On y va bonjour à toutes et à tous bienvenue Bienvenue sur cet espace Agora je m’appelle Laetitia chaussette je suis ravie de vous accueillir donc sur cet espace de conférence pour une matinée de conférence organisée par GRDF alors l’objectif de ce matin c’est de vous faire découvrir des solutions des

    Projets de vous donner des idées des pistes autour d’un thème la méthanisation ou plutôt l’innovation et la recherche au service de la méthanisation alors si vous êtes déjà exploitant d’une unité de méthanisation si vous avez un projet en tête ou tout simplement si le sujet vous intéresse et

    Bien vous êtes au bon endroit puisque nous avons réuni ce matin pour vous des experts du sujet et nous vous proposons un programme en quatre temps on va commencer avec une conversation avec Hugues Malino qui est à mes côtés qui est le directeur Recherche et Développement Innovation et valorisation de GrDF

    Ensuite nous aurons une table ronde sur l’innovation et la R&D au service des agriculteurs pour valoriser leurs exploitations ensuite vous pourrez découvrir un projet qui a été lauréat d’un appel à projet grDF et puis nous terminerons par une conférence sur le suivi biologique de la méthanisation et l’aide à l’exploitation

    Donc vous voyez c’est un très beau programme on voit des personnes qui arrivent qui prennent place c’est très bien vous êtes les bienvenus et on va pouvoir débuter cette matinée de conférence organisée par GRDF alors pour ouvrir ce cycle de conférence je suis donc en compagnie dug Malino directeur

    Recherche et Développement Innovation et valorisation de GrDF ensemble Hugues nous allons parler de méthanisation mais surtout de solutions innovantes dans ce secteur pour encourager et développer la production de gaz renouvelable à l’heure actuelle en France on compte un peu plus de 5 500 unités de méthanisation qui

    Produisent donc du gaz vert un gaz qui est ensuite injecté dans le réseau de GrDF et donc l’idée et bien c’est d’encourager de multiplier ce nombre d’unités d’en avoir encore plus et donc pour aider les agriculteurs à se lancer dans cette aventure parce que c’est vraiment une aventure de monter une

    Unité de méthanisation GrDF a imaginé différents dispositifs dont nous allons vous parler ce matin mais avant cela Hugues je vous propose qu’on repose un petit peu les bases puisque c’est le premier jour du sommet et la première manité de matinée de conférence est-ce que vous pouvez nous rappeler brièvement

    Le principe de méthanisation pour que ce soit bien clair pour tout le monde je vois qu’on a en plus un jeune public dans la salle donc ça me paraît important oui bien bonjour à toutes et tous alors je vais commencer par une anecdote qui tombe bien avec le jeune public parce

    Que c’est une anecdote que j’avais lorsque j’étais étudiant et je travaillais l’été dans le Marais Poitevin dans le Poitou-Charentes on avait coutume de faire quelque chose qui plaisait beaucoup aux visiteurs du Marais c’était de faire le feu sur l’eau alors le feu sur l’eau c’était quoi on prenait soit notre pigouille qui était

    Un grand manche soit notre rame on tassé un peu la vase et puis avec notre briquet on allumait au dessus de l’eau et ça faisait une flamme voilà et ça c’était du biogaz et ce biogaz en fait cette formule là on a pris le principe

    Et puis on a mis tout ça dans une grosse marmite quel méthaniseur dans cette marmite on met des déchets végétaux animaux et puis on crée quelques conditions un peu supplémentaires par rapport à celle du Marais Poitevin pour accélérer la la réaction de dégradation et donc cette réaction on l’a fait dans

    Un milieu aqueux donc dos à 40 degrés et puis surtout on fait en sorte de la mettre dans un milieu sans oxygène de façon à ce que les bactéries puissent se développer et par leur digestion elle transforme toutes ces déchets agricoles végétaux ou animaux en biogaz ensuite ce

    Biogaz évidemment il s’agit de le nettoyer de l’épurer pour en faire du méthane mais on va en reparler et alors ce qui est intéressant c’est que ce biogaz comme je l’ai dit tout à l’heure il peut être injecté dans le réseau c’est pour ça que ça vous intéresse chez GrDF oui alors

    Globalement ça nous intéresse pourquoi alors deux choses aussi encore dans l’histoire des gaziers on en est à notre troisième révolution la première c’était les gaz gris ou le gaz de Houilles alors là vous êtes tout jeune vous ne l’avez pas connu c’est plutôt mes parents qui l’ont connu c’est ce qu’on appelait le

    Gaz de ville et il y avait des usines à gaz à proximité de décembre de distribution alors sur Clermont-Ferrand c’était entre la rue de Châteaudun la rue République là où le centre est aujourd’hui encore donc ensuite on est passé au gaz naturel avec la découverte

    Du gisement de lac qui a permis à la France d’avoir à peu près 12 13% de son gaz consommé produite en France donc ça c’est ce qu’on appelle le gaz bleu et ce gaz naturel il a un défaut en fait c’est que lorsqu’on combure lorsqu’on l’utilise il augmente le volume de CO2

    Dans l’atmosphère puisque il s’est formé progressivement lui justement par les par les par les déchets animaux plantoniques et tout ça donc c’était cela rentable du CO2 qui a été enfoui sous terre mais quand on reprend le gaz naturel on combure et donc ça fait de nouveau plus de CO2 dans l’atmosphère

    Donc on va progressivement arrêter l’usage du gaz naturel pour passer au gaz vert alors pourquoi est-ce qu’on dit gaz vert c’est parce que le gaz en fait on le produit sur un cycle très court les plantes consomment le CO2 en grandissant ensuite elle pourrit entre guillemets elle se dégrade au sein de la

    Méthaniseur on prend le CH4 on le fait fonctionner on le combure et donc après cette combustion le CO2 repasse dans l’atmosphère mais le cycle est très court ça peut être un cycle de 6 mois à un an maximum et donc c’est pour ça qu’on parle de gaz renouvelables parce

    Que en moins d’un an ou un an maximum on a refait le produit et on peut réutiliser le CHK donc on ne crée aucun aucune concentration supplémentaire de CO2 dans l’atmosphère avec ce gaz renouvelable alors je l’ai dit tout à l’heure de booster ce chiffre de faire augmenter ce nombre d’unités

    Oui alors donc on a bien entendu on est un distributeur régulé donc issu d’un service public donc on a plusieurs autorités et une autorité principale bien entendu c’est le ministère de l’Environnement et Madame Agnès Fanny rue nacher souhaite que on puisse aller en 2030 jusqu’à 50 terawattheure de gaz

    Produit de gaz renouvelable produit alors 50 terawh c’est aujourd’hui à comparer avec les 270 280 que GrDF distribue dans ses réseaux donc ça veut dire que un cinquième du gaz consommé en 2030 devra être du gaz vert ça c’est une première chose donc aujourd’hui ça va j’ai pas bougé voilà donc aujourd’hui on

    Est à 11 terawattheure de production alors pour vous donner quelques exemples c’est quoi un monster i water on sait pas trop ce que ça fait un water voilà donc une centrale nucléaire de 900 mégawatts ça produit annuellement 6 terawatters d’énergie donc 11 teraboiteurs à la date à laquelle je

    Vous parle ça fait presque deux réacteurs enfin on est quasiment à deux réacteurs de centrales nucléaires en équivalent production de gaz vert aller vers 50 terawatt-heure ça veut dire que on aura l’équivalent d’une douzaine de réacteurs de centrale nucléaires avec du gaz renouvelable donc c’est vraiment un complément au mix énergétique pour la

    France et nous c’est notre ambition alors évidemment cette ambition elle est aussi un peu existentielle puisque quand on est distributeur d’énergie fossile et tout le monde vous dit faut arrêter l’énergie fossile on se demande s’il faut pas arrêter la distribution de gaz donc en fait cette distribution la transforme en distribuant du gaz

    Renouvelable donc vous l’avez dit des objectifs ambitieux et production de gaz vert qu’est-ce qui vous motive alors c’est une raison existentielle bien sûr parce qu’on aime pas perdre son métier on aime bien le valoriser mais au-delà de ça c’est de celui de contribuer au développement de la société alors sans

    Être trop pompeux par rapport à ça on a un contrat de service public qu’on a signé avec l’État le contrat actuel s’il va sur une plage de 2019 à 2023 sur 5 ans et sur ces cinq ans là l’état nous dit contribuer au développement des territoires contribuer à la Révolution

    Bio énergétique si je peux dire pour faire pour prendre des mots simples et cette contribution là c’est à nous de la porter en partie par notre réflexion voilà donc c’est pour ça que ça nous tient à cœur et puis on fait on fait un beau métier donc on peut le défendre le

    Métier de GrDF vous l’avez expliqué donc c’est pas d’aller installer des unités de méthanisation c’est pas non plus de les exploiter donc quel rôle est-ce que vous jouez concrètement dans toute cette filière de la méthanisation alors je vais reprendre un exemple de chimie donc je sais pas si c’est ça

    Clair pour tout le monde en fait on veut jouer le rôle de catalyseur alors le catalyseur c’est simple vous avez deux produits et vous rajoutez un catalyseur dedans à la fin il sort un autre produit et vous récupérez votre catalyseur parce qu’il a servi à accélérer la réaction

    Chimique voilà donc ce catalyseur c’est nous si je puis dire sans apprendre une image trop pompeuse ça veut dire que on est là pour aider les projets et on est là pour aider la recherche en amont pour avancer sur les procédés qui peuvent accélérer la production de gaz vert et

    On est là aussi pour accompagner la société agricole l’agriculteur qui voudrait installer évidemment un méthaniseur dans sa ferme on va rentrer un peu plus dans le concret du coup comme ces agriculteurs alors bon il faut savoir que le réseau gaz c’est un système un petit peu

    Complexe on a 200 000 km de réseau et puis un réseau gaz en fait c’est comme une chambre à air de vélo si vous voulez c’est ça fonctionne par effet pneumatique vous gonflez avec votre pompe c’est le compresseur et puis vous appuyez sur la valve pour faire sortir

    De l’air et ben ça c’est le détendeur et quand votre chaudière souhaite faire de la chaleur mais elle appuie sur le petit la petite valve ça fait rentrer du gaz et puis elle brûle le gaz voilà donc le réseau gaz c’est un réseau pneumatique donc déjà première chose quand on a une

    Étude de méthaniseur on regarde si l’endroit où il y aura une production de gaz va être pouvoir injecter dans le réseau sans que le réseau ne se gonfle trop et dépasse sa pression de distribution donc première chose on fait des études et on accompagne dans l’explication le projet deuxième chose

    Cette étude après on fait l’étude proprement dit de raccordement c’est-à-dire c’est une étude un peu technique il faut pouvoir poser un tuyau pouvoir réfléchir à l’implantation du poste donc on fait l’étude de raccordement après on fait les travaux bien entendu et puis après on ne fait ce qu’on appelle la

    Maintenance du poste d’injection parce que le poste d’injection que le méthany que le la société ou l’agriculteur va prendre il va le prendre en location et on fait la maintenance l’entretien de ce poste et on fait les réglages pour que toute l’injection se déroule bien alors vous Hulk vous êtes directeur

    Recherché Développement Innovation valorisation donc on va peut-être un petit peu aller aussi sur ce sujet là c’est à dire que il y a toute cette partie technique que vous venez de nous expliquer mais il y a aussi comment susciter des projets autour de la méthanisation et dans ce cadre là GrDF

    Lance des appels à projets régulièrement pour répondre à des problématiques variées est-ce que vous pouvez nous donner quelques exemples d’appels à projet avant tout ça si vous le permettez si j’ai encore un tout petit peu de temps bon il faut bien se voir que gerdf n’est

    Pas seul on a toute une filière avec nous bien entendu nous on est un peu le catalyseur mais il y a des bureaux d’études il y a la dame il y a plein d’acteurs il y a même beaucoup de groupements de recherche je vais en parler qui nous aident à faire en sorte

    De faire progresser la question de la méthanisation donc [Musique] il faut savoir que la première méthanisation si vous devez retenir une date c’était il y a 10 ans dans la Brie avec un comment dire deux frères qui s’appelaient les frères qu’on appelle les frères Kwak de façon un peu

    Sympathique et qui ont fait leur première injection c’était il y a 10 ans aujourd’hui Laetitia l’a dit plus de 500 installations injectent plus de 600 au total en France mais plus de 500 injecte dans notre réseau et donc on va vers 2500 donc vous voyez le gap en disant on est passé de

    Et dans et dans 10 ans on espère être de 500 à 2500 voilà donc la question des appels à projets alors qu’est-ce que c’est ça en fait je RDF n’est pas seul je l’ai dit et puis surtout n’est pas intelligent tout seul parce que il y a plein plein de bon

    Sens dans cette action de la méthanisation que ça soit du bon sens paysan comme on dit souvent le bon sens des bureaux d’études le bon sens des constructeurs le bon sens aussi de l’ADEME de l’inrae du CNRS des INSA enfin des gens avec qui on travaille des écoles d’ingénieurs et des chercheurs

    Donc la solution n’est jamais dans notre dans notre main elle est autour des problématiques qu’on pose et puis de savoir qui peut nous aider à répondre à ces problématiques alors c’est pour ça qu’on lance des appels à projets donc en fait on a un site innovation.jerdf.fr on inscrit la

    Problématique pour lequel on fait un appel à projet c’est-à-dire en fait un appel aux réponses qu’on souhaite avoir en fonction de la problématique qu’on expose et ses appels à projets aujourd’hui on en est à presque une petite vingtaine concernant la biométhanisation une cinquantaine pour grève dans la globalité une petite

    Vingtaine pour le pour la méthanisation et on en a plusieurs en cours actuellement est-ce que vous pouvez nous donner peut-être un exemple qui serait parlant pour notre public d’un appel à projet alors il y en a un qui a été clos qui consistait à réfléchir à la qualité des

    Intrants les intrants c’est ce qu’on met dans le méthaniseur donc comment les améliorer que ça soit par le fait de les sécher de les stocker de les comprimer de les mélanger voilà donc il y a eu un appel à projet qui était comme ça alors

    Il est terminé celui-là il y a eu par exemple une société qui nous a fait des petites boulettes de déchets et coins et qu’un on doit dirait qu’un voilà pour mieux pour qu’elle soit mieux digérées par les bactéries et une réflexion aussi sur les mélanges de

    Façon à ne pas apporter trop de de fibres lignieuses pour que ça se dégrade mieux dans le méthaniseur voilà donc celui-ci est clos on en a un qui est en cours qui est sur les solutions autour de la sécurité autour du méthaniseur c’est à dire que faut bien voir que le méthaniseur aussi

    C’est un c’est une petite industrie donc il y a deux trois réservoirs il y a un poste d’injection il y a de la circulation il y a du il y a des débits des débit d’eau des débits de gaz il y a des gros des gros systèmes de chargement

    Et donc il y a une sécurité comme sur un site industriel donc il faut penser formation comment est-ce qu’on porte quand il y a du gaz dans l’atmosphère donc il faut des détecteurs il faut des détecteurs de gaz il faut aussi des vêtements appropriés il faut aussi donc cette

    Formation en cas de d’intervention à quoi je touche qu’est-ce que je touche qu’est-ce que je fais comment je règle les choses et puis bien entendu il y a aussi le comportement c’est à dire que en site industriel on y entre pas comme on rentre dans la maison voilà donc ces

    Comportements là faut les étudier et il faut les expliquer donc on a actuellement un appel à projet sur ce point-là qui a démarré je crois au début septembre et puis on va en faire un aussi sur les solutions numériques parce que vous le savez on est dans un dans un

    Monde aujourd’hui où il faut faire preuve de traçabilité il faut savoir gérer les datas et on a un appel à projet en cours sur comment est-ce qu’on peut durer toutes les datas qu’on doit pouvoir récupérer autour d’un méthaniseur voilà ce que vous faites une fois que c’est

    Que ces projets ont été présentés qui a eu donc des réponses à ces fameuses problématiques et que deviennent les lauréats de ces appels à projets d’ailleurs vous allez pouvoir en découvrir quelques-uns on en aura un ce matin il y en aura tout au long du salon donc n’hésitez pas à revenir ici dans

    L’Espace Agora pour découvrir les pitchs et les témoignages des lauréats mais voilà au niveau de GrDF qu’est-ce que vous faites des lauréats une fois qu’ils ont été récompensés par GRDF on les laisse pas tomber surtout pas donc le en fait bon le lauréat gagne un

    Prix si je puis dire alors le prix entre guillemets c’est une aide financière pour continuer à développer l’idée et pour aller vers un prototype voilà donc déjà on l’accompagne pour la réalisation de son prototype ou de son idée ou de son ou de son programme informatique ou

    Enfin que sais-je et donc à partir de là si l’idée est bonne après on en fait la promotion et aller utiliser ou pas par le monde professionnel de la méthanisation que ça soit les bureaux d’études que ça soit les producteurs de gaz la méthode beaucoup de gaz renouvelable qui

    Va être produit comment est-ce que de votre côté vous vous assurez d’être en capacité d’absorber tout ce gaz alors pour le dire de façon peut-être enfin assez simple voilà donc je vous l’ai dit tout à l’heure on a 200000 km de réseau ça fait quand même déjà un

    Beau réseau donc 200000 km de réseau et dont il faut dans lequel il faut pouvoir injecter du gaz et si on en injecte trop il monte en pression et le système se bloque donc il faut gérer la pression du réseau pour gérer la pression du réseau

    On l’a découpé à peu près en 400 grandes mailles ce qu’on appelle des plantes zonage ces plantes zonages en fait ce sont des entités avec un périmètre bien connu avec deux trois entrées et puis après derrière comment dire un écosystème qui fonctionne tout seul c’est à dire qu’il fonctionne par de l’injection qui

    Fonctionne par aussi ce que consomme les clients les industriels qui fonctionnent en fonction de la température qui fonctionne aussi en fonction de sa capacité de stockage c’est à dire la dimension de son réseau le diamètre les mailles qui sont qui le constituent et donc ces plantes zonages nous aide à

    Imaginer combien on va pouvoir mettre de points d’injection dans la zone et puis comment est-ce que cette zone doit communiquer avec le réseau de très haute pression quel réseau GRT le réseau de transport et là on fait des rebours pour remonter le gaz quand le plan de zonage

    Consomme pas assez voilà ça s’appelle l’exploitation dynamique du réseau ces nouveaux pour nous parce que auparavant le gaz ne faisait que descendre aujourd’hui il faut non seulement injecter l’utiliser voir quelquefois le faire remonter sur le réseau de haute pression pour qu’on puisse l’utiliser ailleurs que dans le zonage [Musique]

    De lever la main si vous avez une question à adresser à Hugues Malino qui est présent avec nous ce matin n’hésitez pas on a quelques minutes voilà pour prendre quelques questions soit sur GrDF sur l’innovation au sein de GrDF sur la méthanisation est-ce que quelqu’un souhaite intervenir dans le public

    Bonjour c’était pour savoir un petit peu au niveau des profils de l’agriculteur qui qui optent pour ce type d’installation d’un méthanisation elle est plutôt sur quel profil d’exploitation voilà et quel secteur géographique ici aussi alors je sais pas si je suis je vais être extrêmement précis une chose est

    Sûre ce qu’on observe aujourd’hui le développement des méthaniseurs se fait plutôt dans les plaines donc alors les plaines avec des cultures céréalières assez souvent et des plaines d’élevage voilà aimer d’élevage avec un cheptel relativement important déjà voilà ce qui n’empêche pas que de toute façon même si on est parti avec des

    Solutions vers ces milieux là on aura comme dans la vie des petites installations et des très grosses voilà et donc l’idée de géant autrement dit et l’idée aussi du gouvernement parce qu’il faut aller vers 50 terawatt-heure en 2030 c’est d’utiliser tout le potentiel de gisement biomécanisable donc les

    Gisements aujourd’hui et ça on est assez d’accord qu’on s’appelle Adem qu’on s’appelle Negawatt qu’on s’appelle le gouvernement pour dire qu’on a entre 90 et 120 Terra watts de gisement de biométhane par la dégradation biologique disponible donc vous voyez entre 90 et 120 par rapport aux 250 300 dont je vous parlais

    Tout à l’heure on a à peu près un tiers de capacités de gisement de méthanisation en France quel que soit l’exploitation alors après évidemment quand vous êtes une grosse exploitation avec un ennemi quintrant ou quand vous êtes une petite avec plusieurs types d’intrants le prix de vente du gaz est

    Pas le même mais ça ça fait partie des règles qui sont indexées par la creux et puis le le processus d’achat voilà donc il y a de la place pour tout le monde merci est-ce qu’on a une autre question quelqu’un qui souhaite intervenir réagir bonjour est-ce que vous pensez que les

    50 terawatters d’ici 2030 sont atteignables sans sans qui est des cultures dédiées à la production des fluant et que du coup il est moins de concurrence entre alimentation animale espace utilisé pour l’énergie et alimentation humaine alors je sais pas si c’est à moi de croire ou de pas croire je vais vous

    Expliquer juste en tout cas c’est un vrai débat c’est un vrai débat parce que humainement on se dit de l’agriculture est faite pour nourrir voilà et puis après à quoi peut servir la culture mais l’agriculture elle est aussi faite pour faire en sorte que l’économie circulaire d’un territoire fonctionne alors que ce

    Soit par la nourriture ou l’énergie bon mais disons ça j’ai pas répondu à votre question la question elle est très surveillée par le gouvernement vous savez qu’en France on est un pays très qui réglemente beaucoup qui adore réglementer et la problématique dessives donc des cultures intermédiaires à vocation énergétique

    Voilà j’ai cherché le i elles sont là pour ça elles sont réglementées on peut pas planter n’importe quoi et dans le cadre de nos appels à projets dans le cadre de notre réflexion on s’aperçoit aussi que c’est si là ces plantes qu’on plante entre deux cultures

    Elles ont un intérêt aussi elles ont un intérêt pour pas dégrader les sols elles ont un intérêt pour refixer du carbone elles ont des intérêts qui sont importants pour l’agriculteur lui-même donc il y a une réglementation qui est en place il y a une réflexion sur l’usage de ces cultures intermédiaires

    Et il y a aussi bien entendu des interdictions autour de on peut pas faire un méthaniseur qui est nourri uniquement de maïs c’est pas possible c’est interdit aujourd’hui voilà donc il y a il y a un vrai regard réglementaire sur ces questions de qu’est-ce qu’on met dans le méthaniseur

    Merci beaucoup merci Hugues malinod d’avoir été avec nous ce matin on va poursuivre notre programme de la matinée avec une table ronde une table ronde pour laquelle on va accueillir trois intervenants merci Hugues je vous laisse redescendre de la petite scène et donc nous allons pouvoir passer à

    Notre table ronde qui va nous permettre d’aller un petit peu plus loin sur cette question de l’innovation et de la R&D pour aider les agriculteurs à valoriser leurs exploitations alors avoir une unité de méthanisation c’est déjà une belle étape pour répondre aux enjeux environnementaux mais comment aller plus loin comment optimiser son utilisation

    Comment décarboner les pratiques comment valoriser le CO2 qui est produit aussi pendant le processus de méthanisation ce sont toutes les questions qui vont nous intéresser je vous donne un petit micro et qu’on va pouvoir traiter ensemble allez-y mettez-vous là moi je vais le mettre dans le coin

    Voilà et vous voyez que j’ai été rejoindre sur la scène par trois intervenants donc trois trois regards qui vont nous aider à nous éclairer sur ces trois questions là sur ces questions nous avons pierre Fontanille donc qui est directeur général de biovalo bonjour bonjour Pascal Serra de la direction R&D

    Innovation de GrDF et Pierre de ville vous êtes agriculteur dans Julien pardon je sais en plus que vous appelez Julien Julien Deville agriculteur dans l’Allier exploitant d’une unité de méthanisation bonjour à tous les trois merci d’être avec nous alors pierre Fontanille je vais vous laisser la parole en premier

    Pour nous présenter biovalo et nous raconter aussi la petite histoire derrière la création de cette entreprise merci bien bonjour à tous oui rapidement biovalo aujourd’hui c’est un bureau d’études qui est basé qui est local puisque on est basé à côté de Clermont-Ferrand à Riom et donc on travaille avec des gens

    Autour de l’innovation sur sur ces différents matériels merci alors on va parler ensemble d’innovis les agriculteurs internes donc qu’on entend souvent le terme innovation mais finalement on peut mettre plein de choses derrière est-ce que Pierre vous pouvez nous proposer peut-être une définition ou un petit cadrage de termination pour notre échange

    Aujourd’hui alors effectivement enfin je pense qu’à travers les témoignages qui va y avoir il y a différents types d’innovations la première innovation c’est tout simplement l’innovation de terrain avec les acteurs proprement dit les exploitants proprement dit qui chaque jour en fait innove dans leur pratique donc je pense que Julien est

    L’exemple et l’exemple parfait justement pour nous parler de ça donc c’est un premier niveau de d’innovation après il y a une innovation technique ou on a des équipements entiers des constructeurs qui développent des des nouvelles solutions on peut aujourd’hui on parle par exemple beaucoup de biodéchets comment on peut

    Incorporer des biodéchets sans perturber le fonctionnement d’une unité de méthanisation on parle beaucoup de traçabilité on l’a dit tout à l’heure traçabilité des données donc il y a beaucoup de choses à faire là dessus et puis on a aussi une partie innovation de rupture où là on va avoir

    Quelque chose d’un tout petit peu plus prospectif où on est au stade plutôt de la démonstration on est on a encore des innovations qui sont pas mises sur le marché et ça se situe beaucoup autour du CO2 la captation du CO2 de la gestion du

    CO2 et de la valorisation du CO2 par des procédés comme la méta-nation par exemple et on en parlera un petit peu plus en détail tout à l’heure on va peut-être effectivement commencer par le terrain commencez par le concret et donc on va on va voilà donner le micro à

    Julien Deville et on va on va parler donc d’innovation dans le quotidien des agriculteurs vous vous êtes céréalier dans le blocage Bourbonnais et avec d’autres agriculteurs du territoire vous avez une unité de méthanisation qui s’appelle agriogaz est-ce que vous pouvez nous décrire déjà cette unité en quelques mots

    Donc aujourd’hui agribue gaz c’est une unité en cogénération 500 kilowatts elle elle est sur une ferme effectivement plusieurs agriculteurs qui sont réunis en petite coopérative et aujourd’hui nous cette unité est arrivée sur une ferme qui était en semis direct et simplifiée depuis plus de 30 ans et

    C’est pour aller plus loin dans cette technique là qu’on a rajouté notre outil méthanisation pour aller vers une recarbonation de nos sols essayez de refermer la boucle de nos exportations en valorisant ce qu’on avait à notre disposition en améliorant sa callarité sa qualité pardon et sa disponibilité c’était vraiment l’objectif et l’unité

    Aujourd’hui si vous pouvez nous donner quelques chiffres clés pour qu’on prenne un peu la mesure aujourd’hui notre unité en termes de production c’est l’équivalent des subtil villages qu’on a autour de chez nous donc c’est pas énorme en termes de kilowatts mais sur le territoire bah ça représente déjà

    Plutôt pas mal contrairement à une centrale nucléaire qui met quelques kilomètres avant d’arriver nous c’est produire local consommer en local c’est quand même un avantage par rapport à nos pratiques l’EN qu’on produit issus de la du process de métal c’est le digestat et ça ça nous permet

    D’économiser 30% de nos besoins ce qui n’est pas anodin parce qu’on a une ferme peu près de 500 hectares et on l’a cultive presque deux fois dans l’année c’est c’est le but des semis directs simplifiés c’est travailler des couverts vivants travailler de la végétation en permanence et donc cette végétation a

    Des besoins les besoins en anglais la méta vient combler 30% de nos besoins et une réduction des phytos aussi parce qu’en étant dans de la valorisation de nos intercultures on ne met plus un coup de glyphosate dessus on lance il et on la détruit mécaniquement on a évolué

