Le vitrail, comme tous les arts figuratifs, s’est souvent inspiré de l’art textile. Tapis, tentures et autres draperies ont à de nombreuses reprises orné des intérieurs d’édifice où se déroulaient scènes profanes comme religieuses, peintes sur tous types de support, dont le verre.
Deuxième conférence du cycle Le vitrail et les autres arts donnée au Centre André Chastel (INHA), le 13 décembre 2023.
Programme complet : https://cvmafrance.hypotheses.org/2489

La vitraille et art textile effectivement ça me permet de joindre mes deux mes deux intérêts scientifiques je suis pas complètement certain mais vous direz à la fin que que ce soit complètement trant j’ai essayé de me poser la question finalement est-ce que puisque le cycle de notre conférence c’est le vitrail et les

Autres armes alors est-ce qu’il y avait des ponts entre le vitrail et le textile alors il faut considérer bien sûr que le vitrail c’est où ça a été pendant très longtemps un art de la représentation donc si on veut représenter le réel comme le textile existe dans le réel et bien fatalement

On allait rencontrer comme la peinture les rencontres on allait rencontrer les textiles dans dans le vit alors je vais commencer justement par d’autres art de la représentation et des époques relativement anciennes ce que je vous montre ici donc c’est une peinture attribuée à gioto qui se trouve dans la basilique

D’Assise la basilique supérieure et dans le CLE de Saint-François vous voyez ici saint-fançois d’assise apparaissant en songe au pour lui montrer ses ses St donc le cycle a été réalisé dans les années 1290 et vous voyez que la teinture de la chambre du PAP est bordée en partie

Haute par une un liseré un peu plus large qu’un liser une bordure assez large avec une écriture pseudooufique et ça c’était pas sans doute pas un tissu fabriqué en Occident plutôt un tissu fabriqué enient et vous savez que dans l’art ornamental des pays islamiques l’écriture est un des modes de

L’ornementation et donc on retrouve pas montrer les image ici mais on retrouve énormément de textiles fabriqués en Orient que ce soit en Égypte ou en Syrie ou encore dans l’Espagne du Moyen-Âge des tissus avec des caractères poufiques donc là c’est un détail tout à fait réaliste sans doute euh par par

Dito mais en fait je vais plutôt m’arrêter à la fin du 15e siècle à la fin du 15e siècle on voit des peintres occidentaux donc de l’espace européen qui représente des tapis d’Orient et ces tapis viennent enrichir les tableaux alors je commence tout de suite par un tableau dans allbine qui a

Une importance très cruciale en cette matière euh en raison des études qui ont été menées sur le l’art de hbine par l’historien d’art allemand Kurt Herman alors Kurt man Herman pardon un historien qui est décédé dans les années 60 avait été l’élève deine panowski il avait fait une thèse sur

L’architecture gothique ce qui n’a rien à voir avec le textile mais ensuite il a été nommé au musé de Pergame à Berlin et il a pris la suite avec quelques autres conservateurs en lui est précédent il a pris la suite de William Bud et William B est un des premiers historiens

Européen à sêre penché sur l’étude des tapis orientaux et donc dans cette lignée kurtman a travaillé sur l’identification des tapis orientaux qu’on pouvait voir dans les peintures occidental et notamment il a essayé de classifier tous les tapis qui apparaissaient dans les tableaux de hansb le jeune alors il a

Construit une typologie HB type 1 type 2 type 3 type 4 d’autres historiens sont revenus aujourd’hui sur la question et maintenant on considère que c’est les types 1 et type 3 qui sont les plus intéressants et les autres ils ont pris d’autres noms mais parfois d’autres noms d’artistes européens on va revoir donc

Je vous montre ici le marchand Georg guise donc c’est un tableau de 1532 et vous avez sur la table un tapis qui correspond à ce que kurterman appelait le tapisbine type 1 et voici ici un tapis conservé au métropolitain Muséum et qui est assez proche finalement de celui que hbine

Avait représenté ceci dit euh ces tapis peuvent être utilisés bien avant et peut-être bien après allbine je vous montre un autre tableau qui est la conférence de Somerset House c’est une conférence qui a eu lieu en 1604 à Londres et une conférence qui a mis fin à la guerre entre l’Espagne et

L’Angleterre donc vous avez d’un côté à gauche les émissaires anglais et à droite les émissaires espagnols et devant eux sur la table bien vous avez encore un un magnifique tapis également de HB type toujours type 1 alors je vais vous montrer euh le type 3 de hbine qu’on retrouve avant LEB donc

Dans un peintre ayant travaillé en en France à MRE de Saint-Gille avec la messe de saint-g autour de 1500 et vous avez au pied de de saintgille et bien vous avez un magnifique tapis donc voici un équivalent vousvez dans un dans un musée alors ce tapis Deb type 3 on le

