🚲 Cette table ronde s’est tenue le vendredi 24 mai 2024 dans le cadre de l’évènement “Parlons Vélo Massy 2024”.

    🎤 Animation
    Jeanne BRUGE (Collectif Vélo IDF)

    Intervenant.e.s :
    – Audrey LANDON & Mathilde GROAZIL CABO (Les Roues Libres),
    – María Helena RAMIREZ HERNANDEZ (Mécanicienne cycle)

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    Parlons Vélo Massy est un évènement associatif, apprenant et festif, accessible à toutes et tous. Une semaine nourrie d’échanges afin que le vélo s’adresse à tout le monde.

    Co-organisé par la Recyclerie Sportive, la ville de Massy, l’Agglo Paris-Saclay, et Mieux se déplacer à bicyclette (MDB) Massy, ce rendez-vous aborde de nombreuses façons les enjeux physiques, sociaux, professionnels, politiques, urbanistiques et climatiques auquel répond la pratique du vélo. Chaque année, Parlons Vélo Massy rassemble différents acteurs et actrices œuvrant au quotidien pour redonner au vélo toute sa place dans notre société.

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    🌐 Plus d’infos, prochaines éditions : parlonsvelo-massy.org
    📧 Nous contacter : infos@parlonsvelo-massy.org

    merci à toutes d’être venu pour pour commencer l’échange je vais vous proposer de vous présenter chacune et de N raconter un peu qui êtesvous et pourquoi est-ce que vous êtes là et comment est-ce que vous êtes arriv à venir parler une table ronde sur la des femmes dans la MC cycle alors bonjour à toutes et à tous donc je suis a condatrice des rou libres rapidement les rou libres c’est une association qui encourage la mixité professionnelle dans les métiers du vélo pour donner envie aux femmes faire changer de regard les femmes sur les métiers du vélo et notamment technique et pour qu’ell rejoinne le secteur du vélo parce qu’il y a très peu de femmes on vous donnera quelques chiffres pour celles et ceux qui qui auraient pas connaissance encore de la représentation des femmes dans le vélo et voilà et donc je suis avec matig qui qui est la deuxème cfondatrice oui alors pourquoi est-ce qu’on a créé l’éoubre avec Audrey on travaille depuis depuis un certain nombre d’années dans le monde associatif spécifiquement sur les questions de mixité professionnelle de lutte contre les violences sexuelles lutte contre les discrimination et on est aussi cycliste et et on avait envie de mixer ces deux chosesl notre expertise sur l’égalité et et puis notre notre goût du vélo et c’est pour ça qu’on a eu envie de lancer les roues libres c’est les chiffres dont parlait Audrey qui nous ont vraiment convaincu de la nécessité en fait devrait pour une égalité réelle entre les femmes et les hommes dans les métiers du vélo parce qu’aujourd’hui on sait que il y a 20 % de femmes dans les formations vélo donc sur des formations mécanicienne comme celle qu’avait Maria ça veut dire sur 12 personnes allz une peut-être deux femmes et on sait que dans le monde du vélo il y a 13 % de professionnel du vélo donc le tuyau il est percé c’està-dire qu’il y a plus de femmes qui se forment que de femmes qui travaillent dans le monde du vélo et 13 % c’est déjà déjà très bas quoi voilà bonjour je suis Maria Lena et je suis opératrice CYC et aussi mécanicienne et je travaille depuis février parce que j’ai fini t mes formations l’année dernière j’ai fait toutes mes formations l’année dernière donc je viens de commencer à découvrir en vrai c’est quoi le le d’être mécanicien dans un atelier dans et dans différents ateliers parce que j’ai fait plusieurs stages aussi donc voilà j’ai très hâte de venir ici et de parler aussi parce que je pense que parfois on pense que ça peut être Norte comme n’importe quel travail mais vraiment quand quand on est minorité dans son espace passe il faut au moins que que les règles soent pareil pour tout le monde et que on peut vraiment se développer dans son métier dans son dans son espace plus sécurisé donc voilà c’est pour ça je suis là merci du coup mathil tu l’as dit tout à l’heure donc la la place des femmes dans la dans les métiers du vélo c’est 20 % de femmes en formation et ensuite 13 % de femmes qui travaillent en tant que opératrice cycle benah je vis d’abord demander au rolib comment est-ce qu’on explique ces chiffres euh alors il y a plusieurs raisons les raisons sont multifactorielles pour lesquelles les femmes ne se tournent pas vers un métier du vélo c’est d’abord socioculturel hein déjà par l’éducation l’éducation dit genré qui font que les femmes se tournent moins vers le métier alors ça passe aussi déjà par la pratique du vélo même si aujourd’hui on voit que de plus en plus de femmes sont sur les pistes du vélo néanmoins quand elles sont petites elles font deux à trois fois moins de vélo que les garçons puis quand elles en font c’est d’une manière différente dans des espaces sécurisés elles vont moins loin elle décroche aussi souvent à l’adolescence là où les garçons peuvent avoir une pratique plus régulière et faire du vélo à l’âge adulte donc plus vous êtes éloigné du monde du vélo de la pratique du vélo de l’objet du vélo bah moins vous pouvez vous procher aussi dans un métier où le vélo est au cœur de l’exercice du métier et puis il y a aussi la représentation genrée des métiers du technique hein les vélo non le secteur du vélo n’en est pas exemple c’est pareil pour les métiers de la science les métiers techniques on voit bien on observe bien les les sociologues observent une division des métiers là où les femmes vont davantage vers le C vers le soin les femmes vont moins vers les métiers techniques donc la mécanique fait partie de ces métier technique donc les stéréotypes et les représentations font que bah elles sont moins représentées l’invisibilité l’invisibilisation aussi des rôle modèle même si aujourd’hui il y a des femmes qui travaillent dans la mécanique vélo elles sont moins visibles elles sont moins présentes il y a une une surreprésentation aussi des visuels dans les communications d’hommes ou même dans les métiers dans les ateliers donc elles y vont moins donc il y a un manque de légitimité pour certaines une autocensure pour d’autres et elles sont pas toujours bien accueillies aussi dans les enteliers dans les enseignes on en parlera certainement tout à l’heure qui fait que toutes ces raisons font que les femmes n’y vont pas c’est comme un impenser c’estd qu’il faut vraiment faire en sorte de mieux les accueillir de leur donner envie de les faire changer de regard de détechniser aussi les métiers du vélo de leur dire que c’est possible c’est pas impossible que vous soyez un homme ou une femme la mécanique on peut l’envisager c’est pourtant pas un métier facile c’est un métier technique mais pour autant que vous soyez un homme ou une femme vous pouvez y arriver et toutes ces raisons font qu’elles n’y vont pas je dirais de manière naturelle on aime pas to ça mais elles ne vont pas y