La Maison des Arts et de la Création et l’Ecole Urbaine organisent un cycle de rencontres pour explorer la place des artistes dans la fabrique urbaine.
La conférence inaugurale porte sur le rôle de l’art et de la culture dans les projets de territoire. Au cœur des échanges, la notion de “ville créative” est mise en débat.
Intervenants:
Charles Ambrosino, historien et urbaniste de formation, Maître de Conférences en Urbanisme et Aménagement à l’IUGA, Chercheur à l’UMR Pacte
Laure Confavreux Colliex, Co-fondatrice et directrice générale de Manifesto, Co-fondatrice et co-présidente de POUSH
Sophie Léron, Directrice générale de l’Association Montpellier 2028.
Modération par Jeanne Varaldi, artiste et urbaniste
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[Musique] SCI je suis Laria Milazzo je suis la directrice exécutive de l’école urbaine et je vous souhaite au nom de toutes l’école la bienvenue à cette conférence et plus globalement à ce cycle d’événement dessiner la ville je ne vais pas être très longue parce que je pense le l’intérêt de cette conférence réside
Ici dans ce beau panel simplement vous dire que cet événement rvait pour nous une importance absolument capitale pour le projet pédagogique de l’école urbaine pour nous en tant que en tant que école pourquoi et ben pour trois raisons évidemment pour la la thématique c’est la première fois qu’on
Fait un cycle d’événements autour de cette thématique pour explorer les liens entre pratique artistiqu et territoire liens évident liens nombreux on pourra dire mais qui jusqu’à présent ont été traité dans le cadre de certains exemples certains cas d’étude mais pas dans un cycle d’événement en tant que
Tel et donc comment ces liens se font comment par exemple on peut parler de stratégie culturel de territoire on peut parler de pratique artistique on peut parler de outil d’urbanisme comment ce lien aujourd’hui pren forme et évidemment le deuxème la deuxième raison qui fait qu’on est fier de ce cycle d’événement
Qui d’ailleurs aura des formats très différents vous allez voir ce soir c’est une table ronde la prochaine fois ce sera la parole aux artistes avec un format mastercl et puis nous aurons encore une visite de lieu de lieu de création et une dernière table ronde de
Cl du du cycle donc vraiment je vous invite à regarder le programme complet deuxième raison et bien notre raison est est Jeanne varaldi qui est présente ici pourquoi c’est parce que c’est une ancienne étudiante de de l’école urbaine diplômée du Master stratégie territoriale et urbaine et c’est une
Urbaniste c’est une artiste mais c’est aussi parce que ça correspond à notre vocation au sein de l’école urbaine de laisser place à toutes nos communautés que ça soit nos étudiants nos anciens nos enseignants nos partenaires pour expérimenter des formats donc là c’est un premier format et Jeanne le porte
Avec passion et et engagement je tiens vraiment à te remercier cher Jeanne pour avoir porté et donné vie tout tout cela et puis la troisième raison qui est juste à mes côtés c’est parce qu’on a coordonné cet événement avec la Maison des Arts et de la création je laisserai
Ma collègue Delphine Groues qui en est la directrice exécutive vous présenter en quelques mots comment on conçoit ce ce cycle ensemble et parce qu’en fait aussi on croit en au croisement de toutes ces dynamiques au sein d’une d’un même lieu c’est comment ces directions comment des services comment des des
Projets différents se mélange se combine pour créer des projets innovants et et et au format pédagogique nouveaux donc voilà sans plus tarder je vais laisser évidemment la parole à Jeanne pour présenter les les les intervenants que je remercie tout particulièrement et je laisse d’abord quelques mots d’introduction à Delphine gres pour vous
Présenter un peu le le pourquoi ce projet ensemble [Applaudissements] merci merci merci beaucoup vilaria effectivement c’est un immense plaisir pour nous d’ouvrir ce cycle ensemble parce que justement n’est-ce pas cher doyen le ensemble est au cœur de ce projet comme tu le rappelais hillaria c’est un croisement ce sont les
Allers-retours ce sont des échanges et là on ouvre les sphères c’est l’urbain c’est l’artistique ce sont les sciences humaines et sociales c’est l’individuel et l’imaginaire les inspirations mais le collectif et c’est aussi pour ça que je trouve que c’est formidable de travailler main dans la main avec une
École comme l’école urbaine parce que on souhaite incarner aussi à la maison des arrêts et de la création l’intelligence collective la création collective l’ouverture finalement vers les autres vers d’autres types d’inspiration vers une diversité de regards et c’est aussi ça la Maison des Arts et de la création
C’est développer des regards nouveaux et c’est important dans le projet pédagogique de l’école urbaine bien évidemment donc on est ravi de rejoindre la dynamique de cette magnifique école et de soutenir et de participer à à ce cycle main dans la main merci beaucoup aux intervenantes et intervenants qui
Sont donc les les premiers à se lancer et puis évidemment je rejoins tout à fait Hilaria sur le le très beau symbole de voir aussi une ancienne revenir et non seulement animer ce cycle de conférence mais également des projets collectifs les passages de relais sont nombreux et que ça soit la Maison des
Arts et de la création l’école urbaine on est dans la transmission et je trouve que c’est c’est uncné mag aujourd’hui un grand merci aussi do Thomas pour pour ton soutien pour et les idées que que tu impulses et c’est un plaisir de travailler avec vous tes et
Tous et donc on vous donne rendez-vous pour ce cycle et puis bien évidemment pour l’ensemble des événements qui vont rythmer notre année universitaire donc belle soirée à vous toutes et tous et puis à très bientôt [Applaudissements] merci merci Delphine et hillaria merci à l’école urbaine et la maison des ararts
Et de la création pour leur confiance on va se retrouver tous les mois jusqu’en mars 2024 pour ce cycle de conférence avec un fil rouge l’idée de faire sortir l’art des galeries et musées pour explorer son lien direct à la ville que ce soit aujourd’hui le projet de
Territoire le lieu de création mais aussi l’espace public on le verra en janvier quelques questions qui vont nous guider l’artiste peut-il dessiner la ville est-il un urbaniste comme les autres qu’est-ce que sa pratique nous apporte face au défis sociau et climatiques que les territoires connaissent aujourd’hui enfin l’artiste a des
Besoins spécifiques en terme d’espace et de méthode de travail qu’est-ce que cela crée dans la ville comment répondre à ses besoins et comment cela peut-être nous inspirera un nouveau modèle de ville créative alors c’est un vaste programme mais on a un panel qualifié pour nous répondre Charles Ambrosino
Sophie léron et leur colx merci d’avoir accepté cette invitation vous allez chacun chacune avoir un temps pour nous parler de vos projets ce que je propose c’est de vous présenter au fur et à mesure pour introduire ce temps de parole on aura ensuite un échange croisé
Et on laissera place aux questions de la salle dans une deuxième partie pour que vous puissiez aussi participer à cette conversation on va démarrer avec vous Charl Ambrosino vous êtes professeur en urbanisme à l’Université Grenoble Alpe vos recherche porte sur les liens entre pratiques artistiques économie créative et transformation
Urbaine est-ce que vous pourriez revenir en introduction sur ce concept central pour nous qui est la ville créative sa genèse ce qu’il signifie comment on l’a diffusé aujourd’hui dans les villes et peut-être quelques recommandations aussi pour créer un lien porteur entre art et territoire micro
2 bien bon écoutez bonjour à toutes et à tous c’est merci beaucoup Jeanne merci beaucoup les collègues pour ces ces belles introductions c’est toujours un peu intimidant d’être invité à s’exprimé dans des belles institutions comme comme la vôtre donc voilà moi j’ai mission ça va être de d’essayer mais de manière non
Exhaustive et plutôt en ouvrant des des dévoies plutôt qu’en les refermant de vous raconter une histoire en tout cas une histoire qui moi m’intéresse depuis 20 ans maintenant quand même sur ces questions de rencontrre entre art culture enfin plutôt politique culturelle mise en scène de l’art dans l’espace public promesse de
Transformation urbaine et et et et peut-être même ville créative donc ça c’est des questions qui qui vont nous occuper ce soir et je me suis donné pour mission en discutant avec Jean peut-être de vous de vous conter l’histoire des heures et malheurs de la ville créative en en adoptant un peut-être une
Proposition de grille de lecture pour comprendre ce phénomène sur ces 20 30 dernières années en distinguant l’art la création artistique et l’artiste dans leur rapport à à à l’action métropolitaine à l’agir métropolitain comme disent certains collègues et et surtout dans le rapport à la transformation urbaine du coup
Je suis universitaire donc il me faut toujours un petit plan avec au début on définit au milieu on essaie de comprendre ce qu’on a défini puis à la fin on fait tout péter donc c’est l’idée quoi sinon pas drôle donc suis même tenté un petit truc sur la ville en
Transition enfin vous me verrez si c’est trop long on arrête tout puis on discutera plus tard c’est franchement pas grave alors l’idée de ville créative alors quand aujourd’hui vous discutez de ville créative très clairement et non sans raison c’est devenu un mot galvodé qui n’a plus ou moins aucun sens comme à peu
Près tous les les les les énoncés de modèles qui nous entourent he ville en transition est déjà vidée de son contenu ville durab je préfère même pas en parler et et par contre comme toute expression elle est quand même investie d’un sens ou plutôt d’une décennie à l’autre euh un certain nombre d’acteurs
Vont l’investir de de sens assez différents pour pour ne pas dire orthogonalement différents et euh euh c’est pour ça que j’ai j’essayé de vous proposer une grille pour pouvoir traverser un peu le sujet parce que c’est pas si évident que ça à comprendre enfin en tout cas pour moi ce n’a pas
Été si évident sachant qu’en effet je parle de l’urbanisme je suis pas un stratège de développement des politiques culturelles je suis pas un un politiste je suis pas un architecte je suis vraiment un urbaniste et ce qui m’intéresse c’est la transformation de l’espace quelles sont les politiques publiques quelles sont les modalités
D’action et quels sont les acteurs qui participent ou non à cette transformation alors il y a il y a une expression que j’aime bien c’est celle de Franco Bianchini qui avec Charles Landri sont deux personnages ha en couleur si un jour vous les croisez ils sont plus tout neufs là mais ils sont
Quand même en pleine forme qui qui disait avec son son accent italien quand j’ai eu la chance de pouvoir l’interviewer sur les origines de la ville créative parce que c’est l’un des deux à pouvoir à se se se targer de l’avoir inventé le terme il disait avec son anen italien c’est une allitération
Sdisante vous m’excuserez pour très très mauvaise euh italien qui disait une chose qui moi m’a semblé extraordinaire c’est qu’en 1990 la première fois qu’il l’utilise avec Charles Landry ni l’un ni l’autre ne sait ce que ça veut dire voilà par contre ils savent une chose c’est que c’est séduisant c’est une figure de
Style séduisante et en fait ce qui est intéressant dans ce concept contrairement à celui de ville durable finalement que euh qui est aussifié des 1987 avec le rapport brunland la ville créative va être construite progressivement dans les années 90 début 2000 par des acteurs de l’urbanisme de la culture de la santé progressivement
On l’oublie mais en fait c’est un itinéraire qui est un mi-chevin entre l’action et la théorie et la première chose qu’il faut retenir si vous deviez un peu vous meubler sur la question c’est que la ville créative est en réalité une application au champ des politiques urbaines du cultural planning
C’est-à-dire dit autrement une approche culturelle des politiques urbaines concrètement lorsque dans les années 80 on se pose la question du développ local des territoires notamment en France où la la la décentralisation est en œuvre la question se pose de savoir comment se distinguer d’un territoire à l’autre quelle approche culturelle pourrait-on
Avoir de la manière dont on va pouvoir se positionner par rapport à d’autres métropoles c’est à ce moment qu’on se rend compte que ces auteurs plaident pour une désectorialisation de l’action publique la culture n’appartient pas qu’aux politiques culturelle elle appartient aussi aux politiques de développement économique aux politiques de développement urbain aux politiques
De développement industriel et cetera et cetera et et cetera la question donc est comment mettre en place les modalités de gouvernance d’une métropolisation culturelle la deuxième chose je crois qui est extrêmement important c’est que Landry est un anglais il vient de Londres Bianchini est un Italien qui
Fait sa thèse sur justement le cultural planning dans le contexte anglo-saxon pré toucheer les deux si vous voulez se réunissent sur un point ils sont contre la ville néolibéralisée de Margaret tcher et surtout la privatisation des espaces publics et le fait que progressivement l’on accentue la policentralisation des villes au profit
Si vous voulez de banlieu résidentiels et l’appauvrissement du des des espaces centraux et c’est extrêmement important de comprendre que pour eux à ce moment-là une ville comme Barcelone par exemple dans la jeune démocratie espagnole fait modèle parce que l’art et la culture permettent de repositionner au cœur des questionnements des
