Dans la deuxième partie de mon entrevue avec Olivier Hernandez, nous avons abordé plus en profondeur la question des compétences transversales qu’on développe en tant que doctorant, la question du mentorat aux études de troisième cycle et Olivier a partagé quelques conseils pour ceux d’entre vous qui embarquent dans cette aventure ou la vivent déjà.
Olivier Hernandez est astrophysicien et directeur du Planétarium Rio Tinto Alcan à Montréal depuis mai 2018. Il a d’abord étudié pour devenir ingénieur avant de se tourner vers l’astrophysique et d’obtenir son doctorat de l’Université de Montréal et du laboratoire d’astrophysique de Marseille (France). Il a longtemps travaillé comme chercheur sur les galaxies et concepteur d’instruments astronomiques à l’Université de Montréal. Les instruments sur lesquels il a travaillé se retrouvent sur divers télescopes: l’Observatoire du Mont-Mégantic, le télescope Canada-France-Hawaï ainsi que le futur télescope James Webb. En dehors du travail, Olivier aime aime le théâtre, cuisiner et regarder les étoiles!
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Ce que vous apprendrez dans cet épisode :
Le premier défi qui va main dans la main avec l’autonomie, au doctorat – la procrastination
Le processus du doctorat en physique
Comment participer à des projets un peu externes à votre recherche peut vous ouvrir les horizons, amener à agrandir votre réseau et, éventuellement, à entamer votre trajet professionnel
Ce que les employeurs trouvent et valorisent chez les candidats détenteurs d’un doctorat
Comment un mentor peut façonner votre développement
L’importance de commencer à bâtir son réseau à la maîtrise
Le syndome de l’imposteur dans le milieu universitaire
Les perles de sagesse d’Olivier :
« Ça, c’est un pouvoir qu’on n’aura pas forcément ailleurs dans notre vie – c’est un pouvoir exceptionnel qu’offre le doctorat: on a la main, le contrôle complet sur un sujet que l’on étudie pendant minimum quatre ans. »
« Dans le monde réel et lorsqu’on a un doctorat, en fait, on va être amené, probablement, à gérer des projets d’importance, parce que les employeurs vont se fixer sur notre capacité à avoir cette rigueur et cette capacité de recul sur les projets, mais ils vont avoir besoin, aussi, de la capacité des doctorants à planifier et à établir correctement un lien dans le type de travail qu’on doit faire. Et tout ça, j’ai réussi à l’apprendre non seulement au doctorat, mais aussi dans les étapes après – postdoc et les postes que j’ai eu à l’université. »
« Ce n’est pas évident de trouver la personne avec qui tu vas t’entendre. Et c’est pour ça, aussi, que je pense que, par exemple, faire une maîtrise ça aide énormément. Ça aide parce que ça permet de voir le département, de voir l’ensemble des professeurs – on n’est pas obligé de continuer sa maîtrise avec le professeur ou la professeure que l’on a. Et on peut changer pour pouvoir aller au doctorat – on peut aussi complètement changer de sujet, ou quoi que ce soit, et c’est pour ça que la maîtrise a un effet bénéfique et, en fait, je ne pense pas que la carrière d’une personne doit être en accéléré tout le temps. Et les études supérieures, ça permet de prendre le temps de faire les choses correctement. »
« Prenez le temps de chaque étape – il n’y a rien qui vous presse, dans la vie. Que vous finissiez votre doctorat à 30 ans, 31 ans ou 32 ans, ça ne change rien. Ça ne changera rien sur votre carrière – elle arrivera à se bâtir, quand même. »
Les liens d’Olivier : Linkedin – Linkedin.com/in/olivierhernandez; Twitter – @OlivierHer; Planétarium Rio Tinto Alcan; Espace Pour la Vie.
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Déjà c’est pas évident de trouver la personne avec qui tu vas t’entendre et c’est pour ça aussi je pense que par exemple faire une maîtrise ça aide énormément ça aide parce que ça permet de voir le départ de voir l’ensemble des professeurs on n’est pas obligé de continuer sa
Maîtrise avec le professeur ou la professeure que l’on a et on peut changer pour pouvoir aller au doctorat on peut aussi complètement changer de sujet ou quoi que ce soit et c’est pour ça que la maîtrise a un effet bénéfique et en fait je pense pas que la carrière
D’une personne doit être en accéléré tout le temps bienvenue à papa PhD avec David mendz le podcast où on explore les carrières et la vie après la maîtrise ou le doctorat avec des invités qui ont eu des cheminements particuliers et qui ont des histoires uniques à raconter sur
Comment ils ont fait leur place dans un monde où les règles sont en constante évolution préparez-vous à sortir des sentiers battus et embarquz dans un nouvel épisode de papa [Musique] PhD donc bienvenue à la partie 2 de ma conversation avec Olivier Hernandez dans la partie 1 Olivier avait raconté un peu
Son trajet Acad comment ça s’était passé euh une année après la maîtrise où il a travaillé après ce coup de chance où une rencontre avec un professeur donne naissance à son doctorat c’est quand même assez spectaculaire euh dans un domaine qui qui le passionnait donc c’est c’est
Génial euh donc ça pour dire que la chance souvent joue une part dans les choses qu’on peut pas prévoir euh c’est c’est par définition euh mais euh avant de passer à qu’est-ce qui est venu après donc après euh parce que tu me tu as dit que tu as travaillé à l’université
Encore quelques années mais euh j’aimerais quand même pour pas donner peut-être cette image de de de tout marche bien euh tout réussi on nous ici on est on est on se voit par la caméra et on a on est tous les deux passés par un doctorat on le sait que tout ne
Marche pas bien et aussi c’est par définition euh j’aimerais peut-être que tu partage un petit peu plus de de de d’expérience parce que quand tu conseilles aux gens fait des doctorats je suis sûr que tu leur parles aussi pas juste des des pours mais aussi des des
