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    Le projet “Portraits de ferme 2023” est porté par l’association Maraîchage Sol Vivant National, et vise à diffuser de nouveaux portraits de fermes maraîchères, installées depuis quelques années partout en France, dans différents contextes, en entrant dans les détails afin d’identifier les facteurs de décision et les clefs de réussite d’une ferme MSV !

    Retrouvez toutes les vidéos de cette série sur la chaîne Youtube MSV : https://www.youtube.com/playlist?list=PLo3eMfnAIJQXuM4HaY3anlnmSSGPZxMqR

    Pour retrouver les légumes de la prairie ou pour suivre leurs évolutions (il ont plein de supers photos !!) : https://www.facebook.com/p/la-Prairie-Grez-Neuville-100071289751824/

    00:00:00 Intro
    00:00:10 Sommaire

    PARTIE ITW
    00:00:27 – Présentation
    00:10:39 – Investissements
    00:10:44 Bâtiment
    00:14:39 Serres
    00:16:40 Irrigation
    00:19:01 Bâches et filets
    00:22:46 Matériel
    00:24:26 Arbres
    00:25:04 – Résultats Economiques
    00:25:09 Financements
    00:26:37 Charges
    00:28:50 chiffre d’affaire et revenus
    00:34:11 Organisation du travail
    00:38:53 – Commercialisation
    00:38:58 Vente à la ferme
    00:40:07 Marché
    00:41:06 AMAP
    00:43:11 Restauration
    00:46:39 Organisation de la vente
    00:48:40 La communication
    00:50:08 Rythme des ventes

    PARTIE VISITE DE FERME

    00:51:31 – Le projet de famille
    00:53:03 pourquoi ce projet?
    00:56:29 Répartition
    00:58:12 Transformation
    01:01:36 – Organisation de la ferme
    01:02:12 Bâtiments et serres
    01:03:15 Les jardins
    01:05:36 Terrassement
    01:07:50 Bande enherbée
    01:09:16 – Arboriculture : verger maraîcher
    01:19:22 – Matériel et Mo
    01:22:29 Sources, Quantité et Prix des MO
    01:26:10 – L’eau
    01:26:15 Pompage en rivière
    01:27:10 Bassin de rétention
    01:28:40 Autonomie en eau
    01:29:32 – Cultures sous serres
    01:29:37 Choix des serres
    01:33:37 Démarrage des sols
    01:42:29 Couverts d’été
    01:45:17 Concombre / pucerons
    01:48:34 Tomates
    01:56:32 Poivrons / Aubergines
    01:59:58 – Cultures extérieures
    02:00:03 Patate douce
    02:03:22 Courges
    02:05:23 Choux
    02:10:34 Poireaux
    02:16:24 Navets
    02:20:10 Carottes
    02:24:47 Couverts végétaux
    02:27:05 Essais et méthodologie

    CONCLUSION
    02:31:38 – Conclusion
    02:33:07 bonus : l’outil secret de la prairie

    Les diapo récap
    00:10:27 – Résumé installation
    00:25:31 – Résumé Investissements / Financements
    00:31:42 – Résumé Charges / CA
    00:45:04 – Résumé Commercialisation
    01:29:22 – Résumé EAU

    Merci à tous les donateurs qui ont permis la réalisation de cette vidéo et des 7 prochaines !
    Anne, Pierre, Régine, Margault, Loélia, Pierre, Victor, Loïse, Isabelle, Jeanne, Amadou, Fanny, Fabrice, Paul-henri, Stephanie, Stéphane & nathalie, Sylvia, Elodie, Nadège, Erwan, Marlène, Laurence, Chantal, Christelle, Chloé, Emmanuel, Jonas, Christelle, Xavier, Eric, Angèle, Réjane, Clement, Remy, Edouard, Olivier, Alexandre, Simone, Thomas, Lucie, David, Vincent, Francois, William, Magali, Pierre, Clement, Gaelle, Hugo, Adrien, Fabien, Julien, Béatrice, Anne, Angèle, Fabienne, Perrine, Cyrielle, Marie, Gerard, Magarete, Murielle, Guillaume, Pierre, Christian, Julien, Valentin, Jeremy, Yuna, Florence, Romuald, Jean, Marie france, Nathalie, Sébastien, Flavien, Magali
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    [Musique] [Musique] et ben merci Thomas de de nous accueillir à la prairie euh super ferme dont on va parler pendant cette vidéo est-ce que tu peux te présenter en deux mots nous dire comment tu es devenu maréché queles étaient tes motivations et et comment tu es arrivé sur ce terrain j’ai fait une formation agricole déjà de base donc j’ai fait un j’ai commencé par un BTS agricole plutôt accès amélioration des plantes sélection variétale production de semence ensuite j’ai embrayé sur une licence pro en production végétale et ensuite un cursus ingénieur à l’école supériure d’agriculture danger où j’ai un peu vadrouillé et euh je me suis spécialisé plutôt en protection des cultures au tout départ et en fait après cette formation là euh j’ai poursuivi mes expériences pro plutôt en milieu tropical euh une un stage de fin d’études en Afrique de l’Ouest euh où j’étais sur des sur en gros l’étude des des problématiques de de ravageurs malad des cultures maréchèes en Afrique de l’Ouest donc j’ai rapidement été en fait dans le milieu des cultures maréchèes et puis après ça j’ai poursuivi sur un taf en à Mayotte à Mayotte où j’ai travaillé 2 ans pour le CAD sur comment trouver un peu des alternatives aux pesticides sur certaines cultures maréchèr donc entre autres voilà il y avait la question du voilà des maladies du sol comme le fétrissement bactérien sur tomate aubergin et cetera les mouches des légumes qui s’attaquent aux fruits et cetera trouver des alternatives un peu durables au euh par rapport à l’utilisation de pesticides et puis en fait c’est l’installation elle est vraiment née durant cette période là cette volonté un peu d’aller m’installer à mon compte parce que en fait à l’issue de ce ce travail au sirade j’ai eu j’ai pu avoir un travail un poste au sein du L agricole de de maotte à Coconi où là j’ai eu la la gestion de d’une partie de l’exploitation agricole donc toute la partie maréchage donc avec avec un volet production donc bah l’idée de produire des légumes pour derrière générer des revenus pour l’exploitation et puis voilà donc avoir un pe cette casquette un peu chef de culture et puis toujours aussi des des activités de de d’animation de groupe de marécher sur l’île donc ça all est du tout petit modèle sur quelques milliers quelques centaines voir 1000 m Carr au gros producteurs un peu plus conventionnel hors sol thate orol typiquement donc j’animais un peu des groupes qui avaient pour objectif un peu la réduction des produits phytosanitaires tout en ayant cette approche production liée à l’exploitation et aussi pédagogique parce qu’on on a accueillit pas mal de groupes de d’élèves aussi avec leur professeurs et donc en fait la la question de l’installation elle est voilà est né à cette période et puis l’approche sol sol et tout ce qu’il y a dans ce compartiment là euh est venu à moi bah à travers des échanges que j’ai pu avoir auprès de professionnels de ce secteur là là-bas et puis des gens qui m’ont un peu ouvert les yeux là-dessus et puis qui m’ont qui m’ont fait prendre connaissance de du réseau des réseaux existants en France donc maréchalur sol vivant et puis et toutes les vidéos qui circulaient déjà il y a 4 5 ans c’était à peu à peu près à ce moment là que j’ai commencé à à m’intéresser de près à cette thématique du nontavail du sol la fonction des fonctionnalités lié à l’écosystème sol et cetera et bah rapidement j’ai eu envie de m’installer parce que je trouvais ça super chouette de de pouvoir déjà être son propre chef euh créer bah aller vers aller vers l’autonomie alimentaire via un travail qui est qui est super intéressant où on travaille avec le vivant donc il y a il y a toute toute une complexité à à orchestrer là-dedans qui est super enrichissante et donc du coup j’ai je me suis mis à chercher du terrain euh l’idée c’était que ça soit aussi un projet de famille avec ma compagne notre fille et tout ça donc on s’est mis à à chercher ça tout d’abord à Mayotte où on a troué on avait trouvé un terrain puis finalement ça s’est pas fait pour X raison et puis on est revenu en métropole en 2019 et en 2019 on a fait d’abord un un petit un petit tour de des fermes à droite à gauche pour se se réancrer localement dans notre territoire mais également aller visiter d’autres coins de France pour s’inspirer au maximum se donner des idées voir un peu bah voilà les différents contextes agricoles en France on avait pour projet de s’installer dans le 49 de base enfin surtout moi parce que mon j’avais j’avais je ressentais le besoin de me rapprocher aussi de la famille j’ai un frère qui est marêché enfin voilà il y avait il y avait un un contexte plutôt favorable ici dans ce secteur là pour pour nous pour une installation réussite et donc voilà on a fait not petit tour de de de France enfin surtout Grand Ouest Sud-Ouest et puis on a été voir plein de fermes des potes installés et puis ça nous a vachement inspiré ça a continué à à nous conforter dans l’idée de nous installer et puis du coup bah c’est en 2000 2020 on a commencé à chercher localement et assez rapidement on est on est on a rencontré un couple d’éleveurs juste à côté de la commune où on est aujourd’hui qui est notre commune un peu de famille et ils nous ont rapidement proposé un terrain qu’on appelle aujourd’hui la prairie qui était une prairie paturée en bio depuis 10 ans et donc bah coché à peu près toutes les cases et donc on a on a rapidement dit ok c’est bon c’est là qu’on qu’on veut s’installer puis on a on a amorcé le l’installation donc installation 2021 et du coup vous êtes arrivé sur ce terrain qui est une ancienne prairie euh tu as analysé un petit peu les sols quel contexte pédologique tu as trouvé ici et ensuite suite à ça quel choix tu as fait pour démarrer c’était quoi tes tes itinéraires de démarrage ouais alors du coup ici on est donc sur une ancienne prairie paturée depuis 10 ans je disais donc on est on part quand même d’une base plutôt saine pas de surpaturage donc de sols trop compactés on est sur des sols limonux sableux avec de etemi % de matière organique on a fait faire une analyse dès le départ déjà physi chimique pour avoir une petite idée de de tout ça euh pH équilibré 6 7 en moyenne sur la parcelle avec des profondeurs qui est aussi entre 30 40 cm en haut du terrain jusqu’à 50 60 cm en bas donc après on est globalement au niveau du contexte donc c’est une parcelle qui est qui est rectangulaire donc facile a configuré on est entouré de prairies en bio pâure en bio qui appartiennent également ou qui sont exploité par par notre voisin éleveur et puis on est en limite de zone naturelle donc ça c’est plutôt sain aussi pour démarrer une activité en arure biologique on a la proximité directe avec un petit bassin de population des un village à côté où il y a pas non plus énormément de de marcher dans le secteur donc là aussi c’est plutôt c’était plus plutôt favorable à une bonne installation quelle surface cultivé du coup sur cette là on est sur euh grosso modo on avait 1 haectare plein champ et 12 43 m² sousabri dès la première année ouais ce qu’on a fait au départ pour gérer la prairie et mettre en culture on a quand même sur certaines sur certaines parcelles au démarrage par qu’on a on a ouvert en plusieurs temps quoi on a ouvert une dizaine de parcelles de 450 m² au départ et donc c’est parcelllà on a on a quand même effectué un travail du sol en de surface bah 5 10 cm de enfin 5 cm de profondeur en été donc à la fin de l’été là où les vers de terre toute la la la la microfô est plutôt en profondeur quoi dans la partie humide du sol donc nous on a on est venu on est venu broyer la la prairie en surface on a fait aussi un apport de de fumier et de matière organique et ensuite on est venu directement derrière semer un mélange de couverts végétal pour euh tout de suite revégétaliser euh euh les les les les futurs jardins et avoir euh une couverture végétale facile à gérer au printemps euh par broyage couchage bâchage et derrière enchaîner les cultures c’est ça ça a été ça l’itinéraire de base l’idée c’était de pouvoir euh avoir des cultures sans bâes euh dès le début en ayant un couvert végétal facilement détruit ouais voilà c’est ça c’était un peu ça euh d’une parce que on avait pas non plus à disposition toutes les bâches dès le départ et que voilà je trouvais ça intéressant de de profiter à la fois bon la de la prairie et surtout de de produire encore plus de biomasse via via l’intégration de couvert végétal après cette année là on a on a on a utilisé d’autres itinéraires où on a fait juste un bâchage simple de la prairie sans sans rien toucher ça marche aussi bien euh voilà bon du coup on a les deux reculs sur les deux méthodes qu’ on toutes les deux plutôt bien marché donc voilà l’autoconstruction du bâtiment c’était simultané au démarrage maréchage ou c’était un an avant non on a enin alors on a fait en gros on a démarré la la construction du bâtiment en novembre 2021 et puis enfin les travaux réellement ont commencé en septembre tout tout ce qui est réseau enterré d’irrigation et cetera on a et puis on a commencé les cultures au printemps 2022 ok les premières cultures donc la SER était tout juste terminé et cetera donc ça c’est bien enchaîné il y a pas eu de gros écueil heureusement parce que après sinon c’est vite c’est V casse gueule quoi en terme d’investissement euh sur sur ce la prairie euh donc là on est sous un bâtiment je vois tes seres en arrière-plan est-ce que tu peux nous dire un petit peu quels ont été les gros investissements et et comment tu as fait ces investissements ou alors du coup ici effectivement on a quand même pas mal de d’investissement on a le le bâtiment qui est en partie un bâtiment qu’on a été acheté en qu’on a acheté d’occasion la charpente c’est une c’est une ancienne c’est une ancienne stabulation en fait d’élevage qu’on a été qu’on a été démonté en Mayenne puis remonté ici donc le ce poste là c’est pas le plus important au final même si c’est le gros de la structure on a fait plutôt une bonne affaire après c’est du temps de montage des mon beaucoup de logistique autour donc ça la charpente en tant que telle on peut dire que on est autour de 5 5000 €. après le bâtiment en lui-même puisqu’on est venu réintégrer à l’intérieur que ça soit la couverture que ça soit toute la structure interne au bâtiment tout bah tous les les cloison l’électrification l’isolation parce que c’est un bâtiment qui est isolé en laine de bois le plancher porteur et cetera on est sur un investissement qui qui va autour de 110000 € à peu près euh moi j’aiaccordé une grosse importance à ce à cet investissement là parce que c’est c’est vraiment un peu la la partie centrale dans notre projet où on a notre salle de nettoyage on a notre chambre froide on a un petit local de repos qui se transforme en salle de transformation aussi à certaine périodes de l’année pour faire de la conserverie on a une zone de stockage à l’étage l’originalité c’est qu’on a intégré une pépinière aussi à l’intérieur de ce bâtiment pour gagner en autonomie sur la production de dans les années à venir et puis après c’est un bâtiment aussi qu’on a pu faire subventionner en partie euh donc donc c’est c’est des des charges en moins aussi à la fin pour pour la ferme euh ce bâtiment donc il est localiser au centre du terrain pour pouvoir facilement graviter autour et et gagner du temps en fait au quotidien dans les déplacements dans l’ergonomie l’organisation du travail et cetera euh isolé donc laine de bois ça c’est vraiment pas mal parce qu’on a du coup un petit un effet cave à l’intérieur qui nous permet nous déjà de d’être d’être au frais quoi et puis derrière bah pour le stockage mine de rien stockage de tout un tas de légumes et pas que les légumes qui sont en chambre froid tout le reste et ben on peut le stocker quand même au frais et mine de rien les les économies en terme de perte de perte de récolte ou haut sont assez importantes et si on fait le cumule je pense que il y a pas mal de de gains grâce à ça au fur et à mesure des années après au niveau des infra des investissements donc sur ce bâtiment il y a bah il y a toute la partie terrassement aussi qui a intégré dans la dans la partie bâtiment la maçonnerie et cetera je CIS que tu as choisi de te mettre sur le DAL béton ça a été eu un questionnement ouou bah le non non dès le départ en fait l’idée c’était que ça soit roulant quoi pour facilement déplacer les déplacer les les caisses de récolte que tout soit roulant quoi et c’est vrai pareil ça au niveau ergonomique c’est vachement important quotidien de pouvoir avoir un outil qui soit qui soit humainement euh qui soit humainement satisfaisant quoi moi j’avais vraiment j’avais une idée assez précise de ce que je voulais donc je voulais pas euh trop attendre avoir avant d’avoir un outil qui me permette de d’exercer mon métier dans de bonnes conditions et euh surtout bah éviter d’être de trop muser à la tâche dès les premières années et puis à un moment donné d’en être un peu dégoûté parce que tu es cassé et que tu arrives pas voilà avoir trop l’issue quand c’est trop trop pénible au quotidien quoi donc là-dessus voilà j’ai on a on a on a plutôt du confort à ce niveau-là dans cette même idée que que du coup tu as acheté des seres en UF en multichapelle ouais ouais alors les ses du coup j’avais pas mal cherché de d’occase à droite à gauche et au final c’est pas je trouvais jamais vraiment ce qui me convenait et donc au final je suis parti sur des ser en neu euh donc en multichapelle 4 nef on est sur un investissement global là qui qui est de 19 € 900 € bâché on a tout autoconstruit nous-même le bâtiment aussi hein d’ailleurs le bâtiment on est sur quasiment intégralement autoconstruit si ce n’est la couverture qui a été faite par une une entreprise extérieure euh la maçonnerie et puis derrière le plancher porteur qu’on a on a on va dire coconstruit avec un un ami charpentier mais grosso on a fait quand même énormément d’économie sur la sur sur ce bâtiment-l donc c’est un investissement conséquent mais on a quand même réussi à faire pas mal d’économie là-dessus sur la partie ser pour revenir là-dessus euh euh là aussi on a pu bénéficier aussi d’un dispositif d’IDE sur tout ce qui est ser neuve euh donc là on est sur un dispositif qui finance à hauteur de de 40 % si je me souviens bien le le l’investissement donc là aussi dans c’est les aides de la Région ouais c’est cofinancement région état je crois c’est c’est le pcae pcae et et c’est vrai bah ça c’est toujours pareil en comparant les deux options à les récupérer d’occasion euh c’est pas toujours simple toute la les frais logistiques liés à aller récupérer une grosse serre aussi grande et cetera bref avoir une ser en pied droit enfin il y avait tout un tas de de de paramètres qui ont fait que au final j’ai choisi plutôt d’aller vers du neuf euh pour pour pour avoir un outil qui soit confortable dans la durée quoi donc ça c’est pour la partie serre bâtiment 110 serre 20 irrigation et l’irrigation donc on a donc dans le système d’irrigation on a un bassin un bassin qui fait à peu près 1800 m³ dont le ramblet nous a servi à à rblayer la zone du bâtiment à stabiliser un peu tout l’accès au bâtiment toutes les zones pour parquer les stationner les les véhicules puisqu’on fait de la vente à la ferme aussi donc il nous fallait aussi un un accès qui soit stabilisé pour accueillir du du monde sur la ferme on a un local d’irrigation donc avec une pompe un filtre