Cette classe virtuelle a eu lieu dans le cadre de la formation Apprentis du Vivant – informations et inscription ici : https://formation.verdeterreprod.fr/courses/les-apprentis-du-vivant?mtm_campaign=ythirissou

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    on va parler de fertilité naturelle des sols pour justement expliquer un peu comment on peut mettre en œuvre cette cette transition agroécologique la matière organique était condensée dans ces sols depuis des des siècles des millions d’années elle s’est progressivement évaporé à force de les de les ouvrir de les travailler de intensifier de leur apporter des engrais et cetera est-ce que est-ce que ça a du sens d’introduire des biostimulants dans un sol pauvre en matière organique il faut d’abord introduire de la matière organique parce que les biostimulants ils vont tomber sur rien quoi ils vont tomber sur la matière organique archaïque l’agriculture de de demain ne sera ne se fera plus avec des plantes monopécifiques mais avec des associations de plantes parce que si copierz le modèle naturel il faut associer les plantesell les plantes sont jamais seules dans la nature elles sont toujours associées pour avoir des interactions enbiotiques bonjour à tous dans cette vidéo vous retrouverez François Irissou qui va vous parler des mécanismes de la fertilité du sol euh cette classe virtuelle a été faite à l’occasion de la formation les apprentis du vivant les inscriptions pour la nouvelle session sont ouvertes vous retrouverez le lien pour les informations et l’inscription en description en attendant je vous souhaite une bonne vidéo donc voilà moi je m’appelle François Irissou je suis agronome de formation et vous aurez l’occasion de me voir puisque c’est moi qui vais animer le la formation où vous venez en Dordogne et donc j’étais conseiller en agronomie et chargé de mission en agronomie la Chambre d’Agriculture de la Dordogne depuis une trentaine d’années j’ai accompagné depuis une vingtaine d’années des groupes d’agriculteurs vers ce que l’on appelle l’agriculture de conservation des sols donc je vous expliquerai ce que c’est vous je pense que vous le savez déjà et en gros c’est vers la transition agroécologique de leur pratique voilà et donc une des euh comment dire une des conditions majeur de cette transition et bien elle porte naturellement sur les sols et puisque B c’est un déterminant euh très très important euh de la production agricole et au-delà de ça de la production végétal et on a eu tendance à l’oublier depuis de très nombreuses années depuis que les énergies fossiles ont fait le apparition euh dans la production agricole qui a été une bonne chose hein en départ puisque il fallait produire mais qui a été aussi une chose très très dommageable pour les sols et donc on va parler euh de fertilité naturelle des sols pour justement expliquer un peu comment on peut mettre en œuvre cette cette transition agroécologique alors cette fertilité je l’ai intitulé euh je l’ai je l’ai euh je l’ai montré je la montre sur trois à trois niveaux et je pense que c’est important de d’avoir en tête toujours ces trois niveaux c’est la fertilité de l’habitat alors déjà vous définir ce que ce qu’est le terme fertilité c’est la capacité d’un milieu d’un sol à nourrir une plante ça c’était la la la définition originelle sauf qu’on a rajouté à ça dans l’agroécologie à nourrir la plante mais aussi à nourrir tout son milieu c’est-à-dire les animaux les végétaux qui ne sont pas de la production agricole et tout son environnement donc je crois que c’est très important dans des conditions de production durable de se dire que la fertilité ça va au-delà de la production simple de alimentaire agricole donc la fertilité de l’habitable c’est la fertilité du milieu où vivent l’ensemble des êtres vivants qui qui euh qui font cette fertilité la fertilité alimentaire et bien c’est la partie du sol qui alimente les plantees et la fertilité qui vient organiser tout ça c’est la fertilité du vivant voilà donc on va faire ce cette espèce de de de partage en trois fertilité de l’habitat fertilité alimentaire et fertilité du vivant donc je vais essayer de passer à la à la diapo suivante voilà pour vous montrer une diapo où vous voyez beaucoup de verre et bien dites-vous que c’est ça le plus important c’est de voir du verre sur du sol du vert et non pas du marron un sol vivant c’est un sol qui est toujours couvert et l’abération que l’on observe de plus enfin que l’on observe depuis de très très nombreuses années euh et puis certainement depuis depuis oui des des centaines d’années c’est qu’il y a des sols qui peuvent être découverts ouvert par le par le travail du sol le labour et cetera et ça c’est pas très favorable il faut avoir des sols couverts en permanence pourquoi parce que on est dans une situation et vous le savez certainement où les énergies fossiles sont de plus en plus euh RAR vont être de plus en plus rar l’énergie fossile de base le le pétrole hein et ça a été une des sources d’alimentation de l’agriculture depuis des des décennies et il va falloir progressivement essayer de s’en passer et cette énergie fossile bien la remplacer par une énergie l’énergie euh originelle qui qui est l’énergie du soleil c’est-à-dire la photosynthèse et donc on va voir comment faire agir cette photosynthèse pour que d’une molécule très pauvre en énergie qui est le gaz carbonique hein vous le savez il y a beaucoup il y a du gaz carbonique dans l’air c’est une problématique c’est un problème mais c’est aussi une grosse un gros avantage parce que à partir de cette molécule là bien le soleil et l’eau vont produire une molécule riche en énergie qui est à la base de toute la vie et c’est la base de la de la biomasse végétale donc on va voir comment produire de la biomasse végétale grâce à l’énergie solaire mais en premier lieu il faut se dire qu’il y a un milieu dans les projets qu’on qu’on aura l’occasion de voir avec vous quand vous viendrez en formation les projets de chacun enfin tout ce que vous voulez faire autour autour des sol il y a une problématique majeure qu’il faut avoir en tête c’est que euh le le le comment dire l’impact le plus fort euh qu’a eu l’agriculture a que ouais sur les sols depuis une cinquantaineannées c’est leur compaction on vit sur des sols agricoles qui sont de plus en plus compactés parce que les engins sur lesquels qui travaillent sur ces solslà sont de plus en plus lourds et ces solslà se tassent et empêchent la vie empêche le transfert des éléments de la surface vers le fond empêche l’eau de circuler empêche les nutriments de remonter et cetera et donc il faut vraiment avoir en tête que la compaction c’est un euh une cause majeure de la baisse de fertilité naturelle des sols et cette baisse de fertilité ben elle est compensée par les engrais les phyos et cetera donc si on veut retrouver des sols qui soient fonctionnels il faut arrêter de les compacter il faut avoir en tête de ne pas passer avec des engins trop lourds dessus et je voulais euh vraiment insister sur ça parce que c’est c’est un des problèmes majeurs de de la production dans les parcelles agricoles comme dans les parcelles de jardin et cetera et cetera voilà donc dire que un sol sain et bien c’est un sol poreux riche en matière organique par rapport à un sol euh je fais ouais par rapport à un sol qui est lui plus ou moins malsin qui est un sol compacté pauvre en matière organique alors un nouveau terme donc que vous voyez apparaître c’est celui de matière organique bien la matière organique c’est en gros l’énergie figurant dans les sols pour nourrir l’ensemble des animaux et des végétaux qui vont permettre la vie des sols et cette matière organique et bien elle est nécessaire à l’agriculture et pour qu’elle soit mise en œuvre et bien il faut la produire en surface vous savez que la matière organique c’est des végétaux qui vont se décomposer qui vont aller dans le sol et redonner un peu les nutriments qui qui qui les ont composés au départ donc si les sols sont riches en matière organique s’s sont poreux s’ils sont oxygénés et bien il ils porteront des plantes qui seront résistantes et qui seront bien fertilisés et qui seront notamment résistantes aux maladies beaucoup plus que sur des sols portant enfin compacté et qui porteront des plantes plutôt malades et donc on a là aussi une fertilité de l’habit qui va amener à mettre en place des systèmes beaucoup plus résilients beaucoup plus costauds pour que les plantes résiste mieux au pathogènes à l’ensemble des des causes qui peuvent les les diminuer et donc évidemment la suite de ça c’est utiliser moins de moins de produits qui sont qui sont pénalisants des phytosanitaires et donc l’ l’idée qu’il y a derrière ça c’est que sur tout projet de production agricole il faut analyser et on le verra en formation analyser la structure de son sol au départ parce que c’est l’outil de travail de base et quand on a des sols qui sont comme ici à gauche très comment dire très tassé et vous voyez qu’il y a des des horizons on voit un horizon ici ici ici et ils sont beaucoup moins favorable à la vie parce que et bien la surface n’est pas en en en relation avec le avec le le fond et dans le fond qu’est-ce qu’il y a et bien il y a la la roche mère qui alimente toute la la nutrition des sols par par sa décomposition les sols se forment à partir de la roche mère donc si cette roche mer n’est pas remontée en surface par tous les animaux et les végétaux parce que le sol est tassé c’est pas bon c’est pas bon et ça baisse la fertilité et donc ce qu’on va chercher à faire c’est retrouver une osité qui ne soit pas une porosité mécanique donc à base de travail intensif du sol de Charu mais une porosité biologique et cette porosité biologique on on la trouve dans des sols naturels qui sont jamais impactés par l’homme les sols les sols de forêt les sols de prairies les sols de bas de bord de route et cetera et c’est toujours très intéressant de comparer des sols agricoles de jardin à des sols qui sont jamais touchés et dans ces sols non touchés bien on voit qu’il y a une porosité naturelle parce qu’ils sont euh colonisés par des racines des veres de terre et cetera donc porosité naturelle porosité biologique qu’on va essayer de mettre en œuvre au travers de toutes nos pratiques avant de d’essayer de produire de des des des éléments de l’alimentation donc qu’est-ce que va qu’est-ce qui qu’est-ce qui fait cette porosité cette vie des sols bien c’est la couverture végétale la couverture végétale depuis des millions d’années est à la base de la de la de la création des sols et de leur fonctionnement donc le sol est produit par le vivant donc on comprend bien que plus il y aura du vivant en surface et donc du vert vous voyez ici là là il y en a pas beaucoup ça c’est des sols qui sont pas très très intéressant et là c’est des sols vertueux intéressants pourquoi parce qu’ici ben on a on a pas de verre on a des sols tassés et du coup dès qu’il y a un peu d’eau ben elle fou le camp en surface ou par des par des réseau souterrain mais reste jamais dans les sols et il n’y a pas de lien entre la surface et le fond et il faut savoir que le fond donc cette