Conférence 40 années à l’hôpital public :Témoignages et espoirs du 23 septembre 2023
Avec Catherine Allaire, Neurologue, Praticien hospitalier et
Hervé Thomazeau, Professeur de chirurgie (PU-PH)
animation par Anne Riffaud
Une rencontre organisée par le groupeLVN Rennes
Remble des femmes et des hommes convaincu que chaque être humain est une personne uni et libre qui se réalise et s’épanouit dans la reconnaissance et l’acceptation des autres ainsi notre mouvement nous a invite sement à s’engager pour construire avec d’autres une société accueillante dans laquelle chacun trouve sa place
S’exprimeement et agit en citoyen responsable agir en citoyen responsable c’est ainsi que nous avons décidé d’organiser cette conférence présenté maintenant par alors bonsoir à toutes et à toutes on va donc passer à peu près 2h avec Catherine droite alors ce sont des amis de calcul l’autre jour 55 ans pour toi Catherine
ETI un petit peu moi que je t’ai connu par l’M Catherine et voilà c’est pour ça qu’on s’est autoriser au moment où ils allaient prendre leur retraite à leur demander de de parler peu de ce qu’ a été l’hôpital pour eux euh et on a intitulé cette conférence témoignage et
Espoir euh témoignage c’est-à-dire c’est simplement bah ce qu’ils ont vécu hein depuis l’entrée dans les études jusqu’à la retraite et puis on a mis espoir parce que il n pas question de dire dans le contexte actuel maintenant faudrait faire ci il faudrait faire ça on sait bien que c’est extrêmement complexe il y
A plein d’enjeux plein de chose mais espire ça veut dire quand même qu’ soit TR pour que notre système de santé il perdure quand même que l’hôpital public perdure voilà alors ils vont intervenir successivement d’abord Catherine puis Hervé et sur quatre temps hein qui vont être différents à l’envers ceux qui vont
Voir tout d’abord comment on décide de devenir médecin hein ensuite les études médicales il y aura un petit zo surtout du côté de HERV sur l’internat c’est un élément très important à comprendre qu’est ce qui se passe quand on interne à l’hôpital ensuite il y aura leur
Exercice leur pratique et puis donc les grandes mutations observé et encore une fois les les espoirs voilà ça va nous amener autour d’une heure de d’écoute hein et ensuite on répondra à vos questions donc c’est pour ça qu’on vous nous a demandé de préparer des questions qu’ récupérera ça permettra de faire une
Petite pause puis d’aller voir la table du fond qui parle de vie nouvelle et puis d’objets et de livres éventuellement à vendre et ensuite et bien on répondra aux questions les ant classés un peu par typ de question voilà Catherine tu as la parole voilà merci beaucoup donc c’est vraiment un un
Témoignage pas du tout euh comment dire jouer on n’est pas ministre de la Santé on n pas directeur d’hôpital on est juste practicien et on traversé effectivement une périodeé et du coup c’est pour ça un peu qu’on est là pour pour en parler alors la vocation d’abord pourquoi est-ce qu’on et bien plus
Fort ouis il faut que je parle plus près oui comme ça là ça va alors en fait pour moi c’est une un petit peu littéraire he je l’avoue c’était le personnages je lisais beaucoup il y avait un personnage qui m’a beaucoup impressionné c’est Antoine j’ib dit quelque chose aux jeunes générations s doute
Pas maintenant mais en gros c’était un pédiatre extrêmement brillant empathique toujours disponible fait des diagnostics extraordinaires j’étais aussi impressionné par mes voisins pédiates notamment mon [Musique] pédi mais c’était pas ma j’avais une qui était quiit de la médecine préventive avec beaucoup de talent mais par contre jeouis absolument pas faire comme elle
Par c’était vraiment la médecine des soins la médecine avec desist enfin j’avais vraiment la vocation puisque mes parents m’avaient inscrit en prép moi je me suis inscrite en alors juste une petite parenthèse sur les motivations actuelles parce que je préparation m’a Perm dire une étude de l’Appel Médical récemment qui voulait
Savoir pourquoi les les étudiants qui se quiue à être très nombreux à vouloir faire vies et en fait donc dans dans tr/art des cas il mettre en premier se sentir utile et aider et sauver les patients et assez loin dans les plus basse motivation l’argent par exemple donc ça c’est
Intéressant par contre une chose qui a certainement beaucoup changé c’est dans 3/4 des cas ils mettent aussi la qualité de vie et là je pense que c’est quand même une grosse m parce que je pense que c’était pas du tout dans notre dans dans notre champ de sé à
L’époque alors la première année pour moi a été très particulière en 1973 euh bon d’abord la première année donc c’est des amphis très chargés avec du Chahu avec euh comment dire quasiment une obligation dev voir réserver des des places donc on tenit le tour avec des
Amis parce que sinon dans quand on était trop loin dans l’phil il y avait à cause de la fumée de cigarette on voyait pas voilà et puis ça a étit euh aussi une année une année très perturbé puisque c’est la fameuse grève des étudiants en médecine à reen de 73 et presque
Prémonitoire finalement puisque c’était une gre contreus qui venit d’être en place et numétait à [Musique] l’époqueex pas jusquà jusqu’à cette anné et donc la GR c’était parce que en Bretagne on manquit de médecin on manquait de l d’h et donc mouvement qui a qui a déclenché une grve extrêmement extrêmement longue de 3
Mois pour pour exiger donc une remontée duosposus et des des ouverture de lu est ce qui a été obtenu avec le soutien de certains députés le comm voilà donc c’était on a l’année a fa être annulé on a pas en septembre voilà juste aussi un petit Z la démographie médicale parce que à