aller naturellement donc il faut mettre en place des outils des choses pour que elles y aillent et puis on y arrive peut-être qu’on parlera des des projets donc ça marche mais effectivement ça fait partie des raisons pour lesquelles c’est plus difficile comme dans d’autres métiers et donc Maria si tu peux compléter c’est quoi les difficultés auxquelles on est confronté quand on est spécifiquement une femme en tant qu’opératricey bon il y a il y a une chosees je vais commencer par par exemple les horaires il y a beaucoup de mamans qui peuvent pas faire les horaires de vélo parce que déjà les samedi travail et il faut travailler tous les samedis normalement 10h 19h donc là c’est un problème et aussi le mercredi on travaille donc il y a des mamans mes collègues qui m’ont dit ah c’est très difficile pour moi parfois j’arrive pas il faut sortir en courant ou je sais pas quoi donc c’est c’est pas hyper bien et on va dire ça ça matche pas beaucoup avec les les les orilles des enfants parce que 19h c’est très tard aussi et euh pour sortir du travail pour aller chercher les petites et après euh ben si on n pas en maman bah après il y a quand on arrive dans un atelier notamment on est en minorité et euh donc il y a il y a un peu de de regard come comment si on peut arriver pas à faire quelque chose et c’est plus par rapport les choses avec de la force quand il y a il y a des outils pour pour faire à chaque chose dans la mécanique il y a des outils aussi pour pour vous aider à n’importe quelle personne à avoir un peu plus de la force pour pas se faire mal parce queil faut pas faire trop de la force non plus il y a il y a des il y a des façons de faire mais il y a il y a un peu de si je j’ai pas besoin d’aide il y a toujours les les les collègues qui viennent ah mais ticket je le faire pour vous viens non fais pas ça tu vas te faire de mal et parfois je pense moi par exemple et je joue du basket aussi donc parfois je fais des coaching et je me dis mais imagine si moi moi je faire des coaching je lu dis à les autres non fais pas de Ch je le fais pour toi tinquiètees non non non ça c’est trop dur donc il faut s’entraîner parce que la force aussi on s’entraîne et c’est c’est la force mais aussi c’est comment on va gérer les outils comment les mettre en place et comment aussi les faire d’une manière euh sécure pour pas se faire pour pas se blesser pour pas se faire de mal donc il y a ça je pense que c’est les les choses les plus qui qui m’est arrivé donc beaucoup je dit non mais si j’ai besoin d’aide je sais que vous êtes là que vous sones mes collègues je comprends ça et si j’ai besoin d’aide je sais que vous êtes là donc vous vous qui éteit pas donc quoi d’autre voahà aussi mais je pense que il y a il y a de mondes qui j’ai expérimenté un peu le monde en chantier en insion professionnelle et en chantier des des autres ateliers qui ont pas d’ion professionnel donc c’est de mondes très différentes c’est c’est de monondes différent et dans dans dans dans le monde de vé pe privé on va dire dans le magasin de vélo plus privé et l’ambiance c’est c’est c’est rigide parce qu’on est là pour travailler il y a pas trop de de chance pour parler bla tu fais quoi ça va non non non on est là il y a autant de V à faire la personne va venir chercher 15 bla on est là on fait ça donc c’est plus rigide comme ça né à moin il m’est arrivé aussi que un collègue a pensé à me faire une blague donc euh le collègue m’a touché de manière pas professionnel donc je me suis dit mais pourquoi pourquoi c’était c’était pas nécessaire de tout donc en vrai ça m’a un peut casser le rit euh du travail parce que là il faut il faut que je me demande à qui je parle si je ne parle si je ne parle pas si ça va mettre en problème avec le collègue si ça va pas me mettre en problème avec lui si je sais pas donc en vrai je pense qu’il faut euh il faut bien encadrer les choses comme dans tous les travails hein mais il y a je pense que parfois quand il y a des quand on se voit comme minorité il y a il y a des choses très sensibles et les les gens parfois ils oublient et les choses se permet un peu de de de d’aller un peu plus loin des de les limites professionnel les limites de la loi de de de l’espace du travail et donc je pense que c’est un peu ça et bon après euh il y a aussi tous les les autres choses à parler que c’est au monde bon très hétérosexuel aussi donc euh quand personne pas hétérosexuel bah il y a beaucoup de choses aussi euh on mode oui ton copain blab bla bla est-ce que vous êtes marié voilà mais je pense que c’est comme dans tout le travail que ça peut arriver donc euh voilà il y a il y a tout ça je pense que comme n’importe quel travail mais je pense que si on est si on arrive à continuer à être plus nombreuse dans dans les ateliers tout ça je pense que on peut arriver à avoir un peu de équilibre sur la manière qu’on se traite la manière qu’on se fait confiance la manière qu’on s’aide pour se développer entre collègues et pour avoir une lieu de travail plus à professionnel et plus à sécuriser pour tout le monde merci beaucoup et ben justement la question qu’on peut se poser c’est comment est-ce qu’on fait pour rendre ce milieu plus inclusif et qu’est sont qu’est-ce qu’on peut mettre en place et quels sont les leviers sur lesquels on peut jouer h du coup n merci du coup nous ce qu’on fait au au rou libre en fait pour pour développer le rôle et la place des femmes dans les métiers du vélo et en l’occurrence notre première notre première formation c’est une formation de mécanicienne vélo donc c’est une formation en mixité avec plus de 50 % de femmes déjà c’est de créer en fait cette mixité qui n’existe pas en fait aujourd’hui dans les formations de déjà de la créer au stade au stade des des formations en plus de donner la place aux femmes pour qu’elles se forment au métier du vélo il y a aussi un gros travail à faire pour faire écho à ce que à ce que disait Maria sur la la culture en fait des entreprises qui recrutent après en fait les les mécaniciennes les mécaniciennes vélo euh de travailler sur bah c’est quoi une culture de l’inclusion c’est quoi le cadre de la loi qu’est-ce qui est autorisé qu’est-ce qui est pas autorisé euh de mettre en œuvre en fait des choses concrètes pour que les femmes elles restent en fait dans les dans les ateliers pour qu’ell soit pas victime de sexisme de violence avec on a mené une une enquête sur quels sont les freins les motivations des femmes à rejoindre les métiers du vélo et ce qui ressort en fait c’est que une grande majorité des professionnels eu qui travaillent dans le vélo elles ont été victimes au sein de leur travail de de d’agissement sexiste euh de harcèlement sexuel voir d’agression sexuelle eu donc comme plein d’environnements où il y a pas de mixité et d’ailleurs aussi dans des environnements où il y a de la mixité il y a des violences donc en