A 16 ans, il a été livré à lui-même en France !

    Cette semaine, Nirina Rajaonary est l’invité de Storytown.
    Il gère actuellement le portefeuille Madagascar auprès du fonds d’investissement Inside.

    Un de ses plus grands succès a été la création d’une entreprise qui fabrique des papiers hygiéniques dans la Grande île, la marque Lys.

    Nirina Rajaonary a fait ses preuves dans des grandes écoles mondiales du business dont l’ESSEC et la London Business School.

    De Dubaï à Maurice, de Djibouti à Madagascar jusqu’à Londres notamment, ses ambitions et ses expériences l’ont amené à voyager à travers le monde.

    Dans cet épisode, cet entrepreneur nous détaille son parcours très longtemps avant de créer et revendre la fameuse entreprise productrice d’articles hygiéniques.

    La création, la gestion et le développement de cette fameuse entreprise est également abordé dans la discussion.

    Comment développer une activité sans avoir de compétences dans le domaine et arriver à des milliards d’Ariary de chiffre d’affaires ?

    Mais ce n’est pas tout. Il est aussi question de ce qui se passe après la revente.
    Où va un entrepreneur après avoir accompli un de ses plus grands rêves ?

    Préparez-vous à prendre des notes, cet épisode est un véritable masterclass inédit et gratuit sur l’entrepreneuriat.

    Retrouvez Nirina Rajaonary sur Linkedin :
    https://www.linkedin.com/in/nirina-rajaonary-7769976/
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    ⏰ TIMELINE
    00:00:00 Intro
    00:03:32 L’après Bacc
    00:06:57 Passion ou raison
    00:10:46 Fast Check
    00:12:26 Dubaï
    00:21:19 L’hôtel à Djibouti
    00:25:09 Papiers toilette
    00:28:54 Le culot
    00:31:45 Instinct de survie
    00:35:58 Avoir faim
    00:42:03 Commencer petit
    00:47:34 Le couple
    00:51:39 Scaler
    00:59:33 Les challenges
    01:04:51 Pourquoi vendre ?
    01:05:53 Valoriser la boîte
    01:13:45 London Business School
    01:23:42 Inside
    01:31:19 L’essentiel
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    🎙À PROPOS DU PODCAST
    Storytown est le podcast qui veut inspirer et encourager les Malagasy à s’accomplir, au travers de discussions honnêtes, sans tabou, avec des personnalités qui ont marqués leurs domaines d’activités respectifs.
    Si vous appréciez le podcast, vous pouvez laisser un 👍 et un commentaire, ça aide vraiment !

