Suivez l’audition de Jean-Christophe Germani, président, et Edouard Conques, managing director de CVC Capital Partners, par la #ComCultSénat (Laurent Lafon).
conque d’être présent aujourd’hui pour répondre à à nos questions messieurs vous êtes respectivement euh managing partnerire et senior managing directeur du fond CVC Capital Partners vous êtes membre à ce titre du comité de supervision de laffiliate de la Ligue de Football Professionnel dénommé LFP méia qui est chargé de la commercialisation de la gestion des droits audiovisuels des compétitions organisées par la Ligue de football professionnel à partir de 2022 le fond CVC en en effet acquis progressivement 13 % de de cette filiale moyennant un import de 1,5 milliards d’euros ce partenariat valorise donc la Ligue à environ 11 milliards et demi d’euros et grâce à l’apport initial de CVC les clubs perçoivent j’arrondi environ 1 milliard 2 d’euros d’aide sur réparti sur trois saisons la dernière saison étant celle-ci celle que nous connaissons actuellement conformément à la loi de du 2 mars 2022 la filiale LFP média c’est vu confier l’ensemble des droits d’exploitation de de la Ligue 1 c’est-à-dire non seulement les droits audiovisuels mais aussi les activités de publicité de marketing et de sponsoring seul les activités liées au paris sportif sont restées au niveau de la Ligue de Football Professionnel cette audition a d’abord pour objectif de bien comprendre les modalités de cette opération complexe c’est une opération financière dans laquelle la la Sophis sophistication pardon peut-être parfois l’ennemi de la clarté en tout cas pour des gens comme comme nous qui ne maîtrisons pas aussi bien que vous ces mécanismes financiers vous nous expliquerez ce que CVC apporte au football français à court terme c’est assez évident compte tenu de l’apport financier dont je parlais tout à l’heure 1 milliard et demi et à plus long terme l’équilibre du partenariat par contre nous paraît plus nous avons un certain nombre d’interrogations sur l’équilibre du partenariat les clubs se sont privés d’une partie importante de de leur recette pour une durée indéterminée à partir de la saison prochaine CVC exercera son droit à dividende prioritaire sur l’ensemble des revenus d’exploitation de de la Ligue tout en récupérant par ailleurs de années de dividendes différées les deux dernières années les clubs doivent donc construire leur budget en fonction de cette réalité nouvelle alors même que l’évolution des droits audiovisuels reste on le sait très incertaine pour justifier la nécessité de ce partenariat la la Ligue de Football Professionnel avait mis en avant la valeur ajoutée stratégique des fonds d’investissement et donc du du vôtre l’objectif est de relancer le le championnat français pour lui permettre de rester compétitif par rapport à à ces quatre grands concurrents européens au regard de de l’évolution des droits audiovisuels il n’est pas certain et des conséquences que ça peut avoir pour les les clubs il n’est pas certain qu’on en prenne malheureusement le chemin les difficultés à vendre la Ligue 1 suscitent des interrogation quant à la réalité de cette valeur ajoutée apportée par CVC mais aussi sur la la valeur même du championnat de de Ligue 1 l’équilibre du marché semble dépendre d’abord et avant tout de la situation concurrentielle qui aujourd’hui ne semble pas être à l’avantage de la Ligue afin de avant de vous donner la parole je vous rappelle que nous sommes en commission d’enquête et donc un faux témoignage devant notre mission d’information et passible des peines prévues aux articles 434- 13 14 et 15 du code pénal je vais vous inviter à à prêter serement à dire toute la vérité éta rien que la vérité en levant la main droite et en disant je le jure monsieur Germani je jure je vous mercie monsieur con je jure merci je vous je vous remercie par ailleurs de nous faire part de vos éventuels liens d’intérêt en relation avec l’objet de notre mission d’information en dehors de vos liens évident avec CVC évidemment est-ce qu’il y a d’autres liens qui peuvent être en dehors de ce lien évident vous avez rappelé aucun lien monsieur con aussi aucun lien merci et je rappelle bien sûr à tous et à vous-même que cette audition est captée et diffusée en en direct sur le site internet du Sénat messieur si c’est vous convient je vais vous donner la parole quelques minutes pour une un propos liminaire si vous le souhaitez et puis après nous aurons bien sûr des questions et en premier lieu notre rapporteur Michel Savin commencera à vous interroger mais si vous voulez dire quelques mots en propos liminire bien sûr je vous cède volontiers la parole merci monsieur le Président Monsieur le Rapporteur euh messieurs mesdames les sénateurs sénatrices nous sommes heureux d’être présents devant vous aujourd’hui et de pouvoir vous éclairer sur l’activité de CVC Capital Partners et de répondre à vos questions j’ai rejoint à titre personnel la société CVC il y a plus de 11 ans je la représente en France et à ce titre j’ai la responsabilité de l’ensemble de nos activités d’investissement sur le territoire national le bureau parisien de CVC a été ouvert en 1986 il y a donc près de 40 ans cette présence en France qui est longue à test de CVC porte à notre pays à ses entreprises à ses talents et nous a donné une connaissance je crois fine des différents secteurs économiques du pays pour cette audition je suis accompagné d’édard con mon associé collaborateur avec qui je supervise l’investissement de CVC dans la société commerciale comme vous l’avezés rappelé monsieur le Président qui a été mise en place par la Ligue et officialisé le 26 juillet 2022 monsieur conk et moi-même n sommes les deux membres désignés par CVC au comité de supervision de la société commercialegler je fais une pause pour la sonom tout à fait c’est bon merci c’est donc aujourd’hui en notre qualité d’investisseurs et plus particulièrement d’actionnaires minoritaires de cette société commerciale que nous nous exprimons devant cette commission j’aimerais tout d’abord vous présenter CVC en quelques mots CVC est l’un des principaux acteurs dans le monde de l’ investissement c’est laissé une société côté à la Bourse d’Amsterdam depuis le mois d’avril dernier dont l’histoire l’héritage et la culture sont européens le groupe est actif au travers de nombreux bureaux des bureaux qui sont dédiés des équipes local dans chacune des grandes géographies dans lesquelles il opère la France l’Allemagne l’Espagne l’Italie le Danemark la Belgique et quelques autres bien sûr CVC investit des capitaux pour le compte de ces nombreux clients investisseurs qui sont principalement des compagnies d’épargne des compagnies d’assurance et d’autres investisseurs institutionnels qui visent une épargne à long terme par exemple les épargnants confient leur capital à ces institutions qui à leur tour investissent dans nos fonds dans les fonds de CVC nous sommes donc en quelque sorte un trait d’union entre l’argent des épargnant et l’économie réelle notre métier est donc de faire fructifier ce capital des épargnants en finançant les entreprises et les entrepreneurs et donc les populations actives c’est le rôle que nous jouons de transmission dans cette dans l’économie nous choisissons des partenaires de qualité dont nous partageons l’ambition l’objectif et le mode opératoire cette approche partenariale a toujours été au cœur de notre stratégie d’investissement cette stratégie qui consiste à soutenir des sociétés au projets ambitieux et durable nous les accompagnons en leur apportant de la stabilité du temps mais aussi des bonnes pratiques de gestion nous avons bâti notre réputation depuis bientôt 40 ans sur notre capacité à agir en tant que partenaire stratégique à valeur ajouté dans une approche collaborative et de long terme aujourd’hui CVC détient des participations majoritaires ou minoritaires dans près de 125 sociétés participations qui sont suivies par des équipes locales qui constitue un réseau de 29 bureaux à travers le monde l’entité française de CVC 10 salariés dont lu professionnel de l’investissement nous sommes fiers d’avoir accompagné le développement de nombreuses sociétés dans notre pays dans des secteurs économiques variés en ce compris la santé la technologie et bien évidemment le sport notre intérêt pour le domaine du sport est ancien le premier investissement de CVC dans ce secteur remonte à 1998 avec Grand prix moto sen sont suivi un certain nombre de partenariats dans d’autres sports notamment la Formule 1 en 2006 le rugby avec le tournoi dessination en 2021 le volleyball avec la Fédération internationale de volleyball en 2021 et enfin dans le tennis féminin avec le circuit WTA en 2023 pourquoi investissons-nous dans le secteur du sport nous considérons que ce secteur présente de nombreuses opportunités de développement sur le long terme et que les grandes organisations sportives ont des besoins qui sont certes financiers mais aussi aussi de manière tout aussi importante de professionnaliser leurs institutions et leurs équipes dirigeantes leurs équipes d’accompagnement comment investissons-nous auprès des acteurs du sport nous le faisons habituellement sous la forme d’une prise de participation minoritaire et systématiquement partenarial auu au niveau d’une entité qui regroupe exclusivement les intérêts commerciaux des ligues ou des fédérations et j’insiste sur ce point nous ne sommes pas impliqués sur les aspects sportifs ou régaliens pas plus le format des compétitions que la formation le statut des sportifs ou les enjeux de sécurité et de santé publique tous ces sujet reste le contrôle exclusif des ligues ou des fédérations à travers leur propre gouvernance qui est indépendante et au sein de laquelle nous ne sommes pas représentés c’est le cas dans le cadre de la Ligue de football professionnel et de sa filiale la société commerciale nous investissons toujours en qualité d’actionnaire nous ne sommes ni prêteurs ni créanciers je le soulligne car cela fait partie intégrante de notre approche d’investissement qui consiste à être aligné avec nos partenaires notre objectif c’est de réussir ensemble nous partageons ainsi avec les ligues ou les fédérations les perspectives d’appréciation de valeur comme les risques de perte cet alignement nous semble fondamental dans la perspective de projets qui sont de long terme par nature et j’aurai l’occasion d’y revenir c’est la garantie d’un engagement mutuel fort au-delà de l’apport de capitaux notre rôle est aussi d’être un partenaire stratégique vous l’avez rappelé en soutien au développement économique comme nous ne sommes liés à aucun club que nous nintervenons avec une casquette et que nous intervenons avec une casquette neutre nous sommes exclusivement focalisés sur la réussite du projet des ligues nous tenons tout particulièrement notre rôle d’acteur neutre et de facilitateur favorisant une approche dynamique responsable et équilibrée j’aimerais maintenant revenir plus spécifiquement sur notre investissement récent dans la société commerciale de la Ligue pour rappel nous avons tout d’abord répondu à un besoin qui s’est exprimé et qui a exprimé la Ligue de Football Professionnel reprenons la chronologie et le contexte de l’opération lorsque CVC et de nombreux autres investisseurs potentiels ont été sollicités à l’automne 2021 le football professionnel français était dans une situation financière grave après une série de crise dont celle du covid et la défaillance de son diffuseur principal alors suite la Ligue et l’ensemble des clubs ont perdu une part significative de leur revenus pendant deux saisons consécutives la LFP a ainsi pris la décision en 2021 de solliciter un investissement en capital à hauteur de 1,5 milliards d’euros et d’associer à cet apport de capital un projet de réforme structurelle notamment à travers la formation de cette société commerciale la professionnalisation de son de son approche et une réflexion stratégique qui s’inscrit sur le long terme au cours de l’hiver 2022 2021 pardon 2022 nous nous sommes inscrits dans le cadre de ce processus de sélection compétitif de partenaires ce processus s’est étalé sur de nombreux mois durant lesquelles nous avons mené nos travaux et échangé avec la Ligue et ses conseils pendant cette phase nous nous sommes convaincus du potentiel de développement du football professionnel français sur le long terme malgré les nombreux défis auxquels il fait face et dont nous étions et restons pleinement conscients tout au long de ce processus les travaux d’analyse de négociation et de finalisation ont été intenses et c’est avec l’appui de nos Avocats et conseil respectifs que la Ligue et nous CVC avons concrétiser cette opération en toute transparence et dans le strict cadre de la loi du 2 mars 2022 au terme de cet accord CVC s’est engagé à apporter au total 1,5 milliards d’euros en capital destiné principalement à d’une première part restaurer la solidité financière des clubs de deuxième part rembourser le prêt garanti par l’État contracté par la Ligue de troisème part doter un fond de réserve destiné à palier d’éventuelles difficultés futures et enfin de dernière part de soutenir financièrement la Fédération française de football et le football amateur en contrepartie de ce très important investissement CVC a acquis une participation minoritaire de l’ordre de 13 % dans le capital de la société commerciale de la LFP il est important de le souligner notre investissement est un investissement d’actionnaire comme prévu par le cadre réglementaire et législatif ce n’est pas un contrat commercial ni une acquisition de droits commerciaux ni un prêt avec des échéances fixes ou un horizon défini il s’agit d’un investissement d’actionnaire ainsi nous jouons notre rôle d’actionnaire en pleine responsabilité et avec pour objectif premier de contribuer à la croissance et à la réussite de la société commerciale nous sommes impliqués dans la gouvernance de cette société à travers son comité de supervision et nous participons à ce titre à la prise de décision sur des sujets stratégiques nous suivons attentivement sa situation financière tout en l’accompagnant dans l’identification d’opportunités de développement et l’évaluation des risques comme tout actionnaire notre responsabilité première est de donner notre avis suggérer valider les