Ne manquez pas le récit captivant de Joffrey dans la bibliothèque du podcast Ultra Talk ! 

    Il fait partie des 1300 aventuriers courageux au départ de cette 7ème édition. Après avoir dû abandonner en 2023 sur le 2500 km en raison d’un genou non habitué au rythme intense imposé par la Race Across France, Joffrey est de retour cette année avec un objectif clair : devenir finisher et décrocher le fameux #boutdeboisforever.

    Suivez son périple épique et celui d’autres passionnés de cyclisme ! 

    Joffrey poste le dossard USS317 et vous pouvez le suivre en live  sur www.raceacrossseries.com (http://www.raceacrossseries.com/) pour suivre chaque étape de cette incroyable aventure.

     Écoutez nos épisodes sur Ultra Talk pour découvrir les histoires inspirantes comme celle de Joffrey !

    komoot (https://www.linkedin.com/company/komoot-gmbh/)  

    ASSOS of Switzerland GmbH (https://www.linkedin.com/company/assos-of-switzerland/)  

    CENTRE EXPO CONGRES MANDELIEU (https://www.linkedin.com/company/mandelieucongres/)  

    B’twin Village (https://www.linkedin.com/company/b-twin-village/)  

    Ville de Gueugnon (https://www.linkedin.com/company/ville-de-gueugnon/)  

    Ville d’Anglet (https://www.linkedin.com/company/villeanglet/)  

    Ville de PEZENAS (https://www.linkedin.com/company/ville-de-pezenas/)  

    Mairie de Malaucène Malaucène (https://www.linkedin.com/in/mairie-de-malauc%C3%A8ne-malauc%C3%A8ne-1920aa294/)  

    Chez Octave • Tourmalet (https://www.linkedin.com/company/chez-octave-tourmalet/)  

    Le Nesk – Hôtel du Ventoux (https://www.linkedin.com/company/lenesk/)  

    Département des Alpes Maritimes (https://www.linkedin.com/company/departement06/)  

    Région Auvergne-Rhône-Alpes (https://www.linkedin.com/company/auvergne-rhone-alpes/)

