Dans le cadre du cycle « Bilan, perspectives et projets de législature »
    L’action du département des finances, des ressources humaines et des affaires extérieures est vaste et transversale. Il exerce des activités de nature stratégique, dont le financement des prestations à la population et le bon fonctionnement de l’ensemble de l’administration. Il touche également aux questions d’égalité, de prévention des violences et de mise en valeur de la Genève internationale.

    [Musique] au nom de la section économie de l’ING j’ai le plaisir de vous souhaiter la bienvenue à cette première rencontre avec nos conseillers d’État élu dans le cadre de la législature 2023-2029 nous avons le plaisir de vous recevoir ce soir Madame Nathalie Fontanet en tant que présidente du département des finances des ressources humaines et des Affaires extérieures nous allons établir en votre compagnie un premier bilan de législature doit-on encore vous présenter madame Fontanet vous avez été la meilleure élue au Conseil d’État l’année passée avec 70628 voix un véritable ite à Genève même vos adversaires politiques reconnaissent vos qualités en tant que magistrate et loue votre force de travail la connaissance de vos dossiers votre capacité à défendre vos projets de manière claire et didactique avec une grande force de conviction sans faire preuve de démagogie trop souvent présente dans le landernou politique jeunevie vous avez choisi de nous entretenir ce soir sur les thèmes de la fiscalité à la Genève internationale en passant par l’égalité et les ressources humaine sans plus tarder je vous cède la [Applaudissements] parole voilà bonsoir mesdames et messieurs c’est un plaisir pour moi de de me retrouver ici avec vous je suis pas sûr qu’on arrive à faire un une forme de bilan de législature mais en tout cas je vais essayer de vous parler des dossiers qui m’occupent des projets aussi et puis on va essayer de faire ça ensemble alors est-ce que ça marche parfait oui avant qu’on commence à parler finance fiscalité notamment je je tenais à vous présenter ce ce camber pour que vous voyez de quoi sont composés les revenus fiscaux du canton de Genève je trouve que c’est toujours intér qu’on comprenne le poids de chacun des des revenus fiscaux vous voyez que les personnes physiques pèsent pour 51 % dans ce casbert que les personnes morales représentent 27 % les autres impôts dans lesquels il y a en particulier les impôts immobiliers représentent 11 % et puis les les pars cantonal aux impôts fédéraux 11 % également au total c’est près de 10 milliards de revenus fiscaux que touche le canton chaque année en tout cas qu’il a touché au compte 223 un autre graphique qui me paraissait ou tableau qui me paraissait important de de de de vous présenter c’est l’évolution des revenus fiscaux depuis 2011 et on voit qu’il augmentent les revenus totaux du canton et des communes ont augmenté de 64 % les revenus fiscaux des personnes physiques de 42 % les revenus de l’impôt sur la fortune de 78 % et les revenus fiscaux des personnes morales de 110 %. j’aimerais rappeler que ces ces ces Hauses de revenus globaux et bien euh elles ne sont pas en lien avec des hausses de la fiscalité d’accord donc si on regarde les impôts des personnes physiques ont plutôt baissé l’impôt sur la fortune il ni baissé ni augmenté et puis l’impôt des personnes morales pour la la plupart des entreprises et bien il a il a baissé très largement c’est seulement une petite partie des entreprises qui étaient les multis pour lequel il a augmenté donc on le voit les recettes fiscales elles n’ont pas cessé d’augmenter alors que la population quant à elle et bien elle a augmenté de 10 % en 12 ans donc vous le voyez de façon bien moindre par rapport au niveau d’augmentation des recettes fiscales tout cela pour dire que nous n’avons pas un problème de revenus dans le canton mais nous avons plutôt un problème lié au poids des charges et puis quelques éléments aussi sur l’évolution des revenus fiscaux tels qu’ils sont planifiés au dans nos budgets et puis tel qu’il ressortent des comptes vous n’êtes pas sans ignorer les différents débats qui ont eu lieu ces trois dernières années en tout cas depuis le covid sur la différence très importante entre les revenus fiscaux tels qu’ils étaient budgétisés et les revenus fiscaux tels qu’ils apparaissaient aussi dans les comptes et on le voit que ce soit l’impôt sur les personnes physiques ou l’impôt sur les personnes morales et bien il y a effectivement des différences entre les comptes et les revenus mais il me paraît important que vous sachiez que les les recettes fiscales et l’immense majorité d’entre elles sont estimées euh dans le cas des personnes physiques et des personnes morales et bien on peut constater qu’entre 2008 et 2020 les impôts au comptes et au budget ont été le plus souvent supérieurs au budget mais euh de manière finalement raisonnable et puis on voit que c’est à partir de 2021 2022 2023 que les écarts sont devenus extrêmement significatifs notamment pour l’impôt sur les personnes morales et euh j’aimerais insister sur un élément cette situation c’est pas une gain foril comme les suisses-allemands aiment bien nous le reprocher de temps en temps parce que cette situation où il y a une différence majeure entre les impôts tels qu’ils sont estimés au budget et tels qu’ils sont encore estimés au comptes et bien elle a pris place aussi dans 15 autres cantons en 2021 17 autres cantons en 2022 on avavait pas encore les résultats pour les les comptes 23 mais donc c’est quelque chose qui est malheureusement lié à la situation exceptionnelle de ces recettes aux différentes crises que nous avons traversé en particulier euh d’une part au départ la crise covid et puis ensuite la guerre en Ukraine et ce qu’on peut voir aussi c’est que ces 20 dernières années la situation où les recettes fiscales ont été sensiblement plus importante qu’anticipé et donc je parle de sensiblement c’est présenté à 8 reprises 2006 2007 2008 2012 2018 2021 22 et 23 dans le canton de veau ça c’est produit à 14 reprises 10 pour Zug 5 pour zurik donc donc on est quand même de nombreux cantons à ne pas avoir la science infuse respectivement à ne pas avoir de boule de cristal quelques explications pour sur ces ces écarts comptte budget euh donc je vous l’ai dit l’ensemble des recettes sont estimées et c’est vrai que le projet de budget de l’année N et bien il est construit selon une approche incrémentale c’est-à-dire que le point de départ du budget bien c’est l’année n-1 et puis ensuite on ajoute au cours des années les variations nécessaires pour les charges et les revenus et lorsqu’on boucle les comptes de l’année N et bien les recettes fiscales sont 100% estimé tant sur l’impôt sur le revenu que sur l’Impôt sur les le capital et le bénéfice des personnes morales parce que les contribuables B ils n’ont même pas encore rempli leur déclaration d’impôts à ce moment-là donc évidemment c’est ce qui rend très difficile cette estimation entre les budgets et euh les comptes alors on on on on va pas rester sans rien faire quand même devant ces différences majeures je rappelle qu’au compte 2023 on avait 1,4 milliards de différence entre les revenus tels qu’ils avaient fiscaux tels qu’ils avaient été