Urbanistes les espaces publics les espaces publics notamment des villes constituées patrimonialisées ce n’est qu’après qu’on va commencer à se poser la question de savoir s’il a espace public qu’est-ce qui fait espace public dans la ville métropolisée la ville étalée et cetera donc comment positionner l’art l’art comme une sculpture un événement musical dans
L’espace public pour qu’il puisse assurer cette renaissance urbaine que les deux appellent de leur vœux même sil faut bien se dire que Bianchini est un Italien qui plaide pour la centralité dans un pays anglo-saxon qui est acquis à la ville étalée la troisième chose qu’on a souvent oublié c’est que T deux
Sont très marqués par l’expérience du Grand Londres dont vous savez peut-être que toucher n’avait d’opposant finalement que dans les grandes capitales c’est pour ça qu’ qu’elle dissou les les grands organismes métropolitains parmi lesquels le plus important le Grand Londres en 86 à la tête duquel il y avait Ken Livingstone
Pour les plus anciens d’entre vous Ken le rouge on disait donc un homme un socialiste en fait enfin du de ce côtél de la Manche ça en fait il est et donc du coup Livingstone avait mis en place dans les années 80 une politique extrêmement intéressante et complètement oubliée aujourd’hui c’était l’idée que
L’on puisse faire de l’intégration sociale par la promotion des industries culturelles entendez par là le fait que l’on puisse en soutenant les petites et moyennes entreprises dans le champ de l’art de l’édition de l’imprimerie notamment pour accompagner l’intégration sociale des population afroarben ça a donné des choses comme le canerval de
Noting Hill par exemple qui était une manière d’associer industrie culturelle professionnalisation des des mondes artistiques et politique sociale je vous le dis désectorialiser la culture au profit d’autres champ de politique publ donc voyez on voit bien que l’idée de ville créative qui dit pas exactement ça
Au départ he qui agrège mais qui s’épaie de bouquin en bouquin essae de raconter ça une première synthèse c’est ce petit bouquin que vous avez là en 95 jusqu’à ce que 10 ans plus tard il soit de bon ton de de s’en échapper de la la ville créative pour
Des bonnes et évidemment des mauvaises raisons comme toujours dans la vie puisque c’est vrai cet écrit là désormais la ville créative dans un monde acquis au métropole baching c’est l’un des véhicules finalement de la métropolisation et d’une métropolisation qui gentrifie d’un métropolisation qui a un bilan carbone
Qui est pas terrible bref euh euh euh ça ce sont probablement les bonnes raisons les les les les les les choses qui sont intéressantes c’est de se rendre compte que dans cette décennie euh il y a une une économicisation progressive de l’idée de ville créative c’est-à-dire qu’en fait cette approche de cultural
Planning va progressivement disparaître au profit à coup de Richard floridaon va sur lesqu on va revenir à coup de de stratégie de marketing à coup de mise en scène finalement de l’offre culturelle des territoires dans une espèce de stratégie marketing on voit que finalement la ville créative finit par ressembler à un
Répertoire d’action publique sans nécessairement que les territoires contribuent à les distinguer il contribu même plutôt en l’essayant de de s’y appareiller à les standardiser donc dans cette espèce de marécage ce qui m’a semblé intéressant voyez c’est le préambule j’essaie de de tiser la chose c’est de de demander dans le fond
Quels sont les fondamentaux dans cette histoire de ville créative c’est pour ça que j’ai arbitrairement distingué l’art la création artistique et l’artiste pour pouvoir traverser ces chosesl et je vois que le temps passe et je suis bavard donc va y aller vite on reviendra dessus s’il faut alors là la
Ville vous reconnaissez peut-être cette image oui et oui les bétons La Farge bien sûr ou ou ou peut-être le Musem à à à à à à Marseille de l’architecte Rudy doti vous connaissez ça c’est l’histoire de ce musée qui en se déposant à cette endroit extraordinaire qui est la jonction du
Système de port et avec le système de la ville permet cette promesse extraordinaire de continuité des espaces publics et de faire péné é un public dans des espaces qui jusque là étaient interdit au public puisque un espace de travail le dilemme le drame des villes portuaires que de se réinventer des
Centralités précisément là où il y a des friches là où le port n’est plus cette histoire on la connaît bien mais ce qui est intéressant c’est la mobilisation de l’art dans l’espace public pour pouvoir assoir une spectacularisation de l’espace en vue de en vue d’attirer des touristes en vue de se positionner là
C’est le bijou de r Méditerranée le lointain enceinre c’est éit Bilbao à Gugenheim vous connaissez bien tout le monde se souvient du musée personne se souvient que la véritable stratégie consistait à véritablement remettre en place un lien entre la ville haute et la ville basse il y avait une stratégie de
Transport et que dans le fond le musée n’était que le petit joyau sur la couronne la ville récréative est une partie importante des stratégie de métropolisation qu’on peut endosser les les les villes au nom de la ville créative et là on se balade plutôt à mon
Montréal je sais pas si vous avez la chance de vous y balader on est sur les quartiers Est de Montréal qui sont les quartiers les plus popérisés et là la problématique est un petit peu différente on n’est pas dans une ville portuaire enfin si nous sommes dans une
Ville portuaire mais le port n’est pas aussi conséquent on est dans une ville par contre où la partie est la partie francophone est paupérisée on a des très grandes enclaves foncières essentiellement de constituer constituer de fiches de friche pardon de délaisser d’enemprise autoroutier et puis de parking en plein milieu du centre-ville
Les grands acteurs fonciers sont de deux orord vous avez l’université de Lucam l’Université du Québec à Montréal et un deuxième opérateur foncier que sont en réalité les propriétaires de sallle de spectacle parce que tralala en 2000 on se rend compte que la plus grande concentation de sièges de spectacle en
Échelle à l’échelle de l’Amérique du Nord c’est Montréal dans l’est de Montréal il n’en fallait pas plus que pour labellliser l’espace le transformer le Quartier des spectacles NES en vue de transformer vous le voyez la photo en haut en bas à gauche un espace juste là jusque là finalement évolue à la voiture
En un espace de déambulation non pas tant pour le public que pour la foule de spectacle en spectacle car l’est de Montréal concentre à l’uré de l’été les plus grand festival de Jazz Festival Juste pour rire qui sont des spectacles ont la particularité à la fois d’être
Dans des salles et de déborder dans l’espace public on va jusque jusqu’à designer le mobilier dans l’espace public en vue d’asseoir cette ville récréative qui s’accompagne d’un mobilier urbain qui s’accompagne d’un phénomène de labellisation où la le Quartier des spectacles et la et sptialement labelliser si vous voulez on
Sait quand on rentre on sait quand on sort et enfin un dernier élément que vous connaissez bien c’est que des photos de communication don vous les connaissez toutes c’est la ville de Nantes la ville qui se raconte ca raconte-elle ça je vous laisserai en juger c’est une ville qui va mettre en
Place une stratégie extrêmement intéressante où là l’urbanisme va croiser évidemment la culture dans l’événementialisation les Nanta sont passés maîtrre dans l’événementialisation de leur territoire mais surtout dans la croisement culture urbanisme tourisme et là c’est extrment intéressant d’avoir quand un organisme comme le Voyage à Nantes qui est une
Splaa donc une une société qui en même temps qu’elle gère le musée des Ducs de Bretagne des châteaux le Musée du Château des Ducs de Bretagne gère le voyage à Nant qui est un événementiel touristique gère la mise en scène des transformations de l’île de Nantes un peu comme Glasgow l’une des premières
Capitales enfin l’une des premières capitales industrielles non grande capitale à être capitale européenne de la culture elles se met en scène et elle met en scène sa transformation à tel point aujourd’hui d’ailleurs que les Nanta ont du mal à vivre dans l’île de Nantes pas
Top vous voyez ça c’est la mise en scène de l’art dans l’espace public pour faire ville la question de l’artiste c’est autre chose il y a toute une littérature qui va nous montrer que dans le fond la présence de l’artiste dans l’espace public la présence de l’artiste dans les
Territoires la présence de l’artiste dans la réponse à une commande par rapport à un projet de transformation urbaine a un rôle qui viendrait teindre particulièrement la stratégie que vous conduisez de transformation de la ville on a prêté à l’artiste une force extraordinaire la puissance de gentrifier par en se concentrant dans
L’espace certains territoires je vous ai montré de deux choses un tableau qui vient du bouquin de Boris Grésillon quand il travaillait à l’époque sur la ville de Berlin et une image de so qui est probablement avec Montmartre l’une des grandes figures paradigmatiques de ces quartiers d’artistes c’est oublié que lquen 1960
Les artistes commencent à peupler ce haut il n’y a que H habitants la vraie gentrification qu’ils ont enclenché c’est une gentrification commerciale en réalité ça on oublie souvent de le dire et pas résidentiel ce qu’on oublie aussi de dire c’est que l’artiste n’est qu’un élément dans une transformation de
L’offre de logement c’est ce que nous disent bien les néomarxistes lorsqu’ils nous disent que c’est le rent gap par exemple de Neil Smith qui nous dit qu’en fait le le marché de la maison individuelle se saturant il y avait un différentiel si vous voulez très intéressant entre le prix du foncier le
Prix d’immobilier et le coût de réhabilitations qui permettait aux promoteurs d’immobilier de réinvestir les espaces centraux pour cette franche très particulière de la population new yorkaise qu’on appelit les upes les Young urban professional qui ont pas de gamin qui veulent pas vivre en banlieu ça les en merde de se déplacer en
Bagnole par contre il va avoir au pied de chez eux le métro et les équipements culturels sur cette frangeche très particulière une ville comme Paris ne connaîtra ce type de gentrification que très tardivement dans les années 90 comme Londres plus ou moins et c’est oublié deuxièmement qu’en effet ce
Qui est intéressant dans la présence des artistes dans cette typologie finalement que son sa c’est de c’est de l’industrie légère 4 C étages lumière zénital c’est des lofts les plateaux sont des lofts qui sont distribués par des Mons de charge sans contraintes qui permettent dans un premier temps illégalement de
Vivre et de travailler dans un deuxième temps parce que les artistes eux aussi deviennent des acteurs de la transformation de minité pour la transformation des documents d’urbanisme pour qu’une vocation résidentielle puisse coexister avec une vocation industriel l’urbaniste je reviendrai dessus tout à l’heure on on lui prête également l’artiste pardon euh euh des
Qualités en tant que comment dirais-je non pas un exhausteur de goût mais un exhausteur de l’expérience sensible de la ville de plus en plus je je je parle du polo par exemple là je vous renvoie un ouvrage de Nadia Arab sur l’expérimentation artistique en urbanisme on fait l’hypothèse que la
Caractéristique de l’artiste dans la production et à la fois de l’énoncée de la commande et le diagnostic et éventuellement le projet d’urbanisme sa qualité c’est l’expérience sensible la capacité qu’il aurait à développer des méthodes qui permettent si vous voulez de faire monter l’expérience sensible de tout un chacun pour pouvoir définir le
Projet enfin l’artiste on lui a prêté ça c’est notre ami Richard Florida une une propriété extraordinaire c’est qu’il serait vecteur de métropolisation je sais pas si vous connaissez Richard Florida en 200 en 2002 il écrit un bouquin qui est assez euh assez important dans cette histoire puisqu’il fait l’hypothèse que désormais
Il existe une classe de travailleurs ce qu’il appelle la classe créative qui ne cherche pas à à habiter dans un lieu parce qu’il y a un boulot qui leur correspond ils cherchent d’abord le lieu et après il trouverait le boulot alors ce lieu pour leur correspondre que faut-il qu’il ait des attributs
Culturels mais il faut aussi qu’il y ait une forte concentration d’artistes parce que les artistes voyez-vous c’est la garantie de la tolérance euh ils sont tellement tolérants qu’il y a plus d’homosexuel hein bien sûr dans les villes où se concentrent les artistes c’est ce qu’il appelit l’indice gay par
Exemple alors quand vous aviez beaucoup d’artistes beaucoup d’homosexuels ben vous aviez théoriquement statistiquement plus de chance d’être tolérant et nous dit Florida car il vient de la géographie économique la tolérance bah c’est le creuset de l’innovation et là l’artiste par sa présence serait vecteur de métropolisation je vais un peu vite
En besogne mais vous voyez un petit peu cet appareil intellectuel qui renverse littéralement la géographie économique qui depuis un siècle nous explique que les logiques territorial d’innovation sont endogènes et non pas exogène par rapport à une classe créative qui chercherait à atterrir là où vous seriez
Capable de de la tirer je vous laisse lire à droite ce que Ten disent certains collègues qui nous montrent bah oui c’est vrai que finalement les classes créatives qui sont les classes créatives c’est les universitaires c’est les artistes c’est les avocats c’est tous les gens qui ont besoin de créativité
Pour résoudre des problèmes complexes mais ils ont aussi des familles qui sont parfois un peu malades et c’est pas mal d’avoir les parents pas trop loin quand même pour garder les gosses finalement ils sont pas si mobiles que ça est-ce que j’ai le temps j’arrête là pour reprendre après je pense qu’on peut