    Aussi là dessus comment est-ce que vous innovez au quotidien dans vos pratiques qu’est-ce que vous cherchez à faire aujourd’hui l’innovation c’est de valoriser encore mieux ce qu’on s’est rendu compte c’est qu’on avait de l’idée de départ celle que je viens d’expliquer demain c’est apporter encore au plus

    Près des besoins de la plante avec peut-être de la granulation de d’une partie du digestat pour incorporer sur la ligne de semis tout simplement il y a une partie où on fait de la séparation de phase le liquide d’un côté le solide de l’autre ce solide là le granulé l’incorporé dans

    La ligne de semis où on serait quasiment sur un hydro rétenteur j’exagère un peu mais quand même ça permet au moins sur des phases de stress hydrique qu’on a souvent aujourd’hui de de capter un petit peu d’eau d’amener des éléments fertilisants à la plante et qu’on a une

    Plante qui qui démarre avec un schéma de pouce au mieux avec les éléments disponibles tout de suite et ça c’est important aujourd’hui innover sur encore une fois le digestat avec du liquide l’amener aux besoins de la plante toute une sortie d’hiver développer des outils pour l’amener au mieux et peut-être demain la mobilité

    Qu’on peut imaginer en gaz l’avoir aussi nous comme carburant et outils de production parce que les coûts de production relativement exposés depuis le covid depuis la depuis l’Ukraine si demain on est capable de produire une partie de nos carburants clairement la maîtrise du coût de production nous permettra de mieux avancer dans nos

    Schémas grande culture là vous parlez de choses que vous auriez envie de développer qu’est-ce qui vous manque pour pour faire tout ça du temps du temps après il y a d’autres exemples que je peux donner via ce qu’on rencontre sur le territoire de l’Allier via métallier on a des gens aujourd’hui

    Qui récupèrent du CO2 et qui le valorise sur des filiales on en parlera juste après et ça marche mais ouais l’innovation aujourd’hui avec la médaille a vraiment un tremplin pour nos fermes parce qu’on se met à produire de l’énergie et on ne peut que s’améliorer sur la gestion de cette énergie avec la

    Chaleur avec toutes ces choses là on parle beaucoup aussi de décarbonation aujourd’hui qu’est-ce que vous avez mis en place pour décarboner vos pratiques nous aujourd’hui c’est vraiment les économies que je signaleais avant on achète moins d’engrais donc les 30 % que je substitue produit en local c’est

    D’autant moins de gaz russe craqué en Kazakhstan qui arrive par bateau sur le port de Marseille qui arrive pas chez nous ça c’est de la vraie dakarbonation le bilan carbone de ce que je viens de dire les dures à faire mais il est concret il est vraiment concret cette

    Dépendance au fossiles qu’on a qu’on avait on a moins aujourd’hui je dis pas qu’on l’a plus mais on l’a moins donc ça c’est de la vraie décarbonation et et c’est vraiment l’intégralité de nos pratiques les phytos en moins d’un nombre de passages en moins même si on fait de l’ensilage aujourd’hui de

    Maintenir un couvert vivant nous fait moins d’intervation d’intervention mécanique donc moins de consommation de gasoil même si un chantier d’ensilage pour une partie de nos gisements fait un certain coût c’est déjà mieux et les fumiers aussi aujourd’hui les gens chez qui on collecte du fumier produisent

    Moins de fumier parce que on cure plus souvent on est sur une meilleure qualité de de paillage parce que pailler plus souvent avec pas d’accumulation de fumier nous c’est un meilleur gain de pouvoir métamogène mais eux c’est un meilleur gain sur la litière des bêtes donc c’est un gain aussi en décarbonation merci

    Temps Julien qui vous vienne à l’esprit et que vous pourriez nous partager oui ben il y en a il y en a beaucoup à un jeu Julien et c’est beaucoup de choses testent beaucoup de choses il y en a plein qui se font en permanence on parlait

    Justement on peut peut-être parler de la matière de la matière première effectivement et les cultures aujourd’hui il y a beaucoup d’initiatives sur la sélection d’espèces justement pour pouvoir lutter contre le stress hydrique on voit que c’est de plus en plus prégnant c’est un sujet qui est quand même très complexe on va

    Devoir aujourd’hui s’adapter aux besoins en eau aux restrictions d’eau donc ça c’est quelque chose qui est très qui est très concret et qui est une problématique qu’il faut prendre à bras le corps parce que les expriment les expérimentations en fait prennent du temps c’est des cultures donc forcément

    Pour avoir un rendu et de l’efficacité de l’initiative c’est souvent assez long donc il faut très vite anticiper donc voilà ça c’est un exemple sur la sur la matière première sur l’exploitation proprement dite il y a des choses qui se mettent en place de plus en plus on cherche notamment à réduire les

    Consommations énergétiques en essayant de travailler par exemple des enzymes qui viennent fluidifier la matière et donc qui permettent de réduire les coûts de brassage par exemple voilà c’est des choses qui sont assez concrètes et puis effectivement il y a ces problématiques autour du CO2 donc ce qui a été expliqué

    C’est qu’effectivement il y a on cherche à valoriser toutes les fractions en fait à la sortie de la méthanisation le biogaz évidemment l’électricité ou la chaleur quand c’est de la cause génération le digestat on voit que on arrive à une gestion très fine et très précise on parle souvent d’agriculture

    De précision mais pour le digesta c’est complètement le cas et puis il y a une autre fraction effectivement qui ressort la méthanisation c’est le CO2 et et c’est bien là-dessus aussi qu’il y a beaucoup d’innovations merci ma je rappelle donc que vous travaillez à la direction et Recherche et Développement Innovation

    De GrDF alors on l’a dit on vient de le dire on le redit une fois l’unité de méthanisation donc elle produit effectivement du gaz renouvelable mais elle produit aussi du CO2 et bien souvent ce CO2 il est pas ou peu valorisé mais chez GRDF vous avez eu des

    Réponses à des appels à projets que vous lancez régulièrement autour de cette problématique pour arriver à valoriser ce CO2 qu’est-ce que vous pouvez nous partager à ce sujet oui Alicia alors je vais partager un autre exemple pour pour le coup par rapport à cette problématique du CO2

    Donc je vais parvenir sur sur les explications du balino tout à l’heure là sur le sur le site de ce CO2 donc dit à cycle court en fait on a beaucoup beaucoup de gens très compétents qui accompagnent qui accompagnent la filière on voit donc de l’utilisation du CO2

    Qu’on qualifie donc de biogénique c’est à dire que qui peut être utilisé à des fins alimentaires par exemple par opposition au CO2 dit industriel qui proviendrait d’une cheminée voilà donc c’est pour CO2 biogénique en fait on a effectivement identifié certains noms de de startups d’acteurs qui pouvaient proposer des

    Solutions innovantes on s’est intéressé à une en particulier qui concerne le séchage du bois pour être un peu original et pour on a fait aussi un choix pour il y a beaucoup de solutions qui qui apparaissent pour faire du CO2 qui sera ensuite liquéfier avec un coût

    Pour pour le porteur de projet ça sera probablement plus important et donc on se dit qu’est-ce qu’on pouvait faire avec du CO2 sous forme gazeuse et on a trouvé le séchage du bois cette société elle s’appelle Waze en fait de quoi il retourne alors je fais un petit panorama

    Rapide du bois pour pour imager mon propos le bois en France faut imaginer si je donne des grandes masses 38 38 millions de mètres cubes il y en a un paquet qui s’appelle le bois d’oeuvre 20 millions de mètres cubes il y a 10 millions de mètres cubes qui sert bois

    Industrie puis il y a 8 millions de mètres cubes qui sert qui sort pour le chauffage voilà avant de m’intéresser au sujet je savais pas du tout ça représente 400 000 emplois en France l’automobile c’est 200000 j’avais pas du tout c’est ces ordres de grandeur là en France voilà

    Pour la pour la petite histoire si je reviens sur mon bois d’oeuvre là les 20 millions il y a une partie de ce bois qui est donc scier et sécher et il se trouve que sur ses volumes là donc 8 millions 8 millions qui est sciés il y

    En a 20% qui est séché à l’étranger ça fait mal à la balance extérieure je passe le détail et surtout donc on s’est dit il y a quelque chose à faire on a trouvé une société qui s’appelle Waze qui développe un procédé de séchage du bois non pas à l’air comme ça fait

    Classiquement mais avec du CO2 le CO2 biogénique étant et on a un démonstrateur en cours étant issu d’une station de méthanisation donc un projet supplémentaire pour valoriser donc l’un des projets de par exemple d’un agriculteur et le gros avantage c’est que cette société par rapport à un

    Séchage classique du bois par exemple je vais prendre une essence de chaîne va falloir une grosse vingtaine de jours pour sécher du bois méthode classique en le séchant avec du CO2 c’est 48 heures voilà pour vous donner les ordres de grandeur donc je vous laisse imaginer le

    Temps de séchage qui est diminué le volume de stockage la surface de stockage bien entendu qui est diminué et puis bien entendu c’est ce qui nous intéressait un revenu complémentaire potentiel pour l’utilisation de CO2 auprès de auprès de l’agriculteur donc on a un démonstrateur avec cette startup qui s’appelle Waze en cours en

    Seine-et-Marne avec des résultats très intéressant une système de d’une grosse boîte et qui va qui va prendre ce CO2 qui va simplement l’utiliser alors ça va changer les caractéristiques du bois le bois séché avec du CO2 il va en séquestrer une partie un puits de carbone potentiel et le reste ce qui

    N’aura pas été utilisé dans le flux en fait de séchage il reste disponible en fait pour le producteur de ce CO2 issu de la station méthanisation et il va pouvoir être utilisé pour d’autres pour d’autres sujets voilà donc c’est c’est vraiment un bonus on va en capter une partie ça va changer les

    Caractéristiques du bois ça va permettre un séchage plus rapide les industriels du bois sont très friands c’est vraiment quelque chose d’intéressant et par ailleurs ça va rester disponible on va considérer on attend les derniers les les premiers résultats vraiment probants on va considérer que sur un flux de 100%

    Il y en a entre 20 et 30% qui va être stocké de manière durable et puis les 70 % qui auront été utilisés dans le dans le flux les 70% resteront disponibles pour pour faire autre chose voilà voilà le type de projet et encore une fois au

    Travers d’un d’un appel à projet qu’on a identifié une start-up pour pour avancer sur gel là et il y a bien d’autres applications possibles Julien Pierre qu’est-ce que ça vous inspire ce projet non mais c’est effectivement un exemple où on vient amener de de la science autour d’une problématique qui est la

    Valorisation du CO2 et on voit qu’on arrive assez rapidement finalement à déboucher sur des solutions concrètes donc voilà c’est ce que je disais sur l’innovation il y a différents stades ça va plus ou moins rapidement vers une mise sur le marché vers vers une solution technique viable à la fois techniquement et

    Économiquement donc mais c’est c’est la France et un pays d’invention voilà on a justement des acteurs comme cette structure qui nove qui cherche à valoriser une fraction de de d’un produit de la méthanisation donc c’est c’est très bien on peut encourager ces initiatives Julien tout à l’heure vous avez évoqué

    Métallier alors métallier c’est une association dans l’Allier qui regroupe des exploitants d’unités de méthanisation et parmi certains de ces exploitants il y en a qui réutilisent aussi le CO2 produit par le méthaniseur pour l’alimentation tout à fait donc aujourd’hui on a un exemple qui est en route qui récupère du CO2 via la

    L’épuration de son gaz et qui le valorise sur des filières qui est regazéifient des des sodas des choses comme ça enfin il y a tout un marché aujourd’hui du CO2 on produit du CO2 en émettant du CO2 et on a un marché en face de ça donc c’est hyper important

    D’avoir cette récupération de CO2 aujourd’hui pour la valoriser dans des filières qui existent dans des filières qui vont apparaître ça c’est vraiment essentiel parce qu’on a besoin vraiment de valoriser tout ce qu’on produit aujourd’hui malheureusement en agricole on a tendance à aider des producteurs de minerais qui partent à l’étranger même

    Du bois aujourd’hui qui parlent à l’étranger de façon massive c’est un peu dommage le valoriser sur nos territoires déjà c’est faire vivre les agriculteurs qui produisent et derrière c’est c’est créer toute une filière j’aimerais bien trouver le chiffre de la du monde agricole le nombre d’emplois que ça peut

    Représenter mais je pense que ça peut être un peu conséquent quand même donc on a on a besoin de ces valorisations et de ses innovations pour aller sur du technique ça veut dire quand on boit un soda potentiellement dedans il y a du CO2 issu d’un méthaniseur et j’espère que ça

    Sera le cas de plus en plus alors pierre est-ce que vous avez d’autres innovations d’autres solutions à nous partager justement sur cette valorisation du CO2 juste avant le CO2 qu’on va trouver dans le soda ok il est passé par un méthaniseur mais avant il a été capté par un végétal

    C’est vraiment l’idée qu’il faut en avoir sur la méthanisation n’est pas émettrice de CO2 comme on a parlé du gaz bleu on est bien d’accord c’est vraiment du CO2 biogénique qui à l’initial a été piégé par la photosynthèse dans la phase de photosynthèse de de des plantes donc

    C’est très important je pense et donc les initiatives qu’il y a autour du CO2 en fait elle permettent de de d’abaisser encore plus l’impact carbone que va avoir la filière méthanisation donc c’est je crois que ça c’est vraiment quelque chose un message qu’il faut faire passer qui est important parce que

    Les acteurs de la filière se ne cesse en fait de répéter ce message mais je crois qu’il est vraiment important donc les autres initiatives qu’on peut retrouver donc il y a effectivement cette filière où on vient valoriser directement le CO2 après il y a d’autres initiatives qui consistent notamment à complexer avec de

    L’hydrogène pour à nouveau faire du métal voilà donc ça c’est ce qu’on appelle le procédé de methanation cette fois pas de la méthanisation c’est la méthanation et donc ça c’est une réaction qui se fait soit via un catalyseur chimique soit via un catalyseur biologique et on est capable

    De produire par exemple de l’hydrogène à partir d’énergie renouvelable le complexer avec le CO2 d’une méthanisation pour à nouveau faire du méthane qui sera injectable donc du gaz vert qui sera injectable dans le réseau donc voilà ça c’est une innovation qui est aujourd’hui au stade du démonstrateur

    On a encore peu de peu de sites ou équipés de de cette technologie au niveau industriel on est au stade du démonstrateur mais il y a plusieurs démonstrateurs en France et en Europe qui qui sont qui sont à l’étude et qui sont en cours de finalisation avec des résultats qui sont très prometteurs

    [Musique] qui va donner donc du gaz naturel du gaz pardon du biogaz va permettre dans l’autre sens de quand ce sera nécessaire c’est une manière de stocker l’électricité voilà donc à réfléchir pour l’avenir dans le mix énergétique global et il faut l’encourager bien entendu petite question peut-être transversale pour tous les trois

    Caleçons d’après vous les principaux défis à relever pour encore aller plus loin dans l’innovation autour de la méthanisation dans la décarbonation la valorisation du CO2 quels sont les défis de demain à part avoir plus de temps genre j’ai compris mais ça moi ce que je crois vraiment au Sommet

    De l’élevage on va parler de l’agriculture c’est des pratiques agricoles qu’il faut faire évoluer via la méta c’est un c’est un bon vecteur la méthanisation pour se poser les bonnes questions sur nos flux sur nos fermes la méthanisation c’est des rentrées des sorties ça fait réfléchir aux fruits

    C’est pour ça que je parle de ça et en maîtrisant mieux ces flux on va mieux gérer nos consommations nos productions on va réduire les coûts et plus compétitifs et autour de ça toutes les solutions qu’on vient de dire nous permettront de mieux valoriser nos produits parce qu’on aura les moyens de

    Mieux les valoriser aujourd’hui c’est vraiment essentiel parce que si la filière agricole arrive toujours à survivre aujourd’hui dans l’état Calais je ne suis pas sûr que demain face au défi call changement climatique principalement on s’en sorte mieux la méta amène cette résilience sur les fermes que ça soit de l’élevage que ça

    Soit du céréales on a toujours plus de possibilités qu’en un méthaniseur qu’on ne l’a pas et dans ses possibilités là c’est c’est l’innovation qui va faire la différence de mieux valoriser des fourrages des influent des tout ce qu’on peut avoir c’est c’est vraiment le déclencheur pour aller plus loin

    Pierre Fontany oui moi je pense que l’idée on voit que donc à l’initial c’est l’exploitant de toute façon qui innove et c’est lui qui sera en fait le chef de fil le guide nous on a beaucoup parlé de catalyseur non en tant que beurré dedans on a un catalyseur on essaie d’amener de

    L’information on essaie d’amener de la technologie on essaie d’amener du Conseil voilà quand c’est quand quand il y a ce besoin GrDF intervient encore différemment mais en fait l’association de ses compétences toujours l’esprit d’innovation effectivement qu’on retrouve beaucoup en France aussi moi j’insiste mais on est vraiment un pays d’invention et il faut

    Développer ça donc voilà c’est c’est cette assemblage en fait qui va faire que demain on va aller vers encore plus d’intérêt pour la filière et plus plus de performance qu’elle soit environnementale économique pour pouvoir faire en sorte qu’elle perdure et qu’elle soit viabilisée sur le long terme parce qu’elle sera

    Je voudrais pas avoir le mot de la fin Laetitia mais vidéo moi je souscris complètement à l’idée de mon voisin l’économie circulaire la gestion des flux c’est que vraiment quelque chose d’essentiel ça fait ça fait garder les petits sur terre voilà si je peux le formuler ainsi et puis je pense qu’il y

    A probablement si j’avais un vœu à formuler c’est que c’est l’évolution de la réglementation aussi par rapport à toutes ces idées et notamment pour accompagner les porteurs de projets pour que ce soit plus facile plus rapide que ça leur offre plus plus de possibilités en matière d’innovation et puis en

    Matière de gestion d’exploitation aussi et vous Julien si vous aviez une petite baguette magique ce serait quoi votre vœu une augmentation des tarifs de rachat non clairement oui il y a encore besoin de soutenir les énergies renouvelables parce que même si on est sur une phase

    De de consolidation de la filière on a on a besoin de plus d’unités de de d’asseoir cette filière là donc effectivement des tarifs plus intéressants serait c’est vraiment bien de l’évolution dans le législation c’est clair qu’on peut aller on peut aller vers plus de performances aussi mais c’est une vraie réflexion des pratiques

    Qu’il faut avoir aujourd’hui merci beaucoup merci à tous les trois on a la possibilité de prendre quelques questions donc si les personnes qui sont présentes devant nous veulent poser une question à l’un ou l’autre de nos intervenants sur ce sujet de la méthanisation n’hésitez pas parce que

    Ils sont disponibles pour y répondre ne soyez pas timides je viens vers vous avec un micro donc si vous avez une question n’hésitez pas à lever la main ils sont timides non pas de question très bien bah merci beaucoup on va clôturer notre notre table ronde merci à tous les trois pour

    Votre présence ce matin et bonne continuation dans vos projets on y va non on va y aller bienvenue si vous nous rejoignez sur l’agora du Sommet de l’élevage pour ce cycle de conférence organisé par GRDF ce matin et nous allons poursuivre notre matinée avec un pitch un pitch d’un

    Projet on a parlé ce matin si vous étiez déjà là des appels à projets qui sont lancés régulièrement par GRDF autour de problématiques très précises et nous allons maintenant découvrir le lauréat de l’un de ses appels à projets c’est un appel à projet qui a été lancé en 2002

    Et qui s’intitulait réduire 2022 pardon et qui s’intitulait réduire sa dépendance énergétique alors ce projet vous allez le voir il a été développé par une entreprise qui s’appelle CH4 process c’est une société d’ingénierie qui existe depuis 2015 et qui est spécialisé dans les métiers du traitement de la valorisation des gaz

    Complexes alors elle a plusieurs activités mais la principale c’est l’assistance technique à l’exploitation donc ça veut dire que elle intervient sur aussi à travers des études des audits elle fournit des outils spécifiques à l’activité biogaz et puis elle peut aussi réaliser des travaux d’optimisation et l’autre activité importante de CH4 process c’est la

    Fabrication de machines spéciales des machines sur mesure et conformes à la réglementation et là on parle en particulier des skids de traitement et de compression du gaz alors le projet qui a été développé par CH4 process et qui a été donc récompensé par un appel à projet GrDF s’appelle

    Dipnois biogaz et je précise que c’est un projet qui s’adresse aux installations de méthanisation en épuration alors pour vous expliquer ce beau projet j’ai à mes côtés Emiliano Rispoli qui est responsable commercial chez CH4 process bonjour Emiliano bonjour merci d’être avec nous aujourd’hui merci à vous et vous allez donc nous

    Expliquer nous présenter d’hypnois biogaz 4 process parmi les activités de chez S4 process depuis 2017 nous on est pionniers dans la vous entendez bien oui dans la prestation de détection de fuite de des méthane et dans la mise en place de bonnes pratiques vis-à-vis du stockage digesta pour éviter les rejets

    De méthane et sur les sorties of gaz des épurateurs donc c’est un peu dans ce contexte là que rentre ce projet c’est à dire que nos équipes ont constaté depuis des années que les rejets au stockage digesta de chez S4 était significative donc d’un certain côté il

    Fallait donc éviter ça ou en tout cas nous on préconise ça et puis d’un autre côté l’augmentation du coût des prix de l’énergie qui s’est vérifié l’an dernier avec toute la incertitudes qui viennent avec et ben ça fait que c’est un panorama incertain sur lequel on est un petit peu tous

    Doivent tous s’y habituer bon après donc fort de notre expérience nous avons pensé à une solution qui permet à la fois de répondre aux enjeux énergétiques et aux attentes environnementales donc du coup je vais dérouler ça alors le schéma classique ici que vous voyez à l’écran vous voyez

    La petite le petit laser consiste essentiellement dans une épuration classique c’est-à-dire le les le biogaz qui part en épuration biote du méthane et l’utilisation d’une chaudière avec ce biogaz pour les les demandes en termes de l’installation biogaz et l’installer le stockage digestal qui est couvert mais non étanche voilà la

    Solution classique serait de utiliser une cogénération dans l’objectif serait donc de couvrir les besoins en termes du site et mais ils iraient prendre le biogaz directement dans le dans le ciel de desigesters donc prenant un biogaz qui sera qui ne sera donc plus valorisé en épuration par contre la

    Solution que nous proposons donc ici l’approche classique serait de rajouter la cause génération qui aurait piocher le biogaz avant épuration pour et la solution du diocar biogaz repose sur l’utilisation d’une couverture dynamique alors de un gazomètre dynamique au niveau du stockage digestif donc quelque chose qui ressemble énormément au

    Gazomètre que vous retrouvez dans le digesteur pourquoi faire pour stocker un mélange de gaz qui est constitué essentiellement de la récupération des recycles du de l’épuration les organes et donc aussi la récupération du biogaz résiduel qui se trouvant dans les stockages digestars donc en quelque sorte c’est d’aller

    Piocher et aller chercher une énergie une source d’énergie qui n’est pas aujourd’hui disons exploité dans le cadre d’un site de méthanisation en épuration on va aller prendre cette énergie là et on va l’utiliser pour comme biogaz que nous appelons gaz pauvre pourquoi Gaspor parce que son contenu de méthane est

    Inférieur au sein qu’on 5% habituel du du biogaz habituel pour alimenter une cogénération Gaspor qui à son tour c’est une co-génération Gaspor c’est celle qu’on retrouve habituellement dans les décharges c’est celle-ci va aller couvrir les besoins en énergie électrique et thermique du site le résultat est que on utilisera plus donc

    Bien sûr de biogaz pour la chaudière c’est à dire que la cogénération gaz pauvre sera suffisante pour la demande de production thermique et pour la production d’énergie électrique logiquement nous ne utiliserons pas du biogaz on va dire noble si je puis dire ce terme parce que la totalité de ce

    Biogaz partira en épuration et au contraire n’utiliseront que le gaz produit dans notre gazomètre dynamique en gaspo voilà ça c’est pour le gros du projet maintenant il y a plusieurs avantages dans ce projet on a une réduction des consommations électriques sur l’épuration pourquoi et ben nous on récupérant les anciens

    Recycles ce qu’on va faire c’est qu’on va baisser la charge les flux au niveau du compresseur donc qu’est-ce qui va se passer c’est que le compresseur aura moins au moins de demandes de gaz en Bou plein de gaz qui part en canard comme on dit et donc du coup sera en gros baisera

    De 20 à 30% les consommations de du compresseur en plus nous utiliserons comme on a dit la production d’énergie électrique est thermique pour les besoins du site et éventuellement ça ouvre la porte à l’avant des potentiels excédents d’énergie électrique quand le l’installation ne demande pas l’énergie et évidemment c’est des technologies

    Matures et maîtrisées pourquoi finalement nous sommes ainsi c’est un système de gestion de flux de gaz c’est une c’est un gain de mètres dynamique comme celui qui est connu dans les digesteurs actuels et c’est un moteur cogénération qui est des plus connus depuis des dizaines d’années sur les installations méta et sur

    Et sur les décharges enfin la possibilité de réguler donc euh cette ça donne une on va dire une une possibilité supplémentaire aux installations de pouvoir gérer en fonction de leur des besoins dès leur et du marché donc ça ouvre une porte très très intéressante au niveau au niveau disons du marché par

    Rapport à la possibilité de vendre ou du gaz ou de l’énergie électrique parce que on sait que le gaz peut en été avoir on va dire être enfin des être les stockages être très plein donc être intéressé plutôt avant de l’énergie ça ouvre la porte à cette à cette

    Possibilité dans un même site voilà en quelques lignes voilà qui est le le gros du projet merci beaucoup est-ce que vous avez une question à poser sur le projet qui vient de vous être présenté par Emiliano c’est assez technique donc peut-être qu’il va y avoir des questions

    Oui Emiliano on se posait la question là il y a des il y a des méta le modèle existe pas beaucoup mais avec des cuves d’hydrolyse où on sait que il y a plutôt pas mal de CO2 qui est mis et c’est quoi pour un moteur de cogénération vraiment

    Ça va leur limite en teneur en méthane pour bien fonctionner et essayer de valoriser du coup tout les afgas en fait nous on a on a justement choisi un moteur qui va travailler avec 35% de méthane c’est à dire et l’idée de base du système justement de régulation de

    Flux de notre d’hypnose c’est de garantir qu’à l’intérieur de ce gazomètre dynamique qu’on voit en orange de garder toujours mes 35% c’est pour ça que je vais utiliser de temps en temps je vais aller effectivement piquer un peu de biogaz de du biogaz noble si du coup j’en ai j’en ai besoin pour

    Remonter mon niveau de méthane dans mon dans mon gazonnet dynamique donc voilà donc en fait à la base le moteur a été pensé on a pour pour ce genre de d’application à 35%. merci est-ce qu’on a une autre question sur le projet dites-moi biogaz alors moi je venais juste une c’est à

    Quel stade et ce projet est-ce qu’il est déployé est-ce qu’il est encore au stade de test et il va être déployé dans une installation très prochainement qui est très prévu justement dans le cadre de cet appel à projet de zerdf voilà très bien merci beaucoup merci Emiliano pour

    Cette présentation donc de la société CH4 process voilà vous pouvez poser le micro par ici c’est très bien et donc de leur projet d’hypnois donc l’oréa d’un appel à projet GrDF de 2022 merci beaucoup on va clôturer donc notre matinée de conférence avec une intervention de biovalo on va s’intéresser ici au suivi

    Biologique de la méthanisation et à l’aide à l’exploitation alors c’est des sujets qui sont très importants et qui suscitent de nombreuses questions chez les exploitants d’unités et justement l’idée de cette conférence et bien c’est de vous aider à y voir plus clair de venir vous apporter des réponses

    Concrètes grâce à deux experts que je vais accueillir tout de suite sur la scène Benoît chez zoo directeur des opérations de biovalo et Maxime rénaux responsable du suivi biologique chez biovalo également vous voulez pas vous mettre un petit peu plus au centre voilà le temps qu’on s’installe