estimés au budget et tels qu’ils étaient estimés au compte et donc on a décidé de d’augmenter certaines mesures que nous avions déjà prises en particulier nous adressons un un questionnaire un panel d’entreprises importantes dans le canton et on a augmenté le nombre de questionnaire pour élargir le champ de ces entreprises on a aussi mis en place des contacts beaucoup plus régulierers avec les contribuables importants du canton pour qu’ils nous informe euh de leur situation mais vous imaginez bien que c’est aussi difficile pour eux de nous dire au moment où on prépare le budget par exemple 2025 donc on va le préparer on a déjà commencé mais on le on le déposera au mois de septembre bien au mois de septembre de l’année 24 les entreprises elles ont de la peine à nous dire comment elles voient leur année 25 et et donc évidemment queelles ont aussi des craintes de de d’être trop POS et donc en général tout le monde est un peu plus négatif l’année d’avant devient peut-être un peu plus proche de la réalité en cours d’année voire en fin d’année et puis nous c’est évidemment beaucoup trop tard pour le budget parce que le budget il a été voté l’année d’avant on a aussi eu des échanges avec les autres cantons pour voir ce qu’on pouvait améliorer et puis on a décidé aussi de de donner un mandat externe pour analyser nos nos méthodes de prévision et voir si ces mandataires spécialistes avaient des conseils à nous donner pour améliorer tout ça qu’en est-il de la dette du canton on dit toujours que que que Genève est un canton extrêmement endetté donc oui Genève est endetté mais c’est important de comparer aussi le niveau d’endettement avec le PIB je ne vois et là on voit qu’on est dans des pourcentages plus qu’acceptable et puis on voit que la dette a singulièrement baissé on est sur la dette financière à 10,6 milliards aujourd’hui donc un recul de 900 millions par rapport à 2020 par rapport à fin 2022 et même si Genève reste le canton le plus endetté de Suisse euh et bien c’est vrai que la hausse de nos revenus fiscaux conjugués finalement à la baisse de la dette nous permet d’aborder l’avenir sereinement pourquoi parce que le Grand Conseil ah pardon j’ai pas tourner je suis absolument désolée il faut vous manifester s’il vous plaît plus que que ce que vous avez fait voilà et voilà vous voyez tous les chiffres de la dette excusez-moi et et et pourquoi parce que vous vous souvenez ou pas le Grand Conseil avait instaurer un outil qui s’appelait le frein à l’endettement et ce frein à l’endettement euh reste applicable et et et reste en vigueur tant et aussi longtemps que le montant euh de la dette euh dépasse euh les revenus du canton et et pas seulement les revenus fiscaux et aujourd’hui ce montant de la dette financière il est inférieur au revenu du canton qui s’élève après de 11 milliards donc je vous ai dit tout à l’heure près de 10 milliards les revenus fiscaux mais il y a d’autres revenus qui viennent aussi de la péréquation euh intercantonale d’autres taxes et cetera et là euh et bien on est beaucoup plus élevé et puis on distingue aussi la dette financière à savoir la somme de nos emprunts publques de la dette qui euh est liée aux engagements de de prévoyance à savoir que le montant que nous devons rembourser à la cpeg ou à la fptpg suite à la capitalisation de ces CAES qui avaient été accepté en 2019 pourquoi est-ce qu’on les distingue parce que ces emprunts ils ont une durée de vie de 40 ans donc pour la recapitalisation des caisses et même s’ils ne sont inscrits dans notre budget que depuis 2019 bien ils existaient depuis bien plus longtemps parce qu’en fait la sous-capitalisation de ces caisses nous faisait courir un risque financier beaucoup beaucoup plus important que le niveau des engagements aujourd’hui et on voit que depuis 2019 la baisse de la dette financière est de 1,2 milliards et puis que s’agissant de nos engagements liés à la cpeg et bien entre 201 2019 et 2023 nous avons une baisse de notre dette totale de 2,9 milliards donc la dette elle est en baisse et surtout un élément assez positif c’est le coût de la dette qui est en en baisse très importante parce que et bien en 2006 le coût de la dette il était d’environ 357 millions par année et aujourd’hui ce coût il est de 182 millions alors il pourrait évidemment remontter avec la remontée des taux d’intérêt mais nous nous sommes financés avec plôt long euh c’est ce qui nous protège quand même quelque peu un graphique important qui est le poids de l’impôt à Genève et en Suisse c’est graphi qui représentent l’exploitation du potentiel fiscal d’une part des personnes physiques et d’autre part des personnes morales ce sont les chiffres 2024 euh qui sont calculéses euh sur la base des recettes fiscales moyennes de 2018 à 2020 donc qui qui date mais c’est voilà ce sont les seules données disponibles et on voit le poids global de l’impôt des personnes physiques et des personnes morales dans les dans les cantons le le canton de Genève est assez mal placé mais il est mal placé parce qu’on prend en compte le poids de l’impôt sur la fortune qui est le plus élevé de Suisse s’agissant de l’impôt sur le revenu nous sommes beaucoup mieux placés que ça nous avons un se fe il d’assujettissement à savoir le moment à partir duquel on commence à payer de l’impôt qui est beaucoup plus élevé que dans les autres cantons mais surtout des des des des schémas que que tout le monde en général aime bien regarder c’est qui paye quoi et on se rend compte que et vous verrez que c’est encore plus accentué pour les personnes morales que tout repose sur une minorité de contribuables on a 1 % des personne physique qui s’acquit de 67 % de l’impôt sur la fortune donc 618 millions de francs euh et puis on a 1 % des personnes physiques qui s’acquitent de 35 % de l’impôt sur le revenu 1 milillard 65 millions de francs et la concentration de ces deux impôts sur un nombre très faible de contribuable et bien évidemment s’explique d’une part parce que on a de la chance d’ avoir des très hauts revenus euh et des personnes très fortunées dans le canton mais d’autre part aussi parce que les taux d’impositions sont très progressifs et puis un chiffre qui qu’on doit se doit de rappeler c’est qu’on a 35 % de la population des personnes physiques qui ne payent pas d’impôt sur le revenu ça ne veut pas dire qu’elle n’en paye pas sur la fortune ces personnes-là peuvent être propriétaires euh mais ne plus je pense en par particulier à des retraités ne plus avoir de revenus qui rentrent régulièrement le même tableau pour les les les personnes morales et là on le voit 1 % des personnes morales payent 80 % 85 % de l’impôt sur le capital et 1 % des entreprises s’acquit 1 % des entreprises mesdames et messieurs de 87 % de l’impôt sur le bénéfice ce qui représente 1 milliard 136 millions de de francs euh on voit à quel point on on est sensible et à quel point nos pyramides fiscales sont fragiles il suffirait du départ de quelques entreprises pour nous nous trouvver dans une situation extrêmement compliquée euh la réforme de la fiscalité des entreprises rffa elle a elle a fragiliser encore ces pyramides parce que elle a augmenté la fiscalité de ces multi et de ces entreprises qui auparavant bénéficiaient de statuts fiscaux donc qui