La rediffusion des tables rondes tenues le 22 avril 2024 lors du Palmarès des Tables Engagées organisé par Écotable continue !

Lors de cette troisième table ronde, plusieurs acteurs engagés pour la transformation des filières échangent notamment sur la transformation des filières bio et de la pêche.

Comment rendre la pêche plus durable ?
Quel est le rôle des restaurateurs dans la transformation des filières ?

Au micro de Laurène Petit, journaliste et secrétaire générale de la Communauté Écotable, retrouvez les pistes de réflexion de :
Sophia Majnoni d’Intignano (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique)
Elisabeth Vallet et Olivier Roellinger (Ethic Ocean)
Valérie Gramont (Green Lobby)
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[Musique] l’écologie dans ton assiette est comptable les militants s’invitent à [Musique] table bonjour à toutes à tous rebonjour pour ceux qui nous suivent depuis tout à l’heure on est sur la 3è table ronde de sur C de de cet après-midi riche en en échange avant d’aller ensuite se sustenter boire manger célébrer les table engagé avec écotable je suis ravie de de présenter cet échange jeis Lauren petit on va parler de la transformation des filières après avoir parlé de la transformation de la formation on a envie de transformer beaucoup de choses avec écotable faire bouger les lignes ça fait aussi partie de l’ADN d’cotable entre les circuits courts les circuits longs la logistique alimentaire alors que les défis posés par le changement climatique se font de plus en plus pressant il est impératif de repenser nos systèmes de production et de distribution alimentaire pour les rendre plus résilients plus durable plus respectueux de l’environnement parce que chaque aliment qui arrive dans nos assiettes du légumes au grain en passant par les produits carnet les produits de la mer c’est un petit miracle de coopération et de travail entre des acteurs très variés il est important de se pencher sur la question des filières alimentaires et agricoles qui assurent notre approvisionnement pourquoi doit-on transformer ces filières comment est-ce qu’on doit s’y prendre et qui a le pouvoir vraiment de le faire c’est ce qu’on va voir on va faire le tour de ces questions avec Sophia Magoni d’tinano délégué général de la FNAB la fédération nationale d’agriculture biologique merci d’être avec nous merci ellisabeth Valley directrice d’éthicocéan merci également à vous d’être avec nous bonjour merci Valérie Gramond fondatrice de Green lobby bonjour et merci d’être d’être ici bonjour et enfin Olivier Olivier relinger chef etond et Parin des thtic océan entre autres choses on aura l’occasion d’aborder toutes ces toutes vos casquettes sopie Magoni pour commencer la structuration des filières bio était pas vraiment un sujet tant qu’il y avait des marchés et des débouchés aujourd’hui on traverse encore une grosse crise du secteur de la bio est-ce que c’est une raison qui a fait vous pencher avec la FNAB sur les filières et qu’est-ce est-ce qu’on aurait pu éviter la crise qu’on a traversé euh je je sais pas je suis pas devin euh ce qui est sûr c’est que en fait en 10 an la situation elle a complètement changé puisqu’on partait d’un moment où on était une toute petite minorité de producteurs et productrices bio où il y a eu beaucoup de soutiens financier amenés et surtout une envolée de la demande c’est ça qui a fait se développer en fait énormément le marché et l’offre et donc la priorité ça a été de répondre le plus vite possible à cette demande en produit de convertir le maximum de surface de ferme de paysans à l’agriculture biologique et ça a duré 5 ans 6 ans où on a converti 200 à 300000 hectares par an et en fait on s’est pas trop posé la question de où est-ce que cette dynamique elle allait nous emmener quand est-ce qu’elle allait s’arrêter et surtout on sait pas poser la question de finalement qu’attend le consommateur en dehors d’un produit sain pour la santé c’est-à-dire qui n’a pas pollué son environnement au moment de la production et donc quand je dis ça c’est qu’on s’est pas posé la question de la peut-être de la qualité gustative nutritionnelle finale du produit parce que quand vous faites de l’agriculture biologique ça veut dire que vous produisez selon un cahier des charges avec un certain nombre de règles agronomiques qui sont différentes de l’agriculture conventionnelle et qui parfois sont contraignantes aussi sur la qualité du produit que vous sortez je peux vous prendre un exemple c’est tout ce qui concerne le bien-être animal en agriculture biologique en agriculture biologique il y a une obligation de sortir les animaux à l’extérieur le plus longtemps possible et le plus souvent possible et euh bah pour de la viande souvent quand vous mangez un un de la viande rouge l’animal il a été ce qu’on appelle fini c’est-à-dire dire engraisser en bâtiment avec du grain et non pas avec de l’herbe donc quand vous avez l’obligation de sortir vos animaux à l’extérieur toute l’année ils mangent de l’herbe et pas du maïs ce qui est très bien pour l’animal mais par contre le boucher charcutier qui lui va transformer la viande et la vendre bah il va considérer que votre viande elle est pas suffisamment qualitative si elle a été engraissée à l’herbe et pas au maïs grain à l’intérieur dans un bâtiment et donc en fait on on peut-être on a vu aussi apparaître à un moment un écart entre qui était proposé et ce qu’attendait le consommateur la crise elle est elle est arrivée bien sûr de la crise économique de l’inflation mais en fait elle avait commencé avant et et elle avait notamment commencé par une désaffection des consommateurs historiques qui se sont mis à se retourourner vers les produits artisanaux le local a fait beaucoup de mal mais euh vraiment l’artisanat cette espèce de relation de confiance et cette image du produit de qualité du produit travaillé pour le consommateur avec une image de qualité c’est c’est un peu ça qui qui a fait du mal à l’agriculture biologique pourquoi le local a fait du mal parce que il y a 2 3 ans le syndicat majoritaire agricole a commencé à beaucoup euh la FNSEA voilà la FNSEA a commencé à beaucoup parler de l’importance de défendre les filières françaises parce qu’il y a une concurrence des pays extérieurs et donc ils ont appuyé sur cette notion du local qui en fait veut tout dire et veut rien dire le local ça peut être le le made in France ça peut être le micro local ça peut être le régional le départemental et le local ne dit rien des modes de production h lo juste ça éé produit danse loalité et c’est vrai que c’est devenu un argument marketing très fort et que la bio a pas complètement su qui a fait préférer les les les producteurs et aussi les restaurateurs qui a fait préférer les produits locaux au produits au produits bio potentiellement avec beaucoup de mesconnaissances derrière Olivier avant de vous donner la avant de vous donner la parole je voulais juste demander à à sopia dans Comment est-ce que concrètement avec la FNAP vous travaillez à rendre les filières bio plus résilientes justement avec tout c’est c’est mes connaissances mais