Enregistrement vidéo de la conférence d’Anthony Galluzzo le 06 octobre 2023 à Lyon, à la Maison de l’Écologie dans le cadre des Anthropo-Scéniques. Cycle de Conférences organisé par Le Théâtre du Bruit.

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    https://www.cairn.info/publications-de-Galluzzo-Anthony–104185.htm?
    https://www.editionsladecouverte.fr/auteur/anthony_galluzzo-148655.html

    Bonsoir bien merci d’être venu euh je me présente très rapidement non je vais d’abord commencer Yann présenter Yann Qui est l’animateur de la soirée bonsoir voilà donc je plutôt Yan qui va prendre la parole alors je prends la parole pour dire deux trois petites choses d’abord vous souhaitez la bienvenue dans cette

    Maison de l’écologie qui pour ceux qui ne sont jamais venus je le rappelle a plus de 40 ans d’existence euh et euh aujourd’hui avec une équipe de bénébolle jeune et motivé dont le président que vous pouvez voir derrière vous Samuel meckenbourg euh essaie de retrouver une nouvelle jeunesse et euh et c’est un

    Tirlieu géré par des bénévoles entièrement autogéré complètement indépendant qui ne reçoit aucune subvention et qui a pour vocation de d’accueillir des initiatives qui soient scientifiques intellectuelles artistiques avec l’idée de permettre de d’inventer de créer ou de diffuser des réponses au péril écologique c’est sa vocation euh mais je dirais plus

    Largement et ça nous fait un point commun avec des éditions zone dans lesquelles tu publies Anthony galouso on a idée aussi de d’aider tout ce qui est résistance à l’oppression c’estàdire s’il y a recherche d’un lieu où on peut dire on cherche à dire des choses qui ne sont pas permis ailleurs

    Parce que le système ou l’organisation de la société pour être plus triviale ne le permet pas on essaie d’accueillir prioritairement ces initiatives on travaille ce soir et puis avec un nouveau part ia avec l’Université populaire de Lyon qu’on remercie infiniment pour sa présence et son aide

    Euh la soirée de ce soir se déroule dans le cadre du festival des anthroposcéniques avec Jonathan Lobos qui va vous en parler un petit peu c’est la le 4e festival où on collabore et on est très très heureux de le faire euh et surtout je voudrais qu’on noublie pas le

    Livre en pente le libraire avec lequel on travaille sur ce festival qui est au fond et qui nous fait l’amitié et la générosité d’être présence sur de nombreux événements avec les livres et les essais des auteurs qui sont présents pendant ce festival n’hésitez pas à aller voir ce

    Qui est proposé en plus des des très beaux livre de d’antthony galouso dont on va parler ce soir Jonathan bon ben il le présente déjà tellement bien je vais aller très vite donc nous on est la compagnie théat du bruit et on existe depuis 10 ans et on est spécialisé

    Depuis 7 sur l’anthropocè scène et donc on crée des spectacles sur ces thématique là et en plus de ça on a à cœur de mêler au sensible le factuel et donc on on aime notamment dans lors de festival organiser ben de la médiation enfin de

    La de la pensée en fait et du factuel et donc voilà là c’est le cadre des anentropocéques qu’on organise cette année on a les cycles fondraé avant le festival extraire euh voilà donc ça c’est un peu ce qu’on organise on fait aussi tout plein d’action avec les niveaux que ça primaire à

    L’universitaire donc là on est sur les anthropocéniques ça a commencé jeudi 28 septembre et c’est jusqu’au 8 octobre il y a donc jusqu’à dimanche il y a encore deux autres conférences qui auront lieu demain et un de nos spectacles qui est naurun RILs qui sera à la MGC Monchat et une

    Fête qui se terminera ici une fête de clôture voilà donc les partenaires il les a il les a déjà cité donc je vais pas revenir dessus donc merci Anthony galuzzo c’était une personne qui était très importante dans mon travail puisqueen fait en fait il a été une source d’inspiration avec la fabrique du

    Consommateur sur une des pièces qui a été programmée qui est fausse supernova alors on est ravi ce soir de d’accueillir Anthony galouso je vais avoir du mal à te vousouvoyer Anthony parce que quand on lit ton livre en fait on se sent tellement en proximité avec avec toi

    Que non c’est vrai c’est c’est c’est c’est un livre qui a la particularité euh il a beaucoup de particularités mais disons que euh on on on sent une humanité et une chaleur dans la manière de traiter le sujet euh au-delà de du du du fond intellectuel qui est évidemment une

    Somme d’érudition remarquable euh qui fait que on a tout de suite euh envie d’être dans un rapport familier et amical avec avec Antony euh néanmoins tu es maître de conférence à l’Université de jean-monet à Saint-Étienne au sein du laboratoire coactis euh tu as écrit plusieurs livres mais deux font beaucoup parler deux

    Actuellement celui-ci la fabrique du consommateur une histoire de la société marchande et puis comment alors c’est le mythe de l’entrepreneur pour être précis d’faire euh l’imaginaire de la Silicon l’imaginaire de la Silicon Valley tu tu nous parles de de ces entrepreneurs notamment américains qui euh qui sont des modèles mais dont la trajectoire

    Dissimule malgré tout une une série de de d’occultation euh qui servent un projet aussi ils sont mis au service d’un projet de société on va dire euh alors la première question euh j’ai envie de la poser sur le titre parce que la fabrique du consommateur

    Euh est-ce que c’est pas une sorte de de le piège ou le CHP pour pour le lecteur parce que tout ce que tu explique dans dans ce livre c’est que le consommateur n’est pas advenu comme le fruit d’une intentionnalité d’une série d’acteurs qui ont voulu le faire apparaître mais que c’est le résultat

    D’un processus historique très complexe et avec notamment un préalable c’est comment la société du début du 19e siècle se se réorganise alors est-ce que avec le recul c’était un choix ou pas cette cette idée de d’appeler ton livre La Fabrique du consommateur alors c’est beaucoup plus simple que ça le titre

    C’est par pur opportunisme alors si je voulais mentir et présenter sous mes plus beau àours je dirais c’est un hommage intellectuel à Noam schumski parce que manufacturing consent la traduction c’est la fabrique consentement et c’est un des premiers bouquins que j’ai lu quand j’étais à dos

    En train de me former ça m’a marqué mais c’est beaucoup plus opportuniste que ça c’est un tytre de marketeur la fabrique de quelque chose il a il en a fait une petite recherche sur Google des sites des bouquins qui commence comme ça il y en a des tonnes et ça promet quelque

    Chose dans l’imagire collectif les lecteurs savent que voilà il y aura un point de vue qui est axé sur la déconstruction une approche critique du phénomène et cetera et moi je c’est mon premier bouquin dans une maison d’édition véritablement établie je voulais qu’il soit lu donc j’ai ferit le

    Titre le plus butaer possible et voilà j’en suis pas forcément sur le fond j’en suis pas forcément hyper convaincu vement sur le sous-titrre mais je savais que ça allait impacter pour continuer à parler comme un marketeur je savais que les gens allaient se faire une idée plutôt juste

    Du comp VO mais sinon d’un point de vue conceptuel il est contestable alors c’est un livre très dense avec beaucoup de contenu et on avait décidé ensemble avant que tu arrives de de s’arrêter sur le chapitre 5 chapitre très particulier qui essaie de montrer comment au travers de de

    Cette un lançon cette fabrique du consommateur ou de cette apparition émergence du consommateur il y a une véritable révolution anthropologique qui qui survient parce que les mentalités changent c’estàd les individus changent au fond d’eux même dans leur dans leur rapport au monde mais avant d’arriver à ce ce chapitre

    Sur lequel tu vas avoir beaucoup à dire euh je propose de arrêter sur sur trois moments du du livre assez brièvement le premier c’est euh cette cette condition qui est pas suffisante mais nécessaire euh où le on va dire le les les cartes géographiques se resserrent et les

    Distances se raccourcissent on est au début du 19e siècle qu’est-ce qui se passe exactement oui alors euh pour raconter juste avant répondre à un tout petit point de contexte en fait ce bouquin là il essaie de raconter l’avénement de la consommation de masse la sociéé de consommation société de consommation définition limineur c’est

    Une société où on consomme des produits que très majoritairement massivement on n pas contribué à produire soi-même donc il y a un détachement en fait la figure du consommateur du producteur extension de la division du travail avec des chaînes de valeur qui deviennent planétair au fil du 19e 20e siècle voilà

    Ça c’est un mouvement un changement qui est très récent mais il y a tout un ensemble d’autres facteurs qu’il faut comprendre et en fait c’est une approche pludisciplinaire c’est je suis allé chercher dans l’anthropologie historique pour comprendre l’évolution des mentalités des gestes tout un ensemble de culture de structur culturell mentalitaire jeis all

    Chercher dans l’histoire de la publicité du marketing et de la consommation et en fait j’ai principalement puisé dans mon champ qui est luimême un champ pludisciplinaire qui est le champ des consumers studies étude en consommation comportement du consommateur qui est une sousdiscipline du marketing qui est même une sousdiscipline des sciences de

    Gestion question à l’intérieur desquelles je suis chercheur euh voilà donc ça c’est pour placer un peu le projet donc ça part effectivement milieu du 19e siècle et ça se termine fin 20e non pas parce que ça ça s’est terminé fin 20e siècle mais c’est parce que je

    Garde un peu de recul historique et alors il y a tout un ensemble de facteur et un facteur extrêmement important effectivement je je viens de le dire avénement du marché avec un grand M qui a différencié des marchés avec un petit thème ds c’estàd les marchés au sens euh

    D’une société précapitaliste ça iradie sur quelques kilomètres euh ça fédère différentes petites communautés euh pour reprendre une expression de brodel l’humanité jusque très récemment c’est une immense paysannerie c’est dire que c’est tout un ensemble de petites communautés petites petits agrégats humains dispersés insulaires Viant vivant selon des principes qui sont ceux

    De la policulture autartique on cultive un peu de ce dont on a besoin et on est dans une économie de subsistance de rareté avec des famines structurelles répétées et euh ce ce régime en fait démographique biologique historique va se se retrouver perturbé effectivement progressivement mais principalement à partir du 19e siècle

    Avec l’extension de la division du travail qui est porté par la révolution industrielle donc qu’est-ce que j’entends par extension de la Divion du travail prenons un cas concret qui par exemple le village du voocluse qui est étudié par l’anthropologue Laurence qui est un anthropologue qui qui est venu éud c’est

    Sauvage le français dans le vocluse dans les années au milieu du 20e siècle c’est un problème américain grand grand choc culturel pour lui d’arriver dans un village où il y a pas l’au courante et où il y a pas le chauffage central très bon bouquin d’aurs épuisé depuis des

    Années mais je vous le conseille dans les bonnes bibliothèques un village duocluse Wily et en fait il fait l’histoire de ce de ce village du vooclus et il explique que ce village au 18e siècle il y a la polyculturearque qui font un peu de chambre un peu de lin un peu de

    Pseudocéréal un peu de cueillette et ils vivent comme ça de manière vraiment insulaire comme j’ai expliqué courant du 19e siècle ils spécialisent leur production c’est-à-dire qu’ils commencent à produire du verre à soi parce que c’est là où est leur avantage concurrentiel leur avantage compétitif c’est en se spécialisant là dedans ils

    Vont non plus produire du chanvre pour ensuite produire eux-mêmes les vêtements dont ils ont besoin ils vont produire euh uniquement principalement du verre à soin pour ensuite le revendre sur le marché l’échanger contre de l’argent et ensuite échanger cet argent contre de la nourriture des vêtements parce qu’on est

    À un moment d’éclosion de tout un ensemble d’industrie notamment les industries agroalimentaires et du prête à porter voilà ça c’est les mutations qu’on peut voir 2èe moitié du 19e siècle à partir de ce moment-là et en fait on part d’une économie de subsistance précapitaliste à une économie capitaliste où on a une division