Retrouve dans les ambassadeurs donc le tableau de ver33 voilà donc ce tableau ce tapis là qui un tapis de table en fait et le même tapis qui servait de modèle dans la diapo précédente que je vous ai replacé ici donc voilà pour le travail de Kurt

Herdman qui est devenu une sorte de de sport favori finalement de de tous les historien du tapis oriental notamment des tapis d’Anatolie euh parce que bien beaucoup de de vestigge de ces tapis même dans les musées d’Istanbul ne remonte pas au-delà du 17e siècle et c’est donc la preuve

Que ce type de tapis existait dès le 16e siècle voire dès la fin du du 15e siècle pour pour certains alors je vous montre maintenant une œuvre un peu plus ancienne 1486 l’Annonciation d’ascolie de Carlo crivellit et il y a dans ce tableau des tapis qui sont positionné sur des

Rempars et qui renforce encore le côté décoratif du du du du tableau et voici ici deux modèles donc encore ce tapisine type 3 pour celui de de droite notamment ensuite les historiens se sont penchés sur le travail de Lorenzo Lotto donc Lorenzo Lotto a utilisé lui aussi un

Grand nombre de ces Tapier orientaux voici ici donc de urvres de lurenzoto le retard de saintchr à gauche et vierge l’enfant avec dessin à droite donc le prier d de 505 le 2è de 1521 et vous apercevez un tapis sous les pieds à chaque fois de la

Vierge à l’Enfant et un tapis qu’on retrouve à d’autres moments dans l’œuvre de l’OTO voici ici les époux qui est un une œuvre civile daté de 1523 et on retrouve ce fameux tapis que depuis puis on a appelé plutôt le tapis l on a enlevé la classification je crois que

C’était le type 2 ou 4 je sais plus maintenant on parle de tapis et ce tapis alors voici un exemplaire ici conservé dans un musée du du Qatar et qu’on retrouve encore alors c’est pas exactement le mêmeon c’est un autre c’est capiloto ex Alb type 4 voilà que vous avez ici en

Agrandissement et donc voici un exemplaire qui se trouve au métropolitain Muséum de de New York alors l’OTO était sans doute un amateur de de textile euh je change de de chapitre de la représentation là je vous montre un portrait de de jeun homme jeune homme à la lampe la lampe est très discrèteut

Sur la sur la droite et ce ce portrait de de jeune homme nous montre que derrière il y a une tenture d’un blanc immaculé mais c’est une tenture c’est un dB et vous apercevez des motifs sur ce dama et ces motifs on va les retrouver ailleurs donc voilà

L’OTO utilise tantôt des tapis qui viennent de l’Orient et tantôt des tissus de luxe produits en Italie même au 15e ou au début du 16e siècle alors quelques exemples de ces textiles italiens qui nous conserne certains voici ici une chasuble du 16e siècle donc il s’agit plus d’un dam il s’agit d’un velours

Velours de gène avec des or froids qui ont été recousus dessus pour fabriquer la chazu mais qui ne sont pas italiens qui viendraient plutôt des Flandres après je vous montre encore deux détails de velours alors ça c’est dans un musée américain voilà ici quelques fragments de velours

De qui se trouvve dans les musées français notamment vous naissance je j’ encore un un exemplaire mais c’est surtout voilà ce genre de motifs qui vont vous intéresser parce que on va les retrouver euh dans les textiles à la fois utilisés dans la peinture et également dans les textiles utilisés

Dans le vitrail alors venir maintenant au vitrail on va laisser la peinture euh les vitrux du 15e enfin des 15e et 16e siècle utilise de nombreux euh tapis ou de nombreuses tentures soit pour poser au sol soit pour pour faire un une un dossier enfin un décor sur le

Fond de la scène donc derrière les personnages et euh parfois même ces tissus peuvent orner les vêtements que portent les personnages donc euh là le tapis d’Orient va quasiment disparaître dans les vitrail en tout cas on a pas conservé de de d’exemplaire en revanche sont vraiment les les pardon

Les textiles contemporains et notamment les productions luxueuses d’Italie qui sont les plus utilisés donc les velours de gè ou encore velours de de Luc alors ces tissus ont été repéré il y a déjà longtemps puisque c’est Albert des méloises le premier qui a repéré dans les vitreux de bourge et les vitreux

Postérieurs au 13e siècle donc les vitre essentiellement du 15e 16e siècle qui a repéré le premier l’usage de ces Damas alors les historiens du Vitra utilise le terme de dama d’une manière très générique dama pour un spécialiste de vitrail c’est dessin c’est les textiles qui orn les les vitr en fait souvent ce

Sont sans doute pas des Damas au sens technique du terme ce sont plutôt des des lours on va on va on en RRA donc après a les travaux de desois qui sont publiés dans les années90 d’autres historiens se sont emparé de l’étude des Damas nos collègues allemands du corpus V ont