    [Musique] je dis souvent que je suis un peu je suis un peu fou tu es tout seul en France bon il a de la chance il sa prenons l’exemple du foot non mais ça c’est très important et c’est pas ce que tu dis ah je vais partir à Dubaï deux jeunes que cette intuition là c’est ce qui te pousse à dépasser certaines limites à l’époque tu avais pas Skype tu avais pas tu avais pas WhatsApp et cetera on crée pas une entreprise pour en faire et je pars à Londres alors inside donc c’est un la vie une [Musique] aujourd’hui dans le podcast j’ai le grand plaisir d’accire nirine razona nirine bonjour et bienvenue parmi nous bonjour Axel alors petit disclaimer on avait déjà fait un premier tournage et bon notre côté on a eu un gros souci technique du coup c’est la seconde prise donc vraiment toute l’équipe remerci nirine d’avoir pris le temps de de repasser en studio du coup pour pour cet épisode là qui me tenait beaucoup à cœur parce que dans le premier épisode je me rappelle il y avait énormément de valeur à prendre dans notre discussionine peut-être pour commencer est-ce que tu pourrais te présenter un petit peu dans les grande lignes et ensuite après on rentrera dans les détails petit à petit bah écoute encore une fois Axel merci beaucoup et c’est un plaisir pour moi de de de partager ce moment avec toi et avec l’équipe euh rapidement donc j’ai 45 ans je suis marié deux enfants je suis né j’ai grandi à Madagascar jusqu’à l’âge de de 16 ans et puis à l’âge de 16 ans mes parents ont décidé de m’envoyer en en pension en France terminer mes études secondaires donc j’ai fait la seconde première terminale en France j’ai passé mon bac là-bas j’ai travaillé ensuite je me suis spécialisé pardon dans le le le management hôtelier je savais pas trop quoi faire après le bac donc j’ai eu deux trois années de de flottement de de de recherche un peu de de ce que je voulais faire et puis je me suis spécialisé donc dans l’hôtellerie le management hôtelier euh donc je fais toutes mes études en France dans ce domaine là et je voulais pas rester en France après mes études donc j’ai commencé à voyager donc je suis allé travailler à l’Î Maurice ensuite je suis parti à Dubaï euh en 2003 j’ai passé plus de 4 ans à à Dubaï j’ai fait ensuite mon 3e cycle en France à l’ESSEC et puis après je su ouvert un hôtel à Djibouti et après cette année à Djibouti euh enfin après une année passé à Djibouti j’avais ressenti le besoin de rentrer à Madagascar donc je rentre à Madagascar en 2009 et puis là je je vois une opportunité entrepreneuriale on va discuter après et donc j’ai j’ai monté donc ce projet entrepreneurial en 2009 j’ai gérer la l’entreprise jusqu’en 2022 pendant 13 ans euh et puis j’ai décidé de de vendre l’entreprise et reprendre mes études et cetera et puis après je suis revenu à Madagascar on en reparlera un petit peu en détail de tout ça mais globalement VO en grande ligne voilà le mon parcours ça c’est une vraie présentation ça j’aime bien j’aime bien ça mais ça pose direct le contexte dès le début euh peut-être pour faire les choses un peu dans un ordre chronologique pour revenir à l’époque où tu allais passer ton BAC et justement Savit pas trop quoi faire moi je pense que c’est une situation où il y a beaucoup de jeunes je pense qu’ils peuvent s’identifier à ce problème là toi aujourd’hui avec le recul ça serait quoi tes conseils justement pour ces personnes-là qui ne savent pas quoi faire et où aller à ce moment bon relativement charnière de la vie alors c’est intéressant c’est c’est c’est c’est vraiment une bonne question parce que parce que j’ai un mon épouse et moi on a un garçon notre fils est né il a 16 ans bon il a de la chance il sait plus ou moins ce qu’il veut faire mais bon je je me dis est-ce que c’est vraiment sûr et cetera est-ce qu’il aime ce qu’il veut faire parce qu’en fait le plus important c’est c’est c’est c’est d’aimer en fait ce qu’on fait bref pour répondre à ta question moi je savais pas ce que je voulais faire et euh et j’ai la chance que mes parents quand même comprennent euh ma ma situation et j’ai mis un peu j’ai mis 2 ans euh et malheureusement ce n’est pas dans la culture francophone et encore moins malgache de de de ne pas savoir alors que les anglosaxons ils l’acceptent c’estàdire que moi j’ai vu euh beaucoup de jeunes enfin moi je connais beaucoup l’Angleterre maintenant mais en Angleterre par exemple ils ont le bac en général ils l’ont à 17 ans donc les parents soit les envoient envoie leurs enfants dans une dans une faculté dans une université faire quelque chose de très général je sais pas de l’histoire uniquement pour explorer en fait et prendre le temps soit ils font une année vraiment de cisure c’est-à-dire ils vont faire euh comment on appelle ça euh une une année où ils vont faire ils vont travailler dans une association faire du bénévolat et cetera pour se former pour voir autre chose bref moi ce que je conseillerais donc c’est quand on sait pas en fait il faut explorer donc euh voir les opportunités et et prendre le temps c’est c’est pas grave je veux dire nous parents on veut souvent que les enfants aillent à l’école parce que c’est le système qui veut qu’on aille à l’université mais l’université et on le voit à Madagascar pour produit des des des des gens qui qui sont pas passionnés qui sont pas adaptés au marché donc à un moment donné moi je crois qu’il faut d’abord trouver ce qu’on aime et moi j’ai cette chance c’est-à-dire que je me suis posé et je me suis dit qu’est-ce que qu’est-ce que je veux faire qu’est-ce qui me passionne et comme je suis quand même quelqu’un d’extraverti et je voulais voyager je me suis dit je vais me lancer dans l’hôtellerie c’est vraiment ok comme ça que je me suis lancé dans cette industrie et troisième point euh moi j’étais convaincu jeune du potentiel touristique de Madagascar et mon rêve enfin je suis de vraiment mon rêve ultime c’est de monter un petit hôtel sur la plage à Madagascar ça c’est mon mon mon plus grand rêve donc voilà c’était ça un petit peu qui m’a amemené à cette voie-là est-ce que dans le questionnement euh passion ou raison tu donnerais plus raison à l’un qu’à l’autre dans le sens où je m’explique par exemple imaginons imaginons demain par exemple ton fils justement tu dise écoute papa tu veux devenir je sais pas joueur de foot professionnel par exemple tu vois toi tu sais parce que par exemple tu commence à faire des recherches tu vois que bon le taux de pourcentage de jeunes qui arrivent à passer le cap vraiment professionnel donc du coup jouer dans les première division à l’étranger on va dire du coup euh est très faible tu voisou qu’est-ce que toi tu tu tu ferais du coup dans cette situation là tu vois parce que je pense qu’il y a aussi des parents qui se retrouvent dans cette situation où s peut-être que même Imagine demain le fils il dit aussi ou la fille elle dit je veux devenir joueur de jeux vidéo professionnel ouais bon c’est je pense pour certains parents c’est quand même quelque chose d’un peu difficile tu vois accepter on va dire ou à imaginer to tu tu penses quoi de ça première question que je poserai donc si mon fils si on prend le cas de mon fils ou ma fille de prendre une voix que je trouverais un petit peu risqué pour lui d’abord je poserai la question est-ce que tu aimes l’activité dans lequelle l’industrie ou est-ce que tu aimes et qu’est-ce que tu aimes je je je le challengerai je la challengerai uniquement sur en fait je testa s’il est passionné ou pas si la personne ou mon enfant est passionné je n’ai aucune inquiétude pourquoi prenons l’exemple du foot il va pas être footballeur professionnel mon fils à un moment donné voulait faire du du foot ah ok ok ok ok et moi je je j’essaie de le pousser mais moi dans mon idée c’était pas qu’il soit footballeur professionnel moi j’avais pas un plan comme la famille de Mbappé le fameux plan Mbappé ou le papa de Serena Richard Williams le père des sœurs Williams qui avait un plan à un moment donné il faut être réaliste moi le plan c’est de dire uniquement est-ce que tu es passionné ou pas et une fois que la personne est passionnée si si on prend le cas du foot de matin il peut travailler à l’UFA moi je connais des amis qui travaillent pour l’UFA il sont passionnés de football et ils travaillent pour l’UFA ou il peut être demain matin commentateur comme ce jeune malgache qui est passionné de football il devient commentateur il peut travailler dans je sais pas chez les grandes dans des grandes sociétés comme IMG je sais pas si tu connais IMG c’est une société de représentation de de de de des d’agent de sportifs ah oui êre agent sportif tu peux travailler pour euh en fait le problème c’est moi j’adore cette ça fait penser à un adage qui qui qui qui qui que que que je répète souvent qui dit ne te limite pas à ce que te montrent tes yeux parce que tes yeux te montrent des limites les tiennes réfléchis avec ton esprit et ton cœur et tu prendras ton envol la clé c’est ça ne te limite pas nous on se limite à ce qu’on voit nous parents on se limite à ce qu’on voit ce que tu vois quand tu vois la mer tu vois des limites tu vois pas qu’il y a quelque chose derrière h dans tout c’est comme ça c’est ça fait penser à moi j’aime beaucoup desanimé le Roi Lion et il y a le le saint je crois il s’appelle Rafiki du coup il dit dit vois au-delà de ce que tu vois exactement exactement exactement derrière le foot ne t’arrêtes pas au foot hein il faut ça il y a autre chose donc moi le plus important c’est de de de voilà d’être passionné intér hyper intéressant ok alors avant qu’on enchaîne sur la suite de ton parcours du coup postbac on a un un concept qui s’appelle fast check je te pose 4 C si questions où je te donne le choix entre deux et tu choisis tout simplement ce que toi du coup tu préfères d’accord ok ça marche [Musique] [Rires] [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Musique] [Musique] raison ou intuition intuition thé ou café thé je bois pas de café une raison particulière euh j’ai pas été éduqué par le boire du café ok ok ok Roland Garos ou Wimbledon ah Wimbledon Roger Federer ou Djokovic Roger Federer picad Circus ou Coven Garden Coven Garden Rolling Stone ou Beatles ah je dirais quand même Rolling Stone ça marche les beatels sont trop sages vrai ou vrai écoute he moi j’aime bien les rebelles les rebelles ouais ok justement tu parlais du fait que toi tu tu donc du coup de prendre la voix euh de l’hôtellerie et euh tu vas notamment d’abord travailler à l’Î Maurice ensuite après tu vas faire plusieurs années à Dubaï HM euh bon aujourd’hui je pense c’est que Dubaï peut-être chez chez magage c’est quand même un peu plus connu grâce aux réseaux sociaux tout ça bon on voit un petit peu mais toi tu étais en quelle année du coup à peu près 2003 2003 ok 2003 et 2003 il faut savoir non mais ça c’est très important et c’est pas ce que tu dis 2003 euh euh j’ai une offre en fait je suis à l’Î Maurice et en fait les gens ils voyaient que j’étais très ambitieux et le directeur le responsable des ressources humaines il me regarde il me dit mais Nerine euh reste pas l’Î Maurice parce que ici c’est petit tu n’auras pas de poste de manager euh va à Dubaï c’est très important pourquoi je dis 2003 parce que c’est 2 ans après le 11 septembre je refais pas l’histoire du 11 septembre et c’est l’année où les États-Unis vont envahir l’Irak et quand moi je dis aux gens ici à Madagascar ah je vais partir à Dubaï les gens disais je va pas utiliser le mot malgache ah tu vas chez les Arabes c’est pour ça ne te limite pas ce que te montte tes yeux ok wouh donc moi je je je ne connaissais pas la seule ch chose que je connaissais c’est que j’avais des amis libanais qui me disaient le futur nirine est à Dubaï va à Dubaï sur te prop ok donc moi je dis attends d’abord mon père la chance que j’ai eu j’ai eu il me dit je te paye le billet