tout cas mettre en place des gardes de fou interne ça permet aussi que les que les femmes elles restent euh créer aussi voilà des possibilités d’adapter des horaire aussi quand on est parce qu’on sait voilà aujourd’hui en France les chiffres montrre dans les couples hétéros c’est les femmes qui s’occupent du travail domestique non rémunéré on s’occuper des enfants faire les courses et cetera et donc du coup si on a des horaires qui fonctionnent pas en fait bah les femmes elles elles resteront pas en fait dans les ateliers vélo aussi euh voilà je sais pas si tu je veux compléter je lanc ouais pour revenir en amont aussi du du recrutement dans les formations on travaille vraiment main dans la main avec les prescripteurs à l’emploi notamment avec France travail les conseillers les conseillères qui on est toutes et tous pétris he de de stéréotype même nous ici hein c’est pas c’est pas très grave l’important c’est d’en prendre conscience et c’est vrai que il y a deux choses à faire auprès de des prescripteurs à l’emploi les missions locales les les associations de quarti et et France travail ou même la PEC ou d’autres de prendre conscience des opportunités des métiers du vélo parce que effectivement il y en a mais c’est très territorialisé donc toutes et tous ont pas toujours conscience qu’aujourd’hui il y a des métiers qui se développent et que ce sont des métiers où on peut on doit donner aussi envie aux femmes de de rejoindre ces métiers donc nous on travaille main dans la main avec les prescripteurs à l’emploi et on les sensibilise aussi sur la mixité professionnelle on les forme on les conseille on les sensibilise pour leur donner les les les chiffres sur les opportunités d’emploi et sur le fait qu’il faut des femmes et très vite il et elles comprennent que c’est important donc ce qui nous permet d’ouvrir des voix et nous permettre aujourd’hui d’avoir plus de 50 % femmes dans notre session de formation ce qui ce qui est inédit comme le disait mathde il y a une deux voire trois personnes vous étiez trois Maria dans la session l’ dernier donc ça c’est un travail qu’on fait aussi en amont et d’aller aussi taper aux portes des entreprises certaines sont volontaristes ont envie de faire des choses il faut mettre les moyens il faut mettre voilà il faut il faut travailler en interne il faut former les managers faut former for des équipes former des chefs d’atelier les encadrentss techniques aussi à tous ces sujets là puisqueune fois que les femmes viennent il faut qu’elles restent et qu’elles ont envie de rester et ça c’est important aussi de travailler sur la rétention et s’assurer que les personnes puissent évoluer en toute en toute bienveillance donc on essaie vraiment en toute humilité et à plusieurs parce que voilà on existe mais il y a d’autres structures aussi qui uvrent pour l’anicité de faire en sorte que voilà à la fois il faut donner envie mettre en avant des des femmes des rôle modèles et comme Maria aujourd’hui qui témoigne et en même temps s’assurer que les personnes restent dans les bonnes les bonnes conditions puisque ce que pour compléter ce que disait Maria parfois quand vous êtes aussi seul en dans des ateliers en interne il peut y avoir des soucis mais c’est parfois aussi public et les clients ou les clientses qui viennent il y a des clients qui viennent avec leur vélo et pourtant il y a écrit mécanicienne ou voilà il y a le prénom et il cherchent encore le mécanicien alors que le mécanicien bah il est pas là ou il est il a moins d’expérience que la mécanicienne mais il y a rien à faire ils veulent voir le mécanicien et donc ça c’est c’est pas évident donc il faut aussi former les équipes en interne pour dire au public bah non en fait il y a une mécanicienne elle est très bien elle est très forte et elle va vous aider et voilà et savoir rediriger les clients qui seraient pas à l’aise avec les mécaniciensnes donc il a vraiment c’est vraiment un sujet qu’il faut prendre de manière un peu globale et on est toutes et tous concernés je crois par par ces sujets là quelque chose à rajouter h non je j’ai c’est drôle parce que en vrai j’ai vécu tout ça c’est et parfois en plus les gens pensent que je suis monsieur parce que j’ai quand j’ai le tablier j’ai les et tout ça parfois les gens dis ah bonjour monsieur donc je dis bonjour ah madame drôle mais après c’est vrai qu’il y a des gens qui disent ah non en vrai je fa voir mon vélo réiser mon vélo monsieur comme ça moi je laisse he parce que parfois j’ai pas le temps j’ai pas le temps je dois faire des autres choses donc on vrai oui ça c’est des choses qui se passent mais de manière de gérer les clients ça c’est une chose et après c’est c’est les collègues donc il faut gérer les deux mais et aussi j’ai fait une stage à overviler dans le magasin général du vélo et la propriétaire c’est enfem et euh parfois il y a des gens qui arrivent oui mais je veux parler avec le responsable c’est moi le responsable dit les gens comme quoi oui donc euh oui donc je pense qu’il y a il y a du travail à faire mais je pense que ça ça bouge vite parce que je je pense que là il y a il y a vraiment de plus en plus euh la nécessité que que on sent de prendre le vélo et depuis de faire des choses simples pour continuer à faire du vélo parce que on n pas tout le temps l’agent d’aller en atelier on n’ pas tout le temps le le temps aussi non plus on n’est pas à côté un atelier donc il y a des il y a un intérêt et beaucoup de de aussi des des séances de autoréparation c’est rempli des femmes aussi al ça c’est intéressant aussi parce que oui on fait des séances les samedis des vot réparation et il y a il y a tout le temps des fems qui viennent et donc ça c’est ça c’est très cool dans votre étude vous dites que 90 % des femmes qui travaillent dans les métiers de la mécanique CYC fond du vélo donc on sait que les femmes font moins de vélo que les hommes que ça soit dans le vélo sportif le vélo du quotidien pour le vélo du quotidien ça tend à s’infléchir quand il y a des aménagements sécurisés mais donc si on veut mettre plus de femmes dans l’ missier de la mécan cycle il faut qu’on mette aussi plus de femmes au vélo et comment est-ce qu’on arrive à mettre plus de femmes au vélo au moins dans le vélo du quotidien alors elle est dur cette question c’est intéressant parce que par exemple Paris souvent se tarue d’avoir plus enfin d’avoir beaucoup plus de femmes qui font qui pratiquent du vélo que d’autres que d’autres collectivités mais on se pose jamais la question de c’est quoi l’expérience en fait des femmes sur les véloos aussi quoi euh et donc du coup ta question est une bonne question quoi qu’est-ce qui fait que les femmes elles vont se mettre à faire du vélo euh parce que est-ce qu’elles ont une aussi bonne expérience que les garçons que les garçons quand elles roulent est-ce que c’est suffisant de faire des pistes