Gautier Paulin est entraîneur national de l’équipe de France, pour le motocross des nations. Cet athlète doué s’est depuis réorienté vers de nouveaux challenges supplémentaires, mais toujours sur deux roues.
Ambassadeur Specialized avec un vélo Roubaix SL8, il s’est lancé avec brio dans l’ultra distance à vélo de route depuis quelques années. Défi sportif et humain avec pour seules ressources : son corps, son mental et son vélo.
Et vous l’entendrez à sa voix grave, à ses mots précis, le bonhomme est un combattant, un compétiteur.
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🎙️ Animé et produit par Michaël Carminati. Une réalisation Specialized France.
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[Musique] 74 le podcast vélo de specialize avec Michel Carminati amicycliste aujourd’hui on parle d’un sport mécanique qui mélange le son harmonieux d’une tronçonneuse et d’un stand de tir de fête foraine ou plus précisément on part à la rencontre d’un pilote qui a marqué de sa patte son sport le motocross s’il est désormais entraîneur national de l’équipe de France pour le motocross des Nations cet athlète doué c’est depuis orienté vers de nouveaux challenges supplémentaires mais toujours sur de roues en effet il s’est lancé avec brio dans l’ultra distance à vélo de route défi sportifs et humains avec pour seule ressource son corps son mental et son vélo et vous l’entendrez à sa voix grave à ses mots précis le bonhomme est un combattant un compétiteur j’accueille Gautier [Musique] Polin vous écoutez 74 le podcast vlo de Specialized bonjour gotier bonjour M merci d’avoir répondu à notre invitation merci à toi de me recevoir ici au siège SP France exactement on est ici dans le siège SP Valence donc ben pour ceux qui nous écoutent en podcast vous le verrez vous pourrez voir cet entretien avec gtier sur notre chaîne YouTube euh donc gauther nous fait l’immense honneur d’être là ça c’est vraiment cool gtier tu es venu aujourd’hui pour faire un ritol fit sur ton nouveau SPAL roubé exactement je suis ici pour faire ce r fite qui qui s’est bien déroulé je suis comme un enfant le jour de de Noël j’ai un nouveau cadeau et un vélo avec lequel je vais créer plein de souvenirs et sur lequel je me sens bien on a peaufiné quelques réglages donc je me réjouis de d’aller rouler on va reparler un petit peu après de de tout ce process rol fit et puis aussi ben de tes vélos parce que c’est c’est un des sujets passionnants pour toi et pour nous gotier on va commencer par parler de tes origines je sais que tu es quelqu’un à varois est à Draguignan exactement euh tu as gardé un amour de de de de cette région euh tu es parti patiemment habiter ailleurs et là tu es revenu donc un véritable amour pour ce pour cette pour ce département pour cette région eu j’ai eu la chance si je puiss dire dans ma vie de pouvoir avec une petite punaise la mettre la la punaise où je voulais où on voulait parce que avec mon avec ma famille pour revenir habiter là j’ai choisi et c’est une vraie chance dans la vie donc j’ai choisi je suis dans un petit village qui s’appelle l Motte proche entre Draguignan et et le bord de mer proche de Saint-Maxime et euh et donc là je me sens bien la roche l’hiver quand tu passes en vélo tu ressens cette chaleur la la verdure les pains parasol cet aspect aussi hiver qui est un petit peu moins si je puiss dire ténébreux où tous les chaînes ont perdu leurs feuilles non moi là j’ai des pains parasol et des chaînes Liège qui garde qui garde cet aspect verdure donc je me sens je me sens bien donc c’est vraiment l’aspect humain hum familial le climat et puis on a tous les aspects je rentrai pas là-dedans mais positifs négatifs de la France et et j’aime les Français je me sens bien en France j’aime ce côté laxiste parce qu’on a beaucoup de liberté donc il faut un petit peu de laxisme on n’est pas comme aux États-Unis où dès qu’il y a une erreur directement on se fait tirer dessus et et donc je je je me sens bien je me sens libre je me sens libre de faire toute chose et je trouve qu’on on est quand même juste dans les équilibre de vie et ça c’est ça c’est essentiel avec une belle belle sécurité au niveau de la santé donc voilà c’est là où aujourd’hui ma fille grandit et là où je m’épanoui qu’est-ce que qu’est-ce que tu trouves dans ta famille aujourd’hui c’est ça a toujours été une force pour toi que ce soit tes parents avant ou maintenant justement ta femme et ta fille c’est quelque chose qui est très très fort et très important ouais c’est très fort très important j’ai toujours eu besoin de stabilité parce que je suis curieux et je me disperse facilement mon mon gros point positif c’est la curiosité et l’envie de de d’apprendre plein de choses mon gros point mon gros point négatif ça l’ aussi je suis mon propre ennemi donc c’est vrai que la famille c’est important pour moi même si je suis parti tôt j’ai des parents qui sont séparés qui sont remis ensemble par la suite mais à la base je suis parti tôt de la maison et seul donc je suis pas quelqu’un qui passe des des journées au téléphone je donne peu de nouvelles mais par contre je suis euh je suis c’est pas parce que je donne pas de nouvelles que je pense pas aux autres à mes amis ou à ma famille et non c’est vrai que je suis je suis proche de de la famille euh encore une fois je suis pas extrémiste mais j’ai il me semble que j’ai un équilibre juste comment euh ton père si j’ai bien compris que j’ai j’ai lu deux trois petites choses sur internet j’ai entendu des interviews si j’ai bien compris c’est un peu lui qui t’a donné cette cet esprit de compétition non j’ai alors non pas vraiment j’ai j’ai toujours eu des parents qui sont très simples qui sont qui m’ont fait confiance mais c’est pas eux qui m’ont donné l’esprit de compétition ils m’ont juste guidé soutenu parce qu’en fait mes parents ne font pas de sport j’ai une famille qui ne fait pas de sport du tout mon père il fait un 73 145 kg je fais un 87 80 kg ma sœur ne fait pas de sport non plus donc très clairement je suis l’autodigdacte de la famille ils me prennent pour le fou qui fait du sport et la personne qui n’a pas de palais et qui comprend rien la bouffe même si j’adore manger mais c’est vrai que quand tu fais une sortie de 5 he de vélo et que tu m tu prends un dessert tu dis oh ce qu’il est bon ce dessert les cyclistes se retrouveront là et c’est vrai que ça ça démultiplie comment dire les les les les les les les saveurs et et le mérite donc non c’est c’est c’est assez contradictoire ce que je veux dire mais j’ai j’ai des un père donc qui m’a beaucoup suivi sur ma carrière sportive oui et il m’a toujours soutenu il m’a donné une belle éducation et la rigueur la force mentale et de me dire si tu veux faire on le fait mais on le fait bien la règle numéro 1 c’est on le fait on le fait bien donc si tu as envie d’aller faire le zoave avec tes potes vas-y mais on va pas on va pas au sport et donc voilà après j’expliquerai plus tard le ma carrière mais entre voilà à la fin c’est c’est plus moi qui a été dans la rigueur dans l’aspect qui a eu le goût de la compétition mais ça a été un vrai process de comprendre pourquoi j’aimis la compétition tu as tu as un papa poou tu as envie de de de de transmettre quoi comme valeur à ta fille aujourd’hui alors je suis un papa pooule par contre j’ai un papa qui m’a dit je suis fier de toi mon fils il y a 2 ans après ma carrière sportif il m’a jamais dit il m’a jamais dit je t’aime on se fait quelquefois la bise je l’appelle papa quelque fois donc c’est voilà il y a il y a mais c’est à l’ancienne par contre je suis papa pool qu’est-ce que j’ai envie de transmettre j’ai la chance d’ de vouloir transmettre les mêmes valeurs euh euh on a on a les les mêmes idées d’éducation avec avec mon épouse clémentine et qu’est-ce qu’on a envie de transmettre à dune notre fille c’est numéro 1 la joie de vivre la joie de vivre numéro 2 la la la la valeur des des objets de de de la création humaine parce qu’aujourd’hui ça fait partie de la vie mais mais ce qu’on aimerait lui mettre le pied à l’étrier c’est qu’elle puisse être débrouillarde et pouvoir s’épanouir avec plein de plein plein de plein plein dans plein d’activités c’est-à-dire la danse le vélo la moto le ski on parle pas de quelque chose de de ciblé typiquement la moto elle est jeune elle a 4 ans et demi je viens de la moto mais c’est on a on a la chance d’avoir un grand jardin faire la moto pour pouvoir se déplacer faire du vélo pour pouvoir se déplacer c’est on va pas sur un circuit c’est vraiment au sens large faire du ski pour pouvoir glisser et avoir ce plaisir de glisse et puis après fera ce qu’elle voudra la danse et pour avoir ce côté aussi communauté aller dans son club de danse et et partager des moments donc c’est plutôt ça j’aimerais qu’elle soit ouverte au monde j’aimerais qu’elle soit ouverte au monde et puis qu’elle puisse qu’elle puisse choisir et et et ce que j’aimerais lui dire c’est c’est que je serai derrière quoi coûte que coûte donc c’est vraiment ça que j’aimerais lui qu’elle estit vraiment un bon socle et puis après on en parlait tout à l’heure c’est je pense que les enfants nous appartiennent pas et donc euh leur donner un soutien maximum essayer de la tenir en dehors de tout ce qui est aujourd’hui la drogue l’alcool et et tout ça parce que ça fait partie de notre vie on est je pas là pour parler de tous les sujets mais je suis pas naïf et je le monde ça fait partie du monde aujourd’hui et je pense qu’il y aura un monde aussi de demain et voilà ce serait de j’aimerais une vie saine ça veut pas dire que ça la protègera mais déjà d’avoir une vie scène ce sera ce sera intéressant c’est pas mal c’est pas mal déjà c’est pas Malou justement ça fait une super transition pour pour parler de tes débuts à toi tu as commencé très très tôt à toucher du de roues et avant que ça soit motorisé c’était c’était du BMX qu’est-ce qui t’a amené au BMX puisque tu le dis toi-même ben mon papa n’est pas du tout là-dedans ma famille n’est pas du tout là-dedans qu’est-ce qui a fait que gotier Polin il se lève un matin et il se dit je vais faire du BMX j’avais un tempérament pas hyper actif mais j’avais un tempérament très actif j’ allais dehors zéro contrainte un slip et pied nus je partais je sortais de la maison j’allais j’ais je courais partout et vélo de famille j’avais le vélo de famille avec les petites roulettes on me le raconte je m’en souviens pas mais qui était totalement tordu relevé donc je faisais du vélo sans les roulettes et ben j’ai cassé le vélo de famille qui était qui avait fait mes cousins ma sœur et cetera avec les roues en plastique blanche là et et puis je mettais des parpums mon père et la gueur des broussailleurs donc il avait le garage où il avait la la siété son activité derrière la maison et je suis issu d’un milieu modeste j’ai jamais manqué de rien je viens pas deshlm comme beaucoup sportifs le disent je mangeais pas de viande et cetera non pas du tout j’ai toujours eu tout ce que je voulais mais on est une vie on est vraiment une on a une vie très simple quoi mais j’ai manqué de rien et donc on avait une maison dans un petit quartier j’avais ce vélo là donc après je prenais je prenais des parpins des planches où je mettais je faisais des sauts donc des sauts sans réception rien qu’ penser je me dis ça devit pas être super confort mais je faisais ça et que ça et donc on venait d’un on avait pas d’idée quoi faire mais j’avais vraiment de plaisir à faire ça et à l’âge de 6 ans on a été à la journée des Sports à Draguignan et je me souviens de l’endroit de laattente du quickup la cette télé les vélos comme ils étaient j’ai une image qui s’est gravé dans ma tête et en fait il y avait plein de vélos empilés tu sa comme quand tu poses les vélos au club à tous empilé les uns les autres il y avait une télé il y avait des vidéos de BMX et là et là je vais aller essayer le BMX quoi et j’arrive au BM je me dis mais c’est le Graal quoi c’est comme ce jour-là j’ai gagné au loto donc j’ai commencé le le BMX j’ai demandé à mes parents si je pouvais avoir un vélo cramé au lieu d’un vélo chromé petit lapsus donc j’ai eu le vélo cramé et puis voilà j’ai commencé à faire du du vélo à l’âge de 6 ans du BMX où j’ai où j’ai j’ai j’ai rencontré tous mes copains qui sont devenus mes amis que j’ai encore aujourd’hui et et puis là ça a été une belle école de de la vie jusqu’à l’âge de 12 ans voilà comment j’ai commencé le BMX j’ai commencé les compétitions directement régionales puis championnat de France puis championnat d’Europe puis championnat du monde jusqu’à être titré en Championnat du Monde 99 en 99 après j’ai mes parents qui sont saignés pour que je puisse partir aux États-Unis faire faire faire faire un championnat du monde où je me qualifie pas en finale j’étais j’étais en tête j’assuraé en demi je je me fais passer donc je passe trois il prenent les quatre premiers et en fait il y a c’était en indoor et il y a un carton et le 1 2 3 par terre le vélo de du carton des mecs de derrière traverse la piste il y avait l’arrivé à 20 m et les trois premiers ont s’empile et là du coup ce qui passe c’est 4 5 6 7 qui sont Calif et donc je regarde le lendemain la finale comme ça et ça très dur parce que parce que je me mettais beaucoup de pression j’avais envie de de bien faire j’avais pas de pression de mes parents et cetera même si mais je savais que c’était très difficile d’être là-bas à l’époque un dollar c’était de c’était ça coûtait 2 € donc c’était c’était compliqué et du coup je me mettais beaucoup de pression après je suis partis en Argentine où Paris je tombe en finale je fais 6 et euh toujours avec la les parents qui qui fin par derrière qui bah qui ça nous coûtait VO c’était ce déplacement qui étaient cher après le reste c’était des déplacements assez classiques où on partait avec la voiture de famille mais donc j’ai ils m’ont amené deux fois au championnat du monde une fois aux États-Unis une fois en Argentine déjà à l’âge de j’aiété champion du monde en France à l’âge de 10 ans en 99 et puis après à l’âge de 11 et 12 ans je suis parti je suis parti je suis parti ben aux États-Unis en [Musique] Argentine vous écoutez 74 le podcast vélo de