roche mère bien c’est elle qui va produire tous les nutriments que vont remonter les racines profondes des couverts des arbres et cetera pour alimenter la surface donc le sol euh en fonctionnement c’est un sol couvert en permanence avec des des végétaux qui sont en surface qui vont permettre l’infiltration de l’eau et la remontée des éléments nutritif et donc plus ce contact est dense plus on a de végétaux en surface plus on produit et vous voyez qu’il y a une petite a une il faut vraiment avoir en tête que l’extensification c’est pas ça l’avenir de l’agriculture l’avenir de l’agriculture c’est l’intensificationor laquelle c’est l’intensification écologique c’estàd avec beaucoup de production de biomasse donc l’agriculture intensive il faut il faut la produ il faut la faire mais agriculture intensive agroécologique je crois que c’est important aussi de de bien spécifier les mots qui qui qui compent pour l’avenir donc on sait maintenant depuis pas mal de temps évaluer la structure des sols et on fera une ce qu’on appelle un protocole bêche pour durant la formation pour essayer de de vous de vous transmettre un peu cette cette idée de de sol favorable ou de sol défavorable donc les sols favorables on verra c’est des sols à structure poreuse et on verra comment on peut identifier cette porosité les sols défavorables à la fertilité mais c’est des sols fermés c’est des sols à structure compacte où on voit des gros blocs qui empêchent les racines des couverts des plantes et cetera de d’être d’être colonisé et qui empêche beaucoup d’animaux de fonctionner notamment les vers de terre voilà donc une bonne exploration racinaire base de la fertilité et de l’habitat et bien c’est un sol pour eux plutôt PL qu’un sol fermé comme vous avez à droite ici donc avec une mote qui est fermée où on ne voit aucune racine qui qui est qui qui est dedans et le le comment dire le passage du fermé vers le poreux c’est le le sol fissuré donc c’est un passage intéressant alors quand il fait se fait dans ce sens de la droite vers la gauche mais quand il se fait en descendant ben c’est c’est mauvais parce que on va vers du sol fermé donc vous avez des possibilités on les explorera d’évaluer la capacité de votre terrain de votre sol de de vos pour vos projets futurs éventuellement de produire pour savoir si votre sol est en bon état et donc une un élément fonctionnel alors c’est un peu compliqué comme comme dessin mais vous allez vous le comprendrez vite un élément fonctionnel de sol fertile c’est ce qu’on appelle les agrégats de sol c’est l’habitat de base des des animaux du sol que sont les les les microorganismes indispens ble à la vie des sols que sont les bactéries et les champignons et donc ces agrégats de sol c’est des petits volumes de sol très très petits mais qui sont à la base du fonctionnement des sols et qu’on retrouve sur la photo de droite vous voyez ces sols grumeleux là des sols de prairie qui concentrre énormément d’agrégats et quand vous passez avec un outil ou avec un poids très important sur des sols comme ça vous empêchez ces agrégats d’être produit et vous avez de l’eau qui pas enfin qui qui n’est pas qui qui n’est pas stocké vous avez des béries qui disparaissent et cetera et cetera donc l’agrégat c’est le le fonction enfin l’unité fonctionnelle des sols pour leur fertilité c’est un réservoir an eau c’est un réservoir en en bactéries et en en champignon je regarde l’heure ça va vite et donc pour bâtir cet agrégat pour le pour le produire ben il faudra que votre sol soit couvert couvert ben le résidu va tomber au sol il va être colonisé par les bactéries et les champignons et il va produire l’armée la de ces ces micro-organismes qui seront à la base de la fertilité des sols voilà donc fertilité c’est la fertilité alimentaire bon on va pas détailler tous les les éléments de nutrition des plantes mais vous savez que c’est enfin on on vit avec un une dizaine ou une quinzaine d’éléments fondamentaux hein pour la pour la vie sont le carbone l’oxygène l’hydrogène l’azote le phosphore le soufre la potasse le calcium le magnésium et des éléments qui sont en beaucoup en nombre enfin en masse beaucoup plus beaucoup plus faible que sont les oligoéléments vous en avez certainement entendu parler qui sont des métaux et qui sont en masse très faible mais en fonctionnement enfin en importance très très important parce que c’est par eux que passe toute l’énergie de transfert vivant l’énergie électrique par les oligoéléments le fer le zinc le cuivre et donc dites-vous que les éléments que j’ai cité les éléments majeurs donc carbone oxygène tout ça c’est dans l’air azote phosphore souffre tout ça c’est dans les sols c’est important mais les oligoéléments sont très importants et euh sur la fertilité alimentaire il faudra retenir trois éléments qui sont euh importants et on en reparlera c’est le soufre le calcium et le magnésium c’est certainement aussi important que l’azent et le phosphore on verra pourquoi mais c’est des c’est des éléments qui sont à la fois structurelles qui structurent les sols qui permettent la rétention d’eau et qui permettent aussi la protection des plantes et on verra que des analyses de sol sont importantes parfois pour essayer de déterminer si on est riche ou pauvre en ces élémentsl et démarrer sur une agriculture fertile agroécologiquement c’est savoir si on a suffisamment de calcium de magnésium ou de souffre dans les sols on y reviendra plus plus longuement doncimportance majeure de ces des oligoélément vous voyez l’importance physiologique est dans ce triangle là le triangle de la masse ben c’est le NPK qui est le plus lourd mais dans l’importance de la vie c’est les les olioéléments voilà donc le calcium doit être présent on verra au quel niveau mais c’est c’est important de le savoir il faut que dans une analyse dans un sol il faut au moins 70 % de calcium pour avoir une structure de sol qui soit la plus la plus comment dire poreuse possible et la plus fonctionnelle possible du magnésium de voilà et cetera donc on y passe on passe vite là-dessus parce qu’on a pas trop le temps d’en parler mais dites-vous que c’est des éléments importants qui qui qui conditionne voilà le la capacité d’un sol à fixer de l’eau he le calcium et le magnésium donc c’est c’est quand même important à le rendre poureux et cetera et alors là je vous ai mis photo dans alors c’est la Seu qui qui aura sur un élément qu’on peut rajouter dans ces sols c’est ça s’appelle le physiolite si vous avez des sols acides si vous avez des sols le pauvre en calcaire c’est des c’est des c’est des formes de calcaire très douces qui sont tiré de euh de de comment dire de coquillage enfin de la mer et donc ça ça enrichit les sols en calcium voilà donc la fertilité aliment c’est aussi et c’est surtout euh la matière organique donc c’est le carburant des micro-organismes et là je vous ai mis une photo d’un d’un marécher euh qu’on ira certainement visiter avec un apport qui a quand il a démarré sa sa production il a apporté massivement de la matière organique pardon vas-y je je te coupe 2 secondes quand je te disais je sais pas je c’est vrai que je l’ai dit comme ça quand je te disais 45 c’est 19h45 ah d’accord ok pardon ouais ouais excuse-moi excuse-moi ouais ouais c’est 18h2h c’est jusqu’à tu as jusqu’à 19h45 pardon on va ralentir alors c’est VO donc voilà donc la matière organique carburant des des micro organisme pourquoi ben parce que quand vous allez enfin sur les sur les projets euh que certains d’entre vous ont euh ils vont reprendre les surfaces et un des éléments comment dire clés de la de compréhension de de cette transition agroécologique c’est la richesse des sols en matière organique or il y a deux éléments enfin il y a un élément je vous ai dit qui est très impactant sur les sols c’est la compaction donc les sols sont sont trop tassés et donc en empêche l’air de circuler l’oxygène de circuler pour l’ensemble des des habitants de ces solslà et la deuxième c’est que ces habitants là donc ils ont très peu d’énergie pour se pour s’alimenter et cette énergie là leur est fournie par la matière organique donc depuis 50 ans à peu près et bien le travail intensif des sols que ça soit en culture en grande culture euh que ça soit y compris en en jardinage à partir de l’utilisation massive de la mécanisation on a retourné les sols on les a aérés on les a ouverts on les a surminéralisé c’est-à-dire que la matière organique était condensée dans ces sols depuis des des siècles des millions d’années elle s’est progressivement évaporer à force de les de les ouvrir de les travailler de intensifier de leur apporter des engrais et cetera et cette cette destruction de matière organique est un est une cause majeur de la baisse de fertilité naturelle des sols François donc il faut reconquérir la matière organique des sols qui a été perdue depuis dans nos pays depuis de nombreuses années quoi et la première des choses à à faire quand on reprend une parcelle pour la cultiver donc la mesure enfin les analyses qu’on va faire c’est des analyses de minéraux comme on a vu comme on a dit des analyses chimique de pH savoir le pH du sol mais également savoir s’il y a de la matière encore la matière organique et ça se calcule ça se mesure je veux dire en poids de matière organique par kilo de de sol et pour qu’un sol soit en fonctionnement optimal il faut qu’il soit entre 4 à 5 6 % de matière organique c’est-à-dire qu’il y ait à peu près entre 40 et 70 g de matière organique par kilo de poids sec de sol et dites-vous que actuellement ben la moyenne des sols en France est à 2 % de matière organique c’est-à-dire 20 g on a perdu énormément de matière organique et cet élément-là majeur si vous ne l’avez pas dans vos sol et bien c’est rédibitoire c’est-à-dire que vous n’arrivez pas vous n’arriverez pas à produire euh sans apport extérieur d’engrais de fertilisant et cetera donc toute la la manœuvre que l’on va faire pour produire de façon la plus autonome possible en en transition agroécologique c’est en premier lieu de savoir s’il a la matière organique dans son sol et s’il y en a pas ou peu enfin il y en a toujours mais s’il y en a peu ben c’est de la remonter et de la remonter très très vite donc c’est pour ça qu’il y a cette ce cumu de matière organique ici vous voyez et donc on ira je pense qu’on ira le voir ce ce marécher pour expliquer un peu ce qu’il a fait parce que ça peut donner ça peut vous donner des des critères de de comment dire d’évaluation pour vous pour propre projet euh vous avez ici des déchets de bois et de déchets de compost de déchets verts pardon des compost de décher vert et ici vous avez du fumier composté je me permets de vous interrompre excusez-moi j’ai une petite question qui concerne ce que vous expliquez euh déjà merci pour le cours ce que vous dites m’intéresse beaucoup parce que je me suis posé une grande question est-ce que le compost qu’on produit qui est très riche en matière organique puisque fait avec du déchets alimentaire et donc très azoté est-ce qu’il suffirait comme un Tran organique pour un agriculteur soit avec de très grandes parcelles soit un mariché seul vivant par exemple ou est-ce qu’il