Colloque Environnement et Climat – Port-Vendres 12 Juin 2024
    Urgence climatique, biodiversité, montée du niveau de la mer
    Anny CAZENAVE (Académicienne, LEGOS, CNES, GIEC)

    je il y a un pointeur là il y a un pointeur oui il y a un pointeur c’est c’est où vous avez le pointeur là mais attendez faut appuyer oùon bonjour tout le monde euh d’accord bonjour bonjour à tout le monde moi je vais vous parler de la hausse du niveau des océans en allant du global au local je brivement parler des impacts et puis comment s’y adapter alors la mer monte ben jean-jousel nous l’a rappelé c’est une des conséquences du changement climatique auquel on doit faire face aujourd’hui alors comment sait que la mer monte bien parce qu’on l’observe et depuis une trentaine d’années on l’observe depuis l’espace à l’aide de satellites qu’on appelle des satellite altimétrique pourquoi parce qu’ils embarquent des des radars altimètres qui émettent des des des faisaux des faisceaux radars vers la vers la surface de la mer qui se réfléchit qui remonte au et en mesurant tout simplement le temps aller-retour du du signal du trajet du signal et bien on en déduit alors là je fais une simplification parce que je vais pas rentrer dans les détails mais on en déduit la topographie de la surface de la mer avec une couverture globale parce que les satellites tournent autour de la Terre il voient tout tout le domaine océanique et et avec un temps de revisite d’à peu près 10 jours c’estàdire tous les 10 jours satellite il va repasser au même endroit donc il va remesurer cette topographie alors cette topographie de la surface des océans qu’on cartographie maintenant depuis plusieurs décennies bon elle a plusieurs composantes elle a d’abord des creux des bosses permanents dont je parlerai pas qui sont en fait une image des reliefs sous-marins il y a aussi les les phénomènes à court terme les vagues les courants les maraes et puis il y a cette lente montée des des des Océ an qui est dû au réchauffement climatique actuel alors depuis les ces satellites là en fait il en existe ils ont les premiers ont été lancés dans les années 70 mais ce n’est qu’au début des années 90 que la technologie est devenue suffisamment performante pour que on puisse mesurer cette topographie de la surface des océans depuis à peu près 1300 km euh au-dessus de nos têtees avec une précision de 1 cm on va le voir dans la diapositive suivante alors là vous avez la la constellation de tous les satellites qui ont été lancés depuis le début des années 90 ça a été ça a commencé avec ce satellite franco-américain qu’on appelle topexéidon qui a été développé par le kness en France et la NASA aux États-Unis euh comme les satellites ils ont une diéré de vie limitée bah quand quand un satellite arrive en fin dei on en fin de vie pardon on en lance un autre et donc il y a toute une constellation de manière à avoir toujours plusieurs au moins satellite en orbite c’est le minimum mais en fait il en faut plusieurs parce que s’il y en a un qui qui a par exemple des problèmes instrumentaux qui tombe en panne et cetera il faut que on puisse continuer à mesurer parce que ce qu’on veut c’est avoir de longues séries temporelles de des des phénomènes et en particulier de sa hausse du niveau des m qui est quand même quelque chose de très petit et et qu’on veut suivre sur le long terme alors je vous dis disait juste juste à l’instant que en fait les premiers satellites ils ont été lancés par les américains dans les années 70 et ce que représente cette figure en fait c’est les erreurs la l’incertitude qu’on avait sur les mesures de cette topographie de cette hauteur de mer alors bon on n pas besoin de rentrer dans les détails la différence entre le les barres rouges et les bares bleu mais ce qu’on voit c’est que dans les années 70 et bien euh les les les premières mesures elles étaient précises avec elles avaient une préision d’à peu près 1 m alors une telle précision en fait il est impossible de mesurer cette hausse de la mer et ce n’est que comme je l’ai dit tout à l’heure depuis 30 ans qu’on qu’on est capable de de réaliser ce genre de mesure néanmoins c’est premers satellites ils ont pas été lancés pour cet objectif là ils ont été lancés par les Américains pour la navigation sous-marine puisque comme je vous l’ai dit en fait la la topographie permanente de la surface de la mer les creux et les bosses qui évoluent pas avec le temps en fait c’est des images image de la des fondmarins et des reliefs sous-marins les volcans sous-marins et cetera très et c’est important de les connaître pour la navigation sous-marine voilà aujourd’hui donc comme je l’ai dit ben on est capable de mesurer cette hauteur de mer avec une précision d’un cm depuis 1300 km dans l’espace alors bah qu’est-ce qu’on qu’est-ce qu’on en déduit ben on en déduit ce genre de courbe qui vous montre cette courbe noire là vous montre l’évolution avec le temps donc depuis ici 1993 jusqu’à aujourd’hui le dernier point bah c’est c’est le 4 mai 2024 de cette hausse moyenne globale de la mer donc qu’est-ce qu’on voit bah ça monte et même que ça accélère on voit bien que c’est pas une ligne droite hein donc ça accélère les comme Jean j l’a dit tout à l’heure dans la dans les années 90 et bien ça montait à une vitesse de l’ordre de 2 mm par an aujourd’hui on on est proche des 5 des 5 pas centimètr pardon 5 mm par an alors ça