Bonjour à tous !

    Nous sommes 5 étudiantes en BTS Agricole en Gestion et Protection de la Nature à Thônes, et nous sommes fières de vous présenter ce court-métrage sur la transhumance, que nous avons réalisé dans le cadre de nos études.

    Le tournage a eu lieu dans les Alpes de Hautes-Provence, dans la vallée de l’Ubaye, plus précisément au vallon du Laverq.

    Nous avons vécu un moment hors du temps, convivial et chaleureux, que nous voulions vous transmettre à travers ces images, ainsi que la passion qui animent les bergers, éleveurs, et autres acteurs de cet évènement haut en couleur.

    Merci, et bon visionnage,
    Louisa, Joséphine, Camille, Elise et Juliette

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    PS : à voir en 1080px si possible 😉

    [Applaudissements] [Musique] la transumence c’est une tradition bergère qui existe depuis des siècles [Musique] elle a lieu deux fois par an la montante en juin et la descendante fin [Musique] octobre c’est un moment convivial une cérémonie lors de laquelle les éleveurs bergers se retrouvent avec leurs chiens Patou et bord colis et montent ensemble quelques 800 BR bi dans la montagne pour leur faire passer l’été en [Musique] pâturage c’est un parcours parfois très long qui peut aller jusqu’à 4 jours de marche elle a pour objectif l’engraissement et la reproduction des brebis inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco elle se pratique en montagne depuis près de 4000 ans le métier de berger est l’un des plus vieux du [Musique] monde aujourd’hui nous partons à la rencontre des acteurs qui ont préservé savoir-faire ancestral jusqu’à nous le projet de ce courtmétrage naî dans les murs de notre école toutes en BTS et Gestion et Protection de la Nature la commande à l’origine est de créer un événement de notre choix et de réaliser des opérations de communication dessus lors d’une réunion collective Élise nous parle de cet événement qu’elle accompagne depuis petite avec ses parents et ur de Breb l’idée chez nous fait [Musique] sensation parmi nous il y a Élise grimpeuse invétéré à l’âme d’artiste et la douceur qui accompagne tous ces [Musique] gestes Juliette infatigable exploratrice de montagnes en tout genre dont la bonne humeur est contagieuse Louisa discrète et souriante lectrice dont les yeux semblent toujours penser à 1000 choses secrètes Joséphine pétillante d’humour et de nouvelles propositions voyageuse jamais immobile et Camille tête en l’air qui aime mettre les mots justes sur ce qu’elle voit le but de ce film est de documenter à travers ces personnages colorés le déroulement d’une transumence et ce qui en fait [Musique] [Musique] l’essence nous avons attrapé la voiture depuis pour filer dans la vallée de lu dans les ales de nous voulons filmer ce moment particulier rare dans un voyage joyeux et sincèreavec elle je voudrais y rouler aussi elle m’a dit elle m’a dit d’aller siffler làhaut sur la colline de l’attendre avec un petit bouquet d’iglantin j’ai des pleurs et j’ai sifflé tant que j’ai pu j’ai attendu attendu n jamais venu après 4h de route nous arrivons au hame des Clarion dans la maison des grands-parents d’Élise bonjourour ici tout semble figé dans le temps bien loin des affres de la ville [Musique] le samedi matin après avoir préparé nos questions et nos victuailles nous partons à la rencontre des acteurs de la transumence qui nous accompagneront aujourd’huiard [Musique] TER ils sont tous déjà sur place debout depuis 4h du matin pour organiser cette longue journée il leur a fallu monter les brebis au point de départg préparer le matériel nécessaire les collation faire et défaire les [Musique] parcs nous les rejoignons en fin de matinée et commençons à faire connaissance autour d’un piqueque [Musique] convivial avec nous il y a Natacha la sœur d’éise M est dans sa famille avec les brebis depuis toujours Rémi apprenti agriculteur trois bergers Salomé gérardo et et Joseph qui alterneront entre eux la garde des brebis cet été d’autres proches gravitent autour de l’événement et tout cet ensemble forme à eux tous un portrait haut en couleur des personnages de la vallée les parents d’Élise Isabelle et Nicolas sont éleveurs de brebis depuis 25 ans ancien apiculteur Nicolas originaire de la région a monté sa ferme par passion du métier en renouant avec la région de ses grands-parents être éleveur