grandes orientations stratégiques de la société en moins de 2 ans de nombreux chantiers ont été ouverts et beaucoup ont déjà abouti même si c n’est pas toujours visible pour le grand public la LFP en parlera bien évidemment mieux que nous mais je citerai entre autres renforcement de l’équipe de direction à travers plusieurs recrutement de profil d’expérience et ce à tous les postes clés accélération de la stratégie digitale de la Ligue notamment via l’acquisition et l’intégration du célèbre jeu MPG et le lancement récent du premier jeu propriétaire d’une ligue domestique européenne la signature d’un contrat commercial majeur avec l’agence infront la signature de plusieurs nouveaux sponsors la refonte totale et novatrice des plateformes de marque Ligue 1 et Ligue 2 qui seront dévoilé en début de saison prochaine nous sommes fiers d’accompagner et de soutenir le développement du français celui-ci a de nombreux atouts des équipes nationales de tout premier plan un réservoir de talent exceptionnel une des meilleures formations au monde des infrastructures de qualité des clubs investis et enfin et surtout des millions de passionnés et de fans ce projet nous enthousiasme et l’investissement de CVC qui prend la forme d’une injection de capital structurante pour l’écosystème du football français a pour ambition de participer à atteindre cet objectif mais nous considérons que nous ne sommes qu’à la phase initiale de ce projet de ce partenariat alors où nous nous parlons CVC a versé près des 2 tiers de l’investissement total prévu et le dernier tiers sera versé dans les prochains jours conformément aux accords qui nous lit et à notre engagement le projet est encore dans sa phase d’amorçage et sa réussite que nous souhaitons bien évidemment déprendra de nombreux éléments dont certains ne pourront être qu’appréciés que dans plusieurs années en tout état de cause toute réussite et toute création de valeur bénéficieront à tous et avant tout à la LFP et au club qui détiennent collectivement 87 % de la société commerciale je vous remercie de votre écoute et me tiens à votre disposition ainsi que Monsieur conk pour répondre à vos questions merci première question de Michel Savin notre rapporteur merci président merci messieur merci pour cette présentation hein qui qui présente euh l’organisation le fonctionnement de de CVC et c’est vrai que pour nous il est important de d’avoir cet éclairage sur vos ambitions sur l’organisation euh nous qui ne sommes pas au centre de de ces discussions CVC a récemment réalisé la plus grosse introduction en Bourse jamais effectué par un fond de capital investissement en Europe euh ont alors été évoqué avais cité tout à l’heure comm par les les compagnies d’épargne et les compagnies d’assurance mais on évoqué aussi plus gros plus gros plusieurs gros actionnaires institutionnels de CVC le fond souverain de de singaspour celui du cowet la société d’investissement de Hong Kong strosphè finance l’une des personnes que nous vous avons aussi auditionné à àur par ailleurs révélé des liens avec entre CVC et un fond d’investissement saoudien pouvez-vous nous expliquer comment fonctionne CVC qui qui sont les investiteurs finaux qui ont acquis les 13 % du football professionnel français merci pour votre question monsieur le rapporteur effectivement CVC est une société qui est côté introduite en Bourse à Amsterdam depuis quelques mois maintenant c’est important de faire la différence il me semble entre les actionnaires de la société CVC et les investisseurs des fonds CVC CVC est une société de gestion c’estàdire que nous investissons le capital d’investisseurs nos investisseurs ne sont pas actionnaires de notre société comme toute société de gestion CVC en tant que société de gestion est indépendante et détenue très majoritairement par ses associés et employés dont Monsieur gemrani et moi faisons partie plus de 70 % ce sont les employés qui contrôlent la société donc ça c’est la première chose la deuxième chose s’agissant des investisseurs la manière si on essaie de de de simplifier la façon dont dont nous opérons nous levons des fonds d’investissement qui sont comme des poches de capital dans lesquels des centaines d’investisseurs pour la plupart des des organismes de gestion des sociétés d’éparne des compagnies d’assuran parfois même des fonds souverains effectivement investissent ils sont investisseurs passifs dans ces poches de capital et nous avons le contrôle sur l’investissement la plupart de nos clients sont des clients qui sont très très fidèle à CVC qu je dis client investisseur et de notre point de vue c’est probablement la marque première euh à laquelle on attache le succès d’une d’une entreprise dans notre secteur c’est-à-dire la la fidélité qui attache ces investisseurs en moyenne nos investisseurs sont à nos côtés depuis plus de 17 ans en moyenne donc ça c’est quelque chose qui est très important pour nous vous avez posé une question spécifique sur un investisseur euh d’Arabie Saoudite il me semble monsieur le rapporteur euh c’est un investisseur dans une poche de capital chez CVC qui représente une part très très minoritaire de cette poche de capital mais ce n’est pas un actionnaire de notre société donc j’espère que j’ai répondu clairement à votre question concrètement euh les 13 % que ce sont des investisseurs c’est c’est la c’est c’est la totalité je c’est le le vous avez un volume euh qui représenté par les investisseurs et vous placez un montant c’est pas c’est pas c’est pas un fléchage d’investisseurs qui sont tout à fait absolument de façon avec un mandat de gestion discrétionnaire en quelque sorte c’est-à-dire à la à la discrétion de la société de gestion CVC dont nous sommes les représentants sur la façon dont cette ce capital est investi tout à fait et peut-être pour prendre une analogie dans la réglementation française c’est en quelque sorte un FCP R ou un fond commun de placement si vous voulez il y a des souscripteurs au fond euh et les actionnaires de CVC bien évidemment c’est une c’est une un univers différent d’accord ah pardon quels sont les investisseurs qui ont donc alimenté le fond qui a investi dans la LFP média alors nous avons monsieur le rapporteur dans dans ce fond plus de 500 investisseurs euh qui qui nous ont confié le capital dans ce dans ce fond commun de placement en quelque sorte si vous voulez donc ils sont très très nombreux aucun d’entre eux ne représente une part significative de ce de ces engagements je la liste est confidentielle si vous avez des questions spécifiques je suis certain qu’on pourra y répondre dans une note explicative ou dans le le suivi de cette de cette de cette audition mais a très nombreuses et comme Monsieur con l’a rappelé compagnie d’assurance caisse départ investisseur institutionnel fond souverin dans la poursuite des prolongation des questions de notre rapporteur est-ce que à la dans ces investisseurs qui sont dans une poche qui est est-ce que vous vous engagez sur un un taux de rendement ou pas non monsieur le Président euh nous ne nous engageons pas sur un taux de rendement euh ces investisseurs sont des institutions sophistiquées nous confi une partie une petite partie de leur de de de de de le des fonds qui sont sous gestion en connaissance de cause du fait que le quand on quand on réalise des investissements d’actionnaires en fond propre dans des sociétés privées toujours des éléments de de de risque des aléas et et à ce titre n nous ne pouvons garantir bien évidemment un retour sur sur leur engagement je je comprends alors par exemple sur cette poche puisque vous avez utilisé ce terme monsieur con je le reprends quel a été le le les intérêts versés au titre de l’année alors je ne sais pas quand c’est termine l’année c’est civil ou pas chez vous sur l’année 2023 par exemple qu’elle a été le le taux de rendement des des investissements sur cette poche euh pour être tout à fait transparent je n’ai pas ce chiffre en tête mais je suis sûr qu’on peut vous le fournir euh l’année 2023 était une année je dirais avec un un une activité économique qui a été plutôt ralentie euh euh et donc euh j’imagine que le taux de rendement qui a été constaté pour l’année 2023 se situe autour des 10 12 % mais je peux tout à fait revenir de façon plus précise n donne un ordre de de grandeur je comprends que ça soit pas précis mais ça n donne un ordre de grandeur c’est que les investisseurs qui investissent sur cette poche s’attendent à un retour entre 10 et 12 quoi non je pense qu’il s’attendent un retour supérieur et d’ailleurs nous avons historiquement [Musique] euh eu des performances qui qui ont été supérieures mais à nouveau il n’y a pas de garantie c’est un risque on peut traverser soit à travers des investissements euh des des phases moins un peu plus difficiles soit des cycles économiques donc c’est quelque chose qui est à risque dans tous les cas de figure je tiens peut-être à préciser une chose Monsieur le Président sur votre question nous n’avons pas de d’engagement ni de garantie donnée à nos investisseurs sur un rendement annuel c’està-dire que cette poche de capital investit toute discrétion et et et rend du capital aussi en toute discrétion sur des très longues périodes de temps donc il y a pas de d’engagement annuel vis-à-vis des investisseurs mais mais au départ il y a un objectif qui même qui est ciblé non mais je dirais qu’ il y a surtout en fait un dans M pardon excusez-moi il y a surtout une expérience en réalité je pense que nos investisseurs investissent dans nos poches de capital en fonction de l’expérience qu’ils ont des retours qu’ils ont pu avoir sur leur capital depuis des années à nous accompagner mais quand ils investissent le jour J auprès de nous il y a ils peuvent avoir des tente évidemment il y a pas de de garantie et vousmême quand vous investissez dans une société quel est le le taux de retour cible que vous avez bon tout d’abord un taux de retour s’apprécie au regard d’un risque bien évidemment comme comme tout investissement qu’on peut réaliser ou la perception d’un risque on n’est pas toujours en mesure de le mesurer de façon scientifique même rarement en mesure de de le mesurer de façon scientifique ce que nous disons à nos investisseurs c’est que nous nous ambitionnons nous ciblons de faire fructifier cette épargne sur une longue période de temps raisonnable disons 6 ans 7 ans parfois plus et de de de de le rendre entre 2 et 2,5 fois la mise initiale sur cette longue période de temps sur 6 7 ans par exemple c’est le raisonnement que vous avez tenu sur la filiale de la Ligue de Football Professionnel peut-être euh avec une ambition un petit peu inférieure plutôt autour de deux probablement et probablement aussi sur plus long termen il nous semble que c’est un projet quand vous regardez le prisme des investissements que peut faire CVC il nous semble que le projet et on va revenenir plus en détail auprès de la Ligue est un investissement plutôt long terme dans les dans les dans les dans les fourchettes qu’on connaît mais long terme pour vous c’est quoi bah ce sera à mon avis ça sera plus probablement au moins 6 7 ans le moins d’accord 6 7 ans voilà alors il est il n’est pas il pardon monsieur rapporteur ouis non non il n’est pas inhabituel hein de de de conserver ou de rester investi dans des sociétés pour des longues périodes de temps euh nous avons aujourd’hui dans le portefeuille qui constitue l’ensemble de nos investissement sur le territoire français dans les dans les sociétés dans lesquelles nous sommes investis en France nous avons deux investissements dans lesquels nous sommes respectivement depuis euh 7 ans et demi et 2014 donc quasiment 10 ans 9 an demi euh j’ai j’ai j’ai j’ai j’ai fait référence dans mon propos liminaire à l’investissement dans la formule 1 l’investissement dans la Formule 1 est un investisement que nous avons conservé pendant 11 ans il faut savoir être patient le métier du capital investissement est un métier où on se fixe on se fixe une ambition on se donne les moyens de cette ambition on fournit des ressources aux entreprises permettant d’atteindre cette ambition euh et lors que cela est opportun lorsqu’une page se tourne lorsqu’un un certain objectif a été atteint on peut envisager une une sortie mais en aucun cas nous n’avons prédéterminé de façon très précise et nous nous ne pouvons pas le faire bien évidemment une une échéance de sortie de cet investisement que le le rapporteur ne passe autre chose pour que ça soit clair parce que on maîtrise moins ces mécanismes que vous bien entendu quand vous dites x 2 c’est x 2 par rapport à la à la mise initiale c’estd c’est c’est 3 milliards dans le cas présent de ça serait 3 milliards ça serait 3 milliards sur au moins 6 ans voire plus en fonction d’un certain nombre d’alléa que nous allons voir dans quelques instants toujours pour essayer de bien avoir une vision de de votre organisation en France CVC représenté par sa filiale donc Renaissance investissement CVC par ailleurs présenté comme un fond luxembourgeois et nous notons par ailleurs l’existance d’une société Renaissance sur luxembourgl pouvez-vous nous expliquer comment ces différentes sociétés s’imbrique les unes dans les autres et ce qu’il ADV devient du dividende prioritaire versé à à Renaissance investissement par la LFP méia merci pour votre question monsieur le le rapporteur alors la la société que vous que vous aveit nommé euh et la société que CVC a utilisé pour faire cet investissement dans le cadre de la Ligue 1 c’està dire qu’il y a CVC investi via des sociétés spécifiques pour chacun de ces investissements à chaque investissement il y a une création chaque investissement il y a une société très spécifique qui li a à un investissement donc celle que vous avez nommé Renaissance investissement et lié exclusivement à l’investissement de CVC dans le auprès de la société commerciale de la Ligue donc ce dividende vous avez utilisé le terme prioritaire on va y revenir aussi je pense parce que c’est important de vous préciser la manière dont on on l’entend euh ce dividende est versé euh sera versé euh à à cette société française d’accord il a vocation à rester dans cette société française d’accord euh par le BIA des actions de préférence CVC détient un certain nombre de de privilèges qu même financier on constate également qu’avec seulement 13 % du capital de fond dont néanmoins approuveré toutes les décisions stratégique de l’entreprise hein parce que on l’a vu dans le la lecture des statuts et du pacte d’associés même avec 1 13 % CVC est quand même à une représentation importante hein dans les différentses organes qu’est-ce qui justifie ce double privilège en terme financiers et stratégique merci monsieur le rapporteur alors le c’est un investissement je le rappelle c’est un investissement d’ 1,5 milliards d’euros qui est un investissement qui est significatif pour CVC pour ses investisseurs c’est un montant très important euh dans tout investissement que nous menons nous nous assurons que le capital que nous déployons est entre de bonnes mains et que nous avons certaines protection qui nous Assur que le le capital est bien utilisé dans le cours ordinaire des affaires s’agissant de notre représentation dans la gouvernance de la société et je pense que c’est important d’y revenir monsieur le rapporteur on est prêt à répondre à toutes vos questions spécifiques dessus parce que je suis conscient que peut paraître complexe à la lecture mais c’est en réalité tout à fait comparable à tout autre investissement que nous menons c’estàdire que nous sommes pas un investisseur complètement passif c’est pas un chèque le jourg ensuite on revient quelques années après en voyant ce qui s’est passé non nous nous nous investissons et nous participons à une gouvernance alors on peut être actionnaire de contrôle dans ce caslà effectivement on a plus de droit on peut être dans le cas de la société commerciale mais il y en a d’autres actionnaires minoritaires plus ou plus ou moins gros minoritaire en l’occurrence de notre point de vue 1,5 milliards d’euros c’est pour CVC C investisseurs un très gros investissement un montant très important donc en terme de la gouvernance de la société commerciale comment elle fonctionne il y a un comité de supervision qui gouverne euh cette cette société commerciale euh qui a six membres trois membres qui sont nommés par la Ligue de football professionnel et la Ligue est souveraine dans la nomination de ses membres c’est-àdire que nous navons rien à dire attendez juste vous précisez six membres si membres six membres trois membres de la liue par que dans les statut c’est C trois lbres de la Ligue deux membres nommés par CVC qui sont monsieur germanny mohem et un membre représentant de la Fédération française de football qui est le président qui a pas de vote il est membre il pas de vote il est membre euh il est membre et d’ailleurs à ce titre il participe activement et régulièrement quand il le peut c’est-à-dire quasiment tout le temps sauf aux discussions euh et à la gouvernance cette gouvernance euh ensuite on va dire cette ce comité de supervision a un contrôle sur une équipe de direction cette équipe de direction euh est menée par un président un directeur général et ensuite une équipe de direction s’agissant des droits que nous avons à ce sujet parce que je vous avais posé la question lors d’autres auditions et je préfère peut-être si ça vous va vous donner he le l’explication [Musique] le la manière dont nous voyons les choses c’est que et l’accord que nous avons avec la Ligue c’est que l’équipe de direction le président le directeur général et les personnes clés sont une leur nomination leur révocation sont une décision qui doit être une décision commune parce que nous avons 13 % mais nous sommes un actionnaire important en terme de montant et en terme de d’action dans cette société commerciale donc ces décisions que ce soit nomination révocation sont décisions qui qui se prennent de façon commune c’est c’est l’esprit c’est la philosophie du partenariat ceci étant dit il peut y avoir vous l’avez lu dans les accords des circonstances dans lesquelles soit la ligue ou soit CVC peut de façon unilatérale demander un changement quels sont ces circonstances essentiellement fait exclusivement une très forte sousperformance par rapport au plan d’affaires qui était le plan d’affa qui av été agréé au début de cet investissement mais dans tous les cas et ça je tiens à le rappeler parce que c’est important dans tous les cas s’agissant du président de la socité commerciale c’est la Ligue qui a le dernier mot donc il faut qu’on se mette d’accord pour une nomination ou une révocation on réfléchit ensemble à qui pourrait être le président pouvez vous pouvez vous pouvez refuser certaines candidatures non il y a il y il y a un mécanisme de consultation d’échange euh et mais à l’issue Infiné à l’issue de à l’issue à l’issue de du du processus qui qui est prévu contractuellement euh c’est la L qui c’est la lit qui est le dernier motanttion euh je je je je voulais aussi peut-être juste excusez-moi mais euh quand vous parlez de sousperformance est-ce qu’elle est c’est c’est à quel niveau c’est parce que c’est vrai que ce comité de supervision a notamment la possibilité donc de révoquer le le président de la société commerciale vous précisé que un des facteurs importants c’est la sousperformance par rapport au contrat au Pact financier qui a été acté et donc à quel niveau vous vous situez une sousperformance alors c’est c’est c’est c’est c’est écrit dans les accords c’est les disut c’est 25 % de baisse du résultat par rapport au plan d’affaires et qui s’apprécie ou qui se constate sur de années consécutives c’est résult pas du chiffre à fait résultat donc parce que il y a trois il y a trois il y a trois chapitres il y a le 25 15 et – 10 le le – 100 don vous faites référence euh c’est c’est lié euh au droit qu’on a de ne pas forcément accepter h qu’un budget soit 10 % inférieur à ce qui était prévu ça fait partie de la sousperformance pour vous non la sousperformance dont on parle la sousperformance dont on parle qui est liée à des demandes de changement d’une équipe de direction encore je le rappelle ça c’est tout à fait usuel toutre investissement naurit le même droit c’est 25 % mais mais donc juste pour bien comprendre he que se passerait-il si et quelles seraient les conséquences pour la Ligue si les représentants de de CBC ne votez pas donc un budget qui qui dévirit de plus de 10 % du plan d’affa en vigueur alors il y a les il y a les écrit puis après il y a la philosophie euh non mais c’est vrai c’est important parce que les écrits les écrits sont aussi importantou vous pouvez vous vous réfugiez derè les écrits oui mais ce n’est pas parce qu’on a un droit qu’on l’exerce et et vous savez monsieur le monsieur le rapporteur je pense que quand on vient un actionnaire minoritaire dans une opération on est conscient que il est important de s’entendre avec son actionnaire majoritaire donc la philosophie est aussi importante le les 10 % n fait référence c’est que en réalité la Ligue est en contrôle la Ligue est actionnaire majoritaire la Ligue est t contrôle donc il y a deux types de décisions il y a des décisions qu’on appelle importantes et des décisions réservées les décisions réservées sont les décisions où on a considéré on s’est mis d’accord avec la Ligue que c’est que CVC les valide je vous donne un exemple considère que c’est important que CVC valide ou pas ou puisse dire non au fait que la société commerciale emprunte significativement considère que c’est important que CVC et aussi un droit de regard sur le fait que la société commerciale fasse un investissement très important donc ce qui sort vraiment du cours ordinaire des affaires sont des décisions où nous avons un droit de regard où nous pouvons nous exprimer nous pouvons éventuellement exercer un droit de véto ce qui n’a pas eu lieu jusqu’ici mais mais mais monsieur le rapporteur à nouveau en fait c’est un fonctionnement très usuel dans une société privée que d’avoir un actionnaire même minoritaire mais qui a engagé un montant de capital très important euh pouvoir voir que c’était que c’est ce partenaire cet actionnaire et la possibilité d’actionner certains droit après dans le le le mode de fonctionnement au quotidien les échanges nous avons une responsabilité nous avons une responsabilité en tant qu’actionnaire nous avons une responsabilité en tant que représentant au comités de supervision d’assurer le bon fonctionnement de cette société ces mécanismes contractuels en réalité sont mis en place afin d’assurer infé une un bon échange un forum ou en transparence les les les sujets puissent être abordés dont on puisse en discuter mais comme toute société même si on a un moment ou un autre un droit de bloquer une décision ou une autre le le pragmatisme doit s’imposer et s’impose d’ailleurs dans nos échanges au quotidien ma question elle est par rapport à à ce que vous avez présenté tout à l’heure notamment de la part des investisseurs qui qui ont mis des voilà qui vous confi donc pourrait aussi eu même vous dire attendez on n’a pas le retour qui était espéré et donc faire jouer les les le les actes qui sont dans ce contrat qui lit donc CVC li même si j’entends et c’est bien parce qu’on va en parler après pour la situation actuelle et on espère qu’il aura qu’ a des discussions pour parce qu’on voit bien que malheureusement on risque de voir que le plan d’affa qui été programmé n’est pas à la hauteur de ce qui était inscrit donc vous pourrez être en situation de de d’imposer certaines décisions donc mais c’est très bien s’il y a des discussions mais on voit bien donc que que l’écrit quand même est plutôt protège plutôt CVC et c’est tout à fait normal parce que c’est l’investisseur qui a mis 1 milliard et demi sur la table mais il faut qu’on le sache aujourd’hui dans les écrits vous avez la possibilité si vous le souhaitez de bloquer le vote d’un budget si à un moment vous jugez que il est pas en conformité par par rapport à ce que vous attendez de retour vis-à-vis de vos investisseurs sur sur les dividendes une partie il semble qu’une partie soit versé en avance sur la base du budget prévisionnel ce qui est très particulier car un dividende est normalement versé sur la base du bénéfice qui est réalisé pouvez-vous nous expliquer un peu ce ce alors je va laisser mon mon camarade apporter une réponse précise à cette question euh mais pour vous rassurer ou en tout cas répondre à votre question euh le les investisseurs dans ce FCP ce fond CVC n’ont rien à dire aucun Moot à dire aucune intervention ni la possibilité d’intervenir sur les décisions qui sont prises en ce qui concerne cet investissement dans la société commerciale comme tout autre investissement il s’agit donc exclusivement d’un de de droit et obligation d’ailleurs qui sont exercés par CVC voilà je je vais laisser mon mon mon collègue répondre sur votre deuxème question alors sur votre deième question monsieur le rapporteur on n pas le droit qu’on a c’est pas de bloquer un budget c’est de constater une performance qui est inférieure à un budget et dans ce cas-là demander à ce qu’il y ait ce qu’on s’assoit ensemble en tant que coactionnaire et qu’on discute qu’on constate que le budget n’est pas atteint et qu’on discute de changement éventuels c’est ça le droit c’est pas de bloquer un budget ensuite sur votre trème question le droit économique qui est lié aux actions au 13 % de capital que don c VCF fait l’acquisition dans la société commerciale c’est un droit sur non le chif non pas le chiffre d’affaires de la société mais le résultat de la société pas sur les revenus le chiffre d’affaires c’est sur le résultat c’estàd les revenus ensuite moins les charges moins la taxe buffet donc c’est sur ce résultat les impôts les impôts oui c’est c’est sur ce résultat qu’on calcule les 13 % donc en ceci c’est complètement symétrique au club 13 % CVC 87 % la Ligue et les clubs c’est sur le résultat pour être précis dans le plan d’affair qui a été établi entre vous et la Ligue au moment de la signature vous sur l’exercice 24 25 le résultat puisque c’est bien sur la base de ce résultat que doit être calculé le le dividende était si je ne me trompe pas d’un Millard 11 c’est ça donc vous attendez le le résultat c’est le enfin c’est ce que dit le plan d’affaires pardonnez-moi c’est ce que dit le plan d’affair et mais monsieur monsieur le le Président c’est 13 % sur le résultat 130 millionsoi résultat on est actionnaire si le résultat est inférieur au montant que vous avez indiqué on aa un droit économique de 13 % d’un résultat qui est inférieur c’est qu’on on est actionnaire comme dans toute are société c’est par rapport au résultat effectifs non pas par rapport à un résultat prévisionnel ah oui c’est le résultat effectif bien sûr on est actionnaire en soit en cela on prend un risque d’actionnaire n y a pas de garantie si si si si si la question est est-ce que CVC au titre de sa code partart du dividend d’indexer sur le résultat CVC a un droit un résultat programmé dans un affaire non non pas du tout c’est le résultat effectif constaté si vous préférez revenus moins les charges moins les impôts moins la taxe buffet et ceci donne une une une assiette qui est répartie 87 % entre les clubs 13 % COD par CVC et d’ailleurs ça me donne l’occasion peut-être de préciser qu’il n’y a pas d’aspect de de nature prioritaire sur le versement de ce déid je sais que le le mot euh prioritaire est utilisé pour pour des raisons techniques et contractuelles mais et nous serions évidemment ravis de de j’ai peur d’ennuyer le la commission mais nous pourrions préciser tout cela si si si si vous le souhaitez dans une note explicative en tout cas le le il s’agit bien d’un dividende qui est perçu au même titre que et avec le même le même le même niveau de priorité que les clubs concrètement pour nous comprenions bien sur l’exercice 2024- 20025 il est il est attendu dans le plan d’affaires dans le plan d’affaires 1 mard1 millions de de revenus et donc à la fin infé comp tenu des charges que vous avez énoncé tout à l’heure un bénéfice de 1 milliard 1 mliard 11 pour être précis si les droits audiovisuels n’étaient pas à hauteur de ceux qui sont excomptés dans le plan d’affaires je rappelle pour les droits domestiques 863000 200 millions pour les les droits internationaux forcément les revenus seraient moins importants le bénéfice serait moins important aussi et vos dividendes de facto moins important c’est exact comment vous arrivez à concilier votre exigence de rentabilité tout à l’heure vous nous avez dit des taux de retour supérieurs à 12 % comment