Specialized qu’est-ce qui fait que tu as ce virage c’est-à-dire que comment on passe du BMX à la moto même si ça peut sembler logique on se dit tiens ça peut être cool mais on passe quand même bmx motocross qu’est-ce qui fait donc tu reviens de cette de de de de l’Argentine il se passe quoi dans ta tête alors déjà j’en avais marre de me mettre la pression j’en avais marre de me mettre la pression comme ça mais ça c’est tout intérieur là je parle on est on est sur sur ce podcast mais c’est pas des paroles que je dis à mes parents c’est vraiment quelque chose que j’intériorise mais c’est pas un malêtre pas du tout c’est juste je le vois queà chaque fois je mets une pression de dingue mais ça pouvait être même à la course de région et j’avais plus envie de me mettre cette pression là et la transition qui est logique mais qui est pas logique parce que c’est un monde de différence même si jamais le skills est un peu même en fait il y a une piste de motocross qui était à l’abandon à Draguignan et quelqu’un la réve ça a été très éphémère parce queavant d’avoir toutes les autorisations et cetera ils ont commencé à faire rouler les motos le bruit et cetera donc elle a rapidement fermé et donc cette piste là je vais voir rouler et mon rêve maintenant c’est de faire de la moto euh mais j’ai pas d’idée j’ai pas de derrière la tête c’est pas c’est pas comme aujourd’hui où la majeur partie si des gens te dire si j’avais su j’aurais j’aurais pu faire du du football parce que les contrats sont bons ou j’aurais fait de la F1 ou non là tu es là tu tu rêves tu vois une moto tu dis wouh j’aimerais bien en faire juste parce que ça te prend au trip et puis ça là par contre c’est un budget d’acheter une moto de cross et donc mon père ne m’en achète pas et tout le monde le le traque un peu oh il serait beau en cross et cetera et donc il m’achète une moto de cross c’était mois de juin 2002 et donc je pleure de joie à cette période un peu compliquée mes parents se séparent et cetera et donc moi j’ai cette moto de cross je passe beaucoup de temps à à commencer à rouler c’est vraiment mon je m’évade beaucoup avec ça et puis et puis je pense plus du tout au vélo et on avait pas le on avait on pouvait pas faire les deux mon père comprend très rapidement que le vélo on le met au placard et donc pourtant j’avais des j’étais contracté j’avais déjà des aides en disant qu’on payait pas le matos et tout donc on s’est toujours comporté on a toujours une relations parfaite et très très équilibré avec avec les personnes qui nous aidaient donc voilà on a mis le vélo en standby et puis je suis parti à faire de la moto à faire de la moto et comme comme il le disait toujours il faut si tu veux faire les choses on les fait à fond on les fait pas mais à la base de la moto c’était pour ne pas faire de cour c’était pour je faisais de la moto parce que j’aimais ça et je pense que mon père jeune il avait fait un petit peu de trial mais comme ça où il avait eu une moto dans sa jeunesse il avait un peu aimé et puis ses parents l’ pas suivi donc il faisait pas de sport il avait eu un peu ce moment-l où il avait fait un peu trial Point Bar et j’avais j’avais pas vécu ce moment-l moi j’ai jamais vu mon père sur une moto donc quand je dis qu’il faisait qu’il faisait qu’il faisait pas du tout de sport voilà j’ai jamais eu de ils ont jamais eu d’activité physique à la maison et et donc voilà me voilà parti en moto et je commence à rouler et quand je rentre le soir j’ai des sensations plein la tête je me revois ses virages ses sensations et à la base j’étais le roi du saut et et zéro en virage parce que j’aimis que sauter et donc je faisais des pleins d’essence et et je roulais en moto dans la dans la dans la pure simplicité de faire de la moto qui a détecté alors du coup comment s’est passé la détection pour partir justement en compétition ben moto de cross c’est c’est compétition donc c’est pas trop c’est pas trop c’est pas trop c’est tu rentres pas dans une concession avec des des directions pour comment faire du cross une concession c’est pour acheter un scooter pour acheter une moto de route et cetera et il y avait un petit magasin à 20 minutes de chez nous spécialisé cross donc rapidement on s’est rapproché d’eux pour aller acheter des pièces d’usure et euh et moi quand je roulais en moto ben je roulais je roulais pas mal je faisais je je tombais les pleins d’essens he puisque je physiquement j’étais fort grâce au vélo et donc rapidement on a eu on a eu écho que ben je roulais bien il disait oh mais il roule bien et cetera et puis j’avais un style tellement atypique j’avais beaucoup de mobilité sur la moto et puis ce magasin il dis mais il y a une course de région qui va qui va être là début d’année au mois de mois de mars mois d’AV qui était à Tarascon donc course de la région PACA et donc me voilà parti inscrit naïvement à une course de moto et j’arrive à cette course de moto je me souviens là c’est cette image gravé il y a des il y a des il y a des genre de de de barrière et je suis assis à côté d’un enfin je suis sur ma moto avant les essais à côté d’un pilote qui fait du championnat de France Cadé qui a fait carrière aussi qui a eu une qui a une carrière nationale pas internationale et en fait je connais personne et premières course on m’explique les grilles en en BMX elle tombe vers l’avant et en motocross tu es reculé elle tombe vers l’arrière c’est une her quoi et donc il faut regarder le système on te monte 15 secondes c’est tout un système différent et donc on m’explique comment est fait la grille mais j’avais vraiment des réflexes et j’étais déjà à haut niveau en BMX et donc là quand j’arrive premier départ premier shot donc je pars en tête et puis en motocross c’était en BMX c’était un tour donc c’était vraiment on aller au coup à coup motocross il y un peu plus d’ouverture c’était un peu plus light et première course je gagne et et c’était c’était c’était assez incroyable c’était assez incroyable c’était assez incroyable de de gagner parce que je m’attendais pas à ça ça ça dure combien une course ça duré alors actuellement en Grand Prix c’est 30 minutes plus de tours là ça devait être des manches de 10 minutes plus un tour quelque chose j’ai oublié j’ai oublié une une part très très importante c’est que quand j’ai eu ma moto on a été voir une course j’ai oublié de de le mentionner et en fait quand je suis allé voir une course il y avait des gros sauts en moto parce que moi je BMX je faisais des sauts mais là en moto il y avait des gros sauts c’était à per les fond et je me souviens arver à pied et tout on se gare on va voir et c’était les 85 cm C donc c’était la catégorie des jeunes de 12 à à à 15 ans et là j’entends le bruit je vois deux mecs qui passent c’était c’était à l’époque de deux espoirs qui étaient en équipe de France qui roulaient du top et là je les vois passer ça met encore la chair de poule je vois deux ovniis fou fou et je me dis mais là c’est pas possible genre je suis là je suis au creux de la vague la vague elle fait 20 m de haut moi je suis au creux je pars de zéro mais eux ils sont au sommet quoi parce qu’en BMX j’étais parti jeune avec un caractère des entraînements et donc de jeune tout le monde commence à l’âge de 6 ans donc en fait finalement j’ai surfé le haut de la vague je me suis construit et j’étais champion donc j’ai jamais connu le creux là quand j’ai changé de catégorie j’ai appris à à passer l’embrayage j’ai appris à faire de la moto dans la simplicité et je suis allé voir cette course et là je me suis dit mais pour moi un saut comme ça je pouvais pas le faire moi je me serais pas senti capable et ça m’a vraiment mis un choc mais ça m’a pas fait peur parce que je me projetais pas de je me projetais pas en fait j’étais dans le moment présent et après donc j’ai commencé à faire les courses je ma première course j’ai gagné premièrement je gagne deuxièmement je fais trois euh après pas toutes les courses ont été comme ça après j’ai connu un peu faire un peu derrière et cetera mais la première je la gagne donc c’est un petit peu le truc qui qui me fait que qui m’a fait comprendre que finalement j’avais arrêté BMX à cause de la compétition et là je suis revenu en moto et j’ai eu goût à reprendre la compétition et déjà à C âge-là j’ai un déclic mental j’ai la j’arrive à percevoir qui je suis et que je suis un compétiteur et je vis pour la compétition donc déjà là à l’âge de 13 ans je vois que donc j’avais 13 ans 2003 je j’aime la compétition et donc ça c’est un gros changement de vie parce que ma vie c’était la compétition je l’ai compris déjà à l’âge de 13 ans je je suis fait pour ça maintenant non pas je suis fait pour ça c’est j’aime ça j’aime ça j’aime j’aime j’aime me confronter aux autres et quand je fais quelque chose je veux euh je veux je veux me battre contre quelqu’un quoi mais du coup ce stress enfin cette gestion du stress de la compétition que tu avais fait quitter le BMX tu t’es dis ça il va falloir maintenant que je le gère parce que là il y a pas moyen que je le lâche ouais ouais mais du coup je du coup non euh alors pour être honnête c’est pas quelque chose que j’ai dû gérer ça m’a plus enlevé enlevé un sac à dos quoi parce que vu que je savais que j’aimais ça j’étais confronté à ça maintenant ça faisait partie de moi ça faisait partie de moi ce fait de d’être compétiteur donc en fait je d’un seul coup ça m’a donné plus de goût à à ça et donc j’ai fait cette première saison de cours de région mes parents donc là était c’était un peu compliqué et cetera donc j’ai loupé j’ai loupé pas mal d’épreuves mais bon j’étais jeune j’avais 12 ans donc j’avais l’été c’était c’était c’était c’était ok quoi et puis après et puis après on est parti en championnat de France et j’ai fait le scénario parfait j’ai fait une année en championnat régional une année en championnat de France minime une année en championnat de France Kad donc tout ça c’est sur la même cylindrée c’est des petites motos que ce sont des 85 cm CUB et après il y a le gros changement où tu passes à à la moto qui est pour la taille adulte 125 cm³ et là où tu passes en junior et Junior c’est le c’est c’est vraiment le centre de formation pour passer élite quoi et donc donc je fais junior j’ai une petite blessure première blessure parce que je m’étais jamais pris un gros carton et la première épreuve je tombe je me fais rouler dessus un peu secoué et euh et en fait je reviens à la compétition et cetera et là je suis détecté par par par une équipe officielle je je signe je signe officiel et euh et de là je pars vivre je pars vivre en Italie parce que la première année mon père m’aamené une fois la semaine la 2è année deux fois la semaine à l’entraînement la 3è on essayait d’y aller trois fois mais c’était compliqué si jamais tu veux faire les choses bien et donc les déplacements étaient longs et cetera donc voilà je suis passé après j’ai signé pro j’ai eu le train qui est j’ai et là par contre ça été en 2006 hein c’est ça tu signesouais ok à à l’âge de j’ai l’âge de 16 ans ok 16 ans et du coup j’avais jamais j’avais une qualité c’est que j’avais jamais je m’entraînais dur physiquement mais seul j’avais aucune j’avais aucune orientation donc j’allais à la salle de sport je faisais mes circuits training je faisais mon cardio je m’entraînis en moto ça tu l’avais appris toi tout seul autct oua je sortais de l’école j’avais en face de je vivais chez ma mère la semaine et je partais prendre le goûter parre la nutrition je j’étais pas autodidacte je faisais la brioche au sucre avec un petit coup de Kinder buen et après tac je repartais je repartais j’allais au sport et et puis je m’entraînis je me faisais 20 minutes cardio circuit training 20 minutes de gainage je ciblais à peu près ce qui ce qu’il me fallait et et puis j’avais j’essayé de travailler faible intensité parce que le BMX ça était toujours beaucoup d’intensité c’était plus plus court j’avais pas internet à l’époque parce que moi le BMX on était encore au Minitel et là j’avais à peine un téléphone portable donc j’arrivais pas il y avait pas la il y avait pas la la recette pour faire prendre la mayonnaise quoi on la connaissait pas et et du coup je m’entraîis comme comme je pouvais mais je me posais pas de questions je faisais mon truc donc en soit j’étais confiant et puis après quand j’ai signé pro là j’ai eu du coup j’avais je suis parti VI en Italie et là j’ai eu un entraîneur j’ai eu un mécano qui était mon chauffeur j’ai eu mon appartement je vivais avec mon mécano ça ça ça ça été une période un peu compliquée mon mécano avait à peu près la cinquantaine on éit dans la même chambre il y avait un véux il le fermait pas il regardait la télé jusqu’à 1 heure du mat moi pour m’endormir j’avais du mal mais je savais que quand je fermais les yeux j’étais là pour une mission et et finalement ça a été un bon équilibre et j’ai et là j’ai explosé parce que tous les jeunes avec les parents qui étaient présents qui leur qui était entouré qui s’entraîaiit beaucoup physiquement beaucoup qui passaiit beaucoup d’heur sur la moto moi j’avais une vraie carence d’heure sur la moto parce qu’on pouvait pas y aller et de ce fait quand là j’ai signé pro mon trempelin il a été x 2 très rapidement et j’avais compris ce jour de où j’ai eu le coup de téléphone pour partir faire des essais c’était le jour de la fête de la musique je m’en souviens toute ma vie et là je sais que c’est le moment je sais qu’il en aura pas deux et c’est le train il passe qu’une fois et du coup là ça a été ça a été ça a été mon tremplin et de ce jour-là de ce jour-là je suis parti sur le sur le plateau international et et puis j’ai fait la carrière moto que j’ai fait que j’ai fait que vous connaissez enfin je pense que les spectateurs justement on va en parler un tout petit peu h est-ce que tu peux parce que oui effectivement on a des on a pas mal de cyclistes ou de VTTistes en face qui connaissent peut-être comme moi pas forcément le motocross le MXGP donc tu as fait toute ta carrière làdedans c’est quoi ça correspond à quoi quelle catégorie il y a alors le MXGP si je peux donner un exemple un peu plus commercial il y a la F1 en voiture sur le tarmac et il y a le