avait un régime d’imposition extrêmement bas et en en en augmentant leur fiscalité bien évidemment ça a augmenté les revenus de ces entreprises et elles sont beaucoup moins nombreuses que la majorité d’entre elles alors quels sont les projets en matière d’imposition et bien il y a tout d’abord une baisse d’impôt des personnes physiques vous vous souvenez que le Conseil d’État avait annoncé dans ce programme de législature que si les comptes 2023 étaient positifs il entendait redonner du pouvoir d’achat en particulier aux classes moyenne et moyenne supérieur et puis baisser les impôts il pensait en particulier à celles et ceux qui payent des impôts qui ne bénéficie pas d’aide euh de l’État qui ne touche pas de subsides et c’est vrai que Genève est le canton dont les personnes physiques dont les contribuables euh les habitants et les habitantes disposent du revenu librement disponible plus faible du pays en particulier du fait des prime d’assurance maladie et puis des coûts du logement qui sont plus élevés que dans d’autres cantons l’objectif c’était donc de soulager cette population qui paye des impôts sans bénéficier d’aide et puis c’était évidemment le but de soulager l’ensemble de la population jeunevoise mais d’accentuer sur sur cette classe moyenne et moyenne supérieure avec l’excellent résultat que nous avons fait au compte et bien ça nous a permis de tenir cette promesse même si on a été pris de vitesse par les députés de la droite élargie qui ont déposé un un projet de loi de baisse d’impôt qui baissait en moyenne l’imposition sur le revenu de 7,6 %. mais le Conseil d’État a estimé que c’était une baisse qui n’était pas linéaire mais qui ne favorisait pas assez cette classe moyenne et classe moyenne supérieur et donc nous avons amendé ce projet de loi avec un amendement général de façon à augmenter cette baisse d’impôt et la baisse elle est maintenue à – 5,4 % pour les tranches toutes les tranches les plus élevées mais elle atteint jusqu’à – 11 3 % pour les classes moyennes et moyennes supérieur ça veut dire que la moyenne générale de baisse d’impôt elle passe de 7,6 % à 8,7 % donc ce sont déjà des montants qui seront significatifs et puis peut-être quelques éléments sur les contribuables qui verront leur imposition baissé de plus de 10 % alors ce sont les couples mariés qui ont un revenu imposable entre 76812 francs et 273850 francs et les célibataires qui ont un revenu imposable qui se situe entre 36963 francs et 125793 francs c’est une baisse supérieure à 10 % je rappelle que tous les contribuables auront une baisse de 5,4 % au min minimum pour les classes très élevées évidemment que pour les classes inférieures leur baisse sera beaucoup plus importante le but du Conseil d’État c’était aussi de faire en sorte qu’on ait pas plus de gens qui ne payent pas d’impôt parce que nous estimons que cela est susceptible de créer aussi une fracture dans la population entre celles qui payent les impôts et celles qui n’ paye pas ce projet de loi il a été accepté par le Grand Conseil il sera soumis à votation au mois de novembre euh nous avons demandé un référendum obligatoire de façon à ce que il n ait pas besoin de de réunir des signatures et de façon à être sûr de la date de votation et puis il y a un autre projet de loi qui a été déposé très rapidement en début de de de législature donc juste après l’élection euh et notre entrée en fonction le 1er juin 2023 euh c’était un projet de loi qui était déjà dans mes tiroirs la précédente législature mais euh la majorité du Conseil d’État n’avait pas souhaiter euh le le que je le dépose c’est un projet de loi qui vise à euh favoriser l’entrepreneuriat et à baisser l’imposition de l’outil euh de travail euh pourquoi et bien d’abord parce que c’est un impôt qui n’existe plus dans la plupart des pays parce que euh la la valeur euh et et et l’imposition sur l’outil de travail repose sur un calcul qui est fait de façon assez complexe et qui taxe l’entrepreneur chaque année sur une valeur de son entreprise qui n’est pas disponible et Don la réalisation dépend en fait fortement des bénéfices futurs de l’entreprise et et et souvent si si l’entrepreneur l’entrepreneur peut se retrouver coincé à devoir payer cet impôt et ça peut l’obliger à devoir cas échéant vendre ou remettre une partie de son actionnariat alors il y a des des conditions évidemment pour cette imposition euh elle ne va pas être applicable pour cette baisse d’imposition elle ne va pas être applicable à l’ensemble des entreprises euh peut-être d’abord vous dire que les entrepreneurs qui seront concernés donc c’est pas une baisse d’impôt ça c’est vraiment important parce qu’il y a beaucoup de gens qui confondent ce n’est pas une baisse d’impôt sur les entreprises c’est une baisse d’impôt pour l’entrepreneur ou l’entrepreneuse et la la fiscalité de l’outil de travail elle se elle se paye par le biais de l’imposition sur l’impôt sur la fortune et donc c’est une baisse de l’impôt sur la fortune liée à l’outil de travail et ces entrepreneurs et entrepreneuses qui seront concernés ils auront une réduction de 80 % de l’impôt sur la fortune sur les titres non côté de leur entreprise si leur entreprise et si ces titres ont une valeur euh inférieure à 10 millions de francs et puis euh si ces titres ont une valeur supérieure à 10 millions de francs et bien la baisse sera de 40 % pour cette valeur supérieure euh à qui est-ce qu’elle va bénéficier cette nouvelle loi aux contribuables d’abord qui sont euh domiciliés dans le canton hein donc on veut des entrepreneurs et des entrepreneuses qui habitent le canton qui détiennent au moins 10 % du capital action de leur entreprise donc de leur titre non côté euh et puis dans lesquels ces entrepreneurs doivent exercer une activité lucrative dépendante à titre principal donc on ne veut pas des investisseurs on ne va pas baisser la fiscalité d’investisseurs mais bien d’entrepreneurs qui s dans leurs entreprises l’objectif c’est évidemment d’éviter une possible double imposition du capital et de la fortune et de s’aligner sur tous les autres cantons remans à l’exception de Bern qui appliquent déjà une mesure d’allègement cette mesure d’allègement c’est un signal positif pour la création d’emploi et pour les entrepreneuses et les entrepreneurs dans notre canton un autre sujet qui m’occupe outre les éléments liés à la fiscalité et les finances ce sont évidemment les ressources humaines de l’État et la question du taux d’absence que nous avons au sein de l’État et on sait que ce soit dans le public ou dans le privé que l’absence coûte cher pour l’employeur le taux d’absence pour maladie hors maladie prématernité au sein de l’administration est de 5 % en 2023 c’est euh plus plus élevé que dans les autres administrations en Suisse et ces absenes représentent non seulement un coût annuel pour l’État employeur de d’environ 100 millions par année mais elles sont évidemment aussi très problématique pour les managers pour les équipes et et et c’est évidemment sur ces équipes que se reportte la charge de travail et c’est pour ça que le Conseil d’État a déposé en juin 2022 un plan de de lutte contre l’absence et c’est un un plan d’action qui repose sur quatre axes d’abord d’abord renforcer la prévention des absences