Le débit des cours d’eau et le niveau des nappes phréatiques devraient connaître des baisses allant jusqu’à -50% d’ici 2050, selon l’Institut de recherche pour le développement (IRD).
Face à cette vulnérabilité, comment réduire sa dépendance à l’eau ?
La réutilisation des eaux usées traitées et la récupération des eaux de pluie sont une alternative à l’eau potable pour pérenniser vos activités industrielles, tertiaires, agricoles, maintenir les espaces verts…
Faisons le point ensemble sur ces solutions.

 Pour vous accompagner dans cette exploration :

– Marie-Christine Huau, Ingénieure agronome et Directrice de la stratégie Eau et Climat, Veolia
– Philippe Sauvignet, Manager Industrialisation, Veolia
– Anne-Sophie Simon-L’Helgoual’ch, Directrice Générale de Veolia Industries Global Solutions
– Cyril Camboulin, Responsable méthodes et innovation, Veolia Industries Global Solutions

[Musique] [Applaudissements] bonjour à tous et merci d’être avec nous pour cette 3e masterclass d’co d’au édition 2024 alors la semaine dernière on vous parlait de la qualité de l’eau avec un focus sur les solutions face au piface et au métabolites au programme aujourd’hui nous allons aborder la question du recyclage de l’eau comme alternative à l’eau potable parce que l’eau potable vous le savez bien sûr va devenir une denrée de plus en plus rare dans les décennies à venir avec deux lignes de force pour cette mastercl la réutilisation et la récupération des eau de pluie je vous précise avant de rentrer dans le vif du sujet que vous pouvez d’ors et déjà poser toutes vos questions et cela directement depuis la plateforme en cliquant dans le menu sur poser une question et nous y répondrons avec nos intervenants au fil de cet échange mais on commence sans plus tarder avec notre premier invité [Applaudissements] et pour aborder le premier axe majeur à savoir la réutilisation j’accueille avec plaisir Marie christino bonjour bonjour vous êtes ingénieur agronome et directrice de la stratégie e et climat chez Veolia on s’est déjà vu un Marie Christine lors de la première mastercasse de ce cycle on a parlé avec vous du contexte climatique et réglementaire dans lequel on se trouve en France on a également vu ensemble comment les acteurs qu’il soit collectivité entreprise ouou industrielle peuvent évaluer piloter et anticiper leur empreunte haut alors on se retrouve aujourd’hui pour parler cette fois de solution et parmi elles donc la réutilisation vous dites-vous la rout ça veut dire la réutilisation des EAU usées traité deux mots sur ce principe Marie Christin ça ça commence ça fonctionne comment bah tout est dit dans la définition c’est donc la l’au US traité qui se fait ressource et donc on crée une boucle on va réutiliser les EOS usé traité d’origine essentiellement urbaine après traitement pour des usage réglementé alors on en est où sur la rillout en France alors on en est on avance on accélère et on a passé la seconde bientôt j’espère la troisème et effectivement la rétilisation des usés traité en France bouge depuis la création du plan haut et aujourd’hui bien ça fait partie du paysage des solutions intéressantes pour pour s’adapter au dérèglements climatiques alors ce plan haut que vous mentionnez on en entend beaucoup parler qu’est-ce que qu’est-ce que ça change qu’est-ce que ça amène en terme de changement et notamment en terme de changement réglementaire alors ce plan haut il a eu le mérite et il s’est inscrit dans ce plan haut de pousser les feux notamment sur deux points à mon essentiel qui sont un aller vers un plan de sobriété en réduisant de 10 % à l’horizon 2030 les prélèvements en eau donc bien évidemment dans les solutions et bien la rétisation des e traités y trouvera sa place et la deuxième vecteur force de ce plan haut c’est celui de dire qu’à l’horizon 2027 nous devons accélérer les projets sur les EAU dites non conventionnelles donc on va les voir aujourd’hui ces eau non conventionnel c’est donc les EAU usées traité réutilisé mais aussi on le verra les eau de pluie récupérées et donc en terme réglementaire ce plan haut a contribué à accélérer la réglementation et là aussi quelque part la faire bouger bouger les lignes pour permettre d’aller sur ces deux vecteurs forces aujourd’hui on peut dire qu’on a trois grands chantiers qui existent un chantier qui est piloté par le ministère de la transition écologique qui est ce plan directement d’ouvrir les usages la réglementation à des usages de proximité d’une station d’épuration qui sont les usages urbains les usages d’espace vert et les usages d’irrigation agricole donc ça c’est euh piloté par le ministère de la transition écologique avec des décrets un décret qui est sorti en 2022 un autre en 2023 avec des arrêtés d’application en fin d’année dernière un deuxème grand chantier qui est en cours c’est piloté lui par le ministère de la Santé qui est un décret autour des EAU dites impropres à la consommation humaine ça veut dire les eos qui arrivent chez nous d’une en tant que domestique ou chez dans un établissement public ou industriel mais qui n’est pas de l’eau potable c’est-à-dire essentiellement les eaux de pluie que l’on va pouvoir récupérer voir des EAU d’autres eau non conventionnelles comme les eau de lavage de douche et actuellement donc ça c’est ce deuxième chantier qui est piloté par le ministère de la Santé euh sur sur celui-ci et bien sûr toujours en lien avec le ministère également de l’écologie et le troisème chantier qui est en cours c’est le chantier qui lui est piloté par le ministère de l’Agriculture qui lui va intéressé à desserrer les freins et ouvrir une réglementation pour l’industrie agroalimentaire et faciliter le recyclage des EAU du process et la réutilisation des eutres sa stations d’épuration alors si on parle un peu concrètement je vous propose un petit jeu de rôle si vous êtes par exemple un industriel comment vous allez initier votre rioot alors si je suis un industriel et bien je vais en étant aussi aidé par cette réglementation en cours B je vais appliquer les trois a c’està-dire réduire recycler et utiliser donc je vais d’abord et l’avantage d’un industriel c’est que je suis un peu chez moi je suis dans mon dans mon industrie donc la première des choses je vais embarquer les gens je vais les informer que je veux lancer ce plan et ce premier plan il va passer d’abord sur quoi je peux agir pour réduire les EOS de de mon process ensuite je peux recycler les EOS du process pour un certain nombre d’usages dans une industrie on a beaucoup d’usages qui sont liés au refroidissement par exemple quand il faut maintenir les ingrédients dans le cadre de la production et la transformation agroalimentaire et puis si j’ai une station d’épuration en mon sein et bien Infiné je peux réutiliser les EAU de la station d’épuration donc ça c’est pour un industriel et si vous êtes maintenant une collectivité vous êtes un vrai vrai caméléon Marie Christine alors si je suis une collectivité je vais avant tout quand je parle d’US est traité bah la station d’épuration c’est une infrastructure urbaine dans lequel B je suis propriétaire et ou je l’opère en direct ou par un opérateur exploitant comme Veolia et à ce moment-là ça va être mon point d’entrée et donc la première des choses que je vais regarder c’est où est-ce que