Thomas Hanss, paysagiste et cofondateur de Villes Vivantes, qui opère depuis 10 ans des milliers de projets de densification douce, a ainsi cherché une réponse à cette question de savoir si la densification pouvait être un levier pour améliorer la biodiversité :
    – Dans la littérature scientifique dont il nous présentera une large revue sur ce point précis ;
    – Dans ses propres observations issues des expérimentations BIMBY auxquelles il a pu prendre part ces dernières années.

    Les travaux de Thomas Hanss suggèrent que l’élément déterminant serait le jardinier plutôt que la taille du jardin.

    📒 Retrouvez la retranscription : Épargner et partager pour une densification douce au service de la biodiversité – Thomas Hanss : https://papers.organiccities.co/epargner-et-partager-les-deux-cles-qui-peuvent-faire-de-la-densification-douce-un-outil-au-service-du-renforcement-de-la-biodiversite

    🌐 ORGANIC CITIES : le 1er colloque international des villes organiques : https://organiccities.co/

    Un évènement organisé par :
    • SciencesPo Ecole Urbaine : https://www.sciencespo.fr/
    • Villes Vivantes : https://www.vivantes.fr/
    • OFCE SciencesPo : https://www.ofce.sciences-po.fr/
    • vv.energy : https://www.vv.energy/

    alors bonjour à tous je vais attendre juste que le support arrive et va arriver alors je vais moi aborder une une question sur le rapport entre la la densité la densification et la biodiversité qui est un sujet qui a été un petit peu abordé par Karen lors de son intervention où elle citait une étude sur New York notamment où il était question de la biodiversité génétique je meuble le temps que le powerpoint arrive et voilà super épargner et partager les deux clés alors du coup sur laersité génétique moi je vais je vais dans une partie de ma présentation aujourd’hui vous vous faire par d’une des résultats d’une métaanalyse sur 13 travaux de recherche qui s’intéresseront pas à la dimension génétique de la biodiversité puisque la biodiversité a trois dimensions génétique donc c’est la diversité des gènes et le fait qu’il soit préservé la biodiversité spécifique c’est les espèces donc c’est celle que tout le monde connaît un petit peu et la biodiversité fonctionnelle écosystémique qui sont les espèces entre elles et leur relations donc moi je vais pas du tout vous parler de biodiversité génétique euh ah voilà super euh donc je vous propose de d’intervenir en 3 3IS temps si si mes diapos veulent bien passer sinon faut les passer directement depuis l’ordinateur non ça marche pas ah c’est bon ok donc je je vous propose d’intervenir en TR temps pour structurer cette cette présentation je vais utiliser deux notions que je vais vous définir juste après qui sont cell de l sparing land sharing et et je vais commencer tout de suite ces deux notions elles ont été forgé par la recherche notamment sur les modèles de développement agronomique pas forcément urbain donc le leur leur origine c’est plutôt la question de se poser pour nourrir l’humanité comment est-ce qu’on va fonctionner est-ce qu’il faut s’étendre est-ce qu’il faut être très intensif ou est-ce qu’il faut essayer de de mélanger nos modes de production avec la biodiversité c’est des notions qui ont été reprises par le la réflexion en matière d’urbanisme depuis les années 2000 et quelque part le Land Sping on pourrait le définir comme un modèle donc spare c’est épargné c’est un modèle qui va chercher justement la compacité l’intensification on va utiliser le moins d’espace pour pour développer nos villes pour laisser le maximum d’espace libre euh aux dynamiques naturelles et le Land sharing c’est tout cher partagé on va plutôt se poser la question euh comment est-ce qu’on va développer nos villes en essayant de les faire cohabiter en les imbriquant avec le milieu naturel et ses dynamique euh land spiring souvent c’est un associé à des notions de densité très très fortes euh land sharing c’est plutôt voilà la ville diffuse donc le Land sparing ce qui nous apprend et je vais vous expliquer un petit peu ça va me faire mon introduction c’est que si la la densité elle n’est pas l’edemi de la biodiversité si c’est le cas la densification ne l’est pas non plus