    Consommation production donc qu’est-ce que ça signifie concept marxiste important ici qui est le fétichisme la marchandise on va avoir un rapport fétiche aux objets pourquoi parce que voyez ce smartphone là je sais pas ce qu’il y a dedans je sais pas comment ça marche au niveau software hardware je

    Suis pas capable de vous expliquer concrètement précisément comment ça fonctionne je pense que c’est le cas de tout le monde ici dans cette salle à part peut-être un ou deux ingénieurs planqu mais même cet ingénieur si c’est expliqué très précisément toutes les composantes et la toutes les interactions dans cette électronique il

    Sera pas faire de même avec tout d’autres objet du quotidien par exemple l’automobile le textile et cetera et cetera parce qu’on est sur des une extrême division du travail et le rapport à fétiche à la marchandise en fait c’est ça c’est-à-dire que vous avez dans une économie subsistance

    Traditionnelle voilà je fais faire mes chaussures chez le coordonnier moi-même je ne suis pas coordonnier mais je comprends que cet objet c’est du temps de travail c’est du savoir-faire cristallis j’ai vu faire si j’ai pas fait moi-même j’ai vu produire parce que tout ce ce que je consomme quasiment a

    Été produit au sein de ma communauté donc je sais que c’est du temps de travail accumulé je sais que c’est de la souffrance physique je sais que c’est des matériaux assemblés je sais à peu près comment ça fonctionne dans nos économies contemporaines je suis je suis vraiment dans un allo

    D’ignorance non pas parce que je suis particulièrement ignorant je peux être extrêmement cultivé fondamentalement structurellement je suis ignorant des produits que je consomme parce qu’on a une extension d’ion du travail complexification des procès de production éloignement dans l’espace euh des lieux de production et cetera je vais m’arrêter là parce qu’près je vais

    Faire tout le cours mais non parce que là tu es quand même sur le point de alors c’est c’est c’est vrai que le ton livre s’appuie sur sur ce concept et de fétigisation de la marchandise tu cites Marx assez régulièrement mais pour comprendre et interpréter l’histoire la la question que je voulais

    Poser auquelle je’end encore répondu c’est est-ce qu’on peut dire qu’en fait toute cette aventure de de de la société de consommation elle commence avec le chemin de fer euh oui et non en fait on peut si on fait pour moi à mon sens on peut pas faire l’histoire en disant tout commence

    À partir d’eux il y a toujours et pour moi on peut pas faire des sciences sociales dig de ce nom en ayant ce type de structure logique il y a toujours c’est toujour polyfactoriel complexe donc il y a toujours tout un ensemble de de facteurs qui s’entremèent qui interagissent qui rétroagissent euh et

    Il s’agit de les saisir il s’agit de les saisir ensemble en fait euh donc si vous faites une histoire du de de de la puissance industrielle effectivement la machine à vapeur locomotive c’est quelque chose d’extrêmement important euh mais si vous allez un peu dans le détail il y a tout

    Un ensemble d’autres facteurs qui interviennent plus tôt par exemple au 18e siècle on a une amélioration dans la viabilisation des routes on a déjà une ACC une accélération de la circulation des hommes et des marchandises on a des voitures au sens originel tracté par des chevaux qui

    Avance plus vite on a déjà en fait une circulation qui s’accélère à travers tout un ensemble de PR progrès techniqu et aussi on a ce qui est très important pour parce qu’en fait il faut comprendre dans la géographie marxiste que l’émergence de la production la consommation de masse c’est lié à

    L’emprise qu’on a sur l’espace voilà le capital se projette loin et en fait cette cette conquête de l’espace elle elle précède déjà ce qu’on appelle la révolution industrielle en fait pour vous y a deux grandes puissances en fait dans la modernité capitaliste qui sont capables d’accumuler énormément de capitaux et de

    L’investir c’est la grande entreprise multiisionnel les multinationales les grandes entreprises et l’État l’état dès le 18e siècle déjà a beaucoup accumulé et est capable de réinvestir dans les infrastructures pour viabiliser les routes et pour fluidifier structurer les échanges marchands voilà après il y aur plein de facteurs à à au niveau agricole aussi

    Des techniques agricoles il y a plein de choses à faire intervenir mais oui effectivement le le on nous dans dans nos esprits quand on est plein de la culture qu’arité de l’école effectivement on apprend des chronologies dans des chronologies qui sont intéressantes pour poser des jalons mais qu’il faut ensuite remettre en

    Question voà dans dans quand quand on fait l’histoire de quoi que ce soit d’autre d’ailleurs c’est c’est toujours le cas aussi alors je te posais cette question par facilité mais c’est vrai que tu écris le transport massif des marchandises est rendu impossible par deux problèmes insurmontables les distances la distance

    Et la vitesse et c’est vrai que il y a cette description que moi j’ai trouvé extrêmement éclairante de la médiocrité des routes de l’ incertitude des transports par bateau et et voilà de toute la difficulté qu’il avait à transporter des marchandises qui en plus souvent sont alimentaires donc sont périssables d’un

    Endroit à l’autre et donc on voit pas comment une société marchande peut se mettre en place dans ce cadre là et puis tu nous cites Carl Marx dit le le capital doit tendre à abattre tout barrière locale au trafic c’està-dire à l’échange pour conquérir le monde entier

    Et en faire un marché il doit tendre d’autre part à détruire l’espace grâce au temps c’est-à-dire à réduire au minimum le temps que coûte le mouvement d’un lieu à un autre plus le capital est développé plus vaste est donc le marché où il circule or plus est grande la

    Trajectoire spatiale de sa circulation plus il tendra à une extension spatiale du marché et donc à une destruction de l’espace grâce au temps est-ce que tu tu tu veux en redire un mot pour pour éclairer cette situation qui est un petit peu compliqué oui même si là tout est

    Clair oui il faut aller vite il faut pouvoir aller vite oui en fait il faut de la maîtrise sur l’espace parce que et c’était ça la grande limite c’estd que très longtemps si vous faites circuler des vous avez des limites physiques très concrètes parce que vous dépendez

    Deraction animale donc vous chargez ça à dos d’homme ou à dos de bête d’ù le fait que en anthropologie c’est pas je renvoie ça par anecdote mais c’est pas un sujet que je maîtrise compétences mais les anthropologues économique étudie parfois en fait dans la compréhension des inégalités entre différents continents continent

    Nationalité ils étudient quelles sont les races animales qu’on a pu domestiquer localement qui on alimenter cette traction animale et qui ont pu donc alimenter des flux de marchandises des champs donc ça c’est extrêmement important effectivement on a cette cela à considérer et donc l’émancipation voilà effectivement 19cle

    Pour ça à parir s’émanciper les sources d’énergie proprement animal on va pouir faire circuler ce qu’on appelle les pondéreux et les pondéreux sont absolument indispensables à l’activité industrielle voyez quand on on commence à expliquer que les marchandises la consommation et cetera on fait débuter l’histoire au 19e

    Siècle on peut avoir des gens qui ont l’esprit de contradiction et qui bien chercher la petite B il a pas l’air d’en avoir ce soir mais peut-être qu’ a sa pas qui dis mais attendez l’Empire romain sortir tous les les grands empires marchands les grandes nations marchandes dans l’histoire de l’humanité alors

    Effectivement comparons l’ tonnage empire rien combien de tonnes de charbon de métaux les marchandis ont toujours échanger et on va on va placer ces tonnages comme ça qu’on va estimer sur une droite en faire une courbe très clairement les choses s’accélèrent puissamment à partir du 19e siècle parce

    Que voilà l’industrie peut se nourrir de tonnes et de tonnes de charbon de métaux et cetera puisquon a cette mise en mouvement euh des hommes des marchandises de capitaux et des matières premières alors deuxème petit stop avant de de d’arriver à cette révolution anthropologique des mentalités c’est la la naissance des premiers grands

    Magasins euh tu as tu as nombreuses pages où tu décris comment ça fonctionne comment ça a évolué ça c’est ça ça a progressé et qu’est-ce que ça fait sur les individus qui les fréquences c’est lieux mais d’où est-ce que c’est sorti comment comment sont apparus les grands magasins euh c’est quoi les

    Circonstances qu’ont expliqué d’un seul coup que qu’on a fait des grands magasins en Europe et en Amérique du Nord alors le grand magasin c’est une une invention basée sur des réappropriations des innovations en terme de marchandising merchandising c’est l’art la science de la mise en scène des marchandises dans les espaces

    De vente donc c’est c’est une espèce de compilation tout en de techniques qui ont été mises au point pour la plupart dans les boutiques de luxe dès le 18e siècle mais là où on peut considérer que c’est une étape importante en fait c’est que deè moié du 19e siècle vous avez une

    Concentration urbaine de plus en plus de population qui se concentrent dans des villes qui sont des villes champignons euh et en fait euh on est quand même dans une économie qui est euh très largement dominée dans les échanges courants par les boutiquiers les foires les marché alors les boutiquers

    Qu’est-ce que c’est c’est c’est très corporatif hein j’ai un domaine de spécialisation bien particulier je prendre d’une seule chose voilà boucherie mercerie et cetera c’est très corporatiste très organisé on peut pas s’organiser s’installer comme on veut notamment en France euh et on se partage le marché et les consommateurs sont pas

    Mobiles donc ils peuvent difficilement s’extraire du monopole du marchand local euh on a une mobilité urbaine croissante de moitié du 19e siècle voilà fin 19e siècle ouais l’vention du métro mais avant ça tramo hipomobile ensuite euh Ferré et cetera et cetera on a un développement de la concentration urbaine et de l’mobilités urbaine

    Qui permettent de se rendre progressivement dans ce ce qu’on va appeler des cathédrales de la consommation des grands magasins c’està-dire des lieux et ça c’est toutal nouveau c’est totalement banal pour nous aujourd’hui mais c’est totalement nouveau à l’époque des lieux monumentaux spécialement construits pour mettre en

    Spectacle la marchandise et là il va y avoir toute une ingénierie de la mise en scène du merchandising des marchandises qui est encore la notre aujourd’hui c’està-dire quand vous regardez toutes les mises en scène toutes les façons de toutes les techniques en fait qui ont été employé par les grands magasins 2è

    Matié du 9e siècle dans un dialogue permanent c’estd il y a pas un un inventeur il y a c’est principalement un dialogue d’après les recherches que j’ai consulté en tout cas d’après l’état de nos recherches actuelles entre l’Amérique du Nord et l’Europe de l’Ouest bsico en France Stewart en Grande-Bretagne voilà

    D’autres aux États-Unis on a en fait un rétalonnage successif et invention tout un ensemble de techniques qui permettent de de de faire devenir un nouveau modèle économique il s’agit plus devant cher en petite quantité pour aller très vite je vais très vite tout très vite mais vendre des masses de produit avec

    Beaucoup de turnover à un C relaement démocratiser le luxe comme certains commentateur de l’époque ça c’est en toutes les recettes donc on domine la chaî de valeur on domine les fournisseurs parce qu’on peut acheter en mass faire des économies d’échelle faire la pression sur la fournisseur on a toutes les techniques

    Mar merchandising moderne se m en place et sont capital à l’époque par exemple quand vous avez la chalendage vous avez du du rayonnage il faut purger les POS morts don tout ce qui se vend pas on l’élimine pour favoriser les marchandises qui ont un gros turnover et

    Qui sont sans cesse dans le flux tout ça c’est les bases de notre commerce moderne effectivement et on peut les retrouver articulé et peaufiné dès cette époque après il faut relativiser c’est pas une révolution c’estàdire que début du 20e siècle une toute petite partie de