wrrc en voiture sur terre après il y a le Moto GP en moto sur le tarmac et il y a le motocross sur terre motocross MXGP c’est le Championnat du Monde MXGP pour ceux après en motocross il y a aussi le championnat don le MXGP c’est le Championnat du Monde on a le même calendrier que le Moto GP quasiment enfin c’est pas le même mais c’est le c’est le la même la même idée donc on a des Grands Prix dans le monde entier on a 20 Grands Prix et on s’est déplacé à l’international aux États-Unis en Argentine au Mexique au Brésil au Qatar en Thaïlande et puis en Europe en Europe c’est combien de de compétition dans l’année 20 Grands Prix et c’est possible d’être d’être régulier c’estàd que ça ça va de quand à quand alors au début de ma carrière il avec 14 Grands Prix ça attaqué d’avril jusque jusque août septembre et puis après c’est c’est c’est monté en grade et on a 20 Grands Prix de fin février à début octobre et donc il y a un championnat du monde mais il y a pas de c’est pas comme le vélo de DH par exemple où il y a une World Cup et un championnat du monde c’est pas la coupe du monde et un championnat du monde donc nous c’est vraiment un championnat comme la Formule 1 sur sur 20 épreuves et à la fin de ces 20 épreuves le plus régulier et champion et à la fin de cette année-là il y a une épreuve qui s’appelle le Motocross des nations où là chaque nation sélectionne ses trois meilleurs pilotes et les les alignes pour pour une épreuve qui elle est une épreuve un Championnat du Monde par équipe qui a titre qui aussi donne un titre de champion du monde donc qui a le Championnat du Monde et le Motocross des Nations on va revenir justement sur sur ce sur ces nations un tout petit peu après mais quand même pour expliquer à nos à nos auditeurs donc 2009 3e du championnat 2012 3e du championnat 2015 2e du championnat 2016 13e du championnat et en 2017 3e eu comment expliques-tu avec du recul mais ça semble plus facile dans le cul dans un siège de de le dire mais comment expliques-tu que tu as jamais réussi russi à mettre la balle au fond en individuel comme ça c’est le niveau c’est c’est quoi alors qu’on va le voir dans les nations ça a performé bon c’est une course d’équipe mais tu as performé et tu as même été un élément clé individuel est-ce que tu gardes tu gardes un regret de de de de pas avoir mis la balle au fond ou est-ce que tu te dis à chaque fois tu as pris un maximum de plaisir et tu es à ton niveau c’était là où tu c’était ta place alors là c’est un sujet profond euh maximum de plaisir non parce que tu prends pas de plaisir à pas être devant surtout quand tu aimes dominer gagner mais dominer c’était mon cas en toute en toute en toute humilité après avoir signé pro j’étais la nouvelle superstar qui arrivait en Grand Prix encore de ça avec un maximum d’humilité mais c’est c’est les journalistes qui font de toi ça cela toi tu es pas prêt et euh et en fait donc j’ai fait cette année Honda top as je suis parti chez Kawa parfait dans une des plus des plus grandes équipes et je suis passé de champion d’Europe au championnat du monde donc du championnat d’Europe où j’étais champion du monde où j’ai du championnat d’Europe où j’étais champion d’Europe au championnat du monde et où j’ai je je voulais directement être champion du monde et là là il s’est passé tant de choses je me suis blessé j’ai passé 9 mois de plâtre blessé l’équipe compliqué pas mal de casses mécanique parce que ça en fait partie et là on était au début c’était j’ai eu pas mal de casses mécanique et fin de cette année-là mon équipe j’avais 2 ans de contrat chez Kawasaki et euh mon équipe m’annonce on arrête c’était 2008 là où il y avait la crise financière qui arrivait c’était un team anglais avec un gros gros sponsor qui était comme Vinc en France par exemple le mec bon enfin l’équipe arrête donc je me je me fais tibia peronet grosse fracture très compliqué je perds 8 kg en 5 jours horribles et là je passe aux oubliettes c’està-dire que le pilote superst j’ai j’ai été j’ai très vite compris que d’un seul coup tu es plus personne tu es un cheval de course et quand tu es devant c’est bien ça brille on t’aime quand tu es pas là tu es pas là et le monde continue et ça ça a été une vraie leçon de vie ça m’a structuré j’ai fait un ménage total sur l’entourage tous les picassiettes qui ont commencé à arriver autour de moi à la bene donc je me suis retrouvé quasi seul et et de là je me suis je me suis construit donc je suis parti cette cette année 2009 où j’ai fait où j’ai je suis revenu l’année d’après en Grand Prix je gagne mon premier Grand Prix de de ma carrière donc je j’ai la plaque rouge en tête du championnat du monde et du fait que l’équipe j’ai je rentre un peu dans les détails mais du fait que l’équipe est arrêté l’année d’avant je vais dans une éip cétait une équipe officielle et donc j’étais contracté avec Kawasaki et donc je rentre dans une équipe privée française je paye moi-même un ingénieur moteur de mon contrat que j’avais de l’année d’avant du mec qui était dans l’équipe officielle pour qu’il vienne avec moi pour pouvoir avoir un bon support et un lien avec l’année d’après pour avoir du bon matériel et quelqu’un qui comprend parce que si jamais tu as tous les ingrédients pour faire une bonne pizza mais tu sais pas la faire tu as pas le four ça marche pas donc de là déjà jeune j’investis j’investis sur sur mon résultat parce que j’étais dans une situation très compliquée et donc là j’arrive cette annéelà où j’étais en tête du championnat je mène le championnat pendant j’ai aucun regret dans ma carrière mais il y a des faits et ces faits là je me suis toujours je me suis jamais menti et je me suis je me suis créé j’ai été fabriqué grâce à ces faits donc là j’ai beaucoup travaillé j’étais très fort et j’ai mené le championnat pendant six courses au sein de l’équipe on avait des soucis au niveau du budget donc pour pour avoir les moteurs performants et j’ai cassé trois moteur dans l’année je fais trois du championnat j’ai mené si ça c’est un fait donc c’est pas une excuse c’est pas un regret c’est ce qui est écrit sur le papier j’aime que ce qui est écrit sur le papier donc là-dessus je sais que personnellement j’ai fait mon maximum j’aurais pu mais avec les si en coupe du bois comme on dirait donc ça ça a été une année où j’aurais j’aurais pu gagner j’avais mes chances on a on a eu on a eu certaines limites je pense que euh je pense que je pouvais en tant que en tant qu’athlète après après j’ai fait je suis monté en catégorie Ren donc là c’était en catégorie 250 et euh à cette époque là on pouvait rouler ou en 250 ou en 450 c’était un choix avec des motos moins puissantes ou plus puissantes par la suite ils ont mis limite d’âge donc de la 250 tu en 250 tu pouvais rester jusqu’à l’âge de 23 ans c’est encore actuel et après tu es obligé de de monter en catégorie Ren moi à l’époque c’était pas le cas donc à l’âge de 19 ans après cette saison non à l’âge à l’âge de 20 ans je monte en catégorie Ren donc très tôt et j’ai eu deux saisons phar où j’aurais pu être titré à titre personnel et il y a eu j’ai eu j’ai eu deux soucis une fois on a eu des soucis d’essence et moteur on est parti à un grand prix c’est des histoires des une histoire à dormir debout on est parti c’était le Grand Prix de Thaïland il y a eu un problème au sein de la promotion pour l’importation d’essence et on a dû rouler avec des essences une essence qu’on a dû qu’on a dû qu’on a dû avoir sur place et de ce fait on a une moto qui déconnait beaucoup et euh on va je donner cet exemple là mais c’est peut-être qu’une épreuve mais à cette époque là tu te bats contre des lions c’est comme si je vous donne max verstapple Lewis Hamilton Lewis Hamilton c’est 9 et5i/ 10 Verstappen c’est 9 et5i/ 10 ça joue à rien quoi le 1 % fait tourner le le championnat et donc là là là on fait je fais je fais 12 12 et 17 donc directement ça ça te met sur une position inconfortable et après j’ai eu un souci au Grand Prix de d’Italie son un moteur donc là c’est encore une saison qui qui a été compliquée donc là encore une fois un titre qui passe qui passe au hasard et une autre une autre année pareil 2014 où là ça a été vraiment l’année où j’étais le le le plus fort de de ma de une des années où j’étais le le plus fort de ma carrière et euh et pareil on a eu on a eu deux soucis de soucis moteurs et de ce fait il y a gtier Polin qui dégoupille parce que parce que parce que tu peux plus laisser parce que si tu veux gagner un championnat tu dois vraiment être à 10/ 10 donc au lieu de faire quelquefois dans les jours difficiles et des jours de fatigue les jours compliqués les jours de bout les jours de où tu peux tout perdre ben là tu es obligé de d’être devant et de faire 1 2 3 tu peux pas te permettre d’avoir un joker je gagne la première manche au Pays-Bas je pars en deuxième manche par 7 mon adversaire principal par par deux en première man je je le pousse à la limite je le pousse à la limite il casse deux rayons il est obligé de s’arrêter il casse la roue avant donc j’avais vraiment bien gagné et de fait que j’avais des casses moteurs avant lui aussi un problème mais là c’est pas moteur c’est que il y avait un saut à plat dans le saut d’arrivé il sautait vraiment loin et ça passe ça passe pas au travers et deuxième manche il était très très fort il a été ne9 fois champion et là et là il part devant et moi je pars 7 et je prends tous les risques j’avais j’avais qu’une envie c’était numéro 1 pas numéro 2 et je me sors donc à un moment donné j’ai eu mes j’ai eu mes je me sors donc je me casse l’épaule et puis je me je je me fais rouler dessus je me j’ai mon pouce qui passe dans la dans la dans la chaîne de du de la moto d’un adversaire donc toute ma carrière elle a été faite de beaucoup de victoires de beaucoup de podium de beaucoup de faits de course qui sont les miens parce que ces faitsl sont ma création donc et j’ai vraiment aucun regret mon plus grand plaisir ça a été d’être outsider au titre mondial parce que parce que j’ai toujours été j’ai pas un titre personnel mais par contre quand j’arrivais derrière la grille tout le monde me craignait comme je l’ craignais aussi parce que je connaissais mieux mon adversité que moi-même mais voilà j’étais pendant pendant pendant pendant une quinzaine d’années j’allais derrière une grille de départ pour gagner en Championnat du Monde et et le fait est que la boue le sec la mécanique la forme physique les pépins les tendineux haosseux font que j’ai eu j’ai écrit ma page mon chapitre et je suis très heureux j’ai mis un terme ma carrière pilote officielle sur mon 200e Grand Prix sur j’ai j’ai fait un podium en Italie et et Yama m’a offert la moto du jour officielle qui normalement donne pas un champion il la donne moteur vide suspension vide et celle-ci elle est dans le garage donc donc j’ai je je suis très agréablement je l’ai je l’ai remercie infiniment et après je sais que tu as d’autres questions sur ma carrière mais maintenant que j’y suis euh j’ai aussi de part cette page à mes 18 ans où j’ai vu j’étais déçu du côté du journalisme et de de de voilà j’étais un cheval de course et et d’un seul coup tu te sens seul et tu te sens pas épaulé et au moins ça te ça te structure mais il y a une vraie déception et tu te dis en fait tu es là juste pour toi et tu fais rêver mais tu es juste un cheval de course et tues personnes ça ça a été dans ma jeunesse je suis resté tellement longtemps à haut niveau que quand j’ai mis un terme à ma carrière en 2020 je me suis j’ai j’ai vraiment créé quelque chose de fort avec le public quelque chose de fort avec avec les personnes de l’industrie et aujourd’hui je me sens aimer comme je les aime et du coup c’est j’ai une des C ça m’a endurci j’ai du coup ça m’a permis de mettre dans ma bulle donc disons que c’était une étape négative mais si jamais je je je je retranscris ça 15 ans après ça a été positif donc d’où le fait de se dire si jamais un moment donné dans ta vie tu as quelque chose de négatif tu peux pas savoir si jamais c’est négatif le jour J le jour J c’est dur mais c’est pas négatif parce que si jamais je le retranscris 15 ans après ça a toujours été dur douloureux mais ça a été positif donc finalement quelque chose de négatif tu peux pas le juger le jour J il faut laisser le temps et je pense que quand je dis un lapse de temps c’est 3 à 5 ans minimum pour voir ce que ça t’a apporté dans la vie et là tu peux juger si c’est négatif donc donc voilà voilà ma carrière en quelques mot tu as été cassé donc pas mal de fois tu l’as dit physiquement oui quand on sait la la la minutie d’un athlète sur ses performances c’està-dire que ça c’est c’est une machine finement réglée surtout sur le motocross ça demande un effort physique régulier une constance toutes ces chosesl comment on fait pour revenir c’estàdire que le problème c’est que quand on se casse et comme tu dis on est dans son canapé finalement en train de guérir comment on revient entre le moral exactement et le et le physique alors pour les auditeurs c’est vrai qu’aprs parlera de vélo parce que c’est parce que je fais beaucoup de vélo aussi et j’aurais tant de choses à dire mais en moto pour donner une image c’est vrai que beaucoup de personnes pensent qu’on est assis sur une selle et on accélère c’est un sport qui il y a tant de sports qui sont très durs le motocross je vais pas dire mon sport je vais dire le motocross est un sport très difficile c’est pour les personnes qui connaissent beaucoup les datas parce que dans le vous êtes beaucoup d’atas on est beaucoup d’as j’en fais partie le sport le motocross c’est très difficile au niveau musculaire et au niveau cardio c’est-à-dire qu’on fait des manches de 30 minutes + 2 à 185 pulsations de moyenne les 185 pulsations sont aussi du aux apnées au focus à la concentration mais c’est très très dur musculaire et et cardio pour toutes les blessures les fois où j’étais sur le canapé ben c’est le roller coaster de c’est l’ascensur émotionnelle que tous les sportifs ont on appelle pas ça la dépression parce que ça fait pas partie de notre dictionnaire mais on est en dépression clairement quand tu te fais mal et que tu as la culpa habilité de tête fait