vous arrivez à consiller vos exigences de rentabilité avec des revenus dont on le voit maintenant avec les négociations en cours qui sont plus aléatoires sans doute que ce que vous pensiez à l’origine vous avez raison monsieur le Président et c’est le risque que nous avons pris d’actionnaires aligné avec les clubs en ce que nous CVC bénéficiera d’une appréciation de la valeur donc de d’un montant du dividende supérieur si l’ambition les objectifs sont atteints mais de façon symétrique si nous rencontrons des difficultés si pendant une période de temps les résultats ne sont pas au niveau qui avait été projetés par la Ligue et les clubs sur l’ambition qui se sont fixé à laquelle nous nous avons adhéré nous avons pris un acte évidemment fort d’adhésion à cette ambition mais c’est un c’est un plan d’affa qui a été je dirais dessiné construit par par la Ligue et les clubs vous avez tout à fait raison cela viendra impacter CVC à hauteur de sa cô part alors est-ce que j’avance un peu pardon c’est tout à l’heure vous disiez que ça a été valorisé à 11 milliards et demi j’imagine que la valorisation elle est faite par rapport à un chiffre d’affaires et des des revenus et des bénéfices attendus est-ce que vous dites pas avec 2 ans de recul je vais être un peu caricatural dans le propos mais que vous êtes fait avoir que finalement si les droits domestiques sont allz je veux dire à hauteur de 400 millions et non pas de 863 millions l’apport que vous avez mis sur la table 1 milliard et demi ça devait pas représenter 13 % mais 26 % ou 30 % monsieur le prés président de tout d’abord il est beaucoup trop tôt pour porter un jugement ou faire un bilan nous n’avons CVC n’a pas encore investi la totalité du capital dans la société commerciale donc nous en sommes encore dans une phase où nous nous procédons aux investissements tel que ça a été prévu au au au au terme des accords donc nous verrons ce projet s’inscrit j’ai eu l’occasion de le rappeler dans mon propos liminire c’est un projet qui s’inscrit sur le long terme et donc il faudra juger il y a des points d’étape évidemment à court terme il y a un cycle de commercialisation des discussions en cours mais nous ne pourrons juger ensemble qu’à long terme du succès ou non du projet et donc du du du du du de de la qualité de l’investissement que CVC dis en tout en tout état de cause en ce qui nous concerne aujourd’hui euh nous sommes en soutien très fort euh de de la Ligue nous restons tout à fait déterminés à l’accompagner pour euh réaliser son ambition euh et le capital nous l’avons rappelé l’argent les fonds propres que nous apportons en est un élément nous l’accompagnons également à travers ce comité de supervision à travers de nombreuses discussions que nous avons avec avec l’équipe dirigeante avec la ligue avec les clubs leur présidents et nous restons très engagés et c’est précisément l’esprit de ce partenariat c’est que il peut y avoir des moments plus difficiles il peut y avoir à certains moments des déception par rapport à ce qui était escomté ce qui était projeté dans des plans d’affaires euh mais CVC est présent au côté des clubs au côté de la Ligue joue son rôle à sa place bien évidemment d’actionnaire minoritaire mais joue son rôle d’accompagnement dans les moments difficiles et nous l’espérons vivement bien évidemment dans les moments de succès c’est actuellement un moment difficile pour pour compléter monsieur le Président je pense que en fait dans cet investissement on s’est mis dans la même on est dans la même barque que les clubs en réalité he parce qu’il y a un alignement d’intérêt complet euh on était conscient quand on a fait cet investissement que c’était pas une barque qui qui était sur un long fleuve tranquille euh on assume et d’ailleurs aujourd’hui dire on malgré les les situations difficiles les difficultés on va y revenir on tient nos engagements c’estàdire que on a investi 1 milliards d’euros dans ce projet jusqu’à aujourd’hui dans quelques jours on s’apprête à investir 500 millions d’euros supplémentaires en actionnaire responsable qui qui qui qui tient ses engagements et l’accord je dis ce que vous venez de dire donc euh quels sont les mécanismes d’augmentation du capital de CVC au sein de la société commerciale est-ce que aujourd’hui vous êtes dans l’hypothèse de de d’augmenter le 1 m 5 qui pourrait passer un chiffre supérieur avec donc une augmentation du du pourcentage monsieur le rapporteur on est donc aujourd’hui CVC est actionnaire à hauteur de 9 quelques pourc j’ai pas je n’ai plus le chiffre précis mais jusqu’à la semaine prochaine parce qu’aujourd’hui le milliard représente le milliard qui est investi aujourd’hui à peu près 9 9 et quelques pour une fois qu’on aura investi la dernière tranche d’à peu près 500 millions d’euros on sera actionnaire CVC sera actionnaire à 13,04 % pour tout à fait précis de la société commerciale c’est ce qui est prévu et on a prévu d’être actionnaire 13,04 % et à ce titre d’avoir une part du résultat de 13,04 % tant qu’on actionnaire de cette société commerciale non parce qu’ on voit les informations qui qui circulent aujourd’hui notamment par la presse évoque peut-être des discussions entre la Ligue et et CVC pour voir peut-être CVC augmenter sa participation alors monsieur le rapporteur euh peut-être pour tenter de remettre les choses dans leur contexte CVC a réiser cet investissement d’un milliard d’euros à date dans un contexte en 2022 qui était un contexte difficile un texte avec un besoin fort exprimé par la Ligue euh de euh renforcer les les ressours aider à consolider les bilans des clubs vous avez je crois entendu les présidents ce matin ces présidents ont confirmé que cette opération de leur point de vue et ce sont les premiers concernés en quelque sorte c’est fait dans des conditions très favorable c’est eu qu’il disent euh nous nous apprêtons à investir 500 millions supplémentaires nous proche de 500 millions j’ai rrendi les chiffres pardonnez-moi et nous tiendrons nos engagements un autre prisme d’analyse aurait tout à fait pu consister à se poser la question de savoir s’il n’était pas légitime pour revenir sur votre commentaire monsieur le Président de réfléchir étant donné la probabilité aujourd’hui d’atteindre les objectifs qui étaient fixés dans le plan d’affaires en aucun cas non CVC réalisera son apport de la troisème tranche euh c’est un investissement d’actionnaire nous sommes dans le même bateau si je peux m’exprimer ainsi que les clubs comme Monsieur con l’a rappelé nos intérêts sont alignés nous supporterons à la hauteur de notre code part au capital euh l’impact négatif éventuel d’une sous-performance par rapport au plan d’affa initial euh et nous assumerons nos nos responsabilités d’actionnaire au côté des clubs et et je crois que nous avons et j’espère que vous avez eu l’occasion de le constater ce matin nous avons des interlocuteurs des partenaires je devrais dire au niveau de la Ligue de football professionnel au niveau de ses instances au niveau des clubs au niveau des président de club au niveau de la société commerciale au niveau deéquipe dirigeante de la société commerciale enfin cette cette gouvernance au globale et ces interuteurs c’est des interlocuteurs responsables de grande qualité qui comprennent tout à fait la situation peut-être un petit peu délicate dans laquelle la Ligue pourrait se trouver en terme de ressources si les objectifs n’étaient pas atteints alors je voudrais simplement rappeler qu’on est on est encore dans les discussions donc nous verrons qu quelle en sera l’issue mais je crois qu’il y a une très bonne compréhension de la part de tous CVC apporte cette 3è tranche en responsabilité dans un dans un contexte qui est difficile et les clubs CVC les différents associés de cette société en quelque sorte supporteront les bons moments les moments plus difficiles nous restons focalisés sur notre projet de long terme si je résume monsieur le Président une phrase vous apportez les 1 milliard et demi mais pas plus pour l’instant nous nous nous honorons l’ensemble des engagements que nous avons pris il s’agit d’un montant en capital très important je crois que le chiffre précis de 440 millions d’euros qui doit être versé c’est dans les derniers jours de juin ou les premiers jours de juillet euh j’imagine que et j’espère que vous appréciez le fait que c’est un un montant significatif euh très significatif même donc nous onorons l’ensemble de nos engagements bien sûr Patrick can président canner oui monsieur le Président Monsieur con merci pour votre franchise et vous êtes des investisseurs vous prenez votre part de risque et manifestement vous avez décidé d’aller jusqu’au bout de cette part de risque y compris au regard des des projections pour la société commerciale et la saison enfin les saisons à venir on on a vu l’échec de la première proposition voilà 400 millions d’euros là on annonce au maximum 500 millions d’euros pour pour toper au niveau de des droits TV on est loin quand même on est loin quand même du deal potentiel initial sur lequel vous vous êtes engagé sans faire de ma part on imaginait les droits à hauteur de 1 milliard d’euros donc moi ma question elle est elle est simple vous êtes des investisseurs vous prenez votre risque je l’ai dit mais euh on regarde la rentabilité différente de ce que nous pouvons imaginer pour la société je suis un peu quand même étonné voilà de cet engagement vous n’êtes pas des philanthropes nous non plus rassurez-vous mais vous n’êtes pas des philanthropes donc cette part de risque repose sur je pense un un calcul à moyen long terme vous dites vous-même bon voilà les on est là quand les choses sont difficiles on sera là aussi quand les choses iront mieux est-ce que vous avez entre guillemets des prévisions économiques qui vous permettent de dire un jour ça ira aussi bien qu’ ce qu’on espè au départ alors merci monsieur le sénateur je crois que en quelque sorte vous avez tout dit nous pour être à votre place c’est ça mais j’ai pas j’ai pas les M moyens je je le dis devant les caméras je pas les mêm moyens euh vous vous vous vous avez en quelque sorte bien résumé les choses euh euh CVC est un partenaire engagé fiable qui honorera ses engagements malgré la perspective et nous verrons à nouveau je je je je je crois que il est urgent de ne pas trop spéculer sur l’issue de discussion en cours nous verrons nous nous sommes pleinement derrière la Ligue euh ses instances sa gouvernance pour l’accompagner au maximum mais CVC se tiendra ses engagement c’est j’allais dire c’est naturel mais il est important de le le rappeler dans un contexte qui en effet vous l’avez rappelé pour être différent un petit peu différent différent de ce qui était escompté lorsque ce plan d’affaires a été a été préparé par la Ligue mais quels sont les alements objectifs en terme de business plan qui vous permet de penser que ça vaudra plus que 500 millions oh monsieur le sénateur euh il y a des discussions qui sont en cours qui n’ont pas abouti déjà n’insultons pas l’avenir euh vous savez que c’est une phase qui est très sensible eu il nous paraî ce matin on nous a même reproché de d’avoir une commission d’enquête qui pouvait pénaliser ces négociations ce qui est quand même tout à fait tout à fait sympathique j’étais pas présent mais j’ai suivi l’audition nous il nous paraît quand même primordial de d’essayer de ne pas euh troubler le déroulement de ces discussions en cours vous comprendrait euh et donc si vous voulez bien il nous semble que c’est probablement mieux de ne pas évoquer en détail des montants des chiffres alors que les discussions sont en cours c’est c’est le président de la ligue qui est dit dans les médias les chiffres les 500 millions le sénateur caner ne les a pas inventé c’est le président de la ligue qui dans un interview a dit ça sera ma 5 je je je ne sais pas je ne sais pas je ne sais pas euh mais mais à nouveau monsieur le sénateur et je ne pense pas mais à nouveau monsieur le sénateur euh euh la commercialisation des droits domestiques sur le cycle àenir quelle qu’en soit sa durée d’ailleurs n’est qu’un point d’étape c’est un point d’étape important et je comprends tout à fait il est tout à fait légitime de se poser la question où pour certains d’avoir une certaine anxiété sur le niveau auquel Infiné euh c c ces accords aboutiront ou bien le projet qui sera mis en œuvre puisque comme vous le savez il y a des des des des options assez différentes qui sont qui sont envisagées euh mais cela sera et pour répondre à la deuxième partie de votre question cela sera un point d’étape il y a eu des choses des des des des vrais succès remportés par la Ligue dans la commercialisation d’autres droits les derniers mois avec des augmentations très importantes et tout le revient tout le crédit en revient bien évidemment au club qui nous fournissent ce spectacle à la Ligue qui sait le mettre en en valeur à la société commerciale qui a réalisé de nombreux je dirais qui a pris de nombreuses initiatives pour valoriser donner de la visibilité au droit notamment à l’international trou ouver des nouveaux sponsors améliorer de façon très très significative ces flux de revenus donc si vous voulez y a beaucoup de choses positives qui ont été qui ont été atteintes je comprends tout à fait la focalisation du moment sur la commisation des droits domestiques mais un ça n’est que une partie des revenus elle est importante et de ça n’est qu’un point d’étape ce projet nous nous n’avons même pas encore totalement investi le capital et certains voudraient que l’on commence de tirer de faire un bilan à nouveau je l’ai rappelé dans dans mon propos liumminire et nous avons eu l’occasion d’échanger il s’agit d’un projet sur le moyen long terme dont nous pourrons juger le succès ou l’absence de succès ou le succès relatif que sur le moyen long terme ou si si on vous pose ces questions monsieur le Président c’est que tout à l’heure au début de votre propos vous avez dit notre horizon nous c’est 6 ans voire un peu plus les la négociation des droits audiovisuels va pas se reproduire tous les an c’est sur des durées de 5 ans c’estàd ça coïncide à peu près à ce que vous appelez vous du du moyen terme donc la perspective de recette à l’horizon des 5 6 ans qui pour vous correspond à des échéances possibles de sortie d’ailleurs c’est dans la les documents