paraît pas beaucoup ça paraît tout petit 2 mm par an 5 mm par an c’est pas beaucoup ça veut dire quand même que depuis 30 ans bah la mer elle a monté en moyenne de à peu près 12 cm mais qu’ on va le voir dans un moment et bien en fait ça ça monte pas partout à la même vitesse il y a des endroits où ça monte beaucoup plus vite que cette hausse moyenne jusqu’à deux ou voire trois fois plus vite vite et au lieu de 12 cm et ben on approche les 30 cm dans certains endroits en particulier dans les tropiques où comme vous le savez il y a beaucoup d’î basse qui culmine à à 1 ou 2 m auudessus du niveau de la mer et donc ça ça ça commence à à poser un problème alors donc là c’est juste ce que je vous disais ça accélère euh l’accélération on en connaît la cause et et en fait on sait que c’est dû aujourd’hui à la fentete accélérée des calotes ce qu’on appelle nous les calottes polaires c’est-à-dire le Groenland et l’Antarctique parce qu’en fait il y a deux grandes causes à cette hausse de la mer c’est d’une part l’océan qui se réchauffe la terre se réchauffe en globalement mais l’océan se réchauffe aussi c’est lui d’ailleurs qui stock le plus de cet excès de chaleur qui est lié aux activités humaines à la combustion des énergies fossiles jusqu’à plus de 90 %. et puis l’autre grande cause à la hausse de la mer et ben c’est les glaces qui fonde à la fois les glaciers de montagne on en parle souvent ils sont en train de disparaître mais euh mais aussi le Grenant et l’Antarctique alors ça on le mesure aussi avec les satellites avec d’autres techniques je rentre pas dans les détails mais c’est cette fonte elle est illustrée ici sur cette figure alors à gauche vous avez l’Antarctique à droite le Groenland le temps sur cette sur ces ces diagrammes là vous avez le temps donc depuis 1990 ici jusqu’à un petit peu plus plus loin que 2020 et les courbes que vous voyez dans les deux cas en rouge pour l’Antarctique et puis en bleu rouge et vert pour les grenlandes mais ça représente la perte de masse de glace pour les deux calottes donc au cours du temps et on voit très bien que bah c’est pareil là c’est pas c’est pas une droite c’est pas linéaire c’est ça accélère alors l’Antarctique a perdu 3000 milliards de tonnes de glace depuis 30 ans et c’est 5000 milliards de tonne pour le Grenland al c’est peut-être des chiffres qui sont pas très parlants mais en terme de de contribution à la hausse du niveau des mers et bien c’est c’est ce qui domine aujourd’hui ça ça explique 70 % de cette haose du niveau des mers alors euh là je vous ai dit ben la mer elle monte mais elle monte pas partout à la même vitesse mais avant de vous montrer où ça monte plus vite où ça monte moins vite ici vous avez une animation qui vous montre ce qu’on mesure par satellite sur dans dans tout le domaine océanique cette hauteur de mer alors on on voit ici en fait c’est des données tous les mois donc on voit le cycle annuel le cycle saisonnier si vous regardez la Méditerranée ben vous voyez qu’elle est parfois rouge parfois bleu mais c’est juste la variation saisonnière de hauteur de mer qui est en lien avec la température de la Méditerranée ce que vous remarquez aussi si vous regardez dans le Pacifique il y a des moments dans le Pacifique tropical à gauche là de l’image voyez des moments où ça devient très rouge et ben c’est le phénomène El nigno que vous avez don vous avez certainement tous entendu parler qui est un phénomène naturel qui euh qui survient tous les 3 4 ans dans le Pacifique tropical avec des eaux très chaudes euh et puis avec plein d’autres conséquences climatiques alors on voit très bien ces événements el nignau et puis et puis enfin ce que vous pouvez remarquer c’est que la carte au début elle était un peu verte et puis elle devient de plus en plus ah oui c’est reparti euh excusez-moi là c’est reparti au début donc euh euh ce que je voulais dire c’est que il y a 30 ans le niveau de la mer euh il avait une certaine un certain niveau et puis euh la mer qui monte et ben fait euh à cause du code de couleur que vous voyez plus plus c’est jaune orange et rouge et ben ça veut dire que c’est plus élevé et vous voyez qu’au cours du temps ben la ça ça devient de plus en plus orange et bien c’est c’est c’est juste une illustration de de cette qui monte alors si on regarde en terme de tendance depuis 30 ans on obtient ce genre de carte euh qu’on a choisi ici de d’exprimer en terme de couleur par rapport à cette hausse moyenne la hausse moyenne elle est de 3 mm,4 par an aujourd’hui et donc ça correspond à la couleur bleue bleu ciel et puis tout ce qui est en jaune et rouge et bien c’est c’est les endroits de l’océan où ça monte plus vite que la moyenne comme je ai dit dans certains endroits jusqu’à jusqu’à deux ou trois fois plus vite alors c’est c’est dans l’océan Indien dans le Pacifique tropical dans le Pacifique Nord Pacifique Sud l’Atlantique Sud alors là on a la même chose mais centré sur l’Atlantique alors on voit que bah l’Atlantique il monte ça monte un peu moins vite ça monte à peu près à la même vitesse que la moyenne et puis maintenant si je vous montre ce qui se passe en Méditerranée ce qui nous intéresse le plus et bien c’est que la mer Méditerranée c’est pas un endroit du monde où la la mer monte plus vite que la moyenne alors c’est peut-être une bonne nouvelle euh vous vous voyez que c’est plutôt bleu ciel ça correspond à peu