je pense qu’on est pas au bout du chemin mais là on commence à se dire que dans les 5in prochaines années au lieu juste de vouloir convertir le maximum de ferme et de surface il va falloir travailler sur euh ce qu’on appelle l’aval c’est-à-dire la la collecte la transformation enfin le stockage la transformation mais aussi sur que veut le consommateur quelles sont les attentes du marché et comment on créer cette adéquation entre les exigences du cahier des charges bio et le et le besoins et les envies du consommateur et on n pas suffisamment travaillé là-dessus donc nous on commence à s’intéresser à ces sujets là on on monte des projets en espérant que quand tout ça ce sera tassé quand la crise sera derrière nous et que la croissance recommencera on sera un peu plus préparé et on évitera ce genre d’acoup qui quand même sont un gros risque une fois que dans les campagnes le bruit s répandu que finalement quand on produit de la qualité et ben en fait on s’en sort pas mieux que quand on produit pas de la qualité pour revenir en arrière c’est compliquéier relinger voulaz rebondir oui je sais bien que vous m’avez d’abord je suis bonjour à toutes et à tous merci pour cette invitation d’abord je je je suis je salue le plateau parce que tout à l’heure j’étais un petit peu choqué par rapport à la formation dans les restaurant dans la pour la restauration et il y avait que des hommes c’était c’était le menvo r voulu être garante de ça pour répondre à cette question même si au départ vous m’invitez pour éthique océan moi j’ai un petit point de vue sur le bio regardez bien pardon j’ai un petit point de vue sur le bio en 1982 lorsque j’ai ouvert mon restaurant une table d’ôte on allait euh sur le marché euh marché des LCE à Rennes et là il y avait trois quatre fournisseurs un peu Baba euh fumeur de pétard les pupilles bien délaté tout ça qu’on allez voir moi je connaissais pas j’ai il m’ont fait tout découvrir ces gens-là et c’est marrant parce qu’en 1982 tu ils étaient c’était des parias fallait pas fallait vraiment les chasser les mettre de côté alors aujourd’hui tout le monde s’aperçoit qu’ils avaient raison avant tous les autres de fumer des pétards peut-être pas quoi que mais mais mais je veux dire que ce que je trouve déplorable c’est que si aujourd’hui le bio est en difficulté c’est surtout parce que le contrat de confiance que ces hommes et ces femmes avaient réussi a impliqué puis des années avec pas un sous d’argent public pendant des années ce contrat de confiance a été brisé par les marchands je m’explique aujourd quand on voit le CLER Biot on peut se demander demain si on va pas avoir monsantau bio et effectivement comment voulez-vous et en même temps évidemment il y a le local il y a tout ce que tout ce que vous avez présenté mais n’oubliez pas qu’ils ont créé aussi HVE valeur environnmentale valeur envir qui est une imposture quoi qui est une farce hein et évidemment le producteur bio et puis y a une autre chose c’est que le bio c’est un état d’esprit celui qui produisait du bio CIT un état d’esprit c’est c’est un respect du vivant et de la nature c’était pas pour que son pe son fils ou son Petitfils ou ses petits enfants euh contractent un cancer dans 10 ou 20 ans suite à un cocktail de pesticide c’estàd qu’il y avait pas une dimension égoïste c’était beaucoup plus holistique la dimension de du bio dans à ses débuts c’était le respect du vivant donc ceux qui le produisait c’est un état d’esprit ceux qui le transformaient cé un état d’esprit mais ceux qui l’achetaient c’était un état d’esprit et tout d’un coup il y a eu un bouleversement et comme évidemment les les les grandes les grandes surfaces sont aperçu qu’il y avait une Vale ajouté extraordinaire à mettre à ce niveau-là ils se sont penchés sur la question sans sans parler évidemment des gens de la FNSA qui sont introduits dans différentses filières bio pour totalement changer les règles et effectivement perturber ce contrat de confiance qui sétait créé mais moi je vous demande une chose continuer il faut absolument que nous continuionions à soutenir la filiè bio et aujourd’hui moi je fais appel au ministère de l’Éducation nationale pour que dans l’ensemble des cantines gérées par les municipalités des collèges gér par les départements et des lycées gérés par les régions et bien qui viennent au secours de toutes cette filièrees bio on vous on verra justement avec Valérie gramon tout à l’heure comment on peut faire changer aussi les choses par la loi et par le la force législative et d’aller aussi toquer aux portes des décideur pour faire changer les choses avant ça ellisabethe valer pour faire le lien aussi avec Olivier relanger vous êtes venus en binôme en force pour représenter ethque océan est-ce que vous pouvez déjà présenter votre action avec ethqueocéan en quoi vous cherchez donc vous vous comme son nom l’indique vous cherchez à transformer les filières de de la pêche et en tout cas sensibiliser aussi à toutes les problématiques de pêche qui sont peut-être un peu plus invisibilisé que les que les problématiques terriennes terrestres dans quelle mesure vous faites changer de les choses sur ce qui se passe dans les océans alors en effet le le monde de l’océan est un monde bien invisible et l’intérêt pour les ressources de la mer est venu un peu plus tardivement par rapport au aux enjeux terrestres mais euh il y a il y a urgence à se mobiliser sur ces sujets donc kticocéance c’est une association qui travaille avec l’ensemble des acteurs de la filière pêche et aquaculture que ça soit les producteurs et ou tous les maillons de la distribution he marayeur grossiste enseignne de la grande distribution euh poissonnier restaurateur et tout tout le secteur de la restauration restauration commerciale restauration collective traiteur et notre rôle c’est d’informer tous ces acheteurs en produits de la mer sur l’état de la ressource sur base des données scientifiques qui sont réévaluées chaque année et en fonction de l’état des ressources on établit des recommandations d’achat et on accompagne les entreprise qui le souhaitent à mettre en place une politique d’approvisionnement durable en suivant les les critères de durabilité que ça soit pour les produits de pêche ou les produits d’aquaculture pour ceux qui font également des des produits d’élevage euh parce que il y a il y a urgence c’est ce secteur privé euh qui qui peut changer les choses parce que le problème c’est que la réglementation autorise la surpêche la réglementation autorise l’utilisation d’engins très impactants sur les écosystèmes et le temps de faire bouger la réglementation euh ça prend énormément de temps et c’est souvent un peu l’évolution malheureusement des choses c’est le secteur privé qui qui avance plus vite et si chacun des maillons de de la filière met en place euh ces pratiques durables faille à ne à ne s’approvisionner à s’orienter uniquement vers des ressources qui ne sont pas surexploitées ça peut vraiment faire changer les choses au fond des soocéans donc nous on accompagne tous ces acteurs on publie des informations des des supports d’information notamment un guide