larges euh ou pas quoi euh je pense que c’est pareil que pour euh il a en tout cas c’est c’est pareil que pour les métiers quoi il y a il y a cette idée audrait parler parler des stéréotypes et des représentation pour qu’il y ait plus de femmes qui pratiquent du vélo il faut euh apprendre de la même manière au petit filles au petits garçons à faire du vélo il faut que ce soit des femmes qui apprennent aussi au petite fille à faire du vélo pour qu’elle puisse se projeter aussi il faut qu’elle voit bah le leur mère faire faire elle-même du vélo c’est toujours un peu cette histoire de rôle modèle euh et euh et puis c’est intéressant parce qu’il y a un lien assez fort aussi entre entre le fait de faire du vélo et de réparer son vélo en fait quoi c’est dire que en faisant du vélo en faisant de plus en plus de véloos on on écoute son vélo il y a une appropriation qui se crée avec le vélo euh ça c’est pas nous qui disons mais c’est des chercheurs des chercheuses et notamment margaot à bord de Châtillon qui qui dit que bah on apprend à à rouler en en réparant et à réparant à réparer en roulant donc du coup peut-être que bah apprendre à aux enfants à aux petites filles à faire du vélo dans les mêmes conditions que les petits garçons et peut-être que ce soit fait par des femmes qui leur montrent et peut-être aussi apprendre la mécanique aussi ça pourit être [Musique] intéressant auprès des petites filles par exemple voilà c’est des c’est des pistes merci et bah dernière question que je vais vous poser avant qu’on passe avec aux échanges avec le public bah quels sont vos projets et quels sont vos souhaits pour la suite chacune d’entre vous bon mon projet en vrai mon projet c’est de faire une vie professionnelle dans le monde vélo parce que c’est tout un voyage dans mon parcours de migration j’ai finalement trouvé une chose dans dans ce pays que j’aime bien faire que j’ai la possibilité de faire quie pas de problème par mes papiers mes situations BL bla donc c’est monde qui m’ qui m’a reçu avec les bras ouverts et je suis très contente pour ça et donc je veux vraiment faire ma vie professionnelle dans ça comme partie de de ma vie dans ici en France et donc pour moi le le prochaine le prochaine étape la prochaine étape c’est de vraiment l’utiliser comme moyen de de H de dire de chercher mon éconie mon comment dire mon modèle économique hein ton modèle économique oui mais mon ouais mais je peux en voilà merci mon indépendance économique vraiment euh je crois qu’il y a beaucoup de bonnes opportunités ici en France pour des entrepreneurs des petites entreprises et tout ça et euh ça c’est trop bien il y a beaucoup des associations qui aident il y a beaucoup de de l’aide il y a une culture de vélo vraiment immense parce que quand on on n’est pas né ici en France on peut noter la différence vraiment au Venezuela qui c’est mon pays par exemple on n pas la même culture de vélo donc on arrivé ici et voir comme c’est vraiment dans le quotidien des gens comme c’est une référence culturelle des des même des années euh il y a très très longtemps ça c’est très intéressant il y a une culture dans certains quartiers de Paris qui qui ont fait du vélo qui ont fait de de des inventions de vélo donc il y a tout ça que c’est hyper intéressant et et pour moi c’est une très bonne opportunité de me dire bon la France m’a reçu je je suis venu ici voilà j’ai eu l’opportunité de trouver la le vélo euh pour faire nouveau métier et donc maintenant je veux vraiment avoir un espace où je peux avoir la liberté et de faire mes projets de vélo parce que j’aime bien réparer le vélo et tout ça mais moi aussi j’aime bien la création donc j’aimerais passer à la création euh du vélo avec euh aussi un peu de de on on va dire une touche artistique parce que j’aime bien c côté aussi et je vois qu’il y a beaucoup de de déchets de vélo qui sont qui pourraient aussi être transformé on dans des autres choses et euh moi j’aimerais me dédiquer à ça et en même temps continuer à réparer du véos donc voilà mon projet ça c’est de ouvrir un petit atelier pour moi ou avec moi des autres gens mais pour l’instant c’est moi mais oui j’ai j’aimerais vraiment trouver cette place parce que vraiment l’ambiance de être dans un atelier avec les vélos l’opportunité de faire des créations l’opportunité de de voir les gens sourire de voir une petite qui arrive qui qui vont vélo je comme si comme ça et après tu vois laappétit le petit que qui part avec un sourire énorme wouh ça pour moi il y a pas de prix vraiment il y a des gens qui viennent PL j’ai j’ai crevé j’ai besoin d’aller chercher ma fille je sais pas quoi donc vraiment ça pour moi c’est on les choses très très les plus gratifiant je peux dire de de le métier de voir vraiment comme ça ça change pour pour nous c’est juste changer au chambre à mais pour les gens ça change le journée vie et tout ça et vraiment ça ça c’est trop trop trop [Musique] [Applaudissements] magnifique rapidement pour nous c’est poursuivre les actions qu’on a initié avec les rou libre en fait on a tout juste un an donc on a lancé nos premières sessions de formation en partenariat avec un organisme de formation qui s’appelle étude des chantiers et l’idée c’est d’en faire d’autres d’en multiplier d’autres donc on en a une en mars on en a une autre en septembre sur mécanicien mécanicienne emploi cycle on espère avoir des financements pour opérateurs et pour attri cycle aussi avoir au moins 50 % de femmes dans dans dans ces sessions de formation c’est continuer à travailler avec les entreprises qui le souhaitent pour accueillir plus de femmes dans leurs équipes et les retenir c’est travailler avec tous les collectifs certains font appel à nous pour qu’on travaille sur l’ingénierie pédagogique notamment sur animateur animatrice mobilité vélo donc toutes les personnes qui vont apprendre aux enfants aux adultes à faire du vélo et à accompagner les équipes pédagogiques sur comment mieux accueillir des publics mixtes on intervient aussi on fait un peu de plédoyer on travailler avec d’autres associations on a on a Cigné un manifeste les femmes à vélo avec une association qui s’appelle les femmes à vélo pour justement faire la promotion des des métiers autour du vélo et la place des femmes autour du vélo et on a un autre projet pour faire écho au 90 % de femmes qui exercent les métiers du vélo qui le pratiquent pour essayer de créer le le pool de candidates qui viendront dans les formations c’est de mettre plus de femmes aussi sur les vélos tout en les connectant très rapidement au métiers puisqueaujourd’hui il y a plein d’initiatives super de véloécole où on apprend c’est majoritairement des femmes dans les véloécoles et on on apprend super bien à faire du vélo mais nous ce qu’on aimerait c’est d’aller un peu un peu au-delà et déconnecter tout de suite à l’écosystème des métiers en leur faisant découvrir