Des défis ou ouis tout à fait est-ce que tu peux partager un petit peu les défis les difficultés les moments les moments un peu difficiles que pour par lesquels tu as pu passer ben le le le premier défi c’est la procrastination c’est pas facile c’est c’est c’est vraiment en
Fait le le défaut de l’autonomie c’est que on est souvent livré à soi-même et et donc on est euh on est on est dépendant de ce que l’on fait ou ce que l’on fait pas et puis dans dans un doctorat la grosse difficulté c’est de se motiver et puis d’acquérir des des
Méthodes de travail qui nous permettent d’avancer mais c’est pas c’est pas rose tous les jours c’est facile de dire ça de de prendre du recul et dire oui c’est facile j’ai je je m’organiser mes semaines mais en fait non c’est c’est c’est pas c’est pas si évident que ça là
Il y a des semaines ou même des mois des fois là quand on bute sur un projet même si le projet tourne dans notre tête tu vois je programmais beaucoup aussi j’avais des lignes de programmation qui défilai dans ma tête en permanence mais ça faisait pas avancer les projets et
Puis on on attendait on attendait enfin j’attendais j’attendais j’attendais j’attendais puis ça ça permet ça malheureusement ça ça ça nous fait accumuler un certains retard en fait et puis c’est cette accumulation en fait de de de retard qui peut nous mener vers un échec au doctorat même parce que
Simplement on nrive pas à à correctement focaliser et à correctement avancer donc le la quand quand moi j’ai j’ai vu que je prenais un peu cette direction là je me suis dit bon ben je vais je vais je vais repenser à l’expérience que j’ai avequ un peu près ailleurs et puis la
Meilleure façon de fonctionner c’est de fonctionner avec des deadline et si on n’ pas de de deadline on avance pas donc je me suis mis des petites deadlin des petites façons de de progresser d’essayer de rencontrer mes mes superviseurs là j’en avais deux en France un ici au Canada puis on se
Faisait des rencontres qui nous permettaient d’avancer puis même s’il étaient pas tout le temps respectés ça per per metettaz quand même de de de plus me m’orienter et puis l’avantage aussi de la cotutelle c’est que c’est ça permet de voir ailleurs si si si si c’est mieux ou si c’est moins bien et
Puis ça permet de changer d’air et pendant un doctorat ça vaut le coup quand même de faire ça puis c’est vraiment quelque chose que j’encourage en fait la cotutelle c’est ça peut être des fois très contraignant parce qu’il faut qu’on soit adapté aux deux systèmes d’éducation entre la France et le Québec
Il y a pas de trop trop grosse différence donc ça ça va mais il peut y avoir des très grosses différences et ça peut rajouter des contraintes de cours des contraintes d’examen de synthèse et cetera donc il y a il y a plein de choses mais l’avantage c’est de de
Pouvoir changer d’air et puis de d’éviter cette procrastination et ce cet égarement en fait pendant le doctorat donc ça ça j’ai trouvé ça salvateur et puis j’ai j’ai pu passer des séjours complètement à Marseille à l’Observatoire de Marseille qui qui m’ont permis vraiment de travailler directement avec les gens et pu ça c’est
Il y a rien de mieux que de rester en contact avec les gens puis on s’en aperçoit en distanciation physique maintenant là que ça manque énormément on n arrive pas à faire rouler les choses de la même façon mais de rencontrer les gens et de travailler
Ensemble sur place c’est en face to face là c’est beaucoup plus facile que que que que tout donc de d’avoir eu la chance de pouvoir faire ça c’était quelque chose d’exceptionnel mais c’est pas donné à tout le monde et et ça c’est ça a été je trouve la la plus grosse une
Des plus grosses difficultés en fait ensuite moi je faisais quelque chose de très technique euh donc je construisais des instruments et en construisant des instruments on part d’un bout de papier on dessine l’instrument dire on va faire ça et ça et ça mais on s’aperçoit aussi
Que on on doit inventer des choses OK et des outils qui n’existent pas des outils qui n’existent pas des pièces des pièces physiquement qui n’existent pas il faut s’adapter pour ça là et il faut trouver des moyens d’ingénierie pour pouvoir construire cet instrument- là et et
J’avoue que des fois ça peut être assez concertant parce qu’on pense que l’instrument est simple et finalement on tombe sur un quelque chose de très complexe et on s’aperçoit que ça peut mettre en péril tout un doctorat et euh et et ça c’est ça peut être très très
Très difficile à vivre il peut y avoir vraiment un un splin une détresse psychologique de pas réussir à franchir ces barrières là alors il faut il faut trouver des moyens de discuter de d’essayer de contourner moi j’ai eu de la chance de pouvoir les contourner mais il est clair que
J’aurais aurais pu me retrouver face à un mur technologique que j’aurais jamais pu franchir et à ce moment-là j’aurais j’aurais dû prendre une autre direction de mon doctorat et puis c’est sûr que à partir du moment où on change de direction bah c’est pas évident de de se
Motiver pour dire bah c’est c’est là qu’il faut aller alors que ça fait déjà de 2 ans qu’on travaille sur quelque chose on était persuadé que c’était la bonne direction mais là il faut changer quasiment de 90° ou 180° et et et ça c’est difficile à à vivre donc c’est il
Y a plusieurs difficultés comme ça auxquelles il faut faire face là oui une curiosité dans dans ton domaine un doctorat comme celui que tu as fait euh comment ça se passe quelles sont les attentes des professeurs de de de l’institution quand tu quand tu défends quand tu délivres ta ta thèse versus
Quelque chose ben dans par exemple mon domaine le domaine des sciences de de de la vie de la neurobiologie ça se passe comment ouais le le le doctorat il était en il était en physique à l’Université de Montréal pour ce doctorat là en particulier euh c’est un une rédaction