Énormément travaillé sur cette question là et souvent quand il publie un recueil un volume du corpus sur un édifice une monographie d’édifice bien souvent ils ont fait des relevés de et je vais vous en montrer alors ce que je vous montre ici c’est une verrière un arbre de Gess de l’église principale de

D’UL l’église d’intreddame l’arbre de GC date de 1480 et il a été réalisé par l’atelier de Petter em d’Ang donc un peintre verrier strasbourgeois alors voilà la partie base de zra c’est une verrière très très haute avec juste la partie arbre de C je vous montrer les panneaux bien précis et

Vous allez voir apparaître ce décor de D et on va le voir qui se déploie derrière les les personnages voici ici un des anges à gauche armoiries voici de personnages de l’arbre de GC et je vous remontre je mets contrepartie alors vous voyez qu’il est pas employé à chaque fois dans dans son

Entier il est fragmentaire et que nos collègu allement pour reconstituer le dessin ancien bien finalement on on fait des des puses des calques sur un panneau des calques sur un autre et puis petit à petit on a réussi à assembler et avir le dessin complet VO a ici deux autres

Ancêtres du Christ plus David à droite et toujours ce même dabas qui règne sur la tenture bleue qui est dans le fond des personnages je crois que j’ai encore ici un des personnage par ce qui est intéressant dans ce du Tribe alors bien qu’on y voit un peu moins c’est que vous

Avez un dama pour le fond et puis vous avez les vêtements des personnages qui eux sont réalisés à partir d’autres dessins et ici euh je vous montre deux autres de ces dessins et notamment donc celui du du bas qui a servi pour le personnage en bas à

Droite donc ce qui veut dire que dans l’atelier bien on avait plusieurs de ces Damas et qu’on s’en servait alternativement pour les fonds ou pour les vêtements je vous montre encore la viergef qui couronne l’arbre de G avec toujours le même dessin alors ces dessins de dama sont

Évidemment un indice un indice parmi d’autres pour pister l’uvre d’un atelier là je vous montre de he à côté à gauche pardon vitraille de la Vierge de l’église saéin entre 1450 et 1480 la fourchette est l et à droite Vierge àenfant de la cathédrale de tour entre 1467

1480 et vous apercevez derrière un Damar relativement simple mais qu’on retrouve dans les 2 Hees donc ça met l’historien sur la piste vrais semblablement le même atelier a travaillé pour les 2 heures et on est à Paris on est à tour peu près dans les mêmes épes il faut quand même

Se méfier ça restenice les dam peuvent circuler d’un atelier à l’autre alors a priori on aurait plutôt tendance à croire j’allais dire naïvement mais c’est la première pensée ce qui vient c’est que finalement ça appartient à l’atelier ça a un coup de réalisation pour des câbles de cuivre

Qui sont gramés donc euh a priori ça appartient à l’atelier ça circule pas sauf que un peintre verlier ça Meur et B son atelier peut être vendu il a voir des pintre Verri qui érive de l’atelier et du fond et donc déjà un dama peut être réutilisé à plusieurs époques même

Si il y a quand même un effet de mode qui aurait tendance à à limiter le l’usage d’un dab dans dans le temps d’autre part les peintres verriers s’inspirent des tissus qui leur sont contemporains or comme ces tissus ont souvent des motifs très proches bien deux Damas réalisés dans deux ateliers

Différents peuvent très bien se ressembler sans être pour autant identique donc il vaut mieux c’est un indice qui peut être utile mais il vaut mieux être prudent avec l’usage des Dav alors je voulais vous montrer de vitraos euh de panneaux de issu de Saint-Nicolas de porort donc d au maître

Valentin bouche donc une salle caerine mort de la Vierge et vous voyez très bien que derrière le personnage de gauche et la scène de droite se déploit une tinture rouge avec à chaque fois un D et on sait on a un texte qui nous montre qu’en 1517

Donc là les Vitros sont situés entre 1514 et 1520 en 1517 il y a un apprenti qui doit quitter l’atelier de Valentin buouch et qui est mis à l’amende parce que il a perdu un pochoir ce qui veut dire qu’on y accordait quand même un certain prix à ce pochoir

On on y accordait voilà un prix on avait pas envie de laisser partir ça et on peut se dire que effectivement ça peut être aussi une marque d’atelier alors là je vous ai montré des vitro Allemands les vit dans le domaine Laurin maintenant on va s’approcher de Paris on est

Encore encore une une œuvre de de Valentin bouche et maintenant je viens à Paris et je montrer le vitrail de la sagesse de Salomon qui est un vitrail de Jean chastelin peintre verrier réalisé en 1531 pour l’Église saint-germis d’après un carton de Noël bellmar alors je vais vous montrer plus