    Merci à tous les deux d’être là avec nous aujourd’hui pour commencer Benoît cheseau je vais vous laisser nous présenter biovalo parce qu’il est là du coup bah merci d’être présent c’est forcément la présentation que vous attendiez ce matin parce que suite à celle-ci ça sera ça sera l’heure de

    L’apéritif pour pas mal d’entre vous donc ça a bien se passer non pas trop tranquille ah oui c’est vrai pardon ils ont moins de 18 ans du coup biovalo on a un bureau d’études qui intervient on est à Riom donc on est les domiciliés de l’étape entre guillemets on a différents secteurs

    D’activités la première ça va être une partie étude assez classique ou en fait on va accompagner tous les porteurs de projets vraiment dès lors qu’ils ont une idée développée un projet de méthanisation on va les accompagner également en partie et en phase exploitation donc c’est ce qu’on va vous présenter à

    Présent avec Maxime qui est responsable du suivi biologique et de l’aide à l’exploitation ou donc l’idée en fait ça va être pour parler de manière assez simple ça va être de prendre soin et de suivre la bonne santé du méthaniseur pour optimiser son fonctionnement on a une activité historique également de

    Plateforme technique en fait il faut savoir que le créateur de la boîte donc pierre Fontanil vient de l’université clairement Auvergne donc il a vraiment comment dire eu un fort intérêt à développer tout ce qui est recherché développement concernant la société donc on a plusieurs projets on a un

    Laboratoire interne et tout au long de l’année on a des projets européens notamment ou des projets avec des partenaires pour développer des brides tristesse des brides process pardon par rapport à la méthanisation mais aussi sur d’autres sujets notamment sur la thématique hydrogène qui est très en vogue actuellement dans le mix

    Énergétique et enfin on a une activité qu’on s’attache à garder c’est la partie formation qui est pas vraiment notre gros coeur d’activité mais on organise annuellement deux événements c’est des semaines de formation pour les exploitants pour qu’ils acquièrent les les premiers réflexes pour mener à bien leur exploitation d’unités de méthanisation

    Donc là on va parler de suivi biologique aujourd’hui avant d’entrer dans les détails vous voulez peut-être nous donner une définition du suivi biologique alors oui donc pour ceux qui se poseraient la question qu’est-ce qu’on va dire par suivi biologique donc en fait ça va être le suivi des paramètres

    Biologiques et fils de cochis physico-chimiques qu’on va retrouver au niveau de la l’unité de méthanisation qui vont nous permettre de surveiller en fait que le procédé biologique se déroule correctement et infinie on va aussi pouvoir optimiser en fait notre production de gaz grâce à l’interprétation de ces paramètres donc

    Vous présente un peu le cheminement qu’on réalise avec les exploitants donc en fait on va réaliser des analyses des différents paramètres ça a tout bougé donc en fait on va analyser les paramètres du biogaz les paramètres de du digestif on va interpréter interpréter ces résultats et suite à

    Cette interprétation en fait on va mettre en place des actions correctives ou préventives ou on va garder si ça se passe très bien on va garder exactement la même logique que l’exploitant faisait et on va essayer de comprendre qu’est-ce qui faisait de bien qu’est-ce qui et pourquoi et du coup le conserver

    Pour les exploitants généralement subologique passe un peu en second plan dans l’unité de méthanisation parce que quand il leur livre leur unité bah c’est une grosse machine avec beaucoup d’équipements beaucoup de technologies et généralement on se concentre beaucoup plus sur la maintenance de cet équipement pour qu’il

    Fonctionne tout au long de l’année mais il faut pas oublier que l’outil de production finalement c’est les microbes donc il faut en prendre soin voilà et donc vous l’avez dit il y a des analyses qui doivent être faites quelles analyses est-ce qu’on fait et à quelle fréquence nous les analyses qu’on préconise c’est

    Tout d’abord des analyses il y a différents flux d’analysés le premier ça va être ce qu’on appelle le digestat donc c’est vraiment le mix il va y avoir au sein des cubes et elle disait il y a des constantes biologiques importantes qui dès lors qu’on les suit qu’on les

    Analyse ça va nous donner des indices sur la santé du digesteur nous ce qu’on préconise notre modèle de suivi et celui qu’on vend c’est celui d’analyser une à deux fois par mois le digestat donc soit du mono digesteur s’il y a qu’une cuve soit du digesteur

    Primaire et du poste digesteur s’il y a deux cuves voire plus les éléments vraiment importants les paramètres ça va être des paramètres tels que le pH le Faust tac donc le paramètre postack en fait c’est veut dire acides volatile et alcalinité en fait ça va nous donner une

    Idée sur le fait que la méta a trop ou pas assez à manger donc de manière simple on peut très bien se dire bah voilà là l’agriculteur il en met trop dans la cuve il faut se calmer c’est un peu comme vous à Noël si vous mangez

    Trop en général faut tenir jusqu’au 1er janvier c’est compliqué le fois il en a marre donc c’est ce qu’il faut se dire ensuite il y a ce qu’on appelle les ions ammonium la conductivité la matière sèche et la matière organique matière sèche matière organique en fait ça va

    Nous donner un indice sur le fait que on va trop épaissir ou pas assez épaissir notre cuve faut savoir que les cuves en général en France c’est le modèle des ce qu’on appelle les unités méthanisation voient liquide infiniment mélangés donc en fait c’est une cuve à l’intérieur il

    Y a le fil le digesta qui est Pathé liquide donc qui va être un mélange qui va pouvoir être mixé si en fait on devient trop épais dans la cuve les secrétaire en place ne vont plus réussir à agiter la cuve correctement et dès lors et ben on va avoir des problèmes

    Donc ça on préconise sur le digestat de faire des analyses une à deux fois par mois au minimum ensuite il va y avoir tout ce qui est parti qui nous intéresse le plus finalement le biogaz parce que c’est à partir du biogaz qu’on va réussir à faire une revente et donc

    C’est le modèle économique tient là-dessus donc nous ce qu’on préconise c’est vraiment tous les jours que l’exploitant suivent la qualité biogaz des cuves sur les différentes produits il y a également ce qui est important c’est que il y a un biogaz il faut savoir qu’il faut purifier

    Notamment sur l’aspect H2S et donc de manière assez rapide en surveillance qu’on appelle la qualité gaz en entrée en sortie des charbons actifs en fait les charbons actifs c’est une bride process qui a ajouté en sortie de méta pour abaisser le taux d’H2S H2S il va avoir deux effets néfaste le premier

    C’est le plus important quand même c’est la santé humaine si entre guillemets vous sniffez de l’âge de s à trop haute concentration ça va vraiment pas être bon et ça peut être même mortel et après sur les différentes brides process au niveau des épurations si on a une

    Concentration importante ça va abîmer de manière assez rapide le matériel donc en fait on rajoute des charbons actifs au niveau de la sortie biogaz pour complexer l’âge de S et ce qui permet en fait d’avoir une qualité gaz plus pauvre en H2S donc ça il faut le suivre de manière

    Quotidienne et enfin ce qu’on préconise aussi là c’est un peu écrasé mais peu importe c’est que typiquement une unité de méthanisation faut la nourrir quotidiennement il faut appliquer ce qu’on appelle une recette pour obtenir la production souhaité de l’outil et cette recette faut la surveiller et typiquement ce qu’on préconise c’est que

    Dès lors qu’il y a un nouvel intrant qui entre sur une unité de méthanisation que ça soit un effluent d’elle va un ancilage ou des intrants un peu plus exotiques pour certaines typicités d’unités de méthanisation c’est de faire un minima une matière sèche et une matière organique aujourd’hui il existe

    Tout un tas d’abeilles d’abaque pardon pour être honnête sur Internet qui permettent de se rendre compte du potentiel de production de l’unité en utilisant ces types d’intrants et dès lors qu’on travaille avec des choses un peu plus exotiques nous ce qu’on préconise c’est de faire un petit BNP

    Donc un BMP c’est ce qu’on appelle un potentiel méthanogène de la matière qui va nous permettre d’imaginer qu’elle valorisation va pouvoir faire en utilisant cet intrant en métal donc ça c’est donc tout ce que vous préconisez de faire pour éviter excusez-moi c’est que là c’est vraiment les les paramètres clés pour le suivi

    L’optimisation de l’outil pour surveiller la bonne santé de la méta mais faut pas oublier et nous il y a des exploitants qui nous appellent et qui font appel à nos compétences à ce stade là c’est qu’il y a des analyses réglementaires obligatoires sur le digestif et donc en général il nous

    Appelle dès lors qu’il y a un contrôleur de la des services d’état qui leur dit ben attention vous avez pas fait de contrôle de l’innocuité du digestat typiquement l’innocuité du digesta c’est quoi faut savoir que le digesta une fois qu’il est dans la cuve il va sortir de sa cuve on

    Doit les pendre au champ et vérifier son innocuité c’est de faire un contrôle bactériologique donc c’est les salmonelles et les colis mais en fait l’idée c’est de pas salir nos champs et de retourner indigesta à forte tonnerre en salmonelle et on ne colis donc ça c’est une analyse obligatoire il y a

    Aussi des analyses qui sont obligatoires concernant tout ce qui est élément traces métallique composé trace organique donc c’est très scientifique mais l’idée c’est de se dire que dès lors qu’on va mettre un digesteur au sol on vérifie s’il va pas y avoir de pollution dû au fait que on le met au champ

    Donc effectivement ça c’est vos recommandations en termes d’analyse à faire et au niveau de la fréquence mais de temps en temps il peut y avoir des problèmes des petites dysfonctionnements au niveau du méthaniseur quels sont les principaux problèmes qu’on peut rencontrer et qu’est-ce qu’on peut faire

    Alors oui donc on va vous présenter les deux grosses problématiques sur le procédé biologiques qu’on peut retrouver en état donc la première grosse problématique vous avez peut-être entendu parler c’est la cydose on la retrouve aussi chez les bovins donc la cycose c’est quoi c’est la ça va être

    L’acidification en fait du digestat qui va en fait inhiber l’activité de certains certains micro-organismes qui ont fait réaliser la dernière étape de la du procédé quelle est la méthanogenèse donc juste pour recontextualiser pourquoi je dis dernière étape c’est parce que le procès des biologique grosso modo c’est quatre grosses étapes réalisées par quatre

    Groupes de micro-organismes différents qui ont leur propre condition de de fonctionnement en PH en température et du coup là du coup en fait on va venir inhiber la dernière étape qui est du coup en fait l’étape la plus importante parce que on vient inhiber la molécule d’intérêt qu’on veut valoriser

    Comment en fait on repère cette acidose que c’est vraiment le plus important il faut la repérer pour la résoudre le plus rapidement possible et perdre le moins d’argent possible donc en fait on va avoir une grosse baisse de la qualité du lycée du gaz en CH4 donc généralement le CH4 va être en

    Dessous de 50%, et le CO2 va être lui supérieur à 50%. c’est vraiment ça c’est le paramètre du juge de paix si vous avez le CO2 qui est supérieur au CF4 vous êtes en acidose c’est classique voilà cette chute de qualité en CH4 s’accompagne d’une baisse de production

    De gaz forcément comme on init comme on inhibe la dernière étape et ben on va plus produire autant de gaz qu’avant et donc notre production va chuter et d’où en fait la perte économique due à ce problème au niveau du digestat comment ça se repère donc comme si une acidification à

    Avoir le pH qui diminue et on va surtout en fait le voir grâce au ratio fossectes donc Benoît en parlait tout à l’heure c’est ce ratio permet de nous dire si le méthaniseur mange trop ou pas assez donc en fait lors d’une acidose le ratiofastac va énormément augmenter donc on va être

    Supérieur à un taux de 0,405 ça dépend des méta et on va en fait on va surtout voir une augmentation du fosse donc une augmentation des AGV assez grave volatile et une baisse du TAC donc le pouvoir tampon de la cuve voilà et sur le je sais plus si je l’ai mis si

    Peut-être sur le profil des AGV si certains font les analyses de profil de la GV surtout ce qu’on va avoir c’est une grosse concentration en acide acétique donc la cité que c’est le vinaigre grosso modo qui va nous sur-repréter dans digesta et c’est ce qui cause en fait réellement l’inhibition des micro-organismes

    Donc maintenant une fois que j’ai identifié que j’avais une acidose faut que je sache pourquoi je l’ai eu pour ensuite la résoudre d’accord donc généralement la cause de l’acidose c’est la surcharge organique donc en fait on a mis une recette qui était trop riche pour les micro-organismes en

    Matière organique donc en fait les micro-organismes ont trop à manger tout simplement on va avoir aussi généralement l’incorporation d’un nouvel intrant donc ça ça arrive souvent les exploitants en fait vont avoir des intrants qu’on dit un peu spot qui vont arriver sur leur unité de méthanisation par opportunité

    En fonction de la charge organique du Donald Trump donc du coup de sa quantité en matière organique et si on en met trop d’un coup bah forcément en fait on tombe en surcharge organique et on tombe en acidose quelque chose aussi qu’on peut voir assez souvent c’est

    Un jour en fait on va avoir un problème d’alimentation un problème de trémie donc j’ai un exemple habituellement on va alimenter 30 tonnes dans le digesteur problème de trémie on alimente que 15 tonnes et ben l’exploitant va se dire demain je vais rattraper ma recette que j’ai perdu

    Pour en fait rattraper la production que j’ai perdue et du coup le lendemain il va passer à 45 tonnes par exemple donc on fait 30 15 45 d’accord cette grosse variation de quantité d’alimentation en fait c’est vraiment pas bon pour les micro-organismes parce qu’ils sont vraiment pas habitués à ces

    Changements là et du coup en fait on va créer une surcharge organique encore une fois et tomber en acidose ça ça se voit assez souvent notamment chez les débutants méthaniseur les premières années ça arrive et enfin une dernière problématique on retrouve sur toutes les unités ça va être la

    Gestion des transitions de silos donc en méthaniseur en méthanisation on a les intrants sont stockés en silo donc les ensilages etc générale généralement pour des soucis de logistique on va avoir tendance à faire des transitions très rapides entre les silos sec 2022 et sec 2023 sauf que ces transition c’est l’eau même

    Si c’est le même intrant c’est pas exactement la même matière et donc en fait les micro-alyses sont vraiment pas habitués à dégrader cette matière là et du coup vous allez tomber en surcharge organique en acides voilà donc c’est un peu toutes ces toutes ces petites erreurs que l’exploitant peut

    Faire qui vont causer l’acidose et qu’il faut repérer en fait le plus vite possible pour ensuite savoir comment résoudre cet acide comment résoudre cette acidose la première étape c’est vous n’avez pas le choix il faut soit diminuer l’alimentation soit l’arrêter pourquoi parce que comme j’ai dit la surcharge

    Organique provoque la cydose pour éviter cette surcharge organique en fait il faut qu’on arrête d’amener de la matière organique donc on laisse du temps en fait au micro-organisme de dégrader la matière la deuxième chose qu’on peut faire c’est en fait apporter des des micronalismes qu’on dit frais ou en fait non stressés

    Généralement c’est les exploitants qui ont des intrants comme du lisier du fumier l’idée c’est en fait c’est d’en incorporer pour amener des mécanismes non stressés qui vont en fait aider à dégrader la matière on va aussi avoir tout le système de recirculation entre cuve si vous avez plusieurs cuves donc ils vont nous

    Permettre en fait de diluer tout ce qui est surcharge organique et de ramener un peu de micro-organismes non stressé également et enfin le seul truc qu’on peut faire en fait c’est attendre malheureusement c’est avoir de la patience ça c’est compliqué pour les exploitants de de comment dire

    De l’accepter mais il y a pas le choix en fait il faut attendre jusqu’à ce que notre CH4 soit supérieur au CO2 tout simplement et si tout ça ça marche pas il y a qu’une seule chose à faire c’est tout enlever et repartir de zéro donc en fait

    On fait un réensement de cuve donc on va aller chercher du digesta du voisin et on va enlever le nôtre et mettre le sien à sa place et pour repartir en fait de zéro et donc tout ça en fait ça a des grosses conséquences économiques pour l’exploitant donc ça c’était l’acidose

    Et maintenant on va s’intéresser à un autre problème qui s’appelle l’alcalose tout à fait donc l’Alco c’est vraiment on va dire un problème un peu moindre étant donné qu’elle a une conséquence moins grave sur la durée mais on va dire que c’est peut-être la plus sournoise

    Parce que c’est la plus dure à vérifier donc qu’est-ce qui est l’alcalose en fait c’est que cette fois-ci on va avoir dans le digestif une accumulation d’ammoniac donc tout à l’heure je vous l’ai dit dans les paramètres qu’on souhaite suivre dès lors qu’on fait des analyses du digesta il y avait lésion

    Ammonium et en fait c’est ce paramètre qui ont suivi va nous permettre de dire que on a une concentration trop importante dans le digestat donc que potentiellement on va être dans des conditions qui vont favoriser une alcalose ce qui n’est pas du coup recherché donc les symptômes c’est pour

    Ça que je vous disais que c’est un peu sournois c’est qu’en fait l’exploitant il va avoir tendance à nourrir entre guillemets sa méta comme d’habitude et en suivant ces paramètres de qualité gaz donc sont le CH4 et le CO2 avant tout on va avoir des concentrations à changer

    Donc jusque là tout va bien j’ai toujours la même concentration en méthane et en dioxyde de carbone par contre sans trop le comprendre il va avoir une baisse de la production en biogaz donc la production en biogaz c’est suivre le volume journalier produit ou le débit à l’instant T et

    Sans trop comprendre pourquoi en suivant ces paramètres il va voir qu’il a une baisse de la production alors que pourtant j’alimente comme d’habitude ma méta et je ne change pas les intrants donc ça comment le vérifier finalement c’est pas pour faire notre pub mais c’est vraiment que une analyse des

    Constantes biologiques du digesteur qui peuvent permettre de la vérifier c’est ce fameux cette hausse en nuant ammonium dans le digesteur typiquement nous on a une valeur seuil qu’on recommande à nos clients et qu’on s’attache à suivre c’est une valeur empirique qui dit que dès lors qu’on a plus de 4 grammes par

    Litre en ion ammonium dans le digesteur il faut faire vraiment gaffe et donc nous quand on détecte cette concentration lorsque l’on fait une analyse pour un client tout de suite on l’appelle on fait un rapport bien évidemment mais on l’appelle pour lui dire qu’il faut mettre des choses en

    Place et c’est ce qu’on va avoir une manière un peu plus pointue comme tout à l’heure le notifié Maxime c’est de faire des profils en acides gravolative donc ça c’est vraiment dès lors qu’on veut vraiment pointer le problème et ça fait appel à des analyses un peu plus

    Poussées et ça en règle générale on ne le fait pas mais on a des profils avec des AC ides propionique et butyriques qui sont présents en quantité et enfin on a une augmentation légère du pH mais qui n’est pas forcément tout le temps notable c’est vraiment lésion ammonium je me répète

    Donc quelles sont les causes c’est assez simple c’est qu’on a une surcharge pardon en éléments azoté dans le digesteur et donc ça c’est une origine c’est le fait qu’on incorpore des intrants dont la teneur en azote est trop importante l’azote où on le trouve en fait on le

    Trouve dans les osément protéiques donc les protéines c’est fait d’acide aminés et si on va encore dans les acides aminés il y a présence d’azote Dion ammonium et donc c’est ça qui va attendre au fait que ça va s’accumuler dans le digesteur donc quels sont les types d’intrants avec lesquels il faut

    Faire attention en général c’est les méta type effus en élevage il va y avoir une forte teneur en lisier dans la ration ou également en fumier de volaille c’est assez connu pour avoir une forte teneur procurer une forte teneur en nuant à terme dans le digesteur

    Ça ça va être d’autant plus favorisé sur une période estivale notamment avec le fait que la température extérieure est assez importante bon là on est pu en période estivale mais on est à nouveau dans des chaleurs qui font que ça peut augmenter le phénomène dès lors qu’on a

    Une température au sein du digesteur qui est trop importante ça attend à favoriser l’alcalose donc comment maintenant on agit pour stopper l’alcalose c’est assez simple entre guillemets on sait qu’il y a des intrants qui favorisent l’alcalose je vous l’ai dit ça va être tout ce qui est furent d’élevage type lisier ou les

    Fumiers de volailles il y a d’autres intrants un peu plus exotiques mais ça c’est vraiment au cas par cas et ben on va dire à l’exploitant sur une certaine période d’arrêter d’incorporer ces intrants dans la méthode pour faire diminuer la concentration en niant ammonial ce qu’on peut également faire

    Ça c’est vraiment dès lors qu’on voit que on a du mal à faire baisser cette concentration en union ammonium mais c’est de jouer via un facteur dilution donc c’est en ajoutant de l’eau dans l’unité de méthanisation en fait par simple dilution on va faire baisser la

    Teneur en nu en ammonium et du coup les bactéries vont avoir une concentration en niant ammonium dans le digestat qui favorise leur bonne santé leur bon développement pour qu’elle coupure micro non c’est bon donc voilà pour la problématique alcalose donc déjà il faut savoir qu’on a deux régimes de température différentes au

    Niveau de la méthanisation quand on appelle le régime mésophile et le régime thermophile donc régime méthodes entre 38 et 42 degrés régime thermophile entre 50 et 55 d’accord c’est deux populations de micro-organismes différentes d’accord c’est vraiment à garder ça en tête parce que ce goût ça a des conséquences

    Je suis désolé le diapo et tout décalé maintenant quels sont les températures en fait optimales pour mon digestat pour qu’il produisent du coup le plus possible sans avoir le en limitant les problèmes donc pour le régime mésophile généralement on veut un diesel à 42 degrés pourquoi

    C’est parce que en fait à 42 degrés on va avoir une activité des microvanismes qui va être plus accéléré qu’à 38 degrés donc on va dégrader un peu plus vite avoir moins de problèmes de viscosité qu’on va avoir plus tard et du coup on va produire un peu plus de

    Biogaz mais à 40 degrés aussi on va surtout limiter la problématique de chauffe du digesteur qui va causer des problèmes d’alcaloz mais aussi qui peut aussi causer des problèmes d’acidose donc c’est pour ça qu’on monte pas au dessus des 42 degrés pour les pour le régime thermocyle généralement on dit 53 degrés certains

    Sont plus à 54 degrés c’est cool donc c’est le même principe que le méso file c’est qu’à cette température là on dégrade beaucoup plus vite donc plus de biogaz et on prend pas trop de risques au niveau de la biologie voilà donc pourquoi en fait il faut se placer

    À ces températures là c’est pour augmenter en fait la vitesse de dégradation de la matière organique du coup on augmente la production de gaz on améliore également un peu notre qualité en CH4 et surtout on est en limite les problématiques biologiques bon ma dernière petite frise c’était pour vous montrer surtout les

    Températures à ne pas être ou en tout cas à éviter donc en fait il faut vraiment éviter d’être en dessous des 38 degrés dans votre digesteur pourquoi parce que en dessous des tranchées vous dégradez mais très mal donc vous n’êtes pas du tout optimisé vous mettez de l’intrant mais

    Finalement il va produire pas le biogaz espéré donc vous allez consommer plus de matière pour produire la même chose c’est vraiment pas conseillé malheureusement certains mécaniseurs ont pas le choix parce que en hiver ils sont assez mal isolés mais c’est pas rare de voir sur des petites méta de voir des

    Cuves à 36 degrés donc malheureusement c’est comme ça c’est une période d’hiver à passer donc on espère que les hivers soient plus doux mais voilà du coup la température idéale donc entre 38 on peut aller jusqu’à 44 degrés avant que ça devienne un peu critique vraiment entre 42 et 44 degrés certains

    Commencent à avoir des problèmes mais la plupart ne les ont pas encore mais au-delà des 44 degrés en fait la température du digesteur pour le les micro-organismes mésophiles et un peu trop élevé et du coup en fait on va voir des problématiques biologiques qu’on a vu précédemment alcalose acidose plus régulièrement que d’habitude

    Ensuite dès qu’on passe la barre des 50 degrés on est dans le régime thermophile ça va mieux mais au-delà de 55 degrés généralement c’est le coup prêt c’est très difficile de pas avoir de problématique biologique en fait donc ce qui se passe aussi généralement c’est qu’aujourd’hui comme on a des étés

    De plus en plus chauds les cuves chauffent de plus en plus en été et tout le monde n’a pas un système de refroidissement du digestat et certains du coup ce qui sont en régime mais aussi tendre en été à se déplacer vers le régime thermophile ça c’est possible mais il

    Faut que ça se fasse sur une très longue période donc généralement sur un mois un mois et demi il faut faire la transition voilà autre paramètre c’est la viscosité oui la viscosité si on est parlé vite fait tout à l’heure mais c’est un paramètre clé sur lequel on se penche

    Vraiment d’autant plus depuis que le coût de l’énergie a explosé pourquoi parce qu’en fait il faut s’imaginer que je l’ai dit tout à l’heure en général les méta la plupart des méta installés en France sont en voie liquide infiniment mélangé donc faut s’imaginer une cuve avec des brasseurs à l’intérieur et puis vous

    Allez être épais puis les brasseurs vont avoir du mal à mélanger le tout et puis vont avoir de contraintes donc après si on a été un peu plus technique en fait ça fait monter au niveau du courant l’ampérage donc de manière assez simple on peut se dire qu’on consomme beaucoup plus d’énergie

    Ça c’est un réel impact sur le modèle économique initialement imaginé par les méta nous on a pas mal de clients qui avec le boom du prix de l’énergie on vu leur business plan totalement modifié avec des coûts de l’énergie qui ont fait x 3 x 4 donc c’est une incidence énorme

    Sur la santé de la boîte donc un des moyens d’essayer de gratter si je puis dire un peu d’argent du moins dans des pensées moins c’est de faire attention à se permettre viscosité et vraiment vérifier de faire en sorte qu’on soit pas trop épais dans le digesteur

    Ça c’est pour l’aspect énergie après sur l’aspect biologique il faut savoir que option est épais je vous l’ai dit il y a des mélangeurs qui sont dans l’unité de méthane dans la cuve au plus on a été au moins on va avoir tendance à homogéniser correctement tout le fluide donc va y

    Avoir ce qu’on peut ce qu’on peut dire différentes phases au sein du réacteur et du coup ça va moins bien favoriser les réactions biologiques et on va moins produire de méthane ce qui nous intéresse donc quelles sont les causes du New hausse de la viscosité quand la typologie de l’unité de méta

    Mais nous on a des clients à dominante et furent d’élevage ils peuvent avoir une augmentation de la viscosité dès lors qui mettent beaucoup trop de tailles ou de fumier dans l’unité de méthanisation ensuite on va avoir des clients qui vont avoir des méta qui tournent sur des cultures intermédiaires

    À vocation énergétiques donc on a même des clients qui travaillent à 100% en silage donc matière végétale et on sait très bien que dès lors qu’on travaille avec des ensilages des sites divers qu’on appelle des mélanges secs criticales ça va induire de manière forte une hausse de la viscosité dans le digesteur donc

    Voilà faut faire attention et donc s’il y a une agitation insuffisante on va vraiment tendre vers des problématiques à la fois énergétiques parce qu’on va dépenser trop d’argent mais également biologique donc quelles sont les solutions à mettre en oeuvre dès lors qu’on se rend compte qu’on est une augmentation de la

    Viscosité dans le digesteur mais il faut essayer d’augmenter l’agitation mais le problème c’est que si on augmente l’agitation on va réussir à mieux mégéniser mais il va y avoir un problème sur la facture et le coût énergétique un des moyens radical qui permet de solutionner assez vite le problème c’est

    D’augmenter la dilution dans le digesteur pour baisser la viscosité donc soit on ajoute de l’eau qui est le fuite la viscosité la plus faible soit on peut travailler ce qu’on appelle la recirculation du digestat un moyen ça va être également comme toujours d’ajuster la recette on sait