près à la moyenne il y a juste quelques endroits au sud de l’Espagne dans la Méditerranée orientale ça monte un peu plus vite que la moyenne alors ce qu’on sait euh parce que les modèles de climat nous le disent et bien la mer va continuer à monter à un rit qui dépendra des émissions de gaz effet de serre dans le futur donc sur cette figure qu’est-ce que vous avez vous avez le temps qui ça démarre en 1950 ça va j jusqu’en 2150 les en noir vous avez ce qu’on observe alors un peu avant les satellites on avait quelques observations basées sur des instruments intive et puis toute la la série basée sur l’observation depuis l’espace et les courses couleur ben ce sont les projections des modèles de climat suivant le le les émissions futures de gaz effet de ser qu’on peut exprimer aussi en terme de euh tendance vers des températures par exemple tout à l’heure jean-jusel nous a dit que vers 2100 on s’achemine vers 3°gr ben ça correspond plutôt au courbes rouge que vous voyez là sur cette figure donc donc ces pr ces projections nous disent que autour de 2000 150 et bien la mer devrait être en moyenne globale plus haute qu’elle est aujourd’hui autour de 1 m peut-être un peu plus et peut-être beaucoup plus et si vous regardez les les les courbes en pointiller ici ce sont des projections qui sont basées sur des possibilités des possibilité je vais dire euh d’emballement de la fonte des calottes polaires en particulier l’Antarctique alors pourquoi tout à l’heure bah vous avez déjà vu cette figure là dans la la présentation de volgang euh et Jean je sais plus qui en a parlé aussi je crois jean-josel en a parlé euh en fait les climatologues ont identifié un certain nombre de d’éléments de bascule du système climatique à peu près une douzaine alors c’est quoi des éléments de bascule et ben c’est des composants du système climatique pardon oui je suis pas en face du micro ce sont des composantes du système climatique qui au-delà d’un certain seuil de réchauffement euh pourrai euh pourrait subir des des changements irréversibles des emballements par exemple en ce qui concerne l’Antarctique et le Groenland des emballements de la fonte des de la calotte alors je vais pas rentrer dans les détails mais parmi ces éléments de bascule bah il y a la circulation dans l’Atlantique Nord le golf stream dont on pense que les les modèles de climat prévoient que dans les prochaines décenes il va ralentir avec peut-être des impacts sur le climat de l’Europe euh d’autres points de bascule qui sont assez inquiétants c’est la fonte des des sols gelés en Sibérie et puis dans le nord de l’Amérique cette fonte bon c’est déjà le cas aujourd’hui le ce qu’on appelle le permafrost ou les sols gelés sont en train de fondre et ils émettent des des gaz effet de serre comme du méthane et et du dioxyde de carbone qui amplifie le réchauffement euh et puis voilà je vais rentrer dans tous les détails mais le Groenland et l’Antarctique font partie de ces points de bascule alors on a vu tout à l’heure que les deux calottes elles perdent de la glace de de façon accéléré ce qu’on peut dire c’est que si toute la glace du Groenland fondait bah laal merè elle s’élèverait de 7 m on peut rappeler aussi que lors du dernier maximum euh du dernier interglaciaire vous savez que depuis à peu près un million d’années la Terre elle a subi des périodes glaciaires interglaciaires dernier maximum glaciaire c’était il y a 20000 ans la température moyenne de la Terre elle est à peu près 5°gr plus basse qu’aujourd’hui et à ce et et avant il y avait un inter un interglaciaire comme celui qu’on connaît aujourd’hui depuis le début de l’ocane depuis 12000 ans et bien le de la terre elle elle elle était seulement 1 degré plus chaude qu’elle n’est aujourd’hui mais le niveau de la mer parce qu’on a des des des mesures euh et bien le niveau de la mer il était 6 à 9 m plus haut né aujourd’hui et puis si on pense à l’Antarctique et bien euh on on suspecte que l’Antarctique est déjà a déjà amorcé un un un processus d’effondrement qui peut s’étaler sur très longtemps euh pourquoi pourquoi l’Antarctique en particulier l’Antarctique de l’Ouest pas l’Antarctique de l’Est mais l’Antarctique de l’Ouest c’est parce que c’est la partie instable du continent dont le socle est sous le niveau de la mer et et si cette cette partielà de l’Antarctique s’effondrait bah ça ferait une hausse du niveau de la mer de 3 à 5 m alors donc vous voyez 7 m d’un côté 3 5 m c’est pas pour tout de suite mais ça peut arriver dans le futur euh bon je regardez que ce qu’il y a écrit euh en dessous la partie base de cette de cette diapositive et on on pense aujourd’hui enfin des les les modélisations des fait par les climatologues euh suggèent qu’au-delà d’un certain se du réchauffement de de l’ordre de 2 degrés et on en est pas loin parce que là où on approche les inv verou 5 et bien euh le grinand pourrait perdre de la glace de façon irréversible alors c’est un processus très lent qui s’étalerait sur plusieurs siècles voire un millénaire euh certains pensent que c’est un processus qui est déjà amorcé dans dans certaines parties du Groenland et idem pour l’Antarctique de l’Ouest comme je viens de le dire euh donc voilà un peu un état des lieux les les Nou défi pour ceux qui observent comme moi la ha du niveau des mers c’est de savoir exactement ce qui se passe dans les régions côtières là je vous ai parlé à