Se donner encore 5 minutes je vois qu’il y en a beaucoup qui prennent des notes donc je m’excuse prenons enc minut dernier point rapidement on a vu l’art on a vu l’artiste et la création artistique là-dedans ce qui est intéressant dans le débat sur la vie créative c’est que ce ce qu’on voit
Apparaître dans les années 2000 ça va être progressivement théorisé c’est que la création artistique alors al qu’elle était à la marge de l’économie va devenir centrale ça c’est important ça c’est les Anglais qui nous la prennent ils vont inventer non plus les industries créatives ils vont parler d’industrie créative et des industries
Culturelles il vont parler d’industrie créative c’est une formulation politique elle n’est pas universitaire qui vise à enchasser la création artistique plus généralement dans l’économie de la connaissance l’Angleterre beaucoup plus rapidement que l’Europe septentrionale et centrale connaî la désindustrialisation très tôt 1960 1970 la question de la sédentarisation de l’économie productive au nom de
L’économie de la connaissance est un enjeu très fort pour Tony Blair qui qui remplace margarte toucher donc la question de savoir de l’art oui mais aussi l’architecture le design l’info la l’infomédiation c’est le début d’internet tout ce qui va pouvoir d’une manière ou d’une autre spécifier les
Produits culturels et qui répond à des logique pour le coup de clusterisation de l’économie les politiques publiques vont progressivement accompagner ce phénomène euh euh euh euh euh euh euh de positionnement au cœur de l’économie de la connaissance de l’art il y a même certains auteurs comme Monsieur cohend
Par exemple à à à à Montréal qui vont euh euh euh parler d’anatomie de la viille créative nous expliquant que dans le fond pour qu’une firme puisse valoriser sur le marché avec un produit culturel un téléphone portable des vêtements euh euh euh euh euh il faut qu’il puisse s’appuyer si vous voulez
Sur une créativité latente ce qu’il appelle l’underground des villes et il va mettre l’accent sur le middleg qui situé entre les deux entre les firmes que seraiit le PERG les entreprises l’underground qui serait cette gestation créative marqué dans certains territoires marqué dans certaines pratiques et la question c’est comment organiser stratégiquement le middle
Grand c’est-à-dire l’interaction des deux ça donne lieu à l’aménagement un Nant par exemple nous a appris que l’on pouvait envisager de retransformer l’île de Nantes avec le quartier de la création dont finalement l’animateur c’est pas des spécialistes de l’économie territorial c’est pas les spécialistes des poli culturelles c’est la Samoa
C’est une société d’aménagement qui va se faire animateur de cluster dans un territoire dont on ne sait toujours pas qu’est-ce qu’il est cré exactement mais il y crée de la valeur ça c’est sûr et aussi du récit c’est très intéressant de voir que progressivement voyez cette bascule au profit des mondes de
L’urbanisme de l’aménagement depuis la question de la culture s’opère et produit matériellement de la transformation phique de l’espace pour conclure et ouvrir on reviendra sur la question de de la ville créative en transition peut-être tout à l’heure dans les discussions moi je voulais peut-être faire un un un un
Point sur la chose suivante c’est vrai que à l’heure du réchauffement climatique à l’heure de de la circulation des grands modèles la ville créative ne fait plus floresse et c’est plutôt l’idée de ville en transition qui est en train d’apparaître cette idée de transition pour comprendre très vite
Mais au cœur de la transformation de la société contrairement au développement dur l’idée selon laquelle dans un monde où il n’y aura plus de carbone il n’y aura plus de carbone il n’y aura donc plus d’ordinateur plus de plastique la société de consommation va disparaître plutôt que de vivre Mad Max autant
L’anticiper en étant résilient comment anticiper la société postcbone tel est le crédau de la ville en transition tel que le défin Rob Hopkins au cœur de sa machinerie de sa méthode c’est plus une méthode dans le fond qu’un horizon de politique publique il nous dit pour pouvoir faire la transition on peut pas
Le faire technocratiquement il faut engager en capacité la société civile il faut la rendre capable de produire de nouveaux récits de nouveaux imaginaires plutôt que de faire de la cause environnementale un repoussoir et alors là si on reprend notre triptique ce qui est intéressant c’est si on reprend art
Et espace public on voit bien qu’il y a une bascule c’est-à-dire que maintenant si vous voulez l’art la création va être mobilisée non plus pour pouvoir revitaliser l’espace public que pour pouvoir constituer un public comme disait le philosophe pragmatiste John Deway c’est-à-dire dans le fond il s’agit plusant d’émerveiller l’espace
Que d’éveiller les consciences et là une des questions qui se pose pour les les acteurs publics c’est ça c’est comment à travers l’art éveiller les consciences en tout cas c’est la promesse de de la la ville en transition deuxièmement l’artiste on l’a vu hein comme vecteur de métropolisation comme gentrifieur
Comme comme urbaniste oui car c’est vrai que il y a dans la pratique sensible de l’espace de l’artiste une capacité à traduire amplifier les modes d’habiter des espaces en tout cas c’est aussi la promesse qui est faite dans tous ces gr qu’on VO pore un peu ces marches
Urbaines on va convoquer des artistes pour pouvoir travailler avec les habitants ces convocations d’artistes aussi au moment où il faut énoncer le problème avant que le projet ne puisse éclore ils vont travailler avec des urbanistes des économistes des des collectivités locales pour pouvoir pointer le problème faire adevenenir la
Question avec le travail en amont avec les habitants bref cette capacité à amplifier l’expressivité de celui qui habite parfois même lorsqu’il est non vivant voyez le travail sur le Parlement de la Loire par exemple mis en place par le polo et enfin cette idée que finalement la création artistique soit
L’un des fers de lance de la participation à la vie culturelle probablement l’un des horizons de de de régénération de la démocratie élective notamment là il y a cette idée quand même qu’à travers euh l’urbanisme temporaire l’urbanisme tactique l’urbanisme transitoire l’on puisse produire les conditions d’une participation à la transformation de
L’espace des citoyens et se faisant les immerger dans une espèce d’père esthétique ou l’affecte la manière de se projeter dans l’espace prime peut-être sur les questions traditionnelles de l’urbaniste la programmation les équipements le logement et cetera et cetera et cetera on peut le voir là comme une forme de
Participation finalement à la vie culturelle et probablement à la vie démocratique alors du coup moi je me pose des petites questions puis je vous les livre comme ça puis on en discute après on peut y voir un certain nombre de limites la première c’est assisteraiton pas une forme de
Sérification de l’urbanisme vous savez vous regardez les séries j’imagine vous le dites pas mais vous êtes tous abonnés à Netflix je le sens Netflix c’est 42 minutes de pur bonheur parfois c’est pas terrible 42 minutes c’est la série la série contre le long métrage 2h 3h3 maintenant avec Napoléon cette
Sérification de l’urbanisme c’est la victoire du temps court du présentisme il se trouve qu’il faut aussi planifier comment on ajuste les deux c’est pas les mêmes temporalités deuxième chose par que j’oublie culturalisation on l’a déjà vu on fait pas la ville qu’avec la mobilisation des affects il faut aussi des logements les
Gens des cohabit on a besoin de logement moi je suis prof d’urbanisme maintenant mes étudiants ils veulent tartiner de verre à peu près tout ce qu’il faut ils sont incapablebl de financer un espace public c’est normal ils font plus de logement c’est du béton vous comprenez
C’est un peu plus compliqué que ça quand même la fabrique urbaine je suis très très très provocateur mais je je le dis quand même comme je le pense il y a quand même une expérimentalisation de l’urbanisme le problème ça pose en encore une fois la question du temps long c’est-à-dire que l’expérimentation
C’est une chose la planification s’en est une autre et une des un des grands champs de recherche et l’articulation des deux et puis je finis jeexc j’ai été beaucoup trop long c’est la question de la plateformisation de l’urbanisme c’est-à-dire que plateformiser c’est abandonner une tâche à un tiers si vous
Voulez abnb gère le fait que vous vous avez du logement vacant et d’autres cherchent du logement et donc vous pouvez vous trouver puisque il y a quelqu’un qui peut faire de l’argent et puis vous vous pouvez trouver une vous pouvez trouver une chambre d’hôtel quand il en a plus plateau urbain lorsqu’il
Met en place même au profil d’économie sociale et solidaire des espaces c’est parce qu’ils sont temporairement inoccupés au profit d’activité la question c’est est-ce que finalement les urbanistes làdans deviendraient des médiateurs on est des gentil médiateurs entre des gens qui discutent dans le cadre de grandes plateformes ah non je
Crois qu’on a un peu plus que ça mais manifestement on a perdu la bataille du sensible on a perdu la bataille de la plateforme il serait peut-être temps de retrouver celle de l’urbanisme en tout cas ça c’est une autre question je vous remercie je m’excuse pour le [Applaudissements] temps Charles Ambrosino intarissable
Vous lui donnez le sujet de la ville créative et vous arrivez sur des considérations une ouverture qui je l’espère vous pousse tous et toutes étudiants à investir le champ de l’urbanisme d’une manière créative euh alors vous l’avez dit le le sujet de la ville créative s’est construit entre
Théorie et pratique et je vous propose pour la suite des interventions de justement passer au champ des applications pratiques puisque on va démarrer par vous Sophie léron vous portez un projet très opérationnel pour Montpellier qui candidate donc en tant que capitale européenne de la culture pour 2028 vous avez auparavant eu diverses
Responsabilités institutionnel sur les affaires culturelles à l’Assemblée nationale au sein du cabinet du Premier ministre et vous êtes aussi cofondatrice de la preuve par 7 ce qui montre votre attachement à l’émergence de nouvelles façons de faire la ville et l’urbanisme vous êtes donc au cœur de de notre sujet
Dessiner la ville entre AR et urbanisme je vais vous demandé de revenir sur ce parcours et et vos compétences croisées pour comprendre le projet que vous portez aujourd’hui pour melier et comment vous élargissez l’approche de la culture pour cette candidature à la capitale européenne de montpedelier oui c’est toujours important de savoir
D’où on parle au départ moi j’ai un profil qui est plus de politique publique contrairement à mon voisin qui est plus universitaire j’ai eu un parcours à l’Assemblée nationale au sein de la commission des affaires culturelles et de l’éducation puis j’ai R ig un rapport de proposition au ministère de la Culture
Sur la place de la photographie au sein du ministère qui a une place tenue donc j’ai fait la proposition de la création d’une délégation à la photographie au sein du ministère de la Culture que j’avais d’ailleurs vocation à diriger avant de partir précipitamment à mon à à
À Matignon au côté de Bernard Caseneuve puisque il est devenu Premier ministre à la fin du quinquen de François Hollande c’était les 7 derniers mois et au moment de prendre ses fonctions euh il y avait une loi qui s’appelait la loi liberté de création architecture et patrimoine donc
Qui vous intéresse aussi euh qui avait été voté sur laquelle j’avais travaillé pendant 4 ans à l’Assemblée nationale et qui 6 mois avant la fin du quinquena avait 80 % des décrets d’application qui n’étaient pas passés et comme vous le savez peut-être une loi sans décret d’application euh c’est comme s il n’y
Avait pas de loi et donc je suis allée remplir cette mission de faire ce qu’on appelle des réunions interministérielles des rimes euh de manière soutenue pendant quelques mois pour arriver à faire sortir les décrets d’application de la loi liberté de création architecture et patrimoine dit l cap euh
À la suite de ça j’ai effectivement euh monté avec Patrick Bouchin euh un projet qui s’appelle la preuve par 7 avec le ministère de la Culture le ministère de la cohésion des territoires et la Fondation de France donc un triptyque d’acteurs qui voulait justement expérimenter poser les les base d’une nouvelle manière de
Faire la ville des projets et ce à des échelles très différentes parce que souvent quand il y a une expérimentation on est amené à dire ah bah oui d’accord mais tu l’as fait là parce que c’était à Nant et alors à Nant on peut tout faire
Ou alors tu l’as fait là parce que ah bah oui à Paris il y a des moyens donc et donc là l’idée c’était pour nous de dire finalement en ayant une manière de faire différente en se fixant des objectifs de moyens euh on arrive avec en mettant autour de la table des
Acteurs très différents que ce soit ceux des politiques publiques que ce soit ceux des acteurs du fer sur les territoires que ce soit ceux des fondations que ce soit ceux des associations d’arriver à avoir une forme de logiciel un peu différent que ce soit à Montjustin petit village de 50 habitants
Que ce soit à Mayotte dans une situation très particulière que ce soit effectivement à pergia sur alliier vous verrez éventuellement la Preve parc tous les projets qui ont été développés dans dans dans ce cadre là euh et donc on a été amené voilà à travailler sur ce
Sujet on arrive au bout aujourd’hui al moi je n’y travaille plus mais c’est il y a un bilan qui vient d’être fait parceque c’est les 6 ans de la preuve par 7 et il y a la suite de chaque projet l’idée c’est de lancer des projets mais ensuite de voir comment il
Peuvent vivre sans nous c’est-à-dire comment est-ce que en les on ne les programmant pas au départ on arrive à les faire évoluer sur la durée et donc on pourra en reparler si besoin mais voilà c’était un élément important de ce lien à la ville et aussi parfois à l’art