euh pour commencer je c’est une petite image de de Florence donc on a déjà vu hier donc là on a un bon exemple de Land sparing c’est vraiment une occupation très très compacte très très intense de l’activité humaine où il y a très peu de place qui a été laissé en tout cas euh euh à la à la à l’échelle macro aux dynamique naturelle en même temps c’est cette compacité là qui permet euh de par exemple à la ville de Florence ben d’avoir des limites clairement définies et on voit un peu à l’horizon donc là on est en haut du du dô que la ville a une limite assez nette et puis qu’au-delà s’étend euh un espace qui est euh ou réservé à l’agriculture mais aussi au dynamiques forestière naturel euh en ces deux questions on a vu des des habitations on a vu la campagne c’est un petit peu les deux sujets qui sont qui aujourd’hui nous amène à à nous questionner sur notre façon d’occuper le territoire donc là une carte qu’on a vu hier l’habitat c’est les carreaux d’un d’un km car en fonction de la densité de verre partout c’est ver c’est 1 km carré où il n’y a pas de résident au sens de l’INC et en vis-à-vis j’ai mis la carte donc sur les données Adonis de l’indice de traitement Phyt sanire donc c’est une autre façon de voir l’impact mais en tout cas c’est les espaces où on a massive enfin un usage plus massif plus c’est rouge plus c’est intense de produits phytosanitaires pour l’agriculture donc ces deux notions là ces deux notions qui ont se sont saisis du Land sparing l sharing comme des notions c’est pas pour rien c’est que c’est les deux sources de pression principales sur la biodiversité alors là c’est des données de du groupement d’experts patrinat à l’échelle de la France mais c’est c’est vrai au niveau global donc on voit que l’agriculture intensive c’est la première source de pression sur la biodiversité suivie en en 2e rang par la pression urbaine et la pression urbaine c’est euh principalement dû ici à euh il y a deux choses il y a la perte de l’habitat dû à l’artificialisation donc au fait que les villes s’étendent euh donc que on voyait sur Florence une limite assez nette avec un espace plus naturel ben voilà c’est le fait que les villes aillent consommer ces espaces là qui créent la pression sur la biodiversité donc ça c’est une carte qui a été rendue publique dans un rapport de mai dernier toujours par le groupe patrinate qui identifie à l’échelle France où est-ce qu’on a des gros enjeux de biodiversité et quel est le rapport à l’urbanisation il nous apprend deux choses c’est que les points chaud de biodiversité ne sont pas situés dans les environnements urbains donc là la petite définition on mettra le support en accès sur le site donc les zones les points chauds de biodiversité c’est vraiment des espaces où il y a des assemblages d’espèces qui sont irremplaçables donc des milieux qu’il faut absolument préserver épargner et donc ce qu’on apprend c’est que l’enjeu principal de l’urbanisation en matière de biodiversité c’est le fait de limiter l’urbanisation aux espaces qu’il ont qu’elle a déjà occupé qui ont déjà été aménagés et donc c’est bien d’épargné à l’échelle d’un pays qui va avoir un enjeu donc l’enjeu vous le connaissez la perte de biodiversité donc là c’est les données living Planet index euh cette année il y a eu c le le le biodiversity Stripes sur le même principe que le climate Stripes qui a été produit donc on voit bien qu’il y a une une vraie chute donc certains experts par rapport au volume d’espèces parlent d’une d’une chute de biodiversité depuis les années 70 d’à peu près 69 %. euh donc agriculture urbanisation là je vous amène à à château giriron en Bretagne euh on est en 1952 et on voit comment euh ben on occupait l’espace un centre très compactun habitat très regroupé et un espace rural très parcellé et assez riche et puis je vous la même commune la même échelle en 2020 on voit bien B de deux facteurs l’agriculture mais je vais pas trop en parler à changé il y a eu beaucoup de simplification et au niveau de la forme urbaine ben le centre est resté compact par contre on voit bien quel est le processus qui a massivement étendu la ville c’est notamment le fait qu’on a construit euh en extension avec des très grands