Lors du championnat du monde d’athlétisme de Budapest en août 2023, un seul record du monde, celui du 4 x 400m mixte, a été battu. Et ces records mondiaux et olympiques impossibles à battre s’accentuent depuis près d’une vingtaine d’années. Certains records remontent même à plus de 30 ans comme ceux du 100m et 200m féminin, détenus par Florence Griffith-Joyner (1988), ou bien du saut en longueur, détenu par Javier Sotomayor (1993).
    Dans cette nouvelle vidéo, notre journaliste-jogger Lhadi Messaouden essaie de répondre à une question : les athlètes peuvent-ils encore battre des records ?

    Notre tableau récapitulatif des records du monde des disciplines d’athlétisme présentes aux Jeux Olympiques :
    https://docs.google.com/spreadsheets/d/1JndovXSzknYuA9Mnz-YZ3DyBf3lK3OGalFfVozjBpVo/edit?usp=sharing

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    Voici certaines études qui nous ont aidé à réaliser cette vidéo :

    Les travaux de Juliana Antero sur l’influence du cycle hormonal dans la performance :
    https://www.instagram.com/fempower_sportives/
    https://journals.humankinetics.com/view/journals/ijspp/18/10/article-p1169.xml

    L’étude de Sylvaine Derycke sur le rôle des facteurs sociaux dans les carrières sportives :
    https://insep.hal.science/hal-03227729/document

    L’étude de Geoffroy Berthelot sur les limites humaines :
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4536275/

    La thèse de Valentine Duquesne sur les performances des para-athlètes :
    https://labos-recherche.insep.fr/sites/default/files/media/downloads/Manuscript%20Final%20Thèse%20Valentine%20Duquesne%20pour%20dépôt.pdf