d’avion regarde si tu aimes rest si tu n’aimes pas ok je vais à Dubaï et franchement je me suis dit il faut que je vais passer quelques temps vivre je sais pas mais j’ai senti en fait j’ai eu des frissons quand je vois Dubaï la première fois et surtout je je je comprenais où est-ce qu’il voulait aller tu une vraie vision quoi tu sentais la vision derrière et l’hôtel où je travaillais donc ça s ça s’appelle ça s’appelait le One and Only Royal Mirage il était donc donc sur la plage sur dumera Beach et quand ils me font visiter l’Hôtel Le la personne qui m’a fait visiter l’hôtel il me dit tu sais là en face de nous on va construire une île artificielle en forme de palmier et on va ouvrir à Atlantis parce que le groupe dans lequel je travaille er faisait partie donc de d’un groupe qui s’appelle s’appelait Kesner international fondé par sol Kesner qui a créé Sun City en Afrique du Sud c’est un c’était un Sud-Africain Sun City en Afrique du Sud et Atlantis au Bahamas et on va faire venir ATL 2003 là je me suis dit et je voyais les projets je me dit c’est fou il faut que je je voilà et c’est ça qui m’a poussé en fait compte à à rester à Dubaï et là où ce que je ce que je veux te dire Axel c’est que bon je sais pas pourquoi moi j’aime bien voir à long terme je ne fais jamais les choses c’est marrant moi quand je me suis lancé dans l’hôtellerie bah euh c’était uniquement parce que j’avais un projet à long terme je sais pas quand je vais jusqu’à maintenant je l’ai pas réalisé encore mais je me suis dit je vais le faire parce que j’y crois et et et et et voilà je crois que c’est ce qui m’a un petit peu aidé c’est ce qui m’a en fait j’ai un côté un peu Dreamer je suis un vrai Dreamer ok mais du coup tu vois j’ai pas répondu à ta question si si si si mais en faitant ce que je me demande c’est tu arrives à à Dubaï tu vois et bon déjà par rapport à Ly Maurice est-ce que tu sens quand même déjà dans la vie de tous les jours une différence importante ou est-ce que tu vois quandême certaines similarités tu tu es pas perdu quoi dans un sens ouais je suis pas perdu parce que parce que encore une fois euh euh moi je quitte Madagascar j’ai j’ai j’ai 16 ans h et et je vais pas à Paris je vais pas à Lyon je vais à Cholet dans le Mané Loire donc je mes parents ils voulaient pas que entre guillemets que qu’on soit dans ce communautarisme côtoyer des Malgaches donc je il y avait pas de malgache à l’école on était les seules entre guillemets personnes de couleur et très vite j’ai appris à m’intégrer et et et ça ça m’a beaucoup aidé parce que quand j’arrive à lî maorice bah je m’intègre à tel point que d’ailleurs mon épouse est mauricienne ça montre vraiment le euh ensuite je pars à Dubaï je vois des Mauriciens je vois des Égyptiens des Marocains voilà je je je suis comme un poisson et c’est ça que j’adorais d’ailleurs c’est le côté multiculturel quoi je trouve ça extraordinaire ououa wou une fois que tu commence à à travailler à Dubaï est-ce que on était déjà à l’époque parce queourdui c’est qu’on imagine Dubaï on voit toutes les grandes constructions je sais pas si le bourgealara par exemple existait déjà à l’époque par contre la par contre la bourche Khalifa était construction éventuellement mê pas encore ok ok même pas tu connais Dubaï un petit peu ouais ouais tu vois la la marina oui la marina il y avait zéro immeuble il y avait les fondations ok alors je sais pas s’il existe toujours d’un d’un hôtel qui s’appelle le groverer house il y avait que ça il y avait que ça les fondations du GR House et moi j’habitais à Jebel Ali donc je passais devant le cette route là et tu tu tu c’était un désert ça ça c’est c’est vraiment un truc de ouf par contre c’est qu’est-ce que toi tu penses qui fait que ils ont réussi vraiment en si peu de temps parce que quand on regarde les documentaires vraiment c’est j’avoue ça c’est incroyable he on voit que enfin il y avait très peu de choses ouais et aujourd’hui enfin ils en sont là où ils sont enfin je veux dire je pense aujourd’hui si aujourd’hui tu vas à Dubaï et que tu reviens dans 6 mois il y a plusieurs trours qui se seront construites entre temps tu vois ça incroyable enfin le développement quand même euh enfin pour pour ceux qui n’ont pas encore pu y aller je c’est peut-être difficile à visualiser mais je pense qu’une fois que tu es allé là-bas au moins une fois tu te dis mais c’est vraiment un truc de ouf ce qui se passe là-bas tu sentais déjà à l’époque déjà cette frénésie vraiment ouais c’est tu tu tu le voyais et et et surtout donc pour pour aller pour aller dans la réflexion du pourquoi comment ils ont réussi et ça c’était c’est c’est c’est c’est quelque chose un petit peu dont on devrait s’inspirer à Madagascar pour moi il y a deux trois choses qui qui qui qui les ont vraiment aidé un euh les les dirigeants de Dubaï savent se vendre ils savent vendre le le leur pays ça c’est Ding donc ils ont compris que il faut euh euh la l’aspect un petit peu communication marketing est très importante mais derrière ça il y a d’abord ils ont une vision à long terme des choses il voit sur 15 20 30 30 ans tout ce qu’on voit aujourd’hui c’était prévu il y a il y a eu des échecs hein ils ont fait par exemple the world ça c’est c’est c’est un échec il il y a autre chose bon on va pas les citer mais mais tout ce qu’on voit ils l’ont planifié ils voit à long terme et ils planifi et de et de trois ils sont quand même dans un euh ils ont su utiliser à boniscient ce qu’ils avaient qu’est-ce qu’ils ont bah ils ont ils avaient du pétrole ils ont tout réinvesti mais ils étaient pas tellement riches en pétrole c’est Abu Dhabi qui a le pétrole Dubaï avait très peu mais le peu qu’ils avaient ils l’ont investi dans les infrastructures parce que ils savaient une chose il ils savaient que ils sont euh qu’ils sont dans un comment on appelle ça ils ont un positionnement géographique ils sont entre l’Asie et l’Europe et ils savaient assez rapidement que le monde allait basculer vers l’est et ils allaient profiter de ça donc ils ont investi dans les infrastructures d’abord c’était le port c’est le port qui a permis à Dubaï de s’enrichir oui ok le port de Dubaï en fin de compte leur a permis d’être un upub commercial et ensuite ils ont développé Emirates qui leur permis d’être un hub aérien en fait c’est le trading c’est le commerce qui a fait qui fait de Dubaï ce qui est Dubaï aujourd’hui voilà donc pour moi c’est c’est ouais c’est c’est c’est quelque chose dont qui mérite euh vraiment même en tant que dirigeant d’entreprise qu’on qu’on euh qui mérite je veux dire réflexion mais et mais en même temps qu’on tire des leçons par rapport à ce qu’ils ont fait parce que euh l’importance de la vision stratégique elle est elle est elle est essentielle cette vision à long terme elle est essentielle une fois que tu as fini euh c’estes euh tes 4 ans qu’est-ce qui motive ton départ pour euh pour Djibouti pour euh lancer l’ôel alors quand tu as dit tu as lancé un hôtel donc c’est quoi tu tues partenaires dedans ou tu fais partie des euh on va dire des des des du staff vraiment clés socle qui qui ont fait grand qui ont implanté la structure et qui l’ont fait grandir qu’est-ce qui s’est passé comment d’ailleurs cette opportunité tu es venu et et pourquoi quitter Dubaï pour Djibouti ok donc 2007 je quitte Dubaï euh encore une fois moi je suis très ambitieux donc je suis euh donc dans un hôtel euh où alors c’est c’est c’est les grands hôtels avec quand même très structurés et cetera puis je voyais que j’allais pas monter assez rapidement euh enfin comme je le voulais comme je souhaitais et je décide en fait de faire un un billet en Hospitality Management à les sec fait c’est ça donc je quitte Dubaï pour aller à Paris je reviens en France je reste 1 an en France et en 2008 euh il y a il y a eu ici à Madagascar il y a eu beaucoup de projets parce que on allait accueillir le Sommet de la Francophonie et le sommet de l’Union africaine je crois et une chaîne hôtelière était venue en prospection donc le patron de cette chaîne d’une chaîne d’hôtelière Suisse- allemande qui s’appelle Kempinski était venu à Madagascar et en fin de compte des des des proches ont rencontré cette personne ont dit ah il y a le le fils d’un ami et cetera qui est en train de se former à à à Paris et et cetera bon et je me mets en contact avec cette personne là et il me dit c’est très bien on est en train d’ouvrir la 2è phase de notre hôtel à Djibouti est-ce que tu étais tu es intéressé pour nous rejoindre dis super j’y vais donc l’hôtel en fin de compte appartenait à DP World DP World ça s’appelle dubaai ports World donc la société de gestion du port de Dubaï qui avait la gestion du port de Djibouti et qui ouvrait un hôtel avec ils ont investi 100 millions de dollars dans l’hôtel dans l’hôtel ah oui oui oui il Sapp comment l’hôtel c’est quoi comme hôtel c’est un hôtel ça s’appelle kempitski il y avait 150 chambres et cetera donc moi je me suis dit c’est un beau projet et cetera je vais à Djibouti et c’est comme ça que j’arrive à Djibouti en 2008 ok et tu fais combien d’années là-bas je fais un an seulement ah d’accord ok parce que c’est par qu’en 2009 j’ai 30 ans et je décide de rentrer à Madagascar non et puis surtout en fait je vais te dire j’arrive à Djibouti Djibouti c’est c’est pas Dubaï hein c’est pas c’est pas la ville sexy et cetera et surtout en fin de compte donc j’ai 30 ans je suis à Djibouti je vois ce ce ce ce ce pays qui n’a qui n’a quasiment rien mais qui arrive quand même à se développer et c’est là où je prends conscience je me dis mais pourquoi nous malgaches on réussit pas et qu’est-ce que je fais ici pourquoi je travaille pour les autres et et et et et puis surtout euh bon il y a aussi des petites des petites je veux dire bon euh entre guillemets euh je vis un petit peu he le le le problème du salariat c’est-à-dire que quand tu as des quand tu as euh des idées et cetera bon tu les mènes pas à toi jusqu’au bout c’est un petit peu récupéré voilà donc euh l’expérience à Djibouti me pousse à rentrer à Madagascar et devenir entrepreneur en fait et donc tu reviens à Mada et je reviens à Mada et là qu’est-ce qui se passe là et là je je rentre à M de donc j’ai cette envie d’entreprendre hein j’ai 30 ans euh je rentre en 2009 en pleine crise politique hein voilà donc déjà on dit il est fou tu étais déjà revenu à ma dan entre temps ou ça faisait vraiment non non non je je revenais quand même à Mada assez souvent pe-être pas tous les ans mais mais je revenais à à Mada assz souvent et j’ai cette envie de monter un business notamment donc mon fameux hôtel qui reste toujours dans dans mon esprit mais on est en plein crise politique je me suis dit c’est non ça va pas marcher bon euh pas d’idée et cetera moi mon père était dans le secteur de de la dans l’industrie du papier bon euh je commence à regarder et je fais je vais au Pavillon j’emmène mon épouse et mon fils on va au pavion et envoie en fin de compte du papier toilette qui vient de Chine et là je me suis dit c’est pas possible ends du papier toilette venant de Chine d’abord je réalise que tout est importé à Madagascar même le papier toilette et je me suis dit on peut pas s’enrichir dans ce pays si on importe tout et je dis à mon épouse euh [Musique] écoute prends rendez-vous avec des personnes à l’Î Maurice parce qu’en fait on allé à l’Î Maurice en décembre 2009 pour le mariage de ma belle-sœur euh pour voir pour prendre des contacts avec des gens dans l’industrie du papier dans ces contact qu’on a il y a une société qui fabrique du papier toilette qui a la licence Kimberley Clark Kimberley Clark qui est un des leaders peut-être même aujourd’hui le leader mondial du papier toilette puisqu’il fabrique kleinex la marque kleinex scotex et cetera voilà et cette société à Maurice fabrique donc du papier toilette avec la marque kleinex on