jardins euh donc voilà entre la forme historique vernaculaire et des formes qui ont été produites sur les dernières décennies euh le grand jardin a été l’un des principals facteurs de l’étalement urbain et en même temps aujourd’hui le jardin c’est la question qu’on se pose c’est est-ce qu’il faudrait pas le mettre sous cloche en même temps au risque évidemment dans la continuité des discussions d’hier de de perdre un des principals leviers qu’on a pour agir sur ce qui compte à savoir ETP les milieux naturels euh de l’extension en densifiant euh c’est des questions qui se posent de façon assez aigu là je vous sors des des données un peu récentes donc ça c’est l’étude de la pure qui a été présentée en juin 2023 euh spécifiquement sur le tissu pavillonnaire et le tissu panaire il a été massivement représenté comme ça euh comme des grandes surfaces vertes et euh il y avait une présentation en join dernier la la question du jardin du fait que sa préci la préciosité de ce tissulà c’était ses jardins était beaucoup mis en avant et dans le rapport on nous dit que voilà il y a un rôle climatique le pavillonnaire est menacé euh parce qu’on les considère comme des espaces potentiellement constructibles donc il faudrait globalement les épargner euh donc on voit ce type de représentation euh et en conclusion je vais vous citer la conclusion Patrick olier qui est le le président de la métropole du Grand Paris qui synthétisait bien les débats et la façon dont on perçoit ces tissu aujourd’hui nous disait le tissu pavillonnaire a plusieurs avantages desésavantages sur le plan environnemental il faut le protéger voilà parce que c’est au niveau de la qualité environnementale de l’écologie du paysage mais surtout au niveau du changement climatique et maintenant parce qu’on se trouve les deux pieds dans la mise on se dit mais pourquoi on n pas fait ça plutôt hein le protéger nous sommes irresponsables ça amène à des prises de position qu’on fait l’objet de dé bahères qui qui qui qui qui mettent voilà sous cloche ce tissulà c’est des choses qui sont déjà à l’œuvre là je vous fais un petit extrait de la zone pavillonnaire pl8 pleine commune euh où euh je je vous passe les règles hein mais on a fait un petit peu de test donc voilà l’objet vraiment de cette zone c’est de le préserver hein euh c’est c’est c’est à l’œuvre ailleurs on parlait de la métropole bordelaise ici on a la le la carte du plui bordeau métropole où toutes les zones en rouge sont des zones où le second rang la création d’une voie d’accès secondaire est interdite euh et et donc on va pas pouvoir aller occuper les jardins euh alors euh vous vous voyez un petit peu ce qui peut soutendre on parle d’écologie on parle de climat on parle de de biodiversité j’espère que je je vais tenir mon timing euh et en même temps on se pose du coup sérieusement la question queles sont les données qui nous permettent alors que ces jardinsl sont notre ressource principale pour avoir une action à grande échelle sur la biodiversité quelles sont les données qui justifieraient le fait qu’on les mette sous cloche parce qu’aprs ça pose d’autres questions de développement que j’aborderai pas dans ma présentation euh donc je mettrai en en en en en ligne un petit peu tout ça je voilà ce sera transmis il y a beaucoup de texte je vais me concentrer sur des citations et sur ce que je retiens de ces travaux que vous pourrez lire vous-même donc le corpus c’est 13 recherches travaux de recherche empirique voilà centré sur les interactions densité densification biodiversité les dimensions qui sont étudiées c’est uniquement spécifique fonctionnel donc pas génétique et le panel c’est un panel qui va au-delà de la ville occidentale européenne mais à l’exclusion des milieux tropicaux pour des fonctionnements un peu particuliers en termes de biodiversité alors je vais vous égrainer un petit peu ce qu’on en apprend on apprend déjà que la densification elle va contribuer au renforcement de la biodiversité urbaine et notamment en augmentant le linéaire de haie donc là c’est des travaux de de Varé son équipe de chercheurs on les retrouve chez chez Knap également et on n’est pas loin de Château giron on est dans la dans la la métropole