Précisément des détails qui se trouvent dans les les ajours du du vitrail ici donc trois personnages des à jours donc Salomon couché au milieu c’est encore Salomon à gauche mais dans une autre scène de sa vie et puis à droite la reine de sa et vous

Voyez très bien que le vêtement de ces trois personnages et dessiné d’après un Dabat identique maintenant je reviens toujours à la vue générale et on va regarder cet àjour là et voilà ici le roi Salomon et vous voyez que sur son sa tunique et bien il y a l’usage d’un dama très beau

Qui a été redessiné au moment où la barrière a été restaurée il y a quinzaine d’années une vingtaine d’années peut-être et voilà ce dama il voyait à la fois la richesse et la complexité de de ce dessin et voilà je vous montre encore un dernier relevé alors là j’ai pas

D’exemple de vitraille à mettre en regard mais c’est un un vitrail pardon un dama qu’on a reconstitué donc c’est surtout Françis Michelou qui ont fait ce travail là au moment de la restauration donc de laagette de salomonétude de ces vit de Jean Chastel alors est-ce que les Damas sont

Un impanage des vit des 15e et 16e siècle bien V et là on va changer de domaine on va venir sur un terrain que je connais un peu mieux c’est le vitage du 19e siècle là je vous montre deux relevés de dessin de de tenture donc dama qui ont été fait lorsque je

Préparais une thèse donc sur Félix Baudin Félix Godin n’est pas l’inventeur de ces dessins c’est pas lui qui les a dessiné les a simplement utilisé alors peut-être que je dois redonner un peu de mots sur l’atelier que j’ai étudié euh c’est un atelier qui a duré une centaine

D’années qui a été fondé à clairmontferrant par Émile thiba en 183536 thibao a pris sa retraite en 1868 il a laissé l’atelier à son successeur Charles Desgranges Charles Degrange a travaillé jusqu’en 1860 78 à peu près il l’ laissé un éphémère successeur don je tis le nom et

Ensuite l’atelier a été racheté par Félix Gaudin donc quand Félix Gaudin rachète l’atelier il y a environ 3000 dessins déjà et dans le matériel de l’atelier il y a les fameux pochoirs qui servent à dessiner les Dam et donc Godin va les réutiliser et puis ensuite en

1892 Félix Godin s’est installé à Paris entretemps il deux ateliers et il revend l’atelier clamontoire Adrien Barat et Adrien bar travaille jusqu’en 1940 et donc de 1835 à 1840 on est capable de retrouver les mêmes das de sur des vitr donc clairement enfin moi je m’en suis vraiment servi notamment pour des vitrux

Qui sont assigné pour attribuer le vitraille à l’AT euh ça veut pas dire que les les Damas pouvent pas circuler d’un atelier à l’autre mais à clairmon au milieu des peintresill commence à être bien connu penser que il y a des gens qui quittent l’atelier pour fonder un atelier soit un atelier concurrent

Qui va s’installer à clairement même soit partir un peu plus loin à rise au puit et cetera mais ce que j’ai constaté c’est qu’il n’emit pas les D avec ils en recréer des nouveaux alors parfois assez proche c’est vrai mais jamais vraiment identique et donc je me suis beaucoup

Servi de ces das évidemment comme un critère d’attribution alors je vous en ai mis deux je vous en ai mis un avec un dessin qui est relativement complexe et c’est pareil pour le reconstituer il a fallu que je prenne plusieurs motifs dans plusieurs verrières et un autre à

Droite alors qui est plus plus simple et qui lui aussi reprend ces motifs de de volelour de de gel de Luc ces velour italiens de la de la Renaissance alors euh sur le premier des Damas je voulais vous montrer aussi que euh on pouvait avoir quelques subtilité

Quand on fait du terrain regarde les vit parce que le même dama peut être utilisé dans un sens ou inversé et je vous parlerai technique dans 5 minutes et vous verrez comment on peut inverser finalement un D alors on peut retourner simplement le dama mais on peut aussi utiliser un dama

En version positive ou en version négative encore on parlera technique dans dans un instant alors celui-ci bien je vous montre un exemplaire donc c’est un vitraille de Tib qui date de 1855 environ et qui se trouve à l’église de Saint voilà c’est un des plus ancien

Que j’ai trouvé il y en a peutêtre d’autres je connais pas tout l’uvre deib en tout cas on reconnaî très bien ce d sur le fond de cette scène quant à l’autre et bien je vous ai mis une une sainte martyre qui se trouve dans une église d’da encore un mitraille de TIG

Qui n’est pas daté précisément mais qui est donc antérieur à 1868 alors parlant technique concrètement un Damas c’est quoi alors au 16e siècle tous n’était peut-être pas en cuivre en bton il pouvit très bien être en papier fort ou en parchemin et être réutilisé et fatalement sans doute de temps en temps