    Ce qui s’échange en Europe de ce qui se en Europe se vend dans les grands magasins ça s’est massifié ensuite toutes ces techniques là euh dans les concept stor les supermarchés les hypermarchés de la deuxèe moitié du 20e siècle notamment et c’est c’est c’est

    Vrai que bon tu cites he des le le livre de d’ minzola le le bonheur des dames qui montre comment les techniques de vente en fait elle elle elle s’invente au fur et à mesure dans dans l’interaction avec des gens qui sont des consommateurs et où il

    Y a des vendeurs qui sont observateurs qui regardent ce qui marche qui ont des idées qui les proposent au gestionnaires du magasin tu donnes l’exemple par exemple de d’aller situer les les biens les plus rares tout au fond du magasin pour que les consommateurs soient obligés de traverser des choses dont ils

    Auraient pas forcément envie mais qui leur donnent envie et on sait que c’est des techniques qui qui existent aujourd’hui ou tu tu parles de de d’une d’une autre astuce qui con consiste à déplacer régulièrement les objets qu’on peut vouloir pour que le consommateur n’aille pas directement au but

    Euh c’est euh il y a il y a une il y a quelque chose qui je pense mérite d’être d’être d’être cité c’est d’être mentionné c’est le le l’apparition du flanur parce que quand tu parles des des anciennes boutiques qui étaient là euh mettons qu’on arrive chez un c’est un

    Joiler on peut pas dire je passe par là je flanne en fait alors que dans le grand magasin on peut et c’est c’est quoi la différence en fait dans le rapport du vendeur à au consommateur cette cette idé là alors je parle du flur parce qu’on a comme je l’ai dit des

    Villes champignon des villes qui se développent considérablement avec une bourgeoisie bourgeoisie qui flan et qui badode puisqueen fait à mesure que les villes se développent et se développent notamment commercialement on a le spectacle de la ville d’ailleurs c’est très significatif dans la langue américaine on a tout un ensemble d’établissements dans l’industrie

    Divertissement urbain avec des shows theatrical show freak show baby show et cetera où on montre en fait vous échangez de l’argent contre le plaisir de voir un spectacle ça ça se développe beaucoup au 19e siècle également donc on a ce spectacle urbain qui fait que planeur

    Badoau et ensuite une fois que se met en su les cathédrales de consommation le spectacle de marchandise dans ces cathédrales amsonnage et on passe de Bado à chopur je dis chopeur et pas client consommateurs parce que le chopur l’activité du shopping c’est je déembule librement au milieu des marchandises et

    En fait je suis dans une activité de contemplation de loisirs de sociabisation aussi je fais ça avec les copains les copines et cetera et on est sur des achats impromptus non planifié sur une logique qui est à l’inverse de l’ancienne logique marchande qui est une logique utilitariste où on rentrait dans

    Le magasin chez du boutiquier parce qu’on avait généralement une dée en tête on avait besoin de quelque chose et on allait au contact on allait négocier le prix n’était pas affiché c’était pas satisfait ou remboursé et il Faller un peu comme vous ce qu’on retrouvez aujourd’hui dans les marchés au plus ou

    Dans un souc marocain il faut négocier il faut travailler il faut combattre euh et chacun essaie de tirer avantage la situation euh avec l’avènement des cathédrales de consommation les grands magasins on est sur un rapport libérer décomplexer faciliter la marchandise on est et aussi on a une euphémisation une

    Disparition des vendeurs où en fait on va être en fait les les marchandises vont se vendre à la force de leur propre esthétique spectaculaire elles sont là elles sont plus derrière des vitres elles sont plus dans des tiroir dans des armoires elles sont là à libre disposition vous pouvez les toucher les

    Regarder les manipuler et ensuite passer à l’achat tu dis que c’est un lieu de sociabilisation euh et c’est vrai que tu donnes des exemples a des petits salons de thé qu’on qu’on peut avoir des activités dans les magasins qui sont pas juste de l’achat et tu nous dis c’est

    Aussi un lieu de de socialisation ou d’éducation est-ce que tu peux dire en quoi qu’est-ce qui est entrepris par ces vendeurs à ce momentl pour changer les individus estce est-ce qu’il y a une volonté qui est qui est qui est qui est qui est conjoncturelle qui a un rapport

    Avec leur magasin ou est-ce qu’il y a un projet plus vaste dans cette éducation entre guillemets du consommateur ouais comme on en parlait tout à l’heure il y a pas de projet collectif au sens on se met pas autour d’une table pour décider comment on va alphabétiser les consommateur en tant que consommateur

    Mais il y a tout l’ensemble de réajustement et de conjonction de dispositifs de dispositifs qui vont faire naître les prémisses d’une culture de consommation qu’est-ce que c’est une culture de consommation nous on est on est t sur une culture de consommation ici c’est on connait des slogans on

    Connais des marques si je vous dis soda et vous faites l’association automatique vous allez tous me dire Coca-Cola Pepsi et cetera appelle le top of mind en marketing tout ça c’est très récent déjà qu’ faut qu’il ait des marques faut qu’ des marques nationales internationales ça émerge au 19e siècle aussi voilà

    Beaucoup de marques américaines encore qui existent encore auourdhui Coca-Cola sont né fin 19e siècle et en fait on a deux dispositifs parmi d’autres on va en parler là je peux parler deux dispositifs d’alphabétisation du consommateur qui permettent de construire et transmettre ses cultures de consommation on

    A la presse de masse les Médi masse et notamment les magazines qui se massifient qui qui passent aux États-Unis dans les années 1890 les millions d’exemplaires produit diffusé qui permettent en fait de faire du shopping à distance et on a et ensuite dans le reste de l’histoire de de la consommation vont se

    Sur surmprimer s’ajouter tout un ensemble d’autres médias de masse radio télévision internet et ce réseaux sociaux et on a aussi les grands magasins qu’est-ce que c’est que les grands magasins voz les marchandises les marchandises ça tourne il a du turnover il y a du flux et donc ça se sensibilise

    Aux couleurs aux formes au modes c’est dire que si vous vous nidifiez dans le grand magasin et vous y retournez souvent effectivement c’était des lieux qui étaient des lieux qui étaient conçus comme les galéie marchande actuelle pour vous retenir toute la journée on il y a

    Des restaurants il y a des crèches et cetera et en fait on se sociabilise sur les lieux on idifie sur les lieux et on est du coup sensibilisé au bal des marchandises à la succession des marchandises et donc comm mode et et donc à ce qu’on appelle l’obsolescence

    Stylistique c’està-dire bah mon pull je peux le conserver parce qu’il est pas troué il tient chaud donc sa valeur d’usage est conservé dans le marketing on sensibilise à la valeur signe ce pull je peux pas il me tient chaud mais je peux plus le conserver parce qu’en fait

    Il est de la mode il y a 3 ans donc j’en ai honte ça il faut un processus d’alphabétisation en fait pour l’intégrer de socialisation médiatisation alors dans dans la grande bourgeoisie dans la bourgeoisie ça bien avant l’apparition de ce type de dispositif ça passait par d’autres moyens par d’autres voies mais

    Ça se massifie en fait ce rapport à la valeur s de la marchandise à travers ces médias de masse et justement à propos de médias de masse c’est le c’est le dernier stop que je voulais faire avant qu’on arrive à à cette révolution des mentalités c’est le cinéma toi tu tu

    Tu tu donnes une grande importance en fait à à la culture des images en fait au nouvellement des images d’ tu dis que le magasin est devenu magazine à un moment donné et le le cinéma semble avoir joué un rôle crucial en fait dans le la diffusion de cette culture de la

    Consommation est-ce que tu peux expliquer un petit peu pourquoi alors pourquoi ces histoires convergent dans dans l’histoire médiatique tous les dispositifs qui permettent de créer et de diffuser massivement et gratuitement des images ou à peu à peu de frais des images sont cruciales dans l’émergence d’une culture de consommation donc ça

    Commence avec les chromolithographies les lthographies produit en masse pour pas cher fin 19e siècle vous allez opus aujourd’hui vous trouvez des cartes postales de fin 19e siècle du bon marché par exemple ça coûte rien vous allez sur eBay vous achetez ça 3 ou 4 € parce qu’ils en on imprimé des millions en

    Fait on trouve encore aujourd’hui 150 ans plus tard très facilement et B il y a ça il y a tout un ensemble d’autres choses il y a le magazine et puis ensuite on a effectivement le cinéma et à chaque fois on a les mêmes la même fonction dans une optique de

    D’alphabétisation des consommateurs c’est-à-dire éducation la nouveauté je repère à travers les images des objets que je ne connais pas que jeai jamais vu et vois pour la première fois je suis sensibilisé au mode à la variation des styles je suis sensibilisé aussi au train de vie des 1 % si vous voulez

    Prenez faites lisez des histoires d’Hollywood histoire du cinéma américain il y a des il y a des chercheurs qui font des études quantitatives et qui prennent depuis voà pour chaque décenie ils prennent les synopsis ils catégorisent les films et ils essayent de montrer d’essayer de montrer statistiquement qui est montré à l’écran

    Vous voyez qu’il y a une surreprésentation des ultra riches au cinéma dans cinéma américain depuis toujours avec des variations euh selon les époques mais dans le cinéma des années 1900 à 1930 c’est massif on n pas dans la bourgeoisie on la très haute bourgeoisie voire dans l’aristocratie et on donne à voir des

    Belles toilettes et cetera des beaux habits des beaux vêtements des grandes salles de bain luctuus et C et donc et ça ça casse justement la sédentarité dont j’ai parlé il y a dans le mouvement en fait on va casser l’insularité des communautés humaines on la casse à la

    Fois par le marché niveau de la mobilité on va on va être de plus en plus mobile en tant que travailleur en tant que consommateur mais aussi en terme de voyage perceptuel de voyage on casse des communautés et reconstitue des communautés de d’imaginaire en fait donc

    Là où en fait on est dans l’autarciie de sa communauté on sait pas ce qui se passe à l’extérieur on sait pas ce qui se passe à quelques kilomètres de là dans la grande bourgeoisie et cetera on est ici maintenant tu parles de la communauté paysane oui effectivement euh et en fait

    On peut le voir soi-même si on va à la ville mais on peut aussi le voir à travers des médias de masse à travers les magazines et c’est cette fonction là en fait et ça va alimenter une une insatisfaction de n’être que soi on peut se mettre à ce moment-là à désirer le

    Train de vie de la bourgeoisie new yorkaaise alors qu’on est une jeune femme du P igor vous voyez de la paysaneriegor le cinéma ça devient un lieu où il y a des modèles avec des styles de vie qui sont enviables désirable qu’on a envie limiter et vous avez un sociologueinactionisme symbolique dans

    Les années 20 qui s’appelleber Blom qui a fait une étude sur comment notammentte sur plein de choses sur l’influence du cinéma mais il explique notamment comment les modèles amoureux au cinéma ça bouleverse la façon dont les jeunes s’embrassent notammenton fonctionne par imitation apprentissage par imitation donc évidemment ça a un impact aussi

    Dans les pratiques de consommation et les désirs liés à la consommation donc ça veut dire que le cinéma a été aussi une sorte de véhicule pas pas seulement publicitaire pour pour des marques pour des habits pour mais aussi de promotion d’un d’un d’un nouveau type de vie qui

    Serait une vie de consommateur quoi réussir a travers de la consommation et vous avez c’est frappant quand si vous êtes un peu cinefil vous intéressez un pe au cinéma il y a des constantes incroyable vous regardez hit avec clarabo qui une comédie sentimentale les années 1920 vous avez une F une fille de

    Rien qui com sentimental typique tombe amoureuse d’un puissant local et va le charmer parce que il y a pas de frontière de classe tout est possible c’est rigoureusement identique dans le synopsis Au rcom des années 90 2000 en fait c’est sur un siècle ça ça bouge très et effectivement la r C’est