    Qu’il y a des intrants qui favorisent l’augmentation de la viscosité dans le digesteur donc de manière spot on peut essayer diminuer dans la ration ces intrants là ensuite quels sont les paramètres à surveiller pour empêcher un problème une problématique liée à la viscosité dans le digestat nous sont ce qu’on préconise

    Vraiment à chaque exploitant ça va être de visualiser d’aller faire une ronde de sa méta tous les jours sur la l’unité de méthanisation vous avez ce qu’on appelle des hublots qui permettent en fait de voir quelle va être la tête du digesta au sein de la cuve et normalement l’exploitant il a l’habitude

    De voir quelle est la bonne tête de son digesta et donc par visualisation quotidienne il va peut-être observer des dérives et une augmentation de la viscosité donc le fait que le digesta va trop s’épaissir on peut également l’observer en surveillant l’ampérage au niveau des agitateurs et des pompes comme je vous

    L’ai dit au plus on va être épais puis on va consommer d’énergie donc en fait on va pouvoir voir sur la supervision du site une augmentation de l’ampérage des différents corps et enfin un moyen qui peut permettre de voir si on a une augmentation de la viscosité c’est de faire des analyses biologiques

    Du digesteur on sait que dès lors que tout à l’heure je l’ai dit en préconisé une analyse de la matière sèche du digesteur en général c’est assez lié à la viscosité donc si on a une hausse de la teneur en matière sèche dans le digestif en général on a une hausse de

    La viscosité et donc on dit aux clients faites attention on est à plus de 10% de matière sèche donc il faut augmenter typiquement la dilution pour baisser la viscosité dernièrement pour optimiser ça va être la mousse alors oui donc la mousse grosse tresse au niveau des méthaniseurs donc en fait

    Typiquement c’est comme vous buvez une bière donc sur la bière vous avez la petite mousse c’est exactement la même chose dans le digesteur en fait vous allez avoir cette mousse qui va être en surface du digestat cette mousse là va avoir plusieurs conséquences la plus grosse et la chute

    De la production du biogaz parce que du coup en fait le gaz va se rester bloqué dans la mousse et c’est ce qui va faire monter le niveau de la mousse et si le niveau de la mousse monte trop haut ça peut aller ensuite dans les

    Canalisations de gaz ça ne vous faire un arrêt de la méthanisation et là c’est patatra qu’est-ce qui qu’est-ce qui cause en fait ces phénomènes de moussage dans les digestors globalement c’est un peu comme dans la vie de tous les jours ça va être des dysfonctionnements biologiques en

    Acide aux alcaloses ça va être la concentration en protéines donc typiquement en fait quand vous montez des œufs en neige c’est les protéines qu’on va qui font en fait les en neige c’est de la mousse on va aussi avoir ce qu’on appelle des des intrants incapacés à forte capacité

    Moussante alors sur ce sujet vous avez vu un très bon webinaire il y a 15 jours trois semaines fait par late qui est disponible sur Internet oui vous explique quel intrant va provoquer plus de mousse qu’un autre donc typiquement ça va être tout ce qui va être seigle plus de betterave lisier

    Voilà ces intrants qui sont connus pour provoquer des phénomènes de moustache et enfin on va avoir aussi la température du digesteur qui va provoquer les phénomènes de moustache parce que plus on va monter en température et plus en fait on va favoriser la mousse maintenant qu’on a de la mousse dans le

    Digesteur il faut à tout prix l’enlever ou au moins la gérer au mieux pour pas qu’on aide à raid exploitation voir pire des fois ça voit sur la photo ça a débordé à l’extérieur de la cuve donc là il faut tout enlever donc pour ce pour limiter ça il faut

    D’abord travailler en fait la recette donc principalement tous les intrants très protéinés de volailles etc généralement les enlèvent on va aussi pour casser en fait la mousse on va utiliser les agitateurs donc si vous avez déjà des agitateurs à position variable en hauteur le but c’est de les monter pour

    En fait aller casser la mousse avec l’agitateur c’est assez efficace si vous avez pas ça un moyen très efficace c’est de mettre de l’huile dans dans le digesteur donc le mieux c’est le mettre l’huile sur la surface du digesteur pour que lui il tombe sur la mousse et en fait le

    Pouvoir le pouvoir tension actif de l’huile en fait casser les bulles contenues dans la mousse et baisser la mousse et puis voilà puis après vous avez les produits industriels anti-mousse moi je fais des conseils un peu parce que généralement écoute assez cher ils sont aussi efficaces que de l’huile végétale

    Qu’on trouve au supermarché voilà on va terminer donc avec une dernière question c’est la question donc des additifs est-ce qu’on doit mettre des additifs dans son méthaniseur et si oui lesquels les exploitants sont énormément démarchés pour différents produits qui peuvent améliorer leur production dans leur méthanisaire donc avant de vous dire si c’est

    Nécessaire ou pas faut d’abord que je vous présente un peu le rôle de chacun de ces produits donc généralement on va proposer des oligo-éléments donc on en propose aussi pour les bovins donc les oligo-éléments c’est quoi c’est en fait on va apporter en supplément de ce qui a

    Déjà dans le digesteur des éléments métalliques qui sont en fait essentielles à l’activité enzymatique des micro-organismes donc en fait on est obligé d’avoir ces éléments là dans une certaine concentration pour pouvoir faire les différentes étapes du procédé biologique et comme conséquence annexes pour les de l’activité enzymatique ça va

    Être également aussi la l’augmentation de la qualité en CH4 dans le 2 cases pour ce qui est du fer c’est pareil que les oligo-éléments le fer est essentiel comme pour nous pour en fait le bon fonctionnement du procès biologique donc on a besoin d’une concentration minimale pour que les microbianismes en fait

    Fonctionnent et ça va avoir aussi pour deuxième effet qui est très utilisé aujourd’hui en métal qui va être déçuurisé le digestif donc dans les diapos présidentes on parlait d’âge est toxique et pour les pour l’humain mais aussi pour les voies de valorisation du CH4 et du coup en plus du charbon actif

    On va avoir de l’oxygène qu’on va mettre dans les méthaniseurs mais on peut aussi mettre du fer le faire en fait va se lier aux atomes de soufre dans le digestat et du coup éviter qu’on ait de la jeunesse dans le gaz et ensuite dernier produit qu’on retrouve souvent

    Dans les métas ça va être les enzymes donc les enzymes en fait elles vont être là pour accélérer la dégradation de la maternique dans les dans les digesters savoir pour conséquence notamment de diminuer fortement la viscosité du digestat et en effet un peu en deuxième effet bonus généralement on va observer

    Une petite augmentation de la production de biogaz et du coup maintenant est-ce que c’est obligatoire de mettre des additifs dans mon méthaniseur est-ce que ça l’est pas ce que je dois acheter tel produit ou pas un autre en gros c’est un peu une réponse politique je suis désolé mais ça dépend

    De chaque méthaniseur grosso modo pour les métalliseurs qui sont avec une recette 100% végétale on va généralement avoir des carences en élément métallique donc on va généralement mettre des oligo-éléments et un peu de fer pour compenser en fait la faible teneur qui est présente dans les dans les matières végétales

    Pour tout et pour toutes les méthanisations qui ont des gros problèmes de gestion de l’âge de s il est très souvent recommandé de mettre beaucoup de fer dans les dans le digestat donc on retrouve différentes formes de fer en fonction du soufre qu’on a à gérer et aussi de la

    Capacité à incorporer la matière donc on va avoir l’hydroxyde les oxydes le chlorure de fer et les bouffées donc ça voilà ça dépend vraiment de la typologie de la méta on va avoir que j’oublie pas oui pour toutes les pour tous les méthaniseurs qui ont des difficultés de

    Gestion de la viscosité donc si tout ce qu’on a raconté avant donc diluer le digestat JT peut-être de manière un peu différente meilleur échanger la recette ça suffit pas on peut mettre des enzymes pour gérer cette viscosité et éventuellement on va avoir du coup une petite augmentation de la production de biogaz

    Et enfin on peut essayer de mettre ces trois produits certains méthaniseurs en fait sont désireux de vraiment optimiser leur procédé au maximum avoir le meilleur rendement de matière alimentée production de biogaz et du coup même s’ils ont pas de de difficultés particulières dans leur procédés parfois en faisant la balance coût bénéfice il

    Peut être intéressant de mettre certains de ses produits là dans le méthaniseur donc vraiment le message important c’est chaque méthaniseur un peu son mixte de produits ou pas et surtout il faut pas s’attendre si vous avez un vendeur qui vous dit mettez des oligo vous allez

    Gagner 2 % de ces H4 sur votre gaz et que finalement vous avez pas ça c’est normal il y a aucun de ces produits qui ont des résultats garantis d’accord c’est vraiment on est sur des projets des biologiques en fait le résultat va surtout dépendre

    De la posologie et de la comment dire de la situation initiale en fait dans le digestif donc si les exploitants peu que les opposants peuvent être des yeux en fait du produit ces produits qui coûtent assez cher généralement et donc voilà faut faire c’est pour ça il faut faire bien cette

    Balance coût bénéfice et jugé si l’investissement vaut la peine quoi merci vous m’avez répondu je crois beaucoup beaucoup de questions autour de du suivi biologique et de l’aide à l’exploitation si parmi les personnes qui sont devant nous vous avez une question supplémentaire une interrogation n’hésitez pas à lever la main je

    Viendrai vous apporter un micro pour pouvoir questionner nos intervenants qui sont là et qui s’y connaissent très très bien sur le sujet donc profitez-en oui moi j’aurais voulu savoir si le suivi des méthaniseurs et le même pour celles qui valorisent le CO2 biogénique alors oui donc en fait les méthaniseurs qui

    Valorisent le CO2 biogénique c’est vraiment enfin leur idée c’est valoriser le CO2 qui ne valorisait pas avant donc en fait l’idée toujours principale de cette unité là ça va être de produire le plus de siège 4 possible parce que du coup c’est le CH4 qui va qui revende qui est plus intéressant

    Pour eux en fait donc en fait ça change absolument rien que la méta valorise du CO2 biogenic ou non c’est le but reste toujours de produire le plus de volume de gaz et le plus de 64 possible et les CO2 en fait la valorisation du CO2 vient en bonus du CH4 merci

    Est-ce que vous avez des conseils au niveau de la bonne utilisation du digestat parce que c’est un sous-produit analyse des valeurs fertilisantes et puis surtout parce que on est dans la transformation usine microbienne du méthaniseur le sol c’est une usine microbienne aussi et le digestat est un produit pas facile

    À digérer par le sol donc comment faire quels conseils alors donc comme l’avait dit Benoît un peu en introduction de la présentation il y a déjà des analyses réglementaires à réaliser sur notre digestat donc les analyses microbiologiques pour vérifier si on n’a pas de pathogène et notamment

    Aussi des analyses sur les métaux lourds et les hydrocarbures pour éviter qu’on ne pollue pas notre sol donc ça déjà c’est obligatoire ça doit être fait pour chaque période non c’est une fois par an pardon c’est une fois par an ensuite nous ce qu’on recommande fortement c’est pour chaque période

    D’épandage faire une analyse qu’on appelle NPK du digestat donc NPK c’est azote phosphate potasse donc en fait c’est les valeurs fertilisantes du digesta et en fonction des résultats qu’on a on va mettre plus ou moins de distinct sur le sol il est il faut savoir que épandre du

    Digesta sur une parcelle des fois c’est pas suffisant on peut des fois faire des tas de points en Faussat des appoints en potasse parce que le Gesta est mine de rien je dirais pas pauvre mais il est pas non plus très riche en potassi ces phosphate et surtout riche en azote et

    Aussi aussi le soufre pour les colza que j’oublie donc c’est pas rare de faire des appoints en complément du digesta maintenant pour ce qui est de la dégradabilité du digestat sur le sol ça va vraiment de la ça va dépendre en fait de la comment dire la matrice de digestat et

    De la technique d’épandage donc s’il y a des méthaniseurs qui vont répondre leur digestat de manière brute donc en fait on va prendre le digestack est sorti de méthanisation sans traitement sans rien qu’on va répondre sur les parcelles donc généralement c’est un digesta qui est aux alentours

    Des 7% de matière sèche donc on doit être à peu près à 5% de matière organique si les pendu près du sol normalement ça se dégrade quand même assez facilement ça peut être répandu sur les périodes d’importage classique sortie d’hiver début des textes etc pour le digestat qu’on appelle digesta

    Solide donc en fait là c’est le digestat brut qu’on a su bien un traitement mécanique de compression donc en fait on va diviser le Gesta brut en digesta solide et liquide le digestat solide donc il a comme caractéristique d’être en moyenne entre 25 30% de matière sèche

    Donc là c’est plus indépage type fumier je dirais ça a une valeur en fait amandante dans le sol pour structurer le sol donc ça c’est vraiment sur des partiels particulières type par exemple jachères etc et pour indépendance préférentiel en automne et pour les Digital liquides

    Là en fait c’est un Destock qui va être à 4,5% de matière sèche mais qui va être extrêmement riche en ion ammonium en azote et donc en fait là on l’utilise comme Jesta fertilisant donc c’est pour apporter un boost d’azote au niveau des sols et donc ça généralement on préfère

    L’amener notamment en sortie d’hiver sur les cultures de l’intermédiaire à valeur énergétique etc pour faire mettre un coup de boost d’azote à la céréale pour qu’elle pousse voilà j’ai une question sur le un peu le même sujet donc je suis bon je travaille pour un industriel on utilise beaucoup la

    Soude et l’acide chlorhydrique comme auxiliaire technologique alors est-ce que le sodium est le chlore peuvent perturber la méthanisation alors oui vous n’êtes pas enfin vous pouvez vous pouvez peut-être le voir niveau dans votre cuisine on conserve généralement les aliments dans le sel donc le sel c’est du sodium

    Et du chlorure donc en fait le sodium avec chlorure vont avoir pour effet de tuer les micro-organismes donc en fait on a des valeurs seuil que où on sait que je crois que pour les c’est pas trop en tête mais je crois que le sodium c’est

    3,5 grammes litres on sait que c’est un 3,5 g litres de sodium dans le Jesta au-delà on va voir des petites perturbations biologiques ou en fait les micronanismes sont moins efficients et du coup si cette dose augmente encore plus et ben on risque de complètement planter le digesteur en fait et tu er

    Toute la vie du digestif merci est-ce qu’on a une dernière question oui vous disiez qu’il y avait des analyses du digestat avant de l’épandage donc si jamais il y a les analysent sont mauvaises et qu’il y a de la salmonelle ou autre qu’est-ce qu’on en fait on se digesta

    Alors il faut du coup on n’a pas le droit de dépendre ce digeste donc généralement ça peut être en fait des fois c’est des ce qu’on appelle des faux positifs en fait au niveau des prélèvements des fois on peut avoir des zones qu’on dit mortes et là on va avoir un développement

    Bactérien pathogène donc si c’est que ça suffit de nettoyer son piquage de prélèvement refaire une analyse et prouver que notre digestat et bien propre si ça vient vraiment d’une contamination du digestat en lui-même en fait du coup on n’a pas le droit de sortir digesta de la méthanisation et il faut qu’on

    Généralement on laisse deux temps de séjour complet du digestat en fait pour qu’ils se renouvelle complètement et on refait une analyse c’est toujours pas bonne on recommence l’étape et il faut quand même oui oui du coup c’est une chute énorme de revenus pour l’exploitant mais c’est surtout un gros problème de logistique

    Parce qu’il faut quand même qu’on sorte de la matière vu qu’on en entre donc en parallèle ce qu’on va faire c’est qu’on va analyser les intrants de la méthanisation donc généralement ça va être tout ce qui va être fumé si les films en entrée compare déjà des échiréshaoli ou des salmonelles et ben

    On va éliminer ces fumées là on va plus introduire mais du coup faut quand même qu’on attendent un temps voire deux temps de séjour pour qu’en fait tout le digestat se renouvelle mais on n’est jamais certain du résultat merci beaucoup pour vos interventions et pour vos réponses à toutes ces questions

    Je vous remercie pour votre participation ce matin et pour les personnes qui sont dans la salle merci à vous d’être venu assister à cette conférence je vous invite si vous le souhaitez à vous diriger vers les stands de GrDF et biovalo qui sont juste de ce

    Côté là un petit peu plus loin ou vous aurez de quoi vous restaurer donc n’hésitez pas à venir faire un petit tour et à manger un petit morceau avec nous et puis sinon profitez bien du sommet et bon après-midi à tous merci au revoir merci dans quelques minutes sur l’Espace Agora

    Nous allons ouvrir un nouveau cycle de conférence n’hésitez pas à venir nous rejoindre si vous êtes dans le hall 2 nous allons démarrer un programme de conférence jusqu’à 17h et la trouve le tout premier sujet qu’on va aborder cet après-midi ce sera le financement et la réalisation d’un projet de toiture

    Photovoltaïque n’hésitez pas à venir prendre place et à venir écouter nos experts et nos témoins sur toutes ces questions de transition énergétique on vous attend pour un démarrage dans quelques minutes chers visiteurs du hall de n’hésitez pas à venir nous retrouver sur l’Espace Agora pour venir écouter nos experts sur

    La transition énergétique nous sommes donc dans le hall 2 sur l’Espace Agora et nous vous accueillons cet après-midi pour un programme de conférence sur des thèmes divers et variés le photovoltaïque la méthanisation le bilan carbone de l’entreprise agricole nous vous attendons nombreux sur l’Espace Agora pour découvrir nos experts et

    Écouter les témoignages à tout de suite oui ça bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur cet espace Agora où je suis très heureuse de vous accueillir aujourd’hui pour une après-midi de conférence organisée par la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes alors BP aura à travers sa filiale la banque de la

    Transition énergétique est partenaire du Sommet de l’élevage sur cet espace Agora un espace sur lequel vous allez pouvoir retrouver des experts des experts techniques financiers sur les sujets de la transition énergétique et environnementale et l’objectif de ce lieu qui existe pour la deuxième année consécutive et bien c’est de décrypter

    Des sujets ensemble en lien avec la transition et d’apporter des conseils aux agriculteurs donc bienvenue si vous nous rejoignez sur cet espace nous avons un programme de conférence qui nous attend on va parler de photovoltaïques on va parler de méthanisation de démarche bas carbone de nombreux sujets intéressants cet après-midi et également

    Sur les jours suivants pour commencer cet après-midi et bien nous allons nous intéresser au photovoltaïques comment monter un projet de toiture photovoltaïque comment le financer comment le réaliser pour nous éclairer sur ces questions je suis en compagnie de Yelena coade de la BCE vous êtes responsable des partenariats de transition énergétique bonjour bonjour

    Anthony Ingold qui est technico-commercial chez system solaire bonjour à vous également bonjour Laetitia merci d’être avec nous tous les deux aujourd’hui alors il est là on va commencer avec vous la raison d’être de la BCE c’est vraiment d’accompagner ce genre de projet de les financer je vais vous laisser la parole pour nous

    Présenter la structure pour nous présenter la BCE et nous expliquer comment vous travaillez avec ces projets merci Laetitia oui la raison d’être la raison d’être d’une banque coopérative c’est construire un avenir durable et responsable pour les hommes et les femmes qui entreprennent sur nos territoires donc comment construire un

    Avenir durable sans banque de la transition énergétique c’est en 2020 que la Banque Populaire a créé la banque de la transition énergétique avec cette ambition c’est cette double ambition de permettre à nos épargnants de donner du sens à leur épargne et faire de la BP aura un acteur majeur dans l’accompagnement de la

    Transition énergétique pour cela donc nous avons mis un dispositif original nous sommes capables de tracer votre épargne aujourd’hui sur le site de la banque de la transition énergétique vous pouvez aller consulter donc le reporting financier nous avons collecté 335 millions d’euros d’épargne que nous avons affecté à des projets sur

    Nos territoires et vous pouvez aller consulter tous les projets que nous avons accompagnés on remarque que nos clients aujourd’hui ont besoin de donner du sens à leur épargne sont parfois prêts à avoir une rémunération même moindre pour accompagner la transition énergétique sur sur nos territoires on a

    Également mis en place des experts pour accompagner vos financements donc au sein de la Banque Populaire nous avons créé des offres de financement adaptées donc en crédit classique en crédit-bail et comme on ne pose pas de panneaux photovoltaïques sur les toits on a tissé des liens et on a créé des partenariats

    Avec des entreprises dans les différents domaines dont le photovoltaïque ici on essaie de retracer un petit peu tous nos domaines et nos champs d’intervention donc bien évidemment la plupart des projets financiers concernent les énergies renouvelables et en grande majorité le photovoltaïque mais pas seulement on intervient sur de l’hydroélectricité de la méthanisation

    L’énergie éolienne les chaleurs renouvelables ensuite on travaille également sur la performance énergétique et environnementale donc l’efficacité énergétique des bâtiments mais également industriels les comobilité l’efficacité et l’économie circulaire la qualité de l’air et un gros sujet également sur l’eau on intervient également sur les sociétés innovantes donc là on a mis en exemple

    Hydrogène le stockage d’énergie les énergies décentralisées la chimie verte mais pour vous citer un exemple on a également lancé le prix de la transition énergétique la première édition a eu lieu donc cette année donc le 15 mai et nous avons récompensé des entreprises et une des entreprises lauréates était la

    Société inverse qui produit transforme des des verres de farine en alternative à la à l’alimentation animale donc voilà vous voyez ça n’a on sort des panneaux solaires en fait on s’adresse à tous les clients les particuliers les entreprises les agriculteurs pardon les enfin oui les agriculteurs les collectivités

    Locales et en intervient sur les 15 départements de la de la BP au RA donc le réseau de partenaires on en a parlé on a des partenaires sur le photovoltaïque dans système solaire l’efficacité énergétique pour les sites industriels nous travaillons avec une Aldo donc sur les process industriels et sur l’efficacité énergétique des

    Bâtiments nous travaillons avec alteria et énergie pour renégocier vos contrats d’énergie nous travaillons avec un courtier qui est opéré qui vous permet de voilà en fonction de la date et de votre tarif de rachat de pouvoir renégocier vos contrats et nous vous accompagnons également pour la recherche des aides

    Si on parle maintenant plus précisément du photovoltaïque donc depuis le 1er juillet 2023 tous les permis de construire enfin tous les nouveaux permis de construire qui ont été déposés il y a l’obligation de solariser ou végétaliser les toitures donc pour les surfaces de plus de 500 m² sur les

    Bâtiments commerciaux et plus de 1000 mètres carrés sur les bureaux également sur les parkings de plus de 1500 m², il y a l’obligation d’installer des panneaux photovoltaïques et on a une autre contrainte réglementaire c’est le décrétaire qui s’applique donc pour toutes les surfaces de plancher de plus de 1000 mètres

    Carrés vous avez l’obligation de réduire votre consommation énergétique de 40% à 2030 puis 50% en 2040 et 60 % en 2050 donc là sur un projet photovoltaïque on a plusieurs manières d’aborder les choses on peut faire soit de la revente totale soit de l’autoconsommation totale ou de l’autoconsommation avec de la revente du

    Surplus soit pour compte propre soit en tiers investissement donc pour rappel on vous a mis en bas le tarif de rachat pour une centrale inférieure à 500 kg donc vous bénéficiez du guichet ouvert et au-delà de 500 kg les tarifs sont gérés par les appels d’offres de la creux

    Un petit ordre d’idée une toiture c’est juste pour avoir des références une toiture de 500 mètres carrés vous permet d’avoir une puissance installée de 100 kilowatts crête ça fait enfin on est entre 80 000 et 110000 euros qui vous permet de générer des revenus aux alentours de 14 500 euros par an

    Comment financer donc soit on est sur une entreprise classique qui est autonome donc c’est la société d’exploitation qui crée sa propre énergie et qui l’autoconsomme et on peut revendre le surplus à EDF et ou bien on peut également avoir une Centrale qui est la propriété de d’une société tierce

    Donc là en l’occurrence d’une usci et c’est la société d’exploitation qui va autocons qui va consommer on mettra juste en place un contrat de location entre la société civile et la société d’exploitation et ensuite on pourra revendre également le surplus à EDF ou voilà à Anthony oui merci beaucoup

    Merci Jelena pour cette présentation de la BCE effectivement donc on va donner la parole à Anthony Ingold donc je rappelle que vous êtes technico-commercial chez system solaire alors l’entreprise elle a été créée en 2007 elle est installée tout près d’ici à Cournon d’Auvergne et vous avez aussi

    Une antenne à Lyon et votre métier et ben ça va être justement l’installation de centrale solaire chez les particuliers les professionnels et aussi ce qui nous intéresse les agriculteurs oui donc comme tu le disais Laetitia donc on existe depuis 2007 donc on est à augmenter un petit peu en termes de

    Salariés aujourd’hui on est plus une quarantaine de salariés en savoir que nous travaillons uniquement en interne pas de sous-traitant que ce soit au niveau de la pose de l’électricien ou du bureau d’études ou nous qui sommes technico-commerciales voilà donc nous sommes basés à Cournon donc ce soit

    Dépôt ou bureau avec une antenne sur sur Lyon nous trions un petit peu plus avec du particulier donc c’est à peu près une 1000 installations dans le domaine agricole et à peu près 10 mégawatts crête en autoconsommation afin de 2021 donc notre équipe a Cournon notamment au niveau agricole se compose de Paul

    Mathieu qui est sur sur le côté agricole surtout sur le 15 donc le 12 le 48 et Alexandre Tournier sur le 03 plus le Nord le 18 le 23 qui remonte plus sur le Nord après nous allons Nicolas race donc qui est aussi notre responsable commercial qui lui va plus fonctionner

    Donc sur tous les sites indus en autoconsommation et Thomas Thomas Alès qui est le gérant de la société voilà et qui fonctionne uniquement aussi sur les systèmes en indus donc pour rappel sur le fonctionnement d’une centrale PV donc ici on voit une centrale en autoconsommation sur du particulier

    Ici nous sommes sur un site indus donc au niveau du fonctionnement vous avez la centrale PV qui est produire du de l’électricité en courant continu qui est relié à un onduleur qui lui va le transformer en courant alternatif donc plusieurs fonctionnements si c’est l’autoconsommation avant d’être rejeté

    Sur le réseau donc enedis vous allez d’abord autoconsommer si nous sommes par exemple sur des heures plus 52 où vous avez tendance à moins consommer selon la sera rejeté sur le réseau enedis avec une vente Toulon selon le fonctionnement donc [Musique] au niveau de au niveau de tout ce qui

    Est photovoltaïque donc on va travailler soit sur des bâtiments neufs surtout en agricole ou de la rénovation donc plus sur du bac acier donc certaines tranches donc moins de 100 kWh crête ou c’est que vous aurez un tarif rachat de rachat un peu plus bas mais vous serez concerné

    Vous ne serez pas concerné pardon par les 1100 heures d’ensoleillement et après au-delà de 1100 kilowatt crête donc quelques questions à se poser surtout au niveau du de rénovation donc de toiture est-ce qu’il y a des amis en montage du fibro à regarder attention est-ce qu’il

    Faut des renforts ou non ça ce sera surtout avoir à fournir à votre assureur voilà donc les bâtiments donc au delà de 5 kilowatts crête il faudra être aux alentours de 500 mètres carrés et plus et après au niveau des financements avoir comment vous le financer

    Donc à bien regarder au moment où vous prenez rendez-vous avec votre banquier donc le budget de la centrale avoir plus avec nous le budget bâtiment ou tout simplement le changement du fibro ou des renforts donc avoir avec un charpentier le budget raccordement n’est capable de vous l’estimer attention ça reste une

    Estimation ce tarif final sera notamment fait avec enedis environ 4 mois après la demande de dépôt de raccordement et après on est capable avec ça de vous sortir en prévisionnel pour aller voir votre banquier donc au niveau des perspectives il faut bien faire attention à l’autoconsommation c’est des choses qui

