En 2020, Tamaya Sapey-Triomphe imagine le Musée de Proximité à Angerville. Il s’agit d’une installation architecturale et artistique questionnant la fonction sociale et l’impact culturel des musées, ainsi que l’image qu’ils renvoient aux habitant·es. L’enjeu est de concevoir et de construire un musée éphémère et de constituer sa collection. Déjouant les modalités conventionnelles d’acquisition d’une œuvre, Tamaya Sapey-Triomphe organise un appel aux œuvres.

    À l’aide de flyers et d’affiches aux allures de petites annonces, l’artiste incite tout à chacun·e à contribuer à la vie du Musée. En résulte une collection hétéroclite visible par le plus grand nombre où se côtoient dessins, objets manufacturés ou artisanaux, documents écrits, peintures, livres, sculptures, etc. Véritable générateur de lien social, le « Musée de Proximité » est un espace participatif où chaque personne exprime une sensibilité artistique et, ce faisant, interroge les visiteur·euses sur ce qui définit une œuvre d’art.
    En 2021, Tamaya est invitée concevoir la phase 2 du Musée de Proximité au CIVA, Musée de l’Architecture de Bruxelles.
    En 2023, le FRAC Normandie l’invite en résidence à l’EHPAD Mathilde de Normandie.

    Artiste franco-chilienne multi-casquettes, illustratrice, scénographe, Tamaya Sapey-Triomphe s’est formée à l’architecture à l’école Paris-Malaquais ainsi qu’à l’Universidad Catolica de Chile à Santiago, et à l’Histoire de l’art à Berlin. Nourrie d’art brut et d’art contemporain, elle impose aujourd’hui son esthétique forte et personnelle sur tous les supports imaginables, avec une prédilection particulière pour les structures en carton, toujours plus grandes et volumineuses.

    www.tamayasapeytriomphe.com

    Bon bonsoir bonsoir à toutes à tous bon merci merci d’être venu ce soir à cette bon c’est la première première conférence ce cycle de conférence initié organisé par par les AD et nous accueillons du coup ce soir Tamaya saapérion qui nous présente le son projet le musée

    De de proximité qu’elle a initié en 2020 à Angerville et qu’elle a décliné depuis à Bruxelles et à [Musique] C artiste franco-chilienne multicasquette illustratrice scénographe Tama sapérion s’est formé à l’architecture à l’école Paris Malak ainsi qu’à l’Universitat catholica de Chile à Santiago et à l’histoire de l’art à Berlin nourri d’art Prut et

    D’art contemporain elle impose aujourd’hui son esthétique forte et personnelle sur tous les supports imaginables avec une prédédiction particulière pour les structure en carton toujours plus grande et volumineuse et je laisse la parole à Tamaya merci d’être là ce soir merci beaucoup merci pour cette invitation merci à Clémence aussi je sais pas si

    Elle est dans la salle mais c’est elle qui a montré mon travail dans le cadre d’un cours il y a quelques mois je crois donc je suis ravie d’être à santétienne à nouveau je suis déjà venue auparavant parisque ma cousine Clara qui est par là était à l’école aussi ici et que je

    Connais Cédric Libert directeur de l’école d’architecture j’auraai l’occasion d’en parler pendant ma présentation puisque ça Cédric fait partie du musée de proximité aussi alors comme l’a dit Simone moi j’ai une formation d’architecte à Paris Malaka j’ai passé mon diplôme en 2020 et euh depuis je me consacre à des projets

    À la fois artistique et de recherche et aujourd’hui je vais vous présenter mon projet qui s’appelle le musée de proximité qui a constitué mon projet de diplôme mon PFE et que j’ai donc poursuivi par la suite depuis depuis 2020 pour comprendre un peu enfin la présentation d’aujourd’hui je voulais la

    Travailler en plus le parti je sais pas pourquoi ça fait un c’est bizarre je suis peut-être trop près vous m’entendez si je suis là ouais eu pour expliquer un petit peu comment j’en suis venue à travailler sur le thème du musée et ensuite à me questionner sur les manières de réinventer l’institution

    Muséale donc il y a une partie un peu de pré musée de proximité et ensuite une partie qui est consacrée vraiment au premier musée de proximité celui d’Angerville qui est une sorte de manifeste qui est ouais manifeste à la fois dans dans sa forme et dans son contenu et ensuite je passerai plutôt

    Rapidement sur les deux dernières éditions euh qui sont euh à Bruxelles et à c très récemment euh pour comprendre un petit peu d’où vient cette envie de requestionner le musée je dois expliquer que j’ai une passion personnelle et euh et intime euh pour les artistes autodidactes ou les artistes marginaux

    Qui se sont ont formé très loin des écoles d’art et j’entretiens notamment des relations amicales avec par exemple Vivi Fortin qui est un artiste enfin que je considère un artiste mais qui a un maçon en Vendé qui fait des statutes de cléenceo ou de Johnny alidday en béton

    Armé à taille réelle dès que je va m’ vender je je vais lui rendre visite je vais souvent voir André Robillard un artiste reconnu de l’AR brut je sais pas si certains le connaissent qui fait des fusils à pompe en boîte de conserve et qui est interné à l’hôpital

    Psychiatrique à Orléan donc je vais lui rendre visite j’essaie de de dès que je peux quand je vais dans un une nouvelle ville ou dans un nouveau territoire d’essayer de trouver à la fois des gens ou des des histoires qui sortent des sentiers battus et qui constituent des parcours artistique atypique et

    Notamment j’ai fait juste avant le confinement je faisais des chroniques sur Radio Nova sur l’art brut on questionn le termear brut aussi donc j’avais 3 4 minutes à l’antenne pour présenter oralement un tr travail plastique hors norme donc c’est un exercice assez compliqué parce que c’est difficile de décrire une œuvre

    Avec des mots et donc une fois la chronique passait je lui passé je lui illustrais en dessin animé pour pour essayer de faire comprendre aux éditeurs ce que je voulais dire par par là pendant la pendant la chronique là par exemple c’est une une chronique consacrée à Roger Mercier

    C’est un monsieur en Bourgogne qui a construit un château immense au bord de l’autoroute voilà donc il y avait une certaine fascination et passion pour les artistes marginaux et autodidactes et euh il y a eu un moment un passage clé qui s’est joué aux alentours de mon

    Diplôme donc en 2019 qui m’a connecté à une histoire familiale euh relié à l’art brut ça se passe du coup en Vendé le village de ma grand-mère soisic euh le cousin de ma grand-mère s’appelle s’appelait Éric Leblanche et a passé euh toute sa vie en hôpital psychiatrie il a été diagnostiqué schizophrène très

    Rapidement et donc il passait 4 jours par semaine à l’hôpital et 3 jours chez lui et donc là on voit par exemple la façade de sa maison et la façade partiellement peinte et lui vivait complètement cloîré à l’intérieur donc on avait pas du tout accès à l’intérieur

    De sa maison seule la femme de ménage pouvait rentré et en fait il est décédé en 2016 et en 2016 on s’est rendu compte de l’ampleur de la situation c’est-à-dire que sa maison était complètement recouverte de peinture des murs au plafond les portes les sols donc les éléments qui constituent la maison mais

    Également les éléments qui constituent l’intérieur de la maison donc les radiateurs voilà je vous laisse un peu voir quelques images qui ont été prises du coup une fois les portes ouvertes après le le décèsériic des enfilades comme ça de pièces complètement recouvertes de peinture avec une obsession aussi pour les les

    Profils de femmes notamment BF on s’est rendu compte de l’ampleur de la situation une fois éic décédé donc er qui n’était plus là pour décider de ce qu’ allait se passer de cette maison avec cette maison et et à l’époque j’ai fait un petit dessin animé que je vais vous montrer

    Qui résume un peu mon état d’esprit face à un tel cas d’étude en tant qu’architecte il faut commencer par se situer nous allons en vender et plus précisément avouvent charmant village médiéval classé plus beau village de France où ma grand-mère a passé une grande partie de son enfance et où nous allons chaque

    Été au 47 rue gadebours se trouve la maison d’Éric Leblanche le cousin de ma grand-mère diagnostiqué schizophrène à l’âge de 13 ans er a passé 4 jours par semaine durant toute sa vie en hôpital psychiatrique les 3 jours restants il est passé enfermé dans sa maison qu’il a entièrement recouverte de peinture la

    Maison qu’il a hérité de sa mère se compose de deux étages éc recouvre les murs de fresqu qu’il recouvre ensuite de peintures qu’il recouvre ensuite de fresqu chaque pièce est remplie de feuilles de papier à4 empilé par centaines Eric produit par couche sa maison est stratifiée par les différentes périodes

    Picturales en autarsie complète Eric n’ouvre sa porte qu’exceptionnellement notamment à la femme de ménage la maison est totalement coupée du monde ce n’est qu’une fois décédé en 2016 que nous nous rendons compte vraiment de l’ampleur de la situation et de la quantité astronomique de production laissé par

    Eric il avait peint sur absolument tout les supports de sa maison les murs bien sûr les volets les sols les carreaux les radiateurs les plaines les meubles et cetera la question s’est tout de suite posée que faire de tout cela ma mère et ma grand-mère ont contacté la Hal

    Saint-Pierre centre de l’arbrut à Paris pour obtenir de l’aide et des avis avec Bruno montpier critique et expert en art brut ils ont tenté d’inventorier et de répertorier ce qui avait pu être extrait de la maison il a fallu bien sûr faire estimer cela Eric rentrait dans le

    Circuit du monde de l’art il a donc été é nécessaire d’écrire le récit de sa vie pour pouvoir en faire des cartels et des catalogues les radiateurs les bouts de papier et de carton se retrouver donc extirpé de leur contexte d’origine exposer et acheté Éric Leblanche passait de fou du village à artiste

