En Bretagne, le projet ResSources du Néal vise à démontrer l’intérêt de restaurer les milieux aquatiques (zones humides et cours d’eau) et d’autres éléments du paysage en tête de bassin versant régulant le cycle de l’eau, tel que le bocage, pour atténuer les effets des périodes de sécheresse. Il vise également à réguler les débits pour prévenir les inondations.

ResSources du Néal est un des 10 sites pilotes du programme LIFE ARTISAN qui vise à démontrer et valoriser le potentiel des Solutions fondées sur la Nature pour l’adaptation au changement climatique.

En savoir plus : https://www.ofb.gouv.fr/le-projet-life-integre-artisan

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2024
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Le site pilote de resSources du Neal est un site qui est caractérisé par des petits cours d’eau qui tombent à sec de façon très fréquente en été. Donc, l’objectif de ce projet est de favoriser les travaux de restauration sur les milieux aquatiques. Donc les zones humides et les cours d’eau, et également sur d’autres éléments du paysage tels que les bocages, parce que cela régule le cycle de l’eau. Ici avant, il y avait par exemple une ancienne station d’épuration, une ancienne lagune qui était construite dans les années 80 sur une zone de sources et qui a été construite sur des zones humides. Donc tout le fonctionnement hydrologique avait été complètement perturbé et il n’y avait justement pas de végétation, les nappes et les sources ne fonctionnaient pas correctement. On veut travailler avec le climat, la biodiversité et trouver un peu des solutions d’adaptation. Pour pouvoir justement répondre aux besoins actuels de nos sociétés, tout en respectant l’environnement et en gardant en tête que la nature fait partie de nous et qu’on peut travailler ensemble. Alors le projet Life Artisan, c’est un projet qui est piloté par l’OFB, qui cherche justement à démontrer l’intérêt de solutions d’adaptation fondées sur la nature et à travers ces projets, il y a plein d’actions différentes et il y a les dix sites pilotes en France, qui vont justement essayer de démontrer que par des actions on peut quand même arriver à restaurer la nature. C’est un échange avec la Communauté de communes de Saint-Méen Montauban qui nous a fait part du programme ARTISAN. Et on leur a laissé la carte, on l’a laissée. Allez y, faites, faites, on vous fait confiance, même si moi, je pourrais avoir des réticences parce qu’on pourrait toujours être plus ou moins un peu incertain de ce qui peut être fait. Est-ce que ça va être bien ? Est-ce que ça ne va pas être bien ? Ils nous ont quand même convaincus et très bien convaincus je dirais quand on voit le résultat final. Le site pilote de resSources de Neal il est coordonné par le Forum des Marais Atlantiques en partenariat avec des chercheurs de l’Université Rennes 2 et la Communauté de communes Saint-Méen Montauban. Le territoire est équipé par un certain nombre d’appareils qui permettent de mesurer les niveaux de cours d’eau et des zones humides. En plus, on a installé des stations météo pour faire le lien avec la pluviométrie et savoir comment finalement les cours d’eau réagissent à l’eau, à la chaleur. Et ensuite on va étudier tout cela et on va voir le fonctionnement hydrologique des cours d’eau en relation avec la météo. Alors ici, ce qui a été fait, c’est qu’on a remis le cours d’eau dans son lit naturel, donc dans son point bas. On a essayé de recréer une sinuosité naturelle d’un cours d’eau, dans son emplacement naturel. On a aussi rechargé le cours d’eau en granulats pour diversifier un peu les écoulements, pour créer des habitats et pour remettre un peu de biodiversité. Donc on a restauré environ un hectare de zones humides par la réhabilitation de la lagune et donc par la suppression de remblais. Donc ce qu’on attend de ce projet, c’est que ça fasse un effet boule de neige et que les personnes en parlent entre elles et qu’au final on arrive à dire que les projets de restauration c’est bénéfique. Depuis que c’est mis en place, c’est mis en route, on a des gens qui viennent voir les animaux dans l’éco-pâturage, ils en profitent pour continuer le cheminement, et en fait l’idée, plus ça allait, plus elle apparaissait mais vraiment logique, complètement logique et vraiment plus que réalisable, parce que il fallait vraiment le faire ce projet-là.

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