    je crois que le maximum ça devait être 3 4 jours où je laissais le véhicule et je partais en montagne un des plus beaux souvenirs et le plus haut que sommet que j’ai fait c’était au Mexique ça s’appelle le volcan XX sewalt un truc comme ça et c’est vers Mexico City et il fait 5300 ou 5400 m et cétait incroyable en plus j’étais tout seul parce que la veille il faisait pas beau et tout le monde descendait de la montagne et le lendemain il faisit un peu meilleur donc moi j suis quand même allé et c’était incroyable c’est Geoffrey Maluski sur le Podcast ultra talk depuis 3 ans Geoffrey enchaîne les Aventur avec cette volonté de partage d’inspirer les gens à s’évader et à se sentir plus libre en plein air geoffrey est passionné par les activités de plein air et trouve son inspiration dans les grands espaces de la nature sa première aventure aura duré 2 ans sur les routes de la Panaméricaine la route la plus longue du monde qui traverse le continent américain du nord au sud après un retour en France il n’a cessé de voyager dans plusieurs pays d’Europe avec une incroyable aventure en Islande il s’agissait d’un voyage à vélo de 3 mois dans l’endroit le plus reculé des haut plateaux islandais dominé par d’immenses glaciers des déserts de cendre et de puissante structure de lave un itinéraire exigeant en raison des conditions climatiques extrêmes et des nombreuses rivières à traverser vous allez l’entendre et puis après deux voyages à vélo en France qui lu ont fait traverser les Pyrénées mais aussi les les Alpes françaises direction le Cap Nord en totale autonomie performance physique incroyable comme vous allez l’entendre ces aventures sont juste extraordinaires je ne vous fais pas plus attendre et laisse place à mon invité du jour Geoffrey Maluski bonjour Geoffrey salut Arnaud et ben écoute c’est un plaisir c’est un plaisir d’accueillir un aventurier comme toi sur le Podcast ultra talk d’ailleurs juste avant d’ouvrir les micros la la première question que je t’ai posé c’est où est-ce que tu te trouve à quel endroit de la planète est-ce que tu es à l’instant précis où on se parle et finalement bah tu vois tu es pas tu es pas si loin mais en tout cas on va on va parler de tes aventures d’ailleurs on a on a lancé l’enregistrement sinon c’était mis à discuter et je pense qu’on aurait fait l’épisode en off donc ça aurait été dommage de de vous priver de des beaux récits de Geoffrey mais écoute tout d’abord merci merci Geoffrey de prendre du temps pour nous partager tes aventures sur le Podcast je suis ravi de pouvoir échanger et très heureux de de t’accueillir donc bienvenue j’espère que tout va bien pour toi ben merci ça va super et c’est un plaisir aussi de pouvoir partager mes aventures bon tu vas nous raconter tout ça et et la première chose j’offferais c’est la traditionnelle question sur le podcast ultratol qui permet aussi à à au aux invités de de se présenter mais aussi aux auditeurs et à moi-même de de de voir de quelle manière et et comment se perçoit le comment se perçoit l’invité donc ma première question Geoffrey ça sera est-ce que tu peux te présenter s’il te plaît aux auditeurs ouais je m’app m’appelle GF j’ai 29 ans et euh ça fait à peu près 2 ans que je voyage à vélo et je suis photographe et et ouais ce que j’aime bien c’est partir à vélo sur des projets de 2 3 mois et mixer avec de l’escalade de l’eline du ski drando ou ou plein d’activités comme ça ouais alors il y a le il y a le voyage à vélo mais si si vous n’êtes pas forcément voyage à vélo restez avec nous parce qu’il y a aussi beaucoup d’autres beaucoup d’autres aventures à commencer par la première hein puisque tu as commencé ta première aventure était avant covid en 2017-28 où tu te lances dans une traversée traversée de du continent du continent américain du nord au sud tu vas nous raconter mais j’offferai euh petit euh donc tu es tu es français hein tu vis en France mais même si tues tes différentes aventures on va l’entendre nous mène dans différents endroits du monde qui était Geoffrey petit est-ce que c’était déjà un aventurier est-ce que c’était un sportif comment tu pourrais nous partager qui tu étais petit j’ai toujours fait pas mal d’escaladees et de randonné avec mes parents du coup je pense que ça m’a vite donné le goût à l’aventure et et après ouais j’ai commencé à partir randonn tout seul et après voyager tout seul et j’ai toujours aimé l’aventure et le voyage alors on va parler photos aussi he parce que la photo est quand même au centre euh c’est quand même généralement dans les aventuriers aujourd’hui un moyen de partager de partager son avent aventure euh toi tu l’as professionnalisé donc ça c’est aussi important de nous expliquer moi j’ai lu euh en préparant cet épisode la manière dont tu as commencé la photo c’est c’est très très intéressant je te poserai la question un peu plus tard on va continuer à tirer le fil sur ton enfance jusqu’à ta première aventure mais en tout cas c’était c’était intéressant euh de découvrir comment parfois en trouvant un objet on peut en faire une passion et un métier donc alors à quel moment tu as senti en toi cette envie de cette envie de voyage de de de connexion avec la nature est-ce que tu arriverais chronologiquement comme ça à poser une date ou ou des années euh je pense vers 2016 2017 je crois que j’avais à peu près 22 ans et avant ça je voyagais tout le temps avec mes parents et à partir de 2016 2017 j’ai commencé à les randonner tout seul en etboquer tout seul en en montagne et parce que j’avais aussi envie de prendre des photos et pour prendre des belles photos j’avis envie d’aller au coucher de soleil donc je passais des nuits en montagne la fameuse golden les fameuses golden hour ça c’est clair une fois que tu les as connu tu comprends que elles sont magiques du coup je partais toujours en BIV je partais jamais la journée et à partir de là j’ai commencé aussi à avoir envie de voyager et je regardais un peu les destinations et et le Canada me plaisait bien et pour aménager un van là-bas et partir après voyager c’était cétait la bonne destination donc je suis parti au Canada exactement je vois que tout est choisi mais tu parles de photos donc on va on va on va on va en parler maintenant puisque c’est arrivé très tôt c’est en 2007 je crois tu nous parles de photo qui est un qui est un axe important dans ta vie euh raconte-nous en fait comment l’histoire avec la photographie a débuté je crois que tu parlais d’un objet trouvé je sais pas comment tuas trouvé ça d’ailleurs je que tu as trouvé ça mais euh mais ouais vers euh je crois que j’étais encore au au collège ou au lycée et on était parti faire du vélo de descente en montagne avec un pote et on a trouvé un appareil photo par terre et on a jamais su à qui c’était donc je l’ai gardé et c’était mon premier appareil photo ouais et après j’ai j’ai évolué avec d’autres appareils photo mais c’est là qu’ a commencé la photo voilà comme quoi c’est les belles histoires c’est commence toujours parfois par par un hasard et là effectivement c’est un appareil trouvé un appareil photo trouvé lors d’une lors d’une balade à à vélo qui qui t’a fait commencer la photo découvrir creuser un petit peu les différentes techniques et et aujourd’hui en faire ton métier donc ça voilà j’avais envie de partager cette histoire parce que la photo est aussi pour moi mais un niveau bien moindre très clairement euh quelque chose qui est toujours qui est toujours très intéressant et puis un vecteur de partage d’émotions aussi hein puisque même si parfois le paysage dans lequel on se trouve et je pense que tu vois totalement ce que je veux dire tu tu sais que ça va pas tout rentrer dans l’appareil en fait tu vois ce que je veux dire c’est que parfois tu te retrouves devant des paysages des panoramas tellement bluffants que quand tu quand tu prends ton appareil photo bah tu sais que ça tout ne tient pas en fait ça le rendu ne ne malheureus ement parfois le rendu ne pourra pas faire un transfert d’émotion que toi tu peux avoir à l’instant où tu prends la où tu prends la photo mais parfois et c’est ça le la magie de des photographes professionnels c’est qu’ils arrivent à à en une image à véhiculer à à à transporter les gens et à véhiculer des à véhiculer partager des émotions je voudrais qu’on revienne sur sur la panamerriicaa donc qu’est-ce qui t’amène au Canada est-ce que c’est réellement cette aventure que tu as Poé et tu t’es dit je vais partir faire cette aventure ou est-ce que ce sont des études ou ou ou un une comment on appelle ça un passeport un passeport où tu as pendant 3 ans comme un permis travail en fait un permis permis travail de 3 ans qui te permet d’accéder au pays et de tenter de te lancer et d’y résider par la suite ou oou est-ce que c’était uniquement ce projet de d’aventure en 4×4 en van en van aménager pardon il avait un peu les deux parce qu’en fait j’ai fait des études d’aéronautique à Toulouse j’ai travaillé 2 3 ans pour pour un sous-traitant Airbus et ils avaient un poste au Canada du coup je leur ai demandé d’aller au Canada et avec l’idée de travailler pendant 6 7 mois là-bas mettre des sous de côté aménager un van et pourir voyager après mais c’était pas en visa travail vacances du coup cétait un visa travail fermé au Canada pour une entreprise donc tu tu pars tu pars au Canada avec cette envie donc pendant 2 ans tu mets un max d’argent de côté c’est bien ça et et et parle-nous alors de parle-nous de cette aventure quelle est quelle est cette route je crois que c’est une c’est une route la Panaméricaine qui traverse euh 15 pays je crois et qui fait 30000 km de long et et toi quel était ce quand tu voulais te lancer dans cette aventure euh quel était le quel était le moteur quel était le moteur quel était l’objectif est-ce que c’était vraiment de rencontrer des gens de prendre des photo de vivre une aventure de de de s’isoler dans les pays dans les paysages bah très clairement magnifique quand on parle de Guatemala Costa Rica Argentine Mexique même États-Unis voilà c’est c’est juste des paysages magnifiques ma question pourrait se résumer à à pourquoi en fait pourquoi cette envie de partir comme ça à travers un continent l’idée de base c’était de faire toute la Panaméricaine qui comme tu as dit ça fait 30000 km ça part de tout en haut de l’Alaska et ça arrive à au SHUa et j’avais envie de partir pendant 2 ans pour pour faire cette route et pouvoir découvrir d’autres pays de nouvelles cure rencontrer du monde et l’idée aussi c’était de faire plein d’escalade et plein de sommet au Canada et après au Mexique et cetera bah profiter quoi et avoir vivre une belle expérience et donc je suis parti de de Montréal j’ai traversé le le Canada dest en West et je suis resté je crois 6 4 5 mois au Canada après j’ai fait l’états-unis Mexique et Guatemala et et je me suis arrêté au guat mal là parce que j’avais envie de rentrer en France pour préparer un tour du monde à vélo donc et c’était juste avant le covid en plus et et malheureusement le covid est arrivé donc ça on va en parler après mais je reviens sur la Panaméricaine donc c’est effectivement une route qui part qui part du du Nord du Nord du Canada pour aller jusqu’à jusqu’à jusqu’à Oya je crois qui va tout en bas euh si mes si mes renseignements sont bons voilà c’est ça euh et et en fait tu as même parfois quelques différentes différentes options donc tu fais Canada euh tu traverses effectivement alors j’imagine que les les parcs les parcs quand on parle Canada États-Unis les parcs nord-américains doivent être magnifiques est-ce que est-ce que toi ton objectif c’était de t’isoler euh justement de site touristique euh comment tu as fait ta map en fait est-ce que tu tes tes tes journées défilet et tu les prenait comme elles venaient ou est-ce que tu avais skédulé quand même euh certaines parties de ton voyage pour aller sur sur des endroits précis le long de cette le long de cette cette route j’avais planifié un petit peu mais au final j’ai remarqué que plus on planifie moins on s’y tient parce qu’il y a toujours des surprises et cetera donc mais ouais l’idée c’était de faire bah tous les parcs nationals connus parce que même s’il y a du monde ça reste des endroit à voir et qui sont incroyables et après souvent quand je partais en randonné et cetera au Canada je je faisais plus des bwak donc au final il y a personne qui B donc même dans les endroits où la journée il y a 200 en personne B le soir tu es tout seul donc c’est ouais ouais c’est ça effectivement puis je crois qu’il faut des autorisations spécifiques non au Canada il faut normalement des autorisations spécifique après je vois jamais en tente donc je pose le matelas le duvet et puis voilà quoi si tu mets une tente je pense qu’ils seront ils seront moins contents faut vraiment faire appouis effectivement surtout dans les parcs ouais les choses sont bien bien réglementé alors cette pan américaine passe à flagstuff flagstuff c’est un c’est c’est un passage de de beaucoup d’endroits que ce soit des randonneurs de traverser de à vélo de traverser à vélo et c’est c’est c’est c’est juste des endroits qui sont qui sont magnifiques hein je crois même que la panamerriicane passe à