de Renn donc les les les cherchur ont étudié deux deux cohortes d’arthropodes bon qui sont des bioindicateurs ils ont été voir si les compositions et les populations étaient plus importantes dans des secteurs peu denses que dans des des secteurs denses euh leur conclusion c’est que euh notamment des des secteurs qui ont été densifiés dans les secteurs qui ont été densifié donc qui ont permis une occupation humaine plus importante les assemblages étaient similaires et donc il conclut que la consolidation la la densification urbaine peut réduire le risque de perte de de biodiversité en ville c’est finalement quand on voyait les images de de château giriron en 1952 moi ça ça me fait penser un tout à cette logique de parcellisation la parcellisation ben ça crée plein de milieux ça crée plein d’interfac plein d’occupations différentes qui forcément créent ben un potentiel d’hébergement pour plus d’espèces et quelque part en créant plus de limites séparative entre les parcelles ben on crée des linéaires sur lesquels on va pouvoir implanter des ha et qui vont un peu voilà créer ce ce BO cage pavillonnaire on apprend aussi là c’est une étude de de Marc Barra c’est une compilation c’est Marc bar qui s’en est occupé en Île-de-France et makivor sur les les toitures végétales en fait les toitures végétales le gabarit bâti a un impact important plus le gabarit de la toiture elle va être petite ben il y a une corrélation vous allez voir entre son intérêt pour la biodiversité il y a la question de la hauteur donc dans leur étude sur sur des des toitures en île-france qui ont été suivies sur un temp un petit peu long donc c’est le le le projet Grove il découvreent qu’il y a une corrélation négative entre la surface de la toiture et sa capacité àueillir de la biodiversité et notamment un des des éléments d’explication c’est que les petites toitures qui vont être imbriquées dans du bâti parfois protégé par des éléments de végétation plus grands bah sont protégés de la de la sécheresse du coup maintiennent mieux les espèces et maivor a fait un test sur la les populations d’aveille sauvage de gê et montre que à mesure qu’on monte dans les étages plus les toitures végétales sont disposées haut dans les étages et moins elles vont être utile pour des espèces notamment pour y nicher et stabiliser leur population on apprend que la biodiversité de la palette végétale elle va impacter positivement le processus de décomposition de la litière organique mais pas uniquement parce que il y a la diversité et la densité donc ça c’est trè une étude surzurique de de 2018 sur un corpus de jardin autour de Zuri ils ont découvert une corrélation positive entre la capacité des micro-organismes du sol à décomposer la matière organique ce qui est une des façons de stocker du carbone et la densité urbaine notamment parce que la compacité du bâti augmentait la température des sols ou empêcher en tout cas la baisse de température des sols donc là la vidéo ne fonctionne pas mais c’est pas grave c’est pas grave donc c’était un petit exemple avec sans vie du sol je vous invite à aller voir ce travail soil in action des vidéos qui sont qui sont très intéressantes là-dessus on apprend dans C dans ce corpus que la richesse des fleurs présent dans jardin résidentiel elle augmente avec la densité urbaine donc là on est à Minneapolis et à Minneapolis une équipe de chercheurs a été voir le long d’un gradient entre Minneapolis Saint-Paul et ici une réserve qui est Coral CREC qui a servi de de référent et ils se sont rendus compte que le la le nombre d’espèces présentes dans les jardins résidentiels augmentait avec le gradient urbain et et on parle de de Flores qui sont comparatives à à Cedar cric donc des des fleurs spontanées hein euh donc ça aussi c’est un petit peu contreintuitif mais il y a plus d’espèces par hectare dans les zones d’anement construite et la diversité fonctionnelle de ces Flores ne change pas avec la densité euh là je vous amène à Paris euh mimé et son équipe nous apprennent que les jardins et à Paris c’est vraiment important euh même petits très fragmentés ont un impact hyper positif sur la disponibilité d’habitat de certaines espèces et ils ont pris le cas de la