mal le tu vois les autres s’entraîner mais toi il faut que tu prennes ton mal en patience j’ai vécu des moments comme ça mais j’ai toujours disons que j’étais un un placement garanti je quand je roulais j’ai j’ai j’ai fini je pense presque 80 % de mes saisons dans un top 3 si ce n’est top 5 mondial euh et puis j’étais très rigoureux sur la mise au point de ma moto j’étais très rigoureux sur je me suis mis très tôt avec avec mon épouse j’ai une stabilité aussi dans ma vie personnelle c’était très important elle m’a aidé au niveau de la nutrition mes plans avec mon entraîneur j’ai toujours été j’ai toujours eu un petit cocon mais très très solide et pour revenir à la blessure j’avais la recette pour la victoire c’est-à-dire que quand je gagnais je me posais la question pourquoi j’ai gagné et de ce fait j’écrivais sur mon iphone je mettais les notes et je mettais le mindset dans lequel j’étais je mettais mes routines parce que mes routines étaient changeante euh pour les départ euh l’alimentation et cetera donc sur le long terme j’ai créé de la data la data qui était qui était simple peut-être anodine mais qui était très importante et de ce fait quand je me blessais je repartais jamais de zéro j’étais jamais à regarder dans le rétro parce que il y a tellement de choses qui se passent que même en gagnant il faut garder euh il faut garder ce ce ce ce cocon de ce ce mode automatique de routine qui fonctionne pourquoi parce que des fois des trucs toutes bêtes je pense un nagegeur quand il s’entraîne si jamais tu lui rappelles pas les bases quelquefois même si jamais tu es pro tu les perds et des fois tu dois les retravailler et quand tu comprends ça que le sport est éphémère que quand tu es arrivé quand tu penses être arrivé c’est c’est le moment où c’est où tu commences de Hard landing comme ils disent c’est c’est le moment où ça où ça va plus tout ça voilà c’est il faut toujours remettre en question il faut faut savoir que tout ça é éphémère et que tu es jamais arrivé et que c’est que par la force du travail la rigueur la discipline et donc donc j’ai j’ai grandi dans ce mondelà et ça ça a été ça a été compliqué parce que j’étais j’étais j’étais très curieux de beaucoup de choses et donc donc j’étais dans la contrainte permanente j’étais petit garçon du Sud qui habitait qui habitait loin du soleil et euh et qui allait travailler son revers plutôt que son coup droit et euh et du coup j’ai j’ai j’ai eu j’ai eu beaucoup de moments où c’était très difficile parce que je parce qu’il fallait que je sois prêt sur tout type de conditions et donc quand j’étais au Pays-Bas en Hollande dans 2 m de sable il pleuvait et il faisait très froid alors que dans le sud il faisait 30°gr et cetera mais il fallait que je progresse dans dans ces dans ces dans ces conditions là donc j’aiété champion sur j’ai gagné des Grands Prix sur tout types de sol les Grand Prix boueux sablonneux dur sur terre j’étais vraiment très complet c’est pour ça que je faisais peur aussi parce que peu importe je regardais pas la météo quoi donc voilà et ça ça dans la vie pour pour donc pour parler des blessures j’ai eu de dures blessures vertèbres genoux tibia épaule et cetera mais je les ai toujours très bien très bien très bien géré il y a l’aspect mécanique mais il y a aussi les blessures elles arrivent pour quelque chose euh c’est pas forcément pour quelque chose de négatif c’est pas parce que tu penses à autre chose que tu que tu te blesses non mais des fois il y a trop de travail des fois moi Ctait rarement pas assez mais quand il y a plus d’essens dans une Ferrari mon médecin est dit elle démarre pas donc c’est encore une fois la justesse d’être bien sur la balance et puis des fois fatigué des fois en général tu comprends quand tu prends du recul et tu tires le le bilan annuel d’une société dans le sport tu tires le bilan le bilan toutes les semaines quoi avec le corps avec le corps et dans le sport aussi tu gères l’émotion de toute ton équipe et ça c’est pas facile quand tu dois rassurer toute une équipe parce que tu donnes une victoire à une équipe et tu leur donne des ailes comme tu donnes des ailes personnellement à toi-même mais si jamais ça va pas eux veulent t’aider aussi et ton équipe à la la et est dans le mal quoi elle a du mal donc là-dessus c’est c’est tout cette toute cette émotion là qui est qui est compliquée donc le sport est magnifique mais mais les années c’est pour ça que tout ça tout ça réunit ça use au bout des des années vous écoutez 74 le podcast vélo de Specialized on parle d’une are équipe cette fois-ci c’est-à-dire que alors sur le papier les plus belles victoires parce que c’est là où tu as gagné mais cette fois-ci en équipe c’était les nations cinq fois euh tu as été l’un des moteurs ce que explique-nous juste les nations en quoi ça consiste combien il y a de pilotes au départ et en quoi ça consiste les nations tout simplement alors le Motocross des Nations c’est chaque pays chaque nation sélectionne trois pilotes pour les aligner sur le départ d’un Championnat du Monde par équipe cette sélection là elle est faite à la fin de la saison pour une course qui est après le championnat du monde et donc en France on a quand même un bon réservoir de bons pilotes et puis les nations il y a auparavant il y a eu un moment donné toutes les nations qui étaient représentées après un peu moins et avant avant le début de ma carrière il y avait vraiment tout le monde États-Unis Belgique France Espagne Portugal Angleterre et cetera donc ça c’est ça c’est un championnat du monde c’est un Championnat du Monde par équipe et donc trois pilotes un pilote en catégorie 250 un pilote en en catégorie 450 donc catégorie Ren et un pilote open c’est-à-dire on a le choix de mettre une 250 ou une 450 comme on veut et donc au résultat de ces le le le résultat de ces trois pilotes cumulés donne un titre de champion du monde à la nation et individuellement il y a une plaque or sur la personne qui qui gagne la catégorie donc il a voilà c’est je sais pas si je l’ai bien si je l’ai bien et donc si je l’ai bien représenté mais ce championnat là c’est comme vous en DH je prends cet exemple c’est un peu comment dire les Jeux Olympiques c’est vraiment le le moment je en BMX par exemple je regarde peut-être pas les championnat du monde mais je regarde les Jeux Olympiques et là c’est vraiment la course qui est qui multiplie par par deux toutes les émotions de tout le monde et les spectateurs des fois ils vont pas au Grand Prix de France championnat du monde mais ils vont aux nations quoi voilà comment t’explique que tu as mis la balle au fond autant de fois justement sur sur sur cette sur ce type de d’épreuve alors j’ai été sélectionné 11 fois c’est le plus grand nombre de sélections françaises j’aiété quasiment à 100 % de mes saisons depuis 2000 ouais 100 % de mes saisons depuis 2009 on a été champion du monde cinq fois donc euh ouais cinq fois euh cinq fois dont je me souviens plus mais quasiment quatre quatre fois d’affilé ouais et euh après tant de défaite parce qu’on était à un moment donné quand on a mis la machine en route en 2014 justement cette année là où je me fais l’épaule et le pouce en fin d’année c’est là où je où je reviens et je gagne les nations sur le plan personnel je fais une journée parfaite je fais un au chrono un aux essais un au chrono un en Prem un en de donc c’était cool comment je j’explique B déjà j’avais le mot 3 c’est un sport individuel où tu as une adversité on est 40 derrière la grille de départ donc tu joues des coues tu reçois des caillou tu tu ça fait des ça met des gros bloc pass donc tu te tu tu sors tu te fais sortir ou tu sors le mec qui une vraie rivalité et là il y a vraiment une unité c’est un sport c’est pas non plus la Formule 1 donc là on a plus de soutien notamment de la Fédération où on a tout le staff médical qui est 100 % du temps avec nous on a le médecin on a tout le monde staff médical ça fait du bien quand tu as tu te fais masser tu as le chef tu as tout c’est quelque chose c’est quand même tu es sur un truc où tu es quasiment footballeur quoi limite le nombre de problèmes potentiels ouais tu as vraiment un vrai staff autour de toi ça c’est cool c’est un épanouissement d’une année parce que si tu est sélectionné ça ve dire que tu as été solide durant la saison donc c’est un cadeau en fait on fait un cadeau tu es sélectionné ça c’est cool et puis c’est un championnat du monde sur One one shot et pour revenir à mon à mon à mon à ma fenêtre BMX j’étais fort sur un jour parce que j’étais créé pour un jour et et j’ai mes qualités j’ai mes défauts attention je faisais V Grand Prix des fois c’est vrai qu’au milieu je me suis toujours beaucoup entraîné des fois c’était difficile au niveau des cycles au niveau des pics de forme et cetera même en m’entraînant beaucoup des fois c’était c’était compliqué là one shot se préparer pour une course j’étais très fort et donc d’où ce fait j’aimais bien fédérer parce que je me suis installé sur un rôle de capitaine au fur à mesure des des années avant que l’équipe de France recommence à gagner des titres alors que le rôle du capitaine personne ne l’avait je suis devenu je me suis je suis devenu capitaine de là on s’est mis à on a on a regagné et donc quatre fois d’affilé CIN fois en tout et ouais c’était une épreuve où on arrivit à concentrer énormément d’énergie le jour J et j’étais j’étais fort comment comment l’expliquer j’étais émotionnellement bien j’étais physiquement bien j’arrivais beaucoup à fédérer autour de moi partager et j’ arrivais à mettre mon ego de côté en tant qu’athlète parce que l’ego quand tu as une quand tu as une course d’équipe où tu as des mecs avec qui tu te bats toute l’année qui qui est ton coéquipier pas trop lui en dire pour pas qu’il ait des clés pour l’anné d’après pour te battre mais quand même réussir à à faire un truc en totale transparence et j’avais cette qualité làà donc d’où le fait qu’on a été titré autant de fois et qu’est-ce que c’est bon de partager tout ça avec le public parce que c’est le moment où tu entends pays dire on est champion du monde et ça c’est quand même vraiment bien de de de le sentir de sentir une unité ça fait ça donne le sourire quoi ça donne des vraies émotions 2020 tu arrêtes ta carrière tu l’as dit tout à l’heure et toujours pour rester sur ces nations donc 2023 c’est l’annonce officielle de toi comme comme entraîneur eu ça veut dire que bah cette fois-ci euh tu étais capitaine c’est l’évolution plutôt logique euh comment s’est passé cette l’arrivée à cette place là en 2023 alors il y a des sportifs que je respecte qui arrêtent leur carrière et tout est de la PIP et et et sortent et prennent 20 kg et vivent leur vie moi je suis passionné de sport je me sens un peu redevable j’ai j’aime ce que j’ai fait voilà j’ai tourné la page et puis c’est vrai que par rapport à à ce rôle et ce ce moment de j’ai eu une période où j’avais plus envie d’avoir d’obligation j’ai arrêté j’ai arrêté parce que je voulais arrêter je me seraai pas grâce à mon épouse aussi parce que je j’aurais j’aurais du mal à partir et à et à être sur la pente descendante et tu peux t’arrêter parce que tu es blessé tu peux t’arrêter parce que tu as plus le niveau tu peux t’arrêter parce qu’on veut plus de toi c’est le sport de niveau quoi ça c’est la réalité et l’un dans l’autre dans le positif négatif je j’étais vraiment dans le sur la fin j’avais moins envie parce qu’il y avait eu le covid j’avais eu le stress level à zéro donc je mets un terme ma carrière j’avais plus envie d’avoir d’obligation donc là je vis ma vie je vais toujours voir des Grands Prix et cetera et puis euh ça s’est fait naturellement la fédé ont gardé un Coconfort pour cette épreuve qui a battu de l’aile pendant tout le covid parce que tous les championnats ont été déplacé il a fallu tout s’adapter tout ça donc il y a plus de réelle nation et puis il y a eu les les nations aux États-Unis ils m’ont dit on aimerait t’inviter dans avec le projet de le sélectionneur le l’entraîneur national actuel prend sa retraite et on aimerait une faire une une passation et donc on pense à toi donc j’étais c’était tout en sous-marin mais donc je suis allé voir la la course euh par intérêt et puis et puis j’ai vu que ça me plaisait j’ai vu que que j’avais une vraie un vrai feeling parce que je me suis promis après ma carrière de faire les choses forcément il y a business hein 1 € ça pousse pas sur sur sur l’arbre mais par contre je me suis promis de pas faire les choses pour l’argent mais de le faire vraiment pour le cœur et pour l’objectif et euh et là c’est eu la donc j’ai été voir j’ai eu vraiment des émotions j’ai senti que je pouvais être une une vraie pièce maîtresse de la course euh je pouvais pas tout révolutionné parce qu’on avait mis en place quelque chose qui était très bien quand j’étais capitaine ils avaient fait quelque chose de très bien quand je n’étais plus là et il y avait encore quelque chose de très bien à préparer et à créer et donc j’ai accepté et me voilà en 2023 très challenging parce que c’était les le motation était en France cette année-là donc mon retour en tant qu’entraîneur national même si je prends toujours la réserve et les pilotes font le résultat on les entoure je veux surtout pas être le pilote nostalgique et gris et dans le moi je moi jeu ce podcast on parle de moi de ma carrière donc c’est agréable et j’aime la partager mais par contre quand j’ai pris ma retraite c’était aussi pour n’être plus le sportif égoïste qui doit l’être pour gagner mais aussi de m’ouvrir aux autres et quand on me dit comment tu vas de dire et toi comment tu vas parce que notre vie est créée autour de ça où tu as une vie qui est à 200 qui va à 200 km/h certaines personnes sont à l’office c’est juste c’est cool mais c’est vrai qu’on a plus d’anecdotes et donc on vit tellement notre truc on a tellement le on on voit pas plus loin que le bout de notre nez parce qu’on est à fond dans notre carrière que tu manges tu dors avec tes propres émotions et donc là c’était très important pour moi de couper pas avoir d’obligation et être prêt pour revenir prendre de la hauteur par rapport à qui j’étais Gautier pilote Gautier