Et alors aujourd’hui aujourd’hui je suis directrice générale de Montpellier 2028 qui est l’association que nous avons créé pour porter la candidature de Montpellier au titre de capitale européenne de la culture pourquoi est-ce qu’on a créé une association euh on a on a créé une pardon on a créé une
Association parce que ça nous a permis de fédérer des acteurs différents dans un même cadre euh la ville de Mont est candidate c’est la ville porteuse de la candidature mais nous avons fait le choix au départ de travailler dans un binôme entre Montpellier et 7 et au fil
Des mois avec un certain nombre de territoires qui nous ont rejoint parce que notre volonté de départ c’était de se dire comment est-ce que on passe à une forme de postmétropolisation et comment est-ce que aujourd’hui on arrive à penser des politique publique non pas dans une aire administrative mais dans une aire du
Bassin de vie de quelle est la réalité réelle de ce que vivent les gens sur ce territoire les habitants et les habitantes quels sont leurs modes de déplacement quels sont leur mode d’attraction d’un espace ou d’un autre quels sont leurs modes de consommation de la culture et qu’est-ce qui fait
Finalement ce lien commun alors après on on on s’est dit aussi peut-être queil y avait un lien aussi plus topographique avec les bassins versants de du du territoire et en tout cas moi c’est vers là que j’irai plus tard mais aujourd’hui c’est vraiment la question de comment
Est-ce qu’on vit sur ce territoire et qu’est-ce qui relie les habitants et ce qui relie les habitants pour nous c’est ce bassin de vie donc juste pour que vous ayez la carte je suis pas sûr de vous avoir mis la carte mais pour que vous ayez une vision du territoire c’est
Aujourd’hui 154 communes nous allons de hagde à à l’ouest à terre de camarg leg Morte à l’Est c’estàd qu’on a fait une petite incursion on est passé de l’héros au gare donc on a passé aussi le département on est en Occitanie et de la Méditerranée au sud au Pic Saint-Loup au
Nord et la vallée de l’héau de l’autre côté ça fait un ensemble qui mêle de l’urbain et du très rural et qui a du coup une capacité sur environ 930000 habitants de pouvoir tester des choses à une échelle qui nous permet ensuite d’imaginer l’avenir pourquoi je dis imaginer l’avenir parce que capitale
Européenne de la culture c’est se projeté à 2028 puisqu’on date pour 2028 mais euh c’est aussi dans ce que sont les attendus du dossier se projeter à l’après 2028 c’est un processus qui est long c’est-à-dire qu’il y a cette phase de candidature alors juste pour que vous
Sachiez on est dans une phase très particulière puisque on est à la fin euh il y a euh un premier dossier de candidature que les villes doivent déposer ensuite il y a une préssélection que nous avons passé il y avait neu villes françaises qui étaient candidates nous ne sommes désormais plus que quatre
Et dans cette phase finale vous devez redéposer un dossier de candidature qui suit des attendus dont je vais vous parler euh et puis il y a une visite sur site du jury et donc la visite sur site avait lieu à Montpellier et 7 en l’occurrence qu’on a fait le choix de
Les emmener à C ASI ce lundi donc pendant 8h ce lundi nous avons été avec le jury capitale européenne de la culture pour le leur montrer la diversité de notre territoire et de nos propositions et l’oral le grand oral de cette finale a lieu mardi prochain donc
C’est pour ça que vous me voyez dans un temps un peu un peu contraint où on vient de passer ce ce ce temps de visite et nous allons devant le devant le jury à l’oral mardi prochain et l’annonce de la ville lauréade sera mercredi prochain c’est-à-dire le 13
C’està dire qu’il y a peu de temps entre notre grand oral et la décision finale alors c’est un processus un peu particulier parce que c’est un processus donc européen qui fait que il y a une décision qui de deux villes chaque année qui sont capitale européenne de la culture le processus
Est lancé 6 ans avant nous on était les derniers à candidater et à se lancer dans l’aventure on est parti seulement il y a 2 ans mais par exemple CLIRE Montferrand a commencé son processus de candidature il y a 8 ans désormais et en fait chaque année il y a
Deux pays qui sont désigné et au sein de chaque pays les villes se battent entre elles c’est-à-dire que c’est pas une compétition européenne en vrai c’est une compéti i entre les villes de chaque pays donc typiquement en 2028 il y aura une ville en République tchèque et elle
A été désignée c’est B vice et il y aura une ville en France elle n’a pas encore été désignée et nous sommes encore quatre candidats pourquoi je dis ça parce que en fait la réalité des capitales européennes de la culture et la réalité des dossiers capitales européenne de la culture elle est très
Différente en fonction des pays aujourd’hui c’est-à-dire que vous avez moi j’étais à elosis cette année puisque sachez que hlosis est capitale européenne de la culture cette année tout comme Timy suara si vous ne le savez pas etlosis c’est 30000 habitants c’est une ville qui a d’énormes difficultés à la
Fois en terme urbain en terme social qui est un cimetière de bateau aujourd’hui qui a des enjeux de pollution extrêmement fort et qui du coup a été désigné par le jury capitale européenne de la culture comme espèce de levier très fort pour dire il faut donner une visibilité nouvelle à elosis il faut
Donner une capacité nouvelle un pouvoir d’attractivité et c’est ce dont tu parlais tout à l’heure c’est à un moment donné la question du marketing territorial et du changement d’image d’une ville et c’est vrai que d’ailleurs lî comme Marseille a bénéficié de ce changement d’image très très fort suite à la liébilisation capitale européenne
De la culture au-delà même de tout ce qu’ils ont mis en place et de ce que l’île met particulièrement toujours en place avec l’île 3000 qui est encore très très actif et qui est une survivance de capitale européenne de la culture ce qui est intéressant dans le
Dossier de candidature en tant que tel c’est qu’il oblige les territoire à penser ce que tu disais mais de manière positive de mon point de vue c’est une stratégie culturelle du territoire c’est-à-dire que quelque part le dossier il dit quelle est au départ la stratégie culturelle du territoire de la métropole
Ou de la ville qui candidate et ça c’est la première partie du dossier et ça oblige en fait les villes à se dire finalement c’est quoi nos enjeux quels sont les enjeux pour moi en terme culturel mais de fait avec tout ce qui en découle la question des mobilités la
Question du vivre ensemble la question de l’ trait touristique de la capacité à à à accueillir dans son territoire c’est toutes ces questions là qui sont posées sur le la partie 1 du dossier et la partie 2 c’est comment est-ce que capitale européenne de la culture c’est
Comment est-ce que les équipes dédiées à cela s’inscrivent dans cette stratégie culturelle de territoire et comment est-ce que ça permet d’avoir des obj objectifs qui sont portés par capitale européenne de la culture par les projets que vous portez et en fait ce lien très fort il est désormais très
Il ne l’a pas toujours été et il est désormais très important pour le jury parce qu’ils se sont bien rendu compte que il fallait que les choses soient intimement liées pour qu’ell soit productive et pour qu’elle qu’elle génère un héritage après parce que l’intérêt en tout cas pour nous et on y
Reviendra peut-être on est un territoire singulier on est le territoire le plus attractif de France donc nous on n’ pas ce sujet-l on n pas le le sujet de se dire comment est-ce qu’on va faire venir plus de monde on a un sujet qui est de se dire comment est-ce qu’on va répartir
Mieux les gens sur un territoire qui ne le permet plus ou qui ne le permet pas comment est-ce qu’on va faire en sorte que quand vous avez un touriste mais un habitant c’est pareil qui vient à Monpellier ou au littoral ils se disent bah finalement je vais peut-être pas
Venir pour 3 jours je vais peut-être venir pour 5 ou pour 6 et je vais aussi aller dans la vallée de l’héos et je vais peut-être rester un peu plus longtemps et peut-être que je vais ainsi avoir un impact carbone plus bas et peut-être que je vais avoir une exper
Expérience visiteur un tout petit peu différente et nous c’est là-dessus qu’on joue et donc effectivement on est un peu en déport par rapport aux attendus de capitale européenne de la culture mais j’ose à croire que c’est ce qui va les intéresser c’est que nous on ne porte pas une candidature ni d’infrastructure
Parce qu’on les a les infrastructures à Montpellier et à 7 toutes les infrastructures sont là et de manière générale alors on pourra discuter là-dessus mais en France on a plus besoin d’infrastructure culturelle objectivement elles sont là la vraie question maintenant c’est de se dire comment est-ce qu’on va vers les publics
Est-ce qu’on continue à demander au public de venir vers l’institution ou de venir vers l’infrastructure où est-ce qu’on fait en sorte que l’infrastructure ou l’institution va là où sont les gens et comment est-ce qu’on peut s’inscrire et c’est une grande c’est un grand une grande thématique de Montpellier 2028 de
Se dire finalement aujourd’hui notre question c’est comment est-ce que l’art la culture les artistes vont dans les espaces dit du qu quotidien et comment est-ce qu’on arrive à avoir des allers-retours entre les lieux et entre les espaces programmé ou non programmé je le redis parce que pour moi c’est
Important d’avoir aussi des espaces qui ne le soient pas au départ pour laisser la place aux usages et peut-être laisser la place un peu au temps parce que finalement quand on lance un programme de savoir très exactement ce qu’il va devenir à échéance 2028 2030 ou 2035 c’est peut-être un peu illusoire
Aujourd’hui et de se dire que laisser la place à d’autres manières de faire d’autres manières d’investir des espaces c’est peut-être une solution qui nous permettrait parfois pas toujours mais parfois de vivre ensemble de manière peut-être plus qualitative sur un certain nombre d’espace définis je n’ai
Absolument pas suivi le le le le le fil de ce petit de ce petit de ce petite présentation mais on va se dire que c’est pas grave bah si vous voyez j’avais le territoire donc c’est 154 commune et 900000 habitants vous voyez à peu près à quoi ça ressemble la question
Du bassin de vie je vous l’ai présenter parce que pour nous c’est vraiment très important et parce que ça permet dans un territoire alors vous avez peut-être pas le background de cela mais c’est un territoire où la concurrence territoriale a toujours été très forte c’est-à-dire que autour de la table de
Montpellier 2028 et quelque chose de qui est de qui est très nouveau pour nous c’est que vous avez des maires des présidents de communauté de commune le département et la région qui n’ont jamais travailler ensemble là où nous sommes nous sommes à un endroit où le
Tramoy s’arrête à 1 km de la mer parce qu’on a jamais réussi à se mettre d’accord pour que il fasse le kilomètre restant pour que les gens puissent aller à la mer sans marcher pendant un quart d’heure avec leur gamin en les portant sur le dos sur le dernier kilomètre et
Ça pour nous si vous voulez c’est vraiment fondamental et nous on a réussi par cette candidature en mettant la culture au cœur et grâce à capitale européenne de la culture quoi qu’il advienne la semaine prochaine à mettre tout le monde non mais c’est la réalité à mettre tout le monde autour de la
Table et à se dire tiens si on pensait un peu différemment les choses et moi c’est ce que j’aime à dire sur plusieurs sujets ou plusieurs projets que j’accompagne c’est il faut mettre l’objet au centre l’objet il peut être tout petit ou le sujet il peut être tout
Petit ou il peut être très grand mais il permet de se déporter avoir une candidature capitale européenne de la culture ça permet à un moment de dire plutôt que de dire aux gens ah vous faites pas bien il faut faire différemment change on dit bah nous regardez on va faire un peu différemment
On va porter des projets qui sont transsectoriels qui sont transdisciplinaires qui mê des formes de relation au social un tout petit peu différent qui m des relations à l’éducation un tout petit peu différentes aussi et de se dire finalement venez avec nous on fait des appels à projet on met des critères très
Forts et pour le coup qu’on vous oblige à suivre parce que si vous venez dans notre démarche il faut quelque part que vous la compreniez et que que vous l’accompagnez et ça a été vraiment un révélateur sur le territoire pour porter des des projets nouveaux on a 85 projets
Nouveaux on a des choses qui voilà on été on y a mis de l’argent hein pour être très honnête on a mis 1ion 400000 € dans ses appels à projets mais ça a permis d’avoir une forme d’engagement très fort de la population à nos côtés et des acteurs culturels à nos côtés
Quand je dis des acteurs culturels c’est tout acteurs culturel confondu et l’institution avec l’association ou avec d’autres euh voilà vous tu disais tout à l’heure on convoque l’artiste aujourd’hui pour penser pour penser l’avenir ou pour nous donner des nouveaux schémas nous c’est ce qu’on fait c’est ce qu’on fait parce que on
Pense que on est dans un territoire qui très clairement a été désigné par le GC comme le Hot Spot à échéance 2050 de l’endroit où la transition écologique va être le plus impactante donc on peut pas faire juste comme si ça n’existe pas et on pense fondamentalement qu’il faut
Convoquer les imaginaires parce que la marche que nous avons collectivement à passer elle est énorme et que quelque part il faut que qu’on nous aide à penser différemment à se faire des représentations du monde différente et on pense sincèrement que les artistes peuvent nous y aider d’abord par leur