pipistrelle commune leur hypothèse de départ c’était que les espaces verts publics qui contribuaient davantage à la constitution d’habitacles les jardins privé quand on voit Paris on comprend pourquoi quand on voit la car donc ça c’est Paris végétal de la pure les grands les grandes masses vertes c’est les alignements c’est les grands parcs publics on voit pas bien où sont les jardins privés pourtant ils sont rendu compte que même s’ils sont plus faibles en proportion 36 % des espaces verts ils contribuent à à près de la pour près de 50 % à la disponibilité de l’habitat pour les chauve-souris et diminue la résistance à la matrice de la urbaine de 57 % la matrice c’est le fait que ça empêche une espèce de de s’implanter et de faire son cycle euh donc bah les les Gardin à Paris c’est quoi ben c’est plein de de micro cours d’Ilo de micro points de végétation et y compris des des microourettes et qui finalement sont et ce que nous dit l’étude c’est qu’elles sont gérées de façon très comment dire pas extensif quoi voilà on pas on met pas de produits enfin il y a plein de végétation adventiste qui se développent et finalement et ben ça contribue beaucoup plus à la constitution d’un habitat à Paris pour une espèce comme la pipistrelle que des grands espaces verts qu’on aurait tendance à à imaginer être les plus importants ensuite on apprend que alors là c’est ça c’est c’est un débat je laisserai une partie pour les questions là je je c’est un gros sujet les grands jardins est-ce qu’ils font est-ce qu’ils sont davantage support à la biodiversité que les petits en fait les travaux de recherche nous expliquent que non mais mais euh il va falloir peut-être en discuter donc là Hanson nous a a étudié un corp plus de jardin à lune qui est en Suède euh et sur ce corpus là on découvre que plus les jardins sont grands plus ils sont occupés par des espaces de pelouse donc pauvre en biodiversité un 86 % de l’occupation du sol sur les grandes parcelles c’est de la pelouse contre à peu plus à peine plus de la moitié pour les plus petits terrains malgré ça les auteurs ont eu du mal à conclure que c’était il y avait pas de corrélation parce que ils voit dans les grands jardins un plus grand potentiel mais le potentiel est pas effectif donc il se trouve que avec ce corpus là on peut pas dire que le plus grand jardin est plus favorable en théorie ça pourrait être vrai dans la pratique ça se révèle faux dans leur données euh on découvre dans cette étude un autre élément important c’est que la contrainte d’entretien c’est le premier facteur qui influence le choix de l’aménagement euh et notamment l’utilisation de la Toulouse on y reviendra après qui est une des surfaces les plus simples entretenir euh là chez loram et Ben qui est une des études qui est souvent citée pour faire un lien de corrélation entre la taille du jardin et la biodiversité il faut lire bien dans les petites lignes puisque le RAM en fait il n’étudie dans la surface de jardin que les surfaces qui ne sont pas en pelouse mais il ne nous dit pas si les grands jardins ont plus de pelouse ou pas je laisse la place pour les questions là-dessus euh euh et voilà en fait aussi le je reviens au Grand Paris donc voyez les cartes avec les jardins qu’il faut préserver pour le climat dans le même rapport on va nous dire que les tissus pavinaire c’est massivement de la pelouse c’est des milieux plutôt monopécifiques sans diversité et qu’en plus ça pose des questions au niveau de la la ressource en eau sur le gazon et la capacité d’adaptation climatique à long terme de de ces parcelles là mon fermail 2018 en mois de juillet Montfermeil 2020 au mois de juillet voilà les pelouses parlent d’elles-même donc c’est c’est c’est vert ver c’est vert en surface mais en réalité euh le ben l’intérêt que ça peut avoir pour rendre vivable la ville n’est pas forcément là euh je vais avancer vite euh l’action du jardinier il y a plusieurs études mais c’est la clé l’action du jardinier c’est la clé euh voilà pourquoi ben parce qu’un jardinier il va pas vouloir laisser faire la il va pas vouloir se laisser envahir et euh la clé ben c’est de de de créer des jardins qui soient en adéquation avec la la capacité du jardinier