sont restitués mes traités en fonction de quel milieu naturel avale je restitue cette ous traité et donc parce que c’est cette usé je si je vais la récupérer elle sera en moins au milieu naturel donc je ne dois pas créer un problème au mieux naturel donc ça c’est la première des conditions et ensuite je vais regarder la filière de traitement et une fois que j’ai regardé ces deux aspects là je vais commencer à regarder mes opportunités avec aidé par l’opérateur et ce qui qui se passe ce que je peux faire sur mon territoire et le troisième cas de figure c’est peut-être les exploitants agricoles alors les exploitants agricoles là aussi approche spécifique un exploitant agricole bah il a une exploitation avec des pratiques culturales qui évoluent des rotations culturales donc la première des choses qu’il va devoir regarder c’est son bilan une analyse j’ai envie de dire coût bénéfice et quelles sont ses dépendances vis-à-vis de la ressource en eau est-ce qu’il dépend de forrage est-ce qu’il a ses propres forrages est-ce qu’il a déjà été soumis à des arrêtés sécheresses est-ce qu’il est dans un plan de rotation culturale euh voilà est-ce qu’il est loin ou pas d’une station d’épuration et donc lui il va avoir une approche un peu holistique agronomique qui est d’ailleurs bien dans dans sa ligne euh pour voir vraiment son analyse de un peu comme un plan de gestion des risques et des bénéfices alors on a mentionné l’usage des collectivité je vous propose de regarder quelques exemples ça se passe du côté d’antibe et de Sainte-Maxime o où l’eau US traité se se substitut à l’eau potable pour nettoyer les rues et les espaces verts et aussi pour arroser un golf regardez [Musique] antipjan Lespin comme beaucoup de villes en France et en particulier en Méditerranée souffr de la sécheresse donc nous savons que nous avons des économies en eau à faire la conclusion c’est qu’on va plus nettoyer nos rues avec de l’eau potable mais c’est assez logique que on utilise l’eau à des fins qui correspondent à leurs usages boire de l’eau il faut qu’elle soit parfaite bien sûr mais nettoyer les saletés qu’il y a sur la route sur les trottoirs avec de l’eau qui est pas parfaitement potable ça paraît [Musique] raisonnable on a fait un certain nombre de test et en particulier come on nettoie l’eau avec des jets pulsés voir si l’eau qui remontait de ces jets pulsés avait une toxicité ou pas une danger sanitaire et donc on a testé avec de l’eau potable et on a testé avec cette réutilisé et retraité et il n’y a pas de différence et donc on va pouvoir utiliser cette eau pour nettoyer nos rues et pour arroser nos [Musique] jardin depuis 2006 maintenant on arrose la totalité du parcours avec les EAU usées traité et l’avantage que nous avons c’est qu’on peut arroser le parcours toute l’année on est soumis à aucune restriction d’eau et puis bah l’eau qui qui nous est livrée est une eau très riche qui apporte énormément de potasse au parcours donc on utilise quasiment plus d’engrais depuis 18 ans ce qui est aujourd’hui très écologique et énorme pour pouvoir avoir toute l’année le parcours auss [Musique] hiver c’est un peu ridicule de pas utiliser toutes les ressources qui sont en notre possession pour combler ce déficit qu’on pourrait avoir d’au potable étant donné qu’il existe les moyens de purifier et de pouvoir la réutiliser pour l’arrosage au lieu de la la rejeter en mer vu les effets positifs de l’utilisation de la réuse sur le golf de Saint- Maxime la ville envisage d’étendre le réseau sur toute la ville et notamment dans les espaces [Musique] verts alors on l’a vu avec Saint- Maxime ou encore Antibe avec les rues et les parcs qui sont qui sont arrosés de la sorte la réutilisation Marie-Christine c’est l’une des clés he pour faire face au changement climatique alors moi quand je vois ça je me dis mais pourquoi ça ne se pratique pas plus souvent et ailleurs alors ça se pratique pas plus souvent et ailleurs parce que comme je vous l’ai dit tout à l’heure bah la réglementation était assez exigeante et puis surtout parce que la France était quand même moins confrontée à cette problématique de rareté de l’eau que d’autres pays comme l’Espagne Israël ou l’Italie et c’est d’ailleurs pour ça que la France est à moin de 1 % de réutilisation d’ usé traité mais les choses sont en train de bouger parce que aussi comme je vous l’ai dit pour rentrer dans un projet les choses se font pas aussi simplement que cela il faut de la concertation il faut embarquer on change de processe on change de mental de mentalité on doit embarquer toute une chaîne et donc ça prend du temps de concertation et puis il faut après un peu de temps d’étude d’opportunité parce qu’il faut pas se tromper faut pas y aller tout fe toutouflame en se disant disant bah voilà j’ai j’ai peut-être un usage ici mais si l’usage est pas péren il est juste très ponctuel bah ça sera pas intéressant et ça sera beaucoup d’effort pour peu de résultat donc tout ça ça prend du temps c’est en train de s’accélérer c’est aussi comme un un un changement j’ai envie de dire d’habitude et donc il faut embarquer tout le monde et on peut dire qu’il y a une dizaine d’années il y avait à peu près entre 30 et 50 projets euh aujourd’hui bah on est déjà à 700 projets donc comme les choses s’accélèrent et en moyenne un projet entre le point A et j’ai envie de dire entre le la Genèse l’idée et l’arrivée c’est à peu près 15 à 18 mois donc ça prend du temps on imagine que ça demande aussi une adaptation qu’est-ce que ça change finalement pour un gestionnaire de site alors pour un gestionnaire de site ça va là aussi l’impacter alors positivement c’est un changement culturel puisque il va avoir une ous traité qui n’est pas seulement à restittuun naturel avec des programmes de surveillance pour vérifier la compatibilité et qu’il y a pas de risque auunat et qui a pas de désordre ponctuel à l’épuration il va devoir l’intégrer comme une production d’un produit fini presque et donc ça veut dire que le plan de surveillance il est continu il est beaucoup plus précis donc on a une maîtrise beaucoup plus fine et beaucoup plus continu de la chaîne de processe qui est d’ailleurs souvent complété par des traitements terties de de désinfection et puis ensuite il faut amener à un point d’usage pour l’utilisateur final donc donc pour le gestionnaire ça va lui changer la façon d’opérer puisque la station de traitement d’assaainissement va avoir deux fonctions à opérer une fonction d’épuration classique et une fonction de producteur de ressources alors est-ce qu’il y a un prérequis indispensable pour pour cette réhut pour qu’elle soit durable et et surtout pour que qu’elle soit sans regret alors oui je dirais qu’il y a trois prérequis le premier le plus facile à regarder c’est le milieu naturel si je retire un peu de cette eau à mon milieu naturel qui normalement récupère les E traité il faut pas que je le dégrade ou que je lui retire le minimum comme on on appelle du débit minimal dans les rivières c’est d’ailleurs pour ça que aujourd’hui l’accélération se fait d’abord sur le littoral puisque l’eau usé traité qui part directement à la mer et bien autant la récupérer puisque c’est de l’eau douce qui part à la mer qui est traitée et donc ça fait du bien à tout le monde aussi bien au milieu marin que