Positionnement parfois en déport mais aussi par leur capacité créative et créatrice qui nous permet d’imaginer l’avenir différemment c’est un peu ce qu’a voulu faire la Commission européenne avec ce qu’ils ont appelé le new European Baous mais qui qui peut s’interroger on peut le titre peut être
Mais quelque part tout le monde se dit à cet endroit-là autant du Green Deal autant des objectifs qu’on a à passer il faut tous qu’on trouve les solutions et les remèdes pour arriver à se poser ces questions là donc on a trois axes artistiques je vous l’ai dit rapidement
C’est les chemins du vivant parce que que notre rapport au vivant aujourd’hui est fondamental de notre point de vue la fabrique des futurs c’est-à-dire savoir d’où on vient où est-ce qu’on est et où on va on a une forme de triptique qui s’appelle relier acté célébrer on
Considère que on a réussi à relier aujourd’hui on va acter entre 2024 et 2028 des expérimentations un laboratoire des nouvelles manières de faire ce qui nous permettra de célébrer cette année dite événementielle mais tout ce qui compte c’est ce qui est avant 2028 pour arriver à l’après et on vit cette année
De célébration au sens étymologique du terme c’est-à-dire comme un passage de l’avant à l’après et ce qui nous importe c’est vraiment la suite euh je vais rapidement sur euh peut-être un une illustration on va s’installer au cœur d’un quartier qui euh s’appelle aujourd’hui la ZAC
Beauofile euh et qui a été confié euh à l’Agence internationale TVK euh qui va travailler avec nous quand je je dis nous c’est la métropole mais de fait nous Montpellier 2028 aussi si nous sommes l’uréa pour quelque part complètement transformer ce quartier c’est un quartier qui est très étonnant
Parce que si vous voulez à Montpellier quand vous voulez passer d’un quartier à l’autre vous êtes à un moment donné obligé et quand je dis obligé c’est obligé de passer par un centre commercial c’estàd que vous voulez passer du de l’écusson du centre médiéval à la mairie à l’Hôtel de Région
À des logement vous devez passer par un centre commercial ce qui est quand même une aberration pour on on le voit assez peu en Europe et donc on était très fier de montrer ça à notre jury européen pour leur dire regardez c’est quand même très étrange ils étaient il considéraent
Qu’effectivement c’était très étrange et donc voilà on a toute un élément de requalification de cet endroitl et nous c’est là qu’on a fait le choix de s’installer si nous sommes l’uréa pour dire en fait on va procéder pour parti par le vide et une fois que le vide sera
Fait en tout cas dans des espaces qui sont non utilis l’ancienne mairie on a 3000 m² de sous-sol qui sont totalement inutilisés au moment où je vous parle tout ça en plein cœur de ville c’est-à-dire à l’endroit où tout le monde passe sauf que il passent par le
Centre commercial ils ne peuvent pas passer ailleurs que dans ces espaces que nous allons libérer donc c’est l’image que que vous avez là de d’espace totalement vide qu’on va activer sur lesquels on va s’installer nous nos porteurs de projet vont s’installer mais on va réfléchir aux usages nouveaux
Parce que on ne sait pas encore aujourd’hui à partir du moment où tout le monde va pouvoir passer par là ce que quels vont être les besoins et quelles vont être les attentes et donc ça nous permet nous montpaliier 2028 de nous inscrire dans cette perspective urbaine
Nouvelle je fais comme mon voisin je suis trop longue je suis vraiment désolé alors je vais aller beaucoup plus vite il y a aussi une volonté pour nous de travailler avec des acteurs qui pensent aussi la ville et des acteurs qui sont aussi des acteurs propriétaires
Fonciers euh et on TR alors là ça relie mes mes deux casquettes puisque c’est sur le territoire de candidature et c’est aussi un des projets de la preuve par 7 je voulais vous parler de l’ancienne gare de l’UNEL puisque en France vous le savez peut-être la SNCF et SNCF immobilier ont aujourd’hui 6000
Gares qui sont désaffectés qui n’ont pas d’usage et qui ne peuvent pasavoir d’usage pérenn puisque pour certaines pas les 6000 mais pour un grand nombre elles doivent pouvoir être réutilisé si jamais un jour le train était amené à revenir et donc on ne peut pas couper les voies et donc on
Ne peut pas totalement couper l’usage de ces gares et en même temps elles sont totalement vides et donc la SNCF s’est posé la question de qu’est-ce qu’on peut faire de ce type d’endroit et donc avec la prve par 7 on s’était dit bah tiens on va en prendre un comme une forme
D’expérience même si on en reparlera peut-être moi je ne suis pas pour la rélicabilité des projets mais je pense que tout projet doit être situé et que la insertion du projet dans l’espace urbain et dans le lien avec ses habitants est fondamental pour arriver à ce qu’il soit
Au plus juste et donc à l’UNEL la preuve parsette a investi par une permanence architecturale ce qui est le mode de travail habituel de la preuve pars cet espace pour repenser le lien entre la gare les habitants pour laisser ouvert parfois des espaces et laisser chacun dire voilà
Quel est son rapport à l’histoire du lieu à l’histoire de la ville parfois et de révéler un certain nombre d’éléments effectivement d’éléments sensibles souvent alors ça peut venir d’artiste mais ça peut venir évidemment d’urbanistme d’urbaniste et d’architecte heureusement ce n’est pas ce n’est pas l’apanage des artistes mais c’est
Toujours important d’avoir cette phase finalement de valeur d’usage des lieux et de précision de ce que pourrait être un avenir pour chacun voilà donc l’idée c’est arriver à se situer arriver à activer des lieux c’est ce qu’on fait nous aussi dans le cadre de Montpellier 2028 aborder la la
Transformation d’une ville avec le passé auquel elle appartient et en imaginant l’avenir je voulais est-ce que j’ai 2 minutes encore ou pas du oui parce que je voulais juste bon le sujet j’en ai parlé tout à l’heure je voulais juste vous parler d’un artiste qui est aussi architecte et qui s’appelle FEDA vardac
Qui va travailler avec nous dans le cadre de Montpellier 2028 qui a fait cette installation que vous connaissez peut-être dans la forêt de Bondi à côté des ateliers mdicis euh et c’est un artiste avec lequel j’aime beaucoup échanger et travailler parce que il est vraiment dans ce lien entre architecture artiste constructeur
Bâtisseur et il s’intéresse vraiment à tous les modèles d’organisation de de communauté spécifique et il est intéressant parce que il se place dans des contextes très différents en Afghanistan d’où d’où il vient mais aussi à clichi mais aussi dans des nouvelles pratiques il essae de travailler aujourd’hui sur des questions
La production de machines à eau et nous espérons qu’il en fera une dans le cadre de Montpellier 2028 et donc l’idée pour lui c’est de travailler à la fois sur ressource l’eau et d’interroger grâce à la ressource aussi sa politique de gestion parce que quelque part en s’en
Emparant il arrive à dériver vous verrez ces machin à eut je suis je suis pas je n’ai j’ai pas de photos de machine à E mais il prend la ressource il montre qu’on peut arriver à la dérivée et puis ensuite il la rend et du coup il veut
Faire prendre conscience à chacun à la fois de l’importance de la ressource de la manière dont on peut la gérer et de la manière dont elle peut influer sur notre quotidien et on a un autre projet qui s’appelle common waters avec une agence qui s’appelle bipolare et qui
Travaille voilà sur un parlement du Laz parce que nous le le fleuve et et et le laise un peu comme peut le faire le polo que tu as cité tout à l’heure et ce lien finalement entre habitants ressources naturelles et capacité à s’emparer des grands sujets
Du monde par parfois le tout petit et un lien qui nous intéresse beaucoup dans le cadre de Montpellier 2028 et euh que j’espère nous aurons l’occasion de redéfinir ensemble dans les années à venir puisque je crois que vous faites aussi euh des petits travaux concrets et peut-être que nous aurons l’occasion
D’en rediscuter je vous [Applaudissements] remercie merci beaucoup Sophie léron ça donne envie de voir la suite ça donne envie que vous gagnez la semaine prochaine donc on croise tous les doigts pour les résultat la semain 13 décembre à 18h alors la dernière intervenante du panel lur coliex va nous parler elle
Aussi de de projets artistiqu puisque leur colex a fondé l’agence manifesto une entreprise qui développe des projets artistiques et parmi ces projets accagne aussi des transformations urbaines on peut citer par exemple l’île segin à Boulogne billancour ou la Citadelle miolis à ajaaco en proposant des projets patrimoniaux et artistiques et vous êtes
Leor colex aussi à l’initiative de push qui offre un espace de travail à plus de 250 artistes d’abord portecouché à cliché en 2020 puis qui a déménagé ensuite aujourd’hui à aubervillier est-ce que vous pourriez nous parler de quelquesuns de ces projets menés avec les artistes témoigner aussi de ce rôle
D’intermédiaire entre artistes et acteurs du territoire et puis bien sûr on va être intéressé ici par un focus sur le sujet de la création puisque le cycle de conférence il a vocation aussi à alors faire parler les artistes ça sera le cas fin janvier mais comprendre les besoins en terme d’espace de méthode
De travail de de réseau de fournisseurs et partenair comment travaillent les artistes et ce que ça apporte à la ville donc voilà on aura aussi un petit focus sur pou je l’espère dans dans votre intervention merci beaucoup vous m’entendez c’est il me revient le rôle un peu délicat d’être la dernière
Intervenante pardon et bravo à à Sophie et à Charles pour ses voilà pour ses ses remises en perspective aussi théorique et effectivement Jeanne comme tu le disais moi j’ai une une casquette de chef d’entreprise on est deux cofondateurs il y a maintenant 8 ans à avoir monté un une entreprise qui s’appelle manifesto
Et manifesto on travaille avec cette idée assez chevillé au corps que les les artistes et l’art ont effectivement un engagement et quelque chose à dire dans les territoires les villes la transformation aujourd’hui des des sociétés et depuis voilà 8 ans qu’on qu’on travaille au sein de de de
Manifesto on a eu l’occasion de développer un certain nombre de de métiers qui vont grosso modo à la fois de la conception de la stratégie de de de projet de conseil en passant par de la production d’œuvres la réalisation de de d’œuvres d’exposition la distribution également d’exposition on travaille beaucoup sur la circulation
Et les itinérances d’exposition à peu partout dans le monde avec les les grands musées que ce soit la Tate le le S Pompidou le Hammer Museum la la fondation janada par exemple par exemple et on salue Léonard janada qui est décédé très récemment euh et des projet également
D’exploitation de lieu donc on a comme ça une capacité à intervenir sur différents niveau et Charles tu le disais aussi tout à l’heure c’est vrai que ce qui nous intéresse dans ces dans ces nouveaux métiers à N sens c’est cette cette question de mettre en tension une dimension de de de Fort
Terrain d’expérimentation et de réflexion théorique sur comment transformer comment organiser comment ça peut fonctionner tout en tout en expérimentant et c’est aussi cette démarche là qui nous a poussé à à finalement et avec l’aide précieuse de Sophie à créer push et à démarré
L’aventure push il y a 4 ans on va on va en parler donc aujourd’hui au sein de manifesto on est une quarantaine on travaille sur des projets en France et pas mal à l’international euh sur l’ensemble des ces de ces métiers on a un petit lien avec sciencep parce qu’il
Se trouve et c’est peut-être le premier projet dont je voulais vous parler que lors de la création de votre nouveau campus très très beau de l’artillerie l’architecte et le promoteur sooget Lim s’était engagé à inviter un artiste dans la phase de de chantier et de justement de convoquer un
Regard artistique dans la transformation du campus de l’artillerie qu’ on avait monté un un jury présélectionneré des des artistes votre actuelle présidente était aussi membre de de du jury il a été sélectionné euh à l’issue de ce jury Ivan argotte euh qui est un un artiste colombien euh qui qui vient d’une
Famille assez politique et assez engagée et donc il était aussi lui ça faisait beaucoup de sens pour lui de se retrouver à à intervenir au sein de de de l’école et il a vraiment choisi de se dire ben je vais créer aussi ce lien avec les les étudiants euh monter un
Projet qui est qui les invite à à une discussion il a monté un certain nombre d’ateliers d’écriture collaborative pour penser son œuvre et et se dire que cette cette intervention il la voulait à la fois artistique fonctionnelle avec ces grandes arches que vous connaissez sans doute sur le
Sur le campus qui sont des bans qui sont des bans qui aveces ces écritures et sur lesquelles il se projetai en disant ben j’ai envie que ce soit aussi un lieu où les gens s’engueulent les gens discutent les gens se retrouvent les gens s’embrassent voilà que ce soit partie
Intégrante en fait de ce de la vie du campus dans le dans le futur et cette cette capacité aussi d’intégrer de créer le lien pendant la PH chantier avec les les étudiants a plutôt très bien très bien fonctionner et cette question de créer de rassembler autour d’un projet d’un projet culturel
Euh je voulais vous parler d’un autre d’un autre exemple qui est celui qui est celui de la citadelle d’ajaco alors j’ai pas suivi les les images vous connaissez sans doute l’œuvre voilà et la citadelle d’ajaco c’est un c’est un projet assez sur lequel on travaille depuis depuis 4
Ans qui pour nous est assez emblématique c’est-à-dire qu’initialement le le ajaacio s’est retrouvé à acheter cette citad au ministère des armées et puis le maire de d’Ajaccio très heureux de cette acquisition de la citadelle myolis qui est bah une sorte de forteresse coupée de la ville avec une position qui est