    Banable sa maison quant à elle a été vendue par le maire pour la coquette somme de 22000 € un acheteur anglais plus intéressé par le terrain que la maison qu’ n’a pas tardé à rénover entièrement les murs ont été repints bien sûr mais que fait-on de ce passer

    Et de tous ses souvenirs voilà mon point de départ il m’a fallu ensuite j’ai j’ai coupé je vous montre la suite juste après donc c’était ce point de départ là qui m’a euh euh inspiré pour la suite et j’ai commencé à me documenter notamment sur ce que voulait dire une maison en tant

    Que en tant que récipient de l’âme comme on était comme face à un phénomène comme ça je me suis pas mal intéressé à Bachelard et la politique poétique de l’espace par exemple et et j’ai commencé à me documenter sur différents types de maisons qui avaient été transformé en

    Musée comment gérer un tel passé un tel héritage là en plus il y avait la question du nombre de d’œuvres d’art à enfin d’œuvres à archiver à conserver enfin ça a été un un gros sujet pour moi et un et un assez passionnant point de départ pour le musée de proximité et

    J’ai commencé à à essayer de théoriser de plus en plus mon approche du musée et à aiguiser enfin j’avais je partais un peu du postulat que les musées étaient pas des lieux adéquats pour recevoir une œuf telle que celle d’Eric par exemple ou que ouvrir la maison d’Eric et la

    Transformer en musée c’était une sorte de trahison aussi pour lui j’avais je partais un peu avec cette a priori là mais j’arrivais pas à aller au-delà de cet argument- là du coup j’ai commencé à à vouloir consolider un argumentaire euh donc en plongeant dans pas mal de

    Lectures et euh quand je parlais de ce sujet-là autour de moi la question revenait assez fréquemment de qu’est-ce que c’est pour toi un musée et donc essayer de voir et de définir le plus clairement possible un musée et donc là pareil je vais vous montrer un autre

    Petit dessin animé de 2 3 minutes qui résume assez bien à ce moment-là ce que je pensais euh être un musée et comment le le questionner comment le le le réinventer en quelque sorte assez modestement résumer mes principales problématiques à travers un autre dessin animé à l’origine on célèbre la

    Philosophie et la poésie dans le mouséon puis le musée est devenu une institution voulue par les hommes se transformant au gré des administrations le musée transmet il rend compte de l’histoire il rend compte à l’histoire c’est une occupation pour passer le temps il se remplit les jours de

    Pluie le musée est autoritaire interdit de fumer interdit de toucher interdit de manger interdit de crier interdit le musée est selon M une machine à conditionner et à hypnotiser c’est un des derniers lieux institutionnalisés qui soit à la naissance de l’ennui et du syndrome de standal le musée est un refus moderne

    D’assumer la destruction il accumule et expose le passé c’est la seule institution qui prétend assurer une vie éternelle à une catégorie de choses le musée met en scène notre rapport à l’éternité en cela il est totalement détaché du réel le musée est une ucronie le temps cesse de s’y

    Écouler détacher du réel que conserve le musée le musée est un monument abritant des monuments il valorise tout ce qui franchit son enceinte il transforme la chose en en objet puis en œuvre d’art il classe et ordonne le musée est un lieu d’interaction entre objet image et nous

    Que faire de ce désordre organisé bonne question j’ai donc entamé des listes de possibilités d’hypothèse de problématique d’itération et finalement ce qui me passionnait le plus restait cette distance totale entre la maison d’Eric et le musée le fait que la maison soit des années si loin du monde et encore

    Plus loin du monde de l’art pourquoi les artistes qui ont l’étiquette brut se sentent-ils exclus du circuit de l’art pourquoi le musée exclut-t-il tant et si je repensais l’enveloppe du musée qu’il soit de marbre ou de carton son aura reste intacte il transforme tout ce qui franchit son enceinte et si plutôt que

    De faire rentrer l’AR brut au musée on bousculait plutôt le musée et on le poussait à inclure à la fois les spectateurs et les artiste on le poussait à s’ancrer dans le territoire et la réalité donc j’en étais à peu près là de de mes réflexions concernant le musée et

    Euh et en fait c’est un peu à ce moment-là que je me suis dit que j’ai j’en avais marre de passer beaucoup de temps à lire ou à écrire ou à faire des bah comme je le dis des listes d’itération beaucoup de débats avec mes à l’époque mes profs à malquet

    Et rien de concret en fait et j’avais l’impression enfin aussi pareil une intuition que pour ce genre de projet il fallait que j’expérimente quelque chose à échelle 1 sur le territoire pour de vrai et après on en parlerait en fait j’avais l’impression qu’on prenait le problème à l’envers si on commençait par

    Débattre et ensuite par faire des des hypothèses de de ce qui aurait pu se passer si on avait fait quelque chose et en fait ça ça s’est plutôt bien enchaîné puisque il y a eu le le confinement et j’ai eu la chance d’être confinée à Merville dans la mais dans

    Dans une dans la maison de mon arrière-gr-père donc à la campagne on est à 1hure de Paris et donc confiné là-bas je commence à me dire que c’est le moment où j’amis de construire quelque chose pour de vrai de profiter de cette distance que j’ai avec l’école qui est assez inédite et il

    Faut que je vois ça comme une belle opportunité de faire quelque chose dans mon coin et et si ça marche tant mieux si ça marche pas c’est pas non plus un drame et j’ai commencé à regarder autour de moi donc maryville c’est une toute petite commune au sud de des tempes qui

    Est ravagé par le la désertification de du centre enfin le centreville est complètement désertifié et il y a une quantité folle de vitrine ville donc en fait avec l’attestation qui permet de se déplacer je commence à prendre la voiture et à aller voir tout simplement dans toutes les communes aux alentours

    Tour et à faire une espèce d’inventaire de toutes les vitrines vides qui sont à disposition pardon qui sont à disposition euh en 2020 et à me passionner par le phénomène en me rendant compte que j’ai peut-être là un bon point de départ aussi un livre qui a

    Marqué aussi un tournant que je vous recommande c’est comment la France a tué sville d’Olivier Amon et Saint-Étienne est un cas d’étude dans tout le livre donc c’est pour ça que ça me fait aussi très plaisir et que c’est très cohérent de pour moi d’être là aujourd’hui et de

    Vous présenter ce projet puisque rien qu’à Angerville j’avais collecté une vingtaine de vitrines vides et en baladant dans le centre-ville de Saint-Étienne il a il y a de quoi faire aussi donc je trouvais que là il y avait un un un cas d’étude intéressant et j’ai tout de suite commencé à considérer la

    Vitrine vide comme un objet politique hyper fort et j’étais euh entre la sensation que j’avais envie de faire quelque chose autour du musée et du trop plein d’objets et la vitrine vide donc là j’avais un peu deux objets qu’il fallait ensuite faire correspondre mais en soit j’avais du trop plein et du

    Trop vide et assez rapidement je me suis dit qu’il fallait que je trouve une vitrine et que je fasse quelque chose sur le territoire et en fait j’avais vraiment bah envie de de concret et donc vraiment je suis partie avec le maître le le maître laser à faire des des

    Relevés de vitrines pour essayer de comprendre les échelles les dimensions des vitres des portes différentes typologies faire des maquettes sans savoir vers où j’allais encore à ce stade et et en fait rapidement je m’approche d’Angerville qui est une toute petite commune à côté de méville

    Et là il y a vraiment mais que des vitrines vides dans le centre-villeille et j’en trouve une qui me plaît particulièrement que j’ai refait en maquette là et qui est à vendre qui a l’air vachement abandonné enfin il y a le numéro de l’agence immobilière mais la façade en mauvais

    État et je contacte le l’agent immobilier qui en fait est assez contente de voir quelqu’un débarquer après des mois de confinement donc plutôt réceptif et et m’écoute et me propose assez rapidement de me passer les clés me prêter les clés sans vraiment comprendre ce que je vais

    Faire puisque à ce stade là je savais pas encore vraiment ce que j’allais faire dedans donc ça se concrétise assez rapidement là vous voyez il y a vraiment en fait c’était fermé c un salon de coiffure qui était fermé depuis 25 ans donc il y a 25

    Ans de courriers de prospectus de de l’Intermarché dans l’entrée donc c’est en super mauvaise état mais ça me va très bien parce que parce que comme ça j’ai pas à trop m’embêter à faire attention à ce que je fais mais vous allez voir par la suite qu’en fait ça a

    Été beaucoup plus compliqué que prévu euh avec l’agent immobilier bref donc j’ai les clés et euh pour moi je considère que déjà c’est un grand pas et maintenant il faut voir comment je fais quelque chose qu’est-ce que je veux faire et euh donc je commence à faire à revenir

    Un peu à ce système de liste de possibilités de rêve parce que je me dis que je vais faire le musée d’art moderne dangerville que en plus à l’époque tous les les centres commerciaux et cetera avaient réouvert mais pas les musées je sais pas si vous souvenez il y a eu un

    Quelques mois où on pouvait aller à l’Intermarché mais pas au musée donc bref je me disais mais moi je vais réinventer je vais rouvrir les musées en fait j’ai clairement cette envie et on m’a assez rapidement stoppé puisque j’ai dû commencer à négocier avec le maire d’Angerville et à me confronter en fait

    À la réalité et en école d’Archie on nous prépare pas forcément à ça enfin en tout cas à ce stade là de mes études moi on m’avait jamais parlé de d’autorisation d’assurance et de négociation avec la mairie et donc ça a été en fait ce premier pas dans le monde

    Administratif qui a en fait en fait défini toute la suite du projet puisque là j’ai mis juste un mail extrait de la discussion mais en gros il faudra faire un dossier d’urbanisme at sererfa 13824 comprenant un dossier d’accessibilité un dossier sécurité dlés 4 mois donc on est