sportif et puis maintenant Gautier ambassadeur Gautier entraîneur national à disposition des autres et qui fait ses activités on en parlera après vélo pour faire du sport et que ce soit quelque chose de positif personnellement mais pas par culpabilité de devoir faire un résultat quoi donc c’est une grosse c’est un gros process je sais pas si j’ai perdu la moitié des auditeurs sur mon sur mes dir mais c’est pour ceux qui ont été sportifs de haut niveau et qui ont pris leur retraite sportive il y a il y a vraiment c’est difficile de mettre des mot dessus mais on fait un programme pour la performance et gagner donc on met tout en place et et c’est notre âme qui est en possession de ce résultat et à un moment donné tu fais du tu fais pas du sport pour résultat là aujourd’hui je fais du sport parce que j’aime le sport et et donc je suis à disposition des athlètes et je fais je fais le le le meilleur possible pour eux juste pour pour finir sur la moto euh comment tu rentres en connexion quand tu es un grand prix des nations enfin même avant je suppose toute la préparation avec avec les athlètes qui sont ce que tu étais avant euh performant enfin en plus je suppose que il y a des années qui sont passées désormais la préparation est encore encore encore plus minutieuse comment tu rentres en connexion avec eux alors déjà c’est l’analyse l’analyse et le suivi avec eux tout au long de l’année et puis c’est vraiment c’est vraiment de voir comment ils perçoivent les aides extérieures tu vois qu’il y en a qui doivent être très min ux dans leur bulles pas déranger tu vois qu’il y en a qui ont besoin de soutien il y en a il faut pas les laisser réfléchir il y en a d’autres qui il y en a il y en a d’autres qui aiment avoir avoir pas d’info mais que de la vidéo donc c’est vraiment essayer de percevoir la qualité et les défauts et être au moment opportun pour pouvoir faire quelque chose de qualité d’instantané et précis pour qu’en fait ce soit que tous les nutriments soient fixés quoi et euh et aujourd’hui je suis passionné de ça d’essayer de de le faire vu que je le fais que pour cette épreuve j’arrive vraiment à me plonger à essayer de d’être d’être d’être au maximum là-dessus et puis de rendre le truc ludique aussi aujourd’hui aujourd’hui il y a il y a la jeunesse il y a des pilotes je je communique avec du snapchat quoi ça peut paraître wouh mais laisse tomber faut pas le faire si si il y en a c’est appels je suis pas trop il y en a ces mails mais c’est ouais faut vivre avec ces années je dire à l’époque j’ai j’ai j’ai j’ai 34 ans mais il y a la jeunesse et il faut faut être avec eux il faut être dans du good de mood il faut être faut être présent par contre attention je suis dans la rigueur je suis dans la dans le respect je sais me faire entendre il y a vraiment tout ça qui est qui est présent mais il y a le fait aussi d’être d’être juste adaptable et adaptable donc là-dessus c’est une balance et pourquoi des fois il faut être ferme c’est il y a une équipe je suis pas là pour te faire perdre ton temps par contre toi tu vas pas me faire perdre mon temps non plus donc c’est c’est tout cet équilibre que j’essaie de faire d’avoir au maximum et et donc pour cette épreuve je suis pas seul il y a aussi toute la fédération française qui met en place un énorme une énorme structure et et donc c’est c’est c’est c’est super c’est très fun c’est très fun parce que comme tu l’as dit tu as eu le mot tu dis que le sport va toujours plus haut et çaaffine tous les ans et c’est une réalité il y a la technologie le sportif le savoir l’expérience ils me font rire ceux qui te disent ouais moi à mon époque c’était mieux et tout mais tais-toi là pourquoi pour le coup je suis pas du tout flexible là-dessus le sport va plus haut tous les an n’importe quoi tu vois les vélos tu vois le sport en général le savoir et puis aujourd’hui Internet quoi avec internet tu tu es quasiment dans la peau des mecs tu sais ce qu’ils font où ils sont même s’ils se cachent tu as quand même tu as quand même radio padooc tu sais tu sais tout quoi donc c’est vraiment plus compliqué d’être de dominer avec avec 10 secondes d’avance par tour c’est plus possible maintenant c’est le 1 % le 01 % qui fait la différence [Musique] vous écoutez 74 le podcast vélo de Specialized l’une de tes autres passions bah c’est le vélo tu es ambassadeur special depuis 2017 ton premier vélo de route SPAL c’était un venge vias je regrette de pas l’avoir dans le salon cel tu avais vraiment surkiffé le vélo ah déjà la beauté de ce vélo alors il y en a qui vont dire oh non il y en a qui vont dire oh oui mais c’était ce cintre moi j’avais le vias avec le cintre qui remontait comme ça et ça c’est coup de cœur pour moi vraiment il était il était un peu violine et et j’avais ce vélo j’étais je m’entraîis beaucoup je me souviens sur le au bord du canal en Belgique là quand j’avais le vent de face il était quand même dur pour les pour pour les les sessions récupe parce que c’était un châssis qui était très raide mais ouais je suis ont été mon mon partenaire de training cardio depuis depuis un long moment et j’ai toujours adoré euh avoir le meilleur pour mon entraînement c’était très très important pour ma sécurité en tant que pilote mais aussi pour donc botes casque lunettes vision mais par contre pour l’entraînement j’aimis avoir le meilleur matos possible et donc a x j’étais bien servi tu as moi je l’ai je l’ai vu on a on a fait des tournages vidéos ensemble donc on s’est connu un tout petit peu par par ce biaislà euh tu es quelqu’un d’ultra minutieux et soigneux euh moi je suis déjà très très pénible pour marcher avec mes cales dans autre chose que 10 10 cm pour monter sur mon vélo mais quand j’étais connu je me souviens on s’était garé sur un parking qui était en gravier et tu m’as dit ti Mik écoute mes chaussures sont toutes neuves mes cales toutes neuves est-ce que on peut mettre le vélo juste à la derrière mon T5 comme ça je monte juste dessus et je pars j’abîme pas mes cales là j’ai vu la minue que tu avais et et que tu as parce que quand on voit tes vélos ils sont léchés c’est tout au millimè on va en parler tout à l’heure mais tu as un goût très prononcé pour le matériel je suppose que ça vient déjà de la moto h tu es tu es un amoureux de la belle mécanique tu l’as dit tu cherches la performance c’est c’est le kiff pour toi de de comprendre aussi ce ce matériel c’est un kiff pour moi de comprendre le matériel oui je suis pas un maniaac dépressif de me poser 1000 questions pas du tout à la base ça part un peu de la feignantise où j’aime être en mode automatique c’est-à-dire tu me dis je te dis est-ce que je est-ce que tu peux me rendre un service aller me chercher ça dans la voiture c’est là c’est pas à droite c’est pas à gauche c’est là il y a pas de question et j’avais tellement de sacs à faire pendant ma carrière et cetera que je devais me changer six fois pendant le weekend et cetera et me disperser c’était juste l’horreur et du coup je marche en mode automatique dans tout ce que je fais donc c’est une qualité parce que sinon ça en devient un défaut là si jamais tu disperses c’est difficile et d’être minutieux j’ai beaucoup de respect déjà pour les personnes qui me soutiennent numéro 1 donc ça vient de là et puis pour moi quand tu es dans la rigueur d’être d’avoir du matériel propre et efficace et ben tu laisses moins de choses au hasard après on viendra à parler des ultras mais quand je marche pas avec mes cales je suis parti faire les pendant les ultras j’avais peur de imagine je casse une cale et j’abandonne je préfère abandonner si jamais mon corps craque plutôt que d’abandonner si jamais je te raconte l’histoire j’ai cassé une cale parce que je suis allé acheter deux croissants j’ai marché dans les graviers j’ai pété une cale là je passe pour un Jojo quoi donc ça c’est c’est ais j’ai toujours ce truc de préventif Pr tion et et ouais j’aime le beau matériel j’aime c’est plus facile pour moi mentalement ça me plaît je vibre pour ça d’être d’être ouais j’ose le dire d’être élégant sur un vélo j’aime voir un beau vélo j’aime boir un beau casque j’aime être accordé au niveau des couleurs ça fait partie de de mon amour du sport et c’est moteur pour moi je comme j’aime regarder la nature j’aime j’aime moi-même être élégant le matin je pense qu’on aime tous se sortir de son de sa chambre de son dressing euh accord et euh et ça avec le vélo de route c’est c’est c’est c’est extraordinaire quoi les vélos sont beaux les vêtements sont beaux sont de qualité j’ai eu aussi fait de l’alpinisme où je partais faire des faire des faire des des 3000 4000 il faut être il faut être léché parce qu’il y a le risque de de l’erreur et il faut connaître ce que tu as dans le sac connaître pourquoi tu pars quel est ton obj et avoir le matériel adéquate et là pour parler du vélo ouais je suis très attentionné justement je pars pas si j’ai pas de batterie quoi ça m’est jamais arrivé ça typiquement c’est c’est comme ça il a pas de place pour le hasard 2023 tu tu décides de te lancer sur un biking man donc est-ce que tu arrives là-dessus avec une préparation comme tu te préparais pour pour la moto tu arrives tu arrives comment sur cet événement là pas du tout mon mon cursus il est très intéressant pour cette course et je vais prendre je pas prendre 10 minutes pour l’expliquer mais en fait j’ai j’ai arrêté la moto j’ai continué à me préparer énormément j’ai fait beaucoup de sport beaucoup d’alpin beaucoup de vélo de route beaucoup de tout mais j’avais un peu peur de perdre ma condition physique en fait ça c’est une réalité que j’ai que j’ai perçu après et un jour j’étais chez moi habillé il faisit pas très beau dehors parce que je gen aussi quand il fait pas beau si le vélo il est propre j’y vais et mon épouse me dit mais est-ce que tu as envie vraiment envie d’y aller là et je lui dit non et du coup je me suis changé et j’ai allumé j’ai mis un Netflix et je suis pas parti faire du vélo et ce jour-là ça a été un déclic c’est réel c’est pas une histoire c’est c’est réel ça s’est passé comme ça et en fait je faisais du sport par culpabilité par peur de de SP de prendre sa retraite sportive c’est vraiment un switch mental quoi et on perd il y a il y a pas vraiment de sportif qui est prêt on parle pas de financier on parle pas de de de renommé on parle pas de tout ça on parle de d’être c’est soi-même avec c’est son son son propre être quoi c’est soi-même tout seul et du coup du coup du coup j’étais vachement dans le stretching dans le yoga pour aussi récupérer toutes ces petites inflammations que j’avais et cetera et j’avais cette grosse blessure cette fameuse là de 2008 du coup il y a un un un ponte à Genève qui qui est ok de m’opérer parce que personne voulait m’opérer donc j’ai une greffe de tendon et cetera 8 semaines sans poser le pied donc voilà il a fallu que je sois arrêteré et donc j’aiété arrêté et là par contre pour me remettre au sport le Gautier qui faisait du sport comme ça et le Gautier qui faisait plus de sport il y avait deux versions extrémiste tu sais et donc il y a eu l’été la plage j’ai fait aussi j’ai vécu parce que là on parle que de la vie de moine mais on est extrémiste dans tout donc là bonne bouffe la plage j’ai pas for forcément pris du poids mais j’étais toujours en forme physiquement parce que je suis dans un équilibre au quotidien j’aime la j’aime la bonne bouffe mais je suis je suis extrémiste dans dans l’activité dans la fête dans mais par contre à la maison j’ai une stabilité incroyable grâce aussi à mon épouse et le vélo il est pas beaucoup sorti cette année-là c’était un hos noir il est pas beaucoup sorti et du coup du coup je me suis mis l’objectif j’avais envie de j’avais envie j’avais fait pas mal d’alpinisme du long et j’avais envie de de connaître mes limites mais mes limites j’étais très attiré par l’ultra j’avais un pote qui en avait fait trois et euh et donc j’avais besoin de me mettre un objectif et donc je me suis mis un objectif le 22 janvier pour un ultra qui était le 29 mai donc j’avais pas du tout de de de prépa et là et là j’ai repris une vraie prépa et donc ta prochaine question je sais c’est est-ce que tu l’as fait seul ou avec un entraîneur j’ai rappelé mon entraîneur de l’époque donc toujours le même ok toujours le même qui m’a qui m’a fait des programmes euh et donc je suis parti avec avec avec avec 3800 bornes pour un biking man de 1000 bornes en Corse avec 18000 dénivlés positifs et j’ai fait j’ai fait j’ai fait beaucoup de de séances d’intervales des séance de PMA j’ai fait peu de long ma première mon unique sortie longue elle était enfin ma plus longue étaé de 160 bornes parce que j’avais pas forcément le temps j’ai une fille ma priorité n’est plus le sport c’est c’est ma vie et c’est mon plaisir et c’est voilà malgré tout capteur de puissance avec suivi des WAT et l’entraînement wat c’est pas malgré tout c’est que ça non non non non quand je suis dans le truc c’est c’est mon plaisir donc ma priorité aujourd’hui si jamais tu me dis on a une activité à faire demain après-midi et j’ai une sortie vélo je pars à 3h du Matth 4h du mat je fais ma sortie vélo mais mon activité je la fais pour partager avec mes amis avec ma famille ma présence elle est je serais présent c’est pas avant ça aurait été de dormir de manger parce que mon objectif était était cette objectif là là non j’ai priorité la vie être épanoui mais si j’ai cet objectif de côté je vais le faire bien à fond à fond mais par contre je veux il y a pas que ça et donc voilà j’ai fait cette préparation et me voilà parti dans le gotier du détail duici de là le Bing man l’ultra qu’est-ce que je dois faire qu’est-ce que le vélo donc RUL fit direct je fais des bornes on me fit sur le vélo ça m’a beaucoup aidé au niveau justement de cette blessure où j’ai un petit peu plus de rig de je suis un peu moins Flex au niveau de la jambe gauche au niveau des des dorsales de la nuque du canal carpien sur les sur les mains un vélo ben j’ai forcément voulu tout léger et cetera j’ai été bien bien aidé par par les gars chez chez SP euh ultra précis je veux dire les les capteurs quand tu te mets devant l’iPad les sacroliaques derrière la selle tout