Cette table ronde a été organisées dans le cadre des cours de processus de conception du DE 5 de l’ENSA Paris-Val de Seine le 30 novembre 2023. Coordination Marie Gabreau.

    Les sujets abordés convoquent des réflexions que mènent tous les enseignants et étudiants de ce domaine d’étude : que ce soit l’enjeu du partage de l’eau dans l’aménagement du territoire, la mutation des zones pavillonnaires grâce à certains types architecturaux ou encore la recherche d’un nouveau régionalisme critique comme posture théorique de la part de certains architectes.

    A propos du projet pédagogique : c’est sur la base de certaines lectures et analyses de certains projets que les étudiants de S7 ont construit et orchestré le contenu et la parole qui se déroule au cours de cette table ronde.

    • L’EAU : QUELLES POSTURES DE PROJET ADOPTER POUR PARTAGER CE BIEN COMMUN ?
    – Christophe Delmar (Paysagiste, Enseignant à ENSA Marnes)
    – Thimothée Turquin (Urbaniste-géographe)
    – Philippe Simon (Architecte, Professeur, ENSAPVS)

    • TERRITOIRES EN MUTATION : AVEC QUELS TYPES ARCHITECTURAUX PENSER L’ÉVOLUTION DES ZONES PAVILLONNAIRES ?
    – Jean-Louis Violeau (Sociologue, Professeur SHS, ENSA Nantes)
    – Sabri Bendimerad (Architecte, Professeur, ENSAPVS)
    – Jean-Marc Bichat (Architecte-urbaniste, Maître de conférence, ENSAPVS)

    • ARCHITECTURE ET TERRITOIRE : VERS UN NOUVEAU RÉGIONALISME CRITIQUE ?
    – Claude Valentin (Architecte, Maître de conférence, ENSA Nancy)
    – Bruno Tonfoni (Architecte, Maître de conférence, ENSAPVS)
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    L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Val de Seine est un établissement public à caractère administratif sous la co-tutelle du ministère de la Culture et de la Communication et du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Elle est située à Paris, 3 quai Panhard et Levassor, 13ème arrondissement.

    [Musique] bonjour à tous et à toutes merci d’être présent à cette table ronde organisé dans le cadre des cours de processus de conception du de5 territoire de l’architecture de l’ENSA parisvdesenne les sujets abordés ce matin convoquent des tas d’enjeux des tas de réflexions que les enseignants et les étudiants de ce domaine d’étude

    Abord tout au long de l’année et du Master et ils sont assez diverses que ce soit l’enjeu du partage de l’eau dans l’aménagement du territoire la mutation des zones pavillonnaires grâce à certains types architecturaux encore la recherche d’un nouveau régionalisme critique comme posture théorique de la part de certains architectes et pour

    Être plus précis sur le projet pédagogique c’est sur la base de certaines lectures et de certaines analyses de projets que on a avec les étudiants de S7 montter organiser orchestrer la parole qui va se dérouler ce matin euh donc on commence avec le premier sujet de discussion qui est le partage

    De l’eau alors avec l’eau de pluie et l’eau de mer il est question de risque d’inondation risque de submersion avec les eaux d’exor et les eaux usées il les risque de pollution avec l’eau potable il est question de sérieux conflit d’usage à venir du fait de sa raréfaction et pourtant au regard de

    Plusieurs projets à travers l’histoire humaine on on constate qu’il existe des façons vertueuses d’aménager le sol et plus largement le territoire en donnant à l’eau un rôle essentiel un rôle dans dans le processus de conception des projets citons par exemple les accue du cromin du 4e et 1er siècle avant

    Jésus-Christ les marais Salan pourquoi pas de Noirmoutier par les boises bénédictin ou ou plus récemment par George Descombe la renaturation de l’air à Genève et en préparant cette table ronde on s’est posé la question de savoir si on on traitait des la question du risque ou si on traitait de d’une eau en

    Particulier or on s’est justement dit que parler de de l’eau c’était d’en exclure aucune parce qu’à un moment donné du grand cycle de l’eau elles se rejoignent toutes elles se confondent et elles s’entremêent dès lors on s’est plutôt attardé ou attelé à identifier des postures des postures théoriques qui marquent des projets et

    C’est comme ça qu’on va qu’on va aborder cette première discussion alors pour pour en discuter ce matin avec nous on a le plaisir d’accueillir Christophe Delmar vous êtes paysagiste urbaniste et enseignant vous avez enseigné dans diverses écoles et notamment Paris Mar laavallée dans le des DSA urbanisme

    Voilà vous êtes aussi au côté d’Iv lion architecte de la ville de Ren depuis 2013 d’accord ça voilà paysagiste conseil de la V et votre pratique croise plusieurs domaines du projet urbain du projet de parc et jardin mais également des ouvrages d’art euh il y a aussi Timothé

    Turquin euh vous êtes titulaire d’un master en aménagement et urbanisme à l’Université Paris Sorbonne euh et également un master cycle urbanisme à l’Institut des études politiques de Paris après avoir travaillé 10 ans vous me corrigez quasiment quasiment quasiment 10 an pour l’agence Alphaville vous fondez votre propre agence en association avec Vivien

    Garriier qui s’appelle belveder je vois qu’on modifie le son et cette agence elle est reconnu pour son approche qui consiste à à définir le contenu des projets en tenant compte du contexte territorial et du potentiel des sites et de l’urgence écologique et sociale euh sur ces gen jeux vous avez notamment

    Écrit un texte qui s’appelle qui s’intitule Le Grand bout de la lorniette et sur laquelle on va revenir parce qu’on s’est beaucoup appuyé dessus lors de ces de mois de préparation pour la table R et puis enfin Philippe Simon vous êtes architecte enseignant chercheur dans plusieurs a et et mettre

    En œuvre de nombreux projets architecturaux et urbains avec une attention particulière au problématiqu patrimonial on précisé les étudiants et auteur de nombreux ouvrages sur le logement et et le l’histoire de la ville alors on va on va commencer la discussion par un témoignage parce qu’on on a identifié

    Une première posture qui serait celle du moindre impact on va commencer par le témoignage de Zoé caparois Victor tu a passé le micro qui va un peu nous décrire ce qu’elle a vécu en tant qu’ancienne habitante de Nant sur les berges de pirmille du quartier de pirmille

    Euh pardon donc c’est sur les rives opposé à l’île de Nantes au niveau de la confluence de la Sèvre et de la Loire que se trouvent les berges de pirmill donc c’est sous la volonté de la Ville pour appuyer son titre de Capitale verte obtenu en 2013 que les interventions urbaines sont

    Tournées autour de la préservation de la nature et des espaces verts cette conservation permet de réguler donc l’impact de la montée des eaux sur les espaces pass construit actuel on observe une réelle relation entre le niveau de la Loire et celle des sols de la ville donc ces zones végétalisées permettent

    De connecter le paysage urbain à l’eau par des descentes naturelles les habitations ne sont que très rarement en proximité avec la Loire mais lors de fortes marées des débordements de la rivière permettent alors de produire de grandes étendues d’eau qui s’arrêtent au bord des routes situées au pied des

    Bâtiments merci Zoé et donc on s’est intéressé à ce ce projet d’aménagement mené par l’agence obras parce que il semblait pour nous illustrer cette première posture quell sont s’est intéressé qui serait celle de du moindre impact de de toucher au minimum les les les les lieux et le site

    Et on a retrouvé cette posture là dans dans un de vos projets Christophe Delmar à Saint-Jacques de l landande on voilà on voit le le plan mass euh et tu peux ouais euh et c’est le parc écologique de Saint-Jacques de laalande est-ce que dans ce projet

    Euh est-ce que vous avez eu en tête cette posture on a l’impression que le le l’homme il est toléré et que il a il y a des aménagement qui qui qui juste l’invite tout simplement estce que aussi cette cette cette posture vous a amené à à proposer un un rapport qui serait pas

    Seulement contemplatif pas seulement consommateur de paysage alors bon c’est je crois qu’on a pas beaucoup de temps donc c’est compliqué c’est c’est un projet en fait qui date enfin qui date pas en fait qui qui a mis juste 35 ans de travail qui est un peu particulier

    Puisque en fait il y a un rapport aujourd’hui au métropole qui est qui est très différent C au villees puisque c’est 90 % de vide maintenant les métropoles donc en fait il y a toute une stratégie avec une déprise une question de la déprise agricole et donc du rachat des terrain par les

    Métropoles qui repose la question de qu’est-ce qu’on fait ce territoire là donc il y a plusieurs plusieurs problèmes et puis il y a aussi une question de changement de regard puisque en fait c’est un parc qui est dans la métropole de Renn il y a quelques logements autour

    Quand même on a quand même construit 4000 je crois au 3500 au moins pour ce qui nous concerne et donc il y avait un truc assez ambivalent c’estàd que bon il y a une concertation pendant un an et cetera des conférences aussi pour qu’est-ce que c’est qu’un parc et cetera et puis les

    Gens en fait c’est le parc on l’a fait en dernier hein et donc ce parc finalement il y avait une question de regard par rapport à ça puisque c’était un fragment de campagne de bocage et ce fragment de Bage les gens vivaient d’un côté de la route et de

    L’autre côté bah c’était on il savaiit pas ce que c’était quoi et donc on a pendant un an on a invité des écologues des historiens des paysagistes éventuellement enfin nous quoi et on s’est invité et du coup en fait tout on a fait des promenades [Musique]

    Pseudourbaine je sais pas trop ce que ça veut dire et donc du coup pour en fait changer ce regard c’est y a un moment finalement pour eux c’était pas un par quoi voilà et donc quel nouveau rapport on peut mettre en place par rapport à ça donc du

    Coup la deuxème posture après tout ce travail là ça été dire ah mais en fait au début c’était rien et après c’était tout donc après il a fallu expliquer que finalement les milieux naturels c’est le coup d’Astérix quoi quand vous avez 10 sangliers et deux Gaulois ça marche mais quand vous avez

    40000 gaulois et plus de sangliers ça marche pas c’est tout le problème des grandes forêts urbaines voilà depuis le le plan d’extension de la ville le Grand Paris de 1930 le seul grand projet du Grand Paris de 1930 de Prost euh voilà donc ça c’est du coup il a fallu voilà

    Et donc du coup en fait c’est un travail qui met en place un certain nombre de petites choses en fait qui montre ça VO alors en même temps c’est une excroquerie intellectuelle en réalité parce que la petite chose qui montre ça la photo que vous avez là en fait ça c’est le projet

    C’est un bout du projet ça ça n’existait pas vous comprenez donc ce qui existait c’est les grands ares là parce que effectivement là il en plus c’est l’hiver mais à gauche vous avez des êtres des des êtres des chaînes je suis pas réveillé moi des chaînes vous voyez

    Danst le la branche elle fait juste 25 m de porte à fau Z par Borel à côté il est pas bon hein euh voyez et donc du coup ça s’est appuyé donc on a dit par exemple on va faire on va prendre un champ une prairie et le projet

    D’ailleurs il on a crit des textes si vous allez sur le parc il y a nombre de textes il y a des citations de gilcléban bien sûr de tout ça de Christophe Delmar forcément et qui explique une sorte de en fait c’est pas vrai il y a pas de recette mais une

    Sorte de recette qui est de dire comment on ferait par exemple cette grande roselière alors c’est devenu une réserve ornitologique voilà le bureau d’étude par exemple il a fait un haricot évidemment je lui a dis vous vous occupez pas de ça c’est vous me donnez

    Le volume de l’eau et on on fera le truc et donc du coup on a par exemple ça ça traite avantouver derrière vous avez un bassin qui fait 127 m de long ch long sur l ça voit suré Rosière c’est la partie verte pris la parcelle

    Mo moi je nous on est assez faignant dans cette agence on travaille pas beaucoup joue beaucoup au golf on a pris la parcelle tac tac et c’est le projet et voyez ça c’est le rang de chaîne VO sur la photo et ça c’est le bassin voilà et donc du coup en

    Fait c’est à la fois rien et en même temps c’est à la fois l’idée de la mémoire et de la transformation de ce paysageo voilà parce que par exemple la route qu’on voit pas iciz c qu’on on a modestement démonté converti en skate park cette

    Route là elle date des années 70 donc le paysage change plus vite que le cœur des mortels hein donc voilà et c’est un projet hyper spécial parce que en fait c’est donc il avit démarré y a quoi j’avais vutreage quasiment hein euh sauf que en fait on était les seuls à faire

    Ça voilà donc on a mis en place ça dans un petit ruisseau hein puisque tout ça c’est la vallée le lit major de la Villain ici il y a un ruisseau qui s’appelle le blowne donc qui était busé tout ça on a fait les mes d’ouvrage sont vachement sympas parce que si vous

    Voulez là on a fait un pont il fait 50 m de long le pont 40 m de large voyez en fait ce pontl n’existait pas et le maître d’ouvrage a payé cet ouvrage à l’époque simplement parce qu’on lui a dit que c’était vachement important et que c’était une manière de révéler ce

    Ruissau moyenant quoi 30 ans après 25 ans après ce petit parc de de rien du tout là hein donc a servi de base aujourd’hui pour tout le développement de la métropole de Ren donc il y a un truc qui a un grand plan qui s’appelle Renn 2030 géomorphologie voilà donc c’est

    Inscrit sur le le grand plan de développement du territoire c’est pour ça que reine réouvre à la Villain en centrreeville c’est pour ça que l’agence terre font un truc qui s’appelle vill naval voilà donc en fait tout ça pour dire qu’en fait c’est pas la méthode qu’on apprend à l’école en général vous

    Voyez c’est pas du tout comme ça que ça se passe dans la vraie vie on passe on commence par le petit vous voyez et 30 ans après on fait hamstad enfin on va essayer de le faire alors vous nous donnez la transition toute faite puisque je crois qu’il y a une question ouais

    Allez-y jeanl en tant qu’usager al ça c’est la route qui permet d’entrer à Ren par le sud c’est un des accès sud-ouest majeur et donc en effet il y a ce vagon et là il y a toute l’extension de Saint-Jacques ouais et là est-ce que c’était avant que tu viens de tromper c’était

    Juste à peine avant oui parce que là il y a un petit bou de 1 voà voilà et après ils ont révisé leur politique ils sont intervenus et ils ont fait voilà estce que c’est inéressant c’est dans la ville alors oui M ur oui peut-être on peut passer

    Justement le micro à Philippe Simon ou plutôt à cgel qui avait une question à Philippe Simon sur justement les méthodes qu’on a à l’école enfin plutôt ce qu’on fait à l’école sur ces sujets euh oui dans le cadre du studio de projet que vous enseignez ici même à

    L’ENSA Paris valalde scène parmi les travaux d’étudiants qui euh abordent des situations similaires distingue-t-on diff diverses postures ou différentes façons d’aborder cette problématique de l’eau oui mais je vais revenir sur le le le le projet de Christophe que je connais bien et que j’apprécie énormément parce que

    Tu as parlé du parc mais il y a tout un système justement de récupération des eaux pluviales dans la ville avec un traitement justement d’éléments paysagers qui est assez fantastique des système de nous végétal des nous minérales donc il y y a c’est toute une pensée globale toi tu tu minimises un

    Peu ton rôle parce que le parc effet un peu l’apothéose mais d’ toutun système très très cohérent qui donne une structure et une identité paysagère à l’ensemble de la commune donc non mais en fait la question en fait l’idée c’est de de dire en partant du sol et finalement en retrouvant des

    Fondamentaux qui sont plutôt à l’échelle territorial c’est on a fait un truc qui existe plus maintenant ça s’appelle un un po c’est avant les plu c’est quand vous étiez pas né OK et en fait l’idée c’était de dire finalement on pourrait faire developpement de cette commune en fonction du positionnement topographique des lieux

    Euh et des bassins Verant mais ça c’est une vieille idée hein c’est élsée reclu déjà qui disait qu’il fallait raisonner finalement je viens d’apprendre ça que j’ai rien inventé du tout dans cette histoire fait que reprendre les choses et et donc du coup en partant de ça en

    Fait et on peut l’appliquer sur les constructions sur les espaces publics et y compris sur des toutes petites choses c’est-à-dire que ce qu’on essaie de montrer à Rennes je sais pas si on va y arriver y compris dans les permis de construire c’est que on pourrait trouver

    Un rapport à l’architecture qui a avoir à ça c’est-à-dire que même sur un des petits projets quoi même sur un permis de construire voilà alors tout est pas parfait l’architecture est pas c’est pas louisc à tous les virages euh mais euh voilà mais c’est ça l’idée quoi et

    C’est pour ça que les élus de Rennes quand ils m’ont dit mais monsieur Delmar comment on va faire tout ça je leur ai dit mais c’est pas un problème on est déjà en train de le faire voilà et on le fait au travers de ces projets alors Saint-Jacques c’est un peu spécial parce

    Que je sortais de l’école et personne faisait vraiment ça parce que maintenant c’est c’est banale c’est même vulgaire presque de faire ce travail mais à l’époque c’était pas du tout ça et la première réunion que j’ai eu avec le bureau d’études qui était le le grand bureau d’étude à l’époque de la

    Reconstruction de reine après guerre la seconde guerre je parle pas pas la garde 70 quand même faut pas exagérer euh m’a dit nonon ça c’est pas possible quoi c’est pas possible faut faire des tuyaux partout faut parce qu’on sait pas remonter les autres sous-sol al évidemment nous comme on était un peu

    Des lapros qui sortiront de l’école euh on va le faire mais on va le faire un petit peu pas complètement machin et puis petit à petit ça a glissé parce que la pro c’est un peu endurci euh et plus ça allait plus il qui s’endurcissait plus la confiance de l’urbanisme et des élus

    Montaient donc en gros je faisais ce que je voulais c’était moi le patron donc du coup petit à petit ça a muté ce qui fait que Saint-Jacques c’est pas un projet totalement complet voilà mais c’est un projet qui s’est fait dans un moment où finalement quasiment personne Alexandre chezov pardon un peu

    La Z des r bruillère avec y Lyon à l’époque c’était la seule opération à l’époque qui travaillait sur cette chose là quand on a fait ça voyez et pour vous dire le Saint-Jacques le ce projet là la loi sur l’eau n’existait pas il y avait pas de dossier loi sur

    L’eau il y avait pas de loi sur l’eau donc quand on a fait ça c’était pas un problème réglementaire c’était une position quoi et donc les on a régularisé en retard 35 ans après parce qu’entreetemps la loi sur l’eau éta arrivée donc les mecs des services de l’État on dit en fait vous

    Avez trop fait quoi voilà parce que en fait voilà et donc je sais pas mais ils disent dans certains couloirs que ça fait partie d’un des projets qui on fait partie voilà qui ont aidé à mettre en place la loi sur l’eau alors on va y

    Revenir à la lo sur l’eau je sais pas Philipp tu voulais dire un mot sur les travaux d’étudiants ou non oui mais non mais c’est est que c’est dans les travaux d’étudiants dans les préoccupations même de nous enseignants ces sujets sur l’eau des choses que Christophe VI vient

    D’évoquer n’existait pas il y a 10 ou 15 ans et quand le sujet de l’eau est apparu dans les écoles c’est souvent l’eau en tant que risque l’eau par rapport à tout ce qui était inondation et donc c’est la première des premiers travaux que j’ai vu c’était vraiment

    Comment on doit d’abord gérer un bâtiment quand l’eau monte puis après comment on essaie d’anticiper et peut-être d’éviter que l’eau monte donc c’est là et puis à matin de depuis quelques temps euh entre autres je m’ appris grâce au au paysagiste et entre autres a on la chance de côtoyer

    Christophe à Saint-Jacques et puis d’autres paysagistes par ailleurs en effet j’ai appris ce travail sur le sol la manière dont l’eau va peut structurer un paysage et la façon dont on va poser des bâtiments par rapport à un sol c’est on pourrait dire que les architectes ont tendance à des fois en

    Effet à poser un bâtiment sur le sol alors que le travail des paysagist c’est plutôt un travail qui monte du sol et et donc quand on commence à à comprendre ce genre de chose l’analyser puis le vivre ça permet de de de penser le le le territoire différemment ça permet de

    Penser la manière d’implanter un bâtiment différemment et donc ça permet en effet de quand on travaille avec vous de de vous donner des pistes et des directions sur la façon dont on peut penser le sol et donc le rapport à l’eau et fait on a eu quelques travaux de de

    De PFE et autres dans lequel la question de l’eau la question de comment renaturer des rivières comment retrouver euh le de la qualité d’un sol qui a tendance à à être effacé par la ville il y a T ces thèmes là qui sont V contemporains présent dans la presse

    Hein qui font partie de vos votre génération on peut dire euh moyen en quoi on a défendu quand on a créé le DSA de d’urbanisme avec Yv lion on a défendu une position cette position c’était de dire finalement en partant de cette histoire là en fait on pourrait imaginer qu’on

    Renouvelle la question et qu’on ouvre à nouveau la question de l’architecture et son rapport au reste VO c’était ça le Paris du je sais pas si on a uvré pendant 15 ans ou 20 ans là-dessus mais c’était ça l’idée c’est-à-dire que c’est pour ça que j’ai parler des permis de

    Construire et la manière de construire à Renn l’idée c’était de dire voilà c’est aussi une manière de réinterroger en fait la pratique architecturale et de la rendre plus intéressante c’est pas juste de interroger parce que voilà par on pensait qu’elle était arrivée dans un moment un peu de

    Stérilité c’est TR bien on va aborder un deuxième projet de de vous Christophe c’est celui de betier chînet en fait on on s’y est intéressé parce qu’on comme on cherchait des postures là c’était comme on habite la zone humide quand on a la zone inondable mais dans une ville un peu plus

    Constituée où où où il y a plus que la nappe qui serait comme seule source de d’eau et de rafraîchissement enfin on s’est on s’est intéressé à une deuxème posture qu’ qu’on a associé à une une citation de Gill Clément qu’il qu’il a produite dans jardin en mouvement donc

    Ça fait quand même assez longtemps maintenant qui dit qui disait ça serait la posture du jardinier et Gill Clément définissait le jardinier comme celui qui n’est ni totalement passif face à son jardin puisqu’il ne fait pas que le regarder pousser il le travaille ni totalement maître et process sur dirigeant toutes les dynamiques

    Végétales ce serait une dialectique entre l’écoute et la décision et et ça ça résumait pour nous ce qu’on ce qu’on a vu dans votre projet de betier chînet à à Nantes dans la périphérie de Nantes euh euh où là il nous a semblé que vous affirmiez cette posture du jardinier qui

    Est proche de celle de la permaculture aussi qui qui fait avec zéro tuyau vous en avez déjà parlé euh qui qui qui travaille le sol avec un un gros gros travail de nivellement avec des des des nous des fossé des marais des canaux des bassins mais du coup l’élément de l’eau