    En mai et mon diplôme c’est dans 2 mois donc déjà j’ai pas du tout le temps d’attendre et la discussion est assez abrupte et en fait il donc enerville c’est une petite commune je m’étais aussi dit que je pouvais peut-être négocier avec le maire et Cera pas du

    Tout il m’a pas reçu il a pas eu le temps de me recevoir donc je prenais j’avais beaucoup de mails hyper froids comme ça mais ok c’était le jeu et en fait j’ai commencé aussi à me passionné à par ces négociations administratives et je me suis rendu compte que c’était

    Ça qui allait en fait être le programme de du musée qui allait définir le musée j’avais fait des BD aussi sur en fait les discussions un peu ubuesque entre la secrétaire de la mairie qui en fait il se renvoie tout sa balle personne va se lancer dans un projet

    Comme ça puisque si ça tombe sur quelqu’un c’est de la faute de qui qui s’il y a un banc qui est sorti devant le musée qu’ a un aveugle qui se prend les pieds dedans c’est la faute de qui enfin bref je vous passe les détails mais à ce

    Moment-là ça m’a occupé une partie de de mon temps parce que je trouvais assez fascinant de bloquer toute volonté de projet à ce niveau-là et qu’en fait la seule solution c’était de faire absolument rien ni dedans ni derrière ni devant enfin il y avait il y avait rien

    À faire et donc en fait j’ai eu une conversation téléphonique qui s’est terminée par vous pouvez rien faire devant et vous pouvez accueillir personne dedans mais sinon vous pouvez ouvrir votre musée et ça a été un peu le point de départ par que je trouvais incroyable queelle on puisse on arrive à

    Ce stade-là et je me suis dit ben je vais absolument appliquer ça et je vais absolument respecter ce que m’a dit la secrétaire du maire et donc tout va se jouer à l’intérieur mais il y aura absolument personne dans le musée et donc euh j’ai je me suis remis

    Dans la conception et la transformation de l’espace après euh en fonction de toutes ces contraintes et donc en terme de de de de porosité avec la rue donc j’avais cette façade et j’avais trois ouvertures deux fenêtres et une porte et du coup je me suis dit bon bah tout se joue euh

    Là-dedans sur ces trois ouvertures à moi de trouver la manière de déjouer le de déjouer le la contrainte quoi et de de d’être inventive avec ça et euh et de jouer avec le volume aussi parce que j’avais quand même une belle surface à l’intérieur du salon de coiffure et

    J’avis j’étais frustrée à l’idée de juste m’en tenir à la vitrine du coup je me suis dit mais je vais prendre tout le volume intérieur et faire en sorte que le spectateur depuis la rue depuis l’espace public puisse quand même pénétrer dans le musée sans enfreindre la règle ultime de l’Amérique qui est

    Vous pouvez pas rentrer dedans bon j’avais à peu près l’idée de à quoi ça allait ressembl à l’in intérieur et ensuite il a fallu que je me décide sur quel matériaux j’allais employer le carton c’est un matériau que j’utilise quasiment tout le temps et là c’était hyper en adéquation avec le projet

    Puisque je devais pas du tout toucher les murs de du salon de coiffure donc faire un projet flexible temporaire qui allait rien abîmé qui pouvait être démonté en cas de panique de quelqu’un ce qui en fait a eu lieu à un moment et ça rassurait tout le monde que

    Ce soit en carton et assaut un peu pas très solide parce que s’il fallait tout démonter dans l’après-midi c’était faisable en gros quoi et en plus le carton à ce moment-là était trouvable à l’Intermarché donc je trouvais assez le paradoxe assez intéressant que l’Intermarché qui avait été le facteur

    De la désertification du centrreville me fournissent pour remplir la vitrine enfin du coup tous les jours à l’Intermarché faire le stock de carton et et commencer à remplir le musée donc le chantier ça ressemblait à peu près à ça donc c’était vraiment du carton des tassau récupérés dans la ben d’à

    Côté des portes que j’avais récupéré aussi qui avait été jeté enfin bref un chantier empirique c’està-dire que je vais vous montrer j’ai fait des petites 3D après mais je les ai faites après en fait parce que bah sur le moment je savais pas du tout comment on allait faire il y

    A mon père qui m’a aidé j’ai des potes qui sont passé aussi on était vraiment sur une équipe une équipe empirique et on était vraiment sur un chantier qui se dessinait chaque jour de plus périlleusement mais ça commenceça à ressembler à quelque chose donc voilà on ajustait les les dispositifs

    D’exposition avec trois planches de carton en plus mais ça c’était c’est vraiment l’esthétique que j’aime et ça correspond exactement à ce que j’avais en tête quand je pensais à un musée un musée différent ou un musée expérimental euh donc voilà que des ajustements des essais et et ensuite voilà j’ai j’ai

    Quand même dû répondre à certains protocole de l’école d’Archie donc avec des 3D des plans mais qui venaient à postérior mais tant qu’il y a ça c’est ok il faut juste remplir certains codes et donc pour vous expliquer le fonctionnement du musée de proximité en gros ça c’est le hall d’accueil donc moi

    J’étais là toute la journée il y a une vitrine de gauche qui est en fait l’exposition l’exposition temporaire donc en fait vous allez voir après il y a un petit Teillet qui est tracé dans du blanc de Medon donc là tous les jours il

    Y a une œuvre qui est exposée ici donc à 5 m de de profondeur enfin de de distance qui est visible à travers le y en fait j’avais fabriqué une espèce de grand de grande loupe avec avec l’aide d’un miroir ici là un miroir euh rond qui donnait une espèce d’effet d’optique

    Donc en fait le spectateur qui était là avait l’impression d’être très près de l’œuvere qui était en fait à 5 m et donc une fois par jour jour il y avait une œuvre qui était exposée ici une fois l’œuvre exposée elle elle rejoignait la collection permanente qui était donc cet

    Escalier qui le jour de l’ouverture du musée était vide et le jour de la fermeture du musée du coup était rempli donc tous les jours il y avait un turnover d’œuvre euh je vais expliquer aussi un petit peu pourquoi en tout cas voilà le le musée c’était ces trois espaces le qu quatre

    Espaces et du coup moi qui difficilement me déplace dedans pour aller mettre l’œufre du jour la mettre sur le l’escalier de la collection permanente voilà il y a que moi qui ai accès à cet espace là et ça rassure tout le monde ensuite une fois le musée à peu

    Près mis en place il y a toute la partie euh communication autour du projet et communication dans le territoire et dans le quartier puisqueen fait moi je suis une parisienne qui débarque en plein confinement donc les gens me connaissent pas euh me voit construire des trucs depuis

    2 semaines donc passe par curiosité en plus le salon de coiffure était fermé depuis 25 ans donc les voisins sont très curieux de voir le salon de coiffure enfin réouvert et viennent donc interromprent le chantier mais moi j’adore à ce moment-là qu’on vienne justement par curiosité me poser des

    Questions donc je commence un peu à à présenter le projet et à travers ce système de petite annonce qui est de l’ordre de l’esthétique de la brocante ou de du CIR arrive en ville donc des feuilles fluo une tipo très agicheuse et les informations plus petit donc voilà une petite annonce qui se

    Veut attractive et donc j’en colle partout au moment de coller les petites annonces je parle au boucher à la boulangère au café et cetera pour que petit à petit le bouche à oreille se fasse dans en me disant mais c’est sûr que dè le lendemain je m’en mais il faut

    Que je fasse gaffe je vais avoir trop de coups de fil euh enfin j’étais hyper en jouet à ce moment-là et en fait assez rapidement je me rends compte que personne appppelle et que les gens qui passent pensent que c’est une blague ou prennent pas du tout le projet au

    Sérieux alors que moi je suis très j’étais très sérieuse sur la dimension sérieuse du projet justement mais je me rends compte assez rapidement que ça marche pas comme je voulais et que je suis l’ovni qui débarque dans le village et que la greffe là se fait pas forcément très

    Facilement pour autant je ne fais que rabâcher que c’est ouvert à tout c’est à tout que tout le monde peut présenter qui veut et cetera puisque il me faut en fait des œuvres pour mon musée sinon je peux pas vraiment ouvrir ou sinon j’ai aller ouvrir mais mais à vide quoi et

    Euh donc voilà je fais ce travail un petit peu sur le quotidien sur le territoire pour essayer de parler du projet il y a le journal local qui s’intéresse au projet ça commence un tout petit peu à prendre et euh il y a quelques personnages clés qui lancent

    Un peu le truc notamment Thierry in qui a un sculpteur il a une carte de visite comme vous pouvez le voir juste à côté de de Angerville qui lui assez rapidement vient à peu près tous les jours me poser des questions pour bien s’assurer qu’il a compris le projet et

    Qu’il peut bien participer et donc lui assez rapidement en fait me connecte avec d’autres artistes sur le territoire qui commence à se prendre au jeu et à venir voir ce qui se passe avant l’ouverture euh j’ai un moment aussi fait appel à des artistes qui ont on été des sortes

    De référence pour moi sur ce projet qu’ en fait quand je voyais que j’arrivais pas à récolter des œuves je me suis dit mais peut-être que c’est trop vide donc si je montrais quelques œuvres ça pourrait peut-être donner envie à des gens d’en montrer donc j’ai contacté Thomas cchorn par exemple ou Patrick

    Bouchin qui à l’époque m’avait beaucoup inspiré sur la partie théorique et hchor ou Bouchin répondent tout de suite oui bien sûr quelle dimension donc je reçois des œuvres de d’artistes référents pour moi qui donne une impulsion et et en fait remplissent au moins le vide du

    Début de la vitrine et du coup par exemple Thierry quand il vient voir et qu’il voit queil y a il sait pas du tout qui est Patrick Bouchin ou HCH mais au moins il voit qu’il a un objet et qu’il est pas tout seul il se dit ok là c’est