à l’ensemble des acteurs de l’ traité c’est plus délicat et c’est à voir au cas par cas lorsque on est en rivière deuxième prérequis il faut bien sûr le choix des usages et une bonne étude d’opportunités parce que les usages il faut qu’ils soient récurrents il faut aller d’ailleurs vers du multi-usage pour arriver au troisième prérequis c’est quand même une analyse de faisabilité de viabilité économique et d’embarquer tout toutes les parties rapidement Marie-Christine est-ce qu’il y a un modèle économique à inventer puisque tout cela est très novateur et je pense aux subventions par exemple alors c’est en chemin c’est en chemin ce modèle économique est en construction les agences de l’eau aussi contribut mais c’est en construction parce qu’à la fois on a une partie d’investissement à faire et puis une partie d’opération donc tout ça doit reposer sur un modèle qui bascule vers un modèle presque un peu assuranciel où je vais vous garantir un apport en eau et ça une valeur plutôt que une simple consommation mè cube merci Marie christinou reste avec nous on continue de parler rout avec notre prochaine invité nous accueillons Philippe Sauvignet bonjour monsieur bonjour Philippe sauvignier vous êtes à distance depuis la Vendé vous nous entendez tout à fait très bien je vous entends très bien vous êtes donc bien présent avec nous et on vous en remerci pour nous parler d’un programme de recyclage des eaux usées en eau potable qui s’appelle Jourdin c’est un projet unique en Europe mais avant de nous le détailler ce programme peut-être pouvez-vous nous nous nous expliquer un peu nous préciser les spécificités de ce territoire qu’elle la Vendé quels sont les les enjeux en matière d’eau chez vous al ouis ce qu’il faut savoir c’est que en fait la Vendé c’est un département qui qui est en stress hydrique et les modèles de de prédiction de pluviométrie à l’horizon 2030 2050 mettent en avant que ce département va recevoir moins d’eau en tout cas pendant des périodes de l’année ce qu’il faut savoir donc B c’est que l’essentiel des apports en eau de la Vendé potable he j’entends viennent d’autres surfaces hein il y a très peu de il y a pas de grand fleuve il y a pas de nappe substantielle et donc ce qui est spécifique à la Vendé c’est le fait fait que la prospective à l’horizon 2030 2035 met en évidence un déficit hydrique pour la potabilisation de l’ordre de 8 à 10 millions de m CUB par an alors je je le disais he pour répondre à pour répondre à ses besoins vandéo qui est le le service d’eau potable vendéen a mis en place le programme Jourdin avec le concours de Veolia vous travaillez sur ce projet depuis qu’il a été initié alors de quoi s’agit-il exactement alors déjà c’est c’est un sujet extrêmement enthousiasm et puis effectivement vendeéo était été visionnaire là-dessus bien sûr avec ce constat que que que j’ai décrit précédemment et en fait bah il s’agit d’une première he qui a pour but de prendre l’eau en sortie de station d’puration de d’en faire de la rute comme le décrivait Marie-Christine un réut donc de potabilisation indirecte donc on va refaire de l’eau potable via une remise au mil naturel alors vous avez projet jour vous avez employé le terme de potabilisation indirecte de quoi s’agit-il pourquoi on parle de potabilisation indirecte alors on parle de potabilisation indirecte puisque en fait l’eau qui va être traité par la station dépuration va être affinée va être affiné à un standard de très grande qualité mais va être remise dans le milieu naturel pour le recharger en l’occurrence c’est une c’est une retenue de surface mais ça pourrait être une nappe par exemple et et c’est donc ensuite on va prélever depuis cette même retenue pour euh refaire de l’ potable donc c’est un circuit court mais qui passe par le Milie naturel d’où le terme de potabilisation indirecte et alors quels sont les solutions techniques qui qui permettent cette transformation alors les solutions techniques qui permettent ces transformations en fait c’est une c’est une approche multibarrière hein puisque en sortie station d’épuration même si l’eau est très bien traitée il reste quand même tout un un tas de de de polluants et autres qui doivent être traités pour pouvoir rejeter au naturel et surtout dans un but de potabilisation donc on va mettre en place des barrières physiques notamment des barrières membranaires qui vont servir d’outils de protection notamment pour les pathogènes les virus mais aussi tout ce qui est micropolluant et on le fait plusieurs fois notamment avec la désinfection UV de la la désinfection chlore pour assurer une une une qualité sanitaire la plus optimale possible alors on l’a dit hein il s’agit vraiment d’un projet d’avant-garde est-ce que est-ce que cette solution pourrait finalement inspirer ailleurs et et profiter peut-être à d’autres territoires alors oui bien évidemment puisque comme l’a dit Marie- Christine tout à l’heure ces scénarios qui sont côtiers hein donc qui permettent d’éviter des des des des départs en mer d’eau douce euh et bien il y a plusieurs endroits en France où qui sont dans le même scénario hein en zone littorale on peut penser tout le pourtour méditerranéen ça a déjà été décrit précédemment euh on sait c’est que par exemple les Pyrénées orientales sont en stress hydrique fort en ce moment même mais ça peut être d’autres endroits comme comme la Bretagne plus surprenamment du côté de saint-malot ou en Normandie du côté de d’uville il y a des zones aussi industrielles très demandeuses d’eau donc les les scénarios o ce genre de de de mise en œuvre peuvent s’appliquer sont sont nombreux merci beaucoup Philippe souvigner alors on l’a vu avec cet exemple vendé1 les solutions existent donc elles évoluent rapidement pour s’adapter au nouveaux enjeux de rareté de la ressource et c’est tant mieux alors nous allons maintenant nous pencher sur un autre usage l’usage industriel et plus précisément celui d’un des sites des pâtisseries Pasquier dans le MEN etloir pour en parler nous allons retrouver Véronique Laferrière qui est chargée de mission santé sécurité et environnement chez Pasquier bonjour Madame La Ferrière merci d’être avec nous bonjour à tous En septembre 2022 le site des brioches Pasquet don dont on parle s’est doté d’une unité de réutilisation des EAU usées alors pourquoi avez-vous fait le choix d’adopter cette solution euh on a dans le groupe Pasquier et en particulier sur le site où je travaille un besoin important en eau potable t déjà pour la production pour le nettoyage de notre outil de fabrication et puis pour le refroidissement euh de des produits qu’on fabrique puisque on fait de la pâtisserie surgelée donc donc l’eau potable représente une consommation une part importante de de notre besoin et en ce sens le groupe Pasquier a initié déjà depuis plusieurs années des efforts importants sur les sites pour diminuer notre impact sur l’environnement en diminuant notre consommation d’eau il est notamment question de tour aéroréfrigérante qu’est-ce que c’est quel est leur rôle dans le dans le process de production exactement alors des tours aéroréfrigérantes c’est un système d’échangeur ro où on vient refroidir des liquides de refroidissement qu’on utilise pour sur notre site fabriquer des pâtisseries surgelées donc on en a besoin pour nos