des espèces qui fait référence hein d’après les les utilisateurs c’est un guide qu’on on publie depuis 2008 chaquené que chaque année on met à jour on intègre les les les données scientifiques qui évoluent donc parfois il y a des espèces qui se portent mieux d’une année sur l’autre parfois c’est l’inverse donc c’est là où c’est très important de de s’informer de rester informé de comprendre ce que sont ces critères et pour pouvoir ensuite les les intégrer que ça devienne un un réflexe dans dans dans le le travail quotidien d’ d’approvisionnement faites donc des campagnes vous pouvez citer une campagne par exemple langi dernièrement vous avez fait campagne sur on a fait campagne sur l’uille mais peut-être que là j’ai envie de laisser la parole Olivier parce que c’est lui qui a été notre porte-parole juste pour donner le contexte langanguille européenne tout comme il y a trois principales espèces d’anguill dans le monde il y a l’anguille japonaise l’anguille américaine et Languille européenne toutes les trois se sont effondrées mais au niveau de Languille européenne particulièrement en France on a une responsabilité particulière parce qu’on est les principaux pêcheurs de Civel donc c’est les alvins de langanguille et on est les seconds pêcheurs européens au niveau de Languille jaune et Languille argentée donc Languille a un fabuleux cycle de vie elle naît dans elle les les larves elle se reproduit dans la mer des Sargasses les les larves qui deviennent siivelles font si 1000 km arrivent sur les côtes européennes 95 % de ces civelles euh arrivent dans le golf de Gascogne donc en France c’est pour ça qu’on est les premiers pêcheurs de Civel et ensuite si elles ne sont pas capturées là elles remontent les rivières passe plusieurs années deviennent anguill jaune anguill argenté et puis quand elles sont prêtes ell le redescendre les rivières pour reprendre la mer et retourner dans la mer des saint-gares pour se reproduire donc vous imaginez que pendant tout ce parcours il y a énormément d’action tropique d’action humaines qui barre son chemin il y a les barrages sur les rivières et les et les fleuves il y a les problèmes de pollution des rivières qui sont concentrés euh sur ces écosystèmes et qui impactent énormément la fécondité des des femelles et euh il y a aussi l’assèchement des zones humides hein qui est un gros euh sujet actuellement également euh donc on on est en train d’éteindre euh cette espèce sous nos yeux en en 50 ans et un des des des des des des éléments qui nous a fait réagir parce que nous ça fait plus de 10 ans que on l’indique dans notre guide des espèces que l’anguille était à éviter mais on sentait que ça avait du mal à prendre les gens nous disaient mais vous êtes sûr c’est si grave que ça et en fait pendant 20 ans les scientifiques ont dit il faut diminuer les causes du déclin de cette espèce et depuis 3 ans il il sonne la la sonnette d’alarme et il recommande vraiment sérieusement de suspendre la pêche et ils ne sont pas écoutés ils n’ont pas été écoutés pendant 20 ans ils sont encore moins écoutés maintenant et là euh la semaine où les scientifiques européens ont on dit en 1er novembre 2023 euh les scientifiques publiaent euh leurs recommandations pour 2000 24 suspension de la pêche et bien notre secrétaire d’État à la mer augmentait les quotas de Civel pour 2024 donc dans ce contexte qui aurait pu prédire euh avec Olivier Ringer mais Olivier a a été le porte-parole de cette campagne je vous laisse peut-être en parler euh parce que il y a vous vous le dites NON oui effectivement mais un mot sur votre lien à au produit de la mer donc vous l’avez pas dit mais vous êtes breton installé à cancal pour ceux et celles qui vous connaiss tout à l’heure je commena à vous raconter ma vie j’étais en 82 mais je vouis vous dire que euh c’est une chance que nous soyons là moi j’en profite pour saluer ce type d’initiative alors qu’actuellement on sonne probablement le glas du pacte vert européen c’est-à-dire que en l’espace de de 2 mois là on a fait un pas en arrière de 15 ans et bon c’est euh de 20 % des espaces R uralisé pardon c’est évidemment l’abandon de supprimer la moitié des des pesticides pour 2030 c’est tous ces sujets alors évidemment on parle beaucoup d’agriculture on parle beaucoup de la terre mais je reprendrai la phrase de tabarli qui disait pour les Français la mer c’est ce qu’il voi au mois d’août lorsqu’ils ont le dos tourné à la plage c’estàd que nous sommes pas vraiment un pays de marin or la mer lorsque baladez dans la campagne et vous dites la campagne a été bousillée flingué pollué n’entendez plus les oiseaux voyz plus de papillon plus d’abeill voyez que la végétation est maigre manière il y a les mêmes la même végétation la biodiversité s’est effondrée seement la mer lorsquelle souffre lorsqu’elle meurt lorsquelle devient un désert liquide elle reste belle et elle vous semble être toujours vivante or c’est la plus grande poubelle de l’humanité c’est pourtant le premier régulateur thermique de l’humanité c’est le deuxième poulmon de l’humanité et c’est la première source de protéin au monde je ne parlerai pas de sujet que je ne connais pas sur laassdification de l’océens enfin je connais moins puis il y a mon ami Christophe qui est par là pourrait vous en parler 100 fois mieux que moi mais faut bien comprendre que moi j’ai abordé la mer comme euh chacun d’entre nous comme il y a deux de de deux gardes manger dans l’humanité il y a la terre effectivement puis il y a la mer et ce garde manger est en danger effectivement pour toutes ces raisons et une des raisons principales c’est il y a évidemment la pollution il y a éidment l’ation l’acidification des océans il y a évidemment la pollution il y a évidemment les aménagements du territoire enfin des zones côtières mais il y a aussi il y a aussi malheureusement est terriblement la surpêche et la pêche industrielle et lorsque je’ moi je je nais au milieu des des pêcheurs à cancal il y avait à peu près une quarantaine de petits chalutiers qui étaient là de petits bateau de pêche aujourd’hui il y en a deux trois c’est pas eux qui ont vidé l’océan donc qu’est-ce qui s’est passé et c’est là où je me suis rapproché de scientifique de d’hommes comme Gill buuf comme comme Christophe lavel comme Philippe curry parce que comme dit Gill lorsqu’on se rapproche des scientifiques les scientifiques c’est pas une idée c’est pas des écolo farfelu comme certains me traitent parfois c’estàd que ils sont avant tout c’est c’est pas une opinion la science ce sont des faits problème c’est que les politiques n’écoutent pas les faits puisquils ne répondent qu’à des rapports de force et le rapport de force justement c’est vous c’est nous c’est c’est nous nous qui sommes le rapport de force par rapport à ces urgences par rapport à à l’océan Olivier est-ce que vous avez l’impression que les chefs ont suffisamment conscience de la précarité de des écosystèmes marins et le prennent en compte dans leur création de menu mais mais les chefs pas pas plus et pas moins que les autres par rapport à la protection de l’océan euh mais effectivement on a vu beaucoup de