L’époque c’était de 6 an mais en fait entre 2001 euh et non pardon entre 1987 et 2001 le numusclusus est descendu euh en dessous de 4000 je sais pas si vous voyez que c’est vraiment une une des générations qui sont incroyablement creuses puisque cette année le on on pas
Ça même un con courours hein parce que c’est her on parleraarve pas for des consignement mais il y a 9400 PL donc en gros euh il y a donc une génération de médecins dans la force de l’âge entre 40 et 55 ans qui sont très peu nombreux et au contraire
Les générations vieux comme nous qui partent et qui qui étaai qui était beaucoup plus nombreux donc on peut comprendre la trouée démographique actuelle euh et notamment des médecins généralistes parce que c’est en 15 ans donc moin 20%in 17 % et pour certaines spécialités une baisse considérable les pédiatres gcologue
Péopsychiatre on pour parler vous le souhaitez et également un autre phénomène c’est la venue de médecin étranger 17 % de médecins étranger ce qui sur un plan éthique on peut aussi discuter du fait que des peuples certains pays comme la de leur médecin alors ensuite les études
B la découverte de la vraie médecine c’est pas tout de suite hein c’est à partir de la 3è et surtout l’n et là je dirais que en fait c’est la une immersion dans la dans la vraie vie dans la vie de des patients de la souffrance
Et en fait pour moi ce que je retiens c’est l’importance des modèles des modèle dans la relation en passion par que finalement on découvre on découvre la relation relation ces difficultés c’est ces écueils et donc commence à ce moment-là le le campagnonnage qui se fait au départ dans
Des visiteselle des grandes visites à l’époque il avait plus à reine d’amphi il y en avait encore s à Paris mais il chose qui peut paraître un peu inhumaine bien sûr il y avait encore des grandes visites qui qui sont peut-être sont aussi des choses sont à à à discuter à
Remettre en question mais enfin le souvenir que j’ai en tout cas c’est celui d’une grande motivation de c’est là qu’on commence à avoir une vie un peu chaitée à sou dire pas euh avec des gardes qui sont très apprenantes mais qui sont aussi des des mis deant
Euh et en fait la découverte aussi d’une grande disparité donc on a les modèles dans la relation mais on a aussi des contrreemodèes finalement on voit le meilleur et on voit aussi le le pire donc là je vis aussi faire une parenthèse sur Don on parle beaucoup actuellement c’est le consentement le
Consentement soin je crois à l’époque finalement il y avait un implicite le patient pas la question pour les [Musique] examurie pour les G invas en faitens on en aarlé avec on est passé chez un tous les deux Che a un stage chez un dans service de médecine interne il
Fallait faire de façon systématique don quelque chose qui était pas toujours utile et toucherame toucher intime demandait pas au patients et donc tous les deux en fait on a on s’est rendu compte que tous les deux en fait on avait triché c’estàd que Hervé lui il
Disait qui les avait fait alors qu’ les avait pas fait et moi je mettais je mettais un blanc je m’étais touché touché je répondais pas et je m’étais pas toujours attrapé d’ailleurs encore un peu plus fort d’accord ça marche après après donc la fin des études est marqué était
Marquée pour une fraction simplement de d’étudion par la préparation de de l’internat euh je l’ai passé deux fois hein et c’était donc un bachitage très important pas forcément un bon souvenir parce que c’est à partir de là que on a fait beaucoup de renoncement toutes nos activités al j’en ai profité pendant
Cette préparation parce que j’étais quand même assez curieuse de différentes possibilités d’exercice par faire un stage chez le praticien un praticien ici présent et euh là je pense que j’ai aussi beaucoup appris dans la dans la relation alors effectivement l’internaat à l’époque était réservé à une petite fraction et maintenant ça a complètement
Changé là encore ch HERV àord alors l’internat ce qui ce qui suit donc c’était quand même par rien puce que j’aitait un an à Avranche avant d’être interne reine 4 ans puis puis 6 mois à l’étranger pour la neurologie pédiatrique puis de C clinica voyez c’est vraiment un investissement énorme
C’est une immersion c’est vraiment comment dire oui c’est c’est c’est quelque chose de très particulier quoi on on vit on vit médecine on dort médecine on mange médecine est-ce que c’est bien pas bien en fait je pense que on l’ on l’a pas forcément mal vécu c’est ça que je ve
Dire vous voyez à Fran j’étais un jour sur de qu l’me actuement accepterait et bien ce stage qui justifiait des gardes à jour sur deux c’était le stage le plus recherché c’est le stage en pédiatrie le donc finalement il y a quand même un rapport au à la fonction d’un terme qui
A quand même beaucoup changé entre notre époque et maintenant sans jou les vieux combattant c’est l’époque où je me suis donc orientée vers la neurologie près décrié parce que les examens parce qu’à l’époque c’était une spécialité qui n’avait pas beaucoup de de traitement notammentité accident vasculair comme
Vous savez ça a beaucoup changé mais j’étais attirée par le côté extrêmement cliniique par effectivement le côté la richesse de la démarche déductive qui est la démarche médecin des hypothèses pu après sur les examens mais c’était avant les SC cétait avantéit quand même très comment dire é pas très
Bon quand Mme beaucoup d’erreurs mais finalement donc on disait déjà à l’époque c’était une spécialité qui [Musique] transformre le siècle de la neurologie de fait il énormément de progrès à la fois dans [Musique] lesmentairageries extraordinair mais aussi dans les dans les trait donc voilà é de médecin spécialistit un double un double poste