de brebis était le rêve de Nicolas ils se sont lancés à deux dans le métier jusqu’à aujourd’hui ils possèdeent environ 800 brebies dans leur ferme un troupeau de taille moyenne deux Patou sont là pour les assister niet et l ainsi que Spon l’affectueuse bordeur colis de la famille et là vas-y 3 2 1 CLA tourne bonjour ni bonjour Si tu peux commencer par te présenter présenter ton parcours ton lien à la région tout ça et dis ce que tu veux la parole est libre faud m’iguiller parce je va me perdre là on est là avec des bris qu’on élève pour les agneaux donc on parler pour la viande donc les agnaux l’automne c’est vrai que a fait ce choix des Bobis et puis doucement on est venu ici dans la vallée de Dubaï parce qu’une partie de ma famille vient d’ici aussi ma grand-mère est ici dans la maison où vous étiez et c’était bien de revenir ici aussi c’est un choix qu’on a fait il y a 25 ans parce qu’on a eu l’opportunité d’un d’un gars qui nous a laissé un petit troupeau et des terres difficiles à Don on pouvait pas faire autre chose que des que des brevis pourquoi pourquoi on vient ici alors qu’on habite près de Digne on vient ici pour l’été parce qu’en bas l’ER est très sèche l’été elles auraient pas grand chose à manger de bon don les brebis valorisent bien les parcelles sèches et les parcours en colline en bas de Digne isabelle a toujours eu un pied dans l’élevage elle a toujours aidé à l’entretien des brebiis connait le métier depuis longtemps enfin on est installé en poculture élevage d’accord donc en fait c’est l’idée c’est d’être le le plus autonome possible on est en autonomie pour nourrir les bêtes le foin le grain on produit des éal aussi c’est ce qui est le mieux adapté au niveau du paysage de colline du Sud-Est en fait d’accord et les troupau traditionnellement aussi mon en alpage reste après en hiver un petit peu plus en Pline donc voil on continue ce mode de fonctionnement c’est un fonction de la nature saisons c’est suivre le cycle de l’herbe pour nous puisquon est dans une région super sèche en bas chaude l’été puis c’est peêtre de plus en plus extrême et c’est ça le truc hein c’est suivre la croissance de l’herbe c’est ça hein et permettre à nos agneaux d’avoir de l’herbe correct parce c’est on pourrait paslever des agneaux d’Herb en bas l’été ça ça ferait pas l’herbe est pas assez bonne et est que on s’attache à ces BR bien sûr ouais il faut faire attention de pas trop s’y attacher parce qu’on est leveur pour la viande donc faut pas faut faire attention ne pas trop s’y attacher faut ou il faut rester un peu distant c’est sûr mais bien sûr qu’ s’y attache oua pu quand on est jeune on est un peu plus bourin quoi on est moins sentimental ouais on les mangerait plus facilement en vieillissant c’est plus dur n l’avantage de notre système c’est qu’on les conduit pas à l’abattoire ouais on les va en gros vivant et puis voilà donc on n pas de faut pas penser cette étape de les conduire à l’abattoir et de les conduire vivantes et ben pour moi pour moi ça serait difficile et puis je vois pour Nicolas de plus en plus aussi pour nos enfants voilà et du coup quand elles vont arriver à l’abbaye les brebis elles vont rester combien de temps euh alors là elles vont rester dans un parc de nuit pour la nuit et ensuite demain on les amène 2 3 km plus loin et ça sera le début de l’alpage où elles vont rester à peu près un mois à 1600 il y a plusieurs quartiers ensuite au niveau de l’été donc on va monter un quartier à 2003 et puis un autre vers 2003 2004 donc on reste un mois au prer quartier un 2è mois au 2è et ensuite mi-septembre octobre elles redescendront là où elle reste en juin pour à nouveau un mois et on repart le 31 octobre c’est plus joyeux la montée que la descend oui toujours c’est sûr souvent les les montagnes sont collectives ça permet de pouvoir embucher un berger à plusieurs voilà et fin juin il y aura des éortages pour approvisionner les les cabanes les affaires du berger le sel pour les bêtes les croquettes pour les chiens donc voilà ça à nouveau une grande journée de travail puisqu’on va à pied au niveau des des cabanes et là on on réceptionnera les affaireséliporté par d’accord par héliportage héliportage avec l’hélicoptère très bien après le pique-nique l’heure est venue d’élancer nos 800 brebis et la petite dizaine de chiens sur les routes de montagne nous nous plaçons à divers