chefs et tant mieux qui se sont rendu compte que l’on pouvait qu’il fallait travailler avec des légumes bios avec toute une agriculture tout un élevage bio qu’il fallait avoir fallait connaître son apiculteur fallait connaître son producteur fallait connaître le prénom de la personne qui serrait les petits poids fallait fallait connaître toutes ces choses là il y même certains bon faire même son potager voilà par contre la mère vous leur demandz ah mais la mer là tu as fait venir du Rougette tu as fait venir un turbo tu as fait venir une Solle euh alors là puis alors plus on s’éloigne de la mer plus c’est le là le vide sans parler on parlait des des des des professeurs mais même au niveau de la formation il y a aucune formation voilà or et je vais poser la question alors soyez pas surpris et ça va tomber sur quelqu’un d’entre vous je vais poser simplement une question parce que vous êtes tous des gens avertis parce que là on est peut-être on est dans un entre soi si vous êtes là c’est que vous êtes sensibilisé à tous l’ensemble de ces sujets donc vous n’avez rien en fait vous VZ rien apprendre on se conforte les uns les autres on a l’impression d’être moins seul tout simplement on aura aussi des auditeurs après avec le podcast qui pour VO mais il faut aller mais là il faut aller à la fête de l’UMA il faut parler sur RTL faut même envahir boycotter ou boycotter eurain enfin faut il faut faut il faut se bouger quoi hein et bien moi qu’est-ce que la question la question que la question que vous vouliez poser à quelqu’un question je voulais poser oui je posis la question vous m’aviez poser non alors la question c’est oui on est là pour rigoler qu parce que avant tout c’est du plaisir quand bon et euh la question c’est vous rigolez plus vousz je jeune femme avec un pull rose qu’est-ce qu’un poisson durable non non mais je vais pas vous ben non mais beaucoup de gens ne savent pas que c’est ce qu’est un poisson durable un poisson durable le poisson c’est dans l’eau on le pêche on le prend il est durable pas durable alors si vous dites tiens le poisson est un animal est un gibier marin ah ah oui il y a de moins en moins de lièvre il y a moins en moins de bécass il y a moins en moins de chevre il a de moins en moins de pandas tout à l’heure quand Élisabeth parlait de langanguille mangeriez-vous du pandaah B non je me dire rien de manger du panda c’est une horreur de manger du panda et pourtant l’anguille est plus en danger d’extinction que le panda voyez bon mais qu’est-ce qu’un poisson durable vous pouvez demander ça à l’ensemble de de de de cuisiner les plus illustres TR deux étoiles les Fify B tout ce que vous voulez et beaucoup de prophè professeur ils savent pas vous répondre c’est plus c’est plus opaque que les le reste des produits c’est tout c’est c’est loin c’est c’est au fond de l’eau c’est froid c’est truc c’est voilà donc c’est c’est c’est compliqué et bien moi je vais vous expliquer c’est très simple lorsque vous passez commandes parce que je suis sûr parce que là c’est là où vous pouvez changer les choses parce que vous êtes prescripteur c’est là où on change les choses c’est vous qui commandez c’est vous qui demandez et c’est vous alors je pense qu’il y a des gens aussi qui peut-être travaillent dans les salles à manger j’aime pas parler mot sale et j’aime encore moins parler de chef de rang ou chose comme ça mais plutôt d’acteur ou d’actrice de s parce que d’actrice de Sal pourquoi parce que c’est la pédagogie doit se faire à ce niveau-là c’est pas le cuisinier convaincre le cuisinier c’est une chose c’est important pour pour le commander mais ensuite pour expliquer euh au clients là c’est vraiment un travail de pédagogie et c’est pour ça que ce ce cette approche et ce concours que l’on a mis en place à Élisabeth qui aujourd’hui à à 13 ans et dans le monde entier qui porte mon nom parce qu’elle me l’avait demandé c’est pas du tout pour faire briller ma célébrité mais et et bien un poisson durable ce qu’il faut savoir c’est d’abord un connaître l’état du stock de l’espèce que vous demandez et là où il a été pêché l’état du stock sur le lieu de pêche où il é ça c’est le premier critère le deuxième critère c’est la technique de pêche est-ce que c’est une technique de pêche intrusive voire agressive est-ce que ce sont des Chalus de fond est-ce que je suis du pélagique est-ce que c’est du casier est-ce que c’est de la ligne donc technique de pêche et enfin le troisème critère c’est la taille pour que le poisson ait pu atteindre une maturité sexuelle afin qu’il ait pu se reproduire or bien souvent la législation est en de en desa de cette taille minimum alors certains vont me dire ah vous m’avez pas perdé de saisonnalité comme les fraises et les cerises ah comment se fait-il alors pendant longtemps on parle de la saison la saison des coquis Saint-Jacques parce que regardez dans le monde de la pêche on pourrait dire que tout est noir moi il peut présenter aussi tout ce qui va bien d’abord toute la conchéculture va bien demain la culture des algues ira très bien et enfin la coquis Saint-Jacques on l’a sauvé il y a 35 ans et on parle de coquis Saint-Jacques non pas parce que la coquis Saint-Jacques est meilleure à partir de début octobre c’est parce que la pêche est autorisée et on attend aujourd’hui plus les coquis Saint-Jacques que le bejolet nouveau à la même époque c’est quand même come alors la saisonnalité oui parce que pendant longtemps on a pensé qu’il fallait pas pêcher et moi je continue à le penser mais globalement c’est un peu euh pendant la période de frais c’est là où le poisson se se se regroupe c’est là où il est plus facilement euh capturable si je puis dire et euh et donc ben on considère que pendant cette période de frais il faut pas le pêcher et puis certains scientifiques disent écoutez à partir du moment où le poisson l’état du stock est en bon état on peut quand même continuer le pêcher à ce moment-là parce que sans quoi on peut pas le prendre à d’autres périodes les pêcheurs ne peuvent pas et il vousut jamais oublier je vais terminer pardant parce que que lorsque l’on évoque éthque océan d’ailleurs je vous invite à tout de suite vous brancher sur votre applis et Blancher appocéan et me dites pas et ne me dites pas ensuite ce qu’est un vous ne savez pas ce que c’est que qu’un poisson durable et bien vous verrez que cette cette approche euh de la mer et de l’océan donne du sens avant tout à votre vie parce que nous-même lorsque vous avez une larme de de chagrin ou de joie et bien c’est une goutte d’eau de mer qui coule sur vos joues c’est beau Olivier relinger merci pour cette poésie eu on peut retrouver évidemment toutes ces informations sur le site d’éthqueocéan c’est un un excellent guide pour les les cuisiniers les cuisinières les personnes qui ont à faire des commandes dans dans le milieu de la restauration et qui cherche une boussole c’est une c’est une bonne boussole pour le milieu Valérie gramon je voulais vous donner la parole on on a parlé de de tout à l’heure de politique et de de comment on peut faire changer les choses aussi ça passe pas que par les achats des chefs c’est