les métiers les r modè les organismes de formation les entreprises donc on a travaillé sur un projet qui allie à la fois la pratique et la rencontre du secteur et deécosystème professionnel sur son territoire voilà donc ça on espère pouvoir aussi le le développer et à chaque fois pour donner envie à plus de femmes qui rentreront demain dans les différentes formations métiers parce que là on a parlé des métiers de la mécanique mais voilà vous le savez vous êtes toutes et tous certainement des professionnel plus ou moins proche du vélo il y a beaucoup de métiers dans dans dans dans le vélo et donc la mécanique est une chose mais il y a plein de métiers où il y a peu de femmes on aimerait en voir plus merci merci à vous merci mer est-ce qu’il y a des là il n reste 15 minutes à peu près pour des questions et des échanges donc si vous avez des il y a des candidats avec des questions des candidates et ben c’est pas comme merci B bonjour c’est moi je suis au département de lessonne sur en charge du Plan Vélo j’avais deux questions une première sur la question de la mé de la place des femmes dans les métiers de la mécanique du cycle c’était de voir d’élargir de dézomer un peu et de dire la place des femmes dans le métier de la mécanique en général et est-ce que les le problème il est pas spécifique au cycle là on est vraiment sur un problème beaucoup plus large et c’est je pense qu’il faudit évidment vous vous allez pas vous attaquer à tout mais dans les tout le travail que vous avez amener là-dessus c’est aussi s’attaquer à l’ensemble de la mécanique parce que c’est le c’est vraiment cette représentation qui est qui est importante et l’autre aspect c’est donc plus une une réflexion qu’une question et c’est un peu pareil pour l’autre sur les politiques d’aménagement qu’on est en train de mener globalement le on voit que le driver principal pour passer au vélo c’est la vitesse et on est dans les aménagements dans tout ce qu’on fait c’est le culte de la performance qui est quand même plutôt une valeur masculine et le le vélo change pas de la du reste de du monde des mobilités et des transports donc on a quand même un véritable problème à continuer à vouloir faire des les aménagements qui vont vite qui desservent les mêmes polarités que pour les le travail vous avez évoqué les questions des des horaires et des des lieux ce qui me para un peu bizarre de côé une assise les les caissières sont on des horaires de travail encore plus pénibles et pourtant ça reste féminin à 98 %. donc il y a l’argument il est il est pas il m pas totalement satisfait là-dessus mais en tout cas cette question de la la mobilité qui reste dans le vélf dans le vélo du quotidien éminemment masculine dans sa structure et là c’est là aussi où il faudrait vraiment changer les choses oui alors du coup je je CIS un peu dans tous les sens mais du coup sur sur l’argument qui vous a pas convaincu sur les horaires de travail en fait en France 90 cégories de métier grosso modo et les femmes elles sont concentré dans 20 catégories de métier euh et ces 20 catégories de métiers elles ont en commun le fait d’être des métiers du soin aux autres euh et elles ont aussi en commun d’être des métiers peu valorisés peu rémunérés donc du coup en fait on trouve en effet beaucoup de femmes qui font des métiers peu valorisés et peu rémunérés comme celui de caissire et donc ce qu’on peut se dire finalement c’est que faire ce métier là bah du coup c’est pas c’est pas un choix quoi c’est c’est subi et donc en fait c’est un problème et et donc là où je vous rejoins c’est que oui c’est un c’est un sujet qui qui dépasse le vélo et nous on a décidé avec audre de lancer les rou pour s’attaquer au vélo parce que on adore le vélo mais avant avec on travaillait notamment puis qu’on a travaillé dans plusieurs structures mais dans une dans une association qui qui rait pour qu’il a plus de femmes dans les métier du numérique donc il y a d’autres industries où il y a où il y a pas il y a pas où il y a peu de peu de femmes c’est intéressant ce que vous dites sur la performance quoi c’est mais la question que j’ envie de vous poser c’est c’est comment vous avez fait votre enfin comment comment on fait la préfiguration de ces projet là quoi qui on va interroger pour pour mettre en place son plan d’action en fait quoi parce que c’est sûr que si au manettees on a des mecs en en LRA qui qui qui sont des des qui font du véloport c’est sûr qu’en fait qui va être mis en avant c’est la performance en fait quoi donc on essaie en France de passer de de du vélo sportif au à la mobilité quoi mais on voit que la que le côté sport performance perdure et c’est aussi ce qui empêche les filles d’ aller aussi quoi il y a des filles qui aiment bien la performance il y a des filles qui aiment pas la performance il y a autant de filles qui aiment la performance que de que des filles qui aiment pas la performance mais mais c’est bien d’avoir aussi au manettes dans la conception en fait des projets bah des gens qui viennent de partout en fait quoi quoi qui ont des profils différents qui aiment la performance qui aiment pas la performance qui ont des enfants qui ont pas d’enfant qui sont qui sont hétéros qui sont pas hétéros enfin pour pouvoir avoir aussi pour concevoir des produits et des services qui sont adaptés à tout le monde en fait quoi eu voilà c’est pas une question mais c’est aussi une remarque je sais pas si c’est si ça vous vous le micro pour Marie qui avait levé la moi aussi je je m’interroge beaucoup sur cette participation des femmes on voit bien dans nocole il y a plein de femmes et puis dès qu’on passe à la conduite en ville et qu’on les mecs ils arrivent à ce moment-là mais c’est pas mon propos mon propos c’était par rapport à à la au financement de ces formations aujourd’hui les formations au métier du vélo elles sont très très peu reconnu Paul on l’appemplo montant c’est refuse de de prendre en charge ces formations donc la question que je voulais vous poser c’est est-ce que lorsqu’on est une femme et qu’on va voir son conseiller et on lui dit on veut faire une formation de mécanicien vélo euh qui est-ce qui rigole le pluso c’est moi j’ai un peu l’impression que c’est c’est des des des demandes qui sont jamais entendu euh déjà pour être éducateur mobilité vélo c’est compliqué mécanicien vélo j’imagine que c’est encore moins reconnu est-ce que vous avez cette expérience là merci beaucoup est-ce que vous pouvez vous présenter aussi quand même oui je suis Mar je suis donc la présidente de probell sudîle de France qui est-ce que tu oui et donc moi j’ai fait et j’avais juste envie de j’ai j’avais pas tous ces projets dans dans ma tête quand j’ai commencé à faire mes formations mais euh c’était pas une proposition de la conseillère à avant c’éit pour l’emploi voilà de France travail euh elle m’avait dit vous trouvez une formation