Être dessiné ouf refait parce que quand même une usure alors en revanche à partir du 19e siècle très souvent ils sont dans une taillés dans une feuille très fine de de Léon donc découpé alors comment on se sert d’un Damar bien en général on commence par peindre le verre

Peindre une couche de grisail sur le verre ensuite on pose la pièce de de le cuivre sur le verre et avec une brosse on procède à un enlevé c’està-dire qu’on gratte et on enlève la la la grisaille qui se trouve dans les ouvertures alors ça on s’en rend

Compte parfois quand on regarde les vers de près et bien long des bordures en fait il y a parfois des petits empattements si on n pas gratté correctement avec la brosse et bien on voit qu’il y a des petites bavures de temps en temps donc ça ça c’est la la

Manière la plus la plus simple alors on pourrait aussi concevoir de projeter de la grisaille à travers le le le film en Léon si vous voulez mais a priori c’est plutôt avec la technique de de l’enlever qu’on qu’on procède donc évidemment là le motif est à peu près

Centré non pas complètement mais voilà si vous retournez le la feuille de Lon ben là vous inversez le le motif et c’est aussi simple que que cela alors en revanche pour faire le litrail en en positif ou en négatif euh là il faut imaginer autre chose peut-être euh deux

Pochoirs partie et une contrepartie un petit peu comme dans les les meubles boule et la marquetterie de de l’étant de dans les meubles boule alors voilà je vous en passe quelques-uns euh vous voyez que l’état de conservation n’est pas toujours optimal c’est des œuvres qui ont vécu he qui ont

Servi voilà ici donc des des motif qui servent essentiellement pour la cage à mouche hein donc c’est cage à mouche qui occupe le fond des des grisailles voilà ici un un pochoir qui a servi sans doute pour un motif de dama et euh puisque on était dans les

Cages à mouches je vous montre une notre manière de faire les cages à mouches mais on reste quand même dans le domaine du bitrail et de l’art textile parce que c’est une manière de d’imprimer la la grisaille ou de la poser par sérigraphie donc ce que vous avez en photo ici c’est

Un écran sériraphique et donc vous savez dans cet écran est tendu sur un cadre qu’on pose sur la pièce de verre à peindre on passe une série de une couche de de grisaille en haut du cadre et avec un racloir on descend le racloir et comme ça la la grisaille partout où vous

Avez du blanc et bien va traverser l’écran sérigraphie elle va se poser sur le le verre alors parfois ça laisse des trace voilà ici un un petit détail d’une d’une bordure et vous voyez que sur la pièce jaune et bien on aperçoit la maille de l’écran de séri graphique était sans

Toutoute pas de très très bonne qualité alors ça se repère quand même assez facilement une grisaille qui est faite bon déjà à la main vous le voyez parce que les les trèits à main levée bien sont jamais très très réguliers donc les carrés sont pas toujours très très rigoureux quand c’est au

Pochoir on les repère également parce que aux angles et bien il y a en général des empattement de de grisaille le grattoire va pas complètement dans les angles et quand c’est la sérigraphie bien on s’en rend compte parce que parfois on a les traces de la l’écran sérigraphique qui qui apparaissent alors

Euh la question que je me posais aussi c’est le textile dans le vitrail on le voit mais est-ce qu’il y a des textiles qui s’inspire du vitrail et là c’est beaucoup plus compliqué à à trouver en tout cas cas est-ce que l’itrail inspire les dessinateur textiles bien c’est

Assez rare bon tout à l’heure j’avais presque envie de vous faire une blague j’ai dans notre bureau on a un un un essuain avec un motif de vitraille bon ça c’est du mchant Desil récent donc voilà je vous l’ai pas amener je préfère vous montrer des Châ

Cachmir et donc je vais vous concentrer mon attention sur un lot de chal Cachmir qui date des années 1840 alors pour comprendre pourquoi ce que je vais vous montrer c’est très original voilà ce que c’est un Châ Cachmir un ch cachemir français le cachemir ça fait le

Mot évoque sans doute l’Inde pour vous mais voilà on a fabriqué aussi des cachemires en France à partir de 1806 donc le vrai chat de Cachmir celui qui à l’origine est fabriqué au Cachmir et bien il s’exporte à partir du 18e siècle les Anglais la Compagnie des Indes en

Ramène quelques-uns mais c’est surtout à partir de la campagne d’Égypte que des officiers de l’armée française ramènent en France sous le Consulat donc quelques- uns de ces châes qui sont ornés de motifs de ce qu’on appelle de beeille de palme c’est ce que vous avez ces grandes figures avec un crochet