a rendez-vous avec le le CEO le chairman enfin quasiment les trois personnes du board à Maurice et il nous faut d’abord visiter alors je sais pas si tu imagines un peu le le le le le contexte deux jeunes ma femme mon épouse 25 ans moi 30 ans on envoie un email on aimerait vous rencontrer et c’est le c’est trois personnes qui nous rencontrent et ils nous font visiter le leur usine et après la visite on est assis dans leur salle de réunion bon alors qu’est-ce que vous voulez et là je lui dis je dis comme ça c’est un jour tu rencontres mon épouse tu demanderas je lui dis comme ça écoutez voilà euh euh j’ai envie de monter une usine de papier toilette à Madagascar je suis sûr que ça va marcher dans les 10 prochaines années je lui dis ça comme ça on est en 2009 je suis sûr que ça va marcher parce que et je l’explique parce que aujourd’hui tout est importé et cetera et cetera et voilà j’ai pas d’argent mais je viens de rentrer et euh je me suis permis de on s’est permis de vous envoyer ce ce cet email parce que voilà on a ce ce projet de monter quelque chose parce qu’on remarque donc il y a du papier toilet qui vient de Chine ok très bien bah écoute faites une étude de marché donc donc il répondent comme ça faites une étude de marché et on vient le mois prochain ils viennent le mois d’après et on décide de s’associer ensemble et on commence parce que parce que petite parenthèse personne ne croit à notre projet même mes parents même mon père qui est dans le business du papier parce qu’il a connu les difficultés dans ce business il me dit ça va jamais marcher tu dit très bien bon ben non mais j’écoute c’est vra que c’est un truc de ouf parce que tu penses que c’est quoi que vous aviez ta femme et toi qui vous a permis d’arriver effectivement au stade où donc comme tu dis ce sont des des membres du Board qui vous qui prennent le temps de vous recevoir alors que bon comme tu dis enfin je veux dire après tu leuras dit oui euh j’ai pas d’argent mais j’ai un projet mais tu penses que c’est c’est quoi vraiment la raison qui fait que ils ont accepté de vous ressort parce que par exemple je pense qu’il y a plein de jeunes tu vois par exemple éventuellement ouais euh tu pourrais tenter de demander un rendez-vous même avec à le DG d’une PMU si à Madagascar ouais qui serait pas reçu tu vois ouais c’est quoi selon toi qui a fait que vous vous avez réussi là où je pense que il y a peu de gens qui arrivent à réussir surtout dans dans le contexte qui était le vôre jeune vous revenez à peine au pays ok vous avez une idée mais je pense tout le monde a des idées tu vois mais vous ouais vous êtes arrivé à ce stade là où vous étiez en discussion et en négociation avec les bonnes personnes tu vois et dans l’industrie donc pas n’importe qui d’abord ce qui a aidé ça il faut pas se se mentir ce qui a aidé c’est que mon épouse donc on va l’île Maurice mon épouse est mauricienne donc c’est elle qui envoie je lui dis envoie le envoie- toi l’email quand tu envoies l’email tu mets que que tu es marié avec un malgagee et que tu souhaiterais rencontrer voilà donc ça ça a aidé mais derrière ce derrière ça moi je pense que euh en en a parlé avec mes parce que bon mes anciens associés parce qu’ donc c’était il y a il y a maintenant il y a 15 ans de cela bah en fait c’était le c’était le c’était le culot dans dans la vie il faut être il faut pas avoir peur en fait il faut être culoté et pour continuer dans la la discussion moi j’étais très vite j’étais convaincu du potentiel de de de l’entreprise et donc je pense qu’ils ont vu ma détermination ils ont ressenti en fin de compte qu’on était voilà qu’on avait envie en fait quand quand quelqu’un en face de toi toi il te dit demain matin encore une fois l’exemple de de ton enfant dit papa je vais te footballeur professionnel tu sens dans le ton s’il a envie ou pas je regarde beaucoup ça parce que c’est c’est moi en vérité je suis comme ça tu parlais rationalité ou intuition oui oui oui ben pour moi je dis pas que être rationnel c’est important mais un moment donné ce qui fait la différence c’est quand tu as une intuition et parce que cette intuition là c’est ce qui te pousse à dépasser certaines limites quand tu es rationnel je suis désolé tu es limité par ta rationalité mais c’est l’intuition qui va qui qui va te permettre de de de de rêver de de de dépasser certaines choses voilà enfin je déborde un peu mais non non mais c’est intéressant et comment justement développer cette intuition est-ce que c’est quelque chose qu’on peut développer oui moi je pense qu’on peut le j’ai failli répondre non parce qu’en fait beaucoup de gens pensent que c’est c’est inné mais moi je crois que que c’est quelque chose que que qu’on peut développer et en fait moi je l’ai j’ai commencé à le développer euh en fait jeune vraiment encore une fois l’expérience des d’arriver en France à 16 ans à l’époque tu avais pas Skype tu avais pas tu avais pas WhatsApp et cetera tu es tout seul non mais attends tu es tout seul en France h tes PARENTS tu les as une fois par semaine puré ouais euh tu as 16 ans tu dois faire tes courses tu dois gérer ton argent et cetera bref bon mais en fait tu tu tu développes comment on appelle ça Survivor instinct et et et et ça ça m’a vraiment pour moi je c’est c’est cette cette expérience c’est c’est ça qui a développé ce que je suis aujourd’hui en fait mais aujourd’hui par exemple étant donné que je pense qu’aujourd’hui tu es tu es quand même peux dire tu es confortable dans la vie cet instant de survie je le garde toujours ah oui ouaisar à maintenir malgré tout ouais ou ouais ouais ouais ou c’est c’est quoi genre tu te mets une c’est pres non c’est non c’est naturel c’est naturel Natur in intéressant je fais par exemple très attention à certaines choses tu vois je me dis toujours qu’est-ce qui a qu’est-ce qui se passe si il y a ça qui arrive j’ai toujours bon après il y a aussi mon éducation hein mon père me disait toujours il faut toujours que tuit un plan B nirine bon donc à chaque fois plan B c’est quoi le plan B ok je voudrais bien rebondir làdessus parce que que je pense que c’est vrai que bon bon limite c’est philosophique mais je ne sais pas s’il y a une une vérité universelle mais en tout cas dans la vie il y a des gens qui pensent que effectivement il faut un plan B il y a ceux qui disent problème quand tu as un plan B c’est que ben tu mets pas toute l’énergie nécessaire pour le plan a parce que tu dis ouais mais bon dans tous les cas il y a le plan B tu vois donc toi qu’est-ce que qu’est-ce que tu penses de ça moi je pense que sur ça il faut pas être il faut pas être binaire en fait c’est là où c’est dangereux en fait il faut éviter de d’être trop binaire dans les choses moi j’essaie de mettre euh une énergie j’essaie de mettre l’énergie en tout cas dans ce que je crois donc quand je crois une idée si on revient à l’idée de de de de mon business personne y croyait moi j’étais convaincu que ça allait marcher donc j’ai mis l’énergie làdedans néanmoins j’avais déjà un plan B plan B c’est si on faisait pas du papier toilette on pouvait faire autre chose et notamment on pouvait faire du carton et cetera ok tu tu vois ce que je veux dire d’ailleurs à long sur le long terme bon on aura peut-être pas le temps mais je pense que j’aurais dû faire du carton ah oui parce que le marché est plus gros le marché du carton ici à Madagascar est plus gros que le papier toilette arrête je te jure ah ouais les industriels ils consomment à ce point des cartons ici bien sûr bien sûr les zones franches quand tu exportes tu dois mettre du carton quand tu exportes des Lech tu exportes dans du carton bus ici il est plus gros que le papier toilette d’ailleurs petite parenthèse euh je je je je je vais loin parce que allez on en parle mais le l’une des raisons pour laquelle j’ai j’ai décidé de de de céder mon entreprise c’est que j’ai j’avais atteint un plafond de verre en 2019 je j’ai 45 % du marché avec la marque LCE mon distributeur quand même c’est JB h et on voit qu’on narrive pas à dépasser le un certain cap h pourquoi parce qu’à Madagascar tu n’as que 7 % des foyers qui ont des toilettes aux normes ouais 7 % des foyers à Madagascar ont des toilettes la 90 % des Malgaches je suis désolé de de le dire mais déf à l’air à l’air libre c’est ouais et euh donc à un moment donné tu es tu es limité ouais tu es capé oua ou ok voilà alors pardon j’ai non mais il y a énormément de choses en fait du coup sur lesquel j’aais discuté mais par rapport à juste avant que je reprenne ton aventure entrepreneuriale dans le papier hygiénique tu disais que personne ne croyait en toi est-ce que tu penses que c’est c’est plus facile de réussir quand personne ne croit en toi parce que justement si les gens disent ouais ton truc c’est bais c’est bien sûr tu vas réussir je pense ça te met peut-être dans un certain confort je sais pas justement je te pose la question est-ce que tu penses que ça te met dans un certain confort alors que là bah limite tu avais un autre truc qui te poussait c’était de montrer enfin de montrer aux gens tu vois que je suis capable et vous avez tort et bam qu’est-ce qu’il y a tu vois ouais tu sais je moi je prends je fais toujours l’analogie avec je fais toujours des analogies et moi je regarde beaucoup le sport et je suis fasciné par les les grands champion de Michael Jordan Michael Schumarer Tiger Woods et cetera Roger Federer Nadal dokovic michaelels comme ça ça fait TR an et je pose je pose souvent la question je me pose je me posais je crois que moi j’ai de la réponse je me je me posais la question qu’est-ce qui motive ces gens-là qu’est-ce qui motive mais même qu’est-ce qui motive Bernard Arnaud qui est l’homme le plus riche du monde et qui a toujours qui qui qui se lève toujours tous les matins Bernard ano apparemment il fait les visites de ses magasins LVMH tout quand il ouvre il va regarder et cetera qu’est-ce qui motive ces gens-là ce qui motive en fin de compte c’est en fait ils ont toujours faim et ils ont envie aussi de prouver de se prouver ou prouver aux autres que qu’ils peuvent faire mieux et et en fin de compte c’est c’est quelque chose qui enfuit en nous euh je te parlais tout à l’heure du self awareness du l’importance de te connaître pour revenir à à à moi euh moi je suis le le fils aîné d’une famille de trois trois enfants euh mais j’étais pas le plus brillant ma sœur est brillante ma sœur a fait prépa elle a intégré chciencepau mon frère a fait prépa il a il a intégré une école de commerce moi j’ai je savais que je pouvais pas faire prépa tu vois ce que je veux dire mais par contre moi je sais une chose c’est que je suis quelqu’un qui est capable d’être déterminé dire que un moment donné même dans les études quand j’y quand je je mets de l’énergie j’y vais en fait c’est et et et et je développe une une une boulémie de de de de choses en fait hm hm en fait et c’est ça mon moteur mon moteur c’est me prouver à chaque fois moi-même parce que je sais que je suis pas le plus brillant h je sais que je suis pas le plus intelligent mais par cont je me connais je sais que je suis capable et c’est comme ça que j’ai intégré les sec personne ne ne se dit mais mais mais mes parents à chaque fois il hallucin il dit mais comment il fait mais en fait voilà pour ce que ça fin les sex c’est vraiment euh top école de commerce je c’est pas top 2 ou moins top 3 en France je pense surtout pour un point N B mais c’est comme lbs lbs j’ai d passer lbs avant d’intégrer lbs j’ai dû passer le repasser le GMAT tu sais c’est un examen ouais ouais bah tu demanderas à mon épouse je lu dit cherche moi un prof de math qui parle anglais j’ai pris des cours de math parce qu’il fallait que je refasse des exercices de math et cetera mais je me suis mis un mois à fond la dans en fait c’est ça c’est que tu tu tu comprends ce que ve dire donc du coup est-ce