    Il se transforme en ressources pour améliorer le cadre de vie de l’homme mais il lui impose aussi un grand devoir d’entretien et là on avait une question c’est comment vous avez travaillé avec les services de M métropole aménagement comment vous avez travailler avec les hydrologues en fait toutes ces relations

    De travail qui s’insturent quand vous faites un c’est un projet alors non c’est pas une autre histoire d’ailleurs c’est la la suite alors les c’est un peu particulier parce que en fait déjà ce plan là il je pense qu’il vient pas de chez nous c’est un plan

    De de chez Jean-Pierre pranlass il il est pas très beau je trouve il est un peu bizarre voilà enfin bon tous les cas non mais je dis ça pour rigoler parce que il m’entend pas Jean-Pierre mais c’est pas grave je pourrais lui dire d’ailleurs en face pas

    De problème non non en fait le truc c’est que voilà ce qui est très important c’est que là en fait il y a un moment en fait on a réouvert ce ruisseau qui était disparu voilà et donc en réouvrant ce ruisseau qui est pas ça le ruissau en réouvrant le

    Ruissau en fait tout d’un coup ça a réactivé euh en fait toutes les continuités qu’on comprenait plus et ça allit et ça réactiv et ça a mis aussi d’une certaine manière ce qui avait en fait été sectionné coupé pour cette merveilleuse partie du second maltier du

    20e siècle mais ça c’est pas un problème c’est normal que les choses changent et bougent sinon il y aurait pas de paysage et donc du coup du coup ça repositionne le statut des rues ou des routes ou des chemins Julien GRAC passait par là quand il était prof

    À Nant puisqueil y a le château derrière et du coup ça réactive aussi ça permet de comprendre la question du découpage la cadastration ça permet de comprendre la question des des anciens usage où sont les murs comment construit et cetera et donc ça permet de prolonger cette histoire là après les alors voilà

    Et donc ça ça met finalement ça réorganise d’une certaine manière l’architecture aussi quoi hein son rapport à ça quoi voilà ça c’est voilà et donc du coup après par rapport à la gestion et l’entretien et les bureaux d’études alors les bureaux d’études on pe dire bureau d’études en fait les bureaux

    D’études on s’en sert nous pour comme bureau et comme étude quoi c’est-àdire ils font les calculs tu en gros on met en place la stratégie générale euh et après on se bat pour que donc on leur demande les calculs pour que ça fonctionne hein et on se bat

    Pour que il désigne pas le projet quoi voilà en gros le cas bitière par exemple il c’estz rigolo c’estàdire que que on avait commencé à faire ça alors c’était pas tout à fait comme ça a été réalisé mais il y a eu un dossier donc de

    Création de Zac qui a été déposé à la préfecture avec enquête publique et tout ça et donc les préfets parce que nous on était encore un peu la pro maintenant là c’est bon on commence à plus être tellement pas la pro du tout mais là on y était encore un petit peu

    Quand même 15 ans après prenez encore des trucs que vous voyez pas venir et donc du coup les mecs de la préfecture on dit mais on comprend pas bien c’estàd qu’on a l’impression qu’il y a un projet et de l’autre côté il y a un projet hydraulique du bureau d’étude parce que

    Les mecs ils avaient fait des trous de bombe en fait ils avaient fait des bassins de voyez de station service d’autoroute voyez donc du coup on a ouvert le dossier avec M d’ouvrage on c’est bon donc on a dégagé le bureau d’étude on lui dit maintenant toi tu

    T’occuperas de la structure de voir quoi et puis tu seras puni Binet les carottes en Alaska et euh et voilà et donc on a changé de bureau d’études et on a fini sans bureau d’études en fait parce que la la vie de ce genre de projet est longue là ça 10 ans de

    Chantier hein quand même hein pas d’études chantier voilà donc c’est long il faut être un peu endurant voilà faut tenir le choc aussi parce que des fois il y a des des paysagistes qui sont pas forcément très sympathiques quand ça va pas dans le sens du projet

    Donc du coup il faut voilà faut tenir les choses et ça veut dire aussi une très grande rigueur parce que ça veut dire que tout le nivellement des bâtiments si vous voulez tout le nivellement des sous-sols est lié à ça c’est que la petite goutte d’eau qui

    Part de l’autre côté elle va arriver au bon endroit on fait un projet avec avec le monsieur là actuellement projet très déc voilà les Romains ils envoient avec 30 cm m de pente sur 8 km ils envoient de l’eau voyz les Arabes quand vous allez au 16e siècle vous étiez pas né

    Mais moi voyez ils prennent les canaux dirigation ils mettent une brique il vous les mecs il vous envoi 200 l secondes à 8 km nous on sait plus faire ça voyez donc il a il y a tout un savoir-faire qui existe plus voilà et pour la gestion alors la gestion c’est

    Un peu spécial parce que déjà il y a pas il y a pas tellement de gestion sur btiè chaînet on peut dire qu’il y en a pas parce que les bah parce que les Collectiv c’est pas parce que c’est ils sont feignants c’est parce tout simplement ils ont moins de pognon voilà

    Et c’est et c’est pas forcément mal voyez parce que en fait la ville entièrement dessinée par je sais pas quoi par Christophe Delmar ça sera insupportable je pense euh donc du coup il y a il y a un effet voyez de en fait voilà tout ça se met en

    Place ça évolue parce que souvent il il y a plein de MTR d’ouvrage cause pas nous on a eu des mes d’ouvrage si vous voulez au bout de 20 ans qui disaent non c’est une uvre je sais pas quoi on peut pas touché et cetera c’est impossible monsieur tellmar on peut pas

    Voilà je dis attendez c’est moi qui dessiné le bras d’y toucher et et donc du coup c’est important parce que tout ça se petit à petit se met en place il y a un niveau d’appropriation et des fois effectivement il y a pas beaucoup de

    Gestion il y a une gestion minimum et ce qui est pas plus mal justement hein voilà donc ça c’est pas un vrai problème après nous on a une formation un peu bizarre c’est que moi j’ai commencé à faire quand j’étais petit j’étais jardinier il y a très très longtemps

    J’étais jardinier après j’étais faucheur dans le jardin en mouvement voilà et après j’ai fait un peu d’architecture bien se distraire un peu faire des conneries et après j’ai choisi paysage parce que je pensais que on était plus libre que comme paysagiste que comme architecte voilà j’ai choisi la liberté

    Alors on va passer une trisème peut-être peut-être que c’est le message le message va passer comme ça cet éé c’est pas alors on va enchaîner avec une troisième posture qu’on aurait identifié à travers un un projet qu’on a découvert grâce à un catalogue d’exposition je fais un peu mon Bernard

    Pivot qui est terreterrain territoire initié par la Fondation Anma et en fait dans ce dans ce catalogue on on a découvert un un projet de Christian piel urbaniste et hydrologue à Strasbourg qui nous semblait illustrer et représenter une une autre posture encore qui serait celle plus dans la maîtrise dans le

    Contrôle et on va voir à quel point parce que Marie va nous le décrire sur la base de ces illustrations de ces dessins qui paraissent un peu abscond mais il faut un peu se rentrer dedans et et on va découvrir quelque chose deinttéressant al ce projet à

    Strasbourg il consiste à agir avec une plus grande maîtrise sur le petit cycle de do c’est-à-dire sur les EAU usé li à l’activité humaine qui sont amené à être rejeté dans les fleuves une fois nettoyé le projet intitulé Au adaptation climatique et renouvellement urbain sur les quartiers prioritaires de Strasbourg

    Consiste en de nombreuses expérimentation dans les différents quartiers de la commune de chilim au nord de Strasbourg euh il y a dans ce projet l’objectif de collecter les eau de pluie des terrains privés pour en faire bénéficier les espaces publics de perméabiliser au maximum les espaces publics et de les rendre trînant prve

    Des dispositifs assez classiques en cours d’aménagement de Strasbourg euh comme dans toute la France ici et là mais ce qui a capté notre attention c’est un dispositif plus complexe et plus ambitieux et comme on voit sur l’écran il consiste à récupérer les X de vidange de la piscine municipale de chil

    Crime euh ces œosf de vidange sont filtrés par la dégantation plus réinjecté euh dans les nappes afin de remplir les nappe et de lutter contre son assèchement euh la nappe sert de stockage et lors des périodes caniculaires l’eau de la nappe est pompée au cent des résidences du quartier pour permettre euh

    L’hydratation et le fonctionnement de quelques aménagements euh comme une are de Chud au thème de l’eau et une promenade fraîche donc tous ces dispositifs garantissent un phénomène d’ilot de fraîcheur au moment de l’année où on en a le plus merci donc j’aimerais bien accueillir votre rtion par rapport à ce projet mais

    Peut-être d’abord une question à Timoté Turquin on voit à travers ce projet qu’il faut mettre autour de la table un certain nombre d’interlocuteurs à la fois la ville avec l’équipement public et la piscine un bailleur ou des copropriétis pour pour actionner cette finalité du rafraîchissement dans les

    Dans les dans les îlos urbains et puis la l de l’eau l’état puisque on touche à la nappe et tout cela transite à par rapport enfin à travers cette nappe vous qui êtes en amont des des projets très en amont en tant qu’amoo en tant que que conseil avant même qu’il y

    Ait un projet de maîtrise deur est-ce que vous observez que ce sujet ko est enfin participe d’une crisepion ou est-ce que c’est des questionnements et qui est-ce qu’il y a des des env de faire autrement par exemple ce projet alors effectivement moi pour me présenter je suis urbaniste programmiste

    Donc j’interviens plus en amont des projets que vous et que les concepteurs qui sont autour de la de la table pour définir le contenu le contenu des projets on est entre l’élu qui a une ambition je veux faire un projet ici la métropole croix j’identifie Saint-Jacques de Lalande

    Comme un potentiel de développement et d’accueil de cette croissance et puis euh la la conception il finit par des techniciens et par des concepteurs comme vous qui vont réaliser le projet donc le le l’histoire de projet raconté par Christophe tout à l’heure quelque part va dans ce sens parce qu’il était à la

    Fois concepteur et il a contribué à à ériger la matière qu’il est qu’il a dessiné ensuite mais voilà c’est c’est ça mon rôle avec souvent un regard d’échelle urbaine voire territoriale donc effectivement intervenir sur ces sujets là et à ces échelles là et à ces moments de la

    Réflexion des projets on est dans un jeu d’acteurs dans un système de gouvernance où il va falloir identifier les besoins et les mettre au regard des capacités d’action du territoire donc c’est un travail de transversalité qui est intéressant de considérer par un sujet par rapport à un

    Sujet comme celui de l’eau qui a un élément assez spécifique et souvent porté et regardé par des techniciens donc com comment on arrive à mettre de la de la transversalité pour faire un projet d’ensemble à partir de cette matière kelot je vais évoquer deux quelques exemples d’études sur

    Lesquelles j’ai pu être confronté à cette thématique notamment avec le camarade Bicha ici présent dans le cadre d’ateliers des territoires alors les ateliers des territoires c’est des études initié par l’État avec une volonté de venir bousculer un petit peu une maîtrise d’ouvrage un territoire pour faire émerger des projets j’été Inter venu

    Notamment dans le cadre d’un atelier national sur la thématique risque inondation sur Saint-Pierre descor tour avec Frédéric Bonet sur cet atelier la thématique c’était tour c’est sur les bords de Loire avec un système d’endigement qui est à la fois un objet protecteur qui protège et met à distance

    La la ville et la métropole de l’eau et du risque d’imondation mais en même temps un risque important parce qu’il y avait un une vraie il y a une vraie problèma tique de de rupture de dug donc on est dans un moment où un système de protection hydraulique peut aussi être

    Une menace très importante pour le territoire et son développement et ce qui a été intéressant de constater dans cette dans cette année de réflexion autour de cette problématique c’est qu’on partait d’une situation assez figée avec une lecture en silo des choses la police de l’eau d’un côté et

    Puis les développeurs quelque part que nous sommes qui veulent aménager la ville et contribuer à sa transformation à sa mutation et le jeu de l’atelier de l’échange de la transversalité a permis de bah de de résoudre une partie des incompréhensions et des dilemmes qui s’était posé je donne quelques exemples

    Euh un des dispositifs qui a été envisagé c’est de se dire bon il y a certains endroits on va devoir conforter il va falloir conforter cette digue et donc on va créer des tertres par un jeu de déblé ramblé qui viendront créer des adossements pour Converter cette digue

    Donc à C à cet endroit-là la problématique de la rupture n’existera plus et on pourra faire du développement et donc ça sera un jeu bénéfique entre une dynamique de projet de développement d’accueil de nouveaux habitant en l’occurrence et de protection de la population et à certains autres endroits

    Une stratégie presque inverse de retrait stratégique on ne s’y développe plus on valorise le système agricole et quelque part on on facilite presque on en est pas allé là et puis j’étais resté dans un stadamont la possibilité que l’eau déborde et même assez violemment parce que c’est des terres agricoles et de

    Temps en temps elles sont faites pour être inondé il y avait un autre enjeu assez assez assez rigolo et symptommatique de cette nécessité de faire parler les gens entre donc il y a la il y a la Loire il y a la digue tour Saint-Pierre descor et entre

    Saint-Pierre descor et dig et tour il y a une autre digue une digue dont on personne y compris la police de l’ oou les gens spécialistes du sujet comprenaient bien la fonctionnalité avec un débat de savoir s’il fallait la déposer ou non on s’est rendu compte au fur et à mesure que le

    Plus personne ne disposait des portes qui fermaient la digue pour empêcher que l’eau passe à l’endroit où il y avait les voiries donc rapidement on s’est dit bon de toute façon l’objet marche pas et en admettant qu’il marche ça vient effectivement inonter Saint-Pierre descors avec un très gros risque ça

    Explose et que ça pète à la à la figure de tour que cet ouvrage était censé protéger donc il en a été une conclusion forte de l’atelier je sais pas où on en est aujourd’hui mais c’est de déposer cet ouvrage et d’en faire un un réaménagement d’ d’ensemble de système

    Linéair je cite un un autre exemple pour évoquer la dimension territoriale de l’eau qui est une étude sur laquelle on est bossé avec Jean-Marc sur les la vallée de Landelle et de la brê en Normandie sur la thématique des vallées industrielles Vallé industrielle en crise en l’occurrence c’était la vallée

    Du du Tréport la glace valléeun ancienne industrie de la verrerie en difficulté donc avec un certain nombre de friche un des sujets au-delà de la mutation de ces objets là en particulier c’était de se dire est-ce que est-ce qu’on fait muter ces terrains là qui sont soumis à des risques

    Inondation et il s’étaent mis là à raison pour bénéficier de l’eau et de la force motrice énergétique de l’eau est-ce qu’on les fait muter ou est-ce qu’on adopte une posture un peu fénéante de retrait non stratégique en allant urbaniser sur les plateaux là où les terres agricoles sont fertiles et où

    Il faut au maximum les préserver donc tout le tout le discours de projet d’urbanisme et de négociation stratégique avec les élus ça a été de leur faire comprendre que il était possible de construire dans l’eau il était possible de faire muter ces terrains làà et qu’au contraire il

    Fallait surtout pas les les délaisser et aller sur le plateau parce que c’était pas vertueux je l’ai dit et parce qu’en faisant ça on venait déliter un système urbain construit autour du fil de l’eau et du fil de chemin de fer he puisque c’était une vallée qui était bâti autour

    De de ces gares donc on assistait un détricotement de l’organisation du territoire avec ce délitement urbain alors même qu’il fallait le conforter pour aussi permettre à à la SNCF de maintenir sa ligne de de chemin de fer voilà donc c’est c’est un exemple intéressant de de de de sujet

    Hydraulique qui effectivement connecte à la question large territorial jeanmarque je te laisse compléter oui non mais c’est pas grave ah si ça marche non juste une petite précision sur cette expérience elle elle montre comment les systèmes réglementaires les systèmes de gouvernance peuvent conduire au contraire du bon sens j’ai envie dire

    Presque périsant ancien de la manière d’occuper un territoire parce qu’en réalité la vallé de landaine c’est la limite entre deux départements et deux régions donc la manière de légiférer sur l’eau s’est avéré être de deux manières différentes qui petit à petit faisait que finalement c’était inextricable de

    Pouvoir faire que la vallée soit un projet puisque vous aviez de mondes qui s’oppose deux direction publi he des préfectures des services d’urbanisme sur des règlements quasiment antinomiques par rapport à la question justement hydraulique et donc effectivement devant ce fait presque absurde de pas considérer la vallée comme un territoire une géographie

    Commune mais une géographie découpée par la gouvernance le développement du territoire délaisser cette histoire par ailleurs équipée une route un train enfin vous imaginez bien pour monter un peu comme sur sa clé sur le plateau avec ces terres fertiles en produisant évidemment des paysages de pavillon et donc loin de

    La ville loin de la voilà donc vous voyez et donc effectivement l’atelier ce qui est intéressant dans territoire c’est qui permet de mettre quasiment l’État ou l’ensemble des personnes responsables du bien commun devant les contradictions qu’on conduit euh comment dire la superposition de différentes décisions qui ont eu lieu à cause des

    Territoires et de leur découpage ouais vas-y j’is all voir la définition de la police de l’eau parce que c’est un terme un peu étonnant et abstrait je vous la je vous la dis pas mais il est fait mention à la fin sur le le site ministériel de cette phrase là qui est

    Intéressante je sais pas si elle est récente la police de l’eau est nécessairement multiisciplinaire et transversal et concerne de nombreux acteurs et usages voilà donc sur de nombreux dans de nombreux cas on n pas constaté cette transdisciplinarité mais on est là aussi là pour ça merci de cette

    Précision la transition sur la notion de bien commun tu nous la tu nous la donnes Jean-Marc en fait on s’est rendu compte que tous ces sujets enfin c’estes ces réflexions elles se rejoignent qu’ ce soit celle des hydrologues des paysagistes mais aussi cell des philosophe comme Isabelle singer ou

    L’économiste Elinor hstrom sur la notion de com tout cela se rejoint parce que l’eau L’eau est forcément un bien commun il il doit de ce fait faire l’objet d’une gouvernance collective peut-être guidé par un intérêt public mais on on observe que il est géré et est privatisé par des

    Organismes privés et je crois que Alice avait une question là-dessus à te poser Timothé par rapport à ton texte oui par rapport à ça donc et à votre texte que vous avez coécrit le grand bout de la lorgniette euh vous racontez beaucoup de choses dans ce texte mais aussi des

    Choses par rapport aux trajectoires territoriales pour traiter les déterministes territoriaux et euh autour de ça une partie autour des besoins et vous écrivz une phrase que je vais lire euh dans la logique actuelle la puissance politique sffant au provit des acteurs privés il est jugé peu raisonnable d’imaginer des développements non

    Compatibles avec le marché local or celui-ci ne con conit que des fluctuations de court terme alors que les collectivités doit la collectivité doit se protéger dans le long et le moyen terme du coup ma question c’est est-ce que par exemple des manifestations comme celle vécu à l’an

    Dernier à sain Soline ne sont pas amenés à se répéter à l’avenir à cause du manque d’aménagement pensé sur le long terme pour la gestion de l’eau pour les les besoins de l’eau pour les sacré agriculteur ou également des ref une refonte globale du système de production agricole qui aurait besoin de moins

    D’eau vaste question il y en a deux non mais sur la première partie de la question moi je on fait pas forcément le le constat d’un d’un effacement de la puissance publique devant le dans devant les forces de l’argent et du privé ce qu’on voulait dire en écrivant cette séquence

    Et ce qui est dit après c’est qu’on fait le constat souvent de politique et de stratégies urbaines qui qui sont un peu inscrits dans le dans ce qu’on peut appeler le fil de l’eau le fil de l’eau il y a une certaine paresse à accepter le développement tel qu’il tel qu’il va

    Sans tellement sans tellement se poser de questions à ce titre làà il y a un type de territoire qui est particulièrement représentatif de ça c’est ce qu’on appelle le péri urbain il faudrait prendre du du temps pour le détailler mais c’est intér c’est des types de territoires qui sont dépendants

    Dépendants de la métropole territoirees qui se spécialisent qui deviennent résidentiels qui se résidentialisent encore créant des flux non vertuux à plein d’aspects donc nous ce qu’on une un des des marotes de belveder c’est de dire aux élus mais vous avez le contrôle de votre devenir et arrête d’accepter ce fil de l’eau qui

    Vous voit pas bien souvent la la dynamique de croissance qui qui se fait n’est pas satisfaisante il y a plus d’habitants il y a plus de développement mais c’est pas forcément correct aura l’air à une amélioration de la qualité de vie donc nous notre réflexion c’est

    De elle est territoriale et c’est de se dire il faut pas que vous soyez dépendant d’une grande chose il faut que vous retrouviez le contrôle de votre destin et que vous rétablissiez des équilibres équilibre habitat emploi une échelle satisfaisante équilibre production consommation à une échelle satisfaisante et c’est ça notre combat

    Commun est ce qui ce qui mon avis il est important de faire à ce titre l’eau c’est évidemment un sujet essentiel dans ces réflexions d’équilibre et de ce qu’un territoire est en capacité d’accueillir il y a on commence à le lire dans certains documents la notion de conditionnalité du développement à

    L’accessibilité de la ressource en eau je l’ai lu dans un Scott de l’Ardèche récemment qui par ailleurs aller complètement dans le fil de l’eau en continuant tartiner sans trop savoir pourquoi mais il y a des de plus en plus on va être confronté à ça à des territoires qui n’ont tout simplement

    Plus la capacité à donner à boire et à arroser pour donner à boire aux gens qui qui l’habite donc la trajectoire doit permettre de questionner le modèle de développement avec ces notions d’équilibre qui sont essentiels et puis l’eau comme c’est la mer de toutes les ressources le fil peut-être tiré sur saintte

    Soline vaste vaste sujet peut-être je raconte une petite anecdote il y a quelques jours j’étais à Évron en Mayenne pour un petit projet de revitalisation urbaine très sympathique par ailleurs belle jour est sympathique et à un moment un élu suggère la possibilité de récupérer les EAU de

    Pluies de la toiture du cinéma public en en créant une une réserve d’eau et donc là on a introduit une courte séquence un peu étonnante qui était le moment de conflictualité de la journée où on en est venu à par du stockage de l’eau puis de sainte Soline et puis c’est parti un

    Petit peu en cacahuète alors que c’est éventuellement pas tellement le sujet du jour mais ça montre bien à quel point ce sujet est clivant il est idéologique euh on peut raconter plein de bêtises mais il est idéologique et politique voilà donc on a dans ce cas présent rapidement refermé

    La parenthèse pour pour revenir sur nos sujets mais c’était intéressant de le le constater sainte Soline on en dit quelques mots rapidement vous vous me demandiez si ça allait se reproduire oui oui et oui je le crains l’eau va être plus rare le modèle agricole en place et

