L’UE met la France sous tutelle | Quel avenir pour les Français ?

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Une grande question qui revient en ce moment suite aux élections législatives : Est-ce que la France risque un Krach sur les marchés financiers ?
L’idée est la suivante : Puisque tous les indicateurs financiers de la France comme la dette et les différents déficits sont au rouge et que la France est devenue ingouvernable, est-ce que cette situation catastrophique va se répercuter sur les marchés ?
Concernant la dette du pays, elle est attendu à 3 200 mrd en fin d’année soit 13 fois les recettes du budget de l’Etat qui se monte à 250 mrd. Mais ce n’est pas tout, en 2023 l’Etat a dépensé 400 Mrd soit un déficit de 150 mrd. C’est exactement comme si une famille qui gagne 2500 euros par mois en dépensait 4 000. On sent bien que quelque chose ne va pas.
De plus, pour 2024, officiellement le déficit serait de 5% mais selon mes sources on s’achemine plutôt vers près de 6% de déficit soit environ 180 mrd de déficit. Et tout cela se produit en dehors d’une grande crise du style 2008 ou crise des mesures anti COVID.

Dans un tel scénario, le déficit de la France battra donc des records dans une période dite normale. Ceci explique pourquoi l’Union Européenne est en train d’engager une procédure pour déficit excessif. La France rejoint lce que l’on appelle les pays du “Club Med” soit les pays les plus mal gérés de la zone euro.

C’est pour cela que certains évoquent même une sortie possible de l’euro et de l’Union Européenne sous le poids de ces déséquilibres et de la poussée de ce qu’il est convenu d’appeler les extrêmes.

France Ingouvernable : Effondrement économique imminent ?
Dissolution, Dette & Déficit : La France au bord du gouffre financier
France Ingouvernable : le Pire reste à venir !
L’UE met la France sous tutelle. Quel avenir pour les Français ?

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Une grande question qui revient en ce moment suite aux élections législatives : Est-ce que la France risque un Krach sur les marchés financiers ? L’idée est la suivante : Puisque tous les indicateurs financiers de la France comme la dette et les différents déficits sont au rouge et que la France est devenue ingouvernable, est-ce que cette situation catastrophique va se répercuter sur les marchés ? Concernant la dette du pays, elle est attendu à 3 200 mrd en fin d’année soit 13 fois les recettes du budget de l’Etat qui se monte à 250 mrd. Mais ce n’est pas tout, en 2023 l’Etat a dépensé 400 Mrd soit un déficit de 150 mrd. C’est exactement comme si une famille qui gagne 2500 euros par mois en dépensait 4 000. On sent bien que quelque chose ne va pas. De plus, pour 2024, officiellement le déficit serait de 5% mais selon mes sources on s’achemine plutôt vers près de 6% de déficit soit environ 180 mrd de déficit. Et tout cela se produit en dehors d’une grande crise du style 2008 ou crise des mesures anti COVID. Dans un tel scénario, le déficit de la France battra donc des records dans une période dite normale. Ceci explique pourquoi l’Union Européenne est en train d’engager une procédure pour déficit excessif. La France rejoint lce que l’on appelle les pays du “Club Med” soit les pays les plus mal gérés de la zone euro. C’est pour cela que certains évoquent même une sortie possible de l’euro et de l’Union Européenne sous le poids de ces déséquilibres et de la poussée de ce qu’il est convenu d’appeler les extrêmes. D’ailleurs, les contre-feux commencent déjà à s’allumer puisqu’un bloc du centre commence à émerger pour mettre en place un gouvernement technique qui se contenterai d’obéir aux ordres d’austérité de Bruxelles. C’est Edouard Philippe en ce moment qui porte cette idée. Pour rappel, Edouard Philippe vise la présidence de la république en 2027 et c’est pour cela qu’il s’inscrit frontalement en faux par rapport à Macron. Bon, en même temps, il conduira la même politique que ses prédécesseurs à savoir toujours