    Se développent le plus en plus même en agricole notamment plus chez les personnes actuellement qui transportent ou qui ou les laitiers voilà et après il y a l’obligation d’achat donc l’obligation d’achat vous êtes engagé avec EDF oua sur une durée de 20 ans aujourd’hui le tarif est de 13,12 centimes du

    Kilowattheure c’est 13,12 parce que là on est à 133 donc pour les explications et après il y a d’autres alternatives vendre sur le marché l’autoconsommation collective ou autre quand vous procédez à l’autoconsommation quelques réalisations donc là sur une centrale sur un bâtiment agricole ici donc on est sur une résidence une

    Résidence privée donc du côté du 43 du côté de la Motte et là nous avons sa barreaux qui lui est en autoconsommation 122 surplus qui est situé à chasse plus lac dans le 43 je vous remercie pour votre écoute si vous avez des questions ou autre n’hésitez pas merci beaucoup

    Trop place et gardez le micro dans dans la main merci pour cette présentation c’est bien de voir aussi les photos d’avoir les exemples de réalisation est-ce que dans les gens qui sont devant nous parmi vous il y a des questions que vous souhaitez poser soit à Elena pour

    La partie financement soit à Anthony moi c’est juste pour savoir est-ce que vous êtes dans le 19 bien sûr ça fait partie ça fait partie de notre secteur on est sur l’Auvergne et l’argile donc avec tous les départements limitrophes présent dans le 19 également très bien est-ce que vous avez des questions pour

    Nos intervenants que ce soit sur la partie accompagnement financement si certains d’entre vous ont en tête un projet de panneaux photovoltaïques c’est le moment de poser vos questions oui bon bonjour moi le projet il est concrétisé c’est un projet qui a été fait justement avec système solaire mais bon

    Je vais pas je suis pas la perdre la pub non plus et on a voulu faire une vente totale on a voulu qu’on est agriculteur bien sûr on a voulu faire un hangar à foin uniquement en gare à foin et on a voulu être investisseur mais c’était en

    2020 donc aujourd’hui c’est quand même un peu différent donc le terrassement la maçonnerie le la charpente métallique la partie photovoltaïque la centrale photovoltaïque le raccordement on avait la chance d’être à côté d’un transformateur donc 5000 euros de raccordement je pense que c’est le minimum c’est le minimum qu’on peut qu’on peut avoir

    Et à l’époque on était qu’à 10 676 10 76 mais il faut savoir que chaque année ce prix augmente un tout petit peu pour compenser l’éventuelle perte de l’éventuelle perte de production donc la dernière facture c’est 11 11 17 donc ce qui veut dire que tous les ans

    Pendant 15 ans on aura le à peu près la même la même le même montant alors donc on a fait un autre hangar comme on a voulu déjà on a pris les dimensions qu’on a voulu et donc pendant 15 ans l’emprunt on a emprunté un 15 c’est plus le cas

    Aujourd’hui c’est plus autour de 4 peut-être un 15 ce qui permet donc à la production de couvrir largement le montant de la nuitée d’emprunt il reste même environ 1800 euros qui sert à payer parce qu’il y a il y a une location de compteur qui est de 750

    Euros et il y a l’assurance du bâtiment aussi qui est assez cher et donc ça laisse un petit une petite marge encore pour éventuellement s’il y a un onduleur un jour à changer et puis en plus le fait d’être investisseur ça nous a permis de demander une subvention qu’on ne peut

    Pas demander si on est hébergeur donc on a eu droit à cette subvention on n’a pas eu droit à une grosse subvention parce que bon comme vous le voyez je ne suis plus jeune agriculteur et mais on a quand même touché 18000 euros 18000 euros de subvention les deux tiers qui

    Viennent de l’Europe et un tiers qui vient du conseil régional donc non seulement le bâtiment nous accompte nous à côté 0 euro je dis bien 0 euro mais en plus la première année on a touché 18000 euros de subvention donc le l’emprunt il est sur 15 ans au bout de

    15 ans au hangar sera la centrale sera payée ce qui veut dire que les cinq prochaines années ça sera tout bénéfice et puis de vous savez que les contrats en hébergeur c’est bien souvent c’est sur 30 ans donc il restera encore 10 ans après bon je sais pas ce qui se passera peut-être

    J’entends dire que ça sera le rachat par rapport au prix du marché donc on verra bien mais en tout cas bon on ne voulait pas on ne voulait pas être hébergeur donc je pense que qu’on a fait on est très très content d’avoir fait ce système voilà merci

    Et merci pour votre témoignage c’est je pense très intéressant est-ce que parmi nos intervenants vous souhaitez réagir aux témoignages de Monsieur ou apporter un complément sur ce qui a été présenté après oui c’est sur c’est plus intéressant d’investir soi-même bon aujourd’hui vous avez parlé de la hausse

    Loto mais le prix de revente est aussi plus intéressant et il y a également la revalorisation du tarif d’achat chaque année qui compense qui compense la perle la petite perte de production ça c’est un avantage effectivement en règle générale aujourd’hui sur un bâtiment agricole que ce soit de un bâtiment

    D’élevage ou de stockage vous arrivez à le financer sur une quinzaine d’années voire un peu moins et les cinq années restantes sont pour vous merci est-ce que quelqu’un d’autre souhaiterait poser une question à nos intervenants sur le sujet des toitures photovoltaïques profitez-en ils sont là pour répondre si vous avez des

    Interrogations des points que vous souhaitez éclaircir par rapport à ce qu’ils ont présenté précédemment ne soyez pas timide on est entre nous même s’il y a un micro et qu’on parle fort pas de question supplémentaires bon est-ce que vous avez des peut-être des éléments complémentaires que vous

    Êtes dit bon allez on va pas tout dire aujourd’hui pour limiter un petit peu qu’est-ce qu’on peut apporter comme comme conseil pratique à quelqu’un qui voudrait se lancer qui démarrait sur un projet de photovoltaïque aujourd’hui il y a un élément qu’on a pas trop évoqué c’est l’assurance et c’est un point de vigilance

    Particulier donc là je peux peut-être tu peux peut-être en dire de moi alors au niveau de l’autre assurance donc vous le disiez tout à l’heure c’est sûr que ça a un coup voilà mais il y a plusieurs choses à regarder notamment la perte d’exploitation c’est-à-dire que on voit aujourd’hui des épisodes notamment

    Surtout dans le 03 sur les alentours de Vichy de gros épisodes orageux négligez pas cette assurance elle vous paraîtra avoir un coût chaque année mais demain la centrale bien agréée sachez que vous repartez entre un an voir plus tôt un an et demi sans revenu puisque vous ne

    Pourrez pas revoir le électricité auprès de des fois le temps de faire des démarches que ce soit pareil les experts au niveau des assurances au niveau des indices au niveau d’edfoa pour changer la centrale comptez bien un an et demi n’hésitez pas à aller voir votre votre

    Assureur et à regarder au niveau de la perte d’exploitation sur sur 18 mois voilà à ce niveau là et ça fait partie du package pour aller voir votre banquier puisque nous on utilisera également la partie assurance donc ne la négligez pas est-ce que dans la salle apparemment

    Monsieur qui a témoigné sur son projet on a d’autres personnes qui ont déjà monté un projet de toiture photovoltaïque qui pourrait partager une expérience parce que c’est toujours enrichissant quelqu’un l’a déjà réalisé non quelqu’un l’a en tête souhaiterait développer un projet et voudrais nous en dire deux mots non plus

    Très bien et bien écoutez s’il n’y a pas de question supplémentaires et que nos intervenants ont été suffisamment claires sur le sujet on va pouvoir clôturer cette première conférence merci à tous les deux pour vos apports et le rester avec nous si vous le souhaitez puisque nous avons tout un programme de

    Conférence tout au long de l’après-midi donc n’hésitez pas à rester sur le stand de l’Agora pour découvrir les prochains sujets merci beaucoup à tous les deux on peut les applaudir commencer avec un conseiller ça durait trois quarts d’heure mais j’étais super Pâques j’étais en train de regarder un problème [Musique]

    Moi je sais pas trop comment on va attendre là il va commencer à faire venir tout le monde à 45 – 4 je vais te dire à Odin et derrière on demandera à Odin de d’essayer de faire un peu plus longuement un truc qui avait du monde

    Comme on n’a pas pu préparer ensemble moi je sais pas à quelle vitesse elle était très courte ça va essayer une dame avec une jus de qui est un peu courte pour dire qu’elle est que ce soit pas sur les chaises mais par contre ils nous ont expédié le truc là

    Je suis arrivé moi un quart d’heure et je me suis dit je vais vous faire tu m’as dit Perrin peut RIM alors j’ai Daniel Perrin soit ce terrain Karen terrain Nicolas je peux pas te mettre un peu plus n’hésitez pas à venir nous rejoindre sur l’Espace Agora l’Espace Agora c’est

    L’espace de conférence et cet après-midi on vous propose deux conférences thématiques sur les transitions énergétiques la première qui vous attend elle commence dans 10 minutes sur l’Espace Agora et on va parler ici de projet de méthanisation comment monter et financer un projet de méthanisation dans le contexte 2023 qui bouge beaucoup

    Il y a beaucoup d’évolution réglementaires donc si vous le sujet vous intéresse si vous avez des questions si vous avez un projet de méthanisation n’hésitez pas à venir nous rejoindre pour cette conférence dans 5 minutes maintenant nous allons lancer notre deuxième conférence de l’après-midi sur l’Espace Agora rejoignez-nous si vous êtes intéressé

    Par le sujet de la méthanisation c’est ce dont nous allons parler pendant l’heure qui suit avec nos experts nous vous attendons nombreux sur l’Espace Agora pour la conférence sur la méthanisation à tout de suite il est temps pour nous de lancer la deuxième conférence de cet après-midi

    Sur l’Espace Agora dans le hall 2 une conférence qui va s’intéresser au sujet de la méthanisation alors il y a de nombreuses évolutions réglementaires dans ce domaine en ce moment et donc tous ces changements suscitent des interrogations comment monter et financer un projet de méthanisation dans ce contexte économique juridique et

    Fiscal et bien c’est la question à laquelle nos trois invités vont tenter de répondre cet après-midi à mes côtés Odin soit rareau de la BCE vous êtes responsable du service accompagnement ENR bonjour Odin bonjour Thomas filiâtre chargé de projet Solagro et Virginie le soir chef de projet gaz renouvelable

    Chez GrDF alors je me tourne d’abord vers vous aux dents soirée pour vous laisser nous présenter la BCE et nous donner des éléments pour mieux comprendre ce contexte merci on va prendre on va prendre 5 minutes pour vous présenter la banque de la transition énergétique c’est pour faire l’introduction aussi pour quoi on

    Intervient aujourd’hui et ensuite je laisserai la parole à Solagro et à GrDF qui entre en plus dans le détail sur la partie notamment contexte et méthanisation donc nous on a lancé la banque de la transition énergétique assez récemment c’était le 15 septembre 2020 donc ça fait trois ans ça commence quand même à

    Faire un petit peu aujourd’hui il y avait une double ambition à ça la première c’était de permettre aux épargnants de pouvoir donner du sens à leur épargne on avait de plus en plus de clients qui venaient nous voir en nous disant vous en tant que banquier qu’est-ce que vous faites de l’argent

    Que j’ai déposé chez vous et est-ce que vous en servez pour financer la transition énergétique la banque c’est une grosse machine il y a des milliards de crédits il y a des milliards d’épargues on les traces pas forcément c’est à dire on sait pas si on a financé de la

    Transition énergétique d’autres sujets et pareil sur les paris on a des masses d’épargne mais on les affecte pas sur des typologies de financement et vu qu’on avait cette demande comme qui était de plus en plus importante on s’est dit qu’il fallait quand même qu’on trouve un mécanisme pour pouvoir

    Répondre à cette demande et donc ce qu’on a fait c’est qu’on a créé des livrets d’épargne qui sont dédiées à la transition énergétique et pour lesquelles on garantit l’affectation de cette épargne sur des financements de transition énergétique qui aujourd’hui on est en capacité de tracer également

    Donc en fait pour les tracés c’est assez simple on les met dans des comptes spécifiques au sein de la banque ce qui permet de les isoler des autres gammes d’épargne des autres gammes de crédit et de pouvoir les mettre face à face et de dire aujourd’hui on a financé plus de

    340 millions d’euros de crédit sur la transition énergétique grâce à un peu plus de 350 millions d’euros d’épargne qu’on a collecté sur les trois dernières années ça c’était le premier point le deuxième point c’était de rendre BP aura la Banque Populaire au vin grenade comme l’acteur de référence sur le financement

    De la transition énergétique de la région et pour ça il fallait qu’on se dote d’expertise au sein de la banque parce que le banquier il a un fonctionnement qui est assez simple au final quand il connaît pas un sujet il en a peur et quand il en a peur il

    Finance pas voilà c’est aussi simple que ça mais sauf que nos clients ils ont des besoins ils ont des demandes ils ont besoin d’être accompagnés et donc il fallait qu’on monte en expertise là dessus donc on a créé une équipe dédiée où on a été formé spécifiquement où on s’est

    Entouré on s’est accompagné de partenaires et d’autres entreprises qui nous ont permis de monter en compétences et d’aborder sereinement le financement de ces projets là et donc tous les financements de transition énergétique sont centralisés au sein de ce service pour être analysé sereinement avec des compétences techniques pour pouvoir réaliser les

    Financements comme il se doit donc en termes d’apport donc j’en ai parlé mais on a une épargne verte et traçable qui est dédiée au financement de la transition énergétique qui est isolé au sein du bilan de la banque et qui permet vraiment cette traçabilité l’expertise je viens d’en parler les

    Offres de financement donc mécaniquement on a des offres de financement qui sont adaptées avec des prêts spécifiques qui permettent d’être topé spécifiquement dans nos systèmes d’information pour être tracé on va avoir des prêts classiques des financements classiques on peut avoir du crédit-bail on peut avoir d’autres typologies de financement et enfin

    L’autre partie c’est la partie partenariat avec des acteurs de la transition énergétique et ça c’est vraiment un acteur enfin ses partenariats ses clés en fait dans le développement de la transition énergétique au sein de notre région parce que nous on reste que des banquiers on reste que des financeurs et

    On n’est pas des énergéticiens donc il faut qu’on puisse s’accompagner avec des experts avec des partenaires qui ont ces compétences et donc on a besoin de pouvoir s’appuyer dessus pour développer la transition énergétique et c’est pour ça que d’ailleurs dans le cadre de ces de ces petites conférences on intervient avec nos partenaires

    Nos champs d’action c’est la transition énergétique de manière large donc on va retrouver tout ce qui est énergies renouvelable donc le solaire photovoltaïque les centrales hydroélectriques la méthanisation et c’est le sujet qu’on va aborder aujourd’hui tout ce qui est lié à l’éolienne aux chaleurs renouvelables on

    Va très aussi tout ce qui est lié à la performance énergétique et environnementale donc là on va retrouver notamment tout ce qui est rénovation énergétique ce soit de l’habitat individuel de l’habitat collectif mais aussi des processus industriels la partie éco mobilité économie circulaire etc etc et enfin il y a un

    Dernier volet qui lui est plus sur la partie innovation donc plutôt sur les technologies qui sont pas encore matures à ce stade on va retrouver l’hydrogène ou le stockage d’énergie par exemple l’objectif c’est de pouvoir accompagner l’ensemble de nos clients que ce soit des clients particuliers des entreprises des activités agricoles des

    Collectivités locales ou des institutions donc le réseau de partenaires je vais passer rapidement dessus mais l’idée c’est que vous puissiez avoir en tête que on a noué des partenariats de manière assez large avec des producteurs d’énergie avec des installateurs photovoltaïques avec des entreprises qui vont faire enfin des bureaux d’études

    Des entreprises qui vont négocier les contrats d’achat d’énergie etc etc et du coup je pense que je vous ai un peu pour à peu près tout dit sur cette partie là on va passer du coup sur le vif du sujet sur la méthanisation et je reviendrai un petit peu plus tard sur la

    Partie financement sur ces projets là merci beaucoup on va effectivement passer la parole à Virginie le soir dans Virginie je rappelle que vous êtes chef de projet gaz renouvelable chez grDF et vous allez nous présenter les facteurs clés de la réussite d’un projet de méthanisation exactement donc ces facteurs clés ils ont été

    Mis au point par un ensemble d’acteurs publics pour essayer de donner une idée de comment bien réussir son projet et on a défini cinq facteurs clés + 3 facteurs transversaux donc là les cinq premières facteurs clés sont sont sur cette roue et je vais commencer par le premier qui est la

    Ressource organique mobilisable effectivement pour faire un projet de méthanisation il faut avoir quelque chose à mettre dans son méthaniseur et c’est très important que cette ressource elle soit bien quantifiée et surtout sécurisée donc elle appartiennent en majorité de projet la deuxième question à se poser quand on fait un site de

    Méthanisation c’est les débouchés qu’il va y avoir pour le digestat parce que c’est bien beau de mettre quelque chose dans un méthaniseur mais il faut après sortir ce qu’il y a dans le méthaniseur c’est ce qu’on appelle le digestif exactement à l’intérieur le digestat ça

    Va être tout à fait le résidu en fait digéré de la matière organique qu’on a mis dans le digesteur et donc ça après se digesta et ben il va falloir les pendre dans les champs et donc il va falloir avoir la surface agricole pour pouvoir répondre ce digestat donc il

    Faut travailler sur le débouché de se digestat ensuite il va falloir se poser la question du débouché du biogaz parce que du digesteur il sort deux choses le digesta comme on vient de le voir et puis du biogaz produit donc par les bactéries et lors de la digestion de la

    Matière organique donc ça c’est pareil il y a plusieurs voies de valorisation du biogaz et il faut se poser dès le départ la question de comment je vais pouvoir valoriser ce biogaz la la quatrième facteur clé qui est aussi important et sur lequel on se penche pas forcément souvent dessus

    C’est le mode de gouvernance parce qu’une méthanisation agricole en général c’est pas porté par un seul agriculteur mais par un ensemble d’agriculteurs et pour porter un projet de méthanisation qui est en général assez long les projets ils mettent entre on va dire 5 et 10 ans entre le moment où il y a

    L’idée et le moment où on coupe le ruban ou le méthaniseur fonctionne et ben il faut réussir à bien s’entendre collectivement pour prendre les bonnes décisions au bon moment et ne pas bloquer le projet donc c’est très important pour le monde agricole particulier quand on monte un projet de

    Méthanisation de bien dès le départ se structurer et et se mettre d’accord sur les règles de fonctionnement et puis enfin le cinquième facteur clé ça va être un site d’implantation alors on dit un site d’implantation judicieux parce qu’il va devoir répondre à plein de contraintes il va devoir être pas

    Trop loin de la ressource organique mobilisable pas trop loin les surfaces d’épandage pas trop loin du débouché pour le biogaz et répondre à toute la réglementation notamment à 100 ou 200 mètres des habitations voilà donc ça fait pas mal de contraintes à prendre à prendre en compte pour un projet

    Et une fois qu’on a c’est posé c’est 5 questions sur les cinq facteurs clés il y a trois autres facteurs transversaux le premier que j’ai envie de citer c’est la maîtrise technique parce que c’est un projet donc comme j’ai dit tout à l’heure assez long captivant parce que

    Ça a du sens on est sur la transition énergétique on est vraiment sur sur l’avenir mais c’est un projet notamment pour les agriculteurs qui est complètement nouveau en général pour eux donc il faut absolument s’appuyer sur des bureaux d’études spécialisés pour se faire aider sur toutes la partie technique et il y a

    Notamment aujourd’hui un label qui s’appelle le label kalimeta et qui permet de d’être rassuré quant aux partenaires que vous pouvez choisir et notamment les bureaux d’études le troisième facteur ça va être l’acceptabilité sociale et la communication alors je sais qu’on a pas forcément toujours l’habitude de de communiquer sur ces projets dans le

    Monde agricole mais là ça va être essentiel si on veut pas que le projet soit bloqué il y aura toujours des gens qui a des ronds pas au projet mais en communiquant dessus vous allez avoir des gens qui vont adhérer au projet qui vont vous soutenir et dans les moments un peu plus

    Compliqués vous serez pas seul et vous serez soutenu par des personnes et notamment des collectivités des associations et ça sera important de s’appuyer s’appuyer sur ces personnes et enfin le troisième mais c’est Odin la déjà évoqué tout à l’heure c’est l’équilibre financier voilà et donc pour ça vous allez vous appuyer sur votre

    Banquier préféré qui va forcément vous aider à trouver l’équilibre financier la chose à retenir sur la méthanisation c’est que une méthanisation agricole l’équilibre financier va être sur la valorisation du biogaz c’est la revente du biogaz qui va vous permettre de de trouver l’équilibre financier mais c’est pas du tout la raison pour

    Laquelle les agriculteurs font un projet de méthanisation les agriculteurs il faut un projet de méthanisation en général quand c’est des éleveurs c’est pour traiter leurs effluents d’élevage et quand c’est des céréaliers c’est pour aller vers une autonomie fertilisante le digesta étant un fertilisant mais cependant pour parler avec votre

    Banquier il va falloir se pencher sur la valorisation du biogaz parce que c’est ça qui va assurer le financement Odin voulait ajouter un petit mot là dessus je voulais juste rajouter sur la partie partenaire et maîtrise technique c’est vrai que le banquier sur ces projets là faut vraiment le voir comme un

    Partenaire comme un assistant maîtrise d’ouvrage ou un maître d’oeuvre vous voyez comme un partenaire bal banquier c’est la même chose il faut l’embarquer le plus tôt possible dans votre projet il faut vraiment le voir comme un partenaire il faut lui donner envie d’y croire il faut lui montrer que vous

    Maîtrisez le sujet que vous allez être accompagné de partenaire qui sont de qualité parce que le banquier pardon vu les sommes en jeu il va avoir des exigences aussi que ce soit des exigences sur la partie équilibre financière mais aussi sur la partie accompagnement sur la technologie qui va

    Être utilisée il y a des choses sur lesquelles on va être plus à l’aise que d’autres donc faut vraiment le faire entrer dans la course le plus tôt possible pour être serein tout en haut du projet parce que si vous vous ficelez de votre projet entre guillemets de

    Votre côté et que vous allez voir banquier à la toute fin vous pourriez avoir des mauvaises surprises donc il faut vraiment l’embarquer le plus tôt possible voilà pour moi c’est un des points essentiels merci Odin pour cette précision alors dans les actualités 2023 autour de la méthanisation il y a effectivement les

    Changements de tarifs on voit cette diapo là qui s’est déjà affichée qu’est-ce que vous pouvez nous dire Virginie sur ces changements de tarifs alors donc on parlait justement de l’équilibre financier ce biogaz il a plusieurs voies de valorisation la voie de valorisation prépondérante aujourd’hui c’est de transformer ce biogaz en biométhane pour pouvoir

    L’injecter dans les réseaux de gaz le biométhane étant la même molécule que ce qu’on appelle le gaz de ville et c’est ce biométhane qui va être racheté et assurer l’équilibre financier de d’un projet il y a eu plusieurs tarifs de rachat du biométhane le premier c’était

    En 2011 et puis il y a eu des évolutions en 2020-2021 2022 voyez c’est une filière qui est en constante structuration constante évolution et le dernier tarif c’était en juin 2023 donc je tout de suite passer sur les les points à retenir sur sur ces nouveaux tarifs

    Avant avant juin 2023 on avait un tarif qui avait diminué en 2011 il était relativement haut et puis plus ça allait plus plus le tarif diminué là je me rends compte que j’ai obligé de dire un quelque chose d’essentiel c’est que ce tarif de rachat du biométhane il va être

    Fixé enfin il est fixé par l’État qui le garantit pendant 15 ans donc c’est pas quelque chose qui va être négocié entre l’agriculteur et un fournisseur d’énergie qui va racheter le biométhane c’est quelque chose de fixé voilà et garanti par l’État pendant 15 ans en 2011 c’est tarifs étaient étaient assez

    Élevé et puis au fur et à mesure de la réglementation ils ont diminué la bonne nouvelle c’est que en 2023 en juin 2023 et ben ils ont rien augmenté voilà avec notamment un un coefficient qui qui diminu uait tous les trimestres qui a été réévalué une autre bonne nouvelle c’est que avant

    2000 avant juin 2023 quand vous aviez des aides de l’ADEME vous aviez une décote du tarif d’achat qui faisait que Ben personne ne demandait les aides Adem à l’investissement parce que sinon c’était plus intéressant financièrement aujourd’hui cette décote elle est supprimée ça veut dire que vous pouvez bénéficier complètement de votre tarif

    De rachat du biométhane tout en bénéficiant des LED à l’investissement de la dame troisième point qui peut être important et on en a parlé tout à l’heure c’est sur l’acceptabilité quand vous aviez des recours sur le permis de construire sur le dossier ICPE donc qui est le dossier réglementaire en

    Général c’était difficile pour les banquiers de de financer les projets et et ce qui pouvait mettre en risque les projets puisque il y avait un délai seulement de trois ans pour la mise en service du projet aujourd’hui quand vous avez un contentieux ce délai de trois ans est stoppé et donc

    Ça ça ne ça ne met pas en péril le l’équilibre financier un autre point c’est l’annualisation alors là ça devient un peu technique l’annualisation de du débit en fait avant le ce qu’on appelle la C-Max c’est le débit de biométhane que vous pouvez injecter par mois avant il fallait avoir un débit moyen

    Mensuel à ne pas dépasser aujourd’hui on raisonne plus en moi on raisonne en année voilà c’est grosso modo ce qu’il faut retenir il y a aussi un autre point qui est sur l’hygénisation et notamment la consommation du biogaz que vous pouvez utiliser pour l’hygiénisation qui peut être qui peut être subventionné donc ça

    Veut dire quoi exactement pour la gélation l’hygénation c’est quand vous devez hygiéniser vos intrants certains intrants certaines matières organiques que vous mettez dans le méthaniseur ont besoin d’être hygiénisés c’est-à-dire passer 70 degrés pendant une heure pour enlever des risques de pathogènes voilà et pour ça vous utilisez du biogaz

    Donc c’est du biogaz que vous avez pas pouvoir injecter donc pas pouvoir revendre voilà et aujourd’hui ce que vous allez utiliser il peut être subventionné voilà vous allez aussi dans ce tarif mais ça c’est pas tellement nouveau il y a une prime aux effluents d’élevage et ça

    C’est quand même important de le dire parce qu’on est quand même au Sommet de l’élevage c’est à dire que le tarif est fait vraiment pour les éleveurs voilà l’état a vraiment souhaité que ça soit dirigé pour les effluents d’élevage donc la méthanisation soit vraiment un système de traitement des effluents d’élevage

    Et puis enfin comme je vous ai dit que le tarif était fixé par l’État garanti pendant 15 ans seulement évidemment un euro aujourd’hui ça va pas être un euro dans 15 ans donc il y a un coefficient d’indexation annuelle qu’on appelle le coefficient l avant il était revu que

    Tous les ans je suppose que vous allez remarqué comme moi quand on fait nos courses que l’inflation bouge plus vite voilà ça bouge plus vite que tous les ans et donc aujourd’hui ce coefficient elle va en fait il est réévalué deux fois par an pour pour être mis voilà

    Donc tout ça c’est un petit peu technique mais comme le disait Odin tout à l’heure vous pouvez vous appuyer sur votre banquier pour vous expliquer tout ça vous pouvez aussi vous appuyer surtout et partenaires sur le bureau d’études on en a aujourd’hui avec Solagro et vous pouvez aussi vous appuyer sur GrDF qui

    Accompagne tous les porteurs de projets de façon gratuite et indépendante de tout de tous les les constructeurs donc n’hésitez pas merci effectivement il y a toute la filière un méthanisation sur laquelle vous pouvez vous appuyer quand vous développez votre votre projet on va poursuivre avec vous Thomas filiatre

    Donc je rappelle que vous êtes chargés de projets chez Solagro alors Solagro c’est une structure qui accompagne les agriculteurs et les collectivités dans leur démarche de transition énergétique mais c’est vraiment le coeur de métier c’est vraiment accompagner les porteurs de projets de l’étude jusqu’à la concrétisation et le sujet dont on parle