ateliers de fabrication et on a besoin de froid négatif sur le stockage de nos produits finis donc ça représente à peu près euh 40 % de notre consommation d’eau initialement sur le site c’est pour faire du froid négatif pour lier à la à la surgélation alors concrètement comment ça fonctionne euh concrètement donc on a des échangeurs du liquide de de refroidissement en circuit fermé dans des tours où on vient faire huisseler de l’eau sur sur des tubulures du liquide qu’on ou du gaz qu’on veut refroidir on travaille donc en boucle fermée et on peut rajouter de la ventilation pour favoriser le refroidissement de ces tubulures donc ce faisant on évapore de l’eau on concentre en minéralité l’eau dans les bacs des tours aéroréfrigérantes et donc on doit faire des appoints euh pour compléter l’évaporation et pour maintenir une bonne qualité d’eau en terme physicchimique pour limiter par exemple l’entartrage et faire des boucle de désinfection pour avoir une bonne qualité bactériologique alors de quelle manière a été financé ce projet Véronique Laferrière alors donc sur le projet de réutilisation des EAU qu’on a mis en place euh sur la pâtisserie il est spécifique parce qu’il ne concerne que le refroidissement de ces tours aéroréfrigérantes qui sur notre site sont des condenseurs et donc le projet a été financé grâce à la subvention une subvention de l’Agence de l’Eau euh Loire-Bretagne euh de l’ordre de 200000 € de subvention euh donc sur un projet qui sans cette subvention n’aurait pas pu voir le jour et et même question là encore est-ce que cette solution va être amenée à se développer ailleurs euh alors déjà on va pouvoir partager l’eau qu’on produit avec l’usine de brioche Pasquet CERC qui est juste à côté de de nous puisqu’on est sur le site original de originel de du groupe Brioche Pasquier où il y a deux usines de fabrication une brioche et une pâtisserie et après le calage réussi en 2023 de la de l’utilisation de l’installation de de ruse euh maintenant on peut travailler à partager cette eau avec le site d’à côté pour utiliser au maximum l’eau disponible euh et et donc euh économiser aussi de l’eau sur brillage pasqu cerque alors toutes les eaux usées traitées ne sont pas recyclées que deviennent-elles ces eau qui ne sont pas recyclées donc 60 % de l’eau usée de des deux sites industriels euh fait l’objet de du reuse les 40 % qui restent sont valorisés en irrigation agricole avec un partenaire local donc on essaye de au maximum euh avoir une eau qui respecte tous les critères euh tant sur l’environnement la valorisation agricole la réutilisation dans nos circuits de refroidissement donc pour avoir une chaîne vertueuse vraiment au maximum de l’utilisation de l’eau merci beaucoup Véronique La Ferrière pour cet exemple de réut alors l’innovation peut également résider dans la bonne collaboration entre les différents acteurs du territoire on l’a vu he depuis le début de ce cycle de de conférence la préservation de la ressource en eau c’est un enjeu de mobilisation tive je me retourne vers notre prochaine invité maline poitrenau bonjour vous êtes responsable Innovation et Développement agriculture chez volia bonjour merci d’être avec nous bonjour alors loin loin des conflits d’usage qu’on évoque souvent vous nous parlez vous aussi d’une solution qui permet aux acteurs industriels et agricoles de travailler ensemble sur le sujet et ensemble c’est un mot important tout à fait je je je peux rebondir adroitement sur la fin de l’intervention de notre de votre intervenante précédente Véronique Laferrière qui parlait de du résiduel des eaux qui sont pas réutilisé sur sur l’installation qui sont recyclé en agriculture et effectivement le la valorisation des EAU usées traitées ou décanté des agroindustri en agriculture c’est quelque chose qui se fait depuis longtemps nous on a l’opportunité de travailler avec plusieurs industriels agro-industriels notamment dans le nord de la France qui génère des volumes importants d’eau traité ou d’eau décanté on parle on parle d’industriels qui font de laamidonnerie qui font du lavage de fruits et légumes mais aussi toutes les sucreries en fait quand les betteraves décantent avant d’aller rentrer dans une production de sucre elle elle génère elle génère de l’eau et l’intérêt c’est que ces eau sont riches aussi en fertilisant notamment en potassium pour ce quiici des des jus des betteréaves et donc l’intérêt c’est de pouvoir travailler sur le territoire et valoriser ses eau euh sur les parcelles agricoles de proximité donc c’est ce qui se fait depuis 1985 avec les sucréux dans le nord de la France où ces eau décantées permettent d’iriguer en retour et ben des pommes de terre des petits pois des haricots et et permettent ainsi de de boucler localement ce cycle de l’eau euh entre l’agroindustrie et l’agriculture alors il y a une autre solution he pour le monde agricole ça s’appelle Smart reuse de quoi s’agit-il alors c’est une autre solution effectivement sur laquelle on a travaillé qui par euh pour le coup de des stations d’épuration urbaines mais peu importe je dirais euh quand on parle de réutilisation des e US traité ce qui est intéressant c’est de regarder comment des ressources alternatives peuvent venir se substituer aux ressources classiques pour l’irrigation mais aussi travailler sur de la sobriété dans dans le cadre de ce projet de recherche qu’on a mené avec avec tout un tas d’acteurs locaux dans le sud-ouest de la France et puis des équipes de ligrae on a mis en place un outil de pilotage de l’irrigation à partir d’eau US et traité euh et aussi de FA irrigation si on a le temps pour en parler et et cet outil en fait permet de tenir compte des paramètres climatiques mais aussi des paramètres de culture et donc de réduire les besoins en N des plantes donc sur ce projet on a pu démontrer en fait que sur deux parcelles une parcelle qui était qui était gérée classiquement je dirais par par l’agriculteur et une sur lequel on avait mis en place cet outil de pilotage de réduire de 30 % la consommation d’eau donc ça permet d’avoir ce doublé gagnant fournir une ressource alternative mais aussi accompagner l’agriculture pour réduire ses consommations d’eau Maryline poitrenud d’un point de vue euh de la qualité sanitaire euh quels sont les les enseignements quels ont été ces enseignements alors ce projet effectivement qui é un gros projet de recherche si vous êtes intéressé il y a il y a un site internet hein smartfertiuse.fr tout simple qui qui présente tous les résultats euh l’idée c’était aussi de travailler avec des équipes de recherche pour analyser dans tous les compartiments concernés c’est-à-dire l’eau euh le sol les plants mais également l’air euh les éventuelles pollutions que l’on pourrait retrouver et de faire une analyse de risque par rapport à ça donc bien sûr les les comment dire les paramètres réglementaires ont été suivis mais bien au-delà il y a eu des centaines de paramètres regardés et notamment dans l’air ce qui était une première avec les équipes de l’inraay ce qui a permis de de démontrer l’inoquité de la pratique et et de de valider l’intérêt de de de cet usage auprès des partenaires agricoles et collectivités Riverin associés au projet et Marlène est-ce que vous poussez d’autres d’autres études ailleurs alors justement on