par la mise en œuvre de mécanismes de détection et puis optimiser aussi la promotion de la santé au travail ensuite améliorer le suivi de l’absence en agissant de manière soutenu et et surtout systématique sur les facteurs individuels et les facteurs collectifs d’absence j’aimerais rappeler que le petit État a plus de 19000 collaboratrices et collaborateurs donc c’est une énorme machine et c’est clair que c’est difficile d’appliquer partout dans les départements et dans les services la même politique en matière d’absence d’où la volonté de de mettre en place ce plan euh un troème axe cétait aussi de s’occuper des des présents tout en soutenant les managers et les équipes pour éviter un phénomène d’emballement c’est vrai qu’on parle beaucoup des absents mais les présents sont sont celles et ceux qui doivent assumer le travail qui finalement ne peut pas être fait par les absents et puis un 4e axe qui euh permet et vise à lutter contre les absences perçues comme injustifié en s’inspirant de pratiques très efficaces qui ont été mené par d’autres collectivités publiques euh ce plan il se décline en 27 mesures euh la moitié sont sont sont des nouvelles mesures il est en cours d’application et euh des moyens ont été octroyés au budget 2023 notamment en personnel de santé pour mieux suivre justement ces cas d’absence pour pouvoir remettre en question aussi les certificats médicaux c’est souvent très difficile on a eu l’occasion d’échanger avec des médecins euh quand un médecin a un patient qui vient vers lui puis qu’ lui dit que il est au fond du gouffre et bien le médecin a beaucoup de peine à ne pas l’arrêter et c’est vrai que c’est important de pouvoir ensuite et bien conforter le l’arrêt donné par le médecin traitant par un médecin du travail et nous avons renforcé cela et c’est vrai que cela a permis déjà de de donner des résultats et depuis une année le bien fondé de l’incapacité de travail de 62 % des certificats médicaux a été analysé et confirmé et pour les 38 % restant et bien l’incapacité de travail par le médecin conseil a été invalidée et cela nous l’avions pas auparavant et je pense que c’est un outil important qui permet aussi d’éviter des abus même si ces abus restent rares mais je trouve que le chiffre de 62 % qui sont confirmés et 8 % qui sont invalidés est assez parlant et mérite l’investissement que nous avons fait à cette égard et puis il y a aussi un autre projet RH qui me tient à cœur et qui est important pour l’État c’est la réforme du système d’évaluation de rémunération des fonctions ce système et bien il est extrêmement ancien chez nous c’est une évaluation des fonctions qui date d’il y a plus de 40 ans et puis que nous devons revoir euh il vise à remplacer le système d’évaluation de fonction et de rémunération qui est en vigueur il a plus de 40 ans un peu moins il est il est depuis oui depuis 1974 et euh le but et bien c’est de de de moderniser cette façon de de d’analyser les fonctions euh depuis l’entrée en vigueur du système on a de nouvelles formations on a de nouveaux métiers aussi les exigences professionnelles se sont évidemment modifiées j’aimerais rappeler que il y avait encore un critère dans le système actuel c’est le critère de la force physique et personne ne parlait du C donc des des des compétences sociales dont on sait qu’elles sont aujourd’hui absolument nécessaires euh c’est donc vous dire la nécessité de euh faire cette réévaluation à actuellement nous avons conclu un protocole d’accord avec les associations représentatives du personnel et puis c’est une commission paritaire qui travaille sur cette réévaluation avec des représentants des syndicats des représentants de l’employeur pour essayer de mener à bien cette réforme enfin un élément qui qui me tient aussi beaucoup à cœur c’est l’égalité entre hommes et femmes et le fait de favoriser la parité même si ce principe d’égalité est inscrit dans les constitutions fédérales et jeunes Voise depuis plus de 30 ans on sait que et bien cette parité elle n’est toujours pas atteinte et même si aujourd’hui les femmes sont toujours plus nombreuses qu’il y a 30 ans à occuper des fonctions décisionnelles aussi bien en politique d’ailleurs que dans le monde du travail leur progression reste lente et c’est pour cela que en 2019 au début de la procédente législature j’avais demandé au Conseil d’État qui m’avait suivi de de prendre de des mesures concrètes pour permettre une représentation équilibrée des femmes dans les commissions officielles et dans les conseils d’administration qui sont sous la la gouvernance ou sous la la surveillance du Conseil d’État euh de façon à ce que cette parité à savoir 40 % au moins soit accepté al cette projet de loi il a fait l’objet de beaucoup beaucoup beaucoup de de discussions et et d’attaques euh en en commission et et et même après et la législature 2023 donc l’élection 2023 2028 a été la première législature au cours de laquelle nous avons pu mettre en place cela à savoir ne pas seulement présenter des hommes dans des conseils d’administration mais aussi des femmes et nous sommes aujourd’hui en avril 24 à 44 % de femmes au sein des commissions officielles donc plus de 10 % par rapport à avant et puis 45 % de femmes au sein des conseil d’administration des 22 institutions principales de droits public et ça représente une augmentation de 8 % donc à titre personnel je me réjouis je sais qu’en tant que libéral ça paraît euh étonnant d’être favorable à des quotas mais je pense tout à fait honnêtement que les femmes ont déjà beaucoup attendu et puis que il était temps qu’elle puisse aussi exercer en tout cas au niveau public des fonctions pour lesquelles elles ont toutes les compétences et un des éléments qui qui me choque le plus c’est quand certains s’opposaient à ce type de mesure en disant mais il nous faut des des personnes compétentes et euh ben oui les femmes sont tout aussi compétentes que les hommes Mesdames et Messieurs Je je vois que certains d’entre vous hent la tête et on sait jamais poser la question lorsqu’on a 90 % d’hommes dans un conseil d’administration si tous les hommes présents sont compétents donc il y a pas de raison si on a 40 % de femmes dans un conseil d’administration qu’on se pose la question de savoir si elles sont toutes compétentes parce que elles le sont sans aucun doute et puis un dernier point auquel je suis aussi très sensible et qui dépend de mon département c’est la question des violences domestiques la lutte contre les violences domestiques fait partie des priorités qui ont été mentionnés par le Conseil d’État dans son programme du de législature le bureau de de promotion de l’égalité de prévention des violences bpev qui est dans mon département soutient neuf ins neuf institutions privées et organismes public qui sont actifs dans la lutte contre les violences domestiques on a sensiblement augmenté les subventions on est passé de 3 millions près de 3006 en 2018 à près de 54 en 2024 donc une augmentation de 53 % on a de très très nombreux cas euh et puis peut-être pour vous donner des chiffres on a paru en 2023 on a euh 700 89 intervention de police pour violence domestique ça ça signifie plus de deux par jour à Genève violence domestique donc c’est donc des violences intrafamiliales