que vous avez signé avec avec la Ligue vous vous allez le savoir si ce n’est aujourd’hui parce que vous avez raison les procédures ne sont pas terminées mais d’ici un mois vous vous allez le savoir donc votre votre perspective de rentabilité sur cette tion dans un mois vous le savez monsieur le Président il y a les il y a les perspectives et il y a la réalité dans le métier d’investisseur il faut savoir être prêt à confronter la réalité aux perspectiv vous avez parlé de 5 ans 5 ans c’est la période maximale pendant laquelle les les droits sont vendus d’ailleurs ça a été ça a été modifié avec l’accord du législateur assez récemment parce que jusqu’àassz récemment c’était 4 ans on a participé avec la Ligue aux réflexions parce qu’il faudra d’ailleurs qu’on y vienne euh pour aussi vous donner un peu notre point de vue sur ce que maintenant que ça fait 2 ans qu’on est entré en tant qu’investisseur sur le fonctionnement de l’économie du du du foot français du du foot j’ai envie de dire en France au regard d’autres pays il nous semble que il serait il serait utile dans les bonnes conditions d’avoir aussi une réflexion avec l’ensemble des des parties prenantes et dont le les pouvoirs public sur la façon dont les droits sont commercialisés dans le sport mais dans le foot français en particulier nous ce qu’on constate et je pense qu’on regrette dans dans le fonctionnement du football français c’est que jusqu’à récemment c’était tous les 4 ans en fait les équipes passai 2 ans à préparer et exécuter une vente de droit et au bout de 3 ou 4 ans il fallait tout déconstruire et reconstruire ou et donc parce que si on revient à notre investissement je pense qu’il avait il y avait un besoin financier exprimé de la part des clubs et la Ligue ça c’est le premier point et cette case elle est cochée au 2 tiers aujourd’hui elle sera cochée complètement dans la semaine prochaine mais il y avait aussi une et et c’est ça nous qui nous a aussi motivé une une prise de conscience de la part des clubs et de la part des acteurs que il fallait aussi essayer de réfléchir à une stratégie de plus long terme et les gouvernances al nous une petite on a une petite expérience de de de partenariat stratégique avec des ligues qui ont des gouvernances des gouvernancesù vous avez 40 clubs qui doivent se mettre d’accord sur le sur une stratégie de moyen long terme mais qui sont aussi rattrapés par la logique sportive et l’impératif des trois points tous les tous les weekends c’est pas simple nous on l’a vu vous vous avez vous avez eu un échange avec des présidents de club don ce matin nous on a beaucoup de respect pour les pour les les personnes qui investissent et qui participent au développement des clubs de football parce que c’est pas métier facile du tout ça on le constate vraiment et donc si on en revient à ce que à ce que vous disiez les 5 ans ça sera la période maximale les discussions sont en cours on verra qu’il seront vendus sur 3 4 5 ans ça sera en fonction des des conditions qui sont qui sont ininé auquel arrive la ligue avec un partenaire mais nous partenaire ça peut être ça peut être elle-même en fait le partenaire ou alors ça peut être plusieurs dans le un schéma alternatif qu’on sera peut-êtreê de discuter mais il me semble qu’aujourd’hui il y a un schéma traditionnel pardon il y a un schéma traditionnel de vente de droit qui est une voie dont tout le monde serait ravi qu’elle soit poursuivie s’il y avait les conditions qui le permettaient mais il est aussi important pour la Ligue pour ses actionnaires pour les clubs pour nous-mêmes de de faire face à la réalité d’être réaliste et d’avoir différentes option d’ travailler sereinement pour infin prendre la meilleure option en tout cas chois faire faire le bon choix choix au regarde ce qui sera sur la table merci de vos éléments et des préciss que vous nous avez apporté de votre présence aujourd’hui moi j’ai trois points sur lesquels j’aurais souhaité avoir des précisions ça a été évoqué on en a beaucoup parlé dans les auditions que nous avons pu mener précédemment il était précisé que CVC dans le cadre de son de cet accord et de la création de la société d’investissement allait apporter aussi toute son expertise dans la prospection et dans la négociation auprès des des potentiels partenaires je pense que ça a été vu sur un certain nombre de de sujets mais très concrètement ma première question c’est quel est votre rôle dans la négociation la discussion avec les potentiels diffuseurs est-ce que vous avez un rôle en particulier on a beaucoup parlé de la presse ce matin pas croire tout ce qu’il y a dans la presse mais la presse est quand même très complète il y a beaucoup d’intervenants qui sont ont des positions importantes au sein de la ligue donc on prend pas pour argent content on discute mais on constate que on a l’impression en tout cas j’ai l’impression que ces discussions se font quasiment de gragré entre la LFP et je voudrais savoir quel est le rôle de CVC puisqueil était annoncé qu’elle allait avoir cette société un rôle dans ses question de prospection et de négociation mon deuxième point très rapidement c’est sur la question des droits oui on entend ce que vous dites sur le moyen long terme mais je crois que ça se joue maintenant l’avenir du football français sans être trop catastrophiste se joue maintenant et on a bien vu aussi des situations inédites qui sont en cours actuellement parce que la DNCG reçoit les clubs club actuellement pour pour leur faire passer leur leurs entretiens et pour la première fois depuis de nombreuses années ces clubs viennent avec un projet de budget un budget prévisionnel sans droit télé totalement défini on leur a demandé on a pu voir ça avec le directeur de la DNCG on est un mant ISO il leur demande de mettre un un crash éventuel à – 20 % et vous l’avez dit monsieur le Président les clubs doivent peut-être diversifier leur sources de revenu mais quand on lit l’interview du président du Montpellier club euh eurosporting club la semaine dernière c’est un club qui dépendant à 70 % des droits télé si ces droits télés venaient à décroître considérablement c’est une difficulté majeure pour ce club dans l’avenir en terme de de compétitivité ça aura des compétces des conséquences immédiates et c’est mon dernier point nous avons discuté avec les présidents de club ce matin le plan A qui était évoqué en introduction par notre président et notre rapporteur de 1 milliard 100 millions c’était ce plan idéal de de aujourd’hui on est sur un plan B j’ai envie de dire qui est largement inférieur vous avez raison les négociations sont en cours on discute euh mais moi j’ai retenu aussi les propos des président de club de ce matin qui nous disait que effectivement il y avait un projet élitiste c’est le choix qui avait été fait une forme d’élitisme dans la répartition des droits sur les droits internationaux et sur les droits euh les droits nationaux mais euh ce projet se fais faisait dans le casadre d’un plan a à 100liard 100 million d’euros de recette de droit tlé là on va en être loin est-ce que ce projet cette répartition des droits de votre point de vue devrait être corrigé en tout cas c’est je veux pas interpréter ce que disaient les présidents ce matin mais il l’app un peu de leur vœux en disant peut-être qu’il faut qu’on en rediscute chers collègu voilà je je confirme il était pas tous sur la même longueur mais ça été voilà d’autant plus et j’en viendrai à ma conclusion que dans la figuration actuelle on pourrait se retrouver avec un véritable affaiblissement de la compétitivité de nos clubs qui sera amené à devoir diversifier leur revenus par surtout la vente de leurs joueurs majeurs pour pouvoir équilibrer leur budget cette saison JECI merci monsieur le sénateur nous allons répondre à vos questions j’ai juste une précision à vous à vous demander sur votre dernière question lorsque vous parlez de la répartition entre les clubs vous parlez de la répartition du capital qui a été apporté dans le cadre de cette transaction a CVC vous parlez de la de la la distribution des droits télé d’accord ok alors très bien tout à fait préciser merci euh merci monsieur le sénateur euh donc les présidents ont fait leur commentaires je ne vais pas commenter les commentaires mais en ce qui concerne la répartition il faut euh je crois euh rappeler CVC na n’a n’a pas ce n’est pas du ressort de CVC la répartition les clubs nous nous en sommes réjouis d’ailleurs les clubs sont parvenus à créer une synthèse euh à accueillir avec une unanimité des propositions de répartition entre eux euh de des droits à la fois du capital amené par CVC mais également dans le dans le temps des droits internationaux domestiques euh c’est ça a été d’ailleurs un signal fort euh d’unité de consensus euh et de soutien unanime et ça n’a pas été le cas dans toutes les ligues euh en Europe et d’ailleurs certaines opérations de recapitalisation ont échoué euh faute d’avoir d’être parvenu à à créer une une unanimité un consensus euh mais en tout état de cause euh la Ligue de football professionnel les clubs les les les sujets de répartition c’est un c’est un c’est vraiment en dehors du ressort de CVC et c’est un sujet qui qui à juste titre d’ailleurs doit rester dans la sphère et la gouvernance de de de la Ligue de football professionnel nous ne sommes à titre de CVC intervenant que dans la société commerciale je précise si je me permets de vous poser cette question vous êtes à l’écart de cette répartition mais cette répartition été pensé par les clubs à l’ône du contrat et des recettes qui avaient été estimé dans le cadre de CVC c’est pour ça que je vous je me permettais de vous poser C question je comprends que la répartition ne participe pas de votre ressort mais c’est sur cette base là que les clubs ont discuté ensuite parce que il y avait cette proposition C potentiel retomber sur les droits télé peut-être peut-être revenir 30 secondes sur le le sujet des divident tout à l’heure que je vous ai posé j’ai pas eu ma réponse et pour nous lorsqu’on dit tout on tout ce qu’il y a dans le contrat les statuts et le contrat de de de le PACT de de de partenaire vous parlez d’AD dévidente sur le résultat mais archi celui-ci est archir retraité il y a moins trois ou quatre pages dans les documents qui qui qui mettent des des conditions les statuts évoquent un dividende prévisionnel versé à l’avance et un relica versé sur les exercices suivants en cas d’insuffisance du résultat distribuable alors est-ce que vous pouvez nous expliquer un petit peu tout ce système parce que pour nous qui som un peu néophite c’est un peu c’est un peu compliqué à comprendre parce que euh on il y a votre présentation générale et puis derrière il y a quatre pages où voilà il y a des exceptions ou des des des protections par rapport à ça merci monsieur le rapporteur le en réalité en fait ces clauses elles ont pour but d’une chose précise et simple c’est que les paiements à CVC soi 13 % et les paiements au club 87 % de façon symétrique et aussi dans la même temporalité les paiements au club sont faits au fur et à mesure de la saison les paiements CVC vont être fait aussi de façon symétrique à ce au club euh et il y a aussi des protection c’est-à-dire que c’est la société commerciale l’actionnaire majoritaire c’est la Ligue l’accord c’est il y a un résultat 87 % pour les clubs 13 % pour CVC si la Ligue fait un paiement de 90 % au club là il y a un problème il faut une protection dire non on distribue pas plus au club que ce à quoi ils ont droit on distrib plus à CVC que ce à quoi il a droit donc c’est vrai qu’il y a beaucoup de clauses de protection dans ce dans ce contrat en réalité c’est ça que ça prévoit d’accord c’est qu’il a une symétrie complète juste euh et après pour répondre à question a des tech la la le contrat vous avez tout à fait raison monsieur le rapporteur à ses spécificités juridiques et a été murement je dirais travaillé entre les les conseils juridiques de la Ligue et les conseil de CVC mais le CE ce qu’il faut comprendre l’esprit et ce à quoi reviennent ces quatre pages de définition c’est on partage le même résultat le dividende a la même temporalité et ce résultat est partagé 97 % pour les clubs 13 % pour CVC on peut peut-être passer sur les les les droits TV euh question oui quel a été l’apport de de CVC dans la la prospection excusez-moi monsieur le sénateur j’aurais dû effectivement répondre à votre question je vous prie de m’excuser le rôle de CVC est un rôle d’actionnaire CVC n’est pas l’équipe de direction de la société commerciale d’ailleurs ça serait de la gestion de fait nous sommes actionnaires nous représentant en actionnaire faisons pas partie de l’équipe de direction ça veut pas dire pour autant que nous sommes pas en soutien de la réflexion stratégique nous avons des échanges réguliers avec l’équipe de direction mais c’est l’équipe de direction qui mène l’activité commerciale donc sur sur les droits TV alors tout à l’ au début de vos propos vous avez expliqué que CVC apportait aussi une expertise alors a l’air d’être un petit peu remise en cause là par par par votre réponse mais moi je je j’entends qu’il y a l’expertice de CVC donc au démarrage lorsqu la discussion avec la Ligue et que vous validez le plan d’affaires euh est-ce que je avec votre expertise est-ce que vous avez tiré les leçons de ce qui s’était passé les années précédentes avec avec l’échec de médiia pro qui était quasiment sur les mêmes montants après 3 ans de contrat droit TV avec Amazon à des montants bien inférieurs à à ceux qui sont aujourd’hui présentés donc pour des experts qu’est ce qui vous a permis de valider ce 1 Millard 100 en sachant encore une fois que Amazon n’a pas pu Mia pro n’a pas pu tenir son contrat et Amaz et Amazon était à 250 millions par an loin des 800 et quelques millions et puis vous avvez aussi connaissance je pense des tension qui existe entre la Ligue et le diffuseur historique qui est Canal Plus euh est-ce que vous avez eu des contact euh parce qu’on sent que les contacts sont plutôt difficiles entre en ce moment entre la Ligue et canal est-ce que vous à titre personnel CBC avez-vous rencontré Canal Plus pour voir quelles étaient les ambitions et et et les les projets de canal merci monsieur le rapporteur euh mon collègue monsieur con complètera ma réponse en ce qui concerne