grande échelle de de la hausse de la mer à la fois à l’échelle globale à l’échelle régionale mais ce qui est important pour les populations c’est de savoir ce qui se passe au niveau des côtes alors au niveau des côtes bah la mer elle monte parce que en terme de niveau de moyen de niveau moyen global bah ça monte comme on l’a vu il y a des varibl il y a des variations régional on l’a vu aussi mais à la côte il y a peut-être aussi d’autres phénomènes qui viennent se surajouter des phénomènes de petite échelle qu’on connaais mal qui peuvent être très différents d’un endroit à l’autre des côtes comme des des courants côtiers des tendances dans les vagues des apport de douce dans les estuaires et les et et les Delta des grands fleuves comme l’eau douce elle est plus légère que l’eau salée bah ça ça fait monter le niveau de la mer et on sait déjà que dans certains endroits ben effectivement c’est c’est une composante qui qui qui fait que la mer elle monte un petit peu plus vite dans en particulier dans par exemple le delta du Mississippi alors euh très rapidement j’insiste pas les les satellites altimétriques ils ont été développés et optimisés pour étudier l’océan du large pas ce qui se passe à la côte quand quand il quand un satellite arrive près de la côte il y a des problèmes parce que il y a des réflexions parasit des des terres émergées et jusqu’à récemment on savait pas interpréter les mesures donc qu’on pouvait pas déduire la hausse de la mer à la côte mais aujourd’hui on y arrive je rentre je vous explique j’ai pas le temps de vous expliquer pour pourquoi mais on y arrive et puis surtout on a des nouvelles missions une nouvelle mission qui a été mise en orbite à la fin 2022 qui s’appelle saute qui a été de nouveau développé en collaboration entre la France et les États-Unis avec une participation du Canada et et et cette cette mission en fait elle a été d’abord imaginée pour pour étudier les les eutes surfaces sur les continents le niveau d’eau des fleuves des et des lacs avec une résolution sans précédent ça ça sera une révolution pour la gestion des ressources en eau mais elle va aussi étudier l’océan parce que satellite qui tourne autour de toute la terre et en particulier dans la région côtière là on va avoir des des informations sur la hausse de la mer dans sur toutes les côtes du monde avec une très très grande précision et très haute résolution alors maintenant j’en arrive à la deuxème partie c’est les impacts alors les impacts c’est c’est évidemment ça concerne les zones côtières alors les zones côtières du monde euh elles sont d’abord très peuplées il y a 10 % de la population mondiale qui est qui est installée au bord des côtes pour des raisons bien connu mais ces zones côtières elles sont sous sous de Fort stress euh à cause d’une part de phénomènees naturels et puis aussi des activités humaines alors on a listé là à gauche tous les phénomènes qui peuvent affecter les les zones côtières qui soient soit d’origine naturelle soit lié aux activités humaines alors si je commence par bon on va commencer par la hausse de la mer qui est évidemment un facteur important surtout que surtout il le sera dans le futur puis il y a tous les événements extrêmes comme les tempêtes les cyclones euh les vagues extrêmes les les phénomènes liés aux activités humaines comme les aménagement côtier le dragage de sable euh le fait de construire des barrages sur les fleuves qui diminuent les apports de sédiment par les fleuves à la côte et puis les enfoncements du sol et ça je vais en parler et tout ça tous ces phénomènes là ben ont des impacts sur les côtes avec érosion et recul du littoral des inondations permanentes et temporair en particulier bah inondation permanente à cause de la hausse du niveau des mers des modifications des stocks de sédiment et cetera la ha de la mer a aussi bien bien évidemment des des implication sur la salinisation des terres agricoles euh et des aquifèes côtiers alors c’est un problème évidemment puisqu’on sait que les grandes mégapoles de la planète elles sont installées le long des côtes et ici vous avez une carte qui vous montre euh les les les les les grandes mégapoles côtières les plus peuplées alors elles se trouve pratiquement toute en en Asie mais pas que quand même vous voyez en Afrique en Istanbul en Amérique du Nord en Amérique du Sud euh c’est avec des populations qui dépassent les 100 millions d’habitants surtout en Asie donc c’est un problème alors ces impacts et je vais me focalisé sur euh les impacts liés à la hausse du niveau des mers sur les côtes euh on a vu ils sont de il ils sont nombreux alors il y a d’abord les inondations permanentes alors aujourd’hui on n’est pas encore vraiment confronté à ce genre de problème mais dans dans les prochaines décennies à la fin de ce siècle et et au-delà euh il y a il y a des régions qui seront évidemment euh confrontées à des inondations permanentes qui seront sous les EAU simplement alors ça c’est une carte de la France et ce que vous voyez en en rouge le long des côtes et bien ce sont les endroits sous le niveau des hautes eau au moment des grandes marées c’est déjà le cas donc des des régions qui sont déjà impacté par des inondations temporaires dans ce cas-là au moment des des grandes marées et d’autant plus si ça si c’est conjugué avec par exemple des tempêtes euh donc vous voyez c’est bah toute la façade