    Beaucoup et dont vous nous allez nous parler et vraiment nous éclairer là-dessus en ce moment c’est la certification red de qu’est-ce que vous pouvez nous dire et quel est votre vision sur cette certification alors c’était un peu technique sur la partie tarif on va continuer dans un peu le

    Technique sur la directive énergie renouvelable RN2 donc c’est une réglementation qui est issue d’une réglementation à la base européenne qui a pour objectif de promouvoir et de favoriser l’utilisation des énergies renouvelables l’idée c’est que dans le mix énergétique on est 32% d’énergie renouvelable à l’horizon 2030 et donc pour que on soit

    Certains que ce soit des énergies renouvelables il y a deux axes qui ont été choisis c’est la question du principe de durabilité qui doit être à l’application enfin appliquer à la production des biocarburant et du biogaz et le biogaz c’est ce qui va nous intéresser et donc

    Il va falloir dans le cadre de cette directive vérifier que le biogaz par exemple il a été produit à partir de ressources qu’on dit durables et donc l’objectif de Red 2 c’est d’enclencher une certification qui va permettre au moment où on vend le biogaz de certifier que ben on a bien pris en

    Compte cette question de la durabilité et donc il y a la durabilité mais aussi la traçabilité l’idée étant en parallèle de ça de voir l’émission de gaz à effet de serre issus des unités de métallisation se réduire par rapport à du fossile donc l’objectif c’est moins 70% en 2025 par rapport à du

    Gaz fossile donc c’est une directive européenne qui a été traduite dans le règlement français enfin dans le dans le droit français et on va distinguer deux cas de figure on a un cas de figure où on a un site qui est obligatoirement concerné par l’intégralité de la directive donc c’est

    Des sites qui vont produire au delà 19,5 GW PCs par an alors vous avez pas de chance parce que bon je pense que c’est comme dans beaucoup de métiers techniques et on adore les initiales les acronymes et tout ce genre de choses donc gigawater bon c’est une unité de d’énergie et PC

    Ça veut dire pouvoir caloritique fixe supérieur bon globalement c’est pas à retenir l’idée c’est que on soit bien d’accord de quelle unité comptable on parle ça correspond à peu près à 200 normaux mètres cubes par heure en termes de débit d’injection et donc ces sites là ils sont concernés

    Par les critères de duber durabilité de la biomasse dit autrement c’est que si on veut que le biogaz il soit reconnu comme renouvelable et ben on doit vérifier que la biomasse qu’on a utilisé dans le cadre de ces projets elle soit dite durable et donc tous ces éléments là font que

    On a des dates des échéances et donc tous les tous les sites qui ont été mis en service à partir du 1er janvier 2021 ils sont concernés qu’est-ce qu’on peut dire sur l’impact que ça peut avoir pour les sites obligés on a dit que le la thématique de la de la conférence était

    Comment on fait pour financer un projet là en l’occurrence a priori on pourrait se dire bah c’est plutôt une contrainte donc ça nous coûter de l’argent j’ai pas très envie de le faire bah en fait non parce que si vous le faites pas et que vous êtes pour autant obligé de

    Le faire et bien vous allez perdre votre éligibilité au tarif d’achat donc en gros on vous dit bah en fait vous avez pas trop le choix c’est pénible mais il faut le faire quand même donc on va suivre ce que beaucoup de gens connaissent dans le monde dans

    L’industrie on a un schéma de certification et donc il y a un audit annuel qui va venir tamponner et vérifier les éligibilité au tarif d’achat dans ce sens que si vous êtes certifié red 2 vous avez démontré votre capacité à utiliser de la biomasse dites renouvelable et donc ça permet de

    Répondre on va dire à la réglementation et donc de bien être en accord avec ce qui est imposé alors d’un point de vue financement donc vous avez écarté un risque qui serait celui de perdre votre LGBT au tarif d’achat mais si vous n’êtes pas obligé mais que

    Vous le faites quand même parce que vous êtes de bonne volonté ça vous donne une opportunité de marcher parce que les acheteurs de biométhane donc ceux qui vont vous acheter votre biométhane ils vont pouvoir aller le revendre sur le marché européen et ça ils ne peuvent le faire que si le

    Site auquel ils achètent le biométhane il est bien certifié red2 donc en fait les sites non obligés vis-à-vis de cette réglementation ils ont deux stratégies ils ont une stratégie plutôt attentiste en se disant pour l’instant je suis pas concerné j’ai monté un livre d’achat tout se passe bien [Musique]

    Comme ça a été dit précédemment par Virginie il est on a une visite sur 15 ans il est garanti par l’État et ben moi je vais peut-être pouvoir un petit plus parce que je suis dans une démarche volontariste pour être certifié et deux j’ai une petite question du coup dans ce

    Que tu dis toutes les unités même celles qui sont déjà en service seront soumis arrête de alors c’est cela gros notre vision c’est que c’est le sens de l’histoire globalement quand on observe indépendamment de la filière ce qui se peut se passer dans le monde de l’industrie quand on applique de

    Nouvelles règles de nouvelles exigences généralement on va s’adresser au plus gros parce qu’on considère que c’est ceux qui sont plus résilient résilients notamment d’un point de vue économique pour absorber cette nouvelle réglementation et petit à petit ça va descendre vers les sites les plus petits nous ce qu’on pense

    C’est que à terme il est probable sous une forme ou sous une autre que les sites même de taille inférieurs à 19,5 gigawh il finissent par être concernés et à vrai dire même s’ils le sont pas il y a une opportunité de marché et aujourd’hui ça peut être un moyen de se

    Différencier vis-à-vis d’autres sites et de quand même augmenter la rentabilité des sites surtout dans un contexte inflationniste on l’a dit sur les charges d’exploitation une tendance à augmenter ça peut être une opportunité pour essayer de pas avoir tous ses œufs dans le même panier alors je vous ai parlé de Red 2 c’est

    Pas à mon sens pas très sexy ça la réglementation de la certification j’ai une collègue qui s’en occupe c’est un peu pénible les porteurs de projets je vous en parle pas pour eux c’est c’est vraiment une contrainte de plus ça a pas dans le sens de la simplification

    Mais n’empêche que il faut le faire il y a un autre élément que moi je trouve un peu plus funky qui est le CO2 biogénique alors pourquoi est-ce qu’on vous en parle parce que en fait donc Virginie il a dit tout à l’heure on va dans le cadre de projets de méthanisation aujourd’hui

    Majoritairement injecter le mieux biométhane dans le réseau l’étape d’avant le biométhane c’est le biogaz et de biogaz pour faire simple c’est un mélange de méthane du CH4 et de gaz carbonique le CO2 aujourd’hui au moment de l’épuration le CO2 il est rejeté à l’atmosphère disons qu’on le valorise pas et pour

    Autant ce CO2 il a des intérêts dans un certain nombre d’industries l’industrie agroalimentaire vos boissons gaz etifiées ou le la SodaStream pour prendre pour citer une marque et l’eau gazeuse que vous faites chez vous bah c’est du CO2 aujourd’hui qui est essentiellement issu de gaz fossiles on va le retrouver en agroalimentaire

    Dans des process type les eaux gazeuses on va le retrouver dans l’industrie du béton on va le retrouver dans un certain nombre d’industries dans la toujours dans l’agroalimentaire il y en a pas mal ici qui en vendent dans la bière par exemple on peut utiliser le CO2 dans le

    Process de la bière et donc aujourd’hui il y a une demande il y a un marché pour avoir du CO2 biogénique on dit aussi CO2 biosourcé et donc ça aussi ça peut potentiellement être un moyen de se diversifier au niveau d’une unité de méthanisation et de sortir du simple je vends mon biométhane

    Et ben là je peux réfléchir dans certaines conditions bien entendu à fournir du CO2 biogénique à des industriels avec qui je pourrais comment dire contractualiser et donc il y a un certain nombre de choses qui sont faisables et il y a un certain nombre de choses qui sont moins faisable et en fait

    Les parties CO2 biogénique faut pas imaginer que c’est on va dire l’alpha et l’oméga et que c’est d’une simplicité absolue c’est comme un projet de méthanisation le raisonnement il va être le même c’est à dire qu’il faut que je trouve la bonne technologie il faut que je trouve le bon

    Client faut que je trouve la le bon moyen d’exploiter et de faire en sorte que il y a adéquation entre ce que je suis capable de fournir et l’intérêt économique que je vais en retirer parce que on est dans un jeu d’équilibre notamment financier pour que ça fonctionne aujourd’hui ce qu’on voit se

    Développer sur le co2ix c’est une réflexion territoriale on voit des sites discuter entre eux se regrouper entre eux pour essayer de faire une force de frappe notamment commerciale pour aller démarcher de potentiels utilisateurs pour pouvoir vendre ce CO2 biogénique le dernier sujet que je voulais aborder

    Avec vous qui est on va dire pour l’instant très très minoritaire dans ce qu’on peut observer sur la filière c’est ce qu’on appelle dans notre jargon le bipiey en gros c’est un contrat de gré pour vendre le biométhane ce que vous avez écrit jusqu’à maintenant c’est un

    Tarif d’achat garanti par l’État sur 15 ans et il peut y avoir des opportunités sur les sites les plus importants généralement de vendre en fait son gaz de manière plus classique il y a Monsieur tartan qui rencontre une entreprise X et qui dit moi je voudrais de vendre mon biogaz en direct

    Et qui peut passer par un contrat de gré à gré alors ça sur le papier c’est fantastique dans la réalité c’est un peu plus compliqué parce que le réseau de gaz il faut en prendre soin et on peut pas faire n’importe quoi donc ce qu’on voit se développer principalement c’est

    Ce qu’on appelle les bipiers indirects c’est à dire qu’on a un intermédiaire je sais pas si je vais y arriver non en fait on a un intermédiaire entre le producteur de biométhane voilà il y en a ouais merci il y a un intermédiaire entre le producteur de

    Biométhane et le consommateur qui est un fournisseur de gaz sauf que dans ce cas là le fournisseur de gaz il le tarif auquel il rachète le gaz il est pas corollé à un tarif d’achat c’est une négociation qui a eu entre le producteur et l’industrie consommateur et le fournisseur lui joue le rôle

    D’intermédiaire notamment pour permettre la cheminement je vous en parle pas plus parce que pour l’instant à vrai dire à notre connaissance on a deux cas en France de bipiers et c’est des très très gros industriels consommateurs qui l’ont conclu et des très très gros producteurs qui l’ont conclu donc on imagine que

    Potentiellement dans le futur ça pourra résoudre des cas particuliers où on peut pas avoir accès au tarif d’achat notamment quand on dépasse une certaine capacité de production où on a plus le droit de souscrire au tarif d’achat c’est-à-dire qu’au dessus de 19,5 gigawh on a plus le droit d’avoir le tarif

    D’achat il faut passer par ou un appel d’offres ou ce type de ce type de contrat merci beaucoup pour cette présentation et pour toutes ces explications on va pouvoir prendre un temps de questions-réponses avec les personnes qui sont présentes pour écouter cette conférence est-ce que vous avez des questions un témoignage une réaction

    Par rapport à ce qui vient d’être présenté si c’est le cas levez la main je viens vers vous avec le micro profitez-en et sans nos experts sont là pour vous répondre et ils sont disponibles est-ce que quelqu’un souhaite intervenir oui bonjour Isabelle gros bureau d’études artifex une question

    Thomas par rapport à ce que tu viens de présenter sur les BPI est-ce que le fait de passer par l’IPS enlèverait le fait de respecter red 2 dans le sens je suis soumis arrête de mais je ne vais pas être certifié du coup je pouvais préférer passer par un VPN alors

    J’ai deux réponses 1 je me semble que oui parce que c’est sur la capacité de production indépendamment du tarif d’achat en fait la perte du tarif d’achat c’est une sanction d’une fête de ne pas être certifié deux et la deuxième réponse que je ferai c’est que de toute

    Façon on n’y a pas intérêt parce que si on est pas certifié deux ça veut dire qu’on ne peut pas prouver le caractère durable du biométhane et donc en termes d’opportunité de marché notamment pour les entreprises qui sont soumis aux Ets alors c’est un système de Kota carbone

    Au niveau européen et bah ça pourrait pas rentrer dans leur mix énergétique d’approvisionnement et donc ça ne leur permet pas de répondre à leurs obligations réglementaires donc j’ai un doute sur le fait que enfin je suis quasiment sûr de moi je vais très franc sur le fait que tu arrives d’achat ou

    Paris tu arrives d’achat à compter du moment on a la capacité de production cible qu’on est soumis à deux il faut passer red 2 parce que de toute façon indépendamment de ça on perd des opportunités de marché si on ne l’est pas et qu’on va aller sur du BIP billet

    Oui pour compléter ce que dit Thomas il y a pas d’obligation dans les huit pieds comme le dit Thomas mais sinon dans le dans le cadre d’un millier l’acheteur l’industriel consommateur il va racheter son gaz plus cher que le gaz naturel et donc le seul intérêt pour lui

    Qui va avoir c’est de pouvoir comme le disait Thomas valoriser les garanties d’origine donc sur le marché ets donc sur les crédit carbone il va pouvoir en fait des falquer le le biométhane acheté sur son crédit carbone et ça ça va être possible uniquement si les raid 2 donc c’est pas obligatoire

    Mais la construction du mécanisme est telle que s’il est pas il trouvera pas d’industriel pour lui racheter merci beaucoup est-ce qu’on a une autre question une autre intervention dans le public je viens vous voir je viens jusqu’à vous avec le micro donc vous avez juste à me faire un petit signe

    Si vous souhaitez réagir apporter un témoignage peut-être une question sur la valorisation des biodéchets parce que au 1er janvier 2024 et bien il y aura une obligation d’effectuer pour nous tous d’ailleurs le tri à la source des bio déchets est-ce que ça peut être considéré comme un gisement pour la

    Méthanisation quelle est votre vision les uns et les autres sur ce sujet là je commençais tu compléteras alors oui c’est vrai qu’aujourd’hui c’est c’est un gisement et ça permet une valorisation c’est biodéchet parce que généralement sa version une redevance pour pour la méthanisation pour autant moi ma vision en tant que banquier c’est

    De se dire comment ça va se comporter dans le futur et comment ça s’est comporté ces dernières années et globalement ce qu’on constate c’est que déjà les tarifs de la redevance ont tendance à baisser et que avec potentiellement de plus en plus de méthaniseurs ça va engendrer de la

    Concurrence sur un certain territoire et je pense que plus il y aura de concurrence et moins il y aura de redevance et plus ça va devenir une charge au final pour la partie méthanisation donc oui aujourd’hui c’est une valorisation attention sur la durée nous en tout cas

    En terme de financeur on y sera attentif et on va pas les prendre pour argent comptant pendant la durée du financement donc c’est à dire une quinzaine d’années on va plutôt le faire de manière dégressive sur plusieurs années pour arriver soit à une redevance qui est neutre voire à des charges supplémentaires derrière

    Merci juste en fait ça veut ça veut pas dire qu’il faut pas le prendre en compte et que ça peut pas être une opportunité d’approvisionnement pour les unités mais il y a plusieurs choses qu’il faut prendre en compte 1 c’est des obligations réglementaires supplémentaires c’est-à-dire que quand on intègre du biodéchet dans son

    Approvisionnement c’est un certain nombre de conséquences je rentrerai pas dans les détails parce que c’est pas le lieu mais il faut le prendre en compte deuxièmement globalement quand on regarde tous les schémas de prospective qu’on a sur le développement de la méthanisation sur le territoire français et notamment un que je connais bien

    Parce que qui est porté par par Solagro qui s’appelle after 2050 on considère que le gisement des bio déchets il a une part importante en termes d’apport d’énergie dans le mix énergétique et notamment sur le biométhane donc oui c’est à prendre en compte pour autant c’est comme dans dans tout projet il

    Faut avoir en tête le fait que on part sur 15 ans c’est plusieurs millions d’euros d’investissement et dit qu’il faut avoir bien calibré réfléchi son projet donc on les écarte pas pour autant on les regarde avec un œil attentif critique dans le bon sens du terme et on va leur appliquer

    On va une forme de coefficient qui va permettre de gérer ce risque par rapport à l’approvisionnement des biodéchets parce que si on dimensionne une unité pour fonctionner avec X tonnes de biodéchet il faut qu’on ait pu évaluer si par exemple j’ai une ressource à proximité qui est de 100 je vais a

    Priori pas faire pas prévoir d’en avoir 100 dans mon approvisionnement peut-être que je vais en prévoir 25 30 50 en fonction de comment je ressens le contexte et là on pointe du doigt en plus c’est un autre élément c’est que vous l’avez très bien dit ça nous concerne tous donc

    C’est les biodéchets notamment des ménages et donc là on fait le lien avec la question de la collectivité c’est à dire que la collectivité à laquelle sur laquelle moi j’habite elle a cette obligation de mettre en place ce tri à la source donc comment dans une vision d’économie circulaire et d’intégration

    Sur mon territoire je peux entamer une discussion avec la collectivité sur les déchets des ménages notamment et puis les vieux déchets ça concerne aussi les industriels et les industriels il peut y en avoir sur mon territoire aussi et donc dans la volonté de construire une réflexion d’économie circulaire et on le

    Voit apparaître de plus en plus chez les industriels avec des démarches de type RSE ou autre l’idée de se dire bah j’ai un déchet à traiter tant qu’à faire je vais essayer de le traiter à proximité de chez moi je vais pas l’envoyer à l’autre bout de la

    France ou l’autre bout de l’Europe et donc ça met en jeu encore une fois ce qu’on a dit ça a été dit dans les facteurs clés de succès sur la question de de l’intégration territoriale de la réflexion territoriale et ben le biosé c’est aussi en tout cas nous on le voit

    Une opportunité parfois de voir le monde récolte reparler avec le monde industriel reparler avec les collectivités des choses qui se faisaient qui sont un peu perdus avec le temps parce que c’est les histoires des territoires et donc ça peut être aussi un moment au-delà de l’aspect ressources

    Une opportunité pour se mettre autour de la table et recréer du lien et recréer du lien exactement du coup pour conclure c’est c’est à prendre en compte obligatoirement pour s’insérer dans son territoire quand vous êtes agriculteur que vous montez aujourd’hui en projet de méthanisation il faut forcément penser au biodéchet

    Pour vous inclure dans votre territoire faire de l’économie circulaire et embarquer avec vous les industriels la commune là comme du coin mais c’est apprendre avec avec sécurité puisque dans les facteurs clés vous vous rappelez sur les gisements il faut un gisement quantifier et sécurisé c’est exactement ça mais ça veut pas

    C’est pas parce que vous êtes posé la question qu’il faut forcément l’intégrer la conclusion de votre réflexion c’est peut-être se dire bah non c’est pas pour moi pour telle ou telle facteur mais le fait de cette poser la question notamment dans la question de la communication externe d’aller voir vers

    Mon territoire de dire bah oui je me suis posé cette question là mais c’est pas pour moi pour des raisons qui peuvent vous appartenir en tant que porteur de projet il y a mais c’est vrai que c’est important de se poser la question parce que c’est une ressource

    Territoriale et si possible à ne pas délocaliser est-ce qu’on a quelqu’un qui souhaite intervenir dans les personnes qui sont en face de nous qui sont venus écouter cette conférence sur la méthanisation est-ce que quelqu’un souhaite témoigner poser une question par rapport à son projet personnel profitez-en puisqu’on a les experts qui

    Sont là avec nous aujourd’hui alors pour commencer je vous demande pardon je suis arrivé au milieu de la conférence donc je vais peut-être rater des éléments au début vous parlez de des aspects de rentabilité de la méthanisation j’avais discuté avec des éleveurs ce qui me frappait c’était aussi le changement

    De vie au quotidien de l’exploitant quand on a une exploitation agricole et qu’on choisit de mettre en place un méthaniseur comme vous le disiez c’est plusieurs millions souvent de d’investissements il y a beaucoup de réglementaires c’est très technique en termes enfin déjà comprendre comment un méthaniseur fonctionne c’est vraiment

    Pas facile il y a aussi des astreintes quand le méthaniseur vous appelle au milieu de la nuit parce que il y a un dysfonctionnement et qu’il faut se lever pour aller comprendre ce qui se passe comment est-ce que vous accompagnez enfin est-ce qu’il y a un accompagnement qui est réfléchit

    Là-dessus sur le plan humain et sur ce que ça implique pour un agriculteur de se lancer dans un dans un projet de méthanisation à cela gros parce que je crois que vous accompagnez du coup des projets c’est une bonne question alors la première chose qu’on dit nous

    C’est aller visiter des sites le plus possible allez visiter des sites de méthanisation allez en parler avec les gens qui les exploitent les mieux placés pour en parler c’est ceux qui le font moi je suis un bureau d’études j’accompagne j’ai des compétences mais n’empêche que il faut que je sois

    Réaliste et mes collègues c’est pareil c’est pas nous comment les mains dans le cambouis nous on les accompagne une fois que le projet est monté c’est pas nous qu’allons l’exploiter donc le meilleur conseil qu’on puisse leur donner c’est un au-delà de les avertir bien entendu sur les conséquences qu’on a un projet

    De méthanisation en termes d’organisation qu’est-ce que ça peut impliquer et les questions seront pas du tout les mêmes si on est sur un projet individuel rattaché à une ferme ou un projet collectif rattaché à plusieurs fermes c’est pas les mêmes questions et notre job et je pense que ce sera le job aussi

    De mes voisins de droite à qui je vais passer la parole c’est aussi de rappeler ça c’est que il y a quelques années peut-être il y a eu un discours un peu optimiste qui consistait à dire vous rajoutez de la méta dans la cour de la ferme ça va

    Bien le faire vous savez déjà faire c’est beaucoup plus compliqué que ça donc on peut pas on peut pas on peut pas mentir au niveau de la filière en occultant cette partie astreinte travail compétences et si on veut que les choses soient durables il faut qu’on les gens soient

    Conscient dit autrement tout le monde fera pas de la méthode pour tout un tas tout un tas de raisons capacités investissements la capacité de travail aussi on sait à quel point la main d’oeuvre est un vrai sujet dans le monde agricole et bah à la limite là la méta ça peut peut-être

    Être une opportunité d’intéresser à quelque chose d’un peu différent de pas être simplement sur que par là par exemple la partie élevage et bah dire il y a un autre projet derrière il y a aussi un parcours projet de métallisation de production d’énergie renouvelable et puis encore une fois je reviens à ce

    Que j’ai dit la première chose que je vous ai dit allez voir des sites discuter avec des exploitants poser des questions pour comprendre par quoi ils sont passés parce que le projet peut être mené du mieux possible il va y avoir des aléas il va y avoir des soucis c’est c’est

    Inévitable c’est inhérent à tout projet c’est pas propre à la méthanisation d’ailleurs je connais pas un seul projet même à titre personnel quand on fait par exemple construire une maison je connais personne qui m’a dit ah ça s’est passé nickel pas eu un problème voilà c’est pareil il faut discuter

    En parler l’anticiper réfléchir à comment je vais gérer cette cette arrivée de la chasse de travail sur l’exploitation si c’est un projet individuel ou collectivement comment on s’organise complète rapidement mais c’est vrai que nous encore une fois en termes de financeur je disais qu’on était des partenaires là-dessus on sensibilise beaucoup aussi

    Les porteurs projets sur la nécessité d’être accompagné sur la nécessité effectivement de prendre en compte le fait que Ben gérer une unité de métal c’est pas simple ça va pas prendre 5 minutes et donc des fois on a des porteurs de projets qui viennent nous voir et sur le

    Papier il prévoit pas forcément un collaborateur en plus pour gérer la méthode nous là dessus on y est assez sensible et on pousse fortement quand on n’est pas les seuls bien évidemment ils sont accompagnés d’autres acteurs mais on peut forcément à ce qu’il soit accompagné à ce qu’ils anticipent et qui

    Prévoit tout de suite que il faudra un ou deux collaborateurs en fonction de la taille de l’unité de méthanisation et après généralement ils sont pas seuls ils sont en généralement accompagnés au moins pendant un certain temps par soit le constructeur soit par un bureau d’études ou un imo ils sont accompagnés

    Au moment de la mise en service en fait pour faire en sorte que ça se passe le mieux possible et qu’il soit pas tout seul justement dans la gestion de cette unité de l’État et ça va être notamment en termes de contraintes c’est vrai que s’il prévoit d’être tout seul bah être

    En astreinte H24 ça va être ça va être compliqué je voudrais juste rajouter un petit point la formation aujourd’hui dans la réglementation elle est obligatoire voilà donc et il y a aujourd’hui des formations qui se sont montées donc les agriculteurs sont pas laissés seul devant devant les unités de

    Méthanisation ils peuvent ils doivent se former et pour l’emploi effectivement comme on dit Odin et Thomas c’est une charge de travail la bonne nouvelle c’est que ça crée de l’emploi ce qu’on voit sur les unités de méthanisation c’est qu’on est à 1 0 5 emplois direct sur l’exploitation

    Mais 0,5 version agriculteurs donc c’est un temps plein on va dire et là il y a plusieurs formes il y en a qui préfèrent des agriculteurs qui préfèrent déléguer sur leur exploitation d’autres qui préfèrent déléguer l’exploitation de la méthanisation voilà tout se voit il y a des groupements aussi qui se montent

    Aujourd’hui pour essayer de mutualiser des techniciens spécialisés à partager entre plusieurs plusieurs méthaniseurs et donc effectivement c’est une charge de travail la très bonne nouvelle c’est que ça crée des emplois en emploi direct et indirect sur un site de méthanisation on a une dizaine d’emplois directs et indirects cumulés les deux donc ça

    Pareil en termes de de d’acceptabilité locale et pour embarquer tout le territoire autour d’un projet de méthanisation c’est important de le souligner et puis je dirais que venir sur un événement comme le Sommet de l’élevage c’est aussi une bonne manière de s’informer de rencontrer des personnes qui ont mené ce genre de projet

    D’ailleurs demain matin à 9h30 on aura une autre conférence sur la méthanisation avec le témoignage d’un exploitant donc je vous invite à revenir si vous êtes par là et comme ça vous pourrez peut-être avoir d’autres informations et surtout avoir vraiment ce témoignage en direct vous avez une question

    Oui bonjour Michel Deloche on a mis un méthaniseur en route en juin 2022 et si je veux intervenir c’est pour apporter un témoignage par rapport à la Banque Populaire ça c’est très très mal passé au niveau financement nous avons eu affaire d’abord aux gens d’histoire avec lesquels tous déroulaient très très bien

    Et puis au fil du temps on a été basculé sur Lyon avec Monsieur falcose et ça a été une horreur du début jusqu’à la fin c’est quelqu’un qui est incompétent qui nous a demandé des études dans tous les sens et qui nous a mis des battants dans

    Les roues comme c’est pas possible donc si j’avais pas vu Banque Populaire sur votre panneau je me serais pas permis d’intervenir mais je pense qu’il faut que tout le monde l’entende ce que vous nous avez subir se fait subir est-ce que en termes de garantie vous avez pris sur notre installation c’est inadmissible

    Inacceptable vous avez pas le droit de faire des choses comme ça voilà merci j’ai pas de remarque particulière parce que je peux pas me permettre de répondre à ça devant tout le monde c’est des sujets particuliers mais je suis bien malheureux pour vous que ça soit mal

    Passé après on en finance je pense qu’on est dans les standards en termes de garantie et autres mais voilà je vais pas étaler auprès de tout le monde ce qui a pu se passer certains est-ce que quelqu’un d’autre souhaiterait poser une dernière question peut-être à nos intervenants sur le sujet de la méthanisation

    Oui bonjour en fait c’est une remarque et voir comment on peut le prendre en compte parce que il y a certaines régions où il y a des méthaniseurs qui se mettent en place et ça crée une pression foncière c’est à dire que les agriculteurs je pense au démarrage on peut être