    Bon c’est réel il y a d’autres gens qui ont confié parce qu’il y avait aussi ce doute des des voisins et des riverins de est-ce qu’elle va pas partir avec nos objets en fait enfin comment on peut lui faire confiance et quand il voit que ça

    Se remplit ben en fait ça se remplit quoi c’est un cercle vertueux qui s’enclenche et donc le musée ouvre le 24 juin donc voilà moi je suis vraiment à l’accueil du musée et les voisins commencent à arriver timidement et puis en fait euh ça ça prend plutôt bien euh une curiosité [Musique]

    Assez distante au début et puis en fait après les gens commencent vraiment à déposer les œuvres parce que le par exemple il y a le coiffeur à côté qui a déposé quelque chose et qui en parle àc quelqu’un quif en fait ça va super vite et le musé rempli assez

    Rapidement par exemple là c’était au début c’était les premières donc l’escaliers en carton est vide et petit à petit ça commence à se remplir donc comme je vous disais il y a une œuf par jour qui est présenté et donc il y a un vernissage

    Par jour donc à 19h je sors un petit peu des bières un petit peu du vin et donc là ça marche bien quoi les voisins ils viennent et un vernissage par jour après des mois de confinement bah trop bien donc en fait ça marche plutôt bien et et

    C’est trop intéressant parce que il y a ce rendez-vous quotidien à 19h et et il y a la relation quotidienne au musée c’est-à-dire que les voisins passent par exemple vous voyez j’ai un câble qui sort du musée je me connecte en fait à éctro cadeau le magasin d’électroménager juste à côté donc tous

    Les jours je vais connecter ma bobine donc tous les jours la dame elle me connecte et elle en profite pour venir voir l’œuvre ou le le salon de coiffure comme je vous disais pareil tous les jours cette relation à la vitrine et et ensuite le petit vernissage à 19h donc

    Qui qui marque un rendez-vous très sympathique très cordial entre tout le monde donc ça c’est le système de fonctionnement avec leillet donc ça c’est ce que donc il y a le blanc de Medon qui a un élément un matériau qui met cher sur le musée de proximité parce

    Qu’en fait ça attire l’œil dès qu’on voit dès qu’on se balade dans la rue et qu’on VO une vitrine avec du blanc de Medon on veut tout de suite voir l’endroit où il y a une petite griffure pour voir à travers pour moi c’est une manière d’attirer l’œil après il y a le

    Cartel flu aussi qui attire donc et les gens voient ce que vous voyez là donc un objet plus ou moins lisible he le système n’était pas non plus hyper au point mais au moins il y a quelque chose à à capter et de toute façon l’objet se retrouvera le lendemain dans l’expo permanente

    Euh voilà pour le leet et la collection qui se remplit je faisais du coup beaucoup de documentation j’avais un travail quotidien sur l’affiche du jour l’affiche du lendemain le flyer avec les œuvres du jour celui bref une sorte de de gestion administrative mais moi qui

    Me passionne donc ça ça me va très bien mais il y a quand même une sorte de protocole sur chaque œuvre et sur chaque manière de communiquer autour de l’œuvre toujours avec des feuilles fluo le même format la même typo et ensuite vient le moment du bah

    De la fin du musée en fait j’ai j’ai fixé une date de fin puisqu’on était en juillet et j’avais dit qu’on était ouvert jusqu’au je sais plus jusqu’au 20 juillet donc j’avais besoin de temps d’œuvre je les ai eu et ensuite bah le musée fermait ses portes donc ça

    Consistait à démonter les cartons et les tassau à les remettre à la ben juste à côté où là on les avait pris et à rendre les œuvres et donc là comme le musée c’est toute une histoire de protocole à la fois dans le dépôt des œuvres et le

    Retour et en fait j’avais pas mal été inspiré sur ces questions d’assurance que la mairie voulait me me présenter comme un problème je m’étais dit mais moi aussi je vais rentrer dans ce jeu de l’assurance et je vais faire signer des des décharges à tout le monde euh je

    Vais dès que quelqu’un veut rentrer à l’intérieur du musée pour voir l’intérieur c’était possible mais il fallait faire une décharge d’assurance pareil enfin du coup j’avais une quantité de bons dans tous les cas de figure euh qui font complètement partie du du projet et il a fallu donc remettre en l’état et

    Euh et remettre les rideau cassés enfin voilà il fallait remettre en mauvaise état mais au moins le le lieu est resté intact et là pour info il a étaé revendu et et tout cassé il y avait des super beaux lavabau en marbre ça a été tout détruit mais mais voilà en tout cas

    L’agence immobilière a été très sympathique autour de ce projet jusqu’au bout et je voulais terminer en enfin sur cette petite enfin sur cette partie sur le herville j’avais interviewé Thierry donc le peintre le pardon le sculpteur dont je vous parlais qui avait ses cartes de visite qu’est-ce que vous avez pensé du musée

    De proximité al il y a le côté déjà le côté accueil parce que bon c’est vrai que moi j’ai pas j’étais pas là donc souvent et mais votre contact et votre le contact de votre ami et non c’est c’est intéressant et euh euh mais euh je j’aimerais que vous fassiez ça en plus

    Grand mais euh parce que vous avez déjà fait une démarche importante c’est trouver les artistes euh arriver à à expliquer le le règlement parce que euh organiser un salon d’art euh on croit que c’est facile mais ça n’est pas du tout et Thierry me fait une bonne transition

    Sur la suite quand il dit qu’il voudrait voir ça en plus grand en fait c’est ce qui s’est passé de manière assez logique donc je passe mon diplôme avec ça mes profs viennent sur place à Angerville voir le musée de proximité et le jury a lieu en septembre donc le jury

    N’est pas venu mais on leur a raconé en fait et c’est ça que je voulais qu’il se passe c’était que on parle pas de musée théoriquement mais on parle d’une expérience de musée différente et du coup il y avait à la fois ceux qui étaient venus à Angerville qui étaient

    Là pour en parler s’il y avait besoin d’en parler mais en fait on s’appuyait sur du concret quoi et il y avait une manière de construire une manière de d’ouvrir un lieu sur lequel on pouvait débattre et dire au moins on aime naime pas ou aller plus loin mais il y avait

    Quelque chose qui s’était passé c’était ça que je voulais vraiment faire en tant qu’étudiante d’école d’architecture et une fois que j’avais fait ça je pouvais vraiment déployer le projet à plus grande échelle et c’est ce qui s’est passé grâce à Cédric liber qui est ici dans la salle que j’ai rencontré à

    Malaket qui à l’époque était prof à malaket et qui en fait entend parler du musée de proximité et rapidement un pingpong se passe entre nous Cédric me dit je travaille au siiva c’est le musée de l’architecture à Bruxelles en ce moment céric était cur Atur là-bas et euh me dit ça serait bien

    Qu’on fasse quelque chose on passe quand même quelques semaines moi je je je comprenais pas encore trop comment je pouvais réinventer quelque chose autour du musée de proximité j’avais l’impression que j’avais déjà fait ce que j’avais à faire et je voyais pas trop comment inventer une phase 2 mais

    On en discute beaucoup Cédric me montre les archives du Siva il y avait peut-être à un moment l’idée de travailler sur ces archives là les archives du Musée et puis en fait de fil en aiguille on se dit mais non mais en fait il faut

    Il faut faire un musée dans le musée ça serait hyper intéressant de de confronter une institution comme le siiva hyper carré hyper classique je dirais finalement pas si classique puisque hyper audacieuse de de m’inviter à ce moment-là mais de confronter une institution à un tel projet où en fait le curateur n’est pas

    Du tout un curateur le curateur ne maîtrise rien et et en fait il y a une part de hasard que le musée n’aime pas en fait le musée aime contrôler et gérer parfaitement ses collections donc comment on fait pour pour mettre en pour sortir le musée de sa zone de confort

    Donc Cédric me propose de de réaliser le musée de proximité dans le cadre d’une d’une expo qui s’appelait institution building qui une sorte de grand cadavreve ski et il me confie une salle qui s’appelle la salle John malkovic qui est la salle compliquée hein parce que

    Tu as une vitre qui donne sur la rue une vitre qui une ouverture dans le musée et et Cédric me présente un peu le truc genre c’est la salle compliquée parce que c’est la salle qui donne sur la rue et pour moi c’était parfait en fait parce que j’allais enfin

    Pouvoir enfin enfin non j’allais pouvoir travailler justement cette dualité entre espace privé espace public entre musée rue et et tout se jouait à nouveau à travers une vitrine à travers cette fenêtre là donc on avait l’espace cétait bon et on s’est dit ok on y va commence un ping-pong à distance

    Puisque moi je je suis à Paris et le Siva est à Bruxelles donc on présente la salle je vais aussi va visiter on présente cette salle qui est là et et je commence à imaginer comment le musée de proximité peut s’implanter euh en reprenant en fait

    Ce ce dispositif spatial que je vous ai expliquer en trois parties je voulais absolument qu’on le retrouve du coup comment on jouait là-dessus et donc je fais un peu des documents comme ça à Cédric et à l’équipe où j’explique voilà exposition permanente avec l’escalier leet qui allait donc se retrouver côté

    Rue comme d’habit comme à Angerville et voilà on peu une sorte de de protocole aussi puis que j’allais être là pour le lancement du musée mais j’allais plus être là tous les jours et ça aussi j’avais du mal à à imaginer comment le musée de proximité pouvait vivre quotidiennement s’il y avait pas

    Quelqu’un pour l’activé et en fait ça tombe bien parce qu’il y avait une équipe incroyable a siiva qui a fait vivre le musée tous les les jours et mais bon il fallait quand même que je puisse bien expliquer tous ces protocoles et et surtout faire comprendre l’importance que ça avait