Retourné en haut qui sont inspirés en fait de la figure du du cprè et donc ces premiers chat Cachmir commence à être à la mode sous le Consulat euh et certains fabricants français notamment les fabricants de de gaz se lancent dans la fabrication de Châ qui volent équivalent sauf qu’on travaille

Plutôt avec de la laine et le Cachemire est une laine cert mais une laine bien spécifique puisque c’est une laine qui est fait avec le duvet de la chèvre tibétaines et donc c’est ces chèvres tibétaines qu’on trouve sur les contreforts d’halaya ce buvet tombe au printemps il est ramassé il est tissé et

Enfin filé d’abord tissé ensuite et Tiss principalement au Cachmir jusque dans les années 1815 1820 et ensuite les tissages se font plutôt au pjab à la suite de de conflits locaux une partie des artisans de cachmire ont émigré au pjab dans ces annéesl donc on commence à fabriquer sous

L’empire des chales au laine puis on commence à importer la laine elle-même Cachmir et on l’a fait filer en en France et donc à partir des années 1800 on dispose de laine cachemir qu’on mélange à de la soie c’estàd que la chaîne souvent d’un Châ sera en soie

Voire en coton et les trames qui Orte la couleur et le motif les trames vont être en laine de de cachemir alors la mode basson plein sous sous l’Empire si vous regardez quelques tableau de d’avine de Gérard quelques portraits on voit souvent les femmes porter fameux chat cachemir euh les producteurs français derrière

Terno terno qui est un grand fabricant de Tiss se lance vraiment dans la compétition avec le chatindien le chatindien reste cher he parce que il vient de loin parce que c’est une laine très rare qu’il est exporté en plus on est à partir de 1806 en plein blocus

Continental donc tout ce qui transite par les navir anglais n’a pas le droit d’arriver en Europe bon il reste encore la boî de terre par tout le tout le Caucase la Russie et puis les pays d’Europe mais voilà le Châ original a des difficultés à arriver il est très

Cher donc les producteurs français se lancent dans la compétition il fabrique avec de la vraie la cachmire mais sur les motifs qui vont les orner tout le monde n’est pas d’accord et notamment tern qui demande en 1811 à l’empereur qu’on lui pour aider au développement finalement de ce Châ français qu’on

Qu’on l’aide donc l’empereur lui fait une commande de 12 Châ qui veut offrir à son épouse et aux femmes de sa cour et terna s’adresse à Isabelle peintre officielle de l’Empire et Isabelle donne un motif qui est très très beau alors qui reprend un petit peu la forme de la

PAL légèrement sinusoid enfin surelle ligne serpentine mais au lieu de l’occuper par des ornements venant de l’Inde il occupe cette palme par des fleurs naturellesil et C bref donc voyez qu’il y a une sorte de de concurrence entre l’ornement de l’Inde et l’ornement euh occidental avec des

Fleurs et en 1814 au moment de la chute de l’Empire Louis XI va renforcer des droits de douane et mettre un embargo complet sur l’importation des châes originaux pour protéger en fait les fabricant français qui s’était développé depuis les années 1806 1810 et cet embargo va jusqu’en 1836 qu’il soit levé

Partiellement avec des droits qui resteront quand même très très élevés donc le Châ d’origine de l’Inde va continuer d’arriver par la contrebande et régulièrement il y a des marchands qui en affiche à Paris alors la douane va pas jusqu’à visiter les magasins des marchands mais en revanche il lui arrive

D’arrêter des des voyageurs jusqu’à la l’arrivée des diligences à Paris il y a verification et les saisies qui sont faites bien donc euh à partir des années 1815 donc les fabriquant français sont capables de produire du cachemir qu’on appelle du cachemir français avec la vraie l de

Cachemir et avec des motifs qui sont imités de ce l’Inde et ce que vous avez là c’est un Châ des années 1830 qui imite donc les produits de l’Inde avec ces fameux bot en 1834 il y a une sorte de révolution dans le Châ avec a un dessinateur qui s’appelle la mé couire

Qui s’est jusque-l beaucoup inspiré de l’Inde mais qui euh pense qu’on peut aussi s’inspirer de la Perse et qui produit ce Châ qu’il appppelle hisparent il a signé également signé à plusieurs reprises en en perant et ce Châ donc il pararant c’est un Châ qui a été fabriqué

Pour faire de la publicité à la maison qu’il aa fabriqué à la maison Goset on dirait aujourd’hui que c’est un châle qui sert à faire le buz parce que c’est un Châ qui est hors de prix euh c’est ce qu’on appelle un chalow car c’estàdire que le dessinateur met des coup d’air n

Dessiné qu’un quart mais qu’après grâce au métier jacard on a pu inverser la le métier sur une moitié et ensuite l’inverser sur l’autre moitié donc les qu cararts sont reproduit donc il a fallu monter sur métier jacard 100000 cartons pour arriver à tisser ce Châ et s c’était un record à l’époque donc