    Majoritaire et celui-là et donc des des situations de crise de combat et de lutte pour s’opposer à ce type de projet il y en aura encore et puis c’est notamment vous qui les et nous qui les qui les mènerons sain Soline juste pour déconstruire un tout petit peu la chose

    Et vous verrez qu’il y a un petit positionnement de ma part hein mais on est sur un un bassin gigantesque c’est 16 hectares donc une trentaine de terrain de football pour 12 agriculteurs il faut il faut comprendre pourquoi il y a ça c’est 12 agriculteurs qui ont des

    Tailles d’exploitation en moyenne de 180 hectares la moyenne française est à 69 hectares donc on est sur du gros de gros de gros qui crée 70 % des des surfaces de saintsoline vont produire du blé tendre le blé tendre c’est consommé à 70 % enfin c’est utilisé à 70 % pour la

    L’alimentation animale pour faire que c ces bléendes soient utilisé pour l’alimentation animale il faut qu’il soit riche en protéines pour qu’il soit riche en protéines il faut mettre des nitrates quand on met dans quand on met des nitrates le la céréale est est stress et il lui faut de l’eau donc

    C’est ça on crée ce truc là au-delà de l’abération de l’artificialisation de ce grand bassin on vient irriguer tout un modèle qui est non vertuux à à 1000 aspect voilà donc donc oui il y aura d’autres enfin c’est un un bel objet de conflictualité il y en aura des plus petits dans vos

    Projets vous serez confronté à à des plus petits objets de conflictualité mais il faudra apprendre de avoir de la mesure et du bon sens pour euh pour aller dans la bonne direction stocker n’est pas forcément bien en soi c’est éventuellement potentiellement con quoi ou alors il faut pouvoir stocker à la

    Bonne période de l’année mais pas pas en hiver quand il y a de la flotte partout et la meilleure solution c’est souvent l’infiltration pour alimenter la nappe et le territoire qui on dép je sais pas par on fait comment parce que si vous si vous voulez le le

    Problème c’est ça c’est à un moment qu’est-ce qu’on fait cure ouais non mais ça ok ok d’accord mais si vous voulez si si non on est on est au courant ça mais si si vous voulez le le problème c’est c’est que on infiltre ça c’est tous les PLU qu’on dit

    Qu’on infiltrait ok depuis 35 ans on a fait quelques projets et bon en tant que mtro d’œuv modestement hein voilà y compris sur des grandes métropoles je parle de toutes les métropole là Nant plein pot 100 % reen 100 % he l’infiltration zéro donc ça marche pas donc il faut trouver d’autres solutions

    Parce que ça c’est espèce de truc qu’on balance pas compris on ne peut pas infiltrer parce que les terres sont argilau c’est des argiles avec des chistes dstructurées donc il y a un blaau je suis désolé de d’utiliser ce terme qui a vendu ça au métropole je

    Vais pas citer le nom du bureau d’étude hein et donc et ça aboutit à des aberrations sur les permis de construire des imperméabilisations de tous les sols des compensations débiles sur les 70 cm on envoit tous les jours sur les permis de construire sur sur reen sur sacclet

    Partout voilà qui sont en train de détruire la pleine terre voilà après les nappes le problème des nappes quand même c’est qu’il il y a un vrai sujet effectivement parce que ok aujourd’hui en gros il faut plus faire de de réservoir c’est ça donc pour des bonnes

    Bonnes raisons ah des petits voilà euh après il faut récupérer dans la nappe aujourd’hui le problème c’est que on tape dans les napes fossiles parce que la nappe c’est pas un élément abstrait hein vous avez des napes qui sont on a des napes à 4 m selon les lieux et puis

    Aujourd’hui en fait les forages ils tapent dans la nappe fossile donc la nape fossile c’est en fait c’est simple elle va de Paris jusqu’en Bourgogne vous voyez elle a mis des millions d’années à se constituer et on la Recon situera jamais jamais même avec tous vos plu d’infiltration voyez jamais

    OK et ça c’est depuis la fin du 19e siècle voyez la piscine de la butokaille tape dans cette nappe là voil donc aujourd’hui l’alimentation en eau potable elle est faite avec ça quoi plus effectivement toute la percolation que vous avez dedans des nitrates et voyez donc c’est un énorme en fait problème

    C’est pour ça je m’énerve un peu parce que il y a un moment évidemment faut pas faire de maïs on en parl avec les nanas très sympathique au dem me rendre linra sur les maïs qui consomment un tiers de moins d’eau c’est complètement débile je veux dire même leur recherche

    Aujourd’hui c’est pour moi c’est débile effectivement mais il y a un moment maintenant il faut prendre les choses plus concrètement donc non mais c’est bien de de manifester contre les aberrations c’est pas ça que je dire mais B maintenant c’est qu’est-ce qu’on fait quoi voilà parce que en fait le le

    Problème si vous voulez c’est que quand on regarde les les images là qu’on a passé ce matin si vous voulez finalement tout ça c’est bien joli bien gentil mais en fait finalement cet eau là on s’en sert pas alors on la restitue au milieu c’est déjà pas mal elle est complètement

    Polluée au demeurant c’est pour ça qu’on a fermé des rivières en France et qu’on a du mal àer réouvrir et puis la question des sols est pas posé voilà donc c’est pour ça que je pense qu’il y a une étape supplémentaire qui est de dire ben voilà comment on fait au-delà

    De la qualité urbaine ou architecturale ou je ne sais trop quoi là je je défends pas une position inverse fonctionnaliste qu’on s’entende bien mais maintenant comment on fait pour que effectivement ça soit plus vertueux qu’on ait un circuit et comment on va régler ces problèmes parce que il y a un

    Moment si vous voulez on en parle on en parleyz c’est comme l’agriculture urbaine quoi c’estàd que il y a un moment euh on en parle beaucoup je suis désolé de le dire il y a quand même 95 % des projets c’est du patronage quoi euh c’est pas plus que ça c’est financé par

    Les métropoles et les collectivités voilà donc c’est extrêmement sympathique c’est de l’animation socioc-culturelle ok mais annonçons-le comme ça mais c’est pas ça donc et en fait la question du sol et de l’eau elle est liée en fait à ça alors effectivement au modèle agricoolle qu’il faut hein qu’on essaie

    De changer et qu’on a beaucoup de mal euh à faire tous voilà mais qu’est-ce qu’on fait maintenant parce que c’est ça c’est ça le problème c’est voilà comment on fait sur les métropoles comment on fait sur les territoires pour pour trouver les solutions parce que parce que les petits schémas comme ça

    Sont et surtout quand on est face à des sols qui n’infiltrent pas donc qui niltr pas qui sont pollués des sol qui disparaissent qui sont mauvaise de mauvaise qualité c’est un énorme c’est ça qui est génial vousz dis toujours vousz une chance parce nous é dans une pauvreté intellectuelle

    Total à notre époque à son époque aussi c’est la même non mais vous voyez moi je pense que ce qui ce qui est super quand même c’est en fait mais on sait en fait faut bien se le dire c’est on sait pas comment faire pour l’instant pas beaucoup quand

    Même ce qu’il faut pas faire ce qu’il fa oui d’accord mais ça on le sait ok mais maintenant comment fait quo c’est ça personne n’aura une bonne réponse à cette question mais il y a plein de choses à envisager oui tout à fait et donc c’est ça qu’il faut qu’on arrive à

    Mettre en place maintenant voilà donc c’est bien de manifester effectivement contre les superb ades et le maïs c’est essentiel et le blé c’est essentiel bien sûr mais maintenant il faut faut savoir comment on fait et ces questions là en fait ça va révolutionner totalement le la manière de faire les projets voilà et

    C’est ça qui est passionnant pour votre génération c’est pour ça que je dis nous on est un peu on était un peu pauvre il faut faire au cas par cas chaque non mais c’est ça demande une attention une compréhension des lieux qui est qui est beaucoup plus complexe que qu’on a fait

    Généralement c’estd que faire un projet en tant qu’architecte il faut aller marcher il faut comprendre l’histoire comprendre la nature des sous-sols interroger ce qui est en amont du projet et dans la réponse elle ne peut pas être générique il y a éventuellement une méthode enin c’est la penséec logique P

    Penser chaque projet quel que soit son échelle comme un système en considérant qu’il doit être vertueux et le plus équilibré et le moins consommateur possible c’est ça la bonne attitude de projet qu’on clôture cette discussion sur les pistes de réflexions ou des ouvertures de questions et et qu’on

    Passe à la deuxème discussion qu’on a prévu qui qui traite des zones pavillonnaires en Europe les les concentrations urbaines se sont faites autour des des métropoles au détriment des petites villes et dans la plupart des cas depuis 1950 l’urbanisation s’est faite par extension contrairement au au centre-eville et faubourg de la ville

    Constituée du 19e et et début 20e les zones pavillonnaires les grands ensembles les zones d’activité demeureent des morceaux de territoirees faiblement sédimentés et pour cette raison il constitue non seulement une réserve foncière à des fins de densification pour éventuellement démétropoliser ou trouver un nouvel équilibre entre ville compact et VI diffus mais surtout

    Ce sont des territoires avec le plus de potentiel de mutation pour apporter de nouvelles manières d’habiter adapté aux nouveaux enjeux sociétaux donc ça pose des questions que l’on va aborder donc ce matin en se penchant sur un de ces trois territoires nommés et en choisissant les zones pavillonnair cette

    Année euh pour en discuter avec nous ce matin on a invité Jean-Louis Violot Jean-Louis vous êtes sociologue spécialiste du champ architectural professeur Alena de Nantes et chercheur au créneau un laboratoire de recherche euh vous êtes aussi docteur en urbanisme et aménagement et plus spécifiquement sur la question du logement et de ses

    Usages mais aussi sur l’histoire récente du champ architectural et l’univers des architectes vous êtes d’ailleurs l’auteur de de nombreuses publications dont euh des architectes 68 et également des architectes amés 81 euh il y a aussi avec nous Sabri Bendimerad vous êtes architecte chercheur associé à l’agence collaborative Paris u vous êtes

    Depuis cette année professeur alensa parivaldacen et votre activité vos travaux de recherche porte sur l’architecture du logement de l’habitat de la densité et vous êtes notamment l’auteur de de de livres comme habitat pluriel densité urbanité intimité ou vu de l’intérieur mais aussi d’ensembler séparément des lieux pour quabiter que

    Vous avez cossigné avec Monique HB il a aussi Jean-Marc Bichat euh vous êtes architecte associé cgérant et cfondateur de l’atelier Jam vous dirigez de nombreux projets de ville de territoire vous êtes maettre d’œuvre d’espace public et d’édifices vous animez vous associez le collectif germ et jarme et parallèlement vous vous avez enseigné

    Dans dans dans plusieurs écoles euh notamment l’Institut d’études politiques et euh lensa rouan et depuis 2020 ici à lensa paralde scè alors on on avait envie de commencer cette discussion par un petit topo bref sur l’histoire des lotissements et des types bâti qui composent les tissus pavillonnaires

    Kenzo donc appuyé sur l’inventaire de la diversité des types de lotissement donc qui est dressé par Philippe panery dans son dernier ouvrage donc la ville de demain donc depuis la moitié du 19e siècle donc il y a déjà les cités jardins lottissement bourgeois reprenant le tracé forestier et domaine de chasse les cites

    Les cités ouvrières en bande donc finalement assez dense et enfin donc petites opération calqué directement donc sur le parcellaire maréché en lanière étroit et profond et enfin les ltissement qu’on juge maladroit ou défectueux trop lâche à cause de parcelles trop grandes donc qui sont desservis par des impasses essentiellement et dont les voiries

    Privées n’offrent qu’une chose sans trottoir ce dernier type était pourtant appuyé par une incitation de l’état de donc de massifier la production de l’habitat individuel notamment par une simplification de procédures par le CCMI donc le contrat de construction des maisons individuelles donc qui a fait le

    Les qui a mis de côté les concepteurs donc les concept les concepteurs donc donc architecte urbanisme et urbaniste donc en laissant l’aménagement en général donc au géomètre oui et du coup à travers cet inventaire hein depuis la moitié du 19e siècle on voit bien que derrière le terme unifiant

    De zonees pavillonnair dans lequel on pourrait mettre tout dans le même paquet il y a quand même une différence de qualité de logement une différence de densité et de forme de quartier et puis des différents aussi de statut d’appartenance sociale de de de leurs habitants alors une première question pour vous

    Sabri vous avez publié dans diverses ouvrages des textes à propos de l’habité individuel et dans le numéro de septembre 2020 de AMC vous mentionnez l’histoire d’un lotissement dans la périphérie de Melin qui a connu trois phases d’évolution et qui confirme ce que les propos de de panery dans son dernier bouquin

    Pouvez-vous nous décrire ces évolutions et les impacts sur la en terme d’architecture et qualité d’habité je sais pas ça marche c’est bon ouais euh oui c’est une en fait c’est une visite qu’on a fait dans le cadre d’un du lancement d’un appel d’offre de recherche pour le PUCA euh qui s’appelait densification douce

    En fait où l’idée c’était de d’aller voir un petit peu ce qui se passait dans le pavillonnaire transformation du pavillonnaire aujourd’hui notamment avec des extensions qui sont programmés par des par des particuliers et qui correspondent en fait à une deuxème génération d’habitants qui évidemment ne veut plus

    Vivre dans les dans les murs des pavillons de leurs parents donc voilà donc l’idée c’était d’aller voir du côté de Melin effectivement ces trois générations de en fait on a identifier trois générations de de de de je peux pas dire vraiment pas visisionnaire mais disons de quartier de de de maison

    Individuelles qui euh alors la première génération construite probablement aux alutour de 1968 où en fait on a des un système de de groupement de maison par 3 qu unités euh et dans un dans un dans des dans des dans des quartiers qui sont largement euh aujourd’hui développés au niveau

    Plantation enfin bon voilà c’est assez agréable finalement et puis la deuxème génération où on a des logements qui sont groupés par deux avec des garages qui sont creusés en dessous du du pavillon et la trème génération le le le garage est sur le côté il est quelquefois d’ailleurs livré en option

    Par les par les les constructeurs donc en fait ce qui est assez notable c’est de voir que le le la place de l’automobile a beaucoup changé en fait en 50 ans notamment il y a une phase qui est assez assez étonnante avec ces maisons qui sont presque en deminiveau j’allais dire

    Avec un garage qui est sous le sous la maison et donc c’est le rapport au sol évidemment aussi et moi ce qui m’avait frappé parce queon était rentré dans la première génération de maison c’était que les les ces maisons collit vraiment au sol à la à la déclivité et que les architectes

    Sétaient servis même de cette de de ça pour offrir des espaces intérieurs d’une certaine qualité notamment je me souviens d’une maison où on rentrait comme ça et puis ensuite il y avait quelques marches on avait un un séjour qui s’ouvrait sur un jardin qui était un peu plus haut que la

    Moyenne des des autres pièces donc il y avit quelque chose d’assez intéressant là-dedans ce qui veut dire qu’en fait quand on observe aussi les pavillons ou le les quartiers l’évolution des des des quartiers de maison individuelles il faut pas regarder uniquement l’extérieur mais il faut aller rentrer un petit peu

    À l’intérieur pour voir toutes ces tout ce qui se passe et comment les gens habitent en réalité voilà là ces observations à se c’était d’aller un petit peu là-dedans et puis je me souviens aussi qu’on a on est allé dans un quartier qui était nouvellement construit où les les

    Maisons étaient contre les champs en fait il y avait les les les champs et puis maison de l’autre côté côté rue donc voilà maison qui tourne le dos au paysage quelque part même si c’est un paysage nourricier voilà mer je vais je vais du coup on s’est on

    S’est demandé comment on caractériser le le le type du pavillon mais celui à partir des années 70 qui a été produit de manière industrialisée via les CCMI les fameux contrats d’incitation de l’État euh donc on observe que c’est des lotissements découpés en parcelle moyen de 500 m² une implantation en retrait de

    Toutes les limites parcellaires un jardin d’environ 400 m² et du coup une une emprise au sol de 100 m² une densité nette à l’ilo de 20 logements par hectare euh la construction en elle-même elle se résume à être de plein pied ou en r +1 une volumétrie assez basique

    Et qui lui permet de s’étendre via des appentis des phases d’extension diverses on y reviendra dans cette capacité d’évolution les matériaux de construction sont de faible qualitésus d’un système constructif industrialisé des murs en parpin dans un enduit crépi une charpente en bois une couverture en tuile une isolation acoustique et

    Thermique de faible qualité euh donc les principales critiques à son adresse à ce pavillon euh elles sont un peu de l’ordre des du mode constructif mais quand même elle se cristalise beaucoup sur l’implantation et le modèle urbain qu’il a généré euh donc c’est c’est c’est les mêmes critiques à l’adresse de

    La ville diffuse c’est une urbanisation qui a produit un étalement urbain des raccords dispendu en infrastructure que ça soit en réseau mais aussi en transport et euh par voie de conséquence une grande dépendance ance à la voiture tu en parlais ça brille un sentiment également de réclusion un phénomène de repli et et

    Une amplification du phénomène des gated communities ça c’est les critiques après il y a des arguments en faveur et des des grandes qualités qui sont souvent exprimé et notamment par le le sociologue Henry Raymond dès 1966 donc ça fait ême 60 ans euh sur le le type

    Bâti et qui qui se résumait en en disant que en fait c’est le la grande qualité c’est la possibilité d’agir sur son logement le modeler à faveur de ses propres goûts et valeurs et de générer des espaces de transition entre la rue chez soi des espaces de jardin en pleine

    Terre également tout cela revient encore actuellement et du coup j’en arrive à vous poser une question jeanl violo pensez-vous que ces arguments qui étaient défendus par par Henry Raymon il y a 60 ans maintenant soit toujours valable aujourd’hui et au regard de ce qui se dit par enfin de la part de

    Certains urbanistes qui défendent la démarche du zan et qui prôent la fin des nappes pavillonnaires alors on vous a pris à parti tout au long de la matinée pour vous impliquer en fait dans des dans un système dans lequel vous allez intervenir et qui a été largement

    Façonné par les générations qui vous ont précédé vous aurez bien compris la la teneur du débat ce modèle là c’est plus d’un demi-siècle le le texte d’enri Raymon c’est 1966 la recherche avec Henri Lefèvre les pavillonnaires c’est 1966 j’étais pas né pour reprendre des interpellations qui vous ont été lancé

    Moi non plus j’étais pas né et ben à l’époque Raymond qu’est-ce qu’il a fait il a il s’est servi du paradigme structuraliste ça vous dit vaguement peut-être quelque chose le structuralisme c’était une inspiration que les sciences humaines sont aller chercher dans la linguistique et ils ont vu la linguistique comme un système de

    Signe la linguistique structurale pensé par Ferdinand sossur au début du 20e siècle qu’est-ce qu’il a fait Saur on peut le simplifier de manière assez radicale il a il a dissocié un couple signifiant signifié ça donne le signe et mis en situation d’activation sociale ça donne le sens voilà si je vous dis

    Patate c’est pas la même chose que pomme de terre et pourtant c’est le même signifié c’est-à-dire un tubercule ovale avec des germes suivant l’état de vieillissement dans lequel il se trouve et seul a changé le signifiant et pourtant le signifier est resté et le sens varie et donc à partir de là les

    Les gens des sciences humaines s’en sont inspiré pour se dire oui en fait toutes nos interactions sont structurées par le langage et tout notre système de vision du monde est influencé par l’ linguistique alors on va transférer le modèle de la linguistique aux sciences humaines et le Henri Raymond en question

    Et bien il s’est servi du pavillon pour déterminer des couples d’opposition je vous ai dit patate pomme de terre signifiant signifié sens lui il a dit le pavillon il y a un devant il y a un derrière il y a un public il y a un

    Privé il y a un propre il y a un salle il y a un caché il y a un montré il y a un caché voyez comment à partir de là on va décliner un un système de lecture du réel en s’inspirant de paradigmes beaucoup plus vastes qui nous dépassent

    Et qui sont structurant dans notre vision du monde donc c’est c’est le boulot qu’ fait Raymont il y a plus d’un demi-siècle et ça marche évidemment que ça marche ça marche parce que le pavillon alors c’est mes collègues vous ont dit c’est transformable appropriable et cetera mais en plus ça touche à des

    Fonctions qui nous sont les plus intime ça sert à quoi un pavillon ça sert à manger ça sert à dormir et ça sert à se reproduire ce sont des des fonctions qui nous habitent tous et toutes et et qui font partie des universaux de la condition humaine et de la vie en

    Société à partir de là tout ça ça se charge d’irrationnel ma collègue vous a dit c’est des matériaux pas terrible c’est du parpin c’est de l’enduiss ça ça vieillira pas qu’est-ce qu’ils font les gens ils font des emprunts pour 25 30 ans c’est pas rationnel c’est si vous si

    Vous vous projetez si vous faites un écart par rapport au réel comme ce qu’on est censé faire quand on fait une recherche par exemple on se dit mais mais ils sont cons les gens pourquoi ils font des emprunts alors que au moment où ils ont remboursé leur emprunt leur

    Pavillons il vaudra plus rien mais évidemment que c’est pas rationnel mais tout ce qu’on fait n’est pas rationnel n’est-ce pas et nous sommes traversés habités de pulsion et et ces pulsions qui sont mangé dormir et se reproduire et bien ce sont des pulsions qui ont donné lieu à beaucoup de beaucoup

    D’interprétations dans le champ de la psychanalyse et cetera tout ça c’est pas très rationnel alors qu’est-ce qui se passe Pierre Bourdieu raconte très bien dans son cours sur l’état vous pouveaz trouver c’est son son cours au Collège de France ça commence sur l’état et il raconte une interaction entre un

    Acheteur et un vendeur de pavillon et il dit voilà on a deux personnes qui se pensent justement rationnel et qui font des choix rationnels par rapport à des conditions bancaire par rapport à à à une réserve foncière par rapport à une politique publique et cetera alors qu’en fait dit-il Pierre Bourdieu ils sont

    Parlé par quelqu’un d’autre que ils sont parlés par l’État en fait par l’État qui a décidé en effet en 1977 de changer l’aide à la pierre vers l’aide à la personne et qui a mis en marche le système bancaire au diapason et qui a invanté à ce moment-là le contrat de

    Maison individuelle dont vous avez parlé et ce CMI il est garanti par l’État c’est le système bancaire en fait qui crée les pavillons c’est pas c’est pas les c’est pas un promoteur c’est pas c’est même pas un acheteur de maison c’est un système qui nous dépasse de

    Beaucoup et sur lequel il y a un consensus politique et ça rejoint un peu le débat qui a eu lieu sur l’eau c’est-à-dire que l’architecte dans ce système là il faut bien en prendre la mesure un un un des aînés encore par rapport à à cette tablée qui s’appelait