    Un sousgenre cinématographique qui est par parulièrement adapté pour la mise en scène de consommation de R de consommation jusqu’à sex City les films dernièrement Mme sil pas que c évident c’est une vitrine pour l’industrie de la mode pour tout un ensemble d’industrie et effectivement alors problème avec le

    Marketing c’est que c’est pratiqué par des gens qui ont pas trop le sens de l’histoire ils ont toujours l’impression qu’onon invente des choses alors qu’on les réente bien davantageyzè vous avez un nouveau médien de masse ou un nouveau nouveaux vecteurs redécouvre ah bah tiens il y a

    De a du placement de produit en fait à partir moment où vous êes des médias de masse il y a des placement produits donc les gens s’étonnent de placement produit quand fin des années 2000 et me Youtube à partir du moment où vous avez du cinéma Warner fait un

    Un fait du du cbranding avec des des grands studios avec des des grandes marques de voiture pour placer si je je me rappelle bien les voitures General Motors dans les film Warner fin du 19e siècle l’imagerie d’Épinal tout un ensemble de fabricants de chromolthographie font du placement produit par exemple pour les crayons

    Comptés à l’intérieur d’une petite plaquette une petite bande dessinée pédagogique sur l’histoire du crayon voilà on est sur des vecteurs qui permettent de pénétrer les imaginaire et donc nécessairement vous avez un Pact qui se crée entre les créateurs de contenu et ceux qui ont intérêt à diffuser leurs produits leurs marques à

    Travers à travers en fait des médias m et tu nous dis aussi qu’il y a des les imaginaires qui sont proposés euh c’est toujours des imaginaires qui sont qui sont pas dérangeant quoi qui sont pascfortables et qui euh éclips complètement toute conflictualité tu nous dis il y a des

    Sujets dont on parle jamais le syndicalisme l’immigration le travail manuel euh la pauvreté ça ça n’apparaît jamais ni dans les magazine ni dans le cinéma de cette époque alors ouais ça pareil vous pouvez quantifier tout ça euh et je renvoie dans l’ouvrage on pourrait aller voir

    Un un historien du cinéma qui a fait les quantifications effectivement c’est des phénomènes qu’on évoque quasiment jamais et ça c’est hyper important notre représentation du monde encore aujourd’hui vous faites une analyse quantitative jusqu’à nos jours des films aux États-Unis qui parlent de conflit de classe de lutte dans des usines et de

    Syndicalisme faites la liste vous allez voir quelques dizaines de film encore je suis gentil blue collar normaret et quelques autres des de P contestataire le précode 2933 c’est un cinéma très socialiste très féministe et années 70 Nouvel Hollywood où là on parle un peu plus des ouvriers avec le film de schreer

    Notamment euh voilà encore aujourd’hui alors même s’il y a une ultra segmentation du marché il y a beaucoup plus de films donc c’est plus difficile de faire les calculs mais effectivement ça l’idéologie dominante qui passe à travers les médias dominants éclipse tout un ensemble de d’existence d’où le

    Fait qu’aujourd’hui vous pouvez un Jois Lyonnais et quand on vous montre des pauvres perpignanis ou Lanois vous dites c’est vrai ça ou les films de Bruno Dumont c’est vrai ou alors moi je vous garantis j’ai j’ai grandi dans le pas decalet les les films de Bruno Dumont la

    Vie de Jésus c’est éographique c’est exactement ce qui se passe dans le P de C dans le bassin minier où j’ai grandi Bruno Dumont en fait j’étais gamin à l’époque où il a tourné ce film ça décrit mon adolescence de as euh avec des gamins en mobyette qui font des

    Descentes et des ratonades avec l’accent avec cette façon de parler vous avez besoin de s titre en français pour comprendre c’est exactement ça bon ben ça moi j’ai déjà été dans cinémaldc et au milieu d’un parterre bourgeois avec derrière moi des gens très respectablesant exagère c’est n’importe quoi c’est c’est caricatur c’est du

    Mépris de classe non c’est c’est documentaire mais voilà ça on sait pas si on baigne pas dedans et des médias en fait voilà il y a il y a effectivement ce qu’on ce que j’appelle les absences structurantes il y a énormément de sujets qui sont qui ne sont jamais représentés parce qu’effectivement les

    Médias sont entrepris par des marchands qui les utilisent principalement pour écouler leurs marchandises donc pour alimenter une rêverie autour de leur produit et ça pas simplement à travers la publicité he à travers le fait de tout un ensemble de de de façon tout un ensemble de manières

    De faire exister du contenu euh ça peut être à travers le placement de produit le sponsoring et cetera et la question quand même au travers de ce que tu décris dans ton livre qu’on se dit est-ce que la montée en en puissance de cette culture de la consommation complètement antinomique

    Avec la compréhension par les gens de l’époque de de de de la réalité de la l des classes est-ce que elle désinvestit de la lutte des classes est-ce que ça tombe bien ou euh est-ce que ça tombe bien je est-ce que tu peux préciser la question la culture de consommation qui

    Qui qui s’emplifie qui prend de la force dans toute la deuxè partie du du 19e siècle et puis ça continue au 20e on sort d’un siècle qu’on appelle le siècle des révolutions il y a une agitation socialiste bah voilà Marx nous aide à penser la but des classes donc il il y a

    Une un conflitintérêt entre des gens qui occupent des positions sociales différentes qui pourrai prendre conscience d’e même et et la la société de consommation est-ce qu’elle enfin elle ce que tu décris c’est qu’elle emmène quand même dans une autre direction elle fait diversion d’une certaine manière donc est-ce que cette diversion

    Elle est comment elle est utilisée de manière opportuniste par les dirigeants de l’époque les politiques de l’époque ou est-ce que qu’ est-ce qu’il y a un encouragement une une collusion d’intérêt on va dire ça ça dépasse mes compétences les recherches je serais pas dire j’ai pas travailler spécifiquement sur la propagande et

    Sur sur ce type de chose jeais pas répondre moi ce que je peux dire c’est que c’est structurel vous avez en fait qu’est-ce que c’est que la publicité et l’activité médiatique c’est transformer du capital financier capital économique en capitalist symbolique j’ai de l’argent je suis Coca-Cola j’investis des milliardséchelle plané planétaire

    Parce que il y a un retour surinvestissement qui est le renforcement de mon image de la marque renforc du capital de ma marque aujourd’hui vous avez des marques qui sont valorisé à plusieurs milliards ou diaines de milliards dollar vous pouvez vendre à ce niveau simplement le droit d’utiliser une

    Marque pourquoi parce que c’est la conversion capital c’est parce qu’il y a des dizaines et des dizaines d’années de relation publi de placement de produit de publicité et ce constr investissement mécaniquement quand vous êtes un marchand vous allez pas investir votre capital économique dans la production d’ imaginaire qui contraire à vos intérêt

    De classe ou plus directement qui contraire à votre intérêt direct est celui de vendre des produits vous travaillez en fait à l’élargissement du marché et en fait au succès des marchandises que vous souhaitez écouler ce que je voulais dire c’est que concrètement quand même le le l’imaginaire de la culture de

    Consommation qui se met en place elle dit vous êtes quelqu’un si vous avez le bon chapeau si vous avez les bons codes vestimentaires si vous avez les les les les bons outils les bons produit et vous êtes et du coup ce qui est important c’est pas est-ce que vous êtes ouvrier

    Est-ce que vous êtes des classes moyennes ou est-ce que vous appartenez aux professions libéral c’est on propose quand même à la société de l’époque de de s’identifier au travers d’autres d’autres prement s’identifier une bourgeisie universelle universalisé effectivement oui c’est effectivement j’en parle quand je parle de la rhtorique publicitaire euh quand vous

    Faites une analyse pareil thématique quantitatifes des représentations publicitaires dominantes notamment dans la presse américaine vous avez plusieurs phases il y a une phase qui dure de l’avènement des technologies technologies qui permettent de faire des grands applat de couleur début du 20e siècle jusqu’au tournant culturel contreculturel qui a pris la publicité à

    Partir des années 50 60 où c’est devenu une publicité beaucoup plus rebelle on a on a une phase du pendant 50 ans on a une phase une rhtorique très paternaliste très descendante dans les publicités très en fait c’est comme ça qu’on figure la consommation alienante des années 50 avec voyez les hommes tous

    En star petit chapeau tous en banlieu dans les banlieu américaines formica et cetera cet imaginaire publicitaire là en fait très conformiste très bourgeois ça pareil études qui montrent qui est massivement représenté en fait qu’est-ce qu’on représente à travers les publicités on représente une classe bourgeoise et c’est intéressant ça c’est rol marchand

    Qui travailler là-dessus super bouquin advertising the American Dream si je me rappelles bien où il explique que quand sonés prent parce qu’en fait on est sur un idéal un peu sur anné dans les publicités des années 30 40 50 on vous montre la bourgeoisie du fin 19e siècle

    C’estàd qu’en fait on vous montre des bourgeois qui sont là avec leur voiture dans leur maison et qui ont des domestiques sauf que à l’époque on en a déjà plus en fait ou plus beaucoup et là il vous montre dans l’Amérique des années 40 30 40 50 des domestiques

    Blancs d’une vingtaine d’années là où les domestiques dans la grande bourgeoisie américaine de l’époque étaient massivement des femmes noir de plus de 50 ans voilà il y a ceatus représentatif parce que en fait ce qu’on représente c’est pas effectivement c’est pas la société dans sa diversité et son

    Réalisme c’est un fantasme donc dans l’idéologie de consommation américaine notamment mais qui été assz largement imagerie ass largement partagéoccident par la consommation vous pouvez faire partie d’une classe bourgeoise universelle qu’on appelle parfois la classe moyenne à travers une participation symbolique la détention d’objets euh qui qui qui marque appartenance à cette

    Classe alors euh ce dont on est sûr là j’avais posé une question qui est un petit peu spéculative mais ce dont on est sûr c’est que enfin en tout cas c’est ce que tu nous appr prends ce que tu nous enseignes c’est qu’il y a euh une sorte d’antinomie

    Entre ce que tu nommes une culture donc de la consommation et euh une culture de la production c’està-dire entre euh un état de la société traditionnel et paysan et puis un état de la société qui serait plus urbain avec des valeurs nouvell euh et et est-ce que tu

    Peux expliquer en quoi c’est c’est ces deux modèles le modèle de la société paysane euh basé sur la tradition et le modèle urbain basé sur les nouvelles valeurs de la consommation il s’oppose et et en quoi il y a une transformation radicale en r alors là je suis désolé on va être

    Obligé de d’aller vite et donc on va faire l’anthropologie historique à la truelle je m excuse d’avance s’il y a des spécialistes parmi vous je vais aller vite euh jusque très récemment effectivement on est dans les comme je l’ai exppliqué dans des os de paysannerie est basé sur la polilyculture autarique

    O autarique c’est important dans le sens où comme j’ai expliqué il y a une autarsie matérielle mais aussi psychologique que le village c’est c’est le monde en fait le paysant typique la fin 19e siècle il né dans son village il meurt dans son village cet horizon est élargi je l’ai

    Expliqué avec les marchances des médias de masse des images du monde lui proviennent ça arrive même dans les villages oui bien sûr bien sûr bien sûr notamment aux États-Unis par exemple les catalogues de vend par correspondance fin 19e siècle étaient massivement distribués à des million d’exemplaires et servait parfois de Manage de la

    Lecture dans des dans des zones rurales voilà et en fait ce qu’ fa comprendre c’est que ces communautés elles ont une organisation qui est très collective et collectiviste dans ce sens voyez vous êtes vous devez produire pour la communauté si la communauté n’est pas fonctionnelle et vous produisez pas

    Suffisamment de ressources vous allez mourir en fait il vair des morts Ilir des familles et ceter et donc on a une faible division du travail à l’échelle locale on va s’organiser pour voilà exploiter les terres pour les funaisons pour les récoles travaill ensemble on a besoin on a besoin de mobiliser les gens