aussi une vision de d’indiv d’individualiser de responsabiliser très fort l’individu que de de de le prendre par ce bout de la lorgniette on peut aussi voir les choses de manière plus large et de se dire ok il y a des choses il y a des changements systémiques qui sont attendus d’en haut et et vous avec Green lobby c’est ce que vous essayez de faire allez alleer chercher les politiques alleer chercher les décideurs et voir comment vous pouvez influencer positivement donc il y a les lobby qu’on connaît quand on parle de lobby on parle souvent de lobby agro-industriel les lobby qui sont du côté des méchants mais il y a aussi des lobby qui peuvent faire changer les choses dans le dans le bon sens vous essayez de faire ça est-ce que vous pouvez nous parler de de comment vous faites bouger les lignes avec avec Green lobby oui effectivement nous on est créateur de rapport de force euh en fait les rapport de force politique ça n’est que le reflet des rapports de force économiques donc on en a parlé et vous les connaissez la FNSEA mais aussi l’Ania le lobby des produits industriels il y a aussi des fédérations de la restauration ou de l’hôtellerie j’en parlerai et il faut bien être conscient que les restaurateurs engagés aujourd’hui sont des résistants quelques centaines de restaurant écotable qui évolue au sein d’une législation et de financement extrêmement hostile donc on a c’est la primovis pour l’instant donc effectivement les comportements individuels des consommateurs mais i des restaurateurs sont limités sont limités environ à 20 25 %. par contre vous avez une énorme capacité à changer les récits parce que la restauration les restaurateurs engagés bah il y a l’amont il y a laav donc en amont vous avez finalement les mêmes problèmes et le même poids politique que les agriculteurs qui ne sont pas récompensés les agriculteurs bioou locaux enfin ceux qui essaient de mettre en œuvre et d’appliquer et de faire des bons produits ne sont pas récompensés ne sont pas payés non’ont pas les revenus qui correspondent au servicees qu’ils rendent à la société au maintien de nos conditions de survie les restaurateurs c’est un peu pareil pour l’instant écotable n’est pas assez marqueté on ne pousse pas la table la porte d’un restaurant écotable pour se dire c’est un acte politique c’est un acte d’engagement si je veux maintenir mes conditions de survie si je veux soutenir les filières la pêche durable le bio le local ce qui a du sens ce qui n’exploite pas les travailleurs et cetera voilà donc ça n’est pas suffisamment marqueté ça pourrait l’être beaucoup plus on va y revenir et puis les décideurs politiques ne soutiennent pas suffisamment alors c’est le cas au niveau local alors que le tri des biodéchets a une valeur inestimable au lieu d’incinérer au lieu de trier bah effectivement on va revenir à une boucle vertueuse d’utiliser euh les les biodéchets pour de l’engrais enfin voilà c’est on pourrait clairement être payé il pourrait y avoir de l’écoconditionnalité de la TVA ou tout un tas de services euh qui qui favorise qui visibilise et cetera ça c’est le niveau local à l’échelon national il est vrai que la restauration commerciale et pour l’instant assez peu et la restauration commerciale engagée est assez peu visible ne s’est pas structuré ni en syndicat ni même en collec enfin si en collectif et cotable et cette journée le le le prouve mais le champ des possibles est énorme si on prend la restauration collective qui elle c’est structurée la loi égalime alors certes c’est mal appliqué ça il y a des problèmes et cetera mais là on est vraiment dans un exemple qui a structuré les filières nous on a fait passer plein de choses sur commerce équitable justement est-ce que tu peux est-ce que tu peux donner cet exemple concret du commerce équitable parce que ça illustrera bien votre votre manière d’influencer et d’influer et ça et ça et ça concorde aussi avec notre sujet de filière ouais ouais tout à fait bah alors nous chez LEB on a accompagné les acteur du commerce équitable il y a il y a un moment c’était c’était la loi climat vous vous rappelez et on s’est introduit et on a fait passer pourtant on n’est pas dans un gouvernement favorable euh voilà mais des victoires on ont été possibl je je cite juste les deux dernières là dans la séquence mais qui vont vous parlez la fast fashion et l’pifas voez bien que l’pifas effectivement on a un récit un storytelling qui est un peu clair derrière on a une opinion publique qui bascule qui est au courant qui saisit euh sa puissance qui rela qui nana et et on a un momentum politique une proposition de loi vous savez les propositions de loi c’est à l’initiative des parlementaires on peut avoir un projet de loi du gouvernement une voilà dans le jargon PPL Sophia connaît bien euh et on a le bon moment et donc il faut être conscient je rejoins tout tout ce qui a été dit c’est on a de la puissance vous avez de la puissance vous euh restaurateur parce que vous pesez énormément économiquement que vous avez le pouvoir de raconter de nouveaux récits vous avez le pouvoir de dire bah en faisant moins c’est langanguille effectivement c’est pas euh c’est pas du saumon toute l’année nourr avec d’autres animaux enfin c’est des aberrations euh voilà que vous que vous que vous révélez et donc de raconter une nouvelle histoire dans des trois étoiles mais aussi dans le bboui du coin qui peut concurrencer le McDo la malbouffe le le KFC et cetera c’est nos emplois locaux en fait donc vous avez vous êtes vis-à-vis de Bercy vis-à-vis de bâtigon ultra crédible mais simplement là il y a du vide en fait il y a du vide ça c’est pas encore structuré pour juste pour pour revenir sur l’épiphace donc on parle des polluant éternel on en parlera dans la dernière table ronde sur santé des sols santé dans l’assiette donc restez en on va on va aborder cette question et c’est une victoire partielle ceci dit notamment sur euh les ce qui nous concerne dans l’alimentaire non mais tout à fait mais c’est pour vous dire qu’en fait vous avez cette puissance- là parce que les la restauration en France quand même ça compte euh je ve dire la bouffe en France ça compte ça compte économiquement et les gens font la différence quand même entre des bons produits et cetera donc il y a vraiment moyen de en écho à la à la détresse euh des agriculteurs euh de ce dire que bah les restaurateurs sont aussi coincés dans des intermédiaires les grossistes qui parfois prennent des marges sans visibilité enfin je veux dire il y a à améliorer à visibiliser ça fournir un débouché aux agriculteurs qui font bien euh voilà et puis à inscrire d’autres récits et se réinventer parce que c’est vrai que la la covid le problème de recrutement euh maintenant des jeunes qui veulent plus travailler 75 heures par semaine ou 50 heures par semaine je veux dire justement la rest tion peut se réinventer et il y a du storytelling à raconter à verser dans l’opinion publique avec en se servant de leur poids la justice climatique c’est ça l’AT tout c’est que il y a un capital sympathie et voilà les restaurants peuvent avoir ça et puis les décideurs politiques bah pour