endroits autour du troupeau marcher en ligne devant permet de maintenir un troupeau homogène il ne faut pas aller trop vite écouter le rythme du troupeau bergers et leurs chiens s’affire à rassembler ce joli monde tandis qu’à l’arrière l’on ferme la marche en laissant un grand espace le but est de ne pas compresser le troupeau pour laisser une marge d’action en cas de problème derrière qui clôture notre petite procession on trouve Isa au volant de la voiture balai elle suit le troupeau au pas en retrait pour ne pas le bourrer l’idée est de garder une marge action en cas de problème les brebis doivent toujours avoir la place de marcher et de rejoindre le corps du [Musique] troupeau les chiens c’est les tiens c’est [Musique] ça c’est difficile à dresser chi Berg ça dépend le caractère du chien oua un B c’est un caractère assez facile on va dire àesser car De Mul quoi il y a des périodes dans l’année où le chien il travaille pas est-ce que il se il s’ennuie il est pas stimulé ou c’est plus difficile pour lui alors justementensible fa travailler énormément et du coup un il travaille pas pendant longtemp après il va développer des TOS il beaucoup plus faire n’importe quoi donc c’est bien tout l’année mme si dans la journée ouais c’est bien de Paser tu fais comment pour palier à ça toi l’hiver l’amener même s’il sert à rien au moins et après faire courourir par exemple ouais ça reste les bordeur par ça rest des chiens travailler quand même [Musique] d’accord et c’est pas tout ce sont des chiens qui sont quand même dressés pour pour la protection ils ont quand même reçu on peut pas dire une éducation mais une petite formation quelque chose comme ça bon à l’instinct ils doivent l’avoir après souvent il y en a un qui reste au milieu du troupeau dans les filets et puis l’autre qui ratisse un petit peu plus large autour et c’est vra bon il font du bon boul du bon boul après on peut déplorer que pour la Faun sauvage tout ce qui est Marmottte les marmottes sont souvent un peu décimées selon les endroits par les Patou s’il y a vraiment trop trop de Patou [Applaudissements] [Musique] [Musique] l’orage retentit pendant que nous avançons l’air est tiède chacun brave la pluie avec sourire presque dans l’indifférence cela fait partie du métier les chiens et les brebis sont [Musique] imperturbables il y a 1h30 de marche jusqu’au point d’arrivée et une pause d’un heure est prévue àichement no Mor Rous ont besoin de souffler pour un si long [Musique] voyage NAT est-ce que tu peux expliquer ce que vous avez fait là est tranille pour [Musique] après une collation nous repartons de plus belle est stagiaire chez ni et is il arrive à la fin de sa formation BTS analyse conduite et stratégie de l’entreprise agrico apprenti éleveur il a d’abord appris au contact des vaches avant de s’intéresser à l’élevage de Breb passionné depuis toujours il prodigue les soins et s’occupe du troupeau bon donc là c’est parce qu’elle a une blessure c’est ça bon elle a pas envie d’y aller ça doit être c’est la part partie à l’intérieur c’est une discothèque disc à l’intérieur sont soit trop jeunes soit blessé blessé ou alors les agneaux qui avancent pas tu vois c’est bon reméi toi tu es fils d’agriculteur c’est ça non un jeune qui a pris la passion depuis petit oh c’est un métier tu le tu tu tu le toi tu es passionné mais tu le recommanderais quand même à des jeunes qui voudrai s’y lancer et qu’est-ce que tu conseillerais à des jeunes de ton âge qui ben que S sont pas passionnés déjà qu’ viennent pas dans le métier ouais ça sert à rien sinon et ouais qu’il aent la passion qu’il ai pas pe faire des heures et de salir quoi il faut y aller parce que sinon on en aura plus et c’est ce qui ouais tu conseillerais un jeune en tout cas de se lancer dans ce métier oui mais c’est difficile puisqueen fait il faut trouver le foncier du coup c’est des troupeaux qui qui parturent sur des grandes surfaces quand même nous ça c’est c’est en gros le travail d’une vie quoi pour pour arriver à avoir une entité qui fonctionne à peu près nous ça nous a pris ouis 25 ans toi tu es encore en étude je fini là j’ai fini tu as fini tu vas reprendre un élevage direct après oui après le jour où j’ai l’opportunité oui j’y vais tu vois mais le problème c’est le foncier tout ça en fait ouais parce qu’on est dans une région où ben on a vachement de pression foncière