atlantique là les charantes Maritimes lavandé et puis et puis le long de la la côte méditerranéenne en particulier la la Camargue et puis ici c’est c’est des c’est une carte là pour la la Méditerranée occidentale qui vous montre montre bien les zones qui seraient sous l’eau de façon permanente dans l’hypothèse d’une hausse de la mer de plus un mtre mais c’est plus une hypothèse puisque on l’a vu c’est ce qu’on s’attend à voir dans les prochaines décennies à la fin de ce siècle ou un peu au-delà donc bah ici en fait dans cette région il y a on n’est pas trop on n’est pas trop concerné mais c’est surtout la Camargue avec plus d’un mtre bah la moitié de la Camargue est sous l’ de façon permanente et là c’est une autre carte qui vous montre la façade atlantique avec la région de au nord de La Rochelle et puis du côté des sa un peu plus haut là au-delà des des sablolones la bandé et cetera sous l’eau de façon permanente alors à ça à ce phénomène lié au changement climatique s’ajoute des un phénomène dont en fait on parle pas souvent mais qui aujourd’hui euh crée une une une hausse de la mer relative bien plus importante que que celle qui est liée au climat ce sont les enfoncements du sol qui sont liés aux activités humaines en particulier le pompage de l’eau dans les les nappes souterrestres dans les aquifères et puis l’exploration pétrolière en mer bon par exemple au golfe du Mexique très concerné et ça bien évidemment ça se ça amplifie euh les ça amplifiera mais c’est déjà un phénomène dominant au aujourd’hui les impacts de la hausse de la mer de la mer d’origine climatique alors il y a il y a des chercheurs qui essayent d’estimé notamment avec des techniques spatiales avec des observations par satellite de nature différent de celle dont j’ai parlé tout à l’heure les enfoncements du sol en particulier dans les dans les grandes mégapoles côtières et là vous avez une une une illustration de ça euh c’est c’est un c’est une étude qui a été réalisée récemment et qui qui a utilisé des observations par satellite pour estimer les enfoncements du sol dans toutes ces mégapoles côtières entre 2014 et 2022 ou 2021 et vous avez pardon à gauche les les vitesses d’enfoncement en millimè par an pour toutes ces mégapoles côtières alors celle qui bah qui remporte la palme là c’est Himin City Saigon au Vietnam qui s’enfonce à entre 1,5 et 2 2 mm par an et puis ensuite c’est la le deuxè carré que vous voyez c’est dans le delta du Gange et ensuite c’est Istanbul Jakarta et cetera et cetera donc on voit que c’est 2 mm par an c’est pas de pardon j’ai dit une bêtise c’est 20 donc c’est 2 cm par an c’est beaucoup plus important ces enfoncements du sol qui en fait correspondent à une Haus de la mer relative et Ben sont beaucoup plus importants que la hausse de la mer lié au au réchauffement climatique au moins aujourd’hui et là juste pour faire un petit focus sur ce qui se passe à auchemin City Saigon euh vous avez à gauche l’enfoncement du sol depuis le début des années 90 donc on voit qu’il y a c’est les zones en orange et puis en rouge on voit que donc c’est dans le delta du mkong vous voyez que en haut à droite là et bien cette partie du delta du mécong c’est enfoncée de de de plus de 50 cm donc là c’est c’est en enfoncement sur une période donnée et à droite c’est en vitesse dans pour juste pour l’année 2015 bien sûr c’est les mêmes régions qui sont concernées et vous voyez que en haut à droite là cette partie du delta et bien s’enfonce de 4000 4 cm par an et c’est encore une fois c’est beaucoup plus que la hausse du niveau des mers lié au climat alors euh une autre conséquence de la Haus du niveau des mers c’est que euh ça amplifie les impacts quand il y a des tempêtes des événements de de mer extrême puisque on comprend ENF on va le voir sur d’ailleurs on va le voir sur cette figure plus la mer est haute plus euh les les zones inondées de façon temporaire quand il y a des quand il y a des tempêtes vont vont concerner des euh des des parties euh de terre émergé euh plus plus importantes alors euh ces événements extrêmes bah c’est par exemple comme j’ai dit quand il y a une tempête une onde ça une onde de tempête c’est une élévation importante du niveau de la mer qui est généré par une tempête et puis souvent ça se conjugue avec des des vagues importantes et parfois des grandes marées et du coup euh ça ça ça ça ça crée euh des inondations temporaires extrêmement importantes et on et on on comprend bien que plus la mer est haute et bien plus euh les les euh les les vagues extrêmes vont vont déferler loin à l’intérieur des terres alors oups ah je sais pas ce que je suis retournée en arrière alors on on sait que on sait que la mer va continuer à monter alors ça veut dire quoi pour ces événements extrêmes et pour ses impacts ben ça veut dire que un un événement euh dans le passé un événement extrême non une tempête par exemple qui est qui est arrivé une fois par siècle et bien avec l’élévation du niveau de la mer va arriver dans le futur une fois par an euh quand ça arrivriver une fois par par décennie ben ça sera une fois par mois et cetera donc on on voit bien ça c’est une autre conséquence de la hausse du niveau des mers euh lors d’événements extrême et sur cette figure c’est un calcul qui a été fait par une collègue récemment qui montre que la fréquence des niveaux de M extrême d aux zones tempête conjugué avec des des