Et pour moi finalement après un passage à2 ça a été de un poste à miemp euh à la clinique de la sagesse et une partie dans le mé qu’on appelle le médicosocial auprès de dans des structures pour personnes en situation de alors juste aussi un pe une petite
Précision sur le système de santé français parce que finalement onose souvent l’hôpital public un aux cliniques privé à but lucratif mais il y a un troisième système en fait quiit de de la schesse qu’on appelait PSPH et qu’on appelle maintenant espic c’està-dire ce sont des établissements euh à but nonratique établissement de
Santé d’intérêt collectif il représente une FA de partie 14 % en France mais il y a des pays où en fait la majorité [Musique] les moyens sont dans des dans ce type de structure de structure alors ce sont soit des associations les gestionnaires sont soit des associations soit des fondations
Soit même des ordres religieux de moins en moins encore le cas l’avantage c’est que j’ai été très heureuse pendant C 15 ans à la sagesse je dirais l’avantage c’est la souplesse la comment dire processus de recrutement sont rapides la gestion est beaucoup plus simple et beaucoup moins administrativé pe [Musique]
Permettre mais par contre le évidemment ils ne peuvent pas avoir de déficit et on a on a vu que dans les années 2004 2005 avec l’arrivée d’Ant un certain nombre été en TR de difficulté notamment la sagesse puisque du coup bien la spécialité que j’exerçais la neuropédiatrie n’était plus financée
Donc elle a d fermé j’ai été rebasculé à l’hôpital public avec toute mon équipe c’est là que je voulais parler de ce que j’ai effectivement vécu parce que j’ai pas reconnu mon hôpital en retournant 15 ans après Ctait en 2006 euh j’avais quitté un hhôpital peut-être pas très bien toujours organisé
Peut-être comment dire un peu paternaliste et cetera mais joyux euh avec beaucoup de gens passionnés et j’ai retrouvé un hôpital comment dire rent machine plus oui un peu dshumanité euh avec beaucoup de chens en souffrance euh pas pas que des médecins mais aussi par médicaux des infirmières soignant et
Cetera euh il faut dire que ma pour mettre dans l’ambiance ma Pr premère rencontre quand je suis rentré ch ça donc organisé les choses c’était un contrôleur de gestion céit je m’en souviens encore de ce qu’on PRU parce que j’ai tout de suite perçu qu’on pouvait pas se comprendre quoi c’était
Un jeune contrôleur de gestion il avait jamais je pense un patiente et du coup il me demandait ce que j’allais rapporter et voilà et moi je savais que je rapportais rien en fait parce que j’exerte une spécialité donc précise oup beaucoup d’épileptologie dans dans ce que je faisais et donc rien
N’est valorisé dans cette spécialité la consultation est longue pour rien à l’hôpital il y a peu d’hospitalisation il y a un AE technique principal qui est l’électroencéphalogramme en fait à l’époque était sousaloré autrement dit ne rapporta pas rien non plusis à l’hôpital ce jour de considération qu’on
Avait absolument pas quand on a fait nos études de médecine et pu tout d’un coup nous comment dire nous nous assaillait et nous nous faisait comment dire avoir une une drôle de sensation l’idée que l’impression que en fait il y avait une logique économique qui Riss qui
Rissit en fait jusqu’à N et que on avait beaucoup de mal à faire remonter au contraire notre logique DESC donc ça ça été vraiment un un grand euh comment dire un gros question grand questionnement euh ces années entre 2006 et 2010 au chis de Renn pourtant j’avais un M temp euh dans
Une structure qui s’appelle le centre référent voilà de quelque chose de très intéressant où j’avais une certaine liberté de fonctionnement euh l’autre partie cétait dans en pédiatrie euh dans de alors dans deux hpitaux différents 14 km par la rocade avec de lique de services différent service qui allait pas bien du tout
Euh des problèmes de gestion en permanente vous voyez un stress le genre de stress qu’ peut avoir un jour le un directeur d’établissement d’appel en disant votre budget a disparu alors on peut pas continuer bon je veux dire c’est quel bon finalement on a continué le budget a éé retrouvé mais c’est vrai
Que ce genre de chose vous voyez ça ça fait que je pense qu’il y a des gens qui part quoi voilà et d’ailleurs je suis partie donc en plus il y avait plusieurs de mes collègues avec qui je travaillais étroitement qui étaient partis pour des v différente mais souvent en lien quand
Même avec cette difficulté cette souffrance de de ce queéit devenu l’hôpital public et pour avoir un temps partiel d’une part c’est partagé entre deux hôpitaux donc le CH de dans l’hyperere expertise euh où là c’est vraiment le confort hein vous voyez peu expertises é de gestion et puis
L’hôpital de saint-riieux qui à l’époque n’était pas en déficit et du coup où j’ai pu avoir des projets assez porteur comme par exemple investir dans l’éducation thérapeutique investir dans dans des dans des d’organisation d’hôpx de jour avec comment dire une une possibilité pour les patients d’avir tout t leveain
En même temps nexiste pas et puis je me suis mis dans une position de rés je me suis dit bon voilà il me reste 10 ans et je veux pas que ce soit dans dans la S et donc voilà j’étais à temps partiel dans chaque hôpital près partiel à reen 20
% social aussi bref donc du coup je me suis dit je fais qui que je pense et je me moque du reste je me moque des contraintes de T2A je me moque des contraintes pr de gestion et cetera j’essaie de me concentrer sur le patient et que sur le patient je switch les
Réunions [Musique] médicauministrative beaucoup de chos beaucoup de temps perdu et je me concentre donc sur mon métier voilà donc juste pour terminer euh une petite parenthèse sur le problème des maladies chroniques parce que ça por quand même beaucoup la neurologue que je suis euh pour dire que effectivement l’hôpital public a un