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    Sur la piste du Stade olympique, huit hommes vont s’affronter lors de la finale du 100 m des championnats du monde d’athlétisme. À ce moment précis, il ne le sait peut être pas encore, mais Usain Bolt s’apprête à repousser les limites humaines. Le premier départ est le bon. Ça y est, Usain Bolt est parti ! L’express ! L’express ! Le TGV est parti, Usain Bolt ! 9.58 ! Record du monde ! Avec ce chrono, le sprinteur jamaïcain améliore le précédent record du monde, qu’il détenait déjà, de 9 centièmes. Une étude publiée en 2013 explique Qu’Usain Bolt a atteint lors de cette course une vitesse maximale de 12,2 m par seconde. Jamais un homme n’avait couru aussi vite. Et 14 ans après, cette performance reste toujours inégalée. En 2023, la meilleure performance de l’année est de 9,83 s. C’est évidemment monstrueux, mais ça reste loin derrière Usain Bolt. Mais ce n’est pas le seul record du monde avec une telle longévité. Depuis plusieurs années, les athlètes parviennent de moins en moins à battre les meilleures performances dans leur discipline. Est-ce qu’il s’agit d’une simple stagnation ou les athlètes ont-ils atteint leurs limites ? Mais avant d’aller plus loin, un petit message du sponsor de notre vidéo, le jeu mobile Play for Plankton du projet Resolv’it. En y jouant, vous allez aider dans la vraie vie cet homme, le biologiste Jean Olivier Irisson, ainsi que son équipe. Comment ? Eh bien en reliant différents organismes de plancton que vous estimez similaires afin de les catégoriser. Et ça, dans la vraie vie, ça prend beaucoup de temps à ces biologistes. Donc, en jouant, vous allez l’aider à traiter un volume important de données et accélérer leurs recherches sur l’impact du réchauffement climatique sur l’écosystème marin. Car le plancton est à la fois un indicateur et un maillon vital de la santé des océans. Play for Plankton est totalement gratuit et disponible sur tous les stores. Avant d’aller plus loin, une précision : ici, on ne va parler que des disciplines d’athlétisme présentes aux Jeux Olympiques, ce qui exclut donc certaines disciplines et les performances réalisées en salle. On va aussi parler un tout petit peu de para-athlétisme et de natation. Les Jeux Olympiques comptent donc 26 épreuves d’athlétisme. Si l’on met de côté le 35 km marche mixte qui vient tout juste d’être créé, cela nous fait un total de 47 records du monde : 23 dans les épreuves masculines, 23 dans les épreuves féminines et 1 dans l’épreuve mixte du 4 × 400 m. Et sur ces 47 performances, 26 ont été établies il y a plus de dix ans. On a une très forte phase de progression à la sortie de la Seconde Guerre mondiale où on a eu plein d’évolutions qui sont des évolutions technologiques, de structuration sociétales. Et depuis les années 2000, il y a un vrai ralentissement qui existe et on n’a pas été capables aujourd’hui de s’en défaire de ce ralentissement. À l’inverse, les athlètes des disciplines paralympiques sont encore très loin de leur plafond de verre. Rien qu’aux Mondiaux de para-athlétisme de 2023, 36 records du monde ont été battus et plusieurs facteurs expliquent cette différence. Il y a quand même une représentation sociale et culturelle du handicap qui a quand même évoluée et qui a vraiment explosée aux Jeux paralympiques de Londres. Et du coup, il y a eu un intérêt dans différents domaines, déjà de la technologie qui a quand même beaucoup investi le para-sport, que ce soit pour les fauteuils, si on prend le para-athlétisme, que ce soit pour les prothèses, cette innovation technologique, ça a forcément fait un bond aussi dans les performances, en tout cas, pour ces déficiences-là. Les para-athlètes peuvent donc encore aller chercher beaucoup de records. Mais qu’en est-il des sportifs dits valides ? Eh bien des chercheurs de l’Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport, l’IRMES, ont essayé de déterminer la limite humaine pour chaque discipline d’athlétisme. Prenons par exemple l’épreuve du saut en hauteur, dont le record du monde de 2,45 m a été établi en 1993 par le Cubain Javier Sotomayor. En compilant les meilleures performances de l’histoire dans cette discipline, les chercheurs ont tracé une courbe pour déterminer la hauteur maximale que l’être humain sautera. D’après ce calcul, la limite serait aux alentours de 2,50m. Depuis, quelques athlètes sont parvenus à faire mentir ces courbes, comme Usain Bolt au 100 m et 200 m ou le Suédois Armand Duplantis au saut à la perche. Le problème, c’est que l’écart entre les anciens et les nouveaux records est de moins en moins important. Les différences se mesurent désormais au millième de seconde ou au millimètre près. Malgré ces quelques exploits, la majorité des limites calculées par les chercheurs de l’IRMES tiennent encore aujourd’hui. C’est le cas au lancer du disque ou bien au saut en longueur. On peut aussi citer les 100 m et 200 m féminins où les records de Florence Griffith-Joyner restent imbattus depuis 1988. Mais il est possible que certaines de ces performances faussent complètement les calculs des chercheurs. On a des doutes sur ces performances-là. Florence Griffith-Joyner est morte à 38 ans dans son sommeil d’une crise d’épilepsie. Puis d’un coup, elle a augmenté sa musculature. Donc on suppose la prise de stéroïdes. Dans l’Allemagne de l’Est, il y avait des protocoles de dopage d’État avec des doses de stéroïdes qui étaient injectées aux athlètes. Il y a tout ce nuage d’éléments qui nous posent question sur ces valeurs. À plusieurs reprises, des fédérations d’athlétisme ont demandé l’annulation des records établis durant cette période, sans que cela n’aboutisse pour l’instant. Mais est-ce que ces suspicions de dopage suffisent à expliquer la stagnation de ces dernières années ? En fait, la raison première est à chercher du côté physiologique. L’être humain a simplement atteint certaines de ses limites. Durant le XXᵉ siècle, la qualité de vie s’est améliorée sur presque l’ensemble du globe. On mange mieux, on se soigne mieux, on vit plus longtemps. Résultat : l’être humain a vu sa taille et son poids moyen croître. Rien qu’en Europe, entre les années 1850 et 1980, la taille moyenne a augmenté de 11 cm. Même si ce n’est pas l’élément primordial dans chaque discipline, le fait d’être plus grand permet, entre autres, d’avoir plus de force. Problème : depuis une trentaine d’années, nous ne grandissons plus vraiment. Pire, dans cette étude parue en 2017, des chercheurs français estiment que l’être humain n’a jamais été aussi proche d’atteindre sa taille maximale. Autre exemple de limitation que l’on peut identifier et qui concerne principalement les épreuves de fond, c’est-à-dire les courses de plus de 5 km, c’est l’endurance. Selon une étude publiée en 2019, on ne peut pas dépenser plus de 10 000 calories par jour, soit 2,5 fois la quantité de calories que dépense au quotidien une personne de corpulence normale. Au-delà, le système digestif de l’individu lâcherait. Bref, des contraintes