c’est c’est super super intéressant et donc j’ai commencé à faire ma prépa capteur de puissance cardio mais cardio c’est je travaille vraiment Queau capteur c’est c’est c’est pas forcément c’est un indicateur c’est pas forcément capteurs regarder mon poids et juste la nutrition pour être très honnête avec toi moi avant je m’y suis mis mais malgré que pendant ma carrière sportive en 2017 j’étais au régime cétogène par exemple donc j’ai poussé le truc aussi je je suis très rigoureux là maintenant je suis sportif retraité donc j’ai puis je brûlais des calories quand même parce que j’ai j’ai je me suis mis quand même le goût du sang dans la bouche j’arrive à me le mettre facilement ça fait partie du pas du plaisir pendant mais ça fait partie du plaisir de la prépa aussi comment tu l’as vécu du coup cette ce ce biking man tu termines 11e hein si je dis pas de bêtises c’est ça ou 13e je je me souviens tu te souviens plus c’était pas c’était pas important donc ouais c’était pas du tout important euh je me souviens plus mais je je vais dire une bêtise si je te réponds à ta d’accord en fait mon biking man comment déjà avant de de l’avoir vécu mon approche il y avait le fait que je partais là-bas pour donner mon maximum je voulais repousser mes limites 1000 Bornes ça représentait un chiffre 18000 de ça représentait un chiffre aussi je suis pas un grimpeur par contre j’aimis le truc de rouler de nuit de me dire d’être en autonomie j’ai toujours eu la peur du manque donc tu vois l’eau la nourriture et tout et là on partait un lundi de Pentecôte en Corse Haute Corse donc là pour manger tu te dis comment je vais faire j’ai commencé à mettre de la bouffe sur mon vélo les sacoches rouler l’équiper le poids parce que là attention je suis parti j’ai tout pesé j’ai a on ils ont peser mon vélo au backingman coursese et ça avait été le vélo le plus léger pourtant je fais j’ai 58 moi le cadre c’était le vélo le plus léger de l’histoire du biking Man et juste après l’avoir pesé il y a un mec qui pèse mais il avait un tout petit vélo et lui lui était de nouveau le plus léger donc moi mon vélo il faisait genre il manquait mon power Bank qui faisait 300 300 285 g mais mon plein d’au et j’avais ma bouffe et cetera dedans donc il manquait vraiment rien et donc bon l’autre était plus léger de quelques quelques grammes mais j’avais un vélo top et là je je me sou toujours il me demande de mettre le le de mettre la balise GPS et je leur dit non mais je l’installe moi et mec il me OK tout ils me regardaient ils ont vu que j’étais ultra maniaque et dedans j’avais tout j’avais j’avais tout pour pour performer j’avais tout le strict nécessaire règlementaire couverture de survie veste de pluie et cetera mais j’étais je partais jambbière manchette veste de pluie pour faire toute la liste elle est elle est quand même un peu longue mais j’avais tout le strict nécessaire de la sécurité de la performance mais pas du confort et au niveau de la nourriture quand tu veux mettre beaucoup de nourriture ça pèse vite 1 2 3 4 kg et donc finalement tu mets peu de nourriture et euh et donc et donc et donc je suis parti à l’aventure donc mon approche elle a été très stricte j’étais ultra prêt une fois que je suis prêt je fais pas partie des gars qui se rassurent donc quand je suis arrivé là-bas 48h avant j’étais au camping à bigouliia tranquille j’ai pas pris le vélo pour aller faire 20 minutes mon vélo était prêt j’ai pas touché au vélo pour pas aller crever et tout moi les mecs de Tom de m’avait préparé m’avait changé la chaîne j’avais juste fait 10 minutes chez moi neu bornes chez moi pour voir que la chaîne tout soit bien mis en place et tout voilà mon vélo était prêt je j’avais pas besoin de me rassurer et donc je suis parti pour ce biking Man et ce fut une aventure extraordinaire j’avais envie d’avoir des hallucination du au sommeil j’avais envie de tout ça et j’avais envie de prendre du plaisir et j’avais pas envie de connaître le parcours donc en fait j’ai rentré les trajet px c’est-à-dire que forcément j’allais pas là-bas pour faire cè je vais vous mentir si je vous dis ça c’est une pure connerie par contre j’avais pas en tête le résultat c’est-à-dire que si je faisais un je pensais pas du tout faire un mais 1 5 10 15 enfin j’avais pas une idée de résultat en tête donc je suis parti dans dans le sas le dernier parce que pend 30 minutes il font partir les mecs on est de on était 220 et quelques le dernier pour pas avoir pour pas avoir pour pas me faire doubler parce que me faire doubler là j’ais je l’aurais mal vécu c’était vraiment ça c’estàd que tu t’es mis dernier vraiment psychologiquement c’était pour remonter ah ouais je voulais pas me faire doubler tu imagines je pars je fais doubler par par un gros un maigre une femme un plus jeune un moins jeune tu dis enfin c’est tu vois il y y a je veux dire dans l’école c’est c’est une réalité il y a des filles qui vent super vite ça veut pas dire c’est bien pas bien mais en tout cas moi personnellement il y a des mecs qui ont du surpoids qui peuvent être fort il y a il y a a il y a tout ça donc donc j’ai beaucoup de respect pour eux mais j’ai beaucoup de respect pour moi donc donc réellement aller me me chamailler dans les premiers 100 km juste pour de Lego c’était pas du tout ce que je voulais j’étais dans ma bulle j’ai laissé aux autres leur expérience leur appartenait je suis parti derrière donc dernier et ça je pars et me voilà parti et sans sans lendemain donc je suis parti je savais que j’étais tout équipé et cetera et donc j’ai pédalé il y avait le CP1 qui était à maintenant ça fait un an c’était à à 3 à presque à 400 400 ouais 400 et quelques kilomètres il y avait le CP2 qui était à 700 et quelques et puis et puis arrivé et donc moi je voulais je voulais vraiment faire le maximum on a eu une épreuve il me semble qui était très très difficile au niveau de des intempéries météo catastrophique catastrophique ouais c’est ce qu’ils ont dit parce que moi j’en ai j’en ai fait qu’un jusqu’à présent mais il y a eu vraiment l’hydrométrie le vraiment le le temps était tellement compliqué il faisait beau il y avait des averses il faisait beau il y avait des averses donc c’était super compliqué de de de se couvrir après en ha en Haute Corse on a eu des amplitudes de 35°r à 6°gr quoi c’était vraiment vraiment pas facile et et surtout avec beaucoup d’humidité donc moi la première journée ça s’est très bien passé j’ai réussi à m’alimenter à bien pédaler je me mettais qu’ wat c’était pas du tout pas du tout au cardio j’étais que que au WAT ton coach avait analysé lui le parcours pour te donner exactement les les j’avais pas de routeur j’avais pas de routeur d’accord de compteur non de comment dire ils ont des en Ultra ils ont des routeurs non c’est-à-dire des mecs quis appellent en leur disant quand est-ce que je vais arriver qu’il y a un supermarché quand est-ce que je vais arriver qu’il a ça je me sens pas bien est-ce que je peux faire ça donc j’ j’appelais personne quoi j’avais mon épouse mon mon coach mais mon coach me conna donc en soit il savait queentre entre entre 240 et 260 W je peux je pouvais faire l’affaire quoi donc moi je suis parti là-dessus et j’ai pédalé tout le long tout le long dans dans dans cette zone là où je me sentais bien je je je fais tout au WAT depuis tant d’années et toutes mes sessions PMA tout euh je me connais quand même bien sur un vélo je sais où je peux aller donc aujourd’hui tu sais mettre un chiffre sur tes sensations sans problème quoi sans sans problème et aussi je sais mon ma capacité à assimiler le lactique je peux aller loin je peux vraiment typiquement là j’ai fait les 24 heures au Paul Ricard avec l’équipe SP France et j’ai j’avais peu de kilomètres j’avais 1900 born mais sur 2hur je peux mettre dans le rouge je je peux vraiment y aller vraiment je peux aller loin dans les limites mais mais là on parle de milborn donc le petit fanfaron qui peut faire de sur milborne il y a la mécanique il y a l’alimentation il y a la blessure il y a le mental je me connais pas l’hypothermie toutes ces choseslà l’hypothermie je me connais pas du tout donc c’est une découverte avec moi-même je partais pour ça et donc j’ai fait j’ai fait ce premier périple première journée je me fais 3 400 bornes comme il faut je m’arrête dans une dans un j’arrive à trouver le numéro d’une auberge quand je vois sur la route où j’étais j’arrive à appeler une auberge appelé la personne 4h30 elle me fait plat de pâte il y avait des boules il y avait de tout j’ai tout mangé je me lave mes lunettes parce que j’aime bien avoir les lunettes propres là quand elles sont toutes pourri je je me remets de la crème aussi important à l’entrejambe parce que parce que c’est c’est très important de de prévenir vaut mieux prévenir que guérir donc là j’étais parti donc je me remets de la crème je mange bien je me sentais super bien donc je repars je prends dans un dans une petite boulangerie qui était juste en face euh de pizzas mon médecin parce que j’étais reparti aussi sur j’avais fait prise de sang regarder comment j’étais et cetera pour être pour être vraiment bien la complémentation et cetera la microupplémentation et cetera et puis et puis mon médecin me dit la phrase qu’il fallait pas me dire tu peux tout manger parce que là quand le four il est chaud tu peux tout mettre dans le four il y a tout qui brûle et moi j’arrive je sais pas s’il y avait deux pizzas et puis je suis retraité sportif je vis ma vie à fond quoi de pizzas je prends les pizza j’avais le haut prime là je me le mets dans le dans le dos parce que les pizzas elle rentit nulle part donc je me prends un sac je dis vous avez pas un sac plastique tac je prends je mets dans le dos au prime pour hésiter pour pour expliquer à nos auditeurs c’est un maillot de chez nous he donc le prime un maillot maillot donc j’étais parti avec le pantalon prime SWAT avec les poches sur les cuissards d’un côté j’avais de la bouffe de l’autre j’avais la poubelle parce qu’il y en a de la poubelle là quand tu fais que manger et tu t’arrêtes nulle part et je m’étais interdit de m’arrêter en face d’une poubelle si je devais pas m’arrêter pour aller manger parce que m’arrêter en face d’une poubelle pour aller crever juste pour vider ma petite poche là c’était mort quoi je voulais vraiment je voulais faire mon truc performance mais pas m’arrêter dans l’inconfort donc voilà voilà parti avec mes deux pizzas et cetera et là je je fais je je commence je commence du coup à manger manger je m’arrête et me voilà arrivé au CP1 et là ça a été ça a été ça a été ça a été ma première erreur au CP pu je me sentais bien donc j’étais tout prêt les batteries de mes lampes elles pouvaient faire les heures pour les deux nuits j’avais mon power Bank j’avais ma lampe j’avais ma lampe pour écler la route sur mon vélo sur un support GoPro en dessous en dessous le le compteur j’avais le compteur solaire j’avais le Power Bank j’avais mon téléphone j’avais derrière les petites lumières comment elle s’appelle les légères les sticks j’en avais deux j’avais les batteries avec des pastilles numéro 1 numéro 2 numéro 3 pour mon derrailleur on sait jamais si jamais à un moment donné j’étais dans le dur je faisais que switcher et tout je savais que de changer de celle de devant à l’arrière j’avais le le sram red donc j’avais quand même une batterie j’avais vraiment tout donc je savais que j’avais pas besoin de m’arrêter je vais je fais le BO le pointage je vais aux toilettes je me nettoie parce qu’il y avait juste le lavabot donc là je me nettoie j’avais pas de bip deorchange donc je me nettoie pour être au sec je me recrème et me voilà reparti mon petit gotier j’étais neuf et en fait en fait je suis arrivé dans la montée je crois que c’était le col de l’os pédal juste après le CP1 j’avais pas j’avais pas du tout analysé le parcours et en fait je me retrouve dans un col pendant mais un truc que j’aurais dû monter en 2 heures ben j’étais bien mais tu sais j’avais l’endormissement j’avais j’avais pas l’endormiss alors j’avais jamais j’avais pas eu le temps de de de de m’entraîner au microsieste et je me suis dit je vais essayer de faire la microsieste et du coup je me retrouve dans ce col comme sur l’autoroute tu sais quand quand d’un seul coup le temps est long c’est pas forcément la fatigue mais c’est plus l’ennui et donc là tu es après 400 bnes tu as déjà fait 20 Coles tu en es à je sais pas moi j’en étais déjà 7000 de dénivelé et là je suis dans ce col nuit noire donc le col tu vois pas qu’il monte tu as le pourcentage sur sur sur ton GPS mais tu vois pas la montée donc déjà la perception au niveau des neurotransmetteurs là-haut ça connecte pas forcément je suis à je suis à 160 W parce que je m’endors pas je m’endors mais je m’ennuie et donc là je me parle je j’appuie sur les pédales allez je remets du rite du rite du rite et hop et ça repart et un moment donné je dis non mais je peux pas durer comme ça là ça va pas ça j’avais de l’ennui quoi du coup je pose mon vélo comme ça sur le bas côté je m’allonge pour dire je fais le microsieste je mets mon réveil dans dans 20 minutes sauf qu’une microsieste j’ai compris à ce moment-là que tu la fais pas dans une montée tu la fais pas pas préparé parce que c’est pas quand tu es dans une montée que tu as le corps qui est en pleine pleine activité où tu as le rythme cardiaque à 140 150 il faut d’abord un petit peu te calmer il a une petite préparation c’est pas tu t’arrêtes tu claques des doigts tu ronfles et tu pars donc du coup là dans la montée la microsiège juste perd du Mont temp donc de là je fais je fais la nuit la nuit la nuit je vois beaucoup d’animaux mais bon la nuit la nuit j’ j’étais j’étais j’étais pas très pas très vif j’étais très très attentif parce que je voulais pas faire une erreur avec des animaux quoi en Corse qui peuent donc voilà j’étais pas là sur le chrono dans les descentes et tout pour pour la gagne j’étais j’étais bien et jusqu’à jusque là j’étais j’étais vraiment dans un dans un bon B dans un bon mot j’avais réussi à bien boire bien m’hydrater parce qu’il y avait eu beaucoup de Fontaine et arrive le jour d’après où mes petites pizzas avec la sauce tomate là elles