que tu penses que dans chaque être humain il y a ce côté où toujours en quête perpétuel de reconnaissance d’une certaine manière enfin de reconnaissance peut-être bon vis-à-vis de soi-même mais peut-être aussi vis-à-vis des autres bien sûr bien sûr mais c’est ça qui te donne après envie de de de réussir et est-ce que toi tu disais que bon tuétais pas le le plus brillant forcément parmi les trois est-ce que à un moment tu as senti que éventuellement la famille très proche disait ah minirine ah ou pourquoi tu es pas comme tu vois comme ta sœur ou comme ton frère tu vois attends tu tu tu sais mes parents ils sont dit nirin il va pas réussir non je te jure ok ok ouais ouais non mais il va non ça le B que tu as d avoir tu vois ce que je dire ou pas c’est mort pour lui mais tu vois on va pas tout viser sur c’est ça mais mais mais le pire c’est que à l’époque je le sentais pas comme un vraiment même comme un échec ou quelque chose comme ça mais en fait tu l’as dans l’inconscient en fait tu l’as dans l’inconscient j’en ai jamais fait un complexe vis-à-vis de mon frère et de ma sœur ou ouais mais en fait tu tu tu tu inconsciemment tu tu l’intègres et ça devient un moteur de de de de voilà tu et c’est vrai c’est vrai que moi je quand tu réfléchis qu’est-ce pourquoi je vais aller à London Business School qui m’a quand même coûté pas mal d’argent oui j’ai 45 ans j’ai abandonné mon épouse et mes enfants mais en fait de compte c’est ça c’est toujours de me prouver à moi au fond de moi que ouais non mais en fait compte Nerine tu es bon en fait quand tu es devant le miroir tu dis bah fais là tu es Boni bon c’est c’est c’est ouais c’est vrai et et et et c’est c’est je pense que dans la vie a certaines personnes qui ont besoin de ce moteur là en fait sinon ils aventent pas et moi je j’ai besoin de ça ouais c’est mon adrénaline dans la vie ok alors pour revenir je dis souvent que je suis un peu je suis un peu fou ah mais je l’ai dit si jamais si jamais il faut être fou pour en arriver là où tu es il y en a beaucoup qui ser pr à devenir fous mais donc quand les gars il les mauricien donc ouais quand il reviennent à Mada ouais vous décidez de vous associer c’est quoi la suite parce que bon à ce moment-là bon un mois après j’imagine que en tout cas sur fond propre tu as peut-être pas le nécessaire pour donc lancer bah l’usine comment ça se passe après comment ça se passe ils arrive donc en 2000 donc cette fois-ci on est en 2010 et on présente rapidement une étude de marché et cetera et ils disent ok on va commencer petit parce que j’ai pas d’argent nine on t’envoie la machine avec laquelle mon père a commencé à produire dans les années 70 donc il font un apport en nature et en même temps ils envoient des stocks de bobines de papier donc les bobines c’est des gros rouleaux et avec cette machine je n’ai qu’à dérouler les rouleaux former un gros papier toilette un long papier toilette ensuite je découpe j’emballe je vends donc je fais ça je on commence comme ça en 2010 de 2010 à 2011 l’avantage de ça alors 2010- 2011 donc imagine c’est c’est pas une grosse industrie c’est petit donc tu je veux dire on commence vraiment au bas de l’échelle et quand je dis au bas de l’échelle c’est-à direire qu’avec mon épouse on va vendre nos papiers toilett tous les jours ah oui ah oui oui non mais porte à porte porte à porte porte à porte détaillant grossiste et ceteraou on fait ça de 2010 2011 et puis après on commence à contacter des grossist et cetera et cetera bref je je je je ferme la parenthèse et je passe tout de suite à l’étape supérieure C ces deux années-là en fin de compte m’ont permis de comprendre le business comment gagner de l’argent dans ce business et vraiment je je je je comprenais l’importance du gramage du papier l’importance du nombre de plis ici à Madagascar on te dit pas le nombre de plis ouais mais c’est c’est c’est c’est c’est c’est c’est c’est important en France on te le dit ouis parce qu’après ça te permet de comparer mais bon bref donc je comprends tout ça et là je me dis en fin de compte si je veux gagner de l’argent dans ce business et je peux gagner de l’argent c’est en fabriquant les bobines moi-même Madagascar la chance que j’ai c’est que la société de mon père ne fonctionnait plus je décide de louer donc les bâtiments il me met à disposition une partie du bâtiment et c’est comme ça que en fin de compte je je j’investis dans toute la ligne donc j’investis en amont de la chaîne de valeur et je maîtrise toute la chaîne de valeur du euh la de la production du papier jusqu’au papier toilette sachant qu’en plus ma matière première elle est local c’està dire ce sont des déchets de papier OK et donc tu te fournis auprès des grosses boîtes qui voilà j’ai monté euh toute la chaîne euh de collecte euh parce que la clé en fin de compte de mon business model du business model à l’époque c’était de sécuriser la matière première qui est le déchets de papier qui permettait de faire des bobines ces bobines permettaient de faire du papier toilette quand tu décides donc quand c’est ok le fait que vous allez vous associer avec les maourciens déjà à ce moment-là toi c’est ta première vraie expérience entrepreneurial comment est-ce que déjà tu tu négocies avec eux justement ben la la structure de la boîte et donc du coup ben les les pars en fait dans l’entreprise alors euh ça c’est bonne question donc quand on arrive déjà à cette étape là là mon père commence à croire en mon projet ok d si euxro non et puis il commence à comprendre le le le comment on appelle ça le business parce que il y a il y a un point très très important dans dans dans dans tout ça que je t’ai pas dit mais il faut que je te le dise le papier toilette pourquoi on s’est lancé dedans et pourquoi mon père y croit à l’époque parce que enfin il s’est mis à croire parce que le papier toilette c’est un produit qui est extrêmement volumineux et extrêmement léger tu ne peux pas faire un conteneur de papier toilette c’est simple un conteneur de papier toilette même de 40 pieds ça ne fait que 3 tonnes tu transportes du vent donc qu’est-ce qui se passe tu as ce qu’on appelle une barrière à l’entrée c’est un produit qui est qui est allez régional mais mais mais mais mais super local c’està dire que tu ne peux être compétitif que si tu produis là où tu vends donc nous on s’est dit quand on aura mis en place ce cette ligne entre guillemets on sera imbattable donc ça c’est ça c’est c’est très important après donc tu me parles de de comment on a structuré bah en fait on a au début on a fait très simple on a monté une srl et puis on a fait 51 49 Mo 51 lui 49 OK terminé terminé l’objet il faut qu’on qu’on monte la boîte ok voilà ok une question avant d’en arriver donc à la suite de la question que je viens de poser juste ta femme dans C ta femme dans cette aventure là puce qu’elle est là depuis le début du coup elle y croit depuis day one ou est-ce que bon tu vois B elle elle te suit d’abord parce qu’elle voit que toi tu es à fond et donc elle te soutient ou est-ce que vraiment depuis day one tuis elle est elle est là genre ok let’s go parce que la question la deuxème question que j’ais demandé c’est du coup entre 2010 et 2011 généralement c’est quand l’ entrepreneur se lance bon j’avoue non pas généralement mais en tout cas il y a des entrepreneurs quand ils se lance les premières années c’est un peu difficil ils ont du mal à à générer des revenus pour eux-mêmes parce que généralement bah il décide de tout remettre dans la boîte pour essayer de la faire grandir et la faire la faire survivre et ensuite la faire grandir euh pour vous c’était c’était comment cette période ok petit retour au passé mon épouse je la rencontre en euh octobre 2003 à Maurice j’ai cette expérience à Maurice et je lui dis écoute je vais devoir partir à à Dubaï donc [Musique] voilà je pars à Dubaï et elle me laisse partir à on est on est FIAN on est même pas fiancé hein ok on on est juste comment on dit copain et Copin OK et mon épouse fait tout pour me rejoindre à à enfin aux émiratsabun trouve du travail au au aux Émirats enfin à Aboud Dhabi h ensuite donc on a cette expérience aux Émirats arabes unis on se marie en décembre en novembre 2006 il faut pas que je me trompe 11 novembre 2006 et je lui annonce juste après notre mariage que je veux reprendre mes études je pars mais au moment où je pars elle m’annonce qu’elle est enceinte et là moi je j’ai déjà fait mon visa et pour Paris pour je pars sans ile mon fils né en 2008 je reviens donc c’est pendant l’année où je je je fais mes études on rentre à Madagascar en 2009 et là jeannonce bon ben déjà il est pas d’accord en 2009 de rentrer à Madagascar dit mais c’est il a la crise et puis entre-temps ah oui parce que on m’offrait d’autres possibilités parce que je il voyait que j’étais pas content à outi ouais donc la chaîne hôtéière dans laquelle je travaillais me dit il y a une possibilité que tu ailles dans d’autres hôtels de du groupe et on ouvrait à l’époque un hôtel au séchel et cetera soit juste un peu patient mais dans 3 3 6 mois au plus tard tu moi entretemps j’étais trop ambitieux tu moi je rentrer à Madagascar bref donc là ma femme elle est pas du tout d’accord mais ce qui est extraordinaire c’est que elle croit mon projet donc dès le départ mon épouse m’a soutenu c’était la seule qui croyait wou à à ce à ce projet un peu un peu fou au début voilà c’est beau c’est beau et heureusement d’ailleurs parce que c’est c’est c’est compliqué parce qu’on a passé des moments difficiles quand je dis difficile c’est tu tu rentres donc tu tu tu es quand même expatrié tu rentres à Madagascar et là tu tu commences de zéro donc tuas bien en fait euh et il y a eu des moments où euh bah tu quand tu gères une entreprise tu sais ce que c’est les problèmes de de trésorerie TR ouais euh tu te payes pas tu commences à tu payes tes collaborateurs ou et là il y a eu des moments mais vraiment mais de tension absolue c’est et on a des enfants ouais et voilà ça ça ça pas toujours été non ça pas du tout été rose quoi mais euh mon épouse j’ai ça c’est une chance absolue c’est elle m’a toujours soutenu comme quoi les partenaire de vie aussi c’est ah c’est essentiel c’est essentiel ouais c’est ça jeis dire c’est important mais c’est essentiel en fait tu as raison c’est c’est le terme ou c’est essentiel et quand tu décides donc là je je reprends le fil à discussion par rapport à ma question précédent celle-là c’était quand tu décides donc de passer un cap et de maîtriser toute la chaîne de production comment est-ce que tu fais euh déjà pour pour financer justement les investissements nécessaires à atteindre le stade où voilà bah tu maîtrises tout de A à Z parce que à ce moment-là est-ce que l’entreprise génère déjà assez et donc c’est ce que tu as pu mettre de côté avec la boîte que tu réinjectes ou est-ce que tu utilises d’autres rô de VI en fait pour alors euh donc là 2011 on est SARL on fait encore du bricolage petite presque de l’artisanat petite société je je dis à à mon père que je veux donc m’intégrer en amont parce que en fait de compte je me rendais compte que je perdais de l’argent et que je pouvais pas être suffisamment compétitif parce que moi je je rentre dans un marché où non seulement j’ai des importations chinoises mais j’ai des acteurs locaux qui qui sont 10 fois plus gros que moi qui font du papier toilette et eux ils sont pas monoproduits moi je suis monoproduit HM d’accord ok concurrent il faut autre chose et euh voilà et donc là je me suis dit il faut que va falloir que voilà je m’intègre absolument en amont pour être beaucoup plus compétitif j’ai la chance que mon père il croit donc là il injecte de l’argent il me prête en fait de l’argent de les Mauriciens aussi contribu donc il mettent beaucoup plus et on a un emprunt auprès d’une banque que je vais pas citer parce que sinon on va