de ce type, on pourrait encore en citer plusieurs, à commencer par l’âge ou la consommation maximale d’oxygène de l’organisme, la fameuse VO₂max. Et ces limitations peuvent en partie expliquer pourquoi certains athlètes se dopent. En utilisant les bons produits comme les stéroïdes, il est possible de s’affranchir des limites humaines, mais le risque pour la santé est énorme, notamment pour le système cardiovasculaire. Suffisant pour décourager les athlètes qui envisagent cette option ? Pas vraiment. Dans une étude menée à l’Université de Lausanne en Suisse, on apprend que 18 % des athlètes des épreuves d’endurance aux Mondiaux de 2011 et de 2013 ont eu recours au dopage sanguin. Certains athlètes ont aussi battu des records en modifiant les conditions environnementales. Le sprinteur étasunien Justin Gatlin a réussi à courir plus vite qu’Usain Bolt grâce à des ventilateurs situés derrière lui. Mais dans ces circonstances, est-ce qu’on peut encore parler de record du monde ? Pour les instances internationales, c’est non. Est-ce qu’il reste alors des axes de progression permettant de pousser les performances encore plus loin ? Heureusement pour les athlètes, la réponse est oui. La première marge de manœuvre, étonnamment, est physiologique et cela concerne principalement les athlètes féminines, et ce, en raison de variations hormonales. Ce que nous faisons, c’est d’identifier les différentes phases hormonales au cours du cycle menstruel pour comprendre quelle est la fenêtre optimale où les femmes sont en mesure de produire plus de puissance, plus d’énergie pour à chaque mois augmenter l’entraînement pendant cette phase et essayer de gagner ce qu’on peut appeler des gains marginaux, mais dans le sport de haut niveau, il n’y a pas des petits gains. Ensuite, il y a l’aspect technique. Avec la professionnalisation de leurs disciplines, les athlètes ont développé de nouvelles manières de courir, de sauter, de lancer. La plus mythique est peut être celle du Fosbury Flop. Cette technique du saut en hauteur vous paraît certainement normale, mais avant 1968, la majorité des sauteurs se présentaient à la barre de face. Il a fallu attendre la victoire de Dick Fosbury aux JO de Mexico pour voir la technique du rouleau dorsal se généraliser et ainsi permettre un gain de hauteur dans l’épreuve. Plus récemment, en natation cette fois-ci, le Français Léon Marchand a perfectionné la technique de la coulée, cette phase où les nageurs sont immergés, ce qui leur permet d’aller 20 % plus vite que durant le reste de la course. Grâce à cela, Marchand est parvenu à battre plusieurs records de la légende de la natation Michael Phelps. Le troisième axe d’évolution est plutôt d’ordre technologique. Même si les innovations sont moins nombreuses qu’auparavant, certaines parviennent encore à bouleverser des disciplines, notamment les prothèses destinées aux para-athlètes. Mais l’exemple le plus connu est certainement celui des combinaisons de natation en polyuréthane. À la fin des années 2000, les combinaisons faites de cette matière, qui augmente la flottabilité, ont permis aux nageurs d’augmenter grandement leurs vitesses. Le gain a été tellement important que ces combinaisons ont fini par être interdites. Dernière technologie en date qui pose question sur son usage, ce sont les chaussures à plaque de carbone. Placé à l’intérieur de la semelle, ce matériau offre un retour d’énergie aux coureurs, donc une plus grande vitesse. Quand on dit que les sportifs sont tous à égalité, vous voyez bien qu’en fait, en fonction du matériel que vous avez, ce n’est pas vrai. Parce qu’il faut savoir qu’aux Jeux de Tokyo, tout le monde n’a pas eu accès à ces fameuses chaussures. Pour avoir discuté avec certains entraîneurs, eux ils disent que sur le 400 m haies, ces chaussures, elles ont donné une progression d’une seconde sur les performances. Donc c’est énorme. Cette inégalité économique, elle met en évidence une autre marge de progression possible : le suivi économique des athlètes. Dans un rapport parlementaire de 2016, on apprenait que 40 % des sportifs français de haut niveau vivaient sous le seuil de pauvreté. Avoir moins d’argent, ça a des effets sur tout, sur l’accès aux compétitions, sur la visibilité, donc les gains futurs. Et aussi, on se rend compte que ça a des effets sur le mental. C’est-à-dire que les athlètes vont très facilement faire des dépressions, avoir des difficultés de couple, des difficultés dans la famille, un soutien moins important. Donc en fait c’est un effet boule de neige. Ces facteurs économiques ont aussi une incidence sur le mental des athlètes et donc leur capacité à performer à haut niveau. C’est ce que plusieurs études ont pu démontrer ces dernières années. En France, l’Agence nationale du sport a obtenu des moyens supplémentaires dans l’accompagnement financier des athlètes et des para-athlètes, hausse qui peut s’expliquer par l’organisation des JO à Paris. Reste à voir si cela sera suffisant. Finalement, il reste un dernier levier à activer pour encore repousser les limites humaines : la génétique. Alors attention, on ne parle pas ici de dopage génétique, une pratique qui vise à modifier des séquences d’ADN. On parle plutôt de repérer des athlètes pouvant performer dans une discipline en fonction de critères génétiques. La prédisposition génétique concerne tous les attributs physiologiques. Juste pour donner un exemple simple, la taille a une influence importante pour plusieurs sports. Pour être basketteur ou basketteuse, il faut être grand. Ce paramètre-là, la taille, est déterminé à 80 % par la génétique. Et c’est juste un paramètre non négligeable pour la réussite d’un certain nombre de sports. L’autre aspect de la génétique intéressant est l’héritabilité de la performance. Dans une étude portant sur les athlètes ayant participé aux JO d’été et d’hiver de 1896 à 2012, les chercheurs ont constaté que si vous avez un frère ou une sœur médaillé olympique, vous avez 64,8 % de chances de le devenir aussi. Cette héritabilité, elle a une part génétique, mais elle a aussi une part environnementale. C’est-à-dire d’avoir un frère qui réussit dans le sport et être son petit frère cela peut favoriser l’entrée dans des clubs, l’accès aux installations sportives, aux bons entraîneurs. On peut citer comme exemple Laure et Florent Manaudou, une sœur et un frère ayant chacun remporté un titre olympique en natation. Bref, en optimisant l’identification des talents et en espérant la naissance d’un nouveau Bolt, on pourrait voir émerger un ou une athlète capable de battre des records qui perdurent. Mais surtout, il va falloir accepter que l’humain finira tôt ou tard par atteindre ses limites. Merci beaucoup d’avoir suivi cette vidéo. On espère qu’elle vous a plu. Comme vous le savez, Paris va accueillir les prochains Jeux Olympiques. Du coup, est-ce que vous pensez que des records vont être battus à cette occasion ? Si oui, lesquels ? Dites-le-nous dans les commentaires et on en débattra tous ensemble. Merci beaucoup.