euh on a 109 mesures d’éloignement administratif qui ont été prononcé vous savez que la loi sur les violences domestiques permet à la police d’éloigner l’auteur de violence du domicile pour une durée minimale de 10 jours et maximale de 30 jours et l’auteur il a une obligation pendant cette période c’est de se rendre à une consultation sociothérapeutique et juridique pour euh essayer de prendre conscience de de ce qui se passe et euh on a un nombre de le nombre de ces mesures qui a très très fortement augmenté depuis 2017 on était à 44 mesures en 2017 et euh vous l’avez entendu en 2023 Paris en 2023 c’était les chiffres de 2022 on avait 109 mesures d’éloignement donc il y a aussi une prise de conscience et une formation des forces de police à ces questions-là on a 5151 personnes qui ont été prises en charge par le réseau donc c’est par toutes ces associations ça ce sont toutes les personnes toutes catégorie confondu donc autant les auteurs que les victimes que les femmes mais aussi les enfants il faut pas oublier qu’ils sont finalement des victimes directes et puis ben ça c’est un chiffre 80 % 81 % des victimes sont des femmes et 79 % des auteurs sont sont des hommes euh le canton de Genève il est aujourd’hui le seul à disposer d’une ligne accessible 24h/ 24 7 jours sur 7 donc évidemment tout le monde dispose de la ligne d’urgence de la police hein dans tous les cantons mais là on parle d’une ligne qui permet à des personnes euh et bien de de d’avoir un contact euh il y a pas forcément une urgence immédiate mais d’avoir un contact pour échanger sur leur situation et cette ligne elle s’adresse aussi bien aux victimes qu’aux auteurs et elle reçoit environ 350 appels par année donc elle est utilisée euh notre but dans le nouveau plan d’action que nous avons prévu sur les violences domestiques c’est de sensibiliser euh le le public et et et et de rappeler que finalement on peut tous être et jouer un rôle dans cette diminution des violences domestiques que ce soit en dénonçant que ce soit en prêtant attention à ce qui se passe autour de nous et ça ne regarde pas que les auteurs ou les victimes de violence ça regarde chacun d’entre nous et ne pas hésiter à dénoncer on souhaite aussi renforcer la protection contre ces violences et l’identité ication en milieu scolaire parce que évidemment c’est là où où où finalement on se rend compte que des enfants vivent des situations très difficiles et puis une volonté aussi c’est de renforcer la prise en charge des auteurs pour éviter la récidive aujourd’hui vous l’avez compris il y a qu’un entretien qui est obligatoire après certaines certains auteurs sont évidemment condamnés à des peines de prison mais nousens pensons que il est important de pouvoir leur offrir aussi une prise en charge de façon à ce qu’il ils comprennent ce qui est en train de se passer voilà Mesdames et Messieurs et puis enfin dernier sujet dont j’ai la charge qui est la question de la Genève internationale je suis effectivement en charge des affaires extérieures et donc de tout ce qui concerne la Genève internationale et les différentes entités que compte notre canton et c’est vrai vous le voyez on a énormément de missions permanentes d’organisation internationale d’ONG aussi et lorsqu’on porte un regard sur notre canton et bien ce sont près de 160 ans d’expérience en matière de coopération internationale que que nous contemplons la première convention de de Genève elle date de 1864 et il n’y a aucun un autre lieu au monde qui ne peut se vanter d’un tel historique l’écosystème qu’on a développé depuis et bien est un immense potentiel de synergie et chaque jour parce c’est pas seulement la présence de ces organisations ou ou l’organisation de sommet mais chaque jour il y a des décisions cruciales qui sont prises pour la vie de milliers de personnes et elles sont prises à Genève et ces décisions elles font rarement la la une des médias mais elles n’en sont pas moins très importantes bien que le siège des Nations unies soit à New York et bien c’est depuis Genève que l’ONU mène la majorité de ces opérations et c’est surtout depuis Genève que ce coordonne l’ensemble des opérations humanitaires que c’est laabord aussi les réponses aux défis environnementaux et que la lutte contre le sida s’organise les victimes d’abus les victimes de tortures aussi de violence il trouve des forums où se faire entendre et demander justice c’est également à Genève que les gouvernements se se réunissent pour négocier des accords décisifs dans les domaines du commerce mais aussi dans les domaines du désarmement ou de la résolution de conflit et c’est évidemment ici aussi que ce qu’on soit la réglementation du secteur des télécommunications et de la propriété intellectuelle mais mesdames et messieurs autant vous dire que si je vous dresse maintenant un bilan positif de tout ce que possède notre canton et bien aujourd’hui on doit quand même dire que le multilatéralisme est actuellement en crise que l’élan qui s’était manifesté au sortir des deux guerres mondiales n’est plus le même aujourd’hui on a un monde qui est fragmenté les revendication nationalistes sont de plus en plus visibles et la tendance est euh plus au repli sur soi euh et je pense que l’État a le devoir de s’impliquer davantage il doit se se se profiler en tant que que coéquipier de cette Genève internationale plutôt que de regarder et d’être un simple spectateur et puis c’est vrai que on doit rappeler les liens qui qui unissent les les chevilles ouvrière de la gouvernance mondiale au milieu académique alors on a des for force évidemment ce sont les conditions cadres le le le cadre juridique notamment le soutien coordonné des des des des autorités locales on a un personnel international qui bénéficie de bonnes conditions de travail dans notre canton on a aussi un écosystème par contre on a certaines revendications en particulier une concurrence mondiale qui est toujours plus accrue avec un coût de la vie qui effectivement est un peu cher à Genève euh et et et donc certaines organisations qui se voient offrir des ponts d’or dans d’autres pays euh et et c’est pour cela que que notre canton est aussi euh très présent pour soutenir financièrement des ONG dans leur location euh de de de de locaux euh et puis euh sur le fait qu’elles puissent venir aussi s’installer et avoir une présence à Genève à cet égard on a des des revendications ation du Sud global et qui réclame de pouvoir aussi être plus présent donc on doit être attentif avec la polarisation avec la la position de la Suisse sur sa neutralité on voit déjà que nous avons aujourd’hui des sommets qui nous échappent et des décisions de paix qui se prennent ou qui tentent de se résoudre dans des pays qui ne respectent même pas les droits de l’homme donc c’est de nature à nous inquiéter quand même sur l’avenir de cette Genève internationale et de nous demander d’y être attentif voilà Mesdames et Messieurs un rapide tour de de des dossiers qui qui m’occupent et puis je réponds volontiers à vos questions merci [Applaudissements] merci beaucoup madame Fontanet pour ce tour d’horizon des différents dicasteres don vous avez la charge nous allons ouvrir la session de de questions de la part du public en préambule j’aimerais vous poser une