faire la publicité pour cette banque mais cette banque- là me soutient et donc j’ai j’ai un j’ai un j’ai un gros prêt à moyen terme qui me permet en fin de compte d’acquérir la ligne de production et donc la ligne de production tu bon j’imagine que c’est pas un truc qu’on fait localement tu l’importes du coup la ligne de production en fin de compte je qu’est-ce qui s’est passé je vois le je je je faisais déjà des recherches éidement je faisais que ça sur sur les machines et cetera euh et là je vois en fin de compte un fournisseur en Chine je les contacte et je vais en Chine je demande aller en Chine donc il me disent pas de souci venez et je dis je veux voir les usines fonctionner pour voir les machines fonctionner ils me font voir je vois en Chine les marques qui sont notamment importés ici exporté oui oui oui oui et et je vois donc comment ça fonctionne donc je visualise et là je me suis dit en fait ok on peut le faire et et ça ça joue beaucoup parce que la banque elle voit que mon père il croit qu’il a quand même un savoir-faire enfin une expérience pardon dans le domaine du papier donc ça nous légitimise et voilà et et ça pousse aussi nos partenaires Mauriciens à nous suivre dans cette aventure en dans cette voie là et une fois que donc la machine elle arrive à Mada j’installe et tout roule comme sur des roulettes tout roule comme plus ou moins plus ou moins euh l’avantage qu’on a eu c’est que donc on a exigé on a fait tout le tout le l’installation le commissioning donc on a fait venir des des ingénieurs chinois pendant ben pendant 8 mois je n’ai pas eu de vie ah oui de de de de de de l’importation dédoinement négoci avec les comment on appelle ça les agences je suis désolé je je je pense à tellement de choses que les transitaires pardon les transitaires jusqu’au à préparer toute la tout le bâtiment à recevoir les les machines préparer bref enfin je te passe ça m’a ça nous a pris 8 mois quasiment c’est simple c’est de septembre 201 à le premier papier est sorti en juin 2012 donc là voilà à fond dans le l’installation le commissionn de l’entreprise des machines et à l’époque où tu utilisais encore la machine des années 60 des Mauriciens tu tu faisais quel genre de volume et une fois que tu as cette ligne là tu quoi tu tu doubles tu triples quand on commence je va te dire j’ai plus souvenir maisou à la louche on faisait genre 2000 rouleaux par allez 5000 rouleaux par jour ça c’est de l’artisanat ça et avec la l machine on arrivait à monter à 20000 et on est arrivé en 2018 à faire 60000 avec la même avec enfin pas avec la même non pas avec pardon tuas rajouté ré de j’ai investi dans une machine de transformation ouais ok wou incroyable mais après là tu es un stade où du coup du coup bon tu parlais donc du du distributeur tu bossais déjà avec JBS à ce momentl pas encore non non pas encore en de c’est c’est c’est c’est à ce moment-là au moment où j’installe la machine où je vais voir JB je leur dis voilà parce que je me rends compte qu’en fin de compte la distribution elle est primordiale je suis mono prododuit produit super léger compliqué à transporter j’ai investi dans une machine de de de de production donc je je ce qu’on appelle je je dois euh monter en échelle euh et euh il fallait absolument que j’ai un solide partenaire et euh à l’époque euh je vais voir donc JB il c’était pas au départ très intéressé mais après euh ils me disent mais en fait compte non non non on a envie non mais exactement exactement non mais c’est vrai avec insistance et cetera ils se ils sont d’accord et cetera on va dire que là tu es tu es lancé à un niveau industriel tu fais tu fais grandir ta boîte à ce moment-l est-ce que déjà tu sens que tu es un peu plus stable oui oui oui oui oui euh en fait je 2012 donc on on lance la on lance la production on a un partenaire commercial qui est quand même qui nous rassure donc on commence à faire du du volume euh l’avantage de travailler avec avec un distributeur comme JB c’est que tu es payé donc tu as une personne un client qui te dit t’inquiète pas 15 jours fin de mois tu es payé donc ça me permet ça me permet de me focaliser moi sur mon métier qui est industriel donc voilà parce que parce que tu as des challenges quand tu gère une usine et donc si tu veux très vite B le le tu vois ton entreprise passer de 200 millions de d’arrièr de chiffre d’affaires à en espace de 4 ans à passé à 2 3 3 milliards par par an par an oui donc donc tu 10 ouais tu vois donc au début oui tu tu tu tu tu tu vois que tu tu commences à être stable mais surtout tu vois surtout que ta ta boîte mais avec les challenges qu’il y a derrière parce que oui quand tu grandis euh tu as derrière toutes les contraintes qu’il y a j’ais justement parler de ça je dire quand tu connais une croissance comme ça enfin x 10 voire x 15 je je peux pas dire j’imagine parce que non j’imagine pas mais du coup quand tu es dans ce cas de figure là c’est quoi le le plus gros challenge bon j’imagine qu’il a le côté ressources humaines mais au-delà est-ce qu’il y a d’autres challenges tu vois que auquel tu fais face oui bien bien évidemment tu as toute la partie tu as toute la gestion en fin de compte de de l’entreprise de la gestion financière jusqu’à à la gestion du personnel à la gestion de la production et cetera et moi je pense que euh euh encore une fois ça c’est avec le recul et se connaître tu te connais toi-même c’està dire que au départ tu euh tu moi je j’ai tendance à driver enfin j’ai eu tendance à driver tout et être un petit peu j’étais dans ma bulle et je suis resté entrepreneur je suis pas passé au stade de dirigeant d’entreprise parce que c’est différent ok d’être entre d’être pur entrepreneur avoir des idées de DRI et cetera et de gérer une société ça n’a rien à voir c’est pas les mêmes compétences c’est pas le même et ça ça m’a ENF je l’ai appris avec le temps mais je l’ai appris un peu trop tard moi je l’ai appris bah quand voilà quand il fallait gérer 3 affair et commenc à réfléchir comment faire grossir là je me suis dit mais en fait c’est pas les mêmes comp et moi je suis resté au truc de départ donc ça c’est vraiment l’une des des grosses erreurs et des leçons que que j’ai apprise avec le recul tu préfère quelle casquette la casquette d’entrepreneur ou la casquette de gestionneur d’entreprise moi je moi je suis un encore une fois vu mon tempérament moi je suis plus fait pour être entrepreneur ok ok en fait à un moment donné je me lasse parce que tu rentres dans une routine tu rentres dans un dans un dans un cycle où voilà tu c’est c’est pas les mêmes défi et ouais je non je préfère être entrepreneur et un jour bah tu te dis bon c’est comme tu disais tu as beaucoup d’ambitions tuas notamment donc un de tes grands rêve qui donc un genour de de de créer ton propre tête tu te dis bon ça y est j’ai fait le tour j’ai atteint un cap comme enfin il y avait un plafond de verre aussi comme tu disais je vais vendre la boîte ouais à ce moment tu es le seul à prendre cette décision là je veux dire au niveau de de l’actionnariat est-ce que toi tout seul tu peux dire je vais vendre la boîte ou est-ce que d’abord tu dois consulter les autres et dire bon venez on va vendre alors petit retour en arrière donc on on on développe la la la boîte avec les associés Mauriciens qui à un moment donné en fin de compte euh on est plus aligné dans la dans la manière dont on gère le business donc en fait on les rachète ça s’est très bien passé on a on a racheté leur part euh donc ça déjà ça ça prend du temps on est c’était en 2016 on les rachète et cetera on continue nous à gérer arrive 2019 2018 pardon 2019 et déjà là il y a des personnes qui commencent à me contacter et et puis en 2020 il y a une sorte d’usure je ressens sorte de je je n’avais plus l’envie je ressentais plus l’envie comment on dit j’avais plus faim ouais ok et et puis je je ressens donc ce fameux je vois ce plafond de verre néanmoins je fais quand même appel à des je com je fais appel enfin je prends contact plutôt avec des fond mon investissement pour réfléchir sur toujours développer la l’entreprise mais je n’ai je je je sais pas je je ressens je je n’ai pas le même Fing en fait que j’avais et puis arrive en fait le le le le covid et le covid me fait prendre conscience de beaucoup de choses j’ai 40 ans 41 41 ans en 2020 euh je me dis bon ok super tout ça pourquoi quel est le sens enfin bref les questions existentiel qu’on a je pense à cet âge-là et tout seul oui je prends la décision de de vendre mes parts et et je ressens cette envie de de de de oui de vouloir faire autre chose de de de et puis je tu sais pendant 13 ans j’ai quasiment pas pris de de de vraies vacances j’ai pris peut-être des vraies vacances deux fois 13 ans en 2017 pour aller un mariage d’un ami en France euh et je suis pas retourné en France donc avant 2017 wou ok les les les vacances moi je l’ai ma famille allit à Maurice moi je restais là donc en fait j’étais pris dans vraiment dans dans dans cette dans cette aventure entrepreneurial et en fait ça bouffé ça m’a bouffé de l’Intérieur en fait et j’ai eu vraiment cette cette ouais c’est cette cette envie de vouloir changer quelque chose avant que je te pose quelques questions par rapport au process de d’entreprise je voulais savoir tu disais que tu te posais des questions euh à ce moment-là quand tu as 41 ans sur le sens donc j’imagine tu disais le sens de tout ça le sens de la vie est-ce qu’aujourd’hui tu as trouvé réponse à à ces questions pas tout non non il faut être humblein on trouve pas on trouve pas mais en tout cas je ça m’a permis de faire une une pause et de me recentrer sur moi-même dire que pendant 13 ans ma vie c’était cette C entreprise là et le fait d’être parti euh tout seul j’ai fait une sorte d’introspection et surtout j’ai j’ai compris quelles sont mes priorités chose que j’avais pas forcément puisque ma priorité avant Ctait la boîte chic ou je vivais je travaillais pour la boîte est-ce que tu penses que tu es plus heureux maintenant que tu as vendu la boîte ou pas forcément ah je suis plus heureux ouais ah oui donc pour revenir justement à ce principe de de vendre une boîte parce que je pense que ça il y a il y a peu de gens qui en en tout cas peu d’entrepreneurs qui en parlent même s’ils sont passés par cette phase là h c’est que dans la vie d’entrepreneur effectivement peut arriver un moment où tu te dis voilà il faut vendre donc on fait un exit qui permet donc d’avoir une somme relativement conséquence je pense proportionnelle à à ce que vaut le son le business qu’on a construit euh comment est-ce qu’on fait pour évaluer la valeur d’une boîte ok il y a sûrement énorm de paramètres à prendre en compte mais globalement qu’est-ce qu’on doit savoir et comment on fait pour évaluer la valeur de son entreprise h bah il y a plusieurs bon il y a il y a plusieurs méthodes mais dans ta question il y a il y a il y a il y a beaucoup de choses je vais pas trop rentrer dans les je vais pas faire de cours de finances mais il y a d’abord quelque chose que je j’aimerais dire et qu’on le dit pas assez à à Madagascar quand tu crées une entreprise donc tu la gères ce n’est pas avec ça que tu vas créer de la valeur c’est pas avec avec avec ton salaire que tu vas vivre de ta vie d’ d’entrepreneur un entrepreneur il a un projet il l’amène à bien et il crée de la valeur il crée de la richesse quand il la vend ça on nexplique pas à à Madagascar parce que souvent c’est des entreprises familiales et et et je suis désolé de le dire mais tout le monde vit un petit peu grâce à cette entreprise là donc si cette entreprise n’existe plus la famille en général n’ n’a n’a plus de source de revenu bon un entrepreneur moi je prends le cas de ce qui se passe aux États-Unis et cetera il crée sa boîte même si sa famille l’a aidé quand il vend sa boîte l’argent c’est c’est pour lui il rembourse à