas pour rien que je suis allé chercher des des collègues qui ont travaillé au cours de la décennie précédente en fait sur ces C ces solutionsl et qui ne travaill plus aujourd’hui en fait sur ces questions-là donc ça veut dire que quelque part soit

    Toute la recherche se retrouve dans le secteur privé et que le secteur académique n’est plus sollicité pour travailler sur ces questions-là en tout cas en France et je pense que là il y a effectivement matière à s’interroger parce que toutes les approches qu’on a vu aujourd’hui euh que ce soit des

    Approches sur des techniques qui vont de la chimie séparative et analytique jusqu’au l’application de toutes les technologies enomique voir demain aussi euh des apports des mathématique pour la modélisation ou pour euh l’intelligence l’intelligence artificielle pourront peut-être lever des des verrous hein dans ce domaine-là sachant que on a

    Aussi bien sûr sur les plantes tous les outils génétique fonctionnel qui qui nous permettent de valider des excellal encore faut-il avoir avancé sur des candidats pour tester ça et puis avant de clore en fait cette session elle de vous laisser la parole je voudrais quand même rendre hommage à notre collègue qui

    Malheureusement donc disparu le 6 janvier donc jean-françis morogodri qui a travaillé sur les algues lorsqu’il était à l’ineras de Versailles il a travaillé sur beaucoup de choses que ce soit bien sû la physiologie la nutrition des plantes sa grande spécialité la photosynthèse et toutes les les les

    Aspects mais il s’est penché avec ses collègues de luner de Versailles sur des demandes justement de l’industrie des algues avec à l’époque des réponses qui arrivaient pas des réponses qui sont pas arrivés dans le secteur des biosimulants qui sont après arrivés avec les efforts d’autres équipes de l’INRA ou du CNRS

    Sur des produits qu’on va dire qualifier plus de biocontrôle comme par exemple des stimulants des défenses naturelles des plantes donc Jean-François il il discutait beaucoup effectivement il croyait beaucoup au potentiel des agles j’ai choisi cette photo de lui avec sa femme en fait en plongé donc sur les

    Codes bretonne parce qu’il était très attaché à la Bretagne et je pense que son attachement aussi à comprendre les effets des excès d’ages en agriculture pouvait venir de de Ben de de son sa proximité en fait avec les algues lorsqu’il passait tous ces ces ces temps librees effectivement en Bretagne donc

    On aura l’occasion de lui rendre hommage une nouvelle fois mais je voulais quand même rappeler sa mémoire ici dans cette dans cette séance et donc juste pour ouvrir les perspectives et vous laisser discuter donc il y a aujourd’hui des grands enjeux de disponibilité effectivement des des ressources et des

    Enjeux de recherche qu’ell soi appliqué mais aussi très fondamental je pense qu’on manque encore de de données de recherche fondamental dans secteur et donc plutôt que de d’énumérer effectivement ce qui est sur cette diapositive qui sera disponible par la suite je vais vous laisser la parole pour qu’on puisse répondre plus

    Spécifiquement à des questions je vous remercie [Applaudissements] bien je pense qu’il a des questions et il y a au moins deux questions auxquelles on n’ pas répondu sur lesquelles je pense qu’il faut qu’on revienne le cols d’une part et puis les itinéraires techniques d’autre part oui Bernard Bourget alors moi je suis de

    La section 10 oui alors je suis un béoien sur le domaine des algues bon j’ai vu le fucus alors je vais vous poser une question qui va peut-être vous paraître ridicule mais je la pose quand même les algues vertes là qui envahissent les plages du nord de la Bretagne qu’est-ce qu’on peut

    En faire qu’est-ce qu’on en fait voilà c’est ma question c’est B question une très bonne question et vous avez la réponse dans la salle à travers pinival donc de l’entreprisemix ou Bruno d’idon en ligne puisque que précisément ça fait partie des biomasses dont Bruno a parlé et que cherche à valoriser effectivement

    L’entreprise miix depuis plus d’ plus de presque 15 ans et plus maintenant pe chez hwix nous avons commencé à utiliser les algues vertes premièrement pour leur capacité de modifier la la structure des argiles et améliorer leur capacité d’adsorption et des des catalyses donc on les utilise dans les alimentations animales comme

    Des prémélange d’additifs et également notamment chez les algues vertes euh nous avons pu démontrer aujourd’hui et montrer autant en por en volail et en Aqua la capacité des extraits de des algues vertes et stimuler l’immunité animale donc on peut les utiliser autour des vaccinations pour stimul stimuler la