    50 Comments

    1. Super video ! Sa aurait été interessant de se pencher sur des disiplines dans lesquels on peut inover en permanence comme dans les sports de combat ou de la part peu négligeable qu’as le « hasard »

    2. Y a encore un point qui n'est pas mentionné c'est le conditionnement mental qui se fait automatiquement par les athlètes.
      On a souvent pu voir que lorsqu'un record est battu il est très souvent repris quelques temps plus tard parce qu'un déclic montre au gens que : En fait c'est possible.

      "Il ne savait pas que c'était impossible alors il l'a fait" C'est ce conditionnement qui pour moi est aussi une variable importante de pourquoi les nouveaux records se font plus difficiles.

    3. Les sportifs battent moins les records car souvent ils ne sont pas dopés. La lutte anti-dopage aussi s'est améliorée et les sanctions sont plus importantes. Surtout beaucoup d'anciens sportifs de haut niveau sont morts prématurément. Ça donne moins envie de tricher

    4. Des "suspicions" de dopage… Faut vraiment pas connaître les sports professionnels pour "soupçonner". Il faut grandir et arrêter de diaboliser les produits, ça fait partie du jeu, du spectacle, des enjeux (TV, sponsoring, etc) ! Et les stéroïdes sont loin de représenter le cœur du dopage dans les sports "olympiques" (natation, athlétisme, etc) ou très "médiatisés" (football, tennis, etc.). Enfin bref, faut plutôt éduquer les gens sur le sujet, c'est tjrs très gênant de revoir certaines interviews "accablantes" pour les uns, mais pas pour les autres.

    5. je pense que se sont des stats plus ou moins corrigible. Finalement, prenons l'ensemble de tous les sports existants et l'on constate qu'a un moment donné il y a eu une stagnation de record imbattu puis arrive un jour où une personne décide qu'il arrivera à imposer son record . et c'est comme ça depuis toujours comme à l'époque de roger bannister par exemple. et c'est d'ailleur ce qui fait toute la magie du sport et le talent d'un athlète. Si tous les records étaient explosés chaque années, ca n'aurait pas le même impacte.