    Au-delà simplement du noyau familialensage par de l’riculture à de ou à qu faut que tout le village Vienne pour cul le champm très collective effectivement et ça se voit justement dans l’anthropologie prenez la payonerie française fin 19e siècle on a ce qu’on appelle les charivar c’està-dire quand

    Il y a un déviant quelqu’un qui respecte pas les règles tacites par fois du groupe voilà c’est pas la police la justice c’est la communauté villageoise elle-même qui est la police et la justice et qui va châtir je peux mettre les points sur l’ parce que je c’est

    C’est vraiment intéressant ce que tu décris euh je pense ça parle à tout le monde tu parles d’amour en fait tu parles de de relation entre les jeunes gens euh NOTAM voilà et notamment le charier Verri tu tu tu l’évoques au sujet du contrôle social qu’il y a sur

    Les relations les alliances entre les jeunes euh et et d’ailleurs tu en fait un point pivot cette question de la jeunesse en fait dans le cadre paysan de la société traditionnelle qui ne peut pas s’aimer selon sa livre volonté en tout cas subjectivement c’est on voit que les

    Jeunes ils sont amenés à se réunir à avir fréquenter d’autres jeunes qui sont des des candidats potentiel pour un mariage futur mais que tout ça ça se fait sous le regard des adultes qui dit qu’est-ce est souhaitable qu’est-ce qui est à éviter pour que la communauté elle

    Elle fonctionne euh et et donc le contrôle social je te je te je te rends la parole parce que il s’exprime parfois la réprobation de d’un village vis-à-vis d’une mes Allian ou d’une mes Allian possible c’est super violent en fait h oui oui c’est ça vous avez des RX vous

    Avez Charivari pour être très concret vous avez quelqu’un qui contrevient aux normes euh donc par exemple effectivement des normes très patriarcales donc exemple de Charivari typique un homme qui est une femme qui trompe son mari par exemple on va aller rosser non pas la femme mais le

    Mari parce que c’est au mari de faire respecter son autorité et si on le trouve pas potentiellement on va aller châtier le voisin parce que c’est lui qui est respons le voisin le voisin parce que c’est c’est lui qui est chargé au nom de la communauté aussi de faire

    Respecter l’ordre communautaire voilà et et la police en fait dans ces charivar la force c’est souvent des groupes de jeunes du village voilà je vais très vite je vous renvoie à l’anthropologie historique française si vous voulez des détails là on va très très vite alors que c’est extrêmement complexe dense et

    Cetera il y a aussi voilà voilà effectivement contrôle les activités d’alliance sexuelle et cetera et là effectivement pour m’en sortir sans prendre 3 He parler de la jeunesse c’est c’est une bonne indication que tu me donnes parce qu’effectivement à partir du moment où on a des médias de masse qui se développent

    La jeunesse peut rêver d’ailleurs jeunesse qui est prisonnière des fêtes du village et qui doit en fait interagir sous le regard des parents des grands-parents et à par moment on a la bicyclette qui arrive l’automobile qui arrive l’industrie divertissement le renforcement des divertissements urbains les jeunes peuvent s’en aller et ségrégé

    Spatialement passer du temps entre jeunes ce qui est commun aujourd’hui je pense pas que vous passez vos soirées à tous tous les gens d’une vingtaine d’années que je VO ici pour pas vous passez vos soirées aprsmid avec vos grand-parents voilà aujourd’hui c’est commun on se socialise par groupe d’âge

    Voilà on traîne avec ses copains de lycée de fac et cetera ça c’est permis techniquement par l’invention de certains modes de transport qui permettent à la jeunesse de s’insulariser et donc on a des marchands des balistes des tenanciers de bar de salle de danse qui vont se spécialiser et qui vont proposer des

    Lieux de socialisation exclusif de la jeunesse ils exploitent les aspirations de la jeunesse pour faire du business oui oui mais du coup ouou alors si vous si vous voulez reformuler ça de manière plus plus agréable pour les marchands il répondent à un besoinond voilà voilà et marchands voilà petit

    Petits et grands et là c’est plutôt des petits marchands c’est c’est des petits tenonanciers de locaux qui vont louer un lieu payer des musiciens vendre de l’alcool et cetera et voilà et là effectivement arrive on dit souvent dans Marketing que l’adolescence c’est une invention marketing une invention du marché pourquoi parce qu’effectivement

    Vous allez pouvoir vendre à la jeunesse des produits pour les jeunes et des médias pour les jeunes des modèles pour les jeunes donc typiquement ça part déjà début du 20e siècle avec les magazines conçus pour la jeunesse aux États-Unis tout un ensemble de modè mod en France

    Ça se voit beaucoup à partir des années 50 60 salut les copains voilà la génération Y et cetera des jeunes qui s’habillent différemment c’estàd on n plus quand on a 15 16 ans on n plus comme dans les années 19 1910 avec des grosses culottes de cuir où on passe

    Directement de l’habit d’enfant à l’habit d’adulte qu’on s’habit comme un petit adulte on a des fringues de jeunes c’est-à-dire on va vooir ce qui est en fait l’uniforme de tout le monde aussi aujourd’hui mais dans les années 50 c’était vraiment ça faisait peur Jean t-shirt petite banane à la James Dean et

    Perfecto ce qui en gros la façon tout le monde s’habille à peu près aujourd’hui en cuir tout ça voilà voilà ça c’est la l’uniforme de la jeunesse façon James Dean dans les années 50 qui reprend en grande partie les codes de la zone les codes des marges et cetera qui est on va

    Faire la boucle avec ce que j’ai expliqué tout à l’heure qui est popularisé par l’imagerie de Mass par Hollywood notamment James la fureur de vivre et cetera les radios les magazines de masse partout dans l’Occident dans les années 50 60 on a des magazines spécialisés pour les jeunes et pour la

    Génération qui est fortement décriée aujourd’hui la génération du baby B mais mais moi je je pas balancer mais quand même dans le bouquin tu nous dis en 1910 les jeunes ils boivent ils fument ils font la fête ils font l’amour en dehors du mariage et ils commencent à aller se

    Divertir à Cony Island ouais donc est-ce que c’est vrai tout ça qu’est-ce qu’ explique que que que cette subversion brutale de la jeunesse bah ils l’ont toujours fait hein plus ou je pense non parce que avant il y avait pas il y avait pas le vélo il y avait

    Pas la voiture alors quand il y avait pas le vélo il faut trouver des buissonsou c’est pas évident parce que surveillance donc le c’est quand même plus sécurisé effectivement prendre plusieurs kilomètres entre soi et ses parents ses grands-parents mais ça je renvoie l’entrropologie historique hein c’est rigolo il y avait des rituels dans

    La paysanerie j’en parle pas dans le bouquin mais parfois dans les veillers paysanes fin 19e siècle les anciens laisser la place aux jeunes pour les laisser faire leurs petites affaires entre donc voilà enfin c’est c’est pas on passe pas du tout tout tout mais mais mais effectivement il y a une conquête

    De la mobilité et une forme d’ularisation à travers les tranches d’AG alors tu parles de la la veillée moi j’ai trouvé ça super intéressant ce que tu dis la disparition de la veillere le fait que dans un autre cadre urbain il y y a quand même quelque chose

    Qui est important c’est que d’un côté tu tu nous dis il y a un modèle c’était collectif c’était trs gratuit et on passe à à des situations où c’est individuel et payant euh et tu as un très bon exemple et je vais te laisser développer c’est tu tu compares la danse

    Dans les villages et la danse en ville est-ce que tu tu veux nous en dire un petit peu plus sur Oui ou je crois que tuamè des des images ouis ouais je pourrais montrer des images si vous voulez alors déjà pour les veiller qu’est-ce que c’est qu’une veillé vous

    Allez voir typiquement on va prendre deux exemples d’activités de divertissement typiques des sociétés de production et ensuite typique des sociétés de consommation cette production veillé euh le bois est rare les bougies ça coûte cher donc il faut économiser l’éclairage et la combustion pour la chaleur bois donc on va se

    Réunir à 4 C familles chez quelqu’un à tour de R de soir en soir donc on est 4 C chez quelqu’un le soir déjà chaleur humaine on produit de la chaleur on a pas besoin de produire la chaleur artificiellement surtout parfois on est sur des maisons où il y a pas de

    Séparation nette avec lestable donc les bous de vache aussi ça tient chaud euh on économise la lumière parce qu’on économise l’éclairage enfin de l’argent parce qu’on économise l’éclairage et cetera on économise de la ressource qu’est-ce qu’on fait pendant une veillée et bien on va réparer des outils on va

    Tisser et en faisant ce type de travaux en fait on va discuter on va rire on va se raconter des histoires se raconter des blagues danser un peu et cetera loisir gratuit autoproduit c’est nous-même qui chantons qui dans dans son pareil le chant ça se perd de génération génération par c’est le divertissement

    Gratuit autour produit en fait maintenant on peut mettre de la musique et consommer l’activité d’un chanteur la production d’ chanteur activité qui a pas une fin hdonique en soi c’est une fin utilitariste on est là pour travailler en fait et on s’amuse ensuite en même temps voil et c’est transgénérationnel

    On est là sur regard des parents des grandspents typique des premières industries du divertissement tu as parlé deand les enclaaves comme ça un peu forain qui se développe avec la massification des transports des forins qui vont s’établir dans des des petites villes divertissement comme ça comme les plages

    De Conand là je quitte Mauté je fais plusieurs kilomètres je me rends dans une enclave je vais payer un baliste ou un marchand divertissement quel qu’il soit quelqu’un qui va par exemple me proposer un un divertissement qui va être par exemple roller coaster ou une balade voyez sur

    Un cour d’eau sur sur des signes en bois là voyez qui défile un cours d’eau puis un moment ça passe sous un tunnel et comme ça entre jeunes on peut on peut faire nos affaires sous le tunnel voilà et toutes cette réflection là aussi voilà ça on est sur un loisir qui

    Est pensé en tant que loisir c’est pas incident le loisir c’est un divertissement qui est payant il y a une séparation entre le producteur l’organisateur du divertissement et le consommateur et voilà c’est insularisé c’est segmenté euh voilà donc on a ces choses alors vous pouvez retrouver ce

    Type de mouvement à travers plein de choses alors là je suis désolé il va y avoir plein d’informations inutiles dans ces slides parce que c’est des slides de mes cours des cours que je donne à mes étudiant euh mais on va passer sur un truc là alors voyez conland la jeunesse

    L’éveiller veilleer à gauche là ici et comm il a de fin 19e siècle euh et alors la danse pareil une évolution similaire vous prenez l’histoire de la danse la danse à la base c’est un rituel magicutilitariste c’estàdire que voyz là ici vous voyez un tableau de rubance

    Vous avez une danse paysane en fait vous n’avez pas de capacité d’initiative dans le sens où vous êtes pris par le tourbillon du danse qui est profondément collective les gens se tienent par la main se tienent à travers les tissus et donc on a quelque chose qui est esthétiquement physiquement profondément

    Collectif et dans l’anthropologie on nous renseigne on danse pas gratuitement on danse pour des raisons magiques on danse au milieu des viges pour pour provoquer une bonne récolte pour pour s’attirer les les faveurs de la nature ou de Dieu et cetera ça c’est aussi dans notre culture he c’est quelque chose qui

    Est connu dans les cultures dites primitive mais c’est aussi quelque chose qui est très présent chez nous la dimension magique utilitariste parce qu’on est encore une fois dans une économie extrêmement précaire où la mort la famine sans cesse menace évolution la danse fin 19 siècle début 20e siècle on voit ce qui est