la valeur ajoutée de CVC la Ligue recherchait pour sa société son projet de création de société commerciale l’appui d’un professionnel de l’investissement qui apporte CER du capital mais également de l’expérience j’ai rappelé quelques exemples de nos investissements dans le monde du sport fédération et ligue lorsquune société quelle qu’elle soit d’ailleurs rech cher un nouvel investisseur a besoin de lever du capital un investisseur qui va souscrire des actions acquérir des actions il il il me semble assez naturel et logique de rechercher des profils d’investisseur qui ont une certaine expérience qui peuvent tirer des analogies tirer des expériences d’autres d’autres investissements qui ont peut-être une compréhension plus fine facilite les échanges ça accélér ça accélère les prises de décisions et qui sont disposés à mettre à la disposition de la société euh des hommes des femmes une expertise une expérience des des des des des des bonnes pratique au-delà de l’organisation de la gouvernance donc c’est c’est c’est le le le mon collègue Édouard conc a rappelé le rôle que nous jouez c’est nous jouons c’est un rôle d’accompagnement de la société commerciale de son équipe dirigeant de son président de son directeur général de ses équipes dans le cadre d’changes alors dans certains dans certaines discussions on est agitateur contrepartie de discussion on peut challenger c’est-à-dire remettre en cause certaines choses aligner une stratégie discuter des objectifs discuter des moyens et des ressources qu’on met à disposition de la société c’est ça fait partie des discussions importantes entre entre les actionnaire la Ligue et CVC et l’équipe dirigeante de la société commerciale quelle ressources nous allons à tel projet voilà donc t tous ces échanges c’est tous ces échanges qui ont lieu en ce qui concerne votre question précise sur Canal plus j’ai dans un passé récent monsieur le rapporteur passer un moment avec le dirigeant du groupe Canal Plus Canal Plus est un partenaire historique très important de la ligne il me semble tout tout à fait opportun qu’un autre partenaire important mais un autre partenaire présent de la Ligue en l’occurrence CVC est un échange avec un partenaire historique can le groupe Canal Plus a été il y a eu une coconstruction de la visibilité de de cette Ligue entre le groupe can plus et la Ligue c’est un partenaire qui remonte à plus de 35 ans 39 ans 40 ans je crois il y a eu certes des épisodes regrettables de malentendu ou ou ou désaccords qui ont pu qui ont pu qui ont pu subvenir au cours de au cours de cette histoire euh mais il me semble tout à fait logique que dans notre rôle d’accompagnateur nous puissions témoigner auprès du dirigeant du groupe Canal plus du soutien que nous apportons à ce projet qui est ambitieux et derrière lequel nous mettons beaucoup de ressources beaucoup de moyens en capitale notamment pour le faire boutir vous dites que vous avez un un un contact récemment c’est ces derni dernière semaine vous n’en aviez pas eu avant euh disons que nous avons souhaité de dans dans les dans le le contexte actuel euh rappeler notre engagement fort derrière le projet de la Ligue je précis alors dans ma question oui oui au moment où vous répondez à à la consultation faite par la Ligue on sait c’est notamment un des enseignements de médiia pro que Canal Plus joue un rôle majeur pour ne pas dire monopolistique dans la diffusion c’est du reste ce que nous ont rappeler ce matin les les les présidents de club au moment où vous faites votre montage financier vous faites une offre financière est-ce que vous avez eu un contact avec Canal Plus pour voir justement si un partenariat pouvait se nouer à ce moment-là euh euh nous n’avons pas eu de contact direct avec le groupe Canal plus lors de nos travaux il y a eu beaucoup de consultants d’experts que nous avons pu pu interroger la Ligue a également une une expérience bien évidemment très riche de de ces échanges avec le group canal plus mais nous n’avions pas à l’époque rencontré le dirigeant de groupe can plus on est dans une période c’est un peu surprenant excusez-moi mais c’est un peu surprenant on sort de l’épisode méia pro qui qui qui a qui a laissé des trashes traces à Canal plus chez Canal plus on est en pleine période où c’est Amazon qui a obtenu euh c’est Amazon qui a obtenu les droits TV pour 3 ans au détriment de Canal plus donc on sa on voit bien qu’ a aujourd’hui à ce moment-là une crispation entre la Ligue après n on n’est pas dans les discussions internes mais c’est ce qui ressort de l’extérieur et lorsque le le plan d’affair est validé entre CVC et la Ligue il y a pas ce questionnement ou se se dire attention comment ça va se passer avec le diffuseur principal en France qui est Canal Plus et est-ce qu’on va pas se retrouver ce qui malheureusement a l’air de se produire dans la même situation qu’avevec au moment de mediapr avec des montants qui sont bien supérieurs à ce qui peut malheureusement encore une fois arriver donc c’est pour ça que la la la question sur votre expertise n’a pas été vous a pas sensibilisé là-dessus al monsieur le rapporteur vous parlez du du du plan d’affaires le plan d’affaires c’est le plan d’affaires de la Ligue et des clubs oui mais vous l’avez validé on l’ apprécié non il est c’est un plan d’affa mais il y a pas de d’engagement c’estàd que si le plan d’affair n’est pas n’est pas respecté on est encore là on s’en va pas donc non mais la valorisation de à 11 milliards et demi de de la Ligue découle aussi des des revenus sur les mon président monsieur le rapporteur je peut-être comme vous l’avez rappeler monsieurour ce matin parce que j’ai bien évidemment ave beaucoup d’attention l’audition quand une une société vend tout tout partie de son capital elle produit un plan d’affair monsieur vous a dit que c’était même normal que ce plan d’affair soit relativement ambitieux quand il y a une une vente non je je excusez-moi je vous ai interrompu mais je crois que c’est monsieurourian qui nous a dit aussi ce matin ces VC sont les perdants dans la fa donc je je m’étonne que vous fassiez référence au propos de Monsieur je fais référence à ces propos parce que il a eu plusieurs propos et j’ai écouté patiemment avec beaucoup d’intérêt d’ailleurs euh je ne sais pas on verra mais en tout état de cause euh quand quand vous êtes investisseur euh vous êtes conscient de la la euh qui peut savoir il y a 2 ans exactement ce que seront les résultats d’un appel d’offre qui a lieu aujourd’hui dont on sait dont on sait en 2022 quand on fait l’investissement qu’effectivement il y a une une situation où il y a comme le disait monsieur German des des crispations vous avez parlé de de méia pro alors nous on sur ce sujet il y a ce qu’on sait et il y a ce qu’on sait pas et on va pas faire de conjectjecture ou d’hypothèse on n’était pas présent on n’ pas vécu en revanche qu’on sait ce sont les faits c’est que dans le cadre de méia pro il me semble que il y a eu un acteur qui a pris des engagements qui les a pas tenu qui a fait défaut à ses engagements après vousz vous avez lors des auditions beaucoup de personnes qui ont donné un point de vue ou un autre sur ce qu’aurait fait mediapr et la réalité des fait c’est qu’il a un acteur qui a dit j’achète les droits qui a récupéré les droits c’est un peu comme si vous vendez votre maison l’acquéreur rentre dans la maison vous dit je vous paierai demain ne pe pas mais dit mais reste dans la maison donc là une question qu’il faut se poser c’est est-ce que je le force à payer je peux pas parce que il est sous le régime de conciliation parce que je récupère mon bien la Ligue a décidé de récupérer son bien est-ce que c’est une mauvaise décision il me semble que c’est une décision qui décision de bon sens oui mais j’entends que le le pacte le pacte d’affaires pour vous c’est pas quelque chose sur lesquelles vous vous arrêtez alors c’est pas c’est pas sur le pacte d’affaires que vous basez vos vos résultats mais mais quand même dans les dans le dans les statuts et dans le le pacte d’associés il y a des articles quand même qui font que j’en l un la LI garantie et s’engage à indemniser et à tenir quit les titulaires d’action donc de CBC contre toutes les conséquences financières donc ces conséquences financières sont bien liées les excusez-moi monsieurppur est-ce que vous pouvez L fin de la phrase je suis pas certain de remettre dans le contexte le garan s’engage àiser qui les titulaires d’action de préférence c’est contre toutes les conséquences financières que c’est titula et la société souit RA d’un changement alors il a le majeur 1 c’est oui c’est la résiliation de de la délégation h con le deuxè c’est la contestation la remise en cause de la part revenant à la Société des produits d’exploitation bien sûr c’est donc la fin de la phrase qui est importante je crois c’est s’il y a un événement c’est le changement majeur oui oui mais ce qui est important c’est la liste qu’on peut parcourir si vous le souhaitez précise des événements majeurs très matériels qui seraient une je Dir en infraction totale et inacceptable de l’engagement réciproque que nous avons pris avec la Ligue de football d’association au sein de cette société commerciale il est non mais il est bienv évident qu’en cas de survenance d’un de ces événements que nous pouvons lister qui sont des événements certains pourraient les qualifier de nucléaire en quelque sorte si de façon unilatérale demain pour une raison ou une autre les statuts sont changés on dit les actions de CVC n’ont plus droit au dividendes vous comprendrez bon je prends cet exemple je ne sais pas s’il est couvert par le le le la liste donc c’est c’est bien c’est bien la fin de cette clause qui en réalité est très importante parce que là on parle vraiment de scénario qui n’existe pas enfin je crois que tous autour de cette table on peut espérer qu’il n’existe jamais par contre la règle dans 99,999999 % des cas c’est que il n’y a pas d’indemnification au titre de cette clause bien évidemment que si je dis je vous donne un exemple si cinq clubs parmi les GR club français demain décidit de rejoindre une autre ligne c’est un exemple totalement théoriqueiste pardon ou non mais je je je prends je je le prends comme exemple est-ce que vous pensez que ce serait honorer le contrat que nous avons passé entre la Ligue et CVC non bien évidemment vous êtes protégé par rapport à ça on a Monsieur le vous êtes protégé par rapport à ça à cette situation monsieur le rapporteur je vais être très précis dans les changements majeurs que vous avez évoqué monsieur monsieur German on a déjà mentionné un il y en a trois en réalité euh le premier c’est comme on vous l’a rappelé le régalien le format des compétitions ce n’est pas de notre ressort c’estàd que ça reste à l’exclusivité décision souveraine de la Ligue ceci étant si la Ligue décidait de d’un changement très important dans le format de la compétition qui aurait légitimement un impact très négatif sur la valeur de la compétition donc sur la valeur de la Ligue dans laquelle nous sommes actionnaires ça ce serait un changement majeur exemple si la Ligue décide elle ne le fera pas mais les les écrits doivent protéger des des des scénarios un peu théoriques exemple si la Ligue décide demain qu’il n’y a plus des que la saison c’est plus des des matchs aller-retour domicile extérieur mais qu’ a un match aller donc il a plus 34 matchs mais il en a 107 ça ça aurait un impact très important sur la valeur de ce championnat a de fois de match là ce serait un sujet de notre point de vue qu’il faudrait faudrait s’asseoir et le régler en tout cas enfin m pas le régler c’està dire qu’entre guillemets on a une protection qui nous assure que c’est pas une décision que la Ligue devrait prendre parce que c’est pas du tout l’accord qu’on a ça c’est le premier le deuxième monsieur German l’a l’a indiqué si des clubs décident de ne plus participer au championnat français et que ça impacte significativement l’attractivité et la valeur de championnat nous sommes actionnaires de société commerciale légitimement considérer qu’on doit être protégé contre ça et enfin la dernière que vous avez mentionné c’est SIAL tout d’un coup décide que CVC c’est plus 13 % mais 11 % pas acceptable non plus et donc on doit avoir une protection voilà les trois changements majeurs dont on parle une question peut-être complémentaire parce que vous évoquez un club ou des clubs qui quitteraient la Ligue mais le championnat espagnol il a des clubs qui sont dans le même championnat mais avec de de de situations différentes il y a deux ou trois clubs qui ont qui ont qui directement eux le leur droit tvit c’est protégé ça aussi en France alors les euh c’est la Ligue espagnole qui vend les droits pour tous les clubs ils vendent pas directement leur leur droits donc c’est ça opère comme en France euh donc ça c’est euh c’est assez comparable en réalité hein non mais en Espagne il y a trois clubs qui ont euh euh Real de Madrid Barcelone et et qui ont une situation il il y a trois clubs qui ont décidé de ne pas prendre leur part à la transaction avec CVC ce que ça veut dire c’est que CVC à peu près entre 8 et 9 % sur une base un peu comparable au sujet dont on parle s’agissant de la Ligue 1 entre 8 et 9 % des droits économiques mais en fait cette part elle est pas financée par 42 clubs elle est financé par 39 clubs et donc on pourrait se trouver une situation identique en France non non parce que parce que les clubs ont pris un engagement puis les clubs ont tous participé et touché leur code part de l’investissement de CVC d’accord et c’est ce que j’ai rappelé tout à l’heure ça a été d’ailleurs un signal un signal fort d’adhésion unanime à un projet euh et nous l’avons perçu comme t le le président Labrune c’est c’est dans le compte-rendu du conseil d’administration dit que c’est une des conditions que vous aviez fixé qui a unanimité non ça n’était pas une condition au sens juridique du terme si si vous voulez euh mais euh nous étions ravis de voir une adhésion unanime au projet pour revenir sur un point qui est quand même essentiel c’est c’est la valorisation du championnat de France qu’est-ce que vaut le championnat de France est-ce que c’est de l’ordre de 800 millions 500 millions 300 millions quel est votre point de vue à vous qui êtes des financier qui qui par