Qui se fait par article donc c’est pour ça je dis que le processus de rédaction en fait il est un peu continu mais il est surtout à la fin pour t rassembler tout ça et faire faire différents articles on en fait plus ou moins un certain nombre en fonction du
Type de doctorat qui peut aller de trois minimum trois articles qui doivent être acceptés pour publication ou au moins avoir été soumis à une une revue et puis ça peut aller à 7 8 9 dépendamment des collaborations et de tout ce que l’on fait là et euh donc ça c’est le le gros
Du travail et puis dans dans ces articles là étant donné que c’était de la physique moi j’ai un doctorat en physique il fallait qu’il ait et comme je faisais de l’instrumentation en astronomie il fallait qu’il y ait un volet à la fois d’instrumentation et aussi un volet de de recherche théorique
Sur des objets donc c’est pour ça que mon doctorat il s’est le le le titre du doctorat c’est cinématique et dynamique des galaxies spirales barré donc c’est et mais c’est un doctorat qui a été Axès sur un sûr de de l’ingénierie en partie pour pouvoir construire un instrument et
Ensuite après c’est l’utilisation de l’instrument pour faire de la science donc récupérer les données grâce à l’instrument toutes ces galaxies qui Tournai j’ai pu les récupérer et puis étudier ces galaxies là mais c’est maintenant quelque chose que je considais pas forcément à quelqu’un de faire un doctorat en
Inststrumentation et en tout cas de toujours prévoir un sujet qui est pas lié à l’instruments parce que les construire des instruments ça devient une entreprise de plus en plus complexe parce qu’on on a des choses de plus en plus compliqu et la durée d’un doctorat suffit pas à construire un instrument en
Fait et souvent on fait l’erreur de prendre des étudiants pour s’occuper d’un projet comme ça mais c’est des projets qui dépassent largement les les compétences en fait même d’un d’un étudiant là donc c’est faut faut faire attention à ça très bien euh mais ça je trouve que c’est
Important de pour des gens qui sont maintenant a aux études de 3e cycle et qui disent ah mais regarde lui il a juste réussi réussi réussi de dire que non le le processus doctorat est toujours un processus où où il y a il y a une certaine souffrance pour arriver pour
Arriver mais c’est comme si on c’est comme si on met de la pâte de de comment dire de de l’argile dans un four c’est le doctorat et après on sort cuit du doctorat mais on est plus fort on est plus fort mais c’est c’est c’est un peu
Vrai partout en fait c’est ça qu’il faut il faut peut-être peut-être moins démoniser le doctorat mais c’est un progrès dans tout ce que l’on fait et puis notamment dans ce que l’on fait après les les études universitaires quoiqueencore je le vois il y a des étudiants qui bossent
Vraiment fort là et euh du CGP même du secondaire parce que maintenant c’est de plus en plus difficile si il faut obtenir une côte r il faut rentrer dans les programmes que l’on veut c’est contingenté c’est super difficile puis il y a des étudiants il se donnent à
Fond toute leur vie tout le temps tout le temps tout le temps et puis dès le plus dès le plus jeune âge ils sont déjà dans cet esprit là de de se donner à fond et de de travailler très très fort l’argile et de cuir là alors le doctorat
C’est encore une étape comme ça euh mais à la différence de toutes les autres étapes avant c’est que c’est nous qui sommes les responsables de la cuisson de l’argile et ça c’est c’est un pouvoir que on aura pas forcément ailleurs dans notre vie et ça c’est c’est un pouvoir
Exceptionnel que qu’offre le doctorat c’est on a la main le contrôle complet sur un sujet que l’on étudie pendant minimum 4 ans h et ça c’est c’est inégalable parce qu’on peut on va pas le retrouver ailleurs j’arrive moi à le retrouver un peu dans mon travail mais
J’ai pas le je je le retrouverai pas autant que je l’avais pendant le doctorat en fait non c’est sûr c’est sûr cela dit c’est c’est très très intéressant que tu parles de ton travail je suis sûr que le le le travail que tu as maintenant te te t’amène des gros
Défis et beaucoup de satisfaction et beaucoup de de de de c’est ça de stimulation intellectuelle est-ce que alors tu pourrais maintenant nous nous parler de ce passage du du milieu académique à au milieu au planétarium où où tu es maintenant directeur mais en fait le le le passage s’est fait
Vraiment grâce à l’expérience que j’ai acquise à mon doctorat en fait c’est vraiment une suite le doctorat puis ensuite il y a eu les étapes de postdoctorat qui sont un mal qui étai un mal nécessaire et pour moi à mon avis sont devrait pas exister mais quand même
Malgré tout ça ça arrive là puis j’ai fait au total deux postes doctorat qui est pas rien là qui est c’est une voie de garage il faut se l’avouer là parce que la vocation d’un doctorat à l’origine et puis maintenant c’est c’est c’est peut-être plus vrai comme tu le disais
Tout à l’heure mais c d’essayer de trouver des postes universitaires et et le poste ultime c’est un poste de professeur et euh dans la période où moi je suis tombé je suis vraiment tombé dans un creux universitaire d’embauche là pendant 5 6 7 ans en fait il y a pas
Eu vraiment d’embauche euh dans dans les dans mon mon domaine là et donc j’ai dû continuer à rester comme post-doctorat et après c’est là où on m’a offert de prendre la la gestion de projet de tous les projets instrumentant d’observatoire puis tranquillement je suis devenu directeur des des projets et ensuite
Directeur des opérations de l’observatoire où là j’ai eu j’ai j’ai j’ai appris par moi-même en fait où en fait j’ai ravivé un peu les cours de d’ingénierie que j’ai eu plus sur la gestion de euh de de personnel et puis la la la la gestion de de de d’argent et