un ballon tampon là qu’est-ce qu’on va avoir voilà on a tout le réseau enterré on a un réseau enterré réseau primaire d’irrigation secondaire chaque parcelle elle est alimentée en fait en avec une une remontée qui permet soit de faire de l’aspersion classique intégrale soit de la microirrigation par goutte à goutte ou par microaspersion pour l’instant on n pas de microaspersur mais si on veut àavenir on pourrait on pourrait le faire donc là tout ça réuni on est sur un investissement autour de 27000 € et ce qui s’est passé aussi c’est que bah l’année où où j’ai fait ce choix là il y a eu un dispositif un plan de relance qui a permis de faire financer aussi la moitié quasiment de de ce système là donc c’est vrai que ça fait des investissements assez lourds mais au final quand même qu’ on bien été aidés et qui ont permis de réduire nettement la la voilure au final en terme d’investissement donc ça c’est des calculs à faire ou pas enfin mais du coup ça me permet d’avoir un outil quand même très fonctionnel qui me permett de gagner vachement de temps sur bah sont clairement euh on a on a vraiment du confort là-dessus on a on a un programmateur aussi dans le bâtiment qui nous permet d’automatiser un peu la partie sous serre on on peut envisager de le faire sous en plein champ à terme mais on n pas encore équipé en ecttrovan ce sera peut-être un investissement en futur on sait pas on attend déjà de voir comment comment on met en place le comment ça se met en place tout ça parce qu’on a on est sur notre 2uxème saison de production je l’ai pas précisé et euh voilà grosso modo sur la partie irrigation une particularité chez toi c’est que il me semble tu peux bâcher aujourd’hui quasiment l’intégralité de tes jardin donc gros investissement filet Bâ tout ça tu arrives à nous dire un peu combien ça t’a coûté ouais alors sur la partie filet on est sur un investissement autour de is autour de 4000 € pareil positionné sur un dispositif pcae puisque c’est des dispositifs qui aujourd’hui permett mettre de subventionner tout ce qui est tout ce qui est fournitures qui vont vers production durable donc réduction des intrans et cetera euh du coup là tu peux mettre sous filet un tiers de ta surface ouais grosso modo ou c’est à peu près ça ouais ou ouais c’est ça ouais je dirais que c’est ça j’ai du j’ai différents types de filets insectes différents types de filets antiinecte microclimat là les toutes les mailles toutes petites biotis et voilà ça c’est sur la partie filet c’était quoi déjà le question les bâches les bâches alors il une bache il y a une bonne partie que j’ai récupéré quand même dans le secteur parce qu’on est dans une rison d’élevage après la problématique quand on récupère des battes c’est des Bages c’est d’en trouver en bon état et puis qu’ dit soit au niveau dimensionnement qui qui fasse les bonnes dimensions pour pas trop galérer à à faire du puzzle quoi et donc là grosso modo moitié bâche récupéré moiti bâche acheté et en terme de en terme de bâche je dirais que juste on est on est sur un investissement en bâche autour de parce que après les prix ont pas mal évolué aussi en cours de route avec l’inflation et cetera la crise covid et compagnie euh si on est essaie de faire le petit calcul mentalement euh ouais je pense qu’on est autour de on doit être autour de de 1000 1300 € de de bâche quoi à peu près bâche bâche en silage ouais après j’ai de la toile tissé toile tissé là c’est pour bâcher sous-abri principalement les cultures d’été à cycle long où là on est sur l’étoile tissé je me rappelle je crois qu’on est autour de 1000 € ou quelque chose comme ça pour 1200 m² ouais là j’ai mais là j’ai je pas je me rappelle plus trop mais je crois que c’est ça à peu près euh et du coup une particularité chez toi c’est ça tu as la tu peux bâcher la totalité de tes jardins aujourd’hui ouais en fait le le ce que j’ai euh ce qui se passe c’est que chaque jardin et en gros équipé sur les côtés euh sur chaque côté d’une bâche que je plie en fait pour euh quand c’est encore de culture et dès que c’est la fin de culture et ben je déplie sur l’ensemble ou la moitié de la la surface pour pouvoir faire des occultation ce qui fait que j’ai pas sans arrêt obligé je suis pas sans arrêt obligé de déplacer les bâches d’une parcelle à l’autre ce qui est super pénible au niveau de la manutention et puis ce qui abîme les bâes aussi et du coup ça c’est quand même vachement confortable d’ pour pour gérer des couverts des fins de culture faire des occultations voilà pour gérer de l’enerbement et et pareil pour les sac de L’Estage aussi alors je suis pas encore complètement équipé sur l’intégralité des parcelles mais l’idée au fur et à mesure c’est de d’avoir chaque parcelle qui est son l’OTRE sac de L’Estage que tu laisses en place et que tu pas besoin de de transférer donc perdre de perdre du temps dans la manutention des du matériel quoi au total on a 26 jardins à peu près donc aujourd’hui en cultivé on est sur 22 on sera au 26 26 jardins au maximum de combien de mè Carr qui font 450 m² donc ça c’est pour les les investissements petit matériel plutôt en terme de gros matériel est-ce que tu as des investissement tracteur engin autrees non matériel le seul les seuls investissements que je vais avoir donc le broyeur à marteau qui m’a coûté 2500 € financé à moitié après c’est du petit matériel de binage [Musique] principalement qu’est-ce que je vais avoir bah voilà je peux les les filets antiinsec tout ça ça ça rentre dedans quoi euh voilà c’est à peu près tout parce que en fait il y a une partie du matériel que je mutualise avec AC avec mon voisin et je suis aussi dans une Cuma donc j’ai je peux emprunter le matériel donc de mon voisin je vais avoir un chargeur articulé là euh un tracteur une Ben et puis après en Kuma çaê des un télescopique ok donc ça ça me permet de pas voilà j’ai pas eu besoin de trop investir sur le petit matériel de culture quoi enfin le matériel de culture tout ce qui est mécanisé quoi et puis j’ai un tracteur quand même un petit tracteur un petit tracteur qui fait 29 chevaux que j’ai acheté 3000 €. et qui est suffisant du coup ou c’est un tracteur qui me sert surtout à passer le broyeur à marteau qui fait 1,50 pour gérer les les fins de culture les couverts végétaux les abords il y a quand même pas mal de de choses comme ça qui donc c’est vraiment un outil vachement important pour pour être un minimum efficace sur toutes ces opérations là quoi et du coup là au total tu arrives à à quel investissement au total on est sur un investissement autour de 200000 € un investissement qu’ dont on n pas parlé pe-être en arbr plter beaucoup d’arbres ça combien ouais les arbres donc tout ce qui est a autour du terrain en intraparcellaire on est sur un on est sur un un coup d’environ 1500 € mais finiancé à 80 % par des dispositifs qui aident à la replantation et cetera dans le coin et puis après on va être on a des arbres fruitiers où là on est si mes souvenirs sont bons on est sur un cout à 1 1700 € je crois on a 200 arbres fruitiers à peu près en terme d’aide on est sur 40 % quasiment financé par subventionn quoi et le reste c’est de l’emprunt c’est de l’apport perso après moi donc en apport perso j’ai apporté donc ma dgia plus 10000 € ouais enfin 40000 parce que ici c’est 30000 € j’ai eu 33000 € de Dja plus 10000 € d’apport personnel après j’ai fait appelle à un un emprunt familial autour de 50000 € à peu près et puis le reste c’est un emprunt bancaire ok donc en emprintt bancaire on est autour de on est autour de 150000 € à peu près en terme de financement ça ça s’est plutôt bien passé parce que moi j’étais pas en capacité de d’autofinancer euh les investissements qui qui que que j’avais donc il y a ça il y a la la sère familiale aussi qui a qui a aidé enfin voilà il y chaque contexte est différent donc à chacun il y a pas faut pas faire de copiercollé d’un contexte en particulier c’est tu tu vas piocher à droite à gauche et puis par rapport à ton contexte qui le tient au moment où tu t’installes tu fais les choix qui te permettent de de durer le plus possible dans dans l’activité de dans l’activité quoi pour l’idée c’est de pas se cramer les ailes et puis au bout de 5 ans tr arrêé quoi puis je me suis installé tu vois il y a céit une période où au niveau au niveau bancaire c’était des taux intéressants aussi tu vois il y il y a tout un contexte super ben ça nous fait une belle transition vers vers tes charges ouais j’imagine tu vas avir les annités de cet emprunt ouais on est autour de 1000 € en annuitité d’emprunt en annité en mensualité plutôt et ensuite tes charges toi en terme de prélèvement perso en prélèvement perso je me prélève 1 1200 € par mois actuellement euh après j’ai on embauche en masse salariale on a un saisonnier qui est là depuis avril jusqu’à fin octobre j’ai embauché ma compagne à mi-temps sur un contrat saisonnier dans un premier temps et puis ça évoluera certainement sur un CDI et on a un apprenti aussi actuellement et les stagiaires qui passent et puis voilà on a toujours un ou deux stagiaires sur la ferme ouis et du coup au final en charge salariale tu sais à peu près à combien tu arrives euh là là en tête non j’ai pas les il faudrait que je sorte je peux te les sortir je les ai là tu veux que les sorte tu nous les donneras on les affichera tu as d’autres charges c tes premières années là est-ce que tu es tout de suite autonome en plan ou tu as pas fait ce choix là non non ouais première année donc la première année je produitis aucun plan juste si ce n’est bah les semis et cetera bien sûr 2e année j’ai commencé à produire mes plans à hauteur de 20 % je dirais et l’idée c’est de progresser jusqu’à aller produire 50 60 % de mes plans et voir même en revendre un peu au printemps là quand c’est la saison des des jardiniers et du coup pour l’instant la charge en plan tu arrives à l’évaluer un peu ouais on est autour de 8000 € ok 8000 € de de charge en plan en tout cas pour l’année dernière cette année on va être sensiblement identique parce qu’on a on a augmenté la part de de plan autoproduit mais derrière on a aussi on a aussi diversifié on a augmenté en surface donc on a aussi acheté voilà patate dou typiquement ça c’est c’est une nouvelle culture sannée donc ça fait des on les a acheté les plans donc c’est forcément une charge en plus on a tes charges euh on va parler de tes revenus ouais donces tes deux premières années là tu connais les chiffres un peu donc la le chiffre d’affaires première année on a fait 53000 € la première année sur une première année sur une première année ou chapeau bas j’ai l’outil aussi l’outil aussi qui m’a permis d’être efficace assez rapidement quoi si j’avais fait le choix de de minimiser certains les investissements bah j’aurais j’aurais forcément plus couru plus galéré sur tout un tas de sujet et j’aurais moins produit aussi donc enfin tu vois ça ça aurait été différent après je dis pas qu’il faut faut dans tous les contextes investir comme au niveau que moi j’ai j’ai investi mais je parais du principe que vu que j’ai une une certaine j’ai une une expérience avant je savais à peu près ce qu’il me fallait pour pour atteindre les objectifs que j’ai m’était fixé et donc à partir de là pour moi les investissements dans un modèle aussi où je pouvais mobiliser un certain niveau d’aide ça me paraissait pertinent et donc c’est comme ça que j’ai agi en me disant que en plus ça allait me permettre aussi d’un point de vue pénibilité de de de tenir dès la première année plus longtemps et dans la durée aussi plus longtemps quoi et puis on est vu qu’on fait de la vente à la ferme aussi on fait un peu d’achatrevente sur sur du du des produits transformés issus de producteur bio locaux mais ça représente les 6 7 % du du chiffre d’affaires quoi ça reste minime donc 53 cétait 2021 2021 ou 2022 tu as les chiffres en fait moi j’ai commencé mon installation au prier r 2021 d’accord donc en fait si tu veux les 53 il couvrent l’année 2022 là là sur l’année 2023 donc on est chi on est en juillet mais j’ai une idée à peu près de de se vers quo enend si tu veux donc là là on est autour de 65000 € je pense tu vois donc on ouais on a dépassé les 50000 € c’est sûr on tend vers les 60000 € avec une un agrandissement en terme de surface planinch on augment on on a rajouté 10 parcelles voilà 10 par donc là on tourne à 22 parcelles pleinchamp oui et et en terme de dé charge enfin de de personnes sur sur place et là du coup en fait la première année euh la enfin là quand les le personnel dont je te parlais tout à l’heure c’est c’est cette annéelà c’est là 2023 sinon l’année d’avant on avait j’avais pas embuchuché de saisonnier c’était c’était plus stagiaire et puis coup de main à droite à gauche quoi et et ton objectif à terme un système bien établi ce serait bah en face de en phase de stabilisation on est autour de 90000 € quoi de de chiffre d’affair à peu près pour un hectare 5 cultivé ouais voilà à peu près ouais don 1000 de sous c’est ça et avec toi associé à ta compagne et un salarié ouais ouais ouais un salarié enfin deux saisonniers j’aimerais bien bien être à peu près sur deux saisonniers allaité pour avoir le temps aussi à côté de de gérer d’autres aspects sur la ferme de développer d’autres trucs sur la ferme puis de me laisser aussi un peu du temps pour notamment par rapport à l’astreinte tout ça quoi euh tu parles chat revente en terme de statut ici tu es tu es comment entreprise individuelle d’accord euh satisfait de ton choix pour l’instant ouais pour l’instant j’ai ouais non pour l’instant j’ai pas plus de non ça m’a pas posé de problème ou quoi que ce soit mais après c’est certainement un statut qui évoluera surtout si si le statut de m’accompagne évolue aussi au sein de la la structure euh voilà enfin pour l’instant ça ça le fait en terme d’organisation du travail comment est-ce que tu gères ta planification est-ce que tu es du genre ultra rigoureux tu prépares tout l’hiver et ensuite tu t tiens l’été ou alors comme comme tu as eu par ton passé plusieurs expériences maréchaires et ben en fait tu fais ça au feeling pendant la saison non après donc il y a un travail de planif qui est fait en amont l’hiver quoi pour avoir juste à dérouler durant l’été quoi savoir où et quand on plante quoi ça c’est clairement bah du temps à passer l’hiver mais c’est ultra important pour bah pour pouvoir euh diminuer la charge mentale au cours de l’année quoi et puis c’est surtout que en fait il y a besoin d’anticiper à partir du moment que ça soit on produit nos plans ou on les achète bah il y a besoin de pouvoir faire une demande en tout cas auprès du fournisseur à l’année sur nos besoins en plan et puis même en pépinière savoir telle semaine on plan de quoi et telle semaine on on repique enfin on repique on s’aime quoi au champ et du coup pendant la saison tu as un outil où tu te fais des notes tu tu disais toutes les semaines tu vas voir au champ où est-ce que ça en est tu prends des notes et tu corriges d’un année sur l’autreououais bah du coup après moi j’utilise un un tableur Excel euh pour la planification que ça soit dans dans l’espace dans le temps avec VO toute une série de d’onglaetis qui me permettent de d’orchestrer au mieux cette planification et après nous de manière hebdomadaire en fait avec l’équipe ce qu’on fait c’est que toutes les semaines on se prend au moins 1 heure généralement c’est le mercredi matin parce que ça correspond à un jour où on est sur les cultures donc le mercredi matin on se prend 1 heure en début de journée pour faire le tour de toutes les cultures tous ensemble euh comme ça ça ça permet à tous un peu de s’approprier un peu la logique de du suivi cultural de d’avoir un peu des réflexes par rapport à tout ça on not toutous sur un cahier et puis après on reporte tout dans sur nos tableaux véeda dans la salle de nettoyage et c’est là que le matin on se reporte ensuite pour pour faire le point sur les opérations du du jour les prioriser et puis ça permet de aussi de de gérer un peu tout ce qui est irrigation c’est dire qu’on a aussi des un outil qui nous permet de checker l’état hydrique du sol c’est une petite gouge là et donc par rapport à ce qu’on constate au moment de cette tournée là et ben on va programmer un peu nos le les tours de les tours d’eau de la semaine savoir combien et quand on met à quelle culture quoi sur les les quantités de légumes que du coup tu as tu as planifié l’hiver est-ce que pareil tu as un suivi en fonction de ce qui reste à la fin de tes ventes ou autres que tu que tu utilises unee année sur l’autre ou ou tu as pas ce niveau de précision là ou si parce que alors si ça on peut le voir parce que on a on utilise une petite application sur nos téléphones pour la vente et donc on sait ce qu’on vend en fait toutes les semaines en vente directe donc marcher à la ferme et puis marcher du langé là et euh après par contre c’est sur la partie restaurant éventuellement à map on on a pas un outil qui compile tout on pourrait le faire ça ça serait dans un second temps mais en tout cas aussi on peut avoir une visibilité un peu quand on prépare le marché je retourne sur les résultats de la l’année dernière et puis ça me permet d’avoir un un à peu près euh l’état des lieux de à cette période les potentielles ventes qu’on peut faire et d’ajuster nos récoltes en fait en en conséquence quoi et puis après on fait toujours après une après une vente on fait toujours l’état des stocks qu’on a en chambre froide sur le bureau pour adapter nos récoltes ensuite à la prochaine session de récolte du coup tu dis euh objectif de saisonnier pour te libérer du temps là aujourd’hui déjà tu arrives sur tes premières années à te sortir des congés à avoir un rythme de travail qui te convient euh comment tu t’en sors et qu’est-ce que tu uises ouais ouais moi moi personnellement euh je le vis plus enfin je le vis bien quoi au niveau du rythme de travail on arrive à faire des semaines quand même assez équilibré c’estàd que globalement le matin quand il fait à peu près bon on va dire on commence à moi j’arrive toujours un peu avant les l’équipe quoi donc j’arrive vers 7h 7h30 euh l’équipe commence à 8h le midi j’ai un PR moment on prend une heure de 1 heure de0 de pause et puis après on renchaîne jusqu’à 5h voilà 5h forcément je reste un peu plus longtemps à chaque fois 5h30 6h mais je vais rarement au-delà en semaine sachant que le lundi c’est la grosse journée donc on va on va durer plus longtemps parce qu’on on a la vente à la ferme le soir donc ça nous amène jusqu’à 19h30 facile le temps de tout plier et cetera tu quoi tu es à 40 50 he semaine ouais je pense que en pleine saison je suis autour de 50 50 he semaine euh 45 50 he voir plus si on compte un peu le côté un peu administratif que j’ai rarement le temps de faire en semaine que je fais plus le soir là faut rajouter 2 heur tu vois 2hur et encore faut dire 2 heures par semaine en été pour toute la question la gestion des factures des des bulletins