Évidemment le chat a fait parler de lui à la fois pour ses motifs qui était complètement différent de ce qui se faisait il y plus du tout le motif de l’Inde mais l’inspiration c’est la Perse et l’architecture persale et à la fois pour des raisons techniques parce queon

A tissé avec des laine très très F et donc il a fallu multiplier les coups de TR donc chaque fois vous avez un coup de TR vous avez un carton de un carton jacard voilà donc pr technique et après bien ce Châ va servir va inspirer d’autres dessinateurs d’autres

Fabricants voilà en gros ce qu’on trouve dans les années 1830 1840 soit le châle complètement indien avec sa palme et soit un châle qu’on appelle alors ils ont appelé ça le les Châ Renaissance qui n’avait rien à voir avec la Renaissance française ou italienne et donc dans les années

1840 apparaissent un autre type de Châ dont on connaît trois ou quatre exemplaires dans des collections privé alors je vous en montre un ici qui se trouvait à la ville arosem la ville arosem c’est c’est un c’est un collectionneur et marchand d’art qui se trouve à Toulon et qui a un très beau

Site il organise régulièrement des bourses au textiles ancien et c’est lui qui a vendu ce Châ il y a quelques années euh voilà un agrandissement des motif de fond vous voyez ces petites feuilles euh très très échancré qu’on retrouverait finalement dans dans les flores gothiques donc uneinpiration néogothique

Est très claire je vous montre ici un un autre document qui est ce qu’on appelle un vernis alors un vernis c’est un dessin qui est fait sur papier calque sur lequel le dessinateur reporte d’un côté le le trait juste le trait noir donc ça c’est au revers et à la vert il

Met les couleurs principales et c’est des dessinss qui sont fabriqués en général à l’atelier pour essayer de juger juger desffit final des décoratif du du Châ et ces châes c’estes vernis donc sont sur un cal qui est transparent alors aujourd’hui les cal ont JIS ce qui explique voilà cette couleur un petit

Peu orangée qui est dominante sur sur ce papier donc il y a une collection de vernis enfin il ais deux collections publiques où il y a beaucoup de vernis il y en a un une collection au musée de Retournac au musée de Retournac çausé des des dentelles mécaniques mais il se

Trouve que dans un fond bah archive qu’ils ont acheté il y avait acheté pardon il y avait tout un lot de vernis dont la provenance est finalement assez mal assurée et puis il y a tout un fond au Musée du Vieux Nim alors là l’origine du fond est plus connue puisque il y

Avait à nî à partir des années 1840 une école de tissage et que c’est le directeur et dessinateur principal de cette école de tissage qui a réuni une collection de documents pour servir à l’enseignement et à la fin du 19e siècle il un descendant bossen qui lui a donné

Tout un lot de de Châ de pardon de Châ de vernis et alors ce que vous pouvez voir ici c’est que le motif que vous avez sur ce Châ on le retrouve ici sur euh ce dessin et je vous montre une autre image c’est toujours un de ces vernis là on

Voit bien la bordure qui jaunis he et c’est le motif pour l’angle et vous pouvez regarder le la bordure qui est en bas à droite sur le dessin vous la retrouver en bas à gauche c’est vraiment le le dessin le vernis qui qui a qui a

Servi à la fabrication de de ce Châ donc ce Châ qui est un Châ très riche he plus de H couleurs de trame le marchand n’a pas donné le nombrebre de de fil de chaîn on imagine que c’est un nombre qui doit voisiner au moins les 30 files de

Chaînne au centimètre donc ce Châ très riche et bien on peut proposer d’hypothèse qu’il a été fabriqué par boss puisque les dessins de Châ de nî proviennent pour une grand part de gosel ce qui nous donne l’origine de ce chal Paris gosel et on sait également que am des coup d’air

Était le destinateur principal de la maison gosel notamment pour tout ce qui concernait les chales nouveautés les chal nouveautés c’est-à-dire les produits nouveaux produits fallait faire de l’invention décorative donc vraisemblablement ce Châ peut être attribué à la fois à la maison gosaine et à la fois au dessinateur ave des coup

J’ai j’ai rien dit de la datation de de ce Châ mais voilà la bordure vous voyez les franges harlequiné avec de couleur comme ça ça permet de dater le Châ des années 1840 bon je me base ici sur les travaux de listros qui a étudié tout le Châ

Français au 19e siècle et qui a construit tout un un répertoire de forme qui permett de dater au mieux les les pièces alors voilà pour ce Châ il y en a deux ou trois autres à peu près dans le même esprit avec parfois des ver vernis

Qui sont très proches je vais pas vous les montrer tous mais voilà je voulais terminer sur cette pièce qui est la plus intéressante à mes yeux qui est un Châ également néogothique dont il existe deux exemplaires dans la collection de ZAR h c’est un chat carré 1,92 sur