plus de dette et de déficits car il incarne la continuité du système en place. Petite parenthèse sur Edouard Philippe, c’est quelqu’un qui a très exactement conscience de l’état de la France car il a lu et intériorisé les études sur les effondrements économiques. Ecoutez bien ce passage où il échange avec Nicolas Hulot en 2018. Edouard Philippe est un homme qui a la connaissance et la conviction que l’effondrement guette la France. Et pourtant, comme il l’a démontré en tant que premier ministre, il sait aussi qu’il n’y peut rien car le système est sur des rails. C’est en substance ce que montre le livre en question de Jared Diamond dont il parle. Les sociétés suivent leur logique jusqu’à ce qu’une grave crise se déclenche et remette l’essentiel de l’ordre social en question au travers de ce que l’on peut appeler de façon moderne une faillite retentissante qui peut aller jusqu’à l’extinction d’un peuple. Et oui, dans le livre il y a des cas où des peuples arrivent à inverser la vapeur mais on peut remarquer qu’il cela peut fonctionner lorsque les choix à prendre ne menacent pas trop le pouvoir en place. Reboucher le trou de la couche d’ozone ou reforester le Japon est réalisable car dans le fond ce n’était pas très difficile. Pour ce qui concerne la France, coupée près de 40% de la dépense publique me semble plus compliqué qu’interdire certains gaz frigorifiques dont tout le monde se fiche dans le fond, comme ce fut le cas pour reboucher le trou de la couche d’ozone. Donc, l’effondrement de la France aura lieu, c’est une certitude et toute la question est de savoir comment vous allez la gérer. Alors allons-y. Tout d’abord précisons qu’un effondrement met beaucoup de temps à se mettre en place mais qu’il se réalise de façon très brutale. Comme le disait Oscar Wild lorsqu’on lui demandait comment il s’était ruiné, il répondit très lentement au début et très rapidement à la fin. Cette citation peut être illustrée et quantifiée par les travaux de Ray Dalio. Sur ce graphique, la phase d’effondrement correspond à la chute de la monnaie et vous voyez que sur un cycle moyen, Entre l’Apogée et la fin du cycle il se passe 100 ans mais que la phase d’effondrement, la courbe noire qui chute en fin de cycle, dure une petite dizaine d’année tout au plus. Alors à quoi s’attendre ? Bien sûr à une dévalorisation de la dette de la France. Enfin, je devrai plutôt dire à une réévaluation de la dette de la France à sa juste valeur, soit 30% à 40% de moins. Est-ce qu’il s’agira d’une ? Est-ce qu’il s’agira de la BCE qui fera pression sur la dette de la France pour faire passer des mesures d’austérités à la Grecque ? Est-ce que ce sont les investisseurs étrangers qui renonceront tout simplement à la dette française car trop risquée ? Dans le fond, je dirai qu’on s’en fiche car les détenteurs de dette française seront ruinés dans tous les cas. Dans ce cas, au lieu de se demander comment vous allez y passer, autant concentrer vos efforts à évacuer tout ce qui est apparenté de près ou de loin à des engagements contractuels de la France. Donc pas d’obligations françaises bien sûr mais aussi pas d’assurance vie en fonds euro, pas de livrets bancaires ou de produits d’assurance à capital dit garantie car la garantie c’est souvent la dette française qui l’apporte. Enfin, bien évidemment pas de cash en euros. Si vous voulez du cash en temps de crise, vous avez le dollar et dans une moindre mesure le franc suisse. Pourquoi le franc suisse dans un second temps ? Car c’est un marché moins profond donc le cours du franc suisse pourrait être plus volatile. Enfin, la dette de la France pourra mettre plus ou moins de temps, que ce soit des semaines ou des semestres à chuter en fonction de la servilité dont feront preuve les dirigeants de la France face à ses créanciers. Bien évidemment, un Edouard Philippe au pouvoir pourra permettre de faire durer le supplice bien plus longtemps qu’un Mélenchon qui pourrait tout casser en 15 Jours. Bon, maintenant que l’on a dit