passe à Las Vegas de mémoire eu je sais plus ça passe à Las Vegas mais j’y suis allé parce que j’étais curieux de voir à quoi ressemblait Las Vegas ça a dû te faire un choc quand tu passe des parcs nationaux ouais à Las Vegas pour avoir visité alors c’est un endroit certes qui est qui mar c’est vraiment marquant cet endroit qui sort au milieu du désert et qui est fake mais à 300 % mais mais c’est vrai que c’est un endroit marquant quel était ton avis toi quand tu arrives sur ça avec avec ton jeep commandeer équipé d’une d’une tente sur le toit pour l’aventure quand tu arrives dans cette ville comment comment ça se passe pour toi ah tu arrives dans un autre monde quoi c’est il y a tous les tous les extrêmes là-bas et mais si tu passes du désert à une ville avec de l’eau par partout et des lumières partout c’est çaez fou quand même en plus on avait passé la nuit là-bas on avait garé le le Jeep dans un parking au milieu de la ville on avait dormi dans la tente de toit et ça faisait ça faisait un peu bizarre ouais ah oui c’est clair je je je confirme j’ai j’ai eu l’occasion d’y passer une semaine il y a maintenant quelques années même de même d’aller loin vélo tu vois j’avais été roulé j’avais été roulé à l’ouest de Las Vegas is c’est très clairement un autre un autre environnment autre un magnifique par contre tout de suite dans plus sauvage ah c’est magnifique ouais exactement ouais tout à fait tout à fait c’est vrai que c’est pas quelque chose qui euh quand tu aimes la nature bon tu à l’opposé mais c’est c’est quand même c’est quand même une ville qui est qui est assez qui est assez marquante ouais qui est assez marquante je reviens sur ton sur ton véhicule euh donc tu tu as tu vas au Canada tu souhaites partir faire ce voyage donc tu décides de faire en en quatre roues euh comment tu choisis ton véhicule parce qu’il y a quand même des Bordes à faire donc il faut quand même un certain niveau de et de confort et de sécurité et d’organisation et d’aménagement donc comment tu choisis ton véhicule et comment est-ce que tu l’aménage est-ce que quand tu le choisis est-ce qu’il est déjà entièrement équipé ou est-ce que c’est toi qui apporte des améliorations pour être totalement autonome pendant 2 ans qui va être qui va être ton habitation pendant 2 ans du coup j’avais hésité entre un van et et un 44 avec une tente du de toi et j’avais choisi le 44 avec le tente de toi pour pouvoir prendre des pistes et accéder à vraiment des endroits reculer ou le 44 serait nécessaire et donc j’ai j’ai acheté un je jeep commander au Canada et bon il était pas du tout aménagé he c’était vraiment un véhicule normal avec tous les sièges et tout ça donc j’ai retiré tous les sièges j’ai aménagé l’arrière en bois et euh j’ai mis la tente de toit j’ai mis des panneaux solaires j’ai mis un frigo euh j’ai mis des tuyaux de PVC sur le toit pour pouvoir prendre la douche j’ai tout aménagé pendant euh pendant 3 4 mois en même temps que à Montréal en plus c’était l’hiver j’ai j’ai fait que l’hiver à Montréal donc j’aménagais le 44 il faisit – 30 – 40 c’était un peu compliqué mais mais ça l’a fait en fait j’avais vraiment hâte de partir donc donc j’étais motivé et et et est-ce que on va parler du on n pas fini de parler du voyage mais quand on aménage son van comme ça est-ce que tu as pris conseil parce que c’était ton premier euh alors c’était pas forcément ta première petite expédition mais mais là on parle quand même de 2 ans 2 années sur la route à travers une route qui fait entre 30 et 40000 km tout dépend les options que que tu prends notamment aux États-Unis est-ce que tu t’étais renseigné du matériel nécessaire là tu nous parles de frigo ce qui potentiellement signifie qu’il faut vérifier aussi tout ce qui est électricité comment tu as pris conseil auprès de qui tu as pris conseil pour pour aménager ce véhicule qui serait ta maison pendant 2 ans c’était le premier van que j’aménager du coup j’avais pas trop d’expérience mais après en regardant il y a plein de tutos sur YouTube sur Internet et ce et cetera je crois que j’ai demandé quelques conseils à des potes qui avaient déjà aménagé un van aussi mais euh mais ça bricoler et tout ça j’aime bien donc céit une belle expérience aussi de préparer le le van et puis il faut préparer les listes du matériel également c’est un peu comme on part en en bypacking il faut préparer ses listes de matériels surtout que toi tu voulais aussi faire de l’escalade donc il y avait ton matériel personnel euh ton matériel euh d’aventure ton matériel de prise de photos ton matériel de de de de de de randoau on va dire d’alpinisme donc il y a quand même pas mal de choses à à transporter euh et puis tu avais cette cette tente sur le toit qui avait été qui avait été positionné et comment comment s’est passé l’aventure est-ce que est-ce que tu alors il y a dû avoir des aventures dans l’aventure bien évidemment mais est-ce que tu as eu des des des ennuis que ce soit mécanique ou des mauvaise surprise durant ces deux années d’aventure à travers le le continent américain euh niveau sécurité j’ai jamais eu de souci que ce soit au Canada États-Unis États-Unis Mexique au Guatemala on a jamais eu de de gros problèmes et après après les belles surprises il y en a eu il y en a eu plein quoi déjà en fait je par à l’idée de base cétait de partir solo mais mais je crois que sur les 2 ans j’ai dû faire un mois tout seul parce que je rencontrais tout le temps du monde des fois je mettais des messages dans les groupes facebook pour pour voir si des gens voulaient voyager faire une partie de route avec moi et donc ouais j’étais jamais tout seul donc tu as tu as dû rencontrer des personnes qui venaient du monde entier tout le temps ouais mais beaucoup de Français je crois que français les Français voyagent partout tout le temps du coup j’ai rencontré vraiment beaucoup de Français et des Allemands aussi voyagent beaucoup et et après beaucoup de locaux mais surtout plus au Mexique et tout ça ah c’est intéressant ça ouais le c’est des personnes qui voyager sur cette route précisément ou ou à travers les différents pays que tu as traversé il y a vraiment beaucoup de monde qui voyage en van sur la Panaméricaine et et dans ces pays je crois que le pays où j’ai rencontré le moins de personnes c’est les États-Unis parce qu’en fait c’est plus vaste c’est que des immenses routes des immenses paysages et cetera donc tu es moins souvent avec des gens mais mais sinon j’ai rencontré du monde tout le temps quoi donc tu faisais des transferts en voiture tu choisis c tes spot pour aller escalader et parfo pourquoi tu laissais ton véhicule combien de temps pour aller justement au sommet des montagnes parce que je suis j’ai j’ai vu également certaines de tes photos pendant cette aventure tu as escalader des sommets donc ça veut dire que dans l’aventure il y avait aussi ces ces micro aventures qui te permettaient d’escalader des sommets et quand on parle de de Canada États-Unis Colorado bon ben là je pense que tu as été tu as été vraiment chanceux de pouvoir faire ça mais mais ça ça signifie que tu tu laissais ton véhicule combien de temps pour partir escalader des somm est-ce que c’était une journée un aller-retour est-ce que c’était de TR jours c’était rarement une journée parce que à chaque fois je pars en montagne je bwac mais je crois que le maximum ça devait être 3 qu jours où je laissais le véhicule et je partais en montagne le je crois que le un des plus beaux souvenirs et le plus haut que sommet que j’ai fait c’était au Mexique ça s’appelle le volcan xxwalt un truc comme ça et c’est vers Mexico City et il fait 5300 ou 5400 m et euh c’était incroyable en plus j’étais tout seul parce parce que la veille il faisait pas beau et tout le monde descendait de la montagne et le lendemain il faisait un peu meilleur donc moi j’y suis quand même allé et c’était incroyable j’avais passé la première nuit en refuge et et le lendemain je suis parti à 1h du matin je crois pour arriver au sommet pour le LB de soleil et je suis même arrivé un petit peu avant il faisait encore nuit quand je suis arrivé au sommet donc ce qui veut dire qu’il faut quand même être équipé parce que là tu me parles de 5300 m forcément nous français on fait notre la référence forcément au Montblanc donc là on est bien auudessus alors comment ça s’est passé c’est pas les mêmes conditions il fait quand même un peu plus chaud au Mexique donc donc je sais pas s’il faut qu’ par au mon blanc mais mais il faisait pas chaud ouais surtout la veille j’avais un bon orage de grê et tout donc la montaigne était toute blanche cétait magnifique et et après bah je suis bien équipé je crois qu’à l’époque j’avais un du v-in 15 confort et bah doudoun et tout ça donc quand tu es bien équipé que tu fais attention et tu gères bien le froid ça ça se passe bien voilà c’est plusieurs c’est plusieurs conditions déjà tu vois tu nous parles de 5300 m après tu nous parles de conditions où il a plusu et tranquillement tu nous dis mais j’avais j’avais un du V en fait j’avais un du vin 15 ok donc mais je pense que je sais pas si on est nombreux à écouter ton récit à se dire ouais ouais avec une doudoune et un duv- 15 je peux dormir sous la pluie à plus de à plus de 4000 m ou 4500 m d’altitude mais ce qui veut dire que tu é équipé c’est ce sont des ascensions qui se pratique régulièrement parce qu’effectivement comme tu l’as dit à différentes conditions hein très clairement peut pas forcément comparé euh mais mais euh ça nécessite un niveau d’engagement qui était important cette ascension même si toi tu comme tu l’as dit euh tu avais jamais dormi euh dans ces altitudes là comment ça s’est passé au niveau de l’acclimatation de l’altitude est-ce que tu as eu des mauxs de tête est-ce que tu as eu euh tu as souffert du mal des montagnes ou est-ce que pour le coup tu t’es pas vraiment posé de question et euh et tu as juste profité de cette aventure et tout tout s’est bien passé non j’ai fais attention à l’acclimatation parce que je crois que un mois avant on avait fait un autre volcan à 4900 M et euh et quand on est arrivé là-haut on on était passé quasiment de l’océan jusqu’à 4900 m en 2 jours et on avait eu bien mal à la tête du coup cette fois j’ai fait plus attention et la première journée où je suis arrivé sur la montagne je suis parti faire une rando j’ai dû faire je sais plus 700 m de dénive et je suis redescendu à la voiture j’ai dormi à la voiture et après l’ascension je l’ai fait en deux jours la première journée je suis allé au refuge et la deuxième journée je suis allé au volcan et du coup j’ai eu aucun souci d’acclimatation c’était nickel tu n’as pas souffert de la de l’altitude et donc c’est cette ces sensations de fatigue d’épuisement d’essoufflement non ouais à partir de 4500 m j’étais un petit peu plus essoufflé mais essoufflé mais mais ça s’est super bien passé ouais après niveau engagement bah je pense qu’à partir du moment où tu pars solous l’au sur une montagne faut faire attention parce que bah si tu si tu tombes tu te fais une cheville et que tu es tout seul à 5000 m c’est moins drôle que si tu es avec quelqu’un pour prevenir les secours ou quoi ouais c’est un peu plus compliqué effectivement donc y a tout qu’est-ce que tu as préféré dans ce dans cette voyage à travers dans ce ouis cette aventure à travers le continent américain est-ce que c’est c’est c’est le continent nord-américain ou est-ce que c’est une fois que tu as passé tu as passé Panama tout ce tout ce continent sudaméricain parce que ces deux sales deux ambiances he presque ouais c’est clairement différent c’est hyper compliqué de faire un choix je pense qu’il y a pas un pays que j’ai préféré j’ai vraiment aimé les quat parce que c’est différent bah le Canada États-Unis c’est ça ressemble plus un peu à la culture de la France même si les États-Unis c’est quand même différent mais mais tout ce qui est paysage montagne et tout ça c’est ce qu’on peut retrouver un peu dans les dans les dans les Alpes en plus petite échelle et après une fois passé au Mexique et Guatemala bah il y a toute la culture qui change et les gens sont hyper chaleureux et et même les paysages au Mexique il a l’océan bah il y a les volcans à 5400 m il y a des cascades de mesuré il y a des sources d’eau chaude il y a le tout le côté cénoté tout ça dans dans les Caraïbes et donc donc Mo j’ai adoré les quatre pays j’ai quand même je pense une petite préférence pour le Mexique mais pourquoi pour pourquoi quelle est quelle est cette préférence elle est d à quoi pour la pour tous les paysages différents et même l’alimentation au Mexique c’est super bon il y a plein de fruits plein de légumes il y a plein de spécialités par région les gens sont super gentils et ouais c’est c’était plus des paysans je pense que c’est ce que j’ai vraiment aimé et est-ce que le le regard des gens a a changé c’est-à-dire que tu es avec ton tu es avec ton véhicule Canada États-Unis bon bah des gros véhicules il y en a il y en a plein il y en a il a même quasiment que ça donc tu passes quasiment enfin inaperçu on va dire tu peux passer tranquillement dans les différents environnements euh et le regard est-ce que le regard des le regard