faudrait quand même compléter avec d’autres intran alors très bonne question et donc ça nous amène à parler d’un d’un d’ de ce qu’on appelle un rapport le rapport carbone sur azote euh le carbone est l’élément de base enfin oui l’élément de base de la construction du vivant et c’est à partir de lui que tout se construit les les molécules le vivant et ce carbone sur azote dans les sols il est autour de 10 il y a 10 molécules 10 atomes de carbone pour un atome d’azote et la matière organique que l’on apporte c’est souvent une matière organique très riche en carbone et assez pauvre en azote quand c’est du bois ou moins riche en carbone et plus plus riche en azote quand c’est des déchets des composts de déchets verts et donc tout le toute la la comment dire l’expertise que l’on va avoir pour pour mettre de la matière organique qui qui qui va produire du carbone dans les sols c’est de mélanger des matières organiques riches en carbone pauvre en azote comme celle du des déchets de bois avec de la matière organique un peu plus pauvre en carbone et plus riche en azote comme du fumier et donc la matière orgque que vous produisez benah il faut regarder son cessurè et on l’expliquera parce que là ça risque ça risque d’être un peu long de l’explication mais on l’expliquera lors de la formation comment on peut uire enfin mélanger deux formes de matière organique pour que celle que l’on apportera finalement au sol lui rende le maximum de service c’estàdireorte du carbone mais aussi des nutriments est-ce que j’ai répondu à à peu près à votre question euh oui sur la thorie c’est top merci bon donc ça on y reviendra mais dites-vous que c’est c’est fondamental alors donc voilà c’est fondamental pourquoi ben parce que la matière organique donc là effectivement si j’ai un peu plus de temps c’est super pour pour expliciter ce ce schéma qui est un peu complexe effectivement alors enfin Paul m’a dit que certains d’entre vous n’étaient pas encore comment dire familiarisé avec toutes ces notions là et c’est des notions très importantes donc c’est pour ça qu’il faut y aller tranquille hein donc la matière organique qu’est-ce que c’est ben vous le savez c’est du compost c’est enfin vous le savez vous envoyez quoi euh alors dites-vous que le voir c’est c’est bien mais l’expliquer c’est encore mieux parce que c’est quelque chose d’abord qui est une un un support de euh transmission de comment direélément qui transmettent l’énergie et ces éléments qui transmettent l’énergie sont les électrons donc ça peut vous paraître compliqué mais ça l’IT pas les électron c’est c’est à la base du transfert d’énergie électrique hein c’est les seuls qui c’est c’est les seuls c’est les seuls éléments qui qui sont mobiles dans la dans la matière et qui transportent l’énergie l’électricité et l’électricité c’est la base de la vie la vie est un petit courant électrique donc si vous n’avez pas d’électrons qui transporte de l’électricité pour transmettre les transferts d’énergie et de vie et bien vous aurez du mal à produire et qu’est-ce qui est dans les sols riches en électrons riche riche en enfin en matériaux qui transporte l’énergie ce c’est la matière organique donc la matière organique en premier lieu c’est une distrib c’est un distributeur d’électrons c’est une sorte de batterie c’est la batterie des sols qui va fournir aux micro-organismes on verra j’amènerai j’amène plus tard les les micro-organismes on verra que ce sont les éléments déterminants dans la vie les micro-organismes les bactéries et les champignons tout découle d’eux et eux ils sont alimentés par les électrons et ces électrons là ben c’est la c’est la matière organique qui les fourni première des choses très important deuxième des choses cette matière organique elle est donc électrifiée et quand elle est électrifiée vous savez qu’il y a deux formes d’électricité la négative et la positive et bien ça va servir à stocker des éléments qui sont donc elle est elle est électrifiée négativement la matière organique ça va permir à stocker des ça va servir à stocker des éléments qui sont électrifiés positivement et notamment tous les nutriment qui alimentent les plantes donc c’est un une sorte de réservoir de frigo on appelle ça le frigo qui stockent des éléments nutritifs ce qu’on appelle des cations enfin des éléments posit à charge positive donc ça c’est le deuxème la deuxième des choses donc c’est le frigo des sols la matière organique et quand vous avez des sols alors il y a un autre élément qui est riche en en en électrons enfin un charge négatif c’est les argiles donc l’argile la matière organique c’est la base de la de la vie des sol mais vous avez des sols qui sont très pauvres en argile des sols sableux pauvres en argile et bien la seule façon de de stocker de la du nutriment de le de le conserver dans les sols qui ne soit pas lessivés qui ne partent pas des sols et bien c’est de d’avoir de la de la matière organique donc des sols sableux très fertiles parce qu’ils sont très drainants poreux et cetera mais très pauvres en matière organique il va falloir les enrichir en matière donc deuxè des choses trème des choses euh pardon je l’ai c’est la troisème que j’ai dite là la deuxième c’est la la ouais ça va ça va aérer les sols la matière organique va permettre re justement ben de floculer les sols et de les de les rendre beaucoup plus aéré et donc dans un sol qui est compacté qui est battant enfin qui qui est lourd maettre de la matière organique c’est lui redonner de l’air donc voilà deè 3è donc la condition d’alimentation c’est le frigo des sols et la 4è et dans les dans les dans les saisons que l’on vit dans l’avenir queon que l’on nous prédit enfin voilà de de réchauffement et de et surtout de de manque de enfin parfois de manque d’eau il va falloir stocker de l’eau dans les sols on parlera du cycle de l’eau dans au cours de la formation vous verrez qu’il y a c’est vraiment très intéressant d’avoir euh une cette cette nouvelle notion qu’on qu’on a parle qu’on appelle le petit cycle de l’eau hein et on expliquera ce que c’est et bien le petit cycle de l’eau l’eau qui est conservée dans les sols pour que les plantes euh s’en nourrissent l’évapore et qui retombent sur les sols sans passer par le la grande masse maritime cette ce petit cycle de l’eau il est fondamental pour l’alimentation ben du vivant et il est déterminé par euh la matière organique des sols c’est-à-dire que la matière organique va permettre le stockage de l’eau dans les sols donc vous voyez quatre euh quatre niveaux d’intervention de la matière organique sur lesquels on on reviendra mais dites-vous que c’est vraiment fondamental d’en avoir beaucoup et donc d’en avoir beaucoup si vous en avez pas beaucoup quand vous commencez à exploiter un une parcelle et bien il faut en apporter massivement et en apporter massivement c’est avoir des composts et avoir utiliser du broyage de déchets vert que font maintenant enfin puisqu’on a plus le droit heureusement de brûler les végétaux vous avez dans tous les départements maintenant euh des stations qui stockent ce genre de de déchets et il faut s’en procurer pour en mettre sur ces sols mais vous parler du rapport rapport carbone sur azote hein c’est un voilà puisqu’on a un peu de temps ben c’est c’est ça le rapport c’est sur c’est de dire que en introduisant du carbone dans les sols on introduit obligatoirement de l’azote et je vous ai dit tout à l’heure que c’était un élément pas pas plus important que les oligéléments pourquoi parce que l’azote et bien vous en avez dans l’air vous en avez 80 % dans l’air que vous respirez au-dessus d’un hectare de terre vous avez 80000 tonnes d’azote et quand on dit que c’est un élément rare l’azote parce que pour l’agriculture ben non c’est pas un élément rare si on sait l’utiliser euh biologiquement puisque vous avez une famille de plantes qui s’appelle les légumineuses qui fixent l’azote de l’air qui l’inttroduit dans les sols et l’agriculture moderne n’a n’a pas été fondé sur l’utilisation de l’azote des légumineuses mais sur l’utilisation de l’azote des engrais minéraux qu’on a produit à partir de la première guerre mondiale hein c’était des suites de la première puisque c’est des c’est des explosifs aussi les l’azote minéral et donc on a produit des explosifs pendant la Première Guerre mondiale on s’est aperçu que c’était aussi des nutriments et on a continué sur cette voie là mais cette voie elle est extrêmement utilisatrice d’énergie fossile puisque pour produire un kil d’azote minéral Tang minéral il faut 1 kg de pétrole 1 kil de gaz donc ça on comprend très bien que c’est pas durable et donc il faut utiliser de l’azote organique donc de l’azote des légumineuses et cet azote là et bien comment la faire rentrer dans No sol et bien c’est en Y en balançant sur des sols des éléments riches en carbone parce que vous aurez toujours ce rapport C surè qui dictera la vie des sols donc en faisant rentrer on l’expliquera plus en détail ça je vais un peu vite peut-être vous comprenez pas pas mais vous verrez en faisant rentrer un matériau qui est très riche en carbone et pauvre en azote comme les matériaux de base que sont la paille le bois et cetera vous vous introduisez beaucoup de carbone et peu d’azote or les sols ils ont des surè autour de 10 c’est-à-dire que vous avez moins de carbone et plus d’azote que dans les que dans les végétaux que vous introduisez dans les voilà et donc il faut progressivement diminuer cette part de carbone et cette part de carbone elle est diminuée par la respiration que font les bactéries et par de l’apport d’azote amené par ce qu’on appelle des des bactéries fixatrices libres qui arrivent quand le carbone est balancé sur le sol elles s’installent elles elles sont comment dire nourres par le carbone et elles vont produire du carbone dans le sol qui ira dans le sol et donc en amenant des des des matériaux riches en carbone et euh pauvre en azote vous amenez irrémétiablement de l’azote dans mon sol aussi donc ça c’est intéressant le savoir parce que et bien ça ça mobilise deux éléments déterminant de la de la vie des sols introduire du carbone dans les sol c’est introduire de l’azote on on on verra à la fin de ce diaporama comment on introduit du carbone dans les sols et donc comment on introduit de l’azote et comment on on reprend le cycle vertueux de la production agricole voilà donc je je m’étends pas trop là-dessus pour Ben pour aller vers la la suite de cette explication c’est que un sol bah c’est un élément vivant c’est c’est c’est le seul élément qui concentre à la fois du mort et du vivant le mort c’est le minéral et le vivant c’est l’organique et bien pour nourrir le le vivant il faut bah de la la de l’alimentation et avant de nourrir la plante il faut nourrir le sol c’est on parle de fertilité pour le coup là puisque c’est ce qu’on m’a demandé de d’expliquer bien la fertilité des sols c’est avant de nourrir la plante c’est nourrir le sol donc on a on parle de de ration du sol et là je vous ai mis une photo enfin deux photos d’une production agricole de le maïs très très enfin c’est la deuxième production en France et euh on sait produire du maïs avec des engrais des phyos et