Pourtant formidable et sur le port et sur la et sur la mer euh personne n’était jamais entré et s’est bien demandé bah comment je vais pouvoir redévelopper ce lieu-là le régénérer investir et et le et le transformer et dans les premiers échanges qu’ils ont eu ça a été été dans
Un premier temps de se tourner vers euh une politique de se dire bah finalement on va en faire un hôtel un hôtel et on va aller chercher un groupe hôtelier qui va racheter la la citadelle et ce sera formidable ils vont payer les les les investissement euh et on aura une
Merveilleux hôtel dans la dans la citadelle euh sauf qu’aucun des ajaxiens avait envie qu’on privatise ce lieu euh et que du côté des hôteliers il fallait un tout petit peu modifier le château génois pour remettre des des des des de pouvoir voilà accueillir leur leurs futurs
Clients donc tout ça est tombé à l’eau euh et puis on on leur a dit mais il y a quand même un enjeu avec cette cidallel là c’est d’abord de prendre le temps c’est c’est un lieu qui est assez enfin totalement unique dans la ville euh et peut-être dans un premier temps de
L’ouvrir tout simplement à la population de l’ouvrir aux jaccien et d’expérimenter un certain nombre de choses sur le site tout en réfléchissant et se donnant justement les moyens de murir un projet qui soit un projet qui naisse des des des habitants des gens qui viennent à ajaacio des gens qui ont
Envie de de de travailler par la suite à ajaaco mais de se donner cette possibilité de faire émerger un certain nombre d’initiatives dans le lieu sans forcément en amont se dire ça va donner ça on a fait plein d’études formidables et on sait ce que ça ce que ça va donner
On va aller chercher trois investisseurs donc on a et c’est un petit peu angoissant dans le dans une pour un maire de dire B je vais m’engager dans une dans une démarche avec une approche où je ne sais pas ce que ça va donner je
Ne sais pas au final à quoi ça va ressembler donc il a ce côté un peu saut dans le dans l’inconnu qui est qui est qui les déroute souvent et et donc on a voilà démarré tout ce projetl en se disant que la dimension artistique permettait également de donner un autre
Regard de créer un lien avec la la population et d’investir le projet au cœur de ce projet là de plein de manières donc par exemple on a très en amont avant l’ouverture la première année de la citadelle invité Céline Clanet pour faire une résidence dans la citadelle et prendre un peu justement
Les les les qui sera ce qui restera ensuite caché de la citadelle les lieux inconnus euh garder une trace en fait de la citadelle avant son premier jour d’ouverture et elle là vous voyez sur la photo là de gauche euh ensuite imprimer ces ces photos en xexcel et la citade
D’elle elle-même devient le lieu de de en fait de le médium d’exposition de de son travail ça a été aussi détourneré les agaves en faisant cette agave parabolique qui ensuite a été acquise par le FRAC ensuite donc c’est et donner un autre regard sur la citadelle pour progressivement dire bah il se passe
Quelque chose là l’autre l’autre projet que vous voyez avec le collectif parenthèse qui était cette point de vue C cette prise d’assaut sur sur la citadelle donc on ne voit pas la mer dans l’intérieur et là d’un coup avec ce projet qui qui qui menait et sur lequel ils ont travaillé
Avec les les habitants d’ajacio bah on retrouve un lien direct avec la ville donc c’est comment changer les regard comment changer aussi la le le le la manière d’habiter ce lieu-à et petit à petit aussi répondre aux besoins et tester des des activités et des des futurs usages et la première
Fois qu’on a ouvert on a fait une grande fête on a invité an des chats et cetera ça avait été formidable mais dans l’année il y a pas eu tellement de monde finalement qui est venu donc on s’est on s’est dit bon la la le fait d’ouvrir ce
Lieu historique et progressivement on a cherché aussi à amener d’autres usages donc une guinguette aller chercher aussi des des des artisans de métier d’art programmé avec des écoles d’Archie avec les écoles faire venir d’autres d’autres usagers potentiel sur la la citadelle et de manière assez avec des moyens restreints et de
Manière toute douce monter en puissance et faire connaître le lieu mais toujours en s’interrogeant sur comment on va créer du lien donc cette guinguette et crée un lien effectivement parce que les gens vont venir à citadelle de différentes manières et elle a été montée avec des des archis le
Collectif Gru qui a travaillé avec les pêcheurs qui sont juste en bas de la de la citadelle donc vous voyez l’architecture là au centre et qui du coup a raconté aussi toute cette histoire avec les pêcheurs la transformation du projet quelle pourrait être leur attente comment on pourrait
Fonctionner avec eux par la suite sur des futurs usages au sein de la au sein de la citadelle et après 3 ans là aujourd’hui on a plus de 300000 personnes qui viennent à la citadelle et c’est devenu en fait le bar des villages parce queà jacio il y a plein de
Villages et chaque village entre guillemets va dans son bar et là comme c’était un nouveau bar en fait bah tout le monde réussi à se retrouver dans ce nouveau bar de la citadelle d’ajaaccio voilà et cette cette réflexion là elle est très forte parce que politiquement
Bah on voit qu’il y a un intérêt une ouverture euh de d’un lieu il y a des initiatives qui é émergent maintenant et surtout on arrive à décaler un peu les les les les contradicteurs entre guillemets parce qu’on nous dit ben personne des métiers d’art va venir s’installer dans
La citadelle ça va faire de la concurrence au commerce des villes on leur dit bon on va le faire juste pour 3 mois et on va voir si ça fonctionne et du coup par le faire et par l’expérimentation on permet c’est beaucoup plus fort que des arguments théoriques on permet de tester des
Choses voir ce qui fonctionne et voir ce qui ce qui fonctionne pas donc cette cette démarche là on aimerait aussi beaucoup la porter à un autre niveau en on essay de monter ce qu’on appelle une action collective donc c’est une annonce par cette conférence de dire que effectivement souvent dans
Les projets de transformation il y a très peu d’attention sur ce démarrage des projets sur la capacité à se dire en fait on a besoin d’accompagner l’ouverture d’un lieux de tester des choses d’y mettre aussi des moyens don on parlait tout à l’heure et de convoquer différents regards et
Notamment les artistes à cet endroit-là euh et et ce moment-là en fait est nulle part dans les programmes de finance c’est pas dans les programmes d’investissement c’est pas dans les quêtes de la banque des territoires et cetera donc avec un certain nombre d’acteurs et notamment le programme de
Réinventer le patrimoine c’est dit B il faut faire le focus là-dessus parce que ça permet de prendre en fait un projet complètement différemment voilà donc une action collective pour vous et puis peut-être vous parler de de pou en quelques mots voilà donc quelques quelques éléments sur sur pouche donc pouche
C’est un un projet qui est né juste avant le le confinement avec une idée qu’effectivement les artistes ont un certain nombre de besoins euh et notamment celui d’avoir un lieu pour créer pour produire et que c li là dans une ville alors je sais pas si elle est
Créative postcréative ou autre en tout cas dans un lieu dans une ville comme Paris ce lieu qui est souvent vaste euh qui a besoin de de voilà de d’espace euh est cher euh et et du coup un des un des enjeux était de de proposer à des
Artistes des ateliers de travail à des prix abordable euh proche de du Grand Paris enfin proche de Paris dans le dans le Grand Paris euh mais aussi un projet collectif c’est-à-dire un projet qui permette d’accompagner les artistes d’accompagner la professionnalisation des artistes de créer des synergies entre eux et de permettre aussi aux
Artistes d’expérimenter de produire de montrer et de mettre en place un certain nombre de d’expositions euh et donc avec avec push l’idée de pouvoir utiliser des lieux des lieux qui sont un peu entre de vies dans ce champ de l’urbanisme temporaire et et transitoire euh pourquoi parce que ben c’est des
Lieux qui euh qui de pour lesquels n on ne paye pas de loyers donc on a créé une une association qui s’appelle adlca qui une association de développement des lieux de création d’artistes dont on a un certain nombre d’administrateurs à nos à nos côté au sein de cette association et c’est cette
Association qui a signé un bail dérogatoire d’abord à Clichy et maintenant à aubervillier euh pour justement permettre d’investir en l’occurrence aujourd’hui une ancienne parfumerie euh un qui fait 20000 m² à aubertvillier euh investir cette cette parfumerie et accueillir transformer les lieux parce que cette cette parfumerie a
Eu trois vies on est la troisème vie la première vie c’était la la parfumerie vraiment un usage très industrielle la plus grande parfumerie de de fin 19e début 20e elle éta Piver euh ensuite c’est devenu un data center le data center ils ont tout cloisonné euh mis
Des des films euh des films opaques partout et cetera euh et maintenant transformer à nouveau le lieu pour en faire un lieu ouvert aux artistes qui ont besoin de lumière qui ont exposé les faux plafond la moquette les regagner les hauteurs et cetera et accueillir 260 artistes au sein de cette de cette
Ancienne de cette ancienne parfumerie donc là nous on a un bail pour 2 ans on a étendu encore d’un an notre notre occupation euh et les artistes euh à la fois il travaillent échangent produisent beaucoup sur place il y a un vrai je sais pas si vous avez eu
L’occasion de venir ou pas sinon je vous invite la semaine prochaine le 12 puis qu’on inaugure la prochaine exposition avec l’école des S d’éch qui va présenter son une exposition des diplômés des artséco de l’ENSAD et c’est évidemment un lieu dans lequel les artistes se retrouvent euh il y a un
Certain nombre de lieux aussi collectifs comme là vous voyez la bodega qui est tenue par par un chef Marwan euh qui lui-même développe aussi plein de programmes avec avec les artistes on a ouvert une librairie euh récemment pour mettre en avant les éditions d’artistes des publications euh des
Signatures aussi pour les pour les artistes et cette radio push l’idée de la radio push elle est venue d’un artiste qui a candidaté chez nous euh et qui du coup s’est installé dans le lieu en disant bah moi j’aimerais monter cette radio et notre rôle ça a été
D’accompagner euh aussi la la mise en place de cette de cette radio et ce qu’amène l’association c’est tout un ensemble de services pour les artistes euh sur des questions juridiques administratives financières de production de direction artistique et ça tout au long de leur carrière parce que dans les 260 artistes qui ont leur
Atelier à pouche la moyenne d’âge est à peu près de 35 ans euh et ils ont toute pratique euh on a un studio de danse on a aussi des commissairire qui maintenant se sont installés à pouche et puis toute une ensemble de là vous voyez quelques-unes des des
Expositions dans ce lieu qui est qui est là qu’on appelle la coupole qui fait 2000 m² et qui effectivement un terrain de jeu assez formidable euh depuis le le début des projets et c’est un temps d’installation assez court puisqu’on s’est installé un mois après avoir signé le bail et on a
Déménagé de Clichy à aubertviler 200 enfin pas 260 à l’époque 180 euh mais voilà donc on arrive sur un territoire de manière assez rapide euh c’est un territoire maintenant qu’on connaît bien et on a développé de plus en plus on continue le lien avec les acteurs du
Territoire le lien avec les écoles le lien avec les autres associations et les artistes eux-mêmes travaillent évidemment beaucoup sur sur le territoire et déborde bien sûr bien sûr du lieu l’enjeu vous en parlez vous en parliez tout à l’heure c’est effectivement on considère nous que le projet push est un
Projet pérenne puisqu’il va peut-être naviguer de lieu en lieu mais c’est aussi un enjeu de de ce projet artistique qui puisse s’encrer peut-être durablement dans ce site et comment cette transformation là permet à l’écosystème culturel artistique de se maintenir sur ce lieu euh donc là il y a
Des un certain nombre de de discussions qui s’enclenchent et avec les collectivités et avec le propriétaire actuel la société de la tourfel pour réfléchir à ce que cette occupation temporaire soit plutôt une préfiguration de la suite et pas un temporaire transitoire il y a beaucoup de de réflexions au sein des porteurs de
Projets des acteurs aujourd’hui qui me semble très intéressante sur les questions de création de foncières culturel euh qui permettent justement de de euh de devenir propriétaire euh des de ce type de lieu pour s’assurer qu’il puisse être maintenu dans un dans un territoire donc il n’y a pas d’annonce ce sont des perspective
Voilà merci à [Applaudissements] tous merci pour ces trois interventions et vous avez si bien parlé que j’ai l’impression qu’on a déjà abordé pas mal de sujets qu’on voulait mettre en perspective croisée donc les perspectives se sont se sont croisés naturellement dans dans vos présentations c’est-à-dire qu’on on attache beaucoup d’importance au sujet
De la gouvernance de comprendre qui mettre autour de la table bien sûr au sujet des transformations environnementales et sociales mais vous l’avez chacun chacune abordé donc ce que j’ai envie de faire tout de suite c’est plutôt de passer le relais puisque cet événement il est aussi en en comédiation
On a eu un échange avec trois étudiants étudiantes du du Master affair public spécialité culture ils sont aussi ambassadeurs de la maison des ARS et de la création et participent à un cursus spécifique donc si l’un ou l’une d’entre elles veut veut se lancer on va leur demander de vous adresser la première