question sur l’un des départements dont vous occupez celui des des ressources humaines on constate et des études l’ont l’ont mis en évidence aussi bien au niveau cantonal qu’au niveau fédéral qu’on assiste depuis une quinzaine d’années a un écart de plus en plus marqué des salaires entre le public et et le privé en l’occurrence en faveur du du public euh petite question provocative n’est-ce pas une forme de concurrence déloyale mais je crois que que vous avez que partiellement raison euh pourquoi parce que le public est effectivement plus compétitif environ 20 % euh et offre des salaires plus importants aux fonctions peu qualifié ou moins qualifié en revanche lorsque nous cherchons à engager des profils d’experts ou extrêmement qualifié nous peinons nous avons toutes les peines du monde parce que le privé a des salaires qui sont sans comparatif mais vraiment sans comparaison et et donc là aussi pour nous ça devient très difficile nous avons toutes les peines du monde à à à recruter actuellement certaines position très qualifié alors ce qui m’amène à une deuxième question que vous avez évoqué le sujet de la réforme des rémunérations au sein de la fonction publique on se souvient du du projet score qui était morné est-ce que vous avez bon espoir cette fois d’aboutir et peut-être de revaloriser davantage les fonctions à autre responsabilité alors oui le le le projet score c’est un projet qui a vécu presque une dizaine d’années mais qui malheureusement était un projet qui n’était pas transparent en fait c’était une société extérieure qui nous avait donneré une boîte et puis qu’on ne pouvait ouvrir complètement sur le système et donc quoique l’état puisse proposer et bien on nait jamais l’assentiment euh des associations représentatives du personnel et au moment où j’ai décidé de tirer la prise sauf erreur en 2020 euh ou en 2000 oui 2020 ou 2021 euh le projet nous coûtait plus de 120 ou 130 millions de réévaluation euh malgré le fait que il y avait pas de collaborateurs qui perdaient en salaire parce que c’est pas possible certains perdaient éventuellement en expectative et bien nous n’arrivions pas à avoir un accord avec les collaborateurs et il y avait toujours ce reproche qu’ n’arrivait pas à comprendre le fonctionnement de cette boîte donc j’ai effectivement décidé de tirer la prise et de repartir sur un projet dans lequel oui j’ai meilleur espoir pour plusieurs raisons d’abord parce qu’on a sorti tous les éléments politiques et on a conclu un protocole d’accord avec les syndicats et seuls les syndicats qui ont signé ce protocole d’accord que nous avons négocié hein il y avait pas de contrainte mais qui étit d’accord avec le protocole d’accord négocié peuvent participer à cette commission paritaire et ce sont eux qui choisissent le mandataire qui vont procéder à la détermination des critères qui vont ensuite procéder aux évaluations donc tout est transparent et ils auront les clés de tout et ils sont associés dès le départ et je pense que c’est un prérequis connaissant quand même la force de ces fonctionnaires qui sont très nombreux pour pouvoir réussir donc l’objectif c’est le dépôt d’un projet de loi en 2026 et pour une votation avant les prochaines élections très bien merci beaucoup mesdames et messieurs maintenant la parole vous est donnée je vous demanderai de poser des questions relativement courtes et concises afin que Madame fontané puisse répondre un maximum de vos préoccupations merci merci Nathalie Michel barreot moi j’avais une question justement au niveau des ressources humaines il y a de la peine à trouver des des ressources humaines performantes aujourd’hui C cette en fait moi je l’ai je l’ai vu dans des cas par exemple de grands professeurs qui voudrai qui auraient voulu engager l’hôpital cantonal et en effet dans d’autres pays sont payés deux tro quatre fois pluso mais donc ça c’est en fait mais maintenant il y a aussi une révolution qui est en train d’arriver c’est l’arrivée de l’intelligence artificielle qui permet vraiment de pouvoir traiter des cas actuellement qui sont traités par des personnes physiques dans des services complètement débordés de l’État par exemple tout ce qui est juridique hein et qu’on pourrait intégrer petit à petit pour pouvoir offrir un de meilleures performance et plus d’efficacité aux citoyens alors ma question c’est voilà qu’est-ce qui est prévu dans ce sens-là pour ces prochaines années merci beaucoup alors peut-être juste une une remarque qu’on a pas de la peine à engager des personnes performantes parce que les personnes qu’on engage elles sont performantes on a en revanche non non non non c’est c’est pas une question de performance c’est une personne de de de c’est une question de haute qualification ou pas mais en général les personnes que nous engageons sont performantes et et et travaill bien en matière d’intelligence artificielle ben l’état il a surtout un un immense défi c’est pas tant la mise en place de ces de ces projets d’intelligence artificielle c’est de s’occuper de l’employabilité de ses collaboratrices et collaborateurs et de les aider à prendre ce virage on a 19000 personnes on le voit déjà maintenant dans certains services on peut penser particulièrement au services de comptabilité où on a aujourd’hui des progrès majeurs où on a plus besoin euh d’avoir un comptable pour faire exactement les mêmes opérations qu’avant et je parle de de comptable de de de de premier niveau hein je je voilà et et c’est vrai que c’est important de garder nos collaborateurs formés de les garder formés au numérique de les former aussi à l’intelligence artificielle et puis nous avons un département du numérique avec un délégué au numérique et nous avons différents services qui font des projets en matière d’intelligence artificielle l’administration fiscal contonal travaille aussi là-dessus donc oui c’est c’est c’est un défi mais surtout je dirais l’employabilité aussi de nos collaborateurs on peut pas avoir des personnes qui sont laissées au bord du chemin merci merci beaucoup d’autres malè madame merci beaucoup christinaer euh vous avez dit que 61 % des des entreprises ne payent pas d’impôt est-ce que il y a des branches qui sont particulièrement concernées qui s’en sortent moins bien que d’autres et par opposition qui c’est qui paye le plus est-ce que ce sont les sociétés de négocie de pétrole comme on le suppose ou est-ce qu’il y en a d’autres alors quand on dit qu’il ne paye pas d’impôt c’est qu’il ne paye pas d’impôt sur le bénéfice en revanche les entreprises payent régulièrement un impôt sur le capital parce que elles ont des biens et respectivement leur entreprise a quand même une certaine valeur mais oui alors on a bon vous savez dans le canton on a on a beaucoup de de de petites PME et d’entreprises qui effectivement ne font pas du bénéfice on a de la chance de les avoir aussi parce qu’elles peuvent créer de l’emploi et puis on a des très grosses entreprises et c’est le commerce de gros qui paye le plus d’impôts cette catégorie Commerce de gros elle comprend tout ce qui est multinational tout ce qui est effectivement aussi trading et puis après commerce de gros et bien on a l’horlogerie évidemment qui payent de gros impôts dans le canton qui sont des gros contributeurs et puis on