ici on a un bon exemple on est à Melbourne l’action du jardinier qu’est-ce que ça peut avoir comme impact on a une surface de 250 m² qui a été qui était en pelouse qui a été dégarni et qui a été planté avec des espèces un peu locales puis ils ont ils ont laissé faire la vie ils ont suivi pendant 4 ans ce qui ressort de ces travaux là c’est que bon il y a quelques espèces qui se sont pas implanté mais globalement il y a eu une augmentation de de la population ben la diversité végétale et vous voyez année 1 jusqu’à année 3 là vous avez par type d’insecte la façon dont les populations se sont implantés stabilisé en rouge la la la progression en violet la colonisation il y a vraiment des populations qui se sont complètement stabilisées et juste en changeant les plantes sachant que c’est un espace en plus qui n’était plus arrosé ils ont multiplié par 7 la biodiversité sur cette parcelleel là donc en faisant pas grand-chose en fait on peut avoir un impact massif et ben tout est dans l’action du jardinier alors je pense que j’en suis j’avance donc la question qu’on pour pourrait se poser c’est qu’est-ce qui se passe si on fait rien si on densifie pas donc je vous ai montré mon fermeil précédemment à monfermeil en 2013 on avait fait une étude sur 4ilo 300 un peu 320 parcelles quelle est l’occupation dominante du sol entre la pelouse des des parcelles où il y a pas de jardin parce qu’il y a a des les espaces sont complètement minéralisés des espaces où on a du potager et des espaces qui sont plutôt dominés par du ligneux arbustif arboré ça c’est 2013 ça c’est 2023 10 an après on a refait le travail euh bon là ça sort peut-être moins bien moins facilement mais quand on regarde parce qu’il y a des jeux de chaise musical on se rend compte que la la la part occupée en pelouse est absolument stable par contre il y a une forte augmentation des surfaces 100 % minéralisées euh il y a une réduction drastique 50 % des potagers sur ce voilà on a perdu la moitié des potagers en disant et la part des couverts qui sont arborés reste stable même si c’est en partie lié à la croissance parce qu’il y a des choses qui bougent on a été regardé où est-ce qu’on avait de la perte de couvert végétal euh donc c’est tout ce qui est un peu grisé sur ce donc on a constaté de la perte en surface de pelouse en arbre enfin il y a des choses qui sont parties et en rouge vous avez là où il y a eu des transactions on s’est posé la question parce qu’en regardant en faisant du terrain on s’est rendu compte qu’il y a des parcelles où il y a eu un réinvestissement on se dit bon peut-être à ce moment-là les gens font place net euh pas uniquement mais voyez 2008 2018 2022 il y a pas eu de projet de densification euh il y a eu quelques transactions et puis des gens qui ont juste changer leur façon d’utiliser leur jardin mais la densité est exactement la même quatre fois sur 10 c’était des réaménagements par un nouveau propriétaire donc 40 % c’est suite à une transaction 60 % c’est c’est les gens d’eux-mêmes qui doivent changer leur façon d’utiliser le jardin donc la densification euh un de ces premiers une de ces premières vertus ça pourrait d’adapter le jardin à la à la capacité du jardinier c’est un des premiers motifs ici on est à périigux euh le premier prototype bimbi c’est c’était un des motifs clés des gens qui venaient poser des questions de projet euh là un sondage de 2023 il il y a quand même beaucoup de Français qui aujourd’hui cherchent plutôt un petit jardin notamment pour des questions d’entretien et il y a un petit jardin qui est exceptionnel pour voir quelle est la puissance d’action d’un jardinier c’est le jardin de Joseph chofffret à sauteville l ran qui a été un peu évoqué hier euh très intéressant quelqu’un qui a sur plus d’une dizaine d’années suivi complètement l’évolution de son jardin ingénieur de formation euh il s’est fixé un objectif d’autonomie alimentaire de diversité et c’est quelqu’un qui a tout mesuré donc il est parti de ça on est en 2011 il vient il vient d’acheter il a fait ses premiers aménagements progressivement il a fait évoluer ses méthodes et là on est en 2018 il est à peu près arrivé à son à son état stable donc c’est quelqu’un qui produit