    Pour moi de faire signer toutes ces décharges d’assurance et cetera je voulais absolument pas qu’on perde en en sérieux autour de de des processus de dépôt de retrait d’assurance et cetera enfin le fait que je sois pas là devait pas du tout alléger le projet quoi

    Euh donc on fait un pingpong et je découvre ouvre la joie des régisseurs de de musée donc des gens qui savent hyper bien construire et hyper efficace donc l’équipe des scénographes dirigé par Pierre laberg construit un escalier magnifique construit un escalier côté rue et donc ça ça a été

    Le en gros le seul problème qu’on a rencontré c’était qu’il fallait du coup une autorisation de la mairie d’xel pour placer un escalier dans la rue et donc ça c’était pas facile mais c’est le Civa qui a fait la négociation et ça c’est’est bien géré puisqu’on a eu l’autorisation

    D’installer cet élément en bois la journée donc la seule contrainte c’était qu’on puisse le déplacer donc l’équipe du siiva a construit cet escalier qui que tous les jours on amenait et on remettait le soir ça a été le seul aspect administratif puisqueaprès on est on règlait tout en interne en quelque

    Sorte et donc là vous voyez Marc qu’on reverra après par la suite donc l’équipe du musé qui a joué un gros rôle dans la mise en place des différents dispositifs par pareil donc le système des petites annonces donc là il y avait une version en enfin on était sur une version bilingue

    Et parce qu’en fait la volonté du siiva et la volonté du musée de proximité c’était de vraiment connecter le le quartier au au musée parce qu’en fait le siival je sais pas si certains sont déjà allés c’est une façade en brique quand on passe devant on se rend pas trop

    Compte que c’est un musée puis même le mot siiva les voisins savent pas ce que c’est en gros hein et euh et donc Cédric et l’équipe de curateur me m’explique qu’en fait ça serait pas mal de d’ouvrir les portes du musée en grand au quartier et que l’idée c’est vraiment de que les

    Gens rentrent quoi dans le musée qui est gratuit qui en plus c’est super sympa il y a des espaces pour se poser bref mais en gros il y a pas de relation de proximité entre le musée et le et le voisinage donc peut-être que ce genre de

    Projet comme le musée de proximité peut aider c’était un peu un Paris et une hypothèse de base donc je mets des petites annonces partout comme rerville et en fait bah là c’est pas du tout comme enerville puisque ça marche tout de suite mais à une vitesse hallucinante c’est-à-dire

    Que vraiment le téléphone de Céline à l’accueil n’arrête pas de sonner elle est en régie téléphonique à rassurer tout le monde parce qu’en plus moi j’avais décidé qu’on accueillait 45 œuvres parce qu’en gros on allait ouvrir 45 jours et en fait elle leur disait mais dépêchez-vous il y a que 45 places

    Et les gens ils arrivaient mais dans la demi-heure quoi et on avait même pas ouvert le musée il y avait déjà mais des gens qui venaient déposer des œuvres tout le temps ça c’était genre le premier jour et là je me dis mais en fait on va on va remplir en en une

    Journée et c’était la panique auusée parce que du coup tout le monde était impliqué dans la récupération des œuvres la le stockage des œuvres en fait on pensait pas du tout que ça allait prendre tout de suite et euh et du coup c’était plutôt un bon signe avait un vrai engouement et

    Euh et une vraie curiosité de la part des rivins pour le coup et toute l’équipe du Musée Chris Renault les techniciens tout le monde était en fait les gens les gens du musée et c’était ça aussi moi qui m’intéressait enfin ce qui m’intéressait c’est de connecter avec les gens à

    L’extérieur mais aussi dans le musée donc les techniciens les agents de sécurité les gardiens dès quelqu’un venait déposer une œuvre ils arrivaient pour voir l’œuvre et et donner leur avis enfin il y avait une espèce de d’intérêt général de la part de l’équipe du musique qui était hyper intéressante aussi

    Et et Céline a l’accueil aussi qui était débordé en fait tout le monde était débordé par le début du projet c’était vraiment bien et donc ça défile en fait on a 4 une œuvres en 2 jours donc il restait qu œuvres à trouver avant même l’ouverture du musée de

    Proximité donc pour vous expliquer les gens quand ils arrivent on mesure l’œuvre parce que l’œeuvre peut pas mesurer plus de 30 cm à Angerville aussi c’était le cas je l’ai pas précisé mais c’est la seule condition j’accepte toutes les œuvres sauf celles au-dessus de 30 cm parce qu’auudessus de 30 en

    Fait elle cacherait les œuvres derrière dans le système d’escalier donc le protocole c’est on mesure l’œuvre et ensuite on fait signer le le bon les questions classiques l’auteur puis qu’on peut aussi déposer une œuvre qui n’est pas de nous évidemment euh ou une œuvre dont on ne connaît pas l’auteur là

    Toutes les possibilités sont envisageables oui donc il y a ce système de format et aussi c’est une par personne pour que on se retrouve pas avec une monographie de quelqu’un au muséu de proximité mais c’est pas ça c’est pas présenté parfois les gens arrivent avec tro qu œuvres et me disent

    Vous préférez laquelle et donc là je briefe bon moi je je le sais mais je brifis par exemple Céline à l’accueil pour dire surtout pas d’avis c’est vraiment à eux de choisir et pas du tout de jugement de valeur mais en fait c’est plus compliqué que ça parce que après

    L’équipe du Musée va forcément tu es trop curieuse donc tout le monde donne son avis mais mais ça c’est je peux pas maîtriser pe pas ise et tout mais ça donnait lieu à des discussions assez philosophiques sur les choix des œuvres et là euh la question de de l’assurance c’est

    Cétait un nouvel élément pour le pour le musée de proximité puisqueen fait le Civa a décidé d’assurer toutes les œuvres qui rentrent dans la collection et donc avait une nouvelle question qui était la valeur monétaire des œuvres qui rentraient et et alors ça ça a été une

    Des parties qui m’a le plus passionné puisquen fait les gens qui déposaient leur production ou leur propositions euh j’éta pas au courant de cette question là donc devait répondre hyper spontanément à la question et là ça donnait lieu à euh bah des questions philosophiques euh et notamment ben je sais pas par exemple

    Il y avait quelqu’un à un moment qui me dit bon ben moi j’ai passé 2 he donc ça fait 12 X 2 24 la peinture 5 € bah 36 € enfin et du coup bah valeur d’assurance 36 € où il y avait Jacques le libraire qui depuis quelques jours me parlait

    D’un fossile qu’il avait qui datait de millions d’années et donc il était évidemment convaincu que c’était super cher et donc on regarde ensemble sur Internet c’était genre 20 €. du coup bon bah sur Valeur d’asscience 20 € et du coup bah petite déception mais c’est pas grave parce que c’est rentré dans la

    Collection et donc on là il y avait à chaque fois euh bah des paramètres très différents pour estimer une valeur valeur de l’œuvre pour info on est passé de 0 à 100 € en moyenne et la plus chère c’était 12200 €. euh voilà donc le Civa à chaque fois s’engageit à assurer les

    Œuvres en cas de en cas de problème il y a eu aussi une nouvelle un nouveau paramètre qui est rentré en compte qui est rentré en jeu c’est la notion de Bien séance ça ça a été j’ai longtemps débattu avec l’équipe du Siva parce qu’en fait on s’est rendu

    Compte qu’ y av quand même beaucoup de gens qui déposaient des choses et on a on s’est dit ça se trouve des gens pourra en profiter pour déposer un peu n’importe quoi et en fait ce qui nous a mis la puce à l’oreille c’est que la première personne qui a déposé un objet

    C’était une canette avec écrit urine et on s’est dit en fait si tout le monde cherche à provoquer et à essayer de nous mettre mal à l’aise face à notre propre projet ça va pas être hyper intéressant et donc assez rapidement le siiva a a exigé qu’on mettre une notion entre guillemets de

    Bienéance donc en bas de du formulaire il y avait écrit le musée euh le musée ainsi que l’artiste respecte le droit de refuser toute œuvre ne respect temp pas la bien séance c’était une manière de rester hyper flou sur le fait qu’on pouvait pas forcément accepter des choses racistes des choses

    Bref enfin tout ce qui ne respecte pas la bienillance heureusement ça s’est pas présenté la seule le seul objet un peu problématique en provocation un peu niveau basique c’était cette canette urine après ça a roulé tout seul et donc on était prêt pour ouvrir on avait déjà 41 œuvres et le les ouais

    Les dispositifs spatiaux étaient prêts pour accueillir le musée les œuvres pardon donc plein plein d’œuvres qui arrivent le S va libérer une des étagères pour qu’on stocke tout parce que évidemment 45 r faut pas qu’on qu’ s’en met les pinceaux il y a une gestion un peu de quotidienne le calendrier

    Parce qu’ du coup on annonce aux gens quand ils viennent déposer leur uvre quel jour l’œuvre sera exposée à travers le yet et donc ça c’est rapidement rempli voilà le système de l’illetc dans le blanc de Medon et pourquoi ça me tient à cœur que ce soit pas visible entièrement à travers la

    Vitrine c’est que je bah déjà là dans le cadre figure pour le Siba la fenêtre est super haute donc il fallait un escalier pour qu’on puisse quand même voir à travers la fenêtre et puis j’avais cette volonté de de positionner le spectateur et le visiteur de manière active et que

    Ce soit pas une vitrine par laquelle on on voit quelque chose sans vraiment regarder je voulais que les gens aient envie de voir et qui a cette relation quotidienne à l’œuvre comme à Angerville et donc là les voisins ou le personnel du musée tous les jours passaient montit l’escalier et regardait à travers

    L’Illet l’œuvre qui était présentée donc cette volonté de voir et ce dispositif visuel et spatial que je j’ai mis en place en fait assez naturellement dans la salle John Bovic puisque j’avais la la possibilité avoir un lien avec l’espace public direct donc jour 2 euh bah deux œuvres