cetera mais dites-vous qu’il y a maintenant des agriculteurs qui produisent du maïs avec beaucoup moins d’engrais beaucoup moins de phyo et beaucoup plus de nutriments apportés au sol qui vont permettre au maïs de croître sans apport trop important d’ gré pourquoi parce qu’on a fait avant la production de ce maïs on a produit ce qu’on appelle un couvert végétal préalable au maïs qui va lui servir non pas à nourrir le maïs mais à nourrir le sol et ce couvert végétal avant maïs on en parlera tout à l’heure à la fin bien c’est un mélange de plantes que l’on maîtrise très bien maintenant ce sont des légumineuses et d’autres graminées que l’on installe avant la production commercialisée pour nourrir le sol on va donc semer euh faire grandir et puis détruire cette détruire en la couchant cette ce couvert végétal qui nourrit le sol et dedans on va y semer du maïs et vous voyez que ce maïs semé dans ce couvert végétal il a une propriété fondamentale c’est que le sol est couvert ici là avec cette cette paille cette paille qui est le résidu de de ces couverts et le maïs pousse à travers et ben voilà vous avez toute la représentation de l’agriculture de demain pour nous enfin pour de l’agriculture de conservation des sols l’agriculture bio tirée logique c’est celle-là la vraie agriculture biologique c’est pas l’agriculture biologique qu’on nous dont on nous rabat les oreilles tous les jours hein je suis je suis désolé je suis un peu directin l’agriculture biologique au sens cahier des charges 300 300 pages de cahier des charges c’est l’agriculture très mécanisée très très mécanisée où la chimie est éliminée effectivement et c’est très important mais où on détruit quand même pas mal de sol donc la vraie agriculture c’est celle-ci voilà et donc cette agriculture là c’est pour 10 tonnes exporté donc 10 tonnes de maïs exporté et bien on aura remis au sol 20 tonnes avec ce couvert là plus les résidus de la du maïs ici vous voyez il y a tout un cheminement à faire il faut oublier beaucoup de choses qu’on nous a appris ze et mettre en avant des choses qui sont qui sont beaucoup plus importantes du coup François est-ce que peut-être on peut expliquer parce que je pense je suis pas sûr que ce soit clair pour tout le monde ça veut dire que lorsque l’agriculteur va faire une culture euh il va prévoir donc le couvercle qui va semer on est tous bien d’accord qu’il le sème il le couche et c’est c’est c’est ce qui sert à nourrir le sol et tout ce que tout ce qui s’ensite tout ce que tu expliquais donc il n a rien qui est qui est ramassé sur ce premier semi j’ai envie dire enfin sur mais toute façon je vais vous montrer des exemples là je je vous montre un peu la théorie enfin la théorie en gros et vous allez voir dans la deuxième partie des exemples d’agriculteurs qui mettent en vre ces pratiques ok donc effectivement on produit on fait deux cultures enfin par exemple sur une parcelle qui a reçu du blé et qui va donc on a moins sononné du blé en juillet et on refera du maïs au mois d’avril suivant c’est-à-dire 7 à 8 mois après on va pas laisser le le sol nu he on va le couvrir tout le temps pendant les 6 ou 7 mois et on va le couvrir avec deux couverts consécutifs on verra mais on peut faire sur des périodes beaucoup plus raccourcies entre deux blés entre un blé et une orge vous savez un blé qui est moissonné en en juillet et puis une orge qui est ressemée au mois d’octobre et bien on va faire un couvert de de de ou 3 mois et vous verrez qu’il y a des espèces qui vont tout à fait servir à ça et le sol sera couvert et sera nourri pour alimenter la culture en partie la culture suivante donc voilà mais ça je vous le montrerai tout à l’heure et là je reprends mon image de mon marécher che Gaspar qui fait son couvert vous voyez c’est c’est des couverts de de vaiss vaiss saigle Vaisse qu’il couche sur lequel il va mettre un une uneé et dans lequel et ben il va faire ses salades par exemple o c’est ù c’est euh euh put je bon c’est pas grave euh voilà c’est bave et du coup euh voyez qu’il y a une démarche qui est quand même assez différente de celle qu’on ahabitude de voir où les sols sont bien nettoyé et sur lesquels on va installer nos petites graines et bien c’est pas ça qu’on veut faire euh ce qu’on dit maintenant ce que j’ai de dire c’est que il faut mieux semer dans le SAL que se dans le et le SAL c’est ça mais le SAL c’est du très propre pour nous voilà donc la fertilité du vivant qu’est-ce que c’est et bien c’est tous les éléments vivants qui vont permettre de produire de la fertilité de l’habitat et de la fertilité alimentaire qu’on vient de voir alors le vivant donc c’est la troisème partie de la présentation et bien c’est tout ce qui permet de faire vivre tout ça en en communauté et donc on sait que 25 % de la biodiversité des sols de 25 % de la biodiversité mondiale et dans les sol ça c’est les les chercheurs qui nous le disent et on en connaît finalement très très peu et donc un sol vivant un sol fertile c’est un sol qui est occupé et qui est occupé par quoi par à peu près entre 5 et 10 tonnes d’organismes vivants 5 à 10 tonnes car vous savez que la moyenne de chargement en par exemple enfin en vache ou en animaux sur une parcelle d’un hectare c’est à peu près à peu près une tonne de d’animaux en surface et bien une tonne d’animaux en surface produit ben c’est ça ça c’est c’est sur à peu près 10 tonnes d’animaux et de végétaux en sous-sol donc ça vous donne le rapport qu’il y a entre le dessus et le dessous entre le dessus et le dessous il y a un rapport de 10 de à 10 en gros et dans ces 10 à peu près ben qu’est-ce qu’il y a il y a les racines des plantes qui sont importantes ça fait à peu près la moitié et puis il y a le reste il y a les champignons du sol les champignons qu’on verra tout à l’heure qui sont vraiment des formes majeur d’alimentation qui sont les champignons qu’on appelle micorisiens donc qui produisent qui permettent aux plantes de s’alimenter donc il y a à peu près 3 tonnes à 3 tonnes et demi de champignons dans les dans les sols dans des bons sols attention sols qui sont idéaux pour n des sols optimau et donc ça donne des des objectifs de voilà de production des donc 3 tonnes et demi de champignons une tonne et demi de bactéries à peu près nos amis les vers de terre on connait maintenant à peu près de 1 à 3 tonnes dites-vous que les vers de terre dans des terres complètement stérilisées du bassin parisien ou des des zones très très cultivées intensivement il y en a plus que 200 kg à peu près des algues des algues vertes donc qui sont ben des formes de production de photosynthèse qui vont produire des sucres qui vont aller dans les sols donc les algues sont importantes et puis des tas d’autres animaux notamment ben la grande famille des insectes et au-delà des arthropodes les araignées les insectes les et cetera les déématodes qui sont la forme animale la plus représentée au monde c’est en terme de de biomasse et et de nombre d’individus c’est l’énématodes sont des vers très très petits mais très importants et puis une autre forme une autre famille qu’on appelle les protozores vous savez les amibes les flagés et cetera qui sont des formes très intéressantes parce que c’est ell elle bouffe les bactéries et c’est elles qui vont construire ce qu’on appelle la porosité hydrique du sol c’est elle qui qui c’est grâce à elle et leur Canau que l’eau est est contenue dans le sol bon voilà donc on passe là-dessus mais vous dire que c’est très important d’avoir en tête que pour nourrir une vache en surface il faut nourrir vache en sous-sol ou ou sans mouton donc ça vous donne et ça quand on le présente aux agriculteurs ça ça les fait réagir alors tout ça et bien on a l’habitude de dire à partir de ce que l’on sait de Darwin de la sélection naturelle de la de la de la lutte pour la vie struggle for life et cetera et cetera que tout est en concurrence dans les sols et bien la concurrence elle est certainement moins importante que la coopération la concurrence est moins importante que la coopération et en tout cas c’est là-dessus que l’on va se fonder pour pour bâtir nos systèmes agricooles de de demain et d’aujourd’hui de demain dans la GR dans l’agroécologie parce que tout ce que tout ce qu’il y a dans les sols ça vit plus ou moins en symbiose c’est-à-dire que il y a certes de la concurrence mais cette concurrence elle est fortement atténuée par les interactions positives et ces interactions positives elles sont euh fondamentales pour une deux familles donc les champignons et les bactéries il y a 80 % des bactéries qui sont favorables aux plantes qui sont des bactéries qu’on appelle auxiliaires des plantes aident la plante à fonctionner et qui aideent le vivant vous savez que vous avez plus de bactéries dans votre corps que de cellules et donc ce microbiote là dans les sols il est fondamental on va le voir et la deuxième grande famille symbiotique c’est-à-dire qui interagit positivement avec les plantes ce sont les champignons c’est pas des champignons visibles c’est pour ça qu’on s’y intéressé assez tard finalement qu’on les a découvert il a à peine une centaine d’années c’est court dans la dans la science et leur fonctionnement réel ben ça fait pas plus de 30 ans qu’on sait comment ça fonctionne à peu près c’est ce qu’on appelle les champignons micorisiens micoris c’est une racine en connexion avec un champignon on va les voir et donc tous ces animaux là voilà ces êtres vivants là vivent en symbiose et permettre le fonctionnement optimal des sols donc je vous ai remis le schéma une vache dessus 10 vaches dessous donc nourrir les sols c’est nourrir les communautés qui arrivent à faire vivre tout ça en en interaction positive et finalement arrive à produire en surface de l’alimentaire vous n’hésitez pas à me couper si ça va trop vite ou si vous si vous comprenez pas alors un petit focus sur les animaux du sol les animaux que l’on voit donc qui sont essentiels et qui sont pour nous des indicateur de de vie des sol on a l’habitude enfin on avait pas l’habitude dans comme agronome comme conseiller de regarder sur un sol s’il y avait des animaux vivants on on se contentait de faire une analyse de sol et puis de dire à l’agriculteur voilà tu es riche en azote en phosphore tu tu es pauvre en calcium et cetera non avant tout ça il faut regarder des indicateurs majeurs que sont les animaux et ces animaux là ben on sait maintenant l’importance qu’ils ont dans le fonctionnement des sol que ce soit la macrophone au travers des des cloportes voilà de tous ces animaux des des diplopodes et des des alors les vers on va on va s’y attarder un peu dessus aussi des animaux beaucoup plus petits que l’on voit beaucoup moins que sont les les colambo et les Zakari donc dites-vous que ces indicateurs là ils sont maintenant référencé pour dire si vous avez un sol en bon fonctionnement ou en fonctionnement un peu moins bon si vous avez telle ou telle espèce voilà et donc tous ces animaux-là et bien ils sont à la base de la création de ce que on a vu tout à l’heure rapidement l’unité fonctionnelle des sols qui est l’agrégat de sol le verre de terre euh les larves de de mouche les cloportes et cetera les champignons