a beaucoup on a parlé de technique j’ai parlé de l’eau j’ai parlé de de réduction d’aaure qualité d’eau Marie Christine l’a évoqué au démarrage qui est important sur ces sujets là c’est la collaboration on a parlé ce moment monde agricole monde agroindustriel ce qui est très important quand on mène ces projets de réutilisation des EAU traité c’est de travailler sur le territoire avec l’ensemble des acteurs pour tenir compte de l’ensemble des ressources en eau et l’ensemble des besoins en eau et de travailler ainsi pour identifier les les bonnes synergies et les bons projets à monter donc c’est ce qu’on fait actuellement avec le soutien de l’Agence de l’eau à dgaron et l’institution àour et les Chambres d’agriculture locales pour sur le territoire du bassin de laadour par exemple identifier toutes ces ressources en eau identifier tous ces besoins et quand je dis ressources c’est aussi les ressources alternatives donc bien sûr les stations d’épuration du territoire qui peuvent fournir de l’eau et identifier avec un tout un un jeu de travail d’opportunités quel serait les bons projet à aller défendre parce que ça fait du sens sur le territoire parce qu’il y a une ressource parce qu’il y a des besoins et qu’on vient ainsi Ben se substituer au prélévement dans le milieu naturel merci beaucoup Moline poitrenau d’avoir répondu à mes questions mais restez avec nous parce que vos interventions à tous ont suscité des questions on va y répondre tout de suite restez avec nous on se retrouve dans quelques secondes [Applaudissements] alors effectivement des des questions sont arrivées depuis la plateforme sur laquelle sur laquelle vous nous suivez une première question que je découvre en même temps que vous à partir de quelle échelle de site la réhute est-elle intéressante Marie-Christine peut-être une question pour vous alors à partir de quelle échelle je répondrai à deux niveau he je pense que en en dessous de 10 m³ he en terme de besoins c’est toujours un peu peu plus risqué d’un point de vue viabilité économique ça c’est le premier premier élément de la réponse le deuxième c’est qu’il faut un usage justement récurrent et plutôt aller vers du multi-usage hein quand je dis usage récurrent ça veut dire qu’il faut vraiment un un usage principal dont dont le besoin est est et est quotidien mais mais pas juste un besoin conjoncturel ponctuel par exemple sur un mois ou 2 mois donc ça c’est fondamental et en dessous de 10 m ch c’est un petit peu plus compliqué et on l’a vu dans les différents exemples je vous met une deuxième question qui nous a été posée sur la plateforme quel type d’eau est réutilisable quelle est la démarche à suivre pour le projet et une question donc à tiroir comment et avec quels moyens aide et finances notamment peut-on mettre en œuvre le projet qui souhaite répondre je bien démarrer sur les types d’usage je suis peut-être passé un peu vite au début sur la réglementation donc sur les usages dit urbains finalement en proximité pour une collectivité pour valoriser sa station d’épuration et utiliser l’eau comme ressource euh on a au moins trois types d’usage on a les usages j’ai envie de dire techniques qui sont dans le giron de l’opérateur de de l’épuration et de l’assaainissement sur la collectivité c’est les usages d’hydrocurage puisqueaujourd’hui ça se fait à l’eau potable les usages bah de nettoyage de de voiries et de rues euh qui sont également faits par des balayeuses ou à partir d’autres pluie ou à partir d’eau potable euh donc ça c’est premierers premiers usages et puis ensuite on bascule bah dans une collect activité sur les usages d’arrosage d’espace vert que ça soit des des parcs et jardins ouverts des des rondpoint des des zones des zones d’espace vert et puis par extension ce sont les équipements sportifs des collectivités que ça soit les stades les hippodromes qui sont qui ont justement ces besoins de récurrence euh d’arrosage pour protéger les chevaux toujours avec un taux d’humidité nécessaire dans le sol euh en fonction bien sûr de la nature du sol de hippodrome et puis bien sûr pour les stades pour les joueurs sur les les stades qui ont aussi besoin et bien d’un d’un taux d’higrométrie pour ne pas pour éviter les accidents j’en appelle à nos nos nos intervenants qui sont à distance si vous voulez compléter n’hésitez pas à intervenirin on a une petite question ououi alors je je complète pardon la deuxième partie de la de la question sur les subventions donc effectivement on a un peu évoqué les subventions et euh euh sur l’exemple industriel c’est cétait intéressant de voir le le soutien d’ailleurs indispensable pour faire la bascule les agences de bassin soutiennent à une condition c’est qu’il faut en parallèle de cela enclencher un véritable plan de sobriété d’où mon point que je disais au départ des fameux TR r il faut avant tout réduire et chercher à avoir un plan de sobriété et une fois que ce plan est enclenché et bien on peut à ce moment-là démarrer un plan de recyclage ou de réutilisation avec l’aide de l’agence puisque le but il est d’éviter finalement que l’on on cherche à finalement avec une autre ressource à surproduire sans faire d’effort par ailleurs puisque l’ensemble de tout ça doit servir à préserver la ressource je vois que la question suivante vient en rebond à ce que vous disiez tout à l’heure Marie- Christine pourquoi cette solution est beaucoup utilisée en en littoral et clairement la question se pose est-ce qu’il y a pas un risque d’un point de vue environnemental alors en littoral effectivement c’est c’est la priorité d’usage puisque comme l’a dit Philippe tout à l’heure euh l’eau douce qui part à la mer euh en à à plus de 90 % de nos littoraux c’est de l’eau qui est perdue qui est d’un très bon niveau de qualité grâce aux performances des stations d’épuration mais c’est un mélange d’eau douces qui arrive à l’eau de mer dont la majorité des stations d’ailleurs c’est des EAU avec encore des nutriments en azote et en phosphore et donc ça peut finalement avec le dérèglement climatique perturber la qualité de la biodiversité côtière en amenant cette eau douce avec quelques éléments d’int Tran en revanche il y a quelques zones faut pas en faire non plus une généralité 100 % il y a quelques zones où l’intime mélange entre l’eau douce et l’eau de mer est essentiel notamment pour les zones de production conchilicole et il y a quelques spots en France où c’est cet équilibre de salinité entre ha douce et ha de mer qui est indispensable et ça il faut pas le retirer je vois Philippe sauvignier qui qui opine du chef vous êtes d’accord oui ou oui tout à fait absolument ENF Marie Christine a bien résumé la situation après ce qui est très intéressant c’est que quand on parle d’eau de mer c’est la comparaison avec que les les solutions dites de dessalement hein donc qui sont bien utilisées dans le Moyen-Orient par exemple où le fait de traiter une enfin de retraiter une eusé douce hein et beaucoup moins onéreux énergétiquement parlant que de faire du dessalement donc il y a ces aspects là aussi euh euh coût globaux et coût énergétique merci merci à tous pour pour vos précisions je vois que le le temps file euh merci pour ce ces précisions sur le sujet passionnant de la rayout mais je vous le disais tout à l’heure en introduction il y a