    Sous-estimé les besoins du méthaniseur et donc ils ont besoin de plus de surface pour cultiver dessives et ça crée localement de la pression foncière donc voilà je sais pas dans quel comment on pourrait anticiper ça mais ça c’est un vrai problème qui qui se rencontre sur certaines départements alors

    Je fais prêcher pour ma paroisse je vais dire que ces situations qui se sont qui se rencontrent qui se sont rencontrés parfois c’est lié aussi à la façon où les projets étaient développés il y a quelques années aujourd’hui la filière elle a progressé c’est des choses qu’on prend en compte

    En tout cas dans nos accompagnements vous n’êtes pas obligé de me croire sur parole mais mais c’est ce que nous on essaye de faire et que notamment on a une réflexion chez Solagro qui est assez importante qui est la question de l’autonomie donc en gros la question

    Qu’on va se poser quand on aborde un projet c’est c’est pas du tout qu’est-ce que vous voulez faire c’est qu’est-ce que vous avez et nous on va vous dire avec ce que vous avez dans des conditions qui prennent en compte notamment la question du changement climatique parce que ce qui était vrai

    Il y a 10 ans avec les aléas qu’on connaît il s’est moins vrai aujourd’hui et le seul sera peut-être encore moins demain et donc tout l’enjeu d’une réflexion autour d’un projet c’est justement de d’essayer dans la mesure du possible d’avoir des marges de sécurité pour pouvoir éviter

    Ce genre de situation ça veut pas dire que on se retrouve on n’aura pas quand même des moments ou des projets où ce qu’on avait essayé d’anticiper se fait pas mais aujourd’hui il y a un certain nombre d’acteurs qui vont intervenir sur un projet les services de l’État notamment de plus

    En plus demandent à être informé très en amont des projets et ils vont pointer du doigt parce qu’ils ont la connaissance du terrain les situations de tension que vous pouviez décrire nous notre nous et mes confrères qui vont un travail d’assistance sur les projets on va essayer justement de les aider aux

    Exploitants à réfléchir à ça et comment prendre en compte ce risque parce que c’est un rectangle et comment en tout cas à faire en sorte de de le réduire au minimum mais c’est certain il y a on va pas se mentir la filière mécanicien d’une filière relativement jeune

    On a frité la semaine dernière les 10 ans du biométhane injecté dans le réseau avec le premier site de méthanisation agricole qui est en Seine-et-Marne qui a commencé à injecter c’était il y a 10 ans en disant il s’est passé beaucoup de choses on a on a progressé on a grandi

    Tous collectivement et des choses qu’on n’avait pas forcément perçu il y a 10 ans 5 ans bah on les voit aujourd’hui on essaye de les prendre en compte on revient en fait avec cette avec cette question au facteur clé de succès la méthanisation et notamment celui de la ressource organique mobilisable vous

    Parliez de la pression foncière pour les lessives donc les cultures intermédiaires à vocation énergétique ça veut dire qu’il y a pas eu une bonne réflexion au départ du projet sur la ressource organique mobilisable quantifier sécurisée or aujourd’hui et comme le disait Thomas avec la structuration de la filière et notamment

    Avec les banquiers qui sont très attentifs à avoir des projets qui sont sécurisés tout le monde regarde que la ressource mobilisable elle soit sécurisée dès le départ du projet et donc même si ces situations effectivement ont dû se rencontrer voilà aujourd’hui toute la filière est

    Attentif à ça parce que sinon ça met en péril pas juste le projet mais aussi le territoire et aussi les banquiers qui financent donc tout le monde est attentif à ça merci beaucoup si vous le souhaitez nous avons le temps pour une dernière question sur cette conférence sur la

    Méthanisation donc c’est le moment de lever la main si vous en avez une si vous souhaitez réagir ou intervenir et puis ensuite nous passerons un tout autre sujet mais comme je l’ai dit il y a d’autres rendez-vous autour de la médianisation dans les jours à venir notamment demain matin n’hésitez pas à

    Regarder le programme des conférences ou si vous trouvez un petit flyer comme ça aussi il y a tout ce qui se passe dans l’Espace Agora pendant les jours à venir s’il y a pas d’autres questions je voudrais juste rajouter nous on a un stand donc dans le hall 1 côté Banque

    Populaire il y a sur l’agro qui est présent avec nous donc si jamais vous avez des questions qui vous viennent plus tard n’hésitez pas à passer sur notre stand on se tiendra à disposition pour pouvoir répondre à vos questions et GrDF est juste derrière donc pareil n’hésitez pas ils pourront répondre

    Aussi à une grande partie de vos questions merci à tous les trois pour vos interventions merci à vous d’avoir été présents pour cette conférence si vous voulez rester pour la prochaine vous êtes les bienvenus on va parler empreinte carbone de l’entreprise agricole dans quelques minutes ici avec d’autres experts donc restez avec nous

    Si vous le souhaitez et sinon bon après-midi et bonne fin de journée sur le sommet bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur cet espace Agora l’Espace Agora qui propose un cycle de conférences organisé par la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes et en fait la BPA aura

    Travers sa filiale donc la banque de la transition énergétique et partenaire du Sommet de l’élevage sur cet espace Agora l’idée c’est d’utiliser cet espace pour vous faire découvrir des sujets en lien avec la transition énergétique à travers des experts des témoignages des conférences donc il y a tout un

    Programme que vous pouvez retrouver soit sur les petits flyers comme ceci soit sur le site du Sommet de l’élevage et donc c’est vraiment un espace pour vous apporter des informations sur ces sujets et pour donner des conseils aussi aux agriculteurs donc on aborde divers thèmes ce matin non pas ce matin mais

    Tout à l’heure pardon on a parlé de photovoltaïques on a parlé de méthanisation et là maintenant on va passer à notre dernière conférence de la journée et qui porte sur l’empreinte de l’entreprise agricole alors en 2022 le secteur de l’agriculture représentait 19% des émissions de gaz à effet de

    Serre en France donc comme bien d’autres secteurs et bien c’est un secteur qui a son rôle à jouer dans la limitation du changement climatique alors pour aborder ce thème de l’empreinte carbone de l’entreprise agricole je suis en compagnie d’Édith Bruno coordinatrice régionale de dunater alors du notaire c’est une association qui développe les

    Services environnementaux et qui rémunèrent les agriculteurs pour leur pratique respectueuse de l’environnement elle va vous expliquer tout ça beaucoup mieux que moi à tout à l’heure mais voilà un petit peu l’idée principale et puis à mes côtés également j’ai Stéphane Jeandel donc Stéphane vous êtes producteur laitier dans la région de

    Montbrison et vous êtes trésorier de l’association du notaire et aussi ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est que vous êtes directement impliqué dans cette démarche label bas carbone dont on va parler aujourd’hui bonjour à tous les deux merci d’être avec nous bonjour à vous et tout d’abord je remercie la Banque Populaire de de

    Laisser par la parole et de comprendre aujourd’hui ce qu’on peut apporter donc madame a présenté donc Morgan Stéphane jandelle je fais lever les pieds dans le département de la Loire aujourd’hui en zone de montagne et je produis 250 millilitres transformés en fondant prison le dossier de l’écologie on va

    Dire positif pour moi aujourd’hui et quelque chose que j’avais depuis longtemps dans la tête donc et on a créé cette association par la FRSA Auvergne Rhône-Alpes aujourd’hui qui s’appelle du notaire aujourd’hui voilà pourquoi pourquoi prendre ces dossiers là ou l’avez souligné l’élevage laitier a un rôle

    L’élevage à un rôle à jouer et pas que laitier d’élevage ou l’agriculture a un rôle à jouer aujourd’hui émet des gaz à effet de ce qu’on appelle mais juste quand même dans le captage carbone et des décisions qui sont été prises je pense notamment à la COP 26 qui était à

    Glasgow sur cette réduction pour réduire le carbone aujourd’hui il pas des puits de carbone il y a pas 50 solutions une des solutions les océans aujourd’hui qu’on ne maîtrise pas et la deuxième solution est quand même le foncier où sont nos animaux voilà et et la culture qui a dessus aujourd’hui qui peuvent

    Permettre ce captage carbone aujourd’hui et là on a décidé quand même de faire voir les bienfaits de l’élevage laitier français bien faire voir l’élevage laitiers aujourd’hui dans toute son ensemble aujourd’hui ce qu’il apporte on met souvent les effets je dis négatif mais quand on prend l’ensemble aujourd’hui le carbone aujourd’hui mais

    Pas que je pense à tout ce qui est on pense soit des CPS des contrats de prestation services environnementaux et je pense à la biodiversité aujourd’hui la biodiversité est conservée grâce à l’élevage aujourd’hui et à la vie des sols et Edith va vous détailler ça et on répondra aux questions voilà vraiment

    Les bienfaits de cette élevage là et pour qu’une prairie ou une culture câble du carbone faut qu’elle soit entretenu voilà pour pas que ce soit une friche sinon il y a plus de c’est basique mais il y a plus de photosynthèse et ça ne fonctionne plus voilà donc il faut bien

    Comprendre ça voilà et faire en face qu’on soit bon dans ce domaine là et on a des buts de carbone qui sont très importants merci alors Edith Bruno effectivement vous allez nous présenter un petit peu plus d’une Inter et puis nous expliquer aussi toute cette démarche de la belle biocarbone

    Bonjour à tous Edith Bruno je suis coordinatrice régional pour l’association du Nater d’une interse une association qu’on a créé en 2020 la FRSEA la Chambre d’Agriculture et les jeunes agriculteurs au niveau régional pourquoi on a créé cette association c’est comme le vous le disait Stéphane en fait l’agriculture elle a un rôle à

    Jouer dans la biodiversité et l’objectif c’est de mettre en valeur toutes les services que peuvent apporter l’agriculture pour l’environnement là vous avez des exemples sur le diaporama de services environnementaux en agriculture sur la préservation du sol la biodiversité l’eau ou les pollinisateurs et l’objectif d’aujourd’hui c’est de faire un focus

    Sur les crédits carbone stockage du carbone mais aussi réduction des émissions de gaz à effet de serre ce qu’on vous présentait tout à l’heure oui l’agriculture émet des gaz à effet de serre mais on a un objectif à atteindre de neutralité carbone en 2050 et là pour le coup l’agriculture elle a

    Un rôle fondamental à jouer pour l’atteinte de cette neutralité carbone on vous a remis quelques chiffres dans le diagramme que je vois pas bien d’ici l’objectif pour l’agriculture c’est d’atteindre une réduction des émissions de gaz à effet de serre au niveau de France au niveau français pour tout le

    Monde c’est moins 85% et l’agriculture participera à ça et avec les puits de carbone on peut se croquer juste à plus de deux sensibles pour cent de carbone dans nos sols donc c’est tout aussi important pour les agriculteurs de répondre à ces enjeux de société et de participer à ces projets

    Là et c’est pour ça qu’on a créé cette association du notaire il y avait un côté reconnaissance de la profession agricole dans le rôle qu’elle a joué sur ces sujets là mais aussi d’apporter une rémunération complémentaire pour les agriculteurs sur ces thèmes de services environnementaux et des critiques

    Carbone qu’on va développer par la suite le focus qu’on va faire aujourd’hui c’est sur les méthodes agricoles du label bac carbone vous allez retrouver souvent dans diaporama LBC c’est le label bas carbone vous avez les différentes méthodes qui existent à ce jour en agriculture la principale dont on va faire un focus aujourd’hui

    Puisqu’on est au Sommet de l’élevage c’est la méthode carbone à grip pour les élevages de ruminants bovins viande bovins se développer pour les caprins les ovins et qui prend en compte les cultures qui servent à l’élevage vous avez la méthode grande culture qui a été labellisée en

    2021 par le ministère de l’Écologie et vous retrouvez des méthodes sur les haies les coût méthane la plantation de verger et sur la gestion des intrants du notaire a un rôle particulier dans le carbone en fait on est ce qu’on appelle un développeur de projet pour France carbone Agri associé du coup Stéphane

    Touch te laisse présenter France carbone Agri France carbone Agri voilà donc Edith où là où la présenter mais vous a dit on a le présenter ça c’est une association qui est montée une fois qu’on a fait le diagnostic carbone aujourd’hui on regarde des émissions aujourd’hui ce qu’on peut réduire on va dire les

    Objectifs indirects aujourd’hui l’amélioration économique de l’exploitation pensez aperçu dans le cap de R et qu’aujourd’hui on pouvait aujourd’hui avec l’environnement faire de l’économie je vous prends juste un exemple qui parle dans l’élevage laitier c’est là je vais l’âge là je vous premier village voilà si on avance on

    Réduit notre cheptel et ça a un bien fait pour l’environnement et ça a bien fait économique pour l’exploitation et de là aujourd’hui France carbone a grille a été créé par les 4 As alors association spécialisée de ruminants de la FNSEA après les grandes cultures sont nues on est devenu une structure

    Indépendante et aujourd’hui quand il y a un Bonnie aujourd’hui on fait un diagnostic on va dire J1 on fait un milieu deux ans et demi et on fait à 5 ans aujourd’hui et là s’il y a un bonite carbone on vend nos crédits carbone à ceux qui sont prêts en acheter voilà

    Alors justement je vais rentrer un peu plus dans le détail de la méthode label back carbone carbone Agri pour vous présenter en fait le processus de labellisation bas carbone et comment ça se passe pour un agriculteur alors juste pour remettre les différents rôles des acteurs et puis repréciser du

    Coup nous on se situe du notaire en fait France carbone à gris c’est le mandataire c’est lui qui va labelliser les projets bas carbone et c’est lui qui va vendre les crédits carbone et rémunérer les agriculteurs nous du nata on se trouve au milieu entre France carbone Agri et les agriculteurs on est

    Ce qu’on appelle les développeurs de projet c’est les conseillers techniques locaux qui accompagnent les agriculteurs pendant 5 ans sur leur projet label bac carbone comment ça se passe c’est ce que Stephen vous disait tout à l’heure il y a différentes étapes sur les 5 ans pour obtenir la labellisation bac carbone on

    Commence par faire un premier audit pour voir où se situe l’exploitation agricole et quel est son empreinte carbone le diagnostic dont je vous parlez Stéphane c’est cap de GR c’est le diagnostic qu’on utilise dans la méthode carbone à grille du coup on va utiliser cette méthode pour vous présenter comment se

    Déroule la méthodologie sur les 5 ans donc on fait ce premier diagnostic cap2r en année une à partir de là on se rend compte qu’elle est l’empreinte carbone de l’exploitation agricole et là le conseiller va proposer différents leviers d’action à l’agriculteur et c’est la phase où on va construire un

    Plan d’action agriculteur et conseiller ensemble moi agriculteur qu’est-ce que j’ai envie de faire sur mon exploitation jusqu’où j’ai envie d’aller quelles sont les pratiques qui pourraient correspondre à mes envies sur l’autonomie fourragère comment je pourrais aller plus loin sur les 5 ans et jusqu’où j’ai envie d’aller et ça

    C’est ce plan d’action qui se construit sur les 5 ans on vous montrera par la suite des exemples de leviers d’action et un peu le recul qu’on a sur les appels à projets auxquels on a répondu en 2021 pour vous donner un peu une idée de ce que ça peut être

    Pendant les 5 ans l’agriculteur va mettre en place progressivement les différents leviers d’action qui ont été identifiés dans le plan d’action on fait un audit amis parcours pour se voir un peu où on en est faire une photo en année 3 de la situation si on a pu

    Mettre en place les leviers d’action si jamais il y a eu un problème sur l’exploitation et d’un qu’on a pas pu mettre en place celui-ci ou un autre pour X raisons comment on fait comment on adapte le plan pour essayer de tenir ses objectifs à atteindre en année 6

    Et donc là c’est tout aussi un temps d’échange entre le conseiller et l’agriculteur pour adapter le plan d’action s’il y a besoin on vérifie et on certifie les les réductions et à ce moment-là on fait un deuxième diagnostic en fin d’année 5 début d’année 6 pour recalculer l’empreinte carbone de l’exploitation

    Agricole au bout des cinq années du projet et c’est à partir de ce moment là qu’on va pouvoir rémunérer les agriculteurs sur ce qu’ils auront réellement réduits sur leur exploitation c’est à dire soit une réduction des émigrants gaz à effet de serre et en même temps une augmentation du stockage de carbone

    Dans les sols ou dans les haies qui sont présentes sur l’exploitation par exemple la méthode label back carbone c’est pas une méthode punitive c’est à dire que si on avait fait son premier diagnostic et qu’on avait par exemple un gain carbone estimé de 500 tonnes qu’on pourrait

    Vendre 500 crédits carbone on n’a pas l’objectif absolu d’atteindre ce chiffre là si on arrive qu’à 480 parce que la méthode a évolué aussi dans les 5 ans les calculs se sont affinés ou alors il y a un levier qu’on a pas pu mettre complètement en place ou alors on a eu

    Une année de sécheresse qui a fait que sur les prairies ça s’est mal passé on a dû en retourner une la remettre en état au sommet dessus voilà c’est on doit mettre en place les leviers d’action mais on n’a pas un objectif de résultat à atteindre et donc du coup

    C’est ça aussi qui est intéressant de cette méthode c’est qu’il est pas punitive elle vient juste rémunérer ce qu’on fait de mieux je vous ai mis sur cette diapo les critères d’éligibilité parce que pour rentrer dans la démarche label back carbone il faut atteindre certains critères d’éligibilité on doit utiliser

    Un des outils certifiés avec la méthode alors ça on a pour la méthode carbone agricole de Zeder cap 2e on a une méthode pareille un outil qui a été labellisé pour la méthode grande culture carbone extract par exemple on a l’obligation de respecter le seuil de la directive nitrate qui impose une

    Fertilisation de maximum 170 kg d’azote organique sur les parcelles on doit à minima maintenir le stock de carbone en place voir la croître si dans on a choisi ça dans ces leviers qu’est-ce que ça veut dire ça derrière c’est qu’on a l’obligation de maintenir en place les prairies permanentes et les haies

    Pendant toute la durée de la démarche label bacarbonate c’est-à-dire les 5 ans et on doit maintenir ou améliorer les co bénéfices qui sont liés aux actions mises en place donc ça peut être des coûts bénéfices biodiversité protection de l’eau etc et en plus pour la méthode label bas

    Carbone grande culture on doit respecter la conditionnalité pack bon ça c’est pas trop difficile pour un agriculteur tout le monde est concerné respecter ses quotas d’eau pour l’irrigation et puis on doit atteindre en fait les résultats d’émissions plus stockage doivent être positifs alors du notaire comme on vous l’a dit

    On l’a créé en 2020 donc on n’était pas opérationnel pour répondre au premier appel à projet de France carbone Agri en fait le mandataire France carbone à griffes fonctionne par appel à projet ils en lancent un chien Cannet pourquoi cette méthode c’est l’objectif de pas faire rentrer trop d’un coup

    D’agriculteurs parce que derrière il faut être en capacité de trouver des entreprises qui vont acheter nos crédits carbone l’objectif de France carbone agricus sont fixés c’est de labelliser chaque année donc on aura atteint les 5 ans pour les projets labellisation chaque année 1000 exploitations agricoles et comme ça ça laisse le temps

    De chercher des entreprises qui vont acheter nos crédits carbone agricole du coup du notaire on a commencé à répondre au deuxième appel à projet de France carbone Agri en 2021 on a fait la réalisation des diagnostics cap2r et des plans carbone sur le premier semestre 2021 on a engagé 58 exploitations qui

    Sont répartis sur six départements de la région l’Allier quant à Loire Haute-Loire puis domeron c’était principalement des exploitations bovins bien des bons vinsley quasiment moitié-moitié à peu près l’estimation du du gain carbone pour l’ensemble de ce projet là qu’on a déposé auprès de France carbon-agri c’est qu’on estime

    Qu’on va réduire l’empreinte carbone de la totalité des exploitations de 18000 tonnes de CO2 éviter sur les 50 ce qui fait 18000 crédit carbone à vendre voilà je vous ai mis un peu nos résultats sur ce premier appel à projet pour vous donner un peu les écarts qu’il

    Y a entre les différentes exploitations qu’on a engagées sur les exploitations de bovins lait on a une moyenne de 375 tonnes de CO2 éviter sur 5 ans mais on a un écart très fort en fait entre les différentes exploitations agricoles ça varie des exploitations d’une qui n’a

    Que un gain carbone de 29 et une autre qui va jusqu’à 1229 tonnes de CO2 éviter sur les 5 ans c’est disparités elle s’explique par les systèmes d’élevage qu’on a sur notre région déjà on a une majorité d’élevage qui sont principalement à l’herbe avec une forte autonomie protéique sur

    L’exploitation et donc du coup une marge de manœuvre plus réduite ce qu’il faut bien ça avoir en tête c’est que le label bas carbone c’est une démarche engageante qui demande d’une démarche de progrès on va devoir mettre en place de nouveaux leviers d’action sur son exploitation on rémunère pas l’existant on rémunère pas

    Ce qui est déjà fait bien entre guillemets donc l’exploitation agricole elle doit s’engager dans une démarche de progrès pour être labellisé bas carbone pareil vous retrouvez les chiffres pour les bovins viande on a une moyenne un petit peu plus faible parce qu’on a encore plus salaire et on a un écart

    Très fort entre les différentes exploitations voilà quelques exemples de leviers sur la méthode carbone Agri pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sur les exploitations agricoles la gestion du troupeau ce dont vous parlez Stéphane l’optimisation de l’âge au premier village toute une partition sur l’alimentation du troupeau avec par

    Exemple augmenter l’autonomie protéique de l’exploitation agricole la gestion des déjections avec une augmentation de la durée du pâturage par exemple pour les troupes au laitiers réduire la consommation de carburant sur son exploitation ou réduit aussi les émissions de Gaza effet de serre et puis une conduite de culture différente avec

    Une augmentation des légumineuses dans l’assolement quelques exemples de leviers de carbone Agri pour la séquestration du carbone donc c’est surtout la gestion des infrastructures agroécologiques donc par exemple l’implantation et le maintien de s sur l’exploitation et toute la gestion des surfaces cultivées et notamment l’implantation supplémentaire de prairies temporaire sur l’exploitation

    Je vous ai remis dans les diaporama les principaux leviers que nous on a vu qui ont été utilisés sur les 58 exploitations qu’on a engagées en 2021 dans le projet de label BA carbone carbone Agrip la majorité des agriculteurs des éleveurs ils ont choisi des leviers d’actions sur la conduite des cultures

    Avec une augmentation des légumineuses et une réduction de la fertilisation des leviers sur la reproduction avec notamment l’optimisation de la géoprot premiers village une meilleure gestion de l’introductivité toute une partie sur l’alimentation optimiser la consommation en concentré une meilleure finition pour l’engraissement des bovins viandes une partie sur sanitaire réduction de la

    Mortalité des veaux et puis sur le pâturage avec une augmentation de la durée du pâturage et pâturage tournant alors pourquoi vous avez les histogrammes qui vont dans ce Sensas c’est que la majorité des agriculteurs ont mis en place des leviers sur la conduite des cultures on le retrouve ça

    Dans la quasi-totalité des 58 exploitations bovine qu’on a engagé et vous retrouvez un petit peu près la même chose sur les leviers en bovins en bovins lait alors il y a toute une partie sur la gestion de la taille du cheptel pour atteindre l’autonomie fourragère avec une optimisation sur ce sujet là

    Au début de la présentation quand je vous ai parlé des conditions d’éligibilité pour participer à la démarche la belle ba carbone je vous ai dit qu’il fallait maintenir ou accroître les co bénéfices qui sont mesurés avec la méthode ici on vous a remis les kobéisses qui sont mesurés avec la

    Méthode carbone à grip il y a toute une partie de contribution à la biodiversité avec l’augmentation des surfaces en prairie ou des haies ça amène des corridors écologiques pour les animaux toute une partie sur la qualité de l’eau la qualité de l’air en lien avec la réduction des quantités

    D’azote les surfaces en couvert végétaux qui vont limiter de lessivage de l’azote par exemple production d’énergie parce que ça aussi c’est quelque chose qui peut être utilisé dans les leviers d’action la production d’énergie renouvelable par la méthanisation notamment et puis la lutte contre la déforestation avec la substitution du soja par des gros

    Produits locaux du fourrage cette année on a continué à s’engager d’une à terre en tant que développeur de projet auprès de France carbone Agri on vient d’engager une trentaine d’exploitations qui sont réparties sur 8 9 même 9 départements de la région alors c’est principalement des bovins puisque

    Du coup sur la méthode grande culture on a engagé 10 autres exploitations sur un autre appel à projet là on est en train de finaliser les diagnostics et les plans carbone donc j’ai encore pas de résultats à vous présenter ou on en est sur les estimations et les leviers qui

    Ont été utilisés par les agriculteurs mais voilà un peu où on en est sur la démarche carbonagri et un peu le recul qu’on commence à en avoir au sein au sein du notaire peut-être tu te repasse la parole pour parler rémunération des agriculteurs rénumération des agriculteurs oui moi je

    Voudrais juste dire avant dans ce que vous a présenté dites on a prise dossier à bras le corps du notaire à 3 ans et FCA à peu près une dizaine d’années la méthode cap 2R aujourd’hui on la construit c’est pas été simple là elle est validée par le ministère voilà juste

    On prend ce dossier là on apportera notre pierre à l’édifice pour se réchauffement climatique qui se captage carbone mais on veut continuer d’avoir des exploitations qui produit aujourd’hui parce que le premier but d’une exploitation c’est quand même de fournir de l’alimentation en quantité en qualité pour nos citoyens donc on peut

    Pas et que nos agriculteurs puissent vivre de ce métier là voilà apportant leur pierre à l’édifice et elles feront comme ça aujourd’hui sur la rénumération du carbone la tonne de carbone lors d’une corrosion élite mais c’est 37 euros combien 40 euros 40 euros aujourd’hui c’est les crédits carbone ce qu’on a

    Imaginé que ça pourrait être blanc imaginer ou c’est le marché qui porte ce dossier là voilà et sur 40 euros aujourd’hui on en laisse 32 à 32 à l’éleveur à la tonne réduite 32 à l’éleveur 5 au porteurs de projet et 3fca pour que les deux structures fonctionnent voilà c’est quelque chose

    Qui a démarré et qui fonctionne peut-être pour vous présenter comment se répartissent l’engagement des acteurs en lien avec la rémunération c’est la diapo suivante quels sont les engagements de l’agriculteur qui quand il s’engage dans la démarche la belle bacarbone il s’engage à céder ces crédits carbone à France carbone agricole qui est

    Mandataire et qui va les vendre pour lui et qui du coup va le rémunérer à hauteur de 32 euros le crédit carbone il est responsable de la mise en oeuvre de son plan d’action c’est bien pour ça qu’on a aussi un suivi et un accompagnement technique tout au long de

    La démarche il accepte l’Audi externe alors qu’est-ce que ça veut dire ça c’est que c’est bien une démarche qui est labellisée et qui est certifiée et du coup en fait France carbone à gris utilise un auditeur externe qui va auditer un pourcentage de tous les appels à projets auxquels on a répondu

    Au niveau France donc 1 pourcentage de nos exploitations seront audités par l’auditeur externe qui va certifier leur réduction des missions de gaz à effet de serre et l’augmentation du stockage qu’ils auront fait sur leur exploitation il valide l’accompagnement technique proposé et le coût qui sera imputé et il s’engage à respecter certains critères

    Environnementaux notamment tous les critères d’éligibilités que je vous avais cité l’engagement du porteur de projet ça c’est nous c’est du notaire on a une rémunération de 5 euros par crédit carbone pour accompagner tout au long du projet l’agriculteur le conseiller déposer des papiers pour lui c’est nous

    Qui déposons tous les papiers auprès de France carbone agréé c’est aussi dans cette massification éviter que l’agriculteur se retrouve seul à faire la démarche vous voyez bien que dans ce schéma là l’objectif et en tout cas c’est les valeurs que porte France carbone agrit et d’une inter c’est que la majeure