De compte de finances et cetera donc le les deux post dooc plus les les les posts que j’ai eu à l’université m’ont permis vraiment d’apprendre à comment correctement gérer les équipes avec les expériences que j’avais à passer et puis c’est ça le dans le le monde réel et lorsqu’on a un doctorat en
Fait on va être amené probablement à gérer des projets d’importance parce qu’on va on va on les les employeurs vont se fixer sur notre capacité à à avoir cette rigueur et cette cette capacité de recul sur des projets mais ils vont avoir besoin aussi de la capacité des doctorants à
Planifier et à établir correctement un un lien dans le type de travail qu’on doit faire et et tout ça là j’ai réussi à l’apprendre non seulement au doctorat mais aussi dans les étapes après postdoc et euh les les postes que j’ai eu université et en fait très simplement un
Jour est arrivée une offre d’emploi pour la direction du planétium et depuis en fait depuis mes mes débuts en tant que doctorant et aussi en tant que chercheur à l’université et gestionnaire de projets et cetera une chose que je faisais pour pouvoir combler mon salaire parce qu’on on s’entend que les les
Fonds qui sont dédiés universitaires sont des spaghettis immense qui viennent de plusieurs fonds à droite à gauche et une des des des des façons que j’avais réussi à faire à avoir un salaire plein sur 5 jours semaine c’est d’avoir une journée en tant que responsable des communications en fait scientifique de vulgarisation
Scientifique pour le centre de recherche en astrophysique du Québec le crack donc pendant une dizaine d’années j’ai fait ça j’ai je rédigais des communiqués de presse je faisais des entrevuux avec des journalistes je dispatcher les les journalistes vers les différents chercheurs du groupe et ça ça m’a ça m’a
Donné une expérience de vulgarisation scientifique que que j’avais toujours aimé parce que même dans mon dans le temps où j’étais astronome amateur je faisais déjà des des choses comme ça et et lorsque est venu l’offre d’emploi du du du poste de directeur de planétarium euh un de mes mentors René Doyon qui
Était aussi mon le directeur de qui est toujours le directeur de l’Observatoire du mond mégantique mon chef direct quand il a vu passer l’offre il a dit bah ce poste là c’est pour toi il correspond exactement mais je veux pas que tu ailles mais il est pour toi dis bah
Écoute regarde je vais appliquer mais il y a sûrement tu sais beaucoup de candidats c’est un poste de la Ville de Montréal alors il y a il y a eu un certain nombre de candidats là puis j’ai passé toutes les étapes en fait jusqu’à temp de d’être le l’heureux élu en fait
Et de d’avoir été sélectionné pour ce posteel avec des différentes entrevues et puis je me suis retrouvé dans des entrevues typiquement de de de de de ressources humaines pour des gestionnaires de la ville et cetera puis j’ai passé ce genre de d’entrevue là mais j’aurais j’aurais pas réussi aussi
Bien les entrevues si j’avais pas eu cette expérience que j’ai eu avant à l’observatoire du mond mégantique et que j’ai eu pendant mon doctorat ou pendant mon expérience à chroma fibre il y a déjà 20 ans là c’est quand même génial que tous tous ces ces différents tu
Parlais de spaghetti tantôt se mettre ensemble pour faire un un tricot oui oui tricoter quelque chose qui a du sens et qui qui est maintenant ta ta ton poste ta ta carrière et que je suis sûr te t’amène beaucoup de plaisir euh tu as touché un point dont j’aimerais parler
Parce que depuis tantôt on parle de une certaine indépendance bar solitude que que qu’on peut ressentir et qu’on peut vivre durant un doctorat mais tu as parlé de mentor euh et bon quand on est doctorat on a un superviseur euh toi dans ton cas en plus tu avais du monde
Qui était dans tes cotutell en France et qui et qui amenait un point de vue différent sur tes projet tu pouvais ça doit être ça doit avoir été comme tu l’as dit très positif pour voir ok il y a quelque chose qu’il faut changer quelque chose qui marche pas d’avoir
Quelqu’un de l’extérieur mais j’aimerais peut-être passer quelques minutes sur l’importance que que des mentors qu’ils peuvent avoir sur le trajet de d’une personne euh dans parce que oui il y a une solitude dans à la fin la personne qui dépose la thèse c’est toi la personne qui défend c’est toi mais
Souvent ça dépend encore des expériences j’ai croisé du monde qui ont été qui ont eu vraiment des expériences solitaires mais dans ton cas les mentors quelle importance ils ont eu quel impact tu tu ressens qu’ils ont encore aujourd’hui dans comment tu fais ce que tu fais et
Et comment tu es investi dans ton projet ouais alors euh écoute le je dirais que j’ai eu plusieurs mentors j’ai un mentor spirituel et c’est uberives là on en parlait tout à l’heure parce que c’est c’est vraiment la lecture de son livre et qui qui qui a vraiment tout déclenché
Sur moi avec l’apparition de cette de aussi de la lunette mais c’est c’est vraiment la lecture de son livre et de ce de de ce langage que je connaissais pas et de la poésie de de ce qu’il écrivait qui qui m’a dit waouh c’est ça
Que je veux faire dans ma vie là puis c’est ça qui m’a motivé toute ma vie là ça été vraiment le fil conducteur et et et je dis c’est mon mentor spirituel parce que malheureusement je l’ai jamais bien rencontré je l’ai rencontré rapidement une fois et en fait
L’anecdote dont je voulais te te parler c’est que quand j’ai commencé ma maîtrise le bureau qu’on m’a attribué là la la le premier jour où j’arrive on me dit bah ça c’est ton bureau là et la porte d’en face la porte du bureau de Beris W donc ouais quel accomplissement
Je me suis dis waouh j’ai j’ai j’ai réussi ce que je voulais faire il peut arriver ce que ce qui peut arriver là j’ai enfin réussi ce que je voulais faire incroyable sauf que au moment où j’ai voulu aller le voir dans le bureau de ça on m’a dit non non mais uber