la limite l’argent qu’on lui a donné aux gens qui lui ont prêté de l’argent mais la création de valeur c’est pour lui bon ça c’est c’est c’est très important on crée pas une entreprise pour en faire pas forcément pour en faire une entreprise familiale ça peut arriver hm hm mais en général on crée une startup dans le digital dans pour un moment donné la vendre bon et moi je me suis posé la question un premièrement qui me dit que mes enfants auront envie de reprendre ma boîte et est-ce que d’abord j’ai envie que mes enfants reprennent ma boîte se taper des délestages se taper des contrôles fiscaux se taper des problèmes je suis désolé du mot taper he pardon ce ce ce est-ce que j’ai envie de ça ça c’est est-ce que mes enfants vont forcément revenir à Madagascar c’est quoi Madagascar dans 20 30 ans est-ce que ça sera mieux est-ce qu’on aura toujours des problèmes d’eau est-ce qu’on a est-ce que mes enfants auront envie est-ce que est-ce que j’ai envie que mes enfants VI bref je me suis posé toutes ces questions à un moment donné je me suis dit tu sais quoi on va faire très simple je vends quand je vends comment je valorise mon entreprise nous ce qu’on a fait c’est qu’on a utiliser des méthodes de méthodes principalement il y a une troisième mais bon je pas è c’est soit multiple ce qu’on appelle un multiple dibida et le discounted cash flow je sais pas comment on dit ça je ne sais pas non plus en français mais en gros c’est le cash flow qu’on génère qu’on que la société va potentiellement générer dans les 5 prochaines années on il y a il y a un taux que un taux qu’on va appliquer à ce cash flow là et qui va va permettre de valoriser l’entreprise je simplifie un petit peu hein h bon donc à partir de là tu as déjà une base de négociation parce qu’on utilise quelque chose de rationnel mathématique et après c’est c’est de la discussion mais tout dépend en fin de compte de toi de ce que tu penses elle vaut ton entreprise et euh et l’acheteur parce que le fameux multiple dibida il y a des standards tu peux aller euh sur internet tu regardes ibida multiple et puis tu verras en fonction du secteur d’activité tu as le tu se multiple alors oui parfois on l’utilise mais euh il y a aussi une réalité après de l’entreprise et la réalité de l’acheteur et voilàou oui ou mais ça ça permet d’avoir une base de négociation par exemple dans l’industrie dans laquelle tu étais le le multiplebida c’est c’est quoi en moyenne sur le marché international ça 5 6 5 6 ok d’accord 5 6 et et donc l’bda c’est c’est une valeur qu’on calcule par rapport à une année c’est ça tout à fait ok d’accord tout à fait ok libida c’est earning before interest tax depreciation and amortization c’est-à-dire c’est l’équivalent de l’excédent brut d’exploitation dans le dans la comptabilité entre guillemets française et est-ce que ça c’est quelque chose que tu gardais dans tes comptes depuis tout ce temps parce que tu savais que un jourf tu pensais que potentiellement j tu pouvais revendre jus que tu avais genre une au début non au début non mais euh vers la fin euh oui bien évidemment c’est c’est ben après c’est c’est l’ibida c’est c’est c’est c’est une mesure de de la performance de l’entreprise la performance opérationnelle de l’entreprise euh ça c’est important pour voir un petit peu quand tu fais par exemple quand ton ibida représente 30 % de ton chiffre d’affaires tu sais que ton entreprise elle est euh voilà elle fonctionne bien ouais elle tourne bien parce que ton ibida c’est avant la euh les amortissements donc tu sais à peu près déjà que le CH que tu as parce que la le cash c’est euh c’est sans la enfin il y a y a il y a pas l’amortissement en fait compte voilà donc tout ça ça te permet de donner euh une idée de la situation de ton entreprise quand vous tombez d’accord euh sur euh déjà est-ce que les négociations elles sont dures tu vois ou est-ce que relativement vite tu dis un chiffre il dis bon allez tuenlève 6 % par exemple tu tu dis OK puis c’est fini ou est-ce que vraiment c’est relativement non en fait ce qui se passe c’est que ce qui est très important ce que j’ai réalisé en tout cas moi je parle de mon expérience he parce que je c’est la seule fois que j’ai vendu que j’ai cette expérience de vente d’entreprise donc en fait ce qui a beaucoup aidé c’est que on avait on a commencé déjà il y avait déjà une première approche 3 ans avant mais c’était juste des des des discussions donc ça permet ça permis de de tu sais c’est d’abord dans les négociation c’est d’abord des personnes c’est deux individus donc il y a euh il y a pour moi une chose qui est très importante quand tu négocies quand tu quand tu as des relations humaines en général c’est la confiance tu te dis est-ce que je peux avoir confiance cette personne et vice verersa et ça cette confiance tu l’établis avec le temps donc même si avant il y avait déjà des ébauches la preuve ça s’est pas fait avant mais ça permis enfin de compte d’avoir une discussion importante euh de confiance parce que euh en fait de compte tu vas donner ton bébé à quelqu’un d’autre et ton bébé tu donnes tu le confies à de rares personnes sauf à des personnes de confiance par c’est la voilà et et ça je pense que c’est ce qui a beaucoup joué et donc quand pour répondre à ta question quand on est arrivé un moment donné c’est arrivé presque tout seul naturellement bah en fin de compte il y a quasiment pas eu de de négociation il y a eu une offre contreoffre et puis après on arrête et c’est bon ok W excellent ça et bon parce que ce qui est intéressantuss je je trouve dans dans ton histoire c’est que tu étais dans le monde du salariat tu entrepreneur et ensuite une fois que donc cette aventure là s’arrête que tu vends la boîte tu décides comme je disais tout à l’heure d’aller à London Business School donc de reprendre je sais pas si à ce st là on appelle ça des études ou si a d’autres termes mais on va dire tu reprends tes études et tu reviens dans le salariat h est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu donc là c cette période entre le moment où la vente se fait où tu vas étudier et où tu décides de revenir à Mada pour travailler donc dans la dans laquelle je suis aujourd’hui dans le fond d’investis m ce qui est très important c’est que je reviens encore pour pour que tu comprennes un petit peu le le déboucher donc j’ai cette envie donc de de vraiment changer de vie et dans ce cheminement je me dis ok un je saè ma mon entreprise mais en même temps je sais pas ce que je veux faire donc je veux prendre le temps j’ai envie de vraiment faire un break par rapport à Mada et cetera je vais reprendre mes études je vais voir un peu autre chose et cetera donc euh je trouve cette formation à lbs qui s’appelle le slone program qui existait déjà qui a été créé d’abord à mit aux États-Unis et à Stanford et à lbs bon j’ai regardz les toutes les options mais contexte on est en 2020 en plein covid il y a une élection aux États-Unis moi je sais vrai que je voulais aller aux États-Unis mais une élection qui qui allait se passer plus le covid et cetera et je sais pas je les États-Unis ça m’a même si M je trouvais ça super sympa je me suis dit non en fait je vais aller en Angleterre j’ai jamais été en Angleterre j’ai jamais étudié en Angleterre je vais postuler pour lbs et euh et en fin de compte la manière en plus les les échanges comment ça se passait j’ai beaucoup apprécié les les les échang que j’ai eu avec les les le staff de lbs donc je postule entre a temp lorsque je possule on finalise la vente parce que tout ça ça ça se fait tout ça ça voilà c’est les fameux temps oui et en 2022 j’ai la réponse définitive d’ lbs qui me dit je suis admis et je pars à Londres je me retrouve en janvier 2023 à Londres assis dans une salle de classe salle de conférence avec 50 personnes qui ont le même âge que moi 40 42 ans ans de moyen d’âge beaucoup sont venus avec femm et enfants et ce qui est extraordinaire Axel c’est que aucun de mes à ce moment-là on fait connaissance ils n’ont même pas j’avais même pas besoin d’expliquer pourquoi je suis ils comprennent ils comprennent en une phrase pourquoi je suis là quand je dis voilà je suis malgache j’étais entrepreneur et j’ai vendu ma boîte dit ok on sait pourquoi tu es là et jamais à Londres j’ai eu besoin de me justifier pourquoi j’ai parce que j’avais pas cette coupe de cheveux pourquoi j’avais cette crise jamais les gens en fin de compte dès qu’ils m’écoutaient ils comprenait ma démarche et et ça je trouvais ça mais vraiment c’était presque je vais te dire c’était presque thérapeutique c’est mon mon séjour à Londres euh c’est pour ça que je c’était pas pour le diplôme c’était pas pour les études mais en fait de compte voilà c’est c’était comme une bouffée d’oxygène je me retrouvais dans un contexte ex cosmopolite euh je me retrouvais dans une grande ville euh je voyais un peu autre chose j’écoutais des professeurs mais mais mais brillantissimes des élèves brillantissimes moi qui suis pas forcément brillant wouh tu vois et et et là au bout de quelques temps euh je me dis bon ok qu’est-ce que je fais en fait parce que bah je vais pas être étudiant oui oui c’est ça et j’avais une une prof qui qui qui qui qui est pour moi qui qui m’a vraiment aidé euh notre prof de leadership elle elle disait voilà elle elle donnait plusieurs exercices à faire et moi il y a un truc que que que j’avais voilà d’abord j’ai pas raté un seul cours je dis à mes enfants et j’étais en retard une fois où j’ai j’ai j’avais j’avais on avait un truc de groupe et on s’est couché à 4h du matin j’étais fatigué et j’ai raté 1 he mais j’ai assisté à tous les cours et quand on disait de faire un exercice je le faisais et il y avait un exercice qu’on m’a dit de faire qui s’appelle les DOM and ties elle a dit voilà c’est important dans votre cheminement euh de de quête de ce que vous voulez faire de parler à des gens il faut que vous parlez à des gens et d’abord ça va vous développer votre network votre réseau mais même pour vous c’est bien de d’avoir le l’input d’autres personnes donc ayez une liste de trois personnes qui euh qui peuvent que vous connaissez mais à qui vous n’avez pas parler au moins depuis 5 ans d’accord donc des gens que vous avez connu mais à qui vous n’avez pas parlé depuis 5 ans et parler de votre projet parler de l’industrie peut-être dans lequel ils sont peut-être ça va vous donner un intérêt et cetera et cetera et j’avais trois trois noms donc j’ai commencé à contacter premier nom 2uxème nom et entre-temps je vais à une conférence de de de quelqu’un qui montait ce qu’on appelle un un VCI fund un venture capital fund donc lui finançait plutôt des startups donc il allait il Racon il allait raconter son histoire de de comment donc de de son projet et cetera comment il est arrivé à ça et cetera et la conférence était super j’ai vraiment adoré et et souvent lbs quand c’est intéressant tout le monde fait la queue pour pouvoir parler pour pouvoir créer le le la connexion et C h et moi j’étais le dernier parce qu’il y avait du monde et euh je je salue la personne on enfin je enfin je fais mon je m’introduis enfin je me présente pardon et là il commence à écouter mon accent il me dit mais nirine where are you from je dis je viens de Madagascar il me dit mon mentor je vais pas dire de nom parce que mon mentor est à malgache et cetera et euh on était ensemble il faut que tu tu le contactes j’ai dit mais il est dans ma liste de leè mais je dois je dis je dois le contacter mais mais non non non tu vas le contacter dè 7 semaines j’ai d oui il est dans ma liste et CER parleeli par rapport moi j’avais pas forcément de projet mais bon j’appelle mes parents je dis donnez-moi le numéro de la personne parentsenvoie tout de suite mais mais tout ça ça ça s fait en en 24 heures j’envoie le message sur WhatsApp à la personne donc on est je crois que