de paix tout ça et puis après on a quand même réussi cette année à se prendre une semaine de congé fin juillet pour décompresser un peu on va essayer de se reprendre de semaines en fin de courant l’automne hiver qu’on cale les dates l’idée ça serait de pouvoir arriver à faire allez 4 semaines dans l’année quoi ça serait ça serait chouette et là où c’est plutôt où je suis plutôt satisfait c’est qu’on a réussi à développer des des créneaux de vente en semaine et donc on arrive à voir nos weekends à peu près tranquilles alors il y a toujours quand même une certaine astreinte en plein été surtout quand on a des canicules au niveau de l’irrigation tout ça mais là cette année par exemple il a fait plutôt bon globalement ici dans dans n et on a j’ai réussi quand même à avoir des weekends peu chargés au niveau cultural quoi si ce n’est pour aller récolter les quelques courgettes concombre mais ça c’est c’est la c’est le l commun de tous les maréchés quoi mais globalement on arrive à voir nos weekend envisager de faire des petites sorties autre quoi donc ça c’est c’est cool de pouvoir avoir ce rythme là parce que bah les autres ils ont ce rythme là donc pour c’est sympa de pouvoir être synchrone un peu autre gros morceau la commercialisation tu as parlé de la vente à la ferme est-ce que c’est ton seul débouché est-ce qu’il y en a d’autres non ouais donc la vente à la ferme ça fait partie de mes despoucherss principaux qui représentent 43 % du du chiffre d’affaires c’est un créneau qui est confortable parce que bah les gens viennent à nous donc d’un point de vue logistique tant tant de commercialisation c’est c’est l’idéal en plus ça crée quand même une dynamique localement où il y a il y a un besoin en petit commerce en en vie donc ça répond aussi à un besoin des habitants dans la commune on fait venir d’autres producteurs ça participe à l’animation globale du lieu tu connais le le prix moyen d’un panier on est on est autour de à la ferme vente à la ferme on va être autour de 18 19 € fin des fois voilà on est à peu près dans ces dans ces niveaux là donc une vente à la semaine ça te fait bah en gros là actuellement on est autour de 100 13 100 € par marché quoi euh par mois on est ça aussi entre autour de 4500 quoi un peu plus ok euh après on a les ventes ventes au marché où là c’est on est autour de 20 % du du chiffre d’affaires combien de marché marché on a un marché le vendredi matin dans une commun une commune qui est à côté d’ici qui s’appelle le Lyon d’Angers donc ça ça moins de 10 minutes donc là aussi c’est intéressant parce que c’est intéressant parce que bah c’est à côté à proximité donc peu de temps de transport pour un créneau qui est quand même assez intéressant même si c’est beaucoup moins dynamique que l’avente à la ferme on n’est pas sur la même clientèle aussi donc nous ça nous permet aussi d’être présent dans un coin qu’on apprécie et puis de nous rendre nous rendre disponible auprès de d’une autre d’une autre type de clientèle là ton chiffre marché en général c’est on est au mois par mois on est autour de 2500 € donc c’est autour de 700 € par marché quoi à peu près au plus bas on est autour de 5 600 et au plus haut on va aller à 900 donc ça fait une moyenne à 700 à peu près dans l’année et après depuis cette années on est on a intégré une namap une namap d’une cinquantaine d’une allez 45 panier mais avec une bonne dynamique on sent qu’il y a une dynamique positive qui progresse on a on a souvent des demandes de personnes qui veulent intégrer la map et là on est on est sur un débouché qui est à peu près id en terme de de chiffre d’affaires que le le marché mais avec un potentiel du coup intéressant parce que c’était uneap historiquement qui tournait à 70 paniers qui a qui a descendu à qui est descendu à 40 paniers à peu près et du coup là on sent de nouveau une un regain de de motivation une une bonne dynamique donc on peut envisager dans les avenir à venir une une une bonne une bonne évolution là-dessus et donc l’appareil Lyon danger et alors là c’est à Montreuil juinier Montreuil juinier c’est à 15 minutes en voiture c’est une grosse ville c’est une ville en périphérie en jevine donc avec un bon bassin de population et donc du coup potentiellement des de nouveaux adhérents en tout cas le bouche à oreille pour l’instant fonctionne plutôt bien il y a pas mal de il y a pas mal de de gens qui sont intéressés et donc vous êtes arrivé dans une map déjà existante ouais tout à fait grande chance ouais c’est clair ouais c’est c’est sûr que ça c’est et là le le prix de vos paniers c’est quoi c’est on a des petits paniers on a grosso modo 34 paniers à 12 € et puis le reste donc environ 11 enfin 11 12 paniers 12 paniers maintenant à 19 vous avez pris le parti d’avoir deux paniers différents ouais en fait on a repris un peu le modèle qui existait à la base qui répond bah aux attentes aussi de de la plupart des des familles de la map nous ça ça nous convenait aussi donc à partir de là on on ver on reverra en cours de route en fonction des nouveaux contrats ou pas comment on seraje mais pour l’instant ça se passe plutôt bien on verra l’hiver passer aussi c’est ça qui est important là on est en plein été dans ou on a pas trop de souci ça se passe bien en terme d’appro mais et puis voilà ça c’est le troisème et puis le dernier plus petit débouché c’est la restauration les restaurateurs parce que le mardi matin on on file sur ranger livré TR qu restaurants et également on a un restaurant qui qu’on livre sur enfin plusieurs deux restaurants qu’on livre sur le liyon d’Angers à côté d’ici et un qui vient directement en allant au travail chercher des légumes pour son restaurant donc cette restaurant à la ferme donc ça fait à peu près ouais 7 restaurant mais là là aussi c’est en c’est un peu en voie de stabilisation développement bah il y a il y a des restaurants qui continue ou pas où on sent que bah il y a un peu moins de vent donc ou c’est un peu plus galère donc c’est tout un peu plus compliqué à à à envisager dans la dans la durée mais d’autres où au contraire il y a y a une belle dynamique on sent que il y a une volonire réciproque que ça ça se passe bien quoi tuas un palier minimum de chiffre à partir duquel tu acceptes d’aller vendre dans un resto ou tu fais pas de tri bah au départ au départ non parce que tu cherches on va dire ta clientèle quoi et puis bah de plus en plus oui tu tu commences à à poser un peu plus tes exigences parce que ton tes débouchés voilà ils sont structurés donc tu peux te le permettre quoi donc généralement ce que je dis ce que j’ai essayé d’imposer au démart au départ c’était minimum 40 € mais bon maintenant je je sais que je peux envisager plus que ça quoi enfin par restaurant donc là je sais que maintenant c’est beaucoup plus que ça mais au départ tu faut pas être c’est compliqué d’être trop trop exigeant parce que faut développer aussi quoi faut faire tu veux faire tes preuves un peu aussi quoi 7 resto une tournée on est sur 13 % on est env à peu près 1000 € 1500 € par mois en sachant que quand je vais sur ranger moi j’y vais je reviens pas vite c’estàd que vu que j’achète mes plans je vais les chercher surranger au retour ce qui me permet de revenir avec tout le temps soit des plans ou soit des des fournur fournitures quoi j’en profite pour aller voir des fournisseurs aller récupérer mes plans donc dans tous les cas je serai obligé d’y aller quelque part donc au final tu consacre une demi-journée ouais en fait on fait la préparation des commandes le lundi quand on prépare aussi le marché du du du du lundi soir à la ferme comme ça tout est prêt pour aller livrer dès le lendemain matin sur sur RER revenir avec les plans éventuellement des fournitures s’il y a des achats à faire comme ça c’est notre sortie de la semaine sur ranger là où où tout se passe quoi d’accord ce place to be quoi et puis voilà c’est un c’est intéressant aussi parce que là on est sur une autre approche c’est toujours sympa de voir les les légumes terminés dans des assiettes avec voilà avec ce volet gastronomique ce bah qui sont voir nos légumes qui sont mis en valeur par des chefs cuisiniers tout ça c’est chouette ça représente à peu près 10 % quoi de Ch d’ff on sent qu’il a là aussi il y a des marges mais après un moment donné faudud s’arrêter si on on narrête pas de de grandir à un moment donné faut faut savoir s’arrêter quoi est-ce que tu as senti une difficulté à trouver des débouchés euh cette année c’est qu’ nous on a beaucoup de maréchés qui nous disent oui fin covid cet engouement pour la vente à la ferme est descendu on a du mal à vendre est-ce que toi tu l’as ressenti en t’installant en m’installant euh bah les premiers temps alors je sais pas si c’est lié au contexte ou autre forcément sur ouais c’était un peu plus compliqué de trouver ces débouchers tout ça mais en fait le le fait de d’avoir initié une dynamique de vente à la ferme avoir fait venir finenir des producteurs avoir euh fait ça dans un dans un contexte où les gens sont dans l’attente de ça là ici localement en tout cas bah en fait ça nous a vraiment permis de rapidement en fait euh euh créer un déboucher assez conséquent en terme de de vente et puis après le reste est venu un peu par euh opportunité euh à côté quoi euh les restaurateurs euh les restaurateurs il y avait pas de raison de pas le faire aussi parce que bah fallait qu’on aille de toute manière une fois par semaine sur ranger donc autant que ça coincide aussi avec des livraisons la map c’est une opportunité qui s’est ouverte à nous et qui s’est qui est tombée au bon moment 2e année où on avait aussi prévu de développer nos surfaces cultivées euh du coup quatre débouchés euh est-ce que est-ce que tu les avais identifiés avant via une étude de marché avant de t’installer euh ou est-ce que ça s présenté comme ça et puis tant mieux bah j’avais j’avais à peu près une idée de des des bouché qui me convenaient le plus quoi et puis après l’étude de on a fait une étude de marché quand même pour savoir si dans ces débouchés lesquels étaient les plus intéressants dans le contexte à nous puis finalement ça a plutôt conforté ce qu’on imaginait au départ notamment la la vente à la ferme et puis euh après euh c’est assez fidèle en fait avec ce qu’on avait imaginé donc ça nous a permis de mieux mieux mieux caler tout ça quoi la map c’est venue dans un second temps on on envisage le départ de de l’intégrer directement et puis finalement ça c’est venu plutôt en 2e année ce qui est pas plus mal vous a permis de développer le reste et puis c’est ce que dit Marion aussi qu’il y a elle elle elle met une partie de son énergie aussi sur la communication ouais de pour la vente euh vous avez pris le parti aussi de travailler avec avec un pro qui vous aide sur la communication ouais ouais vous mettez le paquet sur la come ouais carrément c’est un c’est vraiment un point important que enfin je trouve que c’est vachement important de pouvoir communiquer sur ce qu’on fait sur rendre rendre n nos produits rendre ce qu’on fait plus visible auprès auprès des des gens quoi parce que ils attendent ça quoi c’est le volet un peu transparence de de ce qu’on peut faire le fait de faire venir les gens à la ferme qu’ puissent voir ce qu’on produit dans quelle dans quelle condition bah ça apporte de la confiance en fait et aujourd’hui c’est ce que les les gens il cherche quoi le label bio il a été un peu il s’est un peu oublié derrière ça quoi il y a aujourd’hui on a accès à une alimentation bio mais dont on peinene des fois à identifier réellement l’origine les conditions dans lequel elles ont tout ça ça a été produit et je pense que c’est ça a généré quelque part une méfiance auprès du consommateur et donc quand il a l’occasion de pouvoir consommer bio local en sachant comment c’est fait dans quelles condition et en plus en terme de prix on est accessible encore plus avec l’inflation aujourd’hui clairement on se rend compte qu’on qu’on donc on fait des des des légumes très qualitatifs à un prix qui défie ce qu’on pourrait trouver en en légumes conventionnel dans dans les grandes et moyennes surfaces tu vois ouis vous vous avez une interruption des ventes dans l’année ouou de la production et du coup nous on arrive à produire toute l’année avec le petit bémol de forcément avril mai où là on est en tout cas l’année dernière on a été obligé de le faire là cette année on a on a augmenté certaines surfaces mais obligé de faire un peu d’achat revente sur certaines cultures plus demandées comme le poireau la pomme de terre la carotte parce que clairement bah on a on reste sur des petites surface donc c’est compliqué d’aller faire la carotte en grosse en grosse quantité du poireau en grosse quantité on n’est pas mécanisé non plus pour sortir du du gros volume donc à cette période là en tout cas l’ne dernière c’était le cas on a été un peu obligé de compléter là on est venu intégrer une nouvelle cultur qui on en plus cette année on va vooir des globalement on a des bons rendements en oignons en Patat douces ça va être ça ça va être beau aussi poire on va mieux le réussir que l’née dernière donc voilà il va je pense que ça va être peut-être un peu plus un peu plus souple cette année au niveau de notre trapau tu peux bien stocker parce que tu as le bon bâtiment tu as la bonne chambre froide ouais ouais ouais voilà ouais puis on a on a les capacités de stockage qui nous permettent de produire un peu enfin un peu de volume quand même et d’être serein au période hivernale dans la période hivernale quoi trop bien bon ben on va aller voir tout ça sur le terrain ouais [Musique] et du coup Marion tu es la la conjointe de Thomas et toi tu es arrivé sur le projet tu étais là dès le début comment est-ce que vous gérez le le projet à deux alors dans l’impulsion du projet j’étais là dès le début au moment où Thomas a commencé à la phrase déclencheur ça a été quand on était encore à Mayotte et qu’il a dit je veux travailler pour les autres je veux le faire pour moi et que tout de suite j’ai dit ok on va le faire ensemble donc ça oui j’étais dans le la projection tout de suite ensuite j’étais aussi là quand on a décidé où est-ce qu’on s’installait et puis rapidement c’est rendu une évidence c’est que on pouvait pas se mettre tout de suite tous les deux en même temps dedans donc moi après j’ai plutôt été un soutien extérieur aller chercher un salaire à l’extérieur et cetera et bah j’ai jamais lâché pour autant notre prairie donc on peut dire que je suis là depuis le début et là maintenant concrètement je suis là depuis quelques mois j’ai quitté mon emploi je suis salariée de la prairie à mi-temps ce qui nous permet à nous deux sur tous les postes qu’on a gérer en boulot en famille en foyer de s’y retrouver donc je passe la moitié de mon temps à la prairie avec des jours en présentiel et des jours en travail bureau à la maison et euh l’autre moitié de mon temps à m’occuper de notre famille on a un enfant dans dans cette envie de Thomas de faire du maréchage à son propre compte et dans mon envie euh de bosser ensemble il y a aussi un projet plus global qui est un projet de vie euh donc comme je disais on a un enfant euh c’est un projet de vie de famille l’idée que on puisse euh entretenir tous ce vivant ensemble et et même avec notre petite fille de 4 ans et demi qui n’est pas au travail en soi elle est déjà aussi dans cette démarche c’est impressionnant de voir tout ce qu’elle est capable de reconnaître dans le vivant quand on se balade elle a une une connaissance vraiment étendue en la matière et et ça pour nous c’est un cadre de vie donc la prairie c’est du travail mais on mélange tout dedans parce que c’est un métier passion ça il y a plein d’agriculteurs qu’il disent mais c’est aussi elle nous rend on lui donne la possibilité de grandir d’exister et de se maintenir et elle nous le rend en qualité de cadre de vie en qualité en épanouissement euh ça nous permet d’avoir ici ce qu’on va pas aller chercher ailleurs aussi on passe énormément de temps à greneville en fait on sort de moins en moins parce que ici se passe beaucoup de choses qu’on recherchait donc c’est plus globalement aussi pour les X prochaines années un un projet de vie à part entière ouais et puis après il y a la dans ces modèles de ferme la satisfaction aussi d’aller vers un peu cette quête d’autonomie don dont plein de monde parle au-delà de vivre de ce métier à travers la vente des légumes c’est aussi la satisfaction de de d’avoir toute une diversité de produits qui nous aliment et qui nous permet aussi de d’aller vers aussi des formes d’échange aussi avec nos collègues puisqu’on accueille aussi euh des enfin voilà des des collègues producteurs donc c’est c’est super satisfaisant je trouve d’aller vers une forme d’autonomie alimentaire en plus c’est des produits de qualité qui RESPE l’environnement il y a pas longtemps on a une grande satisfaction euh on a organisé un repas avec tous les producteurs qui collaborent sur le marché du lundi soir et j’ai préparé un buffet avec toutes les étapes du repas c’était très complet et dans ce buffet il y avait que trois ingrédients qui étaient pas issus de nos productions respectives donc on était hyper content de voir que la réunion de tous ces producteurs ça génère ça en qualité de buffet tu sors tout ton repas sans aller chercher d’ingrédients à l’extérieur hormis le sel l’huile d’olive et le citron avis aux gens qui veulent s’installer faire du sel mais ouais ouais si si et puis vu qu’on est sur les travails travaux diversifiés manuel bah c’est réacquérir aussi des savoir-faire qu’on perd un peu dans nos génération donc ça c’est chouette quoi d’aller je sais pas moi apprendre à élever des animaux ou alors à aller je sais pas faire du faire du de la soudure ou enfin tout un tas tout un champ en fait d’activités et de savoir-faire qui peuvent s’opérer que si bah on a des activités agricoles ou ou autes mais qui qui sont manuels donc ça c’est chouette et comment vous vous êtes réparti l’étage du coup un petit peu l’un et l’autre au sein de la prairie oui et alors ben il y a quelque chose qui bougera pas c’est que de base Thomas son métier c’était ingénieur agro et c’était le maréchage donc ça c’est vraiment sa partie à lui c’est lui qui la dirige c’est lui qui la dessine c’est lui qui l’anticipe il fait ça à sa manière moi je viens en renfort là-dedans quand il y a des besoin sur certaines opérations et je suis plutôt son ouvrière agricole en quelque sorte euh et ensuite en parallèle de ça on a un autre atelier enfin un autre poste qui est la commercialisation lié intimement à la communication et ça c’est plutôt ma parti euh de communiquer de nous faire connaître de faire appel à un super photographe pour faire des portrait de nos légumes euh de créer un point de vente à l’image que moi je je considère chaleureuse esthétique euh une bonne ambiance euh j’ai à cœur de de que le point de vente soit joli accueillant euh à nous deux ensemble on a on a fait appel