les bactéries tout ça ça sert à produire du vivant et produire de la de la structure de sol et donc le l’élément base qui va réunir tout ça pour en faire bien du sol pour faire de l’agrégat ben c’est notre fameux verre de terre et donc là je vous ai mis une photo de racine de sorgo donc le sorgo on y reviendra dessus je sais pas si vous avez déjà entendu parler de cette plante qui est une plante tropicale et qui heureusement ou malheureusement ben c’est une plante qu’on a dans notre panoplie maintenant pour passer des étés très chauds hein qui arrive à couvrir les sols parce queelle résiste assez bien à la sécheresse et et à la chaleur et bien vous voyez un verre de terre dessus qui est en enfin emprisonné non qui se tient au centre des racines du du SG bien qu’est-ce que ça veut dire ça veut dire quelque chose de très intéressant si vous tirez une plante n’importe laquelle j’ai pris des sorgot parce que mais n’importe quelle plante que vous déterriez de terre en regardant ce qu’on appelle la risosphère c’està-dire la terre attachée aux racines vous trouverez souvent la plupart du temps des vers de terre plutôt là que à côté à côté de cette plante où il y a pas de racine pourquoi parce que la plante elle produit on va le voir de la photosynthèse et donc des molécules organiques des sucres des des sucres des protéines des acides organiques et cetera et cetera qu’elle va utiliser pour faire de la de la feuille de la tige voilà et cetera et donc tout ce qu’on va manger mais qu’elle va amener aussi à son système racinaire pourquoi et elle va amener beaucoup jusqu’à 40 à 50 % voire 80 % de tout ce qui est produit en surface peut aller dans le sous-sol et bien pour nourrir tous les micro les micro-organismes qui sont autour de ces racines et qui vont pour elles aller chercher les nutrients qui vont la nourrir il faut se sortir de l’idée que la plante elle est elle-même capable de s’alimenter toute seule sans sans autres sans autres éléments vivants non elle peut pas s’alimenter toute seule ces petites racines là sont incapable d’aller chercher du phosphore de le dissoudre et de de l’amener à l’intérieur si elles n’ont pas le secours des bactéries des champignons et bien pour nourrir ces bactéries et ces champignons elle exude des sucres qui vont former donc qui vont nourrir ces micro-organismes et ces micro-organismes vont être bouffés par le verre de terre alors on pense que le verre de terre mange de la matière organique en décomposition non parce qu’il n’a pas de dents il peut pas le faire simplement il aspire les bactéries et les champignons qui a à la surface de la matière organique et donc ce verre de terre bien il va aux endroits où il trouvera le plus de bactéries et les endroits où il trouvve le plus de bactéries c’est dans les systèmes racinaires pourquoi parce que la plante alimente en permanence s s sans microbiote et le verre de terre donc bouffe ces bactéries et ces champignons et produit de l’agrégat de sol donc vous voyez la le le déroulement logique des choses c’est plus vous avez d’exuda racinair c’est tout ce qui coule des racines c’est-à-dire plus vous avez de végétaux en surface plus vous avez de de micro-organismes de verre de terre et d’agrégat et donc plus de sol le sol se se se consolide donc les ver de terre sont des acteurs essentiels de la vie des sols et ça euh bah il y a un bouquin qui vient de sortir là qui fait le buzz actuellement je sais pas de qui là un politique qui vient de sortir même même un politique vient de sortir un bouquin sur les vers de terre c’est pour dire que ça intéresse du monde pourquoi ça intéresse du monde parce que ben ils sont là depuis 200 millions d’années qu’on a passé notre temps depuis une soixantaine d’années à les détruire en retournant les sols en labourant en les en les en les pulvérisant avec des motoculteurs et toutes ces voilà toutes ces machines qui qui leur plaisent pas beaucoup quoi et puis qui ont ils ont disparaissent progressivement hein certains et le travail qu’il font mais n’est plus fait et ce travail vous le voyez en surface vous Azu certainement sur des sols alors il faut y aller pas en plein été ni en plein hiver parce que c’est sec ou c’est trop froid et les vers de terre bah ils descendent dans les sol pour être à une température moyenne de 12°gr donc si vous avez pas ces température moyenne il remonte pas donc il faut y aller au printemps quand les sol se réchauffe et qu’ils sont humides ou à l’automne quand ils se rafraîchissent et qu’ils sont humides aussi et vous verrez qu’ils vont expulser en surface tous ces ces turicules là vous voyez ça qui sont bah ce qui qui est du sol en construction c’est un mélange de matière organique et de et d’argile de limon de sable et seul le verre de terre fait ça mais en faisant ça il fait ce qu’on appelle du Lomb compomost il y a des jardiniers qui l’utilisent ça pourquoi parce que vous voyez que là c’est azote phosphore potasse et bien ce lombri composte il est CIN fois plus riche en azote que le que l’azote qui est à côté SEP fois plus riche en en foir et 11 fois plus riche en potass donc ça concentre les nutriments et quand vous avez une population de verre de terre de l’ordre de 1 tonne à l’hectare et bien vous libérez dans le sol énormément de ces nutriments de base et d’autres évidemment donc retrouver du ver de terre c’est un indicateur majeur de la fertilité des sols de la fertilité des vivants photo célèbre qu’on montre souvent parce qu’elle est elle est elle est vraiment elle est réelle he c’est pas c’est pas un montage c’est une parcelle de terre travaillé d’un côté dans ce qu’on appelle les formes de conservation des sols c’estàdire qu’il y a plus aucun labour plus aucune aucun travail du sol on travaille avec du couvert végétal et avec du direct et là eTTH bien c’est l’agriculteur d’ côté qui n’est pas passé dans cette système là et vous voyez très vite le le problème qui qui en résulte hein c’est que par exemple sur des problématiques de stockage de l’eau ben là vous stockez pas l’eau he elle fout le camp vers les rivières et elle fout le camp vers l’océan le problème majeur de l’eau actuellement c’est qu’on perd trop d’eau on perd trop d’eau donc il faut stocker de l’eau dans les sol et pour stocker dans des sol il faut des vers de terre et pour qu’il y ait des vers de terre il faut de la de l’alimentation à surface voilà c’est c’est on on va revenir là-dessus mais vous voyez l’importance que ça peut avoir alors on a parlé des micro-organismes comme étant bah les éléments déterminants de la vie des sols et de la vie des plantes et de la vie tout court bactéries et champignons bactéries elles sont là depuis 2 milliards et demi d’années je vous ai pas mis la frise du temps mais voilà les champignons un peu moins non enfin depuis 450 millions d’années et donc ils ont accompagné et ils accompagnent la l’évolution du vivant et donc vous comprenez très bien que le vivant sans les bactéries on faire de l’agriculture sans l’aide des bactéries et des champignons bah c’est vraiment c’est vraiment ne pouvoir rien faire enfin c’est c’est c’est fonder sur une agriculture extrêmement artificielle donc on a l’habitude de dire que les agriculteurs et puis les producteurs de biomasse végétale pour l’alimentation sont des éleveurs doivent être des éleveurs de bactéries et de champignons donc 2 kg de 2 ton5 à l’hectare 3 ton5 pour les champignons bactéries capacité de reproduction inimaginable et de d’augmentation de poids inimaginable dites-vous qu’une bactérie se divise en deux toutes les 20 minutes à peu près toutes les 20 minutes une bactérie fait deux bactéries première chose vous avez 72 fois 20 minutes dans une journée et donc la bactérie se divise en 2 donc vous faites 2 x par 2 m par 2 72 fois ça fait 2 pu 72 si vous le posez sur votre calculette ça fait un chiffre inimaginable et bien ce chiffre inimaginable quand vous le multipliez par le poids infime de la bactérie initiale vous arrivez au bout d’une journée à 2 tonnes de bactéries et au bout de 40 de 20 72 he vous arrivez au poids de la planète donc ça j’aime bien avoir cette image donner cette image là parce que ça donne l’idée euh que les bactéries si elles ont à bouffer si elles ont les conditions favorables pour se développer elles explosent elles explosent les champignons c’est pas tout à fait pareil eux leur fonction c’est d’aller chercher très très loin des nutriments donc ils s’étendent en longueur on le verra et c’est d’être des éléments de décomposition les champignons vraiment c’est des éléments c’est comment dire les familles enfin c’est des êtres vivants qui arrivent à décomposer des choses très très difficiles à décomposer voilà donc deux grandes ENF il y a évidemment beaucoup d’autres caractéristiques de ces de ces de ces deux grandes familles mais euh pour la première moi je dirais c’est la la capacité de reproduction majeure de la bactérie alors ces élémentsl ces microorganisme là et ça rentre encore une fois dans la fertilité des sols ils sont à la base de quatre cycles majeur d’éléments du vivant que sont le carbone donc le cycle du carbone du du CO2 qui a dans l’air au sucre au sucre qu’il y a dans la matière organique et qui est décomposé pour revenir en CO2 de l’azote qui a dans l’air et qui rentrre dans les sols qui forment des protéines du du vivant et puis qui est reminéralisé en azote ça c’est les bactéries le CO2 c’est les bactéries le euh le l’azote c’est les bactéries le soufre c’est c’est en grande partie les bactéries et le phosphore c’est les champignons et les bactéries et donc ces quatre éléments majeurs microorganismes ne sont pas là et bien ils ne sont pas ils ne font pas partie du cycle du enfin voilà ils ont beaucoup plus de mal à être fonctionnel et donc je vous disais que les les végétaux fournissent 20 à 50 % de leur photosynthèse au microorganismes de leur isosphère pour que ces micro-organismes produisent et bien la fertilité des sols vous avez une image I une photo ici de d’unis d’une d’une espèce de sorgo qui balance ses exud racinaires sous forme de sucre ici de d’acide organique et de tas d’autres produits il il y a au moins une cinquantaine de produits différents qui diffusent dans le sol qui nourrit les micro-organismes ces micro-organismes vont aller chercher les nutriments qui sont impossibles qui est impossible à la racine ou très difficile à la racine d’aller chercher elle-même et qui vont les rendre solubles puisque les racines les plantes s’alimentent que sur du soluble qui vont donc les dissoudre dans l’eau et qui vont alimenter la PL donc importance du règne micro microbien pour faire ce travail et doncage qui me paraît très enfin voilà qui donne une idée du buffet à volonté euh voilà la plante sélectionne ses micro-organismes euh auxiliaire par les composés organiques qu’elle synthétise donc elle va synthétiser tel sucre pour que telle bactérie qui qui aime ce sucre là bien soit multiplié pour qu’elle à son tour nourrisse la PL et voilà et toute la complexité de l’avenir enfin de la de l’agriculture de la de la transition elle est elle est à ce niveau-là vous voyez c’est apprendre à se servir du vivant pour produire on verra comment comment