Ce premier épisode, qui a une valeur introductive, est dédié à l’impact local du changement climatique, notamment en termes d’aléas climatiques, et les besoins nécessaires pour s’y adapter.

    [Musique] bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle série de podcast produite par la chair agriculture biologique et intitulé changement climatique en jeu des pros de la bio la chair agriculture biologique est une initiative de Bordeaux Scien agro en partenariat avec la Fondation Bordeaux Université l’Université de Bordeaux et l’inrae unique en France elle conduit des missions d’intérêt général à destination des entreprises de la bio des scientifiques et des étudiantes et étudiants en particulier elle diffuse des connaissances scientifiques d’intérêt pour les filières bio elle mène des travaux exploratoires en lien avec les scientifiques et professionnels et elle œuvre à la structuration d’une offre de formation spécifique de niveau bac + 5 pour plus d’infos suivez-nous sur notre page LinkedIn et notre chaîne YouTube cher agriculture bio logique je m’appelle maixipay malelani et pour préparer cette série de podcast j’ai interrogé des représentantes et représentants des messenes de la chair afin d’identifier les problématiques rencontrées dans le contexte du changement climatique et les besoins exprimés par les professionnels des filières bio pour y répondre dans l’épisode d’aujourd’hui pour introduire la série Philips filigoy des vergers Biot des prunera Chloé guichetau du Château Canon Stéphanie Perro de Agri symbiose Stéphane Becket du syndicat des vignerons bio de la nouvelle Aquitaine et Olivier budge de Biocop talance vont nous parler du changement climatique et de l’impact de ses conséquences sur leur travail mais aussi des besoins et solutions envisagées pour y faire face moi je m’appelle Philippe suigueil je suis bon arbculteur depuis pas mal d’années et maintenant en face de de transmission de mon entreprise et à la prête donc depuis peu je suis la responsableement pour les châteaux canon et Berliquet à saint-émilon le château roseensegla en appellation Margot et le domaine de l’île sur l’île de porgol dans le sud de la France alors nous sommes une petite entreprise où on fabrique des solutions des biosolutions je suis Stéphane bequet je suis directeur technique du syndicat des vinir en bio nouvellequitaine ouais donc moi je suis Olivier bu j’ai 50 ans j’ai créé cette ce magasin il y a 7 ans à talance et j’ai repris un magasin à Gradignan quelques kilomètres d’ici il y a un peu moins de 3 ans quelle problématique rencontrez-vous aujourd’hui dans votre travail le changement climatique c’est pour ça que c’est bien qu’on parle maintenant de changement climatique c’est que c’est c’est un peu c’est un peu global c’est une une perturbation de d’un cycle qui est normalement enfin qui est théorique donc ben hiver il fait plutôt froid un printemps mais ça commence à seéchauffer doucement et puis on on arrive à l’été en été où il fait il fait bon il fait chaud et puis voilà et c’est un cycle normal et là ça on l’a plus pour moi c’est le gros gros souci quoi du changement climatique découle la plupart de nos problématiques annexes parce que changement climatique c’est coup de chaud les coup de froid la pluie en 2021 2022 ben je vous aurais dit mais c’est le gel euh voilà prendre des températures de de – 4 -5 – 6°g sur sur de la fleur ou sur du jeune fruit ben moi je avait jamais vu sincèrement avec pas mal de d’années de d’arbriculture se dit alors qu’on avait un hiver très doux on avait quelque chose et puis là on se prend un arrêt total avec très peu de moyens pour lutter donc ça c’est un souci c’est grosses variation de température la problématique du Milou dans la région bordelaise on est quand même très sujet à l’humidité et la météo actuelle ne va pas me faire dire le contraire on a beaucoup de pluie et le changement climatique rebrasse les cartes mais a l’air de garder des printemps assz plus vieux comme actuellement et comme la saison précédente on a eu voilà on a eu une inondation il y a il y a 6 ans de ça 5 an de ça il y a un orage de grê exceptionnel ici sur tal tal était reconnu ville sinistré voilà les gouttiersres ont saturé les grillons éta tellement gros que ça a débordé ça a débordé par les toits c’est tombé en magasin et l’an dernier c’est la canicule parce que nous de jours et ça suffit seulement 2 jours à plus de 40°gr mais ça a bloqué