vagues importantes et bien va impacter différemment les différentes régions du monde par exemple ce qui ce que vous voyez en rouge et orange c’est sont les régions B c’est en fait c les tropique une fréquence de une fois par siècle dans le passé deviendra annuelle dès 2030 dans les tropiques et en Méditerranée euh et en Méditerranée comme vous pouvez le voir là et un peu plus tard vers 2070 2080 dans les moyennes et hautes latitudes donc c’est c’est ça un autre impact de la Haus du niveau des mers donc ça c’est pour juste illustrer ces inondations temporaires pour connaissez Venise à droite qui où il y a des des inondations récurrentes lors de tempête et puis à gauche New York voilà aussi avec avec des des inondations temporaires importantes alors l’inondation c’est une c’est c’est un impact mais il y a aussi l’érosion des côtes alors l’érosion côtière ben ça ça veut dire quoi ça se traduit par une perte de matériaux qui entraînent le recul des côtes et et l’abaissement des plages alors les on sait que les les tempêtes hivernales les vagues les courants sont à l’origine de ce processus progressif qui qui qui fascine les les côtes les littoraux euh on sait aussi que l’érosion côtière elle s’accélère sous l’effet des activités humaines à cause de la construction de barrage sur les sur les fleuves comme je l’ai dit tout à l’heure parce que ça empêche ciisivement d’arriver à la plage à la côte la construction de jeté ou de por l’extraction de de sable dans dans les fleurs et puis le dragage de sédiment dans les portes tout ça ça contribue à la à l’altération des côtes enfin la au recul des côtes à l’érosion côtière et puis là ha au niveau des mers ça aggrave C ces phénomènes alorsà c’est juste pour illustrer le propos de la diapositive précédente tous ces phénomènes là en fait contribuent à l’érosion des côtes les tempêtes les aménagement côtier la déstabilisation des dunes les constructions l’urbanisation euh les barrages sur les fleuves le les transports sédimentaires liés au courant marin aussi qui qui qui modifie euh la l’équilibre des plages et cetera et la hausse niveau des mers qui vient se surrajouter à ça alors euh quelques statistiques sur l’état des côtes alors à l’échelle du monde euh il y a des études qui ont montré que 24 % des plages sont en érosion avec un recul de plus de 50 cm par an et 16 % sont sont en recul avec un recul sont en érosion pardon avec un recul de plus de 3 m par an ce qui commence à faire beaucoup en Europe c’est 28 % des plages en érosion euh beaucoup plus aux États-Unis probablement parce que il y a beaucoup plus de plus de côte urbanisé qu’en Europe enfin je je suppose mais j’en suis pas certaine euh donc en France c’est autour de 20 22 % euh donc cette érosion du littoral dont qui qui affecte beaucoup euh le nord de la France hein la la la façade atlantique la Manche la mer du Nord euh en quand je dis la façade atlantique la côte Aquitaine est extrêmement concernée alors aujourd’hui avec les satellites on est capable de de suivre cette ce recul des côtes l’érosion côtière et euh ben ça c’est un travail qui est fait par un collègue dans mon laboratoire qui euh qui utilise des des observations par satellite des observations optiques des images en fait et qui suit au cours du temps bah de de combien la côte recule et donc pour juste pour vous illustrer un résultat alors là c’est dans le delta du mécong de nouveau euh donc c’est pas que par satellite parce que là vous voyez que vous voyez des courbes en bleu qui remontent à 1900 et puis en rouge c’est c’est il y a quelques années 2015 donc là c’est la conjugation jugaison de de d’observation institut et et de mesure par satellite on voit que la côte a reculé puisque on voit du on va du bleu vers le rouge et et la vitesse de recul c’est dans cette région du monde c’est de 31 m par an ce qui est considérable et j’ai un autre exemple ici euh en Mauritanie noakchot noakchot euh où le recul il est pareil important de l’ordre de 21 m par an alors ça c’est des exemples d’impact j’ai pas évoqué tous les impacts il a la salinisation des des des des cultures côtières des acuifères avec des tas d’impact évidemment négatifs mais bon on peut pas parler de tout alors maintenant dernière partie c’est comment s’adapter alors il y a plusieurs types de solutions qui sont envisagé déjà depuis longtemps dans plein de régions du monde c’est la construction d’infrastructure des digues des bris lames une autre solution c’est on s’accommode je montrerai comment euh dans certaines régions du monde ont construit des terres artificielles sur la mer et puis de plus en plus dans certaines régions c’est le cas en France et bien on utilise des solutions basées sur la nature je vous montrerai des exemples une autre solution bah c’est on s’en va on relocalise et puis dans dans plein de pays on on a des réponses hybrides c’est-à-dire on mélange un peu toutes ces solutions alors ça c’est juste pour illustrer ce que je viens de dire on fait rien ben on fait rien B on est inondé on se protège avec des digs par exemple euh on s’accommode bah si on construit par exemple des maisons sur piloti on va le voir j’ai quelques exemples on construit des terres artificielles on avance sur la mer on s’en va on part ailleurs on utilise la nature pour pour disons que devenir moins vulnérable alors j’ai quelques illustrations à ça ben là c’est euh construction de