que vous aimerez faire et donc j’ai commencé à taper sur le site de Pemploi formation vélo vélo et commencer à voir tout et là j’ai j’ai choisi à celui-là qui c’était le plus proche en en à commencé et c’était opérat opératri cycle mais je savais pas vraiment qu’est-ce que ça vous dire mais il disait que il y a un peu de mécanique dedans donc je me suis dit au moins je vais apprendre un peu et voilà après on verra et c une formation assez court c’était à peu près 2 mois et euh donc c’est comme ça que j’ai fait et après une fois que j’ai commencé à à à être dans la formation c’est que j’ai découvert qu’il y a tout le monde au vélo et beaucoup de des des possibilités en fait de du travail et des profession et tout ça mais je connaissais pas du tout pas du tout je me suis dit je sais et en en vrai quand j’ai j’ai j’ai j’ai ramené mes mon vélo à des catrons des choses comme ça je me disais ah ça ça allit un bon travail de faire de la mécanique mais j’avais jamais pensé comment ça pe être vraiment une chose que moi je pourrais faire je voyais pas le le chéma vers ça euh parce que je savais même pas que c’est un métier qui c’est reconnu qui a des formations pour ça je me suis dit peut-être c’est une personne qui a appris depuis petite et voilà je savais pas du tout que c’est vraiment métier un gros sujet sur l’information sur ce truc et du coup sur le financement oui absolument vous avez vraiment mis le doigt sur quelque chose d’important c’est ce qu’on essaie de dire au début c’est qu’ y a un gros travail de sensibilisation auprès de France travail parce que effectivement ils ont les ce qui vient du ministère du Travail le vélo n’en fait pas partie on a même vu pour les Joos dans tous les appel à projet le vélo n’en faait pas parti alors qu’on se doute bien qu’il il y a plein de flottes de location de vélo beaucoup de gens vont être en vélo pour désengorger les transports en public et pour autant ça a pas été considéré comme des métiers en tension pendant les Jos alors qu’on va avoir besoin de mécaniciens mécaniciennes de voilà de loueur de l’ et cetera et donc c’est un c’est un vrai travail de sensibilisation pour montrer comme c’est très territorialisé il faut travailler avec chacune des agences locales des conseillers des conseilleurs pour leur dire déjà que oui il y a des opportunités oui il y a des métiers en tenstion oui ça existe oui il y a des entreprises qui recrutent c’est vrai que ça prend du temps parce que finalement même si le vélo a toujours existé c’est vraiment puis la pandémie où il y a eu une explosion et donc nous on travaille main dans la main avec lze et donc nous nos financements c’est on travaille avec les organismes de formation il y a il y a il y a plusieurs financements c’est les collectivités évidemment montré avec des fondations qui uvrent aussi pour l’nicité professionnelle on est soutenu par la Fondation RATP notamment et il y a aussi les fonds de la de la formation de France travail donc les les aidesindividual les aides à l’emploi ou les aire de la région et cetera mais c’est un gros travail pour aller les chercher des dossiers à monter et et c’est vrai qu’ on encourage souvent les les les stagiaires qui vont rentrer en formation à prendre contact avec leur conseiller leur conseillère de montrer le projet professionnel que c’est pas une lubie que derrière il y a une vraie réflexion il y a un projet professionnel et c’est pas évident c’est vrai que c’est c’est un travail de longue haleine un peu un parcours du combattant pour chacun et chacune avant de rentrer en formation mais ça vient ça bouge ça commence à bouger on a une intervention oui je sais pas si on mentend euh concernant les financements je voulais aussi rebondir pour rappeler qu’il y a l’alternance il y a des formations en alternance qui existent mais aussi personnellement je suis en formation en alternance à l’incm l’Institut national du cycle et du motocycle on nous a bien signifier que en fait on a un op mobilité euh qui ramène l’argent et qui contribu à financer les formations et en gros en mécanique cycle on bénéficie d’une rentabilité plus importante dans les métiers du motocycle et en général la mécanique CYC n’est pas valorisée aussi parce qu’onin financièrement c’est pas c’est pas considéré comme une activité rentable seul c’est souvent associé à la vente ou sinon il y a des systèmes qui sont associatif qui dépendent énormément de subventions mais c’est un métier qui est en général pas assez valorisé financièrement donc il y a tout un travail aussi à faire même auprès des clients clientes des cycliste en général euh il y a des gens qui sont prêts à débourser beaucoup d’argent par exemple pour l’entretien d’une voiture et si on va leur parler du prix d’une pièce ils vont souvent considérer que neuf c’est beaucoup trop cher c’est un travail à faire euh de sensibilisation par rapport à ça en général notamment quand on s’adresse à des clients et à des clients pour un vélo euh et par rapport au sexisme en général vous faites fa un travail merveilleux merci beaucoup audreé et mathil vous êtes pas seul il y a d’autres personnes et c’est vraiment un travail collectif mais il faut se rappeler et bon ça c’est une remarque pour tout le monde ici présent que c’est un travail de pédagogie constant à faire au quotidien pour lutter contre le sexisme tout secteur de la vie confondu et c’est ça aussi qui va contribuer à ce que ces métiers se se féminis et ne soi pas dominé par des hommes si genre petite parenthèse euh il y a de plus en plus de femmes qui se mettent au vélo aussi pour échapper au harcèlement de rue et il se trouve que même des cyclistes des femmes à vélo expérimentent le harcèlement de rue mais il y en a beaucoup qui s’y sont mis à cause de ça euh et je rappelle aussi l’existence de permanence en mixité choisie pour que pousser les femmes et les minorités de genre à pousser la porte des ateliers vélo à se former à la mécanique contribu à ça et vraiment il y a du boulot mais c’est vraiment un travail collectif qu’on fait ici et là mais il faut se rappeler aussi que c’est un travail autant collectif que individuel [Applaudissements] oui je suis totalement d’accord avec toi et en plus je pense que c’est totalement pas valorisé je je me suis dit euh si si j’auris sous si si j’aurais pensais à ça il y a 3 ans de ma vie je me je Maurais euh je je je Maurais je sais pas mieux travailler mieux poser dans la vie profiter plus parce que vraiment c’est un métier que peut avoir même une voix pour pour pour chercher son indépendance économique c’est rentable bah il y a là je je je fais parfois des des études de marché il y a même pas des ateliers de vélo dans tous les dans tous les les les quartiers de Paris et Paris c’est les villes les plus connu de toutes les monde je me suis dit mais comment ça c’est possible qu’il y a même pas une se atelier dans chaque