mais les tris ici sont c’est pas les mêmes dans dans la franç ailleurs parce qu’on paye le soleil on paye l’herbe euh voilà nous la trou dans les trans ben c’est quelque chose qui est ancestral chez nous ouais et là comme nous avec nos BR avec celle-là avec des les min c’est des races endémiques de chez nous parlant on le maintien de la race tu vois ouais donc voilà ça fait partie du de ce côtél aussi du métierou SI Gard un savoirfaire et un patrimoine surtout ouais tu aimerais leur dire quoi au consommateur un peu le consommateur moyen un peu lambda de regarder où il achète sa viande même sans légumes mais ouais et c’est pas parce que regardez surtout l’leveur qui a derrière ou le l’agriculteur parce que c’est pas parce qu’il est pas en bio que il produit pas de manière respectueuse ou quo tu vois il a des il y en a qui produisent pas en bio mais ils font gaffe à ce qu’il balance quand même et voilà il faut regarder en fait vraiment le producteur voilà il faut en fait il faut qu’on recrée du bien avec nos consommateur quel regard tu porterais sur le fait d’être éleveur aujourd’hui dans un super moderne industriel quious la consommation et on est sur des métiers qui sont anciens qui avec souvent des tradition est-ce que ça ça tranche beaucoup toi dans ta dans ton quotidien cette différence de tendance là c’est c’est clair c’est clair nous moi je l’envisagerais pas autrement que comme ça parce qu’on est en agriculture biologique et puis et puis ouais euh voilà moi pour moi les brobis c’est des dis tout à l’heure c’est des ruminants c’est fait pour manger de l’herbe mais c’est pas fait pour bouffer des C ouais je P g TER pour céréales industriel c’est vrai que d’un côté ça fait beaucoup d’investissement c’est plus facile parce que tout est carré tout est cadré les rations c’est automatisé mais c’est pas du boulot de faire de la viande comme çaureux oui oui moi je regrette pas mais c’est vrai que c’est c’est quelque chose quand même c’est passionnant c’est vrai après c’est aujourd’hui des fois peutêtre un peu plus facile parce qu’on a un peu plus d’ pour embaucher des salariés pour nous aider d’héberger pu qu’on a les enfants qui nous aident aussi mais c’est vrai qu’au début c’était quand même beaucoup beaucoup de travail cétait des grosses journées jamais jamais trop de jamais de vacances jamais de jour de repos et quand j’ai fait ce choix moi je le savais Isabelle s’en rendais peut-être pas bien compte le voyaz autrement mais voilà parce c’est quand même un choix de vie d’avoir des bris et on vit que pour les bris [Applaudissements] [Musique] nous arrivons finalement à destination au refuge de laverque où nous parquons les brebis à côté se trouve un petit hameau l’abaye du laverque et son église du 15e siècle l’église de [Musique] Saint-Antoine il est temps pour nous de se réunir à la cabane du berger un peu plus loin dans la montagne [Musique] celle-ci est isolée à la fois rustique et relativement confortable nous prenons l’apéro tous ensemble à l’endroit où Salomé gardera le troupeau pour les 15 prochains jours gérardo et Joseph prendront ensuite le relais pour l’été et en quoi ça consiste le métier de berger une journée type par exemple une journée type il y a pas il y a pas besoin de quand même trop trop bonheur à moins que un qui a des des chantiers il a des choses à à effectuer mais euh mais souvent ben comme ce matin en fait heure get blanche clme éit éit jolé VO c’est bien de de démarrer l’herbe plutôt sèche il y a des il y a des réalités sur sur le métier de berger dont aimerais parler qui sont pe qui méritera d’être entendu oui bien sûr il y en a plein c’est bon sont pas là c’est un métier qui qui porte quoi transporte le loup s’est réintroduit naturellement en France depuis 1992 il a progressivement colonisé le massif alpin français et sétant petit à petit vers le Massif Central les Pyrénées et depuis peu le Jura et les vuges le département des Alpes de HauteProvence est l’un de ceux où les populations de loup sont les plus fortes la présence de cette espèce pose de très nombreux questionnements écologiques difficiles entre la protection de l’espèce et la forte pression qu’elle place sur les éleveurs la problématique demeure insoluble sans dialogue Nicolas et Joseph en nous donnant leur vécu ouvre la voie à cet échange nécessairement tu vis les attaques de Lou toi oui c’est