à d’autres producteurs pour qu’ils viennent euh enrichir ce petit point de vente donc tous les lundis soirs et ça aussi c’est quelque chose dont je m’occupe pas mal de de gérer euh bah nos relations avec ces producteurs que ce soit dans le cadre du boulot ou des fois aussi organiser des petites choses à l’extérieur euh et puis euh dans le projet j’ai un atelier qui est pas encore euh créé et là ce serait vraiment euh mon atelier je voudrais faire de la transformation la transformation qui a une visée de conservation donc euh pouvoir proposer à un moment de la saison où il y a moins de légumes frais pouvoir proposer des légumes de la saison précédente conservé sous forme de lactau fermenté de coulis et cetera et et là dans ce cas ça sera un petit peu l’équivalent enfin le la le poste que j’occuperai sera un peu équivalent à celui que Thomas occupe en maréchage ce serait mon atelier ce serait moi qui le mettrai en place et tout ça du coup en en collaboration avec la partie maréchage et donc tu prendrais ce poste mi-temps ou tu passerais à temps plein dessus et ce serait plus toi à la salariée à mi-temps de la ferme alors ça c’est une bonne question parce que avec ce que je fais actuellement à déjà à mi-temps ça l’autre partie pourrait constituer un autre mi-temps mais en fait c’est pas aussi simple que ça la transfo en fait c’est assez saisonnier donc du coup ce serait pas sur toute l’année que ça occuperait mon temps de travail donc ça c’est une première chose c’est vraiment par session et l’autre partie c’est pour l’instant dans la projection il est pas encore question pour moi de pouvoir faire plus qu’un mi-temps donc après à voir comment est-ce qu’on pourra organiser ça est-ce que je dois laisser une partie de ce que je fais actuellement pour me consacrer à la transfo ou passer à pleintemps mais pour le moment c’est pas c’est pas envisagé vous vous projetez à quand du coup sur cet atelier de transformation l’année prochaine h ouais quelques petites recettes cette année puis surtout l’année prochaine là je commence un petit peu à mettre la main à la patte sans avoir d’atelier euh on a un collègue marécher qui est juste de l’autre côté de la rivière et chez lui aussi il y a un atelier de transfo et j’ai pu aller dans l’atelier de de sa compagne qui fait la transfo euh voir un peu comment ça se passait partage de savoir c’était super sympa et là je réfléchis euh à des recettes je regarde un peu aussi pour acquérir du matériel donc ça va plutôt être une année test en fait ça va pas être on va pas sortir un volume de booco de bouteilles et de d’autres produits transformés mais on commence à je commence à les élaborer tranquillement vous avez une idée un petit peu de l’investissement matériel que ça va vous vous allez mettre dans cet atelier moi je dirais plutôt non ouais c’est pas c’est pas c’est pas un gros investissement dans la mesure où en fait la la partie la la partie transformation la le local qui est dédié à la transformation en fait c’est déjà un local aussi qui sert de de salle de repos et donc en fait la partie transformation vient à certains moment de l’année et donc en fait les investissements li déjà à la construction de ce local ils sont intégrés dans la structure globalement donc après ça va être du petit matériel des tables en inox des choses comme ça qui qui représentent je sais pas un budget aller si on arrive à 3 4000 € c’est déjà bien le gros des investissements parce Queen plus on est sur des procédés de de de conservation qui sont assez basiques stérilisation lactofermentation on n pas besoin d’investir dans un dans un autoclave ou des choses comme ça quoi h donc tu nous dit que tu es parti sur une une feuille blanche sur ce terrain et que ça t’a permis de de designer tous les jardins là on a une vue d’ensemble un peu des jardins est-ce que tu peux expliquer comment est-ce que tu as tu as pensé tes jardins en terme de de bloc de arrêchage de bâtiment d’organisation de la ferme ouais pas de souci ben en fait ici déjà on est sur une parcelle rectangulaire qui fait 3 hectar 34 donc c’est plutôt simple comme configuration pour imaginer quelque chose d’assez rationnel dans l’organisation design global j’ai eu la possibilité de faire un peu ce que je voulais donc comme vous pouvez voir en arrière-plan on a un bâtiment qui fait 300 m² et que j’ai voulu positionner vraiment au centre de la parcelle par que y avait cette ité là alors un peu décalé en fait vers le sud de la parcelle enfin vers l’ouest plutôt de la parcelle parce qu’en fait on a une canalisation de gaz qui passe en plein milieu haute pression donc on peut pas faire tout ce qu’on veut en terme d’urbanisme mais l’idée c’était vraiment de positionner le bâtiment dans une position centrale pour pouvoir organiser tout autour en fait les jardins et avoir un rayonnement en fait autour des jardins qui soit le plus fluide le plus facile au quotidien dans dans notre organisation dans nos déplacements donc tout autour en fait on a donc une partie sous-abri qui fait 1248 m² qu’on a positionné en face du bâtiment pour avoir un minimum de distance à faire puisque c’est la partie de la voilà la partie de la production où on va le plus souvent donc c’est super important d’avoir des des déplacements très rapides ensuite on a des jardins maréchés on en a 26 qui font tout la même dimension 450 m² chacun est constitué de 10 planches de 30 m par 1 m de large 30 m de long des passepied de 50 cm 26 jardins au champ tous les jardins sont orientés nord- sudud quasiment après au niveau des parcelles donc des planches donc ce que je disais planche de 1 m par 30 c’est des planches permanentes donc l’idée c’est vraiment de passer uniquement sur les pass-pieds de de raisonner à la planche le le côté super pratique bah c’est sur la le modèle biointensif à la la porti et cetera c’est vraiment de à la fois d’avoir des des longueurs de planche qui qui s’adaptent bien à nous à à nos débouchés commerciaux c’estàd qu’on fait bah voilà des petites séries mais il faut une multitude de petites séries pour pouvoir fonctionner sur ce type de créneau là euh c’est des tailles de planches qui voilà psychologiquement sont moins sont moins éintantes quand il faut faire des des travaux un peu un peu long le dsherbage notamment mais mais pas que et puis multiple de 100 aussi j’imagine voilà c’est ça sur les sur les filets filets où on est souvent sur des multiples de 100ang effectivement de pouvoir facilement utiliser le matériel sur toutes les parcelle quel qu’elle soit c’est pour ça qu’on a choisi aussi sous-abri de fonctionner sur du 30 m c’est que même le matériel sous-abri typiquement les toiles et tout ça on peut aussi les utiliser en plein champ souvent on ton abri fait combien en longueur il fait 32 m exactement et donc on fonctionne également sousabri sur des planches de 30 m généralement c’est vrai que quand tu vas dans les systèmes classi en maréchage est plutôt on essaie de de faire assez long en serre pour optimiser un peu le coup de la serre donc on est plus sur du 50 m mais là vraiment moi je voulais vraiment avoir tout en 30 m pour pouvoir vraiment utiliser intégralement tout le matériel partout et puis voilà la la question aussi de la planification clairement tu sais que tu as que des planches de 30 m donc en début de saison tu fais 30 planches de telle espèce tu sais que ça va te générer temps tu as pas besoin de faire des calculs un peu à la à la con pour voilà donc ça c’est vraiment lié à la configuration du site tu pars d’une feuille blanche tu peut tout tout mettre sur le papier et puis faire un truc carré standardisé mais on intégrant quand même un peu de de poésie au lieu avec les arbres et cetera donc voilà et du coup très géométrique tu disais pour avoir des allées des endroits pour passer est-ce que sur le côté Hergo tu es venu encillouter certains certaines allées pour empierer pardon ouais ouais alors du coup effectivement le bâtiment il est il a été positionné au milieu de la prairie le la zone autour du bâtiment que ça soit de la zone de stationnement la voie d’accès au bâtiment et en face des seres tout ça ça a été empieré et l’empiierrement il il provient du bassin qu’on a fait en bas du terrain on a la chance d’avoir en bas du terrain une zone un peu hydromorphe euh avec un sous-sol de schiste qui nous permet de retenir l’eau et donc on a créé un bassin là-bas pour collecter un maximum d’eau que ça soit les autres toitures du bâtiment de la serre et puis on a la Mayenne à 350 m donc on a un droit à prélever en Mayenne pour pouvoir éventuellement remplir le bassin et donc le matériau qu’ avait sur les TR qu premiers mètres du bassin c’était de la un mélange de de pierre et de sable c’est des des dépôt aluvionnair en fait du bassin de la Mayenne et ça fait un super ramblet et donc on a utilisé ça pour faire le la le terrassement enfin la pour stabiliser toute la zone à la fois du bâtiment créant une zone de stationnement puisqu’on fait de la vente à la ferme donc c’est important de pouvoir accueillir les gens sur site de créer suffisamment d’espace puiss se stationner quoi et pour y aller voilà exactement donc ça fait en tout et pour tout je sais pas c’est pas facile à dire 300 m² le bâtiment 600 all il doit avoir peut-être 800 m² d’empieré et tout le reste toutes tes allées là les grandes allées ça c’est pas EMP toutes les autres allées par contre ne sont pas empierées g broyurou ouais c’est ça j’ai un broyeur à marteau qui fait 1,50 et qui est déportable sur le côté pour notamment toutes les lignes d’arbres et cetera c’est assez pratique et en fait ce qui se passe c’est qu’ici on est sur des sols assez légers donc on a quand même peu peu sujet à l’embourbement en hiver ils sont assez portants donc c’est c’est du limon sable limon sableux et avec un pourcentage quand même de cailloux plus remonte sur vers vers l’amont du terrain on a une légère pente pe-être voilà une légère pente qui permet quand même de drainer le terrain ça un critère ça dans l’organisation géographique de ton terrain la pente l’idée derrière c’est qu’on a des emplacements aussi entre chaque jardin on a on a c’est des des bandes en herbé de 5 m ou 10 m parce que en fait l’ le projet ici c’est c’est de créer un verg maréché donc intégrer de l’agroforesterie dans dans le modèle donc soit en implantant des fruitiers c’est pour ça que je parle de verg et marcher mais également en implantant uniquement des des essences champêtres donc on a implanté aussi des ha bouagè donc des arbustes des voilà des des plantes de Oget dans une logique de recréer un microclimat de briser les vents de d’ppord de de faire venir la biodiversité aussi au sein même des parcelles parce qu’on est connecté directement avec une zone naturelle juste en bas de la parcelle donc on a on a on est en à 350 m de la Mayenne et juste en bas donc on a une zone humide avec toute une biodiversité et l’idée c’est de créer vraiment des corridors entre ces zonesl et puis euh la parcelle au sein même de la parcelle et donc entre les jardins ce que je disais donc on a vraiment voulu réserver des bandes euh dédié euh à l’intégration de zone refuge donc arbre fruitiers heb au cagère bande fleuri bande bande en herbé et c’est aussi des zones où on peut passer donc qui ça nous permet aussi de faire des raccourcis euh d’une parcelle à l’autre et euh ça nous évite des grands détours pour aller euh au bout des planches ou autres donc ça c’est c’est assez pratique au quotidien tu me parlais de l’arbau alors plein de questions sur sur ta conception harbo quel espacement entre les arbres entre les arbres et la culture quel quel portegffe pourquoi ce choix quelle variété vas-y débal tout ouais du coup sur la partie harbo j’ai essayé de me documenter quand même pas mal avant de de lancer le truc parce que c’est assez complexe quand même d’intégrer les arbres dans un système maréché donc j’ai pu faire deux trois formations là à travers le réseau mSv sur des petites formations courtes con op d’un verger maréché je me suis pas mal inspiré de ce qui se fait dans le sud aussi verger de la Durette tous les retours d’expérience du projet Smart en verger marécher et donc ce qui ce qui m’est ressorti de tout ça c’est que donc par rapport moi à mes objectif et cetera c’est que je voulais quelque chose de de simple à à gérer donc la question le sujet des double rangé me paraissait vachement pertinente à l’image de ce qu’ils font dans le sud là au verg expérimental de la Durette là pour pouvoir circuler n ser circuler que facilement entre les entre les Rangers d’arbres donc là on est parti là-dessus on est sur des portesgffe peu vigoureux pour limiter quand même la concurrence avec les cultures à côté et puis faciliter la gestion dans le temps que ça soit de la taille notamment la récolte avec un espacement entre les arbres de 2,50 l’idée c’est de pouvoir les conduire en axe donc je suis un peu à la Bour sur la la mise en place du système de palâissage parce que c’est un quand même un certain investissement et là l’idée c’est que à l’hiver je puisse je puisse mettre en place tout ça pour pour pouvoir mieux mieux gérer bah tout ce qui est taille et puis aussi bah tout ce qui est déplacement parce que c’est sûr que quand on commence à avoir des arbres un peu plus volumineux là d’ici 3 4 ans bah va va se poser la question de de la circulation là ils ont ans dans cet espace là ils ont 2 ans ouais ais donc après en terme d’espacement donc espace entre les arbres j’ai dit 2,50 et puis après pour essayer d’éviter quand même la concurrence avec les parcelles maréchard à côté j’ai j’ai laissé 2,50 3 m entre la rangée d’arbre et la culture maréchure d’à côté ce qui permet d’y positionner aussi tout ce qui est bâche d’encilage asperceur parce que moi je suis sur un système d’irrigation on verra après mais où l’asperur intégrale se fait sur les côtés de la parcelle uniquement je mets pas de d’asperceur dans la parcelle et donc bah il faut de la place mine de rien pour laisser ce matériel en place tout le temps les bâches j’ai pas envie de me gérer des déplacements de bâches donc chaque parcelle est équipée de chaque côté sur le long en bâche donc ça faut pouvoir les positionner ça permet d’éviter l’enerbement aussi voilà il y a pas mal de d’avantages à ça après que dir d’autre sur la partie fruitière voilà j’ai parlé des portegffes variété voilà variété on a moi je me suis fourni chez un gros fournisseur de PL localement euh parce que j’avais des besoins assez conséquents on a planté 200 arbres fruitier donc l’idée c’était d’avoir assez rapidement ces arbres là donc c’est des variétés pas forcément que des variétés anciennes on a des variétés ancienne sur les poiriers on va voir de la conférence beur et hardis notamment et puis après on va voir aussi sur quelques variété anciennees sur pomme sur pomme mais aussi des obtentions de ce fameux fournisseur c’est de la pomme à couteau adapté au marché bio avec de la rusticité dans l’idée de tout vendre à la ferme partie en partie diversifier notre notre gamme de de produits notamment avec du fruits va se poser la question des la gestion de certains ravageurs comme le carpocaps des des ravageurs aériens qui peuvent poser quand même pas mal de problèmes si tu mets pas de filet ou haut clairement donc ça c’est un peu les l’inconnu sur sur sur ce type de système en verger marécher puisque c’est compliqué quand même dealler positionner des filets sur des simples ou double rang l’investissement vaut pas toutjour la chandelle après à voir si ce sera nécessaire sur un système sera nécessaire voilà c’est ça l’idée on pas on part on fait le pari que la biodiversité va permettre de maintenir un certain niveau de régulation on on cherche pas non plus à ce que ça crache du rendement de fou quoi donc on accepte un certain nombre de pertes quand même mais après faut pas non plus que ça soit trop déconnant le niveau de perte tu parlais de perte sur la plantation aussi alors ouais ouais alors c’est effectivement là j’ai eu des petits soucis à la plantation avec avec les mulot malgré des manchons et cetera où ça a quand même plutôt une efficacité contre les chevreuils clairement j’ai eu quand même de la perte sur certaines séries là ça m’a voilà certaines variété alors je sais pas si c’est l’effet variétal ou le positionnement dans la parcelle mais ouais j’ai eu des pertes et je pense que même des certains arbres qui paraissent bien là on certainement trinquer un peu on pourrait le voir que si on déracine mais mais clairement ça c’est c’est un point important à avoir en tête au démarrage là question des des des rongeurs il aa peut-être fallu que je mette un grillage sur le système racinaire on m’avait conseillé de faire ça au départ mais c’est du temps d’implantation aussi en plus et cetera oua un genre de micro grillage à poule là qu qu’empêche les les rongeurs de de venir bouffer le cœur du système racinaire en fait et puis on s’est tapé une canicule aussi donc première année grosse canicule donc ça pas non plus super aidé à l’impantation des armes mais ils sont quand même beau on a réussi à quand même les alimenter en eau quand il fallait mais alors ouais voilà au niveau de l’irrigation j’ai la possibilité de de les irriguer en goutte à goutte toutes les toutes les rangées d’arbres elles sont alimentées en goutte à goutte il me reste juste à les brancher donc pour l’instant c’est pas encore ouais ouais ouais sur les fruitiers clairement après tout le reste en maréchage chaque parcelle est équipée on en parlera après deirrigation je pense pour gooutte à goutte pas goutte à goutte sur les sur l’arbau ça ça a été une réflexion ouais par ouais ouais ouais oui et non parce que on me l’a clairement conseillé surtout les premières années pour faciliter l’implantation des arbres et puis on est sur des sols ici pareil ça fera le lien avec l’irrigation système d’irrigation mais on est sur des sols quand même séchants qui sont pas non plus ultra profonds on est aussi entre 40 30 40 cm en haut de la parcell à 50 60 cm en bas sol limon sableu avec un peu de cailloux voire même pas mal à certains endroits donc on est quand même sur des sols qui sont séchants et donc pas avoir de de système d’irrigation de flotte dans ces conditions là clairement c’est des gros gros des gros gros impacts sur le le rendement final la qualité des cultures et cetera euh et là du coup derrière tu me dis c’est des c’est des hbrisevent et non des fruitières ouais alors ouais du coup dans le système on a intégré cette brise vent parce que on est pas mal exposé au vent sur la parcelle et donc pour venir abriter le bâtiment la serre la serre on n pas bétonné les plots tout ça on est sur des piévilles euh recommandation aussi du constructeur bon et puis une bonne résistance normalement il y a pas de souci s’il y a un cyclone qui arrive mais bon l’idée c’est de protéger le matériel les investissements les infrastructures quoi donc tu arrives à dire à quel point tu es exposé au vent ici en