plus de 300 kg de fruits et légumes par an sur son sur son sur sa parcelle sans produit phytosanitaire et aujourd’hui il passe en moyenne à l’année 3 heur par jour alors 10 en été et deux en hiver quand même mais ce qui nous explique c’est que cette transformation elle n’est possible que que parce que son jardin est petit voil évidemment ce niveau d’intensité dans le jardinage si on avait une parcelle de 600 m² on le ferait pas alors je passe parce que je pense que j’ai consommé mon temps donc les Suisses s’y intéressent de près d’ailleurs ils pensent même à financer des actions euh et juste quelques exemples et puis ça fera la transition pour pour Clément donc pour bah il y a plein de façons aujourd’hui donc on peut aller travailler la biodiversité bon le lière qui est reentré en en odeur de sainteté parce qu’il a plein d’intérêt pour la biodiversité il Perm faire des très compact dense y compris sur un un grillage avec très peu d’épaisseur il y a plein de choses qu’on pourrait réinventer en ville ou faire revenir là c’est la logique des trones ou des arbres tétards qui sont plutôt des pratiques rurales ont beaucoup d’impact sur la biodiversité ici on est sur des freins tétard à haoche c’est tout à fait des pratiques qui permettraient bah d’augmenter la biodiversité en ville pareil pour les ha vivantes donc sur tout ce qui est sol tressé et en allant même un peu plus loin sur les ha mortes où on a de l’accumulation de bois mort qui permet aussi de gérer ces déchets jardin par ailleurs donc qui sont plein de petits aménagements plein de petites façons de traiter des limites j’avance très vite euh il y a aussi dans la densification un intérêt à utiliser le bâti pour la végétation notamment il y a il y a tout ce qui est les murs à fruits l’art de de l’espalier qui est dans l’art du du jardin donc là on est un Montreuil on a même monté des murs à un moment que pour les fruits euh mais en fait c’est des choses qu’on peut tout à fait faire et ça permet d’avoir des très bons niveaux de productivité des très bons une mise à Frip rapide là pour les expositions ouest un Pomier par exemple sur très peu d’espace sur du Ouest Sud-Ouest ben par exemple un Sit a qu saison sur du Sud un poirier ou inf figuier donc c’est un espace une occupation extrêmement réduite avec un intérêt productif au profit de l’espace public à Montpellier par exemple une association là on est en ah j’ai plus la date mais je crois qu’on est en 2008 je me suis pas mis les dates bon en 2008 je crois qu’on doit être là ici en en 2011 euh en 2018 et ici en 2020 qu’est-ce qui s’est passé c’est des particuliers qui sont mobilisés simplement pour agir sur leur façade en pied de façade pour B apporter de la végétation en ville donc c’est une association allez là on est en 2022 voilà donc ça c’est de l’action sur la parcelle privée qui a un impact sur l’espace public donc l’association c’est marenostrom c’est le un article hyper intéressant que je le mettrai en dans la présentation et enfin pour faire la parfaite transition avec Clément le végétal au service de des de des espaces de vie donc là c’est une étude hollandaise sur toutes les stratégies de l’art des jardins qui permettent d’aller chercher du confort climatique par rapport à son habita il y a plein d’exemples il y a l’ombre dans un patio par exemple qui est la végétation le couvert végétal c’est un des premières façons de limiter l’impact de la chaleur des îlos de chaleur urbain on parlait des toitures végétales et de leur hauteur quand elle est sur moins de 10 m ça a quand même un effet à l’échelle du piéton sur le rafraîchissement là un très bel exemple d’une opération de densification on a la même même surface végétalisée avant et après projet on est à norp en Australie avec des tutures végétales et tout ce qui est sur les façades donc ben ça peut avoir un impact 15 si 30 35 cm d’épaisseur de végétation sur un mur ça va réduire la température du mur à la température ambiante ça va pas faire d’accumulation de chaleur ça permet de limiter les effets de mur chaud sur les expositions West par exemple et et je passe la main merci beaucou merci beaucoup merci beaucoup euh

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