1,92 ici vous voyez pas les Franches je les ai volontairement enlevé parce que c’est un Châ qui a une histoire et on lui a rajouté des bordure qui est sont des broderies indiennes du la fin 19e en supprimant les Franches d’origine donc je vous montre pas les bordures en

Revanche je voulais vous montrer les détails donc ce que vous voyez au centre ici et peut-être que si je l’agrandis vous le verrez un petit peu mieux voilà c’est que la structure même du décor c’est une rose gothique une rose rayonnante à 24 24 pétales chaque pétale est en

Terminé par un médaillon et donc cette structure clairement c’est la structure d’une rose d’une église goique alors c’est un Châ très riche là on compter les files 34 fil au CM donc ça veut dire que les fils sont très fins moins vous avez de fil au CM car plus ils sont ép

Et quand vous avez des fils de Cha très épais vous pouvez pas multiplier les trames donc ça conditionne aussi le nombre de trames euh là il est tramé à H couleurs couleurs on est dans un châle normal c’est autour de 5 si couleurs c’est déjà beaucoup plus bon il y a des

Châles très riches avec des fils encore très fa qui peuvent monter jusqu’à 12 couleurs mais on est déjà qu même ici dans un un haut de gamme et queles sont al je me suis posé la question finalement queles sont les modèles de cette rose gothique est-ce que est-ce que le dessinateur est allé

Voir Notre Dame de Paris oui c’est un desinateur parisien alors notre de Paris on a pas le même nombre de de pétales il y en a beaucoup moins il y en a que 12 donc c’est évidemment pas notre hâme de Paris qui l’a si ce n’est le motif

Lui-même pour trouver des roses à 24 pétales faut aller je crois ang pour une rose 12e 13e et au mais pour une une rose qui est beaucoup plus beaucoup plus tal ceci dit euh si notre dessinateur n pas capable de descendre jusqu’ de l’ESP pour s’inspirer de la cathédrale il y

Avait aussi des ouvrages qui étaient qui avaient été publiés notamment on a l’ouvrage des B DEC sur notre de Paris qui é publié en 1841 euh et puis on a d’autres d’autres ouvrages archéologiques alors je vous ai fait euh voilà un relevé donc des des motifs circulaires donc c’est médaillons qui or

Les extrémités des pétales donc au quatre axes quatre dessins du type celui que vous avez en haut qui alterne avec celui que vous avez en bas à droite qu’on retrouve trois fois dans chaque quart de du rose donc 12 fois au total et le dernier qu’on retrouve à H reprises alors

Quelles sont les sources d’inspiration possible pour ces motif de de Flore gothique j’en ai listé plusieurs déjà il faut se rappeler que amcouer est un dessinateur qui est né en 1800 et qui était un dignateur très précoce a connu le musée de noir le musée des Monuments français avant de sa

Ferure en 1814 ensuite on sait qu’il était un lecteur à la Bibliothèque royale conservé les trace de son inscription donc c’est quelqu’un qui allait voir les manuscrits on a des traces de ces visites dans les manuscrits perant on a quelques dessins conservés mais il a très bien fait voir

Aussi des manuscrits gotiques après il y avait des pièces d’orferie dans certaines collections notamment la collection du S des piècesferieousine on a également les ouvrages de Nicolas Xavier vem notamment les monuments français pour servir à l’oire des arts don ça été publié Postume en 1839 et je vous ai mis ici trois images

Tiv du premier volume il y avait également les ouvrages de pjin l’architecte anglais qui pour ceux qui étaient paru avant 1840 il y en a quand même tris ou quatre d’autres qui sont paru postérieurement enfin bref pour qui voulait s’inspiré de la flore gotique il y avait largement les moyens pour un

Dessinateur de se tenir informé mais voilà je considère que l’originalité de ce châle qui à la fois se trouve dans dans sa structure c’est la la seule fois que je l’ai rencontré enfin la seule fois il y a deux chats dans la collectionan qui ont exactement la même structure et qui sont

De la même époque mais à la fois dans sa structure et dans son ornement c’est une originalité et c’est aussi pour ça que je l’ attribué avec des coups d’air don avec des coups d’air c’est un dessinateur dont il faudra qu’on reparle à jour parce que c’est doute un des un

Des meilleurs de son époque encore assez peu connu mais qui a travaillé pour énormément de technique de Châ le tissu imprimé euh le le tapis la tapisserie et cetera voilà et donc j’achève ce parcours assez rapide je vous l’accorde euh sur donc ce magnifique Châ alors euh propriétaire avait dit qu’il viendrait peut-être

Qu’il amènerait le chat mais malheureusement voilà il a des gardes d’enfant et il n’a pas pu amener l’original mais je vous laisse la l’image je vous remercie

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