aussi un autre axe majeur sur lequel nous allons nous attarder sur pendant la deuxème partie de ce rendez-vous c’est la réutilisation des eau de pluie et on en parle avec notre prochain nos deux prochains [Applaudissements] invités bonjour annne Sophie Simon vous êtes directrice générale d’une filiale de Veolia qui s’appelle Veolia industrie global solution vos clients à vous ce sont les industriels et le tertière et global solution c’est parce que ça concerne l’eau l’énergie et les déchets à vos côtés vous avez Cyril camboulin qui qui travaille avec vous Responsable Méthodes et innovation au sein de vigs cette filiale dont on parlait bonjour à tous les deux et merci d’être avec nous la première question elle est pour vous Anne Sophie Simon vous avez développé un outil une solution pour je le disais réutiliser les eau de pluie est-ce que vous pouvez nous expliquer expqu dans quel contexte éé ce projet tout à fait d’abord merci de nous accueillir pour cette master cl le contexte il est simple on a connu en Europe et principalement en France une sécheresse un épisode de sécheresse plutôt historique on va dire l’épisode majeur depuis ces 50 dernières années et cet épisode de sécheresse a clairement eu tout à fait en 2022 et cet épisode de sécheresse a clairement eu un impact direct sur nos activités puisqu’il y a eu énormément et plusieurs arrêt préfectoraux qui ont imposé à nos clients industriels finalement de mettre en place des mesures de restriction de l’utilisation de l’eau et à travers ces mesur principalement de la restriction des restrictions par rapport aux activités de propreté de nettoyage des outils industriels de ces usine et donc finalement on a là un un exemple majeur d’un impact environnemental qui va finalement avoir une répercussion directe sur la sphère sociale et la sphère économique puisque les conséquences pour nous ont été d’une part de devoir mettre un certain nombre de collaborateurs pendant plusieurs mois au chômage technique et malheureusement également de devoir réduire la facturation auprès de nos clients donc cet impact économique et social nous a forcément à un moment donné forcé à devoir bah réfléchir pouvoir trouver des nouvelles solutions pour accompagner nos clients et également pour péréniser nos emplois et nos activités et donc c’est à travers ces réflexions que l’idée de récupérer les eau de pluie sur ces sites industriel pour les réutiliser dans nos activités à à émerger et puis finalement parallèlement à ça il se trouve qu’on a un client majeur qui est Renault Trux qui a eu finalement cette même réflexion puisque en construisant un nouveau bâtiment sur son site de Lyon il a eu l’excellente idée d’y associer la construction en tout cas l’installation d’une cuve souterraine enterré de récupération des EAU de pluies et donc finalement on avait là un bel exemple et un beau terrain de jeu pour pouvoir mettre en place et réfléchir à un projet qu’on a mené du coup avec les équipes d’innovation au sein de de vigs pour pouvoir proposer à notre client de quelle manière on pouvait réinventer notre métier en pouvant en parallèle évidemment avoir un impact sur l’économie de la ressource eau et ce client il savaiit déjà ce qu’il voulait en faire de ces eau oui tout à fait alors évidemment il avait déjà projeté un certain nombre d’utilisation de cette haut de pluie notamment sur le nettoyage des séparateur hydrocarbur et on est venu finalement ajouter une pierre à l’édifice dans ces projets avec la récupération des eau de pluie en faveur du nettoyage de son site séparateur hydrocarbure en de mots c’est quoi oh alors là vousotopop pi bien Cyril camboulin il y avait quelques obstacles ou des interrogations tout du moins j’imagine quelles conditions de mise en œuvre ont dû être lever pour convaincre le client bonjour alors effectivement un risque majeur sur la collecte des eau de pluie notamment le risque bactériologique et le risque microbiologique effectivement l’eau de pluie peut se charger en contaminant que ce soit dans l’atmosphère ou sur les surfaces de collecte toiture gouttière et peuvent générer donc des risques microbiologique et bactériologique donc associé à des virus ou des bactéries type écheriché àolis ou la léjeuner là et et cetera donc on a dû être très très vigilant sur ces différents aspects et mettre en place un certain nombre de précautions pour maîtriser ce risque et alors Annesophie question pour vous comment vous pouvez accompagner les collaborateurs Veolia à ce changement alors je pense que Cyril est bien placé pour en parler parce qu’il est également responsable de la formation au sein de notre filiale et finalement cet accompagnement est directement lié à l’accompagnement également de nos collaborateurs sur ce changement de culture sur cette approche vraiment de de de transition sur sur nos formations internes c’est vrai effectivement depuis approchez bien votre microocelle quand vous entend bien effectivement depuis quelques temps nous montons en pression en puissance sur la sensibilisation et l’accompagnement de nos collaborateurs sur ces sujets de la gestion de l’eau et de l’économie de l’eau donc on a eu des deux fenêtres de tir les pour les deux dernière donc je dirais la journée de l’eau et les journées de l’environnement sur lesquelles nous avons mis en place des ateliers pratiques et emmener nos collaborateurs à une réflexion collective et alors on en est où si on fait un petit point sur sur la réglementation sur l’utilisation des EAU de pluies alors la réglementation ce que je vais dire ne prévaut que au moment où je le dis puisque en ce moment le sujet est très très dynamique mais la récupération des eau de pluie est strictement encadrée par des textes réglementaires et législatifs mais globalement deux usages en découle les usages domestiques intérieur donc le lavage de sol ou du linge après desésinfections de C eau de pluie les usages extérieurs l’arrosage du des jardins des espaces ver et les nettoyages extérieurs alors Anne Sophie je me tourne à nouveau vers vous on on l’ compris ce projet avec Renault Trux dont vous parlez est vraiment précurseur vous en êtes où pour l’instant alors à l’instant où je vous parle on est encore en étape de projet on doit encore passer un certain nombre de stades de validation clairement Renault truux a a vraiment accueilli très positivement cette initiative puisque on est vraiment en partenariat avec eux tout à l’heure Marie-Christine le disait on a besoin d’embarquer aussi nos clients on a besoin d’embarquer pas seulement nos collaborateurs mais finalement tous les acteurs qui sont autour de ce projet donc on a encore des étapes de validation à franchir euh maintenant l’idée c’est qu’une fois que ces étapes seront passées on souhaite finalement mettre en place ce projet sur une zone test du site qui nous permettrait bah de valider les prix requis de pouvoir valider finalement toutes les conditions de réalisation qu’on a pu qu’on a pu soumettre et par partager et construire avec avec notre client pour ensuite pouvoir le déployer à à une échelle du site et finalement cyil Coulin quel est l’intérêt c’est c’est quoi les économies qui pourraient être qui pourrai être réalisé alors déjà il y a un bilan environnemental positif je dirais qu’on puise moins possible dans les ressources