on le fait au niveau de nos itinéraires techniques donc ça n’a plus rien à voir avec les ordonnances de phyo les ordonnances d’engrais les ordonnances y compris de de ma de fumier qu’on nous dit de faire il faut vraiment gérer euh le le vivant pour être optimum dans sa production euh sa production agricole et là je vous ai mis en photo une photo en comment dire en microscopie électronique d’une racine de maïs colonisée donc vous voyez qu’elle a nourr et les bactéries se sont reproduis en masse ces bactéries entourent la la racine et elles elles sont spécialisées dans la solidisation du phosphore le phosphore c’est l’élément majeur de transfert d’énergie avec les électrons dans les dans le vivant et bien c ces bactéries sont capables d’aller chercher du phosphore rétrograder dans la dans la roche et cetera et pour nourrir pour nourrir les plantes si vous n’avez pas de bactéries ben vous n’z pas vous n’arrivez pas à faire ça et vous voyez que la racine elle n’est jamais nue alors schéma un peu compliqué mais c’est pour dire que vos sols les sols en général sont des réceptacles d’enzyme parce que ce que va produire une bactérie ou un champignon euh pour arriver à se nourrir elle se nourrit pas directement en absorbant mais elle va excréter des enzymes je les je les mets ici qui vont à leur tour donc les enzymes vous savez c’est c’est des protéines qui euh qui accélèent des réactions chimiques c’est des accélérateurs de réaction des catalyseurs ce qu’on appelle et qui vont permettre ben de libérer tel ou tel nutrim et cetera donc les bactéries et les champignons font ça en permanence et donc les sols sont bourrés d’enzymes qui fonctionnent à vide qui fonctionne voilà sans et donc dès qu’il y a quelque chose qui tombe au sol l’enzyme qui est là va le le rendre disponible pour les plantes donc si vous n’avez pas de bactéries et de champignons vous n’avez pas de forme d’ d’enzymes qui sont produits dans les sols et vous avez beaucoup moins de capacité du sol à alimenter la plante donc voilà c’était pour illustrer un peu cette cette chosel c’est que euh les bactéries et les champignons produitent des enzymes qu’ils excrètent qui va leur servir à eux qui va servir aussi au aux plantes et ces enzymes là elles se fixent ici sur les les argiles et sur la matière organique donc vous voyez l’importance d’avoir de la matière organique et aussi de l’argile si on a des sols argileux c’est une bonne chose c’est une très bonne chose donc les conditions optimales de fertilité de ces bactéries donc du vivant c’est des températures euh moyenne élevée quoi de de l’ordre de 20 à 40°gr ça c’est l’optimum de fonctionnement des bactéries pour faire le travail que on a vu rapidement qu’elles font c’est-à-dire de de minéralisation d’organisation et cetera et cetera il leur faut de l’oxygène il leur faut de l’eau il leur faut des pH c’est-à-dire des de la neutralité à peu près voilà de la neutralité 6 c’est7 le mieux c’est du 6 et demi il leur faut des aliments pour se nourrir et là vous avez un sol qui est très très for tionnel c’est pour ça que le printemps et l’automne sont les périodes où ça où ça explose he parce que l’été ben il y a pas d’eau et l’hiver il fait trop froid mais il y a quand même de la photosynthèse tout au long de l’année ça il faut quand même se le dire alors des bactéries qu’on qu’on a l’habitude enfin qu’on a l’habitude qu’on qu’on commence à à à explorer et pour justement produire du des aides à l’agriculture he c’est-à-dire faire des bactéries que l’on appelle promotrices de la croissance des plantes qui vont aider les plantes à pousser ce sont celles qui vont fixer l’azote donc les les bactéries qui vont prendre l’azote de l’air et la fixer au sol et donc celles qui sont libres ou celles qui sont dans les légumineuses ce sont celles qui vont minéraliser le phosphore ou transporter le fer ou produire des antibiotiques qui vont servir à tuer les bactéries pathogènes donc ça je vous en parle rapidement parce que bien c’est proposé de plus en plus plus à la place d’engraé ou à la place de fertilisant comme des stimulants de la vie des SS et c’est ce qu’on appelle les biostimulants ce sont des bactéries voilà vous avez certainement entendu enfin vu des propositions de biostimulant c’est à base de bactéries et de et de est-ce qu’il est possible de alors les indicateurs de fonctionnement des sols ben j’y passe rapidement c’est la respiration des sols plus ça respire et on le voit avec à partir de de certaines maniples he qui qui avec descorations on voit la la respiration du sol euh donc là plus c’est bleu ici là plus c’est c’est dense en micro-organisme plus le sol est assé plus il est dense aussi donc on fait des tests de densité donc si un sol est très danse ben il est pas favorable et on fait aussi des des des tests de porosité c’est-à-dire que on va balancer de l’eau sur le sol on va voir comment un filtre avec plus ou moins de rapidité et tout ça ouais pardon tu avais une question pardon ouais allez-y vas-y je je peux poser la question c’était moi oui oui oui euh est-ce que est-ce que ça a du sens d’introduire des biostimulants dans un sol pauvre en matière organique non très bonne question il faut d’abord introduire de la matière organique parce que les biostimulants ils vont tomber sur rien quoi ils vont tomber sur la matière organique archaïque et ça n’aura pas de ça ça n’aura pas d’intérêt donc faire les choses dans l’ordre on y reviendra tout à tout à l’heure rapidement c’est apporter enfin mesurer sa matière organique en apporter si de l’exogène malheureusement parce que malheureusement heureusement en apporter de l’exogène donc de l’extérieur massivement et du biostimulant du coup j’ai une autre question qu’est-ce que tu penses des des extraits fermentés euh de de la porte d’extrait fermenté justement pour pas amener des des biostimulants exogènes très intéressantqué à partir de substances pris sur localement c’estàdire sur sur le site quoi alors très important les les les extrs fermentés on en parle pas ici là parce que c’est trop long mais j’en parlerai pendant la formation les extrits fermentés ce sont des des comment dire des substrats très riches en électrons très riches en électrons et donc c’est des stimulants de micro-organismes qui vont permettre justement quand ils sont balancés sur les plantes ou au sol au micro-organismes auxiliaires ben de se développer pour mettre la plante en situation de se défendre ils vont ils vont produire ce qu’on appelle de l’amorçage ils vont amorcer les systèmes de défense des plantes et de façon ce quand la plante sera attaquée elle répondra plus vite à l’attaque elle mettra en œuvre de suite ces ces systèmes de défense qui on on en parlera si vous voulez c’est des systèmes qui sont extrêmement sophistiqués mais autant une plante qui n’est pas préparée qui n’a pas été biostimulée par les par les fermenteurs par les voilà les bi enfin les biofermentation elle ne elle ne réagit pas assez vite c’est c’est une c’est une question de réaction c’est une question de temps de réaction qui permet à une plante de se sauver ou ne pas se sauver vous comprenez et les biostimulants lui permet de mettre en œuvre des systèmes de défense qui n’agissent que quand le pathogène arrive et donc ils sont très riches électron et on fera un lus sur ce qu’on appelle le potentiel redox là je le fais pas là mais on le fera parce que je pense que ça peut intéresser certains d’entre vous parce que ça détermine énormément de choses dans la protection des cultures le potentiel redox et dans destas d’autres choses et vous verrez qu’on qu’on en parlera et on on développera ça pratiquement autour ben des des fermentation des fermentations ou des des purins et cetera et cetera est-ce que c’est bon est-ce que je peux me permettre également de poser une question ouais ouais euh je voulais savoir ce que vous pensiez de ce qu’on appelle les activateurs de sol euh il y a des entreprises il y a des entreprises des boîes qui vendent en fait justement des en gros des bactéries des levures des champignons à aller comme les comme les bouchons d’engrais à les mettre sur les parcelles et qu’est-ce que vous en pens exactement alors oui oui jeux VO on connait des des enfin on va pas les citer des n commerciaux hein alors les activateurs de sol ils ont aucun inérêt sur des sols qui ne qui ne sont pas euh comment dire fertiles au sens alimentaire c’est-à-dire où il y a pas de matière organique parce que les activateurs n’auront pas la bactérie ne va pas pouvoir se développer c’est des c’est des bactéries potentielles en quelque sorte en fait les activateurs de sol on parlera de de forme d’activateur que vous pouvez faire vous-même la lIUT faire je sais pas si vous connaissez la litière forestière fermentée on va chercher dans les bois des bactéries des champignons avec une une diversité très enfin dans les bois proches de ces parcelles quand même qui correspondent à au milieu de vie de de vos parcelles et on les fait se multiplier je vous ai dit la la capacité énorme des bactéries des champignons et surtout les bactéries à multiper en y rajoutant des produits très riches en énergie et donc on les multiplie et on les on les rediffuse sur ces solslà mais si vos sols ils sont pas en capacité de nourrir s’ils sont pauvres en matière organique s’ils sont pas un habitat si vous ne ferez rien et vous allez acheter pour rien des produits qui sont relativement chers d’une part et d’autre part balancer des des espèces de graines très riches en en stimulant sur des sols qui sont très riches enfin avec des milliers d’espèces beaucoup plus que sur les espèces que vous balancez qui viennent de de très loin de chez vous euh notamment pour les champignons ça n’a pas beaucoup d’intérêt on va regarder les champignons là rapidement vous vous allez voir vous allez comprendre moi j’avais juste une question sur la slide précédente ouais c’était concernant le le potassium je trouve jamais cette info là sur sur les les bactéries ou les je sais pas je sais pas quel quel élément qui permettrait de le potassium il il rentre pas dans le cycle des des bactéries les bactéries n’activent pas le le chemineement du potassium c’est c’est unignon c’est unignon seul quoi c’est k plus il est il est sous aucune autre forme et du coup il est contenu dans le vivant il est contenu dans dans la matière organique il est contenu également dans les argiles et dans les calcaires et donc il se libère il se libère tout enfin quasiment tout seul quoi donc il y a il y a pas vraiment d’intervention d’intermédiaire bactérien au niveau du potassium par contre quand il est libéré il suit le cheminement on va le voir des des champignons micorisiens c’est les champignons micorisiens qui l’apportent qui l’apporte à la à la plante OK et dans dans un dans une terre dire parfaite ouais euh qu’est-ce qui qu’est-ce qui permettrait de bah de de subvenir au besoins en potassium par fait ça veut dire qu’elle est elle est elle a au moins 4 % de potassium dans dans V analyses de sol et bien il vient tout seul enfin il y a pas de enfin il y a c’est surtout les myicorises on va le voir c’est surtout le réseau micorisien qui va le chercher loin