    Et jour 45 45 œuvres ça faisait une collection hyper riche plein de couleurs plein de format plein de techniques il y avait du bruit il y avait des œuvres qui faisaient du bruit c’était euh c’était hyper réjouissant de voir ça j’avais pris des photos de toutes les œuvres

    Ensuite avant de les restituer et au moment de la restitution j’en ai profité pour faire des portraits vidéos en fait des stories euh des de tous les visiteur et des et de là et là de me rendre compte parce qu’en fait moi comme j’étais pas là tout

    Le temps je me rendais pas forcément compte de qui avait déposé l’œuvre parce que quand je suis partie dans oui en fait si j’ai vu 41 personnes il y avait quatre personnes que j’avais pas vu par exemple et et là je me suis rendu compte à quel point ça avait fonctionné parce

    Que ça avait connecté à la fois les employés les voisins euh les étudiant du quartier puisqueil y a la Cambre juste à côté bref un connecteur social qui qui fonctionnait bien dedans dehors autour autour du musée et donc très satisfaite de cette expérience et là je me rends compte

    Aussi que je peux pas être partout parce que là par exemple je je gérais la restitution des uvres j’étais avec mon iPhone en train de filmer en train de poster les trucs et je me rends compte que je peux pas tout faire et que ça serait bien si j’avais une sorte de

    Petite équipe avec moi qui puisse bah justement s’occuper de certaines parties pour qu’on puisse être vraiment partout parce que je sais pas les portrait vidéo moi je j’urais fait 10 15 minutes 20 minutes par personne j’avais trop de questions à poser mais il y a quand même

    45 personnes à faire passer enfin bref je me rends compte que que j’ai envie de faire ça en en prenant vraiment le temps d’être sur place et peut-être que le fait de pas être là tout le temps finalement poser un peu problème et euh et donc je je cl

    Cet épisode sia hyper joyeusement je passe aussi pas mal de temps euh ensuite après en fait aussi pour sur rangerville ou le Civa chaque fois je fais une sorte de journal de bord de toutes les étapes du musée avec quotidiennement donc c’està-dire le soir quand quand je rentre après le CVA

    J’écris tout ce qui se passe dans la journée toutes les questions et je modifie pas donc il y a des trucs après qui me paraissent un peu anodin ou quoi mais en fait c’est des anecdotes qui qui sur le moment me paraissent mais fondamentales et des questions existentielles sur le

    Moment et après je me dis que je le prends peut-être avec trop d’intensité enfin bref mais cette tout il là il m’est très précieux parce qu’en fait c’est un projet qui me remplit entièrement et du coup j’ai besoin aussi de confier à l’archive numérique au journal comme ça de de décharger un peu

    Des des trucs et passer au jour suivant en me disant c’est bon ça je m’en souviendrai et je reviendrai là-dessus plus tard et des questions qui me trotent dans la tête que j’ai envie de retravailler ensuite voilà et notamment bah c’est pour reconnecter aussi un peu au au

    Début de de la présentation je me disais peut-être qui est plus logique avec le l’échelle du musée de proximité d’Angerville mais de me dire est-ce que si Éric Leblanche donc le cas d’étude dont je vous parlais au tout début avait vu la petite annonce dans le café à

    Vousouvent et-ce qui il serait venu par curiosité est-ce qu’il aurait peut-être déposé quelque chose certainement pas mais au moins j’avais le sentiment que la petite annonce le biais de la petite annonce dans l’espace public fonctionnait bien comme vecteur de connexion sociale et euh et du coup j’en

    Suis à ce stade làà de de mes réflexions je me dis que j’ai envie de faire encore plus aller encore plus loin dans le protocole et évidemment continuer amplifier le projet donc ça on était en 2021 et euh et l’année su quelques mois après je reçois un message sur Instagram de

    Pierre que je connais pas qui m’écrit et qui est en fait un chargé des publices du FRAC Normandie et qui me propose de faire un musée de proximité dans un pad donc voilà je en fait et ça aussi c’est dans mes journaux de bord je mets toujours comment comment le projet

    Arrive que ce soit un DM insta ou un vrai courrier enfin je j’accorde beaucoup d’importance à à la genèse des des projets donc celui-là est assez spontané et donc pierre me propose de me demande si imaginer un musée de proximité dans un épad ça m’intéresse donc ouais je suis plutôt partante on

    Pareil comme avec sceneri on fait une sorte de ping-pong pour imaginer une une suite au musée de proximité et euh et quelque chose de cohérent qui nous plaît à nous deux et donc on remplit des des dossiers des des demandes de subvention et Pierre du FRAC me propose de faire

    Une résidence de 6 mois au Frac Normandie euh donc il nous faut de l’argent et cetera donc on mon des dos et donc ça à chaque fois aussi je je l’archive et je le je lui accorde beaucoup d’importance tous ces ping-pong administratifs qui structure le projet

    En fait je vais à CA en Normandie donc et je découvre le FRAC Normandie qui est un lieu magnifique et je découvre l’Pad Mathilde Normandie où Pierre me propose de construire le musée de proximité euh à partir du mois de février et donc là c’est un tout autre chapitre qui s’ouvre

    Puisque le lieu était très défini après il fallait qu’on se mette d’accord sur où est-ce qu’on allait construire le musée de proximité dans les pads et assez rapidement enfin jeis j’étais jamais rentrée dans un épade donc déjà il y avait une une expérience bah sentimental enfin c’est

    Lourd quoi de rentrer dans un épad et de parler à des personnes très âgées et donc je me rends compte que le projet là va prendre une tournure émotionnelle forte il faut que je reste focus sur le sur le projet enfin en l’occurrence sur l’étape du projet qui

    Constitu à consistait à choisir son emplacement et donc le seul la seule vraie possibilité que j’entrevois c’est dans le réfectoire à la cantine cette double vitre qui donne sur l’espace public et parce qu’en fait comme a siiva les pad mais bon peut-être encore plus pour les pad ils ont un vrai problème

    D’ouverture sur le quartier puisque personne veut aller dans un épad et donc leur objectif en faisant venir c’est un peu de tester ce ce potentiel de connecteur social et voir si l’Pad peut ouvrir ses portes au quartier et aux voisins et et donc il me faut des vitres qui

    Donnent sur la rue et il y en a deux donc c’est parfait je commence à dessiner là l’escalier et à faire pareil en pingpong avec Jim qui est le régisseur du FRAC et donc là je voulais comme au Frac pardon comme au siiva ou comme à Angerville que des matériaux de

    Récupération dans les stock de de l’institution donc pareil inventaire de matériaux des assau du carton du bois des récupe et C à cette époque je suis au Chili donc très très loin on fait un gros pingpong de construction donc Jim construit tout seul le la structure du

    Musée et il m’envoie des croquis qui sont trop bien que j’archive aussi qui sont visibles dans le journal de bord et la résidence à l’Pad commence donc je dormais à l’épad hein j’avais ma chambre à l’Pad et c’est dans un quartier très excentré de camp donc j’étais vraiment assigné à résidence

    Mais ça m’allait très bien parce que j’étais complètement dans le projet à fond ce qui avait peut-être manqué a siiva là je le je le prenais complètement à l’extrême j’étais toute la journée dans le mus et jour et nuit dans le musée de proximité et donc on me

    Présente assez rapidement le groupe de résidents avec lequel je vais travailler ils sont une dizaine et c’est un public que en fait dans le groupe c’était un peu mon groupe de travail donc quand je disais j’avais besoin d’une équipe j’avais mon équipe qui était constituée d’une dizaine de résident il y avait des

    Une aveugle un sour ils ont des problèmes de mémoire donc j’avais une équipe assez compliquée à à motiver mais c’était un beau défi donc j’ai présenté le projet alors j’ai fait un powerpoint comme là je suis en train de le faire et euh et ils sont tout de suite était

    Hyper sceptique c’est-à-dire que ils m’ont dit mais non mais ça va jamais marcher nous on n’est pas des artistes on a pas d’œuvre d’art on va pas fabriquer des trucs bref ça pas pris tout de suite puis en fait j’étais partie pour que ça marche donc il fallait que ça marche quoi et

    J’allais prendre le temps nécessaire pour que ça marche et j’ai tout de suite mis en place le système des petites annonces le numéro c’est le numéro de l’accueil de l’Pad sur la petite annonce il y a pas écrit en énorme iPad justement pour que les gens voient l’annonce et ensuite

    Voient les détails et là on en a collé un peu partout dans le quartier de la guerinière donc c’est le quartier de l’pades c’est un quartier dis sensible à camp et l’idée c’était vraiment d’inviter tous les tous les riverins à participer et en fait le projet a

    Commencé à prendre en allant chambre par chambre dans les pad pour parler du projet à tous les résidents donc là il y avait vraiment un travail de de dialogue et de en plus ils étaient contents de pouvoir parler à quelqu’un donc parfois des grands dialogues mais ça a donné

    Lieu à des conversations philosophiques hyper intéressantes justement sur sur leur rapport à l’art et sur leur rapport au musées il faut savoir que c’est un épad qui est publique donc qui est notamment destiné à des gens issus de la classe ouvrière ou de revenus très modestes donc il se sentent

    De primeabord complètement éloigné du monde de l’art enfin pour eux l’art c’est pas du tout une préoccupation et ça l’a pas été tout au long de leur vie donc ça ça a été surtout des négociations en fait au début pour déjà les intéresser au projet puis ceux qui étaient vraiment rétiscent j’insiste pas

    Plus he mais euh mais en fait le fait qu’ils aient peu d’objets chez eux était pas un problème parce qu’ils avaiit aussi la possibilité d’en parler à leur famille donc il y avait des membres des familles qui apportaient des choses et cetera donc donc en fait assez rapidement ça