    Henri seriani et et qui voyait l’architecture comme une discipline qui pouvait répondre à tous les problèmes de la société à un tel point qu’à un moment donné il emplaisantait et il disait volontiers la fin dans le monde c’est un problème d’architecte voyez on peut en

    Arriver là la fin dans le monde c’est un problème d’architecte bon alors ça c’est la caricature mais de l’autre côté et vous aurez compris aussi par rapport à l’eau mais ça sera la même chose par rapport au Pavillon un bon projet d’architecture ça n’est toujours d’un conflit social et d’un conflit d’usage

    Enfin souvent un bon projet d’architecture n’est souvent un conflit vir le raconte très bien dans ses écrits il y a une semaine il y avait un long entretien dans Libération qui rappelait cette phrase un bon projet d’architecture par souvent un conflit et l’architecture ne va pas résoudre le

    Problème de la fin dans le monde mais l’architecture peut apporter par le projet une contribution spécifique à la résolution de ce conflit voilà al après c’est évidemment c’est l’espace c’est la distribution c’est ce que Sabri vous a dit sur le garage qui peut et qui est là

    En option ou pas sur les volum voles intérieurs et cetera mais il faut voilà se recadrer à chaque fois sur le projet et sur des problèmes plus généraux ne jamais oublier le cadre qui nous entour et en même temps penser qu’on est architecte et qu’on va pas résoudre le

    Problème de la fin dans le monde donc le problème la dichotomie de Raymond ça marche encore ça marche encore évidemment c’est c’est je dirais c’est ces dichotomies caché montré public privé propre et s bien ce sont celles qui gouvernent nos nos manières d’être quels que soient les dispositifs

    Spatiaux qui nous sont proposés quand c’est dans un immeuble c’est les espaces intermédiaires quand c’est dans un lotissement c’est le bitum et le jardin devant et le jardin derrière mais finalement c’est c’est sont des universaux qui nous traversent ça c’est vraiment il faut en prendre la mesure et

    Qui sont pas toujours rationnels je remarque je vois que tu oui j’ai une question pour toi là-dessus pour aller au bout de la la question de de Marie sur Lausanne et on va dire par exemple sur l’intervention de notre Ministre du Logement je crois Emmanuel vargon il y a

    2 ans en disant le pavillon c’est terminé euh et sur le fait qu’effectivement alors tu tu explicites que c’est des représentations c’est des systèmes un peu complexes qui fait que mais qu’aujourd’hui encore la demande de la maison devient une espèce est toujours un objet désirable on va dire

    Et très irrationnel parce que les gens pensent qu’ils vont la transmettre à leurs enfants alors qu’elle sera cassée elle sera usée tout à fait je je vais au bout est-ce que les expériences euh qui se font justement sur l’idée de la maison mais dans des systèmes intermédiaires dans je pense aux étoiles

    D’ivri de gayust renaudi enfin ce genre de d’exercice qui essaent de combiner finalement l’idéal de la maison ou dans tout cas ce qu’on certaines caractéristiques il y a pas le garage mais bon il y a la terrasse il y a le chez soi euh constitue une ou même l’immeuble Villard encore

    Plus constitue une réponse en tout cas une possibilité dans cette question est-ce que tu as tu as un avis sur cette question sur dans dans un dans une dans un pays ou quand même bizarrement peut-être par du fait des systèmes que tu expliques la question dehabitat

    Intermédien n’a pas pris en tout cas est presque un échec contrairement à d’autres pays en Europe où ça constitue une réponse bien je pense qu’il faut partir de la politique qui a été mise en place il y a plus d’un demi-siècle et qui en effet arrive aujourd’hui à à son

    Terme c’est-à-dire que ce grand changement et cette aide à la maison individuelle elle n’est pas née du hasard c’était une politique publique concertée qui a mis en en branle tout le système bancaire comme Bourdieu dit ils sont parlé par l’État il dit pas ça par

    Hasard il il y a un très bon livre de Pierre bourdieux c’est les structures sociales de l’économie au seuil qui en fait parl de la maison et et qui parle du de l’économie du système pavillonnaire et il est toujours valable ce li là alors pour répondre à ta question et bien aujourd’hui l’avenir

    Est ouvert les amis alors je suis pas devenu macroniste mais depuis 2 ans 2 ans et demi il s’est passé un nombre de de mesures public qui moi me stupéfie je sais pas ce qu’en pensons mes collègues tu as parlé de vargon qui dit c’est fini

    Le pavillon c’est lui à côté de son poste gicé tout de suite après mais quand même depuis il y a le zan en effet ça c’est une bombe atomique c’est une bombe à fragmentation parce que le zan ça redistribue complètement les trajectoires résidentielles et beaucoup de classes moyenne qui voient le

    Pavillon comme une forme d’intégration définitive à la société et bien son accès sera rendu beaucoup plus difficile c’est évident voilà j’allais venir fin du Pinel ça c’est un truc aussi moi ça fait et on a oublié Périssol celllier Pinel j’étais jeune moi aussi là

    C’était il y a 25 ans le Périssol bon c’était des amortissements fiscaux fin du Pinel fin des amortissements fiscaux ah cœur de ville ville moyenne 1 les villes moyennes on desprises mon lu son sinistré et cetera ça fait combien de temps qu’on en entend parler les zones commerciales les zones commerciales

    C’est que 30 sur les 1800 qui existent en France mais quand même il y a des une tentative d’inverser un modèle alors tu as parlé du PUCA Sabri je crois qu’au PUCA il y a un local à peu près grand comme celuiici de rapports spiralés de sociologue urbain de géographe urbain

    Euh d’économistes sur le modèle pavillonnaire et ses défauts sur la grande distribution et ses avatars sur le paysage euh sur et là on a un faisceau de 4 C mesures publiques moi qui vous laisse un avenir assez ouvert il y a pas mal de choses à inventer je continue dans quelques

    Questions je suis pas devenu machroniste non non mais je partage je suis assez frappé de effectivement de ça et ça dit pas son nom et et ça dit pas son nom je reviens sur sur un peu un autre sujet que nous on a justement pratiquer avec Christophe anant je

    Reviens un peu sur Nant Philippe hanery dont on va dire c’est un peu l’histoire de sa vie cette question de la parcelle de la mutation et de revenir effectivement à une compréhension de cette capacité tissus urbain comme il le dit a évolué et dans ce cadre effectivement les systèmes pavillonnaires contrairement au

    Grand-Ensemble qui sont des systèmes découpés sont effectivement potentiels euh et dans dans donc il fait un peu l’apologie de cette potentialité pour la ville de demain de l’évolution de de ces de ces de ces ensembles euh j’étéis frappé parce que c’est absent et je comprends pourquoi dans son dernier

    Livre euh de d’une facette qui n’est pas explicitée qui est plutôt la dimension politique de la question euh qui conduit je prends unante mais dans beaucoup d’endroits au-delà du zan qui est quand même une une construction technocratique mais sur une question plus politique qui dit il ne faut pas toucher au sol

    Fertile il ne faut pas toucher à la canapé il ne faut pas toucher aux arbres qui fait que finalement se met en perspective une ville immobile qui ne ne peut pas se substituer en tout cas pas du tout comme dans ses dessins sur lecture d’une ville de Versailles enfin

    Ces très beaux dessins où il montre comment effectivement un édifice se développe verticalement et horizontalement se substitue et que donc on se retrouve finalement à des situations presque figées où la seule la seule réponse serait là je rends hommage à à Philippe Simon qui avait fait ce

    Travail je CIS sur Paris sur habiter les toits c’est ne serait plus que finalement réhabilité renouvelé sur l’emprise du bâti ou augmenter le bâtiment puisqu’on peut pas toucher au sol alors je dis ça c’est une réalité pratiqué avec Christophe et qui est extraordinaire dans un grand ensemble où

    Finalement le fait de ne pas toucher ghettose puisque tu fait pas venir des gens enfin c’est très difficile de transformer ces territoires là sans la possibilité de pouvoir d’agir avec une diversification voilà donc est-ce que la question qui est devant nous sur cette dimension politique finalement du stress

    Climatique qui fait qu’il ne faut plus toucher au sol fertile ne conduit pas finalement à une ghettoisation ou en tout cas à un enfermement social et donc à un frein dans les trajectoires résidentielles et et je peux te dire sur nantenord tu parlais de nantenord nantenord qui a un projet de

    Renouvellement sur la nantenord le grand ensemble un grand ensemble c’est la ville parc d’accord c’est la c’est les objets dans un parc donc il y a un parc voilà 40 ans après 50 ans après il y a des arbres donc grosso modo si tu dis je

    Touche pas au parc tu ne peux toucher qu’au bâtiment et comme les bâtiments sont l’héritage des années 70 qui sont des bars et des tours c’est très comp arriver à produire une une restructuration ou ou une diversification de ces grands ensembles qui sont très très étalés en réalité sur

    Des monotypes et extrêmement compliqué voilà donc est-ce que tu as une idée là-dessus donc c’est intéressant par rapport à Raymon parce que c’est autre chose c’est tout d’un coup une espèce d’enfermement et qui est revendiqué là c’est à Nant on en parlait qui est une tradition socialdémocrate socialiste qui

    Bascule beaucoup probablement chez les écologistes on se retrouve avec cette cette posture écologique qui finalement fait indique la vie d’ immobile y compris sur la question sociale c’est une réponse environnementale mais est-ce que ça ne question ça ne questionne pas la dimension sociale de la ville c’est

    C’est sûr que si la si les mécanismes d’accession à la propriété ne sont pas modifié en corelaire de ces mesures qu’on a qu’on a évoqué C quatre ou CIN mesures importantes il y aura encore plus d’enfermement du même mais il existe déjà par le simple fait de la

    Rente foncière n’est-ce pas le prix du mètre carré concrètement euh il y a plein de sociologues qui ont travaillé sur la question de la mixité vous savez que les les quartiers les plus homogène c’est les quartiers riches évidemment puisque le droit d’entrée est plus élevé plus un quartier est riche plus il est

    Non mixte plus il est homogène et et en fait les les quartiers dont tu parles qui combinent les grands ensembles et des pavillons ils sont déjà les plus mixte que que l’on puisse trouver mais par ailleurs sinon la ville elle s’est toujours faite dans l’homogène le 16e il est

    Homogène bon voilà c’est c’est le jeu de la rende foncière pour le coup si le système foncier n’est pas modifié c’est sûr mais ce système là il n’avait pas que des avantages c’est un euphémisme quand je disais tout à l’heure voilà les gens investissent dans un pavillon 30 ans un

    Crédit pour des matériaux de faible qualité quelque chose au nom de la transmission vous avez peut-être pour beaucoup d’entre vous grandi en pavillon vos parents s’ils ont acheté un pavillon c’était en pensant aussi à votre à venir bon tous ces paradoxes là sont en jeu mais quand on regarde les statistiques

    C’est un couple sur trois et ça ne varie guerre qui divorce au bout de 5 ans de mariage en province et de sur TR en région parisienne bon voilà parce que tout simplement oui c’est c’est les statistiques elles sont elles sont elles sont dures et ben qu’est-ce qui se passe

    Les gens s’en detent ils sont au bout de leur revenu ils font un crédit et ils vont plus au restaurant ils vont plus au cinéma ils tourneront dans leur pavillon il divorce bon je suis caricatural mais grosso modo c’est c’est quelque chose qui se passe comme ça donc si si la le

    La rente foncière ne change pas et si le système d’accès à la propriété ne change pas oui c’est sûr que si on y surrajoute cette contrainte écologique on va avoir une homogénéisation à peu près oui mais il y a d’autres modèles et là et C ces imagesl commencent à le montrer vous on

    A toujours pensé on associe souvent l’utopie à une tour euh bon c’est euh Blade Runner euh la l’utopie ou la dystopie la figure de la tour mais il y a plein d’utopies qui se sont étalé dans la verdure et et c’est c’est à ces modèles là étalé dans la verdure avec

    Toutes les conséquences qu’on a exposé au début de la matinée attention il faut pas s’étaler n’importe comment dans la verdure mais prodcker City c’est un excellent modèle de frankck Lloyd W de rationalisation d’occupation du territoire une acre par famille et toute la population américaine tiendrait sur une superficie équivalente au Texas et

    On aurait un système raisonné alors c’est le rêve de l’architecte hein de transport de d’équipement et d’habitat les cités jardin les cités jardin c’est le vieux modèle mais qui a toujours des vertus je ve dire il y a des modèles dans l’histoire de l’architecture qui permettent de penser les contraintes que

    Que tu tu affiches sur leusan alors on va on va justement donner la parole à Louis Dupont qui qui a étudié enfin qui avec tout le groupe de recherche euh qui qui s’est son groupe a réfléchi sur les type euh parce que vous parlez de modèle mais

    Nous on s plutôt concentré sur les types architecturaux qui pourrai justement concerner ces ces tissus amener à leur mutation tout en préservant leur qualité intrinsèque n’est-ce pas Louis de ces jardins de ce pitoresque de de ces sols qui sont encore Fertil c’est ça donc comme vous l’avez dit ces ces types présentent

    Beaucoup de qualité enfin ces territoires présentent beaucoup de qualité avec des qualités d’in formel de pittoresque des ambiances de jardin et des îlos à échelle humaine et si on se concentre sur le type de bâtique et le pavillon il semble quand même nécessaire d’aller vers des formes urbaines

    Beaucoup plus denses mais tout en faisant de l’abit collectif mais qui pourrait aussi conserver les qualités de l’habitat individuel comme par exemple les accès individualisés ou l’usage du jardin et donc bonne nouvelle vous avez parler d’utopie il en existe donc on a repéré deux types il y aurait tout

    D’abord la la Villa urbaine qui est inspirée de la paladzina romaine de 1930 et donc là par exemple on a la la Casa del girasol de Moretti qui a été faite à Rome en 1950 et donc c’est un type qui est très dense mais qui permet quand même d’allier des qualités de

    D’individuell par exemple grâce au grand pluis de lumière qui apporte de la respiration dans le bâtiment et c’est pas un type qui est qui est figé dans le temps c’estàdire qu’il est réinterprétable et c’est ce qu’on par exemple fait l’agence obras dans la zag de Monge en en 2016 où ils ont

    Réinterprété ce ce type ils ont permis de de faire un petit ho euh avec cette fois-ci une cour ouverte et on a ensuite un deuxième type qui va être l’habitat intermédiaire donc avec par exemple la maison en bande qu’on voit en bas à gauche et donc là c’est le un exemple de

    L’atelier 5 de 1961 à a frondon donc c’est un un type qui va permettre d’être extrêmement dense et qui va aussi permettre d’avoir des accès individualisés pareil pour donner des des qualités au collectif enin des qualités individuelles au collectif et tout comme pour la la paladina c’est un

    Type qui a été réinterprété et donc on a l’agence EGR qui en 2019 a fait des maisons en bande à jou vous voulez dire que l’architecte a plein de modèles en magasin pour organiser la distribution raisonnée qui réponde de la meilleure manière possible au au souhait des habitants et

    C’est c’est juste hein l’histoire de l’architecture regorge et donc en parallèle de ces type on s’est interrogé sur également la manière d’habiter ces types et et notamment avec peut-être les coopérative de logement donc ici la coopérative de Zurique de duplex Architecten et donc on voit que dans des petites

    Typologies de une ou deux pièces euh même si l’exéuité des pièces intimes comme les chambres ou les salles de bain est assez prononcé elle est compensée par l’importance donnée aux espaces communs que sont ici donc la cuisine le séjour donc c ces coopératives peuvent permettre de densifier l’habitat

    Notamment par la la mutualisation des services et des équipements donc les buanderies la création de bureaux partagés et cetera et donc c’est une manière d’habiter qui se prête à la colocation donc ici plus principalement le système de cluster à la mixité générationnel et surtout au parcours résidentiel c’est un type qui est adapté

    À l’étudiant à la décohabitation à la famille monoparentale aux personnes âgées seules donc c’est un modèle qui est très développé en Suisse beaucoup moins en France euh notamment suite à la loi chalondon de 1971 qui a été mise en place plutôt pour per aux problèmes de mauvaise gestion de ces coopératives et

    Donc protéger les futurs accureurs euh mais c’est c’est un modèle qui revient peu à peu suite à à la loi alure de 2014 je bien réagir sur pas sur les deux mais principalement sur le sur la première intervention c’est que j’ai l’impression d’être 30 ans plus tôt h c’est-à-dire

    Que je pense que Frédéric Bonet il ferait pas Monge comme ça aujourd’hui hein Monge c’est l’urbanisation d’une vallée loin du bourg ce qui sera aujourd’hui totalement interdit atelier 5 que j’ai eu la chance d’aller visiter c’est absolument extraordinaire mais si vous voulez c’est une espèce de de condominium dans la forêt loin de

    Tout que je pense probablement en France habité par des B rich opération 6 ou oui monéal ouais ouai habit à 67 euh non mais me a bon mais au-delà de ça Christophe ce que je veux dire par là c’est que si euh ces projets déboulent par exemple dans les

    Territoires où je travaille où il y a de plus en plus des politiques impliqués qui s’inquiètent sur la disparition de la biodiversité des sols il y a il y aurait même pas le début de la possibilité de présenter ça puisqueaujourd’hui on est dans la transformation donc la question c’est

    Beaucoup ce que vous n’avez pas montré une question qui renvoie à l’hybridation des choses c’est bien de connaître les types et les modèles c’est bien d’avoir une culture typologique mais elle est aujourd’hui je pense pas asbine moi c’est l’histoire de ma vie mais elle est transformé par je pense la nécessité de

    L’hybridation qui est effectivement le fait qu’on ne crée pas exnilo euh des des modèles pour répondre à une ambition sociétale qui effectivement S se termine comme tu l’as dit dans un autre soi après je reviens sur la coopérative je pense que Jean-Louis pourra il y a deux choses intéressant sur la coopérative

    L’histoire de Zuric c’est quand même une histoire qui a au moins un siècle de coopérative et qui effectivement devant un accord TADE de la population et des élus qu’il faut pas aller urbaniser la montagne et qu’il faut absolument rester dans l’empreinte urbaine actuelle considère qui fait passer les

    Coopératives de pavillon des années 1920 de R+1 à des coopérative de R+8 d’immeubles donc avait eu une ultra densification mais toujours avec cette idée du modèle effectivement de l’espace ouvert mais avec derrière au-delà de la tradition une culture et il y a un mot qui s’appelle l’enfer c’est des autres

    Moi j’ai regardé un petit peu comment ça marchait on a été voir ensemble c’est qu’effectivement tu franchis le seuil tout le monde te regarde donc c’est c’est tout c’est tout un univers ces coopératives de de qu’il faut apprécier même dans la contribution personnelle que tu dois donner pour balayer s’occuper du chien aller

    S’occuper de la crèche et cetera on a été visité ensemble l’année dernière d’Alva et donc c’est c’est tout un autre modèle du vivre ensemble c’est peêre intéressant que que Jean-Louis n en dise de mot parce que pour le coup c’est au-delà de la question urbaine ou

    Architecturale ou du type il y a tout un une question un peu culturelle qui qui s’ise dans dans le sujet il y a deux trois choses très fondamentales des sciences humaines qui sont en arrière-plan de tout tout ça il y a une question suffit-il de regrouper des gens

    Pour en faire un groupe et ben ça marche ou ça marche pas et il y a des groupes qui marchent pas l’appariment sélectif tel que décrit par Christophe par le niveau de revenu c’est celui qui qui est le plus opérant parce que les gens ont beaucoup d’intérêt en commun à défendre

    Bon et cetera je désolé d’être assez matérialiste mais ça marche comme ça donc suffit-il de regrouper des gens pour en faire un groupe et puis la deuxième question c’est une dichotomie qui a été mise en évidence très tôt par les premiers travaux sur les grands ensembles par Madeleine le maire et

    Jean-Claude chambouredon un article qui date de 196 si ma mémoire est bonne et le titre dit le programme de l’article proximité spatiale et distance sociale c’est-à-dire qu’il se sont aperçu que dans les grands ensembles à leur origine il y avait une vraie mixité et que cette mixité conduisait à des conduites

    D’évitement il suffit pas de regrouper des gens pour en faire un groupe et rapprocher autoritairement des gens dans des espaces conduit parfois à des conduites d’évitement et bon mais l’architecte voilà la dans le monde après mais il faut savoir il faut avoir conscience de ça quand quand vous

    Travaillez sur un projet on voit très bien sur ces projets que c’est l’espace intermédiaire et l’espace en commun qui est le lieu du projet bon la chambre à coucher elle change pas le besoin d’intimité et c’est le rapport au chez soi qui change c’est-à-dire qu’il est

    Plus ou moins dilaté sur ces plans mais dormir on na pas envie d’être emmerdé par le colocataire ou le cohabitant de de ces coopératives uricoises mais on voit bien que c’est la la comment dirais-je le curseur l’endroit où l’architecte place jusqu’où il va aller au commun qui lui donne le plan

    Qu’on voit matérialiser sur cette image ensuite un dernier cou d’icile avant de passer la parole c’est attention quand même à l’expérimentation parce que souvent on expérimente dans le collectif et puis on a souvent expérimenté aussi tu parlais des étoiles tout à l’heure dans le logement social ou dans des

    Mairie communiste en l’occurrence ivri qui avait des grandes ambitions pour rénover son son centre-ville d’habitat dégradé bon on a souvent expérimenté fait des projets audacieux chez les pauvres dans le collectif La Villa Montmorency on n’ pas beaucoup expérimenté vous voyez et c’est un peu le problème et et ça recoupe ce que

    Disait Christophe sur ces quartiers d’habitation 67 ou d’atelierers 5 qui sont devenus des des effigies de l’histoire de l’architecture mais aussi des des des ghetos donc on n pas beaucoup expérimenté chez les riches d’une part puis d’autre part les lotissements tu disais les coopératives on rentre on est surveillé mais un

    Lotissement c’est pas la fête des voisins tous les soirs non plus hein et si vous allez voir le voisin si vous allez voir quelqu’un dans un lotissement que vous garez devant la maison du voisin une fois sur deux s’il y a quelqu’un chez le voisin il va dire mais

    Vous êtes pas garé au mon endroit pourtant souvent c’est un espace public n’est-ce pas la voirie n’a pas été concédée donc c’est très très difficile hein c’est il faut regarder le film American Beauty làdess oui mais mais creusons quand même cette question et n au tissus pavillonnaires tels qu’ils

    Sont enfin les tissus des années 70 là ceux qu’on a décrit dur à faire bouger voilà et pourtant on s’échine à y réfléchir et et et du coup on observe une très faible complémentarité quand même entre ce qui est de l’ordre du collectif et donc en