Question croisée Clémence Carel Maria oderis Matthéo zawani où êtes-vous donc bonjour ci merci d’être là euh donc on on s’est posé quelques questions notamment euh on se demandait face euh à l’évidence des difficultés de certains à à accéder aux besoins primaires euh à des logements à des prix descents et cetera comment euh
Convaincre les habitants de la pertinence de l’investissement public dans des projets artistiques même si nous nous en sommes convaincus comment convaincre euh de la pertinence vous le disiez Charles tout à l’heure le sujet de du logement construire du logement en pensant aussi le le projet artistique en lien avec l’urbanisme et
Et les besoins en urbanisme d’un territoire voilà donc peut-être un un regard sur ce sujet de de penser la ville dans son ensemble et de réussir à faire un projet artistique au bon moment au bon endroit ouis c’est une sacrée question que vous posez là on pourrait on
Pourrait la poser à pas qu’alart dans le fond à à peu près toute forme de dépense publicque pourquoi tel dépense publi que tel autre si si je si je prends un des exemples que j’ai mobiliser je vais peut-être pas tout à fait être à l’échelle par exemple des collègues qui
Seront je pense à l’échelle vraiment de projet de création bien ciblé par exemple je crois que sur le cas d’ajaco ça assez clair la l’intérêt qui d’avoir ce genre de regard je pense par exemple à à à ce que tu disais tout à l’heure sur ces territoires qui qui ont qui ont besoin
Qu’on qu’on les reconnaisse et qu’on les connaisse je pense à à à Nant en 1989 quand les derniers chantiers naval ferment et je pense à Nantes à la fin des années 90 début plutôt au milieu des années 2000 quand le l’éléphant se balade sur l’ plananade
Et euh j’ai eu l’occasion de croiser de d’entendre des des anciens dockers donc des gens qui travaillaient sur l’île de Nantes qui étai des gens qui avaient perdu leur emploi qui étaient les seuls à pouvoir se déplacer sur ces territoire puisque dans le fond c’était des espaces ceinturés il faut imaginer que c’était
Les actuelles anciennes nefes de la Loire dans lesquelles on range l’éléphant par exemple euh était des bâtiments on produisait des parties de bateau donc c’était des gens qui avaient qui travaillit au 38 enfin dans des conditions assez difficiles et qui aujourd’hui va se balader c’est un espace très mixte fondamentalement donc des populations
Habitantes des touristes et cetera et quand même le mot qui vient souvent c’est l’idée de fierté et ça c’est quelque chose que qu qu’ c’est vrai quand on critique le marketing l’art la culture le marketing c’est facile à dire quand on voit d’où partent certains territoires et l’idée
Qu’on puisse à un moment parce que je pense qu’il n’y a proprement que l’art et la culture qui peuvent un moment fédérer autour d’une nouvelle représentation de l’espace et quand ça marche c’est d’une puissance folle ça a des conséquences parfois qui sont tout aussi folles mais malgré tout c’est
C’est quand même une chose qui qui qui qui redonnait de la fierté à des populations par l’art et la culture qui permett à un moment d’envisager différemment l’usage d’un territoire et de se rendre compte que d’autres aussi viennent juste pour ça euh euh ça c’est extraordinaire euh bon voilà c c’est à
Ces grande échelle là mais je crois qu’il faut jamais l’oubli oui je pense que c’est effectivement très fort cette capacité à créer du lien VI via des projets artistiques raconter aussi son propre là où l’on vit là où on est et comment on trouve un un sens et aussi un
Un terrain de jeu commun avec les autres on travaille nous en ce moment avec la métropole de Renn sur la reconversion d’une prison au centre de Rennes la prison Jacques quartier et et ce qui est assez fort c’est que les anciens prisonniers les anciens détenus quand on ouvre la la
Prison pour les Journées du Patrimoine viennent et viennent raconter leur histoire et et en fait cette cette question de de de se dire que justement on peut pas abandonner non vu la ville à une vision purement fonctionnelle et technique et qu’on a besoin de de de de
Se donner le le temps l’espace les moyens d’échanger de de collecter cette histoire de comprendre la grande histoire le patrimoine et c’est ce qu’on va en faire demain et comment on va être à l’œuvre pour inventer la ville de demain bah la ville de demain elle elle
A toujours été avec les artistes elle sera aussi toujours avec une dimension artistique et culturelle c’est le le c’est notre ce qui nous lit voilà c’est ce que j’ai j’allais merci pour ce j’allais dire c’est le lien c’estàdire que quelque part la question du lien entre les gens
Il est elle est fondamentale et quelque part tout le monde perçoit bien que par la culture on arrive à convoquer des éléments très forts chez les individus et parfois si c’est pas chez vous int personné ça peut être chez vos enfants ça peut être chez vos parents ça peut
Être dans des liens intergénérationnels des propositions très différentes et donc quelque part je l’opposerai pas comme disait Charles d’une politique publique à une autre mais au contraire c’est comment est-ce que ce lien à la culture et le lien de la culture à toutes les autres composantes de la politique publique est
Expliqué et illustré et digne d’intérêt donc je nous typiquement pour vous donner l’exemple concret de Montpellier 2028 c’est pas un sujet qui est venu sur la table alors qu’on est quand même dans une situation et de finances publiques très préoccupante aussi au-delà de et si
Vous voulez euh alors que on a publié un dossier de candidature avec un premier budget sur la phase 1 à 62 millions d’euros et un 2e à 67 millions d’euros sur la phase 2 ce qui n’est pas rien à aucun moment ça a été une forme
De prise de conscience et de critique de la candidature et c’est quand même pour moi assez signifiant euh que ça n’a pas été un sujet en soi donc quelque part le fait de se dire ça un gain pour le territoire qui pour nous et je le redis pas un gain
D’attractivité mais un gain de lien de coopération entre les uns et les autres de nouvelles manières de porter des projets de nouvelles manières de porter des politiques publiques sans doute que quelque part ça a touché les gens de manière à ce que ça ne devienne pas un
Sujet merci est-ce qu’il y a des questions dans la salle est-ce que vous souhaitez aussi participer à cette conversation il y a Saska qui a la gentillesse de de vous apporter le micro donc levez simplement la main voilà super euh oui bonsoir alors c’est une question qui s’adresse plutôt à à à
Monsieur mais enfin je ça peut s’adresser à tout le monde aussi mais c’était pour revenir sur votre présentation parce que en fait vous nous avez présenté des exemples de donc de villes qui font des qui ont des si j’ai bien compris des politiques culturelles et vous les avez partiellement critiqué
Et cetera et vous avez opposé à ça enfin un modèle plutôt de la ville qui est censée remplir des fonctions sociales de production du logement et cetera si j’ai bien compris mais j’ai j’ai peut-être mal compris et du coup est-ce que est-ce que c’est possible de penser une
Troisème voix d’ d’une ville qui arrivera en fait à considilier à la fois ses fonctions sociales et ses politiques culturelles d’une façon en faitah plutôt pacifiée et en pensant les deux en même temps est-ce qu’il y a déjà des villes qui le font ou je sais pas ben merci de me de me
Permettre de de dire une première chose c’est que le le le ton de la critique était aussi celui de le peu de temps dont je disposais pour pouvoir vous mettre en exerg en fait tout simplement certains cas qui euh euh ne sont pas à prendre d’un seul bloc
On on parlait de Nantes pour répondre à votre question et et et et rebondir sur la précédente euh un grand débat qui a opposé euh une partie de la population à à la stratégie de Nant hérité de l’air héros qui avait transformé l’île de Nantes en l’événementialisant et en même temps en
En produisant en accueillant la Compagnie des Machines et cetera la transformation culturelle de ligne dente un de ces grands débats aujourd’hui c’est la l’annulation de l’arbre au hon c’est une une énorme machine machine c’est pas machine c’est le nom de la compagnie qui produit qui produit ces ces sculptures
Mobiles dans l’espace public dont le l’éléphant n’est qu’un des éléments il y a le caroussel des mondes marin et il y a surtout toutes les productions de Royal de Luxe et de la compagne ma Chine c’est une longue histoire mais dans le monde entier qui en même temps qu’elles
Ont galvanisé la fierté des Nanta pendant à peu près une quinzaine d’années ont crispait aussi une partie de ces mêmes nantais qui ont investi finalement l’arbre et rond de tout ce qui allait pas à Nant c’est-à-dire conraement déjà pour le coup là c’est beaucoup d’argent public une chose que
Je voulais dire c’est que souvent la culture et l’ le financement de l’art dans les projets même d’urbanisme c’est les parents pauvres c’est pas eux qui coûtent cher et en plus souvent on se débrouille tout le temps pour les faire financer par d’autres programmes parce que en effet on narrive pas céit très
Bien dit on narrive pas à les mettre dans le cadre de la concertation citoyenne dans le cadre de la programmation et cetera et cetera donc du coup c’est vrai queheureusement qu’il y a des spécialistes et des professionnels et des artistes même deviennent entrepreneurs pour se s’autofinancer finalement alors même que
Tout le monde les veut et ça c’est c’est c’est une autre provocation mais mais malheureusement c’est souvent vrai non ce que je voulais dire c’est que l’arbre aon c’est des centaines de millions d’euros pour pouvoir produire un une machine sur l’autre rive de la Loire qui
A crisp parce que dans le fond un certain nombre d’habitants et de collectifs de militants écologistes plus ou moins aguéri positionne le la chose en disant que finalement Nant est saturé Nant voit ses valeurs immobilières s’élevé que l’arbre aon ben c’est une économie car qui est terrible
Que c’est beaucoup de visiteurs qu’on ne saura pas où les loger c’est du mouvement est-ce que c’est la société qu’on veut j’ai pas la réponse à la question mais c’est V c’est quandme c’est une vraie bonne question c’estàd que on est dans l’autre face finalement de de ce qu’on disait tout à l’heure
C’est que parfois exceptionnellement c’est vrai que certains investissements de ce type aussi énorme peuvent poser des questions et souffrir d’un arbitrage qui leur serait défav profite d’autres polities publ mais surtout du soutien à l’art et la création sous d’autres formes probablement moins coûteuse et et d’une autre tonalité autre une
Autre forme dans d’autres champs d’action donc donc voilà ce que je voulais dire c’est qu’il ne il faut dépasser la critique le dans le même territoire certaines initiatives en fonction des périodes peuvent avoir des des retombées extraordinaires mais en safiant un petit peu agréger à d’autres peuvent en
Générer d’autres euh c’est pas simple comme comme affaire donc je je je dirais aussi je les opposerai pas parfois euh on se rend compte par exemple dans le Quartier des spectacles à Montréal que ça ça a été une extraordinaire occasion de donner une visibilité à des formes de création musicales qui trouvaient pas
Leur leur place et ce faisant ça a aussi é été une formidable occasion de pouvoir élever certaines la rente de certains propriétaires foncier et surtout immobilier en l’occurrence euh parce que des systèmes de beau enfitotique donc euh bon voilà c’est des choses qui sont un peu au coup par coup
Quoi merci beaucoup euh j’avais une question aussi qui allit peut-être un petit peu dans le sens de de celle à laquelle vient de répondre mais est-ce qu’on a pas aussi une forme de paradoxe entre l’impératif aussi pour créer le lien social et et des nouveaux récits de créer des institutions culturelles par
Exemple dans des endroits où il y a moins de culture et par exemple c’est le cas aubervillier à pouche ou enfin je trouve que ça assez flagrant quand on sort de aubervilier on est dans une ville où bah c’est pas forcément la culture qui prédomine et on arrive à
Pouche et c’est un peu une enclave culturelle au milieu d’une ville et comment on fait enfin justement pour que on a les avantages de la culture sans ces inconvénients dans le sens l’augmentation des loyers des des rendes foncières et cetera et au point où parfois même les artistes peuvent plus
Loger à terme parce que les loyers ils augmentent et cetera si le cas dans certaines villes bah à New York notamment et cetera comment est-ce qu’on arrive à à réussir les deux en fait alors c’est une très bonne question qui et quand je parlais tout à l’heure
Des des des réflexions et même des actions he qui sont menées aujourd’hui sur la constitution de foncières solidaires les les foncières solidaires et créatives peuvent être monté par les collectivités ou euh par des acteurs ou des coopératives d’acteurs avec cette idée de de se demander comment on peut
Maîtriser justement le foncier euh et ça dépend du coup d’une voilà d’une politique publique de quelle est la péréquation qu’on met en place mais c’est euh je pense que c’est tout l’enjeu de l’accompagnement de projets comme celui-ci enfin comme ceci euh et des moyens qu’on peut avoir c’est pour
Ça que c’est assez exaltant parce qu’en fait aujourd’hui on a c’est c’est plusieurs possibilités ou plusieurs tests donc aujourd’hui je peux pas du tout vous répondre si ce n’est que en tout cas au sein de de pouche et tout à fait des questions qu’on se pose et de
De de création de foncière pour ce projet là ou pour d’autres la main de 93 par exemple je sais pas si vous avez regardé lîle la métropole de Lille a une vraie politique de de de développer une foncière de de la métropole justement pour pour être sûr qu’un certain nombre de fonciers