cela, que penser du CAC40 et des plus belles entreprises françaises. Il est important de rappeler plusieurs choses. D’une part, oui, le cac40 pourrait souffrir et d’ailleurs il souffre un peu depuis ces législatives. Oui, il perd un peu moins de 10% depuis ses plus hauts sur 6 mois. Cela est dû à l’association entre indice et pays notamment par des fonds. Quand la France est en risque, des gestionnaires peuvent vendre la France le temps que la tempête se calme. Mais d’autre part, retenez que l’essentiel des entreprises du CAC40 sont des sociétés multinationales qui appartiennent majoritairement à des étrangers. Par exemple, dans la société Total énergie, seuls 30% des actionnaires sont français et la grande majorité du chiffre d’affaires est réalisé en dehors de France. D’ailleurs Total est déjà en train d’aller se faire coter ailleurs, aux USA pour être précis. Donc, personnellement je vois plutôt une bonne part des entreprises de la cotation de Paris comme des opportunités à surveiller car ces entreprises sont faussement associées à la France. Dans les faits, quand 70% de votre actionnariat vient du monde entier et que le siège est à Paris, si un Mélenchon ou un je ne sais quoi vient vous pourrir la vie, cela ne sera pas trop difficile de faire voter les actionnaires pour déplacer le siège ailleurs. Alors attention, cela va frotter un peu et ces valeurs pourraient souffrir à court terme mais fondamentalement comme le business est bon, ce serait plutôt le moment d’ache Même sans penser à des délocalisations, l’effondrement de la monnaie turque nous démontre que le secteur des actions s’en est très bien sorti par rapport au marché de la dette. Plus 4% de rendement réel, hors inflation, en dollars sur le marché action Turque depuis que la monnaie s’effondre par rapport à -90% sur les obligations d’état. C’est quand même pas la même chose. En réalité pour les actions, ce que l’on peut craindre le plus, c’est Bruxelles. Votre marché action peut s’en sortir à condition que le secteur privé ne soit pas entraîné dans la chute du secteur public. Et là, écoutez bien ce que je vais dire. Je ne parle pas de ce qui est moral ou non ou de ce qui est bien ou pas bien, je parle simplement de mécaniques. Des choses qui marchent et des choses qui ne marchent pas. Bref de toute cette partie que l’on appelle la réalité et qui est complètement absente de tous les débats politiques aujourd’hui. Gardez en tête que la France va réduire ses dépenses quasiment de moitié pour retourner vers un équilibre stable et ce quelque seront les modalités politiques qui seront choisies. Il n’y a pas le choix car refuser cette affirmation c’est faire l’hypothèse qu’il y a quelqu’un qui acceptera de financer un puits sans fonds indéfiniment. Ça n’existe juste pas et cela n’est jamais arrivé. Il va donc falloir baisser les dépenses et baisser les impôts. Oui, je dis bien baisser les dépenses et les impôts. Allons-y par étape. Baisser les dépenses est une évidence car on ne peut pas indéfiniment dépenser plus que ce que l’on gagne. De ce côté là, gardez en tête le principe suivant : Ce qui a été promis sera remis en cause. Je parle bien évidemment des retraites, mais aussi de la sécurité sociale ou de toutes les prestations sociales assises sur des cotisations sociales, le fameux salaire différé comme la gauche le présente. Et oui, les prestations sociales y passeront avec en bonne partie. Or comme vous pouvez le voir sur ce premier graphique de l’institut des libertés, les marges des entreprises qui ont une activité économique en France, donc pas le CAC40, s’effondrent consciencieusement dans le temps. Quant aux prélèvements obligatoires, ils sont constamment à la hausse mais ça vous êtes tous au courant. Donc, pour redresser la France il faudra baisser les impôts et la dépense publique pour une raison simple : Pas d’entreprises égale pas d’impôts à prélever. Dit autrement, tant que la France aura une fiscalité élevée et tant que les marges des entreprises seront