    Lien avec le public la rue la façade et de l’ordre de l’individuel ce qui est de l’ORD du privé la clôture le jardin et jusqu’à la chambre et toutes les descriptions intérieures que que disait s’abriit en début et et du coup on décelle aussi une forme de repli

    Individualiste ou du moins un l’oubli ou la l’indifférence à cet intérêt collectif cette cette façon de qu’on une autre façon qu’on aurait de de vivre dans des communs est-ce que est-ce que cette est-ce qu’il y a des études sociologiques qui qui qui ont enfin qui qui prennent en compte ce phénomène de

    Repli est-ce que vous en avez connaissance que vous pouvez nous en parler ah non mais je le vois tous les jours pas besoin d’être sociologue ouais non mais d’accord mais est-ce que c’est est-ce que ça fait partie d’une recherche est-ce que c’est un repli ce phénomène est-ce que c’est pas nous un

    Problème culturel ouaisd que moi j’ai une petite expérience à avec un maire qui ministre je sais pas quoi on s’entendait très bien et donc on lui fait un petit projet urbain là pour toute sa ville et et donc où il y a une rivière aussi et arriv les discussionsidment avec des

    Topographies gigantess dans les Alpes voyez et le type me dit monsieurm je comprends pas pourquoi voulez faire des trottoir en gros pourquoi faire l’espace public vous savez nous alors tu avais les trucs et alors d’ailleurs après il voulaient que je monte une agence d’Urban leur a dit non ils ont vendu

    Toute la colline je sais pas ce que c’est devenu toute une grande partie de Gap au pavillonneur donc ça c’était quoi ça devait être 90 c’est déjà c’est plus la génération 60 c’est 60 74 giscar tout ça et donc le mec et moi ça m’avait Sié et mais mais

    Vous savez nous on emmène les gamins en bagnole on fait des petits barbecue entre entre voisin on trouve ça vachement bien donc les mecs avaient pas du tout moi moi ça m’a Sié les pates je savais même pas quoi tu vois P 10 secondes et et en fait pour lui c’était

    C’est pour ça je pose la question c’est finalement est-ce que c’est pour eux ils sont pas à mon avis ils sont pas enfermés en voà c’est notre vision à nous de de Bentley oui c’est c’est la discordance c’est nos idées généreuses mais qui entrent en collision sans cesse

    Avec le Réal mais évidemment le euh l’échelle de voisinage pour un pour un village pour un hameau c’est le village tout entier pour un immeuble en ville en milieu urbain c’est un immeuble et puis euh dans un milieu périurbain l’échelle de voisinage c’est le lotissement et le lotissement forme une forme de coquille

    Protectrice on voit très bien dans tous les lotissements dessinés avec beaucoup de vertus par mes collègues urbanistes qui prévoient des voies d’échappatoire les gens ont bouché ils ont mis des butes en terre ou des bues en béton ils les ont fait mettre par la commune j’habite entre le tabac et la

    Boulangerie unee commune où il y a plein de lotissements j’habite dans dans le centrebourg mais tous les lotissements quand je les visite à vélo la plupart ont bouché leur voie de sortie de lotissement ce qui fait qu’ils passent tous devant chez moi pour aller à saint-azar travailler puisque c’est le

    Seul moyen de sortir de la commune un anenton noirposer une place non mais je le vois je le vois à l’œuvre et et en plus sur des endroits où franchement il y a un trafic de aller 40 voitures par jour mais non il y en avait trop faut

    Qu’il y en ait que quatre celle du celle des trois TR voisins et là leure donc ils ont mis les gros plans en béton pour boucher la voie qui permettait de sortir par une autre et c’est la vie qu’est-ce que bon là il y avait des des témoignages suite aux tempêtes en

    Bretagne de dans des lotissements don coupés deélectricité de d’électricité justement d’entraide et témoignage éta intéressant par que dans lesélotissement des fait il y avait une forme d’entraide qui se mettait en place parce qu’il y avait tel voisin qui avait un générateur électrique et donc qui faisait le tour

    De chaque maison pour chacun puisse alimenter mon son son congélateur son téléphone et autres et donc ces lotissement ils ont aussi une forme d’entraide qui qui n’existe pas forcément dans des dans des dans des cœur de ville où il y a plus d’anonymat mais la communauté elle a ses vertus

    C’est le nous c’est le fameux principe du nous à partir du moment où vous créez un nous vous êtes centrifuge et centripète c’està-dire que vous évacuez tous ceux qui sont pas comme vous ou à moitié pas comme vous mais vous rassembleer tous ceux qui vous ressemblent et ça tient chaud et mais en

    Même temps c’est limité et à un moment donné on en a marre et on veut s’échapper de ce cocon protecteur j’imagine que c’est vous en êtes à ce stade de votre vie oui c’est c’est autre chose mais c’est parce que mon tu tu as amorcé juste la la dernière question en disant que

    Effectivement ça bougeait pas beaucoup les zones pavillonnaires bon Philippe Pery donc lui dans son dernier livre nous nous dit que il pense que ça va bouger avec lean avec voilà donc c’est à ça que je voulais en venir donc sû ça va bouger c’est à ça que je voulais en venir c’est qu’effectivement

    Faut bien comprendre que on sort d’une période assez longue qui est quand même un développement extensif de la ville donc effectivement ce qui veut dire qu’il n’y a pas de pression sur les fonciers qui sont urbanisés donc effectivement aujourd’hui on ne peut plus étendre la ville et donc automatiquement le le système

    Pavillonnaire va se retrouver confronté à une autre période de son histoire qui effectivement que comme il est assez sousd dan euh que parfois il y a beaucoup de voix pour assez peu de parcelles et cetera et cetera va se poser la question effectivement de sa potentialité de de développement qui je

    Pense quand même va être freiné par cette question des sols et de la biodiversité qui peut être freiné aussi pour les réseaux hein on a connu bimbi euh le procédure bimbi qui qui était censé euh nous sortir c’é une belle idée mais c’était une belle idée mais qui

    Avait oublié que bah un tuyau quand il est dimensionné pour une maison il est pas dimensionné pour 10 maisons et que donc à un moment ça marche pas qui qui aussi pose problème du du face à faceace du vis-à-vis la parcelle drapeau et cetera et cetera donc c’est beaucoup

    Plus compliqué que que ça mais c’est le dernier champ si vous voulez si on va au bout du zan alors je sais pas c’est 2030 la première étape puis 2050 l’étape définitive je sais pas politiquement si s’il y aura la la force et la consance pour aller au bout déjà le Sénat vous

    Savez a modifier la loi et a autoriser un hectare à chaque commune qu’elle soit en plein développement ou en pleine déprise il y aura un hectar pour chaque commune de toute façon à urbaniser mais là c’est un peu l’histoire du dernier champ parce que quand çaabit disait il y

    A même des maisons qui tournent le dos au champ bah oui c’est comme ça que ça se passe il y a le front du lotissement il y a le champ d’à côté et c’était toujours le champ d’à côté là maintenant c’est le dernier champ dans les années

    Qui viennent donc en effet il va falloir inventer un autre modèle c’est et c’est vrai que c’est à vous que enfin c’est un peu pompeux mais c’est notamment à vous d’inventer ce nouveau modèle spatial c’est quand même c’estd que ce F les les les manifestants contre les bassines

    Euh c’est c’est c’est un peu un un faux problème parce que euh si si vous voulez on a eu le en fait on a fait une pour la métropole de Ren on a fait une carte parce qu’en fait il y avait vous avez le périphérique vous avez le deuxième contournement et assez

    Facilement on leur a dessiné le troè contournement et donc du coup ça les a fait flipper mais c’est c’était bien avant le zan c’était il y a il y a 10 ans euh et on leur dit c’est ça que vous voulez quoi alors ils ont dit non surtout on veut

    Pas ça mais voilà et le maire de l’époque qui était le maire Saint-Jacques avant euh me dit mais comment on va faire comment on va faire parce que nous on construit 600000 logements par an pour pour loger tous les gens machin pour pas qu’ils aillent avec le faire les gilets jaunes sur les

    Rondpoints tout ça comment je fais quoi donc on l’ fait un truc parce qu’on avait fait une petite histoire stimulation pavillonnaire avec hi lion et les étudiants il y eu une publication là-dessus sur je si ça se trouve encore et et donc on lui a trouvé que en fait pratiquement en

    Changeant rien sur le périmètre de la ville alors là pas de la métropole mais de la ville dans enfin dans moyennement dansse pas pas plus constitué que le reste d’ailleurs enfin en tous les cas à la ville de Rennes voilà en fait je rajoutais 15 % de logement et tu vois

    Rien c’est comme si il s’était rien passé du tout oui mais Ren Renn c’est une situation très spécifique pour vous raconter un peu et tu la connais mieux que moi c’est une ville où il y a énormément de logements sociaux dans la commune centre et c’est une ville où il

    Y a une maîtrise foncière énorme depuis la Seconde Guerre mondiale engagée par Henry Fréville poursuivi par Edmond Hervé à tel point qu’il y a des promoteurs qui n’ont toute leur vie durant aujourd’hui ils ont un peu essimé travailler Caren il y avait une sorte d’entente cordiale entre une maîtrise

    Fère du côté de la mairie des acteurs de la construction en bonne entente avec une reenn c’est vraiment accentué parler du pavillonnaire oui avec une seule sème la sème territoire c’est c’est rarissime que dans une grosse ville comme ça il y ait une seule sème bon c’est vraiment un

    Écosystème particulier et puis après ils ont inventé la ville archipel dont tu pourrais parler mieux que moi moi Jean chapui notamment a théorisé ça c’est-à-dire qu’on va faire des petits R+ 2 à 10 bornes du centreeville ou 5 bornes avec des vaches dans un champ et des petits collectifs vertueux et donc

    Je comprends ce que tu dis mais c’est un cas très particulier non je parle du centre et des pavillons et donc la deuxème deuxème salve de cette histoire là c’est qu’il y a eu une opposition des services en fait sur la la densification du pavillonnaire en gros c’est pas dire

    Vous avez une vie comme voyez comme ça là c’est combien oui 350 400000 habitants vous en AZ en gr un/ers c’est des grands ensembles construit sous Fréville au sud au nord puis un gros un gros tiers c’est du pavillonnaire donc on peut pas exclure un tiers de la ville c’est pas

    Possible et donc du coup la la contrepartie c’est qu’il y a une opposition et je pense une crainte politique parce que on allait faire muter du pavillonnaire sous prétexte d’ailleurs en disant on va imperméabiliser et c’est de la biodiversité je veux dire la biodiversité dans les payons de banlieu

    Je moi je connais pas bien ce que ça veut dire Christ voilà et et moyenne en quiss qu’est-ce qui se passe comme il se passe à Rennes à Nant et partout c’est que finalement c’est les promoteurs qui s’en sont chargés puisque en fait ils ont fait de la spéculation et donc

    Finalement on a tout perdu on a perdu d’avoir des grosses bouses de R+ 7 avec des petites maison à côté parce que les mecs rachètent partout trois maisons oui mais le le phénomène aujourd’hui en fait il est il est il est je pense un peu différent je l’ai je l’ai vécu récemment

    Effectivement à Rennes où je travaille maintenant et je l’ai beaucoup vécu depuis 10 ans sur N c’est-à-dire qu’effectivement si on prend le modèle de la vie archipel bon le villearchipel c’est un peu comme brodec City c’est-à-dire qu’au bout d’un moment évidemment il y a plus d’archipel parce

    Que c’est l’étalement urbain et que la bagnole a gagné le la la partie comme l’a très bien dit mangein dans la ville franchisée et donc effectivement à Nantes à reenes ils ont arrêté la ville franchisée parce qu’ils ont ils ont bien compris ils ont arrêté la ville archipel

    Parce qu’ils ont bien compris que s’ils continuaiit bah grosso modo bah il y aurait une énorme air urbaine qui prendrait les trois couronnes et donc ils sont dans la merde ils sont dans la merde comme un Nant qui a son PLH qui est divisé quasiment par trois parce

    Qu’évidemment au sein de la ville personne veut avoir son voisin avec 4atre étages de plus et donc cette question que tu dis effectivement on peut mettre 15 % sur un chiffre ou 20 % en plus c’est en fait beaucoup plus compliqué que ça parce qu’en réalité il

    Y a et c’est la grande difficulté des mères aujourd’hui en particulier d’apéré mais aussi Joann Roland sur ces deux communes qui ont problème là c’est qu’effectivement ils ont une tradition de ville accueillante c’est-à-dire qu’ reçoit du monde qui brasse ce qui fait que c’est une ville extraordinaires c’est des villes à vivre extraordinaires

    Pour ça c’est des villes qui bougent et en fait cette ville accueillante ne peut plus recevoir parce que les gens ne veulent plus avoir en face de le changement de modèle moi c’est là où j’étais absolument sidéré azuric azuric vous passez du modèle pavillonnaire au modèle de l’immeuble et c’est un accord

    Culturel tacite avec vous savez en ce qu’on déà été àuque vous avez la simulation de l’immeuble qui va arriver avec des cordes et des bâtons à R+ 8 alors qu’avant il y avait un pavillon qui dure pendant 8 mois pour que tout le monde voit ce que ça va vir que ça soit

    Bien d’accord donc la question elle est quand même le le le le contrat le contrat social et politique tout qu’on est capable de faire je pas d’accordème le problème des promoteur c’est que en fait ce qui se passe c’est pas c’est pas tout à fait ça si je peux

    Mettre en tous les cas sur Ren c’est pas ça c’est en fait le problème c’est qu’il y a des produits hein qui soi de maison ind individuel ou de collectif en fait c’est quasiment des produits voilà et les architectes reproduisent ces produits voilà et donc du coup c’est

    C’est d’une qui sont rentables et les modèles de rentabilité tu le sais bien sur Nant un or sont en train complètement de changer et en même temps il y a une attitude qui fait qu’on n’est pas attentif au aussi bien pour l’agriculture que pour la ville c’est-à-dire que on regarde pas les

    Choses et on n pas un minimum de d’attention de courtoisie vis-à-vis des choses et donc ça pose un problème pour les promoteurs parce qu’il peut ça change de modèle économique et ça veut dire la directrice d’une grande société de promotion sur laanana me dit mais monsieur Delmar ça va être moins bien avant

    Qu’après après qu’avant je comment vous pouvez dire ça n’importe quoi et et Lana elle dit oui mais vous sa on va avoir des recours parce que il y a le pavillon d’à côté donc et celui-là ah non celui-là je l’ai acheté mais attendez vous avez pas acheté toute la

    Rue et et donc ça oblige les promoteurs et les architectes à simplement et c’est ça qu’on demande aujourd’hui enfin on demande les élus relais la demande des habitants pour une fois je défendre les habitants aussi d’avoir un minimum d’attention je veux dire on a fait reprendre le projet

    Ces gens-là de ces architectes de ces promoteurs ça s’est très bien passer avec les habitants donc il y a pas eu de crainte et de problèm pour de mais voilà le mec qui qui bne le truc et à foute avec le voisin bah oui je veux dire il

    Faut avoir et et ça c’est du temps et et là on rentre dans l’architecture justement et dans un savoir-faire et c’est ça qu’il faut et c’est ça qui est en remis en cause et ces modèles sont remis en cause etant mieux je suis parfaitement donc on est d’accord donc

    La question du modèle extensif qui devient un modèle intensif conduit cette pression social qui automatiquement effectivement va changer le modèle et c’est et donc ce qui est compliqué c’estfin ça je m’adresse aux étudiants c’est que donc la question de de la de la conception architecturale et urbaine la question d’être capable de

    S’installer dans un contexte et de pouvoir finalement avec plus de densité ou d’habiter plus un endroit faire qu’il soit aussi désirable aussi habité pour les autres et pour ceux qui arrivent qui est un exercice extrêmement complexe extrêmement fin et grosso modo ce qui a devant nous pour pouvoir faire

    En sorte que la ville ne devienne pas vraiment totalement immobile mais qu’elle continue à être accueillante parce que parce que derrière en arrière-plan de ce que tu dis il faut continuer à faire des projets parce que tout le monde fait des projets sauf si vous êtes proche de la

    Tombe ou dans un gros burnout mais le le matin à chaque fois que vous vous levez vous vous faites des projets l’homme est un animal qui fait des projets et il ch ses règles de vie en société en permanence bon c’est ce qui différencie des grands singes dont nous sommes très

    Proches par ailleurs ils ont des rythmes très compliqués mais ils changent jamais nous on change voilà ça crée des guerres ça crée des familles mais ça crée aussi une forme de progrès social mais c’est une question qui se pose aussi à votre génération notamment le mouvement du

    Printemps dernier on a vu émerger un refus du projet ou une sorte de défiance par rapport au projet et ça c’est une question qu’il faut vous poser par rapport aux ressources en ayant mesuré la finitude des ressources s comment on va continuer à faire des projets mais

    Pas forcément refuser le projet ça me rappelle la phrase d’un collègue d’un cue qui avait vu un maire d’une comm unee prie urbaine qui lui dit ah ça me fait chier j’étais obligé d’ouvrir une crèche une une classe de plus à l’école primaire et il lui dit mais tu as qu’

    Arrêter de grossir et ben oui c’est aussi une des solutions qu’on pourrait penser une ville accueillante comme Nant comme reen mais arrêtons il y a 600000 habitants à Nant c’est bon ça bouchonne de partout arrêtons et il me dit je dis ça au mer je dis tuas qu’arrêté gros il

    Me dit c’est comme si j’avais dit à mon fils de 10 ans tu vois tu fais 1,20 et tu feras toujours 1,20 tu ne grandiras jamais et il m’a regardé comme si j’avais dit à mon fils tu feras toujours un M20 alors voilà prenez position faites

    Votre miel de tout ça et imaginez où vous en êtes et comment vous allez intervenir làdedans non juste je en fait si on croise un peu ce dont vous venez de parler la question l’eau le zanne et la nécessaire densification qui ressort politiques qui s’amorcent est-ce que c’est pas parce qu’on commence lire

    Dans Le pavillonnaire il y a une spéculation visiblement et un réenchérissement du pavillonnaire en ce moment en fait on risque d’avoir un dispositif en fait en tout cas ce qui est en train de s’amorcer c’est une réaction qui fait que la loi devient quasiment contreproductive quoi et c’est

    Et en fait la la figure du lotissement peut-être une figure complètementev valisé par la densification et le Zè est-ce queon on va pas dans cette direction en fin de compte en fait ça dépend la difficulté c’est que lean c’est quand même une construction technocratique c’est la question pour arriver à faire

    Ce que tout le monde dit depuis 25 ans c’est’est arrivé à stopper l’étalement l’étalement l’étalement et qui s’est avéré finalement presque un Consus politique même si effectivement fa quiier les uns les autres c’est compliqué mais parce que il y a ce stress climatique mais derrière ça

    Au-delà de ça si on oublie la mécanique ENF faut lire le texteofner quoi la mécanique complement infernale du texte il y a déjà de penser très simplement comment on est capable de revoir notre relation au système naturel à la biodiversité au système planté donc moi j’aimais bien vous l’avez vu montrer le travail

    Avecéine sur le travail de la consulation du Grand Paris je crois en 2019 où il avait commencé aborder cette question c’était un dessin tu peux peut-être le remettre où il montrait qu’effectivement le modèle de de William levit le modèle de Livingstone le modèle américain quoi de la première photo que vous avez montré

    Du pavillonnaire que tu me disais si on dirait une escalope qu’on va qu’on va manger ou vous avez l’uniformité sur des milliers d’hectares il y a même plus d’unité de voisinage quoi c’est extraordinaire quoi c’est le truc continu il montrait que finalement avec un un un raisonnement hiérarchisé c’est

    Que grâce à certains disp ositif de projet on pouvait installer euh une pensée plus hiérarchisée où effectivement tout d’un coup peut s’installer des squirs qui peuvent euh on va dire accueillir euh des services des fonctions un peu de densité qui peut retrouver quand même ce qui était la

    Cité Jardin la cité jardin n’est jamais été un monotype hein la cité jardin n’a jamais été un monotype a toujours été un truc qui a la cité jardin en tout cas chewin il y a toujours eu une d’ailleurs le rôle très important des services publics en tout cas des systèmes

    Monumentaux de de la culture des équipements et il y a toujours eu un peu de collectif toujours eu des des maisons indiv enfin c’était incroyable une diversité et donc d’ailleurs une plus grande densité que ce que vous avez là et donc c’est vrai que je trouve j’ai trouvéis ça intéressant ces images parce

    Que c’était le le début on va dire à équilibre égal euh d’une transformation que pouvait porter et ce qu’exlique notre ami Philippe panery avec son terme de je crois constellation euh mais quand même he quand je vois ces tris et ces quatre images il y en a quand même trois

    Qui sont toujours c’est toujours une grille quoi et parfois les architectes manquent un peu d’inventivité euh j’ai longtemps enseigné avec un excellent architecte un collègue Jean Harry qui est un excellent architecte et qui a travaillé à Saint-Jacques de laand des maisons àtio que j’aime beaucoup alors

    Jean il me dit j’ai fait un concours à Rennes et j’ai perdu c’était à sainttray la commune de sainttray et on vous n demandait de faire des des parcelles dans un bois et de garder la végétation l’aspect végétal du lieu et euh la fille qui a gagné à l’époque elle était encore

    Un peu inconnue c’était Sophie delay c’était il y a longtemps la fille qui a gagné elle a fait des parcelles rondes à Saint tré alors çaelle faisait rireen elle a fait des parcelles rondes à Saint tra et oui mais c’est c’était pas con son affaire parce que en faisant des

    Parcelles rondes à cintré dans les enfractuosités entre les ronds la végétation était conservée et en fait c’était le meilleur découpage parcellaire qu’on pouvait trouver dans ce terrain boisé pour à la fois implanter des maisons et garder les bois et dans les trous entre les ronds en

    Fait on avait le végétal plutôt que sur la grille la grille la grille c’est quand mêmeon mais c’est encore des grilles mais moi je suis pas architecte he mais pouvez des parcelles rondes à centré c’était pas si con que ça voyez les gens nous racontent le truc on dit

    C’est peut-être pas si con il ah ouais vous croyez bah ouais c’est peut-être je trouve y toujours un peu les mêmes choses la grille les rond tout ça c’est une bien dialectique on va devoir lors cette discussion je je m’excuse mais en tout cas on voit bien

    Qu’il y a des pistes dans dans le terme hybridation donc des ronds dans la grille euh des des des des associations entre ce qu’ a plus de commun dans dans toute cette individuelle est-ce qu’on touche à à l’épaisseur et à la profondeur des îlos ou est-ce qu’on on

    S’attache aux grands axes et à la créer des intensités urbaines dans les dans les cités jardins à venir euh euh mais pour clore cette discussion peut-être qu’il faut revenir sur le mot trajectoire ou que qu’utilise justement Timothé Turquin dans dans dans ton texte tu tu le définis comme euh le terme qui