arrondissement de Paris donc il y a il y a des possibilités financières qui sont vraies qui sont là et je pense que vraiment si on s’organise euh on on peut prendre ces opportunités parce qu’ils sont là vraiment c’est c’est au métier par exemple c’est pas comme la restauration qui on a besoin de de beaucoup de choses pour commencer à travailler donc on n pas besoin non plus on travaille pas avec des outils qui vont périmer comme la nouriture des choses comme ça donc vraiment c’est c’est un travail qui donne beaucoup beaucoup de liberté et de de liberté CR d’être créatif aussi euh de créer mais aussi de deavoir une rite de vie et de travail euh qui ça peut être très très très bien pour nous comme comme un femmes comme des gens qui euh qui sont parti de la minorité sexuelle et tout ça donc euh vraiment c’est c’est c’est une vraie profession qui peut nous aider bien bonjour à tous alex je suis président de MDB merci pour les témoignage je dire qu’on a entamé il y a 2 ans n un programme pour l’égalitéem on de loin onit C avec plus que 20% de femmes et cette année en 2 ans on rattrapé à 50% donc avec de la voloné je pense qu’on on y arriveut comme tu disais tout à l’heure tout le monde des stéréotypes nous aussi et c’est de ça dont je voulais parler parce que moi je suis papa d’un garçon une petite fille et et je vois que bah dès le plus jeune âge on a beau essayé d’éduquer les enfants de manière égalitaire on se dis on les éduque de la même manière en fait ils se comporte pas de la même manière et par exemple sur des choses euh je vois ma petite fille elle veut que ses vêtements restent propre mon fils on a rien vraiment rien à faire donc c’est leur personnalité mais il y a quand même on voit dans les cours de de récréation les jeux la manière le rapport un certain nombre de choses est pas le même entre garçons et filles même tô et les stéréotypes de la société ben il se il sepose aux enfants et la question que je voulais poser c’est est-ce que sur l’approche de la formation et du métier de de mécanique cycle est-ce qu’on n’est pas aussi dans une approche qui est marqué par la domination des hommes aussi avec leurs valeurs tout ce qu’on peut inculquer aussi aux garçons et est-ce que il y a un enjeu aussi à et comment vous réfléchissez au métier vu sous de votre point de vue est-ce qu’il y a besoin de faire des formations qui soit avec d’autres approches justement pour faire venir aussi les les femmes sur ces métiers bah nous les formations qu’ qu’on fait au R c’est une première formation de de mécanicienne vélo l’idée ça a été de de former l’équipe pédagogique de l’organisme de formation donc d’études des chantiers sur comment est-ce qu’on fait pour délivrer une formation qui soit non oppressive non discriminante et inclusive comment est-ce qu’en tant que formateur formatrice je je m’assure que tout le monde prenne la parole je m’assure que les filles se fassent pas prendre les outils des mains comment est-ce que je je je régule tout ça comment est-ce que je valorise les filles euh et puis aussi quel cadre je mets en début de de formation pour qu’il y a pas de débordement par exemple c’est c’est juste quelques exemple mais en tout cas ça c’est ce qu’on a fait et puis aussi de de rappeler au à l’qu pédagogique au formateur au formatrices aussi le le cadre de la loi parce que il y a en se basant sur des stéréotypes et des représentation agissements qui sont légitimés banalisés dans la société qui sont interdit en fait dans la société partout et et puis au travail en formation donc de rappeler aussi que bah les formateurs c’est les formateurs les formatrices c’est les garants les garantes de de ce cadre là et et donc nous on fait ça on on forme aussi les stagiaires des formations mécaniques sur pareil prévention de violence Sté cont discrimination et puis pour opérer un rattrapage parce queil y a la marche elle est assez on prévoit en fait des temps qui sont dédiés à la confiance en soi et à la connaissance de soi pour les femmes et les minorités de genre dans nos formations et elles sont aussi accompagnées par des mentors professionnel du vélo donc ça ça permet aussi de créer un cadre de confiance d’avoir d’autres interlocutrices à qui à qui parler à qui poser des questions pour développer son réseau s’entraîner avant des entretiens et cetera donc donc oui il y a une manière de de délivrer les formations de les concevoir de les penser qui est qui a réinventé quoi créer de de nouveaux imaginaires de de formations pour avoir bah des formations qui sont qui sont bien pour pour tout le monde et et qui permettent bah de de sortir des femmes de formation vélo quoi je sais pas si je répond à votre question est-ce que juste un truc en je pense qu’on a aussi besoin de formatrice mécanicienne à vélo donc s’il y en a dans la salle il y a beaucoup de formateurs et c’est chouette il nous faut aussi des formatrices il y a aussi une mixité dans l’apprentissage donc nous oui il y en a peut-être aussi qui se disent nous on nous écrit on nous dit ah mais j’ai je me sent pas légitime et ça parfois ils ont plus d’expérience que les hommes qui eux n’ont pas de problème à les former sans expérience ou sans formation donc on fait un appel aussi à des formatrices voilà des mécaniciennes qui aimerai former problème je juste revenir sur ce que vous disiez Mathilde est-ce que les chefs chef d’atelier les formateurs formatrices les patron de boutique patronne de boutique il et elles ont conscience de un ce que dit la loi alors on sait he on c’est pas censé l’ignorer mais enfin et et aussi est-ce qu’il est on conscience de de ce que c’est que les les les les bonnes pratiques les bons usages et les limites et les limites et les limites àoser est-ce que est-ce que il y a euh est-ce que vous ressentez voilà est-ce qu’ils on conscience ou pas il euh bah je dirais que bon depuis 2017 c’est quand même des sujets dont on parle pas mal ouais euh et donc du coup euh voilà c’est c’est que c’est quand même devenu des sujets de société quoi donc je pense qu’en tant que professionnel on est quand même euh quand même moyen de voilà de s’informer de collecter des informations après il y a plein de structures qui proposent plein de choses euh sur ces sujets là donc du coup je pense qu’aujourd’hui oui il y a moyen de oui mais c’est sûr qu’il y a moyen mais est-ce qu’ils en ont conscience est-ce qu’il et en non conscience parce que c’est enfin tout à l’heure Maria vous nous disiez qu’il y a eu des des gestes déplacés d’un collègue je pense euh je connais pas la situation je je veux pas minimiser ce qui s’est passé et cetera mais peut-être que ce geste là de de la part de cette personne là il était pas mal intentionner c’est il a été mal reçu ça c’est un fait et c’est indiscutable parce que c’est ce que vous avez ressenti mais est-ce que voilà typiquement est-ce que euh enfin alleer s’informer