vra et ben c’est toujours ouais c’est toujours compliqué hein c’est c’est c’est des moments difficiles puis que tu tu perds une brubie donc ça tu es affecté mais un peu plus que ça c’est c’est les les toute l’organisation tout le bazar qui y a autour quoi h il faut que tu appelles pour qu’on vienne faire un constat si on si on veut que que tu sois indemnisé il y ait une une constatation effectué par par un garde différents organismes qui V qui vont faire le donc il faut les les réceptionner les amener sur sur le sur la bête la bête elle a pas été couverte elle elle les vutour ils vont la la dépiotter il y aura plus de preuve que c’est un loup qui l’a qui l’a boufflé et pendant ce temps-là B tu quand même temp de Tré quoi donc oui c’est S c’est c’est un animal il a le droit de vivre aussi ouais mais bon aller chercher are gar manger quoi quel rapport il il y a au loup à la fois toi en tant qu’veur au niveau de ton quel impact et au niveau régional quelle tendance tu ressens aussi moi depuis que j’ai des bis il y a le loup l’impact c’est vrai qu’on est jamais trop tranquille avec ce loup dès qu’on a eu quelques attaques pour protéger le troupeau ça nous a donné quand même plus de travail puisqueon les laisse jamais dans des jamais seul jamais sans sans aucune protection don nallit pas tout déjà ça c’est sont beau ces chiens mais c’est nemmerdement pas possible parce que ça crée beaucoup de problèmes ça mort les gens ça s’échappe c’est malade ça se bat ça fait des fra de vétérinaire et tout ça c’est du temps qu’on a plus pour soi ni pour sa famille aussi encore et vois c’est pas les pasou toujours pour protéger un peu plus ou moins des fois il protègeent pas des fois il protègeent bien se dégonfle des fois je pense qu’il se dégonfle et après on a les parcs électrifiés on laisse jamais dormir lesis si sont dehors sans parc électrifié ensuite en montagne on a les bergers qui les surveill plus qu’avant avant il P laisser pas mal libre maintenant ils sont quasiment toujours avec est-ce que ça cré cette charge mentaleinquié que çause en tant ça cré une aversion pour tant qu’on n pas harcelé je dirais que bon je pense que tout le monde n pas dans tous les éleveurs sont pas dans notre situation nous je pense qu’il y a des éleveurs qui sont harcelés par le loup tous les jours toutes les semaines là je pense que c’est la folie quoi c’est trop quoi nous pour l’instant on a la chance de pas être là on on quand même pas des attaques toutes les semaines là c’est TJ triste de se faire tuer des bêtes parce que c’est CR pour aussi c’est triste de perdre des bêtes mais c’est surmontable c’est pas quelque chose qui nous rend dingue quand même ça nous est arrivé quand même de deuxou trois fois que on est des des carnages quoi qui nous tuent des à la montagne 10 ou 20 Bobis sans les manger sur 30 tués il avaient dû en manger deux tris quand on a ces attaques là c’est vrai que ouais et voilà après contrairement à un certain nombre d’année maintenant il y a pas qu’ en montagne qu’on est attaqué on est attaqué aussi en comment dirais-je en pleain d’c l’hiver oui et donc le le souci c’est un peu la la gestion des chiens par rapport au voisinage quand on est dis en plaine ou en colline et en montagne c’est par rapport au randonneur parceil y a toujours une crainte de ces pasatou qui font peur ou des autres espèces de chiens de protection et compliqué à gérer de ce côté-là encore plus que je dirais presque plus ça que que le loup quoi en fait [Musique] dans la vallée du laverque nous sommes aussi allés à la rencontre d’André et Mireille deux figures marquante de la région André ancien éleveur a repris la ferme de son père et y a travailler toute sa vie il a pris sa retraite il y a seulement 2 ans sa sœur Mireille travaillait en hôpital et a toujours aidé au troupeau leur hospitalité et leur chaleur est à l’image de la beauté de la région c’est autour d’un chaleureux café qu’il nous partage leur vie leurs anecdotes et leurs regards sur le métier je c’est André toi tu es berger tu as été éleveur aussi ah oui ouais ok que Berg diff travaill avec mon pre d’accord donc de père en fils tu fais ça depuis que tu es tout jeune j’ai fini l’école berger berger direct et et toute ta vie ah oui toute ta vie ou Ahou il a fait ça est-ce que au cours de ta carrière tu as vu le métier d’éleveur berger se modifier entre quand tu as