Petit peu pêché par rapport à maladie chronique en étant exclusivement sanitaire et on l’a vu ça a été vraiment très sensible au moment du covid puisque les consultations tout simplement ont fermé les malades chroniqu ne plus d’abord sont fragiles et donc tout tout était consacré à au covid et pendant des
Mois finalement les patients par conen chronique pvent être hospitalisés m d’adaptation nont pas pu être vu et donc actuellement il y a tout un un effort qui est fait pour effectivement créer du lien entre l’hôpital public et la ville parce que finalement c’était deux domaines qui restaient beaucoup trop cloisonné et
Donc ils sont arrivé tout un tas de dispositifs et je dois dire que j’ai eu la la chance de pouvoir participer à l’émergence de de plusieurs disposition un sur le un pour destination des patients épileptiques Bonom DEAS un autre à destination des passions neurologiqu chroniqueonom de et je dois
Dire que ça a été vraiment pour moi une grande satisfaction voyez de sortir d’un exercice un petit peu solitaire hyperpert pour aller vers l’accompagnement multimodal multidisciplinaire des patients voilà alors désormais retraité je je garde une activité dans le dans le secteur médico-social que je considère comme êt des proches d’humanité humanité que je
Pense qu’ faut que l’hôpital [Musique] retrouve en sachant qu’il l’ en partie retrouvé au moment du covid mais est-ce qu’il faut une crise pour est-ce qu’il faut une crise pour que ce [Musique] soitité so r P que il faudrait que l’hôpital fasse uné voà en conclusion je pense que fa un
Métier extrêmement attractif actuellement les candidatures ne manquent pas euh on VO même des jeunes qui sont prêts à à immigrer pour euh ont pas pu accéder par la voie des concours ils vont à l’étrangerement ils sont motivés pour ce métier métier je pense que les médecins les infirmières sont toujours très bien
Formés en France mais que l’hpital va mal parce qu’il est sous-financé suradministré que beaucoup de professionnels vont mal dans le libéral salar s g et donc il y a l’espoir est-ce que l’espoir c’esten r collectivement je pense merci Catherine pr bien questionation je tenir euh moi je pourrais dire
Que ça pour paraître simple de dire j’ai fa j’ai fa l’innat puis professeur et puis maintenant je suis président du collège de ma spécialité pu maintenant je suis professeur émérite ça c’est bien ronflant émérite en fait c’est surtout volontaire nonisé c’est pour tout ça je travaille encore pour la faculté non indénisée voilà
C’est un raccourci il pourrait paraître comme ça issu d’une vocation et en fait c’est pas du tout l’histoire que je vais vous raconter je pense que ça peut être intéressant je sais pas si des étudiants ici ENF il y a des étudiants je pense voilà donc c’est pour dire que c’est pas
Parce qu’on a décidé quelque chose que forcément on va faire cette chose là pour autant pour pas abandonner parce que la vie c’est comme ça il y a des coïincidences des contingences je vous enarler euh la deè que je voulais dire c’est que j’ai fait beaucoup de conférences beaucoup de
Communication je parle sans notes puis là je me suis rendu compte que parler de moi-même c’est un truc que je sais pas faire du tout c’est un exercice extrêmement difficile que jamais fait c’est est horrible en fait c’est raconter sa vie alors qu’est-ce qu’on doit dire alors cine et
Moi on a pris des notes pour raconter nos propres vie c’est presque paradoxal pour rien oublier c’est pour dire à quel point effectivement on estgé dans not spécialité Catherine elle est de la discipline médicale spécialiste en neurologie moi je suis la discipline chirurgicale moins importante parler
Tout à l’heure et ma spécialité c’est la chirurgie orthopédique et traumatologique les articulations frcture donc d’un côté et puis lesthèses de chirurgie alors ma trajectoire je prends le même plan que Catherine en TR finalement c’est pourquoi est-ce que j’ai fait médecine Catherine vous a parlé Catherine je pense qu’elle a
Vraiment une vocation c’estd qu’elle a une plusurs étincell contact ou tu vas pas raconter toute ta vie il y a des choses qui ont orienté dans ta vie familiale aussi des événements une frerie avec un frèreé pas BES cacher qui fait que ça a pu déclencher ce qu’on
Peut vraiment appeler une vocation pour moi ça pas du tout été ça donc est-ce que je dois le porter comme une honte je sais pas c’est vous me le direz après moi je suis et la machine marche toujours comme ça je suis ce qu’on nelait pas à l’époque
Issu de CSP+ mon père était chef d’entreprise c’était le Bell boom cétait des glorieuses don accé à une certaineance et il était logique qu’on fasse des études comme ça et on se posait pas de question la valeur de travail é au premier plan fallit travail à l’école fallait trouver un travail pu
Fallait travailler beaucoup don ça et d’une année après Catherine un tout petit peu plus jeune j’ai passé un bac scientifique moyen ce qui fait que je pense que à la fin la passesse on parle au médecin mais j’aurais pas pas perçu aujourd’hui j’aurais perçu parce qu’ils
Ont fait deis et en je pense voence parce que je vous parlerai aussi du prier cycle c’est très intéressant il y aura peuttre des questions sur l’accès à la médecine je pense que j’aurais moi j’ reçu mieux que je ne pensais en réalité je voulais faire du coup pas bien su
Pourquoi j’ai considéré que la médecine c’est pe-être mieux j’espère qu’ dentiste dentiste et donc j’ai fait médecine voilà et puis après je considère qu’il y a eu deux tournants euh bien sûr on est Caine a parlé d’externin très bien pour moi le le premier grand choc c’est vraiment euh