Puisse permettre le le maintien et le développement de d’activités culturelles et artistiqu et c’est là où la politique publque change un petit peu c’est pas forcément se dire B on va investir dans un équipement culturel on a vu je suis assez d’accord avec Sophie aujourd’hui on a beaucoup d’équipements pas
Forcément partout mais il y a et comment ces équip éipement trouve aussi une seconde vie comment sont animé différemment comment justement ces projets qui sont plus du le domaine de l’urbain viennent les questionner et leur permettre peut-être de se de se transformer également mais comment aujourd’hui la politique publique
Culturelle crée les conditions pour qu’un certain nombre d’acteurs émerg pour qu’un certain nombre de projets se fassent sous des formes très hybrides on a des associations des scopes des des des des CS des voilà donc c’est c’est de cette manière là peut-être que dans dans l’intervention c’est avoir une vision et se
Dire c’est plus des approches je pense pas que ce soit reproductible effectivement d’un d’un d’un lieu à un autre mais c’est peut-être cette C ces approches et dans ça le le projet de la profve pars nous nous nous donne aussi ces ces ces questions de méthodologie d’approche de manière de faire sans
Forcément se dire qu’il y a qu’une solution et un des sujets des politiques publiques c’est peut-être aujourd’hui de de de créer ces conditions euh voilà en tout cas on va expérimenter aussi moi j’ajouterai juste une information sur ce sujet plateau urbain avait euh sorti une
Tribune en 2020 euh en appelant à à une loi euh pour essayer de préserver 20 % de de locaux d’activités économique euh pour les acteurs de l’esss mais ça peut s’étendre aux artiste et c’est ce que fait plateau urbain aujourd’hui essayer d’avoir une loi un peu équivalent
Logement social mais pour avoir un loyer au prix des charges pour ces acteurs qui en effet ne suivent pas du tout les lois du marché donc il y a un vrai sujet voilà d’accès au fonciers sur lequel on espère que vous plancherez aussi problématique ouais tout la problématique c’est qu’on puisse enfin
Vous citez cette tribune mais enfin c’est là où il faut qu’on se mette bien d’accord sur les termes c’est-à-dire que la question enfin moi je travaille sur sur du péren c’estàdire que le transitoire peut amener à mieux penser le péren mais le transitoire pour le transitoire c’est pas ça a parfois ses
Effets pervers et il faut s’en méfier parfois parce que si vous voulez justement si vous parlez gentification foncier augmentation des prix si infé l’objectif c’est de permettre à des acteurs immobiliers d’immobiliser leurs biens à un moment donné où ils n’en ont pas besoin pour ensuite arriver à faire
En sorte que le quartier devienne plus sympathique au moment où ils vont le vendre et faire un bénéfice à ce moment-là quelque part l’effet voulu est un peu raté donc il faut toujours faire attention à de quoi on parle c’est-à-dire que faire du transitoire pour laisser le temps et moi je suis je
Je pense qu’il faut laisser le temps souvent à laisser la place aux usages aux besoins à avoir une un bâtiment qui peut d’ailleurs être réversible c’estàdire que penser la réversibilité d’un bâtiment à échéance 10 ou 15 ans ou 20 ans qui dans cette salle peut savoir
Euh ce dont ce que ce que sera le besoin à un endroit donné à un moment donné euh sur un site dédié moi personnellement je ne le sais pas donc la question peut-être sur le penser les lieux c’est de se dire comment est-ce que je fais en
Sorte que ces lieux soient quelque part euh modula mais le le transitoire pour le transitoire euh c’est c’est c’est parfois un tout petit peu dangereux donc je comprends le l’appel collectif à dire il faut du coup nous en dans Laer 20 % mais euh du coup c’est il faut arriver à se
Dire à quoi sert ce type d’intervention et qu’est-ce qu’on attend d’une mesure quelque part égalitaire pour tous enfin on peut faire le le parallèle avec le logement social la réalité du logement social aujourd’hui c’est qu’il y a des villes qui ne respectent pas les 20 % auxquels elles
Sont astreintes et qui sont amené à payer des pénalités parce que ça leur paraît plus simple donc ce type de ce type de proposition toute aussi généreuse qu’elle soit doit être bien mesuré dans dans l’effet dans l’effet escomté de mon point de vue et juste pour compléter il faut faut faut
Vraiment faire attention à ne pas considérer qu’il y a un lien mécanique entre la présence d’équipement de de de de d’activités culturell et les les mécanismes de la hausse des valeurs foncières immobilières la vérité c’est que dans l’essentiel des cas c’est pas vrai sinon Saint-Étienne serait inaccessible sinon Marseille serait
Devenue une ville exclusivement peuplée de gens extrêmement riches attention je vous dis pas qu’il n’existe pas des poches mais ce n’est pas roubet tiens regardez il y a extraordinaire Oub à la fois un miracle de la métropolisation française et en même temps un échec total si vous prenez le remétropole de
Lillele échec du point de vue de l’idée selon laquelle la capitale européenne de la culture le sillon métropolitain aurait dû transformer au profit d’une classe sociale particulière la ville c’est pas vrai tout ça coexiste mais ce n’est pas vrai parce que il faut pas je pense que c’est la situation parisienne comme la
Situation londonienne comme éventuellement quelques situations de grande métropole ce qui est beaucoup moins vrai de Berlin par exemple plus on descend dans la maille du système métropolitain est assez unique que les acteurs veillent un moment soustraire du marché de l’immobilier pour certaines activités qui ne peuvent pas rencontrer si vous
Voulez la hausse des valeurs foncières immobilières une partie du stock à la location peut-être plus qu’à la propriété bon ça c’est une ça c’est une vraie stratégie de politique publique pour le coup et ça l’abandonner aux seuls acteurs après et leur donner le rôle de pouvoir transformer un
Territoire c’est se fout un peu de la gueule du monde avoir une stratégie de ce type pourquoi pas mais c’est une vraie stratégie considérz par contre que qu’elle puisse être applicable même que ça ait du sens dans tous les territoires moi je viens d’une ville qui s’appelle Grenoble si vous voulez la
Gentrification lorsqu’elle a lieu elle suit tout simplement la valoris la valorisation d’un parc immobilier qui rencontre une demande et prêter aux artistes une puissance de transformation de renchérissement foncier c’est leur donner une puissance qu’s n’ont pas même aux équipements culturels au contraire c’est plutôt des à la limite parfois on aimerait que ça
Marche mais c’est pas le cas je je vous comprenez ce que jeux dire c’est que il a ce n’est pas ce ne sont pas de choses mécaniqu mais même dans le contexte parisien c’est pas si mécanique que ça il y a une thèse d’une ethnologue qui avait montré la
Transformation du Paris de Belleville qui montrait bien finalement que la que la la la la transformation de Belleville dans certains points notamment rue des Pyrénées était lié au moment où la présence en très grand nombre de créateurs et d’artistes se rendait visible dans l’espace public qu’il s’agit pas d’avoir une concentration
D’atelier il faut aussi qu’ il se rende visible dans le dans l’espace public et qu’il pouvait y avoir des corrélations mais pas nécessairement mécaniquement une causalité merci pour les interventions rissantes ma question concerne plutôt la réhabilitation des monument historique et notamment le patrimoine c’est un peu large comme question mais est-ce qu’il y
A des politique spécifique par rapport à ça par rapport à la contribution des artistes dans ce genre de chantier on l’a vu récemment avec l’artiste Jr avec l’Opéra de Paris par exemple et qu’na est-il des financements et est-ce que par exemple manifesto contribu à ce genre d’opération merci le colèg j’espère que
Vous allez nous parler oui ENF la question effectivement comment comment transformer un ine historique et comment financer cette cette transformation là et quels futurs usages on peut trouver un un patrimoine qui est fort en terme en terme de symbolique en terme de de de paysage en terme aussi purement
Architectural et et c’est très intéressant de voir là et j’insiste sur ce programme qui s’appelle réinventer le patrimoine si vous le connaissez pas qui est copiloté par la banque des territoires et et et à toutou France il y a aussi une autre démarche qui est lancée par le ministère de la culture
Notamment avec l’abaye de clairveau je sais pas si vous avez vu la la manière dont il ils abordent aussi les choses mais mais qui est initialement réinventé le patrimoine c’està dire on va on va trouver pour les Pat on va valoriser le patrimoine existant en en trouvant une un
Usage d’abord plutôt une sorte de Parador à la française c’était un peu la la vision du début de ce de réinventer le patrimoine et puis progressivement il y a eu cette ouverture assez forte sur le fait de de faire les choses différemment réinventter le patrimoine ils ont identifié 12 sites pilotes
Maintenant il y en a plus d’ d’une vingtaine pour justement tester un certain nombre de choses accompagner les porteurs de projets et réussir dans une démarche d’investissement hein de se dire qu’ensuite ils veulent accompagner des projets d’investissement pour rénover transformer et euh implanter des activités au sein de ces de ces lieux
Qui puissent durer euh et et d’une vision très monolithique initialement ils sont dit on va effectivement euh chercher à avoir plusieurs usages comment impliquer euh en fait les les les habitants comment recréer ancrer ces bâtimentsl euh et comment euh mettre en avant des des porteurs de projets aller chercher des des investisseurs qu’on
N’attendait pas au départ euh des des porteurs de projets qui vont eux aussi prendre leur place dans ce dans ce projet dans ce projet futur euh mais c’est une démarche qui a qui est en train de se de se mettre en place euh et sur les financements spécifiques n’est
Pas encore comme je disais tout à l’heure particulièrement calibré donc c’est c’est un des enjeux sur l’évolution d’un programme comme celui-ci euh comment c’est c’est c’est ces ces moments de démarrage l’intervention d’un artiste dans un projet ou d’artiste dans dans un projetel tel que celui-ci de manière purement de de d’intervention
Sur des commandes d’intervention sur des moments privilégiés d’intervention auprès des architectes auprès des collectivités de création ensuite d’une dimension culturelle pérenne au sein du du projet futur c’est tout des mécanismes qui qui sont assez nouveaux à ma à ma connaissance et qui sont en train de se mettre en place
Et de chercher aussi leur leur programme leur modalité de financement et la compréhension des des donneurs d’ordre et des tout simplement des glichets financiers parce que quand on rentre pas dans les cases en France c’est compliqué alors il y a un autre dispositif qui existe qui pour le coup
Est est plus ancien qui est l’association des centres culturel de rencontre euh qui est en fait un label ministériel qui est donné par le ministère de la Culture euh et qui valorise euh des projets culturels qui s’inscrivent dans un élément patrimonial mais les deux n’ont aucun lien l’un avec
L’autre c’est-à-dire de revitaliser un patrimoine euh monumental euh par un projet culturel en tant que tel et donc euh c’est intéressant comme type de pratique aussi c’est-à-dire de sans faire entrer euh d’autres usages ou d’autres activités plus commerciales être vraiment sur du projet culturel en tant que tel et là ils
Viennent de faire rentrer d’ailleurs un un petit un petit dernier très singulier c’est qu’ils ont fait rentrer le le plus petit cirque du monde à bagneu qui est donc un un lieu très particulier puisque il n’est pas en tant que tel à ce stade un un un lieu de patrimoine national
Mais il a été considéré comme patrimoine du 20e siècle et pouvant désormais être laab isé par l’association des centres culturels de rencontrre et donc on voit comment est-ce que on arrive à faire évoluer finalement les dispositifs existant vers des nouvelles formes d’appropriation culturelle de lieux et
Je pense que c’est des choses qu’il faut qu’on suive en se disant voilà comment est-ce que d’une manière ou d’une autre on peut faire évoluer des dispositifs vers des choses nouvelles y compris si c’est des dispositifs anciens et effectivement le ministère il travaille aussi sur les dispositifs nouveaux mais
La question du financement et la question du et la question de la singularité du lieu et j’y reviens c’est ce que disait l’UR à l’instant c’est que quand on rentre pas dans la case c’est compliqué et d’un autre côté les projets les plus intéressants peut-être ils ne rentrent pas forcément dans la case
C’est justement ceux qui sont entre deux et peut-être hybride qui permettent d’être les plus innovants aujourd’hui et c’est très difficile même quand on a beaucoup d’énergie d’arriver à les faire rentrer dans les cases administratives et donc donc il faut s enemplooyer à plusieurs merci juste quelques mots en conclusion alors on pourrait conclure
Avec des lunettes économiques et je rappelle ici que les industries culturelles et créatives c’est 5 % du PIB et 1,7 million d’emplois selon la BPI France ou choisir plutôt des lunettes scientifiques on a un rapport de l’OMS de 2019 qui étudie plus de 3000 sétudes à travers le monde et qui nous
Dit que l’AR est bénéfique pour notre santé tant physique que mental pourquoi pas sinon des lunettes philosophiques ici on pourrait débattre sur le rôle de l’art forme de consolation pour Schopenhauer ou véritable expérience transformatrice pour John Dey alors choisissez les lunettes que vous voulez n’oubliez pas de les intervertir de vous
Les prêter de les superposer que vous soyez futur professionnel de l’urbanisme ou de la culture ou que vous naviguez entre les mondes on se souhaite collectivement un champ vision commun et des perspectives grandes ouvertes sur la ville merci à tous et à [Applaudissements] bientôt science pro