Reives là il est plus ici depuis longtemps là il est en France ok il est il travaille pour le CNRS en France il vient à l’Université de Montréal de temps en temps peut-être une fois par par année donc je l’ai jamais rencontré donc ça a été une une découverte temps
Une frustration donc ça c’était mon mon mentor spirituel c’est toujours mon mentor spirituel j’ai eu l’occasion d’échanger avec lui euh je devais faire une entrevue j’ai travaillé pour la revue dire là j’étais le rédacteur en chef de de la revue dire pour la les pour le le côté
Scientifique Science et euh et avec la la rédactrice en chef du de la revue on avait réussi à se booker une entrevue avec uber rives et 1 heure avant de faire l’entrevue physiquement il nous appelle pour dire bah je suis désolé je me sens pas très bien est-ce qu’on peut
Faire l’entrevue par téléphone donc la seule occasion j’aurais pu le rencontrer physiquement j’ai dû en fait le le le revoir juste l’avoir par téléphone donc c’est c’est pour ça que c’est mon mentor spirituel c’est c’est ça a été ma motivation et je dirais que après il y a
Deux ou trois autres mentors qui sont qui qui ont vraiment façonné en fait ce que je suis là le le premier là c’est la fameuse personne que j’ai rencontré à le au métro de Longueuil qui est Claude Carignan qui est devenu mon directeur de recherche Claude Carignan c’est un donc
Un professeur en physique en astrophysique de l’Université de Montréal et puis je pense que c’est la personne la plus dynamique que je connaisse avec lui rien rien n’est impossible euh on a besoin de financement pour faire telle chose ok on va aller chercher le financement euh c’est ça a toujours été comme ça
Et et et c’est une gage de son succès aussi c’est que il y avait un enthousiasme il y avait une volonté de bien paraître et puis de de de de bien faire les choses et de de positionner ses étudiants dans les meilleures conditions qu’il a toujours mis euh il a
Toujours voulu nous aider et puis ça ça a été vraiment une une expérience incroyable de me sentir euh choyer en fait par un professeur de dire ok j’ai j’ai quelqu’un là il veut que je réussisse il veut pas non plus il veut pas simplement que je trouve un résultat
Ou quoi que ce soit pour son intérêt personnel son facteur H son son h index ou quoi que ce soit là le but là c’est qu’on a on arrive qu’il arrive à former quelqu’un et que il lu donne tous les moyens pour réussir et ça ça a été vraiment quelque chose de d’incroyable
Donc le je dirais que le premier mentor ça a été lui si vous appréciez les trajets professionnels par partager chaque semaine sur le podcast et que vous souhaitez approfondir certains des sujets abordés vous pouvez désormais rejoindre le groupe d’exploration des carrières post-doctorales de papa PhD sur Facebook vous y trouverez des auditeurs
Qui partagent les mêmes questionnements que vous mais aussi des invités du podcast qui prendront part à la discussion pour lancer la conversation il vous suffit d’aller sur facebook.com/papd et de demander à vous joindre au groupe à très bientôt le deuxième mentor ça a été René Doyon c’est que quand j’ai quand j’ai commencé
J’ai fait mes deux postdoc donc j’en ai fait un en collaboration avec Claude Carignan puis le deuxième tranquillement je l’ai fait avec René Doyon ben en fait j’ai retrouvé chez lui c’est cet enthousiasme aussi que avec Claude Carignan et ce désir de dire ok il a il
Y a rien qui impossible voilà la limite c’est vraiment les étoiles on va aller jusque là pour pouvoir aller plus loin puis il faut faire telle demande ben on va faire telle demande et on va y arriver et ça là cette cet enthousiasme et cette volonté de toujours aller plus loin là
Ça c’est ça motive encore et puis c’est ce qui me donne vraiment le goût d’aller plus loin dans dans ce que je fais actuellement là puis je me dis il y a il y a aucune limite au planéium ok on a besoin de tel chose bah on va trouver
Les moyens pour y aller et puis on va on va cravacher dur on va travailler fort mais on va être capable d’aller dans cette direction là donc ça c’est les les de mur et puis sur une note plus personnelle en fait c’est vraiment euh ma ma femme là elle a une expérience
Incroyable elle a travaillé dans une entreprise s’appelle CAE qui fait des simulateur de vol c’est une usine en fait à ingénieur je dis usine je veux bien utiliser ce mot-là parce que c’est vraiment le cas là c’était les les les ingénieurs sont c’est une une entreprise où il y a
Vraiment énormément de de gens très très compétents ingénieurs technicien spécialiste tout ça ils travaillent fort ensemble et puis il construisent des simulateurs de vol elle était dans le cœur du simul ateur de vol elle était elle est ingénieure en aéronautique et elle a travaillé dans des conditions absolument incroyables elle a elle a
Géré toute une équipe et je l’ai vu moi de l’extérieur de chez moi je voyais comment elle s’organisait et j’ai appris énormément de choses en fait sans avoir fait partie de l’entreprise j’ai pu apprendre en fait les processus qu’il fallait faire pour correctement en fait parler aux gens parce que quand on vient
De la du domaine universitaire mais je pense en tout cas dans la science physique on je pense qu’il nous manque un petit peu même beaucoup une façon de d’avoir des relations correctes entre les différents individus on va trop souvent au point on ménage pas les gens
On fait pas attention à eux on manque d’empathie et je pense que le de la voir aller elle dans ce milieu privé agir et puis de de de de de de de réaliser de de de de de correctement faire les relations entre les gens gens et puis
D’avoir une équipe super forte et de d’avoir des des des des employés difficiles mais d’être capable de les pousser pour qu’ils arrivent à produire quelque chose B ça ça a été une école incroyable qui qui qui qui m’a apprise beaucoup et puis je m’en sers mais vraiment tous les jours en fait au