terme de ouais c’est pas évident à dire mais ce qu’il y a c’est qu’on aura l’impression qu’on est bien abrité parce que il y a une falaise allz à 500 m ou mais malgré tout vu qu’on est très éloigné de cette PHAs falaise on n’est pas forcément dès qu’on arrive sur le bâtiment on n pas on sent que ça repart le ça part vite le vent donc je pense que en sécurité c’est c’est une bonne chose d’avoir fait ça tu as mis quoi dans ta a briseevent dans la brisevent on va vooir de du charme en essence de Oget à pousse rapide charme hrable champêre c’est les deux les deux espèces de Oget et puis entre ça c’est des des arbustes et noistiers des arbustes AB noistiers pareil du trité et en densité on est sur un plan tous les mètres un plan tous les mètres là sur sur tout ce qui est parce que là on a une a brisement mais aussi on a implanté une ha le long du chemin et de la route sur deux côtés le reste c’est des a qui étaient déjà présentes sur ces et là on a on a bénéficié d’un d’un financement régional sur tout ce qui est implantation de ha à 100 % 80 % 80 et 70 %. qu’on a fait en deux phases ou une première sur tout ce qui est est du chemin autour du terrain et briseevent et puis une 2e cette année sur une ha qu’on est venu réinsérer au milieu du terrain pour euh ça est en TR en trois portions le terrain du coup ça fait parcell combien de mètres de et ça t’a coûté combien en M de ha déjà là en brise on a avoir 90 m on va avoir à peu près 500 m linéaires de donc ça fait 390 bah je dirais qu’on a on a 550 600 m linéaire de a en coup VO là alors là j’ai pas les chiffres vraiment en tête mais on est autour de je pense qu’on on est a autour de 1500 € dans ces doà quoi prise en charge à 80 % ouais alors ouais c’est ça grosde c’est ça faud que je replonge rapidement mais c’est pas un coup c’est pas un cout énorme quoi de mon point de vue c’était pas un cout énorme dans la globalité du projet puis ça permet quand même ça remplit tout un tas de fonctionnalités qui à terme me paraissent vachement importante quoi qu ici on est vachement exposé quand même au soleil euh je trouve que penser à implanter dès le départ des des arbres c’est s’assurer quand même d’avoir un microclimat à l’échelon parcellaire qui soit plus tenable dans les années à venir voilà après les doubles rangé ce que j’y vois l’intérêt aussi c’est de pouvoir à terme il a intégrer aussi l’élevage du petit du petit élevage que ça soit de la poule pondeuse ou voilà des des choses comme ça sans que ça vienne trop nuire aussi la pousse des arbres mais il y a cet intérêt là que j voyais et et là du coup en arrière-plan tu parlais du voisinage qui est très important pour toi ouais ouais alors du coup on voit mes voisins juste à côté là qui sont éleveurs laitiers et qu’ ont grandement participé du coup à la réussite du projet aussi parce que c’est grâce déjà à eux qu’on a la parcelle et puis c’est aussi avec eux qu’on a un certain nombre de de mutualisation possible notamment en terme de matériel dans les deux sens parce que moi aussi je le prête peu de matériel mais quand même surtout dans leur sens parce que bah forcément étant éleveur ils sont équipés en matériel et dans mon système ce qui fait notamment la différence c’est que je je peux emprunter le charge un chargeur articulé en fait c’est comme on appelle ça aussi un valet de ferme c’est un petit un petit tracteur qui est articulé donc qui tourne très facilement en bout de parcelle donc ce qui permet aussi de diminuer bah la largeur des des des chemins pour tourner plus rapidement d’une parcelle à l’autre ou d’une planche à l’autre et puis sur ce micro trct enfin sur ce chargeur là qui fait quand même voilà il fait 70 chevaux donc il y a de la puissance aussi il est compact donc il me permet d’enjomber mes mes planches de 1 m ce qui me permet aussi là d’être sur des planches assez ergonomiques en largeur euh et je peux utiliser sur ce chargeur là un autre outil qui fait une grosse différence dans mon système en Mach sol vivant c’est c’est un godet CEER qui me permet de venir charger directement la matière et la et la localiser au niveau de l’épendage à la planche cultivé c’estàd que je j’avance sur une planche et puis je vais épendre la matière sur la planche d’à côté en faisant un andin donc il y a juste à le ratisser et puis on a on a fait notre rapport de matière organique et moi au départ c’était vraiment le le facteur sur lequel je voulais mécanisé c’était la partie épandage parce que bah dès qu’on est en en agriculture de voilà de de conservation des sols maréchage sol vivant tout ça il faut apporter la ration du sol donc ça veut dire quand même des quantités de matière organique pour la partie matière organique morte assez conséquente au moins en démarrage et après l’idée c’est quand même d’aller vers davantage d’autofertilité via l’intégration des couverts végétaux donc on en parlera mais j’essaie de d’intégrer au maximum quand je peux les couverts végétaux et avec un un voisin éleveur un un épendeur c’était pas alors donc il y a pas que ce matériel là donc il y a le goet desciler il y a le transpalette il y a une pailleuse projeteuse que j’ai pas encore utilisé mais que je vais utiliser l’année prochaine on va tester ça sur lithè pomme de terre notamment oignon aussi euh oignon pourquoi pas là je le faisais pour sur broyade déch vert ça marche très bien aussi euh j’ai eu des super rendements sur Brette déch ver cette année en oignon un tracteur une ben une ben de 5 tonnes donc avec le tracteur et ben je pe Ronner autour aller chercher la matière organique la ramener d’accord parce que en ao je vais avoir de centres de pension équestre et puis j’ai des par par moment dans l’année la possibilité aussi de d’aller récupérer du broyage déchet vert en plateforme et donc ça c’est clairement un gros facteur de d’autonomie on va dire en enfin et puis de de de de cût aussi de pouvoiris grâce à grâce à du matériel s’approvisionn grâce au matériel de mon voisin s’approvisionnit en local quoi et puis après j’adère aussi une Cuma sur le parc télescopique que quand là il y a des grosses opérations de chargement déchgement ce que je fais c’est que j’ai le tracteur et le chargeur enfin le tracteur la Ben et puis si c’est pas trop loin je pose un télesco là-bas et puis ça m’évite de d’ételer le tracteur pour venir avec le chargeur mettre dans la ben ça va beaucoup plus rapide et puis les les les les godet télescope sont sont fait pour quoi tu charger la matière quoi alors du coup tu fais tout ce qui est livraison toi-même en terme de temps euh est- que ça te prend de de gérer toutes les livraisons ou ouais grosso modo sur la partie fumier équin on est euh on est sur euh allez 2 jours dans l’année ok où j’apporte grosso modo une vingtaine de tonnes à l’année quoi pour l’instant ça me suffit après sur la partie broyade déchet vert il y en a une partie que que je vais récupérer on est sur à peu près 20 tonnes aussi le le reste j’en ai acheté jusqu’à présent aussi la moitié là je me fais livrer avec un fond mouvant là classique quoi euh et puis je me fournis aussi un peu en compost de issu de broyade déchets ver composté pour toutes les cultures menées sur semi et cetera le temps le temps sur le bris de déchet vert ça va être aller une journée dans l’année je fais ça allez non 2 jours pour être un peu large de jours donc tu te fais ça en hiver et puis ouais voilà plutôt à l’automne hiver avant que avant avant l’hiver ou l’automne même pour que en début d’automne pour que le bryade déchet vert il soit le moins lourd possible ton char surtout sur la partie quand tu achètes du BR déchet ver ce qui est important c’est que il soit le moins lourd possible donc ilil soit plutôt sec tu payes moins cher quoi voil donc c’est plutôt c’est plutôt fin d’été début d’automne qu’il faut faire les commandes du coup en terme de coût matière organique tu sais me dire un petit peu tout compris tu vois on est sur en compost on va être autour de 24 € la tonne livrée ou tu vois h taxe donc multiplié par on est sur des Smir morques où on est si j’en fais venir j’ là en tout début j’en avais fait venir deux parce que fallait amorcer mais l’année dernière j’en ai fait venir un donc fois 24 tonnes 27 tonnes et puis ensuite en BR de déchet vert on va être un peu moins cher on va être autour de 15 € la tonne livrée ah livré ok livré ouais euh à raison de bon embroy de déchet vert pareil je fais venir un Smir Mor donc 4 tonnes 24 24 tonnes grosso modo et puis après pour ce qui est ce que je vais récupérer bah voilà c’est gratuit la matière mais après il y a du temps forcément parce que moi moi quand j’emprinte du matériel on fonctionne un peu sur un un modèle Kuma c’estd que j’enregistre mes heures et puis à la fin de l’année on se base sur les barem Kuma et puis il me facture les utilisations donc ce qui est bien c’est que lui bah ça lui fait un chck à la fin de l’année aussi et puis c’est du matériel qui qui tourne aussi parce que il est il l’utilise pas pas tant que ça au final donc ça permet de faire continuer à faire tourner le matériel donc c’est gagnant gagnant à ce niveau-là c’est c’est plutôt pas mal comme système puis ça évite d’aller investir dans du gros matériel qui coûte une fortune surtout surtout en démarage d’installation l’été dernier tu as eu un petit coup de flip en terme de la disponibilité en eau du coup tu t’es équipé en goutte à goutte pour cette année quoi il y a eu des des interd dirigué il y a eu un plus accès à la rivière ouais bah il y a eu l’année dernière clairement dès le mois de juillet on était en en alerte renforcé sur sur tout ce qui était prélèvement en rivière voilà moi j’ai un droit à prélever de 7000 m³ à l’année en rivière et forcément bah quand tu as des dérogations bah tu es contraint dans les prélèvements quoi donc ça veut dire qu’il faut à la fois dans les prélèvements mais aussi dans les dans les dans les irrigations dans les créaux d’irgation a donc bah forcément ça complique un peu toute la l’organisation au quotidien ça ça rajoute un peu de stress aussi forcément voilà mais j’ai la chance d’avoir cette possibilité quand même de me raccorder à une source en eau à proximité il fait quel cubage là là il fait 1800 m³ je démarre la saison il est plein uniquement en récupérant les autres toitures bâtiment sert et puis le l’eau le terrain est configuré d’une telle manière que le bassin il est en bas du terrain donc on a naturellement aussi de l’eau qui arrive par gravité que ça soit en peut-être en surface moins c’est moins le cas mais en sous-sol j’ai fait venir j’avis fait venir un sourcier qui avait détecté des des courants en bas du terrain à à 3 4 m de fond don dont un passe au niveau du du bassin donc ça c’est c’est des sources d’approvisionnement en hiver donc ça permet de partir vraiment avec un bassin plein euh mais ceci dit ça suffit pas non plus à tenir toute la saison donc c’est là que la le raccordement à la la Mayenne à côté est super important pour nous quoi euh surtout qu’on est pas sur un non plus sur un bassin bâché donc il y a il a il y a un peu il y a un peu de fuite aussi naturellement sur le côté du bassin du fait bah de la présence d’arbres de végétaux l’évaporation tout ça donc euh c’est voilà et puis après l’idée c’est à travers les pratiques de stocker max maximum dedans les sols le le maréchage sol vivant permet d’augmenter le taux de matière organique d’avoir une porosité du sol qui retiennent au mieux l’eau donc on va dans ce sensl aussi quoi en en plein été alors peut-être que cette année c’est pas la meilleure référence mais peut-être l’année dernière euh sans remplissage tu tiens combien de temps avec ton bassin sans remplissage ouais son remplissage l’année dernière clairement déjà ce qui se passe c’est que l’année dernière je suis pas je suis pas parti avec un bassin plein parce que le bassin le bassin il s’est fait en cours de d’automne donc on n pas pu collecter les premières pluies donc on est parti le bassin était à moitié enfin TR qu4 plein on a tenu avec les les multiples canicules qu’on a eu fin juin début juillet déjà on commence à être sec sec quoi ok donc voilà c’est un sujet c’est pour ça goutte à goutte les pratiques récupérer au maximum les EAU on récupère toutes les eaux de lavach des légumes c’estd que là on on prend de l’eau potable et tout tout tout fil au bassin oui euh donc voilà le moindre petit économie sur ce volet là peut quand même faire la DIF quelques questions sur tes seres euh du coup là on est sous une multichapelle euh quelle surface quel investissement et du coup tu disais installer sur vrille quelle aération parle-moi de tes seres ouais du coup la SER donc c’est une serre multichapelle qui fait 30 m de long euh 4 nef qui font 9 M60 de large en pied droit euh pour faciliter la circulation pouvoir voilà cultiver l’ensemble du volume de la serre on est sur des bâches en 180 microns 200 microns pardon sur sur la sur la toiture euh fermé sur les côtés avec une bâche plastique parce que vu qu’on est sur des petites longueurs de de serre et qu’on a quand même en latéral une grande ouverture l’aération se fait de manière assez facile comme ça après euh donc piéville donc c’est pas cimenté mais on est sur desénormes vent qu’on a dans la zone donc c’est assuré contre ça en principe ça devrait pas s’envoler on a quand même mis la brise vent en dessous pour assurer à terme le coup dans un contexte changement climatique on peut s’attendre à tout donc c’est important quand même de d’essayer de de sécuriser un peu ça euh pour l’instant tu as pas besoin de blanchir si j’ai blanchi cette année tu as blanchi cette année mais là on voit plus parce qu’il a tellement plus que tout c’est tout est tout est parti quoi tu as blanchi cette année parce que l’année dernière c’est trop monté en température ouais ouais ouais l’année dernière clairement avec l’été qu’il y a eu ceux qu’ont pas blanchi ou alors m de l’ombrage ils ont très peu produit sur bah notamment la tomate des chutes de fleurs et les compagnie et puis même au niveau du confort sous sous abri il y a pas photo quoi faut blanchir je pense que si c’est possible après voilà c’est un peu technique de blanchir faut être pour quoi bah faut avoir un pulvérisateur donc la première année c’était sport fallait que je monte sur sur au fêage et puis que j’aille avec mon pulvérisateur à dos en bougeant une échelle donc ultra casse gueule et puis cette année j’ai emprunté un pulvérisateur avec un un très grand flexible ouis et puis un truc de 100 l donc pas obligé là aussi de tout redescendre faire les mélanges tous les à chaque changement de ser donc ça a été beaucoup plus rapide voilà et après que dire d’autre on a en irrigation bah aspersion possibilité d’aspersion ou goutte à goutte et on est aussi automatisé avec un programmateur dans le bâtiment pour pouvoir gérer l’irrigation sous ser mais tu disais du coup le souci avec l’automatisation c’est que tu peux pas automatiser différemment le gooutte à goutte et la SP ouais c’est ça ouais c’est vrai que qui aura été top mais après c’est un c’est un bonus c’est de dissocier au niveau automalisation la partie goutte à goutte de l’aspererson pour pouvoir notamment en été là lancer de manière automatique tout ce qui est tout ce qui est brumisation bassinage sans avoir à à toucher sur la partie goutte à goutte sous la programme sur la programmation goutte à goutte là je suis obligé de bon ben changer les vannes quoi c’est pas non plus ultra chronoflage mais mine de rien quand il faut faire de bassinages en plein été au moment des canicules bah ça peut faire diif et puis voilà on récupère les EAU DE des toitures là au niveau des chaînaux on en perd sur les côtés quand même sur une partie parce qu’on a pas mis de de gouttière mais ça nous permet quand même de récupérer un bon volume de flotte tous les ans et après c’est à peu près tout je dirais sur on est à 3 M8 19 au fettage et puis en roulement sur les côtés manuel soit manuel l’idée c’est de pouvoir le faire avec un une visseuse à terme j’ai pas des boulonneus je l’ai pas encore toute façon là tu as ouvert au début de l’été tu refermes pas ouais voilà c’est surtout au printemps à l’automne là quand il faut faire ça tous les jours c’est là que c’est plus géant et peut-être avant de parler des tomate comme là ça fait 2 ans que ta ser est installé tu peux nous dire un peu c’est quoi le sol qu’il a ici comment il a été fait qu’est-ce que tu as fait comme action une fois que tu as installé tes seres donc là ici sous la serre qui est ici on a plus profond de sol que que ce qu’il y a ailleurs parce qu’en fait on est venu rapporter le sol qui avait sous le bâtiment qu’on a dû terrasser toute la terre végétale on est venu la mettre ici ce qui a permis d’avoir à proximité une zone aussi pour l’étaler parce qu’il fallait bien qu’on l’évacue quelque part donc c’est de la bonne terre donc autant utiliser pour augmenter la la la profondeur de sol sous la serre qui est la la zone la plus on va dire la la plus productive sur site donc on a déjà fait ça forcément on a ramené de la terre on a tou chamboulé donc on entend dire qu’on a un impact sur la la biologie de du sol qui était extrême je pense qu’on en terme de population de verre de terre on a été très dévastateur donc ce qu’on a fait en fait l’idée c’était de déjà de de venir réactiver un peu tout ça en apportant pas mal de matière organique sous forme de de broyade déchet vert légèrement décomposé donc on a on a apporté ici l’équivalent de d’environ 300 he parce que bah on est sur sur une zone où il y a énormément de succession C culturale où il faut quand même apporter assez rapidement un haut niveau de fertilité donc augmenter rapidement le le taux de matière organique pour avoir une zone qui soit autoertile très rapidement on va dire et puis ce qu’on a fait aussi c’est que vu qu’on est venu compacter assez fortement le terrain que ça soit les engins qui ont apporté la matière donc des grosses Benes des gros tracteurs et cetera que ça soit nous en installant laass avec un telesco bah forcément il y a y a énormément de zones qui étaient compacté donc on a soussolé en fait on a on a fait un soussolage aussi à l’automne avant que le sol soit trop trop trempé pour éviter de de créer des des semelles de de compaction sur les zones de où passe les dents quoi et puis on est venu sur les 15 premers cm mélanger la partie minérale à la partie organique pour que ça ça se mélange assez rapidement du fait bah d’avoir vraiment perturbé la biologie de ce sol là l’idée bah c’était de de faire le travail mécanique en avont pour que ça aille plus vite derrière et pour depuis on touche plus au sol quoi c’estd queon a fait ça au démarrage et là on touche plus du tout au sol donc c’est en plantation directe dans dans le sol et on continue à apporter de la matière organique soit sous forme de de fumier assez pailleux à l’utonne soit sous forme de compost pour tout ce qui est semi une petite couche de 1 cm quoi même pas et puis soit