    Désigne le mode d’évolution du territoire en lui-même et relativement aux autres en terme de démographie d’activité économique de mobilité d’aménité de culture et de cadre de vie la culture euh ainsi que des relations entre ces thématiques et et et face au ce constat que que que vous don vous

    Témoignez tous hein c’està-dire cet urbaniste opportuniste avec des promoteurs qui qui qui qui qui projetteent des des des des objets sans sans projet d’ensemble euh est-ce qu’ est-ce que euh est-ce qu’il y a pas une trajectoire territoriale à définir alors est-ce que est-ce que c’est c’est c’est le mot qui

    Peut nous guider est-ce que les acteurs de la fabrique de la ville que sont le PF les élus communaux les sociétés d’aménagement ne devraiit-il pas investir ces territoires qui que sont les tissus pavillonnaires pour y apporter y garentir plus de commun plus de partage et pour faire en sorte que il

    Y ait cette nécessaire densification elle soit mieux pensé mieux mesuré et du coup mieux vécu h oui il y a un changement de trajectoire il y a un changement de modèle d’aménagement du territoire on a beaucoup tourné enfin pas autour du pot c’est le pot essentiel c’est la question

    De l’habité du logement mais habité ça questionne aussi directement l’économie des territoires et la manière dont on l’organise est-ce qu’il faut accueillir plus toujours plus d’habitants à Rennes ou à Nant j’ai un sérieux doute là-dessus est-ce qu’il faut accueillir toujours plus toujours plus d’habitants à Paris j’ai une certitude que non

    L’Île-de-France produit moins de 10 % de de de de produits agricoles que ce que sa population consomme c’est un chiffre on pourra en citer 1000 autres pour montrer le la vacuité ou la l’inefficacité du système le département de la scémarne il y a plus de C actifs

    Pour un emploi localisés avec tout tous les flux donc il faut en tant que architecte et concepteur évidemment tous tous les gens qui sont là le font mais se questionner sur ça c’est c’est fondamental par rapport à ça on a parlé beaucoup on a montré beaucoup de grands projets de grands projets d’urbanisme

    Avec des opérateurs puissants et structurés si on réinterroge le modèle d’aménagement du territoire et qu’on se dit que la solution elle est en partie sur les sujets économiques elle est en partie en dehors des métropoles c’est la difficulté du moment c’est que c’est aussi toute une une fabrique urbaine qui

    Est à réinventer euh donc il va falloir construire autrement peut-être pas uniquement à Rennes mais aussi à vitril François et et à montluon mais se le dire fermement et de de cette de ce point de vue- là le zan et pour moi il faut il faut le critiquer ce texte mais

    Il faut aussi admettre êre sa vertu quoi on on doit tous se fixer des Caps on doit tous se fixer des trajectoires il y en a une qui est questionnante à plein d’aspects notamment en terme social Eric ch Eric charme a écrit des des articles et des textes intéressants à ce point de

    Vue-là mais c’est là ça doit obliger à revoir la manière de faire des projets et surtout à penser à l’aménagement des territoires on parlait de est-ce que le zan va homogénéiser la ville et l’urbain tout à l’heure vous sembliez plutôt dire que oui moi je je crois pas ça presque

    Contraire sauf qu’on n’a pas la fabrique urbaine pour permettre cette hybridation que tu évoquais JeanMarc on a fait des grands on a il y a eu un urbanisme de de de de plaqu souvent monofonctionnel c’est ça qui a nous me pendant pendant 30 40 ans les différents les dernières

    Années on va passer un urbanisme de fragments avec une diversité programmatique un peu plus importante sur des fragments de territoire plus petits et donc c’est cette chaîne de valeur et de conception qu’il faut qu’il faut réinventer juste sur ce plan parce que il y a moi je pense qu’il y a un

    Très beau livre de de Pierre vs là surification écologique ou ou aussi tavs sur les territoires qui quand même alerte sur ça ce que tu dis c’est ce qu’on peut mettre en perspective mais ça interroge énormément le système économique et le monde du travail qui aujourd’hui est totalement comment dire

    Ciblé concentré dans les métropoles et dont et dont la concentration d’ailleurs continue à augmenter et donc effectivement c’est un espèce de redéploiement du système économique enfin vs le dit très bien c’est impressionnant presque pour venir comme au 19e siècle quoi avec les préfectures et le tout voilà et donc c’est quand

    Même compliqué parce que s’il y a pas l’activité économique c’est compliqué mais je pense que pour le coup l’architecture devrait davantage je sais pas si elle va résoudre la fin dans le monde mais l’organisation de la de l’économie et les nouvelles formes d’économie je pense qu’elle pourra y

    Contribuer davantage il y a un impensé global sur l’immobilier d’activité et c’est un des défis de demain moi il y a une courbe que j’aime montrer au aux élus c’est la l’évolution de la structuration de l’emploi sur sur un siècle en essayant de le projeter on est

    Aujourd’hui à 80 % d’emplois tertiire je caricature à grand TR il faut rentrer dans le détail on est à moins de 3 % d’emplois agricole aujourd’hui et une dizaine de pour de plus de d’emplois industriel évidemment il y a 30 ans c’était pas du tout comme ça mais

    La courbe va changer la courbe va changer l’emploi va changer l’emploi métropolitain sera différent et donc il sera plus dans les centres et donc il faut aussi considérer ça pour penser les bons AG agancement probablement moins de publicitaires et un petit peu plus de paysans voilà mais

    Oui mais vous pourriez faire les deux à l’avenir je lisais biorégion 2050 de l’Institut momentum il décrivent très bien comment les Parisiens alors la métropole a perdu beaucoup d’habitants pour plein de raisons certains sont morts euh et il décrit la le l’i le mouvement inverse d’habitants du cœur

    Métropolitain qui vont de jours par semaine bosser au champ et je pense que c’est une forme effectivement moi j’aimerais beaucoup faire ça et un de nos employés le fait bon mais c’est marginal mais c’est parce que le système le le favorise pas mais il faudra y venir mais merci Timothy

    Parce que tu nous tends la perche superbement parce qu’on va quitter la métropole et on va même aussi quitter le Grand Ouest pour aller vers l’est pour cette 3è et dernière discussion qui va s’inscrire d’ailleurs dans une dans une réflexion qui est qui est bien sûr directement lié aux injonctions écologiques de devoir

    Adapter les modes constructifs aux enjeux environnementaux mais pour cela nous nous sommes repenchés sur l’histoire de l’architecture et comment certaines théories ou doctrines comme entre autres le régionalisme critique de Kennet Frampton pouvait à nouveau raisonner et nous aider à formuler des des des propos théoriques qui fondraent des nouvelles pratiques architecturales

    Et pour se faire on on a Bré vement essayer de de redéfinir ses postures mais avant cela avant que Guillaume nous nous en fasse part on on va commencer cette dernière discussion avec Claude Valentin Claude Valentin vous êtes architecte dirigeant de la de l’agence AA maître de conférence également chercheur à lensa de

    Nancy vous avez fondé l’agence AA en 2000 à saintnabor dans les vuges menez de des projets d’équipement public d’habitat collectif également individuel d’équipement tertiire et votre agence revendique l’usage de matériaux biosourciés tels que le être la paille la Terre vous êtes l’uréa du premier prix national de construction bois en

    2013 avec le le projet du centre périscolaire de tendon qu’on va qu’on va regarder bientôt et également en charge de la réalisation du pavillon français de la Bienale d’architecture de Venise et puis il y a Bruno tofhony qui nous accompagne également vous êtes architecte partenaire fondateur de l’atelier cité

    Architecture et maître de conférence ici même à Lena Parival de scen vous êtes également architect conseil et du au ministère de la transition écologique tu me corriges poau et votre agence AK a remporté de nombreux prix notamment le défi urbain 2021 pour la filature de Ronchamp l’enseignement que vous menez

    Ici avec les S7 enseignement de projet s’intitule penser l’architecture par la rour Sour et témoigne justement de cet intérêt pour le territoire les circuits cours les matériaux bessourcés dont on va beaucoup parler dans cette dernière discussion pour commencer on va faire un petit topo euh sur l’histoire des théories de

    L’architecture et notamment celles qui se sont toujours refusé à opposer tradition et modernité donc pour pour nous éclairer sur ces ces questions on va faire un petit rappel historique donc qui nous amène à la Révolution industrielle la première donc qui commence au 18e siècle dans le courant

    Du 18e siècle en Angleterre avant de se propager dans le reste de l’Europe cette révolution a pour principale figure le un renouvellement des des organisations de de production donc l’invention de la machine à tissage qui bouleverse le rapport entre le travail et la production l’homme qui auparavant été ouvrier artisan devient

    Désormais qui était auparavant artisan devient désormais ouvr donc il est derrière sa machine effectue une tâche répétitive dans une dans une chaîne donc ce ce cette première révolution industrielle a reçu notamment des critiques donc ça c’est le le mouvement Arten craft on pait notamment par William philiip William marice pardon

    Qui qui promet un retour à l’artisanat et il fait aussi la critique de la spoliation d’ l’ouvrier donc sur la nouvelle société industrielle le mouvement art and craft il dépasse cette figure de William mariis on peut s’intéresser au à la fabrication des frères green de Charles

    Et Henri qui on qui ont construit enfin développer leur concept de Ultimate bengalo donc ce sont des maisons qui sont entièrement personnalisables qui utilise une approche distinctive qui prend la démonstration de la structure et qui utilise un style peu artisanal pardon euh dans le deuxème exemple de de cette architecture

    D’artcraft il y a l’entrepreneur américain Gustave Stickle qui propose avec son entreprise de production enfin de construction craft Craftman workshop pardon des plans de d’autoconstruction donc qui utiliseent des des matériaux locaux et ça se rattache un peu à cette cette cette dimension du de construction locale euh arrive ensuite la la deuxème

    Révolution industrielle donc celle-ci se distingue euh enfin elle amplifie dans un premier temps la première révolution industrielle avec la séparation des des tâches et le toujours plus de d’industrialisation mais elle se distingue par le la prolifération d’une énergie très bon marché donc avec le développement des des filières charbon

    Puis le le le pétrole donc c’est c’est der énergie fossile t tant décrier aujourd’hui et des associés à à ça des transports qui qui utilise ces énergies ultra efficaces que sont le train le bateau puis 20e siècle la voiture donc avec ce ces transports et cette énergie la circulation des biens devient presque

    Anecdotique dans dans leur prix ce fait que le il y a un détachement de du du du lieu de production par rapport à son espace géographique donc encore une fois l’architecture reprend ces principes de de cette révolution industrielle cette deuxème donc c’est le le mouvement moderne porté par par Le Corbusier donc il

    Produit des bâtiments qui sont hyper standardisés qui sont détachés de tout contexte local enfin com enfin l’illustration même c’est les unités d’habitation qui sont produites pratiquement à l’identique donc lieux totalement différents euh en réponse à à ces à cette organisation à ces deux révolution industrielle il y a l’architecte kennth

    Frton qui théorise le dans les années 80 le régionalisme critique donc il prôent un un retour au local où chaque territoire devrait être l’expression de sa spécificité les formes comme les matériaux doivent illustrer cette spécificité euh il se distingue un peu du du du traditionnalisme pardon et ou du bastige

    Car l’architecture moderne est uniquement critiquée pour son internationalisation et non pour le reste donc il reste nmins ambigu par par sa critique du du modernisme car il loue les les productions de d’architecture modern qui ont une certaine conscience régionaliste comme le alvaralto hudzon ou gregoti donc par rapport à cette ambigué il va

    Préciser son son concept 10 ans plus tard en parlant moins de de réionalisme critique mais plutôt de tectonique qui définit désormais un ancrage local qui permet de correspondre l’acte d’édifieré et une culture spécifique de la construction et de l’habité donc toujours un lien au local pour finir ce ce rappel historique

    On va faire un lien avec un dernier architecte qui a été un peu redécouvert vert grâce au travail de Emeline crien donc c’est le l’architecture analote portée par le l’architecte tchek Miroslav s donc c’est un architecte tchque qui a fait ses études à l’École polytechnique

    De zric donc où il a enseigné mais il il a côtoyé de d’architectes comme ALD Rossi Fabio Renart ou Bruno rchlin euh donc c’est dans ce lieu donc cette cette école polytechnique de J qu’il imagine son concept de d’architecture analogue donc euh pour lui c’est faire un un

    Compromis avec la modernité sinon le la tradition va disparaître donc on voit dans dans ces productions un un rapport en entre le le modernisme et le le le tradition traditionnalisme rapporté au local euh il porte aussi une attention particulière au choix constructifs qui sont vecteurs d’ambiance et qui doivent

    De plus porter une une une trace de de travail il souhaite aussi porter le l’art populaire authentique au détriment de de l’art érudit dans dans ses productions merci oui on s’est intéressé à miroslavsque euh en en lien aveette fron parce qu’on trouvait ce qu’il enin son dans son

    Discours que il se rapproché vachement de Ken Frampton mais en de manière plus simple plus plus intelligible en fait et et son concept d’altno nous a fait penser à votre travail Claude Valentin donc c’est c’est cette première question qui qui qui vous s’est posé tous vos projets ils sont conçus réalisés avec

    Des matériaux provenant de ressources locales le bois de être vient des forêts desvuges les blocs d’isolant en paille viennent des des fermes du point ces projets ces choix constructifs il rentrent V vos projets foncièrement ancrés territorialement cohérant d’un point de vue écologique et culturel mais est-ce que dans votre travail la mémoire

    Des formes et des et des techniques est-ce que c’est une matière de votre travail de conception ou est-ce que les formes architecturales que vous choisissez de mettre en œuvre est-ce qu’elles sont liées une recherche analogique comme comme Miroslav s le le décrivait pour lui avec des formes vernaculaires du territoire ou ou tout

    Beaucoup plus simplement comme ce que dit Bernard kirou dans les dans le séminaire de est-ce que vous dessinez simplement en fonction des ressources locales et que du coup d’un choix constructif tout découle alors la question elle est est je l’apprécie beaucoup parce qu’elle est vraiment tout en

    Nuance dans la mesure où il semblerait qu’il y aurait une juste logique entre un territoire une sorte d’histoire aussi qui dont découlerait finalement une une architecture contemporaine et en fait c’est plus complexe que ça et j’ai écouté un jour kennth Fanton qui j’ai j’avais eu la chance de l’entendre

    En conférence à Nancy il y a longtemps et ouis ça m’avait ça mait pas mal touché ça avait fait é aussi à aldussi à la fin de mes étude j’ai vu passer aussi aussy que et tout ça ça ça a raisonné et puis ça a fait son chemin j’ai aussi vécu au Burkina

    Faso pendant quelques années j’ai ça m’a fait un grand choc aussi de voir finalement les les faibles moyens pour construire l’impact aussi de l’industrie on pouvait trouver du ciment on pouvait trouver de la TLE on pouvait trouver de de la ferraille pour faire du béton voilà tout ça me semblait

    Complètement dingue de constater que finalement c’était quand même un mode constructif dominant et et duquel finalement le même tous les intellectuels qui le constatait à l’époque par les architectes ils étaient peu nombreux on na encore pasquéré sur la place et on voyait bien que cette cette cette tension entre la modernité et la

    Tradition était bien au cœur mais euh ça m’avait semblé vraiment être un un sujet un sujet complexe à résoudre parce qu’évidemment le besoin il était criant de construire et finalement ça faisait l’unanimité construire en aglo construire en en tôle ça semblait être vraiment la la la voix sacrée si on

    Avait un tout petit peu d’argent ben la maison il était inenvisageable de la construire en terre ni en l’atérite qui était une pierre extrêmement intéressante sur place et donc j’avais fait l’expérience avec un ami allemand de construire un dispensaire financé par des associations qui étaient venu avec un

    Budget je me souviens aussi de les avoir un peu renvoyé en France en leur disant non si on a à construire finalement on va pas le faire on va pas le faire comme ça la va vite et on va pas le faire dans les conditions qu’on que nous-même on n’accepterait pas euh

    Donc on a doublé le budget on a fini par construire en en brique latéritique on a utilisé un petit peu le béton mais de manière minime on a fait des des couvertures des doubles toitures et cetera pour avoir de la ventilation tout ça ça a été remis euh en question dans

    Par rapport à au préjugés que je pouvais avoir sur la façon de construire bref euh je suis revenu avec voilà une sorte de bouleversement intérieur et puis le le deuxième point c’est c’est que finalement les référence architecturale théorique euh me semblait pouvoir être aussi complété par d’autres références comme la lecture de

    Peter Hanke l’en retour je je pense aussi à margarite hursenard et sa ville Adriana moi qui m’a fait complètement fantasmer et ce qu’elle dit aussi de ce cet empereur architecte quelque part qui au retour de son voyage de ses voyages à travers l’Europe et la Méditerranée a construit cette ville-là qui était

    Finalement un grand quartier qui est plus qu’une ville ce qui é un un premier organisme architectural qui a fait fantasmer par la suite des générations d’architectes et quand elle parle de cette pierre qui semblerait incarneré une mémoire de ces voyages euh je trouvais là finalement à la fois une

    Réponse vis-à-vis d’un lieu et vis-à-vis de d’autres lieux et il me semble qu’aujourd’hui on peut avoir cette prise de conscience qui est pas réduite au lieu lui-même mais à d’autres lieux qui qui nous font penser non pas au globe mais à la terre ce que et la dernière

    Référence que je pourrais évoquer c’est celle qu’évoque euh Bruno Latour à propos de où atterrir et quand il évoque cette peinture de de Gaspard David Friedrich vous voyez cette peinture avec ses ses grand ce grand horizon cette peinture spécifique c’est la grande réserve cette grande réserve on voit une sorte de marécage en

    Est en soleil couchant et il y a quelque chose vraiment très parti particulier sur cette toile c’est que Gaspar Fredrich représente ce cet étendu un peu de manière de manière bombée un peu comme la place Stanislas l’ aussi comm beaucoup de place d’ailleurs on a la

    Sensation de la Terre et sur cette sur ce lieu qui est un simple marcage on voit dessiner des des des des herbes des eau et on a la sensation d’une présentation du globe d’une couverture terrestre on a l’impression de voir des continents ici dans ce marécage et c’est

    Cet emboîtement là d’échelle entre le lieu circonscrit un territoire finalement restreint chez nous à proximité à porter de main porortter de regard et puis cette sensation d’appartenir à à la terre et c’est cette combinaison qui me semble être aujourd’hui un vecteur de de projet parce que finalement on a conscience de

    Ce qui se passe à cette échelle là mais on a aussi la capacité d’agir ici maintenant voilà merci du coup d’une certaine manière vous répondez à ma deuxième question c’est que en fait avec cette univers de référence avec votre culture vous déjouez l’écueil dont parle Lucan dans son dernier ouvrage habité

    C’està-dire celui de l’hyperlocalisme ou du néonaculaire en fait vous vous vous efforcez d’ avir une distanciation critique et et de avec toute cette tout ces références qu’ell soit datée ou non qu’elle soit l’utre bout de la planète ou hyper là présent dans votre lieu de vie quotidien vous vous vous

    Oui vous vous essayez enfin vous vous essayez d’être contemporain vous essayez d’être de faire de l’architecture aujourd’hui avec tout ce qui vous constittu bon c’est pas seulement à saintabord c’est pas seulement avec des choses que vous avez observé à saintnabord bon c’est pas une question mais mais mais peut-être qu’ on on

    Continue et et et du coup parce que pendant le semestre avec les étudiants de S7 on a on a pas mal lu on a lu notamment ce ce bouquin là de d’Emeline Curien qui qui qui est une série d’entretiens elle s’est entretenu avec Bernard kirou Simon tessou et avec

    Robin mais aussi avec Jacques Lucan et et et dans cet entretien en 2022 il rappelait que la la pensée constructive de de de certaines œuvres architecturales elle rend signifiant un ancrage local régionale territoriale parce qu’elle fait correspondre l’art de bâtir à une culture située de la construction de l’abité et il faut

    Attendre cette correspondance enfin qu’il y a une correspondance qui n’est pas que matérielle c’est un peu ce que vous disiez aussi euh avec les ressources naturelles mais aussi immatériell et donc très culturel elle fait appel à des forts mérité elle fait appel à à des à des des tableaux de peinture que vous

    Avez en tête elle fait appel aussi à des filières et des savoir-faire et des réseaux d’acteurs et là on a une question sur ce que votre pratique est-ce que vous pouvez nous raconter quel est votre parcours de recherche vos les constructions vernaculaires de des vuges elles ne sont pas elles ne font

    Pas historiquement appel à au bois de être et et elles sont plutôt ISS enfin fait de maçonnerie de pierre et et du coup racontez-nous votre parcours de recherche [Musique] euh enfin qu’est-ce que ça a impliqué de d’avoir à convaincre des maîtrce d’ouvrage d’avoir trouver des acteurs des entreprises pour construire avec ce

    Bois de être euh quel était ce parcours alors c’est vrai qu’il il y a une histoire là on a vécu aventure quelque part il y a il y a maintenant presque 15 ans attendons c’est un petit village je suis quasiment né mon grand-père et Anri ça j’ai toute ma

    Famille là-bas curieusement j’ai eu la chance de travailler là et en fait on a c’est le déclencheur ça été la l’association la combinaison avec la Chambre des Métiers euh avec laquelle j’étais ami par le biais d’uningénieur copain et cetera et passionné par le matériau bois passionné par le territoire par voilà pas mal

    De d’histoire autour de l’artisanat et de l’industrie et puis euh là on nous a alerté sur la question des surs à l’époque les surs disparaissaient c’est les les séries locales dans l’Est c’est des structures familiales c’est des petites unités de de transformation et elles ont elles étaient en en voie de disparition

    Mais vraiment chaque année on pouvait compter voilà des arrêts des arrêts des fermetures et donc on nous a proposé de faire un projet un peu euh on va dire un peu qui pourrait nous permettre de trouver des solutions pour favoriser la production des seurs alors là la question était vraiment très

    Allambiqué je voyais pas du tout la relation entre un bâtiment des surs enfin moi les surs je les connais pas c’est pas mon c’est pas mon histoire c’est pas mon enfin bref c’est pas c’est pas notre truc quoi on fabrique des bâtiments on répond à des programme on

    Répond à des à des des budgets enfin les contraintes sont déjà assez copieuses comme ça et en fait en creusant parce qu’on a accepté évidemment le deal même si on comprenait pas très bien la question jeis pas comment pouvait sauver les surs et encore moins trouver une une

    Solution technique bref et donc on a retenu une mairie enfin la la chambre des métiers c’est organisé je vous passe l’histoire mais il y a eu toute une petite stratégie pour monter une problématique et trouver un partenaire mettre d’ouvrage qui joue le jeu et on a identifié un un péiscolaire qui