l’instant voilà ne sont pas assez sollicités donc effectivement alors je peux raconter commerce équitable mais en en 8 mois commerce Kitab était vu comme des pulls des des vendeurs de pull qui grattent du Pérou voilà alors que le commerce équitable c’est pas ça c’est aussi un moyen de transiter les agriculteurs et cetera et ça existe dans la pêche aussi a plein d’exemples et on a fait rentrer l’obligation dans la loi égalim pour la restauration collective de faire appel à un minimum de produits de commerce équitable et derrière ça sécurise et ça emmène toute la filière voilà donc ça c’est genre de de résultat qu’on peut tout à fait obtenir organisez-vous parce que vous pesez pour l’instant je crois qu’on a fait calcul avec Malou dans mon équipe zéro voilà sauf qu’en fait la théorie du changement il suffit de 3 % 5 % de la population qui est convaincu pour que un secteur puisse bifurquer et on a on vous avez un agenda politique il y a eu la PPL là il y a il y a quelques temps non fait maison avec tout de suite ça c’est voilà avec Thierry Marx qui a la tête du de de de de lumi voilà c’est opposé mais il y a un décret qui va sortir enfin je veux dire le momentum il est absolument parfait on est proche des élections européenne il y a quand même plein de choses qui qui qui se passent au niveau de la pêche clair nouviand l’association Bloom joue aussi voilà et on voit bien qu’il y a quand même des victoires il y a des il y a des camps on peut mettre le pied dans la porte s’incruster être là avoir des victoires même en dans un environnement gouvernemental où on a l’impression de pas être entendu et c’est vrai hein mais et quand on se structure euh donc voilà et pour finir euh bah quand quand faut s’occuper de politique sinon c’est la politique qui s’occupe de toi et et et on a tout à perdre et vous avez tout à gagner à vous structurer et à vous organiser juste une petite aparté c’est aussi ce qu’on essaie de faire avec la communauté écotable c’est de de de peser aussi ce poids là et d’aller chercher aussi au niveau d’aller taper à la porte de ceux qui font les lois et d’essayer d’influencer et avoir aussi un contrepouvoir et un un une sorte de peut-être un syndicat qui se montrait d’une force d’une force contradictoire je vais vous donner la parole avant ça Sophia une petite un complément peut-être par rapport à ce qui a été dit et au rôle de la FNAB mettre un petit bémol mais qui est pas vraiment un bémol je pense que c’est important que les acteurs engagés et militants ils se structurent et qu’il fassent du du plédoyer ou du lobbying appelons-le comme on veut euh le bémol c’est que quand même moi ça quand même ça faire un moment que je milite et euh on obtient on gagne on obtient des victoires mais on obtient pas leur concrétisation dans les faits c’est-à-dire qu’on a nous en agriculture biologique on a quand même une loi adoptée en 2017 qui fixait 20 % de produits bio en restauration collective au 1er janvier 2022 non seulement on est loin de l’objectif mais on est loin même de savoir où on en est de l’objectif c’est-à-dire que pire que on n’ pas atteint l’objectif il y a le on a même pas mis les outils qui nous permettrai de savoir où on en est on oblige même pas les collectivités à nous dire combien en fait en fait quelle est leur traçabilité des produits qu’elles utilisent et et j’avais lu 6 % non quelque part mais c’est une estimation c’est une évaluation parce qu’en fait les collectivités ne déclarent pas elles ne sont même pas obligé de déclarer on est rentré dans une are nous on a des discussion un peu hallucinante quand même avec les pouvoirs publics il a il y a cette peur de la contrainte le fameux la fameuse écologie punitive et on peut remercier la la droite comme la gauche quand même c’est vra plus la droite de de de nous vous avoir beaucoup stigmatisé et d’avoir beaucoup fait rentrer cette espèce de mantra de il faut inciter donner envie il faut donner envie absolument il faut être sexy et il faut pas venir avec la le bâton en permanence mais donc nous on s’est mis à demander de l’argent puisqu’on peut pas demander des sanctions bah on dit donner de l’argent aux collectivité pour qu’elle puisse le faire mais non il y a pas d’argent enfin en tout cas il y en a pas pour pour ce genre de besoin là apparemment il y en a pour d’autres choses euh et et du coup on se retrouve avec une loi qui n’est pas appliquée on a quand même un peu un espèce de de ton moralisateur des politiques sur la jeunesse laind délinquence par contre sur les collectivités qui ne respectent pas la loi ça tout le monde s’en fout et et en fait ça fait ça fait 20 ans qu’on se fixe des objectifs qu’on les inscrit dans la loi qu’on les respecte pas et puis qu’on se refixe des nouveaux objectifs puis on continue comme ça donc nous les militants ça nous occupe beaucoup beaucoup de temps on y passe énormément d’énergie mais au bout d’un moment ça sert plus à rien du tout quoi et enfin je sais pas c’est pas une question pour pour Valérie mais mais il y a quand même ce sujet de OK on peut faire du lobbying et du pldoyer moi je pense que c’est très important c’est une grosse partie de mon travail mais à un moment on va quand même falloir se poser la question de la pression qu’on met aussi à côté pour que ça arrive et surtout faire appliquer les lois qu’on arrive à oui et puis ça se passe sur le terrain ça se passe pas que à Paris à l’Assemblée nationale une fois que vous avez fait voter une loi bah c’est c’est pas terminé quoi c’est après il faut aller voir votre commune votre votre conseil régional votre conseil départemental le BET du local il est aussi venu d’eux c’est-à-dire que moi quand je me déplace sur le terrain et que je leur demande où ils en sont des objectifs de la loi égalim ils me répondent ben on a 40 % de local on a monté une plateforme bah oui mais c’est pas dans la loi égalim donc peut-être lisez le texte de la loi égalime et le ministre de l’Agriculture il a lancé ils ont lancé leur espèce de journée sur je sais même plus comment elle s’appelait d’ailleurs enfin sur l’alimentation ça fait 2 ans qu’on l’attendait il parle des galimes et il n’ont parlit que du local et à un moment il y a un gars qui était là on lui a dit merci tous et il a dit mais vous parlez du local mais ça n’est pas dans la loi que vous avez fait voter il y a il y a 7 ans enfin franchement c’est surréaliste on GE en plein délire quoi parce que c’est la demande de la fnsoa mais que c’est pas légal de mettre du local parce que on vit en Europe que on peut pas mettre des conférenra dans un marché public et en fait que c’est OK heureusement qu’on peut pas faire ça en vrai euh donc voilà on on on marche un peu en plein délire et après je voulais répondre un peu à Olivier je je comprends la logique du fumeur de pétard à l’industriel moi je travaille pour qui mettait les pull qui gratte du commerce équitable ou oui exactement ils ont les deux euh et euh le le fumeur de ptarif c’est un visionnaire c’est un il faut pas trop dire ça mais voilà c’est un c’est un innovateur il crée le il créer quelque chose mais par contre il fera jamais la masse et quand