a la finance avec les banques les assurances qui sont aussi des gros contributeurs les les les sociétés de négo sont dans le commerce de gros voilà je vous en prie merci des questions toujours monsieur une petite question par rapport au chiffres et de l’endettement il y a une affaire qui avait fait la la une des journaux il y a quelques années c’est la banque Aona de Genève qu’est-ce qui reste encore dans la dette de l’État qui appartient à la banque Aona de Genève alors bon depuis lors il y a eu quand même différents accords il y a eu je crois qu’il nous reste plus grandchose euh j’ai pas le chiffre là mais disons on a eu il y a on en a encore signé dernièrement avec des personnes c’est le fond de valorisation qui a qui a repris on a un service qui travaillait aussi sur cette sur ces éléments là et je je crois qu’il reste plus grand-chose ça a fait plonger notre dette ça c’est sûr mais je crois qu’il reste il doit plus rester énormément voilà mais j’ai pas les chiffres avec moi je suis Avre bonjour Merci beaucoup pour l’exposé qui était très instructif moi j’ai trois questions la première par rapport à votre information sur les sociétés qui qui payent énormément d’impôts à Genève entre autres les groupes comme Trafigura c’est très volatile et puis les pays comme Dubaï ou autres peuvent un jour nous les nous les prendre c’est un peu de la concurrence déloyale alors pourquoi est-ce que comment l’État pourrait-il faire aujourd’hui par exemple pour faciliter tout ce qui est le monde de l’innovation en discutant aujourd’hui avec Monsieur gardellaa il dit que un franc investi dans l’innovation c’est un franc 200 qui reviennent c’est une forte croissance par rapport aux engagements comment est-ce que l’État pourrait justement favoriser cette ce domaine la deuxième c’est une par rapport à tout ce qui était justement maladie absentéisme chez les fonctionnaires il y a un ressenti il y a une fonctionnaire c’était la médecin cantonal qui a été malade 6 mois et qui vient d’être réengagée donc c’est un ressenti je sais que c’est une chose personnelle c’est peut-être difficile d’y répondre et puis la troisième question c’était par rapport à j’avais présenté une fois un projet par rapport justement aux violences faites aux femmes c’est une application c’était gratuit et vous disiez qu’elles peuvent appeler par exemple le 117 mais on sait que ça prend énormément de temps et que c’est risqué il existe une solution en France c’est cette application il y a un déclenchement direct et ça facilite ça marche en France il y a diminution des actes de violence en tout cas elles peuvent être mieux protégé est-ce qu’on pour faire quelque chose par rapport à ça merci beaucoup pour vos questions donc la première d’abord je vous comprendrez que je suis lié au secret fiscal donc vous avez cité un nom que je n’entends pas reprendre et ni confirmer ni ni infirmer quoi que ce soit à cet égard s’agissant de des incitations à l’innovation bien en particulier le projet de loi qui sera soumis à la population le 19 septembre sauf erreur liée à la baisse de la fiscalité de l’outil de travail c’est un projet de loi très important parce que il évite que les jeunes poussent en matière d’innovation soit trop taxé sur la valeur de leurs entreprises et c’est un projet de loi qui est soutenu dans ce sensl et puis vous le savez parce que vous connaissez très bien tous ces services on a aussi des aides en faveur de l’innovation et un soutien de l’État à cet égard votre deuxème question euh concernait euh un la un cas précis bon je vous permettez que je me prononce pas sur des cas précis euh voilà ce d’autant que ça concernait un de mes collègues donc j’entends pas donner d’explication à cet égard et puis de toute façon sachez queune personne qui revient au travail veut toujours mieux qu’une personne absente et qu’on peut que se féliciter que finalement elle ait trouvé un travail dans un autre service cette personne elle a eu un avant et elle aura un après et je pense que voilà c’est important aussi et ça vaut toujours mieux que de payer quelqu’un de rien faire euh et puis votre dernière question ah oui l’application ben je crois que vous étiez venu me voir pour cette application elle avait pas été retenue par mes services euh donc voilà je je moi je je laisse mes services estim ce qui est pertinent dans le cadre de la situation à Genève et de ce qui existe déjà et voilà je peux que vous confirmer qu’effectivement ça n’avait pas été retenu par vos services actuellement il y a une une un projet au niveau suisse complet pour avoir une ligne fédérale de réponse assez à ces questions de violence domestique mais il n’en demeure pas moins que le plus prudent est quand même toujours d’appeler la police en tout cas c’est ce qu’estime la police et mes services je suis désolée que ça vous satisfasse pas mais voilà madame Orsini a une question merci oui alors plus 78 % de recette d’impôt sur la fortune des personnes physiques est-ce qu’il y a un moyen de savoir s’il s’agit de d’entreprises individuelles qui font des déclarations de personnes physiqu ou bien de riches qui sont devenus beaucoup plus riches encore ou bien de nouvelles personnes très riches qui sont arrivées sur le compon c’est beaucoup plus 78 % non il y a pas de moyen de savoir on peut juste se réjouir mais on le sait enfin les certains articles de journaux l’ont indiqué il y a aujourd’hui les personnes qui sont fortunées sont souvent plus fortunées qu’auparavant d’accord voilà mais j’ai pas d’autres éléments à Don c’est vrai que la distinction entre entrepreneur raison individuelle et personne physique personne physique tout court euh on m’a toujours dit que c’était pas possible de le savoir et puis je me demande pourquoi on met pas en place un système qui permettrait de le savoir c’est quand même important bah parce que c ces personnes-là sont taxées en tant que personne physique et pas taxé en tant qu’entreprise donc c’est un choix qu’elles font de justement ne pas travailler sous une raison sociale d’une personne morale et donc on n pas de classification ces personnes chez nous sont considérées comme comme des personnes physiques oui d’accord enfin je un informaticien de la FC pourrait se permettre de se pcher sur le problème je crois qu’il a d’autres préoccupations d’accord merci beaucoup je vous en prie madame juste trop petite question euh la première consit que à Genève la valeur locative va disparaître comme c’est parti comme c’est le cas dans plusieurs cantons non non c’est pas le cas dans plusieurs cantons c’est une obligation fédérale le canton de Genève a soutenu sa suppression déjà ça déjà commencé le le le canton de Genève a soutenu sa suppression malheureusement pour le moment on attend les résultats des chambres on était le seul canton le seul canton à soutenir sa suppression le canton de Genève aucun autre ne l’a soutenu donc dès que la Confédération respectivement que les chambres on voté sa suppression et bien nous serons très heureux de la supprimer ouis j’espère oui deè question comme c’est le cas dans d’autres con est-ce qu’on va passer enfin à la primé des cotisations et non plus la primé des prestations il y a eu un vote de la population en 2020 vous vous le savez le vote de la population il a été