qualification Savit justement valoriser les choses pour pour vous c’est quel ordre de grandeur monsieur le Président j’ai peur de vous décevoir parce que ah ou parce que vous êtes un spécialiste alors si vous vous ne savez pas ça me déçoit oui pas s pas sûr ce que je pense mais je pense que je seraai ravi qu’on ait cette discussion autour d’un café mais dans le cas d’une audition publi et dans le casadre de de discussions qui sont en cours et qui n’ont pas abouti vous comprendrez que il nous paraît primordial de pas perturber elle dirait le N de ces discussions et de donc pas parler de de de chiffres en détail alors je vais prendre un je vais vous poser la question d’une autre façon euh le le dernier contrat qui a été signé avant que que vous ne investissiez dans le football français c’était Amazon qui a racheté 80 % des des matchs pour une valorisation de 230 millions si on fait une règle de 3 je l’ai pas fait donc mon calcul va être approximatif mais ça nous ramène à à 300 320 millions est-ce que d’un point de vue financier quand il y a une transaction comme ça qui a lieu un an avant que vous investissiez vous-même est-ce que vous vous dites bah la valorisation du football français elle est à peu près sur le dans le cadre du dernier accord signé en l’occurrence par Amazon c’est pas ce que nous sommes dit c’est ce n’est pas ce que nous nous sommes dit nous n’avons pas dit n pas considéré la valeur du championnat français était de sur la base du contrat Amazon 2 millions d’euros dans un dans un dans un contexte dans un contexte Amazon qui est complété avec aussi can quoi sur les droits domestiques c’est les chiffres qui sont à peu près annonés aujour’hui monsieur le pouvez peut-être préciser votre question je suis pas s de la saisir Amazon éta pas la totalité é sur la partie abandonné par tout à fait amazon a fait l’acquisition d’un package de 8 matchs il me semble sur 10 pour 3 ans il faut rajouter aussi le montant du contrat et ce sujet a fait fait effectivement l’objet de beaucoup de cris passion dont nous sommes bien au courant entre les différentes parties il semble que le plafonnement des masses salariales des clubs a été demandé par CVC le fond d’investissement est des exigences concernant la gestion des clubs et êtes-vous en lien avec la DNCG pour provoir des normes de bonne gestion au sein des clubs parce que on voit bien que l’inquiétude qu’on a un petit peu aujourd’hui entre parenthèses c’est que les clubs ont fait signer des contrats des joueurs avec une perspective de recette euh pardon les clubs ont fait signer des des des contrats professionnels à des à des joueurs avec des perspective de recette peut-être sûrement basé sur le plan d’affaires et aujourd’hui si le résultat n’est pas à celui escomé on va on risque de retrouver c’est pour ça aussi qu’on qu’on est un qui aujourd’hui et c’était pas l’objet de are mission au départ mission au mois de mars cétait de faire le point sur la finanation du du sport français mais aujourd’hui on voit bien lors des entretiens et des écrits qu’on qu’on peut lire c’est que certains clubs président club sont inquiets un d’un baisse de recette mais aussi en contrepartie d’avoir des joueurs qui ont des contrats qui ont été signés à des hauteurs assez importantes dans la perspective d’une recette qui qui ne sera pas qui risque de pas être à la hauteur je laisse mon collègue Édouard C compléter la réponse nous ne sommes pas les clubs nous ne prenons pas les décisions de gestion des clubs de recrutement sur la SER oui CVC a eu à cœur et a à cœur de s’assurer que dans l’intérêt de la bonne gestion de l’écosystème du football français il y ait un fléchage et un contrôle d’une part de l’utilisation des fonds qui auront été apportés par CVC et un suivi rigoureux euh de la gestion des clubs à ce titre la DNCG je crois que vous avez eu l’occasion de d’uditionner son président fait un travail remarquable très précis euh pas toujours avec la visibilité qu’elle souhaiterait avoir je je vous l’accorde monsieur le Président un travail remarquable de suivi et c’est un exercice très important pour nous il est bien évident euh lorsqu’on fournit une une une telle somme en capital euh dans un dans une économie l’économie du football professionnel euh il il est bien évident que pour nous la notion d’investissement plutôt par opposition peut-être parfois la notion de salaire est une est une notion absolument absolument critique absolument nous avons eu l’occasion d’ailleurs de de d’échanger avec la DNCG sur ce sujet même si la DNCG remplit cette fonction de façon totalement souveraine pour compléter la réponse de Monsieur Germani les les accords prévoient et donc c’est ce qui est c’est ce qui qui a été mis en place une instance spécifique entre avec une personne qui représente la Ligue une personne qui représente la DNCG qui est la commission d’Oc 3 qui fait un suivi et un fléchage club par club de l’utilisation de de ce capital alors nous CVC euh n pas comment dire imposer quoi que ce soit ceci étant on nous a assuré et effectivement c’est réalisé qu’il y a une commission d’ct 3 qui suit de façon active et les présidents des clubs que vous avez pu écouter ce matin ont pu vous expliquer pour chacun d’entre eux l’utilisation qui est faite de ce capital avec plus ou moins de flou pour certains et et comme on avait auditionné d’autres présidents de club je peux vous dire aussi que pour certains les enfin les les les données prévisionnelles puisque c’est prévisionnel qu’ils indiquent à la commission d’octroi ne sont pas forcément ce qu’il réaliseent dans l’affectation des dans la répartition des sommes que qui qui revient de des des fonds CV entre notamment les différentes catégories que vous avez précisé monsieur le Président et la part entre l’investissement la part entre les fonds propres ou le remboursement de la dette il peut y avoir un écart entre ce qui est annoncé et ce qui est réellement effectué mais je suis sûr que vous vous le vérifierez dans quelques mois sur la base de chiffres plus précis tous les clubs n’ont pas les mêmes besoins aussi ça c’est aussi c’est pour ça que c’est c’est quelque chose qui est regardé club par club certains ont une excellente infrastructure d’autres besoin d’investissement dans l’infrastructure donc il faut aussi apprécier apprécier cela club par club peut-être une une une des dernières questions qui est beaucoup plus directe CVC ou l’une de des sociétés dans lesquelles CVC a investi ont-elles déjà eu des relations d’affaires avec Vincent Labrune avant la conclusion du partenariat avec la Ligue en 2022 monsieur le rapporteur la réponse est non euh ni dans le passé ni aujourd’hui euh il n’y a de relation économique entre Vincent Labrune et CVC ou une société de CVC quelle qu’elle soit et Vincent Labrune je je je je je sais que vous le savez mais je rappelle simplement que Vincent Labrune est le président de la Ligue de football professionnel à ce titre la LI de football professionnel est statutairement à statutairement la présidence de la société commerciale naturellement il représente donc la Ligue de football professionnel à la présidence de la société commerciale euh mais il n’y a pas de il n a aucun lien économique et d’ailleurs je je parlais avant qu’il soit Président j’ai bien compris je la réponse est non toujours sur le président de la ligue euh nous savons puisque ça a été rendu public il aperçu un bonus au moment de la la conclusion du deal CVC à quel moment vous l’avez informé de la du fait qu’il y aurait un bonus pour un certain nombre de personnes qui ont participé à cette affaire votre question monsieur le Président à quel moment nous l’avons informé oui à quel moment avous éé non c’est c’est vous qui avé nous l’avons informé jamais qui qui a versé ce bonus la les rémunération de du président de la ligue et des et des personnes qui travaillent pour la Ligue sont pas de notreessort je parle du bonus bonus la prime la bonus c’est une rémunération donc c’est une décision de la Ligue qui a était prise souverainement par les clubs par le conseil d’administration auquel nous ne faisons pas du tout partie alors je veux dire autrement dans les 1 milliard et demi il y a un certain nombre de de de de de versements qui sont fléchés et clairement identifiés il y a il y a une partie qui revient à la Fédération française de football par exemple il y a une partie qui est en fond de réserve pour pour pour pour la Ligue et il y a un un une somme qui est affecté pour la rémunération des personnes qui ont participé euh à les banquiers les avocats 37 millions qui sont euh cette ce montant de cette somme c’est vous qui l’avez fixé les 37 millions non qui l’a fixé quand on a quand on a participé à ce processus on a reçu des informations c un process tout à fait normal onev des informations sur une société puis vous recevez aussi des informations sur le projet sur l’utilisation des fonds l’utilisation des fonds ça faisait partie du cahier des charges très précis du projet qui nous était présenté c’està-dire sur le 1,5 milliard 1,2 milliard pour les clubs 170 millions pour le remboursement du du PGE contracté par la Ligue un montant pour en soutient à la Fédération au football amateur un montant pour des frais 37,5 millions donc ce cahier des charges et ce montant nous a été communiqué comme une variable du projet mais à nous comme aux autres investisseurs nous on l’a pris comme tel on a pas eu de discussion à ce sujet d’ailleurs c’est la c’est la les le choix des conses la rémunération des conseils et la rémunération des des collaborateurs de la Ligue c’est une décision qui est exclusivement du ressort de la Ligue d’accord sur lequel vous n’avez pas eu un avis à donner ni avis ni influence est-ce que sur le fond ça vous parait normal les montants pas jugement apporté vous avez vu les présidents de club ce matin monsieur le Président j’espère que vous avez pu constater comme nous que sont des gens très expérimentés des personnes très responsable euh pour la plupart entrepreneurs gestionnaires à minima de leur club de façon majoritaire également d’autres d’autres sociétés nous n’avons que trop de respect pour ces présidents et les organes de gouvernance de la Ligue pour porter le moindre jugement sur une décision qui a été prise par eux à nouveau ce tout ceci n’est pas de notre ressort nous n’intervenons nous n’intervenons qu’au niveau dec décision qui touche la société commerciale en ce qui concerne la rémunération des collaborateurs de la société commerciale de son directeur général de ses directeurs généraux adjoint ou délégués de ces cadres clés évidemment nous n’avons pas vocation à à à à porter un jugement ou avoir une information particulière sur chaque collaborateur de la société commerciale mais en tout cas vous pas cité le président sur président rémunéré non le président de la société commerciale n’est pas rémunéré par la société commerciale il y a pas verement à la lit le président de C commerciale n’est pas n’a pas de rémunération pour son titre de la société commerciale c’est pas refacturer la Ligue il nous est présenté qui nous présenté pour l’instant al une erreur c’est que son salaire est passé de00000 € ce qui son salaire est passé de 400000 € en 221 2 à 1lion2 aujourd’hui dont une partie serait pris en charge par la société commerciale donc vous nous dites non la rémunération du président de la ligue est une ration qui est exclusivement liée à son poste de président de la ligue et donc qui est la décision exclusive a rien qui est refacturé à la FP une partie une grande partie des frais de fonctionnement de la Ligue sont financé en partie par la société commerciale mais la décision de la rémunération du président de la ligue n’est pas de notre sort c’est la décision de la Ligue et donc de son conseil d’administration et des clubs on a descuments on est ravi sil y a un malentendu on est ravi de répondre à je pense qu’ un malentendu parce que dans la présentation qui nous a été faite on voit que a c’est bien c’est bien préciser comme quoi c’est refacturé peut-être que je l’ même là tenez et et donc quelle est votre question pardon monsieur rppteur is c’est c’est 50 % refacturé à l’ fpméia il faud nous prenons connaissance de document parce que nous ne l’avons pas je il est signé LFP donc j’imagine que c’est un un document de la Ligue que nous n’avons pas en tout cas juste pour clarifier tout à fait je comprends la question voilà la situation rémunération des équipe et autres et mais euh c’est voilà donc c’est pour ça que parti refcturé ça ouais alors monsieur le rapporteur là-dessus je et je il faudra qu’on il faudra qu’on précise la réponse si besoin mais ce qu’il me semble c’est que la rémunération du président de la ligue c’est un choix exclusif de la Ligue ça c’est clair et que sil s’il y a une refacturation pardon à la société commerciale ça fait partie des retraitements du résultat retraité donc infé c’est pas c’est pas quelque chose que CVC ou la part de CVC finance c’est une décision des clubs en tout cas juste pour résumer la rémunération nous allons si vous si vous si vous me le permettez ce que je suggère puisque vous voyez que nous découvrons un document n connaissons pas l’existance qui n’est pas un document de la société commerciale donc c’estileile de proncer dansp est cité dedans oui oui mais bon je peux pas on peut pas être donc ce que je vous suggère si vous en d’accord bien évidemment monsieur le rapporteur c’est que on vous fourniss sous forme d’une note explicative une réponse précise à la question que vous posez qui y y a-t-il une refacturation de la Ligue de Football Professionnel vers la société commerciale d’une partie de cette réraation en tout cas juste pour peut-être prendre le soin de de résumer la rémunération du président de la ligue Vincent Labrune est fixée par le conseil d’administration de la LFP au sein duquel nous ne sommes pas représentés à notre connaissance Vincent labrun perçoit aucune rémunération en dehors de celle celle fixée par la LFP en tout cas pas de la société commerciale est-ce qu’il peut y avoir une refacturation qui elle-même ferait l’objet d’un retraitement dans le cadre de la définition du du résultat sur la base duquel les dividendes sont versées je ne sais pas je nousons pas la réponse nous allons apporter cette réponse et le président de la société