L’internin effectivement à l’époque il y avit une petite partie des internes qui passaient l’internat euh c’était ce qu’on appelait à l’époque la voire royable voilà on passait l’internat c’était un concours difficile euh on renonçait euh du jour au lendemain une partie de sa vie personnelle de loisir
Et puis tout à coup on était reçu inter terme et on était mis en responsabilité c’està dire que vraiment à cette époque là moins que 20 ans avant euh où vraiment il était en premier rang mais on était quand même tout à coup le premier jour de garde on avait et
C’était à nous d’examiner c’était à nous d’appeler le l’aîné pour lui expliquer ce qui se passait et ça pour moi c’était un choc parce que bah c’est si on a une conscience euh là on est face à sa conscience on doit pas se louper c’est
Dire que jamais de toute sa vie on sait on devine qu’on devra jamais se louper et quand même temps on rencontrait le patient et que le patient avant on l’avait vu comme exerne mais pas vraiment alors là tout à coup dans la garde à 23h à 2h du matin lui il
Arrivait il faisait confiance c’est la fameuse conscience qui rencontre la confiance c’est une machine ça marche toujours et ça n’a pas changé aujourd’hui ça c’est porteur d’espoir et ça fait qu’on rentre ben dans ce C Caine ensuite l’internat 5 années d’internaat c’est un tourbillon et c’est vrai que là
On est énormément aidé par B le le corps de garde c’estàd que l’Inter les collègues qui Vinent à l’aide et puis desînés qui n refuse jamais quand on les appelit je crois que j’ai jamais eu un qui m dit je vais pas t’aider je viens et voilà c’est c’est comme ça et Carine
A utilisé le mot c’est très important parce que aujourd’hui le point l’ombre planante noire de l’intelligence artificielle he que vous avez tous vu dans le monde hein que le métaver dit que vous serez formé par un ordinateur et cetera non non non l’intelligence artificielle peut t’aider mais le
Compagnonnage le mot clé c’est le compagnonnage et en médecine peut-être plus d’ailleurs parce qu’on joue avec la santé des gens on doit les réparer on doit les traiter et on doit être les compagnons avec un compagnon qui nous aide qui va compagner il va aussi manger
Avec nous et c’est ce que veut ce mot là c’est l’internat on mange ensemble et on soigne ensemble donc le le premier choc ça a été donc la mise en responsabilité parce que là tout à coup on est face à immense un immense défi tout ce qu’on a appris il
Faut le mettre en application c’est ce qu’ dit Catrine c’est la démarche hypéductive c’est la contextualisation de ce qui se passe à 2h du matin et c’est la rencontre avec le patient jusqu’à la fin de ma carrière et encore aujourd’hui c’est la relation avec le patient c’est la chose principale c’est
Que lui il arrive avec son angoisse écé récemment qui est venu à reen la première question qu’il a posé c’est qu’est-ce qu’ a fait en patient c’est qu’on soulage son angoisse avant de me dire quelle protèse vous avez dû mettre quelle plaque vous avez d mettre pour c’est d’abord je vais m’occuper de
Quand on a compruit ça on fait jusqu’à la fin de cette et ça ça m’a plu ça m’a plu ça m’a conforé dans l’idée que j’étais bien où j’étais en médecine alors pourquoi la chirurgie parce qu’on n pas voulu le M en neurologie moi je voulais faire neurologie j’avais commencé ave Carine
On s’est écousé je fais toujours la neurologie au de Catrine et puis il avait rien d’autre qui m’intéressait vraiment en médecine j’ai fait chirurgie et pourquoi l’orthopédie traumatologie parce que c’est vrai que vous en avez peut-être une vision un peu caricaturale les les plaques les vis les boulons en
Réalité c’est pas ça du tout quand vous soignez surtout en orthopédie en é c’est la douleur la douleur des mal par ont mal G qui [Musique] son douur etoup [Musique] les [Musique] passution donc j’ai fait orraumatologie pour ça et j’ai fait dans ce CASL un cycle long c’estàd que les chirurgiens
Sont les discipline chirurgicale sont ceux qui encore aujourd’hui ont les parcours de des les plus longs c’est qu’ils ont 6 anné d’enseignement et ils vont tous pratiquement faire un poste intern qui normalement aurait pu disparaître Laé quand même ou il font quand même tous là est à la première génération de d’internes qui
Ont fini leur internat de après la réforme et tous en chirurgie demandent des poes intern parce qu’il considèrent que 6 + 5 11 ils ont encore besoin d’un petit peu de mise en responsabilité encore vraiment comme vrai Seigneur cette fois-ci avant de d’être lâché parce qu’il y a aussi chirurgien on est
D’abord médecin on ensuite un deuxème métier manuel à à apprendre et peut ça prendre beaucoup de temps et donc ensuite mon exercice et bien il a été un petit peu curieux parce que en réalité ben je suis parti je devais m’installer dans le privé àitratif céit bien parti
Pour ça et je voyais pas d’obstacleore quoi après euh et puis en fait effectivement un établissement qu’on appelait à l’époque PSPH participant service public hospitalier qu’on appelle maintenant nous a donné l’achronye m’a fait un un clin d’œil il m’a dit bien venez ça m’attirit pour des raisons Catrine je explicité après qui est
Essentiellement le fait de pouvoir soigner dans de bonnes conditions avec une manœuvrabilité administrative indiscutable et une déconnexion de de la relation directe avec l’argent la relation au patient pas question d’argent être salarié tout simplement des salariat euh et donc c’est ça qui m’attirait et euh
Je suis donc allé moi aussi àve de la sagesse pendant 4 ans et euh bien je ne l’avais pas décidé vous voyez j’avais pas décidé vraiment d’être médecin je dans pas décidé d’être chirurgien et je me retrouve chirurgien je vais partir dans leun pratique je me rrouve à la sagesse est très content