des des habitants des locaux a changé quand les gens te voyaient arriver dans un petit village du du sud du continent américain euh le regard des autres sur ton aventure non non pas du tout j’ai pas trouvé que les les Mexicains quoi avaient un un regard intéressé parce qu’ils voyaient un gros 44 ou quoi déjà ils ont beaucoup de gros 44 au Mexique aussi donc je pense que ça les choque pas du tout de voir un gros 44 mais mais après j’ai vraiment trouvé toujours les gens chaleureux et et honnêtes et cetera et de et de partager ton aventure de tu expliquais j’imagine aux locaux ce que tu ce que tu faisais euh quelle était leur réaction ça c’estit tout le temps de Canada jusqu’au Guatemala dès que quelqu’un voyait le véhicule avec la tente de toi et les gros tuyau de PVC pour pour la douche et cetera on venait me poser des questions tout le temps mais ça ça a pas changé de de du Canada jusqu’au Guatemala les gens étaient hyper curieux à propos du 44 et cétait cool de pouvoir partager aussi ça et où est-ce que ton aventure s’achève est-ce que tu descends jusqu’à EUA ou est-ce qu’elle s’arrête un petit peu avant qu’est-ce qui fait qu’elle elle s’arrête parce que quand tu nous parles on en a parlé en en juste avant d’ouvrir les micros mais tu rentres en France je crois en janvier 2020 donc est-ce que c’est le covid qui te fait arrêter cette aventure ou est-ce que c’est un autre une autre raison en tout cas est-ce que tu peux nous parler de cette cette fin d’aventure et et tout et forcément toutes les émotions qui vont autour euh du coup je suis descendu jusqu’au Guatemala et après je suis retourné faire 3 4 mois au Mexique à peu près et euh et après je suis monté au Canada pour travailler remettre des sous de côté et en fait après j’ai eu l’idée de de rentrer en France pour préparer un tour du monde à vélo et il y avait pas le covid encore donc en fait je suis rentré en France et je crois que 3 mois après il y avait le covid donc c’it un peu le bon timing aussi pour rentrer et ça c’est ça c’est intéressant parce qu’on a on a ce point commun de de tour du monde à vélo mais alors donc j’ai j’ai plusieurs questions tu l’as compris mais ma question c’est la première c’est comment ça se passe quand tu décides d’arrêter c’est c’est l’envie de rentrer c’est l’envie d’arrêter c’est le c’est financier qu’est-ce qui est le le moteur à bon là j’arrête j’arrête maintenant j’arrête dans une semaine comment c’est passé cet arrêt ça s vraiment fait petit à petit je me suis pas dit dans une semaine j’arrête en fait déjà jeis Moné au Canada pour travailler 4 mois j’ai fait du fruit piaking et je pense que la cision elle se prise doucement pendant ces 4 mois il y a pas eu un il y a pas eu une date où je me suis dit c’est bon je rentre en France en fait ok donc là ça s’est fait progressivement donc ce qui veut dire que les émotions les émotions qui vont autour l’arrêt d’un tel projet et parfois ce qui crée le le manque en fait hein ou après un des sensations comme tu as pu avoir vient s’installer comme une sorte de déprime une sorte de manque un sentiment mais ensuite qu’est-ce qui se passe toi toi tu n’as pas connu ça en fait non du tout non non parce que même avant de rentrer en France bah j’avais refait 4 4 5 mois au Canada pour travailler et bah le Canada ça ressemble un peu à la France donc quand je suis rentré en France ça m’a pas dépaysé donc tu avais trouvé tu avais retrouvé un rythme on va dire un rythme un peu plus un peu plus classique et comment ça se passe pour pour ton matériel alors c’estàdire que comment tu as comment tu t’es séparé de ton véhicule qui t’avait emmené dans dans les endroits très reculés dans des paysages magnifiques est-ce que est-ce que ce ce véhicule tu l’as ramené avec toi en France est-ce que tu t’en es séparé est-ce que tu l’as tu l’as tu l’as démonté tous les équipements que tu avais mis en place tu l’as tu l’as revendu un autre aventurier euh je l’ai je l’ai pas ramené en France parce que c’est c’est compliqué de le ramener en France et en plus ça consomme beaucoup trop donc en France ça coûterait trop cher et et après je l’ai démonté j’ai tout revendu séparément les panneaux solaires et tout ça et et le véhicule c’est quelqu’un qui l’a qui l’a récupéré je l’ai revendu en fait c’est assez compliqué de revendre un véhicule au Canada quand tu l’as acheté à Montréal et que tu revends pas dans le même état d’accord à cause des des inspections et et cetera donc j’ai tout démonté tout vendu et revendu le véhicule à part ok donc là c’est vrai que quand on fait ce genre d’étape c’est aussi la fin d’une aventure la fin d’un voyage quelque chose quelque chose s’arrête et donc tu prends la décision de de rentrer en France après avoir refait quelques mois au Canada et quand est-ce que vient se planter dans ton esprit la petite graine de partir faire un tour du monde à vélo alors ça je l’avais avant de rentrer en France je l’ai eu pendant que j’étais au Canada et et donc c’est pour ça que je suis rentré en France et dès que je suis rentré en France j’ai commencé à préparer le le projet tour du monde à vélo et et je devais partir en février mars et et donc bah comme tu sais comme pour toi je crois c’était raté avec le covid ah c’est ça qui est arrivé mi-mars le conf alors le covid on l’a bien senti arriver mais le confinement strict est arrivé un samedi un samedi je crois que c’est autour du 15 pour un confinement le 13 le 17 pardon de mémoire c’est une annonce le samedi en début d’après-midi pour que le lundi tout se ferme j’étais moi-même sur une épreuve de de cyclisme et et tout tout s’est arrêter alors que je cétais justement cette épreuve était ma première étape pour préparer un un tentative de record effectivement de du tour du monde donc je me souviens bien bien de ces de ces momentsl quel était ton parcours quel m tu avais défini à travers ce ce tour du monde je voulais partir de chez moi et monter jusqu’en Norvège au Cap Nord et et après redescendre par par la Suède ou la Finlande et partir vers l’Est jusque donc la Russie la Mongolie Chine passer plus plus au sud par la Grèce tur Iran kazistan et cetera ok qui sont des des pays des région du monde à couperé le souffle en terme de paysage ouais ouais moi quiésistant j’aimerais bien il aller Mongolie aussi ça doit être magnifique ah il y a de nombreux invités hein j’ai encore fait un enregistrement fin de semaine dernière au moment où on se parle et c’était aussi une des destinations qui était ciblé par par mon invité qui qui me disait que effectivement c’est un pays et je pense que c’est Nelson qui organise des épreuves de de bypacking d’aventure a créé une épreuve au kirgisistan qui est juste qui est juste magnifique à travers ces paysages et qu’en tout cas on fait une très très belle très belle promotion et et tu t’étais mis en tête de partir pendant combien de temps et et et de rouler combien de combien de kilomètres à travers ce tour du monde je pensais partir à peu près 2 3 ans parce qu’après je voulais faire aussi toute l’Amérique du Sud et après en nombre de kilomètres je sais pas enfin l’idée c’était vraiment de partir en voyage pas faire des bornes des bornes c’était c’était de rencont en fait j’avais envie de voyager un peu plus lentement que avec le van même si je voyais je voyageais déjà ultra lentement et a les ents effement c’estàd qu’en vélo bah tu vas plus plus doucement donc tu peux apprécier un peu plus les paysages et et et l’avantage du van c’est que tu peux te rendre sur ces points magnifiques rapidement et donc les enchaîner plus plus rapidement et il y a des avantages et des inconvénients des deux côtés et et donc tu avais préparé tu avais préparé ton ton vélo ton matériel parle-nous un petit peu de par cette expérience que tu avais eu euh sur le bivoac sur l’aventure sur continent américain comment est-ce que là l’opposer sur un de roues donc tu peux emporter moins de moins de choses il y a le poids qui est important le poids qui va avoir un impact sur le choix de la bicyclette euh comment tu t’es comment tu t’es préparé pour ce voyage à vélo au niveau matériel h ben du coup j’avais aucune expérience en voyage à vélo encore mais j’avais trouvé un vélo voyage basique tout rigide tout tout acier avec des sacoches pas bike packing mais des sacoches voyage et et après bah tout ce qui était en fait les vêtements et cetera c’est un peu le même les mêmes vêtement qu’ que quand on part en montagne pour viac et cetera mais mais sinon après j’allais pas emmener tout le matos d’escalade et cetera parce que du coup l’avantage quand on voyage à vélo lentement comme ça je pense qu’on rencontre plus de locaux et j’aurais pu rencontrer des locaux qui font de l’escalade et aller grimper avec eux ou des des truc comme ça mais c’est sûr que j’avais moins d’équipement que dans dans le 44 ouais c’est sûr c’est sûr effectivement euh le fait d’arriver dans un village à l’autre bout du monde avec un vélo euh généralement tu tu tu es bien reçu le fait d’avoir un vélo tout de suite les les barrières tombent et et les gens sont sont souvent très très bienveillants avec un cycliste qui arrivent dans n’importe quel village du monde c’est c’est généralement les échos que à travers plus de 200 plus de 220 épisodes du podcast c’est généralement tous les nombreux cyclistes et les aventuriers à vélo qui nous partage leurs aventures c’est en tout cas la conclusion qu’ils font c’est quand tu arrives avec un vélo dans n’importe quel petit village du monde ah généralement tu es bien reçu et il y a de fortes chances même que tu sois invité à partager un repas voire même à dormir sous un toit très clairement donc tu prépares cette aventure à vélo le tour du monde le covid arrive donc bah comme beaucoup de Français tu te retrouves 2 mois 2 mois et demi confiné donc est-ce que comme pour moi tu t’es rapidement rendu compte que ton projet tour du monde ça serait compliqué ça serait compliqué dans les dans les deux à 3 ans en tout cas qui allait qui allait arriver ah oui oui j’ai vite abandonné l’idée ouais et après j’ai surtout que tu avais voyagé dans les différents pays donc tu pouvais imaginer que com enfin l’impact de voilà la fermeture rapide de toutes les frontières ouais dès que dès que les frontières on fermé je me suis dit que c’était mort pendant pendant quelques temps ouais et et donc alors qu’est-ce que tu fais dans ces momentsl est-ce que tu pivotes est-ce que tu pars sur un autre projet est-ce que tu dis je le ferai plus tard ou je le remplace par autre chose qu’est-ce qu’il en est ressorti euh d’après confinement comment comment Geoffrey reprend ses aventures h j’ai proposé à des amis de partir faire la traversée des Pyrénées d’est en ouest par la route desé Coles et à deux amis qui m’ont dit euh allez go et en fait on est parti euh c’est 900 km et je crois qu’il y a à peu près 20 ou 25000 de d plus et on est parti un mois et demi avec le matos d’escalade tout ce qu’il fallait pour bivoquier randonné on a fait de la highine aussi et l’idée c’était vraiment de profiter parce qu’en fait la traversée pyrénée il y en a qui la font à peu près en 10 jours je pense même peut-être moins et nous on est parti plus d’un mois et demi pour pour vraiment découvrir bien les Pyrénées alors ça c’est intéressant parce que tu es donc français tu vis dans le sud de la France tu es parti voyager sur un autre continent que tu as traversé du nord au sud et quelquefois les plus belles aventures sont pas de la porte comme on dit souvent et là tu découvres les pyranées qui sont à quelques centaines de kilomètres de chez toi euh pendant pendant plusieurs jours effectivement les les les pyranées peuvent se traverser en quelques jours seulement mais c’est pas ta philosophie hein tu préfères partir profiter prendre des photos et la route d’école en plus t’emmène sur des sommets je pense que tu as vu de beaux paysages sur le continent américain mais ah les pyranées c’est quand même magnifique les Pyrénées c’est magnifique ouais c’est c’est sauvage c’est il y a des montages exactement c’est très sauvage tout à fait il y a plein de petits villages en pierre avec des lavoirs avec plein de trucs c’était c’est vraiment magnifique ça à faire ça assez différentf c’est carrément différent des Alpes les Pyrénées ouais c’est carrément différent moi j’avais effectivement jamais roulé jamais posé mes roues dans les pyranées la sortie du covid m’a également emmené dans les pyranées à travers un tour de France qu’on appelle randonneur c’est-à-dire par les frontières et le littoral de long de 5000 km et donc j’ai découvert des régions de France où comme toi j’avais plus roulé euh aux États-Unis notamment que certaines des régions de France et j’ai découvert la Bretagne j’ai découvert les veau je l’ai au plateau du Jura notamment et les Pyrénées et les Pyrénées j’ai j’ai adoré j’ai adoré cette région ces montagnes françaises partagé avec l’Espagne on n pas basculé du côté de la frontière espagnole on est resté en France mais franchement j’ai j’ai j’ai adoré partir à 4h du matin pour enchaîner C col dans la journée ah c’est des paysages c’est un peu plus les routes sont un peu plus abruptes sont un peu plus difficiles tu as une