    Aujourd’hui en fait les danses folk d’aujourd’hui qui sont prises pour parfois pour des danses traditionnelles qui sont en fait des dan déjà modern c’està dire qu’on a un éclatement en plusieurs groupes de qu de 6 euh donc déjà avec une espèce de déjà 19e siècle il a déjà une espèce de

    Folklore et de de nostalgie par rapport à la France traditionnelle dans un cadre d’urbanisation de modernisation et ensuite on a la Vals et sa sa dégradation sa diffusion dans les couches populaires ce qu’on appelle le ventre à ventre alors la Val dans la culture bourgeoise c’est extrêmement codifié un certain nombre de centimètres

    À opposer entre soi et sa partenaire on se touche pas comme on veut mais ensuite on peut avoir des forme dégradé populaire et frénétique de Vals qui vont se développer début du 20e siècle 19ee siècle dans les classe populair où on se on se saisit plus franchement et et

    Ensuite vous avez dans les années 1910 1920 un nouveau stade dans l’individualisation c’estàd qu’on est plus simplement dans les danses de couple on est dans des danses jazz individuelles de plus en plus où on va pouvoir de de plus en plus non pas danser selon une codification assez rigide il y a certains

    Pas et le répertoire des pas est assez limité et l’enchaînement des pas est assez programmé en fait on arrive sur les danses jazz qui laisse de plus en plus la la place à la à l’individuation et à la performance individuelle c’estàdire que vous avez un répertoire de pas et vous pouvez les enchaîner

    Comme vous voulez et vous dansez de plus en plus tout seul en couple tout seul tout seul et alors qu’est-ce qui se passe là voyezvénement d’une individualité moderne voyez là il y a pas de bon et de mauvais danseur il y a pas de danseur

    Vous êes vous êtes un atome qui est pris dans un mouvement là il y a des et des mauvais danseurs aujourd’hui il y a des bons et des mauvais danseurs et d’ailleurs pour des des jeunes hommes qui cherchent à renforcer la capitale de séduction ça peut être important d’apprendre à danser

    Pour se distinguer dans des boîtes par exemple ça c’est possible par notre structure économique aujourd’hui découle c’estd que vous avez en fait la possibilité de vous exprimer de distinguer à travers de l’improvisation voyz passageun forme de R collective pour reprendre un peu l’évolution passcement collectif un agancement individuel une codification

    Rigideit pas ce qu’on veut suitemble de pas une sucession de pas une codification a toujours une codification boî il y a différentes faç de danser qui sont différent tradition et music ou dans un concerto soit on passe fonction magiqueitiste on danse pour faire pleuir on danse pour attirer les faveurs

    De la nature à une fonction hdoniste VO hédoniste érotique dans un jeu de séduction ça c’est le type de mouvement qu’on peut voir encore une fois là je suis désolé ça va très vite c’est à la Truel si vous voulez aller chercher les sources notamment en terme d’histoire de

    La danse il se trouve t Liv ouvrage non mais audelà de mon livre parce que ça passe un peu trop vite aussi parce qu’ encore une fois c’est une synthèse et donc je renvoie aussi aux notes dans mon ouvrage si vous voulez creuser cette question là il y a des ouvrages

    D’histoire de la danse qui permett de reconstituer ces mouvements c’est des mou qu’on voit dans effectivement dans plein de domaines de la société qui qui qui qui accompagne euh la marchandisation l’intensification de la circulation des hommes des marchandises et l’individuation qui sen qui qui ressort peut-être un un dernier point

    Sur sur ce chapitre après on va discuter avec la salle ils vont poser des questions euh c’est euh là si si j’ai évoqué en fait cette question du couple la sexualité de l’amour c’est pas juste pour le plaisir d’être graveleux c’est parce que tu nous dis quand même que

    C’est un moteur très puissant la question de la sensualité de la sexualité du désir dans dans dans l’émergence de cette esprit de de de consommation il y a une une question que tu poses je sais pas si tu veux présenter ça mais c’est le le la figure de la flappeuse ou de la

    Flappeur ou c’est les années 20 et donc c’est un un nouveau modèle de de de féminité ouais qui se présente comme une émancipation mais est-ce que ça l’est réellement euh alors j’en parle dans mon bouquin parce qu’en fait c’est le premier stéréotype de consommation en tout cas celui que

    J’ai repéré comme tel qu’est-ce que c’est qu’un stéréotype de consommation c’est voulez être reconnu comme ayant telle identité pour y parvenir voyez dans une société de classe très fixe ou de caste même vous êtes le charpentier parce que vous êtes le fils de charpentier depuis des générations vous êtes un bourgeois

    Parce que vous êtes issu d’une famille bourgeoise dans une société euh libérale euh avancé euh voilà avec des relations marchandes un capitalisme avancé vous pouvez vous choisir une une une identité sous-culturelle en correspondant à un stéréotype de consommation c’est-à-dire je veux devenir une flappeur on est dans

    Les années 20 là ça c’est en fait qu’est-ce que c’est qu’une flappeur c’est une femme qui a des cheveux courts qui porte des chapeaux cloches qui a des robes ou des jupes courtes vous ça vous semble pas court mais ça c’est court en fait et qui c’est pour ça que ça fait

    Partie de la tradition féministe la culture c’est dire qu’ reprend une gestuelle et une façon de s’affirmer notamment travers la pratique de consommation qui est typiquement masculine je parle fort je bois je fum et déjà le fait de se couper les cheveux c’est déjà voilà couper un signe

    Millénaire de féminité c’est déjà déjà la panique absolue chez les réactionnaires de l’époque ça très intéressant aussi vous pouvez faire l’histoire de la consommation à travers les paniques morales à chaque étape quand la marchandisation apportant selon son lot d’innovation technologique stylistique ça fait bouger des lignes

    Dans une société il y a des jeunes gens qui se mettent à se comporter un peu différemment de leurs aïeux et vous avez des réactionnaires qui considèrent que ça y est c’est la fin c’est la fin de la civilisation occidentale donc typiquement une époque dans les années

    20 où voilà ça c’est la fin les femmes deviennent des hommes donc la natalité va va se va s’effondrer et c’est la fin et ça ça c’est c’est une peur qui revient très régulièrement et vous en connaissez les déclinaisons actuelles je pense voilà et effectivement on peut

    S’imaginer qu’on est là face à une une une libération de la femme par la consommation parce que la flappeuse en fait voyez à quelques décennies de distance les modèles féminins dominant modèle victorien on est sur la bonne épouse qui est complètement arnaché par tout un ensemble de superposition de tissu qui est rendu

    Handicapé en fait par son vêtement qui peut pas se mouvoir et dans les années 1910 1920 on est sur des modèles à la Chanelle l’évolution 1890 1920 on a de la mobilité on peut bouger dans ses vêtements et donc on peut interpréter ça comme une libération féminine en fait c’est un échange dans

    Les jeux de contrainte c’est que voyz c’est pas forcément très facile de courir avec des talons de 5 ou 10 cm de haut dans une jupe fuseau très étroite voyez c’est pas possible c’est pas fait pour la mobilité non plus et donc même si on peut s’imaginer ça il il y a un

    Mouvement vers la mobilité également mais il y a des nouveaux jeux de contrainte qui émerge à travers des industries donc des industries notamment industries des cosmétiques qui émerg à cette époque là L’Oréal l’empire L’Oréal en France ça commence début du 20e siècle avec la massification de la pratique du maquillage dans les classes

    Populaires ça encore une fois c’est relativement récent et c’est pas forcément très bien accepté encore milieu du 20e siècle par exemple ma mère m’expliquait souvent que quand elle sortait maquill est elle av parfois des conflits très aigus dont je vous épargnernerai les détails avec son père mineur par que effectivement jusque

    Jusque récemment dans l’histoire du maquillage on est là sur des pratiques aristocratiques bourgeois ou prostitutionnel mais pas sur des pratiques massifiées donc nouveau jeu de contrainte aujourd’hui euh dans la façon de se vivre de beaucoup de femmes il est difficile de sortir mon maquiller parce que ça a été complètement intériorisé

    Nouveau jeu de contrainte pareil l’industrie du la minceur du de l’amincissement à travers tout un ensemble d’ingin de torture ça prend un énorme essort à cette époque là où le modèle féminin le plus valorisé dans les années 20 c’est une jeune femme qui a un physique de gamin de 13 ans pas

    De forme faut être fille for euh voilà d’ù d’ailleurs dans la publicité le fait qu’on favorise à une époqueù on peut faire des reproductions d’AP plat photographique le dessin à la photographie parce que dans les modèles féminins de l’époque on trouve pas de femme qui anatomiquement c’est pas

    Possible une femme aussi avec un coup aussi long avec des bras aussi longs aussi fiformes et donc c’est mieux de représenter les marchandises à travers des dessins qu’à travers la photographie voilà donc nouveau jeux de contrainte sauf que là là je rebou les je conclus sur ce qu’on a dit la communauté

    Effectivement le corps de femmes n’est plus n’est moins et moins et de moins en moins contraint par la communauté qui empêche certaines alliances et cetera qui contraint les mouvements des femmes d’un d’un village à un autre euh mais on retrouve un contrôle qui est davantage euh médiatique médiatisé à travers la

    Mutation de normes de beauté de désirabilité qui sont communiqué maintenant par les grands médias euh notamment et par euh tout ensemble de nouvelles industries notamment l’industrie cosmétique l’industrie du prportter et cetera voilà on a troqué euh en tout cas du point de vue des femmes et l’histoire des femmes

    Ancienne un mode de domination contre un autre quoi voilà alors moi je propose qu’on qu’on demande au public qui est là s’il a des questions à poser ouais je sais que tu as plein d’autres choses que tu pourrais nous montrer donc je pense si jamais il

    Y a un qui sont trop timides on te laissera faire tes tes propositions mais on a mais on a des questions oui alors moi je j’auris deux petites questions à la première c’est pourquoi avoir choisi les États-Unis et pas la France parce que je suppose que on a commencé presque

    Avant les États-Unis d’avoir des grand magasins et cetera et deuxièmement savoir s’il y avait des veill aux États-Unis parce que desveill ve oui parce que bon les distances sont plus grand les fermes devent être beaucoup plus éloignées je pense que ça devait poser plus de difficultés sur tout fait

    Tout à fait effectivement alors là on peut croire que je parle que des États-Unis dans ce bouquin en fait c’est pas le cas c’est les éclairces que j’ai pris qui me viennent le plus facilement en tête sont sou des exemple américain mais effectivement dans l’ouvrage mes sources c’est principalement l’histoire

    De l’Europe de l’Ouest d’accord et de l’Amérique du Nord alors il y a une raison il y a un biais de de source aussi c’est qu’en fait moi je lis l’anglais et l’anglo-américain enfin l’anglo-américain le français je lis pas le chinois je lis pas l’espagnol je lis pas tout ensemble d’autres

    D’autres et donc j’ai pas pu faire une alors déjà il faut se restreindre donc j’ai fait une histoire assez occidentaleou centré euh déjà c’est déjà énorme digérer et mettre en forme sans trop dire de bêtises toute cette matière mais quelqu’un qui parlerait d’autres langues notamment qui regarderit du côté de

    L’Asie pourit raconter une autre histoire et faire une histoire globale à une échelle plus grande encore donc là il y a cette limite il y a aussi une are limite qui est les standards de la production internationale dans Monchamp production scientifique jusque très récemment était très centré dominé par

    Les Américains vous publiez dans les plus grandes revues de recherche en consommation jusque récemment vous publier sur par exemple il y a un papier qui est sorti sur les copy shop Ottomans par chercheus turc pendant le processus de reviewing anonymisé les revieweur Américains disaient mais est-ce que ça nous intéresse ça concerne

    Pas les États-Unis alors que c’est eux qui possède toute l’industrie de la publication scientifique et nous en tant que chercheurs européens et mondiaux on doit aller publier chez eux parce que c’est les revu d’élite sont chez ça a bougé mais VO il y a ce billet de source