maison sur piloti je je me souviens plus où c’est exactement mais ça vu la couleur des maisons ça doit être dans un pays nordique euh donc c’est déjà en cours on on construit des maisons flottantes alors au Pays-Bas ça c’est il y en a beaucoup je crois que ça c’est une image d’Amsterdam ou quelqu par ailleurs aux Pays-Bas donc c’est déjà le cas on construit des maisons flottantes al c’est très commode parce que la mer monte et ben on monte avec euh voilà euh il y a des projets au Maldive de construction de de villes flottant qui pourront accueillir dans le futur 20000 personnes alors les Maldives vous savez c’est cette at dans India avec plus d’un million d’habitants qui qui dont qui Culm à peu près un ou 2 m auudessus du niveau de la mer très concerné donc évidemment par par la hausse de la mer donc donc bah s’en aller s’en aller on sait pas où donc une une solution c’est effectivement de construire une ville flottante et ça c’est un projet qui est en cours de si j’ai bien compris de réalisation pareil en Corée du Sud busane il y a un projet qui s’appelle Océanic et qui consiste à à construire une ville flottante donc ça c’est des solutions intéressantes pour le futur il y a d’autres solutions qui sont déjà mises en uvre dans certains pays comme par exemple de nouveau les Pays-Bas c’est de comme j’ai dit construire des terres artificielles sur la mer des pôles d’air alors les Pays-Bas comme on le sait ils sont très concerné beaucoup plus que nous en France puisque l’essentiel du pays est quasiment sous le niveau de la mer ça c’est une carte des Pays-Bas tout ce que vous voyez en bleu foncé et ben c’est sous le niveau de la mer et ce qui est en bleu ciel B c’est c’est sont des zones qui sont pour l’instant au-dessus du niveau de la mer mais qui deviendront inondables si la mer monde de 2 m alors ils ont déjà ils sont très évolués les les les Hollandais en terme de d’adaptation à la ha du niveau des mers ils ont plein de solutions construire des barrages et cetera mais aussi c’est il construisent des des pôles d’air et donc des terre artificielle sur la mer c’est aussi le cas à Singapour ben c’est un peu le même problème qu’au qu’au Maldives Singapour c’est une île et si la mer monte qu’est-ce qu’on fait bah on construit des terres artificieles pour avancer sur la mer alors une autre solution la vue c’est de s’en aller alors c’est le cas dans par exemple Jakarta alors Jakarta c’est une ville d’Asie du Sud-Est qui qui s’enfonce en Indonésie qui s’enfonce énormément alors pas à cause de la mer qui monte aujourd’hui peut-être dans le futur ça ça sera une cause important mais à cause de du pompage de l’eau dans les sols aujourd’hui Jakarta on l’a vu tout à l’heure mais c’est une des des des des régions du monde qui qui s’enfoncent énormément et ce que ce qui a été décidé il y a déjà plusieurs années c’est de relocaliser la capitale de l’Indonésie dans dans à Bornéo dans une nouvelle ville qui s’appelle nantara et qui deviendra la nouvelle capitale à la fin 2024 donc ça c’est un projet qui est qui est déjà extrêmement avancé alors pour finir ben le cas de la France qu’est-ce qu’on fait en France pour s’adapter à la Haus du niveau des mers vous remarquerez que c’est ici la votre région et c’est une photo que j’ai prise moi-même depuis un bateau euh qui montre la côte là coliour enfin je sais pas où est pvand mais je pense que c’est c’est argelais coliour alors en France alors on est très concerné puisque on a un des plus long littéral du le littoral pardon du monde 20000 km de long si on compte la métropole et l’utromer 22 % tout à l’heure j’ai dit 20 mais c’est entre 20 et 22 % des côtes en érosion 650 km de côte en recul dont 270 km à la vitesse de de plus 50 cm par an et ça ça concerne 17 % des côtes en métropole et 12 % en l’outre mer et là vous avez une carte de de la France et de quelques endroits de l’outrmer qui montre les côtes en érosion alors ça concerne beaucoup plus la la façade atlantique et le nord de la France que la côte méditerranéenne mais mais la Méditerranée est aussi concernée et puis beaucoup vous avez la guadoup PL Antill la je pasense c’est la guillane voilà juste et là juste pour vous montrer un ex exemple de ce qui se passe en en Guadeloupe euh alors qu’est-ce qu’on fait en France depuis un peu plus de 10 ans enfin 12 ans maintenant la France a développé un plan national d’adaptation à la hausse de la mer il y a trois versions de ce plan qui ont déjà été mis en œuvre la stratégie au début la stratégie c’est de anticiper les changements à long terme bon ça évidemment c’est le but de prendre en compte tous tous les aspects euh aussi aussi bien socio-économiqu environnementaux et cetera qui sont causés par ce recul des côtes et de plus en et de plus en plus mais c’est difficile de prendre en compte des solutions basées sur la nature et et d’investir dans une meilleure connaissance du fonctionnement des des écosystèmes côtiers alors il y a déjà eu deux versions du plan qui ont déjà été publié euh car surtout ces deux premières versions elles ont surtout consisté à faire un état des lieux euh développer des indicateurs de l’érosion côtière euh de de mettre en réseau des observatoires côtiers qui existent déjà euh qui qui fonctionnent qui font pas tous des observations continues mais mais certains oui euh et puis de développer des projets locaux euh sur les façades atlantiques