m’ont un peu fait des remontées acides donc j’arrive le jour 2 où j’avais pas dormi j’avais bien pédalé j’avais des bonnes sensations mais j’arrive au jour au jour 2 avec un petit peu des remonté acide je me sentais je me sentais je pense aussi que d’avoir trop bu ça m’a aussi un peu irrité l’eusophage et donc j’étais pas forcément top et j’arrive à propriane à 11h du matin il faisait très chaud il y avait beaucoup de trafic j’avais FA j’arrivais pas trop à manger j’avais un peu des remontées acides et là là là j’ai eu j’ai eu un coup de du coup après après après 20 25 28 heures de de de course là j’ai j’ai eu un petit coup de de dur donc je me suis arrêté ils m’ont dit que les restos étaient fermés que du coup j’ai fait ma deuxième erreur je suis arrivé à la boulangerie maises sacoches mes barres j’en pouvais plus j’ai tout mis à la poubelle ah j’arrivais plus à aller manger j’ai tout mis à la poubelle belle il fallait que je change j’avais gardé que mes gels et mes et mes et mes sachets pour pour les boissons toutes mes toutes mes barres je les ai mis à la poubelle d’ailleurs ces bares là je peux plus les manger encore aujourd’hui c’est comme une cuite c’est comme une cuite la première cuite de ta vie je sais pas à quoi tu l’as pris tu peux plus boire ça mais là c’est pareil pour mes gels pour mes pour mes bares donc c’est rigolo je demande un croque monsieur à la boulangère je vois dans ses yeux que je suis pas normal parce que j’avais un peu l’ivresse du sommeil donc ça c’était rigolo je me dis ah c’est bien là j’avais chaud j’avais faim et je vois dans ses yeux que du coup je me dis voilà je dois pas être pas être super beau et donc je fais ma ma deuxième erreur je prends un croque monsieur à la béchamelle et il y avait que ça il y avait que ça il y avait que ça il y avait pas forcément de choses qui me qui je je fais une connerie je prends un croque monsieur il y avait j’avais pas vu qu’il y avait de la béchamelle c’était pas ce truc tout gras mais j’étais pas trop lucide à ce moment-là le resto d’à côté me refuse de me faire une crêpe parce qu’il était 11h et c’était pas encore ouvert donc je prends un truc plaisir donc je prends un tiramisou un tiramisou qu’ils avaient là non mais j’ai fait n’importe quoi à ce moment-l un tir à Missou spéculos je sais pas quoi donc voilà je mange mon tir à Missou c’était frais il faisait chaud c’était bien je suis parti et ça pas aidé M remonté acide de là j’avais pris un peu de M de médication dans le dans le donc j’appelle mon épouse je lui dis et donc elle me dit tiens prends ça donc je sais plus ce que jeend prend mais pour pour les remontter acides où ça m’aide énormément et là toute la journée j’étais dans ce col je me souviens au-udessus d’ajaxio où il faisait très très chaud et c’est là qui est la partie très intéressante sur l’expérience que j’ai fait de mon corps là il faisait très chaud j’en arrivve à un point de m’arrêter chez un habitant pour lui demander si jamais il peut pas me remplir ma gourde parce que là il y avait plus de j’étais au milieu de d’un col il y avait plus rien il y avait juste des maisons des nouvelles habitations donc la personne je prends le tuo deut je me rince je me rince les jambes je prends de l’eau je repars et là je je je rêve que d’une chose c’est qu’ qu’il ait une pluie parce que je suis dans un col pas du tout ombragé en plein soleil et là c’est c’est dur vraiment c’est un moment dur où j’ai la forme j’ai des remontées acides mais mon corps répond présent à à fond donc je suis bien j’ai juste ça qui qui m’embête ù j’arrive pas trop à m’alimenter comme je veux j’avais mangé mon petit ramisou mais ça ça allait j’avais mon petit mon petit mon petit crooc monsieur je l’avais gardé sur moi ils vont se dire c’est un amateur ceux qui m’écoutent sur le Podcast je l’avais gardé sur moi parce qu’il fallait que je fasse mon ravito quoi et là je monte je monte je monte et je il arrive cette fameuse averse de 30 au GPS il faisait 34°gr ou ou même plus un truc comme ça 32 34 enfin et là il se met à faire une averse énorme une énorme averse et je redescends sur le sur le versant nord et je faisais des exercices donc je je m’arrête je mange mon croque monsieur je faisais des exercices je passe à la descente avec mon koué de pluie parce qu’il était hor de question que je m’arrête bien sûr moi je faisais métronome et à la descente je faisais des exercices de respiration qui m’aidaient énormément de par le fait de rester j’étais parti avec un vélo light sans prolongateur avec je suis grand je suis 1,87 avec une position quand même j’avais un gros drop au niveau de du du du guidon et donc je faisais beaucoup d’exercice de respiration voilà pour me détendre au niveau de la colonne faire faire vraiment reprendre beaucoup d’amplitude au niveau du diaphragme au niveau respiratoire de voilà me détendre et je vraiment je faisais un bon travail qui m’aidait beaucoup et là quand je fais ce travail là je lâche les mains du guidon je fais une une inspiration totale une expiration totale qui me fait beaucoup de bien et j’en fais une deuxième et je prends un trou B et le trou pas gainé dans la colonne oh là ça me fait je suis au kilomè 600 je prends je prends un coup de je prends une décharge dans la colonne de de dingue le dos qui se bloque et là je me dis bon ben là c’est l’abandon je dis là connerie corps je je continue à pédaler mais le corps il me lâche l’abandon c’est douleur au dos je connais ce que j’ai je me suis déjà fait mal c’est pas l’abandon sur une blessure c’est juste une fatigue nerveuse physique euh émotionnel je je je je j’étais ok mais quand même tu es un peu à fleur de peau et donc pour l’annecdoque je me souviens pas de ça mais j’appelle mon épouse et je lui dis je sais pas de je sais pas elle elle me dit je que je lui ai dit qu’est-ce que qu’est-ce que je fous là et cetera parce que j’étais un peu énervé sur moi-même je te dis une autre version aujourd’hui je la crois plus elle que moi je te dis une autre version parce je me souviens pas lui avoir dit ça donc ça veut dire j’étais pas trop présent et j’avais écouté des podcasts avant de partir au biking man sur l’ultra et j’avais entendu que beaucoup d’émotions passé beaucoup de de de d’État physique et et des fois des blessures qui passa qui partaiit et j’étais là pour apprendre sur moi-même et c’est une c’est une belle histoire parce que cette douleur là qui était quasiment une douleur d’abandon et Dieu sait que j’abandonne jamais elle est partie mais elle s’est effacé cette douleur elle est passée de 10/ 10 à 0/ 10 c’est pas moi qui l’ fait passer c’est mon corps qui l’a fait passer moi j’ai juste été spectateur de cela et là j’étais méché j’étais j’étais avant le CP2 là j’étais d remonté acid pas bien et je mettais du gaz quand même j’étais vraiment je crois que j’étais j’étais j’étais 5 ou si au au au niveau au général mais je regardais pas ça g ça je m’en foutais j’aurais pu faire trois comme 15 je m’en fous et j’étais encore une fois pas là pour pour faire de cè j’étais surtout là pour le finir et repousser mes limites et et mais je voulais prendre du plaisir et là j’arrive avant le CP2 j’avais pas j’avais pas étudié le parcours et j’avais des sensations Nules je il fallait que j’appuie sur les pédales j’étais fatigué sommeil et du coup j’étais sur quelque chose qui était pas plaisant j’avais je me battais que contre mon sommeil et je voulais pas dormir je voulais vraiment continuer mais je voulais avoir du plaisir c’est très contradictoire l’ultra est très contradictoire et donc je décide je me dis bon ben écoute moi je veux quand même là si je vais toute ma carrière je me suis battu là je vais faire quoi je vais faire encore les 400 derniers kilomètres comme ça forcer contre moi-même et tout pas kiffer du coup je regardais j’étais j’étais plus sur les paysages sur sur quelque chose de joyeux j’étais sur quelque chose d’un peu dur tu subissais quoi je subissais ouais je bissais je voyais que j’avais la tête qui était qui était qui était j’étais j’étais dans le dur j’ai garé le vélo et j’ai mis j’ai mis j’ai mis énormément de réveil et je garde le vélo donc là c’était après c’était après une petite descente où j’avais déjà analysé que je pouvais pas faire de micro Siest comme ça et là je garde mon vélo donc il était il était un truc comme comme 14h et je garde mon vélo dans un champ bord d’un arbre tac et là je m’allonge et euh et quand je m’allonge je je mets temps de réveil et mon objectif c’était de dormir 1h30 et en fait ce sont les réveils de 2h qui m’ont réveillé mais mon téléphone avant il a pas sonné d’accord c’est-à-dire que si je suis pas seul au pied de cet arbre à dormir par terre je je je je te mets la somme que tu veux de te dire quelqu’un m’a éteint le réveil c’est-à-dire que mon corps il est totalement je suis jeis j’ai j’ai j’ai aucune notion d’éteindre le réveil je suis dans un sommeil tellement profond c’est ou je l’entends pas ou alors je l’éteins mais mon je m’en souviens pas c’est quelque chose donc tu peux voir queultra ça c’est un truc de fou je me réveille du coup au bout de 2 heures donc je dors trop par rapport à ce que je voulais et là quand je repars ce que j’avais oublié de dire c’est que juste avant ça je me suis arrêté du coup j’ai vu un resto je me suis arrêté j’ai commandé du riz blanc avec de l’huile d’olive j’avais deux hiplloc dans mon dans mon dans mon dans ma sacoche et donc je suis allé dormir donc je suis arrivé en retard pour récupérer mon riz après je suis allé chercher mon riz que j’avais commandé et et j’ai mangé direct comme ça j’ai j’ai fait remplir mes deux hipocs je suis reparti en vélo j’ai mangé sans couvert mais juste comme ça comme siama tu bois une pompe du riz et de là c’est 1h30 Mika elles m’ont donné de la puissance je suis reparti comme après mon départ j’avais mon corps qui réagissait présent émotionnellement physiquement et j’étais bien sur mon vélo j’ai monté ce col avant d’arriver à Porto mais vraiment facile j’étais super heureux et tout et en fait j’arrive au CP2 et là je te la fais il y avait le resto le CP en face d’un hypermarché et au resto il y avait le petit coin pour pouvoir se parce qu’il te mettent à disposition un matelas pendant une heure et du coup vu qu’il y avait le le petit le petit hôtel à côté tu pouvais louer un petit B Galot comme ça donc si jamais j’avais analysé le parcours j’aurais pu faire et dormir au premier CP 30 minutes ça m’aurait sauvé je serais arrivé là-bas j’aurais dormi un petit peu je me serais ravitaillé et je serais reparti l’histoire fait que je voulais pas ça je voulais mon propre ultra et de là je suis reparti euh le riz n’avait pas encore fait effet donc il a fallu que je m’arrête j’avais acheté des lingettes dans le et je vous raconte pas les détails mais il a fallu que je m’arrête sur un petit muret pendant trop de temps donc parce que j’étais j’étais pas forcément bien j’avais toujours les remonté acides et et me voilà parti pour pour cette nuit-là pour cette nuit-là qui est passée qui est allé jusqu’à Calvi à Calvi je me suis donc j’ai passé ces moments où je me suis arrêté parce que j’étais un peu remué au niveau des des intestins et puis je me suis arrêté à Calvi parce que je me suis dit je vais me faire encore une microieste à Calvi pour récupérer et puis terminer en à fond à Calvi la musique de jeunes qui faisait un peu la fête bord de plage voiture de sport qui passe moustique qui me pique et tout 30 minutes j’ai pas récupéré et il m’arrive mon deuxième moment de Bad où dans la montée pour remonter à belgoder donc là je devais être à8 700 km déjà pour vous mettre une notion de temps j’ai fait mon bingman en 57h donc en soit là on est dans la 2uxè nuit et dans cette remontée pour arriver à er là j’étais pas j’étais parti sans prolongateur et là j’arrive sur une fatigue Calvi j’ai pas réussi à dormir j’arrive pour remonter à belgoder sur une vraie fatigue où j’ai mon haut du corps qui est lourd je suis dans la montée là j’ai vraiment un problème de force au niveau des bras et du coup je prends mes mes manchettes je les entoure à mon guidon je fais des nœuds et comme ça ça me réosse ça me réosse mon mon guidon de de de 4 cm je fais vraiment double nœud je pose mes bras dessus et voilà voilà la montée et là ça m’a fait du bien et là j’entends un orage arriver qui était à 45 secondes ça tapait ça a éclairé le ciel c’était à 45 secondes puis ça se rapprochait toujours et quand j’arrive à belgoder je me mets du coup dans un abri parce que là il y a eu des orages pour tout le monde mais cet orage là cet orage là il était je pouvais pas continuer en pleine nuit ça aurait été trop difficile par rapport à mon état physique donc je me suis mis avec la couverture de survie et j’ai dormi pendant pendant 2hures je me suis réveillé il plevotit encore un peu mais il a a vraiment tonné fort j’ai essayé de du coup je me suis mis là pour pour pour dormir j’ai eu du mal à m’endormir je me suis endormi et après je me suis réveillé très tôt à 4h30 je suis reparti et là j’ai fait j’ai fait mon dernier bout de chemin où j’étais très épanoui sur le vélo j’ai passé le désert des agriades j’ai mangé j’ai euh j’étais j’étais sur de super sensations musculairement j’étais très bien et puis euh et puis euh je suis arrivé jusqu’à î rousse non je je sais plus non au bout de peut-être je me trompe au niveau du nom bon enfin j’ai je suis arrivé vraiment euh j’ai fait toute toute cette cette dernière pointe là avant d’arriver à Bastia et puis j’ai j’ai terminé mon mon by Kingman avec tant d’émotions j’ai beaucoup appris sur moi-même mon corps était déréglé au niveau de l’horloge biologique mais musculairement j’étais très bien et euh mon vélo a fonctionné à la perfection j’ai pris un orage aussi les bouches des goûts déboité du du du du sol du coup je roulais sur les trottoirs donc vraiment je suis passé sous tout type de météo avec avec un matériel qui était extraordinaire émotionnellement je me suis régalé j’ai vu un paysage de dingue j’ai appris sur moi-même j’aurais pu faire beaucoup mieux si j’avais analyser le parcours c’était pas mon objectif mais j’aurais pu aussi faire beaucoup moins bien si mon corps avait lâché