Planétarium euh pour pouvoir gérer correctement les relations humaines qui je pense sont la chose la plus difficile en fait dans dans des dans des grandes organisation c’est sûr c’est sûr bon les gens qui sont déjà maintenant au doctorat ils ont déjà un superviseur euh superviseur et mentor c’est pas
Exactement la même chose un mentor souvent c’est quelqu’un qui croit en toi et qui qui va qui va te motiver comme tu disais mais est-ce que tu aurais des des des conseils à donner pour les gens qui cherchent maintenant le leur laboratoire pour faire le doctorat à comment peut-être choisir quelqu’un
Qui peut qui peut faire qui peut faire les deux rôles ou peut-être que ta réponse ça va être j’ai eu la chance de trouver ses mentors et c’est pas vraiment quelque chose que j’ai cherché mais c’est c’est un peu les c’est un peu les deux en fait il y a c’est c’est pas
Évident de trouver la personne avec qui tu vas t’entendre et c’est pour ça aussi je pense que par exemple faire une maîtrise ça aide énormément ça aide parce que ça permet de voir le département de voir l’ensemble des professeurs on n’est pas obligé de continuer sa maîtrise avec le professeur
Ou la professeure que l’on a et on peut changer pour pouvoir aller au doctorat on peut aussi complètement changer de sujet ou quoi que ce soit et c’est pour ça que la maîtrise a un effet bénéfique et en fait je pense pas que la carrière d’une personne doit être en accéléré
Tout le temps et les études supérieures ça permet de de prendre le temps de faire les choses correctement et si on veut les faire correctement il faut faire cette maîtrise là il faut voir exactement comment on le fait parce que c’est possible que ça nous convienne pas
Aussi faire de la recherche c’est pas c’est pas donné à tout le monde parce que on on peut avoir trop d’attente on peut être trop exigeant trop rigoureux trop je sais pas quoi et ça peut ne pas correspondre exactement à ce qu’on veut faire et et en maîtrise on a la chance
De pouvoir s’en apercevoir on la chance de pouvoir tâer les terrains et puis de s’apercevoir avec qui on veut travailler ensuite quand on veut faire un doctorat on peut aussi partir à l’étranger revenir on peut c’est c’est l’occasion de créer de commencer à se créer son réseau le réseau là c’est peut-être très
Cliché ce que je veis dire mais c’est une chose fondamentale le le réseau c’est ce qui vous permettra de trouver le poste de vos rêves plus tard c’est si on n pas de réseau ça va être difficile parce que il va falloir euh à va falloir se battre contre des gens
Qui connaissent il y a y a il y a aucune malversation là-dedans mais c’est simplement l’opportunité la confiance que les gens vont nous donner vont elle va se faire à travers le réseau plutôt que juste sur un CV totalement vierge c’est possible mais le réseau aide énormément et donc
Le tout ça là on peut le retrouver en faisant la maîtrise et en prenant le temps de faire les choses et et des fois ben je dis ça là mais le moi j’ai connu Claude Carignan un petit peu pendant ma maîtrise parce que j’ai suivi un cours avec lui et puis
Qu’il l’a vu aussi parce que c’était un petit milieu l’astrophysique il a vu mon instrument il a vu comment j’allais et puis que j’étais un des seuls à l’époque à faire des instruments donc il était ravi puis c’est ça qui lui a donné l’envie de de de faire des choses
Avec avec moi là puis c’est comme ça qu’il m’a proposé de de de faire le le doctoral donc ça ça a été parfait là c’est ça a marché dans les deux sens dans le fond donc ce ce que j’entends et c’est un message intéressant c’est on
Peut tomber dans le piège de ah là ils sont en train de m’offrir de passer au doctorat directement ah je vais le prendre si c’est c’est une sécurité et ce que j’entends et dis-moi si je comprends bien c’est finissez votre maîtrise et après allez où vous voulez
Est-ce que c’est ouais c’est le message que j’enverrai moi c’est prenez le temps de chaque étape il y a rien qui vous presse dans la vie que vous finissiez votre doctorat à 30 ans 31 ans ou 32 ans ça changera rien ça changera rien sur votre carrière elle arrivera à se bâtir
Quand même là c’est on n’est pas pressé et en fait c’est mais c’est peut-être aussi un défaut du système d’éducation global où on presse tout le temps les gens à avoir les meilleurs cottes les meilleurs C les meilleurs ça les études supérieures c’est l’occasion de prendre le temps et puis de d’étudier quelque
Chose à fond et puis de voir comment le système fonctionne et voir si on est à l’aise làdedans pour continuer après au doctorat donc c’est il y a cette étape là à faire à mon avis elle est fondamentale si on veut que ce soit un succès parce que
Sinon ça ça risque d’être difficile en fait hm hm et c’est ça après avec avec la maîtrise terminée et et le mémoire de maîtrise déposé on a comme le le passeport pour aller visiter les superviseurs qu’on veut où on veut et et faire nos choix et très très intéressant
Je ouais c’est c’est un très très bon point mais mais il y a une chose qui est fondamentale dans tout ça là c’est que si on veut ralentir et qu’on veut avoir le temps de faire les choses il faut que il faut qu’on soit animé de la passion
Si on naime pas ce qu’on fait ça va être difficile donc choisissez un sujet qui ou un domaine qui qui qui vous plaît c’est ça mon message c’est que moi c’était l’astronomie je le sais depuis l’âge de 12 ans je me voyais pas vivre sans astronomie là et là maintenant j’en
Fais c’est ma vie et puis je je suis heureux comme ça mais si ça avait été un autre domaine je sais pas si j’aurais fait j’aurais eu la même motivation pour faire autant d’efforts oui non c’est clair et d’ailleurs quand que quand quand tu dis aux jeunes aller faire un doctorat