même on vit dans un monde on en train de dire la 6e extinction de masse pour le coup et on a besoin on a besoin que l’agriculture elle change vraiment et donc on a besoin que tous les consommateurs ils aillent vers ça et on a besoin que tous les agriculteurs et donc que tous les industriels et oui ça passe par ça passe par Lecler ça passe par Carrefour donc donc ils ont contribué à casser le marché ils sont pas les seuls he les coopératives conventionnelles qui sont arrivés en doublant les volumes sur une seule production bah ils ont contribué à casser le marché c’est clair mais il y a quand même cet enjeu d’aller chercher des gens qui sont pas ici certainement et qui sont pas comme nous et accepter que bah il y a des gens qui vont faire 10 hectares de Persis et franchement 10 hectares de Persis c’est énorme et ils vont livrer l’industrie et ben ces gens-là ils ont aussi leur place en agriculture biologique et et voilà et et le consommateur de chez Carrefour et ben il a aussi le droit de pouvoir tr des produits bio de qualité maintenant comment on crée une offre cohérente où les gens ils ont leur cerveau il vrill un peu quand on leur dit bah c’est bio ça vient d’Espagne c’est suremballé et je l’achète chez Carrefour ouais c’est c’est plus très bio finalement à la fin donc il faut qu’on arrive à recréer de la cohérence en fait c’est ce que tu disais tout à l’heure c’est recréer de la confiance quoi Valérie avant de te redonner la parole je voulais peut-être qu’on fasse circuler un micro est-ce que vous avez des commentaires une question un un complément non ça pour cette table cette table rondébat continuons tu avais quelque chose tu voulais rebondir à ce que disait sopia oui bah évidemment Sophia il y a un jour sur deux où je suis complètement écho anxieuse où je me dis c’est pas possible la DGCRF c’est le donc devrait être devrait surveiller l’application être derrière chaque restaurateur ou même chaque collectivité les biodéchet c’est enfin c’est maintenant interdit de les jeter de les incinérer fort heureusement c’est absolument pas appliqué et du coup il y a de la primeov et les comportements vertueux voilà sont pas récompensés donc effectivement c’est un gros sujet nous on travaille à 50 % maintenant à l’échelon local c’est-à-dire à aider les assauts euh les les patrons de PME qui essaient de faire bien et les collectifs pour qui vendent plus qui se Marquet plus qu’ils aillent voir les élus locaux qui touchent de l’argent de l’Europe qui retombe à l’échelon local et cetera et euh voilà et mais il n’empêche que quand même par rapport voilà c’est mieux d’avoir une loi égalim et après de l’appliquer problème de riche voilà mais ça ça ne suffit pas et en fait euh ça ne changera encore une fois que si on ne lâche jamais les élus et moi j’ai travaillé pendant des années donc moi j’ai travé au Parlement au gouvernement à l’échelon européen à l’échelon local dans une dans le privé et en ONG donc il y avait une sorte de 360 et tout sur la transition écologique et sociale donc j’ai vu le lobby côté pile côté face côté boîte côté privé côté Parlement quand on est au Parlement on gueule sur le gouvernement pour dire ah c’est là que ça se passe et puis après on se dit c’est l’chelon européens et cetera enfin voilà il y a tout le monde se renvoie les le le la balle en réalité euh les décideurs politiques on a les décideurs politiques qu’on mérite aussi voilà donc ne désertons pas et pourtant voilà il il m’énerve et on a très régulièrement des discussions avec sopia et plein d’autres où on a on a il nous énerv mais ils ont la force donnonsnous don enfin il faut leur donner de la force à ceux qui quand même ils sont pas tous à mettre dans le même panier euh et et bâchons et bâchons les autres faisons du M shame sur ceux qui voilà ont des discours très conservateurs et des actions très conservateures et ils font du green washing et puis ceux qui se mouillent un tout petit peu mais qui ont besoin en fait de force donc il faut pas les lâcher il faut réellement suivre le momentum à l’échelon européen ça se passe au mois de juin et effectivement le Green Deal et tout un tas de de de choses absolument essentielles sur les fonds marins clair nouviant et et blooms en fait l’écho avec en ce moment des des documentaires ultra pédagogiques qui montrent en fait en quoi on ravage euh l’océan une respiration sur deux notre capacité notre assurance vie euh voilà c’est c’est valable aussi sur l’agriculture les sols c’est valable pour la forêt on est en train de tout ravager parce que on a le mauvais gouvernail et les mauvais KPI du secteur économique qui marche sur la tête et qui ne compte plus qu’à de la valeur quoi et qui privilégie le court-termisme et le profit encore une fois des grandes entreprises et absolument pas de l’économie réel en région de la création d’emplois ellisabeth Valé vous voulez rebondir sur ce qui a été dit et potentiellement sur l’impact des élections européennes aussi sur ce qui se joue à l’échelle européenne en ce qui concerne la pêche oui alors certes le politique est très important il y a des ONG vous le citiez comme Bloom qui qui va au front c’est le cas de le dire que ça soit au niveau national au niveau européen et qui le font très bien avec d’autres ONG nous on a pris le parti de travailler différemment on est complémentaire euh et l’accompagnement des professionnels est est vraiment clé aussi pour nous je le disais tout à l’heure c’est pas que je ne crois pas au politiqu mais pour le moment c’est un peu décevant et il y a urgence il y a urgence à se mobiliser et euh certes voilà il faut se se se mobiliser au niveau politique ça c’est indéniable mais concrètement sur le terrain je pense qu’on peut avoir des actions plus rapides et l’engagement que les restaurateurs ont sur ces sujets le montre euh donc on travaille nous avec tous les acteurs de la filière la filière amont est plus compliquée à faire bouger sur ces lignes mais le fait de mobiliser depuis plus d’une dizaine d’années les restaurateurs les chefs- cuisiniers sur ces sujets et bien des des des acteurs de l’amond de la filière donc pour ne pas les citer les les grands fournisseurs hein de de de de ces de ces produits de la mer que ça soit produits de pêche ou d’aquaculture et bien il y a il y a une dizaine d’années on les avait un peu tous rencontrés ce sujet euh oui ils on ils savaient que un jour il faudrait y songer mais c’était le business qui était leurs priorités qui le sont qui est toujours malheureusement encore maintenant mais le fait d’avoir des restaurateurs des chefs qui leur demande plus de rigueur sur les critères de durabilité qui leur demande si ils suivent des critères de durabilité que ça soit ethticocéan ou d’autres associations et bien ça commence à les faire bouger et des gens qui nous avait gentiment reçu mais qui nous avait dit que c’était pas leur sujet il y a 10 ans nous recontactent actuellement et sous la pression de leurs clients euh veulent faire bouger également leur ligne donc c’est ça va prendre aussi un peu de temps mais ça ça montre le poids que les restaurateurs ont et c’est c’est là où nous on a