commerciale j’apporte cette précision euh ce mandat social n’est pas rémunéré c’est explicitement dans les accords le mandat social de présidence de la société commerciale est un mandat non rémunéré et donc à ce titre il n’y a pas de il n’y a pas de de rémunération du président de la Ligue de football professionnel ou du mandat de la présidence qui qui revient à la Ligue payé supporté par la société commerciale non j’entends bien vos votre réponse mais comprenez quand même notre interrogation lorsqu’on lit sur le document transmis par la L comme quoi il y a une refacturation de 600000 € à à la FP média comme comme il y a des frais du président de la FP medéia à hauteur de 108000 € par an tenez nous allons nous allons revenir vers vous sur ce deuxième sur cette deuxième question de façon tout aussi précise que sur la première si si si vous me permettez ce sont des non non non mais c’est je pensais nous on pensait vraiment que c’était des choses qui avaient été acté et et validé très bien se permet de vous demander ça c’est aussi parce que dans votre propos liminaire monsieur vous nous avez dit que l’apport de CVC était aussi sur des critères de de bonne gestion ce dont on ne doute pas une seule seconde que effectivement étant des financiers vous avez des des des des règles et des exigences en terme de de de bonne gestion je vais prendre alors vous nous apporterez les les éclaircissements là-dessus parce que c’est vrai que le salaire semble avoir été multiplié en tout cas par le président de la ligue de footb par 3 du simple fait de de l’opération ce qui et avec un un bonus à hauteur de de 3 millions sur un autre sujet le déménagement de de la Ligue et l’acquisition d’un siège alors là aussi fait à partir des fonds CVC en tout cas c’est c’est comme ça que ça a été présenté notamment dans les les compte-rendu des des conseils d’administration est-ce que c’est quelque chose qui vous paraît justifié compte tenu du prix de l’immobilier sur cette opération plus de 130 millions d’euros je crois les faits sur justification je les si on s’entient au fait le le ce ce nouveau siège c’est une acquisition qui est faite par la Ligue de Football Professionnel pas par la société commerciale donc encore une fois c’est une décision qui est du ressort de la Ligue pas du ressort ni de la société commerciale ni de CVC d’ailleurs il me semble que la décision de changer de siège et de faire l’acquisition d’un nouveau siège avait été prise bien avant la transaction avec CVC et enfin ce ne sont pas les fonds et le capital investi par CVC qui finance cette acquisition il me semble c’est une acquisition qui était financée principalement par un endettement et un contrat de leasing je sais pas si le président retrouve retrouve euh je je je je je le retrouverai mais je vais pas interrompre mais euh dans les dans les compte-rendus du conseil d’administration de la Ligue donc des documents officiels qui sont d’ailleurs publiques sur le site internet il me semble qu’il est clairement évoqué un lien entre l’argent versé par CVC dans le cadre de l’opération et l’acquisition du siège effectivement vous avez raison de de rappeler que ce n’est pas parce qu’il y a eu l’opération qui a eu l’idée du déménagement l’idée du déménagement était déjà évoqué de depuis plusieurs mois mais en fait le le le le choix d’investir d’acheter et et d’acheter un immeuble semble-t-il assez à un prix assez élevé par contre dans les contre-rendu et et le lien est fait assez directement avec l’argent CVC je je comprends tout à fait le sens de votre question je pense que euh la Ligue y apportera une réponse beaucoup plus précise et circonstanciée et qualifié et informé parce que pour être à nouveau pour être clair nous n’avons aucunement été associés à cette décision euh il s’agit du bilan de la Ligue qui n’est pas le bilan de la société dans lequelle nous sommes actionnaires sur lequel nous n’avons aucun aucune mise à part les contendu de conseil d’administration publique auquel vous faites référence aucune aucun droit de regard et sur lequel nous n’avons aucun regard il il faudra poser la question c’est totalement en dehors du ressort de de notre implication je tiendrais à compléter en disant que la la répartition du capital que nous avons investi euh que vous connaissez dont on a parlé et notamment le fait que une très grande majorité aille au club ça c’était une priorité absolu pour nous nous nous ce qui est important pour nous c’est que l’investissement et le capital qu’on apporte soit un investissement un capital qui soit utilisé pour du développement par les clubs vous aviez parlé notamment de cette enveloppe de 37,5 millions on l’a prise comme une donnée de d’un d’un cahier des charges n c’est important que elle elle soit elle soit fixe et qu’elle ne bouge pas et que le montant qui all est au club lui soit sanctuarisé non non mais on a on partage les mêmes inquiétudes notamment encore aujourd’hui c’est c’est l’intérêt des clubs voilà et que les clubs puissent fonctionner avec les moyens adéquates pour pouvoir être compétitif à l’échelle aussi bien nationale qu’internationale peut-être une dernière question par que plutôt qui y à l’actualité il il est il est écrit ou il est il est dit aujourd’hui que que dans le cas de la création de d’une une chaîne hein qui qui seraitorté par la société commerciale [Musique] euh cette création pourrait donc passer par un nouveau partenaire un partenariat financier que pensez-vous de cette perspective d’ajouter un partenaire financier à celui qui est déjà existant donc CVC ce que c’est est-ce que c’est un nouveau partenaire qui va qui viendrait au sein de de lafp média c’est c’est Monsieur le raant c’est une information qui vient de la presse oui pas une information qui nous semble très fiable pas fiable non c’est dire que aujourd’hui il y a des la la Ligue les clubs la société commerciale évidemment avec notre soutien sont pleinement mobilisés sur les discussions qui n’ont pas abouti sur la Vand des droits euh le scénario dont vous parlez est un des scénarios mais aujourd’hui il y en a d’autres juste pour pour j’entends quand je vous dis que c’est dans la presse c’est pas les sénateurs qui parlent dans la presse ah non c’est pas du tout ce que je sous entendais monsieur CVC donc voilà donc le président de la ligue parle souvent dans la presse les présidents de club parle beaucoup dans la presse et voilà donc c’est pour ça que nos informations viennent de la presse non mais monsieur le rapporteur je comprends tout à fait la question est l’intérêt que vous portez à au au processus de commerci socialisation des droits domestiques hein et ce ça témoigne de l’intérêt que vous portez au au projet euh différentes options différentes options s’offrent se présentent il y a beaucoup de travail qui est réalisé hein je peux en témoigner par la ligue avec le le soutien des des présidents de club avec lequel nous avons d’ailleurs un échange demain euh par le président de la Ligue et de la société commerciale la direction général de la société commerciale les équipes sont extrêmement mobilisées il y a plusieurs scénarios euh nous nous sommes totalement en soutien de de de de tout ce de toute cette gouvernance pour aboutir au meilleurs scénarios euh peser le pour et le contre il y aura des choix peut-être structurant euh qui seront réalisés à l’occasion de de ce cycle de commercialisation des droits il faudra tous les assumer c’est des c’est c’est c’est des choix intéressants d’ailleurs il y a des choix il y a des options qui sont qui sont tout à fait intéressantes sur le long terme euh et donc nous sommes dans cet échange après c’est difficile de commenter chaque nouvel article de presse ou nouvelle idée qui qui germe dans l’esprit de de l’un ou de l’autre mais vous pouvez compter sur nous et le soutien que nous apportons aux équipes de la ligue et la société commerciale pour si ce n’est orienté en tout cas accompagner les prises de décisions dans le le le le le meilleur sens possible désolé je vais vous demander encore de commenter un article de presse mais comme vous étiez cité et que c’était un article de presse de ce matin ça vous permettra peut-être de lever aussi toute ambiguïé c’est dans l’équipe de ce matin vous vous avez dû voir euh une interrogation sur le fait que laassociéé l’horloger bretling euh dont vous êtes propriétaire je crois n’a pas répondu à un appel d’offre lancé par par l’instance en l’occurrence la Ligue euh alors le journaliste peut-être euh une information qui est euh euh pas tout à fait à jour nous ne sommes plus propriétaires de la société breakling euh CVT CVC CVC l’a été je crois une participation résiduelle très très modeste euh au au au auprès du euh du du nouvel actionnaire mais n’est plus propriétaire de breting c’est très clair juste pour terminer euh on a retrouvé donc le contendu du de du conseil d’administration du euh du 25 mars 2022 où il é écrit donc euh directeur général conclu cette partie en présentant une synthèse générale de la redistribution de l’apport initial qui permettra également donc le remboursement anticipé du PGE le versement d’une contribution pour la Ligue 2 qui doit être présenté lors du collège de la Ligue 2 prévu le lendemain le solde esttant réservé pour financer le développement de la méiaco la création d’un fond de réserve et la participation au financement d’un nouveau siège LFP Mediaco peut-être qui sous entendez le loyer que la société commerciale paye euh euh siège mais en tout cas les fonds et le capital apporté par CVC n’ont pas été fléchés vers le l’achat de ce siège mais c’est vous nous mettez en une situation délicate nous ne sommes pas nous ne sommes pas savoir c’est savoir si vous étiez informé ou pas j’entends que vous n’étiez pas informé on posera la question à à la Ligue mais il est normal que vu que vous êtes quoi pas vous mais miaac est cité c’est normal qu’on vous pose la question pour savoir si une discussion tout à fait l’argent l’argent apporté par C CVC a été fléché vers plusieurs destinations vous les avez rappelé on pas besoin de de de s’étendre notre priorité était bien évidemment une bonne allocation une saine allocation flchage après la part qui revient à la Ligue de football professionnel l’utilisation qu’elle en fait n’est pas du tout de notre ressort c’est du ressort des de la gouvernance de l’ lié c’est un point que nous nous regardons ici parce que comme on a compris que le montage phénoncier est étit fait pour enclencher un circle vertueux un cycle virtueux pardon vous avez précisé vous-même c’estàd que les les les le milliardeux qui revient au club et les sommes qui reviennent à la Ligue sont faites pour valoriser le le produit on regarde ce qui a été fait de de cette utilisation nous comprenons tout à fait merci merci beaucoup pour vos réponses monsieur le Président Monsieur le Sénateur monsieur le rapporteur merci merci beaucoup
18 Comments
Bravo à ces sénateurs ils sont très très forts tous. Maîtrise impeccable du sujet
Claire compréhensible fouillé maîtrisé. Un sacré boulot des sénateurs qu’il’ convient de saluer !!!!
Très intéressant, bravo aux Sénateurs qui ont été au top, je trouve. Les gars de cvc ont bien fait le taf également.
Lol cvc ils ont pour l instant 13 % de zéro et ils veulent tellement leur oseille qu ils sont allés voir canal
Pour tous ceux qui connaissent déjà le deal, allez directement à 1.45.17, très drôle!! Sacré Labrune, plus le conflit d'intérêt est gros mieux il passe … Dans le foot français ça commence à être une vilaine habitude, on avait déjà un Président de club patron du diffuseur! Ca mériterait une commission d'enquête, tiens 😉
Des moments difficiles dans le football 😂
Merci à l'after foot de RMC de suivre ce dossier des droits TV et CVC, en particulier Daniel Riolo. Il m'a ouvert les yeux sur le foot et en particulier sur l'envers du décor… Labrune devrait démissionner.
CVC est sûr de recevoir pour la durée qui leur conviendra 13% des dividendes de la LFP MEDIA soit du cash important tous les ans. Puis lorsqu'elle se sera gavée sur le travail des clubs et de la LFP, sachant qu'elle ne fait qu'échanger régulièrement (elle ne fait donc aucune action concrète d'amélioration des compétences ou des négociations), elle choisira le moment où elle jugera la valeur de ses parts sociales maximale de revendre ses 13,04 %, soit une plus-value considérable sur leur investissement. Elle peut également décider de continuer de se gaver le plus longtemps possible. JE M'ÉTONNE QUE VOUS N'AYEZ PAS COMPRIS, NI MENTIONNÉ LEUR PLAN D'ACTION POURTANT CLAIR ?
LES GRANDS FINANCIERS PLACENT LEUR MILLIARDS DANS DES POCHES DÉDIÉES. ILS CONFIENT CES POCHES À DES SOCIÉTÉS DE GESTION QUI FONT CE QUI LEUR EST DEMANDÉ À DISCRÉTION. L'ARGENT DE CES POCHES EST INVESTI AUX ENTREPRISES PROCHES DE CES GRANDS FINANCIERS. LA BOUCLE EST BOUCLÉE CAR LE GROS ARGENT NE PROFITENT QU'À EUX.
LE SYSTÈME EST MAFIEU ET IL REVIENT AUX POLITIQUES NON MAFIEUX DE LE DÉMONTRER ET DE LE CHANGER ?
Quel baratin de cvc ……
Le son est mauvais mais les sénateurs font le taf
1:45:08 le passage sur Labrune.
Bravo pour cet entretien très intéressant mais il faudrait acheter des micros qui fonctionnent. Pour une audition parlementaire c'est le comble d'avoir un son aussi mauvais côté CVC.
Ptdr … interroger du coup Mohamed Ben salmane et xi jinping vu que ce sont eux qui sont les grands partisans de CVC 😂😂😂
Labrune fait un beau conflit d'intérêt
Ce que je ne comprends pas c est comment sont apporté les 1,5 milliards dans la société commerciale ?! Ce n est pas qu en actions ? Cela voudrait dire que la part de la ligue dans le capital serait de plus de 10 milliard (donc pas de pb d argent) ce sont des avances en comptes courants ? Une avance de chiffre d affaires ? C est un point qui n est pas abordé..
1:47:00 une séquence totalement incroyable.
Les types de CVC semblent découvrir que Vincent Labrune, président de la LFP, facture au président de LFP Média… Vincent Labrune, la moitié de son salaire de 1 200 000 € qu'il a fait tripler au moment de la création de la société commerciale.
Hallucinant.
Une expertise et un accompagnement qui expliquent qu'il faut tirer à boulet rouge sur le méchant canal qui ne veut pas perdre de l'argent pour que l'on puisse se payer notre villa à St-Raphaël.
La brune passe quand devant le sénat
La patrouille est sur ses cotes