    Prise vaccinale euh à la naissance des animaux également pour avoir une développement plus rapide de l’immunité mais nous travaillons également sur leur capacité de stimuler la métabolisme lipidique chez l’animal et également la la production de muscine pour la protection intestinale mais aujourd’hui nous avons des mal à avoir suffisamment d’algu vertes en Bretagne

    Merci pu pour ses éclairages je voudrais intervenir là-dessus je suis pas trop d’accord avec la oui c’est à l’entreprise d’accord parce que j’habite dans la ba saint-briilleux je peux dire que des algues il y en a et que je suis un peu surpris effectivement qu’elle soit pas mieux valorisé puisque c’est finalement

    De la biomasse organique et et et qu’elle soit aussi peu ramasser en tout cas en fond de baie et même dans des nouvelles baaies comme la la baie saint-jacu et cetera où on en voit de plus en plus s’accumuler donc il y a il y a moi je je pensais effectivement que

    Que que notamment mélanger avec d’autres extraits végétaux on pourrait faire du biogaz et cetera et je sais qu’on en fait mais manifestement c’est pas aussi performant par rapport aux masses d’algues vertes qui sont accumulées juste une question de de détail vous avez évoqué l’intérêt de Purina et de NESTLE pour les algues

    C’est plutôt Purina ou NESTLE c’est plutôt animal ou autre actuellement c’est Purina mais le groupe N est actuellement intéressé sur les biostimulants donc des algues ou d’autres pour aller vers l’agriculture régénérative pour le sourcing effectivement de tout le groupe NESTLE demain d’accord c’est au niveau du sourcing ok merci agè

    Merci tout tout d’abord je voudrais remercier pour la qualité des exposés des des intervenant j’avais une question sur les ressources génétiques des algues est-ce qu’on a vraiment fait tout l’inventaire de toutes les algues euh qu’ell soi donc terrestr dans des milieux marins euh parce que d’après ce

    Que je comprends on va en manquer si on veut vraiment valoriser sous forme d’extrait ou même la partie entière pour comme biostimulant ou ou pour les biocontrôles en général ben nous on est loin d’en avoir fait le tour et ben il suffit de voir la masse critique effectivement de chercheurs dans le

    Monde qui travaillent sur les grandes algues marines donc c’est pour ça qu’on qu’on est qu’on collabore avec les collègues des des plantes parce que tout seul on peut pas effectivement faire face à la montagne effectivement qui est devant nous par rapport à la diversité des algues on n pas entre effectivement

    Une algue rouge verte et et brune on a des choses complètement différentes que ce soit bien sûr du point de vue de de la génétique et de la génomique jusqu’à effectivement après la la biochimie donc je vais pas détailler ça mais c’est des enjeux énormes effectivement c’est vrai

    Que l’intérêt porté à ces végétaux va peut-être faire évoluer les choses on a aussi beaucoup de collègues qui travaillaient sur des modèles d’organismes photosynthétiqu qui travaillent sur des modèles plus simple en travaillant sur des algues notamment Michel aurait voulu qu’on parle plus des microalgues aujourd’hui mais c’est compliqué notamment sur la question des

    Biosimulant même s’il y a des choses qui se sont développé aussi au cours de la dernièrees décennies en Espagne en Italie et et sûrement dans la recherche privée en France mais on a encore loin il y a des choses superbes qui se font dans des start-ups comme inun rise sur

    Des potentiels bio biopesticides notamment d’agents contre le Milou hein donc il y a des développements actuels là qui sont vraiment assez fascinants on a’ pas le temps effectivement de de d’y revenir trop mais mais ce sera je pense pour des prochaines sessions des prochaines séances ou des interventions

    Dans le cadre de des sections de l’Académie on pourra faire appel effectivement à ses collègues parce qu’il y a des choses qui se développent et et même si la c’est vraiment on est face à une montagne il y a des choses qui avancent voilà euh pour répondre rapidement monsieur daridon êtes-vous

    Toujours en ligne euh oui est-ce que vous m’entendez oui on vous entend bien je me permets de revenir sur deux questions qui ont été posées pour lesquelles vous avez peut-être des réponses en ce qui concerne les expérimentations que vous avez conduite d’une part une question a été posée sur l’impact des biostimulants d’origine

    Algal sur alors je je traduis la question j’espère que je vais pas dire de bêtises sur la production de colzaa en ce qui concerne les acides gras et l’évolution du profil d’acide gras éventuellement induite par ces apports est-ce que vous avez des informations à ce sujet