du système racinaire qui lui n’explore pas assez assez de surface mais les bactéries ne rentrent pas dans la libération du du potassium ma connaissance peut-être est-ce que dans ce caslà vous recommanderiez une inoculation de de micoris par exemple alors justement on va en parler micoris on va en parler donc je passedessus la symbiose fix azote c’est la symbiose enfin des nodosités pardon donc sur les ça c’est une fverole vous voyez ici les les les nodosités de fol qui a sur toutes les légumineuses c’est les c’est les maisons enfin oui c’est les habitats des des bactéries qui fixent l’azote et donc ben ces nodosités là vont permettre à la plante de se de s’alimenter en azote et alors il y a il faut quand même dire quelque chose c’est qu’une plante qui est à côté elle lui fournira pas son azote ou très peu tant qu’elle est vivante il y a assez peu d’azote qui qui qui qui part de enfin qui qu’elle va diffuser elle s’en nourrit d’abord et à sa mort cet azot là serait libéré pour les plantes à côté donc bah les les légumineuses j’insiste beaucoup là-dessus c’est la plante de base de la transition agroécologique pourquoi parce que euh l’histoire du carbone l’histoire des énergies fossiles utilisé en agriculture et du relargage du CO2 contrairement à ce qu’on pense c’est c’est moins les carburants utilisés que le carburant enfin que l’énergie fossile utilisé pour faire du de l’azote minéral puisqu’on a dit que pour faire 1 kg d’azote minéral il faut à peu près 1 à 2 kg de gaz qui est une énergie fossile et donc dans les bilans carbon que l’on fait dans les exploitation agricole maintenant celles qui sont le plus impacté c’est celles qui utilisent de l’azote minéral de de l’amonitre de l’urée des choses comme ça parce que beaucoup d’énergie a été consacré à voilà à produire cette azot là et donc euh les bilan carbone de l’agriculture sont sont sont mauvais à cause de l’azote minéral en partie et aussi à cause de la mécanisation bien sûr et donc la façon de le remplacer ben c’est de d’introduire massivement des légumineuses massivement des légumineuses voilà pour produire 1 kg de d’azote minéral il faut 450° et 300 bares vous voyez que c’est c’est c’est intenable sur le sur la longuein sur la courte durée même on pourra pas on pourra pas faire ça longtemps alors que la bactérie le fait avec une une enzyme extraordinaire qui s’appelle la nitrogénase à 30° et à un bar voilà donc je passe là-dessus et l’acquisition de l’autonomie nutritionnelle donc complète c’est-à-dire avoir ce qu’il faut pour nourrir une culture à partir d’une interculture à partir d’une culture qu’on aura faite avant c’est par exemple un couvert de féverole avant un semi de maïs et bien la féverole avec une une biomasse de l’ordre de 7 tonnes matière sèche elle va pouvoir produire euh enfin nourrir un maïs qu’on fer derrière sans apport d’engrais et vous avez vous commencez à avoir des agriculteurs qui produisent qui qui fonctionnent comme ça dans des sols qui sont très très fonctionnels quand même he il faut faut des sol riches en matière organique mais ça c’est des objectifs vidéos qu’on peut se fixer et vous voyez qu’il est pas il est pas comment dire il est pas impossible de se fixer des objectifs d’arrêt de nutrition minérale azoté donc je passe à la à la diapo suivante voilà je passe vite sur celle-là on passe sur la grande famille des champignons la fertilité des sols pour vous dire qu’il y a quatre grandes familles de champignons ceux qui décomposent la matière organique morte ceux qui décomposent la matière organique vivante les parasites et puis ce qu’on appelle les champignons symbiotique c’est-à-dire qui vivent en symbiose avec des des végétaux donc ceux qui vivent en symbiose avec les arbres ce sont les ectomicorisiens cela nous intéresse moins c’est les bolet les les truff et cetera et cetera ils ont pas trop de rapport avec la production agricole ce qui nous intéresse beaucoup ce sont les champignons endomicorisiens les endomyorises c’est des champignons qui sont là depuis 450 millions d’années et qui accompagnent les racines des plantes et qui vont chercher la nourriture euh produite par ces enfin extrait du sol par les champignons et par les bactéries pour l’amener jusqu’au racines des des plantes ceux-là sont vraiment importants et c’est ce que vous disiez tout à l’heure c’est alim enfin mettre des des micoris au sol c’est c’est mettre ça au sol pour voilà pour la fertilité sauf que Ben vous allez voir pourquoi c’est pas très intéressant parce que nos plantes ont beaucoup plus de micoris que Cell qu’on vous propose dans le commerce donc 80 % des plantes sont dépendantes des micorises il me reste un sont dépendantes des micorises les légumes les cultures l’aviculture l’arboriculture sont dépendant des champignons endomicorisien retenez ce terme là endomicorisien et qu’est-ce que c’est que l’endomicorise à harbuscule bon ça c’est un terme un peu scientifique mais et bien c’est ça c’est ce schéma suivant là vous avez un plan de voilà un plan de maïs ou ce que vous voulez qui a ici son système racinaire seul et donc qui est vite qui a vite fait d’explorer ben la faible partie de volume explorée par ses racines enfin bon ça va peut-être un peu plus loin mais ça va pas beaucoup plus loin et ce qui va beaucoup plus loin c’est les racines qui sont prolongées ici vous voyez par des mélium des espèces de tubes que que sont les champignons et bien c ces mycélium là sont là depuis 450 millions d’années ça a été les premières racines des plantes avant que les plantes aent des racines quand elles sont arrivées des océans quelles sont arrivéesant et c’est là ces champignons là sont sont là depuis 450 millions d’années donc ils ont vécu des périodes beaucoup plus compliquées que celles que l’on vit et que l’on va vivre et ils ont résisté à tous les stress climatiques et donc vous voyez là l’importance que que qu’ on c ces réseaux micorisiens dans l’agriculture la transition agriécologique il faut vraiment en prendre conscience et savoir les utiliser et savoir que dans vos sol vous avez énormément d’espèces de champignons endomicorisiens en lien avec les plantes et donc ces champignons endomicorisiens vont être primordiales pour alimenter la plante à d’éléments peu mobiles dans les sols le phosphore le zinc le cuivre le phosphore surtout et les formes d’azote qui sont des formes déjà utilisaes par la plante les acides aminés par exemple les plantes peuvent s’alimenter en acide mininé ou des formes d’azote sous forme voilà d’azote déjà organique et ça c’est vraiment intéressant parce que la plante alimentée avec cette AFF organique a beaucoup moins d’énergie à produire pour l’incorporer dans ses protéines dans C dans ces tissu donc l’étude des plantes sans leur micorise est incomplète et alors c’est c’est très intéressant bon y passe vite c’est le dialogue des plantes avec ces micorises la plante euh indique par exemple à la au champignons qu’elle est qu’elle est là et elle envoie une molécule signale qui qui va euh stimuler l’asport de champignons qui il y en a des des millions et des milliards dans les sols comme le pollen dans l’air et ce champignon va émettre euh une autre molécule une autre molécule signale et va dire à la plante et va va va lui préparer va Leser préparer la la colonisation de la planante c’est ce dialogue permanent entre la plante et le champignon qui est extraordinaire et qui ont découvert les les les chercheurs français d’ailleurs et qui vont amener et bien les plantes à accepter des champignons à l’intérieur de leur racine ça c’est une photo photo enfin ouais une photo microscope qu’on peut faire par coloration et vous voyez à l’intérieur d’une racine de fol benah des des vésicules de champignons donc pour qu’une racine accepte de se faire coloniser par tout ça là c’est qu’elle y retrouve quelque chose et ces champignons là c’est ces champignons qui ont aidé la plante et bien ils l’ont nourri ils lu ont fourn de l’eau des nutriments et S et ça c’est c’est des petites vésicules de stockage d’eau et de nutriments à l’intérieur des racines des plomes ça c’est dans de la Féo mais vous en avez également sur des arbres que sont la plupart tous les arbres fruitiers sont endomicorisé et là c’est le noyer j’ai piloté une une une étude qui s’appelle micoagra avec des chercheurs de ninra de Dijon où on a montré la myicorisation du noyer et du maïs et les interactions entre le noyer et le maïs grâce au micorises là c’est des micorises à l’intérieur de racine de noyer vous avez également ici ça c’est j’ai une parcelle là que je traite en agroécologie ça c’est du sorgo que j’ai fait cet été et j’ai fait des colorations de racines de sorgo et regardez ce que j’ai trouvé plein de micoris à l’intérieur de mon sorgot j’étais vraiment content là vous avez les poils absorbants vous voyez c’est ça les racines qui sont les les plus importantes pour les plant c’est à partir de là que les racines absorbent la solution du sol avec les nutriments et bien c’est pas l’absor norment on ne le voit pas mais ils ont été prolongés quand j’ai arraché la racine ils ont été prolongés par des myélium et ce myéium a produit ces vésicules qui sont de des formes de de stockage d’eau et de nutriment pour la plante et donc les plantes se défendent beaucoup mieux quand elles sont micorisées que T quand elles ne le sont pas c’est pour ça qu’on vous propose des mic et le sorgo les plantes en C4 je vous expliquerai ce que c’est c’est des plantes très micorisogènes comme le sorgot comme les légumineuses donc l’ agronomique des symbioses bicorisiennes c’est qu’elles assurent la nutrition des plantes première des choses elle l’améliore elle renforce l’alimentation en eau et diminue le stress hydrique parce que les micorises vont chercher très loin de l’eau que les racines ne peuvent pas aller chercher elles protègeent contre les les champignons pathogènes puisque quand elles occupent le terrain et bien les les pathogènes ne sont pas là et elles sont essentielles parce qu’elles vont former des agrégats elles aident à la formation des agrégats de sol dont on a dit qu’ils était essentiel dans le fonctionnement des sols voà tous les que que fournissent les micorises vous les avez ici hein le potassium donc elles vont chercher ell l’amèneent mais surtout les NH4 le Cuu et cetera et cetera voilà donc on on s’y attardera un peu plus longuement mais vous voyez que c’est c’est très c’est très important le phosphore est très au ni des plantes ben c’est grâce au micoris que le champignon arrive à le à l’extraire du sol et aux bactéries et à à l’apportter à la plante vous avz ici des viges micorisé des vignes non micorisé voyez la différence de taille donc c’est l’intérêt d’apporter des micorises aux plantes c’est surtout de praliner les racines de certaines plantes pour fixer des micorises voilà mais pour le reste on en parlera c’est beaucoup moins intéressant c’est beaucoup moins intéressant et les mécanismes morisi permettent de réagir au stress hydrique là j’y passe vite on on le verra plus en détail lors de la l de la formation donc je passe là-dessus voilà les témoins micorisé ici maïs micorisé micorisé ici non micorisé c’est les Américains