approche de col qui déjà te sèche très clairement avant le col lui-même surtout quand tu es chargé surtout quand tu es chargé mais par contre moi j’ai j’ai souvenir de cet enchaînement sous l’or au bisque notamment à 8h du matin être au sommet du souslor seul au lever du jour c’est juste des émotions qui sont gravé à jamais ouais c’est magnifique c’est que des petites routes en plus c’est pas et ce déces je crois que il faut entre 10 et 15 km donc pas ça grimpe fort mais au moins ça dure que 10 km alors que dans les Alpes tu peux te prendre un col de 40 50 km ouais c’est ça effectivement effectivement tout à fait et donc il y a cet enchaînement pyrénée qui qui génère d’autres envies puisque après les Pyrénées si mon fil conducteur est est juste et tu vas tu vas enchaîner une autre aventure dans le Mercantour c’est bien ça c’est ça après les Pyrénées je suis rentré vers chez moi mes parents habitent vers Nice à Fréjus saint-raaphaël et et donc l’hiver après les Pyrénées j’avais l’idée de faire une boucle dans le Mercantour c’est les Alpes du Sud et je suis parti à à vélo de chez moi avec les SK avec les skis de randonné et j’ai fait toute une boucle dans les Alpes du Sud en passant par de col en ski de randonnée en poussant le vélo C c’est pareil c’est c’est skidrando donc skid drando vélo euh et et et ça ça on arrive tout doucement en fait ce que je veux dire c’est que quand je vois la configuration de ton matériel du de l’instant dont tu nous parles dans le mercentour ça me renvoie aux images du du Cap Nord où tu as ton vélo tu as les skis je pense également à l’Islande qui va le qui va être le projet d’après est-ce que cette enchaîn ma question c’est est-ce que cet enchaînement pyéné Mercantour n’a pas fait naître en toi les projets Islande et Cap Nord si clairement après ces deux projets j’avais moins l’envie de partir en tour du monde à long terme et l’idée maintenant c’est vraiment plus de faire des projets de bah ça pe re jour jusqu’à jusqu’à 3 mois et et mixer le vélo avec d’autres activités et avoir un itinéraire un peu un peu sauvage un peu un bel itinéraire quoi une belle ligne ouais je comprends je comprends parfaitement alors c’est vrai que l’Islande tu vois on a on a des aussi ces points commun là qui sont l’Islande et le Cap Nord pourquoi puisqueeffectivement ce ce fameux tour du monde étant impossible très clairement c’est au moment où on se parle on est en on est en 2022 et on a connu je parle aux gens qui écoutent peut-être ce podcast dans 10 ans 15 ans 20 ans je ne sais pas et bien on a connu entre 2020 et 2022 l’impossible même encore maintenant hein tu vois pass en Russie ça me paraît compliqué Mongolie Chine l’enchaînement russiemongolie Chine je suis pas certain qu’il soit possible aujourd’hui donc on on vit une période où entre 2020 et maintenant nous sommes en octobre fin octobre 2022 et bien c’est un témoignage pour les les personnes qui écoutent cette épisode dans le dans le futur on ne peut pas faire le tour du monde on ne pouvait pas faire le tour du monde librement et donc il y avait cette interrogation justement pour j’ai eu le même raisonnement que toi en fait he Geoffrey c’est de se dire voilà je peux pas faire le tour du monde bon moi j’avais décidé d’aller sur le le point le plus haut d’Europe ne pouvant pas faire le tour du monde mais mais là aussi il était inaccessible c’est-à-dire qu’en 2021 le Cap Nord qui est situé en Norvège n’était pas accessible si tu n’étais pas norvégien les frontières étaient fermées et donc quelques pays comme ça laissaient l’accès possible alors avec à ce moment-là en 2021 on nétait pas on avait pas l’obligation d’être vacciné puisque là aussi pour les personnes qui nous écoutent dans le futur on a eu à un moment donné l’obligation d’être vacciné pour voyager ça peut paraître assez incroyable mais et donc l’Islande et notamment la Suède pouvait recevoir des touristes à condition d’avoir quand même un pas sanitaire à jour un test PCR négatif et l’Islande s’est posé dans enfin l’Islande a été un sujet c’est-à-dire que j’ai j’ai eu à un moment donné la possibilité de dire ok on part faire une aventure en Islande à vélo puisque je voulais aller moi me confronter au froid et l’Islande en plein hiver reproduit les conditions du Cap Nord et tu peux y retrouver les aurores boréales à cette période de l’année et donc j’ai étudié le projet de de l’Islande et ces territoires qui sont juste magnifiques les paysages qui sont juste dingues qu’est-ce qui a fait que je je suis allé en Suède enfin en Laponie Suédoise plutôt que Islande c’est que ça n’avait pas de sens pour moi de ne pas aller d’aller en Islande et de ne pas avoir le temps d’en faire le tour puisque le temps qui mettait imp parti pour ce projet là ne me permettait pas de faire le tour de de de l’Islande à vélo et donc j’ai j’ai pivoté sur la Laponie Suédoise plutôt que l’Islande voilà un petit peu le le le raisonnement et et toi quel a été ton choix pourquoi pourquoi ce choix de de l’Islande et d’aller pouvoir en faire le tour et même et même j’ai vu la trace de rentrer à l’intérieur et ça ça doit être juste bluffant j’étais déjà allé en Islande en 2016 en 44 et j’avais adoré enfin c’est complètement dépaysan et c’est un peu une autre planète l’Islande et et du coup quand j’ai cherché après le Mercantour une nouvelle destination vélo ben j’ai direct penser à l’Islande et et l’idée c’était de faire on est parti 3 mois parce que le visa maximum c’est 3 mois donc quit à y aller on s’est dit profiter au maximum et donc l’idée c’était de faire tout le tour de l’Islande on a fait les WP on a vraiment fait tout le tour et aussi de traverser par les hautes terres du nord au sud et d’est en ouest et c’est ça qui est intéressant et ça c’est très rare c’est-à-dire que vous vous êtes allé dans des zones notamment au centre de l’Islande qui ne sont pas accessibles euh tout tout enfin tous les jours de l’année tellement il fait froid tellement les conditions sont dangereuses ouais nous on était en été donc il faisait pas trop trop froid je pense qu’en moyenne on avait 10°gr mais c’est ce que j’allais dire quand tu dis quand tu dis faisait pas trop trop froid c’est vra V quand on voit tes photos il fait pas très chaud non plus c’estàd que c’est peut-être en plein été ouais mais c’est des conditions comme tu l’as dit qui sont 10°gr maximum quoi en plein été on a quand même eu des journées à 20 25°gr je pense que le plus compliqué en Islande c’est le vent et et la pluie c’est très humide donc quand tu passes une semaine sous la pluie c’est et que tu as toutes les affaires trempées ça commence à être un peu compliqué mentalement ça ce que j’allais dire il y a le physique mais il y a aussi le il y a le mental très clairement parce que l’humidité bah tu as froid beaucoup plus facilement tu es fatigué comment tu comment vous avez géré ça parce que vous êtes partis à plusieurs je crois vous étiez trois c’est ça ouais je suis parti avec un ami Léopold qui avait déjà fait la traversé des Pyrénées avec moi et sa copine Katia qui avait jamais fait de voyage à vélo avant et je pense que magnifique il me semble qu’elle était pas remonté sur un V depuis s 14 15 ans quoi et mais elle était super motivée elle est tout le temps surriante du coup on s c’était un plaisir de partir avec elle ouais bravo parce que c’est vrai que le partir comme ça sur un une aventure ào dans un pays si euh enfin qui nécessite un niveau d’engagement important euh mais par contre je pense qu’elle a dû être porté par les paysages moi je vous invite à vous rendre sur le site de Geoffrey geoffreymalusk.com d’aller sur voyage en Islande vous avez sa map et aussi ces magnifiques photo donc ça ça doit être incroyable et c’est vrai que je j’ai pas dit non à l’Islande peut-être que ça se réalisera un jour mais en tout cas c’est c’est une terre l’histoire de l’Islande est juste magnifique hein parce que c’est quand même la frontière la frontière entre les continents européens américains très clairement on sait que c’est un pays on sait que c’est une île qui au fur et à mesure des années va se va se séparer va se séparer va et va s’écarter et va devenir deux îles donc c’est assez particulier comme histoire l’Islande puis aussi ce fameux volcan par parle-nous de cette approche du volcan que vous avez réalisé et oui on a eu la chance que d’y aller pendant que le volcan était actif du coup c’est ce qu’on a fait les premiers jours pour être sûr qu’il soit qu’il s’éteignent pas quoi et donc aller au volcan les tout premiers jours de l’Islande et c’est c’était magique enin c’était vraiment le cliché du volcan quoi c’était des une quantité incroyable de lav qui sortait du cratère et il y avait des rivières de lave qui coulent et et ca comme dans les films quoi vraiment le le volcan cliché c’était trop beau alors vous avez parcouru vous avez parcouru 4000 km he tu as même partagé ta trace sur sur comout hein les gens qui vont sur le site de Geoffrey geoffreymaluski.com sur le projet en Islande vous avez même la la la trace commou sur commou que que vous avez réalisé euh ou quel était votre votre matériel parce que certes si tu partais même en plein été comme tu l’as dit il y a un niveau d’engagement qui est important beaucoup d’humidité de froid comment vous vous étiez équipé pour préparer ce projet est-ce que vous avez fait appel et des partenaires comment vous avez travaillé avec les les marques les partenaires qui vous ont accompagné parlen un petit peu de cette organisation autour de ce projet qui a quand même duré 3 mois et 4000 km dans l’inconfort et l’humidité on est parti avec tout le matériel pour être autonome donc que ce soit la tente un duvet je crois qu’on avait des duvet moin 5 confort à peu près et après on avait le réchaud on avait vraiment tout et bonne doudoun et un bon bonne gortex aussi pour être pour être confort quoi et moi je trouve que c’est hyper important quand même sur des trips comme ça de faire attention à partir avec du bon équipement parce que bah quand on a une bonne teente et un bon duvet qu’on passe une bonne nuit c’est quand même plus facile de repartir le lendemain que si une mauvaise tente et qu’on a pris l’eau et qu’on a pas dormi quoi ouais surtout vous étiez en bivoac là tu parles de la tente mais c’est pas c’est pas c’est pas le soir les motels ou non c’est du bivoac donc ça nécessite un temps de de montage de démontage un niveau de confort bah qu’il faut maîtriser donc tout ça c’est du poids que tu dois emmener sur ton vélo puisque tu es en totale autonomie donc ça veut dire que tu peux pas emmener trois changes différents pour le vélo pour ton aventure hein c’est tout tout doit être tout doit être calculé ouais on avait de caleçons de t-shirt une polur une doudoun et un gortex je crois c’est vraiment le minimum et après par contre en Islande quand on est sur la route une il y a quand même énormément de camping et après c’est des campings vraiment basiques hein tu mets ta tente il y a une douche et puis voilà il y a des fois il y a des salles pour manger et cetera et quand tu es sur la routeune tu es quand même euh c’est quasiment obligatoire d’aller dormir en camping après quand tu es en vélo c’est assez toléré donc si tu es à 10 km du camping Le Soir et qui pleut c’est pas tu peux dormir dehors mais tu as pas le droit dormir à à 2 km du camping quoi ok ouais je comprends parfaitement et et comment alors certes là vous aviez comme tu dis cette route cette route qui contourne l’île où là il y a quand même un peu plus de circulation vous étiez sur du de du du goudron mais à un moment donné quand tu rentres dans les terres en Islande bah tu passes forcément sur de la terre donc tu passes en Offroad euh là c’est pareil comment vous avez tracé ce ces parcours C en fonction des sites qui étaient que vous aviez enfin que vous vous aviez souhaité euh visiter parce que tu as les tu as les glaciers tu as les volcans tu as les tuas les tu as les cascades c’est c’est un pays tellement c’est une île tellement magnifique qu’ y a peut-être aussi des choix à faire comment vous avez tracé cette route parce qu’on vous voit passer à deux reprises au centre il y a il y a on peut considérer que votre parcours fait peut-être trois voire quatre boucles on a fait une traversée nord- sudud une traversée est-ouest et après pour l’itinéraire il y a pas 50 pistes non plus pas 50 routes bah ouais c’est sûr mais euh mais j’ai chercher plein d’infos sur internet et il y a une super carte de l’Islande elle s’appelle international photographer et en fait sur cette carte quasiment toutes les pistes et tu as tous les points d’intérêt enfin vraiment ce qu’il a visité en Islande quasiment tout il y a quelques pistes qu’on a fait la traversée est-ouest c’est c’est beaucoup plus dur enfin il y a des plus grosses rivières et cetera que la nord- sudud et il y a quelques pistes qui était pas sur cette carte qui sont un peu plus Offroad mais euh mais on a cherché toutes les infos sur Internet et cetera et comment ça se passe en terme d’alimentation parce que là tu es en bivouac tu nous montres à travers tes photos que tu as publié des paysage certes magnifique mais très clairement dépeuplé on voit