Bernard Lahire vous présente son ouvrage ” Les structures fondamentales des sociétés humaines” aux éditions La Découverte. Entretien avec Jean Petaux.

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    14 Comments

    1. Pourquoi, semble demander en gros B. Lahire, n'est-il pas simplement admis au sein de nos sociétés occidentales contemporaines qu'il y aurait des "lois" du fonctionnement social et desquelles les humains ressortiraient comme toutes autres espèces.

      Sans doute parce que s'il s'agit de faire une stricte analogie avec les lois de la physique ou "lois du comportement de la matière", et bien l'analogie ne tient pas. Comme d'identifier le cerveau à un ordinateur. Certains ont usé et usent encore de l'analogie mais cela ne tient que pour les esprits "simples", réductionnistes. D'accord le réductionnisme est partout et chez certains parmi les plus "reconnus" des penseurs ou "intellectuels". D'ailleurs réductionnisme méthodologique: absolument nécessaire, réductionnisme ontologique: délétère.

      Ce qui me perturbe le plus à titre personnel c'est que ces derniers temps dans les "réflexions intellectuelles" on tourne beaucoup autour des questions d'un "naturalisme social/sociétal".

      Par contre sans jamais mettre en regard le fait qu'à la base l'espèce humaine "terrestre", par nature, selon les "lois de la nature" qui l'a vu émerger, ne devrait pas, par exemple, être en mesure de passer autant de temps dans les airs, ou en mer, ne devrait pas, autre exemple, être capable de communiquer inter-individuellement à autant de distance que depuis peu, eu égard à son histoire.

      L' "extraction technologique" de l'espèce humaine du règne des "lois de la nature" n'est jamais questionnée avec autant d'acuité que pour les comportements sociaux.

    2. C’est franchement décevant. Il prétend scientifique les sciences sociales mais cela ne peut qu’échouer dès le départ en utilisant un vocabulaire de domination et en étant incapable de jeter Marx et le marxisme à la poubelle. Quant à confondre le poids de l’histoire et le poids de l’evolution, c’est tout simplement navrant.

    3. Il faut arrêter de dire "on a pas le temps"
      Si un format d'une heure ne suffit pas alors prennez en deux
      Ça me gave que l'on coupe les invités parcequ'on a "pas le temps"
      Si on ne prend pas le temps d'expliquer son sujet alors c'est inutile et nous on apprend mal

    4. Pour ma part il y a un avant et un après, la lecture de ce livre. Merci à Monsieur Bernard Lahire. J’ai confirmation que le sens de la vie des individus et de toute société est de gagner leur indépendance ou leur souveraineté. A cet égard la démocratie est « l’artefact », pour reprendre le concept proposé par l’auteur, le plus efficace pour progresser dans cette conquête.Elle reste, jusqu’à nouvel ordre, la meilleure voie pour s’affranchir de la domination dont nous faisons l’expérience dès la naissance et avec laquelle il nous faut , par un effort constant de création culturelle, composer individuellement et collectivement. Les enseignements de ce livre nous donnent aussi une grille de lecture des ressorts qui alimentent les affrontements entre les sociétés humaines. A cet égard, la recherche d’une culture partagée, que nous appelons droits de l’homme, droit international, règles du commerce international ……, me semble pouvoir mieux s’épanouir dans une approche « société des nations » ou « de société des sociétés » plutôt qu’à travers la seule « organisation des nations unies » qui conforte le système de domination issue de la confrontation mondialisée de la deuxième guerre mondiale. Pour finir, un très grand merci au professeur Bernard Lahire pour m’avoir permis par un écrit dense mais au combien pédagogique d’accéder à une compréhension particulièrement stimulante et rafraîchissante de mon projet individuel et des enjeux collectifs auxquels doivent répondre toutes les sociétés humaines et la société mondialisée dont nous faisons l’expérience presque quotidiennement.

    5. Passionnant ! Mais mal , ou pas, préparé. Dommage car on perd en compréhension et donc en plaisir. Il faut travailler les structures fondamentales de l'interview.
      Si on résume :
      1. Tout cela pose la question ultime : celle de l'inné et de l'acquis.
      2. A la fin, la question des passerelles ou liens d'intelligence entre disciplines de recherche ou d'étude : S'il y a un domaine dans lequel l'IA peut produire des effets importants voir déterminants, c'est bien celui-là !
      3. Et Jésus dans tout ça ?
      Votre avis ?

    6. Une pandémie qui touche autant les jeunes que les vieux, ça s'appelle une pandémie. Une "pandémie" qui ne touche que les vieux, ça s'appelle un coup marketing de Big pharma en appui avec les cabinets de conseil.

    7. A la fin de cet entretien, on a eu des commentaires passionnants sur nos moeurs et nos pratiques mais Bernard Lahire ne dit à aucun moment ce que SONT les structures fondamentales des sociétés humaines ni ce qu'EST une structure fondamentale en sociologie. Un peu comme un documentaire animalier qui observe et explique les comportements des animaux. Nos intellectuels sont des éthologues. On préférerait qu'ils agissent autant qu'ils parlent. Car le vrai sujet est celui de la survie du citoyen-contribuable-élécteur dans la STRUCTURE FONDAMENTALE DE LA DEMOCRATIE. Votre avis ?

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