commencé à 18 ans et quand tu t’es arrêté il y a 2 ans est-ce que tu as vu beaucoup de changements beaucoup d’évolutions dans la façon de travailler dans les problématiques oui ouais com pas déjà fé ouais alors où c’était les par mais pas ici là après ici après 11 [Musique] OK déménag d’accord là c’est c’est des évolutions qui étaient tu dirais neutre négative positive sur votre travail c’est quand tu te déplaces en voiture ques il fallit le faire à pied c’était pas évident maintenant tu en voiture tu arriv des commissions toi tu m’as dit que étais pas du tout bergère c’est ça non et donc tu étais où autour du pâturage dans ta ben nous on a tout fait mais moi le plus que j’ai aidé mon frère c’est quand j’ai perdu mon papa d’accord et là ben je travaillais et quand j’avais du jours de repos hop j’allais chez mon frère j’allais aidé voilà et j’ai toujours aidé mon frère d’accord est-ce qu’il y aurait une anecdote quelque chose qui vous a qui vous a marqué avec les brebis quelque chose qui s’est passé un truc marquant un truc marquant cab il arriver moi j’ai du S sur les pires je faisis des voyages j’arve donn c’est bon arrê parce mon j’ai don presque 25 K le sort je descendu j’ai dit au franis j’ai je crois que j’ai fais une conneries je crois que j’ai donné 25 il son que après toutes ces années à travailler dans la montagne avec les brebis vous aimeriez dire transmettre à des jeunes au jeune quoi qui qui se dans la vie même pas que dans dans le l’élevage mais juste dans la vie qui fait des ores il faut déjà aimer la nature il faut aimer déjà d’être se ah oui bon si tuas un couple que ce soit fille ou garçon plus se faire mais bon tu sais après il faut aimer faut aimer son métier ça la solitude et la solitude y en a qui l’aime la solitude mais il y en a qui la supportte pas nous on a jamais vécu tout seul alors on sait pas ce que c’est B à part mon frère quand il restait seul au début quand nous on partait parce que on avait desation lui après je sais pas lui la seul to elle t’apporta quoi la qu- qu’ où est-ce qu’elle est où est-ce que pourquoi tu l’aimaiséta pas dit [Musique] toujours [Musique] pas Matri March je suis tellement fatigué si tu aurais un message à passer à des des gens qui hésiterai encore à à changer de métier à devenir berger quelque chose qui qui les ferait tilter et décider à changer ça VI si ça VI c’est parce que ils sont bien en montagne parce que ils traversent un trop et voilà ce momentl il y a quelque chose qui toutes les personnes que nous avons rencontré aujourd’hui portent en eux l’amour pour leur métier faisant chacun face au défis qui se présentent à eux solitude rentabilité défense du troupeau ils affrontent ce quotidien avec la passion des débuts et nous ont accueilli désireux de partager leur vie et les valeurs de leur profession avec nous au détour d’une belle journée lorsqu’on a demandé à Nicolas quel était l’essence de la transumence il a répondu c’est suivre le cycle de l’herbe c’est faire monter les brebis dans les alpages au fil de l’été et de l’herbe haute avant de les redescendre faire fin août petit à petit que les températures baissent et qu’il faudra finalement les ramener à l’étable lors de la transumance descendante fin octobre mais de cet événement dont nous avons eu la chance de faire soir nous avons aussi ressenti le lien fort qui unit les habitants de la vallée comme un écosystème fait d’interaction se faisant et se défaisant au fil des années et des saisons le rituel de la transumance symbolise une harmonie entre hom et nature les personnes perpé sont tous des amoureux de leur région de leurs animaux et c’est au travers de la tradition que leur valeur d’hospitalité et d’ouverture plus [Musique] going [Musique] home so I’m going going home [Musique] h [Musique]

    3 Comments

    1. Tres bien votre reportage ,c est humaniste et en meme temps réaliste sur les difficultées a tenir dans ce concept ! Dans votre global et votre BTS il serait bien de compléter ceci avec la place des loups et la chasse au grand gibier qui, les 3 réunis n arrivent pas a une sérieuse prise en main de la ressource en nourriture pour les carnassiers et l équilibre du nombre ! la chasse ne voulant pas de moratoires ,le loup est de trop donc a éliminer ! Bossez la dessus c est l avenir du vivant agricole ou pas !!

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