et méditerranéennes alors les solutions ce plan national d’adaptation en France il est encore largement dominé par euh la construction d’infrastruct structure côtière c’est-à-dire la construction de dig de brise lame comme c’est illustré sur sur la sur la figure là sur l’image et puis et puis comme j’ai dit ben on on pense de plus en plus à à mettre en œuvre des solutions basées sur la nature je vous montrerai un exemple à la fin mais il y a aussi d’autres d’autres solution c’est le retrait et la relocalisation alors un exemple de retrait emblématique en France c’est c’est ce cet immeuble qui s’appelle le signal sur la côte Aquitaine vous avez une image là prise en 1970 l’immeuble que vous voyez là en blanc en haut à gauche il était situé à 200 m de la mer et puis vous avez une image prise en 2022 où il est vraiment au bord de de la falaise il a été évidemment VI ses habitants et puis il y a je pense c’est l’année dernière il a été carrément démoli donc ça c’est un exemple de retrait il y a il y a d’autres exemples en France entre je sais pas du côté de 7 où on a voilà et puis euh alors un exemple qui est certainement extrêmement prometteur mais qui est pas encore très très développé c’est des des solutions basées sur la nature c’est-à-dire re euh restaurer des zones humides qui existaient dans le passé et puis qu’on a asséché euh pour faire cultiver pour pour les cultures et puis on se dit ben on s’aperçoit aujourd’hui bah que c’était une mauvaise idée parce que ces zones humides en fait elles servent de tampon un peu comme une éponge et quand la mer monte et bien elles empêchent que que l’arrière les terres en arrière soit soi inondé alors il y a de ces expérimentation elles sont en cours sur 10 sites que vous voyez ici mentionné en bleu sur la carte et euh la l’image à droite vous montre un un exemple dans l’essire de la la Gironde ou en alors je vous pouvez peut-être pas trèslire mais en 1999 bah on avait asséché et puis euh on avait euh créé des des des champs pour les pour les cultures et puis on on revient en arrière et euh cette image à droite 2018 vous montre qu’on a on a réussi à restaurer des des zones humides voilà et donc j’en arrive à la fin ben pour la France le futur des des côtes françaises euh dépend absolument d’action immédiate parce que c’est très long de mettre en œuvre euh les solutions euh adéquates euh donc euh il faut il faut bien sûr essayer d’atténuer ces impacts euh limiter les impacte et se donner le temps pour s’adapter et euh et il faut toute façon il faudra s’adapter pour prévenir les inondations qu’elles soient temporaires ou ou ou permanentes et l’érosion du litoral et ça ben il faut tenir compte c’est très c’est compliqué parce que il faut tenir compte des du contexte économique des des cultures de l’environnement et tout ça ça prend du temps et donc il faut choisir les bonnes solutions et mais il faut commencer dès maintenant parce que de toute faon c’est inexorable ça monte pas vite mais ça monte et dans dans quelques décennies et voir quelques siècles et bien de toute façon on sera enfin quand je dis on nos descendants seront complètement confronté à ce genre de problème voilà j’arrête ici et merci de votre attention

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    1. Intéressant comme sujet à la base! Mais vite détournée par une mauvaise scientifique incapable de croiser des sources d'informations venant de divers sciences et de diverses informations de l'histoire. Il faut bien léché le cul du système et de la doxa pour rester en place, donc la cause est forcément humaine. Ainsi le débat est clos, et on peu obliger les populations à se sentir responsable de ce qu'elles ne peuvent changer. Evidemment, il en va de même pour le mouvement de la terre dans l'univers et des étoiles, c'est l'homme qui est responsable! Ainsi, on peu éliminer la providence et Dieu! C'est très pratique pour gérer les couillons! Sauf que d'autres sciences parlent elles aussi et depuis plus longtemps madame que vaut 30 ans! Sachez, puisque vous n'avez fait AUCUNE recherches, que les populations luttes contre la montée des eaux depuis au moins 9000 ans! Ce sont des vestiges sous marins de VILLAGES du Néolithique et mégalithique retrouvés au fond de la Méditerranée qui en sont l'information! La lutte contre la montée des eaux a été reconnue pas les chercheurs de la paléontologie sous marine suite aux travaux mise en place par les populations pour sauver leurs récoltes et donc niveau de vies face à ces montées marines! Quel méprit des masses que de répandre à charge contre l'homme, ce qui est vieux comme le monde! L'univers est en expansion, et donc ce qui y est contenue aussi! D'où l'expansion de la Terre et des Océans. La terre étant une onde et l'eau aussi, il y des montées et descentes qui vont dans le même sens, donc la vie n'est pas impactée, mais il y a des contres sens, où l'onde de terre descend et l'onde d'eau monte! Evidemment à la surface c'est moins drôle. Mais comprendre cela c'est desservir les financiers qui vous payent pour pouvoir justifier leurs dominations et leurs contrôle. Et franchement la DECOUPE de la banquise en Antarctique, a été filmée et montrée! Avec des blocs coupés au carré par laser! ET JUSTEMENT à L'EST donc votre pseudo instabilité du sol vous vous la gardez! Merci d'être venue! Stéph.

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