c’était un mercredi elle me dit samedi matin si tu dors pas appelle-moi à 7h à telle heure parce que je suis en Europe actuellement parce que il vit aux États-Unis écoute Axel on a parlé pendant 3h et ça faisait 20 ans que je avais pas parlé que je l’avais pas vu wouh et là il me dit mais nirine tu as monté entreprise tu l’as fait grandir tu as vendu euh tu es à Londres pourquoi tu fais pas du private equity j’ai dis mais attends mais le private equity c’est parce que le private equity c’est hyper concurrentiel un fond même qui même un fond qui gère 2 milliards de dollars ils sont que 200 personnes oui ah oui non mais c’est c’est c’est c’est un petit monde oui oui ok ouais ouais ouais tu une boîte qui fait 2 milliards de dollars normal elle emploie 10000 personnes dans dans un fond ils sont à peine franchement 200 voilà et je me suis dit mais attends mais c’est ça va être compliqué en plus je sais pas le le vrai background enfin le vrai parcours des gens qui travaillent dans le private equity souvent ils ont soit travailler dans le consulting mais la voix royale c’est le investment banking travailler chez chez rothchield chez Lazar chez Goldman sax et cetera et à lbs tu as la MO tuas des gens des étudiants qui ont travaillé chez minse chez Boston Consulting Group et certains ont fait des stages chez Goldman sax à Londres et cetera là je me suis dit attends mais moi j’aurais jamais de m’a dit on s’en fiche toi tu as l’expérience et ce mais il m’a donné le tuis non puis il a le le mindset américain quoi et cetera et je l’écoute bah je me suis mis à y croire je vais travailler dans le private equity donc j’ai commencé à suivre des cours de privateity de finances j’ai commencé à intégrer le Private equuty club du London Business School j’allais à Lachin j’allais bref et à un moment donné on me contacte euh il y a un fond basé à Maurice une personne qui me dit écoute j’ai appris par telle personne que tu es à Londres et que tu es intéressé par le privateity est-ce que tu es d’accord pour juste avoir une conversation pas de souci première conversation ils viennent me voir à Londres il vient carrément de voir quoi tu et ben un moment donné moi je me suis dit bon ben j’accepte et cetera voilà donc c’est comme ça que j’ai intégré inside Capital Partners en janvier 2024 après donc la fin de mes études qui sont terminé en décembre 2023 ok voilà et donc peut-être pour euh se diriger un peu vers la fin de no discussion concrètement qu’est-ce que tu fais enfin quelle est l’ambition euh de d’Inside à à Madagascar alors inside donc c’est un un fond d’investissement nous faisons du du capital investissement principalement du ce qu’on appelle du growth capital c’est-à-dire qu’on investit euh auprès de d’entrepreneurs qui ont des projets dans de développement donc on accompagne des entrepreneurs nous on opère principalement dans la région de l’Afrique du Sud-Est c’est-à-dire euh mauriis Madagascar euh Mozambique Tanzanie malaou Zambie Zimbabwe voilà euh donc c’est cette région qui nous intéresse principalement et euh on accompagne des PME d’accord dans leur projet de développement on a des tickets qui vont de 2 millions à 10 millions de dollars on est intéressé on est intéressé par tous les secteurs d’activité à part peut-être l’immobilier pur h mais sinon on est ce qu’on appelle euh industry agnostic c’està dire que on n pas de préférence dans le choix des des secteurs d’activité et voilà donc principalement notre métier voilà c’est d’accompagner des des entrepreneurs dans leur projet de développement et dans ta mission à Madagascar comment comment ça alors on a des bureaux principalement aujourd’hui excuse-moi c’est important on a des bureaux principalement à Maurice à Madagascar et en Zambie dans les années à venir sûrement en en Tanzanie et au Mozambique et donc moi je suis chargé donc de développer le portefeuille de d’Inside à Madagascar inside a été créé en 2017 donc le premier fond date de 2017 ce premier fond là à nous avons six entreprises dans le portefeuille trois en Zambie euh deux à Maurice et une à Madagascar là nous sommes en train de lever le deuxème fond H qui va être à peu près dont l’objectif sera de lever à peu près 100 millions de de dollars et 35 % de ce montant-là sera loué à Madagascar donc moi mon mon objectif c’est donc d’identifier et euh de développer voilà de ce portefeuille sur Madagascar et euh de ce que tu vois toi à Madagascar aujourd’hui c’est quoi un peu les les secteurs d’activité on va dire dans lequel tu sens que il y a quand même un vrai potentiel et qui toi peut-être te parle un peu plus mais encore une fois c’est vrai que vous avez pas il y a pas d’industrie spécifique dans lesquelle vous souhaitees investir mais en tout cas de ce que tu vois des discussions que tu as avec les les entrepreneurs qui justement auraient besoin donc de ces de ces montants d’investissement donc entre deux et 10 millions de dollars on est dans quel type de de business moi je je vois aujourd’hui euh deux secteurs d’activité où vraiment Madagascar un allez on va dire trois où il y a vraiment un potentiel et aussi très important chez chez Insight c’est c’est c’est l’impact parce que nous sommes des nous faisons de l’impact investing c’est-à-dire que ce qui nous intéresse bien évidemment c’est on a des investisseurs qui nous confient leur argent on est euh nous avons une obligation de résultat c’est d’avoir d’un d’avoir un retour sur investissement mais également d’avoir un impact donc pour moi il y a trois secteurs d’activités euh euh trois ou quatre secteurs d’activité où euh il y a un vrai potentiel un c’est l’agribusiness hm hm il y a un vrai potentiel et euh euh Madagascar a tous les atouts pour euh pour pour être vraiment un un enfin en tout cas les entreprises peuvent euh se développer dans ce secteur d’activité le deè secteur d’activité c’est tout ce qui est un petit peu euh moi j’appelle ça le Light manufacturing donc l’industrie légère euh tout ce qui est un petit peu un peu ce que j’ai fait chez dans mon pr précédente entreprise c’est-à-dire tout ce qui est économie circulaire substitution aux importations sans rentrer vraiment dans l’industrie lourde mais voilà light manufct euh ensuite TR TR et 4 tr trè secteur d’activité où je vois un potentiel c’est l’éducation h et en plus tu peux avoir un impact et puis la la santé ok voilà wouh ok ok d’accord et aujourd’hui tu tu arrives à trouver ces structures qui ont besoin de ce type d’inant parce que je pense aujourd’hui il y a beaucoup de de jeunes tu vois qui lancent des startup et tout ça mais je sais pas si je voudrais pas me prononcer de manière définitive mais je me demande si eux sont en capacité euh d’absorber ce genre de de montant là bon éventuellement non bah j’ai non c’est vrai j’ai du mal en fait à identifier des entreprises est-ce que toi tu as du mal à trouver ces entreprises là qui ont besoin de ce genre de montant ou au final bon c’est assez simple tous les jours il y a TR trois boîtes qui viennent to toquer à ta porte alors comme tout le mondein je pense quand on dit ce genre de montant on se dit waouh millions de dollars ça fait aujourd’hui presque 8 milliards ouis je pense allez 9 milliards 9 milliards d’ARRI et 10 millions de dollars donc c’est à peu près 40 45 9 milliards à 45 milliards d’ariar c’est vrai que tu te dis visiblement ça va être compliqué il y a pas mais ne te limite pas à ce que te montes tes yeux fait et en fait non parce que notre métier c’est pas d’identifier c’est pas d’identifier les entreprise c’est d’identifier des projets et nous enfin moi en tout cas ma philosophie d’abord c’est je regarde l’entrepreneur l’entrepreneur il a envie et il est capable ou pas est-ce qu’il a un projet ou pas après tout est une question de structurer le deal et c’est ça nous on investit dans une entreprise et auprès d’un entrepreneur ça je l’ai bien mentionné qui a un projet donc c’est vrai par contre que oninvestit pas dans une start-up mais on investit dans des entreprises qui ont des déjà une certaine année d’existence qui ont un business plan qui est prouvé et qui a envie de scale up d’aller monter en échelle et là oui il y a des entreprises existantes alors elles font pas 2 millions de dollars de chiffre d’affaires mais elles ont des projets à 2 millions de dollars que la banque ne veut par exemple ne veut pas financer pour des raisons et c’est là où nous on rentre nous on est in euh on n’est pas en concurrence euh et même entre fond d’investissement ici à Madagascar on dit souvent nous on n’est pas en concurrence on apporte chacun à son savoir-faire et on n’est pas en concurrence non plus avec les les banques c’est pas les mêmes métiers h donc il y a aujourd’hui moi je peux dire que il y a des il y a des entreprises qui ont des projets dans dans l’éticket de que je t’ai mentionné ok c’est intéressant euh alors pour finir sa discussion ben je voulais peut-être te donner euh peut-être l’opportunité de faire passer un message à notre audience qui a généralement entre 18 et 35 ans euh un message qui qui te tiens à cœur que tu souhaites partager euh peu importe le fond alors euh écoute bah écoute tu me prends un peu au débour vu mais moi le message très simple que je que que je diraiis à ceux qui nous regardent ou nous écoute c’est le message que j’ai dit dès le départ lors de ta première question c’est euh il faut identifier ce qu’on qui on est déjà chercher constamment à à à et accepter de se connaître et surtout de faire ce qu’on a envie je crois que parce que la vie la vie est tellement courte mais quand je parle comme ça c’est terrible je je me dis je suis vieux moi j’accepte pas d’ê d’être un certain âge j’ai 45 ans mais moi quand je me regarde je dis moi je suis encore jeune mais en fait compte j’ai j’ai je me rends compte que à 45 ans on prend conscience d’une chose en fin de compte c’est que la vie a une fin la vie aura une la vie a une fin et on le prend vraiment conscience en fait et et et et et et ça c’est quand on a heureusement d’ailleurs quand on en a 25 35 ans on on prend pas conscience de ça et tant mieux tant mieux mais néanmoins le message que je veux faire passer c’est voilà c’est la vie le temps passe vite et il faut se focaliser sur l’essentiel l’essentiel d’abord c’est soi-même on oublie souvent que dans la vie ah je dois m’occuper de mon entreprise je dois m’occuper de ma famille mais quand est-ce que tu t’occupes de toi quand est-ce que tu t’occupes de toi et ça c’est hyper important donc prenez le temps de vous occuper de vous prenez le temps de faire ce que vous aimez et prenez le temps de vivre super franchement merci merci beaucoup pour ce ce super partage pour nous avoir partagé tes ressentis ton expérience des leçons que tu tu as pu apprendre de la vie donc franchement j’espère euh que tu pourras quand ce sera le right time concrétiser un de tes grands rêves qui est donc d’avoir cet hôtel au bord de la plage et tu seras parmi les premiers invités merci beaucoup et vraiment ben beaucoup de succès dans tout ce que tu entreprends niveau pro niveau perso merci beaucoup Axel et puis merci à toute l’équipe j’espère que j’étéis assez clair dans dans ce que j’ai dit mais en tout cas voilà merci de m’avoir invité et puis de m’avoir donné cette opportunité voilà de partager un petit peu voilà toutes ces aventures que j’ai que j’ai vécu merci beaucoup [Musique]

    6 Comments

    1. Quelle personne inspirante ! En l'écoutant, on a envie d'un coup de faire plein de choses et d'être aussi déterminé que lui ! Et ce sourire qui lui colle constamment au visage en dit long sur lui. Super interview comme d'hab !

    2. Enfin un Entrepreneur qui dévoile vers quelle voix la jeunesse de Madagascar doivent se tourner pour enrichir ce Pays et surtt d’arrêter d’importer tout et n’importe quoi…

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