naturelles haut il peut être aussi économique puisque dans notre projet nous avons une première partie qui qui s’appuie sur la récupération mais aussi une deuxième partie qui s’appuie sur le recyclage c’est-à-dire que nous utilisons des des systèmes de traitement type clarificateur laméire pour réinjecter nos eau déjà utilisé dans un nouveau cycle d’utilisation une dernière question pour vous Anne Sophie avant de passer aux questions que que ceux qui nous regardent vous posent queles sont les prochaines étapes est-ce que la solution va être déployée sur d’autres sites parce que c’est ça aussi qui est intéressant est-ce que ça va avoir un peu valeur de test tout à fait alors la première étape si on parle de notre client Renault truux qui ser qui qui finalement est aujourd’hui un site pilote et nous accompagne nous accompagne dans ce projet l’idée c’est bien évidemment de pouvoir déployer cette solution cette innovation sur d’autres sites qu’on a avec Renault Trux puisque on a trois sites majeurs en France avec eux euh donc c’est vraiment la première étape de pouvoir utiliser ce site pilote pour pouvoir le déployer sur ces autres sites ensuite parallèlement on a également déjà travaillé à une étude de faisabilité une étude technique sur sur un autre client qui est basé en Bretagne et qui est dans le secteur de la défense et encore une fois on progresse donc l’idée c’est bien de pouvoir lancer une étude technique sur un des sites pour pouvoir convaincre accompagner expliquer pour ensuite pouvoir le déployer puisque c’est un client également majeur pour voli industrie qui est positionné sur sur la France entière et puis ensuite le dernier volet pour répondre à votre question pine c’est vraiment une stratégie également de pouvoir intégrer cette innovation dans toutes nos offres commerciales aujourd’hui euh puisque on a vraiment à cœur de pouvoir accompagner cette transformation écologique auprès de nos clients de pouvoir aussi se différencier par rapport à nos concurrents et finalement bah de de de porter ce projet pour toutes nos futures offres en permettant à nos clients de leur dire bah voilà nous aujourd’hui on a une solution pour vous accompagner dans ce changement climatique majeur on sait très bien que cette sécheresse de 2022 malheureusement euh elle euh elle va certainement euh se se répercuter sur les années à venir donc on a besoin de réfléchir autrement on a besoin de leur apporter aussi cette expertise euh bah pour pouvoir dire bah c’est pas une fatalité finalement cette ressource eau elle est là euh et utiliser de l’eau potable clairement pour nettoyer des sols d’ateliers ou des des des des installations de production euh on l’a vu tout à l’heure comme exemple euh bah c’est quand même très dommageable et aujourd’hui on a d’autres solutions pour le faire donc voilà c’est vraiment ces trois axes développés au sein notre clients actuel nos clients existants et puis nos futurs clients à travers nos offres commerciales bon on espère que la récupération des autres PL aura de beaux jours devant elle merci à tous les deux restez avec nous on va à présent passer aux questions-réponses de ceux qui nous [Applaudissements] suivent euh je découvre les questions en même temps que vous euh alors sur la récupération des EAU de pluies quels sont les autres usages que l’on peut envisager qui prend la main allez j bon je vais laisser Cyrille alle allez-y Cyril on a aussi dans dans notre projet une petite partie qui nous tient très à cœur c’est effectivement aller vers la production d’une solution détergente désinfectante fabriquée à base d’eau de pluie c’est un projet sur lequel nous travaillons avec ces start-up que j’ai déjà cité aquamin un partenaire Suisse où nous en sommes ben nous avons toutes les validations techniques il nous reste plus qu’à 2è question pour les industriels qui génèent des EAU riches en matière minérale mais non organique comment les valoriser qui pourrait répondre Philippe sauvignier Philippe sauvignier vous êtes toujours avec nous vous avez entendu oui oui oui oui oui je suis toujours avec vous désolé du retard à l’allumage oui bien sûr là on peut faire de la valorisation notamment S en précipitant he ces matières premières et il y a des choses qui peuvent être très intéressants comme bien sûr des produits associés au calcium mais aussi au au phosphore voilà ou ou à la magnésie peut-être que Maine pourra plus étayé que moi mais en tout cas c’est c’est ce genre de chos peut être très intéressant en valorisation agronomique h merci Philippe Sauvignet d’avoir répondu à cette question une troisième question qui nous arrive pouvez-vous nous donner plus de précisions sur la ruse sur la valorisation agricole pour l’entreprise Pasquier euh l’eau est recyclée en agriculture pour quelle culture précisément nous demande nous demande la personne qui pose la question à quelle distance l’agriculteur est-il de l’industrie euh Véronique Laferrière c’est une question qui vous concerne alors là nous on est vraiment dans une situation idéale puisque on est en milieu agricole euh nos deux usines sont sont vraiment euh autour de champ donc l’agriculteur il est à quelques kilomètres euh autour de l’usine et on a mis en place donc un bassin de stockage des EAU usées traitées on a installé aussi un réseau d’irrigation et mis à disposition du matériel pour l’agriculteur donc on est vraiment à quelques kilomè merci Véronique Laferrière je vois que la prochaine question incombe à Marie christinot qui nous a rejoint sur sur la scène pensez-vous que la réutilisation des eaux usées n’est pas un frein au fonctionnement du cycle de l’eau Marie Christin non dès lors que le prérequis que j’aiévoqué est respecté à savoir le respect d’un débit minimal au niveau de la rivière en tenant compte d’ailleurs des projections sur les 10 prochaines années et de façon à respecter le ce qu’on appelle le grand cycle de l’eau le cycle naturel de l’eau et à partir de là si ce débit intégrant les évolutions climatiques sont respectées et bien on peut faire tranquillement un projet de rot merci à tous les trois merci également à tous nos invités intervenants qui se qui se trouvait avec nous à distance voilà ce qu’on pouvait dire hein sur la réutilisation des eau de pluie des projets plein d’avenir on l’a vu et on l’espère on arrive au terme de cette 3e Masterc d’codoau 2024 alors ce qu’on peut retenir hein sur le recyclage de l’eau aussi bien en rayout que au niveau de la récupération des eaues pluies dont on vient de se parler c’est d’abord une réglementation qui évolue pour étendre le recyclage de l’eau à d’autres usages mais aussi et c’est très important l’impact positif des solutions de recyclage de l’eau sur l’activité et économique d’un côté mais aussi évidemment sur l’environnement alors avant de se quitter je vous propose de vous mettre tous à vos agendas nous nous donnons rendez-vous le 5 juillet pour un spécial eau et tourisme ce sera la 4e et dernière mastercl de ce cycle ecodo 2024 avec cette question quelles sont les solutions pour maintenir ce secteur clé de nos territoires et de notre économie nous en débattrons avec notamment l’hydrologue Emma Aziza et bien d’autres intervenants je vous souhaite une belle journée et à très bientôt avec écodo [Applaudissements] [Applaudissements]