qui ont fait ces expériences c’est c’est vraiment donc voilà du carbone donc je passe là-dessus parce que sinon je vais pas on parlera des réseaux commun micorisiens mais ça c’est de la FO dans des vignes et vous voyez que la fverole ça va très bien avec de la production viticole parce que ça apporte énormément de chose les arbres dans leses les arbres ailleurs introduire l’arbre dans la production agricole c’est introduire du réseau micorisien mais c’est pas n’importe quel arbre qu’il faut y mettre et la l’erreur que l’on a fait sur l’agroforesterie classique en introduisant des arbres qui sont pas endomicorisiens et bien c’est que ces arbresl n’ont aucun contact symbiotique avec les cultur à côté et et du coup ça n’ ça ça ne produit pas de choses intéressantes ce qu’il faut introduire dans les cultures c’est c’est des arbres fruitiers on verra pourquoi on verra comment voilà donc ça je voulais et donc les couverts végétaux relais majeurs des réseaux micorisiens et ça c’est une des des com dire des des découvertes que l’on a fait dans le dans le pilote enfin dans l’action qu’on a piloté à la Chambre d’Agriculture là sur la micorise c’est qu’on a montré que les réseaux les réseaux micorisiens sont maintenus en permanence dans les sols grâce au couverts végétaux et notamment grâce au couvert de légumineuse ça c’est un couvert de fverole dans une noyerée et bien la fverole maintient le réseau morisien en activité pendant l’hiver puisque la févrole pousse l’hiver pendant que la la vie végétative du noyer est au point mort et donc il n’entretient pas son réseau micorisien comme c’est des micorises communes au noyer et à la fèverole quand le noyer repart au printemps et bien il a déjà son réumcisien en place et la fèvle lui fournit et ça ça lui permet de de repartir beaucoup plus vite et beaucoup plus de façon beaucoup plus costaud quoi et donc les pratiques favorables aux bactéries et aux micorise et à l’agroécologie bah c’est le non travail du sol parce que quand vous travaillez le sol vous détruisez les habitats vous détruisez tous les réseaux que Don dont je vous ai parlé c’est la couverture permanente des sols on en parlera c’est les légumineuses c’est les sols poreux et riches en matière organique c’est la fertilisation organique donc dans n’importe quel système de production que vous vous mettez en honneur ben il faudra avoir en tête ce ce C enfin je sais pas comment c’est ce au-delà du tripticle voilà c’est tout ça les couverts végétaux qui sont les outils de base de nos pratiques et là je vous ai mis un agriculteur qui est qu’on pourrait prendre pour un conventionnel qui est pas du tout un conventionnel c’est un vrai un vrai agroécologiste qui est dans son champ de couvert végétal à base de radis et de fol et cetera donc l’idée c’est de travailler le sol avec les racines découvertes voilà plus les racines sont diversifié donc plus les couverts sont diversifié mieux on a un sol perforé et pour la compaction il y a rien de mieux fait des des rotation et suivre des cultures on fait comment dire des intermédiaires de cultures avec des des couverts d’été et des couverts d’ivers donc là c’est entre deux cultures d’hivers c’està-dire un un blé et une orge et bien on met un couvert d’été pour ne pas laisser le sol nu et là c’était entre maïs entre un blé et un maïs et bon on met deux couverts constitutif un couvert d’été et un couvert d’hiver on verra comment voilà donc je passe vite sur les couverts parce qu’on on s’y attardera plus pendant la formation si vous voulez moutarde poid fouragé fell tournesol sorgo fouragé vous l’avez ici là c’est la base on verra on étudiera un peu tous ces dans vos pratiques si vous en avez bah c’est c’est très intéressant c’est les couverts d’été il faut réussir ses couverts d’été voilà ça c’est un agriculteur qui a 200 hectares donc c’est pas forcément sur un hectare que ça marche c’est beaucoup sur des très grandes surfaces donc il réussi son couvert d’été parce qu’il a des sols en conservation des sols depuis 10 ans il a des su sols voilà ça c’est un Soro qu’ a fait cet été avec la chaleur qu’on a eu vous voyez sol avec beaucoup de mati organ des plantes tropicales ça pousse très bien donc il le broie voilà son couvert broyé il a implanté une fèverole dedans il y implante une fverole et derrière cette fverole il va faire un maïs voilà ici c’est un mélange de couvert dans lequel on a implanté du blé et vous voyez le blé qui a été qui pousse derrière ce couvert avec la la partie au sol qui va protéger le sol pendant pendant l’été voil le couvert ça se sème avec des semoir direct àent on en parlera aussi on s’y attardera dessus parce que c’est les bè Semir pour des couverts d’été il faut réussir ces couverts d’été pour pas laisser les terres nu TER nu c’est des terres qui évaporent et ça c’est c’est plus possible et réintroduire les animaux comme accélérateur d’autofertilité des sol parce que les animaux au travers de leur de leur système digestif de leur rum de leur pense et cetera c’est des bioréacteurs quoi c’est des méthaniseurs des méthaniseurs beaucoup plus vertueux que que les méthaniseurs et du coup eux ils vont accélérer la multiplication des BA des bactéries surtout les relarguer avec leurs exréments et accélérer la fertilisation des sols et donc on peut très bien faire paturer les animaux sur des couverts végétaux il restitue aussi au sol bah une partie des couverts végétaux et c’est une pratique que l’on observe de plus en plus dans les fermes céréalières de conservation sont des sols he qui ce qui ont compris la le système que je vous explique de réintroduire des animaux de d’autres d’éleveurs qui cherchent des terres pour accélérer la fertilité des sols donc les couverts divhivers c’est à base de légumineuse de méteille on expliquera ce qui le métail c’est une association de plantesin voilà avoine veste commune poid fouragé ça c’est des couverts extraordinaires pour courouvrir les sol en hiver et les rendre nutritif à l’été pour produire des cultures d’été voilà donc là j’ai mis des des mélanges de couverts je reviens vers mon marécher avec son son couvert là qui qui est la base de l’alimentation de ces de ces légumes et pour terminer et bien la l’agriculture de de demain ne sea ne se fera plus avec des plantes monopécifiques mais avec des associations de plantes parce que si copierz le modèle naturel il faut associer des plantes les plantes sont jamais seules dans la nature elles sont toujours associées pour avoir des interactions an symbiotiques et donc associer des plantes à physiologie est décalée forcément pour qu’elle se concurrence pas entre ell et ça on sait faire améliorer la nutrition d’une plante par la présence de l’autre he grâce au réseau commun micorisien on en parlera optimiser l’utilisation des ressources ben telle plante va va extraire du phosphore tel autre de l’azote et elles vont se nourrir réciproquement de gérer Adventi ravageur et maladies et augmenter de 50 % le rendement global de la parcelle c’est-à-dire que sur cette parcelle si vous aviez fait du poids uniquement ou de l’orge uniquement vous auriez eu 50 % de de de de production en moins et c’est l’interaction positive la coopération des deux plantes qui va qui a augmenté la production la productivité de la parcelle et la dernière image c’est c’est un éleveur laitier avec qui j’ai travaillé dans un G2 que que j’ai piloté qui a remplacé ben le le soja une grande partie du soja qu’il a acheté pour ses vaches les pierres par des méthil c’est-à-dire des associations de légumineuses et de et de graminé et donc sans herbicide sans fongicide sans insecticide et sans engrais tout ça ça s’auto-entretient et ça produit de la ça produit du comment dire du vivant pour les vaches et pour les sols voilà c’était ma dernière ma dernière image bon j’espère que j’ai pas jeis pas aller trop vite mais on reverra tout ça pendant la formation merci de votre attention merci François ouais c’est ça fait pas mal d’infos je vois de la fumée qui sort de certains de certaines têtes là mais bon vous inquiétez pas il y a beaucoup beaucoup beaucoup d’infos mais il y a donc vous avez vu il y a des choses qu’on éclaircira au weekend technique je sais qu’il y il y en a beaucoup qui pourront pas être là mais je vous le redis on refera un un résumé en bon et du forme on réabordera des notions qui ont été abordées là avec d’autres personnes euh notamment la nutrition on en parlera avec Francis bukaille enfin il il y a pas mal de choses euh qui reviendront aussi avec Hervé euh voilà donc pas pas de panique

    12 Comments

    1. François a parlé de l’importance des arbres fruitiers et des mychorises et qu’il en reparlera plus tard est-ce moi ou bien il n’a pas donné plus d’informations, en avez-vous? Ça piqué ma curiosité

    2. Tous ces aspects, je le montre sur ma chaine, sur une terre argileuse et zone semidésertique, "Sol structuré vs sol détruit" et "fertilité du sol en zone semi-aride" sont les titres, et je mets le lien de votre vidéo en description, pour tous les détails donnés ici. Et les arbres fruitiers font aussi partie du système pour mes planches de cultures, je ferais une vidéo en français cette semaine ou voir la version espagnol.

    3. un sol non travaillé ne produit plus rien de comestible pour l homme ! sauf a revenir a l élevage pastoral , a la jachère triennale pour enrichir le sol , aux légumineuses , etc

    4. Question: Lorsque les microorganismes dégradent la matière organique avec un C/N de 80, il n'y a pas que du carbone qui est consommé mais aussi de l'azote car selon mon expérience quand je mets 20cm de broyat de copeaux de bois sur mon sol, la fertilité du sol ne revient que la troisième année. Alors combien d'azote est consommé pendant le processus de dégradation par les microorganismes pour se rendre à un C/N de 10? Cela veut dire que les bactéries fixatrices d'azote font un travail bien plus important que ce que j'ai compris dans la présentation.

    5. Je n'aime pas l'expression "nourrir le sol" car ce n'est pas clair. On devrait plutôt dire "nourrir les microorganismes du sol" ou "nourrir les vivants du sol"

    6. on peut nourrir la planète avec des sols vivants et donc l'agriculture de conservation des sols, mais on ne pourra JAMAIS sauver les campagnes sans mettre AUX NORMES les villes !!! en France les recyclages de l'eau et de la matière organique sont inexistants !! Les stations d'épuration sont des armes de désertification massive ! non seulement l'eau est jetée en rivières pollue TOUTES les rivières mais TOUTE la fertilité des sols ( la matière organique) disparait dans des incinérateurs ou des décharges !

    7. Le problème avec votre couvert végétal est que vous achetez des graines qui ne sont pas produites en France et après avoir détruit par la chimie celui ci, vous semez la culture suivante en mono espèce et c'est donc energivore… Alors que moi je seme la culture en association et après la moisson je laisse une jachère spontanée ce développe pendant un an et qui se fait pâturè donc je cultive une fois tout les 2 ans et je dépense zéro semence de couvert…. Et le tout en Bio……

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