personne comment vous vous étiez organisé pour avoir quand même des calories suffisantes pour avancer parce que ça nécessite un effort puisque le vélo est forcément très chargé euh puisque tu es en totale autonomie donc il faut emener le matériel pour se faire à manger il faut emmené son alimentation est-ce que vous vous étiez réparti les différentes les différents ustensiles au niveau de vos trois vélos comment vous vous êtes organisé pour tout ce qui était alimentation c’est ça on c’était réparti sur les vélos pour un peu pour pour équilibrer le poids je crois que les vélos faisaient entre 45 et quasiment 60 kg suivant les moments et suivant la nourriture qu’on avait l’eau et en fait pour la je crois que la Nord Sud on a mis 12 ou 13 jours et la S wouest on a dû mettre 16 jours en autonomie donc en fait quand on rentre dans l’Islande dans les hautes terres il y a vraiment rien il y a pas de tu peux pas faire des courses il y a que de la piste des rivières et et des paysages incroyables et donc on était parti avec pas mal de platophilisé et on avait fait un peu un stock de pâtes et et puis voilà on a on mangeit principalement des pâtes au pesto et et quelques plophil ouais mais ça veut dire c’est quoi c’est deux repas par jour trois repas par jour comment parce que ça aussi c’est-à-dire que tu te tu te lèves c’est quoi c’est c’est un petit déj avec avec des des flocons d’avoine je sais pas qui sont yophilisés mais une alimentation type à travers ce voyage c’est c’est c’est c’est quoi alors le matin on faisit du on mangeait des flocons d’avoine des céréales avec un thé et euh après toute la journée on faisait mangeait beaucoup de bares on avait des bares énergétique et de temps en temps on se faisait un petit sandwich et et le soir par contre on bien on faisait soit des pâtes soit plophilisé puis un thé une petite soupe ou un truc comme ça je je suis en train de regarder vos photos c’est vrai que c’est intéressant mais quel c’était quoi c’était des vélos de Gravel ou c’était des VTT que vous aviez aménagé pour cette distance là c’était des ouais vélo Gravel même si Gravel je crois que ça veut plus rien dire c’était des Vél voyage en fait c’était des vélos tout acier et tout rigide moi céit un Genesis vagabond je crois que mon pote il avait le Decathlon Riverside là ce qui venaient de sortir OK et ma pote Katia elle avait un surlit bridge club il me semble ok en tout cas c’est vrai que vous êtes vous êtes vous êtes chargé c’est vrai que vous êtes vraiment vraiment chargé je comprends que les vélos fassent entre 45 45 kg et 60 kg ouais on était en sacoche bypacking on avait pas des sacoches voyage et est-ce que c’est est-ce que c’est un regret est-ce que avec le recul tu serais parti sur sur des sacoches voyage non non du tout on s’en est bien sorti avec les sacoches bypacking après on pour les auditeurs qui écoutent la différence entre des sacoches bypacking et des sacoches de voyage à vélo c’est que les sacoches bypacking ce sont des sacoches qui s’accrochent sur le cadre alors que les les les sacoches de de voyage à vélo ce sont une armature c’est une armature qui est qui est accrochée au cadre sur lequel viennent se fixer les sacoches de voyage donc c’est vrai que le le les les points de fixation sont différents ouais moi j’ai trouvé que pour traverser les rivières porter le vélo et tout ça c’était plus pratique d’avoir un vélo équipé en sacoche B packing c’est plus maniable plus facile à porter et cetera et on en met quand même beaucoup et ce qu’on arrivit plus à rentrer dans les sacoches on l’accrochait sur le vélo comme on pouvait mais c’est vrai que voir les photos du du vélo chargé c’estz impressionnant ouais il y a beaucoup de sangles c’est vrai qu’il y a beaucoup de sangles il y a beaucoup de sang les sangles c’est ce qui permettent d’accrocher un peu à droite à gauche sur un bout du cadre qui dépasse et bien une veste une veste un aliment une bouteille une boîte quelque chose mais en plus de de de la de la possibilité de de de fixé euh un peu plus un peu plus de manière un peu plus rigide on va dire au cadre et donc là vous êtes partis 3 mois est-ce que pendant ces 3 mois c’était 3 jours qui étaient roulés ù est-ce qu’il y a eu des jours off pour justement profiter des paysages dans lesquels vous étiez h je crois que des jours vraiment off sans 1 km de vélo il y en a eu très peu après il y a eu des journées où on faisait pas trop de kilomètres pour pouvoir profiter ouais je pense qu’il y a des journées où on faisait 20 30 bornes donc euh 2 he de vélo combien de photos on prend dans un voyage comme ça euh je crois que je suis rentré euh avec euh 3000 photos à peu près après j’en prends pas énormément des photos en fait je je je je suis pas tout le temps à faire des photos euh j’enprends quand quand il y a besoin et quand quand je trouve que ça va être une belle photo mais je faux pas je sais qu’il y a des gens qui pourraient rentrer avec 10 15000 photos mais je suis sur des voyages comme ça c’est vrai quand tu vois les parcours quand tu vois les paysages que enfin c’est juste c’est juste c’est juste magnifique et je vous invite vraiment à aller voir aller voir les les photos de Geoffrey et puis bah il y a toujours cette fameuse fin de voyage al la particularité avec toi Geoffrey c’est que tu as plusieurs fins d’aventure il y a plusieurs fins d’aventure je crois que c’est c’est assez rare quand je parle avec un invité pendant un épisode où il y a plusieurs fins d’aventure mais il y a aussi cette fin d’aventure là l’Islande qui vous aviez vous savez que vous avez au départ il y avait que 3 mois il y avait cette fenêtre de 3 mois donc vous les avez toutes pris vous avez pris ces 3 mois mais il faut rentrer est-ce que quand on rentre de l’Islande tu tu enfin tu t’accordes comme ça toujours un temps de repos derrière pour apprécier savourer ce que tu avais fait ou est-ce que tu es déjà dans l’aventure d’après euh non quand je rentre en France en fait j’ai j’ai plein d’amis qui font plein de montagne et plein de trucs en France donc dès que je rentre en France j’ai d’autres projets et j’ai pas trop de moments de de stop et un peu bas et j’ai aussi plein d’autres idées de de voyage à vélo à faire donc donc ouais quand je rentre en France je je sais comment m’occuper et j’ai pas de j’ai pas de déprime ou quoi ouais tu as pas ces phases un peu down où où les gens euh bah les gens sont un petit sont pas bien en fait parce que parce qu’il y a plus il y a plus l’adrénaline les endorphines tout ce que crée en fait ce type d’aventure d’effort mais alors toi derrière tu le le gros projet derrière ça va être de partir du sud de la France pour rejoindre de Cap Nord en vélo donc c’est 5500 km entre ça il y a le plastique à d’ donc par n de ce plastique à d’Our parce que on parle de l’Islande d’une aventure à vélo 3 mois 4000 km à travers les magnifiques paysages islandais et puis là on passe sur une aventure qui s’appelle le plastic à d’Our où tu vas tu vas nous expliquer quel était ce projet pour ensuite te dire je pars du sud de la France jusqu’au Cap Nord donc avant de parler du Cap Nord qui est un aussi un endroit où on a posé nos roues tous les deux parle-nous de ce projet plastic à d’ qui va qui succède à la à ces 3 mois en Islande ben c’est ça du coup 2 mois après être rentré en Islande il y a le projet plastique à d’or qui s’enchaînait donc en fait j’avais l’idée de de faire un un petit trip en vélo et praft le praft c’est un kayak gonflable et l’idée c’est de partir en randonnée avec le gonfler redescendre une rivière donc c’est un kayc ultra léger qui fait 1,5 et et j’ai proposé ça à un ami et et C ami loï il rentrait de d’Afrique où il était avec une association ils avaient construit un un énorme voilier en en en plastique que en vraiment que en plastique recyclé et l’idée céit de faire le tour du lac Victoria pour sensibiliser aux déchets plastiques et avec tous les élus de différents villages et cetera et donc lui il a eu l’idée de construire le un canoué en en bambou et en bouteille plastique donc on a construit on a construit ce ce canoué et on est descendu la rivière de laadour dans les Pyrénées pour pour incarner un gros déchet qui descend une rivière de des montagnes jusqu’à l’océan et sensibilisé au aux déchets plastiques et aussi montrer qu’on peut vivre une aventure de ouf en France et pas loin de chez soi très clairement très clairement là aussi les la photo de l’embarcation parle d’elle-même en fait parle d’elle-même c’est vous avez mis combien de temps pour réaliser cette embarcation on a mis une semaine en fait on a eu l’idée du projet je crois 4 semaines avant de partir donc le temps de démarcher un peu des des sponsors de préparer l’itinéraire de construire le le bateau et cetera ouais on avait pas beaucoup de temps c’était intense ouais c’est assez c’est assez impressionnant et puis ben on va parler de ce projet de cette aventure qui va te mener au Cap Nord mais en partant du sud de la France euh là aussi une sacrée aventure à quel moment est né l’idée Geoffrey de te dire bah je vais partir de chez moi en fait pour rejoindre le CAPN en vélo en plein hiver enfin le départ c’est fait en plein hiver ouais à cette idée je l’avais depuis longtemps et j’avais envie de le d’aller au Cap Nord en hiver pour me confronter au froid et pour voir les aurores boréales et et j’avais plus l’envie de passer par la Finlande en hiver pour les paysage avec les les arbres sous la neige et cetera quand on était ouis on a on a eu le même la même la même réflexion euh de de cette envie d’aller au Cap Nord donc moi j’y suis arrivé alors pas de la même manière moi je j’ai repris en fait pour atteindre le cap Nord j’ai repris je suis reparti du parcours que j’avais réalisé en Laponie mais qui m’avait amené à la frontière norvégienne fermé donc voilà je suis reparti de vitangi euh qui est tout à fait au au nord un des villages le plus le village le plus au nord de la de la Suède euh pour pour piquer euh pour piquer plein nord justement et et et rejoindre le cabenant donc je suis parti de là et quand je suis arrivé je crois que toi tu partais du sud de la France donc j’ai j’ai suivi euh grâce une une recommandation de de Noémi he de sunto qui est un partenaire commun qui m’a parlé de en aventure et c’est comme Jack c’est suivi ta progression donc les routes plus tu avançais vers le nord et plus les routes me parlaient forcément et nous avons vécu en tout cas nous sommes passés au même endroit à quelques jours d’intervalle mais au même endroit au même endroit dans le dans le dans le Grand Nord et parle-nous un petit peu de ce projet parce qu’il y a une aussi une association il y a il y a du sens derrière hein euh et et et ensuite bah tu vas nous raconter tu vas nous raconter cette aventure ouais euh l’idée de base c’était de faire d’aller à helsinky en train et après faire Helsinki jusqu’au capenord à vélo en plein hiver et j’ai proposé le projetassociation pour bah pour pour essayer de lever un peu des fonds pour l’association leur apporter un peu de visibilité et puis puis les aider et euh et du coup je me suis dit que pour l’association c’était plus plus intéressant de partir de la maison de Nice et de faire toute la route vraiment jusqu’au Cap Nord et c’est l’association Léo c’est une association qui aide les enfants qui sont atteints d’un cancer donc euh l’association accompagne les familles et la finance la recherche sur les cancers pédiatriques et donc tu as levé des fonds à travers à travers des dons à travers euh comment s’est passé cette levée de fond on a fait une cagnotte sur ho àau et la cagnotte était ouverte à tout le monde et on a récolté presque 4000 € pour l’association sur l’IDE de mois ouais c’est génial ouais c’est génial et donc quand quand tu repars euh tu repars avec le même matériel que tu avais utilisé en Islande non non non parce que là du coup en hiver je crois que j’ai eu jusqu’à – 23 en Finlande à peu près et donc j’avais une tente plus XP qui résiste bien à la neige d’ailleurs je suis parti avec une tente d’une marque c’était pas une super tente et j’ai changé de tente au milieu de la de la Suède pour pour une meilleure tente d’où l’importance de l’équipement parce que en Suède enfin j’ai eu beaucoup de pluie et cetera et je prenais l’eau dans la tein ah dormais mal ok ouais compliqué ouais c’est sûr et puis et puis on parle du matériel mais mais route également route vers glacé euh peut-être même gelé ou est-ce que la fonte avait déjà commencé quand tu arrivais dans les dans ces pays-là scandinav alors jusqu’en Suède j’ai eu vraiment beaucoup de pluie beaucoup de vent céta assez compliqué j’étais toujours tout le temps trempé et j’avais des pneus normaux par contre en 45 mm je crois et euh et à la fin de la Suède il y a un soir où la route était vert classée et et je m’en suis collé une bonne parce que j’ai glissé enfin j’ai pris une zipette sur la glace et j’ai bien conné la tête et j’avais un casque donc j’ai rien eu merci le casque comme quoi c’est important ah c’est c’est sûr et le lendemain j’ai installé les pneus cloutés sur le vélo et j’avais plus aucun souci après toute la Finlande et la Norvège je roulais sur