beaucoup d’action avec le secteur de la restauration qui est qui est vraiment un un maillon clé ils peuvent influencer vous pouvez influencer tout l’amond d’une filière de par vos critères d’achat et vous influencer bien évidemment vos vos convives vos la PI la pierre angulaire Olivier relinger le mot de la fin oui non mais pour en complément de de ce queélisabeth vous présente il y a le fait que dans tout cet univers en tous les cas de la mer et de la pêche de se nourrir de l’océan il y a une espèce qui est aussi terriblement en danger qu’on doit absolument pas oublier qui qui fait partie de de l’univers du vivant ce sont les pêcheurs et les pêcheuses et euh parfois on a le sentiment et c’est très bien qu’il a des ONG qui pointent du doigt euh comme disant que il faut arrêter de pêcher euh tout ce qu’on prend dans la mer c’est voler l’océan ces choseslà c’est très bien mais ça ce suffit pas parce qu’il y a des hommes il y a des femmes il y a des familles et lorsqu’on est en Bretagne lorsqu’on est en Normandie avec ellisabeth avec éthicocéan nous ce queon euh tente de faire c’est d’être évidemment un pont entre euh ceux qui pêchent et finalement il pêchent ce que la majorité de la population demande et bien souvent il rejettent à l’eau des poissons qui ne sont pas ce qu’on appelle méconnus je parle du taco je parle de la vieille je parle même du merlang que l’on que l’on voit le merlu pardon que l’on voit assez peu sur les cartes et et on doit évidemment être à l’écoute de ces de ces professionnels de ces gens qui parce que je sais pas si vous êtes déjà aller faire une nuit en mer de pêche et vous dire que faut y aller quand même hein et et et il faut aussi respecter totalement euh l’ensemble de cette de cette population et puis nous c’est sensibilisé évidemment ben le grand public via à la limite les cuisiniers les cuisinières du B haut niveau du 3 étoiles au foood truck en passant presque par la crêperie ou voyez c’est c’est c’est ça l’idée et et c’est surtout pas de pointtil doigt et et on y on y arrive par exemple les pêcheurs de Normandie sont remarquables ENF vraiment il y a là il y a vraiment et on crée une véritable communauté une spirale qui ça dire que tout en avant mais je crois que il faut qu’on arrête aussi les uns les autres de se de de de de se taper dessus de pointer du doigt en disant lui c’est un ceci cela je crois qu’il faut il faut il faut il faut savoir aussi je crois que c’est ce que vous évoquiez tout à l’heure même moi si j’ai un peu de mal à tendre la main à l’agro business parce que je pense qu’avant tout et parce que tout à l’heure vous parlez de de de grologie comme on fait appel aujourd’hui à des grinologues je veux dire si mcdal devenu vert moi je connais la personne qui l’a colorié en vert je veux dire que je veux dire qu’ il il est pas là aujourd’hui il s’en fout pas mal de de de la de la planète et et du vivant donc c’est c’est cette et puis tout à l’heure vous parliez de politique moi je pense on disait tout à l’heure il faut marquer il faut présenter les restaurateurs et les restauratries qui sont qui sont pas vertueuses et qui traitent mal leur personnel ben une personne qui a dit très justement il faut surtout mettre en valeur ceux qui traitent bien l’ensemble de leur personnel et et simplement de photographier de savoir quel est le menu pendant le mois à l’ensemble de ses équipes et quelle est la qualité de la chambre des stagiaires ça c’est suffit a déjà vous donner là pour la qualité d’une maison mais aussi il faut présenter aussi les politiques qui font un super job moi je il y a un homme il a il a un prénom prédestiné si je puis dire il s’appelle germinal Perro c’est le président du conse je pas faire c’est la Dordogne c’est pas mon coin j’aimerais bien qu’il soit en Bretagne je peux vous dire parce que nous on a du boulot aussi hein et et bien il s’appelle germinalperro lui son programme politique en son programme c’est de rendre 100 % des cantines des collèges de son département 100 % fait maison 100 % local 100 % bio il arrive à moins cher que s’il travaillait avec Sodexo auparavant quand même pas mal mais on a dit ah bah oui mais ça la dordog c’est un pays de coca ça c’est facile labase avec les producteurs c’est facile à Romainville pas très loin déjà Romainville là c’est déjà plus costaud B le maire de Romainville il a dit CIT dans son programme il l’a passé et bien l’argentier qui était là qui était le permanent de la municipalité à Romainville dit ben voilà qui était pas du tout convaincu lui il dit et en plus ça coûte 1 € de moins par repas pour enfant alors est-ce que parce qu’on parle de de de deobistronomie de mais le sujet aujourd’hui moi essentiel aujourd’hui je pense qu’il c’est de sensibiliser tous les politiques de le dire si vous voulez être élu et si vous voulez que les parents et les grands-parents votent pour vous parce que les enfants peuvent pas encore voter d’ailleurs on peut se poser la question les parents pourraient pas avoir un droit de vote supplémentaire nombre d’enfants c’est un autre sujet mais mais non pourquoi pas parce que finalement il y a plus il y a plus en plus de gars de mon âge donc oui donc et finalement c’est là venir c’est du court terme c’est c’est 10 ans après on s’en fout donc évidemment la planète et bien on pourrait imaginer et bien le P le pays le pays des droits de l’homme on parle des Jeux Olympiques on devrait être aussi le pays du droit du bien manger pour tous et pas réservver comm un privilège pour quelques-uns et ça se passe dans les cantines des maternelles dans les collèges dans les lycées dans les universités ça c’est un ça je me demande pourquoi la presse qui s’intéresse au au au dernier bistr qui vient d’ouvrir dans le Marais dans le machin province d’aller dans le truc s’occupe pas et vous pourquoi vous n’allez pas vous les journalistes dans les candid en dis est-ce que je peux m’installer puis voilà je vais payer je je mets pas je vais pas perturber la vie des enfants je mets à côté juste manger je vais pouvoir parler peut-être la personne qui produit c’est parce là encore un pas pour surtout pas pour taper sur ses hommes et ses femmes qui tente de faire bien à manger pour ses enfants avec les peu de moyens de dis dispose et en les aant totalement démobilisé mais ça c’est un vrai sujet politique le bien manger pour les enfants pour les petits les petites Françaises et les petits français je veux dire que ça c’est c’est parce que à Romainville je peux vous dire que pour nous c’est un succès c’est c’est immense parce que parce que en plus bah c’est que tout le monde retrouve la banane quoi he ben voilà Olivier relanget ce sera le mot de la fin retrouver la banane merci beaucoup à toutes les trois à Olivier relinger également d’avoir été avec nous on en sans sans tarder sur une question hautement philosophique bien être au travail peut-on être restaurateur restauratrice et être heureux heureuse restez avec nous ça ça enchaîne tout de suite merci beaucoup l’écologie dans ton assiette merci compable les militants s’invitent à table [Musique] [Musique]

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