2 Comments

  1. Vers 26 min…

    Tout eau est décanter ou à été décanter….

    Un parlé d eau noir , eau grise , eau de pluie

    Eau dite noir que l ont peu s en servir pour de la biometanisation avec des toilettes sèche et un broyeur pour envoyer déchets de table ainsi récupérer le méthane qui ce retrouverait dans l atmosphère pour cuisiner et se chauffer….

    Tout agriculteurs devrait faire sont biogaz!!!!

    Deux avec les eau grise oui arrosé au jardin ou divers travaux menager…

    Mais de la rendre potable avec des basin de décantation…

    1 eime bac gros grava

    2 ieme bac petit grava

    3ieme bac sable
    ( prévoir 2 bac trois pour alterné au 2 à 6 mois selon la quantité utilisée consommer)

    4 ieme bac sable avec plante plante comme le roseau voir phyto épuration… phytechnologie avec le saule pour les arbres… Mais il en existe plusieurs

    5 ieme bac un charbon actif …
    Pour enlever les bactérie

    6 i ème bac de récupération doit être en béton à la chaux ( a confirmer pour la recette du béton )
    Le même béton que les romain ce sont servis à l époque et probablement plusieurs vielle civilisation….

    Pour terminer il peut être préférable d avoir lumière uv avant de pouvoir boire consommer l eau….

    Voir aussi biodynamiseur ou vortex pour dynamisé l eau et la charger en ion positif et améliorer sont ph sans aucun poison chimique….

    Merci pour le partage….

    Mais sans vouloir froissé vos intervenants qui été intéressants….

    Vous avez rien inventé et vous retarder le groupe….

    Voir viktor shauberberger le magicien de l eau

    Les sachant qui ont caché, dénigrer et détruit les connaissances encestrale sous couvertde progrès…
    , le supposé dirigeants et l industries
    Pourrais aussi arrêter de tout tout empoisonné partout l atmosphère, air tout la nourriture etc…

    Tout les tuyaux de cuivre ou conduite ou circule l eau devraient être torsadée car çela a des vertue incroyable sur l eau et que l eau déteste la linéarité des conduit actuels malgré le coût les bienfaits serait incalculablement bénéfique

    Y a qqch qui me dit que cela pourrait grandement aider…🤗✌

    Je dit ca mais je dit rien…
    D un universitaire de la vie autodidacte lololl
    😊😉🙃

    Je vous lègue gratuit et partager les à votre tour💞

  2. A 39 min… Vous êtes le problème

    Vous êtes des effronté et avez du frond tout le tour de la tête….

    Vous voulez seulement pas être jeté au poubelle et vous en mettre plein les poche

    L industries est le problème comme vous prétendue sachant

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