    S’est ça s’est enclenché j’ai fait la rencontre de monsieur Étienne par exemple qui lui était employé de propreté à la mairie de camp et dans son casier il faisait des objets en allumett et c’est la première fois qu’il montrait ça donc il m’a amené tous ces objets en allumette et des photos de

    Lui en train de construire ses objets et donc par exemple pour un cas comme monsieur Étienne je me dis que le projet fonctionne parce que là il a sorti ses choses ses objets c’est c’est production et il les a montré par exemple le monsieur en en rouleau de sopalin il l’avait pas

    Sorti donc monsieur Étienne carrément il y avait trop d’œuv quoi à montrer il fallait qu’il en choisisse une euh en parallèle la construction se fait dans les réserves du FRAC la construction du du dispositif scénique scénographique et l’installation se fait donc dans la cantine donc là vous pouvez voir les

    Résidents on a bougé deux tables et il continuaient de manger là-bas il avait juste cette énorme boîte qui débarquait en plein milieu de leur cantine mais ils avaient été prévenus et il cétait plutôt OK et là pareil en Goument ça ça part lentement en chaise roulante les gens débarquent déposeent des

    Œuvres réserve un créneau ça dépend il y avait des gens qui avaient pas encore l’œufre parce qu’elle ê apporté par un membre de la famille plus tard et il y a des enfants qui arrivent des voisins qui passent en fait avant même l’ouverture du musée pareil a déjà un

    Engouement plus petit qu’usiv va parce que il faut savoir qu’on est quand même dans un quartier assez éloigné déjà faut venir à l’Pad de Congo mais ça fonctionne et il y a des étudiants de des beauards de camp aussi qui viennent et ça ça réjouit les résidents et en

    Fait il a assez rapidement une haie d’accueil qui se forme donc il y a des résidents qui en fait captent parce qu’en fait il y a pas mal de résidents qui ont pas forcément des visites tous les jours mais il capteent que là va y avoir de l’animation dans les panes et

    Donc il y a une sorte de haie d’accueil qui se forme forme de 4 C résidents qui en fait accueillent les étudiants et en profitent pour boire le café avec enfin ça crée du lien complètement inédit et les étudiants ils sont trop polis donc ils osent pas dire qu’ils sont pressés

    Donc ils se retrouvent à boire le café avec Monsieur Pico enfin excellent ça fonctionne c’est parfait tout le monde est tout le monde est bousculé en fait le musée est prêt donc en fait ça donne ce genre de scène un peu surréaliste de du couple qui déjeunne à C côé du

    Musée je j’ai 3 semaines de résiden qui sont prévu donc je reviens et là moi je vis ma meilleure vie à les pad je suis il y a pas de réseau téléphone il y a pas de wifi donc je suis en immersion dans les pad et j’apprends à vivre au

    Rythme de l’Pad c’est-à-dire que les résidences sont réveillé de 8h à 17h après ça se couche donc moi je me couche aussi et et en fait on déjeune à 11h on dine à 18h enfin il a tout autre rythme qui me plaît bien donc je suis vraiment

    En immersion totale et et la collection se remplit ça ça roule Catherine de l’animatrice de l’épad gère hyper bien le truc donc ça c’est la vitre de l’extérieur que vous pouvez voir vous allez voir ensuite la la vitre avec le blanc de Medon donc pareil le même système donc ça c’est l’ouverture côté

    Espace public côté rue avec le l’œuvre du jour exposé pareil et ben du coup ça fait une animation pour les résidents qui viennent tous les jours voir l’œeuvre exposé et voir la collection s’agrandir et les gens du quartier viennent aussi enfin en gros ça ça fait

    De ça fait des choses à voir tous les jours et voilà quand je disais tout à l’heure que j’étais un peu frustrée sur ma ma non capacité à être partout en fait c’est un projet qui que j’avais envie de filmer que j’avais envie de documenter via le portrait vidéo et le

    Fra qui a commandé un documentaire et donc Stéphanie Bro que vous voyez là qui est assise m’a suivi pendant tout le projet donc pendant les 6 mois de résidence et avec elle on a fait des portraits de tous les résidents des participants de tout le monde et donc ça

    Ça a été passionnant parce que on a eu le temps de prendre 5 10 minutes par personne pour pour discuter pourquoi comment quelle relation musée quelle relation à l’œuvre d’art et cetera donc ça c’était cétait hyper précieux pour moi et aussi pour je je sens aussi l’importance que ça avait pour les

    Participants au projet de pouvoir prendre quelques minutes pour exprimer leur intention euh leurs doutes ou leur scepticisme face au projet enfin bref ça ça ouvrait un dialogue qui était très enrichissant pour tout le monde dernière semaine de résidence donc ça ça ça c’était la fin de la collection

    Donc la collection était remplie il y a eu euh je sais plus combien peut-être il y a eu beaucoup ouais il y a une soixantaine d’œuvres 70 œuvres et euh donc ça donne par une collection complètement folle format couleur technique tout est hyper varié en foisonnement je découvre aussi

    J’avais confié à Monsieur Picot un des résidents un appareil photo jetable et du coup je lui avais demandé de prendre des photos tous les jours quand j’étais pas là je découvre le reportage j’avais oublié de dire qu’il fallait peut-être décaler son doigt mais en tout cas ça donne des photos qui sont

    Touchantes et qui reflètent exactement l’état d’esprit émotionnel dans lequel j’étais chaque fois que j’allais là-bas et et du coup ça ça a été un élément que j’ai voulu garder pour ensuite penser l’expo au Frac puisque c’est un peu le l’organisation du FRAC en fait il propose une résidence et ensuite une

    Exposition dans les locaux du FRAC et donc une réflexion très très intéressante avec les curateurs sur comment on expose le musée de proximité encore dans une institution mais là c’est pas on va pas refaire un musée de proximité au Frac mais on va raconter le musée de proximité donc comment on fait

    Et donc là j’ai décidé qu’on sorte qu’on extrait la boîte blanche que vous avez vu dans le réflectoire et de l’utiliser comme dispositif scénographique donc le dénuder montrer lesassau ça cé important pour moi qu’on voit comment c’était construit avec quel matériaux et cetera donc et qu’on utilise euh la structure

    Enfin toutes les facettes de la structure comme comme scénographie en fait donc le documentaire qui était présenté tous les objets euh les photos de Monsieur Picot la grande annonce et euh une fresque aussi donc ça c’était un peu la première fois que je réinjectais

    Du dessin à moi ou de la typo dans le musée de proximité puisqueauparavant euh graphiquement j’utilise pas du tout les les codes que je j’emploie personnellement et donc là le FRAC avait quand même tenu à ce qui est un peu ma pâte perso donc j’en ai profiter pour

    Faire une grande fraise qui résume un peu les étapes par lesquelles j’étais passé dans euh à Angerville et auossiva un peu ce que je suis en train de faire aujourd’hui mais dessiner et euh une sorte de fresque rétrospective et donc il y avait toutes les œuvres et les les résidents sont

    Venus au Frac donc c’était la première fois qu’ils allaient au Frac et euh ils sont venus visiter pas au vernissage parce que il y avait beaucoup de monde et ça peut être stressant pour eux mais il y a une séance spéciale qui a été organisée pour eux ils ont découvert le

    Documentaire et cetera euh donc ça cet expo s’est terminé là il y a il y a un mois on a démonté on a rendu les œuvres euh on a je vais récupérer le l’escalier et euh et les grandes petites annonces aussi et j’en ai profité c’était pour faire un une

    Sorte de grand catalogue que j’ai là qui était distribué à tout le monde dans l’expo avec donc l’ensemble des des 127 œuvres en fait qui ont été collecté depuis le début depuis la l’œuvre numéro 1 à Angerville et donc un objet qui qui était distribué à tout le monde

    Et qui sert aussi de petite annonce encore ça c’est un numéro du coup j’ai acheté une carte SIM j’ai la hotline maintenant du musée de proximité pour pour toujours et donc petite annonce qui a vocation à êtreéutilisé pour potentiellement les prochains musées de proximité à venir et je voulais en

    Profiter aussi pour vous montrer quelques minutes du documentaire dont je vous parlais qui a été commandé par le FRAC et filmé par Stéphanie Bro où on voit un petit peu la la vie quotidienne de l’pat donc je vais juste vous montrer quelques minutes il dure 45 minutes donc

    On va regarder peut-être 5 minutes je sais pas on peut prendre 5 minutes ouais ok et on a fait le premier étage de Ch c’est mon [Musique] père je m’appelle Jean-Pierre je suis né le 22 52 faise et j’ai 40 70 ans est-ce que vous pouvez nous parler de

    L’œuvre que vous avez présenté au musée de proximité bah l’œuvre que j’ai présente que je vous présente c’est que c’est comme ça de dans les catalogues je regardais dans les catalogues les malquins ça et puis quand j’ai vu la suite de ça j’ai dis pourquoi eux sont

    Capables de faire ça et puis moi je suis pas capable alors je làdessus ça m’a encouragé j’ai pé du carton j’ai travaillé avec un petit M en bois et j’ai produit ça et les habillements j’ai découpé ça dans un journal dans les catalogues comme je voz ça reproduit les

    Personnes et la PE chasse bah j’ai pris des bâtons de de de café j’en ai 5 10 15 20 50 dessus alors je suis Madame clémence Suzanne euh euh je suis en en épade parce que j’ai fait un infarctus donc je suis plus capable d’être seule chez moi je suis né à Paris

    J’ai vécu à Paris ma fille a épousé un Normand elle l’a suivu en Normandie et j’ai suivu ma P ben non j’ai j’ai plus rien à dire merci beaucoup je vous prie est-ce que vous pouvez nous parler un petit peu de l’œuvre B c’est la belle de briselle non c’est non non

    Je est-ce que vous connaissez l’auteur de l’œuvre ben non je peux pas en parler je sais pas et cette œuvre elle était dans votre chambre ah oui elle était où dans votre chambre sur en meuble est-ce que vous voulez nous parler un petit peu de votre rapport au