la glace sur la glace sur la neige et avec les pneus cloutés c’était du 225 je crois et ça allait nickel ouais c’est vrai que la sensation moi je suis parti full PNE clouter dès le départ avec 300 clous par pneu euh bon ben c’est efficace c’est c’est clair que tu sens que tu flottes un petit peu mais par contre ça accroche donc ça c’est ça c’est c’est quand même c’est quand même rassurant donc là aussi je vous invite à aller voir les photos du du voyage de Geoffrey dont on parle à direction le CapNord tu bivois tu bivois dans le tu BiVO dans le grand froid à travers des paysages qui sont juste juste magnifiques quel était ton rythme à travers cette cette aventure geofferais tu faisais combien de kilomètres par jour sur un un vélo qui était probablement autour des 30 35 kg très certainement elle était beaucoup plus lourd je suis parti quand je l’ai pisé au départ il faisait 53 kg ah ouais et euh et jusqu’en Suède j’avais une moyenne entre 130 et 140 km avec une journée à 200 km aussi et euh j’ai même pas fait exprès mais céit journée à 200 km c’était la journée internationale du du cancer de l’enfant donc ben c’est un signe en plus pour l’assaut et mais ouais l’idée c’était de vraiment beaucoup rouler jusqu’à Helsinki et après plus profiter toute la partie Finlande et Cap Nord parce que parce que des distances que les distances dont tu parles euh franchement dans ces conditions là c’est je sais pas si des gens même s’ils font du sport qu’il fassent du sport ou pas fa faire comme ça des kilomètres 1000 170 200 dans le froid sur route gelée par expérience c’est c’est un effort physique juste incroyable en fait c’est c’est les distances dont Geoffrey nous parle pour avoir vécu des journées comme ça c’est c’est des journées qui sont marquantes et en plus Geoffrey bivoic derrière donc on n’ pas le confort d’un motel il faut monter sa tente il fait pas il fait pas chaud très clairement ça caille pour voilà pour dire pour dire clairement les choses et derrière faut il faut que le corps récupère même si le corps s’habitue à à beaucoup de choses benah il faut quand même il faut quand même qu’il aille puiser des ressources pour récupérer et le lendemain bah il faut repartir et quand on se réveille on est au milieu de d’une forêt il y a 30 cm de neige il fait – 10 il faut se remettre en route bah franchement Geoffre chapeau très très belle sans parler d’un exploit sportif là c’est plus un exploit d’aventure quoi tu vois ce que je veux dire c’est c’est vraiment ouais bravo bravo c’est c’est impressionnant d’ailleurs il y a eu sur une de tes photos une photo qui est probable ement pris en drone on voit que tu longes une une face avec beaucoup beaucoup de glace sur le côté je sais pas comment comment comment m’exprimer et et je suis passé à cet endroit je reconnais cette cette cascade c’est vers laxvev où tu arrives tu arrives au bout du au bout de au bout de la mer de de Norvège c’est laxvelve voilà précisément ouais voilà et et et je reconnais cet endroit où moi-même je m’étais arrêté pour justement prendre une photo tellement l’endroit est magnifique et comment se passe Geoffrey à remonté donc là ben tu tu avances tu traverses la Finlande alors la Finlande ce qu’il faut savoir c’est que c’est majoritairement plat c’est que s’il y a une bosse ou une ascension elle va faire 1 % 1 et5% encore maximum et qu’on y voit du sapin pendant des milliers de kilomètres euh donc c’est assez particulier donc il faut une grosse force mentale et puis une fois que donc tu es passé vers Inari j’imagine qui est juste magnifique oui voilà inar c’est juste je suis passé j’ai un doute je crois qu’inar pour aller chercher karachok VO tu as dû passer Inari pour aller chercher karachok et ensuite monter directement le Cap Nord et je pense que la première ascension que je fera du connette c’est justement basculant en Norvège pour arriver à karachok qui est on va dire une des pas la dernière ville vraiment avant le Cap Nord mais en tout cas moyenne se ressourcer de refaire et faire le plein d’aliments et là là on monte pour arriver sur un plateau euh où moi j’avais connu un vent énorme alors comment ça s’est passé pour toi le vent dans ces endroits du monde euh qui parfois peuvent être assez violents euh sur ce plateau j’ai pas eu beaucoup de vent j’ai eu de la chance et c’est c’est magnifique mais c’est vrai que après halta tu as une montée assez longue jusqu’à ce plateau ça et après enfin les montagnes les fiordes et tout ça c’est incroyable et j’ai eu pas mal de vent sur la fin sur les deux derniers jours pour arriver au Cap Nord et après le vent je l’avais déjà eu connu en Islande oui oui très certainement bien évidemment ouais ouais toutalement ça j’avais je connaissais déjà ça donc ça allait et puis euh après à vélo je sais qu’il y a toujours des haut et des bas et quand c’est un moment bas tu attends peut-être que 1 heure ça va heure ça va être ça va bien se passer exement je vois que tu as l’expérience de la longue distance parce qu’effectivement et c’est un des secrets c’est qu’il faut il faut faire le Doron il faut laisser passer les moments difficiles puisque le corps se régénère les conditions vont changer hein rien n’est jamais tout noir et et rien n’est jamais tout euh tout très positif non plus hein même quand c’est très positif hein ça peut être un moment d’euphorie et il faut avoir conscience qu’à un moment donné ou un autre ça va se calmer ouais des fois tu as l’impression que ça va être une journée facile c’est une c’est une journée super difficile et des fois tu penses que ça va être difficile et c’est facile enfin c’est assez compliqué de de de prévoir ce qui va se passer à vélo donc euh je me prenais pas trop la tête avec ça et et dans tout les les cas même quand c’est en je me souviens qu’il y a eu une journée où j’ai eu beaucoup de vent beaucoup de neige il faisait froid je crois que j’avais fait 40 km et j’en avais prévu 90 et sauf que le soir j’ai mis ma tante il y avait des aurores Boréal de dingue et et puis c’était la surprise et et j’étais heureux ah quel phénomène incroyable les aurores Boréal j’ai eu a eu également dans notre aventure avec photographe Kian et et le vidéaste le vidéast carian pardon le photographe Quentin de d’être d’être sous sous les aurores monéal et c’est vraiment un phénomène qui est juste qui est juste magique en fait c’est c’est c’est c’est assez difficile de le décrire c’est juste magique mais ce qui est magique également c’est cette remontée le long de la mer de Norvège pour le Cap Nord où tu traverses justement comme je te l’avais dit juste en micro tu passes à à holderfiord qui est une une ville juste c’est une carte postale enfin tu tu longes des petits villages comme ça de pêcheurs qui vont t’amener jusqu’à la jusqu’à la au tunnel au tunnel de Norvège qui est une expérience he comment tu as vécu cette expérience dans le tunnel de Norvège Geoffrey et ben al l’avantage c’est que quand tu es dans le tunnel il y a plus de vent donc ça c’est cool c’est exactement pour ça ça été un refuge pour moi tu peux même pas l’imaginer puisque ce jour-là j’étais dans des vents à plus de 140 km/h et dans le dernier dôome là le petit la le le virage en aiguille qui te ramène sur un dôome j’ai mis pied à terre et et le vent m’a propulsé dans le fossé et et pour moi c’était un véritable refuge très clairement ouais par contre ça descend je crois que c’est 300 m 200 ou 300 m de denive je sais plus alors ce que je me souviens c’est que de mémoire euh c’est 9 km je je je je crois ou 3 km et 3 km mais en tout cas c’est autant de kilomètr en descente et autant de kilomètres en montée et le pourcentage de mémoire est de 9 % ouais donc c’est c’est assez surprenant la partie du tunnel elle fait mal aux jambes c’est assez surprenant effectivement parce que c’est une vraie ascension de colle très clairement on sait qu’on est sous la mer d’ailleurs c’est je trouve que le décor est le décor est bluffant parce que on est sous la mer mais le tunnel n’est pas capitonné c’est-à-dire qu’on est à même la roche c’est-à-dire qu’ ou c’est la pierre ouais c’est c’est vraiment on est à même la pierre c’est-à-dire que les gars ont creusé il y a des décennies euh et c’est pas calfutré c’est-à-dire qu’on est vraiment à même la roche donc sous sous le sous la mer et c’est assez impressionnant c’est assez impressionnant ouais mais mais c’est c’est c’est aussi impressionnant que ça c’est difficile et puis quand tu ressors et bien tu es sur cette dernière île qui va t’amener au Cap Nord est-ce que plus tu avançais du Cap Nord plus tu savourais tu profiter de de ces instants là même si les derniers 25 km sont très difficiles de par le dénivelé c’est ça ça grimpe vraiment fort sur les sur les 30 dernierses bord ouais est-ce que tu as fait une pause à à oningswag euh j’ai dormi à oningswag et le lendemain je suis parti au Cap n ouais pour les je crois les 25 et ça ça monte fort ouais ah ben j’ai dû mettre 3h de j’ai mis 3h de pour les 25 derniers kilomètres avec des tempêtes de grê mais par contre par contre est-ce que tu as eu cette sensation aussi jeoffery d’être d’être ou en tout cas le le le monde le continent était derrière toi moi j’ai c’est difficile décrire mais plus j’arrivais vers le Cap Nord et notamment cette dernière ascension qui est très difficile mais quand elle est balayée par le vent et cette neige qui court sur la route c’est c’est juste des moments que qui te marque à vie hein très clairement j’avais vraiment cette sensation que le le continent européen était derrière moi je je me sentais vraiment arrivriver comme un bout du monde tellement les paysages étaient étai impressionnant et oui après il y a plus que le zbard et le Pôle Nord mais sur les derniers kilomètres j’ess ess de pas trop penser à la fin parce que sinon émotionnellement c’est hyper compliqué c’est dur ah ouais tu vois tu vois tu viens finalement aux émotions j’ai j’ai eu du mal il m’a fallu 1 heure 1h 5 pour arriver à te faire parler de ça mais mais mais c’est c’est vrai que c’est c’est des moments les fins d’aventure sont toujours émotionnellement voilà c’est il faut les vivre pour comprendre ce dont on parle mais il faut savoir gérer une fin d’aventure et oui bah oui là c c’était beaucoup plus compliqué émotionnellement sur ce projet parce que je partais en solo et un projet vélo solo ou partir avec un ami ça a strictement rien à voir c’est beaucoup plus difficile de partir en solo je pense parce que dès dans les moments où ça va pas bah tu es tout seul avec toi alors que par exemple en Islande s’il y en a un qui allait pas bien on pouvait le remotiver le soir tu lui fais à manger tu montres sa tente tu gonf tu gonfles son matelas et cetera donc il y a toujours quelqu’un pour te remotiver alors que quand tu es quand tu es seul ben c’est à toi de te remotiver donc eu donc c’est plus compliqué ouais et H et après bah une fois arrivé au Cap Nord l’avantage en hiver c’est qu’il y a personne je crois qu’il y avait un autre Français au Cap Nord c’était celui qui garde le cap Nord c’est bien ça notre ami toulousain c’est ça ça c’est assez extraordinaire deux aventures totalement différentes d’avoir une personne en commun nous avons rencontré une personne en commun je vous feris c’est c’est la personne qui garde le cap Nord ce qu’il faut savoir c’est que le Cap Nord dans cette période de l’année euh c’est un musée en fait hein c’estàd qu’on a le Cap Nord on a ce monument cette boule euh cette boule qui qui qui symbolise le le le le le bout de l’Europe he le point le plus haut d’Europe le Cap Nord mais sous le Cap Nord il y a il y a quatre ou cinq étages qui sont creusés qui sont construits dans dans la roche puisqu’il y a un musée une salle de cinéma une salle d’expo et que tout ça tout ça c’est gardé par un Toulousain donc c’est un jeune Toulousain qui a une trentaine d’années qui est arrivé ici je sais pas trop comment au départ un job d’été et puis c’est lui qui garde en fait c’est lui qui toutes les personnes qui qui arrivent puisque l’entrée au CapNord est payante si on va aller se restaurer au magasin souvenirs euh et bien c’est un Toulousain qui le tient et et et et et on a rencontré cette même personne Geoffrey ouais il y avait lui et et une autre personne aussi qui fêtait son anniversaire au Cap Nord et qui avait une bouteille de champagne et du coup j’ai bu le champagne avec lui à la à la statue pour pour fêter son anniversaire et mon voilà c’est que des bons souvenirs c’est que des bons souvenirs ce qu’il faut savoir c’est que si vous arrivez au CAPN à vélo l’entrée vous est offerte voilà ça c’est un point positif ça c’est un point positif en tout cas c’est un c’est vrai que c’est c’est c’est c’est de se retrouver sous ce monument c’est toujours un aboutissement parce que tu es au bout de quelque chose il y a plus rien derrière il y a plus rien devant pardon comme tu l’as dit c’est le Svalbard et le Pô Nord donc ça ça reste des moments d’émotion qui sont particuliers quand tu as fait tant d’effort pour y arriver à vélo ouais tu repenses à toute tout ce que tu as vécu pendant les 2 mois et la satisfaction de l’avoir fait à vélo enfin juste à la force des jambes et cetera c’est c’est