clair il l’a refusé et puis voilà [Musique] on alors ça comporte des cooups en terme de recap isation parce qu’effectivement la primauté des prestations a un coût mais si aujourd’hui on devait faire passer les caisses publiques en primauté de cotisation et bien cela coûterait des milliards à l’état et on a fait faire ces calculs mais je rappelle que dans certains cantons c’est le cas et avec les conséquences favorable en ce qui concerne les finances de l’état de ces différents conts on est bien d’accord avec vous ok la mais la population n’en veut pas et les le nombre d’assurés euh à la caisse au aux caisses de pension publique c’est plus de 45000 assurés si on compte leurs proches et et et et et autres ben vous voyez que la majorité elle est vite faite he vite faite euh le troisième petit point c’est est-ce que effectivement comme c’est le cas aussi dans différents contons parce que quand on voit maintenant euh que certains bien immobiliers dans le casre de certaines sociétés anonymes sont calculé en matière de d’impôt sur la fortune sur la valeur de rendement et quand on voit dans certaines entreprises cette valeur de rendement est bien au-dessus effectivement de celle qu’elle est économiquement dans lorsqu’on on regarde un certain nombre de cas vous parlez des taux de capitalisation pour le tau R pour pour déterminer par ouais vous parlez des taux de capitalisation pour les immeubles de rendement et vous parlez pas euh voilà ou oui je je je sais et vous ne parlez pas euh des immeubles qui sont occupés par leurs propriétaires mais bien des immeubles de rendement et ces taux de capitalisation et bien ils sont déterminés par une commission paritaire représenté par des représentants des propriétaires euh et en général il les fixent à l’unanimité donc j’ai eu l’occasion de le dire aussi aux associations immobilières qui défend les intérêts des propriétaires ben mettez des gens dans cette commission paritaire qui défendent mieux vos intérêts parce que l’État n’intervient pas là-dedans et pourtant on essaie de lisser parce que vous avez raison on a des taux qui qui en fait plus le taux est bas plus ça coûte cher hein donc on a des taux qui qui qui ne s’envolent pas mais qui s’effondrent parce qu’on a aussi des achats à Genève qui sont absolument incroyable d’immeubl de rendement par des caisses de pension par et autres qui achète juste parce que c’est un placement et qui se pose pas la question des prix et on a pourtant lissé à savoir qu’on enlève les extrêmes des deux côtés pour essayer de faire cette moyenne mais là c’est aux représentants des propriétaires de de faire leur job ok on verra voilà merci merci Madame oui tout d’abord je vous félicite merci j’ai pas de questions vous êtes si extraordinaire vous avez présenté vraiment votre sujet d’une manière remarquable je suis présidente de ser des amitiés international à Genève et justement c’est la liaison de genévois avec des internationaux je suis très active aux Nations Unies et ici dans la salle il y a des genvois genvoises qui font partie de l’association n’est-ce pas alors notre intérêt et je vous parle au nom de mon comité qui est des personnes je les vois c’est international parce que c’est le but donc nous avons une appréciation particulière pour les femmes la dernière conférence cétait madame Tatiana balova directrice générale des Nations Unies et moi bien sûr je suis toujours pour les femmes et pour les femmes comme vous avez dit vous-même elles sont compétentes Capa et elles ont le droit de faire de belles choses nous adressons au nom de mon com ité grand intérêt et nous aimerions vous inviter pour une conférence dans notre cadre je sais que vous êtes très occupé nous allons attendre le temps qu’il faut mais not le sujet qui nous intéresse particulièrement c’est justement Genève internationale au service de la paix et promotion de la paix parce que vous avez annoncé que vous vous occup je sais déjà n’est-ce pas avant et ça nous intéressenormément jeis je vais vous donner ma carte comme ça vous pouvez m’envoyer un mail et on trouvera une date merci infiniment j’apprécie énormément merci beaucou en prie je vous en prie merci Madame d’autres questions dans la salle pas demain qui qui se lève alors je vais non non il y a encore une question il y a encore une question non il y en a pas de question peut-être encore une question liée aux ressources humaines et qui est qui est d’actualité euh beaucoup d’articles de journaux sont sortis sur le le sujet euh ce sont les les questions liées au favoritisme voire même au népotisme à l’état et dans le grand état comment est-ce que vous appréendez euh ces problématiques écoutez je crois que il y a il y a des règles que ces règles doivent être respectées et puis qu’évidemment que personne ne doit engager ses copains il y a des processus je peux que vous confirmer cela manifestement des processus n’ont pas été suivis en particulier en Ville de Genève et puis ensuite et ça a été confirmé d’ailleurs hein euh en revanche ben voilà ensuite euh aux personnes de savoir ce qui peut-être finalement un respect des processus mais peut-être maladroit je pense qu’on doit aujourd’hui être de plus en plus sensible à la question des conflits d’intérêts et puis on sait qu’on a des personnes qui cherchent de toutes leur force un travail et puis que d’entendre tout d’un coup qu’il y a des personnes de certaines familles qui on trouve plus facilement et bien ça peut paraître problématique mais ça ne veut pas pour autant dire que les processus n’ont pas été suivis et et et qu’ils n’ont pas été respectés c’est c’est une impression que ça peut donner c’est probablement maladroit c’est le directeur général de l’aéroport avec lequel j’en parlais vous savez que le l’aéroport est sous ma responsabilité et qui me disait que lui quand il avait pris ses fonctions il avait clairement indiqué et fait mettre dans un règlement qu’il ne souhaitait pas euh engagé euh qui que qui que ce soit de sa famille puisse être engagé euh peut-être que ça c’est aussi aller à l’extrême parce que à un moment donné ce qui compte c’est aussi d’avoir des personnes compétentes qui sont engagées euh en toute transparence que les conflits d’intérêt puissent être annoncés euh de faire probablement des comités euh de sélection et que dans ces comités que que l’engagement ne repose pas sur une seule personne ou un seul responsable mais sur un comité de de sélection et puis que les personnes qui dans ce comité de sélection et bien identifie un comp un conflit d’intérêt l’indique Genève c’est aussi un petit canton on connaît plein de monde alors voilà ça peut ça ça on on n’est pas à l’abri et pour moi l’important c’est d’avoir conscience de respecter les processus et puis d’annoncer les conflit d’intérêt et d’être transparent merci beaucoup mesdames et messieurs au nom de l’ING et en votre nom je tiens à remercier très sincèrement madame la conseillère d’État Nathalie Fontanet de nous avoir consacré du temps ce soir d’avoir répondu à vos questions en toute transparence et je vous confie maintenant à partager un apéritif vous aurez l’occasion encore de vous entretenir un peu avec Madame Fontanet un grand grand merci merci beaucoup [Musique]

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