    Musée en général est-ce que vous êtes déjà allé dans un musée ouiah ou vous nous racontez un petit peu bah pour voir la découverte vous êtes allé au musée de la découverte ouais à Paris non non non non non non dans la région là ah d’accord et vous voulez nous en parler

    Un petit peu de cette visite non je su ah d’accord est-ce que vous voulez ajouter quelque chose sur le projet ou sur l’œuvre ou ce que vous voulez en fait si vous voulez dire quelque chose à la caméra bah allez en foril par exemple vous voudriez aller en forêt oui ouis ou

    As eu un petit j’ai dû les réparer un petit peu mis de la colle ah il avait perdu son bras vous avez apporté l’appareil photo oui ahut peut-être qu’on peut en parler un petit peu comme ça oui parce que Monsieur Pico c’est le photographe officiel du il t’a dit non

    Non non je suis la MA chargé de T de prendre des photos super à l’appareil je table à table alors à chaque à chaque pause je prend une photo on a fait un papier photograp officiel de proximité c’est bien comme ça moi quand je suis pas là je sais que je peux

    Compter sur vous pour voir la collection qui s PZ courter sur moi ah ouais trop bien je vous en apporterai un autre parce que je crois qu’il a il y a que 27 photos donc j’en achèterai je vous dem autre chose après ah bah dites-moi est-ce que ça

    Serit si vous êtes sur Paris je voudrais trouver le parce que j’avais un un livre sur les épingles à linges d’accord et quand je suis déménager je sais pas où que je l’ai mis je l’ai perdu dans le dé ménagement l’éter alors si des fois vous pouvez

    Trouver sur les épingles à linges un livre sur les épingles à linges sur les épingles à Ling pe sur Paris ouais je peux [Musique] renseigner bah parfois je fais des projets avec les bouinistes voyez ce que c’est les bouinistes c’est les boîtes vertes pleines de livres sur le bord de

    La scène oui je vais aller leur demander s’ils ont pas un livre sur les épingles à lange eux ils sauront me dire où est-ce que je peux trouver qu’est-ce que vous dit toi non parle pas pour info j’ai trouvé le le livre par la suite voilà merci [Applaudissements] beaucoup wouh ouais merci beaucoup

    Tamaya pour pour cette ce partage très très généreux euh je tiens en fait quelque chose que j’ai j’ai pas dit tout à l’heure et que je tiens quand même à dire c’est que on a invité Tamaya ce soir dans le cadre euh de la mention design public euh une une nouvelle

    Mention o on se pose encore beaucoup de questions comment définir en fait cette notion euh du design public euh et euh là j’ai envie en fait quelque chose qu’on tente aussi actuellement c’est de de se de appréhender cette notion cette cette notion publique notion publique en fait à travers des

    Projets et je suis vraiment ravie que tu as partagé ce projet avec nous euh parce que là aussi en fait et comme tu as dit tout à l’heure euh tu tu tu tu as parlé du juste au début en fait d’inventer tu un musée un nouveau musée

    Qu’est-ce que c’est un nouveau musée de proximité et au lieu d’en parler tu l’expérimenté et ça généré des discussions des formats très très riches et euh et c’est ça que je pense que actuellement avec design avec cette menion design public j’ai envie de faire ça expérimentant un design publicque

    Pour le définir et ton projet est vraiment euh je pense rentre tout à fait dans cette dans cette réflexion merci beaucoup euh je pas je vais peut-être on a on a une demi-heure pour pour des questions du coup je j’ai envie de de laisser le micro euh à vous euh est-ce

    Que est-ce que vous avez des des questions à Tamaya oui merci euh merci déjà et je voulais vous demander il est disponible où le documentaire euh il est en cours de montage par Stéphanie euh parce que là il fait 50 minutes elle voudrait qu’il dure 20 donc elle va

    Couper dedans donc là pour le moment il est pas disponible ok mais il sera peut-être disponible un jour sur le site du FRAC j’espère ok trop bien benah merci ouais je t’en prie qui euh a envie une remarque ou h euh bonjour du coup ça c’était par

    Rapport justement à la question du musée et le fait de présenter pour certains des objets qu’ils ont pas forcément fabriqué est-ce que justement de la même même façon qu’au siiva il y a eu cette mise en place de de se garder grâce à la bienséance justement est-ce qu’il y avait peut-être

    Une appréhension par exemple que des objets avec une histoire peut-être coloniale puissent être proposé justement dans ce dispositif euh et où du coup bah justement cette initiative de musée malheureusement aurait pu euh peut-être à un moment je sais pas euh reproduit ce système très français dans lequel on a beaucoup d’objets volés dans

    Nos musées et si justement quelque chose a été fait pour prévoir ça si c’était une inquiétude si euh si effectivement il y a eu un moment où où tu as été confronté à ça ou voilà bah la notion de oui on a le le seul objet donc qui a

    Posé problème c’était le tout premier aussiv va après en fait on a eu des propositions assez classiques personne n’a profité de l’occasion pour exprimer quelque chose de profondément politique ou euh euh ouais ça a pas servi de tribune mais si le musée de proximité servait de tribune

    Moi je serais très curiuse de voir ce que ça peut donner tu vois si quelqu’un veut amener un objet euh qui considère comme problématique le musée est là pour pour l’exposer après le thème des objets volés en soit ce que euh ou qui ont un rapport à l’histoire coloniale

    Problématique euh à partir du moment moment où la personne a la volonté de l’exposer rien que le fait que l’objet soit déplacé et amené au musée en soit pour moi l’objet se se Reva revait un autre un autre discours et le fait que soit quelqu’un un individu qui l’apporte si

    On en discute et si on donne l’occasion en fait c’est ça qui qui m’intéressait à l’épad c’est que les personnes qui déposaient l’objet que ce soit leur propre production un objet choisi avait le temps de d’expliquer pourquoi cet objet là et donc si le temps est pris pour qu’on en

    Discute je trouve ça hyper intéressant la seule notion de censure c’était oui tu vois si on se retrouv avec des croixgamé ou ou des animaux morts tu vois là compliqué à gérer mais en même temps à partir du moment où j’écris sur l’annonce le musée ouvert à tous et à

    Tout je suis un peu obligé d’assumer et et d’ailleurs je m’étais dit si on reçoit que des œuvres problématiques c’est et aussi une lecture sociale et sociologique hyper intéressante pourquoi est-ce que les gens s’emparent de de cette petite annonce pour pour déposer que des animaux morts tu vois si on

    Avait que ça par exemple euh je je trouvais euh tous les cas de figure intéressant à analyser mais la notion de censure après je l’ai enlevé au à l’Pad on n’ pas eu été on n pas été confronté à ça mais c’est intéressant comme question c’est faut savoir

    Euh jusqu’où on va jusqu’où on peut aller oui encore une remarque une question un je sais pas peut-être vous voulez partager euh ouais ouais bonjour euh juste au niveau du public qui a participé sur les les trois éditions du coup du musée de proximité est-ce qu’à un moment vous avez eu des

    Publics plus jeunes comme des enfants qui ont qui ont pu s’emparer de ça et sinon est-ce que c’est une volonté aussi d’avoir une participation un peu intergénérationnelle sur les prochaines éditions euh ouais il y a eu quelques enfants qui ont participé notamment à l’Pad il eu eu des enfants des du

    Personnel qui est venu à l’épad d’ailleurs pour la plupart cétait la première fois qu’il venait à l’épad voir le lieu de travail des parents euh et alors ou il y a pas du tout de volonté de tranche d’âge particulièrement ciblé et au contraire là on avait à la fois

    Des enfants comme des centenaires en fait donc le spectre est très hyper large et euh ou non vraiment ouvert à tous à tous pas d’âge Rey même sil y a des animaux qui veulent déposer quelque chose enfin tu vois on peut partir aend imaginer plein de possibilités la seule

    Contrainte c’est le format et une u par personne mais le la question du public ciblé par exemple je feraai pas dans une école maternelle parce que on aurait que du du dessin d’enfant et on aurait du mal à enfin ou alors il faudrait ouvrir l’école maternelle mais

    Par exemple je serais intéressé de le faire dans le cadre carcéral par exemple parce que là on aur aurait un public entre guillemets euh défini donc des gens des internes enfin comment ouais comment pas des prisonniers j’imagine qu’il y a un meilleur terme que ça mais bon dans le

    Cadre carcéral mais on aura un panel de gens très divers donc là par exemple ça m’intéresse ça m’intéressecore quelqu’un bon peut-être je pas alors sinon on s’arrête s’arrête là c’est déjà tard toute façon super intéressant ce ce ce dispositif musée de proximité euh justement en tant que format

    Dispositif qui se veut connecteur avec un qutier et c’est aussi intéressant de voir cette cette dernière déclinaison où il y avait un travail justement au que tu as habité vraiment ce musée tu étais avec dans une certaine manière avec ces ces artistes qui se considéraent pas comme comme artiste euh

    Aussi bah il y a plein de choses qui sont intéressants justement la vitrine comme cette cette ce média entre l’intérieur extérieur privé public euh et aussi tous ces formats que tu que tu utilises euh euh euh dans le cadre de ce projet ça va des des petits animations BD qui

    Expliquent quelque chose qui vulgarise en fait quelque chose euh jusqu’au euh dispositif le protocole carnet de bord euh qui documente justement en fait tout ce processus souvent caché dans les dans la mise en place d’un d’un projet euh bon juste ouais comme petit mot remarque de fin ouais je sais pas euh si

    Personne d’autre veut veut dire encore quelque chose je dirais on s’arrête là euh on est encore là quelques minutes si vous voulez discuter avec Tamaya euh bon voilà merci beaucoup merci beaucoup Tam voilà merci à vous d’être venu

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