et mon corps n’a pas lâché et l’anecdote sur ces deux petites blessures enfin à la fin j’ai eu un peu mon temps d’Achile gauche au niveau après on a on a modifié ça avecve avec ma hauteur de selle avec mes cales et cetera qui était un peu trop sollicité donc qui est venu s’inflammer et pour revenir à ces blessures là quelques semaines après j’ai voulu rerouler au bout de 15 jours j’ai fait fait 15 jours off et 15 jours après quand j’ai repris j’ai mon Touron d’Achile j’ai le giryrophare sonnette d’alarme qui s’est allumé donc j’ai repris un peu de repos et euh 3 semaines après du coup je suis remonté sur le vélo et à ce moment-là c’était c’était au niveau au niveau vertébral entre mes omoplates épaule gauche où là mon blocage sur les dorsales qui avaient eu lieu sur cette descente là le deuxième girophar s allumé donc tout ce que mon corps a accepté et sur le disque sur le disque dur ça ça a mis sur sur voilà ça l’a mis dans corbeille c’est ressorti donc vraiment le biking man ce que je retiens c’est que ça m’a aidé au niveau au niveau mental au niveau physique juste à apprendre sur moi-même et et de voir que la perception mentale de la distance elle est incroyable parce que il restait 180 bornes quand les bouches des goût se déboitaient et je me suis dit non mais c’est bon 180 bornes j’essayer de m’arrêter en dessous un arbre je regardais mon iPhone il y avait rien qui marchait pour pour pour voir la météo j’ai dit c’est bon il reste 180 bordnes il reste rien alors qu’aujourd’hui au cotidien quand on part sur 180 ça reste une belle sortie et du coup la distance le corps humain ce qu’il peut faire c’était une de mes phrases phare quand il y avait une vidéo un reportage sur ce sur riding sur riding zone de de de de ce biking man on c’est qu’aujourd’hui on peut se faire plaisir avec tu peux t’acheter une Ferrari tu peux t’acheter selon tes moyens tu peux t’acheter une mobylette tu peux t’acheter il y en a qui s’achèent des jets privés je sais pas moi selon selon les les moyens de chacun mais juste s’épanouir avec son propre corps et pouvoir aller plus loin tous les jours là c’est une machine de guerre qu’on a tous alors il y en a qui sont nés avec un V12 et d’autres qui sont nés avec un avec un avec un un V6 c’est oui je suis d’accord mais vraiment déjà d’aller au bout de soi-même personnellement c’est quand même quelque chose d’extraordinaire parce que là ce jour-là j’ai vécu quelque chose d’extraordinaire et aujourd’hui qui a ouvert une porte sur mon futur sur le futur qui me plaît parce que le déplacement et la perception de l’extérieur en vélo et bien c’est pas la même je la fais en moto aussi mais c’est pas la même en vélo on a le temps de regarder on a le temps de se vider la tête et et c’est cool [Musique] vous écoutez 74 le podcast vello de Specialized on va parler un tout petit peu d’avenir tu es venu aujourd’hui dans nos bureaux chez specialized DC pour faire un nouveau une nouvelle étude posturale rolfit avec Vincent notre notre spécialiste pour le biking man tu avais choisi Laos là tu repars sur un nouveau défi et tu changes de vélo on le voit on le voit derrière moi là ici j’invite les les les auditeurs à se rendre sur le site de specialize c’est le c’est le tout nouveau euh specialize swworks rouet SL8 euh explique-moi déjà quel sera ton prochain défi et ensuite on parlera du du du du vélo alors mon prochain défi réellement j’ai beaucoup de choses qui se sont qui se sont qui se sont mis dans sur mon calendrier cette année et c’est vrai que aujourd’hui j’ai du temps pour me lancer des défis dieu merci et euh donc j’aurais aimé faire deux biking man avec un beau projet vidéo et ça se fera pas ça se fera l’année prochaine et donc cette année je je vais sûrement parce que je suis pas encore je suis pas encore inscrit mais faire un biking man ce sera l’opportunité cette année de le faire plus plaisir parce qu’il y a pas que la notion performance et aller au bout de soi c’est même sûr cette année j’ai d’autres priorités des choses qui se mettent en place pour mon futur et donc moins le temps de faire du spécifique pour performer à à mon meilleur niveau donc mon été comment il va se passer comment j’aimerais qu’il se passe c’est j’aimerais faire du long le partager avec des amis aller sur des beau cols sur des hautes routes très sympas j’ai ça en tête et puis dans les Alpes françaises les Alpes italiennes et puis venir découvrir un autre petit bout de France dans lequel je su je suis jamais est venu sur un biking man euh je pense en Auvergne et euh voilà ça c’est c’est officiel maintenant mais c’était dans un coin de ma tête jusqu’à présent mon épouse me dit mais pourquoi tu es obligé de te faire tu veux pas partir avec tes potes plutôt que de j’ai besoin aussi d’un challenge parce que je suis comme tout le monde c’est aussi un petit sacrifice que d’aller pédaler de il faut il faut il faut se mettre des objectifs pour être bien en forme et pouvoir un petit peu c’est ça des fois qui fait que tu repousses un peu tes limites donc j’ai besoin de ça et par contre par la suite j’aimerais j’aimerais en faire au moins le faire à 100 % mais ça ce sera dans un futur parce que cette année j’ai pas le temps de mettre de mettre de mettre la priorité là-dessus j’ai pas le temps et j’ai pas l’envie pour être honnête mais cette année j’ai envie de le faire pour mon plaisir il y en a un qui m’attire beaucoup c’est celui du Maroc mais par rapport justement à mon rôle de d’entraîneur national pour le motocroise nation c’est un peu pendant la même même période donc je peux pas me permettre de de de le faire mais j’ai 34 ans donc j’ai beaucoup de choses qui qui qui qui se qui j’ai j’ai beaucoup de de j’ai beaucoup de curiosité pour ces épreuves là et euh est-ce qu’on est obligé de faire ces épreuves ou est-ce qu’on peut le vivre avec des potes sans faire partie d’une épreuve chronométrée je pense qu’on peut le faire sans faire partie d’une épreuve chronométrée donc là je vais créer moi-même mes longues distances pour faire avec ce ce roubé euh pour voir du beau au paysage et créer du créer du créer des des souvenirs tout simplement partager et créer des souvenirs et pourquoi ce vélo parce que quand je suis allé à giron pour l’essayer quand vous l’avez sorti j’avais fait le biking man sur le hos alors déjà numéro 1 j’étais très content du vélo j’étais parti avec des roues alpinistes et puis un vélo ultra léger moi je pèse 80 kg aujourd’hui j’avais essayé le roubé qui est qui a au niveau au au niveau de la selle beaucoup de confort au niveau de la tige de selle qui a une belle rigidité au niveau du boîtier et c’est vrai que je fais pas 65 kg comme certains cyclistes de ma taille j’en fais 80 même si je suis prês j’en ferai jamais 65 donc au niveau du boîtier je pense que ce sera un petit peu ce sera pas plus facile dans l’école parce que Laos il est extraordinaire dans l’école par contre sur un global je pense que ce sera un vélo qui aura un bel équilibre pour moi et je pense que le fait qu’il soit plus rigide au niveau boîtier j’arriverai à amener quand même dans les dans les Coles quand il y a du du 10 15 20 18 % h j’aime bien aussi cette suspension en dessous sous le cintre qui donneut ouais le Future Shock qui donne beaucoup de beaucoup de confort et c’est vrai que sur le long j’en ai besoin ça permet de filtrer les vibrations au niveau du du cintre c’est pas une suspension sur la fourche pour lecteur c’est vraiment une filtration au niveau du cintre c’est mon défaut professionnel motpension là ça n’a rien à voir avec une moto justement je le dis pour les auditeur qui ne connaîtrait pas le roubet c’est vraiment une cartouche qui vient au niveau du du pivot de direction et qui filtre les vibrations pour le cintre et ça permet de garder un cadre homogène et rigide justement pour la performance exactement donc ça j’en ai besoin parce que après le l’ultra de milborne où que j’ai fait en en en 57 he j’avais au niveau du canal carpien j’ai eu un petit peu j’ai eu un petit peu une sensation pas de gêne mais voilà il y a eu un petit quelque chose un petit temps de j’étais un peu endolori et donc donc je pense que c’est très important c’est très important et j’ai eu un coup de cœur pour ce vélo clairement j’aime les beaux vélos aujourd’hui tous les jours je roule avec un tarmac SL8 et puis du coup j’ai son frère jumeau pour la pour le pour le long et puis de mettre les sacoches tu peux les visser aussi et c’est vrai que cette sacoche sur le top tube même sur mon tarmac je la mets parce que je me sens plus confortable plutôt que d’aller chercher derrière mes gels et cetera et en général je sors pas pour faire 45 bornes je sors souvent pour faire 70 200 donc donc je pars souvent avec avec de la bouff parce qu’il faut que que le gros bébé il mange il y en a qui mange rien moi je il faut que je que je m’alimente tous les toutes les 45 minutes 1 heure et donc donc voilà pourquoi le le roubé et je pars pour pour pas mal d’aventures et il y a aussi une chose tu m’as posé cette question Quels sont tes objectifs aujourd’hui c’est plus queles sont tes envies mais c’est plus queles sont sont queles sont tes envies et et aussi c’est j’ j’aime bien aussi le le pas de plan c’est-à-dire je pars demain la dernière fois j’ai fait les trois côtés du Ventou mais je les ai fait j’ai un pote qui part au Ventou l’anecdote et qui me dit j’y vais peut-être que je montrerai deux fois le vent tout je dis oh mais pourquoi je viens avec toi on ferait les trois côtés mais ce sera jeudi prochain je dis ok je me le suis pas noté le mercredi il me dit demain alors et je dis tu es chaud pour faire les trois côtés j’étais allez c’est bon vélo dans la voiture parti trois côtés on rentre et j’aime bien aujourd’hui j’aime pas trop organiser j’étais très organisé je le suis pour des obligations mais pour mon plaisir j’ai la chance d’avoir du temps pour moi aujourd’hui une une femme qui m’épaule une fille qui qui me dit mais papa tu pourquoi tu es pas là aujourd’hui à chaque fois je la préviens si jamais je pars faire une activité typiquement aujourd’hui pour venir faire le je lu dit que j’étais pas là au petit déj ce matin et donc j’ai j’ai quand même une vraie liberté et aujourd’hui si je par en vélo c’est pour la liberté donc j’attends de ce vélo de voir du paysage d’écle partager avec les copains et me faire et me faire une vraie condition physique c’est important d’être bien physiquement pour la tête et puis pour la bonne humeur et pour pour bien vieillir gotier merci d’avoir passé un moment avec nous euh on a passé je crois plus de plus d’unehure et3i ensemble donc c’est c’est pas mal euh on aurait je pense encore beaucoup de sujets à aborder et je pense que vous juste pour pour parler du du Bing Man et je pense que tu peux demander aux auditeurs un retour mais il y a un vrai sujet sur comment s’équiper pourquoi parce que quand j’étais au backingman ça m’a pris 2 mois tous les soirs sur mon iPad j’étais sur les sacoches sur le poids des sacoches sur les lumaines des lumières sur parce que je voulais pas recharger sur j’étais pas trop braqué parce que en soit sur le braquet au niveau du rid j’ai quelque chose sur lequel je me sens je suis confortable donc là-dessus j’étais j’avais pas de problème même les largeurs des pneus je suis parti en 28 c’était facile mais je veux dire vraiment l’équipement quoi prendre quelle veste de pluie celle qui prend moins le moins de place la sacoche derrière la selle celle qui bouge le moins celle qui fait pas 1 kil il y a beaucoup de choses parce qu’il y a le le bik l’ultra comme ça s’ouvre le bike packing parce que c’est du bike packing et je pense qu’il y a il y a un vrai sujet là-dessus donc donc je pense tu d’autres auditeurs qui qui seront tu auras d’autres invités qui auront fait qui auront fait ce process et sera intéressant de développer parce que moi j’en avais besoin j’en avais besoin c’était difficile d’avoir d’avoir des des réponses grâce aux réseaux sociaux je suis entré en contact avec des avec des phénomènes de l’ultra qui m’ont pas mal aidé Guillaume aussi de de chez SP avec qui j’avais un petit peu avec qui j’avais un peu parlé Guillaume qui a d’ailleurs lorsque vous avez fait dernièrement le castelet en équipe Guillaume qui l’a gagné tout seul voilà c’était dur là lui ce soir-là j’ai une photo où il est en pleine nuit où il est en hypo et euh et il a réussi à passer à passer cet orage je dis orage personnel parce qu’il y avait l’orage aussi dehors il a réussi à laisser passer cet orage personnel émotionnel où il est reparti d’e hipo où il avait froid il est quand Mme reparti mouillé parce que dans tous les cas tu te sèches mais 2 secondes après tu es encore trempé là là il a été solide mais ça veut dire queoui effectivement il y a un vrai vrai vrai sujet là-dessus je pense qu’on pourrait même faire une heure 1 he et3 sans problème avec tous ces petits détails toutes ces chosesl mais je pense qu’on on pourra peut-être en reparler dans un autre podcast je pense carrément ah c’est sûr c’est sûr dans un autre podcast mais il y a plein de sujets intéressants quand on part aujourd’hui pour une sortie de ne serait-ce 300 km il faut prévoir c’est important pour pas se mettre en danger et pour être dans le confort et quand tu fais 300 km de jour c’est facile mais quand tu les fais de nuit c’est pas facile et donc quand tu les fais en autonomie et que tu fais 300 + 300 + 300 et que tu es dans l’objectif de pas forcément t’arrêter il faut encore plus prévoir et ça veut dire anticiper le parcours à bloc donc ça c’est le parcours et le matériel donc c’est c’est important mais ça c’est encore une fois c’est c’est perpétuel donc c’est cool gotier je vais te remercier d’être d’être venu nous rejoindre ici chez special j’espère que tu as passé un bon moment un agréable moment merci beaucoup Mika de m’avoir reçu moi c’était un vrai plaisir encore une fois de de passer un petit peu de temps avec toi et ben le plaisir est partagé quant à nous on se retrouve très prochainement pour un nouveau po cast encore une fois je le rappelle à nos auditeurs ceux qui utilisent le podcast du genre Spotify Apple 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