    Les gens s’intéressement à ce qui se passe ailleurs même si ces 30 dernières annes c’est beaucoup moins vrai mais il a il y a quand même ça qui joue dans les sources que je suis capable d’exploiter et donc l’histoire globale que je suis capable ensuite de synthétiser pour les

    États-Unis vous avez tout à fait raison effectivement on croise moins ces phénomènes euh de domination communautaire parce qu’on a des une propriété et ça euh éedouard shorter je crois que c’est lui qui l’explique beaucoup dans la naissance de la famille moderne je me trompe peut-être à voir avec les sources dans mon ouvrage

    Euh on a une des petits propriétaires terériens avec des habitats beaucoup plus éclatés des grandes propriét agricole et cetera donc on a déjà un repli beaucoup plus grand sur la famille nucléaire avec notamment en France très longtemps on a eu des des des salles paysanes avec la salle il a une seule

    Salle il y a pas de division fonctionnelle dans les habitats populaires américains on avait beaucoup plus de pièces de division fonctionnelle et donc on a déjà un ruissellement plus des modes de vie et de consommation bourgeois qui qui qui nous précèent déjà on le voit en tau d’équipement au

    Courant électricité et cetera il nous précèent de plusieurs décennies quand les j arrivent en France dans les anné Ann 40 il y a un manuel que je vous conseille il est en vente nos amis les Français j américains c’est le petit livret qu’on le donnait c’est quoi ces

    Sauages mais pourquoi il consomme de l’eau qui est en train de qui est en train de couler à côté d’une espèce de fosse apurin ils vivent dans des taudis en Torch parce qu’effectivement eux c’est déjà des consommateurs tel qu’on se figure le consommateur des 50 60 très urbanisés au courant électricité et

    Cetera même dans les quartiers populaires ou c’est ça et même dans la colère il y a il y a un arrièrepays et cetera mais on a tout même sur un développement la consommation et culture matérielle qui est beaucoup plus foisonante que la notre euh voilà notamment dans les années 1940 voilà euh voà

    Oui ahi bonsoir et merci moi je me demandais comment ce mot a émergé parce que en même temps il y a l’émergence de la citoyenneté de la de la citoyenneté oui et j’ai un B moi là-dessus mais je travaille au niveau européen et on est hyper emmerdé parce qu’on parle

    Politiquement on parle beaucoup plus de consommateur que de citoyen et de citoyens d’ailleurs je pense votre livre tout ce que vous avez dit pas mal de la fabrique de la consommatrice on dirait tout à fait alors voilà est-ce que vous avez V des tension là-dessus parce que

    Souvent même quand on travaille dans le droit qu protéger la population contre la du tout on se retrouve à parler de consommateur en fait et c’est la législation de protection des consommatrices et des consommateurs qui protège en fait tout le monde voilà on commence mot est apparu alors là on est

    Fait partie mes angles morts dans ce livre une des absences de ce livre c’est la force structurante de l’État j’en parle assez peu et sur rapport entre consommateur consommateur citoyen et du coup si vous lisez l’onglais je vous conseille un ouvrage qui s’appelle consumers public par Elizabeth Cohen qui

    En parle moi j’en parle pas et il y a Louis Pinto je crois j’écorche peut-être son nom en France qui travaille là-dessus moi c’est un angle Mor c’est quelque chose sur lesquel c’est quelque chose que j’ai pas réussi dans ce livre à intégrer et à appréhender

    Et donc voilà je saurais pas trop vous répondre en fait notamment parce que là il faudrait faire une recherche sur l’intionalisation du terme notamment dans le langage politique dans les associations de consommateurs qui se for il y a beaucoup de choses il a aussi Marie Emmanuel schessen elle a écrit un

    Ouvrage collection repère qui s’appelle histoire de la consommation qui est énormément là-dessus la citoyenneté et cetera moi je vous avoue dans mon ouvrage c’est un très gros angle morord notamment parce qu’il y a d’autres chercheurs qui se sont appropriés ça et parce que aussi ça me j’avais du mal à

    Intégrer dans la réflexion globale et ensuite par rapport à la réflexion sur les femmes euh ce livre c’est aussi à travers l’oire de la consommation c’est aussi une histoire des femmes parce que très clairement pendant très longtemps ça a été la cible pr privilégié des marketeurs et des publicitaires

    Notamment parce que dans notamment cette culture bourgeoise cette division destâes au sein du du foyer du couple bourgeois la femme dans le modèle bourgeois était la préposée aux achats de la famille notamment dans le modèle bourgeois la femme est la maîtresse de maison qui doit signifier la richesse de

    Son mari à travers sa dépense et la gestion de son foyer des domestiques et cetera et ce modèle là a ruisselé c’est massifié à travers des représentations publicitaires et voilà à travers les fameux clichés que vous connaissez hein aménager 50 ans et cetera et je je pense

    Aussi que il y a aussi un biais c’estàd que jusque très récemment les chercheurs se sont assez peu intéressé au masculinité à travers la consommation encore aujourd’hui il y en a assez peu en fait et c’est aussi un bien de notre part parce qu’il y a plein de choses à

    Interroger il a des trucs sur l’industrie automobile c’est un peu a matière mais c’est ai un de littérature V féisé les pub sur les voitures oui oui mais très longtemps ça a été voilà l’expression de la puissance virile et cetera ouis alors je crois que

    Oui alors du coup je me demande si c’est seulement un travail d’historien que vous faites ou si vous prévoyez aussi par exemple des solutions pour combattre système par exemple de bord il prévoyait lui la révolution prolétarienne directement euh j’ai l’impression que vous avez eu beaucoup d’influence de lui

    Avec le spectacle la socié du spectacle et doncce que vous prévoyez qu’est-ce que préconis oui alors je suis pas très fan des situationnistes je trouve que c’est un peu trop dandy pour moi et littérateur pour moi je suis plutôt marxiste orthodoxe puis hétérodoxe dans mon parcours donc moi ce qui m’intéresse

    C’est plutôt les mil marxises si vous voulez même si on ou de Mor ça peut en faire partie mais même mais par ricochet les idées circulant j’ai aucun doute retrouviez des idées ça vous fasse penser à des choses et ne serait-ce que pour le soustitreichur de mon bouquin voilà ça

    Fait référence clairement mais c’est c’est volontairement trur mais par rapport à ça non moi je suis le pur universitaire inutile qui est là pour poser un constat et alors a d’res qui s’occupe de proposer des solutions il y a T une littérature qui se développe chez luxe

    Dernièrement il y a un bouquin qui s’appelle je crois société où les modèles postcapitaliste et et à mon avis ces 10 prochaines années ça va beaucoup bosser là-dessus chez les chercheurs c’estàdire au-delà de la simple r poolinage du modèle planificateur central hérité des régimes communistes du 20e siècle qu’on

    Peut réaménager pour tenter d’ in démocratie et cetera il y a plein de modèles alternatifs à un niveau macro-économique qui se développent euh moi je je vais m je vais m’y intéresser là dans les années à venir mais sur un un truc de recherche très particuliier parce que j’écris des papiers sur les

    Écosystèmes pirate le pire tout pire tout ça et je vais m’intéresser par cette voix là mais c’est très microscopique en fait ça je l’intègre pas et dans mes bouquins j’intègre pas le plan politique d’ailleurs je finis souvent mes ouvrages par ça le M entrepreneur je l’ écrit en disant voilà

    On a on a déconstruit toute cette mythologie maintenant il faut construire des imaginaires alternatifs et concurrents allez-y au travail parce que ça pose une question quand même ça c’est moi ton livre je l’ai lu en pensant un autre livre de Jean-Baptiste fressos qui a écrit notamment en 2012 une histoire de du risque

    Technologique et à la croisée du du qui fait une histoire des des des innovations tout au sur la même période que toi très largement puceque c’est au 19e siècle et qui montre que des innovations certaines ont été adoptées mais d’autres ont éé rejeté délaissé utiliser un moment puis abandonné et

    Euh derrière cette cette manière de faire de l’histoire je je sais qu’il pense que il y a quand même une capacité libératrice c’est-à-dire aujourd’hui ça peut nous servir de savoir comment tout ça s’est passé pour nous dire bah par rapport au aux technologies d’aujourd’hui que ce

    Soit la 5G que ce soit les nano technologie que ce soit le nucléaire on a le choix c’est pas parce que c’est nouveau qu’il faut absolument le prendre et l’histoire nous montre Paris on pas pris et qu’on a des très bonnes raisons de pas le prendre typiquement il donne l’exemple de la

    Vaccination contre la pesteura été juste une horreur parurit simplement fait que transmettre la Pest donné c’était pas un virus doncme toi tu publies chez zone je pense que zone peut-être pense que ton livre peut être intéressant pour sortir un petit peu de cette imaginaire March même si toi tu as juste fait ton

    Travailuniversitaire est-ce que tu tu te dis j’espère que ça peut être un petit peu utile pour les gens pour se déprendre de d’un système qui quand même les enrôle sans qu’ils en soient tout à fait conscient euh non mais je faut peut-être pas que je je je je surtout on

    S’approche de la fin de la soirée donc faut peut-être pas que je parte dans ce sens là parce que je déprimer tout le monde moi je fais partie d’une petite secte marxiste je suis seul abonné je suis seul dans cette see je suis peut-être pas le seul mais on s pas

    Rencontré il y a pas de fédération voilà il il y a des marxistesistes moi je fais partie des marxistes dépressif en fait que dans dans Marx on on prend tout le constat on prend tout le constat il est là voil vous pouvezire le capital tout

    Est là il y a aucun souci il y a desaménagements à faire des mise à jour à faire bien sûr mais l’essentiel est là c’est sur la fin la fin de l’exploitation la société qui accouchera de l’agonie du capitalisme et ce non moi je pense que le capitalisme est tout puissant et qui

    N nous emportera avec lui en fait à travers l’anilation des conditions d’habitabilité de la terre et si vous voulez vous opposer à lui faut pas simplement réfléchir je suis filmé donc faut que je dise des choses cadre légal fa penser le rapport de force dans ce qu’ plus

    Violent que quand vous possédez des capitaux vous vous laissez pas déposséder gentiment disant on va faire une transition on va arrêter de produire je vais arrêter d’accumuler du capital non il faut qu’on vous dépossède ça se fait pas dans la gentillesse la joie la bonne humeur la libre circulation des

    Idées donc faut penser le conflit le conflit violent la réaction violente en face et ça ça se pense se pense aussi à l’échelle locale quand vous êtes un groupe d’autochton Aton au sens vous habitez le lieu dans une zone riche en ressources en Amérique du Nord en Amérique du Sud et qu’on vient

    Privatiser ses ressources les exploiter et complètement ravager votre vos conditions de vie en en souillant les EAU en détruisant les paysages et donc vos conditions de vie en détruisant vos existences votre vie humaine il y a un conflit il y a de la résistance il y a la police il les

    Agents de l’État qui arrive pour faire accepter leur sort au population c’est ça qu’il faut penser à mon sens en fait et que enfin beaucoup pensent déjà mais c’est l’achopement il est là parce qu’en fait ça fait 150 ans d’histoire de socialisme qu’on imagine des tas de choses qui sont extrêmement viables à

    Mon sens on a toute l’ingénierie et la connaissance on sait ce qu’il faut faire l’achachoement il est plutôt sur est-ce qu’on va réussir à construire un pouvoir qui va nous permettre d’arriver à ces objectifs qui sont de plus en plus ambitieux parce que tour

    Voilà que je trve on a un pe changé de sujet mais que je trve TR intéressant dans votre façon d’approcher les choses c’est qu’on n’est pas que dans la simple manipulation il y a aussi un discours intellectuel qui consiste à dire les gens sont manipulés par la consommation