aussi fine que du papier à cigarette, la France n’aura sous la main qu’une économie qui se réduit de plus en plus à des produits peu complexes, peu technologiques, peu innovants et peu industrialisés. D’ailleurs la désindustrialisation de la France n’est pas une prédiction, c’est un fait en cours. Sachant cela, à terme, ce sont forcément les personnes qui sont dépendantes des engagements de l’Etat qui vont souffrir beaucoup plus que les personnes dépendantes du secteur privé. C’est une évidence. Donc, les 40% de baisse de la dépense publique en moyenne correspondront plutôt à quelque chose comme 60% ou 70% de baisse pour les fonctionnaires, les retraités et les personnes dont les revenus dépendent de l’argent public. Pire que cela, si une administration forte réussit à maintenir un taux d’imposition élevé sur les entreprises, alors le secteur privée aussi sera durement touché et comme le secteur privé reste quoiqu’on en dise la source primaire de l’impôt du pays, cela qui signifie une perte de richesse bien plus grande à l’arrivée. Pour que vous puissiez vous projeter, il faut accepter un contexte et se positionner sur 2 grands scénarios. Le contexte à accepter c’est l’histoire des vidéos grand angle des 6 dernières années. La France est dans le rouge et entre dans une crise permanente. Maintenant on est plus sur un risque pour l’avenir, on est dedans. En conséquence, le point de non retour est derrière nous. Passons donc aux 2 scénarios dans lesquels le déclin de la France peut prendre forme. Le premier c’est le scénario où le secteur privé est préservé. Autant le dire tout de suite, c’est le plus favorable ou du moins le scénario qui permettra la rémission la plus rapide. Dans ce cas, les gens dépendant souffrent terriblement car l’état n’assure plus ses promesses mais pour les actifs et avec un peu de temps, les gens en capacité de travailler se retournent progressivement vers une activité majoritairement dans le privé. Pour les retraités le sujet est de préserver leur épargne via des placements hors zone européenne et autant vous le dire, l’état aura tout intérêt à tout faire pour vous contraindre de laisser votre épargne au pays. Le risque de l’instauration de contrôle de capitaux n’a jamais été aussi élevé. Dire cela il y a 2 ans c’était du fantasme complotiste tandis qu’aujourd’hui des personnes ministrables ne s’en cachent plus. La version polie de contrôle des capitaux chez les gens du centre c’est l’union des marchés de capitaux. Voilà pour le scénario favorable. En quoi est-il favorable ? L’activité économique privée est toujours possible donc l’État continue à percevoir des impôts pour fonctionner à minima et les Français auront la capacité de redevelopper leur économie. Mais oui, dans ce scénario, pour le dire franchement les fonctionnaires, les retraités et bénéficiaires d’aides de l’État prennent très cher. Ensuite le scénario pessimiste c’est la soviétisation du pays. Dans ce scénario l’état cherche à se récupérer sur le secteur privé en montant tous les impôts où il le peut ce qui conduit à l’asphyxie de ce qu’il reste du tissu économique du pays. Des entreprises et des particuliers quittent le pays tant que les entreprises qui restent font faillite ou se rabougrissent. C’est une économie souterraine qui se développe car tout le monde cherche à gruger le système qui ne tient plus. L’économie du pays se morcelle en petites économies locales. Dans le pire des cas, la police et la justice continuent de se déliter et ce sont des organisations privées de type mafia qui se mettent à assurer un ordre et une cohésion sociale minimal et au service de leur profit. Nous reviendrons dans une prochaine vidéo sur les dégâts que le collapse de la France pourrait entraîner en Europe mais ce qui est sûr c’est que les grands gagnants de cette histoire à court et moyen terme ce sont les USA. Allez voir cette vidéo ou je vous explique en quoi les USA ont de bonnes cartes en mains bien qu’ils aient aussi une dette faramineuse …