complètement la croissante des fruits donc ça ça a été très mauvais au niveau des calibres des fruits et du retour à fleurs et à fruits pour l’année suivante également ben avec les sécheresses festival et d’après les projectionsquell on peut avoir accès au niveau du JC et de la communauté scientifique on a l’air de se dirigé vers des étés de plus en plus sec pour la France et donc pour la région bordelaise donc ça évidemment la sécheresse pour la vigne c’est c’est évidemment impactant sur cette période de maturation des raisins qu’elle était nous en tant que distributeur on a des repur d’approvision ement on a des indisponibilités lié à des sécheresses on voit qu’en 3 ans à perpignon il a plus 50 mm là où on nous on a pris 1200 mm en 2 mois et demi ils ont pris 20 mm pour s’adapter il faut peut-être avoir une meilleure connaissance de tout ça quand on regarde des carte de température et de météo à l’échelle du mtre c’est juste impressionnant les variations qu’on peut avoir sur un même secteur quel besoin quelle solution envisagez-vous pour répondre à ces différentes problématiques de quel savoir aurez-vous aujourd’hui besoin comment cette météo va ce climat va changer quelle est sa vitesse et quel impact sur les cultures alors à Bordeaux on peut parler de la culture de la vigne mais voilà demain est-ce que on pourra continuer à cultiver des tomates et des fraises au Maroc deuxième point allez avec le changement climatique mais avec zéro outil pour le mesurer ce sont les accidents climatiques et notamment les forte pluie au printemps les épisodes de grê alors il y AV avec le gel hein mais ce sont tous ces alléas climatiques qui sont de plus en plus nombreux qui sont problématiqu avec des périodes de printemps qu’on est en façade l’Atlantique avec de fortes plugiométries sur mars avril mai les périodes où on est censé protéger la vine contre le MU et là des grandes des grandes difficultés entre guillemets alors c’est lié au changement climatique parce qu’on sait que les aléas climatiques et l’augmentation de l’intensité de ces aléas climatiques est lié au à ce au changement mais alors de là les caractériser savoir vers où on va et cetera dans quelque chose d’assez difficile autant sur le gel on peut caractériser l’augmentation de température le raccourcissement des cycles on a avec les outils du JC On peut avoir des projections sur les incidents climatiques là là-dessus ça va être relativement compliqué quoi probablement de de station météo plus précise facile d’utilisation mais plus précise c’est actuellement on a vu encore l’année dernière la portée des précisions météo c’était 3 jours et au-delà de 3 jours on avait plus aucune assurance véritablement de ce qu’allait être la météo à une semaine près sa on a besoin peu de réactivité donc station ouais de prévision météo PRC ça c’est un gros besoin de la filière et pas que pour les bios besoin de la filière voir du monde agricole tout c les Viant savent s’ils ont des terre plus froide ou pas sur leur par alors après ce serait bien d’avoir une carte d’avoir le détail entre guillemets pour une meilleure gestion pour les gens qui sont pas posé la question de d’avoir quelque chose d’un notre côté oui les gens connaissent leur parcell plus froide leur parcell plus chaude en général ça se voit rien que au date de vendange en fait plus aussi de la connaissance c’est-à-dire que c’est d’avoir une vision un peu plus précise aussi de l’évolution du climat comment apprécier ça voir un œil sur ça je pense que ce serait important de savoir où est le curseur est-ce que c’est très alarmiste pas iste les conséquences de ces alléas climatiques c’est que on a une météo qui est peu lisible c’est très compliqué de de savoir où on va c’est pas l’échelle d’un territoire on est vraiment on s’est rendu compte que les aléas climatiques ou les incidents climatiques pouvaient arriver de façon très hétérogène sur les zones en fait donc c’est quasiment impossible de les prévoir à 1 km près on peut avoir quasiment 80 mm de PL de différence quoi le changement climatique c’est des aléas climatiques un coup de froid un coup de chaud c’est c’est trouver des solutions et nous on est dans le vraiment dans Ça c’est c’est-à-dire c’est trouver des solutions qui permettent à la plante de mieux se défendre enin la culture et de comprendre surtout ce qui se passe et de comprendre le fonctionnement de nos produits dans les plantes ou comment la culture réagit