Municipales 2026 à Perpignan : Christophe Euzet, l’Antidote au Rassemblement National ?

    Par l’Archipel Contre Attaque

    2026 approche et avec elle, l’échéance d’une bataille électorale déterminante pour Perpignan. Après des années sous l’ombre de Louis Aliot et du Rassemblement National, la question sur toutes les lèvres est : qui sera capable de briser le cycle ? Christophe Euzet, natif de Perpignan, juriste de renom et ancien député de l’Hérault, s’affiche en premier opposant sérieux à l’héritage d’Aliot. Mais peut-il vraiment incarner l’alternative tant attendue ?
    Aliot, ou la fin de l’illusion populiste

    Louis Aliot a-t-il déçu ? Pour Christophe Euzet, la réponse est un oui retentissant. Celui qui a capturé la mairie en 2020 sur fond de promesses sécuritaires et de « renouveau » n’a finalement fait que prolonger une certaine léthargie municipale. La fracture sociale, l’inertie économique et une gestion opaque ont laissé un goût amer aux Perpignanais. Aliot, c’est la désillusion d’un populisme en déclin, un mirage dont la ville se réveille péniblement.

    À entendre Euzet, « il est temps de tourner la page et d’offrir à Perpignan une vision audacieuse, pragmatique, et surtout, unifiée. » Et c’est bien là que réside son plan de bataille : réunir l’opposition, fragmentée depuis des années, pour frapper en rang serré en 2026.
    Christophe Euzet : le « local de l’étape » revient au bercail

    Après avoir marqué les esprits en tant que député macroniste de l’Hérault (2017-2022), Christophe Euzet revient à ses racines perpignanaises avec la ferme intention de rebattre les cartes politiques. Cet universitaire, professeur de droit à l’Université de Perpignan, connaît la ville comme sa poche. Il se revendique d’une longue tradition d’observation de la vie politique locale, autant qu’il s’affirme critique de la gestion Aliot.

    Mais la grande question reste : le Perpignanais moyen est-il prêt à faire confiance à un ancien élu de la majorité présidentielle, même s’il s’est ensuite démarqué de La République En Marche ?
    Perpignan il est temps : l’association pour structurer l’opposition

    Avec son association « Perpignan, il est temps ! », Euzet ne se contente pas de faire des promesses. Il se prépare à un marathon électoral où l’unité sera la clé. Son mot d’ordre ? Rassembler les forces progressistes, centristes, et même les déçus d’Aliot. Face à une machine électorale populiste bien huilée, il n’y a pas d’autre solution, selon lui, que de partir en rang serré, sous une bannière commune.

    La tâche est colossale : réunir les écologistes, les centristes, les socialistes, et toutes les forces vives de la société civile. Un pari risqué ? Peut-être. Mais Euzet est prêt à prendre le risque, et l’unité semble être son arme principale contre la fragmentation électorale qui a permis à Aliot de régner en maître.
    Un programme audacieux, une vision pragmatique

    Alors, qu’est-ce que Christophe Euzet propose concrètement ? Contrairement à ses prédécesseurs, il ne promet pas une révolution bruyante mais une gestion municipale pragmatique et résolument tournée vers le développement économique et la justice sociale. Ses priorités ? Relocaliser l’économie, revitaliser le centre-ville, et surtout, réparer la fracture sociale qui gangrène Perpignan depuis trop longtemps.

    Mais au-delà des mots, ce qui frappe chez Euzet, c’est la méthodologie. Ce professeur de droit, habitué aux arcanes constitutionnelles et aux complexités juridiques, entend remettre la démocratie participative au cœur de la gestion municipale. Conseils citoyens, budget transparent, démocratie directe, voilà les fondations sur lesquelles il souhaite bâtir une Perpignan résiliente et innovante.
    L’après-Aliot : un chantier colossal

    Christophe Euzet sait que succéder à Aliot ne sera pas une promenade de santé. Mais loin des querelles de clocher et des postures idéologiques stériles, il se positionne en homme du terrain, un pragmatique qui refuse le spectacle et les gesticulations populistes. « L’heure n’est plus aux discours creux, mais à l’action. Perpignan mérite mieux que des promesses jamais tenues, elle mérite des solutions concrètes, adaptées à ses besoins. »

    Face à lui, Aliot, fort d’un bilan sécuritaire contestable et d’une gestion municipale sous le signe de l’austérité, pourrait bien se retrouver sur la défensive. Pour Euzet, « l’avenir de Perpignan ne se dessine pas avec des peurs, mais avec de l’espoir. »
    En route pour 2026 : l’offensive est lancée

    Avec l’association « Perpignan il est temps ! », Christophe Euzet s’attaque à un chantier colossal : redonner vie à une ville fatiguée par des années de stagnation. Mais le Perpignanais de souche croit dur comme fer à la réconciliation d’une ville fragmentée, et à la possibilité de construire un futur ensemble, au-delà des divisions politiques. Face à la « grande désillusion » Aliot, Euzet se veut l’incarnation de la nouvelle ère.

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