    6. Il y a un record qui continue d'évoluer à la hausse : le nombre de sportifs dopés !
      Et là, je ne parle pas de dopage technique…
      Certaines fédérations sont reconnues comme expertes en la matière et sont toujours autorisées à faire concourir leurs athlètes ou sportifs! (Chine, Russie, USA, Corée du Nord, Brésil, Kenya, Éthiopie, etc)
      Le nombre de sportifs dopés atteint des records chez les professionnels et les amateurs. Quand et qui en parlera?
      Triste record!

    7. Il a y a une erreur dans la vidéo : l'athlète moyen dépense 3000-4000 kcal mais une personne normal est aux alentours de 2000kcal. Je suis coach et pour brûler 4000kcal il faut soit être un athlète/sportif qui s'entraîne 5h par jour soit avoir une hyperthyroïdie

    8. Pour le saut en hauteur, on a de la marge quand on voit la hauteur que certains dunkers pro arrivent à atteindre. Pour expliquer mon propos j’invite qui le veut a aller voir le monstre qu’est devenu Isaiah Rivera.

    9. En Athlétisme, il y a deux sortes de records : les « très douteux » comme Griffith Joyner ou Koch et ceux établis par des quasi anomalies de la nature comme Usaîn Bolt, Powell ou Selezny. Bolt par exemple est un très grand gabarit avec un « pied » de petit qui lui permettait de développer des foulées immenses sans perdre de temps en s’écrasant au sol sur les appuis. Pour les premiers ils sont imbattables tant les performances étaient tronquées. Pour les autres, il faudra d’autres anomalies de la nature qui arriveront tôt ou tard.

    10. il y aura toujours l'exception qui confirme la règle !!! peu importe le gabarit ! il y aura toujours une pépite (homme- femme) qui explosera au dessus du lot ! avec une technique poussée , une génétique formidable ! peu importe l'écart de temps entre 2 records ! il y aura toujours des surprises , j'en suis convaincu , même le grand Bolt à son zénith peu se faire botter les fesses par un type qui en ce moment doit faire dans ces couches !!!!

    11. Et si on ne s'imposait plus de limite en offrant des jeux olympiques de la triche en parallèle des jeux olympiques classique. Là on verrait vraiment les limites de l'humain

    12. Vous inquiétez pas, vu que des hommes détraqués ont maintenant le droit de concourir avec des femmes, des records vont bientôt être pulvérisés.

    13. Je pense que certains records seront battus. Je pense notamment à Léon Marchand ou Armand Duplantis. Mais je pense que ce sont les derniers JO où nous verrons des Records.

    14. Je suis assez confiant pour un record olympique, au moins un dans la natation, peut être même un record du monde encore et par un Français dès cet été en plus . En tous cas y a des chances

    15. Bonjour,
      Merci pour votre vidéo, c'est très intéressant !

      Il peut y avoir de nouveaux records dans de nouvelles discipline, comme l'escalade par exemple.

    16. Les athlète sont trop chouchouter de nos jours et voila. L'entraineur ne peut pas parler trop fort etc. j'ais l'impression qu'il ne se pousse pas autant que leur prédécesseur.

    17. Un cycliste français qui a tjs refusé de se doper a été mis au ban et il raconte que jusqu'au dernier du peloton ils sont dopés. Perso je le crois sans souci à les voir commet ils pédalent dans les cotes…
      Ils sont tous dopés, même les amateurs.
      Par exemple en natation, les nageurs qui battent les records des dopés comment croire que eux ne le sont pas ???
      Ceux qui croient que des "champions" du sport de haut niveau ne se dopent pas sont des attardés mentaux.

    18. Quand les 2 chanteurs aux JO de Paris vont toucher 700.000 et 2.000.000€, que le staff touche 1/2 Mds par mois … On a du mal à entendre que 40% de nos athlètes vivent sous le seuil de pauvreté … Cela fait vraiment mal !

    19. La qualité de vie sur l'ensemble du globe….?
      Un enfant meurt de faim toutes les 5 secondes,
      Et Nous on se masturbe l'esprit en regardant des humains qui se mettent en compétition,
      Ce Monde est vraiment très
      C O N…!

    20. Bravo pour votre travail de fond. Sans être un spécialiste, je pense que les facteurs environnementaux (particules fines) et hormonaux (ces fameux perturbateurs endocriniens) pourront être des obstacles à l'optimisation des capacités du corps humain. D'ailleurs, on observe une récurrence de cas se cancers parmi la population jeune alors qu'auparavant, ces cancers impactaient des personnes âgées.

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