sous forme de bryette de déchet vert en fonction des cultures con et depuis cette année on intégre les couverts végétaux dans cette optique de vraiment créer de la fertilité de la biomasse sur place et ça franchir le plus possible à terme de des d’un Tran extérieur en matière organique morte tu 300 tonnes de matière organique hectare ça faisait qu’elle épaisseur un peu avant de le mélanger euh nous ça on a dû apporter en terme d’épaisseur c’était pas forcément super homogène partout parce qu’on a on l’a porté une fois que la SER était monté donc il a fallu passer et cetera pousser à matière avec le chargeur tout ça ce qui a créé de la compaction également euh et je dirais qu’on est autour de 10 10 cm 10 15 cm à peu près ok on est peut-être à moins de 300 tonn hectar j’exagère un peu je pense qu’on est plus entre autour de 250 tonnes en ces eau là mais du coup en gros vous avez un terrasséis la terre végétal ici de monter les seres 3 porter la matière ouais 4 décompacter et ensuite mélanger c’est ça ouais c’est ça avec un petit rotage un petit rotavator qui m’a servi quasiment qu’à ça en fait pour pour brasserison on a fait ça bah justement avant que le sol soit trop trop humide donc ça été fait en début d’automnetébutautomne ouais c’est ça et puis après bah du coup on a on travaille beaucoup sur to à tiser parce que forcément derrière il faait fallait s’attendre à ce qu’il y ait une levée importante en mauvaise herbes en adventiste et donc la toile tissé pour nous ça a été une solution assez pérenne parce queil faut c’est les toile tissé en 130 g qu’on qu’on va qu’on va garder longtemps et ça nous apporte cette flexibilité de se dire on a on a un peu merdé en terme de gestion de l’EN herb il y a telle culture qui é qui est sale on va pouvoir quand même utiliser une toile tis pour pour pas pas galérer au niveau du déserbage en plein été et puis derrière une tosée c’est vrai que le sol est super propre quoi donc on peut partir sur des des cultures semées ou plter sans sans toiletissser en gardant quelque chose de de propre et en y intégrant du paillage enfin bref tout un tas de de matière organique si besoin et toujours sur laapport du coup la matière organique que tu as apporté tu me dis avait un rapport carbonazote ça avait déjà été un petit peu digéré donc tu dis autour de 20 et vous avez pas eu de de blocage de d’azote non j’ai pas j’ai pas constaté de fin d’azote parce que il y a il y a d’une il y a d’une là effectivement ce ce carbone ce cette matière qui était assez carboné quand même qu’on a apporté mais ce qu’il faut voir aussi c’est que on partait aussi on a mélangé ça à un sol qui était un sol de prairie avec une partie herbassé très digestible facilement facilement minéralisable donc avec de l’azote derrière qui a été relargué dès que les conditions ont été opérationnell que ça soit température humidité donc en fait je pense que c’est venu contrecarré une éventuelle fin d’azote pour partir sur des des belles cultures on a eu des des très belles cultures ça a bien démarré quoi peut-être un peu moins des sur les pommes de terre primeures mais après on a peut-être moi aussi géré l’irrigation l’imitation du sol et cetera voilà et puis après ce qu’il faut dire aussi c’est que euh si j’ai en en béquille quand même au démarrage euh j’ai j’avais j’avais acheté des granulés donc de compost des granulés les petits bouchons là avec un taux d’azote assez enfin un niveau d’azote assez élevé justement parce que je m’étais dit voilà en cas de fin d’azote je mets ça et ou même en amont pour sécuriser l’histoire de de pas me retrouver pénalisé par une fin d’azote mais c’est un sachet quoi j’ai acheté un sac un sac de 20 20 kg quoi que tu as utilisé que j’ai utilisé là cette année j’en ai acheté un autre c’est plus au démarrage au printemps pour assurer le coup si effectivement je constate que ça ça patine un peu quoi après nous ce qu’on utilise beaucoup aussi pour accélérer la minéralisation le réchauffement du sol au printemps c’est que alors va y avoir l’ toiles mais ce que j’utilise pas mal c’est c’est j’ai récupéré des bâches transparentes de serre que j’étale sur le sol en fait et là clairement on a des sols qui gagnent énormément en température et donc avec derrière bah toute une minéralisation qui qui peut s’opérer plus rapidement et des cultures qui démarrent plus fort tu fais ça quand et combien de temps cou je je vais le faire typiquement tu vois sur des cult du culture primaur comme la patate la pomme de terre je vais faire 2 semaines de 3 semaines de couverture bâche transparente parce qu’en fait la bâche transparente c’est encore plus efficace que la bâche noire parce que tu as les infrarouges qui rentrent qui restent à l’intérieur effet de serre si tu as bien humidifié ton sol c’est comme une solérisation en fait sauf qu’au printemps bah tu gagnes 5 6 degrés sur 2 semaines et toute la toute la biologie du sol qui se réactive et qui minéralise et qui te relarue de de la fertilité pour pour les plantes qui arrivent derrière quoi le gain de temps vaut la manutention des bâes oua ouais ouais bah et puis moi je suis pas sur encore une fois la la l’intérêt d’être sur des petites parcelles aussi comme ça c’est que quand il faut euh bouger des bâes des filets ben on est quand même sur du matériel beaucoup moins lourd euh encore plus quand tu es en système non mécanisé comme ou très peu mécanisé comme le NRE et ben mine de rien voilà des bâches transparentes comme ça ouis ça s envou la chandelle et puis P au pire je les laisse sur les côtés au si j’ai pas le temps de tout déplacer d’un seul coup et puis je peux les enlever après le bâtiment est juste à côté donc j’ai pas besoin de faire trop de kilomè pour aller les les positionner plier à l’abri quoi voilà ça c’est pour la partie un peu réchauffement du sol quoi du Sarasin sousser en plein été tu arrives après quoi et et comment tu arrives à l’intégrer dans tes rotations là du coup donc c’était une courgette avant le Sarasin parce que grosso modo j’ai deux choix sorgo Sarasin en été sous abri quoi le sorgo pour moi c’est un cy beaucoup trop long beaucoup plus compliqué à gérer au niveau de la destruction c’est pour ça que et vu que je suis je suis j’ai peu de lapse de temps entre de culture entre la courgette et puis la culture qui va arriver derrière à l’automne j’ai privilégié plutôt le sasin pour ça quoi parce que tu as fini qu ta courgette c’était la dernière courgette ici on était fin juin je crois un truc comme ça c là donc ce met fin juin j’ai un peu tardé à implanter le Sarasin derrière aussi ce qui fait que voilà si j’avais implanté un sorgo clairement j’aurais pas pu profiter pleinement de cette culture là et puis beaucoup plus compliqué à à détruire pour passer sur une culture derrière quoi à moins de je geler ou de le détruire par un travail mécanique mais je veux je préfère éviter donc le Sarasin pour moi c’est c’était la meilleure alternative et puis j’ai j’ai pu m’approvisionner avec un collègue en sarrasin pas cher donc c’est l’occase aussi détru quand et comment alors là ce que je pense faire c’est que je vais je vais le broyer je vais le broyer avec mon broyeur à marteau je le broie fin septembre là mi mi mi-septembre fin septembre pour y implanter les premières cultures d’automne donc les blettes les épinards les et en bâage après bryage ouou pas besoin ramassage après boyage bâchage bâchage euh non pas pas sûr parce qu’en plus on a eu de la toile Tiss avant pendant pas mal de temps donc une fois qu’il sera détruit ça va me faire un petit mulch en surface je pentrerai directement dedans je pense et puis comme il est en pur facile à détruire quoi ouais voilà et puis après euh l’étoile tissée justement j’ai cette possibilitél en sécurité si je vois que c’est trop sale je peux m’autoriser à mettre une toile TIC j’ai j’ai des rouleaux avec voilà mais quand si je peux éviter j’aime bien le faire aussi tu as une idée un peu de la hauteur que ça va prendre là faudrait que jearrose d’avantage on arrose un peu à l’ lance c’est la problématique ici c’est qu’on a des cultures d’été avec une moitié en sarrasin donc dans la gestion l’irrigation et du mode d’irrigation notamment c’est un peu complexe bassinage 5 minutes c’est bien quoi mais mais après quand il faudrait faut apporter 20 mm pour que ça envoie de l’eau et que ça yarrive bien le profil de sol là faut mettre 2 heur avec une culture d’Ét à côté 2 he ça commence à faire beaucoup donc c’est pour ça que c’est un peu un peu un peu complexe on y va à la lance parce qu’on a envie que ça pousse quoi que ça prodise de la biomasse sans que derrière ça vienne trop emmerder la culture à côté mais bon après le concombre en même temps il y aurait pas grandchose à perdre il est il est en fin de cycle en fait j’ai trois là j’ai trois cycles de concombre c’est pour ça aussi tout au bout là j’ai un dernier cycle et cette année on s’est fait exploser par les puisserons en desbarrage ce qui fait que bah on a une très mauvaise culture de concombre tu arriv à expliquer un peu ce qui s’est passé avec les pucerons avec les pucerons bah il y a l’effet saison parce que globalement on est sur une année à puceron dans les réseaux là marcher tout tout ça tout le monde a quand même été bien embêté par les pucerons cette année et puis après dans la dans moi ma gestion des des pucerons je pense qu’il aurait fallu que j’ai je met m en place davantage de de plant refuge l’année n-1 quoi sous-abri notamment au niveau des chaînau pour maintenir une population en fait d’auxiliaire à l’automne qui soit rapidement opérationnelle au printemps dès l’arrivée des premières colonies de puceron et puis éventuellement là c’est la réflexion pour l’année prochaine je pense que là-dessus faire deux trois quelques lâchés en en tout début de de printemps pour pour faire la transition entre l’arrivée des premières populations d’auxiliair naturel et puis aussi là là je l’ai fait cette année là on a on a implanté des des fleurs donc un mélange de fleurs et don de la fébrole sous les chaneaux pour venir attirer des des pucerons spécifiques assez tôt au printemps et derrière avoir des populations de d’auxiliaires coxinell crisop et autres qui viennent s’implanter tu fais de la fève un peu souscer fève j’en ai pas fait cette année j’en ferai peut-être l’année prochaine là cette année en légumineux j’ai fait surtout du poids mange tout euh mais je diversifierai un peu au printemps prochain et puis après bah là l’intérêt aussi de tout ce qui est en voilà plante refuge ça va être notamment surt les les petits les punaises prédatrices là les macrolofus ils aiment ils aiment bien se nicher dans les dans dans certaines plantes notamment les soucis tout ça donc l’idée c’est de leur offrir un abri pendant l’hiver et puis que rapidement il s’implante donc là sous teschéneau tuasis fevrol souci ouais alors en fait c’est un mélange de fleurs spécial maréchage il y avait donc tout ce qui est euh euh soucis euh non pas qu’il est du bleua euh Coclico je crois qu’il y a aussi euh qu’est-ce qu’il y a d’autres il y a il y a 7 h espèces j’ai plus trop tous les noms en tête mais euh il doit y avoir de la facellie aussi voilà pas mal de plantes comme ça ok c’est du c’est du Perin ou euh Périn et annuel et vivace il y a un peu des deux donc tu t’as prêtes à le ressemer tous les ans ouais pour certaines je pense que en fait là j’ai fait les plans carrément euh sous pépinière et puis on est venu les planter direct donc il y a ça et puis fébrol fébrol on va mettre ça là euh cette semaine ça c’est pas mal la FOL parce que ça tire rapidement des colonie de puceron à l’hiver là derrière tuas vite tu as vite des auxiliaires qui viennent coloniser ça pour ça que ouais ouais ouais on peut faire de la fève effectivement aussi sous les chaaux ça sera faisable top euh tu me dis tu as plusieurs séries de tomates ouais euh tu as plusieurs types de tomat ouais et quels sont tes choix en teres de tomate et ensuite quel quels sont tes itinéraires bah alors moi les premières série en tomate donc moi j’achète mes planss je l’ai pas fait sur la dernière série en plein au champ ou où là j’ai fait mes plans mais la première série tomat c’est les séries où faut pas se louper euh j’achète la de la tomate greffée qu’on condu en deux têtes l’idée c’est aussi d’avoir de la précocité et puis un du rendement clairement tu les plantes quand tu récoltes quand je les je vais les planter en avril euh et puis je commence à les récolter en juin quoi et derrière donc elles sont conduite donc un ramp par planche je l’ conduis sur en deux têtes donc il y a deux fils de de paliss AG qui en hauteur et ensuite c’est des crochets donc je vais les je les Palisse et puis je les descends avec la taille qui qui va bien quoi toutes les semaines quand ça quand ça quand c’est bien poussant donc on taille on on descend et là bah du coup ça te permet de rallonger quand même pas mal le cycle de mieux gérer sanitairement les cultures de récolter toujours un peu à hauteur quoi et après donc j’ai dit tomate greffé on est sur des variétés hybrid et non hybride euh pour le côté le côté rendement clairement il y a une grosse différence entre des hybrides et les non hybride en tomate on est sur une serre qui fait 1240 m² donc c’est une serre qui est qui est pas énorme de rien l’espace est vite pris et donc on est voilà faut faut que ça faut que ça envoie quand même un peu de rendement quoi donc c’est pour ça qu’on a fait ce choix technique sur ces premières séries et après dès qu’on passe au champ là on est sur des variét plus anciennne de diversification qu’on va faire nous-même et euh et avec des variétés déterminées principalement euh première série 2uxème série même même mode de plantation donc sur un rang de tête ouis en densité tu es quoi tu es à 50 là je suis à ouais 50 45 50 entre entre chaque plan euh tu é tête à un moment ouais là on va é éter là là on est sur la période où on va commencer à é éter là on a laissé un peu la taille là ces deux dernières derère semaine et puis parce qu’il y a plus forcément trop besoin de tailler et on va on va éêter pour finir le cycle tu une grosse différence de qualité entre ta première et ta deuxième série une grosse différence de qualité non pas forcément non non ça c’est globalement les les deux ont produit pas mal de tomates et sur la première on a on a peut-être eu on a on a eu un petit stress à un moment donné avec le froid on a on s’est dit qu’on en a on avait gé certaines mais si finalement ça s’est bien passé on a eu une petite des petits pucerons là qui se sont invités mais ça c’est géré on a eu des petits démarrages de Touta absoluta là dans les tomates mais mais la présence de de punaise macrolofus a vite géré le problème et puis nous on s’est arrangé pour bien bien tailler aussi supprimer tout ce qui était feuille avec présence de de dégâts tout ça donc et du coup l’intérêt de tes deux série si ta première continue à donner normalement c’est que tu as tu as plus de de stabilité avec deux c’est pour assurer au cas où la première ouais c’est plus pour étaler la production parce que la premièreelle donne encore a non ouais non non non là la première qu’elle a déjà commencé à chuter et elle elle a commencé à bien donner donc c’est vraiment pour étaler les pics de production les pics de taille aussi tout ça quoi le fait de les conduire en lien est décalé la première ça n’a pas suffi à à maintenir ton niveau de production dans le temps ça aurait peut-être pu tu vois je je me dis c’est c’est sûr qu’il aurait peut-être fallu tester est-ce que ça vaut le coup de faire faire vraiment deux plantations alternées c’est pas garanti au final euh après ça permet aussi d’échelonner les plantations de d’échelonner du coup le travail et l’organisation du travail ça va être un peu l’intérêt de faire ça mais en soi je pense pas que ça a une grosse grosse incidence sur sur les pics de rendement de d’échelonner les les de de séries comme ça quoi et ta série en extérieur du coup l’idée c’est que là pour le coup tu récoltes tout à la fin et T en fait de la transfo ou tu bah une partie en transfo et une partie en diversification sur de la tomate que je fais moins moins sousser la Green Zébra ou des trucs comme ça après ce qui se passe c’est que sousabri forcément vu que j’achète mes plans je suis contraint au nombre de plans c’est des plaques où il y avvec qu’ un nombre limité donc je suis restreint en terme de diversité et donc la partie pleinchamp me permett d’aller diversifier un peu le choix variétal en plein été quand tout le monde a beaucoup de tomates c’est tout toujours pas mal d’avoir peut-être un peu un peu plus de choix aussi sur lestal et puis j’y fais de la tomate couli là la tomate Roma des choses comme ça donc voilà après c’est la première année le système de palissage était pas super optimal donc c’était beaucoup temps la rentabilité était peut-être pas forcément rendez-vous là on a on a acheté des piquets tout ça on a essayé de bien faire avec des grillages et cetera donc là c’est beaucoup plus ergonomique dans la dans la récotte là on fait moins de taille forcément un peu de taille au démarage mais mais du coup du coup ça permet quand même d’avoir un bon complément de de tomate en fin d’été début d’automne là et du coup tu comptes déplacer ton système de palâissage en fonction de là où ils ront les tomates ou alors tu vas laisser les tomates là-basant je vais pas je pense que ce que je vais faire l’année prochaine là je vais laisser ça en place et puis j’y mettrai du haricot et peut-être que j’achèterai un deuxième système de palissage pour y faire de la tomate et puis ensuite je tournerai c’est pas encore clairement défini là-dessus là à voir à mieux caler planté camp et prier récolte quand dehors ah dehors j’ai dû planter en juin et là on a commencé à récolter il y a 2 semaines quoi de 3 semaines et tu comptes les faire durer jusque bah ça va dépendre beaucoup des conditions climatiques quoi là on est sur toil tisé palissage on arrive à bien tenir les les tomates j’ai j’ai fait deux traitements cuivre et un petit lait voilà les les tomates sont encore bien saines je vois pas de maladie donc je pense que ça peut se tenir encore pas mal de temps mais c’est sûr que si on a du froid et et de la flotte qui qui arrive ça va ça va vite être compliqué quoi en fait j’ai des tunnels j’ai des arceaux en bas de la parcelle que j’ai pas encore installé mais l’idée c’était de faire des des grands tunnels chenilles pour pouvoir ouais auudessus alors là ça va être mort c’est ça sera plutôt pour des cultures d’automne mais pour l’année prochaine ça peut typiquement être des des tunnels qui sous laquelle je fais mes troè séries d’aubergine poivron tomate auchamp euh voilà ça c’est c’est les possibilités que j’ai pour étendre un peu la la la surface sous-abri dans les Z 100 tu te sens un peu un peu court ouais ouais je pense que ça va on va vite atteindre nos limites quoi en terme de de productivité quoi on a quand