Entre le sousexte c’est ou ce qui est entre parenthèses c’est dans quelque chose qui vous passionne exactement oua oui parfait et là donc tu parles tu viens de parler de ton ton jour le jour comme comme directeur d’un d’un planétarium juste avant de d’arriver à la fin de la conversation ça ressemble à
Quoi le jour le jour d’un directeur de planétarium beaucoup de réunions en fait quand j’ai quitté le le monde universitaire je le le dernier jour à l’université là je me rappelle c’était un dimanche plusveux je suis allé vraiment vider mon bureau là il me restait des trucs à prendre j’étais tout
Seul j’ai tout mis dans mon auto et puis je me suis dit mon dieu c’est est-ce que je fais le bon choix oui mais quand même si je quitte le milieu de la recherche c’est c’était difficile et puis je je m’étais mis dans la tête que je faisais
Un deuil de la technologie et en fait c’était une erreur c’est parce que quand je suis arrivé au planétérien je me suis aperçu que c’était l’endroit peut-être le plus technologique qui exista à Montréal les les les salles les deux salles que l’on a les deux domes de projection les deux théâtres sont
Absolument incroyables ont des projecteurs un peu partout et ils sont avec des des méga ordinateurs derrière pour pouvoir produire ça puis des méga ordinateurs que je retrouvais ici à l’université où je pouvais faire mes calcul de collision de galaxie et cetera donc c’est exactement la même technologie j’ai retrouvé mes repères
Très très rapidement j’ai une équipe incroyable non seulement technique avec des des techniciens qui sont les Coles bleu mais écoute c’est incroyable tout ce qu’ils savent faire et qu’ sont capables de faire puis toute l’équipe de vulgarisation scientifique et et en plus j’ai reçu comme mandat de monter une
Équipe de recherche alors donc là j’ai embauché récemment un conseiller scientifique qui vient de rentrer la semaine dernière donc on a un conseiller scientifique complérium un astronome professionnel s’appelle Jonathan gagier qui qui qui qui a fait aussi un doctorat puis c’est c’est je suis assez fier de ma prise parce que c’est vraiment
Quelqu’un de de d’extraordinaire un chercheur vraiment accompli là euh l’étoile montante de astronomie je dirais au Québec là et puis qui qui a choisi vraiment deevenenir au planétarium parce que lui aussi comme moi là il veut faire de la vulgarisation scientifique il veut transmettre sa passion et il veut montrer aussi comment
La recherche en astrophysique est importante et quelle quelle influence peut avoir sur les gens donc c’est c’est le travail c’est les choses qu’on va faire au planétarium et puis l’avantage du planétarium c’est que il y a le but vraiment c’est de rapprocher les humains de la nature et puis d’utiliser aussi un
Médium qui est l’art pour pouvoir utiliser cette ce faire ce rapprochement là et euh et ça me convenait tout à fait avec ma passion du théâtre et puis le théâtre amateur que je fais c’est vraiment c’était vraiment l’endroit où je pouvais réunir en fait toutes les passions que j’avais là et puis c’est
C’est incroyable alors oui dans mon quotidien j’ai beaucoup de réunions à droite à gauche des comités de direction et cetera des demandes de la ville euh parce qu’on est un service de la Ville de Montréal on est des fonctionnaires de la Ville mais en même temps je dirige
Une équipe de 27 personnes on a on a des défis mais on a aussi des des des bons accomplissements de réaliser des films c’est une super une super étape satisfaisante de faire des expositions de de recevoir des groupes d’enfants et de les amener à l’astronomie et puis de de par exemple
Essayer de faire en sorte que les groupes qui sont généralement défavorisé par la science et notamment par exemple les filles moi j’ai je je milite en faveur à ce que les euh il y a une meilleure représentation des filles dans lesesam les sciences technologie ingénierie mathématiqu donc
J’ai mis au point un programme au planétarium où on essaie de favoriser ça donc il y a j’ai une liberté de création que je retrouve comme si je l’avais euh comme comme au doctorat une autonomie avec un encadrement c’est sûr de la ville mais une autonomie où je peux
Mener mes projets et puis diriger les gens pour qu’ils arrivent à les faire et puis ça c’est vraiment très euh très apprécié et très très agréable ben oui pour avoir euh pour avoir assisté au à la présentation avec mes enfants à la présentation du je sais plus le titre
Exact mais de l’infiniment petit au l’infiniment grand et euh celle sur les horreures bouréal c’est vrai que c’est assez spectaculaire ou ouais ouais tout à fait c’est une expérience totalement spéciale et on est projeté euh dans un autre espace et on on oublie la ville en
Ce moment là c’est quelque chose de de vraiment vraiment cool euh très bien mais ce que je trouve très très intéressant dans tout ce que tu nous viens de nous raconter c’est euh on on fait un doctorat on on on laisse le la paillasse et et on trouve quand même euh
Des une place dans la société numéro 1 et des choses qui nous stimulent où on peut quand même faire de faire ou ou promouvoir de la recherche mais après une interface avec la communauté je trouve ça génial Olivier on arrive à la fin est-ce que tu as deux trois deux ou
Trois derniers mots pour les auditeurs qui qui puissent être en questionnement euh il sont en génie ou ils sont au doctorat est-ce que est-ce que je devrais aller direct dans l’industrie ou est-ce que je devrais aller me trouver une job euh et surtout si s’ils sont un
Peu angoissés de quel sera leur avenir et maintenant avec tout cette question de la covid les universités qui sont fermées ça se peut qu’il y en ait plus que d’habitude se demande ok est-ce que je vais avoir quand est-ce que je vais avoir ma job quand est-ce que je vais