un moment assez intense ouais et est-ce que le stress est-ce que tu avais le stress Geoffrey de de ces barrières fermées puisque moi on me renseignant sur le Cap Nord j’avais lu effectivement que l’accès au Cap Nord en hiver à vélo n’était pas possible puisque les a ce qu’il faut savoir c’est que quand tu vas au Cap Nord c’est tellement dangereux avec les vents et la neige qu’il y a des barrières de sécurité et que tous les 10 15 km tu as des barrières qui peuvent se baisser ou se lever en fonction des conditions climatiques du passage du du chasse-neige et tout ça bah toi tu le maîtrises pas euh et tu as notamment cette dernière barrière qui est au au qui est à 13 km du Cap Nord qui est la la barrière où tu peux accéder au Cap Nord mais via des convois quand les conditions le permettent mais généralement c’est fermé et il se trouve que bah pour moi et vraisemblablement comme pour toi la barrière ces barrières étaient ouvertes et et ça ça a été un moment d’émotion pour moi très très fort puisque tu parlais d’émotion tout à l’heure plus tu arrivais vers le le capne bah pour moi le le le l’émotion les émotions les plus fortes de cette aventure ont été à la barrière 13 km avant le sommet où quand je suis arrivé et que j’ai vu que cette barrière était levée et bien j’ai su que ce projet allait être finalisé et j’allais pouvoir rouler jusqu’au CAPEN à vélo ce qui est juste extraordinaire après avoir après avoir traversé le cercle polaire euh déjà traverser le cercle polaire à vélo c’est des moments incroyables mais en plus accéder au capnura à vélo alors que logiquement les barrières sont fermées c’est juste fou et tout ça pour dire que je vois qu’il y a des skis j’ai vu qu’il y avait des skis sur ton vélo j’avais également prévu du skis à la base en me disant si les barrières sont fermées rien ne m’arrêtera je continuerai à ski quel était l’objectif pour toi d’avoir amené des skis Geoffrey euh les skis c’est qu’il y a une amie qui m’avait rejoint pour 10 jours en la ponie finlandaise on avait fait bah 10 jours dans un parc national en ski et Pouka et euh et donc elle a était venue avec mes skis et après ça je les ai gardé pour pouvoir faire d’autres sorties ski en Finlande et en Norvège c’est que j’allais dire est-ce que parfois tu as regretté ce choix non non non non non parce que j’ai fait quand même deux sorties en ski rando et puis c’était magnifique donc il y a pas eu de regret les paysages sont magnifiques mais là je parlais de regret par rapport au poids tu vois parce rajouté 7 ou 8 kg de plus sur le vélo ouais c’est vrai quand je vois ton quand je vois ton vélo50 kg ça change plus grandchose oui c’est vrai c’est vrai mais quand je vois ton vélo quand je vois les distances parcourues quand je vois les conditions et franchement euh franchement chapeau respect c’est c’est juste impressionnant c’est impressionnant d’avoir fait autant de kilomètres dans ces conditionsl avec un tel chargement euh ouais c’est vraiment un exploit physique très clairement très clairement et et donc tu arrives au Cap Nord est-ce que tu rentres en véo comment ça se passe derrière est-ce que tu redescends euh à vélo parce que je crois qu’il y a il y a un aéroport d’ailleurs il y a un aéroport qui est à oninswag qui est le le village on va dire le plus le dernier la dernière ville qui situe 25 km avant le CapNord qui est d’ailleurs un magnifique un magnifique petit port de pêche euh on a eu le temps de enfin on a eu la soirée nous pour pour un peu se balader le soir alors il y a très peu d’habitants parce qu’à moin 40 je peux vous dire que les gens rentrent vite vite chez eux surtout qu’ fait nuit à 1h30 2h de l’après-midi mais par contre l’ambiance de ce port de pêche est très très belle donc comment tu comment ça s’arrête ce projet pour toi comment est-ce que tu rentres en France je su j’ai pas fait le retour du à vélo du CAPEN jusqu’à uningswag parce que je suis rentré avec le français et après il y a un autre camping-car qui est arrivé donc j’ai mis vélo dans le camping-car et on est reparti tous ensemble à uningswag et cétait des Français aussi dans le camping bag dans le campingc et donc on a mangé tous ensemble le soir et puis voilà j’ai pas fait le retour à vélo parce qu’en fait une fois qu’on sait que le projet est terminé c’est quand même assez compliqué c’est dur clairement déjà c’est dur c’est dur mentalement c’est dur mentalement ouais c’est et puis c’est surtout dur physiquement c’est-à-dire que les 25 km doivent être tout aussi durs dans l’autre sens puisque les pentes sont de 8 % pendant 4 km à à trois reprises je crois à trois reprises donc avec des vélos un vélo à plus de 50 kg bah sur une route vert glacée avec des pneus cloutés je vous laisse imaginer euh enfin c’est juste un incroyable euh et et euh et et derrière donc ça c’est ton c’est ta dernière aventure je crois que c’est la je crois que c’est la première fois avec un invité où l’on parle 5 si aventures qui s’enchaînent donc là franchement je ferai pour les gens qui ne te connaissaient pas ben je les invite à aller se se connecter à tes différents réseaux et aller voir les les photos qui sont juste magnifiques et et et qu’est-ce que tu ressors de tout ça puisque là ça fait plus d’une heure qu’on parle maintenant 1h20 même qu’est-ce que tu ressors de toute cette aventure entre 2017 2018 ton départ pour prendre la route la plus longue du monde entre 30000 et 40000 km et cette dernière aventure au Cap Nord qu’est-ce qui ressort de tout ça Geoffrey euh c’est plein de moments inoubliables que que je garderai dans la tête bah jusqu’à la fin quoi mais mais ouais enfin l’idée c’est que j’ai envie de vivre plein d’aventures et et de profiter de la vie et et pouvoir aussi les partager avec un maximum de personnes et et donner envie à un maximum de personnes de partir à l’aventure aussi et et depuis ces deux trois dernières années j’arrête pas trop et j’ai pas trop envie d’arrêter j’ai bien envie de continuer à voyager et et de profiter s’il y avait un moment à ressortir par toutes ces beaux moments toutes ces belles rencontres ça serait lequel si tu en avais un à ressortir alors ça peut être une rencontre ça peut être un paysage devant lequel les larmes te sont montées euh ça ça peut être euh le fait d’avoir croisé un animal qui t’a généré des choses euh s’il y avait un moment à ressortir parmi tous ces merveilleux moments que tu as vécu ça serait quoi c’est dur hein comme question c’est très très dur ouis c’est h dur je leier qui me vient en tête c’était le volcan à 5300 m au Mexique parce que j’étais vraiment tout seul sur la montagne j’ai fait le lever de soleil là-haut et moais c’était une belle aventure des paysages magnifiques et tout donc c’est un des moments mais après il y en a plein enin aré au CapNord c’est aussi hyper intense émotionnellement l’Islande enfin ouais c’est compliqué de choisir c’est compliqué de choisir ouais c’est compliqué est-ce qu’il y a un Livre Photo peut-être qui est en qui est en projet ou un livre pour retracer tes aventures non j’ai pas fait de livre encore on pose souvent la question mais mais pas encore par contre sur youtube il y a le film de plasti à Dour et là je viens de le terminer le film de l’Islande qui est qui est passé déjà sur deux événements les dernières semaines et et je je réfléchis encore à le mettre en festival ou à le mettre sur youtube au mois de novembre intéressant je jeir intéressant c’est vrai que vu les photos j’imagine que les les vidéos doivent être doivent être bluffantes est-ce que tu as un futur projet en en tête Geoffrey euh ou peut-être déjà une date qui est posée pour un futur départ j’en ai pas mal ouais le prochain euh je vais pas dire exactement ce que c’est mais ça sera en Islande sttiber et dans les hautes terres waouh tu retournes tu retournes te confronter au froid cette fois-ci pour l’avoir étudié ouais on est sur des conditions similaires au grand au Grand Nord he très clairement ouais ça va condition les conditions avec le vent le un froid plus humide en Islande et les rivières à traverser aussi en hiver c’est ça va être ouais donc là tu nous parles d’une aventure qui est quand même beaucoup plus engagée déjà que ça l’était mais là on est quand même sur un niveau qui est beaucoup plus engagé euh oui oui clairement ça sera bien plus engagé ouais seul ou avec d’autres personnes je vais partir avec un ami qui est qui fait beaucoup d’expéditions polair et qui était au zalbard en avril ok donc maîtrise du froid technique de sauvetage ce genre de chos ouais il est il est bien rodé il a une bonne expérience et je sais que il est inarrêtable aussi donc ouais je sais avec qui je pars bon ça ça c’est ça c’est une très bonne remarque je sais avec qui je pars ça c’est hyper important hyper important est-ce que c’est un Français est-ce que c’est une personne c’est un français il s’appelle Vincent et pour ceux que ça intéresse il a son film en fait c’est trois amis et ils ont fait un film il s’appelle isoken sur Netflix et c’est une expédition en skip pulka et il est hyper cool le film si vous voulez checker ouais je je crois que je je crois suivre déjà Vincent je crois suivre déjà Vincent je crois que Vincent est un est un bon ami également au guide qui nous avait accompagné en la ponie suéoise parce que il y a quelques Français qui sont qui ont des références comme ça dans le grand froid qui sont GUID polair et et je crois suivre déjà déjà avoir déjà suivi Vincent donc en tout cas on va suivre ça avec avec grand intérêt est-ce qu’il y a une date qui est posée Geoffre de départ ça sera soit en février soit en mars on est en train de réfléchir pour avoir les meilleures conditions c’est génial en tout cas tu vois on parlait des émotions de fin d’aventure qu’il faut savoir contrôler qu’il faut savoir maîtriser mais tu vois en échangeant avec toi je et notamment à cet instant précis je pense qu’on parle pas assez des émotions du début d’un projet c’est-à-dire que tu vois le ne serait-ce que le fait de en tout cas moi ça me génère des émotions à imaginer avoir de nouveau fixer un projet fixer une date parce que les émotions d’une fin d’aventure il faut les maîtriser elles font partie du du voyage c’est c’est la fin d’un chapitre mais il y a aussi le début d’un chapitre et qui génère des émotions qui sont incroyables le fait de savoir que ça repart que que il va y avoir un nouveau projet que des partenaires te font un nouveau confiance que tu vas vivre tu sais que tu vas vivre un chapitre de vie en plus ça ce sont des ce sont des faits qui sont marquants et et qui font aussi partie de l’aventure on parle souvent de la fin mais tu vois en échangeant avec toi peut-être passz du début voilà euh j’adore toute la préparation des voyages aussi enfin planifier voyage choisir l’équipement choisir l’itinéraire c’est vraiment un truc qui me plaît quasiment tout autant que partir sur sur l’aventure en elle-même je comprends parfaitement s’il y avait on arrive sur la fin de l’épisode je ferais s’il y avait un dernier message à à faire passer ça serait lequel bah de croire en ses rêves c’est un peu cliché mais de croire en ses rêves et de se donner les moyens et moi je sais qu’en Islande il y a beaucoup de personnes qui m’ont dit que l’itinéraire était vraiment dangereux et quasiment infaisable au final on y allit on a réussi on a on a vécu une aventure de ouf et et et ouais je pense que quand quand on est motivé et que quand on a le mental qu’il faut on peut pe aller très loin quoi c’est pas que une question de physique et et voilà oua je comprend c’est vrai que l’Islande c’est pour ça j’étais je te l’ai dit à travers cet épisode surpris vous étiez rentrés dans les terres c’est à ces périodes de l’année là c’est ouais ouais je peux comprendre que que certains certains habitants de l’île vous mettent en garde mais après voilà c’est l’aventure vous l’aviez mesuré maîtrisé vous étiez plusieurs et ça a donné ben une tranche de vie juste formidable en tout cas un grand merci à toi Geoffrey pour pour le temps consacré pour ce partage pour ce bel épisode et et puis ben on a hâte on a hâte de suivre la prochaine aventure qui va partir qui va partir sur le premier trimestre 2023 ça c’est ça c’est une formidable nouvelle et je vous invite toutes et tous à vous connecter sur sur les réseaux sociaux de Geoffrey mais aussi d’aller vous abonner à son site puisque vous allez voyager à travers ces différents récits un grand merci Geoffrey et puis je te souhaite tout le meilleur pour pour tes futurs projets merci Arnaud à toi aussi c’est déjà fini n’hésitez pas à commenter C épisode sur les réseaux ou tout simplement en contactant mon invité si vous avez dans votre entourage des personnes qui ont des parcours de vie ultra ordinaire n’hésitez pas à m’envoyer un message pour me mettre en relation avec cette personne et n’oubliez pas la meilleure manière de m’aider à faire connaître le podcast ultra Talk est d’en parler autour de vous de mettre une note 5 étoiles sur Apple podcast ou de partager sur les réseaux sociaux cet épisode via les story un grand merci à vous portez-vous bien et à très bientôt pour un nouvel épisode du cast ultra talk [Musique]

    Leave A Reply