    Partie de l’argent qu’on va aller chercher auprès des entreprises elle retournera aux agriculteurs c’est bien les agriculteurs qui vont être une solution dans l’adaptation au changement climatique et la réponse à la neutralité carbone en 2050 donc c’est bien eux qu’on va rémunérer pour les pratiques qui mettront en place et France carbone

    Agrise se garde aussi une partie de la rémunération pour justement la labellisation du projet tout le lien qui avec le ministère de l’écologie et les Dréal qui labellisent les projets des agriculteurs et toute l’organisation de l’audit de certification oui Edith me propose de dire un petit

    Peu ce qu’on a ce qu’on a fait sur l’exploitation alors sûrement l’exploitation l’exploitation zone de montagne aujourd’hui donc on a réduit la joie l’âge ça s’éclaire c’est quelque chose que j’ai que j’ai mis en oeuvre j’ai réduit l’âge au village et j’ai surtout réduit mon taux de renouvellement et j’ai vu qu’il était

    Très économique on avait des systèmes je vais pas rentrer trop dans le détail on a des systèmes pour utiliser des doses sexy on avait des lots génies ce qui était important et ça on a vraiment réduit j’ai vraiment réduit ça je suis tombé j’étais à 40%, je suis tombé à 22%

    De taux de renouvellement je fais vieillir et c’est très économique aujourd’hui ça m’a permis deux choses d’économir ça m’a permis aussi de mettre des je travaille en race Montbéliarde je mets du croisé dessus donc je revalorise bien des mots des veaux de d’un mois donc très important pour moi aujourd’hui

    Et et les vaches qui vieillissent c’est très intéressant pour nous après on a des assolements aujourd’hui on a mis beaucoup plus de regrets de trèfle voilà essayer d’être le plus autonome possible en protéines alors on n’y arrive pas à 100% en zone de montagne mais essayer d’être le moins dépendant aujourd’hui

    Que ce soit en intrant ou en alimentant aujourd’hui d’être le plus autonome sur les exploitations je le souligne souvent même en zone de montagne une exploitation la plus économique et j’ai envie de dire la plus virtueuse et c’est la molécule élevage et c’est celle qui aura le qui se rapprochera le plus de

    100 d’autonomie alors c’est compliqué d’avoir 100% d’autonomie notamment aux zones de montagne mais on peut quand même se rapprocher et des fois des fois je le dis comme ça en baissant un peu la production laitière et en ayant cette autonomie on est beaucoup plus économique voilà et on n’a pas de flux

    De camion qui roule voilà un petit peu les schémas qu’on a mis en place après tout ce qui est tout ça tout ce qui est aujourd’hui est très présent puisque on fait partie des zones de montagne et on peut pas avoir des des grands grands partiels donc on a d’ailleurs on a des

    Arbres là quelque chose qu’on conseille avec une voix très très bien et cette démarche vous l’avez initié à quel moment je l’ai initié dans mes dans mes responsabilités quand j’ai bu le dossier carbone et quand on voyait cette l’environnement qui qui venait on va dire prenez tout on avec de

    L’environnement et nous dans nos adhérents nous adhérents syndicales on est toujours en train de nous montrer du doigt toujours en train de faire les choses donc on a pris ce dossier là en environnement j’ai envie de dire positif et là j’ai pris j’ai pris conscience qu’on pouvait faire des choses mais par

    Des explications par le cap 2R par des choses comme ça voilà on a vraiment eu un échange on a vu que il y a des choses qui pouvaient bouger et et et les agriculteurs aujourd’hui je sais pas si on a le don mais de cap 2R qui sont été

    Faits parce que ça quand même un coup sur l’exploitation parce que c’est à peu près deux jours deux jours de temps c’est une demi-journée sur l’exploitation après faut faire les chiffres avec la comptabilité de type 2 c’est voilà c’est c’est un coup de 2500 euros à peu près c’est

    Assez un coup de 1500 euros donc capacité un éleveur à l’île là dedans il faut qu’il faut qu’il y retrouve mais les éleveurs qu’il en fait sont très très satisfaits voilà alors certaines n’ont pas de marge de manœuvre parce qu’ils étaient très très bons leur structure ou leur structure de la

    Permettait pas parce que on a toujours été très clair quand on a monté ce dossier là aujourd’hui de dire on veut pas des investissements massives aujourd’hui pour pour gagner un tout petit peu voilà faut que ce soit au fil du temps et voilà mais moi les les trois

    Quarts ou 98% des exploitations ont été satisfaits aujourd’hui de diagnostic là et sans demandeur là et donc quand vous avez fait votre diagnostic sur votre exploitation la surpris le plus [Musique] ça a eu des effets positifs voilà on revient à refaire de la céréale à la paille quoi on reproduit nos énergies

    Qu’on avait arrêté parce que c’était pas le réchauffement climatique nous permet ça voilà ça voilà c’est des phénomènes voilà et ce qu’il faut comprendre dans ce dossier là c’est ce qui est vrai aujourd’hui il sera peut-être pas vrai demain parce que on a cette évolution qui est là et qu’on ne maîtrise pas

    Malgré qu’on peut nous donner des perspectives on ne maîtrise pas les choses voilà mais ça désavantage ça disait fait très très néfast le réchauffement climatique beaucoup plus bas mais nous en zone de montagne à 1000 m ça a des effets positifs voilà et donc la démarche elle

    Se fait sur cinq ans vous l’avez expliqué vous en êtes où vous Stéphane vous êtes à quelle année j’en suis donc j’étais dans le deuxième appel à projet je suis dans la troisième année troisième année donc vous avez fait le bilan a mis parcours oui il a fait je vais pas le retour

    Mais il est fait c’est moi qui ai pas eu le temps de recevoir le retour voilà par manque de temps je m’en excuse merci et dites vous aviez encore des choses à nous dire oui je voulais peut-être juste compléter tout à l’heure Stéphane vous parlait du coup de l’accompagnement

    Technique pour un agriculteur qui peut être de 1000 à 1500 euros selon les Chambres d’agriculture pour donner un exemple il faut savoir que au niveau de la région Auvergne Rhône-Alpes on a négocié avec le Conseil régional des plans régionaux de filière et à l’intérieur de ces plantes filières il y a un acompte

    Il y a une subvention pour la réalisation de diagnostic qui permettent de calculer l’empreinte carbone d’une exploitation et par exemple dans les plantes filières bovin et bovin viande il y a une subvention de 650 euros pour la réalisation de diagnostic cap2r donc il y a déjà une prise en charge par la

    Subvention du coup technique qui reviendrait à l’agriculteur c’est quelque chose qu’on est allé négocier avec le Conseil régional c’est quelque chose qu’on a négocié dans les plantes filières mais pour moi qui ai pas été compliqué quand on a vendu notre démarche donc un autre président du conseil régional ou à son

    Vice-président l’agriculture ça a été c’était un oui assez systématique là oui s’il y a un bienfait il y avait une logique et tout ça quand on est logique et que c’est pas opportuniste ça fonctionne merci on a fait le tour de ce que vous vouliez nous présenter moi j’avais juste

    Une tête une ou deux questions pour vous encore qu’est-ce que vous vous identifiez comme les freins principaux pour entamer cette démarche parce qu’on l’a vu que c’est quand même pas simple mais qu’est-ce qui freine aujourd’hui et à l’inverse ce qui pourrait vraiment donner envie à des agriculteurs de se lancer dedans [Musique] [Musique]

    Pas ça parce que c’est dommage on l’a pas mais sur le panneau cap2r on a ils ont sorti les chiffres on a aujourd’hui les hectares de Ekonda la biodiversité qu’on a conservé le nombre de personnes qu’on nourrit et ça quand on l’affiche dans nos exploitations sur nos bâtiments

    Ça parle ça parle à beaucoup de personnes ils disent nous on aimerait avoir le même voilà on a très beau panneaux qui sont faits mais moi je prends on y arrivera j’ai aucun souci parce que on a une profession qui évolue et qui continuerait d’évoluer et on a

    Des éleveurs qui sont qui sont passionnés par ce métier là voilà et des aujourd’hui les clignotants voilà arrivent arriver et on mobilisera je sais pas à combien on en est à peu près en Auvergne Rhône-Alpes oui d’agriculteurs engagés en fait il faut calculer aussi les exploitations qu’on avait engagées dans les projets life

    Derry carbone la ferme laitière à carbone et biff carbone pour la Gauvain viande qui ont permis de créer la méthodologie à deux heures et toutes ces exploitations qui s’étaient à engagées dès les années 2010 ont permis de créer la méthode cap2r et la méthode carbone

    Agri et donc en fait si on compte ses exploitations plus celles qu’on engage que ce soit les Chambres d’agriculture au travers d’une inter ou les coopératives qui le font aussi on est facilement à aller on va dire 1 pourcentage il y a un quart des exploitations bovine qui sont engagés

    Dans la démarche au niveau de la région peut-être pour vous donner des exemples parce que au final quand on s’est rendu compte des écarts qu’on avait sur les exploitations agricoles qu’on a engagées les différences qu’il y avait des gains carbone et qu’on a demandé aux agriculteurs mais pourquoi vous voulez

    Vous engager dans la démarche la belle bacarbone je prends toujours l’exemple d’un éleveur bovin viande du Rhône qui avait un gain très faible il avait un gain carbone autour de 40 et il nous a dit moi je le fais pas pour la rémunération je le fais vraiment pour obtenir la labellisation back carbone

    Pour montrer à mes riverains et montrer aux consommateurs parce qu’il faisait un petit peu de vente directe de steak haché que en fait il est engagé dans les dans la neutralité carbone pour 2050 il est engagé dans les attentes ce que la société ont sur les activités économiques de l’homme et qui fait

    Partie de tout ça et que il est pas juste isolé à ses autres rivres il y en avait d’autres ils avaient déjà engagé des réflexions sur l’autonomie protéique de l’exploitation par rapport à l’adaptation au changement climatique les différentes sécheresses qu’on a pris sur la région le fait que les prairies

    Étaient détruites que vous avez des difficultés à nourrir les troupeaux pour l’hiver qui arrivait après mais ça a fait poser aussi plein de questions aux agriculteurs comment je fais pour nourrir mon troupeau dans les années à venir et donc du coup le changement sur les les rotations les prix temporaires

    L’autonomie protéique a amené aussi à réfléchir sur la labellisation bacarbonne et comme ça je pourrais vous donner au final il y a peut-être autant d’exemples que d’agriculteurs qu’on engage dans cette démarche et vous parlez de changement Edith c’est vrai que le changement climatique qui impose donc des changements de comportement des

    Changements dans nos manières de faire et dans les manières de travailler pour les agriculteurs et on sait que le changement bon bah ça peut faire peur et ça peut générer des réticences comment est-ce qu’on peut vraiment aller convaincre un indicule un agriculteur de se lancer dans cette démarche bac carbone

    Voilà comment il dit que la bien-sûr faire peur non non faire peur l’agriculture a toujours évolué si on prend les 30 dernières années elle a toujours évolué et elle continuera d’évoluer et les éleveurs sont les agriculteurs mais éleveurs sont prêts à évoluer après il faut que ce soit bien

    Expliqué et est-ce que souligné Edith je voulais le dire aujourd’hui il y a le gars à la fin du crédit carbone mais je trouve que c’est pas ce qui passionne ce que nous éleveurs aimeraient c’est de la reconnaissance qui soit à même de voilà dire on fait on fait pour cette planète

    Je prends un exemple un autre exemple on parle beaucoup de biodiversité la biodiversité s’est dégradé qu’est-ce qui a le plus dégradé la biodiversité l’urbanisation l’urbanisation ces terres qu’on a artificiel voilà c’est pas l’agriculture et ça les agriculteurs aimeraient quand même de la reconnaissance il y en a moi

    Je vais vous dire il y en a on a on a on a 90% des citoyens qui sont reconnaissants de leurs agriculteurs le souci c’est qu’on a toujours cette cette petite part d’extrême qui fait partie peut-être de la règle du jeu et qui arrive à faire mal des fois et ça ça

    Fait mal et souvent les agriculteurs ont plutôt envie de se renfermer sur eux-mêmes ne plus faire voir de plus faire voir ce qu’il faut au moins on est tranquille vivant heureux vivons cachés mais voilà ça arrive mais ils sont prêts à évoluer mais voilà avec de l’économie

    Avec une vie sociale avec Moussa voilà et voilà alors je sais pas si j’ai répondu à cause de question non mais ce que vous dites c’est l’importance de communiquer finalement sur sur cette démarche Édith oui effectivement il faut communiquer et puis en tant qu’agriculteur faut pas

    Hésiter à aller se poser la question que ce soit avec ses collègues agriculteurs de la commune ou du secteur avec le conseiller peut-être de tenter de faire le diagnostic par exemple pour cap 2h vous avez un diagnostic de niveau 1 qui vous permet un peu de situer votre

    Exploitation où il se situe en terme d’embrandes carbone et du coup vous rendre compte si vous avez déjà une empreinte carbone faible et du coup vous êtes plutôt une exploitation vertueuse et vous allez pas avoir peu de levier d’action à mettre en place dans la démarche la belle bac carbone et c’est

    Peut-être pas vers cette démarche là qu’il faudra vous lancer c’est aussi pour ça que du notaire on vous la présenter au début l’ensemble des services environnementaux il y a le carbone c’est très prisé auprès des entreprises elle vous parle toute du carbone elles sont prêtes à donner du de

    L’argent sur le carbone mais nous on veut aussi travailler sur les autres services environnementaux que peuvent procurer des exploitations agricoles et trouver de la rémunération aussi sur ces sujets là parce que le carbone ça fait pas tout sur une exploitation agricole mais c’est vraiment l’idée de oui il

    Faut pas hésiter à aller se renseigner à poser des questions et c’est aussi pour ça qu’on fait ces conférences il y a aussi un corner dans le hall 1 pour parler du carbone c’est qu’à un moment donné il faut en parler il faut prendre les informations il faut avoir tous les

    Éléments à sa disposition pour pouvoir prendre une décision en tant que chef d’entreprise sur son exploitation agricole merci beaucoup je pense qu’on va pouvoir peut-être donner la parole aux personnes dans la salle j’espère que vous avez des questions pour nos intervenants sur cette démarche label bacarbone j’arrive tout de suite

    Bonjour Merci pour votre démarche déjà et moi j’appartiens à un groupe qui fabrique du matériel agricole et on voit beaucoup de leviers qui sont liés aux cultures à l’élevage et je vois rien sur le matériel et nous on veut bien mettre une pièce dans la machine du bas carbone

    Mais on voit pas très bien où chercher une porte d’entrée le matériel alors par rapport alors vous pouvez développer une histoire de consommation de poids de façon de travailler ça peut être sans doute très varié en tout cas nous on réfléchit à tout ça mais on cherche aussi savoir de quelle orientation prendre

    Ma réponse serait aujourd’hui travaillons ensemble prenons contact et regardons ce qu’on peut faire vraiment ensemble je peux pas vous dire plus voilà j’ai pas d’idée comme ça sur le matériel ce qui pourrait apporter mais certainement qu’il y a des solutions il y a des solutions et si elles sont

    Peut-être pas sur le carbone elle peut être sur d’autres dossiers et ça il y a aucun souci pour nous c’est ce que je vous mettais dans un des exemples de leviers back carbone il y avait sur la consommation d’énergie et du coup la réduction de l’utilisation du carburant ça peut être des réflexions

    Sur ça des moteurs qui utilisent mieux le carburant qui vont moins consommer qui vont être plus efficaces des choses comme ça qui vont permettre finalement à l’agriculteur de moins consommer de carburant et de réduire ses émissions de gaz à effet de serre après si vous avez pas forcément votre place exactement

    Dans comment je peux aider l’agriculteur à mettre en place des leviers d’action vous avez toujours la possibilité d’acheter des crédits carbone et vous venez compléter la chaîne aussi à un moment donné ou d’être ambassadeur de la démarche ambassadeur de la démarche aussi on a toujours besoin pour la porter auprès de

    Tout le monde bonjour merci pour pour cette présentation j’ai deux questions la première c’est en dehors du carbone donc qui intéresse beaucoup apparemment les acheteurs les co bénéfices que vous voyez comme les plus plébiscités c’est lesquels alors les coûts bénéfices les plus plébiscités c’était sur la partie

    Biodiversité parce que je pense aussi on en a beaucoup parlé au niveau du gouvernement le plan de relance sur les haies ça c’était quelque chose qui était beaucoup recherché par les entreprises puisque c’est aussi des habitats pour plein d’espèces ça fait des corridors écologiques et puis il y avait aussi

    Toute la question des pollinisateurs pollinisateur sauvages et les abeilles comment on fait pour les protéger et leur amener de la ressource et des endroits pour nichés et la deuxième question c’est sur la en fait la vérification des données d’entrée en gros est-ce que il y a juste cette audit

    Aléatoire qui permet de s’assurer de la qualité du processus ou alors il y a aussi une vérification sur la base de pièces justificatives ou autre alors il y a non non c’est pas aléatoire c’est par rapport à nos exercices comptables et on reprend tout on reprend la seulement

    Qu’on a à la Pâques et tout ça est mis bout à bout c’est pour ça que c’est un travail de deux jours quand même très important en demi-jour pour récolter dans l’exploitation les données voilà et qui sont réels des données comptables et des données pack aujourd’hui et après la

    Personne est formée on a des agents de former aujourd’hui qui mettent ça en application et je vous laisse souligner le K2R est validé par le ministère donc la méthode est très rigoureuse oui non quand les aléatoires c’était pas du tout négatifs c’était dans le sens où il y

    Avait un échantillon quoi alors en fait il y a il y a déjà un audit interne tous les dossiers qu’on envoie auprès de France carbone agril et plan d’action et tout ils sont déjà tous vérifiés auprès de France carbone Agri ensuite ils sont notifiés au ministère de l’écologie qui

    Va tous les vérifier un par un notamment les critères d’éligibilité avec le maintien des coéfices et le maintien des prairies et du coup à partir de ce moment là quand le ministère de l’écologie les a tous vérifié ça veut dire que le projet est validé et l’agriculteur peut continuer les années

    2 3 etc et après effectivement l’audit externe de certification de labellisation par un bureau externe ça il est fait sur un échantillonnage des exploitations engagées mais du coup il y a encore une nouvelle fois quand on fait le deuxième diagnostic en fin d’année 5 début d’année 6 il y a un audit interne

    De fc2a et c’est notifié auprès du ministère de l’écologie qui va regarder l’ensemble des dossiers puisque c’est lui qui donne la labellisation et après il y a l’audit supplémentaire sur un échantillonnage des exploitations merci j’ai deux questions à une question qui est qui est à la source d’énergie renouvelable pour ce que l’éolienne

    N’est pas donc les figures pas parmi les sources peut-être ça dépend des de la taille des des exploitations alors ma deuxième question ça concerne la gestion du troupeau est-ce que en privilégie tous les outils de l’élevage de précision dans ce dans ce bilan [Musique] alors dans votre première question c’est

    Quelque chose qui est souvent été évoqué donc dans le montage de cap2r vous avez évoqué l’éolien mais il y a la méthanisation les photosvoltaïques voilà donc c’est pas pris en compte c’est quelque chose voilà qui est dommageable on verra si on peut le faire évoluer

    Mais quand on a créé 4 déserts ça n’est pas été pris encore ça on le répète un petit peu dans votre deuxième question si j’ai bien compris ça serait l’utilisation numérique aujourd’hui le plus performant pour qu’on soit le plus efficace possible le numérique et l’améliore aussitôt les tous les critères de gestion notamment

    La longévité disons le taux de réformes etc donc il va en faveur de ces critères de ça c’est vraiment je vous l’ai expliqué c’est vraiment quelque chose qu’on sensibilise parce que quand on fait un diagnostic on sensibilise des éleveurs les les techniciens s’enlisent d’imposent rien on ne peut pas imposer les choses c’est

    Au choix de l’éleveur mais c’est quelque chose qui est vraiment prise en conscience le vieillissement est quelque chose qui est vraiment pris en conscience voilà et qui fonctionne voilà après c’est merci est-ce qu’on a bonjour je voudrais savoir à l’issue des cinq ans dans lorsque l’éleveurs aperçut la rémunération la

    Recette due au crédit carbone que se passe-t-il après c’est à dire que est-ce que vous êtes entré dans la démarche et vous allez la pérenniser et donc finalement ça permet de vous accompagner de vous inciter à évoluer tranquillement et vous allez poursuivre ou est-ce qu’on peut imaginer qu’il y en a qui fasse

    Marche arrière on l’a bien expliqué dans notre présentation que on a on a maillé l’environnement avec l’économie si l’éleveur au bout des cinq ans n’aura plus les crédits carbone parce qu’il va les vendre une fois il va pas revenir de poids mais après il va rester sur son fonctionnement s’il fonctionnement de

    L’exploitation lui convient et excès économiquement viable je vois pas pourquoi il changerait voilà il y a pas il y aura pas de retour en arrière après voilà il y aura certaines marques d’autres choses à inventer je sais pas si ça a inventé mais au-delà du carbone

    Mais voilà on a fait le carbone on a parlé de biodiversité les énergies renouvelables sont de là c’est quelque chose voilà qui pourra peut-être à pérenniser dans le temps on a démarré par un angle parce qu’on peut pas démarrer sur tous les ans maintenant mais ça reviendra pas en arrière

    J’enverrai pas l’utilité en fait voilà peut-être si je peux compléter j’ai peut-être pas assez insisté là-dessus dans la présentation qu’on vous a faite la démarche label back carbone elle va avoir un gain environnemental elle va avoir une petite rémunération complémentaire mais elle va aussi avoir des gains techniques et économiques sur

    L’exploitation agricole et on l’a vu sur toutes les exploitations qu’on a engagées il y a eu un gain sur le BE donc à un moment donné l’exploitant quand il a choisi de s’engager sur ses leviers d’action il a fait aussi un stratégique pour son exploitation et c’est pour ça que je pense sincèrement

    Il y aura pas de retour en arrière il y aura peut-être d’autres évolutions parce que il y aura d’autres choses à prendre en compte sur l’exploitation et après pour certaines exploitations effectivement elles auraient potentiellement la possibilité de se réengager dans cinq ans dans un label bas carbone sur cinq ans supplémentaires

    Si elles ont encore des marges de manœuvre pour réduire leur empreinte carbone mais ça s’arrête pas au bout de cinq ans et en plus quand on vend les crédits carbone on garantit aussi aux entreprises une durée sur lesquelles on va maintenir ou accroître les copains les prairies et les haies bonjour

    Comment ça se passe la compagnement technique sur les 5 ans parce qu’il faut faire un suivi du plan d’action etc et donc par rapport à cet accompagnement technique est-ce que vous avez réussi à avoir des financements pour que ça coûte moins à l’agriculteur le diagnostic a un

    Année 5 est-ce que vous avez aussi trouvé des financements ou l’agriculteur doit aussi débourser pour faire diagnostic et après c’est quoi votre ouverture par rapport au CPSE et vos démarches pour les contrats de prestations au service environnementaux alors pour vous donner un exemple au début du des projets carbonagri Lidl

    Avec calculé qu’en moyenne au maximum la combattuellement technique d’un agriculteur ça allait lui coûter au maximum de 1000 euros donc il y a une partie de ce coup technique qui est complété par la rémunération carbone que va avoir l’exploitation ce que je vous disais tout à l’heure c’est que nous on

    A obtenu d’avoir une subvention du conseil régional dans les plantes filières pour prendre en charge le coût du diagnostic alors pour le moment c’est les uns ou les deux ça dépend où on en est dans le projet puisque le plan de filière il est signé jusque quand en 2027 c’est ça

    C’est 2027 donc pour le moment la visibilité que j’ai c’est que jusqu’à 2027 donc je peux pas vous garantir pour ce qu’on va engager voilà que le dernier sera pris en compte mais il y a cette recherche là les premières exploitations qu’on avait engagées on avait fait un

    Deal avec les Chambres d’agriculture ou du coup il y avait un coût fortement réduit pour les exploitants parce qu’on n’avait pas de visibilité aussi donc on prenait sur les fonds cases d’art voilà pour pour aussi sortir derrière un peu des fiches exemples sortir un peu une moyenne au niveau régional comment ça se

    Passe avoir une meilleure idée voilà on essaye de trouver des marges de manœuvre pour financer les agriculteurs il y a des entreprises et des coopératives qui aussi aident au financement des diagnostics caps de er et des plans d’action il y a aussi des collectivités territoriales qui sont en

    Train de réfléchir à un accompagnement aussi sur ce sujet là donc nous on essaye de trouver un maximum de financement complémentaires pour que le reste à charge à l’agriculteur soit le plus réduit possible mais effectivement vous avez un restaurant à charge et pour le coup je peux pas vous donner

    D’exemple parce qu’on a quand même aussi une diversité de tarification selon les départements au sein de la région alors sur les CPS les CPSE ça peut être diverses et variés du notaire aujourd’hui on en a ciblé trois et ils ont été soulignés aujourd’hui les S sont très importantes aujourd’hui

    Les plantes mellifères on s’est aperçu voilà on a échangé avec nos sections apicole et ils nous l’ont dit clairement et ça aujourd’hui on a des projets qui avancent énormément et les prairies alors des prairies fleuries aujourd’hui voilà et on va vous donner une plaquette voilà les trois qu’on a démarré parce

    Que c’est quand même des dossiers complexes il faut qu’on soit toujours clair dans ce qu’on fait et voilà lunaté on s’est fermé dans ces trois on va essayer de les faire vivre et après on verra après s’il y a d’autres choses il y a d’autres choses pour arriver mais

    Pour le moment on est sur ces trois là j’ai une petite plaquettes alors j’en ai plusieurs j’ai si ça vous intéresse j’ai des plaquettes qui présentent la démarche la belle ba carbone et la méthode carbone Agri avec ce que je vous ai présenté les 5 ans qu’est-ce que je

    Fais moi en tant qu’agriculteur chaque année et j’ai des petites plaquettes il y en a que ça intéresse sur les services environnementaux ces deux projets qui pilotent qu’on a dans le Rhône un sur les prairies en fleurs et un sur les couverts mellifères dans les plaines céréalières du Val de Saône c’est des

    Projets qu’on est en train de présenter à des entreprises avec des agriculteurs qui sont prêts à tester des choses et l’objectif c’est que si on arrive à rémunérer ces agriculteurs sur ces projets pilotes d’essayer des déployés sur les autres départements merci est-ce qu’on a encore quelques

    Questions dans la salle il nous reste un petit peu de temps donc s’il y a une question qui vous démange allez-y c’est le moment où jamais de la poser on a fait le tour ruminant personne d’autre voilà et ça c’est on a l’impression que c’est basique mais je tiens à le rappeler et

    Voilà on a besoin voilà de de personnes ne croyons pas que la décroissance sera une solution je n’y crois pas du tout et peut-être très dangereux pour un pays pour le loto là il faut qu’on garde notre souveraineté alimentaire c’est nos fondamentaux Edith Bruno Stéphane Jeandel merci

    Beaucoup à tous les deux pour vos interventions et pour votre témoignage sur cette démarche label back carbone merci à toutes et à tous d’être venu assister à cette conférence si vous êtes arrivé un petit peu tard rassurez-vous elle va être à nouveau donnée vendredi donc vous pourrez vous

    Rattraper si vous êtes arrivé en retard si vous l’avez adoré et que vous voulez la suggérer à quelqu’un de votre entourage qui vient vendredi n’hésitez pas et puis vous retrouverez tout le programme des autres conférences sur des thèmes variés comme la méthanisation le photovoltaïque l’agrivoltaïs on a aussi des petits

    Flyers avec les programmes qui vous attendent là si vous quittez l’espace de conférence pour ma part je vous souhaite une bonne soirée une bonne continuation sur le sommet et je vous retrouve demain matin ici même pour un nouveau programme de conférence merci beaucoup pour votre attention

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