    Sur lequel on a réfléchi et donc on s’est mis en en réflexion on a fait des tables rondes avec des surs avec des propriétaires forestiers la commune était elle-même propriétaire forestier et on a vite compris un problème qui était le marché du bois mondialisé qui affectait en fait la

    Survie des seurs les 6 heur moi je rentrai de Chine par hasard j’avais passé 15 jours là-bas invité on avait traversé la Chine dans tous les sens et j’avais pris des informations sur la la filière économique du bois et l’impact de la l’économie de la Chine sur le bois à

    L’échelle mondiale et en fait nos petits sieurs étaient impactés par cette économie du bois parce que il faut savoir que il y a plus de forêt en Chine ils sont en train de depuis 20 ans replanter des hectares vraiment en très très grande quantité pour reconstituer le la ressource

    Et en attendant ben il capteent tous les gisements sur le marché mondial qu’il soit petit ou grand et les vuges sont font partie des victime de ce marché complètement déséquilibré qui mondialisé pour le coup avec avec Ben des captations de de de matières premières puisqu’on parle de de grume acheté

    Directement sur pied et emmené par container direct pour lester les les paquebau vers la Chine ça a généré vraiment tout un débat il y a eu même en 2014 un article dans Le Monde là-dessus suite à à des manifestations de sur devant le Parlement et cetera bref donc nous en

    2009 on tric avec ça et puis on identifie avec le maire une problématique on a du bois institu et on va construire le votre prériscolaire avec bon et pu on s’est aperçu que c’était pas possible en fait parce qu’on est face à une loi européenne qui met en

    En pinacle la libre concurrence donc il est pas possible de désigner une ressource même si elle est naturelle comme étant un une contrainte de de projet on peut pas prescrire directement ni une marque et ni un produit on doit laisser la libre concurrence des acheteurs c’està-dire des des entreprises pour s’approvisionner là où

    Il où il l’entendent c’està-dire sur des marchés préparés organisés à l’échelle mondiale c’estàd qu’il est très facile pour il est même plus facile il est plus souhaitable pour un charpentier de trouver son bois enf land que le trouver sur place pour différentes raisons il est disponible il est calibré il est

    Caractérisé il est en stock il est séché bref on a un produit qui est prêt à l’emploi à la différence d’une ressources local qui elle bah elle est elle est sur pied il va falloir organiser la coupe il va falloir choisir les arbres il va falloir transformer

    Séché et cetera il y a tout un processus assez long qui est pas organisé en tout cas pas suffisamment pour pour pour y répondre voilà donc on a mis pour terminer le doigt sur une essence qui était le être et le être en fin de compte on s’est rendu compte qu’il était

    Majoritaire dans les dans les forêts de feuillu en France faut savoir que la France est la première ressource de bois de feuillu en Europe on est la 4e sur le les forêts en général ça couvre 30 % de notre territoire le les massifs ont augmenté quasiment de moitié depuis 100

    Ans et la forêt s’agrandit toujours on utilise 60 % de l’accroissement de la forêt par an pour vous dire que finalement la la disparition de la forêt on est loin en tout cas en France et elle est complètement contrôlée on l’exploite de manière intelligente donc le être non caractérisé en abondance arrivé à

    Maturité et envoyer en grume énorme après 150 ans d’âge directement en Chine on s’est dit là on a notre sujet ça va être le être et ça va être le le feuillu local et là on a mis en en place tout un une série de débats et de de TBL rondes

    Pour comprendre en fait la situation on est parti de nouveau sans ingénieur c’était la meilleure des choses qu’on qu’on qu’on ait pu faire c’est c’està-dire avec des ingénieurs en tout cas adaptés à la situation de de recherche ou d’expérimentation c’estàd le crit le crit qui est un un organisme

    Un peu laboratoire entre l’université et les le milieu des entreprises et qui sont capables de faire des tests mécaniques qui sont capables de faire des évaluations scientifiques pour valider auprès du bureau de contrôle des procédés et donc voilà comment on a mis en route en fait le projet valider et caractérise

    Et donc on a caractérisé le être qui ne l’était pas c’est on peut pas utiliser du être pour de la charpente en gros voilà c’est ça que ça veut dire parce que il y a aucune on sait pas on sait pas qui il est tout en fait toutes les

    Recherches et tous les efforts industriels ont été orientés sur le résineux pour rattraper le modèle anglo-saxon ou allemand des pays de l’Est quoi en gros donc les industriels se sont focalisés là-dessus en oubliant en fait la ressource feuillue qui qui n’est pas présente dans les autres dans

    Les autres forêts et donc on s’est mis dans l’idée de de copier en oubliant nos propres richesses quoiment ça pousse plus vite ça pousse plus vite mais il y a surtout un truc qui est important à savoir en fait c’est que la résine bloc lumification donc c’est pas un truc

    Compliqué à comprendre l’ification c’est ce qui fait l’humus d’accord donc ça veut dire que ça il y a un processus en fait qui permet au résineux de pas avoir de concurrence c’est de vivre avec d’autres végétaux trouvez éventuellement un champignon quand vous baladez dans les forêts de résineux vous il y a pas

    D’autres plantesyz alors il y a pas d’autres plantes parce que c’est planté très serré pour qu’il pousse très haut très vite mais il y a pas d’autres plantes en fait pour ça et donc ça veut dire que en faisant ça évidemment vous avez a ation beaucoup plus rapide des boisement d’exploitation

    D’ ce que vous dites voilà mais en plus vous avez stérilisé tous les sols voyez pas seulement écologiquement pédologiquement et c’est fini voyez le voyez le truc et moi maintenant qui suis beaucoup plus âgé que Monsieur j’ai vu les les bascules puis lui qui est un riche propriétaire

    Forestier j’ai vu les bascules de plantation on va tout savoir ce matin en Loren donc voil il habiteion de blieu il vend du bois au chinois bag c pr bois au sir local qui sont tous achetés par les Chinois donc c’est un énorme problème parce que en fait toutes cesoir quand même parce

    Que c’est vrai que si vous entendez tout ce qu’on dit depuis tout à l’heure on se jette dans la salle non non mais il y a jamais eu ce que dit monsieur est juste il y a jamais eu autant de boisement en France voilà jamais c’est pas le fantasme médiéval de

    La forirêt faut arrêter là là-dessus mais la contrepartie c’est les sols donc ça rejoint parce que c’est de l’agriculture industrielle c’estd que quand vous allez au Canada si vous allez la chance d’aller au Canada moi j’ai détesté en fait parce que vous prenez le Saint-Laurent vous allez jusqu’au cercle

    Polaire c’est de la sapinette alors la sapinette c’est un truc qui est gros comme ça c’est des petit sapin c’est comme les bolinettes sapinette comme ça c’est gros comme ça vous en avait un tous les 80 cm jusqu’au CIRC poaire VO donc il y a zéro végétation pas de biodiversité zéro

    Insectes vous voyez pas un oiseau tout ça et tout ça c’est parce que c’est les premiers producteurs de papi mon mais c’est c’est juste horrible donc ça veut dire que tout est stérilisé donc c’est pour ça je dis tout à l’heure je me suis un peu énervé sur

    Les trucs c’est qu’est-ce qu’on fait et vous voyez c’est c’est complètement dément quoi et ça il faut faut pour le coup c’est comme les bassin il faut se battre contre ces trucs là parce qu’il y a un problème d’échelle et et lui ce qu’ dit simplement c’est que le être et la

    Pierre c’est le le matériau du 21e siècle en fait et Claude Valentin vous dites que les les forêts françaises sont bien géré est-ce qu’elles sont assez diversifié comme ce qui est pointé plantation on a on a 140 essences dans les forêts françaises identifieré alors après ça ça

    Varie selon les les régions mais on a plutôt comment ah oui ben on est on souffre du scolite en ce moment il y a une vraiment une coupe massive de de de ces bois qui sont qui sont impactés par le changement climatique on a je crois une question de la part de

    Pour revenir à production du être en France et en fait est-ce que ça pourrait se présenter comme une solution à l’échelle nationale de produire du être justement pour répondre à cette demande croissante en bois NOTAM notamment voilà en France et est-ce que ça permet ça permettrait aussi à la France d’arrêter de

    S’approvisionner à l’étranger dans les pays européens tels que l’Allemagne par exemple ou la Pologne et être une alternative au résineux comme comme on les présente là alors il y a des tentatives aujourd’hui industriel linéazen on a aussi un producteur sieur et fabricant de panneau qui aujourd’hui utilise le être qui a

    Été depuis caractérisé à échelle nationale on a une essence qui dont on s’est aperçu qu’elle a des capacités mécaniques super quasiment supérieures aux chaînes a des c’est un bois extraordinaire maintenant il a des contraintes il craint l’humidité et puis il est plutôt nerveux ça veut dire qu’il faut

    L’utiliser sur des sections et des longueurs courtes voilà donc ça oblige les concepteur c’est là où finalement l’ingénierie et les architectes ont à plancher c’est c’estàd que bah on construit pas on conçoit pas le même bâtiment quand il est évidemment en béton quand il est en bois quand il est

    En raésineux ou en être donc ça oblige en fait une mobilisation des acteurs pour favoriser une filière Ben qui est émergente et comme toutes les filières de matériaux biosourcés ben ça souffre d’une structuration insuffisante donc de coût au de coût insuffisant ou de quantité insuffisante et donc on est sur une un

    Palier de changement on est sur un un effet de maturité ça mais il faut qu’on soit aussi conscient nous les architectes et là je je j’appuierai sur une donnée vraiment très importante et très absolument stratégique dans le développement industriel et économique de de nos territoire c’est que on a un rôle non

    Pas seulement de dessinateur mais on a un rôle de prescripteur Claude j’ai j’ai une petite question qui rejoint qui qui prolongeou ouais euh est-ce que c’est la la question c’est l’essence ou est-ce que c’est la masse euh il y a l’article de Stéphane Bertier là dansa de septembre qui alerte effectivement sur

    Les idées reçues lié à la question bacarbone et qui interroge effectivement la SNB enfdon la stratégie nationale bac carbone qui évidemment pousse à transformer notre territoire en effectivement le Canada grosso modo si je comprends bien et s’inquiète de ça donc est-ce que il y a a il y a pas j’ai

    Compris qu’il y avait l’essence mais qui quand même une question qui est la production industrielle du territoire national quoi oui à court terme une rotation très r voilà et qui et et donc Stéphan dit dans cet article juste pour je pense je pense c’est bien que les étudiants lisent cet

    Article parce que c’est vrai qu’on nous rabat sur le la stratégie pas carbone et on dit on nous dit que la seule solution c’est de faire des bâtiments en bois en structure bois et cetera donc il rappelle effectivement que sur la question bah carbone il y a un/ers dans

    Les lots de ventilation électricité enfin gros modo ce n’est pas que la la structure qui porte cette question là et il interroge le fait que effffectivement si on fait tout tout tout en bois B grosso modo il faut bien avoir conscience que tout notre territoire va se transformer va grosso modo être une

    Une grande machine à produire du bois ah oui alors on on est vraiment très très très très loin parce qu’on on sera toujours dans une technologie hybride sur les essences sur les techniques le béton sera toujours nécessaire et cetera l’acier on est plutôt dans une vision hétérogène des des des techniques où le

    Bois va avoir tendance à prendre une place plus importante et on a intérêt d’aller dans ce sens-là parce que déjà les lgisements sont sont plutôt très importants ils sont plutôt vertueux c’est une ressource renouvelable je parle pas même pas de de du du zéro déchet par rapport l’usage du bois parce

    Que quand vous prenez un arbre vraent vous utilisez 100 % de de l’arbre et ça c’est quand même extraordinaire c’est une filière sèche aussi qui ne nécessite pas de de dans dans sa TR dans sa transformation de chaleur ou de ou d’eau à part la papeterie qui qu’ l’utilise

    Mais tout le reste c’est la filière sèche ça va devenir comme l’agriculture intensive des années 60 et et est-ce qu’on veut ça et non mais ça parce que tu dis effectivement qu’on garde le béton mais la SNBC les politiques publiques qui mettent du temps à arriver mais petit à petit qui transforme

    Durablement les filières et les systèmes va quand même dans la direction quasiment de pu de béton ENF peut-être on y reviendra parce qu’on avait prévu de finir sur ce sujet vraiment on voulait aborder avec vous Claude Valentin la question économique parce que en regardant tous vos projets

    On se dit mais comment il arrive à faire ça avec les budgets qu’on lui donne j’ai l’impression qu’il va chercher d’autres financement ailleurs et et et pour raisonner avec les propos de Pierre Kay dans ses nombreux articles et dans son livre durée vous vous parlez comme comme

    Pierre k vous parlez de de gestion de valorisation du patrimoine bâti et cette valeur patrimonial dans le bâti elle se loge dans dans l’usage de matériaux no dans une mise en œuvre pérenne dans le choix d’ouvrage d’artisanat elle se loge dans dans plein d’endroit dans l’architecture sauf que la demande elle

    Est rarement enclin à investir dans ces valeurs là elle elle vise le coût à l’achat elle vise pas à l’investissement initial et elle n’acquiert de Cré enfin cette valeur là elle n’acquiert de crédibilité financière qu’en la confrontant au coût global de la construction c’est-à-dire le coût qui comprend la conception la réalisation et

    Les coûts d’entretien et de fonctionnement sur au moins 10 ans et et ça vous avez travaillé là-dessus vous avez travaillé très très sérieusement là-dessus ah oui Islam tu voulais poser une question bien particulière sur ça je crois qu’il y a une slide qui va avec donc oui justement comment

    Arrivez-vous à rendre compatibles les enjeux écologiques et économiques mais aussi pouvez-vous nous expliquer ce qu’est le projet ubbiic et avec quel outil vous arrivez à accompagner les maîtrises d’ouvrage sur le long terme et en les incitant dès le début d’un projet à à raisonner avec le coût global justement alors en

    Fait dans l’agence on a trouvé aussi un un levier par rapport à ces expérimentations ces bâtiments qui sont en fait des plus des bâtiments démonstrateurs parce qu’ils sont sont plutôt des des endroits où on va réunir des gens le crite des laboratoires tout un ensemble d’acteurs pour réfléchir à

    Comment on le fait pourquoi on le fait dans quelles conditions on le fait de façon à modéliser un un processus de de conception mais aussi auss un processus de construction qui qui mobilise d’autres acteurs en fait le le trio du modèle économique classique c’est bon le maîre

    D’ouvrage le client on a l’architecte la maîtrise d’œuvre avec les ingénieurs les paysagistes et puis l’entreprise ce trio là ce trio infernal en fait il est réducteur d’un l’ l’écosystème économique d’un territoire si on parle de territoire il faut absolument qu’on sorte de cette triangul parce qu’elle est fermée elle donne

    Place à aucun autre aucun autre acteur les usagers quand on parle de participation quand vous quand maintenant les architectes font l’effort de passer du temps à à écouter les uns et les autres tout ça contribue à desserrer les les taux et donc à prendre conscience de de de cet écosystème alors

    Ce qui fait l’enjeu de de tout ça pour nous c’était de de mettre en parallèle une réflexion avec des modalités de recherche alors faire du projet c’est pas faire de la recherche c’est vraiment se mettre dans des conditions particulières pour identifier des temps et des et des des des actions qui relève

    Pas du contrat d’architecte de maîtrise d’heur mais qui relèverait d’un d’unun d’un travail spécifique de recherche qu’on peut valoriser au niveau du crédit d’impôtrecherche ou d’une action euh voilà si c’est dans le cadre d’un d’un CF parce qu’on peut accueillir des doctorants aussi dans les agences aujourd’hui voilà donc il y a des

    Conditions qui permettent aux architectes de de travailler en rapport avec la recherche peut-être on peut pass passer la diapo où on voit les les laboratoires à un moment donné c’est peut-être la suivante oui la loi MOP donc ça c’est la maîtrise d’ouvrage public c’est l’ouvrage régi par ce code des marchés

    Magnifique malementu exceptionnel voilà c’est peut-être l’autre encore encore une autre voilà celle-là euh en fait ça ça explique juste une une une vision du de l’acteur architecte qui a une situation un peu privilégiée parce qu’on on peut avoir des relations avec les pôles scientifiques grâce à nos écoles

    D’architecture on a quand même des labos il y a quand même des doctorants architectes aujourd’hui on a des liens privilégiés avec le crite voilà on pô compétitivité on peut dialoguer avec tous ces gens-là c’est quand même intéressant et puis on peut aussi dialoguer avec ces artisans qui sont aussi nos partenaires on a

    Quand même des gens qui qui bossse sur nos projets et il se trouve que dans cet entre deux il y a une possibilité de de faire la recherche et développement parce que finalement il y en a relativement peu dans le bâtiment ou dans les grosses industries chimique oui

    La RD existe mais elle est très faible par rapport à d’autres secteurs industriels et donc il y a un enjeu c’est sur le transfert technologique comment ce qui se pense notamment sur le bois et sur les bioressources au au sein de ces unités ces universités comment ça

    Descend en fait sur le sur le terrain et là le rôle de prescripteur devient stratégique parce qu’on est un des maillons où on aiguiller puisquon a la carte blanche du maître d’ouvrage un matériau une technologie un process des choses qui vont rendre favorable ou favoriser en tout cas le une action

    Virtueuse ouis c’est vrai oui plus spécifique qui est prescripte si vous regardez lesarch c’est que des matériaux sur laite ouis c’est vrai ça c’est un peu réducteur qui chois Bro tu non mais moi j’avais l’impression que pour tendon tu as pas peut-être suffisamment expliqué c’estàd vous avez renversé le dispositif c’est

    Vous qui a fait un appel à projet et c’est les M d’ouvrage qui sont soumis et qui rentré en compétition et vous avez retenu un projet une commune plutôt qu’une autre ouis en fait on moi ce qui me semble ce qui me semble assez intéressant c’estàd au-delà du choix du

    Matériau c’est la capacité de l’architecte à choisir le maîre d’ouvrage ça c’est quand même un paradoxe qui fait que c’est quand même ça reste une une opération un peu orpheline quoi tellement particulière on l’ fait dans l’ombrere d’ouvrage a pas su mais bon maintenant c’est trop tard mais en plus cette question de

    Territoire effectivement et d’acteurs ça rejoint enfin pour êre unu un peu pour être parfois dans l’Est j’ai fini par comprendre qu’il y avait trois écoles d’architecture ce qui est pas peut-être pas si mal c’est une des seules régions de France où il y a trois écoles d’architecture une école

    D’ingénieur bois qui est n STEB à Épinal donc ça commence à faire un microcosme un peu incroyable et puis du coup des posture d’architecte entre générations qui ont incrémenté une façon de travailler très en tion au territoire c’estàd le fait que vous ayez une petite commande encore publique à cet

    Endroit-là avec un attachement à ce que ça soit fait traité localement crée effectivement une espèce de microcosme un peu particulier qui est à la fois attentif aux ressources attentif aux relation avec la maîtrise d’ouvrage ATT et peut-être que tu peux développer un peu sur cette question oui c’est vrai

    Que le territoire là pour le coup un privilège c’est du bénéficier d’un massif forestier donc d’une ressource primaire extrêmement abondante et on a aussi un écosystème universitaire et pédagogique qui recouvre l’ensemble des formations de la filière bois de l’artisan du bûcheron jusqu’au jusqu’à l’ingénieur en passant par le

    Chercheur les architectes donc on a finalement de nombreux partenaires qui partagent une un goût pour la valorisation du bois et donc on a on a on a pas mal d’évén de réunion Mo je fais plus de conférences finalement avec des ingénieurs qu’avec des architectes là c’est des rares fois

    Que je peux discuter de façon confraternelle comme ça c’est c’est c’est un peu nouveau pour moi et c’est passionnant c’est vraiment la barute là et voilà donc c’est c’est vrai que cette ce contexte et favorable pour expérimenter il est favorable pour tester des des situations pour voilà partager aussi les connaissances entre

    Les différents acteurs et donc de ce fait les architectes ont une posture du fait de ces écoles ce soutien universitaire quand même très structurés des combinaisons aussi avec les ingénieurs parce qu’il y a beaucoup de partenariats entre les école euh et les et les laboratoires voilà tout ça

    Constitue une sorte d’avance par rapport à une culture architecturale imprégnée de d’une sensibilité au au matériaux et au au à l’écosystème de façon globale quoi et c’est ce qui explique en quelque sorte mais c’est quand même un choix de votre part de d’être praticien chercheur en fait un praticien chercheur oui parce

    Que il me semble que la recherche c’est un des un des moyens prouvé avait choisi de faire une usine n c’est difficile de faire une usine pour développer une idée constructive à partir de ce matériau qui pas l’acier mais qui serait qui pourrait être le bois ça fait rêver donc le seul

    Moyen qu’on a trouvé c’est la relation à la recherche comme levier de de de de développement pour notre métier parce qu’on met autant en question le projet architectural comment et et quoi construire mais aussi comment on le construit il me semble que la double la double de du lieu de travail des

    Architectes l’organisation de notre job de notre modèle économique architectural notre façon de vendre nos honoraires de d’identifier nos services doit être remis autant en question que le le projet lui-même on peut pas modifier notre façon de produire l’architecture sans nous remettre nous-même en question sachant qu’on a un métier plutôt disons corporatiste entre

    Guillemets ça a ses avantages mais aussi sans inconvénients parce queon est empreint de d’habitude je me souviens et je vois je le vois tous les jours des étudiants qui sont de jeunes stagiaires encore avoir déjà des idées reçues sur sur le métier hein sur même nos honoraires sur voilà son un

    Rapport très singulier à ne serait-ce qu’à l’économie du du projet est-ce que par exemple vous êtes on pense au fort alberg et ça rejoint quand même la parce que ça c’est quand même 30 ou 40 ans d’une politique architecturale de communication de filière production de machin donc c’est

    Ça rejoint la question tout à l’heure d’un autre modèle parce que voilà parce que c’est pour ça je dis toujours maintenant qu’est-ce qu’on fait quoi parce que ok ok ça tout ça maintenant on con on commence à voir le problème mais qu’est-ce qu’on fait quoi est-ce que

    Dans les vauges finalement vous avez je sais pas quoi cette ambition cette prétention vous voyez de B oui parce que c’est ça le problème c’est ce que disait Bicha ok mais tous les emplois il sont là voilà est que ça peut ouvrir une voix d’un autre modèle parce que for Albert

    Je sais pas si vous connaissez nous onté on a la chance d’ ensemble c’est très impressionnant quoi c’est que c’est un autre modèle complet pour le coup et et c’est pas trop long faut faut pas déconner c’estàdire que faut pas raconter n’importe quoi si vous voulez C en Autriche le PIB par

    Habitant il est pas plus qu’en France donc c’est bien une question de volonté politique et de modèle et c’est pas une question de pognon parce que vous allez en Suisse vous allez machin ah oui mais monsieur Delmar forcément là-bas ils ont tous des Bley ok jeir un truc avec la B