même on a quand même des voilà des belles ventes quoi on a uneap qui a un potentiel de développement assez intéressant quoi donc faut pas moi quoi après il faut savoir s’arrêter à un moment donné quoi c’est sûr donc c’est jamais facile de trouver la l’équilibre entre entre les le potentiel de production que tu as et puis tu es débouché mais clairement j’ai pas non plus envie de racheter une serre métend comme ça tu vois mais dans une logique d’autonomie en en en biomasse via l’intégration des couverts végétaux c’est sûr que 1200 m² sur un système avec mes débouchés ça commence ette limité quoi après par contre au champ j’ai beaucoup plus de souplesse pour intégrer des couverts et cetera quoi ça me pose moins de problème côté poivron du coup tu dis même itinéraire que la tomate tu es sur toile tisé densité 50 peut-être parler de ton système deissage en amont j’apporte j’ apporté du fumier ici voilà parce que l’année dernière on avait eu des on avait eu de la tomate donc quo gourmand quand même et puis desessousassé euh au niveau du donc tous les 45 aussi on est sur du plan non greffé si non qu’est-ce que je raconte euh non c’est du plan non greffé euh on a un palissage donc horizontal là qui est qui est réalisé avec un petit grillage souple et que je positionne directement en fait sur les arceaux qui m’ont servi avant à à mettre de la à mettre du voile de forçage c’est l’irrigation qui se met en route il va falloir attendre 2 minutes c’est juste au démarrage que ça c’est les bulder ouais et donc euh ça c’est pour le poivron au niveau de la de l’aubergine même itinéraire technique au niveau de l’implantation là on est sur de l’aubergine greffée donc là mes plans sur les premières séries je les ai acheté et j’ai une deuxième série au champ où là j’ai acheté et et produit VO il a un peu les deux donc là sur l’aubergine c’est palissage vertical que j’ai refait cette année en double tête voilà en double tête j’avais des clipses mais c’est des clipses biodégradables que j’avais gardé de l’année d’avant et qu’on pas tenit en fait ils sont explosés d’où d’où le fait que ça se ça se ça faesse un peu tout ça donc on est obligé de la repositionner en permanence quoi et donc après voilà on les conduit en deux têtes au démarrage et puis après c’est un peu freestyle on on s’amuse pas à remettre du palissage dans tous les sens quoi on est réenroule entre ell les branches on les fait se tenir si besoin et puis on continue comme ça je taille je taille plus là non franchement je je me prends plus pas la tête à un moment donné j’avais fait la première saison essayer de tailler tout nickel machin mais en fait beaucoup trop chronophage par rapport au gains à porter donc on n’est pas des spécialistes de l’aubergine ou de ou de la du poivron quand donc il y a pas enfin clairement il y a pas besoin quoi et planté camp récolte camp pareil pour tes séries en extérieur planté camp alors bah l’aubergine elle est venue elle est planté elle a été plantée peut-être de semaines après la première série de tomates donc je dirais fin avril début mai et première récolte fin juin quoi dans ces eau là je crois c’est à peu près ça pareil pour le poivron peut-être un peu après le poivron et puis là poivron donc il commence à se colorer là on a commencé à prélever nos premiers poivrons couleur depuis 2 semaines ça c’est c’est très long au départ c’est du poivron vert et en extérieur extérieur là là l’aubergine on a dû la planter aubergine poivron on a implanté ça en juin et puis là on récolte l’aubergine depuis environ 3 4 semaines quoi et euh le poivron aussi en verre qui a pas qui commence tout juste à murir et en système de pâissage du coup en extérieur comment tu en extérieur je suis en poivron je suis va être sur le même système que ça et après en et pareil sur aubergine j’ai testé le même système que ça ça va ça le fait bien ouais carrément ça se passe bien pour l’instant après quand ils seront plus grands on verra mais au champ ils vont forcément moins monter que ici la patate douce euh dis-moi tout tu fais tes plans tu es sur quel itinéraire dis-moi donc les plans les plans moi je les achète je les achète un fournisseur de plans euh sur la partie plan de toute manière la première année j’ai acheté l’intégralité de mes plans je commence à produire progressivement m plant puisqu’on a un projet de production de plant sur la ferme et euh et du coup euh on y va progressivement parce que je préférais assurer le coup déjà mettre en place le système leses techniques et cetera et puis progressivement glisser sur le plus d’autonomie sur le volet plan donc là sur la patate 12ce donc des plans achetés euh on est sur une plantation donc une ligne par planche tout un plant tous les 30 cm planter sur toile tisser quand euh planter en mai du coup euh la semaine exacte je l’ai plus en tête mais voilà c’est plantations de mai voilà sur comment après quoi là ici on avait du poireau donc une parcelle qui était quand même assez sale après la culture de poireau donc l’idée avec quelques spots de de liseron par-ci par là donc l’idée c’était d’y mettre une culture à la fois peu exigeante comme la patate douce peu salissante euh et puis qui viennent mettre une bonne claque au spot de l’iseron donc là le choix de la toile tissé adapté aussi à la patate douce parce qu’on est sur des un un matériau qui qui va réchauffer le sol donc plantation dans des trous toiletisssé et puis une culture qui est une fois développé va venir bien concurrencer d’éventuel repousse de liseron dans les trous de plantation et on a fait un petit désherbage au trou rapidos et puis bah là on voit que ça a complètement colonisé l’espace et je pense que ça ça va donner une belle claque au au liseron et puis après SIS on le permet on repart sur un sur un couvert végétal après plantation si si le créneau nous le permet parce que va pas falloir traîner je pense c’est une récolte de faut que je me renseigne un peu plus mais je pense d’octobre et après voilà goutte à goutte une une ligne de goutte à goutte pour chaque rangée on n pas rajouté de de matière organique en amont on aurait pu pour apporter un peu la la ration c’était peut-être un peu un peu pauvre en en carbone donc faut voir ce que ça va dire derrière mais je pense qu’on en apportera pour le coup juste après à la planche là et euh et voilà en terme d’irrigation tu maintiens pendant tout le cycle de la culture ou tu coupes un moment bah moi mais vraiment mais mais euh comment dire les mes indicateurs ça va être grossissement des des des tubercules grossissement des racines grossissement des fruits tous ces tous ces ces stades du cycle où il y a il y a besoin de flotte quoi c’est là où je vais apporter plus de flotte au démarrage forcément on y va piano tranquille et puis vraiment l’enclinchement des des grosses sessions d’irrigation c’est ça et puis après sur la patate douce bonne question c’est vraiment pas une pas une culture sur laquelle j’ai c’est mon premier cycle quoi on en faisait un peu AV à Mayotte là où j’étais mais c’était pas avec une maîtrise technique de folie on était dans les conditions climatiques différentes aussi donc voilà euh je pense que forcément je vais diminuer un le calibre on n pas loin là du du du calibre unu de fourche assez fréquemment et tout et donc tu fais des courges sans bâes ouais alors je fais pas de bâche pendant le cycle mais par contre j’ai fait un bâchage long avant c’est-à-dire que ici on est sur des parcelles qui qui viennent d’être ouverts cette année et donc ce qu’on a fait c’est que au niveau de l’itinéraire on est venu mettre un engrais vert après un léger travail du sol à l’automne et puis au printemps on est venu le coucher et l’occulter pour assurer pour assurer que il crève bien même si le gros était en floraison mais il y avait quand même des petits spots de prairie que ici on est sur un on a un sol hydromorphe on a eu quelques petites perte de spot de d’angrisv qu’ on pas super bien repris et donc bâage combien de temps on a mis on a dû mettre un mois et demi de mois et puis après débâchage et je suis venu épendre à la planche du bryade déchet vert de plateforme sur sur 5 6 cm quoi et puis plantation des courges avec une irrigation goutte à goutte de rang par planche de de lignes par planche tu as quelle surface de courge là et là on a cette année on va voir 900 m² là là deux parcelles les deux parcelles que vous avez ici on a une parcelleù on a moitié petit marron moitié butternut et sur l’autre c’est de la diversification avec la langue de Nice butter Cup Jack B little patidou bleu de Hongrie en commercialisation ça part bien comment en commercialisation on va voir cette année potit marron butternut j’ai pas trop de souci après moi je suis en débouché j’ai une AMAP également où là on impose un peu plus ce qu’on peut mettre dans les paniers et clairement sur des courses de diversification en coupant les choses on peut je pense assez facilement écoulé la question qui va se poser ça va être plutôt le stockage sur les les gros formats quoi donc ça ça va être et l’ergonomie l’ergonomie ouais voilà c’est des c’est j’ai pas j’en ai pas mis des grosse quantité non plus les longues de Nice tout ça euh deux informations ici on va peut-être commencer par les choux euh du coup tu me dis démar démarrage chou après prairie ouais tout à fait donc là on est sur une modalité où il y avait une prairie on est venu la bâcher on est venu débâcher en fait ce qu’on ce qu’on a fait c’est qu’on a venu elle avait beaucoup poussé donc on v on est venu la faucher beaucoup poussé ça c’est c’est exagéré ou c’est ouais c’était à ça quoi à peu près allez à ça c’était pas non plus méga poussant mais un peu euh on est venu la broyer et on est venu bâcher pendant 2 mois je pense au printemps et ensuite on est venu débâcher et on est venu imp planter directement le chou dedans donc on a choufleur romanesco brocoli et donc ce qui est sympa c’est qu’on a en surface quand même un mulch qui s’est maintenu assez épais assez dense et donc itinéraire plutôt satisfaisant en terme de ouais on maîtrise maîtrise de l’enerbement très peu de de repousse on a fait un petit déserbage léger mais et donc là tu me dis que tu as démarré après prairie avec seulement 2 mois de bâchage ouais sur ça sur ouais ça les a ça les a séché ouais carrément ça a séché la prairie et j’ai pu prop tu Bré du coup c’était quelle quelle saison BR c’était au alors attends chou-fleur on a planté ça au mois de juin tu vois euh mois de ouais ouais c’est ça courant juin donc on a dû faire ça euh on a dû planter fin juin on a PL ouais c’est courant en mai quoi début mai fin avril avril ouais fin avril dans ces eaul il y a un gros coup de sac derrière ouais bah et puis euh le sol était quand même encore assez humide ouais donc le fait de bâcher sur un sol encore humide monter en température une ouais je pense aussi un seul qui était assez vivant donc qui a dû pas mal digérer euh les herbes mortes en voilà qui a D qui a dû faire le travail et puis je pense un bon Mulge quoi le fait d’avoir broyé ça maintenu un bon melge qui a séché ouais et ça d a ouais ça a dû ça a dû je pense occulter le stock de grain en surface parce que j’avais laissé grainer en plus la la parcelle donc ma crainte c’était que il y ait un gros stock de graines et que ça ça ça reparte plein pot tu vois cé un peu risqué mais finalement ça s’est plutôt bien passé impressionnant ouais donc voilà après dansensité de plantation on a pas de vivace trop emmerdante l’iseron tout ça donc on est assez tranquille sur cette parti là-dessus et en plantation tu dis ouais densité densité on est tous les 50 de rangs par planche que ça soit chou-fleur ou manesco brocoli ouais donc prendre rapidement la lumière quoi ouais et en en terme de derbage tu es passé une fois ouais on est passé une fois on a dû y mettre à TR on a dû y mettre je sais pas 1 heure quoi et donc broyant en avril là on est euh début septembre et il y a encore du mul ouais ouais puis on est du coup on est en irrigation goutte à goutte ouais c’est j’ai réinvesti un peu plus dans du goutte à goutte parce que bah la crainte de l’été dernier où on avait on avait des grosses chaleurs et puis au final on a eu vachement de pluie c’était un été très pluieux mais c’est pas perdu puisque c’est du du goûte à goout trè utilisable donc ça sera pour l’année prochaine parce que j’ai l’impression que une année sur deux on a des grosses canicules où on a des en tout cas c’est comme ça que ça s’est passé les quatre dernières années donc voilà quoi et peut-être juste avant de passer au sujet de l’eau tu me dis en terme de variété de chou avec un peu de recul tu es satisfait ou pas alors sur la partie brocoli romanesco c’est c’était pas des rendements de folie euh je pense qu’il y a le créneau aussi qui fait que fin d’été là on est encore sur des créneaux qui sont pas ultra favorables à ce type de culture les variétés en elles-même je me suis calé sur le cadalog de mon fournisseur j’ai essayé juste de lui demander d’échelonner d’avoir des variétés plus ou moins précoces et tardives pour échelonner la la la récolte euh voilà clairement c’est pas des variétés c’est pas des plans que j’ai fait cette année et mais ça sera certainement le cas dans les années à venir dans cette logique d’autonomie quoi à refaire tu garderais les mêmes chou mais peut-être pas le même calendrier ouais je pense que je décalerai un peu plus la plantation pour avoir plutôt des récoltes qui arrivent là comme c’est le cas sur ma deuxième série en fait j’ai une deuxième série de chou-fleur bah je pense que celle-ci elle est bien positionnée elle va arriver courant septembre octobre on commence à avoir un peu plus envie de de légumes divers quoi donc là il parleent pas de de fou quoi mais encore encore que voilà j’ai cette possibilité grâce à la MAP aussi de de pouvoir faire partir des des des des brocolis des des romanesco en vente directe type marché ou vente à lafferme bah les gens quand même ils font beaucoup plus leur choix tout ça donc ils vont mettre de côté toutes ces cultures là en map on peut un peu plus varier les plaisirs à ce niveau-là quoi c’est l’intérêt aussi bien sûr on refourgue pas toutes nos poubelles mais ce qui est bien c’est que on peut aller plus diversifier sur des ID cultures qui sont un peu h hors créneau tout ça quoi sans que ça fasse chier les gens quoi voilà ok yes merci donc là on est dans tes poireau euh spécificité sur la densité et et sur la suite de l’itinéraire vas-y alors du coup là on était sur un engrais vert avant plantation qu’on est venu coucher sur cette modalité parce que j’ai aussi fait une modalité en broyard qui est sur la parcelle d’à côté en broyage on est venu coucher bâcher pendant TR de TR semaines quoi l’istoire de bien étouffer le couverc être sûr queil y ait pas de reprise et ensuite on on est venu plantter directement au trou avec Grelinette et plantoir à poirou donc on est sur une densité sur le rang 15 cm entre rang 11 cm et on a jusqu’à 6 rangs par planche donc on est sur plantation assez dense quoi ce qui permet de bah de cultiver plus de poireau sur une surface donnée quoi et après justuse voilà faut je pense améliorer la partie plantation dans les années à venir en s’équipant de de matériaux qui permettent d’être plus efficace à la plantation parce que ça ça prend quand même beaucoup de temps on a planté 16000 poireaux à la main c’est quand même un gros chantier quoi tir vers une poinçonneuse ou quelque chose comm ouais une poinçonneuse ou quelque chose comme ça mais bon le coup d’une poinçonneuse c’est pas donné voilà faut regarder quoi faut être en veille l’idéal ça serait d’avoir une poinçonneuse qui permette de de poinçonner sur des petites largeurs de planche de manière assez dense pour éviter d’avoir des à faire trop de surface en poireau quoi par qu’ on trouve si on densifie pas comme ça ben on se retrouve vite à faire 4 C parcelles de 450 m à faire juste en poireau quand on est sur des surfaces assez limitées bah l’idée c’est de pouvoir densifier un peu quoi voilà grosso modo après donc là on vient de voiler le poireau pour gérer tout ce qui est mouche du poireau j’ai j’ai fait un petit traitement cuivre et BT cuivre c’est pour éviter des départs de rouille parce qu’on est sur des une plantation qui est assez dense quand même donc qui peut potentiellement être sujette aux malades donc c’est pour éviter ça et puis le BT c’est pour éviter d’avoir de de piéger de la pieride de la teigne plutôt sous les sous le filet et du coup là on voit au sol les résidus du couvert ouais alors ce que j’ai voulu faire donc là en terme on a eu un peu de dsherbage à faire mais grosso modo ça c’est plutôt bien géré on a dû faire TR qu petits passages pour enlever les mauvaises herbes qui repous par-ci par là l’intérêt que j’y vois c’est que là on a une canopée quand même qui qui va vite qui recouvre vite et donc qui va vite concurrencer d’éventuel repouss don l’intérêt de densifier et après je suis venu semer un un trèfle un trèfle incarnat la semaine dernière qui n’a visiblement pas encore levé donc faut que je j’humidifie encore un coup là j’espère qu’il va bien sortir c’est un test je sais que ça marche sur d’utres ferme donc je voulais vraiment faire un semi de d’engrais vert en cours de culture avec une culture assez basse qui vienne pas trop concurrencer la culture une légumineuse et puis qui viennent apporter bah ça de la biomasse du carbone au sol après après cette culture en cours de en cours de culture du poireau quoi et le trèf incarnat tu es serein sur le côté culture basse tu as pas peur qu’il prenne le dessus du poireau je suis sin en fait je me base sur des d’autres fermes qui qui le font déjà donc c’est la seule référence que j’ai après je pense que là cette hauteur là il ira jamais dépasser le poireau le poireau sera déjà fait au niveau de son FU quand il il commencera à être emmerdant et à la rigueur je me dis que ça va augmenter la taille du fut la la le fux du poireau je voilà c’est un peu un test mais je sais que ça marche sur d’autres fermes donc tu les as mis quand les poireaux les poireaux c’est une plantation qui s’est fait en juin fin juin fin juin je crois ouais si c’est ça début juin fin juin je sais plus Mo après tu attendu de mois avant de semer le ouais ouais ou ouais ouais c’est ça ouais qu’ soit cette hauteur hauteur là quoi j’ai attendu que ça soit le créneau un peu de semi habituel des des engrais verts quoi fin ot début septembre courant septembre je pense que c’est le bon créneau pour pour semer quoi c’est surtout la taille de la culture là c’est parti quoi tu la met aussi dans la partie avec broya dans la partie avec broya tu dis il y en a une qui est sous couvert et l’autre ouais voà l’autre c’est c’était donc un précédent enrais vert mais avec quand même pas mal de repousse de la prairie d’avant donc là je l’ai broyé ça laissé un Mulge beaucoup plus conséquent en surface euh qui laisse finalement un peu de place pour positionner