D’ailleurs parce que le le système répondit à mes attentes mais pas plus tard pas tout à fait et c’est pour ça qu’ a un acte 3 c’est que à ce moment-là le CHU m’a mis m’a rappelé en disant mais ça vous intéressera pas professeur est-ce que il va y avoir un trou après
Leement de l’époque et donc il est vrai que ça m’a té parce que l’enseignement le contact avec les jees c’est quelque chose que j’ai toujours adoré d’ord tout dou pas forcément pour leur apprendre des techniques chirurgicales mais surtout pres que tous ce qui doiv être médecin entant chirurgien un médecin un chirurgien
Jamais oublié qu’il doitêtre d’abord un médecin ça me plaisait bien et puis déjà à l’époque se dessinait quelque chose qui aujourd’hui est généralisé c’està-dire que c’est ce qu’on appelle la surspécialisation c’estàd que vous êtes dans une spécialité et vous vous surspécialisez c’estàdire qu’aujourd’hui bien sur un orthopédiste romatologue qui
S’installe en privé il ne fait que de l’arche ou que de l’paule ou que du poignet et des doigts il ne fait plus rien d’autre et ça moi je l’ai fait pendant 4 ans dans la sagesse et c’est vrai qu’au bout de 4 ans je me disais
Encore faire 27 ans comme ça à faire que de l’épaule ça me plaisait pas parce que j’avais appris tellement d’autres choses et puis que sa aussi qu’ avait la cancérologie sa qu’on faisait dans le service que je savais faire je savais faire la microchirurgie parce que on
Avait un service on a toujours un service qui forme très bien et beaucoup et j’avais envie de continuer à le faire et à le transmettre même si avec le temps ça s’est éé et donc je suis retourné à l’hôpital c’est l’acte 3 et là vous basculez dans un autre monde qui
Est le monde universitaire et puis tout à coup vous devenez euh professeur en 98 et en fait vous changez d’employeur c’est mon employeur principal est devenu l’université vous changez de ministère par c’estri de la recherche et en fait vous êtes assis sur deux chaises à la fois
C’est à la fois vous êtes salarié principal de la du ministère d’enseignement mais qui aussi est la principale rémunération des professeurs des universités pr hpitalier puis qu’on s’appelle comme ça nos rémunérations de prtiitalier nétant qu’un des militaire et ne donnant pas droit la aujourd’hui je suis en cumul en retraite je retraité
Ministre de de l’enseignement supérieur et j’ai un petit salaire de l’hôpital parce que je m occupe encore les groupement hospitaliers de territoire on en parlera tout à voilà donc la leçon que jeen retire pour les jeunes c’est que la vocation existe parce que Catherine en est vraiment l’exemple je crois qu’elle a eu
Des des étincelles successive alors que moi mon parcours il est fait en fait de choix successifs à l’occasion de coïncidence et de contingence c’est les conditions ont fait que bah finalement j’ai préféré faire médecine plutôt que denti je pis faire les deux j’ai fait j’ai fait chirurgie parce que je pouvais
Pas faire neur on m’a dit il y aura pas de place bon j’ai fait chirurgie mais ce que jeelon je me suis rendu compte c’est que plus fort que ça ce qui importait et ça me rappelle ce qu’a dit Jean-François eninttroduction c’est la notion de service rendu à l’ut et ça c’est
Fondamental et c’est encore aujourd’hui l’autre on peut mettre comme on veut c’est le frère c’est le citoyen c’est une façon de rendre service à l’autre et d’ TR dans la société voilà je pense que ça ça reste aussi bien pour cap que pour moi un maître mot et des trqu en plus à
Deux niveaux parce que c’est dans choix et c’est dans l’enseignement donc c’est une double récompense et on est d’ailleurs en fin de carrière quand on est professeur éériite c’est une forme de réance aussi on dit vous valez la peine qu’on vous garde encore un peu à
68 ans et on a le droit de rester encore plus longtemps si on veut parce que le doyen décide c’est lui qui décide de vous garder ou pas parce que vous êtes encore utile au jeunes il les en tout cas et que deuxièmement euh dans ces
Choix ce qui a prévalu aussi c’est la la déconnexion ça c’est fondamental euh j’ai fait 4 années de chirurgie privée enfin j’ai fait une privée à l’hôpital secteur 1 conventionné sans dépassement d’honoraire euh c’est Catherine qui en a été la principale victime parce que elle faisait ma comptabilité et j’ai je
Trouve que ça a un peu amélioré mon salaire mais en réalité ça ça nous am tellement dans m on a découvert qu’il y avait plus plus de 90 mutuels en c’est une horreur et puis j’ai arrêté parce que vraiment c’était c’était trop compliqué et puis que je n’aimais pas
Que le l’acte de consultation et de décision de diagnostic et de soins soit corrélé au gain financier c’est avir en gros plus je perèd plus plus je gagne d’argent ça m’allait pas c’est un truc qui m’a jamais été et je pense qu’aujourd’hui c’est un problème dans les dans le fonctionnement des hôpitaux
Privés on en parlera tout à l’heure et loin moi de stigmatiser les hôpitaux privés parce que leur place est fondamentale s’ils étaient pas là une grande partie de la chirurgie courante pourrait pas être faite et 75 % en orthopédique trom de nos élèves tard mais il y a quand même là quelque chose
Qui a fait que moi j’ai préféré qu’on en parle aujourd’hui rester à l’hôpital public sans sans avoir l’ libéralim majorité de ma carrière c’est cette des connexions avec la rentabilité financière de mon exer alors mais constat de mon côté parce que là moi je suis dans la discipline chirurgicale c’est très
Particulier beaucoup plus que pour Catherine c’est beaucoup moins n en médecine c’esté queit c’est vrai que toutes nos études et les premières années de notre exercice au CHU on était dans la fin finalement dans la période glorieuse depuis 1958 le CU avait été présenté et construit comme le fleuron