    Avec l’âge ça do être un fantasme et ce modè moi je vais reprendre mon B en sortant mais vous voyez et et et donc du coup c’est vachement important parce que eux pour le coup c’est une sorte de de ville rurale ou rurale ou urbaine je sais pas comment on

    Pourrait l’appeler parce que c’est quand même une ville par que moi j’aime pas le truc les centrreeville les machin il y a pas d’histoire ça commence à m’agasser là tuis 4000 ans d’histoire sur un territoire c’est pas une histoire constituée ça c’est pas possible de dire ça donc du coup

    Voilà c’est on emmène n MRE d’ouvrage visiter le fort alberg on fait des bus pour les amener là-bas quoi pour leur dire voilà les architectes tiennent une place comme ça le matériau prend sa place dans vos équipements prenez conscience que quand vous montez un un financement pour

    Avoir une école pour avoir un équipement quel qu’il soit c’est de l’investissement public et sachez que vous ne faites pas qu’acheter un produit vous vous allez irriguer un territoire vous allez non pas seulement acheter un bâtiment vous allez aussi enrichir votre territoire donc il y a une stratégie qui

    Est absolument essentiel de comprendre qu’on est plus dans un dans une commande publique voilà simpl simpliste qui ne tiendrait pas compte de tous ces processus complexes de de de mise en œuvre et de mobilisation de différents acteurs on est on n plus dans le un triangle sur lequel le maître d’ouvrage

    Tient le le haut de la pyramide mais bien dans quelque chose de beaucoup plus poreux de beaucoup plus complexe où où finalement l’argent public va pouvoir impacter les et revenir sur le territoire c’est le seul département j’ai l’impression dans lequ il y a des

    De pardon oui mais n on est comme ça ou on s’aime beaucoup ou sauf en période de covid ou de rum non c’est le seul département le département des voches oou en des rares que je connaissent qu’il a des DTR fléchés pour les matériaux locaux absolument oui oui prend des vol des

    Vol voilà non c’est ça que je voulais dire c’est est-ce que est-ce que on est parce que effectivement il par de modèles différents notre Grand Prix simont tessou et l’école de Clermont il y a aussi toute une dynamique depuis longtemps qui est aussi beaucoup porté par l’école mais tout ça effectivement

    N’est-il pas lié à ce que dit très bien davzi dans l’état NAB n’abandonne pas ces territoires c’est-à-dire qu’effectivement ce ne sont que des projets publics quasiment des projets publics non je dis ça parceectivement quand vous êtes dans les métropoles quand vous lisez des articles c’est toujours les méchants promoteurs les

    Méchants soci les méchants effectivement c’est la il y a une dynamique privé très importante dans les métropoles qui sont très lié à la dynamique foncière à la dynamique capitaliste sur spéculation immobilière mais effectivement tout ce qu’on entend et tout ce que tu montres là a l’air d’être et ce qu’on voit ai

    Chez Simon a l’ a l’air d’être des projets effectivement dans la sphère publique c’estàd porté par la maîtrise ouvrage public ce qui n’est pas tout à fait le cas du Valberg donc voilà est-ce que c’est voilà est-ce que est-ce qu’il y a un embrayage possible avec la dimension tu voulais dire un mot

    Marieine je voulais bien poser ta question de savoir ce qui se passait sur pour le logement pour faire le lien avec la table ronde précédente c’estàdire comment est produit et construit le logement dans la situation que tu présentes alors là on est là on a une problè on a une double

    Problématique sur le logement c’est que on est face à un besoin qui est énorme on est on est face à un mur si on prend par exemple la question du logement senior c’est c’est une demande qui est qui va croissante et en face de laquelle on n pas réellement de réponse directe

    Puisque on est confronté à une règlement tion qui limite et cetera les promoteurs sont bloqués les emprunts aussi on se demande ce qui va se passer en revanche il y a déjà une réflexion sur [Musique] l’industrialisation utilisons le mot même dans une école architecture je

    Pense que ça vaut le coup de d’ d’en débattre il y a pas il y a pas de tabou même si c’est quand même un mot qui est assez rarement employé en par les architectes c’est peut-être dommage parce que euh si on parle d’industrie on peut parler de post-industrie c’estàdire

    D’industrie qui va toucher le matériaux bois qui va mobiliser des outils complètement différents de ceux de l’industrie on va dire tellordienne ou ou du 19e ou du début du du 20e on est sur des technologies qui sont de on va dire de pointe sous-entendu des commandes numériques et cetera on a des artisans

    Aujourd’hui qui ont les outils industriels pour produire de manière de manière intelligente des des morceaux de bâtiments en préfabrication et on a aussi des petites unités c’estàd qu’on a pas de grands groupes industriels structuré sur cette filière- là contrairement au aux Allemands on a des investissements qui sont relativement modeste euh même S

    Sont conséquents soutenu par l’État c’est là où le privé aussi euh euh trouve son compte euh on a aussi un réseau de d’artisans et d’industriel le qui partage qui commence à partager des technologies euh qui partag une intelligence une forme d’ingénierie qui commence à se structurer sur les

    Ressources même si l’acès reste très compliqué parce que pour avoir du bois sec du bois calibré et cetera ça reste toujours un vrai obstacle pour le développement industriel euh et on a b une maîtrise d’œuvre qui est pas forcément alignée aujourd’hui pour être un partenaire fiable et qui pourrait

    Être un un prescripteur stratégique en la matière donc on a on le voit bien hein moi je participe à des expertises avec le le pôle de compétitivité Bulin Connect à Strasbourg qui valorise le la la fibre bois tous les projets de recherche qui sont enfin voilà qui répondent à des des appels à

    Manifestation d’intérêt ou des P des choses comme ça on a des équipes voilà de d’ingénieurs de laboratoire mais on a extrêmement rarement voire quasiment pas d’architecte alors qu’on pourrait très bien imaginer vraiment des acteurs architectes dans ces équipes et on pour être des vrais boosters d’idées et de et

    De qualité pour que cette industrie prennent le pas et et et en considérant euh les les valeurs architecturales les valeurs humaines les valeurs de l’habité très très tôt et très très en amont il y a un deuxième aspect c’est le la continuité numérique on on a des agences

    Aujourd’hui qui commence à se doter de de matériel BIM de on commence à former des équipes de jeunes architectes c’est en train de de bouger hein dans nos agences sur ce terrainlà bon chez les chez les industriels ben c’est déjà c’est déjà embrayé chez les ingénieurs ça commence à embrayer aussi

    Un petit peu pas beaucoup mais on sent bien que là il y a une il y a vraiment une sans doute une opportunité une direction à à réfléchir pour que finalement ces agences n c’est le rêve qu’on qu’on a c’est pour ça que on s intéresse au BIM c’est qu’on pense

    Pouvoir tenir une posture intéressante pour avoir un une capacité de d’orientation des des choix technologiques avec avec les industriels pour privilégier un habitat pour privilégier une une manière de construire compatible avec les attentes les attentes usagers quoi de façon à ce qu’on soit pas en situation de subit des solutions

    Techniques plus stupides les unes que les autres mais bien être des concepteurs designers industriels qui oriente tant soit peu les choses mais on croit en tout cas la capacité de l’industrie à apporter des réponses qui pie au problèmes de de tant de chantier de gaspillage de matériaux de gaspillage d’énergie c’est monstrueux

    Aujourd’hui comme les chantiers se déroul ça produit de la non qualité de la non pérenité on a des programmes qui ENF des projets qui deviennent de plus en plus complexes parce qu’on doit obéir à des normes qui sont de plus en plus complexes à réfléchir à intégrer très

    Tôt des des esquiss on a des R220 qui ont passé R25 et cetera enfin c’est on nous demande une quantité de de d’objectifs moins en moins atteignable quoi donc on a intérêt ça reste un très beau métier quand même non dire par mais mais mais mais mais il est à réfléchir stratégiquement

    Alors il y a une stratégie il faut remettre les choses c’est ça l’opportunité être deslocuteur d’égal à égal pour proposer des solutions ausssolum alors on va cl quand même cette dernière discussion on est tous sur lesul pour revenir on a pas beaucoup de formation juridique donc je vous je voulais

    Profiter de votre présence pour vous poser cette question là vous avez commencé à présenter un peu le votre méthode pour pouvoir utiliser la ressource local mais enfin peut-être que vous pourriez enfin détailler plus plus amplement enfin il y a une diapositive qui est présente un enfin concrètement

    Le le le temps que ça prend vous mettez euh entre le la ressource et le le village il a 1 km mais c’est il y a 3 ans donc j’imagine que le le déplacement ne prend pas le l’ensemble de de ce temps queles sont été les les principales

    Contraintes et comment vous avez réussi à déjouer le le marché de la libre concurrence qui qui régit un peu le notre métier alors là aussi c’est de la stratégie c’est-à-dire que c’est vrai que confronté à la à cette réglementation je me souvient d’avoir eu un coup de fil de la préfecture me

    Menaçant parce que les menaces on a quand même on en a quand même eu he c’est c’est un vraisemblable d’ingénieur aussi hein qui nous mettait en en qui nous menaçait en nous disant on qu’on entraînait notre m d’ouvrage vraiment à la à la perte la préfecture pareil avant de déposer le le

    Le dossier des ce on nous avait av on nous avait alerté là-dessus bon en fait on était quand même bien organisé on était bien préparé et ce qu’on a fait c’est qu’on a déployé un marché parallèle de Sillage avec la mairie qui a en fait sous notre directive avec les les les

    Quantitatifs de bois on a désigné des armres on a désigné les quantités comment ça pvit être que là oui voilà c’est ça voilà donc on a mis à disposition le stratégie c’était de mettre à disposition un stock de bois séché calibré préparé pour que dans notre CCTP on est désigné ce stock mise

    À disposition par le maître d’ouvrage et qui permettait de conserver l’égalité de traitement des entreprises qui allaient répondre à cette appel d’offre pour ne pas les les différencier par rapport à des gens qui seraient locaux ou moins locaux là on avait une ressource voilà qui était mise à disposition mais il y a

    D’autres stratégies il y a les histoires de transport aussi qui peuvent les bilan carbon qui pe question pour faire ça il faut pas rester un jeune lièvre en fin de compte oui oui oui non mais surtout surtout non mais ça c’est un contemp ça veut dire que c’est le retour à une

    Compétence d’architecte qui est pas simplement un décorateur pour un construire qui est pas simplement celui qui fait juste lesquiss mais celui qui est capable de contrôler ses CCTP qui qui a un rapport effectivement à l’ingénierie qui un rapport effectivement à tout le système y compris juridique y compris des disposi

    De marché parce que sinon tu peux pas y arriver exactement donc ça veut dire qu’il faut se renforcer non mais c’est juste que pour vous fa arriver à ça il y a tout un savoir qu’il faut accumuler au-delà après tu l’as aussi tu la prends sur le tard

    Souviens-toi quand on es sorti de l’écoleou oui mais voilà quand même j’ai Siné comme un cochon vous avez quand même Claude Valentin une posture de praticien chercheur et c’est cette recherche associée à votre pratique dearchitecte qui vous permet d’obtenir toutes ces compétences enfin de de finalement enrichir compétence archit oui enfin sans aller

    Euh sans être tous chercheurs je pense que il y a il y a peut-être juste une attitude réflexive c’est le praticien réflexif on est des bricoleurs euh quand on fait on réfléchit à ce qu’on fait à pourquoi on le fait euh voilà c’est la mise à distance c’est

    L’écrivain c’est c’est la posture méta le métalepse c’est une procédure littéraire vous savez c’est l’écrivain qui euh qui capable d’écrire ce qu’il est en train d’écrire quoi il y a une sorte de mise mise mise à distance comme ça de l’acte de construire conscient de ce qui est en

    Train de se produire en fait et c’est ça qui est vraiment intéressant parce que c’est une posture critique pour revenir sur le le terme de départ euh vraiment utile euh pour faire de notre mieux parce que finalement il y a pas de solution miracle non plus on

    Fait ce qu’on peut là où on peut si on peut faire bouger les choses ben on le fait mais c’est grâce à cette vision consciente de ce qu’on est en train de faire que l’on peut peut-être déplacer le curseur dans le bon dans le bon sens quoi donc c’est une attitude plus

    Finalement assez modeste parce qu’on est on est on n’est pas seul on est dans un dans un contexte et si on peut faire bouger choses ben on fera bouger un peu plus les choses après et c’est tout un processus long c’est un cheminement d’acteur qui avance en parallèle quoi

    Alors est-ce qu’on pourrait dire que un architecte régionaliste critique aujourd’hui c’est se poser la question de la tectonique climatique pour faire un une hybride une chimère avec la la la un remake de Frampton comment un édifice dans une région va permettre de s’adapter donc de vivre la sécheresse

    Croissante qui s’annonce en gros Claude Valentin on pourrait vous poser la question est-ce que le être est une ressource résiliante est-ce qu’elle va nous permettre de répondre au changement climatique des vuges mais on pourrait vous poser la question à tous qui est praticien et qui comment vous Timothé

    Par exemple toi qui qui est en contact avec les élus en amont des projets est-ce que cette anticipation a lieu dans dans les discussions oui elle a lieu et en fait l’histoire que tu as raconté moi elle me touche je l’ai déjà raconté à plein de d’occasions dans l’autre sens en parlant

    Du vardberg et en parlant de la présence de bois et la diminution des séries et la nécessité de développer une économie en s’appuyant sur les ressources locales ce motif là est récurent il est évoqué aux élus et on en vient souvent à un des aspects de la stratégie qui est trouvé

    Un projet démonstrateur pour amorcer la pompe donc là vous avez réussi avec une commande assez sympathique à la base qui vous a obligé aller dans cette direction quelque part mais à à Gén enfin à à commencer par le projet démonstrateur pour monter la la la stratégie donc c’est c’est superbe c’est vertueux

    Effectivement ça montre bien le le poids qu’on peut avoir y compris sur un petit projet c’est un petit projet mais qui est potentiellement très transformateur en terme de structuration et d’économie du territoire et peut-être par rapport à ça et ce jeu d’échelle il faut pas laisser penser non plus que ça va rester

    Anecdote parce que c’est un projet public parce que c’est une Hal de marché et de du de de c’était quoi l’qu du périscolaire euh de l’argent publicque il y en a partout hein sain Soline je suis désolé les les les les 12 agriculteurs en un an ils perçoivent 1 million d’euros public

    De la PAC c’est de l’argent public qui provient en bonne partie de l’état français hein donc l’argent il est là la puissance publique et nous en tant tant que stratège on peut réussir à amorcer des choses quoi et y compris sur la structuration de la filiure bois c’est

    Une hybridation entre les deux pour qu’il y ait du il y a des territoires qui ont créé des des dispositifs d’équipement d’unité de séchage de bois pour anticiper et voilà c’est un beau projet bravo j’en reparlerai je montai déjà souvent la la Hal de tendon comme une référence de d’équipement communautaire un nouveau

    Commeun villageois qui crée la qualité en en disant aux élus mais vous pourrez pas faire de loottissement mais vous allez pouvoir faire d’autres choses ça va être sympathique et de toute façon le nouveau loottissement que vous aviez fait la dernière fois vous me dites vous-même qu’il avait pas amélioré la

    Vie de votre visage donc on va trouver un projet positif et si en plus il peut avoir un écho territorial avec de l’argent public qui est là et qui est plutôt bien fléché pour qui sait le chercher ben c’est ça un beau un beau projet d’architecture et d’urbanisme

    Bravo la question sur le être non mais moi j’habite dans un je viens de l’INE je suis pas de l’Est il y a beaucoup de être mais c’est vrai qu’ils sont très mauvaise santéin donc il y a une stratégie de d’utilisation de cette ressources rationnelles de court terme

    Et puis il faut trouver les essences prochaines quoi bon mais je j’aurai un mot sur le sur l’hybridation c’est plusieurs fois prononcé là ce matin mais j’y verrai donc une l’opportunité d’utiliser ces différentes essences il y a pas une essence à privilégier je pense que chaque territoire a sa spécificité donc

    C’est pas mal de regarder ce que l’on a sous la main c’est l’hébridité des technologies on a peut-être à valoriser un hyper artisanat peut-être aussi un hyper une hyper industrie et un même bâtiment peut combiner ces deux dimensions très artistique ou très très proche de la main en même

    Temps pouvoir combiner aussi des des des des des des morceaux de projets des des parties de projets hyper industrialisés je pense qu’on est plutôt dans une dans une dans une version complexe et non pas unitaire ou ou mono monoindustrielle et puis j’y ajouterai une autre dimension c’est la dimension

    Immobilière qui était dans les au début des années 2000 complètement virtualisé vous PZ acheter de l’immobilier sous coup avec juste un coup c’est une la valeur immobilière qui était normalement de la pierre normalement quelque chose de de sûr est devenu complètement virtuel vous pouvez être propriétaire sans savoir où où où

    Vous avez acheté votre votre partie immobilière il se trouve qu’aujourd’hui il y a une super opportunité c’est que cette valeur immobilière est en train de est menacée par le changement climatique on l’a vu avec le covid aussi on a des appartements qui deviennent invivables on a aussi des des des des des logements

    Qui vont plus pouvoir être loués à cause du classement énergétique donc on a des parc entiers des parcs immobiliers entiers menacés de d’évaluation et donc là le rôle de l’architecte peut-être tout à fait stratégique puisque on peut-être des acteurs qui peuvent apporter une vision globale non pas l’échelle d’un bâtiment

    Mais d’un parc immobilier faut pas oublier que les propriétes sont multipropriétaire et et que leur préoccupation elle est toujours au départ stratégique avant d’être opérationnelle et qu’on a la capacité de d’avoir un regard critique sur ces parcs immobiliers dont la valeur est en train de de d’être menacé pour y apporter des plans

    Stratégiques disons à long terme pour transformer ces ces ces ces parcs immobiliers en quelque chose qui soit beaucoup plus pérenne qui survivent voilà au changement climatiques qui survivent au changements technologiques et sociaux voilà d’où d’où ces projets ubbi sur la la gestion de de patrimoine quoi juste par rapport au vol je connais

    Assez bien la question qui me semble essentielle aujourd’hui c’est pas tellement de construire quoi c’est c’est d’habiter ce qui existe déjà comme c’estd c’est un des rares zones de France où j’ai vu des villes s’effondrer quoi non entretenu et les bâtiments d’angle c’est fondre les premiers il y a aucune

    Stratégie des villes pour arriver à reconquérir rutiliser ça répond un peu à la question de Marie-Hélène c’estàdire que au-delà de construire dans ces territoires la question c’est de savoir qu’est-ce qu’on fait du patrimoine existant et il y a aucun opérateur qui se positionne sur ce type de de de de

    Situation parce que elles sont beaucoup trop complexes à gérer et sortir une opération et ça questionne le zan aussi c’est ve dire sortir une opération de réhabilitation de ce type de lieu c’est juste impossible aujourd’hui aucun opérateur se positionne et même les en indivision les les héritiers n’en

    Veulent pas ils veulent pas avoir à gérer cette question là donc on est dans des situations qui sont plus complexes de vacances et de désérance de territoire qui pose évidemment la question de la structure territoriale à une large échelle la question territoriale mais aussi je reviens sur celle de la parce

    Que en fait et je fais le lien avec les coopératives qui ont été abordé tout à l’heure au travers des coopératives ce qu’on peut espérer voir se développer euh parce qu’ensuite on peut on peut discuter beaucoup de ce que de l’entre soi que représent des coopératives et

    Cetera et cetera c’est vrai par contre il y a quelqueose ce qui peut être intéressant comme levier c’est que tout d’un coup l’habitant devienne porteur d’un d’un désir d’habiter d’un d’une forme d’habitat qui résiste quand même au laminage produit logement qu’on vit depuis combien de temps 30 ans je dire

    Quand j’ai entendu tout à l’heure ce qui est vrai on a beaucoup expérimenté peut-être à tort dans le logement social mais on a expérimenté faut se faut se rendre compte que bilan avantage inconvénient certainement à faire il est déjà fait depuis longtemps d’ailleurs hein le le le le le le bilan des

    Inconvénients d’expérimentation logement social mais par contre ce qu’on vit aujourd’hui c’est une standardisation effarante il faut se rendre compte pour ceux qui construisent du logement on a dit tout à l’heure l’architecte a le droit de choisir du produit des produits mais quel produit je veux dire les sols

    Un cahier des charges vous avez le choix entre deux types de de de sol souple vous avez le choix entre quatre types de carrelage et les portes de toute façon n’en discute même pas donc je dire la standardisation sur la forme du logement sur les produits utilisés dans le

    Logement mais c’est une mécanique infernale on a parlé du Voralberg je vais j’essaie je saute vite de de sujet en sujet mais il faut savoir que la production du de de du bâtiment en France on a quand même la chance d’avoir des entreprises qui sont mondialement parmi les plus performantes du monde qui

    Sont des entreprises de bâtiment ce qu’on a appelle des majur qui sont aujourd’hui aménageurs promoteurs constructeurs faut faut faut se rendre compte de de de ce à quoi on a affaire alors moi je veux pas désespérer les jeunes les futurs jeunes architectes qui sont dans la salle et c’est et c’est sûr

    Que savoir avoir à la fois une conscience de ce qui est en train de se passer de la posture qu’on a et je trouve que la matinée pour ça elle est formidable mais aussi des savoir-faire le mot il a pas été prononcé’y tiens je le prononce et aussi des savoir-faire

    Pour gérer de la complexité ça fait partie des questions fondamental de votre formation si vous si les trois sont pas réunis il y aura un problème parce que c’est beaucoup plus facile de produire du logement il y a des gens qui savent le qui sauront le faire à la

    Place des architectes il y a pas de problème ils savent le faire ils savent déjà le faire il y a pas de problème la question ça ils savent pas le faire de manière complexe donc si vous si vous voulez avoir quelque chose à dire dans la production du logement aujourd’hui et

    Demain c’est savoir manier de la complexité pour savoir manier de la complexité faut réfléchir faut savoir réfléchir mais aussi savoir faire c’est ma conviction et je cis et et donc je je pense que la question de de faire émerger euh à côté de ce que les architectes

    Peuvent apporter mais ça mais faire que des structures puissent faire émerger aussi des désirs d’habitants au lieu de consommer un produit être capable d’avoir un désir sur la manière dont on va habiter c’est fondamental c’est de l’intérêt des coopératives merci marie-élène on va rester sur ta phrase

    Savoir manier de la complexité et je remercie tous ceux qui ont participé à l’organisation de cette table ronde donc les étudiants de S7 nos invités mais aussi l’équipe de Paris Val de scè avec la régie je B et Rual de mer merci à tous on remercie merci [Applaudissements] beaucoup

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