un engrais vert mais je pense que ça sera beaucoup moins dense s’il y a des reprises mais je l’ai quand même fait c’est pas pour le prix de la semence ça me permet quand même de de de couvrir l’espace et puis de générer un peu de de biomasse si ça passe quoi donc se met à la volée ouais se met à la volée sur la planche là là j’ai mis des desétoile tissé sur les passespieds mais sur l’ut parcelle je l’ai pas fait parce que j’ai suffisamment de mulch donc j’ai pas raison d’être en herbé ici avant on avait on avait mis une courge qu’on avait mené un peu comme l’autre là-bas sans bâche et du coup on a eu quand même un petit enerbement sur les passe-pieds avec des des S Vantis qu’on un peu grainé donc l’idée cétait de pas de pas trop perdre de temps sur le déserbage c’est pour ça qu’ici on a mis le la toile si densité de semi trèfle trèfle là on est on a on a pas mal on a semé euh à 3 3 kectar je crois 3,5 kectar je vis mettre ton B tu veux me l’envoyer vas-y hop là on est sur les navés tu dis que tu es pas pleinement satisfait de la culture ouais la date en gros gros déjà sur le sur le semi ça a été semé j’aurais pu le semer un peu plus tôt je suis un peu hor créneau il y a pas une levée de fou même si ça reste quand même convenable et c’est surtout dans la gestion de la l’enherbement on a laissé grainer un peu trop cette saison après un premier cycles euh d’oignons d’oignons Bott et échalotte on a laissé un peu aller la parcelle quoi et du coup bah forcément il y a des il y a toujours une ou deux adventistes qui qui va grainer sur place et puis enrichir le le stock de semence en surface et ben ça pas loupé là on a quand même pas mal de d’enherbement à gérer euh surtout sur les planches du milieu mais voilà là on est sur un itinéraire où on a on avait en amont fait une première culture donc j’ai dit échalote et puis oignon oignon botes qu’on avait planté sur bryade déchet vert après une occultation de d’engrais vert voilà et donc là il y a pas trop de résidus au sol non non non ça ça bien ça c’est ça bien bien digérer a j’ai mis du navet quand même parce que je savais bien qu’on allait avoir un peu d’emmerdement avec les advantistes donc donc j’ai mis du navet pour pour essayer d’avoir une culture quand même assez concurrentielle sur lit compost ou quelque chose comme ça ouais j’aurais dû rajouter un litre compost je pense je l’ai fait je l’ai fait là là c’est plus propre c’est un peu plus propre c’est pas ouf mais c’est un peu plus propre donc en amélioration sur un prochain Itek ce serait bah de mieux gérer beaucoup mieux gérer l’enerbement les phases d’occultation voilà occulter plus rapidement derrière puis mieux gérer l’enerbement des adventistes éviter que ça monte à graine quoi donc ça on l’a fait sur d’autres parcelles tu passes juste même avec un couteau sans forcément désherber la plante mais retarder au maximum la mise à graine avant une avant la fin de la couture et une occultation après j’ai utilisé un peu de a cétrille j’ai une petite rcéille que j’essaie de positionner sur C cette série là mais le truc c’est que il était déjà un peu trop tard RC il faut vraiment la positionner avant même que tu vois apparaître la la plantule pour que ça soit vraiment efficace et donc c’est un outil qui peut être intéressant sur CEI de compost si tu as une sculpture un peu tuas une une parcelle un peu sale avant si dans ton Coste tu as de la graine ou autre de d’anuel quoi ouais mais faut faut ça demande de bien bien positionner l’outilure tu cré des lev de dormance du coup une fois que tu commences tu es obligé de continuer quoi ouais ouais ouais ouais mais bon tu tépisses quand même le un peu le stock ça reste reste du travail très très en surface qui vient juste travailler dans le compost si tu semes sur compost tu vois tu viens même pas gratter la terre en fait en dessous quoi ou voilà c’est un outil que j’utilise pas des masses mais je pense qu’il y a peut-être moyen de faire des petits trucs intéressant avec Quand tu es dans des situations avec beaucoup de cultures annuell qui se mettent à avec beaucoup de d’ de de monter à graine avant le cycle de la culture de grainage defin de grain au sol de plant à je pense ça peut être des outils intéressants pour rattraper le coup sur des cultures semées comme ça très denses où tu vas pas utiliser de toiless ou autre typiquement carotte typiquement carotte je l’ai fait sur carotte par contre ça a pas mal marché quoi ou là j’ai vu des tout petits départs là passe un coup de hercéter aller retour et je pense ça m’a bien bien diminué la pression du coup carotte j’avais pas une grosse pression mais pour assurer le coup je l’ai fait carotte tu arrive après quoi et carotte carotte j’avais de l’ail avant ouais et puis donc c’est venu après et puis là par contre donc j’ai mis un L semence un L de compost et j’ai semé sur compost en 6 rang par planches de la lever pas de faus m pas de non et puis j’ai passé un petit coup de herir cétrille je te dis une fois et puis après un petit déserbage manuel mais mais très peu très peu de temps de désherbage comparativement à destinéir plutôt classique en carotte ah c’estou ouais Clement ouais puis on a eu des super condition de lever globalement on va avoir une belle culture de carottes cette année carotte donc finalement si bâes ouais juste pour revenir sur l’utinire carotte cette année donc on avait semé la carotte il faisait assez chaud au moment du semi semi sur compost c’est toujours la problématique sur carotte c’est que certes ça permet de d’avoir un petit mulch organique limiter l’enherbement faciliter le semi grâce à un sol un peu ameublé en surface quoi euh mais la contrainte c’est que c’est ultra séchant et donc cette année ce que j’ai testé sur la carotte et qui a bien marché c’est euh j’ai semé dans du compost je suis venu euh apporter pas mal de enfin faire le plein du du sol quoi j’ai bâché en flatte le plein du sol ouais ouais ouais j’ai mis fait une grosse asperersçon j’ai euh j’ai d quoi 20 mm quoi à peu près euh j’ai euh ensuite bâché pour vraiment maintenir le sol hum pendant les 15 premiers jours quoi et pour assurer le coup j’ai il me restait du blanchissant de de de ser donc je suis venu blanchir la blanchir la bâche noire parce que tu tu avais la crainte que ça vienne griller ouais je voulais pas que ça fasse trop monter en température le sol et que ça inhibe la germination de la carotte c’était ma crainte parce que la germination de la carotte je sais plus à combien c’est exactement mais faut pas que ça soit trop élevé et ça peut vite monter quoi là-dessous et donc c’est comme ça que j’ai fait alors blanchir c’est pas top non plus ça prend du temps et puis c’est pas ça c’est un coup aussi donc voilà mais en tout cas ça a bien marcher donc il a il y a peut-être des astuces à faire des à ce niveaau-là des bâes qui a un côté un côté blanc un côté noir pour faire varier l’utilisation par rapport aux conditions de l’année aux cultures que tu voilà aux objectifs que tu as derrière et voilà tuas bâché combien de temps j’ai bâché j’ai bâché quoi 10 12 jours j’ai fa j’ai fait des petits semis de betterave à certains endroits pour c’est le signal généralement ça lève ça lève après la carotte quelques de TR jours après je crois donc c’était le signal pour débâcher et puis et puis voilà ça s’est bien passé parce que le risque c’est de pas bâcher débâer à temps et puis de tout griller quoi pas mal la VO et puis là du coup on est sur un une parcelle qui était en oignon oignon de conservation c’est de l’oignon qui avait été qui a été planté sur un un lit de broyade déchet vert épendu avec mon godet d’essur comme je fais à chaque fois en fait et j’ai dû mettre 3 à 4 cm de broyette déchet vert et je suis venu planter je suis venu planter directement les les Bulbi on était sur euh je dise pas de bêtises il me semble 4 4 RS par planche voilà on a eu un super rendement cette année les conditions météorologiques étaient top et là on est sur une une une culture qui nous a donné du 70 tonnes hectar à peu près donc par rapport aux références classiques on a explosé les rendements quoi tu sèches au champ et je je fais un presséchage au champ et puis ensuite ça file dans le bâtiment je mets des ventilateur ou alors j’ai un petit couloir de séchage le bâtiment est plutôt bien isolé donc on arrive à quand même à maintenir de la fraîcheur puis je stock comme ça quoi et là les vages c’est en préparation des c’est ça oua du coup du coup vu que dans les dans les pass on avait un peu d’enerbement euh et que là on est sur une semaine où il va faire très chaud je voulais semer les l’engrais vert cette semaine mais vu qu’il fait très chaud je me dis on va cramer le peu de mauvaise herbes qu’il y a pendant une semaine là et puis on va débâcher je vais semer la semaine prochaine ils annoncent un Redou ça sera plus propice donc à une semaine près je me dis ça sert à rien de de de trop se casser la tête à à venir semer dans ces conditions quoi et c’est quoi ta stratégie un peu couvert végétaux d’hiver là euh je suis sur vu que je suis dans une phase où j’apprends à connaître mon sol tout ça je suis sur un mélange assez diversifié 6 se espèces dans le mélange j’essaie de là mon ma stratégie c’est de me dire pour les cultures primeures où je veux que la la parcelle se libère et laisse peu de résidu en surface je vais être sur une dominante légumineuse euh à 50 % peut-être du mélange pour facilement avoir un couverc qui se dégrade bien et qui libère rapidement de l’azote aussi et puis après sur des des modalités où je veux planter plutôt des cultures d’été ou des culture un peu plus tardive planter en avril fin avril mai là avoir des des engrais vers avec une moins de légumineuse quand même tu vois plutôt 30 30 % et par contre plus de graminé plus de plus de résidus carbonés en surface ça sera plutôt la stratégie c’est pas forcément ce que j’ai fait l’année dernière mais là cette année c’est vraiment la volonté que j’ai avec dans le mélange Vess féol poid trèfle facecellie seg laavine donc plein plein en fait je vais voir ce qui pousse le mieux par rapport aux conditions de l’année et puis je je rest restreindrai peut-être à 4 C espèces ensuite dans le mélange ok c’est ça donc ça c’est ta stratégie plutôt hiver ouais et et été tu disais c’est Sarasin ou ouais pour l’instant cette année c’était Sarasin parce que je m’y suis pris un peu tard j’avais pas forcément trop de temps entre de cyes de culture mais clairement intégré du sorgo sur les parcelles plein champ surtout sousabri ça me semble compliqué parce que j’ai peu de temps mine de rien entre deux cultures donc sous abri ça sera maintenir du du Sarasin et puis éventuellement une autre espèce mais il faut que je trouve laquelle du Niger ou quelque chose comme ça je sais pas et et puis en auchamp diversifié avec du du sorgo des cultures comme ça et dans ton idée tu arrives à faire passer un couvert végétal à peu près tous les ans tous les 2 ans sur tes parcelles euh ouais j’aimerais bien j’aimerais bien intégrer systématiquement dans la rotation tous les ans un engrais vert sera vraiment le top la parcelle Cie du coup après un couvert végétal ouais donc la même modalité que sur une partie de mes chou et poireau un engrais vert en amont bon broyer ou coucher bâcher quelques semaines histoire de d’être sûr de de bien le le tuer et plantation en direct dedans avec goutte à goutte satisfait là ouais ouais nickel ça s’est bien passé là on arrive à bien gérer l’enherbement quelques les deux passages mais rapide et une culture qui se porte bienf il faut dire qu’on a eu des bonnes conditions aussi cette année donc non on on a du calibre qui est qui est pas mal on a trois rangs donc par planche et euh on doit être sur du je sais plus 40 30 40 je sais plus 30 40 cm sur le rang top je vois des des piquets là au milieu de la parcelle tu fais des test on fait un petit test cette année on essaie de de tester un peu la réelle le réel intérêt de solution du commerce euh pour un pour pour des systèmes comme les les notes donc là ça confirme un peu ce que je pensais c’estàd que bah dans des sols qui tournent déjà bien euh l’intérêt de venir apporter du micro-organisme dans des sols déjà bien biodiversifiés au niveau de la la macro microponee avec déjà une activité biologique qui minéralise en permanence de la bouffe tu vois pas de différence une nutrition qui est déjà bien je il y a pas de différence notable ça peut être peut-être pertinent dans des situation de sol dégradé mort pour booster un peu cette transition biologique faire une béquille un peu mais là clairement non tu as d’autres essais ou alors ouais alors moi moi ce qui s’est passé c’est que fallait fallait une culture gourmande quoi parce que on est sur des produits qui sont censés accélérer la minérisation la disponibilité de l’azote et cetera donc premier point c’était une culture gourmande en azote quoi donc le céléri en fait partie euh il aurait fallu euh je pense tester donc on a deux modalités avec 100 deux répétitions bon c toujours mieux d’avoir plusieurs répétitions je vais pas faire d’analyse statistique derrière c’est juste pour compar comparer quoi et donc du coup euh voilà euh il aurait fallu faire ça sur une parcelle typiquement où tu es en stress azote tu as très peu d’azote là clairement je pense qu’il y a ce qu’il faut quoi on a on fait des petits test bandelette nitratcheck tout ça c’était violet quoi je pense qu’il y a de la bouffe même si c’est pas toujours les les mêmes formes d’azote dont on parle en mSv et cetera là en tout cas je pense qu’on partait d’une base assez saine d’un point de vue nutrition donc voilà tu as d’autres d’autres petites choses que tu testes comme ça sur ton sur ta ferme euh que je teste qu’est-ce que j’ai testé bah ça ça va être broyé couché c’est des trucs comme ça que je vais tester tester au printemps là des méthodes de pour réchauffer le sol donc avec chamb avec bâchage transparent bâchage occultant donc noir faire des petits relevés de température c’est toujours intéressant c’est des périodes quand même vachement clé quoi faut c’est bien d’avoir des petites astuces pour réchauffer le sol après qu’est-ce qu’il va y avoir de TER sur les pommes de terre ouais on a on a testé broy déchet vert ou paille le souci bon paille c’est bien mais euh faut mécaniser les pandages parce que c’est c’est vite galère quoi quand tu fais quand même un peu de surface et puis pourêtre déchet vert nous notre nos modes dépendage sont bien bien adaptés pour ce type de produit le souci c’est qu’ quand même une belle épaisseur c’est là se pose à à la fois l’aspect économique mais aussi l’aspect un peu indigestion indigestion du sol quoi parce que c’est bien de ramener de la matière mais faut faut je pense qu’il faut y aller de manière quand même assez parsimineuse quoi tuas mis combien là en là là j’avais rapporté une petite couche au démarrage et puis voyant que les les pommes de terre commençent à apparaître j’en ai remis une deuxième mais malgré tout je vais quand même avoir pas mal de verdissement donc pour moi c’est pas un itinéraire pour l’instant optimal et validé je suis plus à rester sur de la paille avec un dispositif pour mécaniser paur pr enfin pailleuse projeteuse ou quelque chose comme ça si tu avais un un petit mot là à dire à d’autres personnes qui soit qui s’installent soit qui veulent transiter leur pratique vers du mSv ce serait quoi pour ceux qui s’installent je pense que la clé c’est de d’essayer d’aller voir un maximum de de fermes d’aller se faire des expériences chez des maréchers qui pratiquent ce type d’agriculture parce que on est quand même sur une approche quand même très différente du maréchage un peu plus classique euh quand on travaille pas du le sol et cetera bah c’est des itines quand même qui changent beaucoup donc c’est important d’avoir un peu de recul un peu de formation d’expérience là-dessus euh donc prendre le temps à travers ça de bien dimensionner son projet voilà pas sous-estimer certains investissements comme l’irrigation notamment ça va dépendre beaucoup de la nature du sol et cetera mais on est sur des sols vivants donc ont besoin de flotte donc ça veut dire que il faut derrière prévoir un système d’irrigation qui soit quand même assez performant pour que bah la machine biologique puis tournerelle puisse tourner et que ça se passe bien euh voilà c’est grosso modo un peu les ce que je dis aux gens et puis et puis essayer de de faire son truc d’essayer ESS de de faire au mieux montrer que ça peut marcher sans être dans le jugement de ce que font les autres parce qu’on a tous chacun nos nos atouts et nos faiblesses dans nos différents systèmes et l’idée c’est que ça tout le monde se nourrisse des forces des uns et des autres et puis qu’on aille vers quelque chose qui aille dans le bon sens quoi voilà ah ouais ou ou alors effectivement on a ramené des petits petits outillages des petits outillages de l’autre bout du monde quoi et notamment cet outil traditionnel Maoré puisque les les gens de Mayot s’appelle pas les mayotésis on les appelle les Maorais et donc en fait c’est un outil qui sert un peu à tout faire là-bas c’est le couteau suisse Maoré donc on s’en sert pour aller normalement couper les bananiers les régimes de bananes pour aller désherber le sol pour aller planter et cetera et donc nous on a ramené ça et puis en fait c’est un outil qui nous sert énormément notamment dans notre chantier de plantation que c’est très robuste il y a un grand manche il y a plusieurs types de lames avec différentes largeurs et donc on s’en sertà tous les chantiers de plantation et et puis des fois quand il y a besoin de deserbes de manière précise mais des plantes des herbes un peu robustes là ça clairement il y a une lame très costaud un manche costaud c’est du travail artisanal quoi c’est fait par des petits forgerons il y a que les vieux maintenant qui font ça là-bas il a pas de parler de savoir paè il y a plus beaucoup de jeunes à Maillotte qui qui sont en capacité de de forger et puis de de créer ce type là donc voilà on remercie tous nos tous nos nos amis qui viennent nous rendre visite de temps en temps Maillotte et puis qui reviennent avec des des petits cadeaux comme ça ça nous aide bien au quotidien voilà [Musique] [Musique]

    2 Comments

    1. On ne peut pas vraiment parler de "perte" dans une récolte de fruit : les fruits infectés par des larves doivent être retirés le plus tôt possible, broyés et donnés aux poules et autres, et les invendus, soit vers la transformation, soit encore vers un élevage. La question à propos de l'investissement : 50k€ + 150K€, c'est quand même gros. POUR 53k€ de CA, 10k€ comme traite à l'année, il faudra un peu plus de 20 ans pour rembourser. La question qui vient à l'esprit : quel serait le rendement moyen haut, le potentiel, de ses 3 hectares en CA à l'année ? Voilà une question qui pourrait revenir à chaque visite de ferme.

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