Là où on allait faire l’excellence de la de la de la santé de la chirurgie de la médecine et puis la formation et puis on a vécu les dernières années de ça où c’est vrai qu’il y avait encore le mondarina un mot qui n’a plus de sens depuis une bonne vingtaine trentaine
D’années maintenant mais qui était parfois positif le Marina on a eu des [Musique] super voilà il fais travaillé samedi après-midi jusqu’à 16h je pense à Marcel Simon par exemple qui regrette d’avoir été l’tudiur de Marcel Simon personne se narina était positif avait d’autres moins mais la majorité était positif et
Donc ça générait une joie et c’est vrai ce que dit Catherine vécu aussi c’était dur la nuit c’était dur mais c’était joyeux parce que on arrivait à résoudre les problèmes et que ça on a vu un virage ce virage particulièrement vrai en chirurgie à partir de la période 2001
Et regard parce que pour me souvenir des dates la coupable c’est laation à l’activité c’est deable ça on sen pas vraiment tout de suite rendu compte qu que tout à coup à l’hôpital on s’est mis à compter en N disant vous coûtez temps et vous rapportez temps ah vous rapportez comme
Ça par chance par rapport à Catherine çapporte beaucoup beaucoup d’Ar et c’est très facile de surcoter un ve fait on peut le faire rajouter un pe par un par mon de 200 ou 300 € par c’est quelque chose que mais vraiment ça ê une fracture dans notre éthque de de déconnion sur
L’argent c’est vrai que ça a été il y a eu un côté positif c’est qu’on a prit conscience quand même du coout des choses et ça c’était important il fallait que cette révéation financière on l’IT à l’ital public parce qu’on était dans notre petit nuage on était
Les meilleurs on était les fruits de de voilà on on cétait peut-être trop trop et d’ailleurs on a des collègues de certaines spécialités qui sont pas encore redescendus par terre parce que comme ils ont un exusif pital universitaire ils pensent que le monde c’est nous l’oromat 80 % c’est en privé donc
Voilàçit et puis il y a énormément d’activités dans les centres public non universitair donc on sait ce que c’est que la vraie vie à côté des CHU mais ça nous a dégrisé quelque part c’est le côté positif le côté négatif parce qu’ effffectivement on a commencé à à dire
Que à l’hôpital public des activités qui seraiit pas rentable identifié comme non rendable on va réfléchir est- ce qu’il faut nous équiper et cetera euh et qu’à l’inverse on a vu les cliniques le virage s’est fait là et encore une fois mon propos n’est pas de
Dire du mal des citali privé et les cliniques privées qui appartenaient au médecin sont devenu des cliniques abuscrati puis des centes hospitaliers administratif puis des hôpitaux privés et aujourd’hui des hôpitaux privés à mission dire qu’on veut coller une espèce d’étiquette alors qu’en réité il appartiennent à des banques des c’est tout
Donc gestion ultime de ces hôpitaux là c’est de faire de l’argent heureusement les médecins sontvec heureusement les chirurgiens c’est majorirement chirurgien bien mais il y a toujours une dérive quand ce que vous gagnez cor à la quantité de ce que vous faites il y a forcément une dérive
Elle est naturelle et je condamne personne mais en sait qu’elle est là et c’est pas ça qui provoque la crise de la santé en France mais il faut avoir une vigilance très très forte là-dessus surtout qu’il n’a pas de contrôle il n’y a pas de contrôle les organisme payeur
La sécurité sociale et mutuelle ne contrôle pas la justesse des indications teratoires donc il y a une à avoir làdessus j’arrête parce que majoritairement la chirurgie est bien fa faut pas faire et la DGOS géit la l’organisation des so en France à travers les ARS à l’époque a planté des
Des arbres de la paix des arbres du futur dans les dans les Clini privé et a favoriser tout cela en pensant à juste pr et ça permettait de soigner pour moins cher ce qui est vrai c’estàdire qu’une protèse blanche à la clinique pour moins cher qu’à l’hôpital en
Oubliant au passage que l’hôpital fora que on opérit aussi des complications les protè les infections dont personne ne veut et qui reviennent à l’hôpital à ce momentl et PE forcément ilit plus cher cette compréhension des problèmes est en train de se faire en sens inverse maintenant et ça c’est un c’est un vrai
Hisoire mais cette période là pour moi c’est clairement l’époque de la marchandisation du soin chirurgical c’estàdire que le soin chirurgical est devenu un produit c’estàd que les prothèses on voit combien on l’ fait combi ça rapporte à l’établissement comp ça rapporte au médecin et ça ça
Correspond pas à mon é et c’est pour ça que je suis content d’être dans le système et d’êre resté dans le système public euh les ESP aussi on ont le même esprit que chu quoi que les mutuel aujourd’hui vision pe différ ce qui est bien aussi comme effet positif c’est
Que il fallait organiser la fonctionnalité des étaisss et ça à des regroup les mén [Musique] sontoup génér h privés mais c’est bien parce que ça regroup des moy surableès fonctionnel très sécuris euh les hôpitaux aujourd’hui dans les groupements hospitali terérritoire les hôpitaux clques vont probablement avoir à faire la démarche identique à se
Regrouper et c’est compliqué parce que les politiques s’en mêlent les Maes s’enmêlent et on voit bien par exemple le regroupement d’ saint-malot est extrêmement compliqué pour la chirurgie en plus ch chis sur deux départements et que les politiques sont dans debout pour que les regroupements ne se passe pas
Alors que l’intérêt de tous et reau des des patients et que ça se voilà le public là à un temps de décalage c’est une aujourd’hui donc la conséquence de cette période là qu’ a de 2004 jusqu’à l’application de la loi hit 2007 je j’ai pres queir rassurez-vous c’est que ça a