    Alors on a dans nos essais il nous arrive de de regarder outre le rendement mais la la qualité des grains à la récolte et on a vu des des impact sur le la quantité d’huile dans certains essais euh sur des des des oléoprotéagineux hein euh on n’est pas descendu si vous

    Voulez dans l’analyse au niveau du profil d’acide gras pour regarder les les équilibres oméga3 oméga 6 saturé insaturé ce serait un paramètre intéressant disons que euh dans on va dire la la nos travaux sont guidés en fait par le le contexte réglementaire des biostimulants euh ensuite par l’intérêt de l’agriculteur

    Et et c’est quelque chose si s’il y avait un paiement à la qualité euh ce qui peut être le cas dans certains métiers euh ça inciterait plus de travaux euh incitation sur le le le taux d’huile ou sur le profil des acides gras on peut

    Parler du lin on peut parler du colza on peut parler du tournesol euh un petit peu dans dans la même logique euh et on on on n’est pas encore descendu à ce niveau-là mais mais ça fait partie des critères qui serait intéressant à à regarder euh voilà sinon pour rebondir

    Sur sur une des questions par rapport à pourquoi l’accès aux algues est pas si facile que ça puis puis a dit que c’était difficile d’avoir des algues vertes en Bretagne je la rejoins mais c’est plus un problème politique euh qu’un problème de de gisement un problème de choix de choix d’organis

    Enfin c’est un problème de choix il a un problème politique euh pour accéder à à la mer c’est il y a des réglementations il y a des il y a des autorisations euh il y a il y a il y a certains voilà il y a certaines branches industrielles

    Accèdent accèdent ça se fait par des contrats avec des opérateurs locaux et des autorisations et et c’est un c’est un point qui est qui est sensible c’est un peu dommage de ne pas valoriser plus que plus queon pourrait parce que le gisement il est il est vraiment là mais

    Mais voilà il y a il y a il y a on fait pas tous les efforts collectif je je jette la paire à personne pour pour pouvoir valoriser les les algues comme on comme comme comme on le voudrait merci merci une autre question me semble-t-il qui avait été évoquée

    C’était celle de au-delà des des des connaissances acquises de l’aspect utilisation pratique et de la mise au point d’itinéraire technique pour les les agriculteurs est-ce que sur ce point-là vous avez des informations complémentaires à nous donner euh oui euh alors les les biostimulants donc on des cibles différentes des produits de biocontrôle

    Ou des produits de protection des plantes de de synthèse et euh les stades d’application recommandé euh pour nous en biostimulation ce sont ce sont des stades physiologiques clés très exigeants pour la plante le talage la floraison enfin voilà il y a un certain nombre de de stades physiologiques

    Importants et qui son pas forcément les stades où où les les les les pulvérisateurs sont sortis euh les pulvérisateurs sortent plus volontiers je parle en céréales en colza par exemple qui qui est un peu raisonné comme les céréales mais on on en céréales on va sortir au stad T1 T2 T3

    Qui sont des stades par rapport aux maladies et c’est pas forcément les stades les plus pertinents pour des biostimulants parce que on est sur soit sur la des traitements préventifs soit sur des traitements curatifs qui qui ne coïncident pas forcé avec des stades physiologiques clés où le biostimulant a

    Le plus d’effets ça fait partie des des déceptions du terrain et là on est plus lié à un mode d’utilisation d’un produit il y a quelques années on comparait des biostimulants à des engrais et on était déçu parce que les engrais c’est la nutrition aujourd’hui avec le la définition et le C

    Réglementaire on compare les biostimulants à même niveau de fertilisation c’estàd même niveau de nutrition voilà donc le contexte de l’utilisation et des States physiologiques est très important pour avoir un des des du succès d’accord donc si si je vous comprends bien les recommandations sont là mais la mise en pratique est moins

    Présente si je si j’entends bien on peut avoir des compromis sur le terrain pour sortir qu’une seule fois le pulvérisateur et c’est pas forcément là où on a le meilleur effet d’accord autre question de la salle oui bonjour euh Guillam bourer donc secrétaire de la section 5 interaction

    Milieu être vivant donc je voulais d’abord féliciter tous les intervenants pour pour leur présentation et deuxièmement j’ai un commentaire par rapportosé de Philippe Étienne alors je le rejoins tout à fait sur l’intérêt de la silliice personnellement j’ai travaillé sur la silice en risiculture en camarg et c’est effectivement un