Graduer et cetera c’est c’est un moment assez particulier qu’on vit là oui c’est un moment particulier c’est pas facile de me de me mettre à leur place parce que je je je vis pas les mêmes choses j’ai j’ai pas vécu les mêmes choses pendant mon doctorat que que ça donc c’est c’est
Très difficile mais moi ce que je veux dire enfin le message que je veux passer c’est surtout de pas lâcher en si si vous aimez ce que vous faites il faut il faut persévérer jusqu’au au bout là parce que c’est c’est dommage d’être d’arriver après à 50 ans puis d’avoir
Des regrets sur ce qu’on n pas fait je rencontre beaucoup de gens moi il me dis ah j’aurais voulu être astrophysicien mais j’avais pas le courage de faire des études mais juste d’avoir ce regret là toute ma vie moi moi j’étais pas capable de vivre avec ça et puis je pense que il
Faut il faut persévérer il y a des moments super difficiles il y a des moments qui sont terribles et on en a parlé rapidement là c’était le le syndrome de l’imposteur ça ça ça frappe vraiment beaucoup le monde de la recherche le monde universitaire ça frapp plus les femmes
Encore que les hommes en tout cas les hommes le disent moins que les femmes probablement et euh mais ça c’est c’est un sentiment qui est difficile à combattre parce qu’on est souvent seul pendant ce doctorat et puis le le le le le contrecoup de l’ autonomie c’est d’être seul justement alors on a
L’impression qu’on qu’on vaut rien ou quoi que ce soit mais en fait c’est pas vrai c’est pas vrai du tout là faut juste pas lâcher et puis il faut faut faut persévérer puis c’est ça le message qui est important puis faites ce qui vous plaît là parce que sinon ça la vie
Va être longue là si on fait pas ce qu’on veut là ça va être vraiment pénible alors il faut faut réussir à faire ce qu’on ce qu’on ce qu’on ce qu’on veut trouver ce qu’on aime et puis faire ce qu’on veut là c’est comme ça que moi
J’lève mes enfants je leur dis de allez-y faites ce que vous voulez parce que sinon euh 50 ans à travailler comme ça ça va être long longtemps Olivier merci beaucoup pour ces conseils très très pertinents maintenant si les auditeurs veulent te te suivre sur les réseaux sociaux voir qu’est-ce que
Qu’est-ce qui se passe au planétarium c’est quoi les liens comment est-ce qu’il te trouve alors euh on va commencer par le le le site de planétarium en fait c’est le site d’espace pour la vie donc espace pour la vie tout accrocher.ca puis ça permet de d’aller sur le site de l’ensemble des
Activités d’espace pour la vie c’est les quatre musées euh insectarium jardin botanique Biodome et planétarium donc là on retrouve toute l’information ensuite moi je suis très euh réseaux sociaux donc on va me trouver sur les réseaux sociaux sur Facebook c’est facile à me trouver on peut me trouver sur Twitter
Et c’est là où je suis le plus actif donc mon nom sur Twitter c’est Olivier her c’est aussi simple que ça et là vous pouvez me suivre comme vous voulez et je donne un maximum d’information je passe ma vie sur Twitter peut-être un peu trop là faut attention mais c’est un un moyen
De de pouvoir diffuser beauoup beaucoup beaucoup d’informations astronomique et autres que astronomique beaucoup aussi sur les les femmes en science euh et euh et sur Linkedin vous pouvez aussi vous joindre à moi et vous pouvez aussi vous inscrire à laacface laacface c’est un organisme et qui est à mon avis
Fondamental pour les les jeunes chercheurs et pour les étudiants au doctorat qui qui offre un soutien très très fort en fait à et notamment avec le le comité dont je fais partie qui s’appelle le comité de la relève où on essaie de trouver des solutions on
Essaie de d’aider au maximum les euh les les jeunes chercheurs et les gens qui sont au doctorat et au maîtrise pour pouvoir les les conduire dans ce dans ce milieu qui est difficile qui est la recherche et la class offre un soutien vraiment très très fort et puis en ces
Temps de de covid où justement toutes les réunions sont annulées il y a il y a il y a il y a différentes séances zoom à droite à gauche qui sont proposé qui qui peuvent aider aussi donc ça c’est c’est vraiment non négligeable pour pouvoir faire ça très bien et bien Olivier merci
Énormément pour ton temps euh j’ai vraiment vraiment aimé cette conversation moi aussi tu as lancé des piste dans ma tête que des idées très très bonnes et j’espère que que les auditeurs vont vont bien écouter prendre des notes et s’inspirer et avoir cette énergie positive que moi j’ai ressenti
Et et de de croire en eux c’est un peu un galvodé comme terme mais de de s’ils sont arrivés là un c’est parce qu’ils le méritent et deux c’est parce que ils sont ils sont capables de le finir ce projet qui a l’air des fois très ardu et très très solitaire Olivier merci
Énormément merci beaucoup merci à toi merci avant de terminer l’épisode j’aimerais m’adresser à vous qui avez envie de lancer votre podcast mon ami et collègue podcasteur Marco Bernard offre dans son académie du podcast des formations et une communauté en français qui vous permettront de réaliser votre projet dans les règles de
L’art alors rendez-vous sur papaphd.com/podcast 101 1 donc podcast 101 si vous désirez lancer un podcast personnel et que vous partez de zéro ou sur papaphd.com/podcast pro si vous êtes entrepreneur créateur ou créatrice de contenu et que vous voulez lancer un podcast avec des objectifs bien précis
Merci de votre écoute et à demain pour la deuxième partie de l’entrevue merci d’avoir écouté un autre épisode de papapd rendez-vous sur papaphd.com pour les notes d’entrevue et pour d’autres sujets de réflexion à propos des choix de carrière après la maîtrise ou le doctorat ça me fera toujours plaisir de
Partager des histoires inspirantes des nouvelles idées et des ressources utiles sur le Podcast donc assurez-vous de vous abonner sur iTunes ou sur la plateforme de votre choix pour être à jour avec nos thématiques et pour connaître nos derniers [Musique] invités