Généré la souffrance qu’on vit encore aujourd’hui qui est que les gens considèent qu’ils sont plus aujourd’hui que des officiers de production des outils des personnels de production de soins alors qu’avant ils étaient vraiment au que ils étaient des soignant et c’est cette souffrance là qu’on entend aujourd’hui
Celle que vous entendez de la part des paramédicaux des médicaux et et contre lequel il va bien falloir alors mes espoirs j’ai énormément d’espoir parce que je pense que ça va rebasculer c’est le phénomène du fléo c’est comme ça et ça va repartir mais comme d’habitude la politique
Particulier en ce moment les gens qui sont au gouvernement qui est PL sommet on sait bien qu’il est issu d’un de la banque est Amond des finances donc il va pas aller très vite mais ça va quand même se faire le premier espoir c’est c’est vraiment tous à l’hôpital on a été
Épousstouflé euh pendant la crise de la covid de voir à quel point l’hôpital public a été réé moi j’ai fait partie de la cellule de crise pendant toutes les crises euh sauf la dernière je crois et j’ai trouvé ça extraordinaire euh parce que tous les médecins étaient là tous
Les représentants les cadres étaient là euh jusqu’à des point d’heure le lundi Soiron le lundi soir euh on a énormément travaillé avec les avec l’administration moi j’ai jamais eu trop de problème avec l’administration directeurs j’ai toujours tré que des gens issus de l’école nationale de la santé publique
Ils voyent jamais de patient ils avaient ils comprenaient pas gr de chose mais sur le terrain il finissit quand même par comprendre assz et on discutait avec eux et simplement ils appliquaient les voilà ils n’ont pas de liberté ils appliquent des consignes et ils ont des budgets à tenir et
Donc la covid la discussion avec eux a toujours été passionnante et j’ai vu tellement d’énergie et le le l’hôpital public n’a pas craqué c’est extraordinaire Mo le prouve on a vu tout ça on a vu les patients retourner en r les chirurgiens nos internes de chirurgie n’opéraent plus et all
Retourner des patients en réa parce queb point à la fin euh et il le faisaent ils l’ont accepté il il y avait un tour de garde des internes de chirurgie donc on faut pas dire du mal des jeunes ils ont cette cette volonté de rendre service ut
Cathrine l’a rappelé c’est ce qui met en premier dans leur motivation simplement ils veulent pas trop que ça érode leur qualité de vie et je crois qu’ils ont raison je crois qu’ils ont raison parce que l’équipe de vie l’équipe de vie des médecins c’est très important pour la
Qualité du chin donc la covid en ce sens pour moin elle a été vraiment très révélatrice et d’ailleurs la main sur le cœur etu Macron dit effectivement le système public a tenu a résisté c’est la démonstration de son éicit on va faire ce qu’il fa on a vu que sure Héas pas
Répondu aux attentes des médecins et on en reparlera peut-être tout à l’heure donc je pense que le l’hôpital public est perfectible he clairement on encore des choses à faire mon espoir il est aussi basé sur les jeunes parce que je les prois encore la réforme de l’internat fait que pour le 3e cle
Beaucoup plus les étudiants mais on les voit aussi plus en 2è cycle mais en 3e cycle on a une obligation d’entretien avec eux est-ce que ça va est-ce que tu vas bien est-ce que tu es content est-ce que tu veux continuer il on des droits au remord et moi je vois pas tellement
De différence avec l’interne que j’aitait il sont évidemment il ne doivent que 48 heur de travail prend quand même 60 65 c’est pas bien c’est pas bien mais il se pose pas trop de question il faut le faire jusqu’à ce que il soit suffisamment nombreux pour que
On puisse les soulager de cela ça ça vaut pour les internes faut pas que ça soit comme ça pour les on une énergie qui pour moi et puis aussi parce que c’est le dernier mot c’est les réformes qui sont en cours il y a eu consétivement la répon du second CYC
Puis la répon du 3è ccle le 2011 le 3e C c’est 2017 et le premier cycle la fameuse réformme du premier cycle c’est comment on rentre en médecine c’est 2020 donc on est à la 3e année euh le 3è cycle c’est une très bonne réforme la
Réforme de M si vlez je vous pararlerai tout à l’heure mais c’est très bon r euh bien sûr elle s’est faite au même temps qu’on l’appliquait au final les effets sont très positifs aujourd’hui les intern en médecine je pense qui nous mais en chirurgie ils sortent mieux
Formés ils vont sortir mieux formés et c’est bien pour vous parce que vous serez mieux opéré encore et et mieux pris en charge la réforme du 2è cycle des petit travers mais rien de grave la réformme du premier cle vous direz dans la presse c’est compliqué en ce moment
Parce que tous les doyens savoir que les réformes ne sont pas appliquées de la même façon dans les différents fr il y en a 27 en France et que certains doyens restent un peu dans le passé donc il faut avancer et que la réforme passe et Lass aujourd’hui ne fonctionne pas bien
J’en ai profité tout ce que je vous dis je le connais soyez je ne suis pas spécialiste du promier donc j’ai appelé mon doyen ce matin et ilitti ça lu faisait plaisir de que je communique là-dessus aussi pour faire passer les message on a discuté une
Heure il m’a bien expliqué le le pour et le cont vous en parl tout à l’heure mais globalement ce qui est venu aujourd’hui c’est d’abord numérus qui plusus il estus c’estàd qu’il remonte il y a plus médecin jeunes à rentrer en médecine ils vont peut-être être un tout
Petit peu moins homogèn pe peu moins issu du CS plus scitifi un gros doute là-dessus et ils sont incontestablement mieux form for ça c’est c’était vraiment une belle voilà j’espère que j’ai pas