    Élément qui est complètement passé à l’ASS dans les agronomiques le riz absorbe autant de silis que d’azote euh on reviendra sur la question parce que dans notre section ça fait longtemps que je pousse à la roue pour qu’on fasse quelque chose sur les métalloïdes la silice le phosphore l’arsenic et cetera

    Qui l’arsenique qui n’est pas un élément de trace métallique puisque c’est un métalloïde euh enfin euh par pour Philippe ettienne j’ai une question euh vous avez travaillé sur euh un programme financé par le fond unique interministériel de soutien au programme de recherche et développement des pôles de compétitivité je suis arrivriver

    Euh moi aussi dans un autre contexte euh sur euh les la protection des ressources en sol face à l’étalement urbain et cetera le problème qu’on a eu pour et ça rejoint la remarque de Philipp potin sur le le passage de la recherche publique à la recherche privée il y a un moment où

    La recherche publique elle a apporté un certain nombre de résultats et quand ça s’agit de passer à des niveaux de TRL supérieur et ben là c’est il faut avoir un relais et quelquefois les entreprises privées sont bloquées euh parce que ça demande des investissements plus importants alors que le marché est

    Émergent que la réglementation coince un peu et là il y a un problème de ce qu’on appelle en général la veille de la mort il faut passer et et ça passe pas souvent alors j’ai travaillé aussi sur ces problèmesl autrefois euh avec dans les sur les éco-industries dans des

    Groupes de travail du ministère de l’Environnement et on a retrouvé ces problèmes là donc vous c’est un contexte différent c’est les algues mais finalement nous euh dans l’environnement et la protection des sols et de des ressources en eau on a retrouvé un peu le problème il a on a dans la même

    Époque de 2008 à 2011 on a eu un un des financements du du FUI et il a fallu 10 ans après pour que pour que voir les les méthodologies euh prise en compte et cetera et alors là il y a un problème de

    Relais de on a je sais pas si on a les outils au niveau européen euh il y a des relais mais c’est pas évident il y a beaucoup de déperditions de données données qui sont pas partagé et là je voudrais avoir votre sentiment sur cette question rejoint la remarque de Bernard

    Ambolé tout à l’heure Philippe Étienne vous aviez bien entendu la questionend le problème pour aller au-delà des connaissances fondamentales et un peu j’ai cru comprendre pour breeveter les produits ou pour les les utiliser en condition réell c’est ça oui oui c’est un peu ça oui c’est c’est le transfert effectivement donc entre

    Les connaissances que vous avez produites et effectivement l’utilisation en champ et le développement commerciaux ouis alors effectivement je rejoins ce qui a été dit nous d’un point de vue académique on on on fait des recherches des recherches fondamentales en partenariat avec le partenaire privé et dans le cas précis des extraits

    D’algues le produit a été breveté 2 ans après la fin du projet fui breveté bien évidemment par le partenaire privé parce que au niveau académique l’université bah pas les fonds pour payer payer les brevets et euh alors là là où je vous rejoins c’est effectivement ça a été

    Breueté non pas pour une utilisation en Europe où la législation est un peu un peu sévère ça a été breveté euh alors de mémoire au Paraguay enfin en Amérique centrale voilà par le groupe roulier qui a des qui a des filial en Amérique centrale et qui a breeveté le produit

    Qui de de mémoire qui s’appelle actis et qui a été utilisé euh euh sur des euh des parcelles de colsza notamment euh par des agriculteurs euh sud-américains enfin Amérique centrale et Amérique du Sud et effectivement en en Europe il a pas eu de il y a pas eu de retombée de

    Nos recherches sur euh une éventuelle utilisation euh dans l’Union européenne donc il a il y a un réel problème effectivement de valorisation de des des produits qui sont euh bah qui sont étudiés dans le cadre de ces projets financés par par le les fonds uniques interministériel je rejoins ce qui ce

    Qui est dit c’est un vrai problème merci il y avait une question dans le chat que je viens de de voir effectivement qui était liée aussi à à la combinaison du silicium avec des extrés d’algues et comment on peut percevoir effectivement l’action des algues dans un contexte où le silicium serait présent

    Oui c’est une c’est une question qui rejoint directement celle de celle de gu donc je pense qu’on a on a déjà eu des éléments de réponse c’était une personne du CVA donc ça c’est vraiment important parce que c’est un organistme très impqué sur les algues et j’en profite

    Pour dire qu’on avait une vingtaine de visionnages en direct donc tout au long de la séance et que la ce visionnage peut-être revu en podcast et que en général relayé bien dans les communautés d’étudiants des collègues elles sont vraiment très vues donc voilà donc merci à vous qui avez organisé la séance

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