par rapport au positionnement de nos biosolution pour en mettre des positionnements plus pertinents je pense que l’orientation elle est sur d’autres spages che les travaux de recherche sont autour de ça ces dernières années avec la difficulté que on travaille d’un côté sur des spages résistants au milieu et qu’on travaille d’un are côté sur des cpages résistant au changement climatique et qu’à un moment donné il va falloir aussi fusionner les deux alors il y a des débuts de travaux autour de ces questions là mais on complexifie la compilation des des problèmes à résoudre et la sélection ça prend du temps notamment en agriculture biologique où il est hors de question d’avoir des outils OGM ou les nouveaux outils OGM qui sont en train de nous rentrer type crisper K9 donc du coup ça prendra du temps la difficulté c’est que je sais pas si on aura ce tempsl ça ne se fera que par de la très haute technicité en fait la le raisonnement c’est de dire comment on peut se protéger du gel de la grêle de la canicule de de l’excès de pluie ou du manque de pluie réagir très vite avec un système donc il pleut je veux une commande automatique pour que le le système se ferme protège de la pluie en fonction de ce qu’il va ressentir donc s’il ressent un peu d’humidité en fonction des prévisions météo parce que justement si c’est qu’une petite pluie ça aura pas d’impact donc c’est pas la peine de fermer pour les insectes c’est un peu pareil est-ce que l’insecte va voler la nuit à quelle heure comment est-ce qu’on a besoin de descendre le filet ou pas est-ce qu’on a repéré des insectes est-ce qu’on est capable de d’avoir des systèmes qui repèent ces insectes là enfin c’est dire comment voilà comment on peut trouver un système qui qui puisse faire ça sans perturber la vie de l’arbre et sans sans sans que ce soit trop intrusif au niveau de du verger il va y avoir évidemment tout l’impact sur le vin en lui-même et donc le goût du vin ça aussi c’est quelque chose don la filière est très consciente puisque il y a pas mal de de personnes qui essaient d’anticiper d’aller de l’avant de planter des des sépages ou bien résistants ou bienon appelle les vifa donc c’est les variétés d’intérêt à des fins d’adaptation après il y aura toujours des cpages d’autes région qu’on est en train de tester et voir comment ils peuvent s’adapter je crois que depuis peu dans les dans la l’appellation Bordeaux bordeau sup on peut planter par exemple du tourga National qui un spage portugis à la base et qui êre en phase de test en quelque sorte chez nous pour voir si dans un futur plus ou moins pro il aurait son intérêt dans la culture bordelaise du V bordelaise et la difficulté c’est que c’est que ça coûte cher et qu’on est pas dans un contexte où où les vigérant peuvent réellement se le permettre on a besoin de redévelopper des fonds de soutien solidair soutien économique pour des producteurs avec qui on travaille si on veut pas qu’il se plante parce qu’il y a un aléa climatique grave on doê capable de les soutenir au-delà de nos achats et au-delà de ce qu’on va dire aux clients il faut qu’on de les soutenir financièrement il faut qu’on s’organise pour pour à la fois plus flexible mais aussi plus pérenne dans le temps pour qu’on s’engage sur des achats long terme il faut que les producteurs sonent de la une confiance mutuelle alors évidemment ça pose des questions en terme d’identité d’appellation est-ce que si on intègre un sépage qui habituellement ne se retrouve pas mais du coup on va forcément influer sur le goût du vin donc je vois la composition du raisin et donc la composition à postérior des vins c’est un une autre problématique sur lesquelles on se penche de loin nous en interne pour le moment étant donné qu’on a des terroirs qui sont encore adaptés au cpages concultive après on sait pas de quoi demain est fait et on sait pas jusqu’où on pourra mener ces ces pages si jamais on peut quand même continuer à les mener jusqu’au bout beaucoup d’interrogations vous avez pu l’entendre mais aussi des idées pour y répondre qui elles-mêmes peuvent amener de nouvelles problématiques le travail commun des scientifiques et professionnels pour y répondre n’en sera que plus riche je vous remercie pour votre écoute et vous retrouvererez bientôt pour le deuxième épisode de cette série de podcast qui se concentrera plus spécifiquement sur la question du gel [Musique]

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