c’est bien mais c’est pas suffisant en fait en fait finalement ce que ce que la personne quand elle commet une agression sexuelle sielle les conscience de le faire ou pas c’est pas trop le sujet en fait quoi c’est-à-dire que l’employeur il est obligation de santé de sécurité physique et psychique et donc du coup que le collègue il est l’intention ou pas l’intention mauvaise ou bonne soit pour rire ou pas pour rire c’est pas trop le sujet de l’employeur en fait quoi l’employeur il doit assurer cette santé cette sécurité et donc voilà à partir du moment où il a où ça dépasse les limites il y a voilà des choses à faire bon on va pas en parler là parce que c’est pas l’objet mais mais en tout cas et s sait pas quoi faire bah du coup il y a des structures comme la nôre on peut on peut former sur comment faire et quoi faire et alors la question suivante c’est estce qu’ il est chercher pour être sensibilisé là-dessus alors euh euh tu en si tu veux tu peux compléter il y a euh on est qu’ plus de structures qui viennent nous voir ouaisou parce que du coup tout le monde tout le monde adore la parité tout le monde adore la miité tout le monde adore les femmes et puis voilà après dès qu’il s’agit de mettre remplace des trucs il y a quand même moins de monde donc du coup euh donc il y a voilà ça ça ça bouge en tout cas nous qui Bossons depuis un nom d’années sur ce sujets là mais ça pourrait bouger un peu plus mercoup et je pense que tout le monde a conscience plus quand il y a des gens qui sont propriétaires d’une boutique ou qui arrivent dans certain et on va dire dans certain position dans une structure de travail on va dire manager responsable d’ateliier de boutique mais je pense que il y a comme ça au milieu où les gens pensent on bricoolle et on fait des choses comme ça donc il y a on peu parce que on n pas dans un bourreau on n pas si c’est passz on va dire hyper rigide en mode comme ça donc parfois il y a il y a cette culture de oui dans la télé on rigole on prend un peti POS café bla bla bla peut-être c’est un peu plus comme ça fluide dans l’atelier mais pour moi ça qui manque c’est ok mais comment parce que la même les façon de rigoler pour elle c’est pas la même que pour moi donc en vrai bah tout tout T c les les sujet de se toucher tout ça de faire des gestes comme ça en vrai c’est très dangerux si on va même pas parler de comme ça se déplacer en général mais c’est très dangéux parce que si j’ai un utille comme ça dans les mains et je suis en train de faire ça tu viens me faire comme ça je peux me faire de mal en fait et ça peut être vrai mal que je peux peut-être pas pas soigner dans la vie on se faire deain dans l’atelier donc en vrai il faut savoir qui pour moi il y a pas j’arrive ok je vais travailler dans cet atelier il y a pas une chose qui me dit oui dans un atelier on travaille comme ça ça sont la les règles de sécurité c’est ça c’est ça c’est ça ici on se on se met des chaussures de sécurité c’est comme si les gens ah si tout vous metettes des choses de sécurité cool si moi je veux pas c’est cool aussi et voilà on est des mécanicienes et blab bla bla c’est pas grave et comme ça avec tous les autres choses donc pour moi il y a la conscience peut-être et on va dire oui mais pour moi qu’il y a pas c’est vraiment le la parole des les gens qui sont dans l’équipe est vraiment d’encadrer l’équipe et la façon de travailler ça veut pas dire qu’on du robot non plus mais il y a des manières de socialiser dans une équipe de travail d’être d’être on va dire des bons collègues avec des bons gestes mais mais de de faire attention avec les limites aussi merci beaucoup je pense que MOS moins 10 une dernière question dernière remarque ou un mot de conclusion allez une intervention et ça sera la dernière bonjour à toutes et à tous merci pour votre intervention je suis d’an je travaille à la ville d’Antony au mobilité et une question très pratique c’est j’organise par exemple des ateliers de remise en celle bientôt pour les agents de la ville il y a beaucoup de femmes il y a beaucoup d’hommes comment faire pour garantir une bonne mixité est-ce que j’ai j’ai certains agents qui me disent j’ai pas fait de vélo depuis 20 ans euh je suis un peu mal à l’aise j’ai peur je sais il y a une certaine honte parfois parce que voilà pour plein de raisons euh donc le pour pour organiser la mixité qui est qui est une bonne chose mais parfois il y a certaines femmes qui me disent par exemple qu’elles aimeraient être plutôt tranquille entre femmes euh donc comment gérer ça quels sont les conseils que vous pourriez donner pour voilà pour cet exemple là par exemple merci ouais pour moi peut-être de de de faire un appel en temp com mer à découvrir peut-être ça ça peut aider euh parce que c’est c’est vrai que parfois quand on est socialisé comme des femmes dans la société on on voit pas comme métier mécanique comme une possibilité pour nous et donc peut-être de faire une app à découvrir et de vraiment comprendre qu’il y a de temp différent parfois parce que quand on n pas sociabilisé avec des outils on n pas vraiment dans C monde vraiment moi par exemple j’ai peur de d’utiliser pers par exemple j’ai hyper peur je sais pas pourquoi mais ça me fait peur dans ma tête il faut que je travaille sur ça mais voilà et donc je je pense que c’est c’est faire l’app comme ça avoir de la patience et écouter si les gens se sent plus on va dire sécuriser en sécurité entre FEM FM faire comme ça et il aura le temps de tout mélanger parce que il y a forcément le monde et on se retrouve tous à laavant merci beaucoup vous voulez rajouter quelque chose ma [Musique] atelier enité c’est super enfin si les femmes elles veulent le faire faites-le puis trouvez aussi des femmes qui qui veulent aussi former les femmes et des hommes parce que il y a pas de raison garder des places aussi pour les femmes m même celles qui ont et qui ouais fait les deux merci beaucoup je crois qu’on peut les applaudir sur [Musique] [Applaudissements] intéressant on avait une un titre la place des femmes dans les métiers de la mécanique cycle et finalement on parle quand on parle de la vélocité sur l’aménagement urbain on pourrait parler de la place des femmes dans l’espace public d’une manière générale et même la place des femmes dans la société donc je trouve ça hyper intéressant ce que vous nous avez raconté dit et votre expérience parce que parce que on par on parle d’un sujet vélo avec un focus vélo mais finalement on voit bien queah tout est lié et que voez tout à l’heure ce que vous disiez là sur l’aménagement despic cyclable la vitesse on est encore quand même dans des espaces publics pensé par les hommes et fait par les hommes beaucoup euh et donc là c’est il faudrait aussi des fait des aménageurs et des aménageuse surtout merci beaucoup en tout cas on ench tout

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