    Et cetera par l’attraction d’un certain nombre de choses séduisant mais on voit bien que c’est tout leant ambigu c’està-dire qu’il y a dans la manipulation entre guillemets ou la consommation de certains produits parfois des éléments de libération c’estàd que c’est pas c’est pas les gros méchants qui manipulent les pauvres

    Abrtis qui s’habillent comme on leur dit de s’habiller et cetera c’est qu’en fait il y a il y a un aller-retour entre les propositions du marché et une certaine libération de soi ou une connaissance de soi différent vous l’ bien montré à propos des vêtements des femmes qui se

    Libèrent d’une certaine façon et qui se reemprisonnent d’une autre manière mais c’est jamais aussi simpliste parce queil y a aussi un discours très surplombant qui dit les gens sont manipulés pas moi évidemment mais les autres sont manipulés par la presse par en fait il y a il y a des

    Allerretours et on y trouve des fois son compte comme on peut s’y faire complètement manipuler je pense que c’est intéressant de montrer ça fa pour compl ce que vous dites Jer totalement perspective ce qui est plus important c’est l’ff structure c’est pas le fait d’entreprendre des opérations de manipulation à travers la

    Gér publicit et cetera euh exemple d’ffet structure euh je suis je aujourd’hui on en France dans un des pays les plus riche au monde où la marchandise àonde n’empêche qu’on a des classes populaires des travailleurs pauvres euh ils ont besoin de se nourrir et de se vêtir

    Euh je vais aller m’acheter un t-shirt à 3 ou 4 € fabriqué en Turquie au Maroc ou au Bangladesh je contribue moi en tant que travailleur pauvre français à l’exploitation indirectement euh l’exploitation violente hein avec des coups 14 heures de travail par jour euh voilà assassinat de syndicalistes voilà

    Le régime despotique de la Fabrique tel qu’on l’a toujours conceptualisé qui qui perdure aujourd’hui notamment en Asie du Sud-Est dans les industries à forte intensité de main d’œuvre et voilà et en fait structurellement euh voilà si je suis un un travailleur pauvre français euh le bourgeois écolo va me dire mange mieux

    Mange moins de viande habille-toi mieux soit consommateur responsable c’est pas possible c’est pas possible c’est pas possible parce qu’il y a tout un ensemble de conditions d’impossibilités justement la première desquelles les moyens les capacités financièr économique et ensuite aussi au-delà de ça savoir consommer responsable par exemple qui une énorme [Musique]

    C’est disposer d’un temps pour se renseigner et donc rentrer avec le dos cassé de l’usine tous les soirs on a le temps d’aller dormir et c’est tout il faut avoir du temps de Cau disponible com on dit et cetera comprendre les chaînes de valeur mondialisé essayer d’adapter ensuite d’ajuster sa sa

    Consommation personnelle par rapport à tout un ENF de flux de marchandis tout ce qu’on en comprend et ceter et c’est extrêmement complexe en fait c’est à la portée de personne concrètement parce que infin même si je je suis certain de bien consommer à travers tel label à

    Travers telle filière je sais jamais si le sous-traitant du sous-traitant du sous-traitant euh fabrique pas finalement dans un atelier clandestin avec du green washing et du fermal washing par-dessus parce qu’on a une infrastructure de contrôle qui est complètement inexistante en fait on est dans des régimes de contrôle dans les

    Chaînes de production modisé avec des régimes d’autocont contrôle en fait he c’est c’est les grandes entreprises qui auditent leur chaîne de valeur voilà c’est pas la puissance j’espère j’ai pas trop digressé ça m’a inspiré ça ce que vous venez de me dire effectivement de petites questions sur

    La définition vous donz just la société de consommation par tout à l’heure dans son Bouin quipption des consommateur il explique que finalement il refuse d’utiliser la notion soci consommation parce qu’il voit un sens essentiellement normatif c’est que c’est c’est une notion qui est née plutôt après la guerre dans ardtiqué d’abord voilà c’est

    Effectivement plutôt sur le mode manipulation et ce ou alors pour la valoriser c’est unu retournement du ST Libé disnous on est pour la société de consommation parce que c’est la libération individuelle et du coup pourquoi vous vous choisissez de lu donner un sens objectiviste semble

    Qu’il a ch très simple ob on voit une progression de la consommation par rapport à l’autonsommation et prière question et deuxème question qui est lié peut-être ce qui a été dit là avec la définition que don consommation il semble que finalement toute société fondée sur la division du travail soit

    Une société de consommation et donc ça veut aussi dire que potentiellement une société pe capitaliste rir question tout à l’heure qui serait qui qui reviendrait pas complètement sur la division du travail qui pas critiquer sur certain point et conserverait l’idée que on a des domaines de compétences bien spécifiques des industries spécialisées

    Et cetera serait aussi une société sans marchandise peut-être mais une société de consommation estce que dans ce sens tout à fait alors vous fait bien de le dire cette consommation au sens non pas au sens où je l’emploie au sens où on l’emploie couramment depuis baudriard notamment c’est beaucoup mobilisé dans littérature

    PFL dénoncer effectivement et en effectivement quand on est chercheur on peut avoir des réticences à l’utiliser parce que c’est une terminologie essiste en fait ind moi jeutilise dans un sens qui qui m propre effectivement ob comme disz c’est une société qui organisé autour de la stricte division des étapes

    De production et consommation et qui s’éloigne dans le temps dans l’espaceexension la Divion du travail euh alors ça c’est une première chose j’ai soli d’utiliser dans ce sensl me le réapproprier et j’espère que c’est suffisamment clair pour qu’il a pas de je pense je pense que ça pour qu’il ait

    Pas de confusion à ce niveul entre les deux registres ensuite ben oui l’URSS pass un moment de son développement c’est uneé de consommation de masse effectivement production de masse voilà appareillage industriel voilà tout à fait euh c’est relativement indépendant de de forme de gouvernance économique et je suis pas en train de

    Vous de verser dans un discours primitiviste en expliquant qu’ faut tous qu’on revienne à une économie P d’arque et cetera pas du tout et en je m’arrête là dans le sens où je j’ai je suis pas en train de la diaboliser cervation je suis pas en train de vous dire qu’elle

    Peut pas se réinventer tout en conservant cette cette division étendue du travail mais sur des des fondements qui soient sociologiquement écologiquement plusiables je suis en train de dire ça mais par contre je m’aventure pas sur le autre question une dernière est-ce qu’il a une façon de de rendre le syndicalisme

    Attractif que vous disiez tout à l’heure sur sur ce qui attire et ce qui at pas des alors ça je beter en touche je suis en train d’écrire un bouquin qui s’appelle discipline capitaliste qui sur les chaînes de valeur mondialisé écrit du point de vue des ouvriers ça sera sous-titré manuel de domestication

    Ouvrière à l’usage des exploités ça va être un manuel écrit du point de vue capitaliste sur comment on produit et comment on disciplinarise les les les ouvriers à travers les chaînes de valeur et ça se terminera sur comment prévenir l’installation d’un syndicat dans une usine ou comment

    L’aniler le détruire il y aura des pistes en miroir il y aura des pistes de réponse à votre question je vous Laé endra la sortie en 2026 ah oui c’est jeté dans des casquettes avec des STR si vousoule ou mais apparment mais c’est c’est c’est intéressant parce que c’est ringardisé

    Et c’est très intéressant du point de vue pouvoir que ça soit ringardisé parce qu’effectivement ça reste alors après au sens large pas forcément la forme bureaucratique et cetera mais ça reste le principe pas levier pour construire un rapport de force sur un lieu de travail après on peut l’appeler

    Autrement que sur un lieu de travail aussi ça s très démocratisé on gr sur sur les différentes élections qui sont dans les mod de gouvernement récent on é oness plutôt mettre en avant les ONG les collaborations entre plusieurs acteurs plusieurs institutions on voit que les entreprises se dépatouent très

    Bien avec ça d’ailleurs on voit dans la mise en place de politique RSE on renforce la sécurité on renforce la santé au travail éventuellementon contrats mais on empêche l’éclosion dans des industries qui sont union free dépourvu de de syndicat on on empêche à tout prix l’éclosion des syndicats parce que là arrive la

    Démocratie industrielle on négocie les cadences on négocie le temps de travail on négocie tout on décide ensemble ça pas terrible pour le capitaliste ça fait mal quand même est-ce qu’il y a une dernière question ou oui il y en a vous avez dit quelques instants envisager les rapport de force dans dans

    Tout leur violence et en fait je me demande si votre nempêche pas de faire ça puisque j’ai l’impression que le moteur historique que vous donnez finalement pour l’émergence d’une société marchande c’est la technique disons trois types de techniques les techniques ditesons les machines route chemin de faire et cetera plutôt les

    Techniques de de gestion que soit les techniques de vente la pub ou les techniques de merchandising et plus sur un point qui concerner l’industrie les techniques culturelles cinéma et télévision même radio en fait vous Z totalement le fait que l’émergence de cette technique ça relève de choix technique et que derrière C choix

    Technique il y a des acteurs et j’ai l’impression que les acteurs les groupes sociaux qui sont à l’œvre derrièrees phénomènes techniqu il sont ditionnés à aucun moment vous avez tout à fait raison alors je je prétends pas que mon livre seul peut vous permettre d’éclairer le phénomène dans toute sa

    Complexité en fait quand vous écrivez un bouquin vous faites des choix vous faites de la découpe et il y a forcément des choses qui V frustrer le lecteur et moi mon angle parce que sinon ensuite si vous parlez tout vous parlez de rien vous restez superficiel et et c’est

    Comme un édifice ça s’effondre en fait s’il y a pas une architecture et un des objectifs bien concrets bien bien délimités moi je j’ai c’est un ouvrage essentiellement descriptif avec une charge conceptuelle derrière mais descriptif pour décrire les procès le procès de production et de consommation

    La mise en place et notamment mon sujet principal mon dialogue principal c’est avec l’évolution dialectiques des mentalités comment on change la la consommation change notre vision du monde notre façon de nous représenter et on est beaucoup sur l’intériorisation de tout un ensemble de normes de façon

    De désirer de façon de regarder d’où le fait que c’est une histoire très médiatique bien très énormément basé sur les représentations sur la symbolique c’est ça mon objectif la fabrique du consommateur c’est comment on devient psychologiquement au niveau mentalitaire un consommateur comment on est devenu en l’espace de quelques générations comment

    On est aujourd’hui profondément structuré par ça donc c’est un ouvrage sur les mentalités avant tout et sur les techniques les dispositifs et leur invention remis en contexte à travers un process mais en dehors de ça effectivement euh je parle assez je parle de la grande entreprise à un

    Niveau d’abstraction euh mais sans faire une recherche sans faire proposer des résultats extrêmement incarnés à travers des acteurs des SIM tank et cetera des des relations politiques extrêmement explicites et cetera ça c’est un angle mort il faut aller chercher ailleurs effectivement euh dans d’autres ouvrages que vous a certainement en tête

    Quoi est-ce qu’il y a une dernière chose dont tu aurais voulu nous parler et sur laquelle on t’a pas interrogé tu aurais rêvé de nous présenter ou que tuurais envie par plaisir de vous présenter qui semblait euh euh non non non j’en ai dit encore beaucoup plus

    Qu’il le fallait j’ai encore dépassé mes propres limites en terme de d’extraperu je suis filmer je me demande si je vaisêtre bien quand je vais revoir le film heureusement vous avez une petite chaîne Youtube ça sera peut-être pas beaucoup vu non bon il nous reste à te remercier

    Sincèrement pour tout ça et puis on va continuer autour merci je rappelle aussi que du coup il y a la librairie le livre en pente qui a le les titres Galo merci encore et il y a le chapeau ici et le bar tout est appr quasiment je crois voilà donc

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